de Pierre Assouline

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Dans les coulisses du procès de Nuremberg

Dans les coulisses du procès de Nuremberg

Ce roman tout ce qu’il y a d’historique est l’une des plus fortes surprises de la rentrée littéraire. Peu d’écrivains auront été aussi loin et aussi solidement en lançant un défi aux historiens sur leur propre terrain- même si tel n’était pas le but d’Alfred de Montesquiou en écrivant Le Crépuscule des hommes (382 pages, 22 euros, Robert Laffont), un titre passe-partout qui ne rend pas justice à l’originalité du livre. Le fait est que son récit est impeccable de précisions dans les détails sans que jamais la vue d’ensemble et les enjeux politiques n’échappent au lecteur. Il est si bien documenté que certains jurys littéraires l’ont classé dans la catégorie « Document »

406 audiences publiques, 94 témoins à charge ou à décharge, 200 000 pages de preuves et dépositions pour juger 21 accusés : c’est bien du procès de Nuremberg, intenté du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 par les puissances alliées contre 24 des principaux responsables du IIIème Reich, qu’il s’agit. Rarement un prétoire ressembla autant à une salle de théâtre. La pièce qui s’y donnait était une tragédie dont les acteurs jouaient la comédie. Quatre jugent qui votent, quatre adjoints qui conseillent. Deux Français au sein du tribunal : le juge Henri Donnedieu de Vabres et son suppléant Robert Falco. Un procureur remarqué du côté soviétique : Vychinski, l’homme des procès de Moscou. Et côté américain, Biddle et Jackson, deux magistrats qui se vouent une haine réciproque chacun contrariant les ambitions de l’autre. Les Américains apparaissent comme soucieux de justice, mais les Soviétiques comme avides de vengeance. Un seul homme est armé à l’intérieur du tribunal : le colonel Andrus, responsable de la prison qui conserve sur lui son Smith & Wesson chargé ; les GI n’ont qu’une matraque.

L’auteur est un grand reporter dont la rigueur dans la recherche n’a jamais été prise en défaut (prix Albert-Londres 2012). Il possède la maitrise d’un vieux briscard du roman alors que c’est son deuxième. Il a naturellement quêté, écumé les archives, hanté les bibliothèques, épluché les comptes-rendus d’audience dans la presse internationale de l’époque. Son parti pris narratif est original : le procès vu des coulisses par le regard d’une poignée d’envoyés spéciaux parmi les quelques 300 journalistes, photographes et cameramen présents : le photographe aux Armées Ray d’Addario, Didier Lazard héritier de la banque du même nom et correspondant militaire, Madeleine Jacob, la chroniqueuse judiciaire de Franc-Tireur, Walter Cronkite et William Shirer les deux pour CBS mais l’un pour la télévision et l’autre pour la radio et surtout Ernst Michel, jeune journaliste survivant d’Auschwitz avec qui Göring demande à s’entretenir, selon leurs souvenirs, leurs articles et leurs correspondances. Si d’autres l’ont oublié ou l’ignorent, cet incroyable personnage se fait fort de rappeler que Dachau, premier camp de concentration construit par le régime national-socialiste, n’est qu’à 160 kms.

Nuremberg, c’est là qu’il faut être. Un vrai rendez-vous littéraire international que cette ultime échéance du nazisme. Parmi les VIP dont les médias se sont attaché le service exceptionnel, on distingue (ou l’on croit parfois distinguer tant leur légende les précède comme leur présence hypothétique) Joseph Kessel, Erika Mann, Elsa Triolet, Louis Aragon, Alfred Döblin, John Dos Passos, Ilya Ehrenbourg, Ernst Hemingway et sa femme en plein divorce et même Marlène Dietrich. Ils ne feront que passer, le temps de quelques articles. Ces touristes logent avec les huiles judiciaires au Grand Hôtel, seul établissement de prestige encore debout dans cette ville en ruines sur les murs de laquelle un nouveau slogan tracé à la craie surgit un peu partout : « 88 », pour « HH » autrement « Heil Hitler ». Le petit personnel de la presse est cantonné tout près à Stein chez le comte von Faber-Castell, la vaste demeure princière de l’industriel ayant été réquisitionnée pour l’occasion et rebaptisée « le château des crayons » on devine pourquoi.

Difficile de trouver un angle journalistique original et vivant sous le poids des jérémiades de la défense et le rideau des procédures énoncées dans un flot logorrhéique en quatre langues. Commentaires, ragots, murmures, échos, scoops, rumeurs, fuites… Ca bruisse de mille détails jamais gratuits. Rien n’échappe à l’auteur, mais après tout ce sont ses confrères à quelques générations de distance (l’auteur a 47 ans). On s’y croirait. Quel exploit d’avoir pu rendre si passionnant le récit de ce procès interminable qui suintait un ennui profond, quelle prouesse d’avoir pu en faire un page turner. Les débats ne se réveillent que lorsque changent les stratégies des défenseurs. Il leur apparait que leur seule chance de s’en tirer est soit de passer du déni à la contrition, soit de se défausser de leurs responsabilités sur les autres. A ce jeu trouble, l’architecte et ministre de l’Armement Albert Speer sort vainqueur : séducteur et manœuvrier, il n’écope que de vingt ans de prison quand son adjoint Sauckel est pendu. On n’ignore rien de leurs mimiques, les lectures, leurs maladies réelles ou feintes. Rudolf Hess passe pour un halluciné qui perd et retrouve la mémoire selon son humeur avant de se replonger dans la lecture de romans policiers en anglais. Les avocats des dignitaires nazis déplient largement leur journal et demeurent immobiles afin que leurs clients, qui n’en ont pas le droit, puissent lire par-dessus leur épaule. Celui de Von Papen n’est autre que son propre fils. Göring, très amaigri, perd son pantalon d’autant que les accusés n’ont pas le droit de conserver leur ceinture. N’empêche qu’il les bat tous par l’abondant courrier qu’il reçoit tous les jours d’un peu partout dans le monde. Impossible de rater la scène des réactions des accusés au moment des sentences : « A vos ordres ! » ont lâché les militaires en claquant les talons. « Merci » a dit Ernst Kaltenbrunner, l’homme de la Gestapo et des camps. Quant à Albert Speer, s’il a difficilement retenu un sourire, il n’a pu s’empêcher de se frotter les mains.

Deux femmes ont une présence éclatante : la résistante et déportée Marie-Claude Vaillant-Couturier venue non en victime mais en témoin et qui traverse lentement le prétoire afin de clouer de son regard chaque accusé nul n’osant soutenir le sien. Et puis, l’écrivaine argentine Victoria Ocampo, seule latino-américaine à assister au procès, qui interpelle la salle en faisant lourdement remarquer que, hormis les sténographes et les interprètes, il n’y a pas de femmes. Ni parmi les accusés ni parmi les juges ni parmi les avocats. Comme si la guerre n’avait été qu’une affaire d’hommes :

« Si les résultats du procès de Nuremberg doivent peser sur le destin de l’Europe, ne serait-il pas juste que les femmes aient leur mot à dire ? La guerre leur a -t-elle été épargnée ? »

(« Les accusés (Göring et Hess à gauche)  » photo D.R.; « 1er octobre 1946. Les journalistes s’empressent de transmettre le verdict du procès de Nuremberg » photo Keystone ; « Joseph Kessel, envoyé spécial de France-Soir au procès de Nuremberg en décembre 1945 » photo France-Soir)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

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923 Réponses pour Dans les coulisses du procès de Nuremberg

Sybil Pythie dit: 2 novembre 2025 à 16h25

Lors du procès de Tokyo, il avait un accusé qui simula la folie tant et si bien qu’il sortit libre. Une espèce de clone de Hess qui eut la prison de Spandau à lui tout seul.
Je ne suis pas pour la peine de mort dans des situations de paix, mais j’estime que nos sociétés paient de n’avoir pas nettoyé leurs écuries d’Augias.
Pas d’humanité pour les ennemis de l’humanité.

Patrice Charoulet dit: 2 novembre 2025 à 16h41

Police

Toute ma vie, j’ai admiré les fonctionnaires de police. Pas une fois je n’aurais eu l’idée saugrenue de les insulter ou de leur lancer des pierres. Je ne comprends pas ceux qui s’en plaignent.
Ce dimanche, je m’aperçois en début d’après-midi, que je ne trouve plus un petit porte- carte contenant ma carte d’identité, ma carte vitale, ma carte bleue…Je fouille ma maison de fond en comble. En vain. Je retourne où je suis allé ce matin et demande s’ils n’ont pas trouvé de porte-
carte. Non. Je décide de préparer toutes les pièces nécessaires pouur renouveler lundi ces cartes perdues.
Coup de sonnette. Dans le répondeur, je demande qui sonne. Réponse : « Police nationale. » Je leur ouvre. Deux policiers montent l’escalier. Après m’avoir demandé ma date de naissance, ils me remettent mon porte-carte. Je les ai vivement remerciés.
Grand merci à la police nationale, une fois de plus.

Chaloux dit: 2 novembre 2025 à 16h45

Pourquoi lire sur ces sujets des romans alors qu’on peut lire des ouvrages d’historiens parfaitement documentés? Ceci m’échappera toujours.

Phil dit: 2 novembre 2025 à 16h47

Le dada à passou c’est l’hitlère, plus stimulant que la carte vitale égarée du père charoulet.

Phil dit: 2 novembre 2025 à 16h53

Streicher s’est déculotté dans sa cellule à Nuremberg au passage d’Erika Mann. Plus fort que le roman, dear Chaloux.

J J-J dit: 2 novembre 2025 à 17h00

Quatre jugent qui votent,… (oups)
—-
Ce nouveau roman (de la rentrée) est-il à la hauteur des Bienveillantes de JL ? Apparemment, il n’a pas été retenu par le jury. Cet auteur, AdM, est-il apparenté à la famille des Montesquiou, dont l’un sévissant dans les parages de Proust ? Hannah Arendt a-t-elle eu plus tard, en 61 à Jérusalem, des scrupules de n’avoir point eu l’occasion de se rendre à Nuremberg en 45 ? Était-elle déjà en conflit de notoriété avec Raoul Hilberg dont elle plagia le gigantesque boulot, selon les dires d’icelui sans lui rendre l’hommage auquel il aurait dû avoir droit ? Le conflit des deux juges américains avait-il à voir avec le célèbre conflit des deux juristes qui s’empoignèrent sur la qualification du terme de « génocide » vs « crime contre l’humanité » ?
Voici quelques questions que nous sommes en droit de nous poser à la suite de ce nouveau papier qui fera couler de l’encre parmi les vrais historiens de la RDL, à n’en point douter,… jusqu’au 4 novembre. Bàv,

Chaloux dit: 2 novembre 2025 à 17h23

Difficile sans doute, étant données les circonstances, de faire la part entre « justice et vengeance ».

Quant au « rendez-vous littéraire », j’ai un peu de mal.

Marie Sasseur dit: 2 novembre 2025 à 17h47

Bonsoir Passou, un petit mot, en passant,
pour réparer une injustice du billet:
rendre son nom à Martha Gellhorn.
Il est assez piquant de repenser a quelques
journalistes , dont Martha Gellhorn, qui étaient dans un hôtel à Helsinki, en 1939, pour couvrir les jeux olympiques alors en préparation et se sont retrouver à chroniquer une invasion…
On saluera ce grand reporter, qui vient -tâche ardue- dans les traces des  » jugements derniers  » de J. Kessel, éditions texto, 6 euros 50, sans oublier de saluer la laureate 2025 du prix Albert Londres, chroniqueuse judiciaire.
Merci pour elle, Passou.

https://www.liberation.fr/economie/medias/le-prix-albert-londres-2025-decerne-a-la-chroniqueuse-judiciaire-de-liberation-julie-brafman-20251025_RUWMDEUBVZG25NDNX342M2WL5Q/

Chaloux dit: 2 novembre 2025 à 19h30

Je l’avoue, je ne cesse de penser à cette femme, obligée, au seuil de la vieillesse, de quitter son foyer parce que vivre auprès de l’ordure Gigi la vicieuse est devenu impossible.

