de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier

Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier

 Nombre de romans plombent la rentrée, rares sont ceux qui la surplombent. La Maison vide (744 pages, 25 euros, Minuit) de Laurent Mauvignier est du lot. C’est une fresque familiale assez inattendue bien que cet auteur nous surprenne à chacun de ses livres. Puissance d’évocation, écriture ample, tressée, subtile, raffinée, précise… : l’impression provoquée par un tel embarras de richesses, un tel sens du romanesque, une telle émeute de sensations et une telle maitrise, si peu communes dans un roman contemporain, laissent admiratif face à l’ambition du projet et l’ampleur de la réalisation. Surtout, ne reculez pas face à l’épaisseur !

Tout roman est au départ une maison à construire et à remplir. Du moins est-ce ainsi que Laurent Mauvignier aime à se le représenter à chaque fois avant le grand saut dans le vide. Comme dans Loin d’eux (1999) et Apprendre à finir (2000), la maison est celle de sa mère mais elle est tout sauf un décor Les héritiers d’une maison de famille fermée pendant vingt ans, sur le flanc d’un village aujourd’hui en partie abandonné non loin de La Bassée, commune d’Indre-et-Loir assez analogue à celle de Descartes en Touraine où l’auteur a grandi (la mère l’y rêvait guichetier au Crédit Agricole), la rouvrent en 1976. La Bassée est à Mauvignier ce que le comté de Yoknapatawpha  (Mississippi) est à Faulkner ou le village de Macondo à Garcia Marquez. Un lieu fictif recréé pour les besoins de son œuvre et que l’on retrouve dans plusieurs de ses romans.

Trois générations se sont succédé dans celle de Mauvignier des arrières-grands-parents au père du narrateur. Le récit culmine donc dans les années 50 (l’auteur est né en 1967). Des objets, des lettres, des livres, des photos, des médailles, des archives et tous les volumes des Rougon-Macquart rangés au grenier s’offrent à la vue. Chacun raconte des histoires. Rien que de très classique. Ce qui ne l’est pas, c’est ce que Mauvignier en fait : l’histoire intérieure d’une famille. Enfin, « une » famille… C’est bien de la sienne qu’il s’agit au départ puisque l’auteur tente de comprendre à travers le suicide de son père en 1983 (une violence extrême que l’adolescent de 16 ans a prise de plein fouet) le mécanisme d’une déchéance dans ses racines les plus profondes et les plus anciennes. « C’est parfois par l’invention que l’histoire peut parfois survivre à l’oubli » écrit-il.  Il recolle les morceaux des légendes familiales sur une ou deux générations et au-delà l’imaginaire prend le relais. Sauf à ce que la grande histoire vienne à son secours. Ainsi pour le massacre de Maillé, l’un des « morceaux » de ce roman

 Mauvignier vient donc d’une famille ouvrière d’une petite ville du Nord. 4000 âmes lorsqu’il y est en 1967. Père éboueur, mère femme de ménage, cinq enfants, pas de livres à la maison mais ne comptez pas sur ce tourangeau pour clamer qu’il va venger sa race. Au XXème siècle, vu de Descartes, la capitale c’est Tours. La rencontre de Tanguy Viel, de six années plus âgé que lui, et leur amitié naissante l’ont amené du côté de Minuit. L’un y publie son premier roman en 1998 et l’autre en 1999. La maison vide est l’histoire très française dont les fondateurs s’appelaient Marie-Ernestine, Firmin, François-Marie, Anatole, Hégésippe mais dont les femmes sont les personnages les plus fouillés. Deux guerres ont d’abord pour effet de rendre une maison vide d’hommes. Laurent Mauvignier s’était déjà colleté à l’Histoire pour raconter une histoire. Ça a donné Des hommes avec la guerre d’Algérie. Une guerre asymétrique et non une guerre frontale comme le fut celle des tranchées. Ce qui n’est pas classique et détonne sous cette poussière, c’est la présence d’un piano. Le personnage, principal, c’est lui depuis le temps où cette famille jouissait d’un petit pouvoir sur le canton.

Il y a donc Marie-Ernestine née Proust, arrière-grand-mère du narrateur, que son père a décidé de marier à Jules Chichery « qui a l’air d’un péquenaud » et fera partie de ceux qui portaient une alliance au front et qui tombera en 1916 en Argonne. Jeune, elle est déjà la forte femme de cette famille car elle a du caractère. Au couvent où elle a passé huit années d’études, elle tenait tête aux pimbêches. Ses notes s’en ressentaient. Qu’importe car elle n’en avait que pour Mme Saint-Martin-des bois, la professeure de musique, celle qui lui a transmis son amour du piano. Comme elle résiste à la proposition de mariage, on lui fait miroiter la sombre perspective de rejoindre ces femmes sans homme qui servent de repoussoir et s’enfoncent dans leur solitude. Elle n’en a pas pour un autre homme mais pour une autre passion : le piano. La vie la fera veuve de guerre frustrée d’avoir dû renoncer à la carrière de concertiste qui s’ouvrait devant elle. Plus tard, au cours de l’autre guerre, sa fille Marguerite prendra un Allemand pour amant, sera tondue et mourra alcoolique à 41 ans, enfermée dans sa forteresse de silences. Comment expliquer à la Libération qu’il ne se contentait pas de lui faire l’amour : il la rassasiait de tendresse et quand on était privée de tout, cela n’avait pas de prix d’autant que sa mère lui avait aussi transmis le goût de la musique allemande. En se gardant de porter des jugements moraux sur ses personnages fussent-ils de son propre sang, tout en s’efforçant de mettre à nu leurs mensonges, il ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie pour tous et pour chacun car ils sont tous et chacun saisis à un moment de leur vie où leur passé devient un passif. Tous lui sont d’un grand secours : ils l’aident à supporter sa solitude.

En fait, tout le projet littéraire de Laurent Mauvignier a pris naissance là, dans la découverte d’une photo d’un enfant de 7 ans assistant à l’humiliation de sa mère perdant ses cheveux sous la tondeuse, les rires et les insultes de la populace. Mais basta ! « A novel is never what it is about » m’avait prévenu Graham Greene et je l’en remercie chaque fois qu’un roman me fait un tel effet. Ce livre nous fait entrer dans l’intimité des personnes sans que le lecteur n’en éprouve de gêne, par exemple dans celle des couples lorsque le permissionnaire rentrait brièvement chez en 1914-1918. Il est plein de détails et d’anecdotes car ils sont constitutifs de ce que Barthes appelait l’ « effet de réel » (dans Un cœur simple, Flaubert mentionne la présence d’un baromètre, ce qui n’apporte rien au récit mais lui accorde du crédit par la seule évocation d’éléments matériels ou concrets). Plein de silences aussi à commencer par ceux de l’oncle rentré de quatre ans de stalag, de regards croisés à table, de détails personnels, de non-dits, de hontes tues, de portraits de famille aux traits du visage masqués, de mémoire encombrées de monuments aux morts de notes de musique échappées par la fenêtre, ce roman ailé qui tient la note juste de bout en bout sur une distance aussi longue, m’a donné le rare sentiment d’avoir lu quelque chose de hanté, d’habité, de frémissant tout entier contenu dans la grâce de la chrysalide qui s’échappe au moment où les descendants de cette famille ouvrent la maison.

 Cette lecture gagne à être complétée car éclairée par celle de Motifs de Laurent Mauvignier (186 pages, 9 euros, Minuit), entretiens avec Pascaline David sur l’écriture- art, technique etc parus en 2021 chez Diagonale, réalisés au lendemain de la parution d’Histoires de la nuit et réédités cette année sous le titre Quelque chose d’absent qui me tourmente (186 pages, 9 euros, Minuit). Laurent Mauvignier s’y livre comme jamais. Ce sont les confessions d’un écrivain persuadé que la fiction, royaume de la métaphore, peut tout. Il y dit tout ce qu’il doit aux écrivains qui le stimulent, László Krasznahorkai, Joyce Carol Oates, Antonio Lobo Antunes. Il avoue également que chaque fois qu’il a fini d’écrire un livre, à l’issue de sa longue traversée, après avoir noirci des centaines de pages, il sait pourquoi il l’a écrit. Cela tient en un mot contenu dans le texte. Mais ce mot, il ne le dévoile à personne. C’est son tabou et il s’interdit de le transgresser tant ce mot contient de secrets. Quelque chose d’absent qu’il a fini par trouver en explorant la maison vide.

(« La leçon de piano, Odessa, 1957, Photo Eliott Erwitt, ; « Laurent Mauvignier », Photo Hélène Bamberger)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 334 Réponses pour Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier

Paul Edel dit: 10 septembre 2025 à 7h36

Le groupe Gallimard règne dans la première sélection des romans du prix Fémina. Femmes sous influence.. On retourne vers les mauvaises années…

B dit: 10 septembre 2025 à 8h03

Closer, le succès de l’entreprise tient en un projet de loi de finances qui soit acceptable par la chambre des députés quel que soit le CV du premier ministre fraîchement désigné.

B dit: 10 septembre 2025 à 8h06

Ceci dit, Le centre de Bayrou n’a, semble-t-il pas fait autre chose que proposer une politique somme toute ancrée à droite avec des mesures impopulaires.

Jazzi dit: 10 septembre 2025 à 8h11

La liste du Fémina dont le prix est attribué la vieille du Goncourt…

16 romans français

Jakuta Alikavazovic, « Au grand jamais » (Gallimard)

Nathacha Appanah, « La nuit au cœur » (Gallimard)

Lucie-Anne Belgy, « Il pleut sur la parade » (Gallimard)

Lise Charles, « Paranoïa » (POL)

Sarah Chiche, « Aimer » (Julliard)

Lionel Duroy, « Un mal irréparable » (Mialet-Barrault)

Sarah Gysler, « Emmenez-moi » (Equateurs)

Joseph Incardona, « Le monde est fatigué » (Finitudes)

Laurent Mauvignier, « La Maison vide » (Minuit)

Anthony Passeron, « Jacky » (Grasset)

Alexandre Postel, « Tout ouie » (L’Observatoire)

Maria Pourchet, « Tressaillir » (Stock)

Marie Richeux, « Officier Radio » (Sabine Wespieser)

Anne Serre, « Vertu et Rosalinde » (Mercure de France)

David Thomas, « Un frère » (L’Olivier)

Romans étrangers :

Nina Allan, « Les Bons Voisins » (Tristram)

John Boyne, « Les éléments » (Lattès)

Natasha Brown, « Les Universalistes » (Grasset)

Javier Cercas, « Le Fou de Dieu au bout du monde » (Actes Sud)

Carys Davies, « Eclaircie » (Table Ronde)

Jenny Erpenbeck, « Kairos » (Gallimard)

Alexandra Fuller, « Comme on fixe le soleil » (Plon)

Jens C. Grondahl, « Au fond des années passées » (Gallimard)

Paul Harding, « Cet autre Eden » (Buchet-Chastel)

Claire Messud, « L’étrange tumulte de nos vies » (Bourgois)

Sigrid Nunez, « Les Vulnérables » (Stock)

Andrew O’Hagan, « Caledonian Road » (Métailié)

Adam Rapp, « A la table des loups » (Seuil)

Jess Row, « Un Monde nouveau » (Albin Michel)

Elif Shafak, « Les Fleuves du ciel » (Flammarion)

Irene Vallejo, « Carthage » (Albin Michel)

JC..... dit: 10 septembre 2025 à 8h35

REFORME DEMOCRATIQUE

Le plus important pour les Gaulois reste à retirer le droit de vote aux moins de 30 ans (donné jadis è des gamins incompétents) et d’instaurer pour les adultes de plus de 30 ans un PEVAP, Permis de Voter à Points.

Tu as réussi à passer le permis ? Tu es apte à voter !
Tu n’as pas le permis de voter, tu ne votes pas !

closer dit: 10 septembre 2025 à 9h24

Certes, B, mais l’équation personnelle compte et surtout l’expérience récente du terrain, de la mairie au ministère. Bayrou était complètement dans les nuages, rêvant de « rendez vous avec l’Histoire » et autres fadaises. Barnier était beaucoup mieux mais trop éloigné de la politique politicienne française depuis trop longtemps.

