Boris got his gun
Des malades qui racontent leur maladie, l’histoire de la littérature en est pleine. Ce pourrait être un genre en soi. Chacun peut se constituer, de mémoire et sans forcer, sa propre anthologie. Dans la mienne figurent en bonne place les Carnets du sous-sol de Dostoïevski, Les Anneaux de Bicêtre de Simenon, Mars de Fritz Zorn… C’est le plus souvent d’inspiration autobiographique, ou le résultat de l’ observation d’un cas. Ceci pour dire que l’apparition d’un nouveau membre dans ce club largement ouvert est rarement événement. Sauf exception. Ce qui est le cas de Palladium (465 pages, 22 euros, Stock), premier roman de Boris Razon. « Roman » : c’est écrit dessus. Pour la forme ? Pour la forme, justement. Quant au fond, c’est son histoire telle qu’il l’a vécue. Après un certain nombre d’opérations littéraires que l’on nomme selon les cas tamis, alchimie ou transsubstantiation, ce qui aurait pu être un témoignage s’est métamorphosé en fiction. Avec une auto-thérapie en prime ? Pourquoi pas mais là n’est pas l’essentiel. Il est dans le coup au plexus que l’on prend à lire ce mémoire d’outre-monde.
On sait, ou l’on ne sait plus si on l’a jamais su, que Palladium, terme dérivé du nom de la statue protectrice de Pallas, désignait ce qu’un peuple considérait comme assurant sa durée, et évoque désormais le garant de la conservation de toute chose. Le narrateur s’adresse au lecteur. Il le prend par le col, le tutoie et l’emmène. On en connaît beaucoup qui prennent sans emporter. Celui-ci nous embarque dans l’odyssée intérieure d’un journaliste français de 29 ans, retour de vacances en Croatie avec son père, qui sent un jour que quelque chose ne va pas : deux grains blancs disparaissent d’une vieille cicatrice à la cheville où vient de surgir une grosse piqûre. S’ensuivent jour après jour une douleur, des fourmillements dans les doigts, un engourdissement général, des vomissements, l’effondrements du pouls, l’état cotonneux. Des symptômes qui forment un syndrome, mais de quoi ? L’hypocondriaque en lui jongle avec les hypothèses : un plat infecté, des eaux polluées, ou l’insecte, d’autant qu’avec Zagreb, il y eut la Guadeloupe et la Thaïlande, sait-on jamais ce qu’on boit et ce qu’on mange dans ces pays-là.
La métamorphose est déjà engagée en lui à son insu. L’insecte kafkaïen est à l’oeuvre. Il finit par se rendre aux urgences de l’hôpital Saint-Joseph. Une blouse blanche l’écoute, lui dit que ce n’est rien, que ça va s’arranger et qu’avec le plan Canicule et tous les vieux déshydratés qui vont débarquer il va les gêner plutôt qu’autre chose, alors rentrez chez vous ça va sûrement s’arranger. Trop épuisé pour le frapper, il rentre chez lui mais le malaise persiste et s’étend, et pour cause. Il y retourne peu après pour examens neurologiques. Rien à signaler malgré le malaise généralisé. Des coliques néphrétiques, peut-être.
« La métamorphose me demandait de tout lâcher : mon corps mais aussi les miens. Elle voulait m’entraîner sur son territoire. Une fois que j’y serais, elle pourrait me dévorer tout cru avec son armée de fourmis. Je comprenais bien qu’il fallait lutter mais je ne savais pas comment faire. Chez moi, rien ne répondait, mes gestes se faisaient à l’envers. Ma pensée, mes souvenirs se brouillaient. Tout était absorbé par la lutte, toutes ces forces étaient aussitôt avalées. »
Jusqu’à ce qu’il finisse par fermer les yeux sur ses proches à la Pitié-Salpêtrière. Il devient « le Sphinx », tous réflexes abolis, la vie comme suspendue. Commence alors son séjour dans les limbes. Ou quelque part sous l’eau mais hors des eaux tranquilles de la maladie. Enfermé dans un sarcophage à double fond. En tout cas hors du monde terrestre. Totalement paralysé en proie aux hallucinations dans un chaos d’images inédites avec putes japonaises, monstres internationaux, corps putréfiés et démons cosmopolites. Quelque chose en lui de l’inoubliable Johnny got his gun, le roman et le film de Dalton Trumbo. Sauf que dans la guerre de Boris Razon l’ennemi est intérieur et c’est contre ce mal inconnu qui le ronge qu’il prend son fusil. S’ensuivent un certain nombre d’aventures que la raison ne connaît pas, peuplées de personnages étranges et grotesques dans des situations absurdes. Pendant ce temps, les médecins réunis autour de la chose n’y comprennent rien. Ciguatera ? maladie de Lyme ? méningo-radiculite ? méningo-polyradiculo-névrite ? forme atypique de la maladie de Guillain Barré ? Disons une catastrophe neurologique rarissime et inidentifiable. Ils voient juste son état empirer, leur malade s’en aller, le cas leur échapper, intubé de partout, sous assistance respiratoire permanente dans son coma éveillé, d’hôpital en hôpital, tandis que se poursuit la vie intérieure délirante de cet homme désormais sans âge. Il se croit un meurtrier doublé d’un homme-oiseau – I’ am a bird now d’Anthony and the Johnsons est le dernier disque qu’il a écouté de son vivant d’autrefois. Trente deux jours hors du monde qui lui paraissent dix ans. Puis le retour sur l’écorce terrestre, l’aide de la présence des siens, le soutien des blouses blanches sauf une qui s’en fout et ne le cache pas. On lui parle, on lui dit Boris, reste avec nous ! il aimerait hurler J’arrive ! Je reviens ! mais rien ne sort ni ne bouge tandis que quelque chose ou quelqu’un le retient par la manche dans l’outre-monde. C’est si tentant de traverser le miroir et de rester voir ce qui se passe au-delà. Il y a deux hommes en lui, spectateurs d’un combat sans merci entre la vie et la mort dont sa carcasse fut le théâtre ardent. Sous l’effet des drogues, il a côtoyé la folie et en a ramené un compte-rendu.
Bien sûr, on fera le rapprochement avec Le Scaphandre et le papillon, terrible livre écrit des cils par Jean-Dominique Bauby sur son lit de souffrances. Palladium est tout autre chose : le projet littéraire de celui qui en est revenu et veut tout mettre en distance. Sept ans d’écriture pour raconter une odyssée dans les inframondes. Parti pour en faire trois volumes correspondant aux trois parties, il a heureusement tout resserré en un seul. Plusieurs éditeurs l’ont eu entre les mains. Celui a cru jusqu’au bout est mort d’un cancer quelques mois avant sa parution, Jean-Marc Roberts. Son ombre souriante et sa mémoire radieuse planent sur ces pages.
Le récit de cette descente aux affaires est à la fois vif, chaleureux et clinique. Son déroulé chronologique est ponctué d’extraits du dossier médical et du rôle infirmier en retrait du texte. Absence au monde, résurrection, renaissance, rééducation, séquelles, retour au monde. C’est d’une grande force, bouillonnante. Cela aurait pu n’être que le livre d’un ancien malade : il faut le lire comme le roman d’un écrivain. En parlant de lui et de l’autre en lui, c’est de l’humaine condition qu’il s’agit. Une fois achevée la lecture de cette chronique de la vie comme elle ne va pas, on revoit le nom de l’auteur et l’on songe à l’eau-forte de Goya El sueno de la razon produce monstruos… Le dernier mot de Palladium, c’est « Palladium ». Puis vient un lexique. Puis les remerciements. Qui ferment ce livre ainsi : « Merci est un bon mot pour le finir ». C’est justement celui qu’on voulait prononcer.
