
Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier
Nombre de romans plombent la rentrée, rares sont ceux qui la surplombent. La Maison vide (744 pages, 25 euros, Minuit) de Laurent Mauvignier est du lot. C’est une fresque familiale assez inattendue bien que cet auteur nous surprenne à chacun de ses livres. Puissance d’évocation, écriture ample, tressée, subtile, raffinée, précise… : l’impression provoquée par un tel embarras de richesses, un tel sens du romanesque, une telle émeute de sensations et une telle maitrise, si peu communes dans un roman contemporain, laissent admiratif face à l’ambition du projet et l’ampleur de la réalisation. Surtout, ne reculez pas face à l’épaisseur !
Tout roman est au départ une maison à construire et à remplir. Du moins est-ce ainsi que Laurent Mauvignier aime à se le représenter à chaque fois avant le grand saut dans le vide. Comme dans Loin d’eux (1999) et Apprendre à finir (2000), la maison est celle de sa mère mais elle est tout sauf un décor Les héritiers d’une maison de famille fermée pendant vingt ans, sur le flanc d’un village aujourd’hui en partie abandonné non loin de La Bassée, commune d’Indre-et-Loir assez analogue à celle de Descartes en Touraine où l’auteur a grandi (la mère l’y rêvait guichetier au Crédit Agricole), la rouvrent en 1976. La Bassée est à Mauvignier ce que le comté de Yoknapatawpha (Mississippi) est à Faulkner ou le village de Macondo à Garcia Marquez. Un lieu fictif recréé pour les besoins de son œuvre et que l’on retrouve dans plusieurs de ses romans.
Trois générations se sont succédé dans celle de Mauvignier des arrières-grands-parents au père du narrateur. Le récit culmine donc dans les années 50 (l’auteur est né en 1967). Des objets, des lettres, des livres, des photos, des médailles, des archives et tous les volumes des Rougon-Macquart rangés au grenier s’offrent à la vue. Chacun raconte des histoires. Rien que de très classique. Ce qui ne l’est pas, c’est ce que Mauvignier en fait : l’histoire intérieure d’une famille. Enfin, « une » famille… C’est bien de la sienne qu’il s’agit au départ puisque l’auteur tente de comprendre à travers le suicide de son père en 1983 (une violence extrême que l’adolescent de 16 ans a prise de plein fouet) le mécanisme d’une déchéance dans ses racines les plus profondes et les plus anciennes. « C’est parfois par l’invention que l’histoire peut parfois survivre à l’oubli » écrit-il. Il recolle les morceaux des légendes familiales sur une ou deux générations et au-delà l’imaginaire prend le relais. Sauf à ce que la grande histoire vienne à son secours. Ainsi pour le massacre de Maillé, l’un des « morceaux » de ce roman
Mauvignier vient donc d’une famille ouvrière d’une petite ville du Nord. 4000 âmes lorsqu’il y est en 1967. Père éboueur, mère femme de ménage, cinq enfants, pas de livres à la maison mais ne comptez pas sur ce tourangeau pour clamer qu’il va venger sa race. Au XXème siècle, vu de Descartes, la capitale c’est Tours. La rencontre de Tanguy Viel, de six années plus âgé que lui, et leur amitié naissante l’ont amené du côté de Minuit. L’un y publie son premier roman en 1998 et l’autre en 1999. La maison vide est l’histoire très française dont les fondateurs s’appelaient Marie-Ernestine, Firmin, François-Marie, Anatole, Hégésippe mais dont les femmes sont les personnages les plus fouillés. Deux guerres ont d’abord pour effet de rendre une maison vide d’hommes. Laurent Mauvignier s’était déjà colleté à l’Histoire pour raconter une histoire. Ça a donné Des hommes avec la guerre d’Algérie. Une guerre asymétrique et non une guerre frontale comme le fut celle des tranchées. Ce qui n’est pas classique et détonne sous cette poussière, c’est la présence d’un piano. Le personnage, principal, c’est lui depuis le temps où cette famille jouissait d’un petit pouvoir sur le canton.
Il y a donc Marie-Ernestine née Proust, arrière-grand-mère du narrateur, que son père a décidé de marier à Jules Chichery « qui a l’air d’un péquenaud » et fera partie de ceux qui portaient une alliance au front et qui tombera en 1916 en Argonne. Jeune, elle est déjà la forte femme de cette famille car elle a du caractère. Au couvent où elle a passé huit années d’études, elle tenait tête aux pimbêches. Ses notes s’en ressentaient. Qu’importe car elle n’en avait que pour Mme Saint-Martin-des bois, la professeure de musique, celle qui lui a transmis son amour du piano. Comme elle résiste à la proposition de mariage, on lui fait miroiter la sombre perspective de rejoindre ces femmes sans homme qui servent de repoussoir et s’enfoncent dans leur solitude. Elle n’en a pas pour un autre homme mais pour une autre passion : le piano. La vie la fera veuve de guerre frustrée d’avoir dû renoncer à la carrière de concertiste qui s’ouvrait devant elle. Plus tard, au cours de l’autre guerre, sa fille Marguerite prendra un Allemand pour amant, sera tondue et mourra alcoolique à 41 ans, enfermée dans sa forteresse de silences. Comment expliquer à la Libération qu’il ne se contentait pas de lui faire l’amour : il la rassasiait de tendresse et quand on était privée de tout, cela n’avait pas de prix d’autant que sa mère lui avait aussi transmis le goût de la musique allemande. En se gardant de porter des jugements moraux sur ses personnages fussent-ils de son propre sang, tout en s’efforçant de mettre à nu leurs mensonges, il ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie pour tous et pour chacun car ils sont tous et chacun saisis à un moment de leur vie où leur passé devient un passif. Tous lui sont d’un grand secours : ils l’aident à supporter sa solitude.
En fait, tout le projet littéraire de Laurent Mauvignier a pris naissance là, dans la découverte d’une photo d’un enfant de 7 ans assistant à l’humiliation de sa mère perdant ses cheveux sous la tondeuse, les rires et les insultes de la populace. Mais basta ! « A novel is never what it is about » m’avait prévenu Graham Greene et je l’en remercie chaque fois qu’un roman me fait un tel effet. Ce livre nous fait entrer dans l’intimité des personnes sans que le lecteur n’en éprouve de gêne, par exemple dans celle des couples lorsque le permissionnaire rentrait brièvement chez en 1914-1918. Il est plein de détails et d’anecdotes car ils sont constitutifs de ce que Barthes appelait l’ « effet de réel » (dans Un cœur simple, Flaubert mentionne la présence d’un baromètre, ce qui n’apporte rien au récit mais lui accorde du crédit par la seule évocation d’éléments matériels ou concrets). Plein de silences aussi à commencer par ceux de l’oncle rentré de quatre ans de stalag, de regards croisés à table, de détails personnels, de non-dits, de hontes tues, de portraits de famille aux traits du visage masqués, de mémoire encombrées de monuments aux morts de notes de musique échappées par la fenêtre, ce roman ailé qui tient la note juste de bout en bout sur une distance aussi longue, m’a donné le rare sentiment d’avoir lu quelque chose de hanté, d’habité, de frémissant tout entier contenu dans la grâce de la chrysalide qui s’échappe au moment où les descendants de cette famille ouvrent la maison.
Cette lecture gagne à être complétée car éclairée par celle de Motifs de Laurent Mauvignier (186 pages, 9 euros, Minuit), entretiens avec Pascaline David sur l’écriture- art, technique etc parus en 2021 chez Diagonale, réalisés au lendemain de la parution d’Histoires de la nuit et réédités cette année sous le titre Quelque chose d’absent qui me tourmente (186 pages, 9 euros, Minuit). Laurent Mauvignier s’y livre comme jamais. Ce sont les confessions d’un écrivain persuadé que la fiction, royaume de la métaphore, peut tout. Il y dit tout ce qu’il doit aux écrivains qui le stimulent, László Krasznahorkai, Joyce Carol Oates, Antonio Lobo Antunes. Il avoue également que chaque fois qu’il a fini d’écrire un livre, à l’issue de sa longue traversée, après avoir noirci des centaines de pages, il sait pourquoi il l’a écrit. Cela tient en un mot contenu dans le texte. Mais ce mot, il ne le dévoile à personne. C’est son tabou et il s’interdit de le transgresser tant ce mot contient de secrets. Quelque chose d’absent qu’il a fini par trouver en explorant la maison vide.
(« La leçon de piano, Odessa, 1957, Photo Eliott Erwitt, ; « Laurent Mauvignier », Photo Hélène Bamberger)
1 334 Réponses pour Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier
Quelque chose du dodo de la balle … Tennessee Jed (Live at L’Olympia, Paris)
Et Alii,
Toledano, est-ce qu’Ariel est relié à Alain, qui m’a sauvé la vie il y a vingt ans?
JUPITER
Non ! Pas vraiment égoïste. Ego sans trique, tout au plus !
Et JJJ ne nous dit rien !
La dernière maison de l’écrivain-voyageur Pierre Loti… et sa tombe sont à vendre pour 1 million d’euros sur l’île d’Oléron
https://www.leparisien.fr/charente-maritime-17/la-derniere-maison-de-lecrivain-voyageur-pierre-loti-et-sa-tombe-sont-a-vendre-pour-1-million-deuros-sur-lile-doleron-10-09-2025-RZKU76O5BVF2DLHWCWUJN53FVI.php
En écoutant France Cul ce matin, j’ai un petit « Eurêka » qui s’allume : voici, me dis-je , la solution ! Deux camps s’affrontent autour de ce qu’on pourrait appeler » la lecture anachronielle ». A savoir « comment lire de grands textes qui contiennent des éléments sociaux aujourd’hui intolérables ? » Entre ceux qui refusent obstinément de voir le moindre problème et hurlent aux wokisme (soupir), d’un côté, et les autres qui se permettent de rebaptiser » les dix petits nègres » au nom du politiquement correct (re-soupir), le dialogue semble impossible, et la solution de la notice contextualisante ne paraît pas satisfaisante complètement.
Eh bien, la littérature semble avoir trouvé une issue. De Meursault de Daoud à James d’Everett en passant par Je voulais vivre de Clermont – Tonerre, cette « mode » de « donner la parole » aux héro.ïne.s maltraité.e.s de la littérature (via le frère de la victime de Meursault dans l’étranger de Camus, l’esclave en fuite dans Tom Sawyer et Huckleberry Finn de Twain, ou Milady de Dumas) ; ça me plaît bien ! Mention spéciale à « James », car il paraît que l’auteur y a inventé un langage, alors je vais filer à la bibliothèque pour tenter de mettre la main dessus. Tous les romans que j’ai lus qui contenaient des inventions langagières de ce type, je pense à 1984 et sa novlangue, orange mécanique, et des fleurs pour Algernon, m’ont vraiment marquée. Alors si cette dernière lecture, James, allie la solution élégante qui permet d’échapper à l’écueil de la lecture anachronielle à un vrai travail sur le langage, j’en suis d’avance réjouie.
