de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier

Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier

 Nombre de romans plombent la rentrée, rares sont ceux qui la surplombent. La Maison vide (744 pages, 25 euros, Minuit) de Laurent Mauvignier est du lot. C’est une fresque familiale assez inattendue bien que cet auteur nous surprenne à chacun de ses livres. Puissance d’évocation, écriture ample, tressée, subtile, raffinée, précise… : l’impression provoquée par un tel embarras de richesses, un tel sens du romanesque, une telle émeute de sensations et une telle maitrise, si peu communes dans un roman contemporain, laissent admiratif face à l’ambition du projet et l’ampleur de la réalisation. Surtout, ne reculez pas face à l’épaisseur !

Tout roman est au départ une maison à construire et à remplir. Du moins est-ce ainsi que Laurent Mauvignier aime à se le représenter à chaque fois avant le grand saut dans le vide. Comme dans Loin d’eux (1999) et Apprendre à finir (2000), la maison est celle de sa mère mais elle est tout sauf un décor Les héritiers d’une maison de famille fermée pendant vingt ans, sur le flanc d’un village aujourd’hui en partie abandonné non loin de La Bassée, commune d’Indre-et-Loir assez analogue à celle de Descartes en Touraine où l’auteur a grandi (la mère l’y rêvait guichetier au Crédit Agricole), la rouvrent en 1976. La Bassée est à Mauvignier ce que le comté de Yoknapatawpha  (Mississippi) est à Faulkner ou le village de Macondo à Garcia Marquez. Un lieu fictif recréé pour les besoins de son œuvre et que l’on retrouve dans plusieurs de ses romans.

Trois générations se sont succédé dans celle de Mauvignier des arrières-grands-parents au père du narrateur. Le récit culmine donc dans les années 50 (l’auteur est né en 1967). Des objets, des lettres, des livres, des photos, des médailles, des archives et tous les volumes des Rougon-Macquart rangés au grenier s’offrent à la vue. Chacun raconte des histoires. Rien que de très classique. Ce qui ne l’est pas, c’est ce que Mauvignier en fait : l’histoire intérieure d’une famille. Enfin, « une » famille… C’est bien de la sienne qu’il s’agit au départ puisque l’auteur tente de comprendre à travers le suicide de son père en 1983 (une violence extrême que l’adolescent de 16 ans a prise de plein fouet) le mécanisme d’une déchéance dans ses racines les plus profondes et les plus anciennes. « C’est parfois par l’invention que l’histoire peut parfois survivre à l’oubli » écrit-il.  Il recolle les morceaux des légendes familiales sur une ou deux générations et au-delà l’imaginaire prend le relais. Sauf à ce que la grande histoire vienne à son secours. Ainsi pour le massacre de Maillé, l’un des « morceaux » de ce roman

 Mauvignier vient donc d’une famille ouvrière d’une petite ville du Nord. 4000 âmes lorsqu’il y est en 1967. Père éboueur, mère femme de ménage, cinq enfants, pas de livres à la maison mais ne comptez pas sur ce tourangeau pour clamer qu’il va venger sa race. Au XXème siècle, vu de Descartes, la capitale c’est Tours. La rencontre de Tanguy Viel, de six années plus âgé que lui, et leur amitié naissante l’ont amené du côté de Minuit. L’un y publie son premier roman en 1998 et l’autre en 1999. La maison vide est l’histoire très française dont les fondateurs s’appelaient Marie-Ernestine, Firmin, François-Marie, Anatole, Hégésippe mais dont les femmes sont les personnages les plus fouillés. Deux guerres ont d’abord pour effet de rendre une maison vide d’hommes. Laurent Mauvignier s’était déjà colleté à l’Histoire pour raconter une histoire. Ça a donné Des hommes avec la guerre d’Algérie. Une guerre asymétrique et non une guerre frontale comme le fut celle des tranchées. Ce qui n’est pas classique et détonne sous cette poussière, c’est la présence d’un piano. Le personnage, principal, c’est lui depuis le temps où cette famille jouissait d’un petit pouvoir sur le canton.

Il y a donc Marie-Ernestine née Proust, arrière-grand-mère du narrateur, que son père a décidé de marier à Jules Chichery « qui a l’air d’un péquenaud » et fera partie de ceux qui portaient une alliance au front et qui tombera en 1916 en Argonne. Jeune, elle est déjà la forte femme de cette famille car elle a du caractère. Au couvent où elle a passé huit années d’études, elle tenait tête aux pimbêches. Ses notes s’en ressentaient. Qu’importe car elle n’en avait que pour Mme Saint-Martin-des bois, la professeure de musique, celle qui lui a transmis son amour du piano. Comme elle résiste à la proposition de mariage, on lui fait miroiter la sombre perspective de rejoindre ces femmes sans homme qui servent de repoussoir et s’enfoncent dans leur solitude. Elle n’en a pas pour un autre homme mais pour une autre passion : le piano. La vie la fera veuve de guerre frustrée d’avoir dû renoncer à la carrière de concertiste qui s’ouvrait devant elle. Plus tard, au cours de l’autre guerre, sa fille Marguerite prendra un Allemand pour amant, sera tondue et mourra alcoolique à 41 ans, enfermée dans sa forteresse de silences. Comment expliquer à la Libération qu’il ne se contentait pas de lui faire l’amour : il la rassasiait de tendresse et quand on était privée de tout, cela n’avait pas de prix d’autant que sa mère lui avait aussi transmis le goût de la musique allemande. En se gardant de porter des jugements moraux sur ses personnages fussent-ils de son propre sang, tout en s’efforçant de mettre à nu leurs mensonges, il ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie pour tous et pour chacun car ils sont tous et chacun saisis à un moment de leur vie où leur passé devient un passif. Tous lui sont d’un grand secours : ils l’aident à supporter sa solitude.

En fait, tout le projet littéraire de Laurent Mauvignier a pris naissance là, dans la découverte d’une photo d’un enfant de 7 ans assistant à l’humiliation de sa mère perdant ses cheveux sous la tondeuse, les rires et les insultes de la populace. Mais basta ! « A novel is never what it is about » m’avait prévenu Graham Greene et je l’en remercie chaque fois qu’un roman me fait un tel effet. Ce livre nous fait entrer dans l’intimité des personnes sans que le lecteur n’en éprouve de gêne, par exemple dans celle des couples lorsque le permissionnaire rentrait brièvement chez en 1914-1918. Il est plein de détails et d’anecdotes car ils sont constitutifs de ce que Barthes appelait l’ « effet de réel » (dans Un cœur simple, Flaubert mentionne la présence d’un baromètre, ce qui n’apporte rien au récit mais lui accorde du crédit par la seule évocation d’éléments matériels ou concrets). Plein de silences aussi à commencer par ceux de l’oncle rentré de quatre ans de stalag, de regards croisés à table, de détails personnels, de non-dits, de hontes tues, de portraits de famille aux traits du visage masqués, de mémoire encombrées de monuments aux morts de notes de musique échappées par la fenêtre, ce roman ailé qui tient la note juste de bout en bout sur une distance aussi longue, m’a donné le rare sentiment d’avoir lu quelque chose de hanté, d’habité, de frémissant tout entier contenu dans la grâce de la chrysalide qui s’échappe au moment où les descendants de cette famille ouvrent la maison.

 Cette lecture gagne à être complétée car éclairée par celle de Motifs de Laurent Mauvignier (186 pages, 9 euros, Minuit), entretiens avec Pascaline David sur l’écriture- art, technique etc parus en 2021 chez Diagonale, réalisés au lendemain de la parution d’Histoires de la nuit et réédités cette année sous le titre Quelque chose d’absent qui me tourmente (186 pages, 9 euros, Minuit). Laurent Mauvignier s’y livre comme jamais. Ce sont les confessions d’un écrivain persuadé que la fiction, royaume de la métaphore, peut tout. Il y dit tout ce qu’il doit aux écrivains qui le stimulent, László Krasznahorkai, Joyce Carol Oates, Antonio Lobo Antunes. Il avoue également que chaque fois qu’il a fini d’écrire un livre, à l’issue de sa longue traversée, après avoir noirci des centaines de pages, il sait pourquoi il l’a écrit. Cela tient en un mot contenu dans le texte. Mais ce mot, il ne le dévoile à personne. C’est son tabou et il s’interdit de le transgresser tant ce mot contient de secrets. Quelque chose d’absent qu’il a fini par trouver en explorant la maison vide.