Paul Edel dit: 10 septembre 2025 à 9h54

Jazzi, je ne parlais que de la liste des romans français retenus par le jury Femina . Je ne parlais pas des romans étrangers, où, heureusement, l’éventail s’ouvre sur d’autres maisons d’édition. Suis très inquiet du silence de JJJ.. Est-il encore enfoui dans le Mauvignier? L’a-t-il fini? Abandonné? le reprend-il une seconde fois ? Est-il dans une jubilation telle que les mots lui manquent?

rose dit: 10 septembre 2025 à 10h00

Ce qui est certain, c’est que je ne me pose pas en sempiternelle victime.

Certes, vous êtes un arriviste avec votre cul.

Pas d’échange avec vous.
Je ne suis pas une victime : les agresseurs sont les victimes.
Vous êtes conventionnel et bourgeois, tout ce que je ne suis pas ; amen.

rose dit: 10 septembre 2025 à 10h38

Une femme qui raconte, ce qu’elle vit et par quoi elle est passée n’a pas a être cataloguée sempiternellement comme victime : elle est témoin de l’histoire. N’en déplaise aux fâcheux.

Clopine dit: 10 septembre 2025 à 11h17

Je prends à témoin la RDL : là ça craint, et je suis assise sur un muret, bref, il y a tellement de flics casqués, bottés, armés, et je trouve encore moyen de penser à la RDL et de lui écrire depuis mon portable. Juste pour dire que, de tous les participants ici, (je ne sais pas si je ne suis qu’une éternelle plaintive, Rose je vous embrasse), mais au moins moi j’y suis. Dans la rue.

Jazzi dit: 10 septembre 2025 à 11h18

« Une femme qui raconte… »

Avec vous deux on n’est plus dans la narration mais le rabâchage, depuis des mois, des années, le même discours récurrent.
C’est lassant !

« vous êtes un arriviste avec votre cul »

C’est un peu court comme argument…

Clopine dit: 10 septembre 2025 à 11h23

Les flics me font peur. J’ai mes cheveux blancs, et ma canne anglaise. Mais je prétends marcher, et ils n’ont pas l’air d’accord. Bon, allez, à demain, peut être ?

et alii dit: 10 septembre 2025 à 11h30

rose,ne vous braquez pas sur les diagnostcs;obtenez en plusieurs à laisser en concurrence en étant regardant sur les pratiques:et l’éthique

rose dit: 10 septembre 2025 à 12h06

Paul Edel et Jazzi, 11h18 de concert.
Parce que vous deux, la litanie, vous ne connaissez pas par hasard ?
Non.
C’est parce que vous êtes habitués à monopoliser la parole, et vous aussi, vous répétez tout le temps le même truc.
Pas grave. Pas d’souci, je m’en fous.

rose dit: 10 septembre 2025 à 12h07

Et alii,
Un jour, on parlera des diagnostics et des médecins qui ne font rien ou qui ne savent rien. Meilleur moyen pour caser les gens dans des cases.

et alii dit: 10 septembre 2025 à 12h16

les agresseurs sont les victimes.
méfions nous de cette logique sollicitée de manière brutale;

Jazzi dit: 10 septembre 2025 à 12h18

« vous aussi, vous répétez tout le temps le même truc. »

Mais quoi donc, rose ?
Il ne suffit pas d’affirmer, encore faut-il apporter des preuves !
Tandis que vos pollutions nocturnes et diurnes sont avérées ici et subies par tous le monde…

rose dit: 10 septembre 2025 à 12h21

Incessamment, Jazzi, vous faites du prosélytisme et vous nous saoulez.
Si vous n’êtes pas conscient de vos interventions, cela vous regarde.

Maurice revient... dit: 10 septembre 2025 à 12h40

C’est la guerre des sexes sur la Rdl !!!
Rose et Clopine CONTRE Jazzi et Paul Edel.
C’est-y pas drôle tout cela ?
Décidément ce Paul Edel… !
Il est passé de critique littéraire respectable et écrivain goncourisé honorable à chamailleur redoutable et batailleur anti-féministe implacable !!!
On avait de la dignité, autrefois, et aujourd’hui, sur la Rdl, on s’encanaille… N’est-ce pas mon Polo ?
Quant à Jazzi, bof… toujours égal à lui-même, toujours dans son rôle de vieille chipie.

Janssen J-J dit: 10 septembre 2025 à 12h41

@ Est-il dans une jubilation telle que les mots lui manquent? (9.54)

Oui, quelque chose comme ça. Bien vu. Merci de ne pas vous inquiéter formi. Jubilation de lecture, et douleur du contenu à cause d’invraisemblables similitudes de nos « histoires familiales » avec le Mauvignier, autobiographe de talent des secrets enfouis dans son milieu… Incapable de trouver la « bonne distance » avec ce « roman » suij, naij-pas ce talent-là. Simon (pour les tranchées), Proust (pour la profondeur des psychologies), Aragon (pour la pluie)… Tout ça, m’en fichj… Ai trouvé dommage, la réaction de rosanette.
Quand on a trop de culture littéraire, je remarque que pour « dégommer » sans avoi lu un bouquin à fond, on ne peut s’empêcher de laisser entendre que le gars a été influencé par machin-chose… Pour uen fois, aij trouvé remarquable que dans sobre et honnête billet de Passoul, il se soit interdit ce genre de facilités… qu’il ait au moins su situer ce roman dans la continuité de l’œuvre de Mauvignier qu’il a lui-même lu dans son intégralité depuis le début, et non pas un ou deux bouquins seulement. Quant à savoir si cet écrivain mérite tel ou tel prix, franchement je m’en tape vraiment.
Personne ne m’aura enlevé les bonheurs intimes de cette lecture par procuration, etc.

Bloquons tout !… N’accusons pas les flics si possible, font leur boulot comme la tutelle leur demande, et les couvrira toujours en cas de, vu par quel politique ils sont commandés.

D. dit: 10 septembre 2025 à 12h48

J’ai la chance d’avoir un imc quasi-parfait et très stable. J’imagine que ce n’est pas le cas de tout le monde ici. J’obtiens ces résultats grâce à un régime basé sur la sieste prolongée et une consommation accrue de merlan et d’endives mais aussi de tête de veau à raidon d’une quantité minimale de 14 kilos par mois, à répartir entre plusieurs repas ou collations.

rose dit: 10 septembre 2025 à 12h50

Je ne suis pas contre Jazzi, et surtout pas contre Paul Edel.
Enfin, nous avons un premier ministre contre le mariage pour tous, ce qui parfait son portrait de conservateur, mis en ligne ce matin.

Jazzi dit: 10 septembre 2025 à 12h57

« prosélytisme », dites-vous, rose !

De quoi donc est-ce que je parle ici depuis tant d’années ?

De littérature, non pas de façon théorique, mais en donnant de préférence des extraits, présentés et suivis d’annotations ;
De cinéma, à travers des compte-rendu quasi quotidiens de l’actualité cinématographique ;
De Paris, son histoire, son patrimoine, ses parcs et jardins et ses cimetières, ses fontaines et ses statues, mes promenades et les problèmes de la vie quotienne de la capitale rencontrés par un piéton de Paris ;
Plus rarement de politique et incidemment de moi, mon enfance, ma mémoire, mes voyages, toujours depuis mon point de vue personnel, celui d’un homosexuel, en couple, ayant récemment accueilli une petite chienne du nom de Vita…

Où est le prosélytisme dans tout cela ?
Manifestement ou bien le sens des mots vous échappe ou bien vous êtes de mauvaise foi…
https://www.lelezarddeparis.fr

Jazzi dit: 10 septembre 2025 à 13h22

« Je n ai point cette roideur d’esprit des vieillards ; je suis flexible comme une anguille et vif comme un lézard, et travaillant toujours comme un écureuil. »
(Voltaire, 1759)

et alii dit: 10 septembre 2025 à 14h18

Rose, il se peut que la RDL ne soit pas le li où vous pourrez porter les vraies questions qui vous tourmentent et obtenir des réponses qui vous aident à leur trouver des formes pour les partager;et vous n etes pas la seule dans ce cas;

renato dit: 10 septembre 2025 à 14h45

Enfin, et alii, ce n’est pas dans un lieu que l’on trouve des réponses, mais dans un jeu entre soi et soi-même.

Cela dit, l’approbation des autres n’est rien d’autre qu’un plaisir insensé pour sa propre vanité. Pas grande chose, donc.

Chantal dit: 10 septembre 2025 à 15h32

Suite pour pianos désaccordés Miroir n° 3 Christian Petzold

Voyage accidenté en terres alémaniques, secret de famille dévoilé par l’effraction d’une jeune étudiante pianiste dans la campagne baignée de soleil fin d’été et de routes en lacets impeccables.
Laura est recueillie après son accident par une dame qui semble seule dans sa maison coquette mais un brin à rafraîchir. Elle propose à la jeune accidentée qui semble ne pas avoir énormément de regrets du décès brutal de son compagnon, et pour cause le couple n’allait pas très bien mais on ne sait pas pourquoi …
La dame qui a l’âge de sa mère la prends sous sa protection, lui file des vêtements, l’installe chez elle, cela semble un peu trop rapide pour être si simple. Après quelques jours de cohabitation, le temps de se rendre compte que le lave-vaisselle ne marche plus et que le robinet goutte, et le potager en friche. Laura qui va manifestement mieux propose de faire quelque chose, remarque le piano. Elle découvre que la dame a un fils et un mari, qui ne vivent plus chez elle …
Le repas où ils sont conviés est un règlement de comptes.
Elle n’a hélas pas tout capté de cette dame, dépressive et sous médicaments qui semble revivre en sa présence. Problème le fils est de plus en plus bourru, le mari semble content que sa femme reprenne du poil de la bête, elle a repeint la grille devant la maison, et semble à nouveau en mesure de retisser un lien manifestement rompu.
En raconter davantage serai enlever le sel de la table d’un film où la nourriture semble un moyen simple de renouer le dialogue entre sexes.
Il y a le désir de sacraliser la tarte aux prunes, le piano après dîner, en priant ces messieurs de ne pas bricoler même si c’est indispensable au bon fonctionnement quotidien. Joindre l’utile à l’agréable, comment quand il y a un grand vide dont on n’arrive pas à parler et qu’une inconnue arrivée par la fatalité va raviver au point de s’en prendre plein la figure sans manuel.

Jazzi dit: 10 septembre 2025 à 15h35

Un vrai drame cornélien que celui de la dessinatrice Coco, 43 ans !

« Le 7 janvier 2015, Coco est prise en otage au siège de Charlie Hebdo par les frères Kouachi. Sous la menace d’armes, elle les mène à l’étage des locaux du journal et saisit le code de la porte de sécurité blindée ; les terroristes pénètrent par surprise dans la salle de rédaction, où ils assassinent plusieurs membres de la rédaction. Elle raconte cet épisode au procès des attentats, en septembre 2020 : « Ils m’ont dit « on veut Charlie Hebdo, on veut Charb » ».

Et quel talent…
https://www.facebook.com/photo/?fbid=766326339519134&set=a.143659105119197

Patrice Charoulet dit: 10 septembre 2025 à 15h36

Sébastien : Excellent choix.
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Langue française

Nicolas Lerner, qui dirige la DGSE , a accordé un long entretien à Darius Rochebin. On y apprend mille choses et j’en recommande l’écoute. A deux reprises, Nicolas Lerner, confond deux choses
« mettre à jour » et « mettre au jour ». « Mettre à jour », c’est actualiser. « Mettre au jour », c’est dévoiler, révéler. S’il me lit, il ne plus cette confusion.
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Ne bloquez rien.

et alii dit: 10 septembre 2025 à 15h38

elle saura trouver seule à repenser cet ancien temps,et celui que nous vivons effectivement plein de psys qui ne sont pas sans questions,eux non plus!avec des meurtres autour d’eux par exemple;ce serait dommage d’être trop conformiste, d’ailleurs, pourquoi un psy, et pas un « club »?

Jazzi dit: 10 septembre 2025 à 15h48

Bravo, Chantal, mais tu as oublié de parler des boulettes, la grande spécialité culinaire de Laura : elle en donne une au mari et au fils et deux à la mère !
Moi j’ai été plus sybillin…
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L’été salvateur

« Miroirs No. 3 » de Christian Petzold, avec Paula Beer, Barbara Auer, Matthias Brandt et Enno Trebs.

