de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans les coulisses du procès de Nuremberg

Dans les coulisses du procès de Nuremberg

Ce roman tout ce qu’il y a d’historique est l’une des plus fortes surprises de la rentrée littéraire. Peu d’écrivains auront été aussi loin et aussi solidement en lançant un défi aux historiens sur leur propre terrain- même si tel n’était pas le but d’Alfred de Montesquiou en écrivant Le Crépuscule des hommes (382 pages, 22 euros, Robert Laffont), un titre passe-partout qui ne rend pas justice à l’originalité du livre. Le fait est que son récit est impeccable de précisions dans les détails sans que jamais la vue d’ensemble et les enjeux politiques n’échappent au lecteur. Il est si bien documenté que certains jurys littéraires l’ont classé dans la catégorie « Document »

406 audiences publiques, 94 témoins à charge ou à décharge, 200 000 pages de preuves et dépositions pour juger 21 accusés : c’est bien du procès de Nuremberg, intenté du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 par les puissances alliées contre 24 des principaux responsables du IIIème Reich, qu’il s’agit. Rarement un prétoire ressembla autant à une salle de théâtre. La pièce qui s’y donnait était une tragédie dont les acteurs jouaient la comédie. Quatre jugent qui votent, quatre adjoints qui conseillent. Deux Français au sein du tribunal : le juge Henri Donnedieu de Vabres et son suppléant Robert Falco. Un procureur remarqué du côté soviétique : Vychinski, l’homme des procès de Moscou. Et côté américain, Biddle et Jackson, deux magistrats qui se vouent une haine réciproque chacun contrariant les ambitions de l’autre. Les Américains apparaissent comme soucieux de justice, mais les Soviétiques comme avides de vengeance. Un seul homme est armé à l’intérieur du tribunal : le colonel Andrus, responsable de la prison qui conserve sur lui son Smith & Wesson chargé ; les GI n’ont qu’une matraque.

L’auteur est un grand reporter dont la rigueur dans la recherche n’a jamais été prise en défaut (prix Albert-Londres 2012). Il possède la maitrise d’un vieux briscard du roman alors que c’est son deuxième. Il a naturellement quêté, écumé les archives, hanté les bibliothèques, épluché les comptes-rendus d’audience dans la presse internationale de l’époque. Son parti pris narratif est original : le procès vu des coulisses par le regard d’une poignée d’envoyés spéciaux parmi les quelques 300 journalistes, photographes et cameramen présents : le photographe aux Armées Ray d’Addario, Didier Lazard héritier de la banque du même nom et correspondant militaire, Madeleine Jacob, la chroniqueuse judiciaire de Franc-Tireur, Walter Cronkite et William Shirer les deux pour CBS mais l’un pour la télévision et l’autre pour la radio et surtout Ernst Michel, jeune journaliste survivant d’Auschwitz avec qui Göring demande à s’entretenir, selon leurs souvenirs, leurs articles et leurs correspondances. Si d’autres l’ont oublié ou l’ignorent, cet incroyable personnage se fait fort de rappeler que Dachau, premier camp de concentration construit par le régime national-socialiste, n’est qu’à 160 kms.

Nuremberg, c’est là qu’il faut être. Un vrai rendez-vous littéraire international que cette ultime échéance du nazisme. Parmi les VIP dont les médias se sont attaché le service exceptionnel, on distingue (ou l’on croit parfois distinguer tant leur légende les précède comme leur présence hypothétique) Joseph Kessel, Erika Mann, Elsa Triolet, Louis Aragon, Alfred Döblin, John Dos Passos, Ilya Ehrenbourg, Ernst Hemingway et sa femme en plein divorce et même Marlène Dietrich. Ils ne feront que passer, le temps de quelques articles. Ces touristes logent avec les huiles judiciaires au Grand Hôtel, seul établissement de prestige encore debout dans cette ville en ruines sur les murs de laquelle un nouveau slogan tracé à la craie surgit un peu partout : « 88 », pour « HH » autrement « Heil Hitler ». Le petit personnel de la presse est cantonné tout près à Stein chez le comte von Faber-Castell, la vaste demeure princière de l’industriel ayant été réquisitionnée pour l’occasion et rebaptisée « le château des crayons » on devine pourquoi.