(« La leçon de piano, Odessa, 1957, Photo Eliott Erwitt, ; « Laurent Mauvignier », Photo Hélène Bamberger)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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404 Réponses pour Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier

Maurice revient... dit: 1 septembre 2025 à 22h25

Beaucoup de livres pour cette rentrée littéraire, c’est dire l’embarras du choix.
Mais comme ils sont presque tous mauvais, on dira que c’est plutôt le choix des embarras !

renato dit: 2 septembre 2025 à 4h44

«… après avoir noirci des centaines de pages, il sait pourquoi il l’a écrit. »

Ce serait stupéfiant qu’il ignore pour quelle raison il a agi.

Chaloux dit: 2 septembre 2025 à 4h45

Je trouve surtout le style de Mauvignier d’une incroyable platitude, imprécise, pénible, télé, dépourvue de métier. L’impression de me trouver devant une machine à café accompagné d’une caqueteuse quelconque qui m’entreprendrait sur ses histoires de famille. Insupportable et répugnant.

Où sont les Gombrowicz, les Golovanov, les Xianjian d’aujourd’hui? L’édition, comme tout le reste de notre société est devenue sans exigence. La littérature n’explore plus rien, elle reste à la maison, littéralement. On est critique littéraire exactement comme on est marchand de crêpes. Tout cela manque terriblement non seulement de tenue mais surtout de dignité.

rose dit: 2 septembre 2025 à 4h56

Enfin, marchand de crêpes, tu vis ta meilleure vie, c’est quelque chose.
Allez, je fais mon lit, et je vais nager.
Dans les boîtes à livres, ces milliers de livres insipides, sans couleur et sans saveur.

renato dit: 2 septembre 2025 à 5h01

En vérité, cachés par des masques tels que la naïveté et la spontanéité, qui ne sont rien d’autre que des vilaines maladies, quiconque peut maintenant agir sans comprendre les raisons de ses actes.

Paul Edel dit: 2 septembre 2025 à 5h47

Rose, dans la boite à livres de la mairie de Saint-Servan ,prés de chez moi, voici ce que j’ai trouvé cet été depuis le mois de Juin jusqu’à hier : »Un diamant gros comme le Ritz » de Fitzgerald, Robert Walser, « Les enfants Tanner », Catherine Cusset « Indigo » , Angelo Rinaldi « Les roses de Pline », « Saint-Malo Renaissance d’une ville », collectif sous la direction de Jean-Luc Blaise,  » L’invaincu » de Faulkner, « Pilote de guerre » et « Vol de nuit » de Saint-Exupery, « Cher connard » de Despentes, de très nombreux vieux poches de Hervé Bazin, depuis l’excellent » Vipère au poing » jusqu’au « Matrimoine », « L’huile sur le feu » et « Qui j’ose aimer ».. Les « oeuvres de François Villon en Classiques Garnier, édition d’André Mary, « Citrons acides » de Lawrence Durrell, « Jersey sous l’Occupation » de Jean Mabire, « Tu récolteras la tempête » de l’excellent Jean Hougron, « L ‘ingénue libertine » de Colette, beaucoup de Henri Troyat, notamment Les Eygletières, « La Moscovite » et le surprenant « L ‘araigne » Prix Goncourt 1938, et aussi une bio de Malraux par Curtis Cate. Le plus surprenant ce fut le nombre de livres de poches du théâtre d’Anouilh et de Giraudoux, tous annotés. Cette boite à livres est un miracle .Elle est gérée par un collectif de lycéens et de bibliothécaires de Saint-Malo. Enorme succès , aussi bien prés des habitants que des touristes.

Jazzi dit: 2 septembre 2025 à 5h59

« Mais comme ils sont presque tous mauvais »

Tu les as tous lus, Maurice ?

Sur La Maison vide, les avis sont très partagés, c’est le moins que l’on puisse dire !

JC..... dit: 2 septembre 2025 à 6h06

Ne pas refuser le réel !

Amis, la littérature n’est plus qu’une distraction vieillotte, sans grand intérêt, incapable de lutter contre les couillonnades des Zéros Sociaux ! La plupart des écrivains actuels écrivent pour faire plaisir à leur nombril.

Lecteurs ! Laissez tomber la lecture et faites du sport. Soyez réalistes.

rose dit: 2 septembre 2025 à 6h32

Moi, Paul Edel, je viens de trouver La dernière harde de Maurice Genevoix, l’Atlantique et les amants de Patrick Grainville, pour l’Atlantique, et De Jeanne Bourin, La Garenne, pour une dame qui lit Jeanne Bourin dans l’Ehpad de ma mère.
Et la bio.de Pierre Loti par Lesley Blanch (Blanche est sa première épouse) etc.etc.
Je persiste et je signe : à côté de pépites, des milliers de livres écrits par n’importe qui, pour raconter n’importe quoi.
Parlez moi d’une découverte inouïe d’un premier roman.
Hormis Adèle Yon, ces temps.

Jazzi dit: 2 septembre 2025 à 6h33

C’est la bibliothèque idéale cette boîte à livres, Paul !

Sacrée parcours hippique pour le Goncourt de cette année, Passou !
Le Carrère galopait en tête, il vient d’être dépassé par le Mauvignier et la course loin d’être finie.
Suspens et surprise à l’arrivée ?

rose dit: 2 septembre 2025 à 6h34

Moi, en vilaines maladies, je connais la peste et le choléra et toutes les dépendances imbéciles, pas besoin de dresser la liste. Les chips nous dit Amélie Nothomb, première addiction.

Marie Sasseur dit: 2 septembre 2025 à 7h09

… dans la maison vide.
https://youtu.be/Ng1iCeMbAfY?feature=shared

Merci Passou de cette juste chronique.
Pour en avoir feuilleté quelques pages et en attendant de pouvoir le lire au retour de mon voyage en Russie Carrèriste, c’est une promesse de belle lecture.
Mauvignier est incroyablement littéraire, c’est une experience de lecture decouverte tout au long de ses  » histoires de la nuit » où il densifie la tension du recit qui va croissante, par une sorte d’ effet stromboscopique quasi cinematographique.
Merci encore de distinguer sa prouesse et sa maestria littéraire dans ce nouveau livre.
Il mériterait d’etre dans la première selection Goncourt, tout a l’heure ? , pour une cause exceptionnellemebt littéraire.

rose dit: 2 septembre 2025 à 7h28

Les trois dont je vous ai donné les titres Paul, viennent d’un toit petit village où la mairie côtoie intelligemment l’école, et quatre rangées de bouquins sont sous la voûte d’entrée.
Dans le mien de village, les boîtes a livres sont immensément variées et polyglottes, allemand et anglais côtoient le français. N’empêche que, selon celles où l’on va, on ne trouve pas des contenus fabuleux.

felix d dit: 2 septembre 2025 à 7h34

« Mauvigner vient d’une petite ville du NORD père éboueur etc… mais ne comptez pas sur ce TOURANGEAU pour clamer etc… » Rien compris .Si le bouquin est aussi embrouillé que cette recension, Pierre Assouline, je ne suis pas sûr de vous suivre ….

closer dit: 2 septembre 2025 à 8h01

Fais toi offrir le Mauvignier finalement JB et donne nous le point de vue d’un amateur éclairé (?) face au deux grands professionnels de la critique qui ont des avis diamétralement opposés.

Chantal dit: 2 septembre 2025 à 8h20

merci pour ce billet sensible, née en 1967 comme l’auteur, j’ai lu il y a quelque temps pour mes recherches/ essais, d’un roman qui me prend beaucoup d’énergie en ce moment, ces entretiens « Motifs de Laurent Mauvignier » menés par Pascaline David, cette namuroise est notre nouvelle présidente de la Scam Belgique. Elle a mené d’autres entretiens avec Patrick Grainville je pense et un troisième dont je devrais vérifier le nom. Ils ont donc été réédités par Minuit. Nous avons suivi à un an d’écart la même formation au scénario à l’IMCA Provence.
Rencontré hier par hazard au supermarché Thomas Gunzig, très affairé avec sa liste de courses et pas du tout bronzé, off course il a bossé tout l’été sur son petit dernier qu’il vient de rendre à l’éditeur.

Jazzi dit: 2 septembre 2025 à 8h34

Pas envie d’aller y voir par moi-même, ni pour le Mauvignier ni pour le Carrère, closer.
Je me tiens au courant de l’actualité cinématographique mais pas littéraire…

Il y a quelque chose que je ne comprends pas bien sur Mauvignier, fils d’un éboueur et d’une femme de ménage, il décrit dans la maison vide une ascendance nettement bourgeoise : piano, éducation religieuse, mère abandonnant une carrière de concertiste…
Est-ce un transclasse, traitre à sa classe, comme dirait bonne Clopine : « mais ne comptez pas sur ce tourangeau pour clamer qu’il va venger sa race », nous précise Passou ?
Y a t-il de l’autofiction dans ce livre, comme j’avais cru le comprendre à la lecture des articles, ou bien son roman et son narrateur sont-ils purement imaginaires ?

racontpatavi dit: 2 septembre 2025 à 8h39

Paul Edel dit: 2 septembre 2025 à 5h47

Rose, dans la boite à livres de la mairie de Saint-Servan ,prés de chez moi,

Oui, Paul Edel, on trouve – parfois – des pépites dans les boîtes à livres!
Un ami m’a rapporté d’une boite à livres un de mes livres ( en bon état ) paru en décembre 1975!