C’est une histoire de sororité intergénérationnelle, d’autant plus belle qu’elle est racontée par un homme.
C’est la rencontre inopinée et déterminante entre une étudiante dépressive et une mère folle de chagrin.
C’est la recomposition, par substitution, des fragments d’une famille éclatée.
C’est doux comme des mains de femmes dans la farine et puissant comme des mains d’hommes dans le cambouis.
C’est agaçant comme les questions sans réponses que se posent les protagonistes du film heureusement compensées ici par des silences et des regards éloquents.
C’est accueillant comme une maison villageoise de la campagne berlinoise au coeur d’un été aux journées ensoleillées et aux nuits étoilées.
C’est limpide comme une mélodie de Ravel dans l’univers trépidant de la pop musique d’aujourd’hui.
C’est le dernier film d’un cinéaste inspiré par sa muse.
C’est…
https://www.youtube.com/watch?v=rOmEcYcQeEo

Chantal dit: 10 septembre 2025 à 16h04

Ils n’ont pas les mêmes goûts c’est un fait générationel et l’angle pris par le réalisateur est d’essayer de nous montrer des univers totalement différents au sein d’une même famille. La jeune fille va réveiller la dame à tout ce qui lui manque mais son silence est un piège redoutable, les hommes ont eux aussi leur chagrins. En effet Ravel … la musique me semblait familière et je comprends la rage du fils vivant si peu raffiné mais utile, qui est pris comme une araignée dans cette toile …

Paul Edel dit: 10 septembre 2025 à 16h12

JJJ je ne mets pas en doute votre sincérité de lecteur ni celle de ceux qui aiment « La maison vide » ni l’urgence de Mauvignier pour cette tentative acharnée de reconstituer l’arbre familial . L’écrivain a longuement et âprement fantasmé sur les blancs, les non-dits, de sa famille, les rumeurs entendues quand il était enfant, et aussi les rares photos ,les pièces qui manquent, les pauvres objets qui restent dans une commode. Cela s’appelle une prosopopée: faire parler les morts. . Ce qui m’ étonne c’est que Mauvignier fonde sa vision romanesque non pas sur l’hypothèse d’une liberté de ses personnages mais sur la méthode et la règle si rigide et fausse du déterminisme naturaliste .Les personnages féminins qui cherchent leur émancipation ça tourne à la catastrophe.L’une devient une prostituée, l’autre est tondue à la Libération, celle qui monte dans l’échelle sociale et rejoint la bourgeoisie devient une une « patronne » tyrannique… Le déterminisme cadenasse tout. Aucune clairière de bonheur .Ajoutez un érotisme pauvret, fade, attendu. Aucune chaleur, aucune couleur. Du gris. .Que certains critiques osent parler de Zola, de Proust ou de Claude Simon, ou de « morceaux de bravoure » je rêve ! Mauvignier trottine dans une pluie de phrases laborieuses, parfois maniérées . Pour moi l’ennui total.

Bil Evola dit: 10 septembre 2025 à 16h29

 » Ce qui est certain, c’est que je ne me pose pas en sempiternelle victime : du capitalisme, du machisme, pour l’une, qui se dit féministe radicale et rapplique illico quand son homme claque des doigts pour lui ordonner de venir tenir sa maison en son absence, de sa sœur et de son frère, de l’administration judiciaire et sanitaire, pour l’autre.
Pleurnichant à longueur de commentaires depuis des années, sans se remettre jamais en question et plaidant éternellement que les autres sont tous coupables ! »

C’est bien résumé, jazzi. 🙂
L’esprit grangeonne comme il peut. Amen.

Bil Evola dit: 10 septembre 2025 à 17h02

Ici, on a les rois des cons.

Soyez féministe, une fois rose, n’oubliez pas les reines des connes! 🙂

et alii dit: 10 septembre 2025 à 17h36

je sentais déjà, même confusément, qu’il y avait quelque chose de programmatique dans le fait de poser l’écriture comme lieu où l’on s’adresse aux morts et où les morts peuvent répondre. Au fur et à mesure, d’un livre à l’autre, des motifs se sont déployés, comme des notations musicales revenant, des thèmes. C’est pourquoi avec La Bassée, ce n’est pas tant un édifice que le début d’un
L.M. ENTRETIEN (sur nadeau)

Janssen J-J dit: 10 septembre 2025 à 21h46

@ PE, (16.12) nous ne ressentons pas les mêmes choses, voilà tout, et ce n’est pas grave, cela n’a strictement aucune importance… Merci quand même de vous « enfoncer » avec élégance dans vos convicitons, je les avais bien comprises ; j’ai de l’estime pour vous, car vous savez ne pas injurier les intervenautes qui ne partagent pas votre perception, quelles que soient leurs maladresses. Je le repète, je ne joue pas dans cotre catégorie. Je suis un lecteur naïf, pas un critique littéraire ni un écrivain, ni un prof de français…
A dire vrai, je ne comprends pas pourquoi mon avis sur le roman de Mauvignier vous importe apparemment. Oubliez-moi, SVP. Merci.

Janssen J-J dit: 10 septembre 2025 à 22h34

« Une prosopopée »… la belle affaire… !
Merci Passoul pour avoir eu le « scoop » de cet entretien à la Femelle du Requin. Nous y voilà, tu m’étonnes, donc. Suffit d’avoir les bonnes ouvertures, hein ?
(LM, sic) – J’avais trouvé que Javier Marías alliait quelque chose d’assez proustien, proche de Claude Simon, et le romanesque.
(LM, sic) – Mais les dernières paroles du livre sont prononcées par Céline, qui s’adresse à Luc, son cousin mort. Je ne me suis rendu compte que longtemps après que Céline est bien sûr aussi le nom d’un écrivain.
(LM, sic) – Mais la vraie ville de La Bassée existe, elle est située dans le Nord, et les gens de là-bas pensent toujours que j’en viens.
(LM, sic) – Je pensais à mon village de Touraine, Descartes, mais je ne voulais pas le nommer, pour ne pas imposer la vision que j’en avais. Il me fallait donc inventer un nom (…) J’ai choisi le nom de La Bassée parce que je cherchais à exprimer une certaine horizontalité. Quand j’étais gamin, j’avais des voisins qui avaient des teckels – je fonctionne avec des schémas de pensée un peu idiots, parfois ! –, d’où l’idée du basset.
(PM, sic) – J’ai toujours trouvé magnifique l’idée de Faulkner : « J’ai découvert qu’il valait la peine d’écrire sur mon petit timbre-poste de terre natale et que je ne vivrais jamais assez longtemps pour l’épuiser », mais je ne la comprenais pas complètement, alors que maintenant je commence à l’éprouver dans l’écriture.
—-
Ben voilà…, c’est ça… l’actu littéraire de la RDL ! Ce qu’éprouve le lecteur qui pense mal, car il n’a pas les clés, finalement, on s’en tape. L’essentiel est d’insinuer que le Mauvignier n’est guère qu’un plagiaire des grands et qu’il n’a rien inventé depuis Zola, le « naturaliste » !…
Je crois que j’y reviendrai, car aij enfin la preuve de ce qu’une « imposture » de Ste Beuve (qui ne jurerait que par Proust) veut dire.
Heureusement que le gars Mauvignier n’est pas encore mort (parti), pour s’être expliqué sur la banalité de sa prétendue « proso-Popée ».
—-
*** Popée, vous savez, cette fille antique qui ne prenait des bains qu’avec du lait de chèvre Amaltée, vu que les vaches Io n’étaient pas encore assez hautes à son époque, pour pouvoir prendre des douches pourtant plus économes en énergie lactée (ouarf 🙂

Janssen J-J dit: 10 septembre 2025 à 22h49

Contrairement à ce que je vous ai dit , dirPE, plus j’y réfléchis, plus je pense que vous avez voulu faire plaisir à jzmn qui vous demandait votre avis. Il est impossible que vous ayez lu ce roman de 750 p. en une journée, pour en dire un tel tissu de sottises. Vous l’avez juste feuilleté en diagonale, mais, à l’évidence, vous ne l’avez pas lu. Cessez de nous raconter des histoires, vous avez perdu toute crédibilité à mes yeux. Et vous ne devez pas avoir la conscience trop tranquille pour me relancer de la sorte. Ne le faites pas, et tentez de rester sur votre blog !… J’essaie pmp, de vous oublier. Merci d’en faire autant.

rose dit: 11 septembre 2025 à 4h17

Merci Et alii
 » Au fur et à mesure, d’un livre à l’autre, des motifs se sont déployés, comme des notations musicales revenant, des thèmes. »
Exactement cela, répétition, reprise, litanie, complainte. Une spirale qui s’élève comme l’ADN.
La finesse de votre compréhension.

Maurice revient... dit: 11 septembre 2025 à 4h31

Et Paul Edel qui doit supporter maintenant les sautes d’humeurs de Gigi la rancunière !!!
Courage mon Polo, on compattit avec toi, vraiment !!!

JC..... dit: 11 septembre 2025 à 4h35

LA REPUBLIQUE DES LIVRES

Comme tout système, au fil du temps le beau trois-mâts littéraire du Capitaine Assouline prend l’eau de toute part, voiles pourries, coque amochée, gite appuyée, préparant un naufrage bien mérité !

Rien d’anormal … le Temps a fait son travail : une pépite d’or fin changée en étron puant par la faute de tous, c’est à dire de personne.

Next ?

rose dit: 11 septembre 2025 à 4h40

Magnifique critique faite par Hugo Pradelle chez EaN.
Un livre nous fait écho, ou pas.
J’imagine mal Paul faire la critique d’un livre qu’il n’aurait pas lu.
Merci pour le terme de prosopopée.

rose dit: 11 septembre 2025 à 4h54

Cet extrait :
Vous avez fait les Beaux-Arts : êtes-vous devenu écrivain pour animer toutes ces images ?

Non, j’avais commencé à écrire avant les Beaux-Arts. La mort de mon père, quand j’étais adolescent, a tout remis en question. Le jour même de sa mort, j’ai voulu écrire sur son suicide, sur ce qui venait de se passer. Mais soudain l’obscénité et la prétention de l’écriture m’ont saisi, ça m’a paru tellement ridicule, oui, prétentieux et infâme, que j’ai tout arrêté, à seize ans, en me disant que plus jamais je n’écrirais. Pendant des années j’ai tout fait pour ne pas écrire, l’idée me terrorisait. Les Beaux-Arts sont venus comme ça. Mais au fil du temps, j’ai commencé à mettre des mots dans mes tableaux, à découper mes vieux manuscrits pour les intégrer dans des toiles, puis j’ai commencé des textes expérimentaux avec des collages. Puis des petits textes, très avant-gardistes. En fait, j’ai recommencé à faire de l’écrit, pas encore de l’écriture, mais à faire de l’écrit, des trucs poético-avant-gardistes. L’envie est revenue, lentement, comme une convalescence.
et alii dit: 10 septembre 2025 à 17h39
le lien
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/09/09/un-coeur-noir-secret-entretien-avec-laurent-mauvignier/

Merci et alii, pour la femelle du requin.

Chaloux dit: 11 septembre 2025 à 5h00

Gros Q a fait une lecture nombriliste du bouquin du malvenu Mauvignier. Chaque critique négative de ce livre est pour lui une blessure narcissique qu’il ne peut supporter. Il faut le laisser tremper dans le gras bouillon de sa confusion émotionnelle. Il ne saurait sortir de cette impasse, nous le savons depuis longtemps. Quant à s’engueuler pour un tel navet…

Hurkhurkhurk !

rose dit: 11 septembre 2025 à 5h10

Ce second extrait :
En quoi écrire sur votre père immédiatement après sa mort vous a paru infâme ?