(« Photo tirée du film de Dalton Trumbo « Johnny got his gun »; “El sueño de la razón produce monstruos », 1799, gravure 43 des Caprices de Goya, Musée du Prado).
589 Réponses pour Boris got his gun
Pardon, » celui qui a cru jusqu’au bout », je pense.
MC
Perso, c’est la phrase étrange « On en connaît beaucoup qui prennent s’en emporter » qui me pose un léger problème. « s’en » = « sans », Docteur Livingstone ?
Et puis sinon, allez, j’avoue, ce passage : » Pendant ce temps, les médecins réunis autour de la chose n’y comprennent rien. Ciguatera ? maladie de Lyme ? méningo-radiculite ? méningo-polyradiculo-névrite ? forme atypique de la maladie de Guillain Barré ? Disons une catastrophe neurologique rarissime et inidentifiable. Ils voient juste son état empirer, leur malade s’en aller, le cas leur échapper, intubé de partout, sous assistance respiratoire permanente dans son coma éveillé, d’hôpital en hôpital »
ben on dirait vraiment un épisode de Docteur House. Mais que foutait Greg pendant ce temps-là ?
Pardon, » celui qui Y a cru jusqu’au bout », je suppute.
MB
tu mates trop lvidal clopine..
Après un certain nombre d’opérations littéraires que l’on nomme selon les cas tamis
les tatamis..t’es brouillon lassouline
Du goût de la maladie au goût du Web, bordélique, forcément bordélique ?
Médiatikement !
la maladie n’est pas forcément un “El sueño de la razón produce monstruos » ou alors quand t’as un rhume des oinfs faut aller tsoigner chez les oufs
Corrigé, merci Clopine
Ciguatera ? maladie de Lyme ? méningo-radiculite ? méningo-polyradiculo-névrite ? forme atypique de la maladie de Guillain Barré ?
si tu veux préserver ta raison perso clopine..tout ça se soigne trés bien au lavement au vinaigre de framboise tiède..c’est un pouvoir de famille que j’ai reçu direèk de ma reum..c’est elle que tu dois remercier
Je regarde trop la télé aussi, Bouguereau. Au fait, tiens,je recommande la formidable série « breaking Bad ». Une photo dans la lignée des frères Cohen, un scénario aussi haletant que la toute première parution des Trois Mousquetaires en feuilleton, une critique caustique de l’american way of life, une galerie d’anti-héros qui se débattent dans des imbroglio cornéliens (au petit pied), de l’action et du supens psychologique, la violence de cette société étalée sans vergogne, et des femmes aussi déterminées que de jolies chèvres, du genre à ne se laisser bouffer qu’au petit matin. Secouez le tout, laisser reposer en x épisodes…
Un réseau commence à se créer. Non seulement un forum expose des commentaires d’une fort bonne tenue, ma foi (soupir), mais encore, que ce soit au fin fond de la Creuse ou dans un pub de Cornouailles, certains aficionados se reconnaissent discrètement, à la vue d’un tee-shirt pourtant abscons : « Légal Trouble ? Better call Saul… » Faut déjà être pointu pour discerner l’ombre maléfique de Walter White derrière ça.
Zut, voici que je dérive de nouveau. Bah, au fond, il s’agit toujours de malades…
Bouguereau, s’il vous plaît, si vous pouviez m’épargner la recette de ce que votre grand’mère vous introduisait dans le derrière… (allez, c’est pour rigoler.)
pas de sport et surtout pas de télé clopine
http://gawker.com/alleged-pimp-arrested-wearing-an-i-make-pimpin-look-e-1194346339
(allez, c’est pour rigoler.)
..la vraie science n’engendre pas les monstres
« beaucoup qui prennent sans emporter »
c’est toute la différence avec la confiture, dirait bouguereau, qui s’y connaît : beaucoup s’empotent sans prendre.
pas certain que Polémikoeur apprécie beaucoup que tu lui aies piqué son truc, baroz.
Moulépiqueurement..
Bouguereau, je vous demanderais bien : « Qu’entendez-vous par là ? », à propos de votre phrase sybilline de 10 h 14, mais vous comprendrez que votre recette de grand’mère m’en empêche…
En fait, je crois bien que, si je brode là autour, c’est pour contourner le sujet du jour, si douloureux qu’il faut bien toute la réserve assoulinienne pour en faire la promotion. Mais, malgré le talent de notre hôte et sans doute de l’auteur qu’il promeut, je vais éviter ce genre de livre. Pour l’instant.
Un peu tristounet cette historiette Drôle de tomber malade au retour de Croatie. Les eaux y sont moins polluées que celles de la Riviera française.
..pis quand qu’il tousse boris got his russian standard vodka..la kalash c’est quand qu’on a la santé dirait sergio
Les eaux y sont moins polluées que celles de la Riviera française
là tu t’avances pas couvert..l’adriatique got its venezianne tréponème
Pour le gun comme pour le bus Palladium, c’est pas Boris, c’est Johnny !
la Riviera française. (phil)
On dit la Côte d’Azur.
c’est pas Boris, c’est Johnny !
je vois que t’as lu le billet, baroz, c’est bien..
« venezianne tréponème » toi-même, le boug !
Il parait qu’il ne faut plus aller en Croatie mais en Albanie pour découvrir les paysages de la Côte d’Azur primitive, Phil ?
Rendons à César, rendons à césar :
« Le guide La Côte d’Azur, publié en 1888 par Stéphen Liégeard, et titré ainsi par analogie à sa Côte-d’Or natale, eut un tel retentissement, que, par la suite, cette appellation se substitua à celle de Riviera française, par laquelle on désignait alors la portion comprise entre Hyères et Menton : la Riviera proprement dite s’étendant jusqu’à Gênes. »
(in Le goût de Nice)
Baroz, avant l’Albanie, essayez le Monténegro (ne pas censurer, bitte schön..).
Mais il suffit de fréquenter Abbazia (Opatija) pour retrouver le temps arrêté vers l’été 14, dans une atmosphère niçoise de la belle époque, période …Riviera française, alors une station d’hiver. Pour la génération bronzette, voir paris-plage.
J’ai décidé de mettre fin à mes jours.
Tant que j’ai pu, j’aurais enduré les derniers billets sinistres de Passou, mais là… trop, c’est trop.
Je le vois venir, avec ses critiques futures : « Mes camps de vacances pour tous » de PolPot, « La Shoah pour les Nuls », « Guantanamo, tous frais payés. Un témoignage « , « La Torture à l’ancienne. Souvenirs du Goulag. Nombreuses illustration couleurs » …. Assez ! Assez !
Et ce couillon de Pépère qui veut y aller tout de même, avec son pédalo peint en gris ! Basta… Adieu à tous, je vous aimais…!
Si Jacques n’est pas Jacques, qui est Jacques ?
La photo extraite du film pourrait figurer l’Être aimé relégué à la chambre du fils ou d’ami après(en tentant l’optimisme) 15 ou 20 ans de vie commune démentielle accessoirement d’amour, tous feux éteints, seule subsiste une lumière signant le crépuscule du couple.
qui est Jacques ?
jacques est JC.
Le couple ? Singulière singularité…
11h16 Les frères Jacques sont-ils tous décédés??