D. dit: 2 septembre 2025 à 8h53

Moi hier j’ai rencontré mon ancienne concierge au supermarché. Elle revenait du Portugal. Je lui ai demandé pourquoi elle faisait ses courses à Chaville et elle m’a dit que c’était parce que il y avait dabs cette ville des tarifs très avantageux sur la morue.

B dit: 2 septembre 2025 à 9h01

On n’y échappera pas, et vous auriez une recette? Ici on ne trouve guère que de la morue salée et encore c’est assez cher. Il faut en prendre une entière, pas question de la détailler.

B dit: 2 septembre 2025 à 9h03

J’aime bien la queue de lotte, c’est un poisson excellent, il leur arrive de faire des promos sur ce poisson et très frais, il faut sauter sur l’occasion.

Janssen J-J dit: 2 septembre 2025 à 9h08

@ la bio.de Pierre Loti par Lesley Blanch (Blanche est sa première épouse)
Oui.
Lesley ne fut pas la deuxième 🙂 Pas plus d’ailleurs que Crucita G., qui ne devint que sa 2e « femme de chair » (officieusement), à partir de 1894. Le 27 novembre précédent, le Dr Durruty la lui avait présentée. Loti, « frappé par la beauté et la vigueur de la race basque », l’avait anéfé chargé de lui « trouver une femme qui consentît à lui donner une descendance basque », nous a-t-on raconté.

B dit: 2 septembre 2025 à 9h26

Jazzi, la famille a été déclassée puisque si l’on en croit ces détails, propriété et piano ne mènent pas à une destinée d’eboueur et de femme de ménage. Cependant si vous pensez à la famille de Chateaubriand, il arrive même aux nobles de mordre la poussière.

renato dit: 2 septembre 2025 à 10h02

J’utilise le terme « vilaines » en toute conscience, rose. La naïveté en art s’apparente à la tromperie : qui peut se dire naïf aujourd’hui ? Peut-être quelqu’un perdu dans une forêt vierge, privé de contact humain pendant des années. Bien sûr, pour Svevo, c’était une « belle maladie » qui donne envie de la guérir ; mais beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et la naïveté est devenue un produit de marché qui suscite le désir de botter les fesses de l’utilisateur de cette solution de vie. La spontanéité est encore pire, cependant ce qui a déjà été dit s’applique à elle. Bien sûr, un geste, un comportement fait par le libre choix et la décision de la personne qui l’exécute, sans imposition ou coercition d’autrui ; mais compte tenu de l’éducation moyenne, aucun geste artistique ne peut désormais être qualifié de spontané, que cela plaise ou non aux pseudo-romantiques qui infestent le panorama actuel.

Chantal dit: 2 septembre 2025 à 10h15

petite correction, les autres entretiens d’auteurs menés par Pascaline David sont ceux de Patrick Deville et Jérôme Ferrari.

rose dit: 2 septembre 2025 à 11h22

Janssen J-J dit: 2 septembre 2025 à 9h08
@ la bio.de Pierre Loti par Lesley Blanch (Blanche est sa première épouse)
Oui.
Lesley ne fut pas la deuxième 🙂 Pas plus d’ailleurs que Crucita G., qui ne devint que sa 2e « femme de chair » (officieusement), à partir de 1894. Le 27 novembre précédent, le Dr Durruty la lui avait présentée. Loti, « frappé par la beauté et la vigueur de la race basque », l’avait anéfé chargé de lui « trouver une femme qui consentît à lui donner une descendance basque », nous a-t-on raconté.

Vous êtes très parcellaire, désolée Janssen J-J.
À cinquante ans, Loti décida de devenir bigame et choisit ce docteur pour inventorier des femmelles basques avec lesquelles se reproduire de nouveau.
Cinquante ou plus refusèrent mordicus.
Finalement, le docteur Trucmuche trouva la petite croix, que Loti installa à Rochefort, proche de chez sa légitime ; qui promit, ah le sacrifice consenti des femmes ! à s’occuper de cette famille parallèle, Mitterrand a su où trouver modèle, au cas Loti disparaisse en mer et fusse bouffé par des orques – le foie seulement.
(Ai lu récemment que c’est le foie qui trinque plein pot lorsque l’on ment).
Puis, il alla la baiser, Crucita, une heure de 22 à 23 heures. Parfois, il dut y avoir des bons jours, le coït dura deux heures.
Inouï, non.
Bref.
Autant massacrée que Blanche.
Trois fils, deux survécurent.
Pas la peine de passer sur les cinquante ou plus jeunes filles basques qui refusèrent mordicus d’etre des ventres à engrosser par un volage et odieux personnage.

rose dit: 2 septembre 2025 à 11h26

Ce tourangeau.
Une ville du nord.
Au-dessus de Montpellier, c’est le nord. Définitivement.
Même si la douceur est angevine.

rose dit: 2 septembre 2025 à 11h29

Rose, dans la boite à livres de la mairie de Saint-Servan ,prés de chez moi,

Oui, Paul Edel, on trouve – parfois – des pépites dans les boîtes à livres!
Un ami m’a rapporté d’une boite à livres un de mes livres ( en bon état ) paru en décembre 1975 ! Il était dédicacé, nous avez-vous dit, ce me semble, il y a très peu de temps ( deux mois ? ).

rose dit: 2 septembre 2025 à 11h37

Goldnadel : sourd mais aussi aveugle.
« Un dénigrement acharné de l’état hebreu ».
À vomir.

rose dit: 2 septembre 2025 à 11h41

Comme vilaine maladie, y a aussi la chatouille, attrapée avec de mauvaises fréquentations.
Ma.mere parfois me dit « Vilaine » ; je vais essayer de repérer quand.
À midi, salade pdt, haricots verts, thon olives noires œuf dur, et spaghetti bolognaise, roquefort, elle a bien mangé, figues directos sur le figuier en dessert, je lui ai parlé de la rentrée littéraire 443 bouquins sortent. Elle m’a répondu que trois suffiraient.

Je le crois aussi.

rose dit: 2 septembre 2025 à 11h45

Au total Loti a eu cinq fils, deux de Blanche, le premier mort, le second Samuel.
Trois de Crucita, deux vivants, pas encore repéré le mort. Ces deux là ne se mêlèrent pas de ces/ses écrits, ni correspondance, ni carnets.

rose dit: 2 septembre 2025 à 11h52

Paul,

Je suis allée sur Google Map chercher la mairie de Saint Servan.
Mais alors, vous êtes beaucoup plus proche de l’estuaire de la Rance que de Saint Malo intra-muros ?

Paul Edel dit: 2 septembre 2025 à 12h00

Rose, je suis à égale distance des remparts de Saint-Malo, du bassin Vauban, et des bords de Rance, face à Dinard.

racontpatavi dit: 2 septembre 2025 à 12h13

Un ami m’a rapporté d’une boite à livres un de mes livres ( en bon état ) paru en décembre 1975 ! Il était dédicacé, nous avez-vous dit, ce me semble, il y a très peu de temps ( deux mois ? ).rose

Plus exactement, cet ami, Y.X, en a acheté un exemplaire sur une foire à la brocante il y a quelques années déjà et c’est cet exemplaire que je lui ai dédicacé avec une lettre explicative de mon projet de typographie/poésie. C’est un second exemplaire que ce même ami a trouvé dans un dépôt de livres, il y a peu,qu’il m’a donné. Donc comme ce livre est rare ( on le trouve à 50 euros, tirage courant numéroté, sur des sites pour bibliophiles…) je l’ai gardé, ce second exemplaire et projette de l’ offrir à un philosophe métaphysicien dont j’apprécie profondémrnt l’oeuvre et qui parle des mêmes univers de pensée que mon modeste opuscule.

racontpatavi dit: 2 septembre 2025 à 12h24

En fin de matinée, un ami philosophe agrégé nous a parlé avec enthousiasme du bouquin de Carrère.
Après les trois quart d’ heure de promotion sur la France Inter ce matin, les ventes de ce roman vont dépasser celle du Mauvigner, non?

renato dit: 2 septembre 2025 à 13h20

«… face à Dinard. »

Pas loin du champ de jeu du papillon qui a inspiré Montale, donc.

