
Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier
Nombre de romans plombent la rentrée, rares sont ceux qui la surplombent. La Maison vide (744 pages, 25 euros, Minuit) de Laurent Mauvignier est du lot. C’est une fresque familiale assez inattendue bien que cet auteur nous surprenne à chacun de ses livres. Puissance d’évocation, écriture ample, tressée, subtile, raffinée, précise… : l’impression provoquée par un tel embarras de richesses, un tel sens du romanesque, une telle émeute de sensations et une telle maitrise, si peu communes dans un roman contemporain, laissent admiratif face à l’ambition du projet et l’ampleur de la réalisation. Surtout, ne reculez pas face à l’épaisseur !
Tout roman est au départ une maison à construire et à remplir. Du moins est-ce ainsi que Laurent Mauvignier aime à se le représenter à chaque fois avant le grand saut dans le vide. Comme dans Loin d’eux (1999) et Apprendre à finir (2000), la maison est celle de sa mère mais elle est tout sauf un décor Les héritiers d’une maison de famille fermée pendant vingt ans, sur le flanc d’un village aujourd’hui en partie abandonné non loin de La Bassée, commune d’Indre-et-Loir assez analogue à celle de Descartes en Touraine où l’auteur a grandi (la mère l’y rêvait guichetier au Crédit Agricole), la rouvrent en 1976. La Bassée est à Mauvignier ce que le comté de Yoknapatawpha (Mississippi) est à Faulkner ou le village de Macondo à Garcia Marquez. Un lieu fictif recréé pour les besoins de son œuvre et que l’on retrouve dans plusieurs de ses romans.
Trois générations se sont succédé dans celle de Mauvignier des arrières-grands-parents au père du narrateur. Le récit culmine donc dans les années 50 (l’auteur est né en 1967). Des objets, des lettres, des livres, des photos, des médailles, des archives et tous les volumes des Rougon-Macquart rangés au grenier s’offrent à la vue. Chacun raconte des histoires. Rien que de très classique. Ce qui ne l’est pas, c’est ce que Mauvignier en fait : l’histoire intérieure d’une famille. Enfin, « une » famille… C’est bien de la sienne qu’il s’agit au départ puisque l’auteur tente de comprendre à travers le suicide de son père en 1983 (une violence extrême que l’adolescent de 16 ans a prise de plein fouet) le mécanisme d’une déchéance dans ses racines les plus profondes et les plus anciennes. « C’est parfois par l’invention que l’histoire peut parfois survivre à l’oubli » écrit-il. Il recolle les morceaux des légendes familiales sur une ou deux générations et au-delà l’imaginaire prend le relais. Sauf à ce que la grande histoire vienne à son secours. Ainsi pour le massacre de Maillé, l’un des « morceaux » de ce roman
Mauvignier vient donc d’une famille ouvrière d’une petite ville du Nord. 4000 âmes lorsqu’il y est en 1967. Père éboueur, mère femme de ménage, cinq enfants, pas de livres à la maison mais ne comptez pas sur ce tourangeau pour clamer qu’il va venger sa race. Au XXème siècle, vu de Descartes, la capitale c’est Tours. La rencontre de Tanguy Viel, de six années plus âgé que lui, et leur amitié naissante l’ont amené du côté de Minuit. L’un y publie son premier roman en 1998 et l’autre en 1999. La maison vide est l’histoire très française dont les fondateurs s’appelaient Marie-Ernestine, Firmin, François-Marie, Anatole, Hégésippe mais dont les femmes sont les personnages les plus fouillés. Deux guerres ont d’abord pour effet de rendre une maison vide d’hommes. Laurent Mauvignier s’était déjà colleté à l’Histoire pour raconter une histoire. Ça a donné Des hommes avec la guerre d’Algérie. Une guerre asymétrique et non une guerre frontale comme le fut celle des tranchées. Ce qui n’est pas classique et détonne sous cette poussière, c’est la présence d’un piano. Le personnage, principal, c’est lui depuis le temps où cette famille jouissait d’un petit pouvoir sur le canton.
Il y a donc Marie-Ernestine née Proust, arrière-grand-mère du narrateur, que son père a décidé de marier à Jules Chichery « qui a l’air d’un péquenaud » et fera partie de ceux qui portaient une alliance au front et qui tombera en 1916 en Argonne. Jeune, elle est déjà la forte femme de cette famille car elle a du caractère. Au couvent où elle a passé huit années d’études, elle tenait tête aux pimbêches. Ses notes s’en ressentaient. Qu’importe car elle n’en avait que pour Mme Saint-Martin-des bois, la professeure de musique, celle qui lui a transmis son amour du piano. Comme elle résiste à la proposition de mariage, on lui fait miroiter la sombre perspective de rejoindre ces femmes sans homme qui servent de repoussoir et s’enfoncent dans leur solitude. Elle n’en a pas pour un autre homme mais pour une autre passion : le piano. La vie la fera veuve de guerre frustrée d’avoir dû renoncer à la carrière de concertiste qui s’ouvrait devant elle. Plus tard, au cours de l’autre guerre, sa fille Marguerite prendra un Allemand pour amant, sera tondue et mourra alcoolique à 41 ans, enfermée dans sa forteresse de silences. Comment expliquer à la Libération qu’il ne se contentait pas de lui faire l’amour : il la rassasiait de tendresse et quand on était privée de tout, cela n’avait pas de prix d’autant que sa mère lui avait aussi transmis le goût de la musique allemande. En se gardant de porter des jugements moraux sur ses personnages fussent-ils de son propre sang, tout en s’efforçant de mettre à nu leurs mensonges, il ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie pour tous et pour chacun car ils sont tous et chacun saisis à un moment de leur vie où leur passé devient un passif. Tous lui sont d’un grand secours : ils l’aident à supporter sa solitude.
En fait, tout le projet littéraire de Laurent Mauvignier a pris naissance là, dans la découverte d’une photo d’un enfant de 7 ans assistant à l’humiliation de sa mère perdant ses cheveux sous la tondeuse, les rires et les insultes de la populace. Mais basta ! « A novel is never what it is about » m’avait prévenu Graham Greene et je l’en remercie chaque fois qu’un roman me fait un tel effet. Ce livre nous fait entrer dans l’intimité des personnes sans que le lecteur n’en éprouve de gêne, par exemple dans celle des couples lorsque le permissionnaire rentrait brièvement chez en 1914-1918. Il est plein de détails et d’anecdotes car ils sont constitutifs de ce que Barthes appelait l’ « effet de réel » (dans Un cœur simple, Flaubert mentionne la présence d’un baromètre, ce qui n’apporte rien au récit mais lui accorde du crédit par la seule évocation d’éléments matériels ou concrets). Plein de silences aussi à commencer par ceux de l’oncle rentré de quatre ans de stalag, de regards croisés à table, de détails personnels, de non-dits, de hontes tues, de portraits de famille aux traits du visage masqués, de mémoire encombrées de monuments aux morts de notes de musique échappées par la fenêtre, ce roman ailé qui tient la note juste de bout en bout sur une distance aussi longue, m’a donné le rare sentiment d’avoir lu quelque chose de hanté, d’habité, de frémissant tout entier contenu dans la grâce de la chrysalide qui s’échappe au moment où les descendants de cette famille ouvrent la maison.
Cette lecture gagne à être complétée car éclairée par celle de Motifs de Laurent Mauvignier (186 pages, 9 euros, Minuit), entretiens avec Pascaline David sur l’écriture- art, technique etc parus en 2021 chez Diagonale, réalisés au lendemain de la parution d’Histoires de la nuit et réédités cette année sous le titre Quelque chose d’absent qui me tourmente (186 pages, 9 euros, Minuit). Laurent Mauvignier s’y livre comme jamais. Ce sont les confessions d’un écrivain persuadé que la fiction, royaume de la métaphore, peut tout. Il y dit tout ce qu’il doit aux écrivains qui le stimulent, László Krasznahorkai, Joyce Carol Oates, Antonio Lobo Antunes. Il avoue également que chaque fois qu’il a fini d’écrire un livre, à l’issue de sa longue traversée, après avoir noirci des centaines de pages, il sait pourquoi il l’a écrit. Cela tient en un mot contenu dans le texte. Mais ce mot, il ne le dévoile à personne. C’est son tabou et il s’interdit de le transgresser tant ce mot contient de secrets. Quelque chose d’absent qu’il a fini par trouver en explorant la maison vide.
(« La leçon de piano, Odessa, 1957, Photo Eliott Erwitt, ; « Laurent Mauvignier », Photo Hélène Bamberger)
1 334 Réponses pour Ce quelque chose d’absent qui tourmentait Laurent Mauvignier
« NON. »
OUI, Chantal !
Chantal, c’est moche comme prénom.
Quand les parents veulent se venger d’une fille qu’ils n’ont pas désirée, ils lui donnent ce triste prénom.
La ramène pas Jazzi, parceque Barozzi comme blaze, c’est nul et ridicule !
Cette nuit, je fais une expérience dans mon laboratoire privé situé dans mon abri anti-atomique de Chaville.
Il s’agit d’initier la fusion thermonucléaire de l’endive, à partir d’un plasma endivien confiné dans un tore bardé de gros électroaimants.
Nien entembu, je publierai mes résultats dans le prochain « Science », sous un faux-nom.
Moi j’aime birn le prénom Chantal. Ça me rappelle mon fief d’Aurillac, dans le Cantal.
J’ai connu très peu de Chantal. Mais globalement j’ai une bonne affinité avec elles. Étonnamment.
Ma femme aussi n’aime guère ce prénom de Chantal.
Elle m’a dit qu’on appelait autrefois les femmes stérile des Chantal !
Chantal, c’est fatal !
Dédé fait des expériences dans son laboratoire privé !!!!!!!!!!!!!
Mais mon pauvre garçon, trouve-toi plutôt une jolie femme avec laquelle tu pourras faire des expériences autrement plus croustillantes.
C’est pas normal de se branler sur des endives mon grand.
Com précédent en attente de modération.
In Le suicide exalté de Charles Dickens.
En 2005, Delerm déjà dans Dickens, Barbapapa et autres nourritures délectables chez Gallimard désirait partager sa passion des livres de Dickens. « La littérature est une autre façon d’envisager le monde. J’aime cette phrase de José Cabanis : On ne peut pas être complètement malheureux quand on a découvert très tôt le bonheur de lire », nous explique Delerm en cette période où l’on annonce la mort du livre.
