de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier

Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier

 Nombre de romans plombent la rentrée, rares sont ceux qui la surplombent. La Maison vide (744 pages, 25 euros, Minuit) de Laurent Mauvignier est du lot. C’est une fresque familiale assez inattendue bien que cet auteur nous surprenne à chacun de ses livres. Puissance d’évocation, écriture ample, tressée, subtile, raffinée, précise… : l’impression provoquée par un tel embarras de richesses, un tel sens du romanesque, une telle émeute de sensations et une telle maitrise, si peu communes dans un roman contemporain, laissent admiratif face à l’ambition du projet et l’ampleur de la réalisation. Surtout, ne reculez pas face à l’épaisseur !

Tout roman est au départ une maison à construire et à remplir. Du moins est-ce ainsi que Laurent Mauvignier aime à se le représenter à chaque fois avant le grand saut dans le vide. Comme dans Loin d’eux (1999) et Apprendre à finir (2000), la maison est celle de sa mère mais elle est tout sauf un décor Les héritiers d’une maison de famille fermée pendant vingt ans, sur le flanc d’un village aujourd’hui en partie abandonné non loin de La Bassée, commune d’Indre-et-Loir assez analogue à celle de Descartes en Touraine où l’auteur a grandi (la mère l’y rêvait guichetier au Crédit Agricole), la rouvrent en 1976. La Bassée est à Mauvignier ce que le comté de Yoknapatawpha  (Mississippi) est à Faulkner ou le village de Macondo à Garcia Marquez. Un lieu fictif recréé pour les besoins de son œuvre et que l’on retrouve dans plusieurs de ses romans.

Trois générations se sont succédé dans celle de Mauvignier des arrières-grands-parents au père du narrateur. Le récit culmine donc dans les années 50 (l’auteur est né en 1967). Des objets, des lettres, des livres, des photos, des médailles, des archives et tous les volumes des Rougon-Macquart rangés au grenier s’offrent à la vue. Chacun raconte des histoires. Rien que de très classique. Ce qui ne l’est pas, c’est ce que Mauvignier en fait : l’histoire intérieure d’une famille. Enfin, « une » famille… C’est bien de la sienne qu’il s’agit au départ puisque l’auteur tente de comprendre à travers le suicide de son père en 1983 (une violence extrême que l’adolescent de 16 ans a prise de plein fouet) le mécanisme d’une déchéance dans ses racines les plus profondes et les plus anciennes. « C’est parfois par l’invention que l’histoire peut parfois survivre à l’oubli » écrit-il.  Il recolle les morceaux des légendes familiales sur une ou deux générations et au-delà l’imaginaire prend le relais. Sauf à ce que la grande histoire vienne à son secours. Ainsi pour le massacre de Maillé, l’un des « morceaux » de ce roman

 Mauvignier vient donc d’une famille ouvrière d’une petite ville du Nord. 4000 âmes lorsqu’il y est en 1967. Père éboueur, mère femme de ménage, cinq enfants, pas de livres à la maison mais ne comptez pas sur ce tourangeau pour clamer qu’il va venger sa race. Au XXème siècle, vu de Descartes, la capitale c’est Tours. La rencontre de Tanguy Viel, de six années plus âgé que lui, et leur amitié naissante l’ont amené du côté de Minuit. L’un y publie son premier roman en 1998 et l’autre en 1999. La maison vide est l’histoire très française dont les fondateurs s’appelaient Marie-Ernestine, Firmin, François-Marie, Anatole, Hégésippe mais dont les femmes sont les personnages les plus fouillés. Deux guerres ont d’abord pour effet de rendre une maison vide d’hommes. Laurent Mauvignier s’était déjà colleté à l’Histoire pour raconter une histoire. Ça a donné Des hommes avec la guerre d’Algérie. Une guerre asymétrique et non une guerre frontale comme le fut celle des tranchées. Ce qui n’est pas classique et détonne sous cette poussière, c’est la présence d’un piano. Le personnage, principal, c’est lui depuis le temps où cette famille jouissait d’un petit pouvoir sur le canton.

Il y a donc Marie-Ernestine née Proust, arrière-grand-mère du narrateur, que son père a décidé de marier à Jules Chichery « qui a l’air d’un péquenaud » et fera partie de ceux qui portaient une alliance au front et qui tombera en 1916 en Argonne. Jeune, elle est déjà la forte femme de cette famille car elle a du caractère. Au couvent où elle a passé huit années d’études, elle tenait tête aux pimbêches. Ses notes s’en ressentaient. Qu’importe car elle n’en avait que pour Mme Saint-Martin-des bois, la professeure de musique, celle qui lui a transmis son amour du piano. Comme elle résiste à la proposition de mariage, on lui fait miroiter la sombre perspective de rejoindre ces femmes sans homme qui servent de repoussoir et s’enfoncent dans leur solitude. Elle n’en a pas pour un autre homme mais pour une autre passion : le piano. La vie la fera veuve de guerre frustrée d’avoir dû renoncer à la carrière de concertiste qui s’ouvrait devant elle. Plus tard, au cours de l’autre guerre, sa fille Marguerite prendra un Allemand pour amant, sera tondue et mourra alcoolique à 41 ans, enfermée dans sa forteresse de silences. Comment expliquer à la Libération qu’il ne se contentait pas de lui faire l’amour : il la rassasiait de tendresse et quand on était privée de tout, cela n’avait pas de prix d’autant que sa mère lui avait aussi transmis le goût de la musique allemande. En se gardant de porter des jugements moraux sur ses personnages fussent-ils de son propre sang, tout en s’efforçant de mettre à nu leurs mensonges, il ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie pour tous et pour chacun car ils sont tous et chacun saisis à un moment de leur vie où leur passé devient un passif. Tous lui sont d’un grand secours : ils l’aident à supporter sa solitude.

En fait, tout le projet littéraire de Laurent Mauvignier a pris naissance là, dans la découverte d’une photo d’un enfant de 7 ans assistant à l’humiliation de sa mère perdant ses cheveux sous la tondeuse, les rires et les insultes de la populace. Mais basta ! « A novel is never what it is about » m’avait prévenu Graham Greene et je l’en remercie chaque fois qu’un roman me fait un tel effet. Ce livre nous fait entrer dans l’intimité des personnes sans que le lecteur n’en éprouve de gêne, par exemple dans celle des couples lorsque le permissionnaire rentrait brièvement chez en 1914-1918. Il est plein de détails et d’anecdotes car ils sont constitutifs de ce que Barthes appelait l’ « effet de réel » (dans Un cœur simple, Flaubert mentionne la présence d’un baromètre, ce qui n’apporte rien au récit mais lui accorde du crédit par la seule évocation d’éléments matériels ou concrets). Plein de silences aussi à commencer par ceux de l’oncle rentré de quatre ans de stalag, de regards croisés à table, de détails personnels, de non-dits, de hontes tues, de portraits de famille aux traits du visage masqués, de mémoire encombrées de monuments aux morts de notes de musique échappées par la fenêtre, ce roman ailé qui tient la note juste de bout en bout sur une distance aussi longue, m’a donné le rare sentiment d’avoir lu quelque chose de hanté, d’habité, de frémissant tout entier contenu dans la grâce de la chrysalide qui s’échappe au moment où les descendants de cette famille ouvrent la maison.

 Cette lecture gagne à être complétée car éclairée par celle de Motifs de Laurent Mauvignier (186 pages, 9 euros, Minuit), entretiens avec Pascaline David sur l’écriture- art, technique etc parus en 2021 chez Diagonale, réalisés au lendemain de la parution d’Histoires de la nuit et réédités cette année sous le titre Quelque chose d’absent qui me tourmente (186 pages, 9 euros, Minuit). Laurent Mauvignier s’y livre comme jamais. Ce sont les confessions d’un écrivain persuadé que la fiction, royaume de la métaphore, peut tout. Il y dit tout ce qu’il doit aux écrivains qui le stimulent, László Krasznahorkai, Joyce Carol Oates, Antonio Lobo Antunes. Il avoue également que chaque fois qu’il a fini d’écrire un livre, à l’issue de sa longue traversée, après avoir noirci des centaines de pages, il sait pourquoi il l’a écrit. Cela tient en un mot contenu dans le texte. Mais ce mot, il ne le dévoile à personne. C’est son tabou et il s’interdit de le transgresser tant ce mot contient de secrets. Quelque chose d’absent qu’il a fini par trouver en explorant la maison vide.

(« La leçon de piano, Odessa, 1957, Photo Eliott Erwitt, ; « Laurent Mauvignier », Photo Hélène Bamberger)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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404 Réponses pour Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier

Maurice revient... dit: 4 septembre 2025 à 11h47

Ma femme veut bien lire ce Mauvigner.
Raison de plus, pour moi, de ne pas le lire.

MC dit: 4 septembre 2025 à 12h16

Mais quel sens peut avoir une liste de Goncourt provisoire quand le suffrage définitif a lieu le lendemain ? Le cote plus dure sera la chute? Roche Tarpeienne près du Capitole? Ou me trompe-je?

D. dit: 4 septembre 2025 à 12h46

Chantal, je trouve que comme moi, vous écrivez remarquablement bien. Ce n’est pas compliqué : je comprends toujours tout tout de suite. Mais pourquoi cette volonté soudaine de se colorer en blonde ? Je n’ai absolument rien contre les blondes, je trouve exagéré tout ce que l’on raconte sur elles.
Mais n’est-ce pas tout de même inconséquent sur les bords ?

Janssen J-J dit: 4 septembre 2025 à 13h18

@ 20.40 – Non, jzmn je vais pas raconter le contenu de ma lecture du Mauvignier, d’autant que je n’en lis que 50 p/jour à peu près, je ne peux pas aller plus vite en ce moment. J’en ai encore pour une bonne semaine. Et puis tout a déjà été dit : je suis plutôt enthousiaste (du côté de Passoul), à l’opposé de la déception d’Edel, l’éreintant, pour vous dire en gros où je situe ma fonction affine. Mais c’est pas ça qui m’importe !… Je peux juste raconter que cette semaine a été la dernière du déménagement de la maison familiale avant la vente notariée ce lundi 8 septembre… (enfin !) à un couple de jeunes belges tombés sous le charme. Résultat : des centaines d’A/R et de saloperies à jeter à la déchetterie, et parfois des larmes de joie, de libération et d’oubli volontaire à propos d’objets séculaires qui « appartinrent »…, et dont il importait de se défaire, plutôt que d’aller les entreposes ailleurs… Il se trouve par que j’ai tjs un bouquin sous la main et mes mots fléchés, où que j’aille, vu que je supporte pas les temps morts et les compense tjs eu cette pulsion du plaisir de lire n’importe où et n’importe quand, plutôt que de rêvasser, si d’aventure… Et bé, durant cette semaine, je ne me suis même pas rendu compte que ce que je vivais intimement dans la vie réelle du moment, était précisément que j’étais en train de « vider ma maison », que je devais la laisser « vide » pour les nouveaux occupants. Et que c’était affreusement douloureux et nécessaire… donc, en repensant à votre question, que le Mauvignier n’était pas tombé là dans mes mains par hasard. Voilà, jzmn, c’est tout juste à peine croyab’, voire grotesque, ce genre de situation. Cela ne m’avait pas frappé d’emblée. Elle me hurle dans les oreilles maintenant, cette évidence. Vous pourriez y voir un signe enchanteur du destin, or je vis ce moment comme un petite tragédie. J’aimerais avoir le recul de Mauvigner, son talent, son insondable nostalgie pour raconter ma propre épopée familiale à travers les objets dénichés dans mes tiroirs. Fort heureusement, son Bösendorfer à mécanique viennois de la fin du 19e, n’aurait pas été le fil conducteur de ma propre saga, voilà la seule différence qui eut marqué le destin de nos deux familles, lesquelles connurent à peu près les mêmes affres et aux émotions du fiston desquelles j’adhère, à la différence de l’univers de Marcel. Trop d’émotions, dans ce roman, et donc pas encore assez de distance critique. Je vide ma maison, point barre, elle ne sera jamais une maison vide. Voilà, mon bon, où j’en suis ! Mes excuses pour cette petite aventure qui me trouble au plus haut degré, vos le devinez. Du coup, je ne sais pas si je vais avoir le courage de terminer le Mauvignier, malgré les injonctions de Mimi-Souris et vos curiosités erdéliques… Mais au moins, aij pu soulager un nouveau trouble de mémoire immense. Merci, jzmn.