Jazzi dit: 2 septembre 2025 à 13h23

« Au total Loti a eu cinq fils, deux de Blanche, le premier mort, le second Samuel. »

Il n’était pas aussi un peu homo, rose ?

Jazzi dit: 2 septembre 2025 à 13h28

« Le président des musées d’Orsay et de l’Orangerie, Sylvain Amic, est mort à l’âge de 58 ans, après moins de dix-huit mois à occuper ce poste. « Sa disparition est un choc », a réagi dimanche sur X le président Emmanuel Macron, alors que les circonstances du décès n’ont pas été divulguées. » (Télérama »)

puck dit: 2 septembre 2025 à 15h34

non ! dites-moi pas que c’est pas vrai !

encore un qui parle de son papa et de sa maman ?

c’est quoi ce truc ? une épidémie ? un syndrome régressif épidémique ?

il faut qu’ils trouvent un vaccin.

en vrai limite ça donne envie de revenir à l’enfance pour pourvoir lire des trucs genre le club des 5.
dans le club des 5 au moins il y avait de l’aventure ! avec le chien Dagobert qui courait dans tous les sens au moins il y avait de la vie !

là tout sassa sent la mort.

tu m’étonnes que l’Europe soit devenue frapadingue et que les France soit au bord de la rupture.

B dit: 2 septembre 2025 à 15h36

Rose, Sophie a rejoint le paradis des chats s’il existe, je l’ai soignée jusqu’à hier, elle s’affaiblissait, ne pouvait pas manger et commençait à souffrir physiquement. Je l’ai conduite chez le vétérinaire hier à 16h .

puck dit: 2 septembre 2025 à 15h39

« Plein de silences aussi à commencer par ceux de l’oncle rentré de quatre ans de stalag, de regards croisés à table, de détails personnels, de non-dits, de hontes tues, de portraits de famille aux traits du visage masqués, de mémoire encombrées de monuments aux morts (…) »

sérieux limite c’est indécent.

il y a des milliers de gens qui viennent de mourir dans un tremblement de terre, d’autres milliers d’enfants qui meurent de faim à Gaza, d’autres milliers qui meurent dans les tranchées en Ukraine et des milleirs d’autres ailleurs

et on tombe encore sur une espèce d’individualiste nombriliste égocentrique…

sérieux, en vrai je crois qu’il y a un truc qui tourne pas rond dans ce pays.

on peut pas le parachuter à Gaza histoire de l' »ouvrir au monde et faire en sorte qu’il s’oublie ?

sérieux ça fout la honte.

puck dit: 2 septembre 2025 à 15h44

à mon sens il s’agit d’un gros problème d’immaturité.

je veux dire cette fixation sur ces histoires de papa et maman les types ils sont pas devenus adultes.

limite quand on a 12 ans on peut proposer à sa voisine du même âge de jouer à papa maman mais là ce type il a plus de 12 ans non ?

non ?
il a pas encore eu ses 12 ans ?
d’âge mental ?
ben voilà, c’est ça, il est là le problème !

puck dit: 2 septembre 2025 à 15h50

il faut revoir toutes les catégories de tout ce qui est imprimé.

dommage Foucault serait encore de ce monde il aurait fait.

1/ la presse : c’est de la fiction marrante avec des personnages assez hilarants comme Macron ou Trump.

2/ le roman : c’est le réel plombant, le truc que quand tu le lis le seul moyen de survivre c’est de te mettre direct sous anti dépresseur par intra veineuse sinon au bout de 48h on te retrouve pendu.

puck dit: 2 septembre 2025 à 15h52

sérieux plus journalistes sont imaginatifs et inventent des fictions qu’on se demande où ils les trouvent

et plus les écrivains s’enfoncent dans le difficile réel de la réalité difficile des non dits difficiles qui tuent le lecteur à la 10è page.

puck dit: 2 septembre 2025 à 15h55

il est sous médoc le type qui a écrit ça ?

parce qu’il faut qu’il refile son ordonnance à Macron il va en avoir besoin dans les jours qui viennent.

les non-dits dans les réusions ministérielles c’est aussi un truc qui tue, dès que le président a le dos tourné les mecs ils disent t’as vu il commence à faire plus vieux que sa meuf qui est plus vielle que son papa et sa maman.

non sérieux, même notre président il est immature.

à partir de là en vrai tout reste possible.

puck dit: 2 septembre 2025 à 15h58

« Surtout, ne reculez pas face à l’épaisseur ! »

perso l’épaisseur c’est pas le truc qui me fait reculer.

puck dit: 2 septembre 2025 à 16h02

« La vie la fera veuve de guerre frustrée d’avoir dû renoncer à la carrière de concertiste qui s’ouvrait devant elle. Plus tard, au cours de l’autre guerre, sa fille Marguerite prendra un Allemand pour amant, sera tondue et mourra alcoolique à 41 ans, enfermée dans sa forteresse de silences. »

c’est sûr que quand on est élevée par une mère veuve de guerre et frustrée, comme dit Trump, on n’a pas toutes les cartes en main.

du coup finir tondue et alcoolique c’est peut-être le mieux qu’elle pouvait espérer.

tout compte fait c’est peut-être un livre optimiste ?

puck dit: 2 septembre 2025 à 16h08

ceux qui doivent se bidonner c’est nos oligarques.

les mecs ils ont vu leur richesse grimer de façon exponentielle depuis que Macron est au pouvoir pendant que le bas peuple mourait de tristesse en lisant ce genre de livre.

sérieux je serais oligarque je me bidonnerais de savoir à quel point le peuple est malheureux.

c’est vrai plus on sait que le peuple est malheureux à lire des trucs désespérants et plus on profite de ses vacances aux Maldives.

sur la terrasse de sa chambre, dans le jacuzzi avec une bimbo, face à l’océan couleur turquoise, en pensant à tous ces gens qui lisent des livres tristes qui les rendent malheureux, sérieux c’est jouissif !

puck dit: 2 septembre 2025 à 16h11

en fait c’est des livres de l’ère « post-politique ».

t’as pas de travail, ni d’argent, ton frigo est vide, tu vas te faire virer de ton appart parce que tu payes pas le loyer, ta femme vient de te plaquer, ta fille se prostitue pour se payer sa dope ? pas de problème tiens lis ce bouquin ça va te remonter le moral !

rose dit: 2 septembre 2025 à 16h25

le seul moyen de survivre c’est de te mettre direct sous anti dépresseur par intra veineuse sinon au bout de 48h on te retrouve pendu.
Puck,
Vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère !

rose dit: 2 septembre 2025 à 16h29

C’est plutôt
Ta fille se prostitue pour te payer ta dope.
Pck les jeunes, ils sont adorables.
Ce sont les vieux, camés.

Paul Edel dit: 2 septembre 2025 à 18h19

Jazzi. ca fait des années que je connais « l’education de l’oubli » et que j’aime ce roman..

Jazzi dit: 2 septembre 2025 à 19h03

Bel éloge du clown-critique Angelo, dans toute sa singularité et son exception, Paul.
Prétexte à une (auto)critique radicale de la critique et de l’édition…
Ce n’est plus du théâtre, c’est un jeu de massacre !

closer dit: 2 septembre 2025 à 19h10

Grâce à Rose, j’apprends que Pierre Loti était bigame et père de famille nombreuse!
J’en étais resté à Madame Chrysanthème…

puck dit: 2 septembre 2025 à 19h24

très bel article, j’aime bien la première phrase :

« Nombre de dettes plombent la rentrée, rares sont celles qui la surplombent. »

puck dit: 2 septembre 2025 à 19h25

oupss j’ai pas bien lu.

très bel article, j’aime bien la première phrase :

« Nombre de guerres plombent la rentrée, rares sont celles qui la surplombent. »

puck dit: 2 septembre 2025 à 19h25

oupss caramba encore raté :

très bel article, j’aime bien la première phrase :

« Nombre de manifestations plombent la rentrée, rares sont celles qui la surplombent. »

D. dit: 2 septembre 2025 à 19h31

Ça a l’air assez laid, chez toi. Jazzi. Je n’aime ni le tapis ni les coussins. Ta chièchienne est bien méritante de vivre dans un tel environnement.

puck dit: 2 septembre 2025 à 19h32

j’ai lu un Mauvignier il y a longtemps ça se passait dans les montagnes genre la cordillère des andes ou bien les alpes.
déjà c’était hyper plombant.

parait que les écrivains qui écrivent des bouquins qui plombent sont des gens qui ont vachement d’humour, leur humour ils le partagent qu’avec leurs amis, des gens qu’ils aiment.