Il faut beaucoup de temps avant de comprendre que l’écriture ne répare rien, ne sauve rien, qu’on n’expliquera rien car on ne sait rien. C’est seulement une fois qu’on a accepté cette idée que quelque chose peut commencer. Un de mes problèmes fondamentaux est que, dès l’enfance, on m’a appris que pour ne pas être ouvrier il fallait être bon à l’école, bon en français, et que le langage servait à ne pas être comme mes parents, à quitter le monde ouvrier, à le trahir pour rejoindre le monde du pouvoir et celui de la domination. J’ai été souvent malade lorsque j’étais enfant, on allait ma mère et moi dans les hôpitaux, et je voyais la façon dont les médecins s’adressaient à elle. Ces gens, oui, presque tous, me foutaient une haine – je crois que j’ai découvert la haine à l’hôpital, dans la condescendance des médecins envers ma mère… Ils se servaient du langage pour asseoir leur domination. Je lui en voulais à elle d’être impressionnée, fascinée, restant à sa place car elle ne savait pas parler et n’aurait surtout jamais osé. C’était terrible. À seize ans, je me suis vu en train de mimer ces gens-là par l’écriture, et j’ai trouvé ça infâme. Infâme, oui. Je déteste la façon dont beaucoup jouent à l’écrivain. Pour moi, l’écriture doit être exactement le contraire d’une position surplombante ou dominatrice. Il faut du temps pour accepter de prendre le problème par en-dessous, accepter de ne pas réussir à dire les choses, accepter de travailler à partir de ses manques, ses échecs ; c’est seulement à partir de là qu’on peut commencer à travailler.
et alii dit: 10 septembre 2025 à 17h39
le lien
https://.en-attendant-nadeau.fr/2025/09/09/un-coeur-noir-secret-entretien-avec-laurent-mauvignier/

Merci et alii, pour la femelle du requin, à lire dans son entier pour comprendre la démarche de Laurent Mauvignier. Ce qu’il écrit sur ville/campagne est tellement juste, et sur la fac.avec les étudiants qui fuient à toute berzingue.
Propos recueillis à l’automne 2022, par Claire Bouzgarrou, Christian Casaubon, Gabrielle Napoli, Sébastien Omont, Willy Persello, Laurent Roux

Me voilà avec l’envie de lire La maison vide !

Paul Edel dit: 11 septembre 2025 à 5h14

JJJ, c’est toujours amusant d’être accusé de n’avoir pas lu un roman quand on n’est d’un avis opposé au vôtre; ça clôt le débat puisque je suis malhonnête selon vous. ça en dit surtout long sur votre tolérance et sur votre impossibilité à imaginer un avis différent du vôtre . De plus je vous ferai remarquer que j’argumente mon jugement , pas vous. J’explique pourquoi la méthode et la technique de Mauvignier, ce choix si théorique de soumettre la galerie de personnages à la grille rigide d’un déterminisme social , aboutit à un échec. Mauvignier n’accorde pas à ses personnages le minimum de proximité affective et de complexité intérieure. Ses Jules et ses Marguerite il les aplatit et les réduit à des fantoches. ce ton étriqué funèbre morose simplificateur gèle tout . Cette grille déterministe aboutit à une distorsion et une falsification de la vie quotidienne des villageois de La Bassée. Sans parler de la pauvreté systématique des dialogues ou des clichés bien mornes sur la sexualité . Si on veut savoir et connaître comment vivaient nos ancêtres au XX° siècle, pendant deux guerres mondiales il vaut mieux ouvrir « les « Thibault » de Roger Martin du Gard ,qui lui aussi applique avec doigté et intelligence le déterminisme social et les règles de l’atavisme, mais lui affronte la complexité psychologique de ses personnage et la complexité des situations historiques.

Chaloux dit: 11 septembre 2025 à 5h15

Quant LMauv. est apparu sur ce qu’il faut bien appeler la scène littéraire, je me suis trouvé dîner avec une personne qui prétendait le connaître. En feuilletant, je me suis dit que c’était de la littérature pour trentenaires à b…. molle. Je n’ai pas changé d’avis depuis. Une langue peu exigeante, des chapelets de lieux communs, un cercle au sein duquel l’imbécile moyen, qui court les rues, se sent respecté. Pour lui, une récompense, comme au chien.

Chaloux dit: 11 septembre 2025 à 5h30

Quant à la Gigi, c’est un calomniateur né. Je croirais volontiers qu’il a bâti sa vie et sa carrière sur cette unique base.

Paul Edel dit: 11 septembre 2025 à 5h34

C’est amusant les « modes d’emploi » que donne Mauvignier à l’intérieur même de son livre, et dans un supplément de 192 pages d’entretiens vendu séparément aux éditions de Minuit sous le titre « quelque chose d’absent qui me tourmente «
Son besoin de se justifier prouve bien qu’il a senti que son projet et son échafaudage théorique romanesque n’étaient pas si évidents que ça pour le lecteur , ça me fait penser à Robbe Grillet expliquant sa « théorie du Nouveau Roman » .Lui aussi ajoutait aussi une notice d’utilisation et des modes d’emploi à ses romans, comme un industriel le fait quand on vend une cocotte minute .

rose dit: 11 septembre 2025 à 6h16

Le féminisme c’est pour l’égalité des salaires, et la parité dans la prise de parole.

rose dit: 11 septembre 2025 à 6h18

Nota bene, pour les innocents et naïfs :
Lorsque tu soutiens un traître, tu te retrouves avec un coup de poignard dans le dos : c’est imparable.

rose dit: 11 septembre 2025 à 6h21

Nota bis :
Votre fantasme sur le grangeon, c’est fini : je ne l’habite plus guère. Et bientôt plus du tout.
Prenez le moulin, si ça vous fait du bien.
Y a pas mal à faire, sur/dans/avec ce domaine là.

rose dit: 11 septembre 2025 à 6h23

Nota ter :
Lorsque tu soutiens un traître,

Idem si tu crois en quelqu’un digne de confiance et qu’il en est indigne, tu l’as dans l’os.
Je ne sais pas moi, méfie-toi, plutôt que de foncer tête baissée.

Guermantes dit: 11 septembre 2025 à 6h40

Quand Paul Edel décide d’être vachard, il n’y va pas avec le dos de la cuiller. « comme un industriel vend une cocotte minute… » Même Rinaldi n’aurait pas osé.

et alii dit: 11 septembre 2025 à 6h52

mode d’emploi, si justement trouvé ici me faiy ^rnser
à « suicide mode d’emploi’

et alii dit: 11 septembre 2025 à 7h00

Suicide, mode d’emploi, sous-titré Histoire, technique, actualité, est un livre de Claude Guillon et Yves Le Bonniec paru en 1982 aux éditions Alain Moreau.

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 7h00

Au suffrage universel de la RDL, les voix des commentateurs de l’article sur Laurent Mauvignier sont sur le point de dépasser celles de l’article sur Emmanuel Carrère…

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 7h02

« Votre fantasme sur le grangeon, c’est fini : je ne l’habite plus guère. Et bientôt plus du tout. »

Vous entrez à l’Ehpad, rose, ou vous allez prendre la route ?

Chantal dit: 11 septembre 2025 à 7h03

Je n’ai pas l’impression en lisant les extraits que Mauvignier tente de reproduire le réel d’une Histoire à la Roger Martin du Gard Paul Edel, mais bien d’insérer dans sa construction romanesque qui fonctionne comme une spirale addictive ( surtout pour lui même au départ ) puisqu’il ne sait pas où il va mais tire son fil jusqu’à l’épuisement de sa loghorée interne.
Que son accès au language ait été conditionné par une énorme faille personnnele et un refus de s’autoriser à écrire après le suicide de son père, et la reprise ( emprunt en effet à Robbe Grillet qui fonctionne aussi en système narratif ). Est-ce là la démarche d’un technico-commercial ? Pour être observatrice du milieu littéraire à mon petit niveau, je ne le pense pas de cette manière, mais plutôt une volonté de dialoguer avec ceux qui s’intéressent à son écriture, il y a maintenant une foule d’études littéraires, d’articles universitaires et de chercheurs qui ne demandent que d’être nourris par ce type d’écrivain qui leur propose quelque chose. Si j’ai bien compris son épouse est libraire également, il est donc soutenu par quelqu’un qui comprends son métier et a dû l’aider à sortir de ses trous et silences familiaux. Est-ce pour autant qu’il faille juger cela méprisable mercantile et découlent d’un imposture plagiaire … Dans un monde où il faut se battre pour préserver l’objet livre papier, la librairie qui souffre énormément et décréter que rien ne vaut les boîtes à livre ? Je ne pourrais souscrire à une telle coupure avec ma génération d’auteurs qui ose essayer d’inventer des siestes poétiques des rencontres lectures et se confier sur leur travail. Est-ce qu’il y a des études sur vos oeuvres, de la recherche universitaire sur la place de la femme et de l’ Histoire dans vos romans, en quoi sont-ils novateurs dans la manière de raconter, est-ce que c’est par désintérêt de votre part aux sollicitations ou parce que réputé assez peu commode et gronchon les gens laissent tomber…
Ce n’est pas en brandissant les pancartes Arno Schmidtt, Rainer Ranicki et Angelo Rinaldi autour de votre château intérieur malouin et en tournant le dos délibérément aux autres que cela va s’arranger.
Sans avoir lu l’acacia de Claude Simon je trouvais que la description du cerisier envahissant les fenêtres et proposant ses fruits était bien écrit. Chacun a dans son enfance un arbre totem, moi c’était un magnifique tilleul argenté qui ombrait toute la façade est de la maison de mes grands parents, il accompagnait mes lectures dans un grand lit bateau au matelas en creux et embaumait la chambre en juillet. Cette odeur pour moi représente l’été, le bonheur de découvrir un tas de vies possibles en tournant les pages de papier paille un peu poussiéreuse des bibliothèques à tous les étages de la maison. Chambre soleil de bonne mamy, bibliothèque historique du grand père militaire, bibliothèque rose de la chambre d’enfant avec la maison de poupée miniature. Chaque fois que je me promène dans ma ville en juillet, je me laisse happer par l’envie de marcher sans but vers les avenues bordée de tilleuls, je m’y sent en enfance dans une atmosphère romanesque. Le titre « ce quelque chose d’absent qui me tourmente » est un emprunt à une lettre de Camille Claudel à Rodin qui lui répond sans grande affection à propos de son travail …

closer dit: 11 septembre 2025 à 7h10

« La machine à voyager dans le temps »
« The Time Machine »
de HG Wells

Un des scénarios possibles pour l’avenir de l’humanité: la lutte des classes finit par créer deux espèces nouvelles d’humains, les travailleurs qui vivent sous la terre et craignent la lumière, et les jouisseurs, sortes d’angelots insouciants qui ont perdu toute initiative et toute curiosité à force de n’avoir aucun besoin non satisfait, qui vivent à la lumière et craignent l’ombre.

Je ne vous révèle pas leurs relations pour garder le suspense. Le voyageur dans le temps, « the time traveller », les découvrent avec stupéfaction…

Un livre extraordinaire considéré comme fondateur de la science fiction (1895), presqu’impossible à lâcher quand on l’a commencé.

Paul Edel dit: 11 septembre 2025 à 7h27

Chantal, vous avez de bien curieuses manières de déformer et caricaturer ma lecture de Mauvignier. Je n’ai jamais parlé à son endroit de quelque chose de « méprisable mercantile » ni d’une « imposture plagiaire ». Etonnant cette mauvaise foi tranquille et cette fermeture d’esprit de certains lecteurs qui ne supportent pas qu’on pense différemment.

Chantal dit: 11 septembre 2025 à 7h55

peut-être mais-je interprété ceci :

C’est amusant les « modes d’emploi » que donne Mauvignier à l’intérieur même de son livre, et dans un supplément de 192 pages d’entretiens vendu séparément aux éditions de Minuit sous le titre « quelque chose d’absent qui me tourmente «
Son besoin de se justifier prouve bien qu’il a senti que son projet et son échafaudage théorique romanesque n’étaient pas si évidents que ça pour le lecteur , ça me fait penser à Robbe Grillet expliquant sa « théorie du Nouveau Roman » .Lui aussi ajoutait aussi une notice d’utilisation et des modes d’emploi à ses romans, comme un industriel le fait quand on vend une cocotte minute

à ma manière compte tenu de ce que d’autre intervenant insinuent sans cesse depuis des plombes sur cette chaine : c’était mieux avant … peut-être envisager c’est différent maintenant.

Je vous ai lu avec intérêt et je vous en remercie car c’est clair et sujet à méditation à propos du déterminisme social qui fait qu’aucun des personnages féminin n’arrive à s’en sortir dans cette maison vide. Ainsi que la monotonie et sèche platitude des dialogues et le fait que la sexualité et la proximité affective en soit exempts. Je n’ai pas répondu avec mauvaise foi, mais je réponds par vagues car j’essaye de suivre et comprendre le cours de votre pensée, ce n’est pas formaté je m’en excuse, c’est comme une conversation qui tâtonne.

Clopine dit: 11 septembre 2025 à 8h09

Bah, si Paul Edel « en fait des caisses » avec Mauvignier, puis vous, Chantal, c’est à mon sens parce qu’il marche sur un toit brûlant. Celui du critique – écrivain. Donc du concurrent… Alors, pour ne pas être taxé d’avoir un mauvais avis sur le livre chroniqué par jalousie, intérêt personnel ou simple mauvaise humeur de concurrent, Paul va se débattre pour enfoncer le clou le plus profond possible.