Jazzi dit: 4 septembre 2025 à 14h06

Votre lecture, plus personnelle, est particulièrement passionnante, JJJ. Même si chez vous c’est la maison pleine, vidée, et à nouveau remplie : d’une branche généalogique l’autre.
Je comprends que cela soit éprouvant et propice à faire (re)naître les fantômes de la mémoire !
Chez nous, pauvres locataires de passage, pas de propriété familiale, seulement des logements d’éternels migrants, et les souvenirs de notre maison aux arcades ont été évacués du vivant de leurs derniers occupants…
Ouf !
A part plusieurs terrains à l’abandon, toujours en indivisions, du côté maternel, à Lucéram…
https://www.lelezarddeparis.fr/la-maison-aux-arcades

Patrice Charoulet dit: 4 septembre 2025 à 14h08

Polygraphe

Jeune étudiant à l’Université de Caen, je revins à Dieppe, ma ville natale, l’été suivant. J’appris que le fils du voisin (libraire) était professeur d’Université. Leur appartement (c’était une rareté) n’avait pas de vitre aux fenêtres, …mais des vitraux . D’un naturel timide, j’ai pourtant demandé à le rencontrer. Il me reçut aimablement chez lui et m’interrogea sur mes études. Je lui dis mon admiration pour l’un de mes professeurs d’université, Jacques-Henry Bornecque. Il me doucha en quatre mots : « C’est un polygraphe ». En rentrant chez moi, ne connaissant pas ce mot, j’appris dans un dictionnaire qu’il signifiait « auteur écrivant sur différents surjets ». Je compris après coup que c’était une …vacherie.
Le fils du voisin libraire n’était connu que pour avoir écrit l’introduction et les notes d’un roman de Balzac, « Les Paysans », chez Garnier. Un balzacien donnait un coup de griffe à un collègue auteur de livres sur Alphonse Daudet, Verlaine, Benjamin Constant, Barbey d’Aurevilly, Villiers de
L’Isle d’Adam, Proust, Maeterlinck, Pierre Benoit.
Le temps a passé. En 2025, j’apprends que mon balzacien dénigreur de polygraphes a écrit aussi des livres sur Carmontelle, George Sand, Gobineau, Claudel, Mauriac et Bernanos. Polygraphe à son tour. Nul n’est parfait.
Mon cas est plus simple. J’ai été infichu d’écrire un seul livre

Chantal dit: 4 septembre 2025 à 14h14

je ne me suis jamais teinte en blonde, petite j’étais toute blonde naturellement avec des yeux gris-vert, ensuite c’était plutôt châtain clair doré en été et maintenant quelques cheveux blancs. Cette décoction permet de les masquer sans abîmer les cheveux. Plus jeune je me décolorais les cheveux avec une mixture de jus de citron et d’argile verte, j’ai rarement mis les pieds chez un coiffeur.

enfin vendue cette maison de famille charentaise et à de vrais belges ? Bon je n’en rajoute pas, je ne sais pas comment nous réagirons quand il nous faudra liquider le Dries. Personne ne veut de cette maison mais que faire de toutes ces collections de bas-reliefs en pierre et christ en bois sculptés totalement hors des clous … je sens qu’on va être marrons une x de plus et que les curés tradis vont passer prendre gratuitement des années de travail artisanal, puisque nous les enfants ne savons pas quoi en faire. Je pourrais m’en foutre mais c’est encore très difficile à digérer cette enfance. Et ce n’est que la première couche.

Je vais continuer à écrire ailleurs et aller m’aérer.

Paul Edel dit: 4 septembre 2025 à 14h27

Patrice Caroulet, j’ai suivi les cours de J.-H. Bornecque à la Fac de Caen. Tiré à quatre épingles. Cols de chemise amidonnés, pochettes de soie, costumes d’un beige clair, si je me souviens bien. J’ai beaucoup aimé sa présentation de Barbey D’Aurevilly .il avait une manière de déguster certaines phrases des auteurs qu’il analysait comme s’il s’agissait de choux à la crème.

renato dit: 4 septembre 2025 à 14h36

« auteur écrivant sur différents surjets »

Parfois une erreur ouvre de nouvelles perspectives.

rose dit: 4 septembre 2025 à 15h15

Le temps a passé. En 2025, j’apprends que mon balzacien dénigreur de polygraphes a écrit aussi des livres sur Carmontelle, George Sand, Gobineau, Claudel, Mauriac et Bernanos. Polygraphe à son tour. Nul n’est parfait.

Non.
Comme on est soi-même, on voit les autres.

renato dit: 4 septembre 2025 à 16h13

« Nobody’s perfect », est l’une des répliques de cinéma les plus parfaites… on se souvient, je suppose, de Some Like It Hot de Billy Wilder avec Marilyn Monroe, Tony Curtis, Jack Lemmon, 1959.

Clopine dit: 4 septembre 2025 à 16h50

Paul Edel, avez-vous pensé que ce n’était peut-être, effectivement, que des choux à la crème ?

Moi, je suis sensible aux indigestions…

rose dit: 4 septembre 2025 à 17h12

Moi, j’aime les choux à la crème.
Et la tarte au citron, meringuée.
Aujourd’hui, est un jour anniversaire pour moi.
Chantal,
Je vous ai lu et vais vous répondre.

rose dit: 4 septembre 2025 à 17h14

mais c’est encore très difficile à digérer cette enfance.
Chantal

Moi, je suis sensible aux indigestions.
Clopine.

comme s’il s’agissait de choux à la crème.
Paul

Clopine dit: 4 septembre 2025 à 17h22

D’ailleurs, le problème est peut-être que tous les choux aspirent à la crème, s’en réclament. Moi, j’aime l’odeur des roses. De plus en plus. J’aime jusqu’à leurs épines.

Clopine dit: 4 septembre 2025 à 17h23

Même si, des fois, il y a une goutte de sang qui jaillit quand on cueille une rose. Enfin, les vraies roses, hein. Pas les aseptisées des fleuristes.

FL dit: 4 septembre 2025 à 17h24

« Patrice Caroulet, j’ai suivi les cours de J.-H. Bornecque à la Fac de Caen. »

Le célèbre Verlainien ? J’ai son édition au Livre de Poche des Poèmes saturniens. Si j’ai bien compris il a écrit quelque chose de plus substantiel sur Les Poèmes verlainiens où il a mis en évidence les emprunts (« plus nombreux que des puces d’eau sur une plage ») du célèbre poète.

puck dit: 4 septembre 2025 à 17h55

sympa la liste des livres pour le Goncourt.
le thème qui revient c’est l’hôpital, la souffrance, la vieillesse, la mort, sinon des des gamins percutés en traversant la rue par un automobiliste drogué, sinon le confinement, le covid, les femmes maltraitées, et aussi beaucoup d’histoires de mamans et de papas.

le truc le plus mieux bien que je préfère c’est surtout l’hôpital.

que les romans fassent de l’hôpital un super objet littéraire perso je trouve ça génial.

pour une fois ça rejoint un peu la vraie réalité, à savoir que l’hôpital aujourd’hui en France c’est surtout un truc plus destiné à écrire des romans plutôt qu’à soigner les gens.

je veux dire il n’y a plus de toubibs, plus d’infirmières, les services ferment faute d’argent, les gens meurent dans les salles d’attente des urgence tellement ça devient long de les prendre en charge.

du coup l’hôpital en France c’est un truc en voie d’extinction du point de vue des trucs genre soigner les gens, je veux dire à arrive au bout.

du coup que les écrivains s’emparent de l’hôpital je trouve ça plutôt sympa.

je veux dire si les hôpitaux ne servent plus à soigner les gens au moins qu’ils puissent servir à écrire des livres.

puck dit: 4 septembre 2025 à 18h06

des hôpitaux qui servent à écrire des livres plutôt qu’à soigner les gens c’est un truc qui fait penser à la coalition des volontaires et leurs garanties de sécurité.

sérieux je trouve sympa cet enthousiasme de Macron à donner des garanties de sécurité à l’Ukraine.

alors que le pays qui aurait le plus besoin de garanties de sécurité c’est la France, déjà pour la protéger de son président.

et même notre président a aussi besoin de garanties de sécurité pour se protéger de sa femme qui lui met des baffes.

je veux dire l’expression « garanties de sécurité » c’est un truc qui fait rêver tout le monde : les femmes battues, les gamins maltraités ou ceux qui dorment dans la rue.

limite quand on lit les résumés de la liste de bouquins pour le Goncourt on se dit que même ces écrivains on sent qu’ils ont besoin de garanties de sécurité.

celui qui en a le plus besoin c’est notre premier ministre.

non sérieux un type il se pointe et il dit aux français je vais vous apporter des garanties de sécurité le mec on le met direct au Panthéon.

Jean Langoncet dit: 4 septembre 2025 à 18h16

keupu en pyjamas ; le grand absent sur la photo souvenir de l’empire du milieu unissant Xi en col Mao, Vlad en petit costard genre stasi des années 70 et le gros Kim lunetté façon top gun des années 80

Jean Langoncet dit: 4 septembre 2025 à 18h19

Bibi le pignouf, et Madame, auraient presque de la classe en comparaison ; copains coquins avec Ubu, ça oblige

Chaloux dit: 4 septembre 2025 à 18h41

Jacques-Henri Bornecque a repris l’édition que son père avait publiée des sentences des orateurs de Sénèque le Rhéteur chez Garnier vers 1932. Je crois à la demande de Quignard qui l’a fait rééditer chez Aubier.

Un livre tout à fait extraordinaire, pillé par Quignard pour son Albucius, dont on s’étonne qu’il ne soit pas plus connu des amateurs.

Chaloux dit: 4 septembre 2025 à 19h01

Quignard a eu au moins le bon goût de ne pas occulter sa source mais au contraire de la rendre publique. Assez rare pour être noté.

D. dit: 4 septembre 2025 à 19h24

Mon petit neveu a pour la première fois cours de philosophie. Le professeur, une femme, leur présente la matière puis leur dit qu’au départ ils auront tous de mauvaises notes, que c’est normal.

C’est scandaleux. Les notes données comptent dans la moyenne générale qui elle-même a de l’importance dans le dossier scolaire. Un professeur doit adapter le contenu des ses contrôles à l’enseignement qu’il a effectivement dispensé. Il mériterait d’être inspecté sans délai et son avancement à l’échelon supérieur retardé.
Voilà la vraie justice.

poussière dit: 4 septembre 2025 à 19h43

Ces évocations de desserts et pâtisseries me donnent envie de faire une tarte tatin, voilà le sommet à mon goût, renversant, forcément renversant. À part ça, se désencombrer comme on dit cela peut être bénéfique même si dans le genre j’ai été à l’époque plutôt brutal et inconséquent. L’époque de la chatte couchée sur le clavier est révolue, elle me manque encore aujourd’hui, voilà six ans qu’on a du l’euthanasier déjà. La veille de sa mort elle avait encore attrapé une souris. Faut dire qu’elle était une redoutable chasseresse. Plus la nostalgie du chat que des choses donc. Bref, passons.

puck dit: 4 septembre 2025 à 19h53

« Patrice Croulet, j’ai suivi les cours de J.-H. Bornecque à la Fac de Caen. »

cours de Lettres j’imagine, mais lesquelles Lettres Classiques, Modernes ou Manquantes ?

puck dit: 4 septembre 2025 à 19h59

« keupu en pyjamas ; le grand absent sur la photo souvenir de l’empire du milieu unissant Xi en col Mao »

je vois pas pourquoi ?

entre les autocrates qui arrivent à sortir de la misère leur population d’1 milliard d’habitants et les démocrates qui arrivent à plonger leur population de 70 millions d’habitants dans la misère je préfère le second même si j’aime pas la misère !

disons que, pour voir la bouteille à moitié pleine Xi a fait pour 1 milliards de chinois ce que Macron a fait pour une quinzaine d’oligarques : ils les a enrichis.

du coup, l’un dans l’autre comme dirait Jazzman, on s’y retrouve.

puck dit: 4 septembre 2025 à 20h02

disons, pour résumer les choses, que tous les gouvernants ont le souci de l’intérêt national sauf pour certains ça la concerne leur nation et pour d’autre la nation des autres.

puck dit: 4 septembre 2025 à 20h08

j’écoutais une journaliste de l’Express qui expliquait que l’enjeu pour elle aujourd’hui était d’arriver à persuader la population que la Russie représente une menace existentielle pour notre pays.