D. dit: 2 septembre 2025 à 19h39

Vous avez fait votre devoir, Bérénice. On peut parfois prolonger leur vie de quelques jours avec force corticoïdes, mais c’est tout. Je partage votre douleur, j’ai déjà moi-même connu trois morts de chat.

puck dit: 2 septembre 2025 à 19h39

en fait le calcul qui est fait c’est que plus un livre est triste et plombant et plus c’est un beau livre.

en fait les bouquins c’est les concours de photos : les photos qui gagnent c’est celles qui montrent des gamins qui meurent de faim ou des types qui se sont fait explosés par la bombe d’un terroriste, ou des photos de catastrophes naturelles où on voit des cadavres à la surface d’une rivière en cru.

les gens regardent ces photos et ils disent « wow comme c’est beau, j’adore la lumière, le contre jour avec le coucher du soleil… »

du coup boum ! ils gagnent le concours de la plus belle photo.

pour les livres c’est pareil : son mari il est mort à la guerre et sa fille est alcoolique ? wow c’est magnifique, j’adore la douce musicalité de l’écriture…

en fait l’art c’est devenu une activité sado maso : plus on souffre et plus on aime.

Maurice revient... dit: 2 septembre 2025 à 19h44

Jazzi le sadique qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de torturer cette pauvre Vita qui ne lui a rien demandé !
Mais laisse-là tranquille cette pauvre et douce Vita, c’est un animal de compagnie pas un cobaye de labo !

puck dit: 2 septembre 2025 à 19h44

en fait c’est parce que les gens recherche surtout de l’émotion.

y’a le coeur et le cerveau et là on mise sur le coeur et on oublie le cerveau.

après c’est hyper cohérent avec l’époque : même les types qui nous gouvernent ils ont mis leur cerveau de côté pour laisser parler leur coeur du genre si la France va mal c’est la faute aux français…

rose dit: 2 septembre 2025 à 20h09

closer dit: 2 septembre 2025 à 19h10
Grâce à Rose, j’apprends que Pierre Loti était bigame et père de famille nombreuse!
J’en étais resté à Madame Chrysanthème…

Closer

Ce livre est une somme. Ardu à la lecture. Je le relirai, atlas de géographie en main. Je vous ferai un compte-rendu très mitigé.
J’en suis au tout début du chapitre 17.
J’ai traversé deux passages extraordinaires. Il est marin, mais il est aussi voyageur, et pas de n’importe quelle manière.

Il faut retenir cela
Naissance 1850 Rochefort
Mort 1923 Hendaye

J’essaierai d’être assez concise et précise.
Je répondrai aussi, autant que faire se peut, à la question de Jazzi.
Les amours de Loti, ce n’est pas vraiment le plus passionnant. Ni le plus inspirant.

rose dit: 2 septembre 2025 à 20h12

Puck on oublie le cerveau

Cela fait tellement longtemps que vous ne parliez plus du cerveau.
Tellement contente de ce retour !

B dit: 2 septembre 2025 à 20h12

Tout est dans le regard ; et vous, vous fermez les yeux en la circonstance

Je ne me souviens plus très bien de la procédure, je ferme les yeux sur beaucoup de choses, voir serait trop désespérant alors puisqu’il faut diminuer les doses neuroleptiques, valium, tranxene, temesta, il me semble que c’eSt une solution que de consentir à ne plus regarder l’adversité quand ce n’est pas l’adversaire. L’homme dirait Clopine .

Janssen J-J dit: 2 septembre 2025 à 21h04

@ Vous êtes très parcellaire, désolée Janssen J-J.
@ une horreur ce Loti,

Sans doute, mais je persiste à penser qu’on ne peut pas dire que c’était une horreur, avec nos « critères » d’aujourd’hui. Autant dire la même chose de Romain Gary ! C pas corrèque, je trouve.

@ Mais bien sûr qu’il était « bi », jzmn. Comme dirait machin, « tout le monde le sait ». Mais on ne le disait pas ainsi. On sait juste qu’Aziyadé ne fut jamais un garçon, comme on se plut à le persifler en son temps.

nb/ @ 11.45 ///Trois de Crucita, deux vivants, pas encore repéré le mort/// Le fait attesté : le 3e fils de Pierre & Crucita, Fernand, surnommé Léo, naquit le 18 février 1900 mais mourut (sic) un an plus tard, le 14 février 1901. Léo passa par pertes et profits à la postérité, comme beaucoup d’entre nous, bâtards délimités qui eûmes tous un oncle ou un ancêtre bi. (Genre de révélation très tendance romanesque, en ce moment /… cf. dans la saga Mauvignier, le 2e frangin Anatole, de l’arrière fameuse grand-mère, Marie-Ernestine).
2 nb’ :… Et Crucita vécut longtemps à Rochefort, installée rue du 4-Septembre dans une petite maison du « faubourg », et ce, à partir du 1/12/1894.

C’est quand même pas mal, pour un père… marin avant tout, de s’être ainsi occupé de ses « femelles » terrestres dont la chronique de « Gala » dit qu’il ne les a jamais battues, mais bel et bien infiniment respecté leur ventre généreux. Voilà.

Janssen J-J dit: 2 septembre 2025 à 21h12

@ B. – malgré le caractère suranné de ce genre de déclaration, je vous présente mes sincères… Car nous savons tous ce qu’est la perte d’un être cher. Et combien on a besoin du soutien de l’RDL en de telles circonstances. Bon courage.

Janssen J-J dit: 2 septembre 2025 à 21h23

@ jzmn… hélas, ils ne lui ont trouvé que des ovaires masculins. Et, après ablation, ils lui ont flanqué un pull sans over (sic) pour la cicatriser. Elle va fort bien s’en tirer comme ça, je pense !

B dit: 2 septembre 2025 à 21h25

3J, ne vous fatiguez pas, c’est le nénième que je tue, cela m’a pris 17 ans pour ce dernier avant que je me décide. Et vous, un chat, un chien, une créature à quatre pattes?

rose dit: 2 septembre 2025 à 21h34

jamais battues, mais bel et bien infiniment respecté leur ventre généreux. Voilà.

Janssen J-J

Autant je suis abalobée par certaines de ses décisions, que je ne dévoilerai qu’à la fin du livre, autant ce due vous écrivez ci-dessus est faux.
D’ailleurs, j’ai noté qq.références de pages, qui, bien sûr, expriment le point de vue de Lesley Blanch, première épouse de Romain Gary, sur Loti.
Et re-non, pardon, les deux ne sont pas superposables du tout.
Restez patient.
Je dois consulter des cartes. Et finir la centaine de pages, que je ne lis pas en diagonale, moi.

Merci pour le troisième fils défunt de Crucita.

rose dit: 2 septembre 2025 à 22h28

Nota :
Le prix Goncourt 2025 sera décerné mardi 4 novembre chez Drouant, a appris Livres Hebdo auprès de l’Académie. La première sélection de 15 romans sera dévoilée le mercredi 3 septembre, puis la deuxième de huit romans mardi 7 octobre avant la troisième sélection, c’est-à-dire les quatre finalistes, le mardi 28 octobre 2025.

et alii dit: 3 septembre 2025 à 1h48

rose malade
La maladie comme métaphore, trad. française, Paris, Christian Bourgois, 1979
SONTAG

rose dit: 3 septembre 2025 à 3h56

Et alii

La maladie comme métaphore.
Quels sont les organes qui sont touchés ?
La phrase de Karl Jung m’a beaucoup accomoagnée :
La maladie est l’effort que fait la nature pour aider l’homme à guérir.

rose dit: 3 septembre 2025 à 4h02

Et alii

Je suis élue au CVS, Conseil de Vie Sociale. Beaucoup de pain sur la planche.
Et continue à nager une heure le matin. Hier, nous étions quatre. Un irlandais de Dublin, vivant à Tinkel sur la côte ouest m’a dit qu’en Irlande, on peut nager en janvier février mars. Je lui ai parlé de la pluie constante, il m’a montré son raincoat et m’a dit que eux ils savent vivre avec.
Pas convaincue, il ne m’a.

rose dit: 3 septembre 2025 à 4h44

Nota :
Une femme n’est pas un ventre.
Pas même en Colombie.

Nota bis : entre les tonnes de bours rouges et les milliers de migrants et les orques, le problème en Méditerranée, ce sont les noyades.

Nota ter : pas compris cette réponse jean Langoncet « et pas si nombreuses, ni singulières … c’est leur prestige ».

Nota quarto : ne connais pas la regle adoptée : ai sujet des paroles rapportées.
Après le point d’interrogation ? le verbe porteur de parole dit-il, ou hurla-t’elle ne porte pas de majuscule pour moi. Qu’en est-il

Jazzi dit: 3 septembre 2025 à 5h45

Ce n’est pas tuer, B, c’est abréger ses douleurs !