Sur France Info, par Christophe Airaud.
SUIVEZ LE GUIDE, CHERS AMIS !
Je vous invite à suivre le conseil particulièrement intelligent de la CGT, une communauté d’intérêt qui a fait ses preuves en France de multiples façons…
Faites la GREVE GENERALE du 18 septembre 2025 !
Prouvez au monde économique que cesser de travailler, c’est la bonne solution pour réussir !
« Trois bonnes sœurs s’évadent de leur maison de retraite pour retourner vivre dans leur ancien couvent dans les Alpes »
https://www.leparisien.fr/societe/religions/trois-bonnes-soeurs-sevadent-de-leur-maison-de-retraite-pour-retourner-vivre-dans-leur-ancien-couvent-dans-les-alpes-14-09-2025-MDZRUYSELFHS5O7BCDZPVCFESY.php
Je vous annonce que l’expérience a été un succès. Les quelques nanogrammes de plasma endivien colisionné à une vitesse relativiste a produit une énergie phénoménale qui m’a permis de prendre une douche chaude.
On ne peut pas être complètement malheureux quand on a découvert très tôt le bonheur de lire, sauf si on n’a été, ou mal, guidé dans les choix de ses lectures
oups,
… sauf si on n’a pas été (ou bien mal) guidé…
Dickens, Cabanis ou Delerm ?
Perso, Dickens, je ne l’ai lu qu’à travers des traductions bien sûr, et juste un peu après Hugo. Soit pendant, disons, entre mes 8 et mes 13 ans, j’ai une tendresse pour cette période-là de ma « carrière » de lectrice, car, avec le recul, c’était la plus intense, la plus germinative, je ne dois pas être la seule ! Alors, Dickens, c’était l’humour du désespoir. Les boutons sauteurs de Pegotty, les louches de sauce réparatrices de Gargery, etc., etc. Comment rire avec des pleurs plein les yeux. Contrepoint d’Hugo, de quoi vous faire crever d’envie de ne pas être anglaise. Dickens, donc, mille fois, à hauteur du signe sur la toise qui indique que vous avez dix ans.
Et miss Havisham ! C’est dingue comme mon cerveau enfantin a pu être marqué par ce genre de personnage : moi qui tente désespérément d’échapper au malheur, sans grand succès,,moi qui suis une très vieille Miss Havisham, comment dire l’attraction-répulsion ? Toiles d’araignée sur robe de mariée. Dickens est génial, forcément génial.
Et on peut être très malheureux quand le bonheur de lire s’efface devant les mots réels de la vraie vie : domination, humiliation, violence. Le quotidien de millions de gens. Lire la littérature devient un sparadrap sur les plaies réelles du quotidien. Vous me direz : c’est déjà ça. Ouf, il reste ça, mais ce n’est plus du bonheur, c’est… Une toute petite bouée lancée à la surface de l’océan…
A propos de Dickens et de ses lecteurs contemporains. Pendant la guerre de Sécession (1861-65),on sait que civils et soldats des deux camps lisaient ses écrits, qui leur procuraient un peu de divertissement pendant la froidure des nuits de l’hiver ou les belles soirées estivales. Comme l’écrit un officier confédéré dans une lettre à sa famille : « Dans notre tente, nous avons lu ensemble divers ouvrages, parfois des extraits de Shakespeare, parfois des passages de romans de qualité, comme ‘Le Conte des deux cités’ (A Tale of Two Cities). Un auteur pour adultes, et pour adultes engagés dans un conflit qui fit 700 000 morts. Les auteurs lus dans des situations extrêmes sont à la hauteur des circonstances vécues.
Vita victime de sa réputation…
Oscar Troplowitz. C’est wikipédia qui le dit.
Jean-Pierre Tolochard-Narbey
sur facebook ·
Par médias citoyens :
🔴 DISSIMULATION MILITANTE ET CONFLIT D’INTÉRÊT – L’émission L’Événement diffusée sur France 2 le 11 septembre 2025 a donné lieu à un grave manquement à l’éthique journalistique. Loin de se contenter d’une orientation éditoriale fortement marquée à gauche, la présentatrice Caroline Roux a sciemment dissimulé des éléments essentiels concernant son invité, Mathieu Pigasse, présenté comme un simple « banquier d’affaires et chef d’entreprise ».
UN MILITANT POLITIQUE
En réalité, Pigasse est un militant politique assumé, qui revendique l’usage de ses médias pour faire avancer ses idées, très à gauche sur l’échiquier politique. La présentatrice a passé sous silence cette dimension idéologique, ainsi que l’hostilité notoire et de longue date de Pigasse à l’égard du chef de l’État. Pire, elle a présenté ses propos comme représentatifs de l’ensemble des patrons français, allant jusqu’à appuyer cette illusion par le bandeau trompeur : « Les patrons en colère ».
UN CONFLIT D’INTÉRÊT MAJEUR
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Caroline Roux n’a pas non plus révélé un conflit d’intérêts majeur : Mathieu Pigasse est co-actionnaire de Mediawan, société qui produit l’émission C dans l’air sur France 5, émission dans laquelle elle officie en tant que présentatrice. Autrement dit, l’invité qu’elle interroge sur France 2 est, indirectement, son propre employeur sur une autre chaîne du groupe.
Cette triple dissimulation – idéologique, représentative et financière – constitue une manipulation délibérée du public, au service d’un agenda militant. Ce type de pratique est indigne du service public audiovisuel.
En conséquence, nous annonçons le dépôt d’une plainte auprès de l’ARCOM, demandons au ministère de tutelle de prendre des sanctions à l’encontre de France Télévisions, et réclamons des mesures disciplinaires contre la journaliste concernée ainsi que contre la chaîne France 2 pour sa complicité dans ces agissements.
@martinajdari @datirachida @DelphineErnotte
Vita n’est qu’un être vivant parmi des milliards, et sa condition de bête l’absouds de tout jugement de valeur. Mais vous, Jazzi, vautré dans votre vie, vous ne pouvez échapper au dérisoire : sangsue, pour ne pas dire morpion, des tenants de la posture dominante, auxquels vous avez eu accès gr à la beauté physique de vos vingt ans, qui vous a permis d’englouter votre part du gâteau social. Ahaha.
D’une pierre, trois coups.
Les miracles de conversion du Saint Padre Pio.
www.http://youtu.be/-QYahyXo1go?feature=shared
Encore que, Jazzi, vous avez quelque chose du chameau dans votre bouche. Cela devait moins se voir quand vous aviez vingt ans, déboulé à Paris et résolument déterminé à exclure toute culpabilité à avoir fait enfermer votre mère dans l’univers psychiatrique. Mais il y a du camelidé à ainsi remuer des mâchoires. Et aussi à passer des jours heureux dans les trottoirs. Une niche.
le bonheur de lire, c’est en :isant qu’pn devient liseron Queneau je crois
Baroz sickanalisé par Dame Clopine, ça vous tond le caniche
Il ne s’agit pas d’un caniche.
ça reste plutôt rasoir
En conséquence, nous annonçons le dépôt d’une plainte auprès de l’ARCOM, demandons au ministère de tutelle de prendre des sanctions à l’encontre de France Télévisions, et réclamons des mesures disciplinaires contre la journaliste concernée ainsi que contre la chaîne France 2 pour sa complicité dans ces agissements.
@martinajdari @datirachida @DelphineErnotte
Oui. Rappeler que, du côté de la droite, se passe exactement le même cinéma entre autres avec Hanouna, cette horreur et son patron Bolloré.
Compter maintenant avec Rodolphe Saadé qui ne fait qu’acheter média sur média.
En attendant la troisième guerre mondiale, parce que personne, absolument personne ne lit plus : se référer au festival du Livre à Nancy, le WE écoulé, qui fut une franche réussite : les gens achètent les livres pour les poser sur leur table de nuit. Les auteurs ont, pour la plupart, écoulé leurs stocks ; pourtant 550 auteurs, ce n’est pas rien.
« Ces gens font fascinants »
Source : YouTube
https://search.app/FffVi
C’est toujours mieux que d’être puant, monsieur P.P.
Padre Pio, un moine capucin.
Le Phil de 13h 29 est délicieu, bouffon tendance gentil. C’est une moquerie voltairienne , drôle dans son orthographe, primesautière(denrée rare ces temps ci ) un enchantement. Sa remarque convient parfaitement aux interventions de Clopine qui a vécu sur le mode des contes de Perrault. Elle ne savait pas que Barbe bleue vivait dans une chaumière normande et que les Peaux d’Ane séchaient mal sur les routes du pays de Bray .
Oui, c’était très drôle alors que les occasions d’éclater de rire sont devenues rarissimes sur la Rdl. Mais plus blondinesque que voltairien, non ?
Moi aussi je sais mettre des gros points rouges.🔴🔴🔴🔴🔴🔴🔴🔴
Blondin avec une pointe de Queneau
et même de toutes les couleurs.🟠🟢🔵🟣🟤⚪️⚫️et même des carrés 🟥🟧🟨🟩🟦🟪🟫⬛️et des losanges🔶️et des triangles🔺️🔻
C’est jouli, ça égaye.
@ »Caroline Roux a sciemment dissimulé des éléments essentiels concernant son invité, Mathieu Pigasse, présenté comme un simple « banquier d’affaires et chef d’entreprise »
c’est une blague ?
parce que les journalistes des autres médias parlent de leur patron ?
il faut être sérieux deux secondes et revenir sur terre.
sérieux là on nage dans le délire complet.
aujourd’hui en France 9 journalistes sur 10 ont pour patron un oligarque.
et voilà ! à partir de là en voiture Simone !
« A propos de Dickens et de ses lecteurs contemporains. Pendant la guerre de Sécession (1861-65),on sait que civils et soldats des deux camps lisaient ses écrits »
c’est sûr que dans ces moments-là il vaut mieux lire Dickens ou Balzac ou Proust ou Flaubert que Dostoïevski.
parce que les uns sont des chroniqueurs, des journalistes, ils parlent de morceaux de vie dans des morceaux de pays (le Kent Pour Dickens et la Normandie pour Flaubert), alors que l’autre il pouvait pas blairer les anglais.
perso c’est pareil : je ne peux plus blairer les anglais, c’est tous des putains de colonialistes hypocrites et menteurs, on a l’impression que le mensonge et l’hypocrisie c’est des trucs nés en Angleterre spécialement pour les anglais !
j’ai balancé tous mes bouquins écrits par des anglais en commençant par Dickens et son frère jumeau Carlyle ! sur ces deux limite il faudrait en prendre un pour taper sur l’autre.
