de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce que la littérature doit à la péréquation

Ce que la littérature doit à la péréquation

Y a-t-il dans le monde littéraire de notion moins poétique que la péréquation ? On a beau chercher… Elle est pourtant l’alpha et l’oméga de l’édition et de la librairie en France et à l’étranger depuis un bon siècle. Selon la loi de péréquation, on publie ou on met en avant des livres d’une lecture aisée promis à un large succès commercial afin d’en publier ou d’en exposer d’autres à l’accès plus difficile et à l’amortissement envisagé sur le long terme. Ainsi Gaston Gallimard imposa-t-il L’Equipage, premier roman de Joseph Kessel à son comité de lecture qui n’en voulait pas, au motif que grâce à lui il pourrait continuer à publier l’œuvre d’Henri Michaux dont le public ne voulait pas. Cela se passait en 1923 mais la logique n’a pas changé depuis. Elle est au cœur de Qu’est-ce qu’un auteur mondial ? Le champ littéraire transnational (470 pages, 25 euros, EHESS/Gallimard/ Seuil), la somme riche, dense, documentée aux meilleures archives, que publie la sociologue Gisèle Sapiro.

Qu’il s’agisse de la nouveauté des informations, de l’acuité des analyses, des perspectives ouvertes par les unes et les autres, la lecture d’un tel livre comblera aussi les amateurs d’histoire littéraire. A une condition toutefois : franchir le cap de la première page, annonciateur des biens des obstacles à venir. Disons le style lourd et jargonneur de la sociologie française contemporaine sous l’influence de Pierre Bourdieu aggravé par l’écriture inclusive italisée. Car dès les premières lignes, il est relevé que les auteurs du canon classique sont « des hommes occidentaux » heureusement remis en cause par « les féministes et les minorités racialisées ». Au moins, on sait où on met les pieds mais il serait regrettable de s’en tenir là et de refermer le livre aussitôt car il est le résultat d’un vrai travail de recherche, édifiant en dépit des références récurrentes au « nationalisme méthodologique », aux transferts culturels« , à « la domination genrée », aux « écrivains racialisés », à « la vision du monde genrée, classiste et racialiste » etc

On ne va pas la chipoter (encore que…) sur sa désinvolture lorsque, citant les champs religieux (« catholique, juif, musulman, bouddhiste ») elle tienne les deux millions de protestants français pour négligeables puisqu’elle les anonymise au sein d’un « ou autre ». On y trouve notamment une analyse fouillée de la notion de « littérature mondiale » (world literature) dans le sillage de l’étude pionnière de Pascale Casanova (La République mondiale des Lettres, Seuil 1999). A la suite de Bourdieu qui s’interrogeait « Qui crée les créateurs ? », elle se demande : « Qui crée l’auteur mondial ? » Le cas Flaubert est bien sûr examiné. Un chapitre édifiant y est consacré à l’américain William Faulkner. Souvent évoqué comme « un écrivain pour écrivain » tant ses romans sont d’une architecture complexe qui exige beaucoup de ses lecteurs (jusqu’à donner le même nom à deux personnages différents afin de solliciter leur attention au maximum et les identifier à travers leur vie intérieure), il est analysé ici comme « un cas d’école » mais pour de toutes autres raisons.

Cette entreprise d’importation en France d’un inconnu venu d’ailleurs est exemplaire de la politique d’auteur mise en œuvre à une époque où L’Amant de Lady Chatterley de D.H. Lawrence est « le » best-seller étranger de la maison. Quelques hommes en sont les acteurs complémentaires et parfois rivaux : un éditeur (Gaston Gallimard ), un agent littéraire (William Bradley) et deux traducteurs (Maurice-Edgar Coindreau et René-Noël Raimbault). Importants, les traducteurs, on ne le dira jamais assez. Ils sont aussi des découvreurs, des éclaireurs et des scouts. On sait le rôle d’Alexandre Vialatte dans la révélation française de Kafka, Thomas Mann et Gottfried Benn notamment mais on connait moins celui de Coindreau auprès de Gaston Gallimard à qui il apporta Steinbeck, Dos Passos, Hemingway, Caldwell. La popularité européenne de Stefan Zweig doit beaucoup aux libertés qu’avaient prises ses traducteurs afin d’enrichir son style, de leur propre aveu. De même, dans les années 70, il était courant en France d’attribuer la qualité de l’oeuvre de l’israélien David Shahar à la langue de sa traductrice Madeleine Neige.

Tous les mécanismes de l’invention d’un auteur sont mis en nu à travers le processus qui a fini par le consacrer mondialement… via la France !  Il y a d’abord la volonté d’internationalisation d’une maison d’édition qui s’impose rapidement dans l’entre-deux-guerres comme celle de l’excellence en littérature française. Puis la publication de deux nouvelles de Faulkner dans sa revue, la Nrf, comme rampe de lancement. Ensuite la recherche d’un préfacier (André Malraux) dont la notoriété intellectuelle et l’engagement à gauche valident sur le plan littéraire la parution de Sanctuaire (1933) d’un américain classé à droite quand bien même serait-il considéré comme novateur dans sa technique romanesque. Pour l’occasion, le préfacier lance une formule bien à lui qui passera à la postérité : « C’est l’intrusion de la tragédie grecque dans le roman policier » non sans avoir également convoqué Picasso ( !) . Ce transfert de capital symbolique est réactivé dès l’année suivante avec la préface de Valéry Larbaud à Tandis que j’agonise. Deux recensions de Jean-Paul Sartre, critiques d’un point de vue philosophique, et deux conférences du même sur le monologue intérieur chez Faulkner, couronnent le tout. Nombre d’écrivains maghrébins ou latinoaméricains accèdent à son œuvre par l’intermédiaire de sa version française.

En vertu de la politique d’auteur qu’il avait mise en place dût-il lui en coûter, l’éditeur vendit en moyenne quelque deux mille exemplaires des neuf titres publiés jusqu’en 1939 (Sartoris, Le Bruit et la fureur, Tandis que j’agonise, Sanctuaire, Lumière d’août…). A perte, faut-il le préciser, ce qui fut compensé à cette date par l’immense succès d’Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell. Où l’on retrouve la fameuse loi de la péréquation. Gallimard est un cas paradigmatique de pouvoir de consécration transnationale d’un éditeur. Borges lui en sut gré, ainsi qu’à la collection « La croix du sud » de Roger Caillois, car la parution française de ses Fictions (1951) le lança au niveau mondial. C’était un temps, il est vrai, où la langue française exerçait une toute autre autorité qu’aujourd’hui. pour ne citer qu’eux, nombre d’académiciens suédois découvraient des auteurs de partout via ce truchement.

N’empêche que tous ces éléments conjugués aboutiront à la remise du prix Nobel de littérature à William Faulkner pour l’ensemble de son œuvre en 1949, canonisation complétée par l’entrée dans le catalogue de la Pléiade en 1977. Une rareté puisqu’il n’était que le deuxième auteur étranger moderne à accéder à ce panthéon des Lettres après Kafka. L’édition littéraire est une longue patience…

(« William Faulkner » ; « Albert Camus et Janine Gallimard dans le Nord-Express direction Stockholm, où Camus recevra le prix Nobel de Littérature, 1957 »; « Samuel Beckett au pub » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

895 Réponses pour Ce que la littérature doit à la péréquation

Bolibongo dit: à

Alexndra Vialatte (sic)

Et c’est ainsi qu’ Allah est femme! 🙂

Bolibongo dit: à

Alexandra, zut, Passsou! 🙂

FL dit: à

Ah ça me fait plaisir que M. Assouline parle de l’ouvrage de Mme Sapiro, qui a l’air bien intéressant.

La littérature au risque de la sociologie.

FL dit: à

Je sors de 7 heures de lecture. On ne me fera pas avaler une seule ligne de plus.

FL dit: à

M. Boucheron sans trop le dire – c’est un homme affable – n’a pas l’air tout à fait d’accord avec la périodisation de LMme Dupont.

Ca m’a intrigué.

Parce que l’objet de Mme Dupont c’est quand même la constitution des lettres latines sur le modèle des lettres grecques.

Qu’elle s’arrête à la fin de la période augustéenne ne me choque pas. A ce moment-là les lettres latines existent. Il n’y a plus besoin d’imiter.

Ca me semble très comparable à la querelle des anciens et des modernes en France.

Bref je me suis demandé pourquoi M. Boucheron – sans trop le dire – n’était pas tout à fait d’accord avec cette périodisation.

Et je pense que c’est parce qu’il se pose les problèmes en termes d’instutions, d’économie, de politique ou même de mentalité.

Et donc s’arrêter à Auguste ne lui semble pas très pertinent.

Je pense mais je n’ai aucune preuve.

Mais bon la périodisation de Mme Dupont a sa logique. Indubitable.

Et puis ça n’est pas non plus sa période de prédilection.

Lorsque M. Finkielkraut vend sa soupe sur l’apport arabe à la culture européenne, M. Boucheron y va franco. Il est sûr de son fait. M. Finkielkraut, en bon idéologue, raconte n’importe quoi.

Mais face à Mme Dupont il n’ose pas trop. C’est d’une autre catégorie de poids que M. Finkielkraut.

Elle sait de quoi elle cause. Elle y a passé sa vie.