Hier, au cours de nos promenades dans le quartier, du côté du cimetière sud de Saint-Mandé, Vita et moi avons croisé à plusieurs reprise l’équipe de tournage de nuit de la saison 1 « Les Déboutonnés », la nouvelle série de Ziad Doueiri (« Baron noir »), produit par la BBC Studios France et qui sera diffusée sur Netflix en 2026.
Il y avait une appétissante cantine, installée sur le Bd Soult, qui faisait saliver ma chienne, qui s’est entièrement remise de sa dernière intervention chirurgicale…
Votre femme aime t elle aussi Sarkozy, Maurice? Cela ferait au moins un point d’accord.
saliver
les eunuques ont tendance à prendre de l’embonpoint, dear Baroz, dommage que votre Vita ne chante pas.
apprendre qu’il y a un mode d’emploi dans le livre de Mauvignier donne envie de le lire, ne serait-ce que pour lire le mode d’emploi, j’ai connu l’époque où Mauvignier écrivait des livres tellement faciles à lire qu’on pouvait lire entre 2 stations de métro, j’imagine que s’il a senti la nécessité d’écrire un mode d’emploi pour ce livre pus épais et probablement plus difficile à lire que ses premiers livres que l’on pouvait lire entre 2 stations de métro c’est que lui-même doit se sentir quelque peu effrayé d’avoir écrit un livre plus compliqué à lire que ses premiers livres que l’on pouvait lire dans une salle d’embarquement alors qu’on les prenait avec soi pour les lire dans l’avion durant les 6 heures d’avion pour se rendre à Moscou, alors qu’on les terminait avant même d’avoir pris l’avion dont on imaginait que le trajet de 6 heures pour aller à Moscou permettrait de lire son livre, du coup acheter son livre pour ne lire que le mode d’emploi me semble l’attitude la plus responsable d’un lecteur d’aujourd’hui dont on sait que pour aller à Moscou il doit tellement de détours que le voyage pour aller à Moscou pour écouter un concert donné par l’orchestre national de Moscou via l’Inde puis la Chine puis la Corée du Nord pour ensuite se rendre à Vladivostok pour enfin prendre l’avion pour aller à Moscou peut durer plusieurs jours, voire des semaines, d’autant qu’après avoir consulter sur amazon je me suis rendu compte qu’il était possible de commander juste le mode d’emploi du livre de Mauvignier en téléchargeant pour liseuse kindle, on ne prend pas de risque à lire un mode d’emploi, d’ailleurs parmi les critiques littéraires qui critiquent le livre de Mauvignier il ne viendra à aucun de ces critiques l’idée absurde de critiaquer le mode d’emploi de son livre bien que l’auteur du livre en soit lui-même l’auteur et qu’à partir de là ce ode d’emploi entre dans la catégorie des oeuvres de cet auteur dont on pouvait autrefois lire ses livres entre 2 stations de métro ou dans une salle d’embarquement avec la frustration de ne plus avoir de livre à lire dans l’avion.
Le désert des barbares !
Vita a perdu 200 grammes, Je ne crois pas que cela correspond au poids de ses deux ovaires retirées, Phil.
Elle chante pas mais qu’est-ce qu’elle aboie !
qu’est-ce qu’elle aboie !
Pas autant et plus harmonieusement que rose, néanmoins…
Question essentielle pour JB à propos de Lecornu,: est-il des nôtres ?
Va plutôt à NY puck. C’est direct!
@ La dernière maison de l’écrivain-voyageur Pierre Loti… et sa tombe sont à vendre pour 1 million d’euros sur l’île d’Oléron (7.24)
Manque de bol pour vous, jzmn, je l’ai déjà préemptée. J’allais quand même pas vous filer le tuyau avant le PL, hein ?
@ 10.02 / ses deux ovaires retirées (sic)
On vous a déjà dit que les ovaires étaient masculins, jusqu’à preuve du contraire. Vous le faites exprès, pour agacer Chalouret, ou quoi ?
Jazzi, plus c’est petit plus ils font du bruit. Les chiwawa sont affreux pour ça. Et puis si on se penche vers les hommes, voyez Tanguy, quelle teigne!
Closer, est-il des nôtres ? Jazzi vote Majorité présidentielle, vous aussi? A moins que vous ne pensiez aux bibliophiles je ne comprends pas le sens de votre question.
Remontez les commentaires de JB, B. Vous comprendrez.
Ah le 21h38, c’est désolant, toutes relations homme femme ne peut encore de nos jours s’envisager sans que cela implique du sexe. Il pourrait être proche d’elle sans y penser, de plus l’écart d’âge n’est pas négligeable.59 38 , certains préfèrent les femmes plus jeunes ou de la même génération.
Vous êtes homosexuel, Closer?
C’est une proximité politique. On peut lire que Lecornu avait été pressenti dès l’été, son CV qui indiquait auparavant qu’il était diplômé d’un master en droit a été modifié car il n’a pas terminé son parcours pour l’obtention .
pour aller plus loin @ DHH,… sur ce nouveau sigle MAGA resté un brin mystérieux jusqu’à présent en nos profondes et rustres campagnes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Make_America_Great_Again
Non, les chiens ne font pas plus debruit lorsqu’ils sont petits, loin de là. Mais tout chien quelquesoit sa taille et sa race doit absolument être éduqué jeune. Veaucoup de maîtres de petits chiens s’imaginent à tort pouvoir se dispenser de cette éducation. « Ils sont trop mignons, etc. » De plus, il existe des profils-type de maîtres de petits chiens et la statistique démontre qu’il s’agit très souvent de gens trop simples d’esprit, se faisant aisément dominer par leur chien si petit soit-il.
Les 3 j c’est le Stéphane Plaza de la RDL … A moins qu’il ne vise, en bon juriste à la retraite de fonder une sci, mais bon on en est loin, le temps qu’il vide sa maison jusqu’au dernier paillasson, on entends craquer ses omoplates jusqu’ici, ça fait peur.
Mauvignier c’est pas le seul à proposer un mode d’emploi certes, mais au risque d’excéder notre commentateur normand Emmanuel Carrère propose en kit son Kolkhoze + Uchronie, le livre de tous les possibles tombés à la trappe.
Lien sous l’autre billet.
Odeur de compote de reinettes aux groseilles qui remonte dans la cage d’escalier, je descends pour la mise en pot.
B est toujours plaisante, un brin à côté de ses pompes Louboutin. Je l’M beaucoup, pmp.
Voilà la vérité.
@ Chantal, ça y est la maison natale est enfin vendue depuis le 8 septembre devant une notaire de La Rochelle. Nous voulions, l’acquéreuse française et son compagnon belge et moij, avoir affaire à UNE Notaire. La veille, la maison avait été entièrement vidée, et sans luxation de ma part mais pas mal d’écchymoses… Je vais enfin pouvoir entièrement me consacrer à ma vraie finalité.
J’espère que vous saurez trouver la vôtre (une maison vide à bien rmeplir), mais sans moi. Jai assez donné à Mauvignier.. Je n’ai donc plus qu’une seule maison, déjà somptueuse et non hantée par quelque fantôme que ce soit. Je vais pouvoir y ajouter une nouvelle piscine, un couloir de nage de 15 X 2. Merci de vous soucier, mais TVB.
*** Savez-vous où en est l’affaire dite de Stéphane Plaza, au juste ?
ma chère belge francophone, je plaisantais bien sûr.
il est nul besoin d’écrire des modes d’emploi vu que la totalité, soit 100%, des livres de cette rentrée ont en commun de parler de la mort et du malheur.
leurs mode d’emploi se résument à ces 2 mots : le malheur et la mort.
et s’il peut exister ici où là des brefs instants de bonheur on ne les remarquer que par rapport à l’immensité du malheur qui constitue le reste, ils ne sont que des bugs ou des artéfacts ou des exception à cette loi théorique générale de l’existence humaine qui se résume à ces 2 choses : le malheur et la mort.
d’où l’importance donnée à la mort parce qu’en accord avec cette théorie générale de l’existence humaine la mort représente la seule et unique chose qui puisse mettre fin au malheur humain.
la mort représente ce moment attendu où tous les lecteurs poussent ensemble ce « ouf ! » de soulagement où le malheur s’arrête.
disons que sans la mort le malheur humain deviendrait une chose interminable et du coup la littérature actuelle nous la montre la mort comme étant à la limite le seul moment joyeux de l’existence dans la mesure où elle est le seul et unique moyen de mettre fin à ce malheur.
si mode d’emploi il doit y avoir c’est juste celui-là.
tu me suis la belge ?
Nous voulions, l’acquéreuse française et son compagnon belge et moij, avoir affaire à UNE Notaire.
–
Eh bien c’est discriminatoire par le sexe, non ?
Aucune idée les 3 J, tant mieux que ce soit réglé pour votre maison, sans animosité hein. Rétropédalage et réflexion du fils pour le moment, projets de mariage à l’été 2026. J’ai donc levé le pied sur les recherches de secondes résidences. J’ai bien assez pour le moment avec la vente de terres agricoles indivises. Ma petite soeur juriste ayant déjà explosé deux notaires avec des questions trop intrusives à leur goût qui les ont vexés, ce n’est plus que la clerc de notaire de province qui veut encore bien traiter avec elle. J’ai déjà fait le déplacement 3 fois avec mon frère pour obtenir des renoms, certains sont trop âgés pour encore faucher des prairies, et il y a un projet de réserve naturelle que ma mère bloquait mais nous les enfants on trouve que c’est une bonne idée. Voilà, quand j’aurai tous les morceaux du puzzle je pourrai décider, d’ici là je m’occupe à ranger les archives papier, les photos …
Je peux me tromper. Au juriste de m’expliquer en quoi.
oui enfin, ce n’est pas archi emballant comme perspective, la mort, la mort, la mort. J’ai décidé de vivre au présent, et de mettre un peu d’ordre dans mon fourbi, demain brocante de quartier.
juste un autre truc ma baba yaga belge : je sais pas comment est l’ambiance en Belgique, mais si en France il venait à l’esprit d’un auteur l’idée saugrenue d’écrire un roman où cet auteur oserait avoir le toupet qu’on a du mal à imginer de sortir de cette loi générale de l’existence humaine fondée sur la mort et le malheur il est évident qu’il se ferait descendre en flèche par la critique.
bien que je n’intervienne que très peu sur son blog je viens lire les articles de passou et je peux te dire sans trop te mentir que la dernière fois qu’il a osé parler d’un livre ne reposant pas sur cette loi générale littéraire française de l’existence humaine reposant sur le mort et le malheur ça remonte peut-être à au moins 10 ans.
en tout cas c’était avant l’arrivée au pouvoir de Macron.
disons que depuis que Macron est président il a concentré sur sa personne tout le potentiel humoristique de la France.
pareil avec Hollande avant lui, lui aussi a absorbé tout le potentiel humoristique.
du coup il ne reste aux écrivains que le reste, à savoir le malheur et la mort.
parce qu’un écrivain qui oserait être drôle empièterait sur les plates bande de notre président ce qui serait considéré par les critiques littéraires comme passou comme un cas de haute trahison.
tu me corrigeras si je me trompe baba yaga mais je crois qu’en Belgique vous avez la malchance d’avoir des gouvernants plus sérieux que nous.
il me semble même que les gouvernants belges sont à peu près les seuls gouvernants à peu près sérieux sur notre continent.
ce qui permet auteurs belges d’écrire du genre Gaston Lagaffe, ce qui serait perçu comme une insulte en France parce que l’auteur serait de suite accusé d’avoir voulu plagier notre président.