La découverte de Dickens a été pour moi un tel choc, vers l’âge de trente-cinq ans, que je me souviens avoir enchaîné durant un weekend deux romans, Les grandes espérances et les temps difficiles. J’ai lu d’autres de ses romans dans la foulée, puis je me suis arrêté. Je ne voulais pas tout lire, je voulais conserver de l’inédit. Il me reste donc quelques un de ses livres à lire, ce que, parvenu à un âge où l’on peut disparaître rapidement, je vais faire cet hiver.
Les grandes espérances est évidemment un des plus grands romans du XIXe siècle, mais j’ai du mal à croire qu’une jeune lectrice d’intelligence très moyenne, entre huit et treize ans, ait pu lire ce livre autrement qu’en édition allégée.
(Les remarques insupportables de méchanceté et de bêtise qu’adresse la Cloportine à Jazzi, ne démontrent qu’une chose, c’est que l’universitaire Clopoux devrait s’occuper de sa mère qui est train de perdre pied).
Quelques uns.
Ouaip.
Y a que la vérité qui blesse.
La réciprocité semble vous échapper.
De mon côté, ai rajouté méchant à affreux.
Et ai quitté le harem.
Ce sont des chefs d’oeuvre, lorsqu’il y a adaptation d’un livre, lorsque le réalisateur est de génie.
Clopine qui se moque du physique de Jazzi !!!
C’est la chamelle qui se moque de la bosse du chameau !!!
Hi hi hi hi hi…
Le kit Cloporte.
www.http://youtu.be/r8_3s46sVQw?feature=shared
Clopine est morte d’une overdose de ridicule.
Prions pour elle, mes très chers frères !
Il n’y a pas de soeurs ?…
Ce blog se meurt, ce blog est mort. Flux quotidien divisé par deux, et pour la qualité….
Vous pouvez compter sur moi pour élever le niveau de la Rdl et lui rendre son prestige d’antan.
Hi hi hi hi hi…
À la saint-Serge, je m’interroge : » À quoi sers-je ? ».
À vivifier la Rdl, bordel !
Bah. Le ridicule ne vous tue pas.
Ni les saloperies que Jazzi a déversées sans compter sur Clopine.
Passons allègrement sur les saloperies déversées hier au soir sur le prénom de Chantal.
C’est devenu le mode de fonctionnement de ce blog : une fosse à purin.
« Ni les saloperies que Jazzi a déversées sans compter sur Clopine. »
Lesquelles ?
Je n’ai dit que la vérité…
Com sur Pierre Loti en attente de modération.
La situation politique actuelle est désastreuse, et pas seulement en France, mais partout ailleurs. Je peux donc considérer ce qui se passe comme une tragicomédie, et mal écrit qui plus est. Cependant le fait rapporté par honneur de blog (à 11h24, heure du blog) et le fait que l’on puisse se plaire à le mettre en parallèle avec ce qui se passe dans les télévisions privées, montre bien la crise de la pensée démocratique. Je ne prétends pas enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit, et certainement pas l’éducation civique. Je me limiterai à rappeler qu’il existe une différence entre le public et le privé. En bref, si aucune loi ne réglemente les concentrations et les monopoles, toute personne disposant d’un capital suffisant a le droit d’acheter ce qui est disponible et l’intéresse, puis de l’utiliser à sa guise. Ceux qui travaillent dans le secteur audiovisuel public, en revanche, ils doivent se conformer au principe de pluralité et faire preuve de transparence. Bien sûr, chacun est libre de suivre les caprices de tel ou tel politicien, mais se plaindre que les choses ne se passent pas comme on le souhaiterait est vraiment inutile si l’on ne tient pas compte des conventions.
Fatigue, vous excuserez les erreurs…
vainerie … quel équipage ; fier d’en être
Rose,
Occupe-toi de tes fesses fripées, vieille chiffonnière.
Incidemment, ce quelque chose de dignité : « Une démarche insidieusement partisane » : Boualem Sansal refuse sa nomination par l’extrême droite au Prix Sakharov
Boualem Sansal refuse. L’écrivain franco-algérien s’est opposé à sa nomination pour le Prix Sakharov 2025, proposée par le groupe d’extrême droite au Parlement européen présidé par Jordan Bardella (RN), a appris l’AFP auprès de son éditeur Gallimard ce lundi. (…)
Source : Le Parisien
Nous sommes aux portes de la guerre.
Les Russes défient l’Otan et l’Europe.
En face, personne ne moufte.
« Messieurs les Russes, tirez les premiers ! », semble être notre attentiste réponse ?
Pendant ce temps, les Anglais sont débordés par des manifestations anti émigrés et la France est à la recherche d’un énieme gouvernement.
Toutes divisions intérieures fait le jeu de la Russie.
il est temps de mettre fin à nos querelles intestines et de choisir notre camp : la résistance ou la collaboration…
« Messieurs les Russes, tirez les premiers ! »
c’est bien ce qu’ils font et ont l’intention de faire
(décomposer le mouvement)
es bouffons qui menacent la paix mondiale, c’est du sérieux : https://static-cdn.toi-media.com/fr/uploads/2019/07/aEAjKTMXW4AAnPp4-e1564306206168-640×400.jpg
Après Trump, Netanyahu vante son amitié avec Poutine dans sa campagne
https://fr.timesofisrael.com/apres-trump-netanyahu-vante-son-amitie-avec-poutine-dans-sa-campagne/
les
(peut-être est-il temps pour l’Europe de se secouer un peu, avant d’entrer dans une nouvelle zone de somnolence politique pour les 75 ans qui viennent)
Quand l’homme qui dort n’a plus rien de singulier
@JC….. dit: 15 septembre 2025 à 6h16
SUIVEZ LE GUIDE, CHERS AMIS !
Cette large anticipation sur la traditionnelle journée de protestation syndicale, elle tombe cette année le 18, est très significative ; vouloir faire le monde à son image, autrement dit à l’image de Dieu, c’est du boulot et les calotins des tous ordres prospèrent sur les décombres et les victimes
Albert Beugras, né le 21 février 1903 au Creusot (Saône-et-Loire) et mort le 30 janvier 1963 à Paris, est un ingénieur et homme politique français d’extrême droite, membre du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot dès sa fondation et collaborateur notoire durant la période de l’Occupation.wiki
Il est le père d’Anne Sylvestre, chanteuse, de Marie Chaix, écrivain, et de deux fils, Jean et Paul.
Cher Langoncet, merci de vous être donné tant de mal….!
CHAIX
. Diplômée d’allemand, attachée de presse aux éditions du Seuil, elle devient la secrétaire de la chanteuse Barbara[4] (de 1966 à 1970)[5], à qui elle consacre une biographie publiée en avril 1986 aux éditions Calmann-Lévy.
En 1968, elle épouse le journaliste et traducteur Jean-François Chaix (1946-)[6]. Elle s’est remariée en 1992[5] avec l’écrivain américain Harry Mathews, dont elle est par ailleurs la traductrice. Elle a deux filles[5], Émilie et Léonore. Elle vit aux États-Unis depuis son remariage.
« C’est devenu le mode de fonctionnement de ce blog : une fosse à purin. » (rose)
Chère rose, par chance nous sommes ravis d’en être, non …!
Non.
Bon
B. Néta restera dans les annales de l’histoire mondiale juive comme le second « urbanicide » (avec Gaza), dans la foulée de son prédécesseur qui anéantit la ville de Sodome.
Après la Shoah et les chambres à gaz, puis la « naissance de l’Etat d’Israël » en réparation, on nous avait dit : « plus jamais ça » !
Dans cette même petite séquence de vie, je n’aurais jamais imaginer devoir sortir de ma poussière en y retourner avec la mémoire farcie de ce paquet de monstruosités.
(oups @ 7.16) Netanyahou / imaginé / retournant
… ni faire autant d’erreurs d’orthographe sur cet espace virtuel…
(nb / retour aux moutons du présent billet) -> Sur une autre chaine littéraire, signalons la saga de « la Maison vide » du présent billet, racontée en temps réel par l’une de nos anciennes internautes, une lectrice des plus assidue.
Ettore Sottsass, À qui sont les maisons vides ?
Biographie, Pierre Loti
Par Lesley Blanch
Traduit de l’anglais par Jean Lambert
Éditions Seghers
Un portrait mitigé.
Page 300 Lesley Blanch écrit » Pierre Loti ce despote ». Précédemment, dans les chapitres antérieurs, elle a souligné avec pudeur, que ce portrait qu’elle dressait de Pierre Loti était à charge. Drôle de bilan de cet homme qui, tout à la fois, fut épouvantable et, parallèlement, formidable. D’un côté, l’homme tel qu’elle l’a qualifié, despote particulièrement dans ses relations avec les femmes, et son fils Samuel, et de l’autre côté, un homme éblouissant, stupéfiant, qui nous laisse sur le chemin, pendant que lui trace des routes inimaginables.
Hier soir, dans le message que j’ai écrit à la fin de ma lecture, com. toujours en attente de modération, je soulignais sa mort, son enterrement et ce qui s’est passé après son enterrement. Ce matin, non pas que je sois de meilleure humeur, mais la nuit m’a porté conseil, je pense à cet homme, qui, à 71 ans, a eu une attaque cardiaque qui l’a laissé gravement marqué, on pourrait dire handicapé ; et il a consacré les deux dernières années de sa vie à construire son / comment dire ?/ son historique, son parcours, son chemin de vie, avec son fils Samuel, le second fils qu’il a eu avec Blanche la femme légitime et qu’il a, on va dire annexé, comme secrétaire du travail qu’il a mis en place ces deux années durant.
Janssen J-J
en y retourner avec la mémoire farcie de ce paquet de monstruosités.
Me too.
Je reviendrai, dans la journée, sur sa relation aux femmes, sa mort, son enterrement et après son enterrement.
Il a effectué deux voyages sidérants.
Ne pas oublier qu’il est né au milieu du XIXème siècle, et est mort en 1923, peu de temps après la première guerre mondiale, dans laquelle il s’est engagé, férocement, avec son uniforme d’officier de marine.