Vous, Chantal, vous dites à Paul que son accusation de mercantilisme vous semble exagéré. Cri d’orfraie, aussitôt « Je n’ai jamais employé ce mot, c’est dingue, etc. » Non : Paul a juste comparé Mauvignier à un vendeur de cocotte-minute. Soit à un marchand…

En fait, pour avoir une critique littéraire débarrassée de toutes les scories, il faudrait que Mauvignier soit mort. Paul s’autoriserait enfin à parler clair, au lieu de se tortiller comme ça, comme un gamin pris la main dans le pot de confiture.

Chantal dit: 11 septembre 2025 à 8h17

Il y a quand même certains ici qui ont dit que c’était du mauvais Claude Simon et d’autres qui ont parlé des Rougeont Macquart.

Or quand on lit le lien donné par E Alli ses lectures inspirantes sont ailleurs.

Ce que vous appelez mauvaise foi est une tentative de ne pas me faire phagocyter par des avis orientés par des grilles de lecture propres à servir de repoussoir.

Ce sera intéressant d’écouter le point de vue d’Anne Lise Remacle ( alias Chevalier Gambette sur le net ) qui interviewera LM chez Tropismes le 2 octobre.

J’ai mis du temps à apprécier l’écriture des auteurs Minuit, cela m’a demandé un certain effort que ce soit Jean Philippe Toussaint, Echenoz, Robbe Grillet et d’autres dont j’ai quelques ouvrages dans ma bibliothèque.et des notes tout en haut de mes étagères je n’ai pas encore réussi à m’en séparer … Peut-être que cela m’a bloqué pour écrire, à essayer de faire système au lieu comme dit Mabanckou de cesser de se poser autant de questions sur l’écriture et d’y aller plus franchement.

Je ne pense pas par contre que je serai une bonne critique littéraire, les belges ont déjà la réputation d’être bon public et trop gentils, que c’est un peu confortable de rester en zone d’ombre, mais je reconnais que ce n’est ni très flamboyant ni très courageux.

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 9h24

Et maintenant… les Thibaud, et Robe Grillée 🙂
Zut…, c’est plus les Rougon-Macquart de Gorgon-Zola ?… Décidément, j’ai tout faux… Hein !?
Bon, peu importe. Chacun défend la recette de sa cuistrerie littéraire. Donc, hier, j’ai oublié de vous parler de l’influence de Lemaître dans son histoire des gueules cassées et d’escroquerie aux monuments aux morts, de celle de Nemirovski dans sa peinture de la débâcle de 40, de celle des Bonnes de Genet et de Thérèse-Isabelle de Leduc dans l’initiation à la vie de Marguerite par Paulette (les plus beaux personnages du roman), des Thénardier revisités par les passages sarcastiques et désopilants de « Monsieur & Madame Claude », ou de l’influence de Pastoureau dans l’histoire du foulard jaune toute cousue de fil blanc (Ah bon ? oui, il y a de l’humour féroce dans ce roman que personne, me semble-t-il, n’a encore relevé). Et donc, je n’en finirais pas d’écrire ta chanson, dir-jzmn, comme Ferrat chante Aragon… Ma France !
La maison vide est un de ces rares romans qui m’a littéralement envoûté et bouleversé, comme le furent les Bienveillantes en leur temps, et plus encore. Cela reste une expérience plutôt rare dans la vie d’un lecteur moyen. C’est le roman d’un rat conteur à la plume merveilleuse et subtile, qui a su mettre en de lumineux tableaux le « destin » (non prévisible ou écrit d’avance) de femmes différentes et semblables ; des femmes qui ont lutté (peut-être en vain ? ce que je ne crois pas) avec les armes qui furent à leur portée contre la domination masculine à différentes époques convulsionnaires. Mauvignier m’apparaît comme le premier écrivain masculin totalement juste dans sa narration de la lente conquête des pratiques féministes « par le bas », ayant tout compris des innombrables embûches historiques de cette conquête obstinée, qu’il n’a pourttant à aucun moment idéalisée, bien au contraire. Et des féministes pures et dures (CT ? peut-être) lui en voudront pour certains passages liés à la supposée rouerie et accommodation de leur défaitisme (p. 551). Or, non, raconte Mauvignier, « les » femmes ne sont pas vouées à la prostitution ni à devoir coucher pour s’en sortir et berner les connards de toutes sortes qui ont toujours voulu gouverner leurs vies. Non, elles n’ont pas vocation à être violées ou victimes d’incestes et de droits de cuissage patriarcaux… Quand bien même n’auraient-elles pas toujours su ou pu dire NON, alors qu’elles l’auraient hurlé dans leur tête depuis des plombes, sans qu’on ait jamais voulu entendre leurs tourments sous les diverses modalités de ce cri silencieux, à la Munch. Elles se sont pourtant montrées capables de résister à l’emprise des curés, aux mensonges de leurs génitrices ou géniteurs et ancêtres, même si elles ont (hélas) reproduit les mêmes erreurs que celles de leurs ancêtres en fabriquant de nouveaux mensonges vis-à-vis de leur propre descendance. Et alors, quoi ?… Déterminisme social, pas déterminisme biologique… Faux débat, et surtout mauvais argument…
Je suis sincèrement désolé de si mal argumenter mon état de tension sur ce blog… de m’en être pris à ce malheureux Paul Edel, de ne pas savoir toujours faire la part des choses entre émotions, jubilations, explosions de rires et désespoirs, et forcément, agacement… face à des arguments spécieux sur la platitude du « déterminisme social » et de personnages prétendument désincarnés, alors qu’ils sont incroyablement habités.
Toute l’entreprise empathique de l’auteur vise précisément à montrer que la lutte de ces femmes (fortes ou faibles) n’aura jamais été ni vaine ni douteuse.
J’admets qu’on puisse trouver ce roman faiblard et niaiseux et fastoche. Pourquoi pas ?… C’est une option, un choix, une opinion et certains arguments peuvent être entendus. Mais voilà, ce roman n’est pas faiblard du tout. Il est immense, au contraire. Je suis convaincu qu’il marquera un tournant dans un monde qui se cherche et veut encore croire au « pouvoir » de la littérature en France, à sa capacité à nous ensorceler par delà les sexes et les genres, en nous montrant comment vit et vibre une moitié de l’humanité opprimée, chez un écrivain sensible à l’autre camp. Chapeau pour l’exploit. Oui. Bravo Mauvignier !
— Non, il n’y a pas de rancune. Je suis pmp totalement apaisé, délivré et au bord des larmes au sortir de ce bouquin qui demanderait à ne jamais avoir de fin, et il n’en a pas, tant il résonne/raisonne en nous.
Mais je m’en remettrai, voyez-vous, dir-Christiane & Paul, croyez le bien !…

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 9h39

Voilà un roman qui fait couler beaucoup d’encre !
Mais j’ai l’impression que ni Carrère ni Mauvignier, partis trop tôt et très forts n’auront pas le Goncourt ?
Les jurés ont a coeur de toujours créer la surprise…
… et le Fémina la facheuse habitude de dégainer leur prix juste avant…

Paul Edel dit: 11 septembre 2025 à 9h42

Je ne suis concurrent de personne, Clopine, et aucunement jaloux. J’aime défendre des auteurs, je suis même fou de certains: de Claude Simon à Olivier Rolin, de l’oeuvre d’Angelo Rinaldi à Nina Bouraoui, de Duras à Francois-régis Bastide ou Michel Butor à Patrick Grainville . J’applaudis aux réussites de JP. Toussaint, de ou d’Amelie Nothomb mais je dis non au conformisme ambiant d’une rentrée littéraire et ses aux unanimités douteuses,non à cette critique-sommation et à ses oukase: il FAUT aimer Carrère et Mauvignier. Il y a une volonté d’inquisition moraleuse là dedans. Il faut décrire désormais toute vie de femme, dans le passé, et dans le présent comme un enfer. je ne suis pas comme vous soupçonneuse, rancuneuse, bloquée dans la délectation morose.. oui, l’enthousiasme est mon carburant de lecteur , allez jeter un coup d’oeil sur mon blog. Mais vous ne pouvez vous empêcher de prêter des intérêts mesquins, des calculs sordides, des motivations étriquées à moi, à Jazzi, parce qu’on représente pour vous , dans votre univers soupçonneux, un journalisme parisien. je vous laisse à ce genre d’univers soupçonneux et tellement fier de l’être.

Chantal dit: 11 septembre 2025 à 9h44

de mon côté de la frontière le naturalisme est représenté par Camille Lemonnier même si certains experts qualifient son oeuvre d’inspirée d’auteurs français de son époque : https://le-carnet-et-les-instants.net/2020/04/20/saenen-camille-lemonnier-le-zola-belge-deconstruction-d-un-poncif-litteraire/

Comme lectrice d’un mâle et de happe chair, oeuvres sensuelles et bouillonnantes je comprends bien ce que vous voulez dire à propos de l’erreur commise par une critique du monde je crois de voir l’oeuvre de Mauvignier dans une veine naturaliste. Rien à voir effectivement. On parle d’un auteur qui vient des beaux arts, a renoué avec l’écrit par des collages poétiques. Donc merci pour ce recadrage.

Contrairement à ce que vous pouvez penser je ne vous déteste pas, mais peut-être n’avez vous pas pour vocation d’éclairer la lanterne des commentateurs de la rdl au coup de sifflet et que vous êtes un peu agacé par un tas de choses que j’ignore. Comme je n’ai pas envie de vous taquiner ni de vous appeler par des sobriquets idiots, je vous souhaite quand même une bonne journée.

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 10h08

Paul, c’est plutôt sain que l’on s’empoigne sur un auteur.
Le cadavre de la littérature bouge encore !
A condition de l’avoir lu.
Ce qui n’est pas mon cas et je n’ai donc rien à dire ici.
D’autres qui ne l’ont pas lu non plus devraient s’abstenir d’en tirer des jugements hatifs et définitifs…

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 10h10

On nous a demandé ici de réflechir à l’esprit du 10 septembre.
Heu, flip flop, qu’en dire ?

Patrice Charoulet dit: 11 septembre 2025 à 10h23

Vous pensez bien connaître Gérald Darmanin et le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu ?
Je n’en doute pas , mais je vous assure que vous apprendrez mille choses sur eux en écoutant ceci :
YouTube, chaîne « LEGEND », deux entretiens récents très approfondis avec chacun d’eux. Bonne écoute !

Bil Evola dit: 11 septembre 2025 à 10h57

« Votre fantasme sur le grangeon, c’est fini : je ne l’habite plus guère. Et bientôt plus du tout. »

C’est évident que la capsule physique et architecturale du grangeon n’est pas en cause ici, rose.
Il s’agit de votre « esprit » qui s’exprime grangeon.
Votre structure mentale « grangeon » en quelque sorte.

D. dit: 11 septembre 2025 à 11h02

renato se pose la question aussi.
C’est pour ça que je me permets d’être porte-parole pour cette délicate question.

Bil Evola dit: 11 septembre 2025 à 11h09

La tête de veau, ça signe une appartenance Grangeon ou pas ?

D, en ce qui vous concerne, vous êtes atteint d’endivite spéciale!
A chacun sa spécificité, non de d’là!

D. dit: 11 septembre 2025 à 11h12

Si le monde s’écroule, c’est pourtant par manque de vraie morale chrétienne.
Il faut le dire. Et je le dis.

Maurice revient... dit: 11 septembre 2025 à 12h12

Laurent Mauvigner à une tête de moine défroqué qui vend des cocottes minute chez Emmaüs !
Moi, franchement, je ne pourrais jamais lire un « auteur » qui a cette tête-là.
Je suis physionomiste moi, je sais reconnaître et démasquer les vendeurs de cocottes minute Seb, c’est bien qui veulent se faire passer pour des écrivains bien-bien.

et alii dit: 11 septembre 2025 à 12h16

Gonzales-Day a passé plus de trente ans à étudier et à réagir à l’absence de personnes comme lui – homosexuelles et latinos – dans les archives historiques. Alors que l’administration Trump tente de purger les musées du Smithsonian de tout contenu de ce type , une présentation des projets de l’artiste ne pouvait être plus opportune.