FL dit: à

* Et puis ça n’est pas non plus sa période de prédilection. A M. Boucheron je veux dire.

morales sed laisse dit: à

Laissons M. Boucheron à l’ historiette* pour les jeux olympiques de Paris. L ‘ histoire de sa vie! 🙂

MC dit: à

« À la fin de la période Augusteenne il n’y a plus besoin d’imiter «  Mais que fait donc Claudien sous Honorius III, que ses contemporains jugent « l’égal de Virgile et d’ Homere? »

Guermantes dit: à

Grâce à la légende de la belle photo de Becket « au bistro », on va pouvoir relancer la vieille controverse, « t »en finale, ou pas ? Notre hôte n’en met pas, et pourtant, il y a bien des bistrotes, et le mot existait avec son t avant le supposé » bistro » des Cosaques occupant Paris en 1814….
C’est de toute façon un pub en Irlande , et pas un bistrot. Pas de pompe à bière Harp en France, du moins du temps de Beckett, ni de lager Pilsner.

puck dit: à

article super intéressant, bravo !
sauf que j’ai rien compris.

la péréquation c’est de dire que si Mr Gallimard se déguise en Harry Potter c’est pour pouvoir vendre les bouquins de Sollers en utilisant la braguette magique d’Harry Potter ?

c’est hyper glauque comme théorie.

je veux dire que si on dit à Sollers que l’autre est obligé de se déguiser en Harry Potter pour pouvoir vendre ses bouquins c’est sûr qu’il va mal le prendre.

je veux dire c’est hyper humiliant pour ce pauvre Sollers, si on lui dit ça il va porter cette culpabilité sur les épaules toute sa vie, enfin le peu de vie qu’il lui reste à vivre.

puck dit: à

la notion de « péréquation » c’est truc qu’on utilise dans la vie courante.

par exemple un bébé qui aime pas bouffer des épinards on va lui mettre à côté des trucs qu’il aime bouffer, et quand il ouvre la bouche pensant qu’on va lui refiler un truc qu’il aime bouffer vlan ! on profite pour lui refiler une cuillère d’épinards.

du coup on peut même dire que la notion de « péréquation » est déjà mise en place dès le plus jeune âge, au moins pour donner à son gamin une alimentation équilibrée.

puck dit: à

la péréquation c’est même un truc courant chez les néoconservateurs américains.

exemple au hasard : ils appâtent les ukrainiens en leur disant si vous sacrifier un million de soldats on fait entrer dans l’otan.
les mecs comme ils ont pas inventé l’eau chaude ils le font gaiement, et hop ! les autres en profitent pour exploser les gazoducs et après ils disent aux ukrainiens : l’otan ? ah non, vous avez pas dû bien comprendre il n’en a jamais été question…

ça aussi c’est de la péréquation.

puck dit: à

les autres mots qu’on utilise pour « péréquation » c’est « pigeonnage » ou « bourrage de mou » ou « enflage ».

sûr que « péréquation » ça fait plus classieux.

puck dit: à

« Disons le style lourd et jargonneur de la sociologie française contemporaine sous l’influence de Pierre Bourdieu aggravé par l’écriture inclusive dévitalisée. »

ça c’est un truc que Clopine elle va pas aimer.
ça c’est sûr.

puck dit: à

Clopine !!!!!!!! passou il a dit que Bourdieu il est lourd et jargonneur !!!!

ça c’est parce que souvent elle passe à côté.
en plus j’aime bien cafter.

Bloom dit: à

Passou: remis en cause PAR des femmes …
Tandis que J’agonise (le j’).

Coindreau était hispanisant,  ce qui rend d’autant plus remarquables ses traductions.  Faulkner lui avait dit que si un adverbe ou des bouts de phrases lui posaient problème, il pouvait ne pas les traduire, ce n’était pas grave. Consigne qu’il suivit à la lettre si l’on compare l’original de Sanctuaire et sa traduction avant qu’elle soit revie et corrigée par Michel Gresset, François Pitavy et Passou: remis en cause PAR …
Tandis que J’agonise.

Coindreau était hispanisant,  ce qui rend d’autant plus remarquables ses traductions  Faulkner lui avait dit que si un adverbe ou des bouts de phrases lui posaient problème, il pouvait ne pas les traduire, ce n’était pas grave.  Consigne qu’il suivit à la lettre si l’on compare l’original de Sanctuaire avant les révisions de Gresset, Pitavy et Bleikasten.
Ce côté je m’en foutiste de Faulkner est paradoxal car ce sont ses traductions qui ont fait sa réputation . En fait, Faulkner écrivait pour ses concitoyens sudistes, se considèrant missionné par les muses en tant que dépositaire de la mémoire du Sud, entreprise prométhéenne dont la grande Toni Morrison sut à son tour se saisir en choisissant de faire sa thèse sur son œuvre. Pour elle,  aucun écrivain américain n’avait pénétré si profondément le ‘double bind’ qui unit le noir et le blanc du Sud…
Faulkner en traduction est mieux que pas du tout,  mais en américain, c’est tout autre chose, la musique obsessionnelle  et répetitive de la langue est un long blues sans fin ni rémission.

puck dit: à

pas que les sociologues, les philosophes aussi :

Kant aussi est lourd et jargonneur 9/10
Hegel aussi 10/10
même Spinoza dans l’Éthique 9/10
même Descartes dans le discours de la méthode. 8/10
Hobbes aussi dans Léviathan. 9/10

par contre Onfray, Comte Sponville et Enthoven ça se lit facile 1/10.

du coup on peut dire que la philo aussi est devenue plus facile à lire.

rose dit: à

Nous sommes une foultitude à l’aimer.
https://www.babelio.com/livres/Kessel-LEquipage/5646#!
Sur un bateau aussi on parle d’équipage. C’est lorsque l’union fait la force.
Joseph Kessel était journaliste, très précisément grand reporter. Je me demande si, avant celui-ci, il n’y aurait pas celui qui se passe dans un train en Sibérie. Chacune de ses aventures lui servit de prétexte à écrire un roman, pour notre plus grand bonheur.

Bloom dit: à

C’est Beckett avec 2 t, l’écrivain.
Pas Thomas-a-Becket, archevêque de Cantorbery mis à mort par son ex pote Henri II car il refusait de de plier à ses diktats.
Voir Meurtre dans la cathédrale de TS Eliot.
Il y en a plein d’autres , des Becket/t, saints comme Thomas et pécheurs comme Samuel…

Jazzi dit: à

Elle était bien jolie Janine Gallimard sur la photo !

Jazzi dit: à

Elle ressemble à Maria Casarès ?

Jazzi dit: à

J’ai comme l’impression qu’aujourd’hui la péréquation n’existe plus ?
Si tu ne vends pas on ne t’édite plus !

J J-J dit: à

un peu avant -> : « Disons le style lourd et jargonneur de la sociologie française contemporaine sous l’influence de Pierre Bourdieu aggravé par l’écriture inclusive dévitalisée » (Passoul, sic)

un peu après -> : « Ce transfert de capital symbolique est réactivé dès l’année suivante avec la préface de Valéry Larbaud » (passoul, re-sic).
_______
ou les effets ravageurs d’un sapirisme contaminateur, pas vrai, mon hôte ?… telle une caisse de péréquations spongiformes bourdivines. Ali ah aha ahhrg !…

J J-J dit: à

Entre Faulkner et la péréquation, retrouvons l’Absalon (2 foies) ***

Chaloux dit: à

Les journalistes et les grands éditeurs ont tué la littérature. Les journalistes en se faisant passer pour des écrivains, ce qu’ils ne sont absolument pas (à part 1% pas davantage), usurpant donc chez les éditeurs la place d’écrivains véritables, devenus des objets inutiles. Les éditeurs en prenant de moins en moins de risques. Il y a eu un tournant très significatif en 1985: le lancement d’Alexandre Jardin bombardé « grand écrivain » par la mère Verny. J’avais 19 ans et j’ai compris immédiatement qu’on entrait dans une nouvelle ère, que Gallimard ne survivrait plus dans le domaine des lettres que par son catalogue passé, et que la cause de la littérature était perdue. Tous ceux qui ont participé à ces impostures ont leur responsabilité dans le déclin de l’Occident, sans compter l’éducation nationale qui n’est plus depuis longtemps qu’une fabrique de crétins.
La péréquation n’existe plus.

J J-J dit: à

J’avais 19 ans et j’ai compris immédiatement qu’on entrait dans une nouvelle ère (MC/PR)
____
Comme tout un chacun, nous sommes peu ou prou entrés dans l’ère de la vingtaine, et cela durant une bonne décennie, au moins.
_________________
@ Au départ, la péréquation n’a jamais rien eu à voir avec un quelconque mécanisme littéraire, comme le suggérait bien Georges Perec en son temps dans La Disparition. Ne faisons pas comme si cette nouvelle trouvaille passoulinesque devait s’imposer en droit de cité, ce qui, au delà du bon mot, serait proprement ridicule. Cela reste avant tout une affaire de finances publiques comme dirait JL /// La péréquation vise à favoriser l’égalité entre les collectivités territoriales sur le plan des ressources. La péréquation horizontale consiste à attribuer aux collectivités défavorisées une partie des ressources des collectivités les plus « riches ».
La péréquation verticale est assurée par les dotations de l’État aux collectivités/// Qu’on n’aille pas tailler des croupières à Faulkner. Il nunul besoin d’un Gallimard pour s’imposer à la longue en France, pas plus qu’un Pascal Jardin d’une Françoise Verny ou d’une Thérésa Crémisi pour s’impmoser aux States.

Le talent finit toujours reconnaître les siens, un jour ou l’autre, mais les écrivains sont toujours trop impatients d’en découdre avec leurs éditeurs… Les meilleurs sont ceux qui publient à compte d’auteurs, sans truchements d’aucune sorte. Ce fut mon K., Franz…
Bàv,

D. dit: à

En réalité je n’apprécie pas beaucoup Trump, mais s’il fallait gaire un choix entre lui et Harris, ce serait évidemment lui, parce que Harris est un véritable danger pour les États-Unis et pour la paix.
Persistant et signant.

D. dit: à

Trump est tout sauf un homme de système. Harris est le système dans ce qu’il a de plus vil.

D. dit: à

J’adhère en grande partie aux propos de Chaloux. Le journalisme est un bien mauvais tremplin pour écrire.
J’ajouterais que l’Enseignement en est un encore plus mauvais.

MC dit: à

Je crois me souvenir avoir lu chez, ou sous la plume de, Paul Edel que Gaston Gallimard était très fier d’avoir édité les Boussardel, de Philippe Heriat, ce qui lui avait permis de promouvoir une littérature autrement plus ambitieuse. C’est aussi cela le métier d’ éditeur, et on pourrait remonter à Poulet-Malassis. Les deux seraient sans nul doute surpris si on leur disait qu’ils ont fait toute leur vie de la péréquation sans le savoir!

J J-J dit: à

Sauriez-vous faire basculer le chat lange en faveur de Donald T, sachant que la chanteuse Beyoncé n’est en rien assurée d’avoir un impact similaire au vôtre au sujet de Kamala H.? Bàv,

MC dit: à

Cela dit, la Guerre des Ecrivzibs était loin d’être un livre bête. On accueillera celui-ci avec les égards qu’il mérite. MC

J J-J dit: à

Qui était ce Poulet Mal Assis, filomag ?

Jean Langoncet dit: à

C’est bistrot sans t avant l’heure ici on dirait …

J J-J dit: à

De quoâ ? Une sociologue loin d’être une bête à Bourdieu ?… Mais jusqu’où irez-vous, Marc ?