Le premier voyage, je reviendrai dessus, il s’est rendu à Jérusalem, en partant d’Égypte ; je reviendrai aussi sur ce trajet.
La motivation était que sa mère éprouvait une profonde désolation aux,il ait perdu la foi. Il serait converti à l’Islam, fruit de ses amours avec Aziyadé, et il a fait ce pèlerinage pour tenter de la retrouver, en vain. Il est resté agnostique.
Le second périple, il est en Inde, proche des maharadjahs et il rentre en France en passant par Ispahan.
Donc, il se rend à Ispahan, par voie terrestre, comme il l’a fait pour Jérusalem.
Ces descriptions là sont fabuleuses.
Hormis le portrait à charge que j’aurais vivement tendance à chevaucher, cet homme, que je qualifierai de fantasque, hors toutes conventions, et hors toutes rigidités mentales, a été fort apprécié par ses hommes, marins, lorsqu’il fut commandant de bord ou officier de marine.
Fort adulé par les turcs lors de son dernier voyage à Constantinople, tapis rouge déroulé sous ses pieds et accueil de pacha.
Fort aimé par Sarah Bernhardt (qui a perdu une jambe ???) et autres femmes énamourées, qui ont eu l’intelligence de rester distantes.
Fort lu et apprécié de son temps, comme l’écrivain de renom qu’il fut.
Petits rêveurs. Nous ne sommes pas « aux portes de la guerre ». Avec ces petites incursions, Poutine se fout de la g… des européens qui ne sont pas en mesure de lui répondre et qui le savent très bien.-
Situation très très grave a Gaza.
Oui, Chaloux, ça fait 10 ans que Poutine s’amuse à faire voler subrepticement des bombardiers en merc du Nord et dans la Manche.
C’est quasiment du même niveau.
En réalité la situation des finances françaises et celle de ma monnaie Euro devrait être bien plus préoccupante que la Russie pour le Français un peu instruit et capable de se documenter correctement.
« Les Russes défient l’Otan et l’Europe. »
excellent !
c’est ce qu’on appelle faire de « l’inversion accusatoire ».
c’est drôle parce si on regarde objectivement une carte ce n’est pas la Russie qui s’étend vers l’Europe depuis 1990.
les américains mettent 12 bases de la CIA en Ukraine à la frontière russe et c’est la Russie qui menace l’Otan.
cette façon d’être totalement coupé de la réalité objective, voire en opposition complète avec la réalité et probablement le signe que cette pauvre Europe a complètement perdu les pédales.
Ceux qui parlent de fosse à purin ne reniflant jamais leur propres immondices foécaux. Ils ne sentent que ceux des autres. C’est un phénomène connu.
faut demander à passou : c’est lui qui se réjouissant de voir la Finlande entrer dans l’OTAN.
alors qu’il est évident que l’entrée de la Finlande dans l’OTAN n’allait pas rester sans suite.
je veux dire c’était pas la peine d’être Nostradamus pour le deviner.
et aujourd’hui les finlandais commencent à regretter le temps heureux où ils étaient un pays neutre.
Ils seraient même prêts à les insgérer, comme le font parfois les chiens. Miam. Pas mauvais du tout ce que j’ai déposé là quand je me suis soulagé ; normal, c’est de moi !
il suffit d’imaginer si une alliance militaire hostile aux US s’installe au Mexique quelle serait la réponse des américains.
il y a 2 siècles les américains ont inventé une doctrine appelée « doctrine Monroe » du nom de leur président de l’époque.
il faut lire cette doctrine parce qu’elle toujours d’actualité : elle dit que les US considèrent tout le continent américain comme leur zone à la fois d’influence et aussi de sécurité.
cette doctrine dit que toutes forces européennes qui s’installerait sur le continent américain serait détruite par les US.
Sur le Japon, je vais retrouver les qq notes prises sur un bout de papier craft.
Il dit, en résumé « je n’y ai pas laissé mon cœur ».
Pour lui, qui a laissé des bouts de cœur partout, cela en dit long.
Je passe sur l’Inde, tant pis.
» Il allait répartir son itinéraire en trois sections : l’Inde des palmiers et des jungles, l’I de des famines et des palais, l’Inde des sages. »
Page 227.
contrairement à la doctrine Monroe américaine les russes ne parlent jamais de « zone d’influence ».
ça fait partie des mensonges de nos journalistes de dire que les russes veulent reconstruire leur zone d’influence en Europe de l’est.
la vérité est que les russes ne parlent que de zone de sécurité.
le truc marrant est qu’ils le font à la fois pour leur bien mais aussi pour le bien des européens.
le fait que la Finlande soit dans l’OTAN ne représente aucun risque pour les US mais par contre cela représente un risque pour les européens.
d’ailleurs c’est marrant de voir les européens prêts à se sacrifier pour défendre les intérêts américains comme l’avait dit JD Vance.
les russes veulent une zone de sécurité qui soit une zone tampon neutre entre l’otan et la Russie de manière à laisser le temps de réfléchir avant de déclencher une riposte nucléaire.
c’est pour ça qu’ils veulent une zone de sécurité.
mais comme les européens sont assez cons pour ne pas vouloir cette zone de sécurité ils ne laissent pas d’autre choix aux russes que de la créer par les armes.
le truc drôel est que les européens refusent aux russes cette zone tampon de sécurité et ensuite ils disent les russes nous menacent.
çà doit faire partie du dérèglement psychique dont les européens sont victimes.
@ »Oui, Chaloux, ça fait 10 ans que Poutine s’amuse à faire voler subrepticement des bombardiers en merc du Nord et dans la Manche.
C’est quasiment du même niveau. »
l’otan est en train de couper l’accès de la mer Baltique aux russes.
en faisant ça ils créent une situation extrêment plus dangereuse que faire passer des sous marin ou faire voler des bombardier dans la Manche.
parce que là : si l’otan n’arrête pas leurs provocations contre la Russie dans la Baltique il est évident que ça va se finir très mal.
@ r^z, de +en+ séduit-j, par vos remarques nuancées sur le personnage de Loti. Vous savez en extraire ce qu’il faut. Bonne j. –
l’OTAN provoque la Russie depuis 30 ans.
ces provocations mettent en jeu l’existence même de la Russie : elles représentent une menace existentielle pour la Russie.
à partir de là c’est logique qu’un jour où l’autre un typer se pointe en présentant l’addition.
Je suis surpris que si peu d’honorables contributeurs de ce blog prestigieux, s’intéressent au sadomasochisme omniprésent.
Il y a ici en vitrine, plusieurs exemplaires de bestioles à la fois sadiques et masochistes (mêmes initiales que Carmen Taquinou, par exemple) à vous faire devenir, à force, furieusement sadomasophobes !
N’ayez pas peur ! Osez le pas de côté ! Devenez sadomasophiles : vous allez vous régaler !
notre problème à nous occidentaux est que depuis 5 siècles nous avons pris l’habitude de faire ce que nous voulons là où nous le voulons.
nous arrivons au terme de cette période : l’occident ne peut plus faire ce qu’elle veut à qui elle veut et où elle veut.
c’est fini : game over.
exemple : les néoconservateurs américains ont dit ils faut mettre la pression sur l’Inde et la Chine pour qu’ils arrêtent d’acheter du gaz et du pétrole russe.
réponse des indiens et des chinois : allez vous faire foutre !
nous ne dirigeons plus le monde et il va falloir se faire à cette idée !
l’occident ne peut plus faire ce qu’il veut à qui elle veut et où il veut.
en fait je met « elle » pour l’occident parce que j’ai encore tendance à la voir comme une civilisation, ce qu’hélas elle n’est plus.
Comment peut-on à ce point ventriloquer le psychisme (rationnel) de Poutine ? On nous dit qu’il a un conseiller occulte diabolique au Kremlin, comme naguère Raspou-Titza chez les tsars hémophiles… Ici, à Bicêtre, nous avons notre mage de sa trempe. Il s’est évadé de l’HP, et tente de rejoindre Moscou, via Helsinki. Il veut faire tampon de son corps et de sa zone.
Je pense que le bombe atomique russe épargnera les îliens de pkrl. Nullement besoin pour eux de sadomasophilisme. Se savent à bonne distance, sur leur kant à soie.
Tucker Carlson avait interviewé un politicien allemand où il lui dit : vous essayez de faire croire à votre population que le risque c’est la Russie alors que votre seul risque c’est votre mauvaise gestion de l’immigration et vos mauvais choix économiques.
on se rend compte que l’ami Tucker avait en fois de plus raison et on commence à s’en rendre compte.
exemple au hasard : les anglais essaient d’expliquer à leur population que les responsables de tous les uennsuis c’est les russe, ça n’a pas empêché plus d’un million d’anglais de descendre dans la rue à Londres, non pas manifester contre les russes, mais contre Starmer !
même si les gens sont globalement assez cons il y a toujours une limite à l’enfumage, on ne peut pas leur faire gober n’importe quoi.
@un typer se pointe en présentant l’addition
keupu, incarne un nouveau type d’accumulation capitalistique : le fainéant laborieux ou l’agrégateur de poudre qui pète deux fois
sadospasmophiles, plutôt… (Putain d’iphone) hein ?
PURIN wiki
Les ruminants recyclent une partie de leur urée dans leur système digestif, principalement dans la salive, ce qui influe sur la composition de l’urine[3]. Dans le cas des camélidés ce processus est particulièrement important, ce qui conduit à une urine peu abondante et pauvre en azote.
c’est comme quand nos journalistes parlent de l’assassinat de Charlie Kirk : ils disent toujours « l’influenceur d’extrême droite ».
on peut entendre 2 interviews hyper intéressantes de Charlie Kirk qq jours avant son assassinat :
une où il dit qu’on veut nous faire croire qu’il y a 2 forces qui s’affrontent aux US, il dit qu’en fait il n’y en a pas 2 mais 3, et la 3ème c’est une force qui met de l’huile sur le feu pour provoquer une guerre civile.
dans l’autre interview il dit qu’en tant que chrétien il a toujours été un soutien inconditionnel à Israël, qu’il a toujorus souhaité la victoire d’Israël et qu’il considère qu’Israël est la terre propise pour les juifs.