Les frères Jacques sont-ils tous décédés??
Non, reste Paul Tourenne, 90 piges.
Jacques le Fataliste?
@ Phil at 10h29,
C’est vrai que le livre n’est pas drôle, le projet en trois parties aurait peut-être pu faire un sort (au sens grec, homérien, palladien) au manque d’humour, mais est-ce aussi simple que cela ?, pas certain. Il y a des descriptions terribles dans le bouquin (au-delà des vision goyesques rappelées par P. Assouline), le « héros » à un moment est littéralement acroché par les pieds en vue de faciliter d’une façon radicale la venue au monde d’un transit intestinal jusque-là parfaitement bloqué. C’est carrément « Boris togged up in his dung » là, en dépit d’une exposition très graphique et sans complaisance pour lui ni pour le lecteur, l’auteur montre qu’il capable de basculer dans un registre quasi comique implacable, au coeur même de son ordalie ; contre mauvaise fortune physique le récit ne renie pas « faire bon corps » avec le réel hospitalier, d’y coller à fond, de se couler dedans jusqu’à en révéler la fonction littéraire (on parle bien de ‘fonction hospitalière’), et ça le gars Boris y arrive, pas d’aporie dans le récit de Boris. C’est comme si la maladie racontait son malade. Et si « la jaunisse got his fun », il parvient tout de même à ne pas rester si sec que cela du côté d’un certain humour (qui est une spiritualité aussi, il s’est peut-être senti caressé par le duvet de son aile.) Boris got his pun.
(Dans cette rentée littéraire, on remarque que parmi les meilleures propositions de romans, on trouve pas mal de titres qui claquent, comme un flingue à un coup ; « Nue », « Ormuz », Kinderzimmer », et donc « Palladium », il n’y a presque plus que Chantal Thomas avec ses deux princesses qui reste adepte du gun à répétition.) Ce midi, encore une fois, Maurice got his bun au McDo.
Un auteur, anonyme, nous a fait parvenir le succès de l’année. Le titre claque : « Pédalo »
« Pédalo », c’est l’histoire d’un mec qui n’a jamais vu la mer ….
Y a-t-il une citation en exergue de « Palladium » qui offrirait un chemin de lecture particulier dans ce qui est aussi une œuvre de fiction, si j’ai bien compris la deuxième partie du billet ?
…
…mentalité du jeux à se faire berner,…un art,…de l’incroyable,…extraordinaire,…
…
…des lectures,…des oeuvres par des peintres en bâtiments reconvertis en artiste,…
…etc,…
Cool, King François, cool !
En effet, on venait à Nice ou à Cannes en hiver, Phil. Mais c’est dans l’arrière-pays niçois que fut créée la première station d’hiver de la Côte d’Azur au début du XXe siècle : à Peira-Cava, sur la commune de Lucéram, le berceau de ma famille maternelle.
Sunnite ?
Chiite ?
Ypérite ?
ça soufi !
Christiane, il y a trois assez longues citations citées en épigraphe et signées de Lewis Carol , Homere et Pamuk ce qui correspond a ses trois étapes. Cela dit la dernière partie n’est pas une fiction
la dernière partie n’est pas une fiction
remboursez !
merci Baroz, ne connaissais cette origine.quelle année ? A cette belle époque, ni tatoué(e)s ni bronzé(e)s.
Avec une famille maternelle qui prend racine dans la lagune, vous avez droit aux deux Riveria, la française et l’austro-hongroise.
famille paternelle…
Le lire, comme exorcisme, ou pas,
pour vivre le temps de sa lecture
mieux que dans un alitement
par contumace ?
Même si la fin est plus heureuse
que celle du Johnny de Trumbo qui,
légère distinction, a souffert
de la folie guerrière collective
plutôt que d’un retour de vacances,
la pulsion de vie résiduelle à la fin
de l’été 2013 et sous les tambours
de guerre n’emmènerait-elle pas
loin des odeurs d’éther et de Javel
tout être momentanément épargné
par le DSM (4 ou 5) ou se croyant tel ?
Evasectorpillement.
@Pierre Assouline
J’évoquais non la troisième partie du roman (que je n’ai pas lu !) mais du billet, quand vous écrivez :
« C’est d’une grande force, bouillonnante. Cela aurait pu n’être que le livre d’un ancien malade : il faut le lire comme le roman d’un écrivain. En parlant de lui et de l’autre en lui, c’est de l’humaine condition qu’il s’agit. »
Et si, aux difficultés déjà connues
d’exercer la médecine, s’ajoutait
la responsabilité de sauver ou non
des romanciers en (im)puissance ?
Munchauseneureusement.
(Faut-il préciser que,
plus haut, il fallait lire
procuration et non contumace ?).
(Hors sujet : c’est vrai que l’anathème pouvait faire peur s’il s’appuyait sur l’autorité de Staline, Pie XII, Mao, mais s’il s’appuie sur l’autorité d’un écrivain, d’un lettré, d’un philosophe c’est vraiment risible.)
« c’est de l’humaine condition qu’il s’agit »
Wouarf !
(Saint Augustin. Confessions 6.76)
Il n’y a pas de différence, moralement, entre un mort chimiqué et un mort explosé.
des journées,
Cet Antony fait peur ! un peu de sport, une alimentation saine, de bonnes lectures passouliniennes, ne lui feraient pas de mal…
Monstrueux !
Boris Karloff, chômeur dit: 30 août 2013 à 13 h 31 min
No time today pour les illettrés.
Sorry. Next.
Survivre, en réchapper,
revenir, de loin si possible,
et témoigner de son expérience,
la verser parfois au capital
de « l’humaine condition »
et gagner ainsi
sa part d’immortalité ;
reste le mystère autour du tri
entre le durable et l’éphémère.
Succèdamnémorablement.
Partageant l’opinion de Boris Karloff, chômeur, je m’interroge. Passer de journées entières dans les arbres ne nuit il pas à votre jugement ? cet Antony est un trouduc étroit !
« cette origine.quelle année ? »
Depuis toujours, cette partie familiale étant aussi sédentaire que l’autre fut migrante et émigante, Phil…
JC….. dit: 30 août 2013 à 11 h 16 min
J’ai décidé de mettre fin à mes jours.
ah bon on croyait que t’allais faire tampon entre les sunnites et les chiiites -remarque, c’est expéditif comme fin
Elizabeth II, Queen 30 août 2013 à 12 h 14 min
Cool, King François, cool !
Elizâ, arrête de draguer
@ christiane
« Y a-t-il une citation en exergue de « Palladium » qui offrirait un chemin de lecture particulier dans ce qui est aussi une œuvre de fiction…? »
« L’auteur a choisi de mettre trois citations en exergue de Palladium. Elles portent en elles les différents niveaux de lecture de son histoire. La première, extraite des Aventures d’Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll, parle de sa traversée du miroir. Il va découvrir d’autres réalités à la fois terrifiantes et truculentes. La deuxième, extraite de L’Odyssée, d’Homère, parle de son long voyage. Il va supporter les épreuves et les étapes dans l’espoir de retrouver les siens. La troisième, extraite de D’autres couleurs, d’Orhan Pamuk, parle de son innocence perdue. »
http://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Actualite/Boris-Razon-un-enfer-a-ciel-ouvert-625908
moutchasse grachiasse pablo
Revenir… après, souvent, il y a le « bonus » :
« tout ce que je vis depuis est cadeau ! » ;
et parfois, « l’expérience » : le flottement
au-dessus de soi, pas forcément très haut donc,
et le « tunnel de lumière blanche »…
Revenir, en… revient-on ? « Augmenté », peut-être ?