Jean Langoncet dit: à

… ou bien une salle de torture, un cul de basse fosse, où l’on tintamarre à qui mieux mieux pour tenter de couvrir les plaintes des victimes

J J-J dit: à

J’adhère en grande partie aux propos de Chalou
____
C’est bien, mais sauriez-vous penser par vous-même, parfois ? y compris avec un coup dans le nez avant l’heure du recul ?

J J-J dit: à

Ils firent la promo du petit Henri Troyat pour mieux vendre du grand Guy des Cars. ———

et alii dit: à

péréquation et des gros mots!
c’est que l’heure est grave;tres grave!

JC..... dit: à

ORAGES LITTERAIRES

Ô désespoir ! De nos jours la littérature agonise car les pitchounets ne savent plus ni lire, ni compter, ni écrire, à de rares exceptions près. Il est temps de les priver de leur réseaux d’Ö usées, et de leur faire savourer la création, naissant évidemment de l’effort.

Bonne journée à tous et à toutes !
(27/10/2024, 4:54 ou 5:54, peu importe)

Paul Edel dit: à

MC.Exact. Lorsque j’ai rencontré Gaston Gallimard dans le bureau de la NRF, en 1969 (où siégeaient Marcel Arland et Jean Grosjean s’occupant de la Nouvelle Revue Française) cet homme d’une exquise courtoisie me fit remarquer avec beaucoup de malice que s’il avait publier autant d’écrivains devenus célèbres, de Paul Valéry à Georges Bataille, et d’Audiberti à Mandiargues ou Michaux c’était parce qu’il avait eu grand soin de publier le cycle « Les Boussardel » Philippe Hériat contre l’avis de Gide et de la majeure partie du comité de lecture. Le prix Goncourt attribué en 1939  pour le premier tome publié de sa série littéraire : « Les Enfants gâtés » Et Le second tome publié,  sous le titre « Famille Boussardel  obtint le Grand prix du roman de l’Académie française  en 1947.C’est le succès répété des titres d’Hériat qui permit aux éditions de publier, pendant quelques années, des auteurs rares mais au départ ayant un public vraiment confidentiel.

Jazzi dit: à

« un parfait inconnu »

Parlez pour vous, rose.
Les téléspectateurs des années 1970 se souviennent de la série « Les Boussardel » de Philippe Hériat, avec la voix inoubliable de la narratrice Nicole Courcel !
Une superbe saga sur la bourgeoisie parisienne.
https://www.youtube.com/watch?v=pOUn_LKkoCA

Bloom dit: à

La péréquation n’existe plus en effet si on se réfère à la réponse de l’édition que j’avais mis en ligne dans le billet précédent.
Aucun risque, un filet d’eau tiède de Marc Lévy en veux tu en voilà, si l’on excepte quelques bons serviteurs de la littérature Ernaux Angot Ferrari Chalandon Orengo Le Tellier Ferrier , et les grands ancêtres Le Clezio Modiano Quignard.
Chalandon est journaliste.
Ferrari professeur de philo ( il était en poste au lycée de Dubai quand il a eu le Goncourt).
Onfray n’est pas plus philosophe qu’Enthoven…
Derrida Deleuze Foucault Lyotard, Lefort,  et quelques autres aujourd’hui sont le real mccoy de la philo.
Et heureusement, ça pense et ça écrit ailleurs que dans ce petit pays.

Jazzi dit: à

L’une des dernières opérations de péréquation fut peut-être la mensualisation de Renaud Camus par Paul Otchakovsky-Laurens (éditions P.O.L.) pour les tomes de son Journal aux tirages confidentiels ?

rose dit: à

Je parle pour la France entière.

Phil dit: à

Pas de péréquation sans x, dear Baroz. Camus a touché une prébende, avec e, cherchez l’x qui l’interdit d’édition.

rose dit: à

The weeping meadow.
Que plus personne ne me parle de la sécheresse dans le sud.

renato dit: à

Repetitio est mater studiorum

Le déclin de l’Occident n’est qu’une illusion généré par l’incapacité de certains réactionnaires simplement brutaux ou banalement pervers à comprendre la nature des actions possibles dans le présent (Spengler et son extrémisme, son histoire morphologique, sa « prophétie de hyène », par exemple) : des personnes cachées derrière des arguments de manipulation ; qui ont vu leurs ambitions s’effondrer et pourraient fonder une académie de la vengeance ou un syndicat du ressentiment ; qui n’ont pas accepté le processus consistant à retirer quelque chose de l’espace du sacré, afin qu’il ne renvoie plus à un contenu transcendantal ou symbolique inutile.

Plutôt que de déclin, je parlerais de cristallisation de la perception d’une partie de la population, dont l’imaginaire trouve inspiration et refuge dans des images rassurantes (supériorité culturelle, économique, industrielle, scientifique, parfois raciale), et qui n’ose pas s’en défaire de peur qu’un nouveau paramètre ne vienne troubler son confort — ce qui arrive parfois déjà, il serait cependant vain de piquer une colère et de se rouler par terre parce qu’il se trouve qu’ils prétendent nous expliquer le monde sous le prétexte du déclin de l’Occident, coutume de ceux qui nourrissent le désir de prendre le pouvoir en promettant de restaurer une illusoire grandeur passée, ou pire, de l’exercer en limitant les oppositions démocratiques ; ou de ceux qui l’ont perdu après l’avoir exercé arbitrairement ; bref, c’est la rengaine des autocrates de tout poil. Est-il possible qu’ils ne vivent pas le monde tel qu’il est : « Lémuses, masques d’un carnaval tragique », que peuvent-ils faire d’autre ?

Si je regarde la fin des années 50, je peux dire que, même s’il y a encore des progrès à faire — et pas des moindres — le monde, et donc l’Occident, se porte mieux aujourd’hui qu’il y a soixante ans : les conditions de vie se sont beaucoup améliorées ; les acquis des sciences sont précieux, et parce que les artistes ont dû s’adapter au processus de démocratisation, les arts sont plus accessibles ; le défi écologique demeure, mais il peut être relevé d’ici la fin du siècle — peut-être avant — parce que nous avons maintenant une idée plausible de l’état des choses.

Il y a crise, certes, mais pas déclin (ou décadence, si vous préférez). Et en ce qui concerne l’Occident, il y aurait déclin s’il n’y avait pas de crise, il en est ainsi depuis l’époque des Grecs. En fait, l’Occident n’est pas en déclin, il est en crise permanente. Peu importe que nous régressions parfois ou que nous nous arrêtions un instant pour regarder passer les nuages, c’est par la conscience et l’interprétation de la crise que nous transformons notre monde et que, finalement, contre les archaïsmes des nostalgiques, l’Occident se transforme.

https://memoriavelata.blogspot.com/2024/03/il-declino-dell_23.html

renato dit: à

« Je parle pour la France entière. »

wow !

Passou dit: à

Merci à mes correcteurs Guermantes et Bolibongo

J J-J dit: à


– Doit-on conclure, à vous lire, que le journal à triques de Reneau Camut serait à ce point devenu célébrissime dans la France entière que P.O.L se serait mille fois plus enrichi que Gallimard avec ses Boussardel ?
– … les versions primitives des romans etjournaux non coupés de Violette Leduc ou de Julien Grine ont-ils participé de cette maneouvre commerciale ?
– … la péréquation verticale aurait toujours des adeptes dans la littérture féminine emmanuellisée, d’après les rumeurs…
*** Voilà ce qu’on demande à la péréquation littéraire de la RDL d’au jour d’aujourd’hui, dirfilm.
Bàv (dimanche, 27.10.24_9.55).

J J-J dit: à

J’adore cette nouvelle jeune femme,
https://www.youtube.com/watch?v=pqo59FkF_5g
Elle vient de compléter sa symphonie, mais on ne dispose pas encore pas du pitch.
Je souhaite à Emma T. de communier avec moij en l’écoutant. Bises,

et alii dit: à

connaissez vous quelque chose ou quelqu’un qui ne doit rien à personne ou à quelque chose ?quand cette institution de dettes a-t- elle commencé?

MC dit: à

JJJ Poulet-Malassis, de son nom, surnommé par Baudelaire Coco Mal Perché, premier éditeur des Fleurs du Mal, si je ne me trompe…Deux passionnantes biographies, une par son fils , et une autre de Pichois.

J J-J dit: à

Oui, moij par exemple. Mais, personne n’a parlé « d’institution ». Même à titre métaphorique, ce terme est vraiment d’un usage inadéquat. Réveillez-vous, TC, il fait jour maintenant… Le Témasta ne va plus vous faire grand effet, hein, gît-zèle !

J J-J dit: à

– MC, mais qui c’est encore que ce Pichois ?… Un catule-mendès du 19e, récemment exhumé des fagots ?

– et Coco Mal Perché ? Confondriez-vous pas avec notre célèbre et profond chroniqueur chavillois, par hasard ? 🙂

J J-J dit: à

@ MC/PR : Et aurait-il été condamné ce Mal Assis avec Charlie par la 6e ch. du TC de Paris après le fameux réquisitoire de l’hardi Ernest Pinard ?

J J-J dit: à

J’ai ma répone, Marc, ne réagissez pas. J’aurais dû vérifier sur la wiki, avant… Bon, mais c’était just’pour le fun de la taquinerie, hein, comme dab. Bàv,

/// « C’est son ami Auguste Poulet-Malassis, «Coco mal perché» comme le surnommaient ses proches, qui édite le livre à plus de 1.000 exemplaires. La tâche n’a pas été commode : Baudelaire passe son temps à corriger les épreuves. Finalement, les poèmes sont répartis en cinq sections (Spleen et Idéal, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort). Intitulé Les Fleurs du Mal, le recueil enflamme la presse qui dénonce son immoralité./// etc.