Pas que je sache, B.
Vita aux dernières nouvelles…
Selon Charlie Kirk « Les décès par arme à feu sont le prix que l’Amérique paie pour la liberté de posséder des armes. » Comment, no comment?
je sens bien que tu essayes de me faire rire Puck, nous n’avons pas de Macron qu’on ne vous envie pas vraiment, et je n’ai pas envie de faire de surenchère pénible et de gnarf gnarf gnarf les belges sont bien plus malins, c’est un leurre, on est juste moins patriotes car on sait que notre pays est un accident. Cependant ce n’est pas très drôle de devoir travailler jusque 67 ans, dans un monde qui part en sucette on ne sait pas vraiment sur quoi tabler. Il n’y a que les pitres politiques qui s’amusent depuis des mois à se disputer pour des queues de cerises nous avons un exemplaire unique, un président de parti disruptif la tête à claque parfaite, qui a compris comment faire chier tous les autres. le plus nihiliste de tous. Il a un petit chien pour amadouer sur Tik Tok, un vieille maman qu’il ressort pour faire pleurer dans les chaumières, il aime les circuits de Formule 1, les miss Belgique, son Club de Foot et la Stella. Il s’en fout complètement des critiques et parodie De Niro quand on ose lui dire d’arrêter de vexer tout le monde, et s’auto-satisfait pleinement alors que le monde entier crame. Il y a tous ceux qui se taisent car ils ne savent pas comment cela va tourner.
Closer,
Ma femme n’aime pas du tout Sarkozy.
Elle lui trouve un air « métèque », pas vraiment souchien, et donc pas vraiment français, dit-elle.
Ah le racisme primaire des gonzesses gauchiasso-féministes !
voilà, c’est bonus :
https://www.tiktok.com/@glbouchez/video/7541342040714415392
Il a engueulé une journaliste de la RTBF parce que son collègue a écrit un article qui dénonçait le fait que son chauffeur utilisait une carte de parking périmée pour handicapés. La polémique de l’été …
Quand on critique les autres 24 H/24 autant n’avoir rien à se reprocher.
Première mondiale un ministre albanais généré par l’IA :
Une amie qui a passé sa vie dans l’édition m’avait recommandé ce livre qu’elle jugeait l’un des tout meilleurs de « larentréelittéraire ». J’admets ne pas avoir été déçu. Et puis pas de papa-maman (la bonne? et moi?). Les afficionados reconnaitront.
« Sur la route de la gare, il n’avait croisé personne, pas un attelage, pas un piéton, pas même un bouvier avec ses bêtes. Des masses de nuages violacés s’accumulaient en paquets bourgeonnants, en nodosités palpitantes, comme si le ciel crevé allait déverser ses entrailles. Et la campagne puait le gibier qu’on vient d’éviscérer : les tas de fumier monumentaux puaient, qui faisaient penser à des constructions d’une civilisation disparue, des temples de matière vivante, des Babel de merde. Les moutons qui se serraient craintivement sous les hêtres en paquets de suint et de laine puaient. Les bouses de vache qui se bousculaient au long de la route comme des méduses noirâtres, éveillées de leur sommeil stercoraire par les déflagrations des éclairs, puaient passionnément, puaient de toutes leurs forces comme pour prendre leur revanche de pauvres choses assignées à la honte et au dégoût. Ah, murmurait Charles, on comprend, devant ces petites tranches d’apocalypse rurale, que les anciens aient cherché à lire des signes dans les météores, à interpréter l’avenir dans les entrailles, à déchiffrer l’état du ciel et ses incompréhensibles manifestations comme un langage. Mais la réponse peut être toute simple : les dieux se soulagent sur nous, ils jouissent de nous couvrir de leurs excréments, ils éclatent de rire, des rires forcément homériques, à chaque coup réussi. »
demain brocante de quartier.
Pour y acheter quoi, au juste, Chantal?
JET-SET
Le français « jet-set » est un emprunt paresseux à l’anglais états-unien « jet set », désignant le petit cercle des riches mondains internationaux, qui passent leur vie en avion. Mais, à l’origine, « jet set », c’est du français, et même du latin !
« Jet » [dʒɛt] signifie en anglais une « projection de liquide ou de gaz » et, par métonymie, un « avion à réaction ». Le mot vient de l’ancien français « jet » = « action de lancer » [issu du latin JACTARE = « jeter », « lancer »].
L’anglais « set » signifie « groupe d’objets ou de gens ». Il a été emprunté à l’ancien français « sette » = « secte », du latin SECTA = « ensemble des personnes qui « suivent » [verbe SEQUOR] une doctrine, une ligne de conduite, etc.
Je résume et traduis : « Jet-set » = « secte des adorateurs des rejets polluants » 😉
merci de vous enquérir gentiment de mon avenir Bolibongo, je recherche des colliers avec des perles anciennes pour faire des nouveaux montages à exposer en fin d’année, ensuite je vais proposer des stages de détournements d’objets avec mes amis de l’équipe « Fais-le-toi-même » mon projet est passé en commission fin juin. J’ai changé de statut pour pouvoir continuer à publier et créer des objets avec des scénographies particulières. Cela n’a pas été très facile dans le climat actuel mais j’ai tenu bon.
mode d’emploi
encore un « minuit » auquel je revenais poir des raisons personnelles
Jack Goody, La Raison graphique, 1979 [compte-rendu]
La rentrée littéraire sur le blog de Jean Glavany
« Lu « Le livre de Kells » de Sorj Chalandon publié chez Grasset. On connaît bien l’auteur, longtemps journaliste à Libération et dèsormais au Canard, auteur de onze romans ( déjà !) dont j’ai déjà dit en ces pages tout le bien que j’en pensais. Cet écrivain est d’abord un humaniste, d’une grande sensibilité et, si j’ose dire, d’une tendresse touchante. C’est un homme réservé qui, comme on dit, ne la ramène pas. Son œuvre romanesque balance entre l’autobiographie et l’Irlande, une vieille passion que je partage avec lui et qui nous rapproche encore plus. Avec ce dernier roman, il revient à l’autobiographie, romancée certes mais ça n’a guère d’importance en la circonstance. Et il revient à cette période de sa vie, de sa jeunesse où, après avoir subi un père , « l’autre » comme il l’appelle, qui fut collabo, raciste, d’extrême-droite, violent, brutal…il fuit. Il est mineur, 16-17 ans et, simplement par volonté de sauvegarde, il quitte le domicile familial. Il est à Lyon, la ville de son enfance et de ses racines amicales, et gagne Paris. Et le récit va s’attacher à raconter deux périodes marquantes de cette période de sa vie: la rue et le gauchisme. La rue d’abord : il est SDF…et vit dans la misère, l’errance, la souffrance et la violence d’une telle situation. Ça dure un an ou deux je ne sais plus, mais, évidemment, ça le marque au fer rouge. Le gauchisme ensuite parce que, par les hasards de l’histoire qui sont joliment racontés, ce sont des maoïstes qui vont le sortir de là. On est juste dans l’après-mai 68 et le voilà qui vend « La cause du peuple » à la sortie des usines et qui vénère l’ami Alain Geismar, alors en prison. Et là, moi qui n’ai jamais été gauchiste -bien qu’arrivant à la fac de Nanterre en 68 !- parce que je hais la violence et le désordre, je découvre une violence au-delà de tout ce que j’imaginais. Proprement ahurissant…jusqu’à la désillusion, rupture politique et surtout psychologique douloureuse, et la création du journal Libération, nouvel éclaircie dans le ciel des espoirs gauchistes.
C’est un nouveau très beau livre de cet écrivain hors pair qui se fait aussi historien contemporain utile et édifiant.
Nb: je dédie ce texte à mon cher ami Bernard BESSOU, mort il y a quelques mois, et adorateur de Chalandon au point, un jour, d’avoir embarqué sa famille pour l’Irlande afin de marcher sur ses traces… »
« l’autre » comme il l’appelle, qui fut collabo
Jardin, Chalandon, Modiano, une chance d’avoir eu un paternel « collabo », un triomphe dirait Gerard Philipe.
je vais proposer des stages de détournements d’objets
AH, Chantal, expliquez-moi ça! 🙂
chantal, c’est passionnant ce détournement ceéatif
envoyez bous, si vous pouvez, des « images » avec un peu de commentaire personnel
des stages de détournements d’objets
Je détourne, tu détournes, il/elle Chantourne! 🙂
Vous devriez faire des stages Dada, Chantal.
Dada sur chevalet, et hop, le tour est joué!
A la télévision, on ne voit plus que des gens barbus et/ou tatoués.
Que ces gens sachent qu’ils se comportent comme des gamins. Je n’ai pas dit des enfants. J’ai dit des gamins.
Raspoutine était barbu. Seulement Raspoutine était un religieux ascète, capable de s’imposer une discipline très dure. Aucun ne lui arrive à la cheville ici et ne saurait revendiquer une quelconque barbe.
… jet society…
SCOOP
Ἀνεκδοτα [anekdota] est un substantif pluriel neutre [plus tard confondu avec un féminin singulier], tiré de l’adjectif ἀνεκδοτος [anekdotos], composé de :
α [a] privatif; le ν [n] étant euphonique devant voyelle.
et
ἐκδοτος [de ἐκ (ek) = « au-dehors + verbe διδωμι (didômi) = « donner »].
Les ἀνεκδοτα [anekdota] désignaient les faits n’ayant pas encore été « livrés au public [= divulgués] « .
A l’origine, il s’agissait du titre [très publicitaire : Les inédits !] d’un ouvrage de l’avocat et historien byzantin Procope [VI° s. après J.-C.], rapportant de petites histoires [des ragots !] à propos de l’Empereur Justinien.
Avant de devenir aujourd’hui « le récit d’un petit fait curieux » ou, plus banalement, « un détail secondaire et sans importance » [cf. le sens de l’adjectif « anecdotique »], l’anecdote était donc, à l’origine, une « exclu », comme disent les journalistes, ou même un… « scoop » 😉
Indeed il faut savoir porter la barbe, dear dédé. Voyez l’acteur Jean Sorel dans certains de ses films ou plus proche de vous, le Vice-Président américain. Les autres peuvent se raser.