Marc LAUDELOUT dit: 2 novembre 2025 à 20h30

Quoiqu’on en pense, Nuremberg a créé un funeste précédent : les vaincus jugés par les vainqueurs. Il eût mieux valu (mais c’est utopique, je le sais) qu’une Allemagne démocratique juge SES criminels.

Chaloux dit: 2 novembre 2025 à 20h38

On devrait demander à la fugitive qu’elle nous communique ses cauchemars. Quel portrait de cette carne de Gigi cela ferait! Il est tellement bête qu’il les publierait.

Écrivez, Madame, écrivez !

Hurkhurkhurk !

et alii dit: 2 novembre 2025 à 20h51

titre
quand même! il y a
Götterdämmerung Écouterⓘ (Le Crépuscule des dieux en français) est le dernier des quatre drames musicaux qui constituent L’Anneau du Nibelung (Der Ring des Nibelungen) de Richard Wagner.

Marie Sasseur dit: 2 novembre 2025 à 21h12

« Il eût mieux valu (mais c’est utopique, je le sais) qu’une Allemagne démocratique juge SES criminels. »

Apparemment, cette « utopie » est contraire a toutes les règles de Droit.
A minima, et plus largement, les criminels devaient être jugés dans, -et par-les pays où ils ont commis leurs crimes.
Mais s’agissant de grands criminels sans localisation géographique de leurs crimes, aucune juridiction nationale n’était à leur taille.
Ajoutons que ce tribunal militaire international , qui jugeait des crimes de guerre, crimes contre l’humanité, au nom des Nations Unies, est précurseur de la CPI.

puck dit: 2 novembre 2025 à 22h33

bel article !
c’est une bonne chose d’essayer de toujours se référer à l’Histoire.

sauf que l’Histoire ne repasse jamais les mêmes plats.

ce à quoi nous assistons aujourd’hui dans les pays européens c’est ce que l’on pourrait appeler une « radicalisation des masses » ou « radicalisation des peuples » par leurs élites dans le but de préparer les peuples à la guerre.

on entend souvent parler en ce moment d’incompétence de nos élites politiques.

en fait c’est une vision en partie erronée parce que cette observation est souvent faite du point de vue des peuples, alors oui nos gouvernants paraissent « incompétents » du point de vue des peuples.

sauf si on regarde du point de vue des élites économiques ou politiques transnationales alors là nos gouvernants deviennent compétents, je veux dire vis à vis des élites économiques, des oligarques et des globalistes nos élites font du bon boulot (cf l’évolution de la richesse des plus riches ou l’impossibilité de taxer les milliardaires etc…).

donc dans ce cas la notion de compétence change selon d’où on la regarde.

l’impuissance actuelle des peuples vis à vis de ces élites qui gouvernent non pas pour leur intérêts pour celui d’élites supranationales c’est que ces élites sont connectées entre elles au niveau mondial, alors que les peuples sont cantonnés au limites de leur pays.

donc si les peuples veulent résister à ce processus de radicalisation et retrouver une forme de pouvoir démocratique il faut que comme les élites elles arrivent à créer des réseaux internationaux.

c’est marrant parce qu’on revient à ce que voulait faire Engels en internationalisant les théories marxistes.

sauf que dans le cas actuel il ne s’agit plus de marxisme et de trouver une façon d’échapper à une radicalisation des peuples pour préparer à une 3è guerre mondiale.

Merville dit: 3 novembre 2025 à 0h01

Vychinski procureur ! On ne doute pas qu’il ait parfaitement tenu ce rôle qui lui collait à la peau.

rose dit: 3 novembre 2025 à 1h21

Mon Joseph Kessel avec sa tignasse magnifique !
La clope au bec. Mais quand est-ce que tu vas arrêter de fumer mon grand reporter, histoire de faire long feu ?
Il a dit « je veux mourir dans mon club anglais (fauteuil profond en cuir) en fumant et buvant un whisky et en regardant les infos à la télé. »

Mon Joseph Kessel ❤️❤️❤️
Il est mort dans son club anglais (fauteuil profond en cuir) en fumant et buvant un whisky et en regardant les infos à la télé, comme il l’a souhaité, passionné par la marche du monde.
Né à Villa Clara en Argentine, dans l’Entrerios, il y a deux siècles de cela.

( P.A : Quatre juges qui votent)( Ce faisant, ils jugent ).

rose dit: 3 novembre 2025 à 1h26

Sur Le Monde.fr

Le Monde.fr
https://www.lemonde.fr
Joseph Kessel, de Nuremberg à Jérusalem
14 juin 2018 — Envoyé spécial au procès de Nuremberg, Joseph Kessel (1898-1979) capte le fou rire qui, en ce 1er décembre 1945, secoue les nazis Goering et

rose dit: 3 novembre 2025 à 1h32

Ribbentrop.

Sur France Culture, par Isabelle Lassalle, 18 Nov 2005
Très amaigri, privé de ses doses de morphine, Goering reste la vedette du spectacle. Lunettes noires, attitude débonnaire, il rivalise avec Hess qui simule l’amnésie et fait des exercices physiques en plein prétoire. « Devant un tel cynisme on reste atterré. Il est si profondément naturel qu’aujourd’hui encore, en face de ses juges, Goering est secoué d’un rire inextinguible. » (Le Monde, 1er décembre 1945). Joseph Kessel rapporte : « les deux compères tragiques (Ribbentrop et Goering) riaient encore de la farce par laquelle ils avaient berné le monde et triché au jeu des peuples et du sang. » . (France-Soir).

rose dit: 3 novembre 2025 à 1h38

10 février 1898.
Je crois que c’est faux.
J’irai voir. Il serait né le 28 janvier.
Il est enterré au cimetière du Montparnasse.
Quand vous entrez, à droite, Simone et Jean Paul (se causent) à gauche Marguerite et Yann Andrea (poetisent en regardant la mer).
Première allée après celle de Marguerite à gauche, Joseph.
Tombe très sobre.

Sybil Pythie dit: 3 novembre 2025 à 5h18

@20h30
L’Allemagne « démocratique » héritière du régime nazi génocidaire expansionniste qui a occupé, affamé, terrorisé et maintenu sous sa botte l’Europe occidentale (péninsule ibérique et iles britanniques exceptés) et orientale ainsi que l’ouest de la Russie, était gangrénée par la présence dans sa haute administration, ses banques, ses usines, ses universités, ses tribunaux d’ex-nazis bon teint qui n’ont jamais fait montre de repentir. L’administration allemande, c’étaient des milliers de petits Bousquet.
On aurait aimé que l’Allemagne « démocratique » n’ait présenté au monde que le visage d’un Willie Brandt, exilé dès 1933. Hélas, elle était aussi beaucoup celle du chancelier Kiesinge, ancien nazi, que Beate Klarsfeld gifla en public en 1968. Côté autrichien, on pourrait aussi évoquer cette ordure de Kurt Waldheim.
On sait que la dénazification en Allemagne occidentale et orientale fut une entreprise pour le moins incomplète, où amnisties et réintégrations furent la règle. Imaginer confier à des juges, corporation qui compta parmi les plus zélés soutiens du régime nazi, le soin de juger leurs maitres d’antan relève au mieux d’une connaissance atrophiée de l’humain, au pire du foutage de gueule idéologique. C’est un crachat à la face des victimes.
Déconsidérer le procès de Nuremberg procède d’une vision abjecte de l’histoire. Prétendre que les vainqueurs qui, étaient les anciennes victimes victorieuses, n’étaient pas les seuls fondés à juger les criminels de guerre, relève du révisionnisme historique le plus vil.
L’AfD reprendrait sans problème ce type de délire à son compte.
La raison pour laquelle on crée des tribunaux internationaux, c’est justement pour éviter que l’on lave son linge sale « en famille » car « la famille » a causé du tort à la société en son entier. Le linge sale de la « famille » allemande et autrichienne a causé du tort à l’humanité en son entier et a souillé et défiguré à jamais l’humanité.

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 5h36

Il est dans le petit cimetière du Montparnasse, rose

28e DIVISION
– Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904)
La statue de la Liberté et le Lion de Belfort l’ont rendu définitivement célèbre. Le sculpteur a décoré lui-même la tombe où il repose avec sa femme. Elle est dominée par un obélisque de porphyre rouge au sommet duquel un ange imposant, en bronze, prend son envol.
– André Citroën (1878-1935)
Industriel qui est à l’origine – la première date de 1919 – de la fabrication en grande série des voitures qui portent son nom.
– Alfred Dreyfus (1859-1935)
Accusé d’espionnage au profit de l’Allemagne, a été le héros involontaire de la célèbre affaire qui divisa l’opinion française entre 1894 et 1906, date de sa réintégration dans l’armée.
– Joseph Kessel (1898-1979)
Ecrivain et grand reporter, auteur du Lion et des Cavaliers, parmi bien d’autres aventures.
– Catherine Laborde (1951 – 2025)
Animatrice de télévision, comédienne et femme de lettres, elle s’est particulièrement distinguée auprès du grand public en présentant la météo sur la chaîne TF1 durant près d’une vingtaine d’années. Crématisé au crématorium du cimetière du Père Lachaise, ses cendres reposent dans l’une des cases d’un ancien caveau familial transformé en columbarium.
https://www.lelezarddeparis.fr/le-cimetiere-du-montparnasse

Sybil Pythie dit: 3 novembre 2025 à 6h00

Shūmei Ōkawa est le nom du criminel de guerre japonais dont on pense qu’il feignait la folie pendant le procès de Tokyo (1946), et auquel il est fait allusion plus haut.
Idéologue militariste du régime de Tojo, celui que les Américains qualifiaient de « Goebbels japonais » fut interné en HP puis remis en liberté en 1948. Sa fiche wiki en anglais est bien meilleure que la française.

rose dit: 3 novembre 2025 à 6h38

Vercors pas encore trouvé mais Kessel oui.

Jean Seberg par là aussi tout droit.

Merci Jazzi.
Merci Pierre Assouline pour ce beau portrait de Kessel !

JC..... dit: 3 novembre 2025 à 7h21

DEFINITION

Je renonce à définir une ALLEMAGNE démocratique, une AUTRICHE démocratique, une RUSSIE démocratique, une AMERIQUE démocratique, une ANGLETERRE démocratique, un BRESIL démocratique, etc, etc !

Seule la FRANCE est démocratique.

Ici, le pouvoir est aux mains du peuple représenté par des élus magnifiques, ceux que nous admirons tous et toutes car ils sont nos frères et nos sœurs, aussi cons que les électeurs qui les envoient au charbon politique, doré à l’or fin, médiatique et financier.

Marie Sasseur dit: 3 novembre 2025 à 7h52

Ce passage du billet est malaisant :

« Il leur apparait que leur seule chance de s’en tirer est soit de passer du déni à la contrition, soit de se défausser de leurs responsabilités sur les autres. A ce jeu trouble, l’architecte et ministre de l’Armement Albert Speer sort vainqueur : séducteur et manœuvrier, il n’écope que de vingt ans de prison quand son adjoint Sauckel est pendu. »

Le malaise a la lecture de ce passage concerne à la fois le fondement du verdict, un truc vaguement comparatiste, et sur la forme, le tribunal aurait été corruptible, sensible à la séduction du beau parleur.