Jazzi dit: à

« cherchez l’x qui l’interdit d’édition. »

« L’affaire Camus », Phil.
Après qu’il se soit interrogé sur le fait qu’à France Culture un débat sur l’identité française était animé par des commentateurs majoritairement juifs…
L’éditeur Claude Durand l’a récupéré un temps, lui et son Journal, et a prolongé ses mensualisations.

puck dit: à

sur le « déclin de l’occident » les choses ont bien changé depuis Spengler.

c’est pas exemple marrant d’entendre et de lire dans nos médias que les brics représentent une coalition « anti-occidentale ».

c’est typiquement un langage « occidental » d’envisager toutes les relations en termle d’alliances, de compétition et d’affrontement.

en fait l’objectif des brics est de diminuer le pouvoir coercitif des US et de l’occident, notamment la possibilité de punir et de sanctionner ceux qui ne se soumettent pas à leurs règles.

en effet l’attitude de l’occident est depuis 5 siècles très directive, depuis 1945 les US ont repris à leur manière cette attitude basée essentiellement sur la soumission.

vous vous soumettez à nos règles ou bien vous serez punis : c’est une façon coloniale de voir les choses en instaurant une relation maitre / esclave.

tout en justifiant de façon cynique et hypocrite cette soumission en disant on le fait pour votre bien, pour vous rendre libres et démocratiques.

ce que veulent les autres pays c’est seulement s’émanciper et se liberer de cette contrainte.

du coup si ces pays parviennent à s’émanciper de l’occident par effet de balance ils vont grimper ce qui donnera l’impression qu’en perdant son pouvoir l’occident diminue.

c’est ce phénomène qu’on nomme aujourd’hui « déclin de l’occident » : un déclin non pas intrinsèque mais résultant de la montée des autres.

puck dit: à

cela dit il y a d’autres formes du déclin de l’occident : par exemple
– sa capacité industrielle comme on l’a vu pendant le conflit en Ukraine l’ensemble des pays occidentaux n’arrivent pas à suivre la production industrielle russe en volume.
parce que l’occident s’est désindustrialisé pour se tourner vers des activités tertiaires et financières.
on se rend compte que le fait d’avoir des médecins et experts comptables sur payés ne fait pas la puissance d’un pays.

l’autre chose qui entre en jeu c’est le fait que les pays occidentaux (en dehors des US et du Canada et un peu de la Norvège) ne possèdent aucune richesse naturelle énergétique ou autre, donc ils dépendent des autres.

cette dépendance a été la raison de la colonisation : si le processus de décolonisation et d’émancipation va jusqu’à son terme alors cette dépendance reversera le rapport fort / faible comme on l’a vu avec la France et l’uranium au Niger.

puck dit: à

l’autre point est que l’occident a accumulé trop d’erreurs ces 30 dernières années du genre des fioles d’armes de destruction massives présentées par les américains à l’onu.

l’occident s’est totalement décrédibilisé aux yeux du monde.

même l’UE dont la volonté de s’étendre va jusqu’à des pays comme la Géorgie qui ne sont même pas en Europe mais dans le Caucase !!…

l’UE dans le Caucase la prochaine étape ce sera quoi ? le Pakistan ?

ce peut entrainer le déclin de l’occident c’est ce manque de « common sense ».

J J-J dit: à

ah bon ? Claude Durand aurait-il été, lui aussi un brin anti FC ? C’est du moins ce que je tire de votre remarque, jzmn ! Pas très clair…
Etes-vous au moins sûr de votre informateur sur FC ?
***Est-il toujours mensualisé, l’infect conn.ard du chateau périgourdin, chef d’oeuvre en péril face au grand chambardement sub saharien-arabo musulman ?

J J-J dit: à

Relisez donc la remarquable thèse de Michel Onfray sur Oswaldo Spenglère, déjà.

renato dit: à

Tiens ! Une hyène spenglerienne répond à mes observations avec l’une de ses analyses anti-européennes — il est important que les propagandistes restent des propagandistes, même lorsqu’ils utilisent des arguments erronés —. Néanmoins, il peut être ardu de comprendre quelque chose dans une décharge ; je suggèrerais donc au partisan de Poutine d’essayer plutôt le marc de café.

Il est surprenant que seuls les imbéciles n’aient pas encore compris l’essor des BRICS, dont on peut observer qu’ils ont les briques, mais pas le mortier.

J J-J dit: à

oulàlà, RM, vos vous surpassez ce matin !…
Oui, il y aura toujours des chiennes dactylographes
(des lili Brick et des lolo Brock-à-Côté, 🙂

Paul Edel dit: à

Merci Renato de votre fidelité .

Jazzi dit: à

Les mots du scandale, JJJ.

Sur Le Panorama, diffusée par France Culture, à propos d’une émission consacrée à l’intégration en France :

« L’émission est dirigée par Michel Bydlowski. Débattent autour de lui Antoine Spire, Roger Dadoun, Isabelle Rabineau et un certain J.P. Grunsfeld que je ne connais pas. Cinq participants, et quelle proportion de non-Juifs, parmi eux ? Infime, sinon inexistante. Or je trouve cela non pas tout à fait scandaleux, peut-être, mais exagéré, déplacé, incorrect. Et non, je ne suis pas antisémite. Et oui, je trouve que la race juive a apporté à l’humanité une des contributions spirituelles, intellectuelles et artistiques parmi les plus hautes qui soient. Et oui, je trouve que les crimes antisémites nazis constituent probablement le point le plus extrême qu’ait atteint l’humanité dans l’abomination. Mais non, non et non, je ne trouve pas convenable qu’une discussion préparée, annoncée, officielle en somme, à propos de « l’intégration » dans notre pays, sur une radio de service public, au cours d’une émission de caractère général, se déroule exclusivement entre cinq personnes juives ou d’origine juive. »

(Les passages cités sont extraits de « La Campagne de France », Paris, Fayard, 2000)

Bloom dit: à

Toujours se méfier de ceux qui disent admirer les xyz pour leurs qualités et patati et patate, MAIS…..
Le diable est dans ce ‘mais’…
Ce n’est rien de dire que Camus le petit, Satan l’habite, comme dirait Mocky.

Jazzi dit: à

Trouverait-on choquant si Clopine disait ici :

« Mais non, non et non, je ne trouve pas convenable qu’une discussion préparée, annoncée, officielle en somme, à propos de « l’émancipation des femmes » dans notre pays, sur une radio de service public, au cours d’une émission de caractère général, se déroule exclusivement entre cinq personnes de sexe masculin. »

ou bien moi affirmant :

« Mais non, non et non, je ne trouve pas convenable qu’une discussion préparée, annoncée, officielle en somme, à propos de « l’homosexualité » dans notre pays, sur une radio de service public, au cours d’une émission de caractère général, se déroule exclusivement entre cinq personnes hétérosexuelles. » ?

Bloom dit: à

Sapiro (variante Shapiro, Sapir – et Worf), voilà encore quelqu’un qui n’aurait pas déparé la bande à Michel Bydlowski, le suicidé de la vie.. 
(Dans un resto d’Islamabad, une grande voix de basse de France Q, Jérôme Bouvier, m’avait confié qu’un des joyeux lurons du Panorama avait été condamné pour plagiat dans ses travaux de recherche. Pas aussi grave qu’être un Juif antisémite et un homophobe gay, comme le mentor du trump)

puck dit: à

@ »Une hyène spenglerienne répond à mes observations avec l’une de ses analyses anti-européennes »

la meilleure réponse à Splenger a été donnée par Musil dans l’HSQ.
on peut même dire que Musil a écrit l’HSQ en réponse au livre de Spengler.

sauf que dans l’HSQ, Musil ne prend pas le déclinisme spenglerien de front mais en faisant l’éloge du mouvement et de la transformation.

Vienne de cette époque était probablement la ville qui avait subi la transformation la plus rapide en passant du monde de Sissi au monde de Freud, du monde de l’Empereur François Joseph à celui de la philosophie du langage et de l’empirisme logique.

Musil a souvent été accusé dêtre un pacifiste, pourtant il est celui qui a le mieux vu l’arrivée du fascisme germanique.

oui Musil répond à Spengler non en se braquant contre lui, mais en lui opposant le mouvement à la rigidité.

et le truc qui me fait le plus peur aujourd’hui c’est de voir autant d’esprits rigides.

le monde est en mouvement, l’Europe a 2 options face à ces transformations inéluctables : soit la rigidité en montant sur ses ergots et en affirmant sa supériorité, soit accompagner ce mouvement out en conservant ses qualités civilisationnelles.

traiter de pro russes ou de pro Poutine ou de haine de l’Europe ceux qui comme Musil pointe le danger de la rigité d’esprit en non seulement une preuve d’imbécilité, mais la chose le plus dangeureuse pour notre Europe.

Phil dit: à

Est ce la dame Sapiro qui s’est occupée de l’Epuration, dear Bloom ? Avec Maigret, un des chevau-léger du prestigieux passou.
Mi persönlich, connais le libraire Shapiro of London, nombreux enviables books aux prix skin of the fesses.
Premier titre allemand d’une chronique de Paul Edel, Tübingen revit. In der Fremde, intraduisible, tant mieux, um so besser.
Juif antisémite homophobe gay…cumul de..mandales. Wer ist der Kerl, dear Bloom, who’s who ?

puck dit: à

@ »Il est surprenant que seuls les imbéciles n’aient pas encore compris l’essor des BRICS, dont on peut observer qu’ils ont les briques, mais pas le mortier. »

à chaque fois que j’entends un commentateur ou un journaliste parler des brics ils disent la même chose : ça ne peut pas marcher parce que ces pays sont différents, ils ne partagent pas les mêmes objectifs, ni les mêmes intérêts etc…

c’est vrai, et parfois même ils sont en conflit.

ou alors on dit : la Chine est la plus forte donc c’est elle qui dominera et les autres pays deviendront ses vassaux etc…

là encore c’est une vision « occidentaliste » des choses.

les occidentaux créent des « alliances » avec des pays qui partagent les mêmes objectifs : G7, otan, FMI, OMC etc… et avec l’idée qu’il faut un pays qui domine les autres et que les autres soient des vassaux.

du coup, avec ce logiciel, ils disent les brics ça ne marchera pas.

là encore si les européens ne veulent pas se retrouver isolés dans un monde qui bouge il va falloir qu’il apprennent à changer leur logiciel.

mais pour ça il faut déjà combattre leur premier défaut acquis au fil des 5 derniers siècles de domination : la rigidité d’esprit.

puck dit: à

le truc marrant c’est que depuis 30 ans on nous bourre le mou avec des écrivains ouverts à l’autre et à l’ailleurs genre le Clezio & co…

en fait ces histoires c’était tout du flan : là où il faudrait vraiment faire preuve d’ouvertue à l’autre et à l’ailleurs on se rend compte que toute cette littérature souvent débile n’a servi absolument à rien.

puck dit: à

mes préférés sont ces esprits rigides qui ressemblent à ces supporters de foot bourrins et avinés genre « c’est nous les plus forts on va leur mettre la pâtée… »

ceux-là sont tellement idiots qu’ils en deviennent presque touchants…

renato dit: à

Il est inutile de rappeler la réflexion moqueuse d’Adorno dans son Spengler après le coucher du soleil (1938) concernant les postulats fondamentaux de la philosophie historique de Spengler, qui énoncent que les civilisations naissent et disparaissent comme des végétaux. En outre, Adorno inclut Spengler parmi les théoriciens de la « réaction extrême », l’accusant d’ignorer les conditions de production qui ont conduit à la Zivilisation.