Un bagage minimum est-il constaté ?
Recommandé, peut-être ?
Un permis de « get his pen » (prendre sa plume)
est-il envisageable ? souhaitable ?
Bref, les secondes chances ne seraient-elles pas
que des miracles pour leurs gagnants
et des affronts pour les autres ?
Essayencorvéablement.
Étrange synchronicité que le héros de cette descente dans « la sinrazón » s’appelle « Razon » (d’origine juive turque, ses ancêtres étaient très probablement des Ladinos, juifs expulsés de Sefarad et qui parlent encore aujourd’hui l’espagnol du XVIe siècle).
Cette chronique aurait pu être un chapitre de « Vies de Job », que je suis en train de finir.
gracias, Pablo
Et un grand merci à Pablo 75 !
Agradezco a Pablo por su contribución muy interesante.
et au fait merci pablo
Mi marido es encantado de poder leer sus comentarios llenos de ideal.
I just love Pablo’s comments. Thanks a lot.
Merci, Pablo.
L’article de Mme Delorme est vraiment intéressant. Je sentais, lisant le billet de P.Assouline que ce journal de bord d’un homme – dont la vie a été mise entre parenthèses par cette maladie- essayait de nous entraîner ailleurs, Là où les « moi » se dédoublent, luttant entre eux, pétrissant peurs et souvenirs pour l’entraîner dans un monde onirique et souvent terrifiant. Ce qu’elle dit de la fin du livre et de « la perte de l’innocence » est capital. Quant à « Alice » au pays de tout ce qui n’est pas une merveille, à « Ulysse » l’empêché et à Oran Pamuf le rebelle mélancolique, le chemin est balisé pour un atterrissage dans l’inquiétude du vivre.
Les épreuves disséquées ici de la maladie, de l’hébétude créée par la douleur et les narcotiques, des soins, de la passivité due à l’hospitalisation semblent le laisser différent, l’ayant détourné vers son propre monde, un monde intime, non partageable, avec quelques cheveux blancs en plus… peut-être.
Est-ce un livre qui conduit vers plus de lucidité, de pessimisme, de solitude, vers la perte des illusions ?
Qu’est-ce qui peut être l’équivalent de cette longue et rare maladie et que P.Assouline nous annonce dans son billet par cette phrase : « En parlant de lui et de l’autre en lui, c’est de l’humaine condition qu’il s’agit. »…
@ Au même trou du cul
« Aunque la mona se vista de seda, mona se queda ».
(Si quelqu’un a l’adresse d’un psychiatre proctologue pour lui…)
Oran Pamuk
Vi ringrazio infinitamente, Pablo. I vostri commenti sono meravigliosi.
christiane dit: 30 août 2013 à 15 h 23 min
Merci, Pablo.
Pareillement.
jacqueline dit: 30 août 2013 à 15 h 31 min
christiane dit: 30 août 2013 à 15 h 23 min
Merci, Pablo.
Pareillement.
Idem
Ca casse le moral, ce truc…
« la sinrazón » s’appelle « Razon »
c’est plétment onc, le « sommeil de la raison » est ici dévoyé en changement de niveau de conscience de manière imbécïye et toutafé contreproductive..goïa n’approuve pas du tout
@ Toujours au même crétin inguérissable
J’en ai connu des hystériques (hommes et femmes) du bulbe. Mais des hystériques du trou du cul, tu es le premier.
qu’est devenu meusieu lassouline ma question concernant le roman à clopine..mon post de ce matin a disparut
Mais des hystériques du trou du cul, tu es le premier
t’es né dla dernière pluie
..ru..disparute c’est pas poli
Ca casse le moral, ce truc…
le travail c’est la santé sergio
Boris Karloff, chômeur
jicé va t’dénoncer et tfaire passer une contrevisite et tu vas rtourner au boulot
même crétin inguérissable
bienvenue, Pablo, tu nous manquais. Tu as connu Mauvaise Langue ?
condamné a 15 ans de travaux d’interet général comme ça pour rien.. »boris bangs the sécu »..comme en amérique
Ca casse le moral
ça masse le corps, Al.
Normalement dans les hostos maintenant y a Internet avec un bras énorme…
y’a le wifi partout mais aussi un gros faïeur ouol..lassouline est verbotten, vu qu’il casse le moral des malades
l’aurait pu prende dracul666..là l’était stealth comme jicé en tutu pour bombarder et faire accuser le ramass
AGENDA
Présentation de l’atelier
– Brefs exercices respiratoires
– Lancement de la bande sonore
– Relaxation, exploration énergétique sexuelle, connexion au groupe (guidées oralement par Pierre)
– Montée de l’excitation et du plaisir (guidée par le souffle et les gémissements de Silvie)
– Premier signal sonore
– Second signal sonore
– Orgasme
– Phase de retour / redescente progressive.
Festival Xplore : vendredi 30 août, samedi 31 août, dimanche 1er sept. 2013. Aux Studios Micadanses : 15 Rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris.
Venez nombreux. Réduction aux militaires, aux agents de l’Etat et aux élus de la République.
bouguereau dit: 30 août 2013 à 16 h 03 min
verbotten, vu qu’il casse le moral des malades
C’est pas cela ! Quand il y a cinq cents posts à faire défiler avec un écran tactile…
le mari de la veuve et père des orphelins dit: 30 août 2013 à 16 h 33 min
l’écran tactile sert à rien
C’est épouvantable ! En plus quand la machine rame… A se tirer des plombs !
Dites, Bouguereau, vous aviez, dites-vous, posé une question « à propos du roman à Clopine » ; je ne l’ai certes pas vue, mais je tiens à vous précser que je n’écris pas de roman. Je ne suis attirée que par les nouvelles, c’est comme ça. Ca répond-y à votre question ?
@Sergio
C’est épouvantable ! En plus quand la machine rame… A se tirer des plombs !
et les contacts appelés alors qu’on essaie d’éteindre la bête…
on n’est plus libre sous les socialos c’est la fin: …interpellé par la douane à la gare du Nord le 31 juillet, sans document d’identité. Il transportait 350.000 euros et 40.000 dollars en liquide et partait pour Bruxelles…
le poère Seamus Heaney est mort 47 ans après la première publication de ses poèmes
Né en Irlande du Nord en 1939, l’année même de la mort de William Butler Yeats, autre Prix Nobel irlandais, Seamus Heaney était l’aîné d’une famille de paysans catholiques de huit enfants. Il publie son premier recueil de poèmes en 1966, « Mort d’un naturaliste » (Death of A Naturalist), comparant déjà l’écriture à la culture de la terre.
Test !
le mari de la veuve et père des orphelins dit: 30 août 2013 à 16 h 47 min
et les contacts appelés alors qu’on essaie d’éteindre la bête…
Ce sont des terminaux : donc on ne peut rien interrompre de ce qui est en cours si l’on est dérangé, sauf bien sûr l’affichage en débranchant physiquement la prise USB qui amène le courant. Mais ensuite il faut y revenir, en particulier si l’on était en consultation d’un compte bancaire : on verra qu’il est bel et bien resté ouvert, ainsi que le navigateur, alors que sur un PC bien entendu on se serait débarrassé instantanément de toute préoccupation en tombant simplement le navigateur.