ça n’a pas l’air comme ça mais nos journalistes font un métier hyper compliqué.

parce que dans la hierarchie des menaces pour leur existence je suis pas sûr que les russes arrivent en haut de la liste.

puck dit: 4 septembre 2025 à 20h09

d’ailleurs je suis étonné qu’aucun écrivain n’a pondu un bouquin sur ce thème de la menace russe.
le mec il était sûr d’avoir le Goncourt.

puck dit: 4 septembre 2025 à 20h13

en plus pour un écrivain l’époque actuelle est hyper intéressante.

exemple au hasard : je me suis toujours demandé comment en 1914 ils avaient réussi à bourrer le mou des peuples français et allemands pour leur donner autant envie de se mettre sur la tronche.

sérieux pour moi c’était une énigme.

ben là maintenant j’ai compris et limite je remercie les journalistes d’avoir su recréer cette ambiance de l’avant guerre 14-18 pour nous permettre de comprendre comment les choses ont fonctionné à cette époque.

Chaloux dit: 4 septembre 2025 à 20h33

J’ignorais l’existence d’un catalogue Gobineau et la Grèce, publié en 1967. Aussitôt trouvé, aussitôt commandé. D’autant que je me prépare à lire l’intégralité des lettres aux deux athéniennes éditée il y a quelques années. Gobineau est aussi un grand épistolier.

Maurice revient... dit: 4 septembre 2025 à 20h56

Je pense que les analyses de Puck sont très pertinentes.
Non mais franchement, sans notre Puck international, on ne comprendrait que dalle à la politique mondiale.
Merci cher Puck pour tout le mal que tu te donnes pour nous éclairer.
Merci infiniment très cher Puck.
(Bon, après mon numéro de faux-cul, je peux dormir tranquille…bzzzzzzze).

Janssen J-J dit: 4 septembre 2025 à 21h17

tu portais ses fringues, toi, à ce georgio armani ? Parait qu’il fut un grand couturier italien.

Phil dit: 4 septembre 2025 à 21h30

Gobineau est aussi un grand épistolier

dear Chaloux, vous recommande les lettres à sa soeur, qui était aussi une Soeur. tout y passe pour distraire la soeurette dans son couvent, jusqu’aux Brésiliens traités de pas bien malins, sûr que le métissage lui donnait des crispations, on ne s’ennuie jamais avec Gobineau.

Phil dit: 4 septembre 2025 à 21h34

Armani taille les bustes italiens, dear jjj. en gros, la chemise sort du pantalon des Allemands. Que les Français se débrouillent.

MC dit: 4 septembre 2025 à 22h23

Clopine , Jacques-Henri Borneccque écrivit une très remarquable « Fantaisie de Victor Hugo » publiée chez Corti, lequel ne passait pas pour un éditeur médiocre…

JC..... dit: 5 septembre 2025 à 6h09

ZEROS EN LECTURE, LES GAMINS !

Ces jeunes des Zéros Sociaux ne savent pas lire une prose classique !

Comme je les aime, je viens de sortir une Recherche illustrée par EMOJI, leur facilitant la compréhension de ce que voulait dire l’ampoulé maladif de Combourg.

Après ce labeur délicat mais socialement utile, on viendra dire que je suis un misanthrope ! un rebelle de salon ! un fada méditerranéen !

Saleté de peuple mal-pensant …

MC dit: 5 septembre 2025 à 8h22

Deux tomes construits sur l opposition Olympio/ Maglia. Du structuralisme avant la lettre, et intellligent.

Chaloux dit: 5 septembre 2025 à 9h59

Dear Phil, les deux volumes des lettres de Gobineau à sa sœur sont dans ma bibliothèque. Je ferai un petit compte-rendu.

D. dit: 5 septembre 2025 à 10h01

Armani pour moi coincide avec l’accélération de la luxurisation de Saint Germain des Près.

D. dit: 5 septembre 2025 à 10h19

De ma vie je n’ai acheté quelque chose d’Armani. Ses créations ne font rien vibrer en moi. Ni celles de Sonia Rykiel, d’ailleurs.

D. dit: 5 septembre 2025 à 10h24

@Claudio Bahia.

Je vous avais déconseillé Paris en septembre et pourtant en ce moment il y a beaucoup moins de touristes qu’en juin juillet ce qui est peu explicable.
Peut être cependant que le climat politique et social potentiellement insurrectionnel a fait parler de lui sur les réseaux sociaux internationaux et que des touristes ont renoncé par prudence.

D. dit: 5 septembre 2025 à 10h27

Par contre, tant qu’un cota de points carbone aéronautique n’aura pas été institué au niveau international, mieux vaut rester chez vous, non pas qu’on be veuille pas vous voir, ce n’est pas la question, mais il y a tellement mieux à faire dans son pays et pour s’initier pays que d’aller perdre son temps ailleurs…

D. dit: 5 septembre 2025 à 11h02

Puck, ce matin sur France Inter il y avait le Président de la Finlande qui était interviewé. Il a dit que Macron faisait de grandes choses. J’ai failli m’étrangler avec ma tartine tellement que je me poilais. Ça fait du bien de rire. Ce n’est pas très souvent qu’on en a l’occasion, en ces temps troublés.

D. dit: 5 septembre 2025 à 11h06

Le plus grave est qu’il en semblait convaincu. Ce n’était même pas un propos hypocrite et flatteur. Nonnon. Macron a fait de grandes choses : le chargeur usb universel. Seul objectif atteint sur sa fiche d’évaluation.

D. dit: 5 septembre 2025 à 11h09

Il n’y aura jamais d’avenue Macron, encore moins d’hôpital Macron ou d’école Macron. Jamais. Une impasse, peut-être. Et point barre.
Alors que des avenues Vladimir Poutine, il y en aura encore dans mille ans.

Maurice revient... dit: 5 septembre 2025 à 11h15

Un peu de respect pour Monsieur Emmanuel Macron.
C’est notre Président, le Chef de nos armées, le héros de notre nation et le héraut de nos aspirations.
Moi je l’aime Macron, je l’aime comme c’est pas permis, je l’adore même et je lui voue un culte politique et métapolitique.
Macron… Je t’aiaiaiaiaiaimmmmmmmmme !

Chantal dit: 5 septembre 2025 à 12h07

tentative d’accéder à la littérature contemporaine

Hier ayant passé trop de temps devant les écrans à gribouiller et à lire , vers 18h45 je me souviens qu’il y a une lecture rencontre à la nouvelle librairie pimpante SchaerBook, tenue par deux femmes très motivées et avec un concept de petite restauration, mignardises et café.
Ni une ni deux, je cherche dans mon application seety comment y aller comment trouver un parking bref je m’organise au débotté car c’est de l’autre côté de la ville et il faut passer par les quartiers chauds, le métro n’est pas conseillé à cette heure-là surtout pour le retour.

Arrivée sur place, le tarif est quand même de 4,75 pour 2 petites heures, après 21 h c’est enfin gratuit. Je me dirige vers la librairie, le quartier est cossu, les terrasses débordent de convives de verres de Spritz de bières spéciales, on entent parler en diverses langues italien, allemand, arabe, et albanais, pas de flamand en cet espace temps, quelques mots de français planent difficilement audibles vu l’accent indéfini. Je passe devant une église austère en hauteur avec un clocheton bizarre comme rajouté en néo-gothique tardif, un vol de perruches passe au ras des voitures dans un étourdissant piaillement. Un peu happée par toute cette animation soudaine, je commence un peu à flancher intérieurement, quelle idée vraiment d’aller écouter pendant deux heures un jeune auteur Gallimard qui va nous parler de la pauvre vie de son père qui lui a tout donné. Bref j’anticipe le merdeux manipulateur un peu fainéant, socialiste bon teint qui nous vend la misère de ses parents. En arrivant devant la vitrine pimpante comme une bonbonnière avec de belles feronneries art déco, je suis frappée par une chose, à l’intérieur il n’y a que des femmes, sur leur 31, pimpantes d’un âge avancé, les deux libraires sont perchées sur un tabouret en hauteur avec des coupes courtes à la louise brooks teintées de poivre et sel. Notre auteur dont c’est le troisième ensemble costume que je découvre semble comme un coq en pâte devant cet aréopage attentif. Il y a bien un autre homme, crâne rasé look de photographe bronzé mais plutôt côté cabine que désert de Tasmanie. J’ai déjà vu et entendu deux itw de cet auteur, au parler rond assez sensuel et appuyé. La première fois cela m’avait semblé quelconque comme attifement, mais la seconde itw il était habillé d’une couleur aubergine velours côtelé style Uniqulo, et cette fois-cçi d’un bleu océanique décliné en chemise, cravate, montre en or, socquettes double fil, bref une petite fortune. Manifestement il n’y avait plus une place de libre c’était plein comme un oeuf. Il m’arrive rarement de me dégonfler, mais ce discours de fils de garagiste sacrifié qui se rend compte sur le lit de mort de son père qu’il lui a donné le meuilleur de la sueur de son front m’a que même un peu écœurée. Il ne faut pas miser sur les apparences, milles bulles se forment dans ma tête, je suis une sorte de capitaine haddock muet qui décide de tourner le coin. Je marche un peu précipitamment en fait mon corps n’a pas du tout envie de s’asseoir, j’ai des fourmis dans les jambes je m’en vais explorer le quartier, j’ai deux heures devant moi. Me voilà poussant le nez afin de lire les cartes de restaurant du coin. Chez Tom, bar branchouille tenu par deux zouaves en tee shirt noir avec motifs de rockers, la carte décline les sempiternelles tomates crevettes mayo, pas envie … sur la table dépliée en fer forgé sous mes yeux, deux clientes en robes souples, mini franges et sac à vélo contre le mollet dégustent une sorte de méli-mélo de jeunes pousse d’épinards riz pois chiches courgettes grillées et lait de coco. Leurs voisins en short cyclistes oreilles connectées entament leur bières spéciales devant une corbeille en osier remplie à ras bord de patates douces frites avec une sauce miel moutarde généreuse. Je tricote des jambes, pas encore fin pas décidée, bref je vois un petit square avec un joli ensemble statuaire de marmots s’élançant dans le vide de toutes leurs gambettes, la vue à l’arrière de leurs petites fesses d’angelots dodus et les bras joyeux multi directionnels achevèrent de me convaincre qu’en cet instant ma place sur le banc aux formes invitantes serait une bonne pause méditative. Alors que dans mon quartier prolifèrent les ombres incertaines portant de longues canettes de bières aux inscriptions d’européanisme de l’est ici calme impavide, pas un coup de feu, Bruxelles serait-elle vivable ? Depuis des mois on sursaute bêtement, on presse le pas, on serre son sac effrayés par les nouvelles chaque jour plus délétères sur cette ville en déshérence, sans gouvernement, aux politiciens pinailleurs, tant et tant que chacun s’interroge, subir, déménager, participer à toutes les manifs, pour Gaza, pour le Mercosur, pour les martyrs de la RDC, contre le capitalisme, contre les eurocrates, pour les cyclistes, contre l’arrachage des haies et l’abattage rituel des moutons, de quoi perdre la boule et jouer du côté des perdants. L’instant me semble sacré, unique exceptionnel, une bouffée surréaliste d’optimisme idiot, béat. Le temps s’étire comme une pâte à pizza. Rester là, loin de la rentrée littéraire et ses commissionnaires, pas grave, une autre fois l’inspiration sera meilleure.

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 12h31

France et Finlande sont contigües dans la liste alphabétique. Ce qui nous rend fort sympathique ce pays : il a su rendre hommage au Norek de notre littérature de réistance anti-poutiniste, ce qui n’est quand même pas si mal. Son président est un homme qui dort bien, à quelques encablures de St Petersbourg. T’as déjà vu un Macron rendre hommage à un auteur finnois ? Mais si la France de Macron est mise au ban d’Israël en reconnaissant haut et fort l’Etat de Palestine, on ne va pas agonir son chef d’état-major sur ce point-là. Vu qu’on a toujours été « pour » ces deux Etats-là. Oui, anéfé, « l’instant semble sacré, unique exceptionnel, une bouffée surréaliste d’optimisme idiot, béat » (sic). De toute façon, hormis les morues poilues, Dédu, vous n’aimez pas grand chose, armani, rykiel ou le coca-cola. Normal, vous n’avez pas eu de descendance ni de descente de lit. La RDL préfère ne pas savoir si vous vous aimez un brin. Quoiqu’il en soit, l’irrespect de vos propos sur le Portugal et le drame de Lisbonne sont une honte. Nous lui présentons, au nom de la communauté de l’herdélie unanime, toutes nos excuses compatissantes.