Le premier projet notable de Gonzales-Day s’attaque au manque de références aux personnes de couleur dans les documents et la littérature relatant l’histoire de l’Ouest américain. Composé de photographies, de sculptures, d’installations et d’un livre de fiction prétendument écrit par le protagoniste, Bone-Grass Boy: The Secret Banks of the Conejos River (1986/2017) est le récit d’un auteur bispirituel écrivant un faux roman autobiographique se déroulant dans le Sud-Ouest américain au XIXe siècle. Dans les photographies, présentées comme dans un salon, et un fac-similé du livre, Gonzales-Day a utilisé des procédés numériques pour se transformer en personnage central, Romancita, ainsi qu’en tous les autres personnages.
<hyperallergic

renato dit: 11 septembre 2025 à 12h33

Ah ! Il y aurait un esprit du 10 septembre ? Certes l’on peut aimer qu’une date soit porteuse d’un certain esprit, mais il faut plus que l’appropriation par des politicien sans envergure pour qu’un moment sans conséquences majeures puisse devenir un moment historique. Certes, un match nul entre deux équipes de Division 3 est désormais considéré comme historique, mais… à l’exception des personnes directement impliquées, un événement sensationnel est oublié après 72 heures… par la plupart des gens.

Lu à la FNAC quelques page de la chose dont on parle (La Maison vide) : désormais je n’ai plus de temps à perdre.

JC..... dit: 11 septembre 2025 à 12h53

11 SEPTEMBRE 2001

Pour saluer, sans la moindre arrière-pensée, les 3.000 morts et les 7.000 blessés des attentats de NYC organisés par un groupe terroriste bien connu.

Requiescat in Pace.
N’oublions pas !

à vue de pays dit: 11 septembre 2025 à 13h35

Je n’ai pas lu ce roman de Mauvignier, je m’abstiendrai donc de prendre parti.
En revanche, j’avais lu Histoires de la nuit à sa sortie, sans idée préconçue sur un auteur que je découvrais à cette occasion — un livre qui n’était pas vraiment mon genre, mais s’était révélé passionnant. Il me semble qu’il faut toutefois préciser que l’intérêt du récit ne tenait pas seulement au suspense et ne s’épuisait pas au terme de celui-ci — contrairement à certaines productions habiles sans plus, maîtrisant les recettes du genre mais n’offrant rien d’autre qu’un efficace divertissement.
Les personnages féminins étaient loin de subir passivement les divers déterminismes, certains plus lourds que d’autres, pesant sur elles — mais pas davantage que sur le protagoniste masculin, Bergogne (je me souviens d’une brève réflexion sur la reproduction involontaire des places, des comportements et des rôles : bien vue, rien de trop.) Elles choisissent tantôt la fuite et le silence (garder le secret), au risque du malentendu, tantôt l’affrontement, la lutte. Mais les forces auxquelles les personnages étaient confrontés dans ce roman-là ne ressemblaient pas au « Destin » ou à « la Fatalité » ; entraient d’abord en ligne de compte la situation géographique, les conditions économiques (pas montées en épingles, constatées),les rapports de force entre humains.
C’est aussi un personnage féminin qui représente la figure de l’artiste dans le roman (et si l’on en croit l’interview, la petite fille, Ida, constitue un autre type de double de l’auteur).
Du sous-Claude Simon ?
Je n’avais jamais pensé particulièrement à cet auteur en lisant Histoires de la nuit, où l’étirement du temps (des phrases et des paragraphes ?) m’avait paru au service de la tension narrative (et psychologique).
Aucun souvenir, par exemple, d’un rôle prépondérant du participe présent comme « pivot », ou de reformulations systématiques, ces « tâtonnements exhibés », ou de grammaire bousculée ou encore de multiplication de parenthèses dans les parenthèses (une manie que je connais bien).
Il se peut que la ressemblance m’ait échappé, qu’une parenté existe (je n’ai énuméré que les caractéristiques qui me venaient à l’esprit, il faudrait voir aussi du côté des glissements inopinés entre passé et présent — les époques, pas les temps grammaticaux) : si Paul Edel et Rosanette veulent bien nous fournir quelques exemples précis, il sera possible de comparer des éléments (textuels) objectifs, des traits observables, plutôt que d’opposer de façon stérile nos impressions respectives.

Chantal dit: 11 septembre 2025 à 14h36

On a souvent, et il me semble à juste titre, reproché à Balzac de penser ses personnages et la société en général par types, catégories, interdisant aux uns et autres de contredire leurs origines, qui sont aussi leur destination, les laissant achevés, pour ainsi dire, dès les premières notes qu’on a d’eux, ne créant ou ne laissant la place à aucun mouvement, aucune espèce de marge de manœuvre, pour coïncider toujours avec leur nature. Chez Balzac, et c’est une critique qu’on peut adresser au roman classique en général, c’est toujours l’histoire de la grenouille et du scorpion. On connaît la fin, en plein milieu de la rivière le scorpion pique la grenouille qui lui demande : « Mais pourquoi ? Tu vas mourir aussi. » L’autre répond : « je sais, mais c’est ma nature ». Ce déterminisme, on peut aussi le voir comme un fatalisme qui pousse inexorablement vers le gouffre ceux qui sont destinés à y aller.

Dans Continuer, ou dans une moindre mesure avec Dans la foule, j’avais essayé de contrecarrer la tragédie en faisant échapper (de peu) les personnages à une sorte de fin tragique promise dès le début. Ça n’a pas été perçu, souvent on m’a demandé pourquoi cette fin qui apparaissait comme trop positive, voire optimiste, ce qui me faisait bien marrer, moi qu’on critique souvent pour la noirceur de mes livres. Dans Histoires de la nuit, peut-être qu’il y a, comme on le disait plus haut, la contestation de la fin de Continuer, mais peut-être pas : la tragédie qui se joue ici, les personnages n’en sont pas vraiment les jouets. Plutôt que de tragédie, c’est une machine, presque un calcul au sens mathématique ou statistique. J’ai lu quelque part qu’un mathématicien américain avait il y a déjà trente ou quarante ans développé un modèle de statistiques qui lui permettait de prédire, après avoir fait remplir un questionnaire aux couples, la durée de vie du dit couple, et la date probable de la séparation. On ne nous dit pas si d’avoir cette perspective ne crée pas inconsciemment un conditionnement, mais il semble que la marge d’erreur soit très faible.

LM

Chantal dit: 11 septembre 2025 à 14h41

Il y a comme déjà dit la lenteur, l’attente, parfois interminable, mais jamais creuse (toujours animée, même si par trois fois rien) ; l’accumulation des non-dits que le langage retranscrit – ou rend d’autant plus sensible qu’il semble en différer la formulation – sans leur accorder de particularité typographique (comme chez le Claude Simon d’Histoire) ; l’intériorisation incessante de ce que les protagonistes du drame ressentent ; une violence sourde, retenue ; avec çà et là de belles fulgurances qui ponctuent ces moments où l’on se retrouve d’autant plus seul qu’on est plus d’un ou plus d’une à partager cette solitude où tout semble absorbé par la nuit : comme si tant les êtres que les choses étaient aspirés par un somptueux noir d’encre.

extrait du lien plus haut

puck dit: 11 septembre 2025 à 14h43

« 11 SEPTEMBRE 2001

Pour saluer, sans la moindre arrière-pensée, les 3.000 morts et les 7.000 blessés des attentats de NYC organisés par un groupe terroriste bien connu.

Requiescat in Pace.
N’oublions pas ! »

3 mille morts 7 mille blessés…

10 ans plus tôt le blocus en Irak a causé la mort de près d’1 million d’enfants.

probablement le plus grand infanticide de l’histoire de l’humanité.

le seul tort de ces enfants était d’être né dans un pays où le président était désigné comme un grand Satan.

dans son grand combat du Bien contre le Mal le Bien a tué près d’1 million d’enfants.

tuer des enfants, des nourrissons, des nouveaux nés …

ne l’oublions pas !

ça c’est le pire acte de terrorisme

D. dit: 11 septembre 2025 à 14h48

J’ai fait une sieste prolongée de laquelle je me réveille seulement !
J’ai eu un très long songe dans lequel Patrice Charoulet était en réalité la première fortune mondiale Larry Ellison et achetait des dictionnaires plaqués or et incrustés des plus rares joyaux.

puck dit: 11 septembre 2025 à 14h57

si je puis ici me permettre de prendre ici la défense du susdit Mr Paul Edel sur l’usage des mode d’emploi et sur l’emploi des modes d’usage de lecture à l’attention des lecteurs en partant de l’idée que les lecteurs sont pour la plupart des crétins qui ont besoin d’un mode d’emploi pour lire un livre je veu dire c’est vrai que c’est assez malvenu.

non pas qu’il faille remettre en cause l’idée que la plupart des crétins sont effectivement des crétins qui ont besoin d’un mode l’emploi s’ils doivent lire un livre quelque peu compliqué à lire.

franchement je ne sais pas si ce livre est compliqué à lire, j’ai lu les premiers livres de Mauvignier qui faisaient une centaine de pages et j’avais trouvé plutôt facile à lire.

si cet auteur, habitué à écrire des textes courts et faciles à lire, se soit avec le temps lancer dans l’écriture d’ouvrages plus épais et plus compliqués à lire, et qu’à partir de là il se sente obligé d’y joindre un mode d’emploi à l’attention des lecteurs pour éviter que ces derniers ne lisent son livre de travers ça peut effectivement créer un malaise.

puck dit: 11 septembre 2025 à 15h06

« Tu fais la sieste aussi, Puck ? »

oui parce que comme je suis en Catalogne je vais faire la fête pour fêter la fête nationale de la Catalogne qui se fête le 11 septembre.

je trouve ça beau de voir les catalans fêter leur fête nationale.

c’est un jour férié en Catalogne : personne ne travaille, tout est fermé en dehors des lieux où l’on fait la fête.

en plus le 11 septembre la plupart des étrangers sont partis : les catalans peuvent enfin profiter de leurs plages en famille.

sérieux c’est beau à voir surtout en ce moment avec ce qu’il se passe en Ukraine qui fait avec les habitants du Donbass ce que Franco faisait avec les habitants de Catalogne.

puck dit: 11 septembre 2025 à 15h10

là où je suis en désaccord avec Paul Edel c’est sur son analogie avec la cocotte minute.

la cocotte minute est un ustensile simple à utiliser qui n’a jamais nécessité l’usage de mode d’emploi.

on y trouvait juste des recettes de cuisine pour adapter les temps de cuisson à cet objet assez révolutionnaire pour son époque.

puck dit: 11 septembre 2025 à 15h13

d’ailleurs ce serait intéressant d’écrire un livre sur l’inventeur de la cocotte minute.

je veux dire là je suis voisin d’une maison qui appartient au suisse qui a inventé le velcro il faut voir la baraque : même Nadal il doit pas avoir la même.

si ça se trouve le type qui a inventé la cocotte minute a aussi un baraque bien plus impressionnante que celle de Nadal.

ce qui en soit justifie largement de lui consacrer un bouquin.

D. dit: 11 septembre 2025 à 15h16

Je suis moyennement d’accord. Il faut mettre une certaine quantité d’eau au fond, correctement la fermer, vérifier que le joint est bien positionné, que la soupape de sécurité n’est pas abîmée. Ce n’est pas pour les débutants, une cocotte minute.