ça jusqu’à il y a quelques semaines où son engagement moral l’a poussé à militer pour l’arrêt des bombardements à Gaza !
là il explique que les gens sont habitués à avoir des gens qui soutiennent Israël qui sont pour les bombardements de Gaza et ceux qui sont contre sont des antisionistes.
comme il sortait de ce schéma il a reçu des centaines de menaces des gens de son camp où on l’a considéré comme un traitre.
là il dit qu’il ne s’est jamais senti autant en danger c’est juste avant son assassinat.
le problème de nos médias c’est qu’en simplifiant les choses à l’extrême diu genre :! assassinat d’un militant d’extrême droite par un transgenre cela montre à quel point nos journalsites sont devenus idiots et incapables de réfléchir.
d’autant que le tir qui l’a tué était un tir à 250 mètre qui a visé avec une précision incroyable la carotide et la jugulaire en faisant explosé les 2 d’une seul tir, à 250 mètres c’est forcément le tir d’un sniper de très haut niveau et certainement pas un transgenre qui a été pris avec une carabine à plomb et dont on veut nous faire croire que c’est le coupable !
Ce blog littéraire n’est pas mort.
Mais si le patron était un poil plus présent sur l’espace de commentaires, il irait sûrement bien mieux.
Le problème c’est les commentateurs abandonnés livrés à eux-mêmes.
Il leur manque leur père spirituel.
les catholiques traditionalistes 2.0 à l’américaine je ne connais pas du tout c’est un monde complètement différent :
Si tu n’entretiens pas ton patrimoine ton patrimoine viendra à toi !
https://www.leparisien.fr/paris-75/si-ca-avait-ete-un-enfant-a-paris-un-lampadaire-haussmannien-tombe-sur-la-tete-dun-pieton-16-09-2025-EX5GDUYDUNFTNNWWANLOVJFZTA.php
Je ne saisis pas le « si ça avait été un enfant ». Un lampadaire qui tombe est susceptible d’occasioner de graves blessures, possiblement mortelles, à n’importe quel être humain. Faudrait-il comprendre que c’est moins grave quand ce n’est pas un enfant qui le reçoit sur la tranche ? N’importe quoi. D’ailleurs au niveau pénal il n’existe aucune distinction relative à l’âge des êtres humains en cas d’accident causé.
Il n’y a aucune distinction dans la qualification mais la peine peu être aggravée si l’on retient la vulnérabilité. Mais comment la retenir dans une chute de lampadaire ? C’est absurde.
puck a un problème avec les faits: le tueur de Kirk a tiré depuis 180 mètres de distance et non 250 (dixit un général de plateau TV qui remarquait, il est vrai, qu’il fallait être déjà un tireur de très haut niveau); il n’est pas trans, c’est son coloc qui l’est…
Il n’y avait pas un million de personnes dans la rue à Londres mais environ 150 000…
J’adore pinailler puck, c’est si facile!
L’autre, là… l’a toujours besoin d’un patron réputé absent pour gouverner les indiscipliné.es , un patron « spirituel » en plus (suivez mon regard judéo-chrétien). Vu qu’il n’arrive pas lui-même à faire pousser correctement ses endives avec son autre bon dieu qui ne l’aide pas non plus. Personne ne l’écoute. Il bêle en vain, et foire sa mission pastorale, itou. Son bon dieu trouve son catéchumène un brin au dessous du niveau. Hélas… On compatit avec.
La chute d’un lampadaire sur la tête d’un dromadaire pourrait bien illuminer tout un désert !
Ci dessous un extrait d’un texte dans lequel Loti livre impressions et sentiments sur sa découverte du mur de lamentations et sa vision des hommes en prières devant ce mur….
.Il y a des vieillards surtout, des vieillards à l’expression basse, rusée, ignoble. Mais il y a aussi quelques tout jeunes, quelques tout petits Juifs, frais comme des bonbons de sucre peint, qui portent déjà deux papillotes comme les grands, et qui se dandinent et pleurent de même, une bible à la main. […]
L’indélébile stigmate d’avoir crucifié Jésus, sceau d’opprobre dont toute cette race est marquée
En pénétrant dans ce cœur de la juiverie, mon impression est surtout de saisissement, de malaise et presque d’effroi. Nulle part je n’avais vu pareille exagération du type de nos vieux marchands d’habits, de guenilles et de peaux de lapin ; nulle part, des nez si pointus, si longs et si pâles
. C’est chaque fois une petite commotion de surprise et de dégoût, quand un de ces vieux dos, voûtés sous le velours et la fourrure, se retourne à demi, et qu’une nouvelle paire d’yeux me regarde furtivement de côté, entre des papillotes pendantes et par-dessous des verres de lunettes.
Vraiment, cela laisse un indélébile stigmate, d’avoir crucifié Jésus ; peut-être faut-il venir ici pour s’en convaincre, mais c’est indiscutable, il y a un signe particulier inscrit sur ces fronts, il y a un sceau d’opprobre dont toute cette race est marquée.
[…]
Et il y en a deux ou trois, de ces vieux, qui versent de vraies larmes, qui ont posé leur Bible dans les trous des pierres, pour avoir les mains libres et les agiter au-dessus de leur tête en geste de malédiction. […]
On pleurerait avec eux, – si ce n’était des Juifs »
Qui oserait écrire aujourd’hui ce texte marqué de cet « antisémitisme atmosphère » qui ne choquait personne quand il a ete écrit
Personne.
Au risque d’être conspué.
Je comptais commencer par la Perse puisque j’ai la page ouverte, mais je vais chercher Jérusalem, Rosanette.
@ »le tueur de Kirk a tiré depuis 180 mètres de distance »
aux dernières estimations exactement : 215 mètres.
cloclo c’est bien de pinailler : quand on entend les approximations simplificatrices des médias depuis des années du genre Poutine = Saddam = Kadafhi = Bachar = Hitler on ne peut que se réjouir du pinaillage !
pour l’histoire du trans coloc de trans mari du trans voisin de trans cousin de trans qui a écrit un tract pro trans sur la balle qui a tué Kirk il faut écouter les délires des journalistes sur CNN et MSNBC.
« Le groupe «Patriotes pour l’Europe» (PfE), qui compte 85 eurodéputés, a proposé le nom de l’écrivain, emprisonné depuis le 16 novembre 2024 en Algérie, pour le prix annuel européen «pour la liberté de l’esprit».
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal s’oppose à sa nomination pour le Prix Sakharov 2025 par le groupe nationaliste au Parlement européen présidé par Jordan Bardella (RN), a-t-on appris lundi auprès de son éditeur Gallimard. Le groupe «Patriotes pour l’Europe» (PfE), qui compte 85 eurodéputés, a proposé le nom de l’écrivain, emprisonné depuis le 16 novembre 2024 en Algérie, pour le prix annuel européen «pour la liberté de l’esprit».
«Malgré la très grande estime dans laquelle il tient ce prix, Boualem Sansal, par la voix de son épouse, a fait savoir qu’il considérait comme irrecevable cette démarche insidieusement partisane», a indiqué Antoine Gallimard dans un communiqué. «L’engagement continu de Boualem Sansal en faveur de la paix et de la liberté ne justifie en aucun cas qu’en son absence, on associe son nom et ses écrits aux visées d’un mouvement dont la radicalité politique est étrangère à l’esprit de tolérance qu’il a toujours promu», a-t-il ajouté. (…) »
Source : Le Figaro
@ »les catholiques traditionalistes 2.0 à l’américaine je ne connais pas du tout c’est un monde complètement différent »
le problème n’est pas que ce soit un monde différent, mais quand des types qui y appartiennent sont différents de ce monde différent qu’on ne connait pas…
le truc qui a fait flipper Kirk c’est qu’il appartienne à une église chrétienne qui défend Israël et qu’il a pris position contre le génocide de Gaza.
pour Gaza, Charlie Kirk a employé l’expression « nettoyage ethnique ».
du coup BB lui a proposé de venir de lui-même qu’à Gaza il n’y avait ni génocide ni nettoyage ethnique.
sur quoi Kirk a envoyé boulé BB en lui disant qu’il en revenait et ce qu’il avait vu était bien un nettoyage ethnique.
le truc pas évident c’est quand un type qu’on n’aime pas à priori parce qu’il appartient à une église chrétienne qu’on n’aime pas tient les mêmes propos sur Gaza que Jeannot Lapin ou les mélanchonistes.
et que du coup ce type reçoive des menaces de morts non pas de trans ou de wokiste ou de gauchistes etc…, mais de type de droite qui fréquente le même genre d’église que lui.
là on entre dans une complexité un peu trop complexe pour nos journalistes et leurs 3 neurones qui leur servent à réfléchir.
@Rose
ces passages sont extraits d’une description. beaucoup plus longue, de la même eu antisémite, …. et d’une grande qualité é littéraire
Rosanette
Je suis quasiment obligée de tout retranscrire, parce que c’est tout à fait phénoménal.
Robert Redford n’est plus.
Chapitre 14
« On n’attend de moi, je le sais, que l’illusion du voyage, le reflet des mille choses sur lesquelles j’ai promené mes yeux. » Pierre Loti
page 206
À mesure que les ombres le cernaient de plus près et que chaque jour apportait sa charge de tristesse, l’envie lui vint de faire un ultime effort pour retrouver sa foi perdue. Depuis longtemps, il désirait visiter la Terre Sainte. C’était aussi un voyage que sa mère souhaitait le voir faire. Là-bas, peut-être le miracle s’accomplirait-il. L’aurore, plutôt que le crépuscule. Au printemps de 1894, il demanda un congé et commença à préparer son départ. Léo devait l’accompagner ; il projetait de suivre ensemble les lentes étapes d’une caravane de chameau. La vieille ivresse du voyage l’avait repris, renforcée maintenant par le but spirituel à atteindre. Il irait à Jérusalem, à Bethléem, il prierait à Gethsémani, il se mettrait humblement à genoux pour implorer la miséricorde du Sauveur. Son cri de désespoir serait sûrement entendu. À travers toutes les vicissitudes de sa vie, Loti l’athée avait continué à rechercher la foi avec la ferveur d’un illuminé, car cet athée était en fait un homme profondément dévot, dont l’intelligence avait vaincu ses croyances ancestrales, le laissant échoué sur la rive. Mais comme il brûlait de pouvoir prier ! Il ne cessait de hanter les lieux de culte, églises, chapelles, temples, mosquées… Par n’importe quelle sorte de croyance, il était en quête de la Présence. Et ainsi, cherchant toujours, ses voyages allaient devenir des pèlerinages, des quêtes nostalgiques, désespérées, et jamais satisfaites.