Spengler mis à part, quiconque accepte les idées de la clique de Poutine, à commencer par celles de son inspirateur religieux (Cyrille de Moscou), sans oublier celle du traditionaliste radical Alexandre Douguine et son idéologie anti-occidentale d’extrême droite, oui, quiconque accepte les idées de ces gens-là ne mérite que le mépris.

Cela dit, les opinions de puck valent à mes yeux une fiente de moineau.

Edmond Poivre dit: à

Péréquation : il faudrait évoquer aussi le procédé du financement participatif utilisé par les petits éditeurs, une sorte de jeu de casino à la mode.

puck dit: à

C’est l’expression récurrente « anti occidental » qui je trouve très dérangeante.
Elle est utilisée à tour de bras dans les médias et elle ne sert qu’à effrayer les esprits simples.

Elle part de l’idée que nos idées et nos valeurs sont universelles et si certains les refusent ils deviennent nos ennemis.

Si les russes, ou les chinois ou autres ne veulent pas, pour l’instant adopter certaines de nos us et coutumes c’est leur droit.

Montaigne le dit.

Là encore on nous a bourré le mou avec Montaigne mais dès qu’il s’agit de comprendre ce qu’il dit au point de l’intégrer en soi et de l’appliquer : plus personne dans la salle.

C’est à ce niveau que je dis que tout ce que vous raconter sur la culture et la littérature c’est tout du flan !

La culture sert à ouvrir les esprits, mais vos esprits sont étriqués, rigides et grégaire à tel point qu’aucun livre et aucune culture ne pourra rien y changer.

renato dit: à

Ici il y a vous, puck, dont l’esprit est grand ouvert et ainsi de suite, et c’est largement suffisant. Have a good trip et bonne soirée.

et alii dit: à

Que le vice se soit souvent avéré un émancipateur de l’esprit est l’un des faits les plus humiliants, mais, en même temps, l’un des plus indiscutables de l’histoire,
W.E.H. Lecky

closer dit: à

Beau texte de Pascal Praud sur son père qui vient de mourir dans le JDD. Impossible de ne pas être ému. Ce type a un talent fou; dommage qu’il soit si agaçant à l’oral…

FL dit: à

 » Mais que fait donc Claudien sous Honorius III, que ses contemporains jugent ‘l’égal de Virgile et d’ Homere?’  »

Je pense que vous voulez dire que les auteurs sous Honorius III sont encore dans une espèce d’émulation avec les Grecs ?

Mais c’est ma formulation qui ne va pas. La thèse de Mme Dupont est difficile à formuler sans qu’elle ne devienne exagérée.

Elle met en avant que tous ces auteurs latins (Cucéron, Virgile…) connaissent le grec, le parlent, lisent les auteurs grecs.

Elle met en avant que les gens auxquels ils s’adressent sont aussi connaisseurs qu’eux de la littérature grec et s’attendent à ce que les auteurs latins fassent aussi bien que les auteurs grecs.

Elle met en avant que c’est au cours des deux derniers siècles avant notre ère que se met en place les lettres latines.

Bon elle ne donne aucune explication concernant les lettres latines après Auguste. Il aurait fallu le faire je pense pour avoir la comparaison. En quoi les usages des auteurs et les attentes des lecteurs ou des auditeurs ne sont plus les mêmes ?

Ca aurait été plus clair c’est net. La démonstration aurait été plus convaincante.

Mais on conaaît le phénomène après tout : « La Défense et illustration de la langue française » c’est un ouvrage de Joachim du Bellay à une époque où se mettent en place les belles lettres en langue française.

Le phénomène et le projet chez du Bellay sont très conscients.

Même chose avec Descartes. Il s’auto-traduit lui-même avec l’aide du duc de Luynes.

Molière imite Plaute, Shakespeare aussi.

On a la querelle des anciens et des modernes.

FL dit: à

* Cicéron

* connaît

FL dit: à

Elle ne doute pas un seul instant que la culture de la Méditerrannée sous Rome ait été bicéphale : moitié grecque, moitié latine.

Dans votre citation on le voit bien : il est question de Virgile ET d’Homère.

FL dit: à

« Dans un resto d’Islamabad, une grande voix de basse de France Q, Jérôme Bouvier, m’avait confié qu’un des joyeux lurons du Panorama avait été condamné pour plagiat dans ses travaux de recherche. »

De quoi causent les Français de l’étranger 🙂

A Islamabad donc.

Phil dit: à

D’un Bouvier à l’autre, Nicolas à Kaboul 70 ans pöus tôtvisite le conseiller culturel de France pour proposer ses conférences. « Mon brave Monsieur, nous n’avons pas d’argent » lui répondit le conseiller pérorant et le plante là dans son bureau. Bouvier, considérable calviniste, lui a gerbé sur sa moquette en remerciements.

renato dit: à

«… moitié grecque, moitié latine. »

Tricéphales, plutôt, car il ne faut pas oublier les Étrusques ont profondément marqué les Romains, notamment en leur transmettant la figure et le rôle des haruspices, les combats de gladiateurs, l’utilisation de l’Arc de Triomphe pour commémorer leurs succès militaires, le culte de la triade capitoline, le symbole des fasces lictoriae, l’emploi et la fabrication d’arcs comme armes, ainsi que certains principes constructifs et styles architecturaux, tels que le style toscan, qu’on retrouve dans de nombreux temples romains traditionnels ; l’hygiène corporelle, comme en attestent les bains publics, de même que l’invention de systèmes hydrauliques complexes qui permettaient de récupérer et de capter l’eau chaude provenant des sources et de la transporter dans de grands bassins. L’influence des Étrusques sur la culture romaine était telle que l’empereur Claude s’est penché sur leur passé en écrivant un ouvrage de vingt livres en grec, « Tyrrenikà », qui malheureusement n’existe plus.

renato dit: à

pas oublier QUE les Étrusques

et alii dit: à

merci renato
Les Petits Chevaux de Tarquinia est un roman de Marguerite Duras paru le 16 octobre 1953 aux éditions Gallimard.

et alii dit: à

Les bêtes. Le temps des morts.(Prix GONCOURT 1953)

ville-chateauneuf.fr
https://mediatheque.ville-chateauneuf.fr › …
Titre : Les bêtes. Le temps des morts.(Prix GONCOURT 1953). Auteurs : Pierre Gascar. Type de document : texte imprimé. Editeur : Gallimard, 1953.

et alii dit: à

Prix Nobel de Littérature 1953 – Triomphe et Tragédie – Winston S. CHURCHILL

MC dit: à

Certes FL, mais le modèle du Panygerique sur le Troisième Consulat d’Honorius est latin: « Tu Licet extremis dominere per Indos/ Te Seres, te Mèdes, te mollis Arabs adorent/ Tolerabis intérius iniquas leges ». Tu peux bien dominer jusqu’aux Indes lointaines, le Sere, le Mède, l’Arabe indolent peuvent bien t’adorer, … Tu toléreras en toi des lois iniques…

rose dit: à

Les chevaux de Tarquinia sont des chevaux étrusques.

« Les chevaux ailés de Tarquinia sont un groupe sculpté d’art étrusque, réalisé en terracotta et en haut-relief, conservé au Musée archéologique national de Tarquinia. Il provient du fronton du temple de l’Ara della Regina (« Autel de la Reine »), du IV e ou III e siècle av.
https://fr.wikipedia.org › wikiLes chevaux ailés de Tarquinia sont un groupe sculpté d’art étrusque, réalisé en terracotta et en haut-relief, conservé au Musée archéologique national de Tarquinia. Il provient du fronton du temple de l’Ara della Regina (« Autel de la Reine »), du IV e ou III e siècle av.
https://fr.wikipedia.org › wiki

Jean Langoncet dit: à

@rose dit: à
Hop.

Quel est la relation entre la « dégringolade » que vous annoncez et l’article que vous mettez en lien pour appuyer votre commentaire ?

Jean Langoncet dit: à

Quelle est

rose dit: à

Autant se couvrir la tête de cendre.
Leonardo Balerdi, né le 26 janvier 1999 à Villa Mercedes en Argentine, est un footballeur international argentin engagé par l’OM.
Il ne doit pas le savoir.

rose dit: à

Ho. Jean Langoncet. Le lien y est. Moi je sors de L’histoire de Souleymane, une heure trente deux à trembler pour la Guinée Conakry, et en sortant, cette question :
Mais que fait-on à notre Afrique noire ?

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Aimer ce qu’on déteste.
Détester ce qu’on aime.

Plagier sans dévoiler ses sources.

Malheur assuré…

D. dit: à

Debussy sous la direction de Boulez

c’est moins pire que Boulez sous la direction de Boulez…

Jean Langoncet dit: à

@Ho. Jean Langoncet. Le lien y est.
@Ho. Jean Langoncet, c’est ce lien ci.

Merci ; votre affirmation initiale ne semble cependant pas tout à fait solidifiée

rose dit: à

Pas grave Jean Langoncet.
Beaucoup secouée par ce film.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Je pense que Monsieur Bloom plaisante. Il n’y a pas de restaurants à Islamabad.

renato dit: à

Lu d’un trait : Il passato è un morto senza cadavere (Le passé est un mort sans cadavre). Je la recommande vivement si on la traduit.