D. dit: 11 septembre 2025 à 15h24

Le problème principal est que les gens un peu simplets, comme Rose ou JC, ne savent pas comment ça fonctionne scientifiquement. Si tu leur dit P.V = n.R.T, ils sont incapables de répondre du tac au tac que T = P.V / n.R où T est la température en Kelvin, P la pression dans la cocotte, V le bolume de la cocotte, n la quantité de matière en mol, R la constante universelle des gaz parfaits et que c’est ça qui cuit les endives plus vite.

puck dit: 11 septembre 2025 à 15h33

« Moi je préfère quand même Chaville à la Catalogne. »

j’imagine que tu as de bonnes raisons de préférer Chaville à la Catalogne, peut-être parce que ta famille y est enterrée ?

parce qu’objectivement Chaville est un endroit assez affreux, peut-être moins affreux que Dieppe, mais tout de même assez horrible, et les gens qui y vivent sont pour la plupart tout aussi affreux, peut-être moins qu’à Dieppe, mais tout de même assez affreux.

sans doute à cause de la proximité de Paris : Paris a réussi à étendre autour d’elle sur une circonférence d’au moins 200 kms une ambiance de vie asses exécrable avec des endroits peuplés de gens au caractère tout aussi exécrable,sans doute moins exécrable qu’à Dieppe qui est pourtant une ville située à l’extérieur de ce cercle situé autour de Paris, mais dont l’architecture fait ressembler cette endroit que l’on a du mal à dire que c’est une ville à une espèce de gâteaus multicolre que l’on voit dans les vitirne des patisseries de certaines villes suisses qui ont toutes en commun d’être des villes exécrables peuplées de gens au caractère tout aussi exécrable et tellement tristes qu’ils ont derrière les vitrines de leur pâtisseries des gâteaux fait avec des colorants chimiques sans doute produit par des industries chimiques suisses dont ils imaginent que l’aspect multicolore pourrait égayer leur vie, et Dieppe ressemble tellement à ces pâtisseries faites de colorants chimiques suisses que l’on a du mal à dire de Dieppe que c’est une ville, mais plutôt une pâtisserie multicolore faire pour égayer la vie des suisses dont chacub sait qu’il est impossible d’égayer la vie d’un suisse m^me avec des gâteaux qui ressembles à Dieppe.

et alii dit: 11 septembre 2025 à 15h35

rose, sur la médecine,je ne vous ai pas oubliée:
 » La crise que traverse aujourd’hui la médecine n’est pas un phénomène isolé. Elle révèle plus largement une fragilisation des liens sociaux. C’est ce constat que Gérard Reach met au jour avec lucidité. Son essai défend une conviction forte : soigner, c’est rencontrer. Comme l’a écrit le philosophe Martin Buber dans son ouvrage majeur Je et Tu (1923) : « Toute vie véritable est rencontre. » Cette phrase qui introduit et clôt son livre est une clé de lecture. Elle éclaire ce qui se joue dans le face-à-face entre médecin et patient. « Je m’accomplis au contact du Tu, je deviens Je en disant Tu », poursuit Buber. Cette éthique du Je-Tu fonde l’expérience du soin selon Reach qui place la découverte de l’altérité et la reconnaissance de la rencontre au centre même de la médecine. Il cite longuement Paul Ricoeur, Emmanuel Levinas ou encore le philosophe anglais, Derek Parfit, et développe qu’une médecine humaine n’est pas une nostalgie d’un passé révolu, mais une exigence actuelle qui consiste à maintenir vivante la dimension existentielle du soin, en dialogue constant avec les

voyezAriel TOLEDANO SUR RDJ
https://laregledujeu.org/2025/08/28/44898/pour-une-medecine-humaine/

puck dit: 11 septembre 2025 à 15h47

maintenant les médecins utilisent l’IA pour se comporter humainement avec leurs patients et éviter de leur dire des trucs désagréables.

d’ailleurs, d’une façon générale, la France n’est plus un pays où les gens se comportent humainement.

on peut même dire qu’au fil des années les français ont de plus en plus tendance à ressembler aux suisses dont on sait qu’ils ne sont jamais comportés humainement sans doute parce que le calvinisme est une religion qui n’incite pas les gens à se comporter humainement, à tel point que certains doutent que Calvin était véritablement humain.

rose dit: 11 septembre 2025 à 15h47

Moi, la cocotte, je sais l’en servir sans lire le mode d’emploi de l’entreprise qui l’a inventée, c’est vrai.

Et alii, merci. C’est passionnant. Céline était médecin. Laurent Mauvignier, parle de la haine qui le saisissait lorsqu’il allait à l’hôpital, et que les médecins parlaient à sa mère, avec condescendance, je suppose.

puck dit: 11 septembre 2025 à 15h50

d’où l’intérêt des romans qui sont aujourd’hui des objets permettant d’observer des personnages se comporter humainement écrits à l’attention de lecteurs qui eux vivent dans un pays où les gens ne se comportent plus humainement.

puck dit: 11 septembre 2025 à 15h54

le passage que je préfère dans la criticapassou c’est quand il dit que l’auteur évite de porter des jugements moraux sur ses personnages.

je veux dire ça en dit long…

rose dit: 11 septembre 2025 à 15h55

Je tiens à préciser, pour ceux qui vivent dans leur époque, que les gamins ne mangent plus du tout de confitures, depuis des plombes. Qu’ils ont mangé du Nutella, mais ont cessé, eu égard à l’huile de palme.
Et que dialoguer, ici, cela semble impossible.
Mais que ce n’est pas grave. Chacun sa route, chacun son chemin.Ceux qui ont besoin de clous pour se sentir vivants, c’est leur manière à eux de vivre.

puck dit: 11 septembre 2025 à 15h59

« Laurent Mauvignier, parle de la haine qui le saisissait lorsqu’il allait à l’hôpital, et que les médecins parlaient à sa mère, avec condescendance, je suppose. »

oui ça c’était avant l’IA.

maintenant l’IA va de suite prévenir les médecins quand ils se comportent de façon condescendante.

du coup les médecins vont changer leur attitude.

parce que leur condescendance n’était pas volontaire, c’est juste qu’ils savent plus comment les humains doivent se comporter, du coup l’IA va leur rappeler c’est quoi se comporter humainement.

puck dit: 11 septembre 2025 à 16h04

en fait c’est juste la conséquence de l’évolution des sociétés vers l’hyper individualisme.

les mecs ils sont juste trop centrés sur eux-mêmes comme Carrère.

du coup qu’on leur mette face à eux un être humain ou un raton laveur ils voient plus trop la différence.

d’où l’intérêt de l’IA qui va rappeler aux médecins la différence entre un être humain et un raton laveur.

on imagine pas trop mais l’IA va révolutionner nos modes de vie, surtout quand on ira voir un toubib avec un stade avancé de cancer généralisé pour lui rappeler que face à lui il a pas un raton laveur.

Bolibongo dit: 11 septembre 2025 à 16h16

« Qu’ils ont mangé du Nutella, mais ont cessé, eu égard à l’huile de palme. »

Mais rose, franchement, qui peut dialoguer avec vous après une phrase pareille?
Comment, par quelle statistique, valable et non hasardeuse, pouvez-vous justifier vos dire?

Bolibongo dit: 11 septembre 2025 à 16h19

vos dires,

que la baisse de l’ huile de palme dans les crèmes N.tella,ait provoquée une chute, voire un arrêt de la consommation de ladite mixture?

puck dit: 11 septembre 2025 à 16h19

« La Bassée, commune d’Indre-et-Loir assez analogue à celle de Descartes en Touraine où l’auteur a grandi (la mère l’y rêvait guichetier au Crédit Agricole) »

il aurait fallu écrire « leurs mères » parce que la mère de Descartes aussi imaginait son fils devenir guichetier au crédit agricole.

c’est dur à l’imaginer, mais la France est à la fois le pays de Descartes et de Macron.

limite les 2 ont en commun leur « provincialisme » dans le plus mauvais sens du terme.

Bolibongo dit: 11 septembre 2025 à 16h24

Cette mixture, ce n’est certes pas de la marmelade, je pense que tout le monde en convient sur ce blog.
Mais même lorsqu’il s’agit d’ une bonne et très sucrée marmelade maison, l’addiction au sucre et la suite pathologique qui peut s’en suivre, cela est aussi problématique que de l’ingestion massive de n.tella.
Le débat est ouvert, à vous de nous fournir vos explications dont nous tiendrons compte pour les nuancer, les acquiescer ou bien même de les réfuter.
Voilà ainsi le dialogue ouvert!
Bien à vous.

B dit: 11 septembre 2025 à 17h36

16h19 je crois que Rose pensait à la conscience écologique des jeunes gens qui seraient prêts à renoncer à cet aliment parce qu’on produit l’huile de palme en déforestant des régions entières. Je crois que Rose est optimiste sur ce point à moins comme vous le suggérez qu’elle puisse fournir des chiffres qui rendraient compte de ce changement de comportement.

Jean Langoncet dit: 11 septembre 2025 à 17h37

@sa construction romanesque qui fonctionne comme une spirale addictive

… et additive ; keupu roi du caustique !

renato dit: 11 septembre 2025 à 17h49

Observation d’une femme sans enfant : Simone de Beauvoir était convaincue qu’une femme devait écrire un livre ou avoir un enfant ; Natalia Ginzburg a accompli les deux.

rose dit: 11 septembre 2025 à 17h56

B.
Je ne fournirai pas de chiffres.
Effectivement, les orangs outang et la déforestation à Borneo, mais aussi dans l’Amazonie.
C’est exactement la conscience écologique des jeunes gens.
Vous êtes particulièrement douée.
Le changement de comportement est chez les jeunes qui ne consomment plus d’huile de palme.
Il suffit d’aimer les jeunes pour prendre conscience de leurs attitudes.

rose dit: 11 septembre 2025 à 18h04

Il suffit également d’aimer les femmes pour leur donner le droit a la parole
Certes, dans la détestation qui imprègne ce blog ici, dont je me fous totalement, il y a l’interdiction d ela parole des femmes.
Ici, comme Clopine, j’ai l’impression de nourrir et de donner à boire.
Et que le blog est vivant lorsque je suis là. Le reste du temps, il est trois quart mort.
Or, le travail d’écriture de Laurent Mauvignier que je vais lire, moi, tourne autour et pas seulement, du suicide de son père lorsqu’il était enfant.
Or, bis, la mort du père est un passage important de la vie : devenir orpheline de père tout en étant dépouillée, massacrée et maltraitée par sa fratrie est la plus belle découverte que j’ai pu faire ces six dernières années.
Que Mauvignier exprime, ça passe, il est dans la liste Goncourt, mais que moi je m’exprime, et je rabâche et Paul et Jazzi sont las, mais las.
Or, ter, je n’ai pas lu le portrait magnifique mis en ligne ici par Jazzi : il ne m’intéresse pas, parce qu’il ne lit pas.
Mais, franchement, comparer ce portrait dithyrambique avec les deux portraits tailles à la serpe de Clopine et de moi-même, mon dieu, mon dieu, mon dieu, cela démontre combien ces deux pauvres femelles sont infâmes , alors que ce mâle alpha, qui ‘e fréquente que des mâles, à lui la place.

Bizarrement, je m’en fous.
Je voulais coller ces trois portraits les uns à côté des autres, pour la comparaison, mais autre chose à faire.

rose dit: 11 septembre 2025 à 18h07

Moi, je, retour de Sicile, la voiture remplie d’oranges et de citrons, ai fait de la marmelade d’oranges avec écorces de citrons jaunes et verts.
Ai offert généreusement oranges et citrons.
En ai offert parcimonieusement, de la marmelade…
Et consomme le reste avec délices.
Quoi de meilleur ? Rien.

rose dit: 11 septembre 2025 à 18h10

parce que leur condescendance n’était pas volontaire, c’est juste qu’ils savent plus comment
Etc.

Les médecins ne savent rien. Comme Jazzi qui est un grand ignorant.

Les gens intelligents le savent bien, eu, qu’ils ne savent rien.

rose dit: 11 septembre 2025 à 18h12

Eh oui !
La reine des confitures, c’est moi.
Mais les prunes aux trois couleurs, j’avoue, ce n’est pas si mal.
Mais, comme mon papa, la marmelade d’oranges est ma préférée.

Chaloux dit: 11 septembre 2025 à 18h18

En 17 ans de RDL, et Dieu sait que nous avons pu avoir des tensions, je n’ai jamais eu le moindre soupçon d’envie ou de jalousie vis-à-vis de qui que ce soit chez Paul Edel. Il est un vrai cœur pur, d’une parfaite honnêteté. Les petits calomniateurs d’ici, type Clopine ou Gigi la visqueuse, peuvent aller se rhabiller, ils ne lui arrivent pas à la cheville.

rose dit: 11 septembre 2025 à 18h57

Que Jazzi déblatère, cela le regarde.
Que d’autres le soutiennent, c’est la désolation.
Voilà : ce blog est un vieux lieu de machos, incapables d’évoluer, parce que, lorsqu’à dix ans, douze ans, etc.tu as subi tel et tel traumatisme (ou plus, drame etc.), si cinquante ou soixante ans après, tu en es encore là, cela témoigne d’un sacré manque d’évolution.
La résilience ce n’est pas pour des prunes.

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 19h26

Polémique sur le blog « Littérature et cinéma » suite à la publication de mon article sur le film palestinien

______________

Histoires sans retour

« Chroniques d’Haïfa – Histoires palestiniennes » de Scandar Copti, avec Manar Shehab, Toufic Danial et Wafaa Aoun.