Oui, JJJ, la convalescence de Vita, désormais transgenre, est en bonne voie…

Jazzi dit: 3 septembre 2025 à 6h04

« j’ai déjà moi-même connu trois morts de chat. »

Pas grave, D., ils ont sept vies !

JC..... dit: 3 septembre 2025 à 6h12

INVENTAIRE FEMINITUDE

« Nota :
Une femme n’est pas un ventre. » (rose)

Bien entendu ! Pour la nourrir, la fée Clochette, il lui faut assurer, outre le ventre, quelques fonctions essentielles : du manger sain, de la bouffe pas chère, du pinard basique, des dents, un estomac, des intestins, un orifice fécal pour déféquer sereinement, et surtout une étagère grasse pour aligner les Goncourt dans les chiottes, etc…

Ah ! J’allais oublier…Il faut aussi du fric, des hommes, des atours pimpants, une Tesla d’occasion, bref … un ventre seul ne sert à rien !

rose dit: 3 septembre 2025 à 6h58

Je n’ai pas su quand les femmes ont été nourries par les hommes.
Elles ont été leur atout et se sont fait exploiter.
Aujourd’hui c’est Lysistrata, ne cherchez pas pourquoi.

rose dit: 3 septembre 2025 à 7h01

Vita est transgenre.
🤯
De quelle manière se révèlent les gens quand même !
Moi, je n’ai jamais pris mon chien pour exprimer qui je suis. Mon chat encore moins.
N’empêche que, quel est l’intérêt de se montrer pire que ce que l’on est ?

Jazzi dit: 3 septembre 2025 à 7h26

« De quelle manière se révèlent les gens quand même ! »

Probablement sans humour en ce qui vous concerne, rose ?
Vita a été stérilisée, comme la plupart des animaux domestiques : les SPA sont pleins de candidat(e)s à l’adoption. Il n’est pas nécessaire d’en rajouter…

closer dit: 3 septembre 2025 à 7h39

Aziyadé:

« En 1877, lors d’une escale en Turquie, il rencontre Hatice (lire Hatidjé)[12], belle et taciturne odalisque aux yeux verts, avec qui il vivra une très grande histoire d’amour. Hatice était une jeune Circassienne qui appartenait au harem d’un dignitaire turc. Avant le départ de Loti, Hatice confectionna une bague en utilisant ses propres bijoux et l’offrit à son amant. Sur la base de son journal, en 1879, il écrit Aziyadé, où il transforme certains détails, le livre se terminant par la mort des deux amants.

Plus tard, lorsque Pierre Loti revint à Constantinople, il se lança à la recherche de sa bien-aimée, et découvrit qu’elle serait morte à la suite de son chagrin et de l’ostracisme occasionné par son adultère. En 1892, il écrit Fantôme d’Orient, extrait du journal de ce retour qu’il lui dédiera. »
(wiki)

closer dit: 3 septembre 2025 à 7h46

Rose, de Loti je n’ai lu que « Madame Prune »; je suis donc plus intéressé par ses relations avec le Japon et ses femmes. Si vous relevez qq chose d’intéressant à ce sujet dans sa bio, merci d’avance

D. dit: 3 septembre 2025 à 8h01

Je ne crois pas que les animaux qui ont été très attachés à leur maître aient plusieurs vie, Jazzi.
Ils ont plutôt la possibilité de vivre éternellement dans la vie de leur maître, elle-même éternelle.
Il s’agit évidemment d’âmes animales prédestinées par ma volonté de Dieu.
C’est plutôt le maître quiaura jusqu’à sept chiens ou chats auprès de lui, dans l’éternité.

et alii dit: 3 septembre 2025 à 8h09

VENTRE
FAIRE ventre de tout
Ce proverbe se dit de quelqu’un qui mange toutes les formes de nourriture qui lui passent sous la main.

Chantal dit: 3 septembre 2025 à 8h12

J’espère que les chiens et chats de la rdl ont passé une bonne nuit, si ce n’est temporelle, calmement éternelle.

Ce matin je fais ma couleur, Herbalia de Garnier, c’est un peu long, c’est tout vert et çà mets trois jours à décanter, mais le résultat en vaut la peine, il y a quelques années poussée par ma soeur qui ne jure que par les bruns miellés et la voisine qui affiche un noir cerise très entretenu avec un mini frange, j’ai bêtement acheté sans trop regarder une teinture à reflets rouges et mauves, je l’ai payé fort cher en remarques acides …
Ma mère à pris un air affligée de cocker malade en réprouvant à chaque visite cette initiative stupide, ma soeur maniaque du chocolat ( elle a tout essayé même le broux de noix ) a pris un air de catastrophe comme si c’était la fin du monde, le pire fut la réaction de mon fils, il est resté un instant bouche bée puis a sorti confus, heu je ne t’ai pas reconnue, j’ai cru que c’était Bogena ! La bibliothécaire de la médiathèque polonaise. Le temps de récupération d’une tête normale a été fort long, mon cuir chevelu a pris cher en shampoing anti-pelliculaire, je n’avais plus sur la tête qu’une touffe désséchée que je coupais le plus court possible alors que j’ai toujours eu les cheveux longs. Le matin je ressemblais à une sorte de Jackson Five raté. Je passais de longues heures au téléphone avec mon amie philosophe haïtienne qui s’y connais à fond en onguents et huiles régénérantes, à la fin ces conversations capillaires me tapaient sur le système puisque le meilleur conseil à suivre était d’attendre, ce qui n’est pas mon fort. J’ai quand même bien rigolé de cette catastrophe car elle m’a délivrée de l’injonction de mon grand-père qui insistait pour que je porte de longues tresses blondes, ensuite ce fut mon mari qui me voyait en blonde californienne ou rien. Les autres n’ont jamais rien dit, la couleur naturelle étant plaisante et fournie. Bonne journée, je me promène avec mon marécage sur la tête, j’en ai pour trois heures, le temps de finir mes lectures de Satprem.

Maurice revient... dit: 3 septembre 2025 à 8h43

Rose a raison, la femme n’est pas un ventre.
Une femme, c’est une paire de seins de marbre chaud, des fesses callipygiques, des jambes galbées, des cheveux soyeux et un vagin onctueux.
Est-ce qu’on a ce genre de produit sur le marché de la Rdl ?
Euh… non.

Chantal dit: 3 septembre 2025 à 8h51

BOZËNA je viens de trouver comment l’écrire …

Tant que je n’aurai pas quitté mon corps, il me faudra l’alimenter le soigner bref plomber cette terre catastrophique sauf Mauvignier qui surplombe ( il double plombe ou il domine la rentrée ?

Septembre un mois à double éclipse fêtes et cotillons en vue !

JC..... dit: 3 septembre 2025 à 8h51

QU’OFFRE DONC LA RDL A SES MEMBRES ?

De fort belles femmes, à la beauté intérieure sans limites !…

D. dit: 3 septembre 2025 à 10h29

La France poursuit sa chute interminables.

La première cause en est l’ingratitude envers Jésus, la déchristianisation.
La seconde en est la malédiction découlant de l’exposition mercantile à la vue du tout-venant des trésors funéraires appartenant aux défunts, particulièrement ceux appartenant aux Rois d’Égypte.

A bon entendeur, salut.
A nation qui entend bien mon message, le salut.

rose dit: 3 septembre 2025 à 11h10

Closer
Si je tombe sur le Japon, je noterais la page.
Hier, vous me dîtes Madame Chrysanthème et aujourd’hui Madame Prune ?

Jazzi dit: 3 septembre 2025 à 11h59

closer, nous partons voir « La Femme qui en savait trop ».
Rien de terrible parmi les sorties de cette semaine mais ça tombe bien car j’avais du retard sur la semaine passée pour cause de soins et préparation pour l’intervention chirurgicale sur Vita…

Jazzi dit: 3 septembre 2025 à 12h07

Quelques personnages durassiens sous le signe de l’eau

ARONSSON MATTIAS, UNIVERSITÉ DE GÖTEBORG INSTITUT D’ÉTUDES ROMANES (2002)

Présentation :
Plusieurs personnages emblématiques durassiens évoluent sous le signe de l’eau. Dans cet article, je présente quelques-uns d’entre eux : la mendiante, Anne-Marie Stretter, Lol V. Stein et la mère dans le cycle indochinois. Nous verrons que ces femmes sont toutes marquées, d’une façon ou d’une autre, par les rapports qu’elles entretiennent avec l’élément aquatique. Ces relations diffèrent de manière significative. Pour la mendiante, l’eau est d’abord un élément néfaste, qui accompagne et s’associe à la douleur qu’elle éprouve. Ensuite elle se l’approprie complètement, pour devenir à la fin une bête aquatique. Anne-Marie Stretter entretient, quant à elle, une relation assez harmonieuse avec l’élément mais finit ses jours noyée dans l’océan indien. Pour Lol V. Stein, l’eau est liée à la représentation qu’elle se fait du bonheur et a donc des connotations positives. Dans le cycle indochinois, l’eau est au contraire un élément destructeur : en faisant écrouler les barrages, elle a détruit la récolte et ruiné la famille de colons blancs qui est au centre de ces textes. Cependant, la mère arrive à se réconcilier avec l’élément qui devient, dans une scène-clé, une source de joie et de purification. Ainsi, on distingue à travers ces personnages le caractère polyvalent de l’eau, sa qualité génératrice de vie mais aussi son côté destructeur.
17 pages en PDF à télécharger :
https://ojs.ruc.dk/index.php/congreso/article/view/5240/2855

D. dit: 3 septembre 2025 à 12h34

Là nous allons avoir une 3ème guerre mondiale qui sera la terrible des terribles. Ce ne sera pas 70 millions de morts mais un milliard.
Et c’est trop tard pour réagir.