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 12h35

Connaissez-vous le resto « ma folle de soeur » à Bxl, vers la place Stéphanie… Je me souviens d’y avoir bien déjeuné il y a six ou sept ans avec des étudiants de l’ULB. J’ignore s’il existe encore.

Bolibongo dit: 5 septembre 2025 à 12h40

« une bouffée surréaliste d’optimisme idiot, béat. Le temps s’étire comme une pâte à pizza. »

Ah, bravo pour votre narration au débotté, Chantal.
!
Cela nous change de la purée puck.
Mais qu’entendez-vous par « une bouffée surréaliste d’optimisme idiot »?
( Je m’agrippe à Magritte…)
Et que dire d’ un  » temps qui s’étire comme une pâte à pizza »?
Généralement le pizzaiolo y met la main ( à la pâte ), puis le doigt pour la faire tourner, voire même virevolter.
Un temps de danseuse ou de danseur?
Bien à vous.

Bolibongo dit: 5 septembre 2025 à 12h44

Généralement le pizzaiolo y met la main ( à la pâte ), puis le doigt pour la faire tourner, voire même virevolter.

C’est un derviche tourneur.

Patrice Charoulet dit: 5 septembre 2025 à 13h09

1. A Monsieur Paul Edel

Nous avons UN point commun : Nous avons suivi les cours de Bornecque à Caen…il y a plus d’un demi-siècle. Ce qui ne nous rajeunit pas.
Tout le monde ici connaît la réponse, sauf moi, mais laissez-moi vous poser une question. Je connais votre faux nom, mais quel est le vrai?

2. A Monsieur Chaloux

J’ai lu, il y a des années, la correspondance diplomatique de Gobineau avec son ministre des Affaires étrangères bien connu. Très instructif.
Je ne recommande pas la lecture de son « Essai sur l’inégalité des races », tissu d’inepties. Nous sommes moihs ignorants aujourd’hui. Et nous ne voterons ni pour M. Zemmour ni pour Mme Le Pen à la présidentielle.

Maurice revient... dit: 5 septembre 2025 à 13h20

N’en déplaise aux anti-macronistes primaires qui sévissent sur ce blog, moi, Maurice, j’aime à la folie mon cher président Emmanuel Macron.
Et j’vous emm…
Voilà, ça vous apprendra à me contrarier.

Chantal dit: 5 septembre 2025 à 13h20

… parce que je sais bien que dans le fond cette reconnaissance de la Palestine est cousue de fil blanc, les conditions sont telles que c’est comme l’Ukraine on n’est pas sortis de l’Auberge. M’enfin Macron a quand même osé ne pas singer Donald. Puck a un peu raison dans le sens où on est mal barrés face au trio XI, Vlad et le Coréen, qui doivent bien rigoler sur notre dos.

En effet je vois bien la cantine « ma folle de soeur », c’est pas loin de chez moi.

… la pâte à pizza s’étire dans le temps car après j’ai craqué pour une pomodoro qui mis un temps infini à sortir du four et je suis rentrée de nuit en claquant des dents par un tas de rues pleines de sens uniques, de tournicotis, de trottinettes et de cyclistes oublieux de tout code de la route, je roule de plus en plus rarement la nuit, c’était un exercice de rappel pour voir si j’y arrive encore, satisfaction donc sur ce point.

Sorry mais je viens de faire une bêtise j’ai laissé une assiette avec une pastèque sur la plaque chauffante et allumé dessous au lieu de la poêle derrière avec les gaufres au brocoli fromage. Cramée et fendue, l’assiette.

Je suis arrivée à lire des extraits du Mauvignier, il y a pratiquement 75 pages en ligne sur le site de l’éditeur.

Ce n’est pas facile comme lecture, c’est complètement intériorisé et j’ai du mal avec les répétitions sans cesse des Marie-Ernestine et autres prénoms, par contre le passage avec l’arbre à griottes qui offre ses fruits à la main du narrateur , dont les branches se cassent sur les vitres, franchement c’est bien écrit, du grand art sur buffet. On sent qu’il soigne tout au peigne fin, çà fait même un peu peur ce niveau de perfection de phrase. Me rappelle des heures à suer pour décrire chaque détail décoratif d’un intérieur pour le cinéma d’animation. J’ai été voir sa photo on dirait qu’il a attrapé quelque misère, il a fort maigri.

Chantal dit: 5 septembre 2025 à 13h23

Ah quand même Monsieur Charoulet, merci de dire que Gobineau et ses écrits sur les races c’est inactuel au possible.

Rosanette dit: 5 septembre 2025 à 13h29

Personne ici pour saluer Bernard Lhortolari cet immense germaniste et grand traducteur de l’allemand
il a tenu ce qu’il promettait ce cacique de Normale en 1957

Bolibongo dit: 5 septembre 2025 à 13h38

de trottinettes et de cyclistes oublieux de tout code de la route,

Ce serait bien qu’il y ait quelques contrôles de police comme à Brive en Corrèze, hier. C’est le Figaro qui nous le dit!
Au fait vous connaissez un peu les obligations de circulation pour les trottinettes, Chantal?

Bolibongo dit: 5 septembre 2025 à 13h41

Au fait vous connaissez un peu les obligations de circulation pour les trottinettes, Chantal?

C’est important de le savoir pour tout conducteur d’automobile au cas où il se passerait quelque chose de grave avec une d »entre elles..

Chantal dit: 5 septembre 2025 à 13h52

non, Bolibongo, mais je devrais aller y voir en ce qui concerne les priorités, je m’en suis prise une il y a deux ans, le gaillard n’avait rien trouvé de mieux que de s’appuyer sur ma vitre côté passager pour mieux rebondir au carrefour, ensuite il m’a doublé à toute vitesse dans la rue adjacente, heureusement j’ai pu freiner à temps, après j’ai fait de plus en plus gaffe ce n’est plus du tout un plaisir de conduire mais j’en ai besoin je fais les courses pour mes parents et comme j’ai un problème de dos récurent je ne peu plus porter de lourdes charges

D. dit: 5 septembre 2025 à 13h58

Cramée et fendue, l’assiette.

…et la 🍉 pastèque ? J’ose espérer qu’elle n’a rien ?

D. dit: 5 septembre 2025 à 14h04

France et Finlande sont contigües dans la liste alphabétique.

Ah oui, c’est vrai que Suomi, c’est pas loin.

Bolibongo dit: 5 septembre 2025 à 14h04

après j’ai fait de plus en plus gaffe

Ah, Chantal, vous êtes une tzigane de la conduite à la grecque, tout en poivron et en aubergine! 🙂
Par Tsaganos et Toutatis!

closer dit: 5 septembre 2025 à 15h08

La référence à Gobineau me rappelle que je n’ai toujours pas lu ses « Nouvelles Asiatiques »…

D. dit: 5 septembre 2025 à 15h10

Il est tétanisé, confondu, liquéfié (beurk), en état de sidération.
Il n’osera pas s’expliquer.

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 15h52

@ 10.27 mieux vaut rester chez vous, non pas qu’on be veuille pas vous voir, ce n’est pas la question, mais il y a tellement mieux à faire pour son pays et pour s’initier pays que d’aller perdre son temps ailleurs (D – sic)

J’ai pmp, trouvé ce conseil insultant pour notre ami Claudio, qui s’apprêtait à nous rendre visite à Paris au départ de Lisbonne, plutôt que de participer au deuil national décrété après son billet non annulable. Voilà tout !

D. dit: 5 septembre 2025 à 16h01

En plus j’ai écrit qu’il pouvait venir, que j’en ferai pas un plat de nouilles. Merde, alors.

D. dit: 5 septembre 2025 à 16h02

Il peut même venir à Chaville chez moi. Voilà. Il peut. Je ne lui conseille pas mais il peut.

D. dit: 5 septembre 2025 à 16h07

Il faut prendre le train.
Il descend à Chaville Rive gauche.ou bien le RER C ; Chaville-Vélizy.
Il emporté un pyjama et une brosse à dent. Je fournis le reste. Voilà.

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 16h08

Suite. Un petit aperçu émouvant de sobriété de l’une de ses traductions qu’admirait G-A G, de son côté :
—-
Devant la porte de la Loi se tient un gardien. Ce gardien voit arriver un homme de la campagne qui sollicite accès à la Loi. Mais le gardien dit qu’il ne peut le laisser entrer maintenant. L’homme réfléchit, puis demande si, alors, il pourra entrer plus tard. « C’est possible, dit le gardien, mais pas maintenant. » Comme la grande porte de la Loi est ouverte, comme toujours, et que le gardien s’écarte, l’homme se penche pour regarder à l’intérieur. Quand le gardien s’en aperçoit, il rit et dit : « Si tu es tellement attiré, essaie donc d’entrer en dépit de mon interdiction. Mais sache que je suis puissant. Et je ne suis que le dernier des gardiens. De salle en salle, il y a des gardiens de plus en plus puissants. La vue du troisième est déjà insupportable, même pour moi. »
L’homme de la campagne ne s’attendait pas à de telles difficultés ; la Loi est pourtant censée être accessible à tous à tout moment, pense-t-il ; mais en examinant de plus près le gardien dans sa pelisse, avec son grand nez pointu, sa longue barbe de Tartare maigre et noire, il se résout à attendre tout de même qu’on lui donne la permission d’entrer. Le gardien lui donne un tabouret et le fait asseoir à côté de la porte. Il y reste des jours, des années. Il fait de nombreuses tentatives pour être admis et fatigue le gardien par ses prières. Le gardien lui fait fréquemment subir de petits interrogatoires, lui pose toutes sortes de questions sur son pays et sur bien d’autres choses, mais ce sont des questions posées avec indifférence, comme le font les gens importants ; et il conclut à chaque fois en disant qu’il ne peut toujours pas le laisser entrer. L’homme, qui s’est muni de beaucoup de choses pour ce voyage, les utilise toutes, si précieuses soient-elles, pour soudoyer le gardien. Celui-ci accepte bien tout, mais en disant : « J’accepte uniquement pour que tu sois sûr de ne rien avoir négligé. » Pendant toutes ces années, l’homme observe le gardien presque sans interruption. Il oublie les autres gardiens et ce premier gardien lui semble être l’unique obstacle qui l’empêche d’accéder jusqu’à la Loi. Il maudit le hasard malheureux, à voix haute et sans retenue les premières années ; par la suite, avec l’âge, il ne fait plus que grommeler dans son coin. Il retombe en enfance : étudiant le gardien depuis des années, il connaît même les puces de son col de fourrure, et il supplie jusqu’à ces puces de l’aider à fléchir le gardien. Finalement, sa vue baisse et il ne sait pas s’il fait réellement plus sombre autour de lui, ou bien si ce sont seulement ses yeux qui le trompent. Mais il distingue bien dans l’obscurité une lueur que rien n’éteint et qui passe par la porte de la Loi. Alors il n’a plus longtemps à vivre. Avant qu’il meure, toute l’expérience de tout ce temps passé afflue dans sa tête et prend la forme d’une question, que jamais jusque-là il n’a posée au gardien. Il lui fait signe d’approcher, car il ne peut plus redresser son corps de plus en plus engourdi. Le gardien doit se pencher de haut, car la différence de taille entre eux s’est accentuée nettement au détriment de l’homme. « Qu’est-ce que tu veux encore savoir ?, dit le gardien. Tu es insatiable.
— N’est-ce pas, dit l’homme, tout le monde voudrait tant approcher la Loi. Comment se fait-il qu’au cours de toutes ces années il n’y ait eu que moi qui demande à entrer ? » Le gardien se rend compte alors que c’est la fin et, pour frapper encore son oreille affaiblie, il hurle : « Personne d’autre n’avait le droit d’entrer par ici, car cette porte t’était destinée, à toi seul. Maintenant je pars et je vais la fermer » … (FK par BL)

D. dit: 5 septembre 2025 à 16h09

Jjj c’est le genre à faire le délicat et à finasser en cherchant la petite bête. J’ai horreur de ça.