Difficile de trouver un angle journalistique original et vivant sous le poids des jérémiades de la défense et le rideau des procédures énoncées dans un flot logorrhéique en quatre langues. Commentaires, ragots, murmures, échos, scoops, rumeurs, fuites… Ca bruisse de mille détails jamais gratuits. Rien n’échappe à l’auteur, mais après tout ce sont ses confrères à quelques générations de distance (l’auteur a 47 ans). On s’y croirait. Quel exploit d’avoir pu rendre si passionnant le récit de ce procès interminable qui suintait un ennui profond, quelle prouesse d’avoir pu en faire un page turner. Les débats ne se réveillent que lorsque changent les stratégies des défenseurs. Il leur apparait que leur seule chance de s’en tirer est soit de passer du déni à la contrition, soit de se défausser de leurs responsabilités sur les autres. A ce jeu trouble, l’architecte et ministre de l’Armement Albert Speer sort vainqueur : séducteur et manœuvrier, il n’écope que de vingt ans de prison quand son adjoint Sauckel est pendu. On n’ignore rien de leurs mimiques, les lectures, leurs maladies réelles ou feintes. Rudolf Hess passe pour un halluciné qui perd et retrouve la mémoire selon son humeur avant de se replonger dans la lecture de romans policiers en anglais. Les avocats des dignitaires nazis déplient largement leur journal et demeurent immobiles afin que leurs clients, qui n’en ont pas le droit, puissent lire par-dessus leur épaule. Celui de Von Papen n’est autre que son propre fils. Göring, très amaigri, perd son pantalon d’autant que les accusés n’ont pas le droit de conserver leur ceinture. N’empêche qu’il les bat tous par l’abondant courrier qu’il reçoit tous les jours d’un peu partout dans le monde. Impossible de rater la scène des réactions des accusés au moment des sentences : « A vos ordres ! » ont lâché les militaires en claquant les talons. « Merci » a dit Ernst Kaltenbrunner, l’homme de la Gestapo et des camps. Quant à Albert Speer, s’il a difficilement retenu un sourire, il n’a pu s’empêcher de se frotter les mains.

Deux femmes ont une présence éclatante : la résistante et déportée Marie-Claude Vaillant-Couturier venue non en victime mais en témoin et qui traverse lentement le prétoire afin de clouer de son regard chaque accusé nul n’osant soutenir le sien. Et puis, l’écrivaine argentine Victoria Ocampo, seule latino-américaine à assister au procès, qui interpelle la salle en faisant lourdement remarquer que, hormis les sténographes et les interprètes, il n’y a pas de femmes. Ni parmi les accusés ni parmi les juges ni parmi les avocats. Comme si la guerre n’avait été qu’une affaire d’hommes :

« Si les résultats du procès de Nuremberg doivent peser sur le destin de l’Europe, ne serait-il pas juste que les femmes aient leur mot à dire ? La guerre leur a -t-elle été épargnée ? »

(« Les accusés (Göring et Hess à gauche)  » photo D.R.; « 1er octobre 1946. Les journalistes s’empressent de transmettre le verdict du procès de Nuremberg » photo Keystone ; « Joseph Kessel, envoyé spécial de France-Soir au procès de Nuremberg en décembre 1945 » photo France-Soir)

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923 Réponses pour Dans les coulisses du procès de Nuremberg

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 12h22

Mauvignier semble dire qu’il est où qu’il a été malade. Est-ce la cause de ce prix?

D. dit: 4 novembre 2025 à 12h32

Rappelons l’importance du Goncourt au niveau des ventes. Plus du double du Goncourt des lycéens ou du Renaudot. Les autres prix, Femina et Académie française apparaissant loin derrière.

Maurice revient... dit: 4 novembre 2025 à 12h42

Il y a une géométrie du hasard selon Pascal, tu devrais le savoir, bougre de Dédé.
Mon hasard à moi, il est prémonitoire, une sorte de vision irréelle qui me tape sur le système et qui, après, se réalise toujours dans le réel.

Jazzi dit: 4 novembre 2025 à 12h47

Bravo, D., c’est la première fois que l’une de tes prophéties se réalise !
L’exception qui confirme la règle ?
Emmanuel Carrère va en faire une jaunisse…

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 13h03

Le général est une tradition française (sic).
On voit comment les Boule Anger finissent à Ixelles (en général). Pas vrai, Marguerite ? L’était en bonnes mains. – Idem pour mon général de Villiers, il mourra en lieutenant-colonel de la Marée Chaussée, tel qu’il a vécu.