Un cycliste a été victime d’un incident. Il s’agit d’un homme de 50 ans qui habite la région depuis un certain temps, mais qui semble être un inconnu pour la plupart des gens. Aisé, sans profession stable, changeant régulièrement de domicile, ayant des amitiés sporadiques et superficielles, et quelques relations amoureuses sans lendemain. En d’autres termes, il est décrit comme une « sorte de fantôme en marge de la société ». Le commissaire adjoint chargé de l’enquête trouve dans l’appartement du mort un carnet contenant une liste de noms, d’acronymes et de chiffres indéchiffrables, et il conçoit l’idée d’un homme en fuite.

rose dit: à

« Pour Lustiger c’est une drôle d’aventure. Une lettre envoyée à Notre Dame, à Paris, je n’avais pas son adresse. Quelque chose me turlupinait : quand le Christ sur la Croix prononce ces mots – Père pourquoi m’as-tu abandonné ? S’agit-il du rappel d’un psaume ou de la mort d’un être humain qui se sent abandonné de Dieu ? La lettre lui parvint. Il était déjà fatigué. Son secrétaire me rapporta ses paroles. Il me demandait de chercher la réponse dans les autres paroles que le Christ avait prononcées avant de mourir. J’ai cherché… cherché .. son humanité souffrante m’a plus touchée que sa certitude d’être fils de Dieu. Le silence de Dieu dans les moments d’agonie pour tant de croyants emplit le cœurs de doutes. C’est alors qu’on a imaginé la mort de Dieu pour sauver son honneur.
Lustiger suivait un chemin difficile. Je suis heureuse que le Kaddish a été récité sur le parvis de Notre-Dame et que son neveu a posé un peu de la terre d’Israël sur le cercueil avant son entrée dans la nef. Il avait relié par le Christ le judaïsme et le christianisme. Sa mère était morte assassinée à Auschwitz…. C’était un penseur de ces choses-là. Un homme au regard fixé sur le vide du ciel… »

Christiane,

Je vous réponds comme je peux. J’imagine qu’un juif pieux, un musulman fidèle et/ou un chrétien fervent partagent cette conviction. Mais, je n’en sais rien.
Il n’y a pas « on imagine la mort de dieu ». Puisqu’on n’a pas la réponse.
Ce n’est pas la question d’un fils a son père.
Ce n’est pas une crucifixion ordinaire comme celle des deux voleurs qui l’encadrement.
Ce sera maladroit, pardon.
La mort du christ rachète les péchés du monde. Il est mort pour nous sur la croix.
Son père ne répond pas mais il est là.
L’abandon total à ce en quoi on croit appelle à une totale confiance et à une acceptation.
Dieu, le Christ, le saint esprit ne nous lâchent jamais. Ils sont nos compagnons de vie. Et le truc dingue est que, plus on fait confiance, plus dieu est là, à nous accompagner.
C’est une expérience magnifique. C’est en cela que pour moi, la vie est un miracle.
Je précise que les chrétiens ne sont pas des masos qui appellent à l’épreuve pour endurer leurs capacités de résistance/ ou bien leur.
Non.
C’est la foi en quelque chose qui nous dépasse.

renato dit: à

RestaurantS

rose dit: à

encadrent
Etc.

Mon père doutait.
Il est en train de quitter le purgatoire. Je l’accompagne. Qu’il n’appelle pas ma mère encore. Non, non.

J J-J dit: à

« Le déficit pourrait atteindre 6,2 % en 2024, selon Antoine Armand »…
——————————-
Je suisj proprement terrifié, mais n’aij rin à proposer à la RDL consternée depuis mon blanc sec sur le zinc, comme solution. Je sais pourtant avoir suscité maints espoirs parmi les erdéliens de l’ultradroite chrétienne, romaine et apostolirque.
Mais Dieu lui-même n’est plus très heureux en France. Ne sait plus trop comment nous ramener le déficit à 5,9 % ! c dire…

Jean Langoncet dit: à

@Pas grave Jean Langoncet.

Si vous le dites …

Jean Langoncet dit: à

(Tiens, on dirait bien que les secoués s’attirent)

Jean Langoncet dit: à

(Pareils zigotos ne seraient certainement pas capables de tailler dans l’ivoire un léopard des neiges, ni même de le concevoir ; leurs parents d’il y a 40000 mille ans doivent bien se marrer devant ce spectacle virtualisé que donne leur progéniture)

Jean Langoncet dit: à

40 mille

J J-J dit: à

@ La mort du christ rachète les péchés du monde.
Voilà en quoi il (JML) n’a jamais réussi à me convaincre, en dépit de mes demandes réitérées… Il n’y a jamais totalement cru lui-même. Il aurait dû ne pas se convertir, car l’échec était programmé. Et pourtnat, nul ne saurait l’en accabler. Il fut un rabbin fantôme, dernier des justes et premier adopté par un Vatican désormais soucieux de passer l’éponge. Delpine Horwviller a pris la succession morale du Cardinal, c’est un très grand progrès pour le sort de la Chrétienté.
Bàv,

renato dit: à

à propos de convaincre et convertir, cette longue citation tirée de Les Reconnaissances de William Gaddis :

Il fit œuvre de missionnaire. Mais, de ses débuts, il eut peu de succès en essayant de convaincre ses pupilles de leur responsabilité dans un crime commis au commencement de la création, un crime que, tel qu’ils le comprenaient, ils étaient tous disposés à reprendre à leur compte (ils portaient même des amulettes pour les y aider). Il ne les convainquit pas davantage qu’un homme était mort sur un arbre pour les sauver tous : action qu’un vieil Indien, si la traduction de Gwyon (le missionnaire) était correcte, considérait comme une « criante présomption ». Il compta peu de conversions, et elles furent en général parmi les femmes, créatures faibles et malades, en transit entre ce monde et l’autre, qui acceptaient le paradis qu’il leur était offert comme des enfants s’inscrivent pour une sortie dans un parc d’attractions. Encore un vieux guerrier endurci n’accepta-t-il de se convertir que s’il était sûr de finir dans l’Enfer vivant décrit par Gwyon : cela paraissait mieux la place d’un homme ; et, en entendant les références sanglantes de ce candidat plein de zèle (qui offrait d’ajouter le scalp de son mentor à sa collection en manière de garantie), le missionnaire l’assura qu’il serait exaucé.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Monsieur ronato, il ne s’agit sûrement pas de restaurants, mais plutôt de gargottes locales. J’espère que vous saisussez la nuance.

J J-J dit: à

Vous avez toujours un merveilleux sens de l’à- propos, cher ami. Une élégance qu’on ne salue pas suffisamment à son juste niveau. Merci.
Bàv,

J J-J dit: à

Ne tenez pas compte des haricots verts, D. ne supportera jamais que vous ayez toujours raison. Il est ainsi, terriblement peu fair-plaid, indice indubitable de sa haute laideur morale,

rose dit: à

La péréquation mon cul.
L’exploitation oui.
Souleymane « nous ne sommes pas des/vos esclaves ».
Mais si Souleymane, vous êtes maltraités.

J J-J dit: à

@ Le passé est un mort sans cadavre ….
Franchement RM, ce roman de Camillieri m’a vraiment l’air insignifiant. Pourquoi irait-on le traduire en Oxitanie ? Bàv,
-> le corbeau vient le dernier, dans le sentier des nids d’araignées, comme on le disait jadis dans les Abbruzes voire dans le Basilicate… Hein ?

J J-J dit: à

Je me tâte, pour Souleymane…
N’est-on pas déjà suffisamment convainus de son sort d’exploité, nous autres les communistes chrétiens ?
Bàv,

J J-J dit: à

Islamabad…, c’est pas l’endroit où fut flingué le père du fils Ben Laden ?

J J-J dit: à

@ Vous avez toujours un merveilleux sens de l’à- propos, cher ami. ///
Je m’adressais à RM au vu de sa citation de W Gaddis, bin sûr…

renato dit: à

Ce n’est pas de Camilleri mais d’Antonio Manzini, de lui en fr. : Maudit Printemps ou Ombres et Poussières, chez Gallimard.

rose dit: à

Vous tâtez pas trop J J-J. C un film terrible. Qui m’a remplie de honte. À la fin de la séance, dans la salle pleine, régnait un silence de mort. Jamais vu ça.

Jean Langoncet dit: à

Pearl Jam – Do the Evolution

rose dit: à

Et Octave Pirmez, donc. Quelle péréquation ?

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Bon bon. Je beux bien admettre qu’il y existe deux ou trois tavernes où l’on sert à manger un couscous local au voyageur qui a réussi à les trouver.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Et rien d’autre. Ce sera tout pour ce soir. On ne va pas refaire le monde : à Karachi on en chie et à Islamabad il n’y a pas de salade.

rose dit: à

Pourquoi n’avez-vous pas acheté ce livre ?
Parce que vous n’étiez pas prêt à me lire.
C comme moi avec saint augustin. Je l’ai acheté pck je suis téméraire et que sous mon lit, y a un matelas pour un/e invité/e ; mais je ne suis pas prête à le lire. Comme dit Christiane qui comprend tout avec nuances, le désir charnel.

rose dit: à

à le lire, crénom.

Jean Langoncet dit: à

Waterloo Sunset (Mono Mix)

rose dit: à

Maîtriser sa vie jusqu’à la fin, ce n’est pas :
– le suicide assisté.
– l’euthanasie volontaire.
Certes, non. Mais oui, maîtriser sa vie jusqu’à sa propre mort, c’est essentiel.

rose dit: à

Hier, dans les bois, j’ai crié joyeusement mon papa lorsque sous les feuilles mortes j’ai trouvé quatre girolles. Trois petites et une toute petite.
Hier soir, j’avais deux cuillères à soupe de courgettes qui me restaient ds le frigo.j’ai mis un peu de beurre, je les ai fait revenir, c’était Byzance. J’étais partie pour une fricassée de sanguins, le lactaire délicieux, et bien pas un. Il eût fallu aller en montagne de Lure, dépouillée de nos arbres pour construire leurs centrales photovoltaïques, à ces salopards de propriétaires de multinationales.
J’irai.
Il pleut => champignons.

rose dit: à

Hier, encore, j’ai construit un poisson en vannerie. Le soir j’ai compris que c’était Ichtys, et je suis dans la totale incapacité d’écrire pourquoi, mais c’est en écrivant à Christiane que le lien s’est fait. Trois osiers, un jaune, un vert, un noir. Ce sera le porte clé de mon grangeon, qui sera plus gros que la clé. Ici, mécréant, tu entres chez une chrétienne. Nous avons déjà été massacrés, inutile de continuer.

rose dit: à

Ai pris un cours pour faire la socca pck, acheter la farine de pois chiches,cc’est une chose, faire la socca en est une autre.

rose dit: à

Une dame de la librairie Le Bleuet m’a offert un carnet, dessus écrit en lettres gothiques et maj.MARRY MY HUSBAND.
J’ai frémi. Tremblé. Crénom. Les maisons pourraient se jouxter. Nuitamment un rejoindrait l’autre à son gré, tous les soirs. Le matin et ensuite, chacun vaquerait chez lui.

rose dit: à

C’est pour inscrire mes Marguerite Yourcenar. Hier, j’ai ramené Archives du nord. Je leur ai dit je l’ai déjà. Je viens de le trouver dans une boîte à livres. J’ai racheté Nouvelles Orientales collection L’Imaginaire chez Gallimard et Carnet de Notes d’Électre chez Fata Morgana. Le second caissier m’a emmenée en courant ds ma pièce préférée de la librairie, avec la cheminée et m’a montré le second nid Yourcenar ; le premier c’est les folios, en bas à gauche, le second les autres éditions, en haut à gauche.