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 16h13

@ Et je ne suis que le dernier des gardiens.

et là, Bernard eut une petite hésitation entre « le premier » et « le dernier » des gardiens (le dernier, ie le moins puissant de tous les autres, mais le premier, dans l’ordre d’apparition du visiteur)

***und ich weiß nur, dass ich der letzte Wächter bin

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 16h17

(16.09) Si vous étiez moins articulé autour de votre nombril et un brin + ouvert aux drames de nos collègues, vous n’auriez pas commis pareille bévue. Je pense que vous êtes horriblement susceptib’, m’enfin, nul n’est pro-fête en son pays -…- l’essentiel est que vos poules aient toujours de quoi manger en dépit des menaces de la prochaine guerre mondiale sur la région parisienne.

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 16h23

@ Marie-Ernestine (ou Marie-Scholastique comme il en existe de par chez moij),… il est certain que s’il lui avait donné un prénom moins long, nous eussions au moins gagné vingt pages. Je pense qu’il l’a fait exprès car ce prénom lui permettait de mieux réfléchir à des impromptus sur la leçon de piano, vers Nohant les Bassées.

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 16h30

@ ses écrits sur les races c’est inactuel au possible.
allons dire ça à Renau Cakam, wouarfl !

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 16h43

@ en cherchant la petite bête (suite).
une image du diable dans le tapis pendant qu’on y est. Il babillait en Prada, amoureux des fils de soie dégingandins (next -> je re-sors le tussor)

Paul Edel dit: 5 septembre 2025 à 16h59

Il y a deux écrivains qui m’ont donné envie de lire Gobineau :François-Régis Bastide et Michel Mohrt. J’ai donc ouvert son roman « les Pléiades » il y a quatre ou cinq ans. J’ai aimé ce ton romanesque vif, fait de conversations libres entre jeunes gens qui ne parlent que des chassés croisés amoureux. Il y a parfois, au début du roman, un ton un peu suranné mais aussi des dissertations délicates, aiguës, incisives, sur l’amour, dignes parfois de Stendhal. Notons que tous deux furent diplomates fous d’Italie, brillants et impertinents causeurs. C’est Bastide qui a le mieux, à mon avis, résumé l’art de Gobineau : »Il est l’homme des petits cercles d’amis, devant qui il n’y a pas à se surveiller, où l’on peut se laisser aller à ses marottes, être soi-même.C’est un compagnon de soirée qui prend la parole lorsque l’heure du feuilleton au coin du feu a sonné. » Alacrité, ironie, impertinence, science des portraits drôles, bouffonnerie pincée, souvent aussi des traits de mélancolie, de tristesse, un vrai charme et du naturel ; voici ce qu’i m’est resté de ma lecture des « Pléiades ». au bord du lac Majeur dans les dictionnaires, on s’accorde à penser que c’est « Mademoiselle Irnois » son chef-d’œuvre. Jamais lu ses « Nouvelles asiatiques » ni ses thèses racistes. A noter toutefois que Robert Dreyfus, ami de Proust, a prononcé des conférences sur la pensée de Gobineau en 1905, réunies dans « les cahiers de la Quinzaine » qui décrivaient un Gobineau admirateur du peuple juif. A vérifier…

Jazzi dit: 5 septembre 2025 à 17h12

« il se résout à attendre tout de même qu’on lui donne la permission d’entrer. »

Et durant ces interminables années d’attente sur son tabouret, comment fait-il pour manger et faire pipi ou caca, JJJ ?

Jazzi dit: 5 septembre 2025 à 17h15

« Il peut même venir à Chaville chez moi. »

Mais il y est déjà, puisque c’est un de tes hétéronymes, D. !
Tu aurais pu le faire mourir dans l’accident du funiculaire.
Tu manques vraiment d’imagination…

Jazzi dit: 5 septembre 2025 à 17h26

Merci Chantal.
C’est finement et joliement écrit.
On dirait du Claude Simon mais en version lisible !
Plus coulant et moins tarabiscoté…

puck dit: 5 septembre 2025 à 17h37

le truc qu’il manque pour les funiculaires de Lisbonne, je veux dire à l’évidence le truc qu’il manque, ce sont des garanties de sécurité pour ceux qui le prennent.

sérieux là, je veux dire actuellement, on parle beaucoup de garanties de sécurité, vu l’état des infrastructures dans les pays européens, plus l’absence d’argent pour les entretenir et les maintenir à niveau, on va à coup sûr avoir des gros problèmes de garanties de sécurité.

je ne parle pas que du type qui va aux urgences pour une appendicite qui à l’évidence n’a pas toutes les garanties de sécurité s’il vit dans une zone non médicalisée qui correspond à 90% du territoire…

exemple au hasard : une centrale nucléaire : connaissant un peu comment ça marche de l’intérieur, c’est le genre de truc qu’on ne peut pas utiliser si on n’a pas d’argent

je veux dire si on est endettés jusqu’au cou, la centrale nucléaire c’est un truc qu’il faut oublier.

parce qu’une centrale nucléaire c’est un peu l’équivalent d’un funiculaire sauf que si un câble lâche parce qu’il est trop vieux de suite le nombre de victime explose ! et quand je dis explose c’est juste une litote.

du coup perso je pense que c’est bien de se pencher sur la question des garanties de sécurité.

Jazzi dit: 5 septembre 2025 à 17h37

« la purée puck »

Vous plaisantez, Bolibongo !
La purée c’est bon et coulant, la prose bourrative de puck est preprement immangeable…

Jazzi dit: 5 septembre 2025 à 17h47

« tentative d’accéder à la littérature contemporaine »

C’est très plaisant et fort drôle, Chantal !
Du Virginia Woolf en plus light…

puck dit: 5 septembre 2025 à 17h54

dommage qu’on n’a pas un écrivain ka écrit un livre sur notre président.

notre président actuel est un vrai sujet littéraire.

la force de la littérature comme dirait passou c’est d’arriver à parler de trucs… en fait je me souviens plus comment il dit, mais il le dit très bien.

du coup notre président il n’existe que 2 moyens sérieux de l’appréhender : la psychiatrie ou la littérature.

du coup comme je veux pas avoir de problème avec la nsa française qui voit tout ce qu’on dit et vu l’ambiance « goulag » question liberté d’expression qu’il règne dans nos démocraties je préfère choisir la littérature.

exemple au hasard : d’un côté il dit Poutine ne veut pas la paix et de l’autre il dit Poutine c’est un ogre.

je veux dire moi j’ai grandi à Marseille dans les quartiers nord et le truc qu’on y apprend en premier c’est que c’est pas possible de faire la paix avec un type qu’on insulte.

je veux dire soit le type tu l’insultes soit tu fais la paix, mais tu peux pas faire les 2.

et cette règle humaine n’est pas valable que dans les quartiers nord à Marseille, c’est aussi valable à Moscou et à Paris.

du coup un type qui vit dans un double bind permanent y’a que la littérature qui peut en arriver à bout.

Trump c’est Ubu et Macron c’est Kafka. je veux dire le mec qui décide d’écrire un roman sur Macron il est obligé » de faire un truc hyper kafkaïen, disons 2/3 Kafka et 1/3 Beckett parce qu’il y a aussi une part d’absurde.

le truc qui fait hyper Kafka c’est cette impression que toute la France avec tous ses médias, tout son peuple et tous ses intellectuels trouvent notre président est un type tout à fait normal mentalement.

là il est en train de nous refaire le coup de la dissolution, mais dans sa version guerrière et tout le monde trouve ça normal.

puck dit: 5 septembre 2025 à 17h59

en fait notre président est un type qui fait des choses sans réfléchir à leurs conséquences.

pour la dissolution il n’a pas dû imaginer l’après.

et là il refait le même coup en disant qu’il veut mettre des soldats français en Ukraine.

ça va être ambiance fête foraine tir au pigeon où dès qu’il y aura un soldat français sur le sol ukrainien il va se prendre un missile sur la tête.

ça c’est le truc hyper évident et hyper prévisible parce que les russes l’ont dit et ils font toujours ce qu’ils disent.

et le coup d’après c’est quoi ?

comme pour la dissolution il faut penser au coup d’après et là c’est quoi ?

voir des soldats français revenir sur notre sol avec notre drapeau sur leur cercueil ?

et on fait quoi après ?

puck dit: 5 septembre 2025 à 18h03

il était évident depuis 2014 que s’il y avait un pays qui devait entrainer toute l’Europe dans une guerre ce pays serait l’Ukraine.

des think tank américains ont imaginé ce scénario depuis déjà 20 ans.

les mecs ils sont quand même meilleurs que nos écrivains : nos écrivains écrivent sur ce qu’il s’est passé alors que les néoconservateurs américains écrivent sur ce qu’il se passera : ça c’est du lourd.

puck dit: 5 septembre 2025 à 18h05

limite il faudrait donner le Goncourt à Rand Corporation (le think tank néoconservateur du pentagone) c’est eux qui ont écrit en 2014 la meilleure histoire écrite ces 50 dernières années.

puck dit: 5 septembre 2025 à 18h17

exemple au hasard : il y a un document de la Rand Corporation d’une 50aine de pages, disponible sur internet (limite il vaut mieux lire ça que Mauvignier), un truc écrit il y a 15 ans et qui décrit exactement tout le déroulement du conflit en Ukraine, avec les sanctions, les gazoducs etc… dans le but de couper la Russie de l’Europe (surtout de l’Allemagne), limite Nostradamus à côté c’est Mickey tellement il prévoit l’avenir une précision parfaite.

jusqu’au dernier paragraphe de ce rapport où là ils disent qu’ils ne peuvent pas prévoir comment les choses se termineront exactement à la fois pour l’Ukraine et pour l’Europe.

ces 5 dernières lignes sont absolument magnifiques : les types ils ont écrit tout le scénario à l’avance sauf la toute fin qu’ils n’arrivent pas à prédire, ils donnent juste 2 options, l’une favorable et l’autre défavorable, sans dire laquelle des 2 se produira réellement.

si on me trouve un bouquin qui a la même puissance et la même profondeur que ce rapport de la Rand corporation je suis preneur !

Vedo dit: 5 septembre 2025 à 18h28

Avant-hier dans l’avion, regardé le film « De Gaulle » (2020). Très intéressant. Il ne faut pas s’arrêter à l’interprétation de DG (manque sa noble raideur) ou de Churchill (grotesque), –pourtant le personnage de Mandel est remarquable, et aussi Yvonne, mais est-ce que ce portrait est fidèle?–mais prendre cela comme une occasion de sentir les hommes et les femmes plongés dans l’instant qui coule, l’incertain et la fragilité. Il faut bien sûr bien connaître l’histoire. Certains détails sont bien vus. (De Gaulle qui en traversant la rue, manque de se faire écraser par une voiture qui roule à gauche, les grosses couvertures qu’on avait autrefois dans des chambres à coucher froides–j’ai repensé aux bouillottes). Il faudrait faire un autre film sur les deux semaines, 12-26 août 44, où tout aurait pu basculer autrement.

Pierre dit: 5 septembre 2025 à 18h43

Bernard Lhortolary: l’excellent traducteur du Parfum de Patrick Süskind. Quand j’avais lu ce roman, j’avais de la peine à croire que ce livre était traduit de l’allemand.

closer dit: 5 septembre 2025 à 18h46

Cet extrait de l’essai de Gobineau « Sur l’inégalité… » à propos des juifs me paraît très laudatif:

« Les Juifs se trouvaient dans une position analogue, entourés de tribus parlant des dialectes d’une langue parente de la leur, et dont la plupart leur tenaient d’assez près par le sang ; ils devancèrent pourtant tous ces groupes. On les vit guerriers, agriculteurs, commerçants ; on les vit, sous ce gouvernement singulièrement compliqué, où la monarchie, la théocratie, le pouvoir patriarcal des chefs de famille et la puissance démocratique du peuple, représentée par les assemblées et les prophètes, s’équilibraient d’une manière bien bizarre, traverser de longs siècles de prospérité et de gloire, et vaincre, par un système d’émigration des plus intelligents, les difficultés qu’opposaient à leur expansion les limites étroites de leur domaine. Et qu’était-ce encore que ce domaine? Les voyageurs modernes savent au prix de quels efforts savants les agronomes israélites en entretenaient la factice fécondité. Depuis que cette race choisie n’habite plus ses montagnes et ses plaines, le puits où buvaient les troupeaux de Jacob est comblé par les sables, la vigne de Naboth a été envahie par le désert, tout comme l’emplacement du palais d’Achab par les ronces. Et dans ce misérable coin du monde, que furent les Juifs? Je le répète, un peuple habile en tout ce qu’il entreprit, un peuple libre, un peuple fort, un peuple intelligent, et qui, avant de perdre bravement, les armes à la main, le titre de nation indépendante, avait fourni au monde presque autant de docteurs que de marchands »

FL dit: 5 septembre 2025 à 18h53

Petite précision. Mon édition est celle de Claude Cuénot. Mais il fait référence à Bornecque. L’essai de datation de chacun des poèmes saturniens par Bornecque est très douteux d’après lui.