Depuis que vous avez fait un billet sur Speer -sérias lover ? – on a compris que le tribunal de Nuremberg ne mange pas de ce pain là.
C’était mon avis :
J’ai pu me poser des questions sur la clémence, relative, du verdict, et obtenir certaines réponses.
Ainsi le chef d’accusation » crime contre la paix » finalement abandonné par la France, car effectivement Speer n’a pas voulu la guerre (sic), mais surtout Speer après avoir souscrit à la guerre totale ! a signé un contre-décret en 1945 contrevenant à celui d’Hitler qui ordonnait la destruction totale des installations.
20 ans. Verdict qui parait disproportionné par rapport au fait que Speer a organisé le pillage des pays sous domination allemande, la réquisition, la réquisition, la déportation, pour soutenir la machine de guerre allemande, jusqu’ a ce que mort s’en suive, et qu’il était parfaitement au fait de tous les autres plans d’extermination définis par » ceux qui ont voulu », et en particulier pour les Juifs.

https://mrsh.unicaen.fr/nuremberg/consult/Nuremberg/16/160e.xml/am21061946.html#sp61

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 8h33

@ jzmn, A bout de souffle…, vu hier soir Jean Seberg et consorts dans cette sympathique reconstitution imaginaire du monde de « la Nouvelle Vague » autour de « Jean-Luc » et ses noires lunettes. Un biopic intéressant et sans prétention, avec un casting d’inconnus plutôt ressemblants. Qu’en dit votre blog ?

@ « Comme on rêve on est » (s/ votre rebond d’hier)… J’ajouterai cette précision inspirée du journal de Franz K., que dans tous mes rêves (y compris des procès ayant trait au verdict des criminels, nazis ou autres), je suis à la fois le théâtre, l’auditoire, les acteurs, l’argument, les paroles entendues et l’auteur de l’histoire à laquelle j’assiste. Bàv,

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 8h36

@ jzmn, vous avez oublié dans leurs parages, de nous faire visiter la tombe de Claude Lanzmann.

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 8h50

Je n’arrive pas à me décider sur la question politico-médico-sociale d’imposer le vaccin antigrippal à tous les pensionnaires de nos ehpad (et structures assimilées). Je serais CONTRE le principe pour celzéceux qui auraient d’eux-mêmes la faculté d’en décider, et POUR à l’égard des autres… démunis de proches pour les aider à prendre une décision éclairée.

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 8h53

MALAISANT (allez Blaise, y’a pas d’malaise !)…
Rares sont les papiers d’opinion qui ne suscitent pas de malaises historiques.

Phil dit: 3 novembre 2025 à 8h54

Romancier probablement trop jeune pour le sujet, le prestigieux passou n’ose « discarder » l’impétrant. Tout a été déjà dit, dear Pity, les tribunaux à la composition vengeresse ont sévi aussi en France, nos amis Allemands restés au pouvoir après la guerre grâce au blanc-seing us, comme le ménage, avant-guerre et volontaire, de la Warner avant-guerre dans ses managers, pour le pognon. Le public hollywoodeux découvre Mengele en numérique dans les fauteuils mk2 et constate vaseusement qu’il était bien jeune.

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 9h17

On comprend bien (JVRPMV, dirfil 8.54), le léger regret de PA de voir que ce roman pourrait voler ailleurs la vedette à celui du Goncourt.
Car nous en savons tous plus que ce petit Montesquiou sur le procès de Nuremberg, nous qui en avons TOUS épluchés les actes, bien avant lui.
Les djeunes ont toujours un peu tort de se coltiner à romancer l’histoire, même s’ils ont lu et pris des notes sur l’intégralité des pièces du procès-fleuve, compilées en 60 tomes reliés par la « corvée » des taulards spécialisés dans ce genre d’exercice. Ainsi que j’ai m-^m pu en ouvrir naguère 2 ou 3 exemplaires dans l’enceinte de l’immense bibliothèque de la Chancellerie, rue du fbg St Honoré, alors que je m’intéressais aux écrits d’H. Donnedieu de Vabres (le père d’un éphémère ministre de la justice), relatifs à la fonction du droit dans les régimes totalitaires.
(nb @ JVRPMV, dirfil) –

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 9h23

@ Né à Villa Clara en Argentine, dans l’Entrerios, il y a deux siècles de cela.
Vos êtes sûre, r^z…, qu’il aurait eu 200 balais, le Joseph ? 🙂

Marie Sasseur dit: 3 novembre 2025 à 9h27

@pour aller plus loin

Ce digne descendant de D’Artagnan n’a pas démérité. Un pour tous.

Non, ce qui fait malaise, c’est évidemment l’imperfection de ce tribunal d’exception monté très tôt apres les crimes, et forcément, on pense à une révision du procès de Speer, par exemple, qui aurait permis,- en exploitant tous les documents, et témoignages, depuis mis à jour – un autre verdict. Un verdict proprement historique , plus en rapport avec le  » machinisme  » de ce criminel.

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 9h29

On « fête » le 30e anniv. de l’historique poignée de main de Rabin et Arafat devant Clinton… Ce moment de bonheur que nous avons éprouvé à la télévision, nous autres, les vieux kons qui avons cru à quelque chose et qu’il faudrait taire pour pas passer pour de gros ringards. Nous apprenons que le jeune meurtrier fanatique est toujours vivant, en tôle. Bientôt, Netanyahou et ses sbires en feront une icône nationale, à sa sortie imminente. Un peu à la manière d’un Sarko, en pleine Santé.

Phil dit: 3 novembre 2025 à 9h48

Donnedieu, Renaud, du calibré pour vous, dear jjj acronymeux. Les carnets de Garçon sont aussi instructifs. Pendant que Vialatte dénazifiait en faisant le clown, nos amis américains plaçait un collègue de Goebbels au festival du cinema ouest german. Du troisième reich au troisième art, finger in ze nose.

Marie Sasseur dit: 3 novembre 2025 à 9h51

« Il eût mieux valu (mais c’est utopique, je le sais) qu’une Allemagne démocratique juge SES criminels. »

Von Papen, acquitté à Nuremberg, condamné par un tribunal allemand et finalement acquitté en appel.

puck dit: 3 novembre 2025 à 10h03

quel héritage a-t-on tiré de ce procès ?

« notre héritage n’est précédé d’aucun testament » ???

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 10h12

« @ jzmn, vous avez oublié dans leurs parages, de nous faire visiter la tombe de Claude Lanzmann. »

Il est dans le carré juif, situé à l’opposé, dans le grand cimetière, JJJ.

5e DIVISION
 – Adolphe Crémieux (1796-1880)
Homme politique hostile au Second Empire, il participa au gouvernement de la Défense nationale (1870-1871) et fit adopter le décret conférant la qualité de citoyen français aux juifs d’Algérie (octobre 1870).
 – Emile Durkheim (1858-1917)
Sociologue, il est considéré comme le « père » de la sociologie moderne.
 – Gérard Oury (1919-2006) et Michèle Morgan (1920-2016)
Réalisateur des plus grands films à succès du cinéma français, grâce notamment au talent de Louis de Funès et de Bourvil : Le Corniaud, La Grande vadrouille, La Folie des grandeurs ou Les Aventures de Rabbi Jacob. Il était également le compagnon de « l’actrice préférée des Français », Michèle Morgan, dont les beaux yeux firent craquer Jean Gabin dans Quai des brumes de Marcel Carné, et qui repose désormais avec lui.
 – Simone Veil (1927-2017)
On peut toujours voir ici la tombe familiale de cette célèbre femme politique, qui a été transférée au Panthéon en 2018 en compagnie de son mari.

– Claude Lanzmann (1925-2018)
 Journaliste, écrivain, cinéaste, intime de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, il réalisa le film Shoah (1985) et écrivit Le Lièvre de Patagonie (2009).
https://www.lelezarddeparis.fr/le-cimetiere-du-montparnasse

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 10h18

@ (9.53) « Le trio acquittés »… à la Une du monde… en 46 !!! (Notre ami Charoulet va s’en étrangler d’indignité… euh, d’indignation !).

@ (9.48) acrimonieux ?… 🙂 Je Vous Raconte Pas Ma Vie, dirfilm. Les « carnets » de Maurice sont devenus un magnifique Journal édité dans les années 2010, mon Garçon ! https://www.librairiedalloz.fr/livre/9782262068066-journal-1939-1945-maurice-garcon/
J’enrage depuis des plombes d’avoir perdu mes notes innombrables sur ce magnifique bouquin lors d’un déménagement. Que j’avais emprunté à la bibli de mon labo (et JVRPMV). Avait de la gueule cet avocat-là, d’une autre envergure que notre proc Bilger charoulé. Hein !?

puck dit: 3 novembre 2025 à 10h21

pendant que ce procès se déroulait à Nuremberg, les anglais avec l’aide du Vatican exfiltraient les SS d’Ukraine pour les envoyer dans les pays de l’ex empire britannique.

le but des anglais était d’instrumentaliser leur slavophobie sachant qu’il leur serait aussi possible d’utiliser leur descendance car il savait que cette slavophobie serait transmise à leurs enfants.

c’est comme ça que cette Histoire a subitement ressurgit de nulle part en 2014 à Kiev.

quel écrivain osera en écrire un livre ?

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 10h26

« dans tous mes rêves (…), je suis à la fois le théâtre, l’auditoire, les acteurs, l’argument, les paroles entendues et l’auteur de l’histoire à laquelle j’assiste. »

Des rêves (films) d’auteur non contrariants, JJJ !

MC dit: 3 novembre 2025 à 10h27

Soixante volumes ? Il me semblait pour l’avoir vu passer chez un. Libraire queil n’ en faisait «  que » quarante…

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 10h31

pardon r^z, né au XIXe siècle, JK, donc oui, il y a deux siècles de cela… histoire de vous takiner c’etait, vous les savez.

et donc… le « carré juif » serait grand à Montparnasse et très petit à Bagneux. Pourquoi ne pas les avoir mélangés avec les chrétiens « tout venant » ? Pourriez vous nous élucider ces points d’histoire, lcé, vous le charmant stéfane bergne spécialiste des sépultures franciliennes ? 🙂 Merci, jzmn.

MC dit: 3 novembre 2025 à 10h32

Est-il question dans ce roman du psychanalyste américain qui passa sur sa grille Freudienne ces criminels avant et pendant le procès?

MC dit: 3 novembre 2025 à 10h35

Adolphe Cremieix «  l’un des hommes les plus affreux du dix neuvième siècle, «  comme disait Elie Shapiro, tentant de vendre sa photo…. Et physiquement, c’était juste! MC

MC dit: 3 novembre 2025 à 10h38

Cela étant, on peut trouver du plaisir, ce mot si cruellement absent du discours de l’ ex sorcière de Beaubec, à lire le texte de Jazzi….

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 10h46

(10.27) Mais c’est surtout qu’à la Chancellerie, on les confectionnait à façon pour faire durer le boulot de la corvée des relieurs hors de leurs murs… dans le suivi du projet de réinsertion. On leur laissait relier le nombre de tomes qu’ils estimèrent devoir assemblée de tous les actes de Nuremberg… Je vous parle d’une édition unique, MC qui n’a jamais été récupérée par un quelconque marchand bibliophile que vous auriez aperçue. Vous me direz que ça n’a guère d’importance… En effet.

(pour la petite histoire, j’ajoute que pas mal de hauts magistrats de l’époque se faisaient construire à domicile de somptueuses bibliothèques et en faisant relier leurs bouquins de poche, sur place et chez eux, aux dites « corvées » (jargon de l’époque). Je l’ai vu de mes yeux vu. Tout le monde y trouvait son compte, et personne ne bronchait, mais il ne fallait pas trop l’ébruiter.
Je voudrais voir aujourd’hui que Monsieur Bilger me démentît sur ce point.
Mais on s’en ouf… toussa c du passé, on a fait table râz, j’espère. On rase pu grâtisse.