@ monsieur Sybil (12.31)… ce s’rait-i pas not’ JPA qu’aurait essayé de nous décrire cette odeur de merde sur du bon fumier tourangeau par hasard ?, cherchant à se faire passer pour un hybride de marcelle proust & claude simone ? Quel talent 😉
nb / Je sais bien que vous essayez de nous faire rire, dédé, m’enfin quand même ! Pourquoi tant de haine envers l’autre très grand écrivain, Sorj Chalandon ? – koukouk à tous les p’tits teckels aboyeurs de leur pépère.
@ Monsieur VDBC, 13.07 – Alea JACTARE eh !…
et Rachilda Dati, a-t-elle un blog pour rendre hommage à nos amis Patrick Cohen & Thomas Legrand ?
je vous tiendrai au courant mais je ne mets pas en ligne mes prototypes pour le moment.
un auteur naturaliste Sybil Pythie?
@ Cl – (11.33) Il y a pourtant beaucoup plus d’hommes hétéros candidats à devenir homos que de situations inverses. A priori, donc pour vous, ça ne saurait tarder 😉
Depuis les intuitions de Michel Foucault, les sexologues genrés l’auraient prouvé statistiquement… alors que pour les femmes, semblerait-il, la situation serait légèrement différente. Craignant moins durablement la mort que les hommes hétéros, elles auraient toutes une vocation virtuelle au lesbianisme pour ne pas devoir subir leur vie durant le malheur du poids physique et symbolique de leur forçage obligé censé reproduire l’espèce humaine (cf. les travaux non foucaldiens, quoique souvent mal compris, de Fr H.).
add_ Ayant pmp plutôt connu l’expérience inverse de l’expérience majoritaire, je ne sais pas trop quoi en penser, d’autant qu’à force d’avancer dans le bonheur de la vie et de m’être toujours foutu de la mort, je suis devenu un genre d’heureux Tiresias asexuel,_
(entre nous, les punckt sont bien à plaindre).
@ une chance d’avoir eu un paternel « collabo »
C’est votre K., dirfile ?
(npr SVP, vuestra merced).
@ Le désert des barbares ! (jzmn)
Il a l’air super alléchant votre film. Le scenario a-t-il été écrit par Coetzee ou par Kourouma ?
« les cottes de la Manche »
Evelyne Dhéliat présente la météo sur TF1 depuis 1991, autrement depuis 34 ans. Elle sait faire. Depuis 34 ans elle continue à dire « les cottes de la Manche ». Personne ne lui a dit que sur « côtes » , il y a un accent circonflexe et que la prononciation qu’elle choisit n’est pas la bonne.
Il s’agit de Pierre Jourde, dont le dernier roman, La Marchande d’oublies, revisite avec brio les « obsessions » (le fantastique, les mondes interlopes, les antithèses de l’extrême, la passion pour la fin du XIXe, le cirque comme métaphore de l’inquiétante étrangeté, etc.)
Ce roman polyphonique n’est pas sans rappeller Les Yeux sans visage de Georges Franju, un classique de la noirceur humaine. Pierre Jourde, en plus d’être un fin critique non dénué d’humour, est un véritable romancier, comme il en est peu.
Merci pour cet extrait de Pierre Jourde c’est très bien écrit on a des frissons.
« je sens bien que tu essayes de me faire rire Puck »
pas du tout : les seuls responsables politiques européens qui ne disent pas vouloir entrer en guerre avec la Russie c’est les belges !
en plus je pense que dans l’inconscient belge ça les gêne aux entournures d’envoyer des armes à des gens qui ont obligé tous les ukrainiens à parler la même langue.
je veux dire dans l’inconscient belge ils savent que si c’est un truc qui leur arrive la commission des droits de l’homme va avoir du mal à justifier le fait qu’ils accordent aux uns ce qu’ils interdisent aux autres.
limite si l’UE veut rester dans la même logique elle serait presque obligée d’envoyer des armes aux flamands roses et de les autoriser à supprimer tous les livres de langue française etc…
je veux dire le monde nous regarde : on ne peut pas changer le logique en fonction des pays, on aurait l’air ridicule.
et là Chantal je peux te dire que dernièrement j’étais à Anvers et cette idée commence à venir à l’esprit de certains belges qui ont de plus en plus de mal à supporter les francophones !
j’étais dans un bar où un type disait en flamand (je comprends un peu cette langue) : s’ils veulent parler français, c’est facile, ils n’ont qu’à aller vivre en France !!!
et c’est pour ça que les belges sont actuellement les plus sérieux de tous les gouvernants européens.
en flamand (je comprends un peu cette langue
–
Moi aussi, l’accent suffit à tout comprendre
« Merci pour cet extrait de Pierre Jourde c’est très bien écrit on a des frissons. »
perso j’ai énormément de mal avec les descriptions de paysages.
limite je fais une phobie aux descriptions de paysages dans les romans.
autant j’arrive à encaisser tous les malheurs de tous ces écrivains et de tous leurs personnages, autant dès qu’ils commencent à décrire un paysage ça me déprime à un point que j’arriverais même pas à décrire.
je veux dire un paysage tout le monde voit à peu près ce que c’est, dans une vie on en a tous vus, plus ou moins, les gens disent « ah t’as vu comme c’est beau » ou « wow la mer putain qu’elle est belle » etc…
mais dès que ce genre de truc est dit en langue littéraire à savoir une langue qui se prétend rivaliser avec le paysage lui-même, même avec l’idée de se dire chez certain que l’usage de leur langue littéraire rendra ce paysage plus beau qu’il n’est, je veux dire cette compétition qui existe entre le paysage et la langue littéraire, ce combat entre l’écrivain et le paysage, limite à tout prendre je préfère carrément déclarer la guerre à la Russie ou à la Chine.
sérieux les descriptions de paysage dans les romans c’est l’invention humaine la plus abominable qui soit.
qui a pârlé de marmelade?de confiot ? rose,je crois, mais que vient faire JAM ,vous savez JAM et surtout du psychanalyste Jacques Lacan, il est légataire des œuvres littéraires de ce dernier et se charge de l’édition de ses séminaires[réf. nécessaire].
je vous avais bien dit qu’elle le trouverait seule!
M’enfin Puck, ces Flamands-là c’est surtout qu’ils préfèreraient de loin ne plus payer pour les réfugiés Ukrainiens qui ont obtenu des avantages financiers en passant loin devant tous les autres demandeurs d’asile. Et puis à Anvers c’est spécial, c’est la bourse d’échange du diamant, personne ne trade en français on parle singlish. Les russes n’y sont plus depuis belle lurette, ils ont jumellé leur centre avec Mumbaï. Notre premier ministre fait du chantage idiot en se disant orangiste, il rêve du bon vieux temps des barons du cotton des colonies hollandaises… il ne faut pas l’écouter ce sont des zieverderaaa.
Jacques-Alain Miller (né le 14 février 1944 à Châteauroux) est un psychanalyste français. Il a contribué à la fondation de l’École de la cause freudienne et est éditeur des séminaires de Jacques Lacan, dont il est le gendre.
en plus le bouquin de Pierre Jourde c’est l’histoire d’un type qui est tellement accro à l’innocence qu’il va assassiner des enfants innocents pour ensuite découper leur visage qu’il se colle sur son propre visage pour se donner l’air d’un innocent.
du coup je sais qu’il faut pas trop revenir sur ces histoires de de forme et de fond, mais quand même dans un cas comme celui-là il est difficile d’ignorer le fond, je veux dire faire comme si la forme était plus importante que le fond parce que dans le fond je veux bien qu’on vive dans un monde de tarés, je veux dire je me suis tapé tous les épisodes d’esprits criminels et dans le lot il y a qq épisode qui parlent de types tellement accros à l’innocence qu’ils tuent des efnants innocents pour ensuite découper leur visage qu’ils collent sur le leur pour se donner l’apparence de l’innocence, je veux dire aux US ce genre de truc c’est presque devenu la routine, là dans les épisodes je veux dire ça n’étonnait personne, sauf qu’à aucun moment la forme ne prenait le dessus, le fond restait toujours plus important même si à la fin de l’épisode pour coincer le tueur en série accro à l’innocence les types du fbi ils sont obligés de faire sauter son immeuble ça reste juste un détail !
le fond et la forme ça reste les2 mamelles de la cohérence d’esprit, et là on a déjà Macron il faut jsute pas que les écrivians se mettent à ajouter de l’incohérence à l’incohérence sinon on va finir par tous péter un boulon et déclencher un truc du genre l’apocalypse nucléaire sans que personne ne comprenne ne le pourquoi du comment tellement on baigne dans l’incohérence !!
@ elle serait presque obligée d’envoyer des armes aux flamands roses (sic)
M’enfin, Chantal tout le monde sait bien que ce troll est toujours très sérieux dans ses esplicassions nitchéistes, en sautant sur tout ce qui bouge. Il n’a jamais lu l’intégralité du « chagrin des Belges » d’Hugo Claus, à la différence de… machin-chose…
Et pourtant, il connait bien l’ICS collectif du pays, hein !
N’est pas Raymond Devos qui veut… Mais y’en a qui s’y essayent. Chez iceux, la légèreté est rarement au RV. C’est humain, du reste, trop… peut-être !?
Enfin et alii, inutile de mettre un illustre inutile sur la table, jam fait référence aux sessions bien connues des musiciens de jazz, qui ont donné de meilleurs résultats que beaucoup théories insensées.
Chantal ouai c’est ça si t’allait en Ukraine il y a 15 ans les gens imaginaient aussi que tout le monde cohabiterait paisiblement jusqu’à la fin des temps !
je sais pas si à Anvers c’est le diamants mais imagine 1 seconde qu’un type découvre qu’il existe des gisements de lithium et de gaz dans le sud de la Belgique !
moi j’ai été à Louvain dans les années 70, parce que j’y avais une amoureuse, elle s’appelait Mathilde, je m’en souviens parce que je l’aimais tellement que quand j’ai eu ma 1ère voiture, une coccinelle, lje l’ai appelée Mathilde, hé ben je peux te dire qu’il fallait baisser la tête quand tu traversais une rue pour éviter de te prendre un pavé dans la tête !
et là ils n’avaient pas encore découvert des gisement de gaz et de lithium dans le sud de la Belgique !
les allemands et les hollandais ils peuvent t’anéantir la Belgique et déporter tous les francophones au Canada pour le lithium !
des précédents
Depuis Comment j’ai vidé la maison de mes parents, l’œuvre de Lydia Flem, écrivaine, photographe et psychanalyste, accompagne nos vies.
https://le-carnet-et-les-instants.net/archives/lydia-flem-au-dela-de-sa-propre-peau/
C’est bien que vous soyez revenue, et alii. Je trouvais un peu ridicule cette bouderie.