D. dit: 3 septembre 2025 à 12h36

Là où Jazzi marque un point c’est qu’avec une telle guerre, mieux vaut être une petite chienne qu’une petite fille ou un petit garçon.

Marie Sasseur dit: 3 septembre 2025 à 13h04

La première sélection du prix Goncourt 2025
Nathacha APPANAH, La nuit au cœur (Gallimard)
Emmanuel CARRÈRE, Kolkhoze (P.O.L)
David DENEUFGERMAIN, L’adieu au visage (Marchialy)
David DIOP, Où s’adosse le ciel (Julliard)
Ghislaine DUNANT, Un amour infini (Albin Michel)
Paul GASNIER, La collision (Gallimard)
Yanick LAHENS, Passagères de nuit (Sabine Wespieser)
Caroline LAMARCHE, Le bel obscur (Seuil)
Hélène LAURAIN, Tambora (Verdier)
Charif MAJDALANI, Le nom des rois (Stock)
Laurent MAUVIGNIER, La maison vide (Minuit)
Alfred de MONTESQUIOU, Le crépuscule des hommes (Robert Laffont)
Guillaume POIX, Perpétuité (Verticales)
Maria POURCHET, Tressaillir (Stock)
David THOMAS, Un frère (L’Olivier)
Livre
https://www.livreshebdo.fr/article/la-premiere-liste-du-prix-goncourt-2025

5 lus sur 15 de la première sélection Goncourt 2024, ils ne seront que 2 cette année.

Mais quels.
Bravo à Carrère et Mauvignier.

D. dit: 3 septembre 2025 à 14h08

« les enfants de moins de 6 ans ne devraient pas être exposés aux écrans, quelqu’un soient »

…lit-on partout.

C’est stupide car sans nuance.
Bien évidemment, un enfant de moins de 6 ans peut regarder occasionnellement un contenu de qualité lui étant destiné. Le terme « être exposé » laisse entendre qu’il s’agit d’un danger imminent, d’une sorte de rayonnement radioactif.
C’est être exposé à des adultes laxistes, incultes et incapables de discernement qui est dangereux.
Et malheureusement ce sont généralement ceux qui procréent le plus.

D. dit: 3 septembre 2025 à 14h15

Chaque année c’est le même cinéma avec le Goncourt.
Prenez donc de la distance. Le côté mythique et folklorique l’emporte de très loin sur l’importance du résultat et la qualité absolue des œuvres.
Tout est relatif en ce monde, sauf le bien et le mal. Ce qui est bien est toujours bien et ce qui est mal est toujours mal, quelquesoit le degré de bien et de mal.

D. dit: 3 septembre 2025 à 14h19

En plus de ça, avec les histoires de parité et d’inclusion, plus les impatiences des maisons d’edition, comment voulez-vous qu’on qu’en sorte ?

D. dit: 3 septembre 2025 à 14h25

A propos de Second empire, Jazzi, tu sais qu’on est passé à deux doigts de ne pas avoir 70, Napoléon III avait fini par s’arranger avec les casques à pointes. C’est juste un connard de conseiller de son entourage qui a insisté. On a vu le résultat ensuite.
Et le cours de l’histoire en a été profondément changé.
Un connard de conseiller et un Napolron III malade. Ni plus, ni moins.

D. dit: 3 septembre 2025 à 14h28

Puck, ta rentrée s’est bien passée ?
Tu es rentré en quelle classe, déjà ?
Tu as retrouvé des copains ?
T’as pas de professeur trop psy (genre renato) ?

Vedo dit: 3 septembre 2025 à 15h36

D., Ça, (sur 70), c’est pas très malin. C’est encore l’histoire du doigt et de la lune, phénomène répandu aujourd’hui dans presque tous les commentaires sur les évènements actuels. Bismarck avait une stratégie à long-terme, dont l’application avait commencé avant 70. Il bénéficiait de la vague de renouveau économique et militaire. Au musée de la bataille d’Iéna, sa phrase:: « Ohne Jena, kein Sedan ».

Vedo dit: 3 septembre 2025 à 15h40

On oublie trop souvent que pendant les deux siècles précédant 1870, l’agresseur (de l’Allemagne), c’était la France.

MC dit: 3 septembre 2025 à 15h59

Et que le premier Napoleonide a créé une Confédération du Rhin , où. Quelque chose comme ça…

Bolibongo dit: 3 septembre 2025 à 18h30

Pas terrible le baiser chez Picabia, était-il homosexuel?

B regarde une peinture comme d’autres font de la retape! 🙂

( Il n’y avait pas plus grand homme à femmes que Picabia).

et alii dit: 3 septembre 2025 à 19h52

toute à vos électeurs et aux surptises qui vous attendent;
je suis tres fatiguée trop!

Janssen J-J dit: 3 septembre 2025 à 20h01

Et vous, un chat, un chien, une créature à quatre pattes? (21.25)
– Yes, un chartreux aimant, mais capricieux (griffe, parfois) : Mimi-Souris, 12 ans, commence à avoir un peu d’arthrose à surveiller. Sait très bien calmer les conflits domestiques. Malin, trop malin, le bougre. Pour l’instant, pas de signes d’envie de mourrourir. Heureux. Adore le grand jardin paysager et m’y suivre chaque jour au fond, au compost… Aime le shebba et le Gourmet. Trouve que je passe trop de temps à l’RDL. Vient se coucher sur le clavier. Me dit : « ça suffit, avec tous ces cons, ils te méritent pas ! » – J’y dis : « t’exagères quand même un brin, y’en a qui valent le coup, hein… , » – Oui, miaule-t-il, mais c l’heure d’aller nous coucher… Epi t’as encore 50 pages de Mauvignier avant, hein ! Oui, qj’y dis. Allez, viens, mon bon, on zy va… BN !

Jazzi dit: 3 septembre 2025 à 20h40

« je suis pas très malin. »

Le malin c’est le diable !

« je suis tres fatiguée trop! »

Repos complet, la RDL c’est fatigant !

« t’as encore 50 pages de Mauvignier avant »

Vous nous feriez un compte-rendu de lecture, JJJ ?

Jazzi dit: 3 septembre 2025 à 20h41

« Pas terrible le baiser chez Picabia, était-il homosexuel ? »

On ne voit pas trop le rapport de cause à effet, B ?

rose dit: 4 septembre 2025 à 4h03

Absolument passionnant.
Laurence Marty cite des ouvrages comme Le champignon de la fin du monde d’Anna Lowenhaupt Tsing, Vivre avec le trouble de Donna Haraway, Les âmes sauvages de Nasstaja Martin, Direct action de David Gareber, ou Vers des humanités écologiques de Deborah Bird Rose et Lily Robin.

« Quel est le « bon moyen » pour lutter contre le dérèglement du climat ? et quel est le « bon sujet politique » du mouvement ? », répète la chercheuse, consciente que « poussées trop loin, certaines interrogations étouffent et rendent malade ». Son essai sous forme de carnet de bord prend des airs de manuel de survie alors que le désespoir, en dix ans, n’a cessé de croitre. Mais Laurence Marty est en quête de « récits antidotes » et même « contre-sorts », une expression à saisir dans sa portée fantastique et même mystique.

Ingrid Merckx est journaliste, rédactrice en chef de L’École des lettres, chroniqueuse cinéma à la revue Études, pigiste écologie, formatrice au CFPJ.

rose dit: 4 septembre 2025 à 4h06

B
Le baiser de Picabia, une tête de femme devant à gauche aux cheveux blonds et crantés ?
Celui de Klimt superbe ; néanmoins, la femme un peu étranglée quand même.

JJ-J
Le chat sait mieux que nous ce qui est bon pour nous.

renato dit: 4 septembre 2025 à 4h37

Un peu étranglée ?!