« Cette chronique aurait pu être un chapitre de « Vies de Job », que je suis en train de finir. »
Pablo75
Presque aussi beau que du Clo-Clo ou Cri-Cri grande époque.
« Cette chronique aurait pu être un chapitre de « Vies de Job », que je suis en train de finir. »
Pablo75
Plutôt que du LML, ça fleure bon son Chaloux.
la première image est terrifiante .
Elle est tirée d’un film tout aussi terrifant : Johny got his gun (Jonnhy s’en va-t-en guerre), absolument inoubliable. L’euthanasie y est ressentie comme le plus beau cadeau possible… Et même cela sera refusé au héros. Ce film est inscrit en moi comme une pierre, aussi lourde qu’une de celles que Virginia Woolf introduisit dans ses poches, avant de pénétrer dans l’eau si froide.
Il y a comme cela des films qui vous façonnent plus que d’autres… Avoir 20 ans dans les Aurès, tenez, ou encore La Bataille de Culloden. Mais aucun n’a été aussi violent, pour moi, que ce Johnny dénonçant à lui tout seul l’horreur absolue de la guerre « moderne ».
@ Au même trou du cul
Que te den por donde amargan los pepinos.
encore un titre
47 jours hors la vie, hors la mort : Le coma, un voyage dans l’inconscient.
. Diane Chauvelot
l’auteure n’a pas un souvenir d’avoir été bien traitée
http://www.oedipe.org/forum/read.php?8,7636
un envoi
Re: Silence de mort en réanimation
Envoyé par: Hajlblum Serge (—.fbx.proxad.net)
Date: Sat 3 December 2005 22:24:24
Bonjour,
j’ai été suffisamment de fois client des services de réanimation pour assumer l’esquisse d’un débat.
Aavant tout, l’expérience que J. Gazengel nous invite à réfléchir dans son ouvrage « Vivre en réanimation » se doit d’être complétée par cet extraordinaire témoignage de Diane Chauvelot, « 47 jours hors la vie, hors la mort » (Albin Michel ed. Paris 1995).
Cette aura de mort, quasi l’imaginaire de sa présence bordant chaque acte (médical ou non), chaque mot, chaque voeu, chaque désir même les plus futiles (comme, une fois, ce verre d’eau que j’ai entendu demander de 6h du matin à 3 h de l’après-midi), peuvent leur donner, si le visiteur n’y prend garde et s’y laisse prendre, cette dimension de dernier geste, dernier acte… pour peu que le désir de vie qui conduirait le visiteur ne soit pas assez fort pour traverser cette aura.
Je me souviens d’une fois, en réanimation où l’enjeu vital se posait: quelqu’un est venu et m’a dit: que vas-tu-faire de ta clientèle? Il est évident que là j’étais déjà enterré et que le jeu de la dépouille avait commencé…
Je me souviens qu’une autre fois, dans le temps de ce même séjour en réanimation, un ami venu par hasard de province pour ses affaires de vie, apprenant mon hospitalisation,a mis le but de son voyage entre parenthèses et est venu me voir, me parler, me prendre dans ses bras en me parlant, est venu m’apaiser dans son immense chaleur, en restant durant des heures.
on abuse de toi pendant que t’es dans l’coma ..et quand que tu te réveilles t’achètes un 44 où un bouquet de fleur..les deux mon capitaine
Jacounet, qu’est-ce-qui vous prend de vous affubler d’un pseudo?
j’ai aussi pensé à Thomas Bernhard
Ca répond-y à votre question ?
ma question était quelquechose comme « lors ce roman cochon, ça avance ou ça recule »..tu réponds que partiellement il sagit de « nouvelles »..au fait comme titre « nouvelles de mon cul » ça srait tasty dirait vontraube
l’auteure n’a pas un souvenir d’avoir été bien traitée
les vraies nde c’est ça clopine..mais chut
« j’étais a moitié morte..toutafé même..je volais a plafond comme une caméra de film x à la grue et je me voyais en dessous..quand soudain je vois rentrer georges cloney dans la salle..avec le stétoscope autour du coup et le bénard au talon.. »
sans oublier susan sontag
Bon vaudrait mieux parler de bistrot que d’hosto…
18h23
Bonne idée, mais gaffe à renato, déjà qu’il se pinte tous les midis au Riesling, s’il doit recommencer le soir je doute qu’il tienne le coup.
L’âge.
@ bouguereau dit:30 août 2013 à 18 h 06: Mais non, Bouguereau, Clopine Trouillefou n’écrirait pas des histoires aussi intimes. Ses nouvelles doivent traiter de la lutte des classes.
bonjour, aujourd’hui, pour démarrer cette nouvelle année, à l’université populaire de la principauté de Monaco, je vais vous parler de Jean Baptiste Botul.
Botul est né en 1902, à Paris, son père était instituteur et sa mère couturière.
Botul est un enfant distrait, il travaille peu à l’école mais il réussit à entrer à l’école polytechnique à l’âge de 14 ans.
Il écrit son premier livre à 16 ans : la Métaphysique de l’oeuf à la coque.
Dans ce livre Botul écrit qu’on a le droit de mettre une baffe à un type qui vient de vous marcher sur le pied.
On retrouve dans cette démarche morale les influences rousseauistes de Botul. En effet chez Rousseau l’homme à l’état de nature est naturellement bon c’est la société qui le rend mauvais, Botul en déduit que si l’homme à l’état de nature est bon c’est essentiellement parce qu’il ne porte pas de chaussures. Pour Botul ce fait de ne pas porter de chaussures va avoir des conséquences directes quand ce dernier marche sur le pied de son voisin, c’est quand les hommes ont commencé à porter des pompes, c’est à dire un homme social décemment chaussé que les choses ont commencé à partir en vrilles. C’est Botul qui l’écrit après chacun en fait ce qu’il veut.
Botul écrit aussi dans ce livre qu’il veut procéder à une révolution copernicienne de l’impératif catégorique kantien. Botul écrit « il faut agir selon la maxime selon laquelle tu peux vouloir qu’elle ne s’applique pas aux autres mais simplement à toi », Botul écti « ce n’est pas parce que je veux pas que les autres me fassent du mal que cela m’interdirait de leur en faire », et plus loin Botul écrit « n’hésites pas à faire aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent ».
C’est Botul qui’ l’écrit, après chacun en pense ce qu’il veut.
Mon but, vous l’avez compris, qui devrait être le but de tout enseignement philosophique, n’est pas de vous indiquer une voie à suivre mais faire en sorte que vous ne trouviez aucune voie à suivre…
« mais faire en sorte que vous ne trouviez aucune voie à suivre… »
Après avoir acheté mon livre au prix modique de 22€50.
« Clopine Trouillefou n’écrirait pas des histoires aussi intimes. Ses nouvelles doivent traiter de la lutte des classes. »
la peur des rouges submerge tkt, il voit la lutte des classes artout
Que l’homme à l’état de nature est naturellement bon n’est qu’une illusion de Rousseau. Dans les faits l’homme à l’état de nature n’est bon que s’il n’a pas faim, ce qui est rarement le cas, vu la vitesse de pointe du lapin.
Boh les Rouges maintenant ils sont un peu édulcorés on vit dans un monde en plastoc…
@ joël dit: 30 août 2013 à 18 h 47: Vous êtes encore là ? Ne deviez vous pas ne plus venir commenter ? Encore une promesse de faux-catho. Je ne vois la lutte des classes que chez Clopine, à moins que artout ne veuille pas dire partout: Art out peut-être ?