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 10h52

« le « carré juif » serait grand à Montparnasse et très petit à Bagneux. »

Deux carrés juifs à Montparnasse, un dans le grand et un dans le petit cimetière, tandis que le vaste cimetière de Bagneux est quasiment un carré juif en lui-même, JJJ.

« Pourquoi ne pas les avoir mélangés avec les chrétiens « tout venant » ? »

Bien que les regroupements ethniques soient en principe illégaux, il semble que le goût du ghetto soit plus fort dans la mort que dans la vie ! D’où ces carrés juifs, musulmans, bouddhistes… dans les cimetières parisiens et ailleurs ?

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 11h00

Bon, OK, jzmn pour 10.59. Merci
Pour 10.26, oups, J’ai oublié de vous citer la réf. que vous aviez sans doute reconnue. Elle est
Tirée de Joseph Addison, c’est une citation que j’ai trouvée chez J-L Borges, dans ses Conférences (1985) au chapitre dédié au Cauchemar.
lcé… sur J. Addison, la fiche wiki a été rédigée par MC/PR, je crois.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Addison

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 11h12

Laissons les cauchemars aux âmes noires, méchantes et de mauvaise foi, JJJ.
Leur inconscient se venge !
Moi non plus, comme renato, je n’en fais pratiquement jamais…

Maurice revient... dit: 3 novembre 2025 à 11h50

Jazzi,
Ta macabre passion pour les cimetières en dit long sur ton cauchemardesque inconscient.
Y a trop de tombes dans ta vie… Et deux ou trois morts qui pèsent sur ton âme.
Un vieillard peut-il consulter un psy en vue de guérir ? J’en doute fort.

Marie Sasseur dit: 3 novembre 2025 à 12h14

Tribute to Kafka, herr Doktor… Kafka.
Anyway, merci du lien du billet *, vertigineux, pour qui s’intéresse plus au Droit, et aux enseignements de ces 13 procès, 13 procès dont on ne retient, évidemment, que le premier- qu’aux arrière-cuisines et escaliers dérobés et autres anecdotes du Faber Schloss, « château de couleurs », monument kitch de l’historicisme.

*
https://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_1949_num_14_3_2805

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 12h22

Aucune passion particulière pour les cimetières, Maurice.
Mon guide était une commande de la Direction des Parcs et Jardins la Ville de Paris, en 1990, où j’étais chargé de rédiger le texte des affiches historiques des espaces verts parisiens…

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 12h26

Tu fais beaucoup de cauchemars, Maurice ?
Ou bien ta femme est-elle ton plus grand cauchemar…

Marie Sasseur dit: 3 novembre 2025 à 12h36

Bonne nouvelle, tous les espoirs restent permis pour Mauvignier et Carrère, Appanah a eu son prix de consolation, le prix metoo des abusées, la pauvre.
A demain.

Maurice revient... dit: 3 novembre 2025 à 12h40

C’est vrai que ma femme est mon plus grand cauchemar.
Vivant, naturel et très beau cauchemar que celui de ma belle moitié.

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 13h03

Normalement, c’est Mauvignier qui devrait l’avoir.
Mais comme D. l’a rêvé, rien n’est moins assuré !

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 13h05

« Appanah a eu son prix de consolation, le prix metoo des abusées, la pauvre. »

Bien fait, elle l’a bien mérité !
Reste encore le Fémina…

MC dit: 3 novembre 2025 à 13h10

Dans les Cimetières parisiens et ailleurs? Oh oui, on est ainsi surpris de tomber à Londres, en pleine Université, sur le petit cimetière juif conservé in situ. A l’époque, on n’avait pas le droit de se faire enterrer ailleurs. L’état général me fait penser qu’il n’y a pas ou peu de descendance, mais les Tombes, elles, sont conservées. Elles datent du début du règne de Victoria…

Michel dit: 3 novembre 2025 à 13h20

J’ai été éduqué dans la mémoire noire de la seconde guerre mondiale (parents et amis de la famille prisonniers dont certains détruits à jamais et d’autres jamais… revenus , handicapés à vie par les V1 et j’en passe). A l’heure où l’on ne célèbre plus le 11 novembre (comme écolier, j’étais assujetti à la retraite aux flambeaux en présence de poilus rescapés) et que de plus en plus de gens trouvent normal de ne plus célébrer le 8 mai, l’histoire bégaie de nouveau. Et pas seulement à Moscou, Pékin ou Washington. Au sein de la bonne vieille Europe « donneuse de leçons de démocratie » où l’on réarme à tout va… dont en Allemagne , où la coalition actuelle veut recréer une armée digne de ce nom. Uniquement contre l’Est ? Alors ne boudons pas , même si imparfaits, les témoignages sur Nuremberg ou Tokyo, les remarquables films comme celui sur Mengele. Les marchands d’armes et les militaristes sont toujours assoiffés de sang ! Michel. (Liège, Belgique)

puck dit: 3 novembre 2025 à 13h26

dans un procès où l’on juge et condamne le mal absolu il est presque normal d’imaginer que ceux qui jugent représentent le bien absolu.

de fait ce procès de Nuremberg marque le moment où l’occident a atteint le point maximum de son capital moral.

en quelques décennies l’héritage de ce capital moral a totalement été dilapidé.

le soupçon est apparu dès les premières images des soldats américains utilisant des lance flammes pour cramer des villages entiers de civils en Corée, cela ressemblait trop à celles des soldats allemands dans le ghetto de Varsovie.

aujourd’hui non seulement il ne reste plus rien de ce capital moral, mais en plus on nous demande de commencer à rembourser notre dette.

closer dit: 3 novembre 2025 à 13h38

Soudan:

« Ce conflit a causé entre 150 000 et 250 000 victimes – toujours selon l’ONU – et déplacé plus de 13 millions de personnes ( soit un quart de la population soudanaise !). Il a provoqué une famine atroce touchant 25 millions de personnes et causé au moins 522 000 morts de malnutrition depuis 2023. Les FSR sont accusées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, y compris de massacres et de viols ethniques contre des populations chrétiennes ou non arabes dans la région du Darfour. Ces crimes rappellent le génocide des darfouris des années 2000, où les Janjaweed islamistes (prédécesseurs des FSR) avaient déjà assassiné des centaines de milliers de non Arabes. »

« le chroniqueur de politique étrangère de France Inter, Pierre Haski – également président de Reporters Sans Frontières – aura seulement consacré 5 à 10 chroniques ou mentions sur le Soudan pour 150 éditoriaux dédiés au conflit Israël – Hamas, en incriminant essentiellement le premier. »

L’explication est simple: « No jews, no news »…

GWG, Figaro Vox

et alii dit: 3 novembre 2025 à 13h39

cimetières:une date,une référence;
Les Grands Cimetières sous la lune est un pamphlet de l’écrivain français Georges Bernanos, paru en 1938, dans lequel celui-ci dénonce violemment les répressions franquistes de la guerre d’Espagne.

et alii dit: 3 novembre 2025 à 13h49

psy?
SUR BERNANOS ? WIKI RAPPELLE
Le roman Pas pleurer, de Lydie Salvayre, qui a obtenu le Prix Goncourt en 2014, est basé sur les souvenirs de la mère de l’auteure et se déroule pendant la guerre civile espagnole. Des extraits des Grands Cimetières sous la Lune sont cités tout au long du roman et servent de filigrane à celui-ci. L’évolution de la pensée de Bernanos est mise en parallèle à celle des personnages du roman.

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 13h50

A la demande express de et alii !

___________________

GEORGES BERNANOS

Croisade satanique

En 1935, Bernanos partit en compagnie de toute sa famille s’installer à Palma de Majorque, où la vie était sensiblement moins chère qu’à Paris. Malgré des difficultés financières persistantes, qui le contraignirent à déménager plusieurs fois, s’ouvrit alors pour lui une période particulièrement féconde, durant laquelle il écrivit, entre autres œuvres romanesques, Le Journal d’un curé de campagne. Mais, durant l’été 1936, la guerre civile espagnole étendit son voile mortel jusqu’aux Baléares, où l’auteur catholique, favorable au début à la cause des Nationalistes, assista en direct à la terreur sanglante qui embrasa le pays et frappa chaque individu supposé appartenir au camp des Républicains. C’est alors que Georges Bernanos entreprit la rédaction des Grands cimetières sous la lune, dénonçant violemment les exactions menées, avec la bénédiction des autorités religieuses, par les phalangistes espagnols, auxquels Mussolini avait dépêché en renfort dans l’île, afin de mener à bien cette mascarade de « croisade », l’un de ses illustres représentants : « le général comte Rossi, qui n’était, naturellement, ni général, ni comte, ni Rossi, mais un fonctionnaire italien, appartenant aux Chemises Noires. » Et c’est ainsi que, sous le soleil de Majorque, bien avant que l’Europe tout entière ne bascule dans la barbarie, Satan menait déjà le bal !

« Tout cela s’écrit en noir sur blanc. Il faut voir. Il faut comprendre. Voilà une petite île bien calme, bien coite dans ses amandiers, ses orangers, ses vignes. La capitale n’a guère plus d’importance qu’une vieille ville quelconque de nos provinces françaises. La seconde capitale, Soller, n’est qu’un bourg. Les villages isolés les uns des autres, fichés à flanc de montagne ou disséminés dans la plaine, ne communiquent entre eux que par de mauvaises routes, ou de rares pataches, au moteur essoufflé. Chacun de ces villages est un monde fermé, avec ses deux partis, celui des « Prêtres », et celui des « Intellectuels », auquel s’agrège timidement celui des ouvriers. Il y a encore le châtelain, qu’on ne voit d’ailleurs qu’aux beaux jours, mais qui connaît ses têtes, a noté depuis longtemps les mauvaises, en compagnie du curé son compère. N’importe ! La gentillesse des mœurs espagnoles fait que ce monde-là vit d’accord, danse ensemble les soirs de fête. Du jour au lendemain, ou presque, chacun de ces villages a eu son comité d’épuration, un tribunal secret, bénévole, généralement ainsi composé : le bourgeois propriétaire, ou son régisseur, le sacristain, la bonne du curé, quelques paysans bien-pensants et leurs épouses, et enfin les jeunes gens hâtivement recrutés par la nouvelle phalange, trop souvent convertis d’hier, impatients de donner des gages, ivres de l’épouvante qu’inspirent tout à coup, à de pauvres diables, la chemise bleue et le bonnet à pompon rouge.