Je lis plus haut cet « « antisémitisme (d’) atmosphère » qui ne choquait personne quand il a ete écrit » ».
C’est faux, car de nombreuses personnes auraient été révoltées à la lecture de ces lignes. Sinon il n’y aurait pas eu de victoire lors de l’Affaire Dreyfus. Ce n’est pas parce que l’antisémisme avait pignon sur rue que tout le monde était antijuif.
Loti (mais aussi Maupassant, Nerval et Dumas) est cité dans l’excellent livre d’Hélène Bessis, « La Civilisation judéo-chrétienne, Anatonmie d’une imposture » (Les liens qui libèrent). Le mépris pour les Juifs orientaux professé par les Juifs occidentaux y est brillament exposé.
Il faut se départir de deux idées fausses, celle d’un antijudaisme universel à l’époque de Loti, et celle que personne ne pourrait écrire cela aujourd’hui, à propos des Juifs, mais aussi des musulmans.Hélas.
Il s’agit de Sophie (et non Hélène) Bessis. Hélène est une amie.
Chapitre 14
« On n’attend de moi, je le sais, que l’illusion du voyage, le reflet des mille choses sur lesquelles j’ai promené mes yeux. » Pierre Loti
« Il y a de plus en plus d’options « prêtes à la guerre » dans les bâtiments que nous construisons »
https://www.domusweb.it/en/architecture/2025/09/12/architecture-shelters-war-new-buildings.html
page 206
À mesure que les ombres le cernaient de plus près et que chaque jour apportait sa charge de tristesse, l’envie lui vint de faire un ultime effort pour retrouver sa foi perdue.
Depuis longtemps, il désirait visiter la Terre Sainte. C’était aussi un voyage que sa mère souhaitait le voir faire. Là-bas, peut-être le miracle s’accomplirait-il. L’aurore, plutôt que le crépuscule. Au printemps de 1894, il demanda un congé et commença à préparer son départ. Léo devait l’accompagner ; il projetait de suivre ensemble les lentes étapes d’une caravane de chameau. La vieille ivresse du voyage l’avait repris, renforcée maintenant par le but spirituel à atteindre. Il irait à Jérusalem, à Bethléem, il prierait à Gethsémani, il se mettrait humblement à genoux pour implorer la miséricorde du Sauveur. Son cri de désespoir serait sûrement entendu. À travers toutes les vicissitudes de sa vie, Loti l’athée avait continué à rechercher la foi avec la ferveur d’un illuminé, car cet athée était en fait un homme profondément dévot, dont l’intelligence avait vaincu ses croyances ancestrales, le laissant échoué sur la rive. Mais comme il brûlait de pouvoir prier ! Il ne cessait de hanter les lieux de culte, églises, chapelles, temples, mosquées…
Par n’importe quelle sorte de croyance, il était en quête de la Présence. Et ainsi, cherchant toujours, ses voyages allaient devenir des pèlerinages, des quêtes nostalgiques, désespérées, et jamais satisfaites.
Page 206 (suite sans coupure)
Pour cette approche décisive des Lieux Saints, il projeta de suivre une route détournée, afin de se préparer lentement, révérencieusement, plutôt que d’arriver directement, encore souillé par les villes et la civilisation. Donc, au lieu de faire voile tout droit vers quelque port de Palestine, et de suivre un itinéraire facile à travers le pays, il choisit de voyager par terre, à partir de l’Égypte, par le Sinaï, Aqabas et les déserts d’El Tyh et de Pétra pour atteindre Jérusalem par le sud, par la vieille route des caravanes, désormais abandonnée. Là, dans la sévère solitude du désert, il croyait qu’il pourrait mieux se préparer, comme ces pieux paysans russes qui faisaient route péniblement en disant leurs prières et emportaient leurs linceuls pour les plonger dans les eaux du Jourdain, avant d’entreprendre, sanctifiés, le pénible chemin du retour.
Bernie Sanders a eu je crois des mots justes à propos de l’assassinat que tu évoques, keupu
Quant au reste, une voix parmi tant d’autres … « Le génocide à Gaza n’est pas celui de Netanyahou, c’est notre génocide à tous » : récit d’une défaite morale par Nadav Lapid https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/cinema/nadav-lapid-le-genocide-a-gaza-nest-pas-celui-de-netanyahou-cest-notre-genocide-a-tous
On va dire qu’il part du Caire, le Sinaï, Aqabas, les déserts d’El Tyh et de Petra, et il atteint Jérusalem par le sud.
Ouais, il part du Caire,
Quatre pages à dicter.
Pas de secrétaire, pas d’esclave.
Sur une demie-page, page 110 est évoqué l’antisémitisme. Je les copierai.
Ramsès de Paris, pour un univers peuplé de personnages truculents, accro à la rumba congolaise et aux 55 chapitres comme autant de disques poétiques posés sur les platines du DJ Poète Alain Mabanckou.
aucune majuscule et presqu’aucun point, y retournerais-je ?
tous les exemplaires ayant été vendu rapidement, j’irai m’en chercher un lors de la présentation du Bel Obscur de Caroline Lamarche jeudi chez Tropismes. Joie de l’avoir revue ainsi que le Frère Alain ce midi à la Maison Poème.
Bernie Sanders Decries Charlie Kirk’s Assassination, Calls To Protect Free Speech
https://youtu.be/xgHYAx7un00?si=Px-e7aRDsWpmqFjO
Des mots simples et justes pour confondre Ubu et Bibi
Voici ce qu’écrit Sophie Bessis à propos de Pierre Loti et quelques-uns de ses contemporains : « …comme pour oublier le stigmate de l’origine dont on les avait affublés, les juifs européens et leurs intellectuels ont ignoré les juifs d’Orient jusqu’à les réduire à l’inexistence. Quant à la littérature du XIXe siècle, de Maupassant à Nerval ou à Dumas et Loti – pour ne s’en tenir qu’aux Français -, elle leur a donné le visage le plus abject de l’orientalisme en leur attribuant toutes les tares popularisées par le lexique antisémite, sales, usuriers, fourbes et prêts à toutes les trahisons ». Sophie Bessis, La Civilisation judéo-chrétienne, anatomie d’une imposture, p. 21.
Page 210.
Rien ne peut confondre Ubu et Bibi, tout au plus Ubu dira-t-il que c’est du bavardage oisifs et futiles libéral ou trans, Bibi restera dans l’opinion d’Ubu, et Gollum enverra des drones iraniens quelque part.
Ouaip, y a écrit sales, il me manquait pour la trilogie
Affreux, sales et méchants.
La panoplie complète.
Avec Hyacinthe à la tête de cet engeance.
Le film se termine comme évoqué toit du long, ils baisent, ils baisent, ils baisent.
Le patriarche pas le dernier.
Une belle ordure, j’y reviendrai.
En attendant, ai tout relu, le voyage à Jérusalem Il part vers Damas ensuite.
Je m’y remets : ne suis ni sado., ni maso., moi-même. La vie me sourit.
Contentons-nous de tenter d’amener à la raison Enrico Macias …
Aqaba, en Jordanie, après le Sinaï, tout au nord du golfe d’Aqaba.
Ensuite les déserts, dont celui de Petra et il atteint Jérusalem par le sud.
Dommage qu’il ait loupé les femmes dans sa vie, parce que, en terme de trajet, il a touché grave sa bille.
« Pas de secrétaire, pas d’esclave. »
Vous pouvez scanner la page d’un livre et le convertir au format Word.
Si vous n’avez pas le scan des apps pour smartphone sont disponibles en ligne.
« Le génocide à Gaza n’est pas celui de Netanyahou, c’est notre génocide à tous »
Mais que répondre aux juifs qui déclarent : « Il n’y a pas de Génocide à Gaza !, JL ?
« il a touché grave sa bille. »
Sans oublier sa bite, rose !
Loti, c’est Gide sans le protestantisme…
Pages 206-207
Avec ce voyage, ou ce pèlerinage, qu’il raconte dans la trilogie formée par Le Désert, Jérusalem et la Galilée, Loti réalisait le vieux rêve de sa mère, de voir Jérusalem avant sa mort. Pour elle, la possibilité d’aller là-bas venait trop tard. Les vieilles dames ne se déplaçaient guère en ce temps-là. Mais la patiente sédentaire pouvait voyager grâce aux yeux de son fils, ces yeux qui voyaient tout, et Loti dut sentir qu’elle l’accompagnait en esprit quand il se lança dans sa propre quête spirituelle.
Le 4 février 1894 il quitta le quai en compagnie du « beau Léo» et du duc de Talleyrand-Périgord qui devait les quitter en arrivant à Jérusalem. Malgré tout l’amour de l’outil pour la simplicité, il ne voyageait plus comme autrefois, quand il jouait à être Arik Usin Effendi, jeune, sans argent et sans soucis. Il allait voyager à présent dans tout le confort magnifique de l’Arabie patriarcale, avec une caravane de chameaux, de tentes, de tapis, de serviteurs, de gardes armés, voire de musiciens aux flûtes plaintives pour charmer ses soirées près des feux de camp. Au Caire, il avait obtenu un laissez-passer d’un chef puissant de la tribu des Senousis ; cette aide avait été rendue possible grâce à l’ambassade de France, car, où qu’il allât désormais, il était devenu un personnage important. Les déserts qu’ils allaient traverser étaient dangereux, contrôlés par des bandes de voleurs sanguinaires ; mais le laisser-passer du cheikh Omar était rassurant, et pittoresque dans ses belles cadences arabes :
« les platines du DJ Poète Alain Mabanckou. »
Il t’a bien fait danser à une époque…
« Cet écrit émane de l’humble, devant la miséricorde de son Dieu très haut, le séïd Omar, fils de Driss, en faveur de son ami Pierre Loti, pour le recommander au chef de toutes les tribus d’Arabie, à l’effet d’avoir pour lui des égards et de l’aider pendant son voyage au pays des Arabes, car il vénère l’islamisme et il est animé des meilleurs sentiments pour notre religion.
« et je serai satisfait de tous ceux qui l’auront respecté et assisté ainsi qu’il le mérite.