La peur des rouges, bof, je suis à l’abris
Guadeloupe-Thaïlande-Croatie, puis Paris. Le triangle des Guermantes, le côté des Bermudes, so damn modern that you wanna go for more, à l’ombre des emphysèmes enflés, du côté de saint-Anne, le prisonnier de la Salpétrière, Aspirine disparue, le forfait du temps hospitalier retrouvé, Boris viande son âme borée dans la recherche de la santé perdue. Le fils d’Eos et d’Astréos souffle sur les braises de la complémentaire santé de Penthée, que ce dernier a souscrit auprès des Ménades. Boris a failli perdre la raison mais il a recouvré la rentrée (littéraire.) Comme disait Télémaque : « c’est à vous dégoûter de voyager avec votre père. »
avec un souvenir inoubliable de Cléo de cinq à sept réalisé par Agnès Varda et sorti en 1962, en somme assez longtemps avant les colloques au collège de philosophie avec médecins,historiens et psys
bonsoir
quels ont été les engagements de Jean Batiste Botul.
à l’âge de 32 ans Botul s’inscrit au Parti Communiste.
Ce qui ne l’empêche de continuer d’écrire des articles dans un journal d’extrême droite sous son vrai nom.
à 34 ans Botul se marie avec une femme de 40 ans plus jeune que lui, Bernadette, avec qui il aura une telle tripotée d’enfants qu’il dira dans une lettre à Bernanos qu’il n’arrive plus à les compter.
en 1942 c’est l’année où le Parti Communiste découvre les articles de Botul écrits dans un journal d’extrême droite en même temps que ce journal découvre son adhésion au Parti Communiste. Il s’expliquera dans son livre « mon engagement : un double sans glaçon » de son double engagement politique, qu’il mettra sur le dos d’une grippe mal soignée à l’âge de 16 ans, l’époque où il écrivait son livre la Métaphysique de l’oeuf à la coque.
Nous pouvons voir, à travers cette biographie de Botul combien son oeuvre est complexe et dense.
mon but n’est pas de vous indiquer un chemin à suivre mais de faire en sorte que de vous mélanger assez les pinceaux pour que vous soyez tous perdus dans vos têtes, ce qui devrait être le but essentiel de tout enseignement philosophique.
« je suis à l’abris »
TKT
L’abris est un petit hameau situé à une quinzaine de km de Zürich.
Spécialité de vins bouchonnés.
2 habitants (en comptant le bichon).
Source Wiki
Finement pensé c’est beaucoup dire, Malpuk, disons que c’est l’effet edelzwicker.
« l’effet edelzwicker. »
Je croyais que son prénom c’était Paul.
Pour revenir au sujet du billet, je me demande si la sieste de bouguereau était bien normale. Au début, c’est rien, et puis le sueno de la razon fait son œuvre, ciguatera, maladie de Lyme, méningo-radiculite, méningo-polyradiculo-névrite vdqs dsk et tout le toutim.
Avouez que je suis aussi drôle que MàC.
« Ne deviez vous pas ne plus venir commenter ? »
non- ça devait être un autre
une date inoubliable *** dit aujourd’hui « Je ne connaissais pas les éditions Picquier »
allos les blogs ont du bon pour ceux et celles qui travaillent du bonnet de nuit
il ne faut peut-être pas hurler à une influence néfaste de mauvaise langue mais plutôt reconnaître qu’il n’avait pas absolument tort de se plaindre de certaine inertie et incuriosité des lecteurs
il doit être important pour P.Assouline d’écrire que ce »roman » est autobiographique ….
mais je n’aime pas le jeu des devinettes sur la toile … et je les laisse aux devins de blogs
souvenir d’un médecin qui se penasit devin et griffait ainsi ses lieux et ses gens : mauvais souvenirs qui faillit coûter la vie à deux enfants .
les commentateurs de ce blog commencent à me choquer grave , comme on dirait sans doute aujourd’hui . parce qu’enfin il n’y a pas si longtemps qu’il y a eu ces affieres où l’on a découvert que même dans des couples bien intégrés socialement avec belles familles (après mariage entre homme et femme selon les usages) nul ne savait rien de la vie des femmes épouses et mères , alors que tout le monde s’imaginait tout comprendre et être de parfaits éducateurs qui avaient bien lu Freud .
et voilà que sur ce blog on se plaint qu’un écrivain pose la question du sommeil de laraison ,sur ce blog où la rengaine , c’est » je suis prof , éducateur, lecteur de psy , votre psy, ce que vous dites n’est pas vrai , et du reste, on s’en fout , (3 fois)
Peut-être ce livre n’est -il pas une merveille , je ‘lignore, mais une probématique est reprise que P.Assouline arrive à dégager.
Si la rengaine n’a d’autre fin que des auto promotions de commentateurs, face à des questions qui traversent toute la société (je lisais avec émotion, oui, émotion, l’enquête avec Tobie Nathan « enfances en errance » , alors les commentateurs sont d’une telle hypocrisie que c’est vraiment ce qu’on appelle communément du masochisme de participer à ce blog, alors que tout le travail de P.Assouline à travers ses billets est une démarche de déconditionnement des lecteurs et d’éveil
si P.Assouline se donnait les moyens d’empêcher les usurpations de ce pseudo, il ne pourrait pas non plus comprendre pourquoi les gens changent de pseudos même en sollicitant son canal…. hystérique dit-il
Christopher Lee et Boris Karloff, quel honneur de m’adresser à vous.
Alors je vais vous dire: Antony and the Johnsons et moi c’est a special thing. Cette voix singulière, je l’ai écoutée sur les conseils avisés d’un ami. Extrêment exigeant avec lui-même, je fais toute confiance à ses goûts. DE fait j’aime cette voix. Vous dire pourquoi ?
Allez courrir, en Palladium, modèle typist si vous voulez, je ne vous le dirai pas.
Boris Razon dit avoir écouté « I’ am a bird now »; je vous laisse chercher la partition.
L’instant de Razon ?
http://medias-cgc.blogspot.fr/2012/10/pflimlin-et-patino-qui-ont-nomme-un.html
Et même exigeant extrêmement
Je parlais du pseudo de mac ,évidememnt.
que c’est vraiment ce qu’on appelle communément du masochisme de participer à ce blog, alors que tout le travail de P.Assouline à travers ses billets est une démarche de déconditionnement des lecteurs et d’éveil
mais c’est peut-être du masochisme aussi de gérer un blog « tout plein de républiques »!
kiasascoram dit: 30 août 2013 à 19 h 53 min
Eh bien, eh bien , cela ne vous réussit pas de rester enfermé.
Prenez l’air, que diable.
Que se passe-t-il enfin, ici, aujourd’hui ?
Y’a plus personne dans la salle du 15?
Les TMM sont en dysfonctionnement ?
« Ok je rentre dit: 30 août 2013 à 19 h 13 min
Avouez que je suis aussi drôle que MàC. »
non.
MàC.. ah MàC… oh MàC….
pourquoi ce comportement injustifiable ?
toi non frère qui m’a tant appris.
toi mon guide spiritueux
toi mon outre qui a étanché ma soif de savoir dans ce cyberdésert
toi ma loutre qui a construit de tes dents acérés l’abri qui m’a, j’en sais rien ça fait quoi un abri ? qui m’a abrité
toi la parole acide comme le citron
toi la parole douce comme le jujube
je te le demande MàC : comment justifier ce comportement injustifiable ?
tattycoram dit: 30 août 2013 à 17 h 53 min
(de la famille à kiasascoram ?)