L’expression ne parle pas de ça, mais de « sympatheia ».

Voir aussi la frise Beethoven ; et L’Accomplissement de la frise Stoclet.

rose dit: 4 septembre 2025 à 6h24

Chantal,
L’ai rêvée en juillet la coupe ultra courte : j’étais chez le coiffeur et je criais, coupez tout, coupez tout.
Pas osé, pas pu, pas la pleine lune.
Me suis tapé le casque tout l’été.
Comment pourriez-vous cela les cheveux très courts ? À la Jean Seberg. ❤️

rose dit: 4 septembre 2025 à 6h26

Crénom
portiez-vous cela, Chantal ?

Un psychiatre de Valenciennes sélectionné qui a écrit Un autre visage.

Phil dit: 4 septembre 2025 à 7h06

il l’étrangle

Estée Lauder a failli « prélever » le baiser du musée du Belvédère à Vienne. Une pommadeuse pire qu’un étrangleur ottoman.

closer dit: 4 septembre 2025 à 7h13

Thomas Röhmer est un suisse d’origine allemande.
Sa reconduction est une rare bonne nouvelle au Collège de France, ce dernier étant de plus en plus noyauté par l’obscurantisme woke sous l’impulsion de Boucheron, d’Héran, etc…

Chantal dit: 4 septembre 2025 à 7h48

c’est vrai qu’avec les étés caniculaires les coupes courtes sont plus agréables, quand j’habitais Avignon je me les suis coupés très court pas autant que Serberg le coiffeur n’a pas voulu, mais un carré court , avec la tramontane j’en avais plein les yeux, c’est difficile de faire le bon choix.

je suis allée chez mes parent hier, difficile gestion émotionnelle, ma petite soeur a installé un système de surveillance à l’intérieur de la maison, codes, pass etc… mon père patauge et ma mère qui a perdu ses framboises regarde dans le vide. Impossible d’ouvrir avec ce nouveau système puisqu’on ne m’a pas donné le code. Du coup après maints chipotages mon père ouvre la porte, pas très enchanté de me voir : j’attends Monseigneur qui vient nous donner la communion. Il est trois heures un jeudi !?! Je prends sur moi, le Monseigneur arrive en retard, sapé comme un milord dans sa soutane noire, la bague en or ornée d’un cabochon. Mon père se prosterne, lâche son rolator pour lui faire un baise-main. Donne des signes autoritaire à maman pour qu’elle s’agenouille. Je reste en retrait, je vais dans le jardin … Après une vingtaine de minutes le Monseigneur s’en va dans le vent avec sa mallette noire, je sors dans la rue pour voir à quoi ressemble sa voiture, il semble s’être évanoui. Retour au salon, je m’enquiers de la santé, blablabla … Papa s’endort au bout d’un moment, tout à coup un bruit bizarre puis un flash, le système de sécurité prend une photo, réveillé et contrarié il me propose d’aller cueillir quelques pommes dans le jardin. L’arbre est productif mais son tronc est entourée d’un marre de pommes gâtées. Il y a trois ans on a dû le traiter car c’est mauvais de laisser les pommes autour du tronc. Donc je me mets à lancer les pommes dans la haie, j’en trie quelques unes un panier pour faire des compotes. A ce moment ma soeur qui habite la même rue et est responsable de la gestion de leur quotidien commence à s’acharner sur le nouveau système verisur, la bande passante bleue digitale s’allume mais la vieille porte rechigne à s’ouvrir, au troisième essai bingo ! La dernière x ma petite soeur qui a décidé pour tout le monde d’installer ce bidule m’avait montré comment ouvrir la porte avec le smartphone qu’elle a laissé au-dessus du buffet. Bien évidemment papa l’a laissé là sans le recharger à son âge çà ne l’intéresse pas d’apprendre à utiliser un smartphone. Deuxième gros blocage en vue, les plats préparés qui sont servis par une association de quartier. Tout l’été ma soeur n°3, celle qui habite à l’extérieur de BXL s’est tapé la navette pour venir leur faire à manger à domicile, c’est la plus compétente en ce qui concerne la nourriture, elle a tenu une auberge au Portugal, et rassasié ses 7 enfants en temps difficiles quand le père s’est fait la malle. Seulement elle est à bout de nerfs. Maman ne veut plus rien d’autre qu’elle pour ne pas chipoter et refuser de manger … Seulement la rentrée scolaire est là et ma soeur ne peut plus elle doit voiturer ses enfants dont certains sont encore au collège. Evidemment avec la soeur extra stylée en coiffure qui habite la rue le courant ne passe plus, elle préfère tcheker le dressing et organiser les plats touts faits. La petite soeur verisure vit près de Trier, trois enfant également, pas la porte à côté. Et moi, même si j’habite la même ville c’est 45 min de tramway pour y aller. Donc voilà, mon frère est macrobiotique, la soeur stylée ne supporte plus le gluten et déteste manger, que faire si les parents plusieurs fois récupérés après des chutes chez eux, après un monte escalier installé cet été continuent à chipoter eux aussi. Ce n’est pas l’ostie du Monseigneur qui va les nourrir. Tout ce que je propose est recalé, un micro-ondes pour réchauffer les plats quelle horreur, des plats surgelés picards ( certains très corrects en nutriscore ) pas mieux. Me souvenant de toutes les misères vécues avec ma tante, j’ai conseillé d’acheter quelques fortimels. Hier ma soeur a jeté le contenu des plats qui étaient restés sur la table à l’air. Tout est déjà pourri selon elle. On est bien partis pour se disputer à nouveau.

Chantal dit: 4 septembre 2025 à 8h44

Je l’appelle père mais en réalité c’est mon beau-père, et cet été une fois de plus il a trahi la confiance familiale, à plus de 94 ans alors qu’on le secours de toutes les manières, jardinages, lettres aux notaires, inventaire des terres et des oeuvres, il a à nouveau fait venir de Pologne sa bonne amie transie en Christ plus jeune que toutes les autres de ses filles au motif qu’il est libre de vivre sa foi comme il l’entend et d’avoir un soutien dans sa dévotion, nous rejetant nous ses enfants comme des mécréants. Cela passe avant tout le reste, on n’est que ses sous-fifres sur cette terre pour qu’il puisse planer dans sa crise mystique. Avant maman faisait des crises et refusait de la recevoir, depuis qu’elle a l’Alzheimer il en profite éhontément.

Jazzi dit: 4 septembre 2025 à 9h18

Hé bé Chantal !
Ton histoire de famille, plus bourgeoise, est pire que celle de rose, Ehpad en moins.
Courage !
Danse et soigne ta chevelure, comme dans le film iranien, évoqué plus haut…

Jazzi dit: 4 septembre 2025 à 9h37

Mort de Jacques Charrier, 88 ans, père monoparental exemplaire.
Elle les enterrera tous !

closer dit: 4 septembre 2025 à 10h49

L’idée géniale du film, JB, est de commencer et de conclure par la danse et la musique…Je me demandais bien quelle fin plausible il allait trouver (c’est souvent par là que pêchent les scénarios).
Sa trouvaille est remarquable; évidemment la danse de la fin est dans une toute autre ambiance que celle du début, mais, chut, ne dévoilons pas plus!

Jazzi dit: 4 septembre 2025 à 11h13

D’où mon titre closer.
La liberté et la révolte par la danse pour les unes et la chevelure pour les autres, closer…
Le générique de fin montre des jeunes filles dansantes et mortes prématurément.
Terrible !

rose dit: 4 septembre 2025 à 11h21

Nice.

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Une octogénaire venue retirer de l’argent reste bloquée dans sa banque une partie de la soirée à Nice
Venue retirer de l’argent, une octogénaire a été surprise par la fermeture de sa banque, aux alentours de 22 heures, ce mardi 2 septembre, rue de France, à Nice. Elle est restée bloquée trois quarts d’heure jusqu’à l’arrivée des pompiers et de la sécurité de l’établissement.
Alexandre Ori (aori@nicematin.fr)
Publié le 02/09/2025 à 23:52, mis à jour le 03/09/2025 à 14:14

Rosette, 80 ans, voulait seulement retirer quelques billets. Elle s’est finalement retrouvée bloquée dans sa banque. Vers 22 heures, ce mardi 2 septembre 2025, les portes du LCL, au 191, rue de France, à Nice, ont refusé de s’ouvrir. Fermeture automatique.

Hey, mais que fait Rosette dehors à 22 heures ?

rose dit: 4 septembre 2025 à 11h27

Ma mère elle lui aurait dit à mon père
« Allez hop, fous le camp toi et ta seconde ! » ) en référence à Pierre Loti.
J’ai suggéré le balai ; elle a rajouté « et un bon coup de balai ».
Parfois, je fais ça.

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