Je l’ai déjà écrit, je l’écrirai encore. Cinq cents phalangistes le 17 juillet. Quinze mille quelques semaines plus tard, puis vingt-deux mille. Bien loin de contrôler ce recrutement vertigineux, l’autorité militaire le favorise de tout son pouvoir, car elle a son plan. Le jour venu, la besogne faite, rien ne sera plus facile que de désarmer une multitude dont la poussée a rompu les anciens cadres et à laquelle on en a fourni de nouveaux, faits à sa mesure, des cadres policiers. Puis on la versera, par fournées, dans la troupe. L’épuration sera terminée. […]

L’épuration à Majorque a connu trois phases, assez différentes, plus une période préparatoire. Au cours de cette dernière, on nota sans doute des exécutions sommaires, opérées à domicile, mais qui gardaient, ou semblaient garder, le caractère de vengeances personnelles plus ou moins réprouvées par tous, et dont on se confiait les détails à voix basse. C’est alors qu’apparut le général comte Rossi. […]

Dès lors, chaque nuit, des équipes recrutées par lui opérèrent dans les hameaux et jusque dans les faubourgs de Palma. Où que ces messieurs exerçassent leur zèle, la scène ne changeait guère. C’était le même coup discret frappé à la porte de l’appartement confortable, ou à celle de la chaumière, le même piétinement dans le jardin plein d’ombre ou sur le palier, le même chuchotement funèbre, qu’un misérable écoute de l’autre côté de la muraille, l’oreille collée à la serrure, le cœur crispé d’angoisse. – « Suivez-nous ! » – … Les mêmes paroles à la femme affolée, les mains qui rassemblent en tremblant les hardes familières, jetées quelques heures plus tôt, et le bruit du moteur qui continue à ronfler, là-bas, dans la rue. «  Ne réveillez pas les gosses, à quoi bon ? Vous me menez en prison, n’est-ce pas senor ? – Perfectamente », répond le tueur, qui parfois n’a pas vingt ans. Puis c’est l’escalade du camion, où l’on retrouve deux ou trois camarades, aussi sombres, aussi résignés, le regard vague… Hombre ! La camionnette grince, s’ébranle. Encore un moment d’espoir, aussi longtemps qu’elle n’a pas quitté la grand-route. Mais voilà déjà qu’elle ralentit, s’engage en cahotant au creux d’un chemin de terre. ,
«  Descendez. » Ils descendent, s’alignent, baisent une médaille, ou seulement l’ongle du pouce. Pan ! Pan ! Pan ! – Les cadavres sont rangés au bord du talus, où le fossoyeur les trouvera le lendemain, la tête éclatée, la nuque reposant sur un hideux coussin de sang noir coagulé. Je dis le fossoyeur, parce qu’on a pris soin de faire ce qu’il fallait non loin d’un cimetière. L’alcade écrira sur son registre : « Un tel, un tel, morts de congestion cérébrale. » »

(« Les Grands Cimetières sous la lune », Editions Plon, 1938)

D. dit: 3 novembre 2025 à 15h17

Ce matin j’ai croisé mon ami L. Mauvignier. Il me dit : si on se faisait une choucroute garnie demain. Je lui dis ouais Lucien, à 13h, ça te va ? Il me dit ouais. Je lui dis t’as rien d’autre t’es sûr ? I me dit ben nan, nan. Rein. J’ui dit : t’as plus Yoga ? Merde chuis con, j’ai Yoga le mardi de 13 à 15. Bon ben mercredi alors que jlui dis. Ouais mrecredi alors. Qui me dit Lulu.

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 15h19

le chroniqueur de politique étrangère de France Inter, Pierre Haski – également président de Reporters Sans Frontières – aura seulement consacré 5 à 10 chroniques ou mentions sur le Soudan pour 150 éditoriaux dédiés au conflit Israël – Hamas, en incriminant essentiellement le premier. » (13.38) L’explication est simple: « No jews, no news »… GWG, Figaro Vox
———-
Remarque tout simplement dégueu, comme d’hab…, si je comprends bien l’intention.
(@ la mémoire de Christophe Deloire)

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 15h23

Le copain Lolo, put^t, non ? (15.17) On dit qu’il est un meilleur commensal allant plus facilement au peuple, qu’Emmanuel. Quel suspense !

(13.49) Oui, Lydie a voté trois fois pour la jeune fille en fleurs… L’est drôlement proustienne, elle tout !

J J-J dit: 3 novembre 2025 à 15h27

Bernanos ? Il m’avait pourtant semblé qu’il n’avait jamais renié son Eglise catholique, même durant toute la période « franquiste ». J’ai lu les GCSLL pour en avoir le cœur net et l’ai trouvé ambigu à souhait, beaucoup plus qu’on a bien voulu nous le dire ultérieurement.

vadeboncoeur dit: 3 novembre 2025 à 16h15

@Jazzi,
Qu’en pensez-vous?
Merci!

Tourpe Emmanuel
sur FB, ce jour :

Fact-checking : les critiques du film Sacré Coeur sont-elles fondées ?
Ayant dirigé dans le passé les grilles de bien des chaînes TV au long de ma vie, visionné et programmé des centaines de films et documentaires je m’attendais en professionnel, en allant voir Sacré-Coeur, à un pieux navet spirituel tendancieux politiquement. Le moins que l’on puisse dire est qu’on ne me la fait pas en matière audiovisuelle.
Je pense avoir lu toutes les critiques formulées à son égard. Elles sont dures. Sont-elles fondées ? Je sors d’être allé le voir. Je suis stupéfait…
Je précise que je n’ai jamais vu ni diffusé un film, fut-il un chef d’œuvre, qui n’ait des limites. Ce documentaire en a bien sûr comme tous. Mais lesquelles exactement ? là est la question
1. Un film identitaire et d’extrême droite ?
Le collectif marginal P.A.I.X a posé cette hypothèse. Elle est absurde.
– Canal + (Lagardère) est au générique. C’est vrai. Mais ce groupe finance 40 % de la production cinéma en France. Je redis le mot de Husserl : il faut distinguer la « genèse » et le « sens » d’une oeuvre. Dr Jivago reste un chef d’oeuvre même si la CIA a participé à son financement.
– L’abbé Raffray (traditionaliste du Bon Pasteur ce qui n’est pas jusqu’à nouvel ordre une catégorie politique) apparaît – mais comme l’une des très nombreuses personnalités interrogées : au premier rang desquelles un éducateur de rue de Bondy, un jeune musicien s’occupant de sa mère frappée d’Azheimer, d’un jeune myopathe, une intervenante en prison, une jeune footballeuse. L’apport de l’abbé Raffray qui inquiète tant est marginal dans ce film. Tout à fait secondaire.
– Le mot « identité » n’est prononcé qu’UNE fois devant une image de la Croix : « l’identité de l’amour divin pour tous les hommes » (sic)
– les réalisateurs ont précisément mis de coté la seule utilisation politique possible : le sacré coeur vendéen et chouan. Ils ne sont pas tombés dans le piège.
– le film commence par évoquer les saintes belge et allemande à l’origine du culte, et va jusqu’au Salvador puiser son inspiration ; il faut vouloir accuser de rage le chien qu’on veut battre pour voir du nationalisme dans ce documentaire.
Il n’y a AUCUNE trace politique dans ce film. Aucune : c’est un film de part en part théologique et spirituel. Les témoignages – très forts d’ailleurs – ne concernent que la vie de foi. Les images de Montmartre ne font pas allusion à la Commune et si l’on voit le Sacré Coeur sur un drapeau français c’est dans le contexte précis de l’évocation de la vie du peintre G. Desvallières.
Dire le contraire est un mensonge éhonté et une manipulation proprement scandaleuse de l’opinion.
Le public des salles est d’ailleurs très chamarré en terme d’opinions politiques ou religieuses. Nous avions des musulmans à côté de nous d’ailleurs.
2. Un film à la Gloire de la communauté de l’Emmanuel ?
Je n’appartiens perso à aucune communauté précise, me nourrissant par principe de toute singularité ecclésiale ou charisme où qu’ils soient, et préférant viser le Tout que vibrer au nom d’un fondateur. Mais ce que j’ai lu est, une fois encore, complètement erroné.
– les jésuites oubliés ? faux. Claude la Colombière apparait très régulièrement. Est-ce la faute de l’Emmanuel si la Compagnie a mis de coté la mission qui était la sienne dans ce domaine ?
– l’Emmanuel est cité mais à côté des Chevaliers de Colomb, et surtout de la Visitation (qui occupe une part plus importante), ou d’autres institutions ecclésiales
– Paray le Monial est central mais Paray c’est Marguerite Marie Alacoque – héroïne centrale du film – pas l’Emmanuel. C’est une donnée historique pas communautaire. On peut (et il faut) élargir la question du sacré cœur au delà de cette mystique mais on peut difficilement nier son rôle central.
– MM Alacoque n’occupe pas tout le terrain : YA de Malestroit, et d’autres mystiques apparaissent dans le film (François d’Assise, Mechtilde..). C’est un film pas une Encyclopédie.
3. Une film dévot et « expérientiel » sans portée théologique ?
C’est archi-faux : l’argument principal du film est au contraire de relier cette dévotion à l’Écriture (d’où les reconstitutions évangéliques) et à l’Eucharistie. L’arrière-plan concerne non pas une dévotion sur le Cœur du Christ mais une spiritualité du Cœur du Christ : il vise le centre de l’économie de la Révélation, l’amour de Dieu pour l’homme.
Le film est au contraire de ce qui est prétendu TRES théologique et même mystagogique.
On aurait apprécié plus de citations de l’Encyclique du pape François sur le sujet – mais en même temps c’est la référence qui ouvre le film.
Cette critique apriori vient de milieux intellectuels qui n’ont pas vu le
film. La charge théologique est de toute évidence, et au contraire de cette critique de « l’expérience pure », très marquée. On pourrait regretter que la perspective trinitaire soit estompée ou que le theologoumène de la miséricorde ne soit pas mieux lié à la totalité organique du mystère chrétien –
mais un film peut-il tout dire ?
4. Un film pieux fait d’interviews ?
Je m’attendais au pire : à une paresse dé réalisateurs nouant bout à bout des entretiens et appelant ca un « film ». J’ai été soufflé : la photo de qualité cinéma est belle, les reconstitutions honnêtes, les témoignages touchants, les éclairages brefs, le jeu d’acteur (Claude de la Colombière !) réussi. Les effets spéciaux ne sont pas honteux. Ce qu’on appelle la « production value » est élevée, le montage ne souffre pas de défaut majeur de rythme. C’est un vrai film de bon niveau – et là c’est le professionnel expérimenté qui juge.
Alors quoi ? c’est un bon documentaire fiction qui mérite son succès de salle, et pas du tout les critiques minuscules qui lui sont faites. Il n’est ni politique, ni communautaire, ni dévot, ni ennuyeux. Ce sont des hoaxes, des fausses rumeurs.
La seule vraie critique que je pourrais lui faire est secondaire : elle tient au chapitrage parfois peu clair du propos. Et au ton parfois dérangeant de la campagne marketing menée par les réalisateurs. J’en suis sorti heureux, édifié et très étonné de tout ce que j’ai pu lire avant d’aller le voir. Avons-nous vu le même film ? ou les gens ont-ils puisé dans leurs biais cognitifs pour décrire ce que leur propre idéologie apriori craignait de voir ?
p.s. : dans le métro parisien, la RATP, qui a interdit la promotion de cette oeuvre, a autorisé en ce moment les affiches pour
le site de rencontre adultères Gleeden dans beaucoup de stations fréquentées par des enfants. Curieuse interprétation du Droit français. »

Jean Langoncet dit: 3 novembre 2025 à 16h41

Capté en passant

« Affaire Sarkozy, vers une mise au pas de la justice ? » [pour ne pas évoquer les pressions et menaces exercées contre les magistrats de la CPI par Bibi, Ubu, Vlad l’Empaleur et autres criminels, et rester en France, pays des droits de l’Homme]

La décision du tribunal montre justement que le pouvoir judiciaire est et reste indépendant. Toutefois, il faut toujours rester vigilant.

Les réactions à la condamnation de Sarkozy s’attaquant à la Justice émanent de personnes qui ne connaissent pas le dossier, qui n’ont pas assisté à l’audience ni même lu le jugement, qui ne savent même pas le nombre de magistrat·es qui se sont penché·es sur le dossier, pas plus que le travail d’investigation effectué depuis de très nombreuses années.

Ce sont des réactions épidermiques, partisanes ou purement politiciennes, dont le but est d’empêcher de s’intéresser au fond du dossier. La décision du tribunal montre justement que le pouvoir judiciaire est et reste indépendant.