« Écrit par nous, le 10 chaban 1311,
Omar,
fils d’Edriss El Senoussi El Hosni. »
Page 207
Loti avait étudié depuis longtemps les fondations bibliques de son voyage, mais il était aidé, sans aucun doute, par les lectures de la Bible qu’on faisait, le soir, dans son enfance. Tout au long de son périple, il cite les passages appropriés des Écritures ; les prophètes et les saints l’accompagnent et servent de base à ses descriptions si vivantes de chaque site, si peu changé depuis le passé. C’est vraiment un plaisir de le lire comme un complément visuel des passages de l’Ancien testament cité par lui. Il nous montre l’étendue du désert et les petits détails immuables, les tribus nomades dans leurs camps, les régions rocheuses désolées, brûlées par l’ardeur furieuse du khamsin, les insectes étranges et les plantes presque incolores qui dégagent une violente odeur poivrée, la grave beauté des Arabes en tuniques blanches, accroupis en groupe, attendant en silence l’heure sainte du Maghreb, l’heure de la prière du soir, lorsque le muezzin chante au crépuscule. Cet appel du muezzin, Loti l’a décrit bien des fois, mais jamais avec plus de poésie : « Une voix haute, claire, qui a le mordant triste et doux du hautbois, qui fait frissonner, qui fait prier, qui plane dans l’air d’un grand vol et comme avec un tremblement d’ailes…. Devant ces magnificences de la terre et du ciel, dont l’homme est confondu, la voix chante, chante, psalmodie au dieu de l’Islam, qui est aussi le dieu des grands déserts… »
@ »Bernie Sanders Decries Charlie Kirk’s Assassination, Calls To Protect Free Speech »
ouai, mais ça c’est aux US.
par contre nous en France on a droit à ça :
Bonjour Passou
Vous etes privé de rentrée , ca doit être dur de ne rien pouvoir commenter, maintenant que la sélection Goncourt est arrêtée , au moins en aurez-vous sauvé 3, dont une fumiste.
Alors on va dezinguer pour vous…
Car je ne sais quelle dame du Goncourt aura flashé , un crush ?, sur Nathan d' » un amour infini »(*) de l’amour est dans le pré en bas du volcan, mais enfin cette daube digne de la collection Harlequin ferait pleurer de depit n’importe quelle lectrice de la gen zed…
Tenerife sous anxiolitique… ou la possibilité d’une île mortelle d’ennui. Comme dusaut l’autre fou dingo antisémite , l’amour c’est l’infini a la portée de la caniche.
Reste la forêt primaire et l’observatoire tourné vers l’effroi de l’espace infini. Bah oui.
Ps: l’auteurE de » un amour infini » a l’âge des dames du Goncourt, et la langueur des dames du Femina, ça classe.
(*)
https://www.albin-michel.fr/un-amour-infini-9782226498687
Comme disait l’autre
d’ailleurs l’Europe est devenu l’épicentre mondial de la discussion et de la diplomatie du genre « Poutine c’est le Diable on ne discute pas avec le Diable… »
ce truc genre « nous incarnons le Bien ils incarnent le Mal et on ne discutent pas avec le Mal » c’est devenu un modèle de pensée propre à l’Europe qui fait actuellement la renommée et le succès de l’Europe à travers le monde.
où qu’on aille si on pose la question à des gens dans la rue c’est quoi l’Europe les mecs ils répondent « l’Europe c’est le continent du Bien qui ne discute pas avec le Mal ».
au cas où certains l’oublierait la France c’est quand même le pays de Talleyrand ! quand même !
même que le mec il doit plus trop reconnaitre son pays et la bande de guignols qui le dirigent.
Ce bouquin de G. Dunant c’est au mieux une pub pour un voyage. Mais y’a certainenent mieux chez Lonely Planet. Et sur le web.
Anaga : dans la forêt primaire de Tenerife
Le coup de génie du Goncourt, ce serait de le donner à… Amélie N. !
l’opportunisme politique c’est aussi choisir un premier ministre, durant la rentrée littéraire, dont le nom est en fait un éloge à Charles Bovary.
Sébastien Lecornu c’est un mélange de Charles Bovary et de Gustave Flaubert, plus matois que naif, puck…
En écrivant cela je pense queL loti n’a même ps consciende ce que ses mots ont de haineux et de pervers
il vit dans un monde i et à une époque où les préjugés a l’encontre des juifs ot figure d’évidence
On trouve a cet égard des choses surprenantes sous la plume fe Hugo et même de Zola
je vais retrouver dans mes tablettes des citations édifiantes de ces écrivains quel’a deja livrées et commenté sur ce blog et que je vais recopier
nourrir des préjugés a l’encontre des juifs c’est alors tout simplement une opinion , et c’est ainsiqu’apres la guerre un écrivain respecté Bernanos, pouvait écrire ue la Shoah avait « déshonoré « (sic ) l’antisémitisme
@l’opportunisme politique c’est aussi choisir un premier ministre, durant la rentrée littéraire, dont le nom est en fait un éloge à Charles Bovary.
il est malin ce keupu ; d’un cornu, l’autre
https://youtu.be/CWh4xHeFMIQ?si=8Z2r3lkqNLv7E_Mi
J’ai lu Loti il y a de nombreuses années de là et je l’ai trouvé comique et stupide.
And at last, avec Ghislaine qui roule en laguna (!) a-t-on a envie d’en savoir plus, qu’elle n’en raconte. D’ailleurs elle n’a rien vu a Tenerife et n’en dit mot, des micro-ondes…
« En 2015, le roi Philippe VI d’Espagne a inauguré les télescopes QUIJOTE de l’Observatoire du Teide, dédiés à caractériser, d’une part, la polarisation de l’émission de la Voie Lactée et d’autre part, la polarisation du fond de micro-ondes dans le but de détecter des traces de la naissance de l’Univers. »
https://www.volcanoteide.com/fr/le_ciel_du_teide/observatoire_du_teide
Jeannot Lapin fais pas le malin stp !
la France aujourd’hui se retrouve face à des questions philosophiques et morales très compliquées à résoudre.
exemple au hasard : une question comme : un milliardaire doit-il payer des impôts ? est une question hyper complexe.
parce que la question revient à se demander s’il est possible de demander à un milliardaire de payer des impôts.
je veux dire c’est à la fois une question morale aussi une affaire de discrimination sociale !
je veux dire obliger un type qui est milliardaire à payer l’impôt c’est le stigmatiser.
la stigmatisation c’est une forme de racisme et donc on est en droit de se demander s’il n’existe pas un racisme anti-milliardaire qui aurait pour conséquence le fait dfe l’obliger à payer des impôts.
on parle beaucoup de racisme anti juif, anti arabe, anti noir, anti homo etc…
sauf que moi, je veux dire moi personnellement la chose que je trouve la plus préoccupante dans notre pays c’est pas les juifs, les arabes ou les homos c’est ce mauvais traitement qu’on inflige aux milliardaires en les obligeant à payer des impôts.
tu me suis Jeannot ?
d’autant qu’on a des dizaines de gamins brillants, sortis de nos plus grandes et prestigieuses écoles qui ont plancher des années pour trouver des mécanismes bien plus complexes que construire un téléphone portable, visant à permettre à des milliardaires de ne pas payer d’impôts !
je veux dire c’est brillant parce que ces gamins sont brillants, ils sont le fleurons de notre système éducatif !
du coup faire passer une loi pour obliger ces milliardaires à payer des impôts c’est foutre à la poubelle d’un revers de bras toutes ces années de recherche !
et quand on sait l’importance de la recherche dans la grandeur d’un pays on se dit que c’est pas normal : au lieu de rendre hommage à tous ces gamins brillants sortis de nos grandes écoles on va faire un loi pour anéantir leurs années de recherche !
sérieux c’est du gâchis !
Il faut le relire en entier, et alors vous le trouverez aussi, grave et profond. Par exemple, « Le livre de la pitié et de la mort », publié en 1891. Cet écrivain n’est pas réductible au folklore des gens comme vous, RM, qui se sont toujours bouché le nez sur son passage.
@tu me suis Jeannot ?
Si tu fais allusion à la taxe dite Zucman, sache que le lot des prix Nobel d’économie (7 seraient impliqués), c’est d’être nuls en économie
Sur le plan littéraire, Passou a dit son fait, en son temps, au comité Nobel de l’Académie suédoise après l’attribution du prix à un obscur chansonnier du nom de Robert Allen Zimmerman … épisode ridicule
En 1967, de Gaulle, le héros des héros, a parlé du peuple juif (qui n’existe pas, comme chacun sait tant les différences sont immenses et souvent irréconciliables, et farouches les haines entre sous-groupes) comme d’un “peuple d’élite, sûr de lui et dominateur”, puis ensuite, lorsqu’il s’est maladroitement justifié, « la France considérerait comme agresseur celui qui tirerait le premier. Les juifs n’avaient qu’à ne pas tirer les premiers !
Ilparlait des Israéliens, et non des juifs, ce qui n’est pas pareil, sauf à procéder à un amalgame scélérat.
Plus tard, un certain Raymond Barre, premier ministre pas très fûté, déclara à propos de l’attentat « odieux » contre la synagogue de la rue Copernic qu’en voulantfrapper les Israélites se rendant à la synagogue, il avait frappé des « Français innocents qui traversaient la rue Copernic »…
Qui fait profession d’écriture ou de politique sait en pleine conscience ce qu’il ou elle écrit ou déclare publiquement.
Cela reflète des préjugés solidement ancrés mais pas nécessairement universellement partagés, aussi bien à l’époque de Loti, qu’à celle de de Gaulle et de Barre.
En 1967, 2 Gaulle, le héros des héros, a parlé du peuple juif (qui n’existe pas, comme chacun sait tant les différences sont immenses et souvent irréconciliables, et farouches les haines entre sous-groupes) comme d’un “peuple d’élite, sûr de lui et dominateur”, puis ensuite, lorsqu’il s’est maladroitement justifié, « la France considérerait comme agresseur celui qui tirerait le premier. Les juifs n’avaient qu’à ne pas tirer les premiers !
Ilparlait des Israéliens, et non des juifs, ce qui n’est pas pareil, sauf à procéder à un amalgame scélérat.