rose dit: à

L’après-midi, je suis retournée, il a changé de caisse et il m’a parlè de l’âme antique de Marguerite, de sa pudeur, de sa précision dans les mots. Il m’a parlé de Alexis, il a cherché pour moi ou le vain combat. Je lui ai cité Le temps, ce grand sculpteur. Et g gémi, à la médiathèque de Forcalquier, pas un Marguerite Yourcenar : il a fallu les faire venir de Ongles, Sigonce, Niozelles. Même que (je ne lui ai pas dit) Les Nouvelles Orientales étaient en cd rom. Pour moi pour qui lire c’est lire et pas écouter. Comment se fait ta musique intérieure dans ta tête si tu as des grésillements sur les ondes, radio à galène. Je l’ai rendu, muette, pas sorti de sa pochette, colorée pourtant.

rose dit: à

Ensuite, je me suis installée, dans un fauteuil, contre la fenêtre, ce lieu est à part, dehors la pluie, et g fini Tarentule de Eduardo Halfon.
Ce livre est terrible, dans l’acception négative du terme.
À la fin, on comprend que Janusz Korczak est le moteur, si on puit dire du récit.
Enfants, Éduardo et David, les deux frères ont participé au Guatemala, dans l’Altiplano, à une colonie de vacances très particulière qui était la reproduction d’un camp d’extermination nazi.
Tout le récit relate ce fait ainsi que les retrouvailles à Berlin avec Samuel un des kapo./juif, responsable du camp.
Le traumatisme de l’enfant, aujourd’hui écrivain. Son frère cadet est sculpteur.
Henrik Goldszmit, directeur de l’orphelinat juif de Varsovie, est, lui, parti au four crématoire à Treblinka, accompagner les deux cents enfants dont il avait la charge.
Ce récit terrifiant questionne la judéité de l’auteur. Pourtant, lorsque son père lui chuchote à l’oreille, il jette sur la tombe de son grand-perr la poignée de terre. Rite auquel il refuse de se soumettre. Les pierres sur la tombe sont pour les Cohen qui n’ont pas le droit de s’approcher des morts. (Je comprends mieux l’horrible Cohen, orphelin, déjà de mère).

renato dit: à

« Par les présentes Nous vous accordons [aux rois d’Espagne et du Portugal], de par Notre autorité apostolique, permission complète et libre d’envahir, de rechercher, de capturer et de soumettre les Sarrasins et les païens et tous les autres incroyants et ennemis du Christ où qu’ils puissent être, ainsi que leurs royaumes, duchés, comtés, principautés et autres biens […] et de réduire leurs personnes en servitude perpétuelle4. »

Dans Dum Diversas : bulle pontificale promulguée le 18 juin 1452 par le pape Nicolas V.

Bonne journée

JC..... dit: à

BULLE

Cette bulle de Nicolas V apparait aujourd’hui comme typiquement poutinficale !

Jazzi dit: à

« Mais que fait-on à notre Afrique noire ? »

Question de colonialiste, rose !

Jazzi dit: à

Souleymane est plus exploité par les siens que par l’administration française, qui lui accordera ses papiers, rose.
C’est ainsi que l’exceptionnel acteur du film, hier clandestin, s’est retrouvé en pleine lumière sur le tapis rouge au dernier festival de Cannes.
Un film noir et lumineux comme l’espérance !

puck dit: à

@ »Un film noir et lumineux comme l’espérance ! »

sûr qu’en ce moment les français ont plus de chances de trouver l’espérance au cinéma qu’à l’Assemblée Nationale.

c’est un peu le rôle attribué à la culture depuis Jack Lang : se servir de la culture comme moyen de compenser l’incompétence politique.

Bloom dit: à

Roy Cohn, dear Phil. Voir The Apprentice.

Bouvier venait couvrir la réouverture fées lycées franco afghans de Kaboul dont la France et France cul faisaient grand cas à l’époque. Le resto iranien où nous avions nos habitudes quand on montait à la capitale servait du ‘thé rouge’, le contenu de la bouteille de Bordeaux qu’on apportait transféré dans une théière et que l’on dégustait dans des tasses à chai….délicieuse cuisine iranienne…

Bloom dit: à

Des…captation étrange dans le Vercors…

puck dit: à

quand sur CNN Hillary Clinton compare le meeting de Trump au Madison Square Garden à celui des nazis américains qui s’est passé au mème endroit en 1939.

être mariée à un prédateur sexuel, qui j’espère finira sa vie en prison, lui a fait complètement perdre les pédales, ce qui peut se comprendre :

https://www.youtube.com/watch?v=8FUjJ9jIgjQ&ab_channel=SkyNewsAustralia

Bloom dit: à

3j Ben Laden s’est fait buter à Abbotabad
grande ville de garnison dans les montagnes au nord d’Islalabad ville conçue par un urbaniste grec….clin d’œil à Alexandre?

Bloom dit: à

Islama…oussama…etcoetera…

puck dit: à

@ »Le resto iranien où nous avions nos habitudes quand on montait à la capitale servait du ‘thé rouge’, le contenu de la bouteille de Bordeaux qu’on apportait transféré dans une théière (…) »

yep c’était le bon temps.

https://www.youtube.com/watch?v=sz2vsbqAIIc&ab_channel=KD

rose dit: à

À ce jour Abou Sangaré est sous OQTF.
Oui ces camarades exilés sont les premiers à l’exploiter.
Mais, et les patrons de restaurants ?
Ce métier horrible. Ces rapports violents. L’enquêtrice lorsqu’il dit le désert qui lui répond « je ne veux pas le savoir, les pays seulement ». Son père qui a répudié sa mère. Son accident de vélo. Être jeté dans les escaliers.
Heureusement qu’il a Katiadou et son copain de dortoir.
Cette vie misérable.

puck dit: à
@ »Un film noir et lumineux comme l’espérance ! »

sûr qu’en ce moment les français ont plus de chances de trouver l’espérance au cinéma qu’à l’Assemblée Nationale.

c’est un peu le rôle attribué à la culture depuis Jack Lang : se servir de la culture comme moyen de compenser l’incompétence politique.

Je plussoie des deux mains.

rose dit: à

Le thé rouge dans les verres à tchai, qui est blanc.
Bah.
G commis conneries semblables sur un autre sujet, à Bombay. La honte m’est encore cuisante. Et ce temps n’était pas bon, ah ça non.

Jazzi dit: à

Le premier et le dernier

« The Apprentice » de Ali Abbasi, avec Sebastian Stan, Jeremy Strong et Maria Bakalova.

« L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, avec Abou Sangare, Alpha Oumar Sow et Nina Meurisse.

Deux superbes films, que tout oppose et qui sont comme le côté pile et le côté face d’une même médaille, à l’affiche cette semaine.

Si, comme le veut la morale de la fable Les Animaux malades de la peste de Jean de La Fontaine :
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », ces deux excellents films semblent nous montrer le contraire !

En effet, dans « The Apprentice », avec les impressionnants Sebastian Stan et Jeremy Strong, dans les rôles du jeune Donald Trump et de son diabolique conseiller Roy Cohn, notre jugement cinéphilique les rendent terriblement noirs.
Tandis que dans « L’Histoire de Souleymane », où l’émouvant héros, remarquablement incarné par Abou Sangare, qui galère dans Paris pour livrer des repas en attendant de passer son entretien de demande d’asile, celui-ci apparait à coup sûr à nos yeux comme le plus lumineux !

De même que dans le premier film le rêve américain tourne carrément au cauchemar, alors qu’avec le second on se prend à espérer encore en la condition humaine…
https://www.youtube.com/watch?v=Tp27iKgdSqE

rose dit: à

Ah.
C’était le bon temps ?

rose dit: à

Chez moi, on l’appelle dauphinois.
Un détail.

rose dit: à

Enfin, le jour où on sera mis en cage par les africains, faudra pas trop nous étonner.

J J-J dit: à

@ poutinficale (sic) … poutinfécale, plutôt non, pépin ? – Ralbol, déjà…

@ Je sais trop à quoi m’attendre avec Souleymane. Donc, ne ma tâte plus car je n’en peux plus d’éprouver de la honte par avance, ne sachant surtout pas comment convaincre monsieur Retayau de bien vouloir aller f. le nez dans sa merdre au cinéma des Beaux Veaux. Pour ressentir de quoi eserait faite l’humanité de sa conscience.

@ Ce qu’on a pu dire, d’ailleurs, comme saloperies sur le turcophile Pierre Loti, en son temps… Et même que, nous autres, qui l’attendions au tournant, à la fin de sa vie, s’agissant du massacre des Arméniens… Pétri d’étonnement, fûmes-nous, de constater son relatif respect pour les Kurdes, lors de son vibrant hommage enfin publié en 1919, quoiqu’il pu lui en conter, face aux infectes accusations qui clouèrent au pilori pour cause de cette chute malheureuse : « On sait à présent que s’ils ont été maassacrés, il ne se sont jamais fait faute d’être massacreurs (@MC. cf. la brochure « Les massacres d’Arménie », remise dans son contexte de l’après guerre, longuement commenté au chapitre 20 de Quella-Villéger, 1998, p. 449-470).

@ Et pendant ce temps, des internautes vivent d’incroyables et savoureuses péripéties avec les livres de Marguerite Y qui prennent seconde vie sous leur plume. Les libraires d’aujourd’hui, hélas, ont beau être dévoués, la plupart d’entre eux/elles, y compris fort.es d’une indéniable vocation à transmettr le vice impuni, sont mille fois moins cultivés que nous l’étions à leur époque. Et quand vous vous apercevez qu’ils ne connaissent pas même les fondamentaux qui vous paraissaient pourtant si évidents, il faut voire la gêne et la gueule écarquillée qu’ils vous tirent, avec cette façon si particulière de botter en touche. Je ne voudrais pas généraliser, mais j’en fais l’amère expérience très fréquemment… Quand on parvient à cultiver une amitié complice avec l’un ou l’autre d’entre eux.elles, il est préférable de na pas la baser uniquement sur l’amour des écrivain.es. Les « libraires » (ceux qui se vivent « dignes de ce nom ») ne supportent pas qu’on ait lu beaucoup plus qu’eux… Ils vous dénicheront toujours une grosse merde à côté de laquelle vous seriez passé à côté. Et pour peu que vous vous preniez au jeu, et revenez plus tard leur dire que c’était « de la daube », même avec la plus exquise courtoisie…, imaginez-vous bien la deuxième humiliation que vous allez leur infligez. C’est là en général un motif de bouderie voire de rupture définitive, qui laisse toujours de pronfondes traces rancunières, tant leur sensibilité est à vif sur ces affaires là. On le pressent déjà tellement icite, du reste.
Bàv (28.10.24_9.55)

puck dit: à

j’ai entendu un « analyste » sur un plateau télé dire :

« si Trump l’emporte, le risque c’est que la paix revienne en Ukraine ».