Premier poème de Verlaine (âge éde 15 ans) : Marco

Quand Marco passait, tous les jeunes hommes
Se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes
Où les feux d’Amour brûlaient sans pitié
Ta pauvre cahute, ô froide Amitié ;
Tout autour dansaient des parfums mystiques
Où l’âme, en pleurant, s’anéantissait.
Sur ses cheveux roux un charme glissait ;
Sa robe rendait d’étranges musiques
Quand Marco passait.

Quand Marco chantait, ses mains, sur l’ivoire
Évoquaient souvent la profondeur noire
Des airs primitifs que nul n’a redits,
Et sa voix montait dans les paradis
De la symphonie immense des rêves,
Et l’enthousiasme alors transportait
Vers des cieux connus quiconque écoutait
Ce timbre d’argent qui vibrait sans trêves,
Quand Marco chantait.

[…]

https://www.librairiedialogues.fr/livre/76962-poemes-saturniens-et-fetes-galantes-ned-paul-verlaine-le-livre-de-poche

Chaloux dit: 5 septembre 2025 à 19h11

Sur l’essai sur l’inégalité des races humaines, il faut lire ce qu’en ont dit le grand Jean Gaulmier, et Jean Boissel, éditeur de sa Pléiade. Ce livre est le tissus d’enfantillages d’un homme qui se crut descendant des Vikings, seul peuple selon lui exempt de métissage. La rêverie d’un grand voyageur, presque toujours au loin, sans contact avec les sciences naissantes du XIXe siècle. Gobineau a surtout eu le grand malheur d’avoir un petit-fils pro-nazi qui arrangea la « pensée » de son grand- père à sa sauce. Il reste néanmoins un compagnon de lecture passionnant, qu’il est difficile de ne pas aimer en le lisant. Mais le lit-on vraiment?

Jazzi dit: 5 septembre 2025 à 19h20

« avait fourni au monde presque autant de docteurs que de marchands »

Ville d’échange et de culture, Montpellier accueillit un grand nombre de Juifs et d’Arabes chassés d’Andalousie par l’Inquisition et dont les plus illustres représentants participèrent également à la réputation de sa célèbre École de Médecine, fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III.

« Montpellier possède une grande et célèbre université, fondée par le roi de France et le pape Urbain V. Toutes les facultés y sont représentées, surtout celle de médecine, qui est la plus illustre du royaume. La beauté du pays, les palais et les monuments de la ville, l’affabilité des habitants, la fertilité du sol ont engagé beaucoup de médecins à y fixer leur résidence. D’autres part, lors de l’expulsion des Sarrazins de l’Espagne, beaucoup d’illustres médecins arabes, disciples d’Avicenne et d’Averroès, vinrent s’y établir et formèrent le premier noyau d’une école de médecine. Les élèves y affluèrent bientôt de toutes les parties du royaume et jusque des pays étrangers. On compte en temps ordinaire plus de cent de ces derniers, attirés par les avantages qu’offre cette faculté. » (Thomas Platter)

Jazzi dit: 5 septembre 2025 à 19h26

Histoire du soir

« Après un an de mariage, un couple se présente à l’hôpital pour la naissance de leur premier enfant. Le monsieur a 82 ans et la future mère 23 ans. L’infirmière sort de la salle d’accouchement pour féliciter le vieil homme et lui dit: « -Félicitations C’est un garçon… il est superbe. Comment faites-vous à votre âge?
Le vieil homme sourit et dit: -Toujours garder le moteur en marche! » L’année suivante, le couple se présente à l’hôpital pour la naissance de leur deuxième enfant. La même infirmière s’occupe de l’accouchement et sort pour féliciter le vieil homme.
Le vieil homme sourit et dit encore:
« -Toujours garder le moteur en marche,
Madame…’ Souriante, elle aussi, l’infirmière lui donne une petite tape sur l’épaule et lui dit: « -Je crois qu’il
est temps de changer l’huile, celui-ci est noir. » »

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 19h28

un tissu
seriez pas un peu hétéro (doxa) ?
ne prenez plus l’avion pour voir des films,
la fièvre Gobineau, tout le monde s’y met
y compris : Vacher de La Pouge
joliment
ses deux ovaires lui ont été retirées (pas corrigées / Rien compris)
un blog qui atteste que de ne point se comprendre dans une secte reste la condition SQN de son bon fonctionnement. De sa perennité, du moinss.
Je, moij 1er, d’abord, et toij, un peu plus tard.
On tous un compagnon de lecture, une compagne même parfois. Tout dépend de quel sexe on naît à quel genre.

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 19h31

19.26 je n’aime pas ce genre de blagues racistes, je sais pas trop pkoi ça m’intolère, car pourtant, ça ne vous ressemble pas. Et des gens vertueux, des femm… notamment vont encore vous suspecter de ne pas blagasser. Le racisme de l’intelligence n’st pas classiste, il est seulement âgiste.

Maurice revient... dit: 5 septembre 2025 à 19h32

Si chaque fois qu’on évite de lire un écrivain parcequ’il est antisémite ou raciste ou je ne sais quoi ! Alors là on aura beaucoup d’auteurs à… éviter !
Gobineau et sa Danseuse de Shamakha, quel beau souvenir de lecture exotique pour moi.
Gobineau, Potocki, Mérimée, trois jolis conteurs qui enchantèrent mon adolescence.

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 19h43

Bon, j’en suis au moment où Marie-Ernestine après sa tentative de suicide ratée, face à ce salaud de Florentin Cabanel, va finir par se détourner vers ce gros benêt de Jules Chichery, avec ses bouquets de marguerites à l’hospice. (des tableaux et des chromos) – C’est lent, la maturation, mais ça tient debout dans le contexte, tous comptes faits. Mauvignier en fait des tonnes pour insinuer du seringa dans la psychologie des personnages du 19e L’est plus dans l’R du temps, mais il s’en b…, ça reste audacieux comme démarche. Il s’est expurgé du « secret de famille », ravi d’avoir enfin pu lui faire rendre gorge… Sa feuille de route, une mission accomplie (p. 191).
Allez, viens Mimi…, on va continuer à voir où tout ça va nous mener, hein ? BN,

Janssen J-J dit: 5 septembre 2025 à 19h46

Oui, on aime beaucoup les auteurs antisémites, car on découvre que par delà leurs théories fumeuses, ils étaient de fort bons écrivains… Comme quoi, on a basculé dans un autre siècle qui nous appelle au secours, Gilbert !

Chaloux dit: 5 septembre 2025 à 20h40

Pour Gigi la visqueuse, impossible de sortir de la calomnie malsaine dans laquelle il trempe, sans doute depuis des temps immémoriaux, comme un trop vieux et trop gras chapon dans le vin rouge. Quarante ans de lectures mal choisies se vengent.

Chaloux dit: 5 septembre 2025 à 20h47

Le XIXe siècle n’a pas eu besoin de Gobineau pour inventer des horreurs. Il ne faudrait pas l’oublier. Quant aux arguments de la Gigi, si on peut appeler cela des arguments, en plus de faire appel à ce qu’il y aurait de plus médiocre en d’éventuels lecteurs, ils démontrent un fond d’inculture tout de même préoccupant pour quelqu’un qui se présente comme un professeur d’université. Sans compter qu’en tant qu’antisémite patenté, il se pose là. Cela lui sera bientôt rappelé.

Chaloux dit: 5 septembre 2025 à 20h58

Ce que j’ai lu du bouquin de Mauvignier m’a fait penser avec ses répétitions incessantes (exemple cette « chambre cerisier »), à un mauvais pastiche de Thomas Bernhard, qui m’en rend la lecture encore plus pénible. S’il a pensé aux répétitions de Proust (« quelqu’un qu’elle ne connaissait point », pour en venir à « un chien qu’elle ne connaissait point »), c’est bien raté. Du foin pour la mule Gigi. Aucun pur-sang ne perdrait de temps à lire ce machin.

Janssen J-J dit: 6 septembre 2025 à 6h47

Il s’est « éduqué » à la lecture de l’histoire des idées politiques et des « oeuvres majeures » (J.J – Chevalier, entre beaucoup d’autres, par ex.) avant de se rendre compte que les auteurs concernés avaient de la « littérature ». D’autres ont fait le contraire apparemment, ils ont lu et relu des romans fort médiocres, et passé par pertes et profits l’impact délétère et désastreux de leurs théories fumeuses. Aujourd’hui, il faudrait aduler ces grands littérateur, et c’est lui qui se voit traité d »anti-ces-mythes ». Pharos…, vite !… allons le dénoncer.

Janssen J-J dit: 6 septembre 2025 à 6h55

Nous savons pourtant tous que Gobineau « aimait » les Sémites, qu’il plaçait fort haut dans sa hiérarchie des races.
Dieu merci, les érudits de la RDL rectifient en permanence l’histoire de la littérature française au moment de préparer les nouveaux cours de 1ère et terminale littéraires pour l’année 2025-2026.
Merci à la nouvelle école révisionniste de la République.

Janssen J-J dit: 6 septembre 2025 à 6h59

@ Aucun pur-sang ne perdrait de temps à lire ce machin

…tu m’étonnes que le sang-pur de sa race n’abreuve plus nos sillons.

Bon, je sors ah ah ah, CT. A +

Jazzi dit: 6 septembre 2025 à 7h07

Quand les maîtres du Monde se croient immortels

« Vivre jusqu’à 150 ans » : peut-on stopper son vieillissement, comme le disent Vladimir Poutine et Xi Jinping ?
Alors que les présidents russe et chinois s’enthousiasment sur des supposées avancées de la science, qui permettraient de remplacer continuellement les organes humains, un expert tempère leurs propos. » (Le Parisien)

Pauvres humains en pleine forme et en bonne santé involontairement condamnés à fournir en organes neufs leurs dirigeants-dictateurs.
On dirait le scénario d’un mauvais film d’horreur !
Ce thème n’a t-il pas déjà été traité dans les romans de science-fiction, Soleil vert ?

Chantal dit: 6 septembre 2025 à 7h15

@ patriotisme victimaire

en effet on dirait qu’on ne prend en considération uniquement que la victime issue de ses ressortissants, mais c’est une habitude de la presse belge également, je ne sais pas si les anglais font pareil et les chinois itou.

C’est comme quand on donne l’origine ethnique d’un cambriolage ou d’un quelconque méfait, tout de suite se lèvent les indignés du « pas d’amalgame « .

Lamartine découvrant avec enthousiasme la population bulgare si pure, si vierge libre et agraire, en préparant son abolition de l’esclavage, je devrais retrouver le texte c’était aussi d’un enthousiasme un peu naïf mais on ne peut pas reprocher à un auteur les fulgurances de son époque s’il est en plein dedans, il n’est pas donné à tout le monde d’être un grand visionnaire.

Jazzi dit: 6 septembre 2025 à 7h24

Voilà qui est dégueulasse de la part de l’administration Trump !
puck va applaudir…

« « Il a pleuré tout le vol » : un Russe de 25 ans qui avait déserté l’armée et rejoint les États-Unis a été renvoyé en Russie
Le jeune homme était recherché par Moscou depuis octobre 2022, date à laquelle il a déserté l’armée russe. Demandeur d’asile aux États-Unis, il a été expulsé vers son pays d’origine à la fin du mois d’août. »
https://www.leparisien.fr/international/il-a-pleure-tout-le-vol-un-russe-de-25-ans-qui-avait-deserte-larmee-et-rejoint-les-etats-unis-a-ete-renvoye-en-russie-04-09-2025-QBQEX736XFB7JP76HKNC3WTMLQ.php

closer dit: 6 septembre 2025 à 7h26

Il est tout à fait normal d’informer les gens de la nationalité des victimes ne serait que pour leur permettre de ne pas s’inquiéter s’ils ont des amis ou parents en voyage…ou au contraire de chercher à savoir s’ils sont indemnes ou non.

Jazzi dit: 6 septembre 2025 à 7h27

« Présidentielle 2027 : « Ça n’est pas dans mon objectif aujourd’hui », assure François Bayrou »

Mais peut-être demain ?

closer dit: 6 septembre 2025 à 7h28

On a l’habitude, JB. Après la seconde guerre mondiale, on a renvoyé tous les russes qui se trouvaient à l’ouest en URSS, même ceux qui suppliaient de rester en occident.