Les Flamands mangent moins d’endive que les Wallons et sont un peu trop riches. Sinon je n’ai pas grand chose à oeur reprocher.
Bon je vais manger, je couche mes poules bite-fait et je reviens’
« je couche mes poules bite-fait »
Pauvres poules sodomisées à sec !
« Depuis Comment j’ai vidé la maison de mes parents, l’œuvre de Lydia Flem, écrivaine, photographe et psychanalyste, accompagne nos vies. »
effectivement, j’ai passé ce livre « comment j’ai vidé la maison de mes parents » à une voisine psychiatre qui venait de perdre les siens.
le seul truc qu’elle a oublié de dire l’autre Flemme dans son bouquin c’est un bouquin destiné aux enfants unique !
parce que là, avec ce bouquin ma voisine a faille s’entretuer avec ses frères et soeurs parce uq’elle voualit suivre les conseils de ce bouquins.
ça aussi c’était un truc hyper facile à faire, il suffisait de le dire dans le titre du genre « Comment, comme enfant unique, j’ai vidé la maison de mes parents »
parce qu’il suffit d’être 2 pour vider la maison de ses parents pour que ça se termine en guerre civile comme bientôt en Belgique !
Le jour où la Belgique ne ressentira pas de complexe d’infériorité vis-à-vis de la France, sera le jour où on admettra collectivement que tous les êtres humains se ressemblent. Hélas.
« Les Flamands mangent moins d’endive que les Wallons et sont un peu trop riches »
pour les endives je sais pas, mais pour le gaz et le lithium c’est sûr que les flamands ne partageront pas parce que les hollandais sont avec les suisses le peuple le plus égoïste sur cette planète, et surtout ils ne supporteront pas l’idée de voir des péquenots parler français devenir plus riches qu’eux, c’est évident.
en plus les flamands ont des liens privilégiés avec les néoconservateurs américains que les francophones n’ont pas, et en ce moment vaut mieux être pote avec Victoria Nuland qu’avoir des écrivaines qui portent des chapeaux bizarres.
Epargnez-nous ses cicatrices, SVP, merci. Elle va grossir rapidement, la pauvre, à moins de bien la surveiller. Je connais une autre internaute qui a beaucoup maigri avec tous ses soucis, la pauvre. Et personne pour son surveiller son anorexie, c’est triste. Il faudrait ne pas la laisser se faire vomir, en lisant la RDL.
Jacques-Alain Legendre ne sait pas ce qu’est une jam session. Forcément, on ne se comprendra jamais sur cette chaine.
@ je l’ai appelée Mathilde
Hélas, elle est Revenue avec Maurice, et l’a pas gagné aux changes. Aurait mieux fait de rester là-bas, hein ?
Vous avez raison, Clopine, nous sommes nous, Français, égaux aux Belges.
Mais personnellement je préfère Paris à Bruxelles.
Elle a l’air élégante, cette Lydia Flem. Dommage qu’elle soit si bosseuse et porte donc si mal son patronyme. Que s’est-il passé une fois qu’elle eût vidé la maison de ses parents. Stéphane est-il déjà passer chez elle ? La suite m’intéresse beaucoup ? Avez-vous été de ses patientes, lors de votre dernier voyage outre-Q ? Je crois qu’elle fait partie de la célèbre Ecole freudienne de Belgique.
Trop mal assortis, JL. La PALESTINE vaincra, odo do !
https://www.youtube.com/watch?v=D1kHbmqP6LA&list=RDD1kHbmqP6LA&start_radio=1
La boutique Palestine, c’est fini.
On baisse le rideau et on ferme.
Pour toujours.
FITCH
Fichtre !…
PALESTINE
Euh, non …Rien !
mode d’emploi
succès de l’expression how to
bon week end ;bonne liquidation
Anachronielle est affreux, comme le sont ces Meursault, James, etc , rives sur un chef d’œuvre, mais ils plaisent aux féministes de service , friandes de sabir …. MC
Mauvignier chez Finky.
C’est plutôt Mauvignier qui écoute Finky parler et lui expliquer son livre…
FINKY MODE D EMPLOI
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/la-maison-vide-4408272
on sent qu’il a aimé la maison vide et surtout le personnage de Firmin Cabanel imaginé à partir du poème d’Aragon
@ »Anachronielle est affreux »
il me semble que le truc bizarre avec la littérature c’est pas tant qu’elle soit anachronielle c’est qu’elle semble totalement déconnectée de la réalité.
je veux dire on vit dans un pays, un continent l’Europe et une civilisation (occidentale) porté par une logique de l’affrontement, de la guerre, un esprit de supériorité, d’hégémonie, une volonté de transformer et dominer le monde etc…
de ça on n’en trouve absolument aucune trace dans la littérature, je veux dire makache oualo zéro trace.
la littérature donne l’impression de vivre dans un monde clos, où les gens ont leurs malheurs, avec leurs papas et leurs mamans etc…
et pendant ce temps on a quand même saccagé le monde !
je veux dire ce qu’on a fait en Libye, en Irak, en Afghanistan, en Afrique etc… c’est abominations totales ! des trucs horribles !
et pendant ce temps la littérature nous dépeint un petit monde avec des gens qui ont leurs petits malheurs alors qu’en même temps on a transformé la Libye en une espèce d’enfer sur terre et tous nos écrivains s’en tapent complet !
ça j’avoue que je trouve ça hyper bizarre.
CHANTAL
,en attendant votre expo:
des bijoux
Dessins de bijoux : les secrets de la création
Exposition au Petit Palais, Paris.
qui plus est toujours à partir de mensonges !
on a fait un blocus en Irak qui a provoqué la mort d’un million d’enfant sur un mensonge.
la Libye : le massacre de Benghazi c’était une invention de a à z !
le Kosovo : on a imputé des charniers aux serbes qui avaient été faits par les kosovars.
la Syrie : les armes chimiques c’était out du flan !
l’Ukraine : le massacre de Bucha c’était une mise en scène digne d’Hollywood !
et des mensonges de ce genre on en a dix à la douzaine.
du coup on peut imaginer que dans le lot de tous ces écrivains qui semblent tous obsédés par la vérité il va s’en trouver un qui va se pencher sur un de ces mensonges ?
ben non : tous ces mensonges ils s’en tapent complet !
pour eux ce qui compte c’est de dire la vérité sur des trucs dont personne n’en a rien à cirer.
le truc le plus marrant c’est que quand on essaie de regarder objectivement ce qu’il se passe on voit que l’occident est en train de s’effondrer sous le poids de son idéologie, de son idéalisme, de sa propagande, de ses mensonges.
je veux dire l’occident essaie aujourd’hui de dominer le monde en utilisant la démocratie libérale comme elle a utilisé durant des siècles le christianisme pour coloniser le monde et apporter la mort et la désolation partout sur la planète !
ça aussi, de veux dire c’est pas rien, ça devrait être un truc qui pourrait au moins interpeler au moins un écrivain dans le lot de tous ces écrivains ?
ben non : les mecs ils vivent tous dans leur petit monde bien protégé du vrai monde, ils sont barricadés avec leur langue littéraire pour décrire des jolis paysages pendant que le système auquel ils appartiennent propage l’abomination à travers la planète !
je veux dire limite ça relève plus d’un truc autistique ou la littérature n’est qu’un élément de propagande parmi tant d’autres !
Oui, Paul Edel, c’est incroyable. J’ hallucinais en écoutant (pas tout, j’aime être en colère, même si j’aime plus être dans la tendresse et l’admiration, mais je n’en ai plus l’occasion), du coup ma colère me fait couper le son, et puis après je remets l’émission, et franchement Finkielkraut… Mauvignier je ne connais pas, mais qui soit-il, personne ne mérite l’attitude surplombante adoptée ici.
Parce que, quand même, être quelqu’un de traversé, dans sa vie , par une histoire dont on ignorait tout, déjà, à la première phrase… ah là là.
Déjà j’ai coupé l’audition. Cette première phrase me touchait au coeur. J’ai été mettre de l’eau sur le feu, pour le thé, et puis j’ai repris l’audition de l’émission. Le feu était plus fort que l’eau.
« C’est plutôt Mauvignier qui écoute Finky parler »
oh mais Finky aussi…
Comme tous les gens qui se croient supérieurs, Finky aime bien s’écouter parler et expliquer aux autres qu’il a mieux compris leurs oeuvres qu’eux-mêmes.
Un « self-idol » qui s’admire…
Miroir, mon beau miroir, dis pour voir, ne suis-je pas le plus intello ?!!!
Un futur ministre de l’économie et des finances ?
« Pour retrouver le triple A, il faudra en finir avec le triple S Socialisme, Sur-réglementation, Spoliation fiscale ! »
(David Lisnard – X le 12 Septembre 2025)
Hassani. , et souvent, une ombre à elle seule peut tout raconter. »
hyperallergic
En feuilletant la presse littéraire de sa Rentrée-enfin les romans dont on parle en priorité- on ne peut qu’ être stupéfait par ces nombreux romans où nos auteurs, jeunes ou pas, reviennent sur ce qu’ils ont enduré de tourments, de questions, de souffrances, à cause de leurs parents. Trentenaires , quadragénaires , des quinquagénaires racontent leurs peines, leurs traumatismes, leurs chagrins, face à leurs géniteurs. Dans le roman de Laura Vasquez « Les forces » l’autrice dénonce l’immense mensonge du monde qui saute à la figure de la narratrice. Cette idée tordue du monde qu’elle se firge enfant et ado, elle la décèle « dans le petit rire dont sa mère ponctue ses phrases ».Catherine Millet revient sans cesse sur les photos de sa mère qui s’est défenestrée.L’énigme la mange. Dans « Une drôle de peine » Justine Lévy présente sa mère morte d’un cancer à 54 ans, comme un modèle à fuir , femme droguée et instable affectivement, « Je mets beaucoup d’énergie à essayer de ne pas te ressembler, maman »écrit-elle. Elle vit « un deuil perpétuel ».La littérature, donc, comme thérapie et substitut aux séances de divan. Dans « l’Albatros » Raphaël Enthoven rend justice à sa mère qu’il a aimé sans oublier quand même de décrire les détails atroces de sa maladie de Parkinson.
Paul Gasnier,pour son premier roman, enquête sur la mort de sa mère, fauchée à moto par un jeune délinquant.
Après avoir écrit « Papa » (père arrêté par la Gestapo) Régis Jauffret nous donne « Maman » ,morte à 106 ans. Heureusement lui verse un un peu de cocasserie sur cette chère maman. . Amélie Nothomb dans « Tant mieux » , rend hommage à sa mère mais se venge en décrivant sa grand-mère comme une sorte de « sorcière » qui lui sabotait les mois d’été de sa petite enfance. Jakuta Alikavazovic dans « Au grand jamais » raconte avec insistance sa douleur d’avoir été obligée de faire face à une mère qui se tait. Mauvignier, on le sait, s’interroge sur les photos et objets de sa famille. Il « comble les blancs » en suivant les pentes de son imaginaire méthodiquement fondé sur l’affliction, la détresse et de tristesse.