Toutefois, il faut toujours rester vigilant car les attaques systématiques, répétées et parfois très violentes peuvent ébranler les acteurs et actrices de notre Justice. C’est à nous, syndicats, médias… d’être attentifs, de dénoncer et lutter contre toute dérive. Nous sommes comme les pavés de la digue qui protège cette institution, pilier de l’État de droit et de la démocratie. (…) »

La suite ici : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/affaire-sarkozy-vers-une-mise-au-pas-de-la-justice-3-3/ar-AA1PIKRF?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=6908d25f89374977bb90a6f3ac026b5e&ei=10

Jean Langoncet dit: 3 novembre 2025 à 16h57

Incidemment, je signale au Lacombe Lucien bien propre sur lui du blog qu’en effet l’assaillant du train londonien n’était pas un touriste japonais ; jusqu’à plus ample information

Claudio Bahia dit: 3 novembre 2025 à 17h20

Chaloux dit: 2 novembre 2025 à 16h45
Pourquoi lire sur ces sujets des romans alors qu’on peut lire des ouvrages d’historiens parfaitement documentés? Ceci m’échappera toujours.

en effet, pour commencer, il y a l’ouvrage de Annette Wieviorka; « Le procès de Nuremberg » (2006)

là je suis bien en retard pour réagir

Soleil vert dit: 3 novembre 2025 à 17h27

Marc Laudelout : Quand Pol Vandromme m’a proposé, au mitan des années 80, d’éditer un livre sur les relations croisées entre Céline, Roger Nimier et Marcel Aymé …

A quand celui sur les relations croisées de Pompidou, Senghor, Césaire ?

puck dit: 3 novembre 2025 à 17h42

« La décision du tribunal montre justement que le pouvoir judiciaire est et reste indépendant. »

l’important c’est d’y croire (cf rapports entre médiapart et de Villepin à l’origine de cette histoire).

réussir à mettre en prison un ancien président que sur des « intentions » et sans aucune preuve tangible je ne pense pas qu’une justice réellement indépendante le ferait vraiment… idem pour le Pen.

même si le Pen et Sarko ne méritent pas la corde pour les pendre niveau « indépendance de la justice » ça laisse un peu à désirer.

d’autant que c’est une façon de procéder que l’on retrouve un peu partout en Europe (Roumanie, Moldavie, afd en Allemagne etc…)

quand le système commence à perdre pied tous les coups sont permis.

l’idéal étant de vivre dans un monde ou la démocratie soit assez forte pour éviter d’en arriver à instrumentaliser la justice pour la défendre.

ce qui, j’en ai bien peur, sera de moins en moins le cas.

puck dit: 3 novembre 2025 à 17h44

« là je suis bien en retard pour réagir »

pas grave claudinho l’important c’est de participer.

Jean Langoncet dit: 3 novembre 2025 à 17h47

L’important, c’est de s’être bien battu, keupu ; tu parles d’un compétiteur olympien

puck dit: 3 novembre 2025 à 17h49

@ »Aucune : c’est un film de part en part théologique et spirituel. »

ce qui aujourd’hui est en soit un vrai problème.

exemple au hasard : tous nos oligarques qui détiennent les médias sont tous sans exception totalement branques limites mafieux, sauf que le seul qui pose problème c’est Bolloré justement parce qu’il va à la messe.

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 17h54

Merci vadeboncoeur

« les critiques du film Sacré Coeur sont-elles fondées ? »

Non.

La censure du film dans les salles de Marseille par la municipalité est-elle fondée ?

Encore moins !

puck dit: 3 novembre 2025 à 17h55

« le chroniqueur de politique étrangère de France Inter, Pierre Haski – également président de Reporters Sans Frontières – aura seulement consacré 5 à 10 chroniques ou mentions sur le Soudan pour 150 éditoriaux dédiés au conflit Israël – Hamas, en incriminant essentiellement le premier. »

cela me rappelle une Une du Monde (dans les années 90 ?) où le titre était « l’intifada fait sa centième victime » avec toute la page consacrée à cette intifada.

et un petit encart en bas de la page, dans un coin, où il était écrit que le conflit au Congo avait dépassé les 6 millions de morts.

Jean Langoncet dit: 3 novembre 2025 à 18h31

Utiliser les moments tragiques de l’histoire, ceux où les droits de l’Homme ont été ignorés sinon bafoués et humiliés, pour dénigrer ces mêmes droits de l’Homme ? Du Bibi, Ubu et Vlad pur jus, pour ne citer que les plus emblématiques obscurantistes des temps modernes dotés de quelque pouvoir à l’échelle internationale ; les sous-fifres locaux ne manquent pas

vadeboncoeur dit: 3 novembre 2025 à 18h56

parce qu’il va à la messe.

Vous confondez un rite social communautaire (aller à la messe ) avec le théologique et le spirituel.

Chaloux dit: 3 novembre 2025 à 19h45

« Lacombe Lucien ».

Les insultes de vieille branque cacochyme de Langoncet. On doit le transporter dans un seau.

Jean Langoncet dit: 3 novembre 2025 à 19h48

L’andouille mâtinée de crème de golem se devait de déposer son pissat de vieille guenon pour marquer le terrain

Chaloux dit: 3 novembre 2025 à 19h57

Gigi la vicieuse philosophe :

«(…) je suis à la fois le théâtre, l’auditoire, les acteurs, l’argument, les paroles entendues et l’auteur de l’histoire à laquelle j’assiste. »
Dans ton cas, n’oublie pas le néant.

« Car nous en savons tous plus que ce petit Montesquiou sur le procès de Nuremberg, nous qui en avons TOUS épluchés les actes, bien avant lui. »
Je ne vois pas en quoi la lecture de ce roman peut faire en sorte que tu aies lu les soixante tomes. Ni en quoi la lecture d’un romancier peut être considérée comme supérieure à celle d’un historien. Sans doute un effet de l’avachissement de tes lobes.

L’objection maladive dont tu es l’objet est un excellent observatoire de ta débilité.

Jean Langoncet dit: 3 novembre 2025 à 20h11

De la chaise à pot à la chaise à porteur ou l’inverse ? Les belges ont bien un roi ou, à défaut, quelques prétendants

Chaloux dit: 3 novembre 2025 à 20h29

Mes grandes questions en ce moment: Mirabeau, La Fayette, Laclos, Philippe Égalité. Je viens de m’équiper de 3000 pages. Ces dames royalistes, maintenant la princesse de Tarente, m’ont tourné la tête. Il y a tout de même une tenue chez les conservateurs que n’atteindront jamais les soi-disant et prétendus progressistes…

Hurkhurkhurk !

Chaloux dit: 3 novembre 2025 à 20h36

La grande, la lumineuse Dominique Blanc, rend sa légion d’honneur à Macron.

Quelle femme merveilleuse, si réfléchie et qui semble si modeste.

Tout craque dans ce boxon!

closer dit: 3 novembre 2025 à 20h39

On ne peut que s’étonner devant la naïveté du cinéphile cité par vadeboncoeur, qui a pu penser qu’un film intitulé « Sacré Coeur », avec l’affiche qui va avec, pouvait bénéficier d’une critique impartiale et honnête de la part des principaux media d’information culturelle aujourd’hui en France!
Dès qu’ils ont vu le titre et le sujet du film, ils ont craché leur venin sur la base de vagues ragots, sans se donner la peine de le regarder.

closer dit: 3 novembre 2025 à 20h45

« La décision du tribunal montre justement que le pouvoir judiciaire est et reste indépendant. »

Ce Langoncet est impayable!

La décision du tribunal de condamner quelqu’un sans preuve montre justement que le pouvoir judiciaire est et reste dépendant de ses convictions politiques.

Jean Langoncet dit: 3 novembre 2025 à 20h59

@La décision du tribunal de condamner quelqu’un sans preuve montre justement que le pouvoir judiciaire est et reste dépendant de ses convictions politiques.

Merci d’illustrer les propos que j’ai rapportés :

Les réactions à la condamnation de Sarkozy s’attaquant à la Justice émanent de personnes qui ne connaissent pas le dossier, qui n’ont pas assisté à l’audience ni même lu le jugement, qui ne savent même pas le nombre de magistrat·es qui se sont penché·es sur le dossier, pas plus que le travail d’investigation effectué depuis de très nombreuses années.

Ce sont des réactions épidermiques, partisanes ou purement politiciennes, dont le but est d’empêcher de s’intéresser au fond du dossier.

rose dit: 3 novembre 2025 à 21h06

Voilà, dans Hérodote
Parce que Joseph Kessel n’a jamais rien fait comme tout le monde, il est né le 31 janvier 1898 dans un endroit improbable : Villa Clara, province d’Entre Rios,

D’accord pour improbable, mais paisible.

puck dit: 3 novembre 2025 à 21h09

« Utiliser les moments tragiques de l’histoire, ceux où les droits de l’Homme ont été ignorés sinon bafoués et humiliés, pour dénigrer ces mêmes droits de l’Homme ? »

bien vu !

exemple au hasard : la ville de Nuremberg a été choisie parce que dans cette ville ont été votées en 1935 les lois nazies de discriminations raciales.

en juillet 2021 les ukrainiens ont voté des lois tout à fait similaires aux lois de Nuremberg où ils donnent des droits différents aux ukrainiens en fonction de leur ethnie.

l’UE n’a rien trouvé à redire.

ce qui fait que quand on regarde cette photo nous sommes aujourd’hui plus proches de ceux quyi sont sur les banc des accusés que de ceux qui les jugent.

parce que nous partageons avec ceux qui sont sur le banc des accusés exactement la même haine anti russe et anti salve !

cette haine qui donne le sourire à notre ministre de la défense ou Lindsey Graham quand ils annoncent le nombre de morts russes.

notre objectif est de tuer du ruskof ! exactement comme les types qui sont sur la banc des accusés.

la seule différence entre nous et l’idéologie nazie c’est que notre haine anti russe et anti salve a plus des raisons religieuses : ce sont des orthodoxes et donc des gens que l’Europe hait depuis des siècles un peu comme les juifs.

puck dit: 3 novembre 2025 à 21h19

une des différence entre l’orthodoxie des slaves et nous c’est que pour les russes il n’y a pas de notions de guerre juste.

la guerre juste c’est un truc inventé par Saint Augustin qui n’est pas trop orthodoxe.

c’est pour ça que les russes ne savent pas communiquer sur les raisons qui ont déclenchées leur intervention en Ukraine, parce que pour les toutes les guerres sont un péché, alors qu’ils avaient mille raisons d’intervenir.

alors que nous au niveau de la com on est super bonnards pour justifier nos guerres.

puck dit: 3 novembre 2025 à 21h25

sur la chaine yt de l’otan on trouve cette phrase :

« NATO condemns in the strongest possible terms Russia’s brutal and unprovoked war of aggression against Ukraine – which is an independent, peaceful and democratic country, and a close NATO »

s’il n’y avait cette hécatombe on pourrait juste se dire ces gens ils font de la concurrence à nos humoristes.

https://www.youtube.com/@NATO

puck dit: 3 novembre 2025 à 21h33

d’ailleurs le fait que les russes considèrent la guerre comme un péché c’est le truc qui représente le plus grand danger.

parce qu’en les poussant à la guerre nous les avons poussé à commettre un péché et ça pour les russes c’est plus difficile à pardonner, c’est même la raison principale qui pourrait les pousser à utiliser l’arme nucléaire contre l’Europe.

Jazzi dit: 3 novembre 2025 à 22h19

« La grande, la lumineuse Dominique Blanc, rend sa légion d’honneur à Macron. »

Parce qu’elle n’a pas supporté la troisième nomination de Rachida Dati à la Culture.
La pauvre !