Le silence de mort dans une salle de réa ?
Vous êtes sûr que ce n’est pas dans les services de soins palliatifs ?
Non parce qu’en réa, après y’a les effets morphine. Et là, des fois, ça fait du bruit.
Mais vous vouliez peut-être évoquer le poids de l’âme.
J’ai lu récemment, que 21 grammes est une légende ( urbaine ?)
je m’présente je m’appelle boubou
j’aurais bien voulu réussir ma vie
être aimé é é
être beau et intelligent
et surtout avoir de l’argent…
que les filles soient nues
qu’elles me volent ma vertu
« 21 grammes » est aussi un très beau film. Je vous le conseille.
https://www.youtube.com/watch?v=FZXR9ZrRR2c
Monsieur Assouline vous donnez envie de lire ce livre, d’ailleurs je viens de le commander.
quand vous dites que c’est un livre d’écrivain vous voulez dire qu’il sera, plus tard, capable d’écrire sur des choses qui ne lui sont pas arrivées.
parce qu’en fait, pour tout vous dire, je ne lis que des écrivains à qui il n’est jamais rien arrivé.
si ce monsieur écrit par la suite un livre sur quelque chose qui ne lui est jamais arrivé, comme Kafka avec son gros beatles (il parait que beatles en anglais ça veut dire scarabée?) c’est promis je l’achète aussi, et je le lierai en premier, je garde celui-ci pour après, il vaut mieux lire les premiers romans après la parution du second.
@ t. 19:14
Les éditions Picquier ?
« Le catalogue est consacré aux littératures de la Chine, du Japon, de la Corée, du Viêtnam, de
l’Inde, du Tibet et d’autres pays comme l’Indonésie, le Pakistan, la Birmanie, la Thaïlande
(11 langues asiatiques).
La maison publie aussi bien des traductions d’œuvres des principaux écrivains des pays cités (classiques, modernes, contemporains) que des essais, des livres d’art, des reportages, des livres pour la jeunesse.
Il n’y a pas de domaine spécifique. Pour l’éditeur, il s’agit de « créer des passerelles entre les genres ». Tous les manuscrits sont recevables à condition qu’ils aient trait à l’Asie. »
Le très beau billet de P.Edel sur son blog, présentant le récit de la romancière japonaise Kawakami Hiromi : « Manazuru », me donne à les connaître et j’en suis ravie !
Quels livres édités aux éditions Picquier avez-vous lus ?
Bon Ok Hamlet, c’est quoi exactement le nom de la maladie qu’a eu B. Razon ?
Si vous me dites : la littératurite aigüe, je vous croirai. A moitié.
bouguereau dit: 30 août 2013 à 18 h 11 min
Ah oui, mais non.
George , c’est le docteur.
Le docteur Chris kelvin.
Tout simplement génial.
on pourrait souhaiter que les récits de maladie n’appartiennent pas au premier qui aura envie de le faire sans droit de regard de tiers autres personnes qui se sont trouvées prendre en charge la personne reconnue ou qui se trouve malade
de mona ozouf un joyau
Le langage blessé : reparler après un accident cérébral, Paris, Albin Michel, 2001
http://www.desfemmes.fr/ecrits/romans/therame_hosto.htm
Hosto-Blues n’est pas traité à la manière froide d’un rapport sociologique : c’est un roman passionné, vécu du dedans comme un cri poussé du fond d’une prison.
Victoria Thérame est un auteur pour qui l’écriture est en prise directe sur la réalité sociale et politique qui suscite sa révolte : révolte d’une femme contre le système hospitalier, répressif et oppressif, contre la hiérarchie du personnel, la surexploitation des » vocations » féminines.
Anatole dit: 30 août 2013 à 21 h 09 min
Dites-moi les patates de la Rdl, vous êtes des cons naturellement ou vous prenez des cours du soir pour le devenir ?!
Vous êtes encore trop aimable Anatole, les cours du soir ne suffisent pas!
kiasas, certes, certes.
Vous me fatiguez, vous ne pouvez pas savoir à quel point.
ça colle, Anatole !
http://www.youtube.com/watch?v=dSBpLF05CAA
C’est le Procès de Kafka fait au corps quand une maladie vous ronge et vous mine.
Arrête de nous faire chier, Ozymandias, t’es vraiment le pitre du pathos, le clown du malheur, le saltimbanque de la mélancolie.
Ne nous emmerde pas tu veux ?
kiasas,
Il me semble -sous toute réserve- que depuis le temps, et quelque soit le pseudo, il y a, vous avez ?, un vrai problème avec la pathologie: hystérie, ce en quoi : je suis d’accord avec vous, c’est pénible comme maladie.
C’est quoi cette question « commenter avec vos ami-e-s » ?
Ici on est tous en freelance.
Mais enfin et encore une fois, où voulez-vous en venir?
une histoire personnelle, celle d’un proche à accompagner en salle de réanimation ?
le grand passage, la traversée du Styx ? la NDE ?
Anatole, tu es mon double alors ne te retourne pas contre moi, tu veux ?
48 c’est votre chiffre magique ?
Ici on est tous en freelance.
vous peut-être, mais en freealce de quoi et comme quoi? mais pas moi
et depuis quand l’hystérie est-elle une pathologie alors qu’il n’y a pas si longtemps des psys disaient qu’il leur fallait hystériser leurs analysants !!
par contre quelle frénésie d’identification à , alors que P.Assouline reprochait un jour Le 24 août 2011, à une critique de trop s’identifier à son auteur (Blixen) -livre que j’ai lu d’ailleurs
mais alors quant à désirer « écrire » comme,free ou pas free, non merci !
« mais pas moi »
Vous êtes donc embauché avec contrat de travail ?!
kiasas,
Vous êtes surpuissant. je ne vous suis pas non plus dans vos « névroses », mais n’empêche.
L’hystérie est une maladie depuis que le bon doc’ viennois l’a étudiée, dans un triercé gagnat avec charcot et Breuer.
Mais c’est pas si simple.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hes_0752-5702_1984_num_3_4_1371
En 2011 ? je n’ai rien lu ici. ou alors ça a été plus qu’épisodique.
( ça explique aussi certains décalages …)
Mais le festin de Babette, je l’ai dans ma bibli.
Merci pour le lien.
Dès que je connais la dénomination exacte de la maladie dont a souffert B. Razon, je reviens vous en faire part.
Pour la NDE, c’est dommage, j’ai lu qqchose d’interessant il y a peu, démystifiant la « lumière au bout du tunnel », mais il faut que je recherche.