Ah, j’oubliais « Kolkhoze » d’Emmanuel Carrère, avec ce portrait à l’acide de sa mère, autoritaire et rigide.
Bref, les morts ont envahi le conscient les écrivains vivants et envahi les vitrines des libraires. Curieuses fleurs de rhétoriques déposées sur les tombes enrobées de barbelés. Le présent n’est donc pas digne d’intérêt ? La librairie devient donc une annexe des cimetières en cette rentrée. Je me demande bien ce que signifie cette série de romans écrits par des traumatisés, car il y a quelques pères ou mères impitoyablement jugés . Évidemment les morts ne peuvent répondre.
IA
A mes correspondants, j’avais proposé un petit jeu. Définir vingt mots sans dictionnaire.Un de mes correspondants me répond par un texte contenant ces mots. J’en parle ce matin au café à l’un de mes amis. Il me dit que c’est peut-être un texte produit par IA. Rentré chez moi, je vérifie. « Ecris un texte contenant les vingt mots suivants… ». L’IA m’a proposé un texte et a ajouté : « Veux-tu un texte plus comique? », puis « Veux-tu un texte plus théâtral? », etc. J’ai lu une dizaine de textes. On n’arrête pas le progrès. Ce qui est le plus à craindre, à mon humble avis : des suppressions d’emploi.
Et les vivants, ceux ou celles qui ont à se battre alors même que se réveiller le matin est déjà une souffrance, alors qu’on aimerait tant ne pas se réveiller,doivent se rendre à l’évidence : la littérature ne peut plus les aider.
Et pourtant, que d’amours splendides ai-je rêvées, que de livres n’ai-je pas écrits, tout ce que je ressens passe par des mots que je n’ai plus la force d’ordonner, bref je ne vais pas très bien, mais c’est sans doute pas vraiment très grave.
J’ai encore un projet pourtant, un projet d’écriture ? Mais s’il ne passe que par ce blog, c’est dire qu’il est dérisoire. Derrière le dérisoire, il y a la dérision : passer du peu d’importance au ricanement. Les grelots. Ils sont sinistres, mais tellement adaptés !
Bref, les morts ont envahi le conscient les écrivains vivants
uniquement les morts banka(b)le sur les ondes, dear Paul Edel. Papa-collabo, au top chez les crypto-traumatisés scribouilleurs.
Dire que Laurent Mauvignier a écrit une pièce intitulée « retour à Betharram », c’est dingue, non ? Comme s’il ne fallait pas y retourner, vu qu’on est toujours en plein dedans. La souffrance.
Vite, Jazzi, parle-nous de Vita, la petite chienne très laide, mal en point et la plus loin du monde de l’univers sensible des chiens, vu qu’elle est citadine et totalement artificielle, presque fabriquée pour l’occasion, mais néanmoins moins mortifère que mes propos. Je lui souhaite sincèrement longue vie, encore que.
Bête à rame, pain bénit des bouffe-curés, bientot tête de gondole
Une fois par jour, le très très vieux chat miaule. Il est désormais aveugle, alors qu’il a été un splendide guerrier, et il est comme guidé à la fois par son orgueil et sa désormais dépendance. Je l’avais baptisé « Attila », quand il est arrivé, pour qu’il soit différent de son prédécesseur, un chat qui se prenait pour un être humain dans la trop grande tendresse qu’il vouait à ses maîtres. Il a été rebaptisé « Blackie », ça lui allait bien, comme pour Barrozi. Il est désormais très très vieux,et aveugle. Lui qui a été farouchement indépendant toute sa vie, le voilà qui accepte les caresses : planqué dans les allées du potager, il se dresse pour interpeller les humains dont il a déronavant besoin.
La cécité du chat a coïncidé avec mes yeux désillés.
Encore ! Ça devient lassant, ces chatteries !
Quand on passe d’ouvrier à employé municipal, on acquiert un statut qui vous ouvre la possibilité d’emprunt bancaire, la stabilité donc l’appui financier pour l’avenir de vos enfants. Ce que Mauvignier dit de son milieu d’origine est presque trop beau pour être vrai, d’autant que sa fratrie semble être aussi bénéficiaire, d’après wikipédia, de la méritocratie. Mais après tout, pourquoi pas ?
Depuis 1945, quels furent, d’après vous, les trois meilleurs prix Goncourt ?
@ »Bref, les morts ont envahi le conscient les écrivains vivants et envahi les vitrines des libraires. Curieuses fleurs de rhétoriques déposées sur les tombes enrobées de barbelés. Le présent n’est donc pas digne d’intérêt ? »
disons que le présent c’est surtout une envie irrépressible de l’Europe à entrer en guerre contre la Russie.
d’ailleurs j’écoutais un haut gradé anglais se réjouir d’avoir déjà tué plus d’un million de russes.
du coup il faut prendre ce tropisme littéraire pour le malheur et la mort que comme un des aspects d’un désir suicidaire beaucoup plus large qui prévaut actuellement sous nos latitudes.
MC dit: 13 septembre 2025 à 13h14
Encore ! Ça devient lassant, ces chatteries !
« Je souhaite à tout le monde d’être féministe, et particulièrement aux garçons. »
Lio
On rappelera aux grincheux que la réécriture des classiques est une pratique aussi vieille que la littérature elle-même. Après tout, William Shakespeare n’a jamais écrit que deux pièces à l’intrigue originale, Peines d’amour perdues et La Tempête. De cette dernière, Amié Césaire a fait une pièce remarquable, Une Tempête, où Caliban est un esclave nègre et Ariel un esclave mulâtre. Rosencrantz et Guildenstern sont morts, la pièce de Tom Stoppard, développe deux personnages mineurs d’Hamelt en une satire cinglante et hilarante du double et du simple.
Avec son roman Foe, JM Coetzee revisite Robinson Crusoe dans une perspective féministe. La Prisonnière des Sargasses de Jean Rhys a pour protagoniste un personnage mineur du Jane Eyre de Charlotte Brontë.
Tout sert à tout et inversement et vice-versa. Il n’existe pas de limite à la liberté de création ou de recréation. Sauf dans les régimes fascistes.
disons que le présent c’est surtout une envie irrépressible de l’Europe à entrer en guerre contre la Russie.
Que faire des drones tombés en Pologne, sont-ce les polonais qui ont exigé ce test russe ? Ces drones si l’on croit les russes ont été déviés de leurs trajectoires? Une mise en scène ukrainienne ? Pour déclencher une réponse ?
@ »Que faire des drones tombés en Pologne, sont-ce les polonais qui ont exigé ce test russe ? Ces drones si l’on croit les russes ont été déviés de leurs trajectoires? Une mise en scène ukrainienne ? Pour déclencher une réponse ? »
vu le nombre de missiles français, anglais et autres qui ont tombés en Russie déjà la Russie aurait été en droit de riposter depuis bien longtemps.
je veux dire si un pays envoyait un missile sur le sol américain ce pays serait vitrifié dans l’heure qui suit.
déjà vus devriez remercier les russes pour leur immense patience vis à vis de nous.
ensuite le seul objectif de cette histire de drones russes en Pologne est de faire revenir les US dans le jeu.
sauf que Trump a répondu niet ! ces drones il s’en va l’oeil.
donc ça ne sert à rien.
cela dit c’est sûr que le rêve des ukrainiens depuis le début serait de voir leur conflit au départ régional se transformer en guerre mondiale.
mais ça c’est leur rêve à eux.
si maintenant vous partagez ce même rêve c’est votre problème.
« Il n’existe pas de limite à la liberté de création ou de recréation. Sauf dans les régimes fascistes. »
ce livre qui est n° 1 des ventes sur amazon est introuvable en librairie, ce n’est peut-être pas du fascisme mais ça commence à y ressembler :
Si je puis me peremettre, 12.37 et 12.47, rien à voir avec Bayrou. LM avait publié « Retour à Berratham » en 2015, il y a déjà dix ans, qu’A. Prejlocaj avait illustré d’une splendide chorégraphie
https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tVP1zc0TCpPK6-qyqkyYPQSLkotyS8tUji8QCEptagosSQjMRcA6SYNVw&q=retour+%C3%A0+berratham&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=retour+%C3%A0+berrat&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqBwgBEC4YgAQyBggAEEUYOTIHCAEQLhiABDIICAI
Ta gueule keupu !
@Ego sans trique
qu’il dit JiCé le triquard ubibiesque ; et dans triquard il y a …
Oui, les noms sont trompeurs, comme tous les mots. Betharram, Mazan, voire même, si j’ose prononcer ce nom, Gaza : derrière des noms, seules gagnent la souffrance, et l’indignité, qui elles n’ont pas de majuscules. Mais ne sont pas juste des mots. A fortiori des noms.
@PALESTINE
Euh, non …Rien !
en effet ; « nous » vs « le reste du monde », c’est le ressort de tous les mouvements sectaires
vu le nombre de missiles français, anglais et autres qui ont tombés en Russie déjà la Russie aurait été en droit de riposter depuis bien longtemps.
Il me semble que chaque nuit ils ne s’en privent pas pour détruire en Ukraine. Et n’oubliez pas qu’ils recrutent des nord-coréen s, de chinois, des népalais quand des engagés volontaires sont venus prêtés renfort aux forces ukrainiennes,mercenaires . Vous ne voudriez pas qu’un pays quel qu’il soit se laisse canarder sans riposter. Chaque jour à peu près les attaques par drones livrés en partie par des partenaires russes, Corée du nord et Iran, gagnent en importance.
vs > versus (et non le boyau qui garnissait le tamis de la raquette de Panatta)
Israël rejoindra le club (restreint) des organisations politiques qui se soustraient à l’ONU ? c’est en bonne voie, semble-t-il
Merci Paul pour cette liste des petites tambouilles familiales qui mijotent, toujours plus nombreuses, sur les réchauds des librairies françaises chaque année.
Pour ma part, j’ai commencé « Elements » de John Boyne, retenu pour le Femina étranger. A priori un vrai et grand roman.