Quinze ans après son premier long métrage, « Ajami », remarqué au Festival de Cannes et nominé aux Oscar 2010, le réalisateur israélo-palestinien Scandar Copti, 50 ans, sort enfin son deuxième film.
Un film très attendu et toujours tourné à sa manière, avec des acteurs amateurs formés selon une méthode qu’il a mise au point sur son précédent film et qu’il enseigne désormais dans diverses universités internationales.
Plus intimistes et familiales que « Ajami », qui se présentait comme un thriller politique violent et fort, ces « Chroniques d’Haïfa » m’ont quelque peu déconcerté, déconnectées qu’elles sont avec la réalité génocidaire actuelle de Gaza !
Le film s’attache en effet aux déboires des membres d’une famille palestinienne de Haïfa : la fille Fifi, 25 ans, étudiante à Jérusalem où elle mène une vie libre à l’insu de ses parents ; son frère Rami, dont la petite amie juive lui annonce qu’elle est enceinte et veut garder à tout prix leur enfant ; leur mère, Hanan, qui tente de sauver les apparences auprès des amis et alliés de la famille, tandis que leur père affronte de lourdes difficultés financières mettant en péril leur train de vie aisé.
Mais finalement cette comédie dramatique bourgeoise, bien menée et enlevée par des comédiens percutants, au premier rang desquels se distingue la jeune Manar Shehab, à le grand mérite de mettre au jour la série de conflits qui oppose les Juifs et les Palestiniens d’Israel, annonciateurs du basculement actuel.
Les pesanteurs familiales, culturelles et cultuelles et les tabous semblant avoir pris définitivement le dessus sur les perspectives d’une société pacifique à deux états et les mariages mixtes entre les jeunes générations.
Irrémédiablement ?
https://www.facebook.com/groups/1091587071006057/posts/3241478229350253/?comment_id=3242545279243548&notif_id=1757537079287662&notif_t=group_comment_mention

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 19h32

Que signifie l’expression « partir en biberine » ?

L’expression tomber ou partir en biberine signifie être réduit en poudre et par extension tomber en déconfiture, on peut le voir comme l’équivalent marseillais de partir en sucette dans d’autres régions.

D. dit: 11 septembre 2025 à 19h49

Selon des informations confidentielles que je viens d’obtenir, Nicolas Sarkozy serait nommé Garde des Sceaux.

rose dit: 11 septembre 2025 à 19h59

Que Jazzi soit ignorant, cela ne me dérange pas, à chacun ses capacités.
Mais que Jazzi vive sur le dos des femmes en les faisant chier, cela m’emmerde.

Peu, en fait, parce qu’il ne lit pas.

rose dit: 11 septembre 2025 à 20h02

Le Cornu est né en 1986.
Il paraît deux fois son âge.
À 19 ans, il était déjà vieux.
Le seul que je regarde est macron « je ne partirai pas, ah non, je ne partirai pas ; jusqu’au dernier quart d’heure. »
Que Jazzi côté Macron et revote Macron, cela ne me dérange pas. Chacun vote pour qui il veut.

On se pose cette question : tous ces gens qui défilent là (et qui sont décorés), ils vont toucher à vie leur retraite de ministre ?
Et Édith Cresson ? Le record des quinze jours.

rose dit: 11 septembre 2025 à 20h06

Moi, je suis une ros(s)e, à le lire, mais s’il mettait quelques miroirs chez lui, partout, il modifierait peut-être son auto-portrait mirobolant et arrêterait de nous faire iech, Clopine et moi.
Enfin, savoir que les gens qui n’évoluent pas, n’évoluent pas.

Maurice revient... dit: 11 septembre 2025 à 20h11

J’aime beaucoup Nicolas Sarkozy.
Il a donné une bonne raclée à ce sinistre Kadhafi, ce qui a permis au peuple libyen de se venger du tyran et même de le tuer.
Comme moi, les libyens aiment beaucoup Sarkozy.

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 20h13

– la machine à explorer le temps, plutôt, non ?
– le roi de l’en-caustique, plutôt, non ?
– aucun crime n’étant vulgaire, et la vulgarité étant un crime, elle n’est de toute façon que ce que font les autres, ou quelque chose du genre, plutôt, non ?
– les gens intelligents, eux, le savent bien qu’ils ne savent rien, plutôt, non ? Oui ! Mais une chose est plus sûre encore : s’aimer soi-même, c’est toujours se lancer dans une belle histoire d’amour qui durera toute la vie. Or personne n’étant parfait, je dirais que même moi’j (qui suis particulièrement sensible aux courants d’air, – sic), pour ainsi justifier de mes direS (de médire ?), sui-j obligé d’en passer par cette célèbre sentence : « perdre un parent peut être considéré comme un malheur… mais perdre les deux, cela ressemblerait à de l’étourderie », plutôt, non ?
Il faut dé-bloquer les arrêts d’urgence. Et cesser de penser, par exemple, que la démocratie populiste, populaire ou populardisante ne signifierait que « le matraquage du peuple par le peuple et pour le peuple ».
Enfin, bref. Revenons à Mauve*Igné, plutôt, non ?

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 20h20

@ que Jazzi vive sur le dos des femmes en les faisant chier, cela m’emmerde (19.59).
Tu m’étonnes :-), il a toujours admiré cette célèbre sentence de philosophie politique : « les célibataires riches (du genre, D-D / ndlr) devraient payer de lourds impôts. Il n’est pas juste que certains hommes soient plus heureux que d’autres ».

Maurice revient... dit: 11 septembre 2025 à 20h22

Jazzi,
Cesse d’embêter Rose et Clopine.
Je sais que tu aimes bien les taquiner, coquin-taquin que tu es, mais elles sont très susceptibles et ne comprennent pas toujours tes sarcastiques saillies et tes caustiques railleries.
Comme le dit si bien ma femme : »Raille une femme et tu subiras sa foudre et ses flammes ! ».

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 20h26

Allez, un ‘tite dernière pour machin-chose :
« l’égoïsme ne consiste pas à vivre comme on en a envie, mais à demander aux autres de vivre comme on aurait soi-même envie de vivre » ………………………….

B dit: 11 septembre 2025 à 20h30

Un républicain en meeting sur un campus s’est fait assassiner, arme à feu. Wanted, 100 000 dollars à qui le retrouve.

Maurice revient... dit: 11 septembre 2025 à 20h37

Gigi l’épaisse se croit vraiment fine psychologue, fine d’esprit et même fine-lame !!!
On a envie de lui balancer à la gueule toutes les grasses insultes pour lui faire comprendre qu’elle est aussi fine qu’une grosse et lourdingue drag-queen!

rose dit: 11 septembre 2025 à 20h39

Maurice à 20h22.
Voilà.
Pck, ce 11 septembre, plus je réfléchis, plus je le dis que même s’il ne lit pas, ce n’est pas grave.
Mais qu’il cesse de nous demander de nous taire.

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 20h49

Ne vous gênez surtout pas, Momo Va Tang. D’où vous aboyez, comme d’hab, ça ne mange pas de pain et ne mène jamais à Pharos.
(cf. Mettre un pain, etalii, quid ? cf. aussi la chronique de l’éponge & du parpaing, une métaphore pour divers adeptes d’arts martiaux).

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 20h54

Le Cornu est né en 1986. Il paraît deux fois son âge.
Et déjà deux fois cocu ? (ouarfl !) 🙂

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 20h58

Comme le dit si bien ma femme : « Raille une femme et tu subiras sa foudre et ses flammes » (sic)

…on dirait de l’Oscar Wilde revu par Re-Tayaud Bruno, hein ?

Jean Langoncet dit: 11 septembre 2025 à 21h01

foudre & flammes … l’épisode de la poudre qui pète deux fois ; salut salut les artificieux

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 21h02

Que je sois ignorant, je veux bien l’admettre.
Que je vivrais sur le dos des femmes, première nouvelle : des noms, des chiffres, svp ?
Que je ne lise pas, cela reste encore à prouver…

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 21h07

au suceur d’endives, ce message de Floflo Filipopo : « Monsieur Macron n’a plus la légitimité nécessaire pour se maintenir à la tête du pays », a martelé Florian Philippot lors de son intervention. L’ancien bras droit de Marine Le Pen, qui a fondé son propre mouvement souverainiste en 2017, estime que les événements récents illustrent une rupture définitive entre le président et le peuple français. Pour lui, la contestation du 10 septembre, marquée par de nombreux rassemblements et un climat social tendu, symbolise cette perte de confiance. Il accuse Emmanuel Macron de ne plus incarner la volonté populaire et de s’accrocher au pouvoir malgré un rejet croissant » (agence France RDL).

renato dit: 11 septembre 2025 à 21h08

B
La culture de l’huile de palme est extrêmement efficace, puisqu’elle a un rendement à l’hectare bien supérieur à celui des autres huiles végétales. Par conséquent, pour produire la même quantité d’huiles de remplacement, il faudrait beaucoup plus de terres. Nous pourrions aussi avoir une discussion critique sur les cultures de maïs, de blé et de vigne (monocultures).

Cela dit, je ne mange pas de Nutella : c’est trop sucré (écœurant) et ça fait grossir partout où il ne faut pas. D’ailleurs, je ne pratique même pas le sport du barbecue et ça bien avant que les politiciens verts n’en parlent: mauvais pour la santé.

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 21h12

« Le Cornu est né en 1986.
Il paraît deux fois son âge.
À 19 ans, il était déjà vieux. »

Délit de sale gueule caractérisé !

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 21h15

@ Que je vivrais sur le dos des femmes, première nouvelle
Si je puis me permettre de Mimi Sée, cela veut dire que vous vous en prenez en permanence à rose, CT et alibi sur cette chaine, ce qui est un peu vrai, nous devons bien toutes le constater. En revanche, sur une autre, vous épargnez Vita, une autre petite chie-hyène ou chie-pie. Pourquoi une telle différence de traitement, hein, de quoi ? 🙂 Relax, Max.

renato dit: 11 septembre 2025 à 21h19

« Raille une femme et tu subiras sa foudre et ses flammes »

Tant que la foudre et les flammes sont au rendez-vous ça va ; mais si foudre e flammes manquent le rendez-vous, elles apparaissent plutôt comme des bêtises.

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 21h24

@ les artificieux (21.01)
———-
j’adorj…, lézard Tificiel des feux d’artifesses, comme on disait à Descartes (Tu pètes 2 fois, Charlotte ?… Non maman, c’est mon cul qui rote !).
Vas-y de bon cœur, hein !

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 21h27

Le gendre idéal va sur ses 30 ans dans 2 jours… Qui diable y résisterait, à Dieppe ou ailleurs, hein ?

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 21h33

Mais que va devenir Rachida Dati, jzmn, vous qui êtes généralement bien informé ? Sera-t-elle remplacée à la culture, ou déplacée aux TOM-DOM ?

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 21h36

Qui aime bien chatie bien, JJJ.
Mais vous passez un peu vite par pertes et profits les propos proprement injurieux et gratuitement méchants que celles-ci ont eu à mon égard…

Jazzi dit: 11 septembre 2025 à 21h38

Dati est très copine avec Lecornu dont de méchantes rumeurs prétendent qu’il est gay, JJJ.

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 21h44

@ 21.36 – non, non, je dis juste qu’il y a match nul entre vous. Et je ne parle pas de Christiane, qui a beaucoup souffert, elle aussi. Et cela ne fait pas pencher la balance en votre faveur, mon bon. Pour l’instant, du côté de B., Chantal & DHH, tout va bien, me semble-t-il. Mais faites gaffe, quand même, vous qui n’étiez pas misogyne au départ ! C’est dommage de virer ainsi sa cuti, progressivement. Faisons l’amour, pas la guerre. Hein, plutôt ! moi, c’est ce que je disais toujours à ma mère Noêlle, quand on passait à Bègles.

Jean Langoncet dit: 11 septembre 2025 à 21h49

L’andouillon des Îles au porto musqué, alors … la Palestine n’a jamais existé et n’existera jamais ; qu’on se le dise au-delà des cercles suprémacistes juifs

Janssen J-J dit: 11 septembre 2025 à 21h53

@ de méchantes rumeurs prétendent qu’il est gay, JJJ
Ah bon ?… et Rachida, donc, elle serait pas un peu gouinasse sur les bords ?
Qu’est-ce qu’on rigole dans le Marais (salant) depuis le départ de l’Hidalgo !…
Merci, jzmn, de tenir la province profonde informée des rumeurs que la RDL germanopratine se garderait bien de relayer à son fidèle lectorat de la rue Sebastien Pottin… au sud, à l’ouest et à l’est.
A vous Cognacq G. !

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