Plus tard, un certain Raymond Barre, premier ministre pas très fûté, déclara à propos de l’attentat « odieux » contre la synagogue de la rue Copernic qu’en voulantfrapper les Israélites se rendant à la synagogue, il avait frappé des « Français innocents qui traversaient la rue Copernic »…
Qui fait profession d’écriture ou de politique sait en pleine conscience ce qu’il ou elle écrit ou déclare publiquement.
Cela reflète des préjugés solidement ancrés mais pas nécessairement universellement partagés, aussi bien à l’époque de Loti, qu’à celle de 2 Gaulle et de Barre.
@Cela reflète des préjugés solidement ancrés
Parmi des dizaines de milliers d’autres
Page 208
S’enfonçant toujours davantage, il parle d’une piste qu’ils suivent près d’ El Tyh, le « pays redoutable », de la grande Arabie pour les voyageurs anciens, le désert des Amalekites pour les lecteurs de la Bible. Il le voit étrangement fleuri de ce qui paraît être des myriades de petites fleurs bleues, puis se révèle comme les fragments pulvérisés de ces perles de verre bleu turquoise qu’on accroche depuis des siècles au cou des chameaux, comme amulettes contre le mauvais œil : « De toute antiquité, ces mêmes directions ont été suivies par les caravanes, et la mode de ces parures doit remonter à trois ou quatre mille ans ; tel débris de verroterie que nous ramassons là, et qui a pris un air de fossile à force d’être roulé, peut aussi bien remonter au passage de Salomon ou de Moïse…» Ce genre de détails inattendu anime la scène comme ne pourrait le faire des rapports purement historiques ou ethnographiques.
Déjà JJJ, prendre en compte les goûts et les couleurs favorise déjà une bonne coexistence civile. Puis, lorsque j’ai lu cet auteur, j’étais encore loin (années septante) de dogmes (au sens strict) qui caractérisent le va-et-vient du monde intellectuel français, et je me suis donc limité à une évaluation des matériaux et de leur traitement. Cela dit, si vous avez du plaisir à le lire, tant mieux pour vous.
Le lecteur, qui a suivi Loti pour partager cette vie nomade, assoupi par la beauté et les interminables heures de soleil, ressent soudain le froid glacial qui se glisse sous les tentes au crépuscule et, entendant les chacal rôder aux alentours, cède à l’inquiétude. Puis il découvre que Loti lui-même, le voyageur endurci, ce sent lui aussi mal à l’aise et prend conscience qu’il se trouve sur une terre étrangère : « Alors, on sent bien être pas tout à fait des hommes de la tente, malgré le charme de la vie nomade par les belles journées de soleil ; l’homme des maisons de pierre, qui s’est formé au fond de nous-même par des atavismes si longs, s’angoisse vaguement de n’avoir pas de toit, pas de murs, et de savoir qu’il n’y en a nulle part alentour, dans ce désert assombri dont l’étendue fait peur … » Est-ce que, seul sous sa tente, quand les ombres sinistres l’encerclaient, il entendait la chanson talismanique qu’Aziyadé chantait pour lui il y avait si longtemps ?
Shaïtanlar, djinnler,
Kaplanar, duchmanlar,
Aarslandar…
(Que les démons, les djinns, les lions et tous les ennemis s’écartent de mon bien-aimé…)
J’ai fait un classement des commentateurs et commentatrices qui vont aller soit en Enfer soit au Purgatoire. Seriez-vous intéressés de la connaître ?
À propos de nomadisme
Il ne faudrait pas projeter nos problèmes existentiels sur une autre tradition : le nomadisme survit, notamment chez les bergers — ce n’est pas un hasard si le mot grec nomos signifie pâturage —. L’exploitation des pâturages répond aux impératifs soulevés par l’expression « ma terre » : nécessité, rentabilité, sécurité. Comme les agriculteurs, les bergers dépendaient aussi des rythmes des saisons et de la structure familiale : les nomades se déplaçaient selon des repères temporels et spatiaux, suivant des itinéraires conçus pour répondre aux besoins de leurs troupeaux, et s’appuyaient sur des liens familiaux et relationnels forts ainsi que sur une solide connaissance du territoire. Pour le nomade, la liberté signifie une fidélité durable aux traditions et aux lieux. Parallèlement, nous, désormais libérés de ces liens, vivons des relations affectives de plus en plus instables. De plus, la révolution numérique réalité, nous sommes prisonniers d’un foyer mendinien devenu un non-lieu et susceptible d’être n’importe où ; notre chemin n’est pas celui du vagabond romantique, ni même celui du nomadisme traditionnel : nous sommes partout, donc nous ne sommes nulle part, nous n’appartenons à aucun endroit, après tout !
Pour les liens indiqués ici en italique voir :
https://memoriavelata.blogspot.com/2025/01/il-nomadismo.html?q=nomadismo
Pour l’ami D.
« Il fit œuvre de missionnaire. Mais, de ses débuts, il eut peu de succès en essayant de convaincre ses pupilles de leur responsabilité dans un crime commis au commencement de la création, un crime que, tel qu’ils le comprenaient, ils étaient tous disposés à reprendre à leur compte (ils portaient même des amulettes pour les y aider). Il ne les convainquit pas d’avantage qu’un homme était mort sur un arbre pour les sauver tous : action qu’un vieil Indien, si la traduction de Gwyon était correcte, considérait comme une « criante présomption ». Il compta peu de conversions, et elles furent en général parmi les femmes, créatures faibles et malades, en transit entre ce monde et l’autre, qui acceptaient le paradis qu’il leur était offert comme des enfants s’inscrivent pour une sortie dans un parc d’attractions. Encore un vieil guerrier endurci n’accepta-t-il de se convertir que s’il était sûr de finir dans l’Enfer vivant décrit par Gwyon : cela paraissait mieux la place d’un homme ; et, en entendant les références sanglantes de ce candidat plein de zèle (qui offrait d’ajouter le scalp de son mentor à sa collection en manière de garantie), le missionnaire l’assura qu’il serait exaucé. »
William Gaddis, Les Reconnaissances
Voulez-vous connaître ce classement, renato. Oui ou non ?
Je ne m’intéresse pas aux survivances, D., et de toute façon j’ai répondu avec la longue citation ci-dessus.
on voulait mettre ce sujet au bac philo mais ils étaient pas d’accord sur la façon de formuler la question philosophique.
les uns voulaient « est-il moral d’obliger un milliardaire à payer l’impôt ? »
quand d’autres préféraient : « peut-on faire usage de la force physique pour obliger les milliardaires à payer l’impôt ? »
au final ils ont laissé tomber préfrant des sujets du genre :
Notre avenir dépend-il de la technique ?
ou bien
Avons-nous besoin d’art ?
d’ailleurs aucun écrivain n’a jamais osé aborder la question de savoir si un milliardaire doit payer ses impôts.
même niveau littéraire c’est une question trop complexe.
« les platines du DJ Poète Alain Mabanckou. »
Il t’a bien fait danser à une époque…
Pas que, c’est quelqu’un de joyeux qui est très inventif.
au niveau des médias le débat est plus simple.
sachant que 9 journalistes sur 10 bossent pour un oligarque qui ne paye pas ses impôts le problème est vite réglé :! le type qui ose en parler est viré dans l’heure qui suit.
certains se demandent des trucs à la con du genre : « quel est l’intérêt pour tous ces oligarques de posséder tous les médias et d’avoir tous les journalistes à leur solde ? ».
je veux dire la réponse est évidente.
L’idée qu’une société se fait de l’au-delà caractérise son degré de désorganisation.
« L’acteur américain Robert Redford est décédé à 89 ans »
Chantal Nobel ? keupu va sortir sa gratte et je ne veux pas voir ça ; salut salut aux filles du pays des pieds plats de l’esprit
Robert Redford RIP
renato, Jean Yanne semblait sympathique. Et pourtant il est en Enfer. Il était prédestiné à l’Enfer, d’où ses poils très denses.
Ceux qui ont comme lui des poils très denses vontcen Enfer. C’est un signe.
Ma question est simple : qui, sur ce blog, est aussi velu que l’était Jean Yanne ?
J’ai dit à ma femme que Robert Redford a caché son homosexualité pour pouvoir faire carrière à Hollywood.
Ma femme, qui, depuis toujours, voue une admiration sans bornes pour ce bellâtre de bas étage, m’a répondu que la star de Out of Africa était, est et sera toujours vivante dans son coeur.
Courroucé, je lui répondis que son Redford, le gay, l’abruti, le débile, le moins que rien, l’inculte, le fils de pute, il brûle maintenant dans les flammes de l’Enfer et que les démons lui murmurent des insanités aux oreilles et dans son cul.
Salaud d’Redford !
Moi je n’ai rien contre ce Redford mais par contre je n’ai jamais réussi à regarder Out of Africa en entier.
Je trouve ce film long et ennuyeux.
Pilosité. C’est le mot que je cherchais. Merci.
Il y a Meryl Streep aussi dans ce film. Une bonne actrice mais à ka tronche un peu trop typée. Je sais pas ce qu’elle devient.
Enfin je dis ça pour alimenter la conversation culturelle parce que je m’en fous complètement.
Moi, mes centres d’intérêt, ce sont les poules, les endives et la tête de veau.
Redford était moins velu que Yanne, dear dédé, mais les deux ont bossé à l’os en gelé.
Maurice serait affreusement velux que ça m’étonnerait pas plus que ça.
À L.A. ? Jean Yanne ?!
En tout cas si Phil intervient soudainement, c’est que certainement il est très velu lui-même et que ça le préoccupé beaucoup maintenant. Forcément.
(A venir, quelques couves du Charlie du temps des grandes heures pour les lotis mal logés)
Un film, deux interprètes
@les deux ont bossé à l’os en gelé
la tête de Schneider posée sur le torse de Piccoli, c’est les choses de la vie comme elles vont dans ce cul de basse fosse en ce 16 septembre 2025 et depuis toujours ; autrement dit depuis au moins un siècle et demi
Dédé,
Je ne suis pas velu comme un loup-garou, moi.
Je suis poilu. Comme un soldat. De Ceux de 14 (de Maurice G.).
Jérusalem, mon amour-Damas c’est deux jours et quatorze heures, à pieds.
Il passe par la Syrie, le Liban, la Turquie pour rentrer en France. Ensuite, il rentre dans son trou du cul du monde, Rochefort en Charente.
C’est évident que si l’on ne donne rien, on n’o tient rien.
Et, avec les injures, la marche arrière est aussi évidente.
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