Chaloux dit: 6 septembre 2025 à 7h32

Toujours flatter les instincts les plus bas des ignares. Sans doute la méthode utilisée par la médiocrissime Gigi pour faire carrière. Des noms, des mots, jetés ça et là, pour tenter d’emporter l’adhésion. De réflexion, de mise en perspective, jamais. Un minable qui parlerait poliment à ceux qu’il insulte s’ils venaient sonner à sa porte.

Ne désespérons pas.

Jazzi dit: 6 septembre 2025 à 7h38

« Il est tout à fait normal d’informer les gens de la nationalité des victimes »

Bien sûr, mais avec un peu plus de sérieux.
Vers le milieu des années 1970, après avoir abandonné mes études de droit en seconde année à Assas et raté de peu le concours d’entrée à l’Idhec puis achevé péniblement mon service militaire, j’ai suivi durant un an les cours de journalisme de l’école de la rue du Louvre (CPJ) tout en travaillant dans une maison d’édition spécialisée dans les métiers de l’imprimerie.
C’est ainsi que j’ai obtenu ma carte de presse et appris les bases du métier, avec rigueur et absence de sensationnalisme émotif.
Ainsi j’aurais titré : « Bilan total de l’accident du funiculaire de Lisbonne, 17 victimes dont une franco-canadienne »
Au lieu de « Une Française parmi les victimes… »
Tu vois la nuance, closer ?

Phil dit: 6 septembre 2025 à 8h00

tu vois la nuance

yes, sans savoir si la dame a la nationalité Canadienne, dear Baroz ?
Mieux vaut lire du Gobineau, aucune erreur sur les origines.

D. dit: 6 septembre 2025 à 8h17

Moi quand j’étais à l' »Ecole » on m’a appris des choses aussi, des choses pour se faire plaisir intellectuellement et se rassurer.
Quand je me suis retrouvé lancé au milieu de plus anciens et qu’il m’ont vu faire consciencieusement les choses en question, ils ont bien rigolé.
Le lendemain, je faisais comme eux.

D. dit: 6 septembre 2025 à 8h18

La petite différence c’est que j’étais au milieu de gens excellents et pas des moyens. Il est vrai.
Une chance, je ne l’avais pas vraiment mérité, objectivement.

D’ dit: 6 septembre 2025 à 8h22

Claudio, j’ai réfléchi toute la nuit et finalement ne venez pas à Chaville.
Ça risquerait de perturber mes poules.
Eh puis ça m’aurait obligé d’aller vous chercher à la gare et j’ai pas envie, ça m’ennuye.

MC dit: 6 septembre 2025 à 8h55

Gobineau se trompe sur l Aryanisme, et encore pas plus que son temps, Vacher de Lapouge fera bien pire,, mais rarement dans celles de ses personnages…

Jazzi dit: 6 septembre 2025 à 8h58

« Jazzi peut vous héberger. »

Oui, je fais chambre d’hôte, 100 euros la nuit et pas de petit déjeuner.
C’est à prendre ou à laisser.

Maurice revient... dit: 6 septembre 2025 à 11h23

Je suis un homme marié, j’exige donc qu’on m’appelle Monsieur Maurice.
Pour la Gigi, ni M. ni Mme, mais on peut par charité chrétienne, mettre un Mrd devant son sobriquet de Gigi.
Mrd comme Merdeuse.
Pourquoi Merdeuse ?
Parceque pour la Gigi, la lecture, c’est physiologique, une fois dévoré un livre, elle le chie.

puck dit: 6 septembre 2025 à 11h33

c’est sûr qu’il faut être exact !
parce que l’exactitude est ce qui permet d’être d’être exact et être exact est ce qui permet l’exactitude…

exemple au hasard : d’aucuns auront remarqué que l’entrée de la Finlande dans l’otan a été signé un 4 avril ?

le 4 avril est la date de la création de l’otan, pour être exact le 4 avril 1949.

de là on comprend le rôle que les néoconservateurs américains vont faire jouer à la Finlande maintenant qu’ils ont rincé l’Ukraine.

au départ l’objectif de la création de l’otan était de continuer et de terminer le boulot des nazis.

si on écoute ce que disent les néoconservateurs aujourd’hui en 2025 ils disent toujours la même chose : ils veulent démanteler la Russie.

quand on y réfléchit 2 secondes c’est un projet assez fou parce que la Russie est la 1ere puissance nucléaire.

c’est pour cette raison que les néoconservateurs ne le font pas eux-mêmes parce que cela mettrait en danger leur pays mais ils le font en utilisant des pays frontaliers de la Russie : la Géorgie, l’Ukraine et maintenant ça va être le tour de la Finlande.

d’où l’intérêt de toujours être exact parce que seule l’exactitude permet d’être exact et donc de voir de façon exact les choses telles qu’elles se passent.

du coup cette date du 4 avril qui n’a pas été choisie au hasard par les néoconservateurs fait partie de cette exactitude.

donc le prochain sur la liste après la Géorgie et l’Ukraine sera la Finlande.

puck dit: 6 septembre 2025 à 11h43

l’autre chose qu’il faut regarder avec exactitude c’est le fait choisir des imbéciles pour gouverner certains pays européens.

je veux dire là non plus ce n’est pas un hasard si la France, l’Angleterre, l’Allemagne et maintenant la Finlande sont gouvernés ont en commun d’être dirigés par des débiles profonds.

c’est comme le coup du 4 avril ; ce genre de truc n’arrive pas par hasard.

de plus des imbéciles incompétents qui ont en commun le fait des hyper narcissiques qui partent du principe que leur peuple n’existe pas et donc qu’il n’y a pas lieu de leur demander leur avis ou celui de leur parlement.

pourquoi ? parce que tous les complotistes savent que ce profil : imbécile narcissique est celui qui correspond aux marionnettes des néoconservateurs américains.

un qui sort des young global leader l’autre de Blackrock etc.. je veux dire c’est le premier truc qu’on apprend dans les écoles de conspirationnistes : à ce niveau le hasard n’existe pas !

d’où l’importance d’être exact parce que l’exactitude est la qualité première du complotiste.

puck dit: 6 septembre 2025 à 11h54

le point hyper important pour être exact est d’avoir des sources d’informations exactes.

exemple au hasard : il est impossible d’être exact aujourd’hui en France à partir de faits ou de données recueillis dans des journaux comme le Parisien, Libé, le Monde, le Point, le Figaro, l’Express etc… qui sont des organes de propagande des néoconservateurs américains.

les mecs ils sont hypers bons parce qu’ils ont verrouillés le système de telle sorte que le débat public n’existe plus et que celui qui oserait dire que c’est un projet débile que celui de vouloir démanteler la Russie serait immédiatement taxé de pro Poutine.

autrement dit l’adage qui dit « dis moi quel journal tu lis et je te dirai si tu es exact » n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui.

exemple au hasard : un mec qui lit le Pariens ou Ouest France est par essence inexact.

Chaloux dit: 6 septembre 2025 à 11h57

Je ne suis pas toujours grand amateur des réflexions de Raphaël Enthoven mais la censure qui s’exerce à son endroit par la mairie de Besançon n’est pas acceptable.

puck dit: 6 septembre 2025 à 11h58

non seulement le débat public n’existe plus mais la démocratie non plus n’existe plus.

exemple au hasard : l’ingérence éhontée de l’UE dans les affaires intérieures de pays comme la Roumanie, la Bulgarie ou la Moldavie est tout le contraire de la démocratie.

quand on défend la démocratie on laisse les peuples décider eux-mêmes de leur sort !

pourquoi ? parce que les marionnettes des néoconservateurs américains n’ont jamais été des démocrates, que ce soit les talibans ou les djihadistes ils choisissent toujours des anti démocrates pour mettre le bordel dans les autres pays que le leur.

Jazzi dit: 6 septembre 2025 à 12h06

« la démocratie non plus n’existe plus »

Sauf en Russie ou en Corée du Nord, puck !

Chantal dit: 6 septembre 2025 à 12h27

j’aime assez ses jugements pince-sans rire :

Quant à Jordan Bardella, je serai aimable avec lui, en disant qu’il a plus le profil d’un vendeur d’aspirateurs que d’un Premier ministre. Il faut oublier.

honneur de blog dit: 6 septembre 2025 à 12h37

Facebook

Gerard de Cortanze
via
Thierry Roux

 » LA MAIRE EELV-PS-PCF DE BESANCON, ANNE VIGNOT, INTERDIT LA VENUE DE Raphaël Enthoven au Salon du Livre en raison de ses positions sur Gaza.
Elections municipales en mars 2026, n’oublions pas de renvoyer ces candidats ainsi étiquetés à leurs chères études !
CI-DESSOUS, LE COURRIER DE RAPHAËL ENTHOVEN
Madame la maire de Besançon
@Anne_Vignot
Avez-vous le sentiment d’avoir défendu la démocratie en empêchant un écrivain de venir parler de sa mère, sous le prétexte que vous ne partagez pas son opinion ?
Avez-vous le sentiment d’avoir contribué au rayonnement de Besançon en marquant votre ville du sceau de la censure ?
Ou d’avoir augmenté la liberté collective en faisant pression sur les organisateurs d’un salon du livre pour qu’ils m’annulent ?
En me privant de rencontrer les Bisontins, vous les traitez fort mal, car vous rétablissez le délit d’opinion.
Si les vies des gazaouis innocents sont précieuses, je refuse la qualité de journaliste à quiconque se sert d’un faux gilet de presse pour servir le Hamas. Or il n’existe sur place, pour l’heure, aucun journaliste qui soit libre d’opérer sans être dans la main de l’organisation terroriste. Ceux qui tentent d’exercer ce métier en toute indépendance, notamment en critiquant le Hamas, sont immédiatement harcelés, arrêtés, tabassés, parfois même tués. On se souvient par exemple du journaliste Amin Abed, passé à tabac à Jabalia en 2024 pour avoir dénoncé les abus du Hamas, ou de Mohammed Abu Aoun, enlevé et battu par la sécurité intérieure parce qu’il interviewait une femme qui critiquait le mouvement.
Nous pouvons être en désaccord sur ce qu’est un journaliste (je ne doute pas qu’on le soit) mais il n’y a rien dans mes propos qui justifie la censure dont vous paraissez si fière.
Le hasard a voulu que je sois l’invité de la Grande soirée de la CPME 25 jeudi 4 septembre à Arc-et-Senans. Qu’y puis-je ? Les chefs d’entreprise du Doubs sont moins sectaires que la maire de Besançon. C’était une soirée chaleureuse, intéressante, où l’on a beaucoup parlé de vous. J’ai notamment appris que vous aviez annulé votre venue en apprenant la mienne. En somme, vous vous êtes censurée vous-même. 👍🏻

Janssen J-J dit: 6 septembre 2025 à 12h39

et voui, toute manducation passe nécessairement par une forme d’évacuation (
on est consterné par la chute probable du gouvernement Bayrou, le meilleur qu’on n’ait jamais eu sous le 2e quinquegnat.

Janssen J-J dit: 6 septembre 2025 à 12h44

l’histoire des libertés publiques n’est compréhensible que par le périmétrage de ses restrictions/ roger errera /

Chaloux dit: 6 septembre 2025 à 13h42

Le problème de la Gigi vient peut-être du fait qu’elle n’évacue plus depuis longtemps.

Maurice revient... dit: 6 septembre 2025 à 13h50

J’aime bien François Bayrou.
Parcequ’il est béarnais comme ma femme qui, elle aussi, est originaire du Béarn.
Chaque jour que Dieu fait, ma femme me mijote une sauce qui, elle aussi, est béarnaise !
En fait, le Béarn, c’est juste des jolies gonzesses qui font des sauces et François Bayrou… qui, lui aussi, mijote quelque sauce pour la France !

Maurice revient... dit: 6 septembre 2025 à 13h58

La Gigi est constamment constipée et pour cette raison on l’entend souvent crier :  » Poussez fort ! ».

puck dit: 6 septembre 2025 à 14h00

« Sauf en Russie ou en Corée du Nord, puck ! »

Jazzman le différence, mais je ne suis pas sûr que l’aies remarqué, c’est qu’en Russie, en Corée du Nord, en Chine etc… la démocratie n’a jamais existé.

alors que la France c’est le pays des Lumières, le pays de la République et aussi entre parenthèses le pays d’Albert Camus.