Ursula avait déjà accusé Orban de vouloir « pacifier ».

nous vivons une époque curieuse où vouloir la paix est devenu un crime.

la chose encore plus délirante est que ceux qui considère le fait de vouloir pacifier comme un crime sont les démocrates aux US et la gauche en France.

ce pauvre Jaurès doit se retourner dans sa tombe.

rose dit: à

Mais moi, je n’ai rien espéré hier au soir avec Abou Sangaré. Je suis sortie du couvent en portant 10 000 (dix mille) tonnes sur mon dos et en me questionnant sur le fait que nous en sommes encore là ?

Il faut dire que deux jours avant, un jeune -jeune- noir était esclavagisé par un de ses collègues peintre, et quatre ans avant iar un de ses collègues mécanicien, et deux mois avant par un collègue musulman restaurateur.
Etc.
Les noirs esclaves des blancs c’est d’actualité.
S’y rajoute ma question posée à un noir à Savines le lac, à une cubaine émigree au bas du MoMA à NYC, je crois que je vais prendre le seau de cendres et me le jeter sérieusement sur la tête. Le goudron et les plumes, ce sera une autre fois. J’y cours. À pas lents.

rose dit: à

Pontificale.

Jazzi dit: à

Ah, les charmes et l’hypocrisie de l’administration kafkaïenne !
Tourner un film et en être le personnage principal, n’est-ce pas travailler ? Et sans en être autorisé !

« Abou Sangare, révélé dans le film « L’histoire de Souleymane », a de l’espoir. Après trois refus et une OQTF, le sans-papier guinéen a déposé une nouvelle demande de titre de séjour à la préfecture de la Somme, qui lui a délivré, jeudi 10 octobre 2024, un récépissé qui l’autorise à séjourner légalement sur le territoire français pendant six mois, mais pas à travailler. »
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/je-suis-un-peu-soulage-mais-c-est-pas-encore-bon-la-quatrieme-demande-de-titre-de-sejour-d-abou-sangare-va-etre-examinee-3044108.html

Patrice Charoulet dit: à

L’effondrement de Luc Ferry

Lu Ferry fut prof de fac, spécialiste notamment de Kant, ministre, auteur d’innombrables livres.
Depuis des mois, il est surtout connu pour dialoguer avec Daniel Cohn-Bendit, sur LCI , une heure durant, chaque dimanche soir. Manifestement, il tourne mal.
Il nous a gratifiés de plusieurs rengaines : « Quand j’étais ministre… », « Moi qui suis un vieux gaullistte », « J’ai enseigné vingt ans aux Etats-Unis » , « Il ne faut pas dire que Marine Le Pen est d’extrême droite… » (!) .
La nouvelle rengaine est celle-ci : « Si j’étais aux Etats-Unis en ce moment, je serais bien embarrassé pour choisir entre Kamala Harris et Donald Trump » . C’est le bouquet ! Le dingo Trump, le raciste Trump , l’ordure Trump , le fou furieux Trump ne serait pas pire que l’ex-vice présidente démocrate. Il est vrai que si l’on dit qu’il ne faut pas accabler Le Pen fille, qui aurait, à l’en croire ses bons côtés, on peut avancer qu’un Trump, qui n’aurait ps si mal présidé qu’on le dit, ne doit pas être craint.
Pitoyable !

rose dit: à

Au Bleuet, quatorze personnes sont embauchées. Hier, un monde fou.
Le rayon moyen de venue dans cette librairie est de 250km.
Pas osé parlé de vous qui veniez de Paris. Si j’avais eu le titre du livre sur le Christ. Qui doit être dans une boîte à livres.

rose dit: à

Le seul souci de Le Pen fille, c’est qu’elle est conne.
Je pense. Je préfère ne pas apprendre le contraire.
Je remarque simplement que tous ceux qui clament « La France, Ma France », Macron en tête, sont ceux qui la coulent. Macron, on peut lui reconnaître d’être un homme intelligent. Mais lui, c’est son narcissisme qui le coule.

J J-J dit: à

@ Souleymane est plus exploité par les siens que par l’administration française, qui lui accordera ses papiers,

Voilà genre ce qui me déplait souveraienemnt dans cette réaction de faux-cul de droite…Nous faire croire qu’elle n’aurait rien d’idéologique, mais se bornerait aux faits rapportés par cette histoire singulière. Parfois, je comprends mieux l’attitude de CT à l’égard de jzmn, pour qui j’ai du respect bien sûr, on le sait, mais toujours un tenace brin de gêne depuis son coming out idéologique radical de gauche à droite toute.
Bàv,

J J-J dit: à

Doit-on en déduire que Cohn-Bendit aurait acquis plus de charme à vos yeux que l’aFreux Huc Erry ?

rose dit: à

Le vice impuni.
Hier, leur ai dit que je ne venais plus pck j’laisserai le pull et le pantalon. Le patron du coup a été plus que courtois. Suis sortie de la rassenérée.
Ne recherche aucune -aucune-amitié complice.
Il est parti en courant le matin, me chercher un autre MY. L’après-midi m’a dit « je l’aime MY ». C’est beau.
Un livre te/me parle ou pas. Si c de la daube, ce ne l’est peut-être pas pour lui.

rose dit: à

de là

De toute façon, l’amitié, j’en suis revenue.
De la fraternité, aussi.

rose dit: à

. C’est là en général un motif de bouderie voire de rupture définitive, qui laisse toujours de pronfondes traces rancunières, tant leur sensibilité est à vif sur ces affaires là.

Au ciné, l’autre soir, après Jofroi, et plusieurs interventions des spectateurs, le cinéphile (jeune) qui expliquait le film (vieux) a carrément dit « je ne viendrai plus ici parce qu’ils en savent plus que moi ».
Il s’est senti humilié au lieu de enrichi. On avait un autre regard que lui. Nos connaissances se complétaient. Il n’y avait aucune supériorité de personne. Un, canadien, a dit un truc génial pour qualifier les romans de Giono : il a employé le terme de bucolique. C’était tellement juste. Nous n’avons pas la science infuse ni la vérité première, on sait des choses, on les partage (horizontal). Le gars, lui, s’est vexé.

rose dit: à

Je ne suis pas revenue de l’amour.
Pourtant,

J J-J dit: à

c’est son narcissisme qui le coule. Et, hélas, il ne ruisselle plus sur personne. Même sonreflet se perd dans l’eau…

Ce matin, un juré goncourt marocain de noble extraction a expliqué qu’on avait pu stigmatiser son influence pour honorer son collègue algérien, comme s’il était le seul à décider du prix à lui attribuer…
On verra bien ce que nous en dira passoul un de ces jours prochain, ou plus tard, quand il publiera ses mémoires dédiés. J’espère, pmp, que l’affaire n’est pas déjà pliée.

rose dit: à

Les communistes aussi ont viré de bord de gauche toute à droite toute.
C pas drôle.
En navigation, cela s’appelle l’empannage. On change d’amure.
Opération hyper délicate où l’on risque de se prendre un coup de bôme sur la tête ou pire d’être jeté à l’eau.
Je me réjouis pour Jazzi qu’il ait tenu la manœuvre.

rose dit: à

Islam, Oussama, ma mama.

J J-J dit: à

@ Si c de la daube, ce ne l’est peut-être pas pour lui.
Oui, bien sûr, mais on peut lui expliquer gentiment notre point de vue, et écouter le sien, dans un deuxième temps où l’égalité devant le livre est assurée par la vréficiation d’une lecture intégrale du bouquin de chacun. Voilà à quoi l’on s’efforce dans notre cercle de lecteurs amaicaux, et ce n’est pas toujours facile… Alors vous imaginez, quand en plus, il y est question d’argent et de prix du livre papier… ! et qu eles mecs qui ont acheté le bouquin ou se le sont fait prêter vous disent : berk,ce bouquin m’est tombé des mains à la page 70… comment voulez vous en dialoguer un brin ? Non, ce n’est pas possible. Il n’y a jamais d’égalité. Les gens bavassent, ils ne s’écoutent pas… Leur seul souci est de « paraitre », pas vraiment d’approfondir. Et ils osnt toujours tapi par là, « le syndrome Bayard » qui leur tient lieu de révolver.

J J-J dit: à

@ Les communistes français aussi ont viré de bord de gauche toute à droite toute.

Non, ne dites pas cela, vous savez bien que c’est faux.

Jazzi dit: à

Allez donc voir « L’histoire de Souleymane », avant de porter des jugements définitifs à mon égard, JJJ !

rose dit: à

Pas mon grand-père aimé puisqu’il est mort avant.
Pour le reste, les autres, ignorance.

rose dit: à

Non, ce n’est pas possible. Il n’y a jamais d’égalité. Les gens bavassent, ils ne s’écoutent pas…
Je suis, hélas, bien d’accord avec vous.
Mais, ce qui domine, c’est le moi je, et l’exploitation de l’un par l’autre. C’est pour cela que cela ne marche.
Je dois aller acheter du fil à coudre. Ciao.

Phil dit: à

Roy Cohn

yes dear Bloom, applaudi, l’acteur, à la Comédie Française par le parterre genré dans Angels in america.
Beau travail de Rosi pour imposer Yourcenar dans le quatrième âge, plus efficace que l’arn messager.

Janssen J-J dit: à

Les métaphores nautiques mobilisées ont super l’air d’alimenter l’échange. Hélas, jen’arriverai jamais à vous suivre sur les flots bleu, faute d’accastillage. Je me souviens que JF Deniaux avait écrit un dictionnaire amoureux sur la navigation à voile, que je n’ai jamais lu, faute de suffisante pratique. Et je dois bien confesser que ma seule navigation sur une goélette au large des Sables d’Olonne s’et très mal terminée. Anéfé je me suis pris un bôme dans la tronche quand il a fallu virer de bord, nez en moins, je n’ai pas changé d’orientatin sexuelle et idéologique pour autant. En revanche, plus jamais ça, de l’empennage,ai-je dit !

J J-J dit: à

bon je sors itou, j’ai ma cousette.

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