Quant à Boutcha, j’attends que vos affirmations soient prouvées. Les cadavres aux ongles cyanoses mains attaches et les corps ensevelis , les villageois abattus sac de patates répandus au sol etc sont selon vous une mise en scène macabre mais pour le moment le signataire est la Russie, ce massacre a été commis au début, les responsables sont peut être des fous,cdes criminels mais je crois qu’ils étaient incorporés à l’est de la frontière ukrainienne. C’est marrant, autant vous condamnez les propos d’Enthoven pour les journalistes tués à Gaza, autant 400 villageois inoffensifs vous laissent dubitatif voire affirmant qu’à coup sûr c’est kifkif Timisoara
en tous les cas, la justice est saisie et elle ne cessera pas ses enquêtes et ses instances judiciaires sous le mandat de Trump, le diktat de Poutine ou le fanatisme de Netanyahu et cie ; moins encore après eux
« Voici une synthèse du vote des membres de l’ONU concernant la **Déclaration de New York** sur la reconnaissance d’un État palestinien, adoptée le **12 septembre 2025** :
🗳️ Résultat global du vote
– **142 pays POUR**
– **10 pays CONTRE**
– **12 ABSTENTIONS**
❌ Pays ayant voté CONTRE
– 🇮🇱 Israël
– 🇺🇸 États-Unis
– 🇦🇷 Argentine
– 🇭🇺 Hongrie
– 🇫🇲 Micronésie
– 🇳🇷 Nauru
– 🇵🇼 Palaos
– 🇵🇬 Papouasie-Nouvelle-Guinée
– 🇵🇾 Paraguay
– 🇹🇴 Tonga
⚪ Pays s’étant ABSTENU
Parmi les 12 abstentions, on retrouve notamment :
– 🇨🇿 République tchèque
– 🇪🇨 Équateur
– 🇪🇹 Éthiopie
📌 Contexte et contenu de la déclaration
– Elle vise à **relancer la solution à deux États** (Israël et Palestine).
– Elle **condamne fermement le Hamas**, exige sa **mise à l’écart de la gouvernance de Gaza**, et appelle à la **libération des otages**.
– Elle propose une **mission internationale temporaire de stabilisation** à Gaza sous mandat du Conseil de sécurité.
—
Si tu veux, je peux aussi te montrer quels pays ont annoncé leur intention de reconnaître officiellement l’État palestinien à la suite de ce vote. »
keep on truckin’
bonne soirée les clampins.es
Très déçue par l’Argentine.
Quant on lit les propos ignobles et bassement haineux de la pauvre Clopine à propos de Vita, cette charmante petite chienne, on se dit qu’elle a vraiment besoin d’aide. Et on lui souhaite de la trouver. «Encore que».
Le seul de tous ces bouquins que j’accepterais de feuilleter, c’est celui d’Emmanuel Carrère, parce que, en dépit des erreurs qu’on lui prête (et je serais bien incapable de statuer sur ce point), j’appréciais et j’apprécie la passion de conter d’Hélène Carrère d’Encausse, et qu’elle m’a apporté quelque chose.
DESSEIN, DESSIN, DESIGN
Issu du latin DESIGNARE*, le français « dessein » a longtemps signifié à la fois « projet » et « représentation graphique », un peu comme notre actuel mot « plan ».
Ce n’est qu’à la fin du XVIII°s. que sa variante « dessin » s’imposa pour signifier exclusivement « représentation graphique ».
Au XVI°s., l’anglais emprunta « dessein » au français pour en faire « design », dans le seul sens de « projet », d’ « intention ». Au début du XX° s., l’anglais états-unien « design » prit la signification technique de « conception décorative étendue aux objets utilitaires » [= l’esthétique industrielle]. C’était, en quelque sorte, le dessein de dessiner du beau dans de l’utile !
« Design » fut finalement adopté par le français [1959] dans son sens états-unien. Mais, comme il était impossible de le franciser, nous fûmes condamnés à prononcer ce mot français « dizaïgne » 🙁
*formé à partir de SIGNUM [mot aux multiples sens : « marque », « empreinte », « signal », « signe », « étendard », « sceau », etc.], ce verbe signifiait « marquer d’un signe », « représenter », et aussi « ordonner », « arranger », « disposer ».
« À certains moments de l’Histoire, le destin semble hésiter entre heur et malheur, comme s’il attendait la venue de quelqu’un, mais d’ordinaire personne ne vient ».
C’est la première phrase du Frère François de Julien Green qui m’avait tant frappé à l’âge de dix-sept ans, que je viens de rouvrir et que je relirai bientôt. Comme première phrase, ce n’est pas mal.
Il s’agit bien sûr de François d’Assise.
« Le mouton qui se raconte au
loup est fou. »
Dicton attribué aux bergers espagnols
Je suis désolé, j’ai été très occupé ces dernières 24 heures par ka situation actuelle qui est catastrophique.
On s’attend tout simplement à l’explosion de l’Euro.
Rien que ça.
« Dire que Laurent Mauvignier a écrit une pièce intitulée « retour à Betharram » »
J’ai pensé un moment que la fiction dépassait la réalité mais M. Mauvignier a écrit une pièce qui s’appelle « Retour à Berratham »
https://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Retour_%C3%A0_Berratham-3122-1-1-0-1.html
A titre individuel, Puck, tu gèrerais comment l’explosion de la zone Euro dans ta tronche ?
Moi j’ai pris mes précautions : je payerai tout en or, à commencer par le grain pour mes poules.
Le Messie, c’est comme l’Arlésienne !!
Toujours on l’attend et on entend parler de lui mais jamais il ne vient ni on ne le voit !!
Dédé,
Demande à Jésus de revenir pour nous sauver.
Franchement, ça craint et ça urge.
De très sombres nuages s’amoncellent sur notre monde, signes annonciateurs d’une guerre planétaire sans merci que va se livrer tout le monde contre tout le monde.
Fais quelque chose, mon bon Dédé, prie-le ton Seigneur Jésus… Vite, sinon le si beau bleu de notre Terre disparaîtra et le rouge sang sera sa nouvelle couleur.
Je souhaiterais ardemment que chacun promette cet hiver de consommer beaucoup d’endives, et particulièrement des endives au jambon et à la Béchamel, plat emblématique et très diététique. Si l’humanité se nourrissait principalement d’endives au jambon et à la Béchamel, il n’y aurait plus aucune maladie, il n’y aurait plus besoin d’hôpitaux, de médicaments, de médecins et d’infirmières,il n’y aurait ni plus aucune dépense de santé.
Si vous saviez comment le jambon arrive sur votre assiette, vous n’y toucheriez sans doute plus.
Dans l’entretien avec Finkielkraut
Pour l’écrivain, ce drame intime reflète une contrainte sociale : « Je voulais montrer que certes, il y a évidemment la violence patriarcale pour les femmes, mais pour les hommes aussi, dominés par la société dans laquelle ils vivent. Soit ils se tuent au travail, soit ils deviennent de la chair à canon. Personne n’est propriétaire de son corps. »
Ce sentiment d’impuissance résonne avec l’Histoire : la guerre de 14, l’exode, puis la guerre de 40. « Tout se déroule dans l’ombre de la mort », note Alain Finkielkraut, soulignant l’usage de la prolepse dans le récit, cette façon d’écrire les destins à partir de leur fin annoncée.
En bref, il a découvert l’eau chaude : tous ceux qui ont une idée de ce qui se passe réellement vivent et subissent le poids de la violence. Et ce n’est pas spécifique au patriarcat, mais inhérent à la nature. Il y a ceux qui peuvent garder leurs distances et ceux qui ne le peuvent pas. Cela fait partie des choses son on fait l’expérience déjà à la maternelle !
son > DONT
Absolument, renato.
Moi j’ai été renvoyé de la maternelle pour violence et inadaptation.
En plus je faisais exprès de faire pipi dans ma culotté deux fois par jour pour embêter les maîtresses.
https://www.cnrtl.fr/definition/prolepse
ANACHRONISME PAR ANTICIPATION
Or, des quantités de personnages déterminants, secondaires ou non, échappent dans ce roman à « leurs destins à partir de leur fin annoncée » (sic). A moins de considérer que seul l’auteur mis en scène ait pour l’instant échappé au destin de sa propre mort anticipée, on voit mal ce qu’il aurait pu dire d’autre de la vie naufragée de la plupart de ses ancêtres… Les circonstances de la fin des trois principaux personnages féminins n’étaient nullement annoncées dans cette histoire, que l’on sache, puisqu’ils survécurent à la « descente aux enfers tragique » des protagonistes mâles broyés par les deux guerres mondiales ou par les traumatismes qu’ils y connurent directement. Quant au père de l’auteur, il n’était pas non plus voué à se suicider, bien que ce drame ait précisément enclenché un déclic intéressant chez le narrateur, dans sa trajectoire bien solide de romancier.
—-
Anéfé, RM, donc (3.39) ! Ce n’est pas LM, mais bel et bien AF qui aurait « découvert l’eau chaude » en l’occurrence. Pour résumer mon opinion, et sans aucune rancune (une « objection par anticipation ! » si l’on en croit la rhétorique), j’ai trouvé comme bien souvent la posture quasi « paternaliste » (?) de Finky pas toujours très fine, ni surtout très humble, dans cette émission. Pas bien difficile, en tout cas, me direz-vous, si l’on veut bien considérer 3 choses : 1/ il a une parfaite maîtrise médiatique de sa propre émission (parisienne) où l’invité, quel qu’il soit, sera toujours son « obligé », 2/ il bénéficie en outre de l’âge (76 ans) et surtout 3/ du privilège de jouir en son ADN du bagage hérité (inné ?) d’une immense culture philosophique et littéraire judéo-chrétienne plutôt tourmentée. Autant de qualités dont serait évidemment totalement dépourvu ce pauvre diable de Mauvignier (petit provincial, rural, laid, 58 ans, socialement toujours encapsulé par son milieu d’extraction… Descartes/La Bassée). etc.
Enfin, brefl, hein ?, comme on dit chez nous (ah, ah, ah -> bon, je sors).
Mieux que Bourdieu, la sociologie selon Michel Sardou !
La fresque est une technique particulière de peinture murale dont la réalisation s’opère sur un enduit appelé intonaco, avant qu’il soit sec. Le terme vient de l’italien affresco qui signifie « dans le frais ».
FRESQUE
Le fait de peindre sur un enduit qui n’a pas encore séché permet aux pigments de pénétrer dans la masse, et donc aux couleurs de durer plus longtemps qu’une simple peinture en surface sur un substrat. Son exécution nécessite une grande habileté, et se fait très rapidement, entre la pose de l’enduit et sa prise complète. Wiki
@ dans leurs rôles d’amants vivants leur passion (sic)
Merci jzmn de m’influencer sur ce coup-là, j’irai pas le voir.
Révolutionnaire, à la Fête de l’huma, les femmes pissent debout !
https://www.leparisien.fr/essonne-91/ca-cetait-une-experience-a-vivre-a-la-fete-de-lhuma-le-grand-test-du-pipi-debout-pour-les-femmes-14-09-2025-JS7OCFGEJBCB3KB7ZU2DDS7E5Q.php
Merci, c’est corrigé, JJJ.
Pourquoi, vous n’aimez pas Michel Sardou ?