Claudine germeau dit: 4 novembre 2025 à 0h13

D’accord avec le rappel de Michel , en bonne liégeoise que je suis ! Et, je n’oublie pas non plus Caroline Lamarche. À demain Cher Passou !

de Julienne79

rose dit: 4 novembre 2025 à 4h57

Dominique Blanc est fortunée.
D’une autre classe que les Arnault, Niel et Bolloré.
Ce sont toujours ceux-là que l’on appelle les pauvres, de la part des grands ignorants, qui voudraient leur arriver à la cheville et n’atteignent pas même leurs semelles.

rose dit: 4 novembre 2025 à 5h06

Le 1er novembre pour moi est la date anniversaire de mon départ à la retraite. L’année prochaine, cela fera dix ans date du décès de Dominique à 57 ans. J’en avais 59 et six mois.
Le 4 novembre, j’étais à Tel Aviv, mon amour, sur le lieu où a été assassiné Itzak Rabbin par un dingue pour qui la paix n’a aucune signification.
Alors qu’il chantait un chant en hébreu sur la paix qui disait n’en parlez pas, mais faites en sorte qu’elle advienne.
Bouleversée par l’émotion d’être sur le lieu où il est tombé, s’est écroulè, en tas, mort ;😳 une tv israélienne a voulu m’interviewer ce dont je fus totalement incapable.
C’était en 1995, le long processus de paix auquel il s’était attelé et qui était proche d’une mise en place, déterminée et sereine, a depuis été totalement bafoué.
Itzhak Rabbin, pour toujours, dans nos mémoires.

Rien de plus indispensable pour moi, dans nos vies, que d’être profondément pacifistes, déterminés et sereins.

rose dit: 4 novembre 2025 à 5h16

Le smiley n’est pas de moi. Il s’est collé là de manière impromptue.
Hier, ai rencontré un homme mince, qui aux pieds portait des chaussures en daim grises, d’une beauté incommensurable.
Je n’ai rien compris à ce qu’il m’a dit. Cela a duré une heure et demie. J’ai tenté pourtant. Lorsque je suis partie, il m’a donné un grand coup sur la tête. Schbang. J’ai été plus qu’ahattue, découragée.
Heureusement, j’ai ma mère avec son intelligence fille qui comprend tout, qui voit tout, et qui sait tout, a qui j’ai dit « il n’est pas marseillais ». Je lui ai expliqué les faits. Et demandé pourquoi, et elle m’a répondu parce qu’on ne quitte pas Marseille. Ici, c’est Marseille, bébé.
Alors, comme j’avais besoin de marcher, et le cœur lourd, nous sommes allées voir les feuilles d’acanthe qui sont d’énormes bouquets comme des tables de jardin.
Bel espoir que l’été prochain, elles fassent leurs hampes florales.
Demain, j’ai bref rendez-vous avec les deux directeurs.
Ça va. Bien dormi. Remise du grand coup sur la tête.
On continue.

Ah. L’homme aux chaussures gris clair. Vers la fin, il m’a dit « je ne sais pas si vous dites la vérité ».
Pour Cédric Jubillar non plus.

rose dit: 4 novembre 2025 à 5h36

Ah. Lu qq.notes sur Nuremberg.
À un moment donné, un des juges (nom commun) a dit à Gœring « répondez par oui ou par non ».
Il voulait lui faire cesser son cinéma.

Il est écrit dans cet article, que un tel a fait jouer son charme.et sa séduction pour être minimalement incarcéré et son adjoint pendu, et que, pour la plupart, les nazis n’avaient aucune regrets étaient les meilleurs et s’il avait fallu recommencer, ils recommenceraient.

Il est clairement établi que l’autre, on ne le change pas.
Si on a une mère avec une intelligence fine, fine, fine, on est bien armé dans la vie.

Sinon, faut faire avec.

Nota grave : fumer est une addiction terrible terrible. Passer au sevrage tabagique est une énorme épreuve épreuve.
Hier, je suis allée la voir, clinique, hôpital, médecine interne, maladies infectieuses. Je lui ai emmené un pain au chocolat. Un gâteau aux pommes maison coûtait 4,90 euros.

Elle m’a dit, je la voyais fumer, ne me dis rien.
Voilà. Moi, j’étais catastrophée, elle, incapable d’arrêter. À chaque fois elle pose la question au toubib sur le lien entre ses poumons et la cigarette et les toubibs lui répondent qu’il n’y en a pas.
Or, ses poumons, et son cancer du poumon, lui hurlent ô secours, viens à notre secours.
Et elle, ce sont ses poumons, mais elle ne les entend pas. Hier soir, je lui ai dit qu’elle pouvait compter sur moi et que je ne la lâcherai pas. Ce qui est le cas. On est loyal ou pas.
Et pareil pour la suite, on est etc.

Nota : Shein a démontré par A+B ce qu’est l’exploitation sexuelle des petites filles (objets sexuels) avec mode d’emploi. Sous forme de poupées..Ce sera pas assez, on passera assez vite aux vraies petites filles.
C’est comme le cheval de Troie. On arrive en Occident, hein les chinois, on prend les vices des occidentaux, et on les abat de l’intérieur.
Non seulement, ce n’est pas tout mélanger, mais c voir les informations de manière globale. Une forme de compilation, pour mieux saisir le problème. Comme pour les rêves.
Et en passant bien entendu que les cauchemars ne décrivent pas l’horreur intérieure d’une personne. Mais par contre, ce qu’elle n’a pas voulu, osé, eu le courage d’exprimer à voix haute, sûrement.

Bonne journée, beaucoup de boulot pour moi. Je suis chez moi, à Marseille.

rose dit: 4 novembre 2025 à 5h46

Encore une remarque, nuit parfaite, grand repos, reconstitution de mes forces, ni rêves ni cauchemars atroces.
Les médecins, mis a part mon dernier gynécologue que j’ai rencontré une fois, font partie d’une catégorie sociale que je ne comprends pas.
Dire aucun lien entre la cigarette et les poumons a quelqu’un qui fume me.semble trahir, à moi simple péquenode le serment d’Hippocrate.

Hier, je m’adresse au médecin, qui m’a dit non je ne suis pas médecin c’est huit ans d’études. Je prends des formes, il ne s’intéresse qu’à lui-même.
Je lui répète, bon cleptomane on ne guérit pas anorexique on ne guérit pas et hypocondriaque est-ce su’on guérit. Il m’a répondu non.
On ne guérit pas d’être hypocondriaque.
Alors, j’ai tenté de lui expliquer que Bazin avait guéri de son hypocondrie. Il n’en a rien eu a foutre mais m’a dit que il avait eu le prix Goncourt avec Vipère au poing.
Le reste, il ne l’a même pas écouté.
Être à ce point là centré sur son nombril, c’est à peine croyable.

Moi, personnellement, je sais parfaitement ce dont on ne guérit pas, et jamais, c’est l’amour.

JC..... dit: 4 novembre 2025 à 6h59

Chère Rose, si l’on a eu la prudence de se faire vacciner, on n’attrape pas l’horreur de ce que l’on nomme à jute raison « la maladie d’amour » !

Ainsi, l’on a pas à guérir de cette atrocité romantique, cette perversion qui empoisonne et tue les nombrilistes par milliers ….

MC dit: 4 novembre 2025 à 7h25

JJJ . Je puis vous répondre que cet exemplaire du Procès de Nuremberg était celui d’un des deux juges français. Bien à vous. MC

Jazzi dit: 4 novembre 2025 à 7h29

« on prend les vices des occidentaux, »

Les vices n’ont pas de frontières, ils sont universels, rose !

renato dit: 4 novembre 2025 à 7h43

Le sentiment anti-occidental de principe de certains Européens est plutôt cocasse, puisqu’il révèle une forme de masochisme assez comique s’il n’était pas aussi obscène.

et alii dit: 4 novembre 2025 à 7h49

la question au toubib sur le lien entre ses poumons et la cigarett
bonjour rosee et les toubibs lui répondent qu’il n’y en a pas.
bonjour, rose:
je crois que beaucoup de vmédecins répondent de même, un truc qu’ilsz ont trouvé, pour se distinguer?
PERSONNELLEMENT? JE TROUVE DIFFICILE DE SE SEVRER, et que chacun doit trouver son truc, apprebdre une langue, le chinois pourquoi pas, prendre un amour:
j’ai réussi plusieurs foisn pas l’ amour me sevrer:
j(ai connu un mzdecin qui tendait des pastillesz vichy comme d’autres offrent une cigarette;
chacun ses trucs:
bonne journée!

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 8h09

@ 7.25 et 27, … ce qui confirme ce que je racontais plus haut sur la commande particulière des « reliures » et tomaisons aux « corvées », en fonction du métrage linéaire de la bibli du juge commanditaire. Apparemment, si vous connaissez sa fonction, j’en déduis que ce juge aurait refourgué son « exemplaire » en 40 tomes à titre onéreux à un marchand. Informez-vous auprès de ce dernier, c’est juste mon conseil, et évitez de faire le malin, SVP. Il m’importe de vous répondre sérieusement, même si vous bluffez, comme d’aucuns aux Puces de St Ouen. Bien à vous en votre monde, Marck.

renato dit: 4 novembre 2025 à 8h15

Je fume encore un cigare de temps en temps, mais pour ceux qui veulent arrêter, il y a la thérapie laser. Deux amis de bar l’ont utilisée avec succès.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 8h20

cocasse, masochiste, comique, obscène… des adjectifs neutres une fois désarticulés ; les médecins ont trouvé un truc objectif, ils évitent d’établir un lien causal face aux patients cancéreux… Quand ils ont des doutes, ils moralisent beaucoup plus. On imagine; à partir cette étude sociologique conduite à l’INSERM à Marseille que vous ne faites pas partie de cette catégorie des « fumeurs pauvres »… Alors, pourquoi persister à bouffer des pastilles Vichyn (ski)?
https://www.respects73.fr/wp-content/uploads/2019/10/La-cigarette-du-Pauvre.pdf

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 8h28

m’est avis que les histoires de Bazin le bazinaient. Les gens « éduqués » (mal, comme la plupart d’icite) qui ne veulent pas savoir ou faire semblant de pas comprendre sont un brin pénibles. On aimerait les baffler. Mais on ne le fait pas, alors on dit qu’ils sont égo-nombrilistes. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais complètement sectionné leur cordon.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 8h35

L’amour (du prochain) n’est pas une maladie. C’est une pulsion universellement partagée par l’espèce humaine, à la différence des autres espèces animales qui ne l’éprouvent pas. Mais chez les humains, c’est encore une pulsion mal stabilisée au sein de l’ensemble de l’espèce. Il y a encore pas mal de ratés. Mais de moins en moins, au fur et à mesure des progrès de la connaissance matérialiste dépourvu de toute irrationnalités vers les transcendances de toutes sortes et autres ontologies. L’amour, c’est le supplément d’âme de notre espèce, unique dans l’univers connu et imaginable.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 8h38

Cela dit, certains pensent que le ^reve, en abolissant le tmpes,, abolit la orit. Les défuns en profitent pour nous importuner… Impayab’, ce Cioran, dans ses Aveux et anathèmes (1987) !

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 8h40

Cela dit, certains pensent que le rêve, en abolissant le temps, abolit la mort. Les défunts en profitent pour nous importuner (Cioran a encore des ratés funestes / oupst).

Jazzi dit: 4 novembre 2025 à 8h49

« L’amour (…) est une pulsion universellement partagée par l’espèce humaine, à la différence des autres espèces animales qui ne l’éprouvent pas. »

Si vous saviez combien Vita nous aime, JJJ !

renato dit: 4 novembre 2025 à 9h02

Jérusalem. Pour mon premier voyage en Orient, je suis parti avec des amis qui, arrivés au Liban, ont décidé de faire un détour par Jérusalem en arrivant au Liban. J’ai préféré continuer seul, et je suis toujours persuadé que j’ai pris la bonne décision.

renato dit: 4 novembre 2025 à 9h04

uops !