« des journées entières dans les arbres dit: 30 août 2013 à 20 h 52 min
Bon Ok Hamlet, c’est quoi exactement le nom de la maladie qu’a eu B. Razon ? »
je dirais qu’au vue des symptômes :
« Ciguatera ? maladie de Lyme ? méningo-radiculite ? méningo-polyradiculo-névrite ? forme atypique de la maladie de Guillain Barré ? Disons une catastrophe neurologique rarissime et inidentifiable. Ils voient juste son état empirer, leur malade s’en aller, le cas leur échapper, intubé de partout, sous assistance respiratoire permanente dans son coma éveillé »
ce monsieur devait se trouver dans une ville syrienne la semaine dernière: ça m’a tout l’air d’une intoxication au gaz Sarin, avec les douleurs en moins.
strup dit: 30 août 2013 à 23 h 10 min
parce que, si c’est psychique
Mais… Tout est logiciel ça reluit d’évidence faut pas sortir de l’X…
Pour la porte du frigo de je ne sais plus quel erdélien :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/08/andrew-wyeth-royal-doulton-glazed.html
…
…une identification plausible reste,…
…
…l’auteur,…s’imagine être au monde d’aujourd’hui,…
…et par substitutions analogiques laisse subsister le doute des réalités,…
…de notre perte à tous,…qui s’y inscrit,…
…
…d’Eve à Adam,…la synchronisation des automatismes d’auto-destructions des modes de vies des proximités non-partagés,…
…et les revanches, par les non-assistances aux personne en danger,…
…et cliniques-privées pour portefeuilles réservés aux « gros – cochons « ,…du capitalisme aux oeillères du renouvellement génétique » porcin « ,…
…
…comme disait,…Auguste,… » putain « ,…même ma fille,…
…
…les empereurs à deux balles,…de Boris got- his-gun/,…etc,…
…
Vous savez que Bicêtre est un lieu terrible où se sont passées des choses épouvantables. Il en est de même d’ailleurs de tous les vieux hospices. Ce sont des endroits maudits pour longtemps où planeront pendant des siècles des âmes torturées et souffrantes. Il faut éviter ces endroits et surtout ne rien bâtir d’autre dessus par la suite.
…
…les vocations de » fille « , le réseau pour contrôler l’état,…c’est comme l’humour,…on n’en meurt pas » express « ,…
…elle disait sa fille,…con comme Auguste,…
…elle se tue à le lui dire,…je m’éclate à tout les vents,…en manque d’ânes,…les gay’s porcins à César,…
…
…un post du Fantômas de Caius Julius César,…
…
…çà va chercher loin,…Brutus,…je me disait aussi,…elle l’a,…elle l’a,…le jambon de Parme,…etc,…
…
Voilà une bonne raison pour planter des arbres.
Boris got his stash….and got nabbed!
Ah, le Sarkoland et ses cowboys…des mafieux, des vrais…
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/30/boris-boillon-ancien-ambassadeur-de-sarkozy-arrete-avec-350-000-euros-en-liquide_3469109_3224.html
Argent en provenance du Trésor CAHUZAC, ministre socialiste mafieux.
L’Histoire jugera;
L’Histoire a jugé.
Ca y est, BB a avoué que le tout provenait de la vieille de Neuilly, via Takedine, Karachi, Ballamou et Zarko?
A la bonne heure! Voilà nos 11 compatriotes et leurs co-victimes pakistanaises vengées.
L’Histoire, ça sert à ça.
Vengées ….!
quel plaisir de lire Clopine ici… disparue sur le blog de Paul Edel ?
ça reluit d’évidence
le réel est glossy et a paillette comme jicé avec un tomaouak dans l’fion c’est sertin..il bouche toul soleil
clopine elle pose des question et elle réponds pas..ha le soleil il est bouché
par contre cri cri ça y va…
soit qu’on est des worms et des stinking cheese eating ou bien des old compagnéros bêtes, sales et alcoolique..bref on est des vedettes épicétou
keudepelle
avec un manche a balai tu sens rien
Kiasas,
Dans la série » panique à l’hôpital », un lien a disparu.
C’est dommage. Voilà qui est réparé :
http://www.md.ucl.ac.be/ama-ucl/karenblixen55.html
Pourquoi conserver les multiples obscénités de Bouguereau ? Supprimons-les !
Supprimons la cause, pas les effets : Bouguereau lui-même
« Supprimons-les ! »
Au nom de la liberté d’expression ?
« Supprimons la cause, pas les effets : Bouguereau lui-même »
Vous avez un ‘camp de rééducation’ fin prêt ou vous tablez sur quelque chose de définitif ?
Ben zut, le tweet dà côté annonce un livre de Coetzee préfacé par Oates : vous vous rendez compte, soit deux des plus grands écrivains contemporains. Du coup, l’imagination travaille : comment se connaissent-ils, ces deux-là, l’américaine et le sud-africain ? Bon dieu, être une petite souris dans un coin, et écouter leur conversation… Soupir. Revenons à Bouguereau, tiens.
« chroniqué », et pas « préfacé », s’cusez.
Je ne sais pas vous, mais je n’arrive pas à déceler de la méchanceté sous la verdeur souvent obscène de Bouguereau. Alors que certaines langues aussi pointues que bifides distillent à l’envie, sous une langue policée, un venin haineux.
Bouguereau, es-tu prêt à faire un effort ?
On est plusieurs à en avoir assez de tes histoires de cul. A commencer par renato, qui ne dit rien parce qu’il est d’un naturel discret et retenu, voire pudique, mais n’en pense pas moins.
Une fois gravée la différence causale en amont entre l’histoire du malade et celle du blessé de guerre, il ne reste que notre fragilité, notre vulnérabilité, qui nous étonne
malgré tout et paradoxalement
lorsqu’elle se manifeste.
Depassagèrement.
Drôles de trucs
que les bulles
d’état de conscience
qui traversent auteurs,
critique (aux sujets plus
ou moins interdépendants)
et membres du groupe
de parole Rdlien !
Marchinalement.
Le livre de Coetzee sur la jeunesse de « Rhésus » (prononcé à l’espagnol comme il se doit si on l’a lu) est si beau, si profond, qu’on pourrait le lire même malade, les hémoglobines à zéro, nu sous une fine blouse blanche en polyester, l’hiver, en Allemagne, dans une ville de la Basse-Saxe, sur la place de la fontaine aux oies, comme un beau risque qu’on prendrait à Göttingen.
« comment se connaissent-ils, ces deux-là »
Tous les matins ils prennent leur petit déjeuner au café Nobel sur la 5e avenue, Clopine !
Le temps consacré au commentarium de la Rdl
ne sera pas converti en rab lors du passage
des intervenants devant la commission
de réforme existentielle finale.
Avertiscieusement.
Autant Bouguereau nous réjouit par ses saillies, autant il doit payer pour cela !
« Nous ne sommes pas sur cette Terre pour jouir » / Mère Teresa
Mère Teresa ne figure pas dans mes tablettes anthologiques, faux Jacques démasqué…
l’américaine et le sud-africain
—-
Petit rappel: après avoir publié Disgrace,chef d’oeuvre qui lui valut son second Booker après The Life and Times of Michael K., JM Coetzee a été traité de raciste par l’ANC et ses divers organes. ANC qu’il avait d’ailleurs soutenu du temps de la lutte contre l’apartheid. Sa maison ayant été plusieurs fois cambriolée et les menaces de mort se faisant de plus en plus précises et pressantes, il décida de quitter le pays qui lui devait tant et inversement pour l’Australie, d’où est originaire sa compagne D.Driver. C’était en 2002. Il reçut le prix Nobel en 2003 et devient citoyen australien en 2006.
Un de ses bons amis est P.Auster, avec qui il a entretenu une correspondance passionnante non encore traduite en français, mais qui je l’espère le sera vite, car on s’y promène dans les très hautes sphères de l’intelligence et de l’humanité et de l’humour…
S’étant vu refuser la nationalité us pour cause de faits d’agitation contre la guerre du Vietnam alors qu’il faisait sa thèse sur Beckett à l’université d’Austin, Texas, Coetzee connait fatalement beaucoup d’Américains intéressants. JC Oates est l’une d’entre eux/elles.
Et puis avec les festivals et les salons et les prix et les éditeurs, tout le monde connait tout le monde dans le vaste petit monde des lettres anglophones.
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