@ J’avais lu avec bcp de plaisir le roman de NM (un auteur que j’apprécie), mais au vu votre topo +- mitigé ET de mon allergie à voir transposés des romans au cinéma, j’évite d’écouter les chansons Connes et Mara de Sardou. D’ailleurs, je n’ai jamais supporté sa voix ni le contenu de ses textes, à la différence de pas mal de Français de souche, je le sais bien. Et notamment de ma belle-soeur par alliance, circonstance aggravante, qui coiffeuse à la Rochelle à la retraite fait toujours partie de son fan-club depuis 40 balais ! T’imagines-tu ?… Tout cela vous est-il assez clair, jzmn ?
« Personne n’est propriétaire de son corps »
c’est effectivement un des point qui différencie la philosophie continentale de la philosophie anglo saxonne.
exemple au hasard : aux US les donneurs de sang vendent leur sang parce qu’on part du principe que leur sang leur appartient et qu’ils en font ce qu’ils veulent, alors qu’en Europe continentale on ne peut pas vendre son sang ou autre chose appartenant à notre corps parce qu’on part du principe que notre sang ne nous appartient pas, mai il appartient à la communauté ou à l’état.
cette différence est issue du droit romain repris par la suite par le droit napoléonien disant que notre corps de ne nous appartient pas, qu’on soit homme ou femme.
les écarts se sont atténués dans la mesure où avec le temps nous devenons de plus en plus anglo-saxons mais il reste encore des blocage pour la gpa ou la fin de vie etc…
pour revenir sur ce que disait Paul Edel, si les écrivains ne parlent que du malheur et de la mort c’est par peur de ne pas être pris au sérieux.
du coup on assiste à une surenchère liée à une compétition pour celui qui sera le plus pris au sérieux.
du coup face à un auteur qui parle du malheur et de la mort dans sa famille sur 3 ou 4 générations celui qui ne parle que de la mort de sa mère d’un cancer à 60 ans le mec il la joue petit bras.
Les femmes pissent debout maintenant !
Quelle grande victoire pour le féminisme !!!
Et Jazzi, il pisse comment ?
Assis !
Cela fait une jolie rengaine, bien paillarde, qu’on pourrait fredonner :
Et-jazzi-il-pisse-assis…
Etjazziilpisseassis…
Hi hi hi hi hi hi…
@ »A titre individuel, Puck, tu gèrerais comment l’explosion de la zone Euro dans ta tronche ? »
par la guerre.
il y a des moments dans l’Histoire où la guerre est la seule issue
Si Gigi la pisseuse pouvait bien nous épargner ses fétides critiques urinaires de livres et de films nauséabonds et malodorants comme elle…
« mon allergie à voir transposés des romans au cinéma »
Intéressant, mais pourquoi donc cet apriori, JJJ ?
Il y a pourtant quelques belles réussites en la matière !
Cette adaptation et le roman étaient plus réussis, JJJ.
https://www.lelezarddeparis.fr/leurs-parents-avant-eux
« Et Jazzi, il pisse comment ? »
Pourquoi poser la question puisque tu sembles sûr de la réponse, Maurice ?
La réalité dépasse la fiction.
Donc je résume : un propagandiste d’extrême droite est assassiné par un jeune Américain de bonne famille. Il est mormon. Son colocataire est transgenre.
L’Amérique, terre de tous les excès.
Ben les films qui sont des adaptations de romans, ça me fait penser à l’intelligence artificielle. C’est convaincant souvent, c’est brillant parfois, c’est issu d’une somme de savoirs, mais c’est du préfabriqué. Je voudrais bien avoir la statistique de films totalement imaginés, portée et conçus par rapport aux films adaptés de. Je subodore que le résultat est affligeant : 20 % maxi ?
« C’est convaincant souvent, c’est brillant parfois, c’est issu d’une somme de savoirs, mais c’est du préfabriqué. »
C’est surtout très fréquent. « L’Evangile selon saint Matthieu » est l’adaptation par Pasolini d’un classique de l’Antiquité, et le « Casanova » de Fellini est l’adaptation d’un classique du XVIIIe siècle.
« C’est surtout très fréquent. « L’Evangile selon saint Matthieu » est l’adaptation par Pasolini d’un classique de l’Antiquité, et le « Casanova » de Fellini est l’adaptation d’un classique du XVIIIe siècle. »
Vous noterez que ce sont néanmoins deux chefs d’oeuvre.
Je ne pense pas aller voir Connemara, car je trouve que cet auteur NM pousse un peu le bouchon avec ses univers clos et sans espoirs. J’ai déjà vu cette année « Partir un jour » avec Julie Armanet qui creusait cette veine adulescente de la fille émancipée par le travail, baignant dans ses contradictions affectives et dominée par le devoir de plaire toujours à ses parents.
Notons tout de même que pour lui-même il s’autorise sans problème une idylle avec Charlotte Grimaldi et joue sur l’ambiguïté et la curiosité que suscite cette relation en publiant un best-of » à ciel ouvert » de ses posts Instagram sentimentaux. Plusieurs de ses amis d’origine du polar noir se sont d’ailleurs éloignés, ou on ricané sur le net de ses paradoxes et de son petit côté Rastignac.
Belle découverte hier au salon des minéraux, une superbe stomatolithe de l’atlas marocain, j’ai passé la matinée à me renseigner sur cet objet organique tout à fait stupéfiant.
C’est qui, Gigi ?
C’est qui, Gigi ?
La visseuse.
@13.25, je suis bien d’accord avec vous… Quelle déception fut ce bâton merdeux, alors, Chantal !… On nous a dit qu’il était tombé éperdument amoureux. Or comme vous le savez, nul n’est parfait si, en plus, on veut prouver son amour à sa nouvelle chérie, a pire offense qu’on puisse lui faire. Il en voulait plus aux animaux, la guerre… Ne vous inquiétez pas, il se reprendra. Ou bien disparaitra. Pas grave, sa veine est peut-être tarie.
Cette leçon magistrale du roman de Mauvignier, c’est… « comme si, à force de vouloir ne pas savoir, on finissait par ignorer » (741).
Point barre.
oups, sur le précédent message adressé @ 13.26. On parlait de Nicolas Mathieu… et puis, pour revenir au billet, de la chute de Mauvignier.
Je veux bien croire qu’il soit tombé amoureux, mais certains sont tombés de leur chaise car il nous mettait comme idéal féminin Romy Schneider, ce qui jouait sur une corde sensible et nostalgique et lui assurait un public ému. Et le réel le rattrapant sachant qu’il allait être découvert par la presse il a pris le parti de l’exposer et de l’exploiter à son profit. Donc je n’ai plus vraiment de sympathie naturelle pour son oeuvre qu’il lui faudrait en effet renouveler pour voir de quel bois il se chauffe en dehors de ses carcans …
J’ai été frappée par certaines questions de Finckie sur le changement de travail du père, en effet il semblait étonné qu’on puisse se réjouir d’obtenir un poste d’éboueur …
Je ne dirais pas que Laurent Mauvignier est laid, je trouve seulement qu’il a fort maigri, j’espère pour lui qu’il n’a pas attrapé une vilaine maladie genre crabe.
« comme si, à force de vouloir ne pas savoir, on finissait par ignorer » (741).
Cela s’appelle le déni ?
Pour le reste en effet Finckie dominait l’entretien, mais je trouve qu’il n’a pas écrabouillé LM, au contraire, même s’il a été déçu que le seul personnage qui l’avait vraiment emballé car lui rappelant un poème d’Aragon chanté par Ferré était totalement fictif à contrario du reste des personnages qui ne sont pas très exemplaires , la grand-ère tondue qualifiée de moins que rien et … surtout il marche sur terrain glissant en parlant de l’écriture inclusive, bien que sont interlocuteur ait relevé une ou deux tentative de sortir au moyen de « celles & ceux » fort utilisé par le président Macron dans ses discours par une sorte de pluriel qui forme un ensemble flou invisible dont on peine à les extraire. Je ne sais pas si je me suis fait comprendre mais j’aurai essayé …
Chantal, êtes-vous aquarelliste?
Bonne fin d’après-midi!
entre Carrère et Mauvignier c’est qui le plus beau ?
Chantal c’est un aquarelliste, une faiseuse de plaisantristes qui dit toujours à quoi quoi à quoi relle, une aquoirelliste une modeste guitariste qui est toujours dans le ton à quoi relle, une aquoirelliste un peu trop idéaliste qui répète sur tous les tons à quoi relle, une aquoirellliste une drôle de je m’enfoutiste qui dit à tort à raison à quoi relle…
oui Chantal @ 15.38, tout est clair dans vos 5 remarques, jusques et y compris celzéceux pour qui vous restez zobscure.
Bonne fin de week-end. Est-ce une formule corrèque ?…
[notule – > j’avoue que LM m’a un brin agacé quand, à plusieurs reprises dans le texte, il fait raconter à ses personnages, depuis le début du XXe s. jusqu’à nos jours, leurs diverses (in)fortunes, y compris lors des week-ends (sic)].
@ Cela s’appelle le déni ?
Certes, mais en l’occurrence, il le conclut à partir d’un personnage qui a bien entamé son Alzheimer (un nom Boche, quoi). Alors forcément…, la perte progressive de mémoire peut aussi participer d’un déni involontaire faisant suite à un long travail d’oubli volontaire antérieur pour ne plus souffrir… Une délivrance mentale, peut-être ?
Merci à vous pour cet échange clair sur cette chaîne, bon Ouikende itou.
Je ( ne )suis ( plus) aquarelliste de maquettes de bijoux !
nous sommes toutses dans le labyrinthe
15.38 à Chantal B. Merci,- Suite :
@ AF… (R2) ou pour un autre « père », à un poste de gardien d’une usine de papier, qui lui convenait également fort bien. Evidemment, c’est moins prestigieux qu’un poste paternel de tailleur ou vendeur de tissus jaunes. Où l’on voit bien apparaître M. & Mme Claude, dans la foule des cracheurs sur la « tondue ». – Signalons un admirable passage d’histoire sur les forces de rétention de cette attitude vindicative des gens à la Libération, à l’égard des Marguerites dans les petits cantons, une affaire peu documentée par les historiens spécialisés, me semble-t-il, (p. 719).
@ LM… (R3) Sa « laideur » n’est pas un qualificatif de mon fait. Quoi qu’il en soit, non, je ne pense pas qu’il ait attrapé un cancer (sic) dans un panier. Mais il est clair que ce roman l’a sans aucun doute littéralement lessivé ou laminé.
Je n’aime pas du tout ce prénom de Chantal.
Pas du tout féminin. Plouc. Prolo. Vulgaire.
Existe-t-il une Chantal belle ou jolie ou juste charmante ?
NON.
« Mais il est clair que ce roman l’a sans aucun doute littéralement lessivé ou laminé. »
Déni de maladie, JJJ !
Rions un peu…
https://www.lelezarddeparis.fr/un-schtroumpf-parmi-les-schtroumpfs
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