Patrice Charoulet dit: 6 septembre 2025 à 14h03

Grossophobie ?

Mon meilleur ami, dans des conversations à trois, me taquine gentiment parfois en disant de moi que je serais « grossophe ». Ce n’est pas vraiment le cas. Une remarque sur la terminaison « phobie ». Le plus souvent « phobie », qui vient d’un mot grec signifiant « crainte, peur », convient bien pour des mots tels que « arachnophobie » (peur des araignées), « cynophobie » (peur des chiens), « claustrophobie » (peur des espaces confinés)…
Curieusement, « phobie » dans d’autres mots courants s’éloigne du grec, et signifie « rejet »  ou « haine ». Par exemple « homophobie » n’est pas la peur des homosexuels mais « le rejet ou la haine », « américanophobie » n’est pas la peur des Américains, mais le rejet ou la haine…
« Grossophobie » ne signifie évidemment pas la peur qu’on aurait des gros, mais plutôt le rejet ou la haine…
Je n’ai ni peur, ni rejet, ni haine .Quand je vois quelqu’un de pas très grand qui pèse, à vue d’oeil, au lieu de 70 kg, environ 140 kg , je suis navré pour lui. Je le plains. On est moche ou beau.
Question de chance. Mais quand on souffre d’une obésité sévère ou morbide, ce n’est pas une question de chance. C’est le résultat d’un long parcours. Qu’on ne me parle pas d’hérédité ou de tem-pérament ! Combien y a-t-il d’obèses dans tous les pays où l’on meurt de faim ? L’obésité varie d’ailleurs d’un pays à l’autre. Si vous le cherchez , vous trouverez le classement de tous les pays par taux d’obésité. Sachons au moins qu’un Français sur dix est obèse, et qu’un Américain sur deux est obèse.La raison essentielle n’est pas l’hérédité, mais l’alimentation. Et dès que l’on parle d’obésité, il y a des gens qui répondent par le sport. Fait-on moins de sport aux Etats-Unis qu’en France ? J’en doute fortement. En revanche, il est sûr, qu’en moyenne , on y mange plus mal.
Dans le classement des pays dont je viens de parler, vous verrez des situations catastrophiques. Dans certains coins de la terre, trois habitants sur quatre sont obèses ! Quel spectacle et quelle
ignorance ! Pourquoi dis-je « ignorance » ? Parce que toutes les informations utiles sont partout : il suffit de les lire et de passer à l’action.

puck dit: 6 septembre 2025 à 14h04

Jazzman tu vois j’ai des potes aux US ou au Canada : la différence entre eux et nous c’est que chez eux il reste encore des pacifistes.

par exemple il y a un tas d’écrivains pacifistes aux US. Un type comme Richard Powers c’est un anti guerre complet.

alors que nous sommes tous devenus des bellicistes.

nous, le vieux continent de la Sagesse Socratique, de Voltaire, des Lumières et de la Diplomatie nous sommes devenus de putains de bourrins de va-t-en guerre.

du coup quitte à nous comparer je préfère pas trop prendre la Russie ou la Chine ou la Corée du Nord comme référence.

on vaut mieux que ça Jazzman !

puck dit: 6 septembre 2025 à 14h07

« dans des conversations à trois, me taquine gentiment parfois en disant de moi que je serais « grossophe » »

parce que vos amis n’ont jamais été mangé chez 3 gros à Roanne.

bouffez chez 3 gros et devenez grossophiles !

puck dit: 6 septembre 2025 à 14h14

« Avez-vous le sentiment d’avoir défendu la démocratie en empêchant un écrivain de venir parler de sa mère »

empêcher les écrivains de parler de son papa et de sa maman c’est pas seulement défendre la démocratie c’est un truc d’intérêt général et de santé publique qui permettrait à la société de redevenir adulte.

le nombre d’adultes en France ça se compte sur les doigts d’une main.

puck dit: 6 septembre 2025 à 14h16

« Le hasard a voulu que je sois l’invité de la Grande soirée de la CPME 25 jeudi 4 septembre à Arc-et-Senans. Qu’y puis-je ? Les chefs d’entreprise du Doubs sont moins sectaires que la maire de Besançon. »

Enthoven le philosophe du Prince et du CAC40.

puck dit: 6 septembre 2025 à 14h39

« Si les vies des gazaouis innocents sont précieuses, je refuse la qualité de journaliste à quiconque se sert d’un faux gilet de presse pour servir le Hamas. Or il n’existe sur place, pour l’heure, aucun journaliste qui soit libre d’opérer sans être dans la main de l’organisation terroriste. »

il est gonflé : Israël a tué plus de 200 journalistes à Gaza dont une cinquantaine aurait été ciblés.

donc 200 – 50… il reste donc 150 journalistes tués par les bombes israéliennes qui ne correspondent pas trop au profil de 2 consonnes et 3 voyelles.

du temps de Socrate au moins les philosophes savaient aussi compter.

le seul qu’Enthoven doit savoir compter c’est ses actions boursières de ses amis chefs d’entreprise.

Chantal dit: 6 septembre 2025 à 16h49

je ne connais que Leo Herrera, botaniste professeur à L’ULB et auteur d’un ouvrage de recherches sur les pogroms juifs en Russie.

je fais une pause, mes amis de la Maison Poème font une fête de rentrée ce weekend !

puck dit: 6 septembre 2025 à 17h26

« Le compte n’y est pas, puck ! »

c’est sûr que le compte n’y est pas, non seulement il n’y est pas, mais nous sommes très loin du compte.

j’ai relu ce truc d’Enthoven, ce ton qu’il prend, cette façon de donneur de leçon, c’est vraiment abject.

je crois qu’aux yeux du monde que l’Europe est en train de sombrer dans l’abjection.

exemple au hasard : Kaja Kallas, la responsable européenne pour les affaires étrangères a dit dans une interview, le lendemain de la cérémonie pour les 80 ans de la victoire contre le Japon, elle a dit qu’elle ne comprenait pas ce détournement de l’Histoire où les russes et les chinois prétendent qu’ils ont joué un rôle dans la 2è guerre mondiale, alors que ces 2 pays n’ont joué qu’un rôle « secondaire », et elle a conclu en disant que les chinois et les russes devrait acheter des livres pour apprendre l’Histoire.

certains commentateurs disent que la bêtise de cette femme (comme celle d’Ursula ou de Macron) est embarrassante pour l’image que l’Europe est en train de donner.

ce n’est pas juste embarrassant pour nous : c’est carrément abject !

la Chine et la Russie ont eu plus de 50 millions de morts pendant la 2è guerre mondiale et elle dit que ces 2 pays n’ont joué qu’un rôle secondaire ?

pour la France ou l’Angleterre ils y a eu 500 mille morts durant cette guerre ! les américains 300 mille.

Churchill est le grand héros et la Russie et la Chine n’ont joué qu’un rôle secondaire ?

si cette femme connaissait l’Histoire elle saurait qu’en Europe, après la Russie le pays qui a eu le plus grand nombre de mort ce n’est pas son pays c’est la Yougoslavie !

son pays à cette femme combattait au côté des allemands et elle vient donner des leçons d’Histoire aux russes et aux chinois ?

l’arrogance de Europe est carrément partie en roue libre ! c’est open bar !

le problème pour l’Europe c’est que l’arrogance et la connerie abyssale de cette femme les chinois ne sont pas prêts de l’oublier !

Jazzi dit: 6 septembre 2025 à 17h42

« j’ai relu ce truc d’Enthoven, ce ton qu’il prend, cette façon de donneur de leçon, c’est vraiment abject. »

La gauche caviar bobo dans toute sa beauté !
De prime abord sympas mais dangereux.
C’est tout bon pour Bardella, sans sa Marine échouée…

Jazzi dit: 6 septembre 2025 à 17h48

Combien de morts du côté des Allemands, puck ?
Je ne me souviens plus très bien du rôle des Chinois dans la Seconde Guerre…

D. dit: 6 septembre 2025 à 18h27

Oui Patrice Charoulet a raison ; l’alimentation est le premier responsable de l’obésité. Il existe cependant des prédispositions héréditaires.
Le nombre de calories ingérées quotidiennement n’est pas le plus important. Le problème est la malbouffe qui déréglé le métabolisme.
C’est un cercle vicieux qu’il est difficile d’enrayer. La nourriture industrielle est une catastrophe, et notamment les huiles végétales qu’elle utilise.

Jazzi dit: 6 septembre 2025 à 18h52

A la Porte Dorée, nous sômmes envahis par les fast food.
Nous en avons déjà trois, qui ont remplacés d’antiques brasseries, et un 4e est annoncé à la place d’un très ancien magasin de chaussure…
Bonjour les odeurs rances des fritures et le bruit tardif des clients et des livreurs à scooters !

Maurice revient... dit: 6 septembre 2025 à 19h12

Jazzi aime bien mettre un accent circonflexe sur « nous sômmes » !
T’as besoin de piquer un p’tit somme, mon vieux bonhomme, pour recouvrer ta santé orthographique !!!

closer dit: 6 septembre 2025 à 19h38

Puck continue d’indexer le rôle des pays dans la seconde guerre mondiale sur le nombre de leurs morts. C’est d’une bêtise stupéfiante. Il est évident que les pays dont le territoire n’a pas été envahi et en premier lieu les USA, ont eu beaucoup moins de victimes que les pays sur le sol desquels des combats ont fait rage pendant des années (URSS et Chine)…Cela ne veut pas dire que leur rôle dans la défaite de l’Allemagne et du Japon ait été moindre! Pour reprendre une de ses expressions favorites « un enfant de cinq ans comprendrait cela ».

closer dit: 6 septembre 2025 à 19h41

Une étude est sortie récemment qui démontre qu’une prise de poids raisonnable en vieillissant est un facteur de longévité! l’IMC de 20 n’est pas si bon que cela après 70 ans.
Et pan sur la truffe de Charoulet!

closer dit: 6 septembre 2025 à 19h47

« Être en surpoids ne nuirait pas à son espérance de vie selon une étude américaine
Une personne en surpoids n’augmenterait pas son risque de décès prématuré selon une nouvelle étude. Mieux, selon les conclusions de cette enquête, un adulte en léger excédent de masse corporelle aurait une meilleure espérance de vie qu’une personne avec un poids un peu inférieur. »

Ouest France

https://www.ouest-france.fr/sante/etre-en-surpoids-ne-nuirait-pas-a-son-esperance-de-vie-selon-une-etude-americaine-3b2c2e54-1bd8-11ee-be35-b1021cd955a7#:~:text=Une%20personne%20en%20surpoids%20n,un%20poids%20un%20peu%20inf%C3%A9rieur.

D. dit: 6 septembre 2025 à 19h52

Closer, j’écrivais ça il n’y a pas si longtemps. Un léger surpoids n’est pas du tout un problème et même souvent favorable si le rapport masse musculaire/autre tissus (notamment graisseux) est important.

Janssen J-J dit: 6 septembre 2025 à 20h12

On compte 4 David dans la dernière sélection des lauréats du prix Goncourt. Cela fait un peu désordre. Gardons « David Diop » pour le prochain tour de piste, le seul que l’on connaisse qui nous avait naguère bluffé avec « Frère d’âme » (2018), le roman de la guerre de 14-18 vécue par un tirailleur sénégalais.

puck dit: 6 septembre 2025 à 20h13

« Puck continue d’indexer le rôle des pays dans la seconde guerre mondiale sur le nombre de leurs morts. »

closer c’est le Kaja Kallas du blogapassou.

trop drôle.

bien sûr que le nombre de morts est indissociable du rôle joué.

les russes avaient face à eux les 2/3 de l’armée allemande et ils sont arrivés jusqu’à Berlin.

si les anglo américains avaient eu face à eux les 2/3 de l’armée allemande ils n’auraient pas dépassé Rouen.

et si les russes n’avaient eu qu’1/3 de l’armée allemande face à eux ils n’auraient pas eu autant de victimes.

closer il faut avoir quel âge pour comprendre ça ?

quant aux chinois : s’ils avaient fait comme la France face aux allemands en signant de suite un armistice ils n’auraient pas eu autant de morts.

closer tu vois que non seulement les 2 sont liés, mais qu’en plus ton arrogance et ton mépris pour tous ces millions de morts a qq chose d’à la fois stupide, mais surtout abjecte !

le Kaja Kallas du blogapassou.

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