Jérusalem. Pour mon premier voyage en Orient, je suis parti avec des amis qui, arrivés au Liban, ont décidé de faire un détour par Jérusalem. J’ai préféré continuer seul, et je suis toujours persuadé que j’ai pris la bonne décision.

JC..... dit: 4 novembre 2025 à 9h05

« L’amour, c’est le supplément d’âme de notre espèce, unique dans l’univers connu et imaginable. » (Gigi)

…….. ON NE RIT PAS !!!

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 9h11

– Pierre Loti avait envisagé une autre décision. Et il avait bien fait.
– Auriez-vous de l’arthrose dans les genoux, par hasard ?
– Vita ne vous « aime » pas, à proprement « parler humain », elle attend que vous lui donniez à manger régulièrement et prodiguiez des soins constants. Elle ne sait pas ce qu’est votre « amour », d’autant que vous l’avez fait stériliser pour votre propre confort, méchants castrateurs, et anéanti définitivement toutes ses pulsions animales naturelles de rut (à baga) !

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 9h15

@ merci de laisser Pascal en paix
Perso, accordez-moi n’avoir jamais voulu lui remettre Jacqueline dans les pattes.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 9h18

entre 9.02 et 9.04, (oups / uops),… il n’y a pas eu de grande différences de message. Des gens qui ne varient pas dans leurs convictions d’une seconde à l’autre. C bin rassurant.

Phil dit: 4 novembre 2025 à 9h18

les vice des occidentaux

Le mao dingdong jouait aussi à la poupée, dear Rosi, certes dans la vieille iourope le kokoschka en fabriquait, mais pas du gonflable. Tous des dégénérés, disait le gros goering qui lisait jamais de romans.

renato dit: 4 novembre 2025 à 9h20

Il existe dans la nature de nombreuses races d’animaux qui forment des liens durables. Voir p. ex. les loups gris, les castors d’Eurasie, et 90 % des espèces d’oiseaux.

Loup gris : le mâle et la femelle dominants de chaque meute, généralement les seuls à s’accoupler et à avoir des petits, sont fidèles à leurs partenaires et sont prêts à sacrifier leur vie pour protéger leurs petits.

Les cygnes développent une relation durable avec leur partenaire, et si celui-ci meurt, ils n’en cherchent jamais un autre.

Les chouettes restent avec leur partenaire non seulement pendant la saison des amours, mais tout au long de l’année.

Ensuite, avec un peu de recherche, chacun trouvera d’autres exemples.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 9h29

Certes, mais ce ne sont pas là des preuves « d’amour », au sens crétin du terme. Juste des preuves de fidélités qui s’expliquent par un sens complexe et différencié de la survie décryptable par leur génomique articulée aux aléas de l’évolution de leurs propres « races d’animaux », comme vous le dites fort poliment.

D. dit: 4 novembre 2025 à 9h29

restent avec leur partenaire non seulement pendant la saison des amours, mais tout au long de l’année.

… toute la vie, comme les pigeons, c’eut été pourtant plus chouette !

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 9h35

comme d’aucuns avec leurs endives et leurs poules nicolas et carla.
Alors, Dé Dé… ? toujours pariant sur Laurent M, plutôt que sur l’Emmanuel C ou Caro L ?
A combien contre un, le pronostiquez-vous dans trois heures ?… MS s’impatiente ! C’est le moment de faire vos preuves divinatoires à l’RDL ! Qui vous laisse une chance sur trois… les astres de votre horoscope devraient vous venir en aide. Hein !? – Bon, je quitte ce blog définitivement (mot d’auteur)

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 9h36

Le général Pierre de Villiers prêt à assumer provisoirement les fonctions de chef de l’État.

Qu’est-ce que je disais?

Ça bouge en France.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 9h39

polyplatonique… ?
Ebé…, j’oserions point imaginer le carnage. Alertons quand même l’L214 le plus proche de Chaville !

D. dit: 4 novembre 2025 à 9h39

C’est une blague, Rose ?
Vous avez planté vos élèves après un mois et demi de classe ?

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 9h44

Oscar ? Un sacré koko, entre nous, pas vrai dirfilm ? Avez-vous déjà usagé une poupée gonflab’ maoïste ? Parait qu’elles étaient bonnes, jadis…

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 9h46

Enfin… un général nous voilà !… ça bouge la france, hein, même pas peur, heu.

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 9h59

Le général est une tradition française. Qu’y peuvent les petits lambdas ignares, ceux qui préfèrent le « roman », généralement le plus médiocre, non seulement au travail de l’historien mais aussi du mémorialiste.

On est en plein dans le sujet.

closer dit: 4 novembre 2025 à 10h01

Mao était notoirement attiré par les très très jeunes filles. Ce n’est sans doute pas le seul chinois. JB a raison, les préférences sexuelles sont universelles dans leur diversité et leurs perversions, Rose.

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 10h02

Il est évident qu’il existe une constante nationale, un profil historique qui a tendance à revenir. Il n’y a là ni vision affective ni idéologie. Le signe que le demi-siècle que nous venons de traverser est bien terminé. Un grand soulagement pour les gens sensés.

renato dit: 4 novembre 2025 à 10h04

L’hubris des anthropocentristes est stupéfiante, et il est futile d’essayer de les convaincre, car ils ont pour eux l’expérience de la bêtise.

D. dit: 4 novembre 2025 à 10h10

Chaloux, sans la police (de haut en bas et de bas en haut), les médias nationaux et l’Assemblée nationale, c’est impossible. En gros, seule une émeute type quartiers gérées de façon inapropriée en éreintant les policiers et gendarmes physiquement et psychologiquement, serait déclencheur de l’éviction contrainte de Macron.
Les services de renseignement intérieur le savent très bien.

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 10h12

La lecture de ce roman fait infuser les soixante volumes des actes? Il y a des crétins que rien ne pourrait faire hésiter. Décidément.

Ceux qui compilent leurs rêves feraient mieux de faire le compte des horreurs qu’ils ont infligées à leurs compagnes. Cela leur expliquerait peut-être (si quelque chose peut leur être expliqué) pourquoi ils finiront seuls, dans un mou.roir, une foi leur cervelle tout à fait dégonflée.

On ne peut pas compter uniquement sur l’esprit de charité de « Philippe ».

On ne rit pas.

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 10h16

D, l’histoire démontre que rien n’est impossible. Et les armées qui se retournent, gendarmerie comprise, contre leurs maîtres, on des répondants récents. Quant à la police restant fidèle contre tous… La police sera fidèle à l’ordre, il y a trop longtemps que le pouvoir la méprise. Tout est ouvert, heureusement.

D. dit: 4 novembre 2025 à 10h28

Je trouve extraordinaire qu’une entreprise comme Shein n’ait pas été capable par elle-mêle de déceler le risque inhérent à la vente de ces poupées pédopornographiques, sujet pourtant extrêmement sensible en France. Parce que le peu d’argent perdu en les retirant de la vente est sans doute une goutte d’eau au regard du coup porté à la réputation de la marque.

renato dit: 4 novembre 2025 à 10h39

Ils ont tenté le coup, D., ça aurait pu passer inaperçu. Maintenant, Shein présente ses excuses, etc., mais au final, c’est un bon coup de pub.

Phil dit: 4 novembre 2025 à 10h40

Mandiargue aurait mieux conseillé les chinois que le castanier, tout fiche le camp dédé, même la qualité du gonflable.
« A la vue d’un pied nu, le Chinois ne se tient plus »

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 10h49

Les animaux savent très bien qui ils préfèrent. Il faut n’avoir jamais eu de famille, ni le moindre sens de l’observation, pour ignorer qu’ils distinguent et même qu’ils élisent certains êtres. Quant à l’imbécilité, lorsqu’elle s’empare d’un humain, elle y étend partout son empire.

D. dit: 4 novembre 2025 à 11h22

Un coup de pub ?
N’étant pas commercial/chargé de communication -et surtout pas dans l’âme, je ne me rends pas compte.
Personnellement je n’ai pas encore acheté chez eux mais je me suis parfois posé la question pour certains articles à priori intéressants vantés dans des pubs.
Maintenant ce sera non et pour un bon moment. J’ai conscience de ne représenter qu’un profil-type parmi beaucoup d’autres.

D. dit: 4 novembre 2025 à 11h28

M’étonnerait qu’Emmanuel Carrère remporte le prix.
Ça va se jouer entre la Belgique et la France.
Un point commun cependant : l’endive en Majesté.

renato dit: 4 novembre 2025 à 11h31

Les médias en ont beaucoup parlé, D., et certains pensent que la mauvaise publicité peut s’avérer bénéfique.

De plus, j’ai lu des articles montrant que neuf produits sur dix vendus par ce commerçant ne respectent pas la réglementation européenne.

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 11h35

Il y a quelques années, nous devons garder une chatte que seule sa maîtresse peut toucher. Le maître de maison est sans cesse agressé et ne peut pas l’approcher. On ouvre sa caisse de transport, je dis « elle est belle ». Trente secondes après, Alors que tous nous nous asseyons au salon pour boire un verre, elle monte sur l’accoudoir du canapé où je suis seul assis. Je lui dis : « tu viens dire bonjour ». Immédiatement, à notre grande surprise, elle se couche en rond sur mes genoux et s’endort paisiblement.
Pendant trois semaines, nous avons vécu une histoire d’amour qui m’emplit de nostalgie.
Les animaux savent.

puck dit: 4 novembre 2025 à 11h54

il y a un tas de trucs qui différencient l’homme des autres mammifères.

exemple au hasard :
– l’homme est le seul mammifère qui klaxonnent quand la voiture devant lui ne démarre pas assez vite quand le feu passe au vert.
– c’est le seul mammifère qui fume des clopes
– c’est le seul mammifère qui utilise des poupées gonflables
– c’est le seul mammifère susceptible de tomber dans les pommes dans un musée devant la beauté d’un tableau
– c’est le seul mammifère capable de parler de manière aussi poétique des endives

JC..... dit: 4 novembre 2025 à 11h54

LOVE DOLLS

Laissez grandir les poupées-fillettes de chez SHEIN, ô mes frères en lubricité ! Patience… Admirez le coup de pub remarquable du Chinois et montez en âge pour satisfaire vos besoins de tendresse gonflable !

Par ailleurs, je vous signale que rien ne vaut une poupée humaine simulant des gamineries pedojoyeuses sur votre canapé pendant que Madame est à la messe, à Roma, entre les bras d’un Cardinal indigène déchainé !

puck dit: 4 novembre 2025 à 11h58

pour le foot j’avais un pote dont le chien aboyait et tournait comme un fou dans la maison dès que l’om marquait un but contre le psg dans un match retransmis à la télé.

du coup ça c’est pas trop un truc spécifique à l’homme.

puck dit: 4 novembre 2025 à 12h06

« Admirez le coup de pub remarquable du Chinois »

ce qu’il faut le plus admirer c’est comment cette affaire s’est transformée en propagande anti chinoise.

c’est plus un problème de contrôle des annonces.

les chinois en tant que chinois n’y sont pour rien : on aurait pu les pourrait retrouver sur Amazon ou ebay, sauf que les américains sont sensibilisés à ce type de problème.

par contre le truc qui va être intéressant c’est de voir les conclusions de l’enquête menée par les autorités chinoises.

puck dit: 4 novembre 2025 à 12h08

par contre le truc qui fait peur c’est le nombre astronomique de cette poupée vendu non pas en Chine, mais en Europe.

D. dit: 4 novembre 2025 à 12h18

J’ajoute que Marine Le Pen sera la prochaine Présidente de la République parce que je l’ai également vu en songe.

Maurice revient... dit: 4 novembre 2025 à 12h19

Eh oui, c’est moi le premier qui ai annoncé le lauréat du Goncourt !
Bien avant ce débile de Dédé… hi hi hi hi

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