Sybil Pythie dit: 4 novembre 2025 à 13h23

Il y a peu, Denis Podalydès lisait à la radio un extrait de roman. Je me suis demandé dans quel oeuvre du 19e il était allé piocher ce texte. Cela ressemblait un peu à un coeur simple en moins « tenu ». En fait, c’était un extrait de La Maison vide, de Laurent Mauvignier, 125e prix Goncourt. Je suis content pour ce romancier qui travaille ses textes comme un vrai bon auteur du 19s. Heureux pour sa maison d’édition aussi, la plus belle de toutes, celle de Vercors, de Jean de Lescure et de Jérôme Lindon.
J’attendrai un peu pour lire ce roman, quelques années peut-être car pour l’heure le dernier Pynchon, le nouveau Jourde et les textes d’autres écrivains résolument subversifs de la langue me plaisent davantage, sans compter les classiques comme Nabokov ou Huysmans…
Je souhaite un grand succès à ce Goncourt, ainsi qu’au Renaudot, attribué à la descendante de la branche cadette de celui qui prononça le 23 décembre 1789 le discours qui préfigure l’émancipation des Juifs français et qui définit la place des ‘minorités’ dans la Nation: “Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus.” Stanislas-Marie-Adélaïde de Clemont-Tonnerre, aïeul d’Adélaïde, récompensée aujourd’hui pour Je voulais vivre, exo-fiction dusmasienne.
Been quite a good day as things go.

Claudio Bahia dit: 4 novembre 2025 à 13h29

de Chaloux:
« Pendant trois semaines, nous avons vécu une histoire d’amour qui m’emplit de nostalgie.
Les animaux savent. »
oui, et si ils ont confiance en nous, ils s’abandonnent à nous, et c’est cela leur amour pour nous, je veux dire que c’est sous cette forme qu’ils nous aiment (je crois)

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 13h33

D, ce type de bouquin est un genre très normé qui existe déjà à plusieurs milliers d’exemplaires. J’ai autre chose à lire.

Pour ma part, je ne présage pas de l’histoire. Jean Tulard le dit, qui est tout de même un peu plus crédible que d’autres: les révolutions surviennent quand il n’y a plus d’argent.

Claudio Bahia dit: 4 novembre 2025 à 13h34

JC….. dit: 4 novembre 2025 à 11h54
LOVE DOLLS

Laissez grandir les poupées-fillettes de chez SHEIN, ô mes frères en lubricité ! Patience… Admirez le coup de pub remarquable du Chinois et montez en âge pour satisfaire vos besoins de tendresse gonflable !

Par ailleurs, je vous signale que rien ne vaut une poupée humaine simulant des gamineries pedojoyeuses sur votre canapé pendant que Madame est à la messe, à Roma, entre les bras d’un Cardinal indigène déchainé !
on peut même rire sur ce blog, merci JC
j’essaie de me représenter le Cardinal indigène déchainé….

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 14h16

L’ignare des Charentes n’a jamais entendu parler de Napoléon 1er, ni de de Gaulle. Ni de Napoléon III, qui bien que capitaine d’une armée étrangère, donc militaire, n’a pas été tout à fait étranger au sursaut du second XIXe siècle français.

Proverbe:

On ne peut pas maltraiter sa compagne et prendre le temps de réfléchir. La première activité c’est un temps plein.

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 14h18

S’engloutir dans le débat, dans le bouquin de la semaine, c’est devenir un imbécile.

Il y en a pour qui c’est fait.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 14h43

Au moins, mes quatre enfants sauront qui j’étais quand j’avais 35 ans.
———–
Je crois qu’ils ne le sauront pas plus ni mieux que vos lecteurs, pour ceux que vous aurez su fidéliser, ce qui n’est hélas pas mon cas. Quant au décryptage ultérieur de son œuvre par l’auteur lui -même, pourquoi pas vu que c’est son propre blog, au moins assumez-vous votre nostalgie à l’heure de le remise d’un prix à l’un de vos homologues appartenant désormais à la confrérie. C’est bien. Les mouettes malouines continuent de ne point s’en soucier en réclamant leur provende à la fenêtre.

D. dit: 4 novembre 2025 à 14h51

… un peu sombre, tout ça, quand même. Beau mais sombre. Solitaire, pas sopitaire, la route.

Chantal dit: 4 novembre 2025 à 14h56

Le Prix Goncourt a été attribué à La Maison vide (Minuit) de Laurent Mauvignier, au premier tour, par six voix contre quatre à Caroline Lamarche (Le bel obscur, Seuil). Emmanuel Carrère n’a obtenu aucune voix…

de quoi se sentir un peu seul en Kolkhoze.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 15h01

Cause toujours du col, tu m’intéresses, qu’ils lui ont dit… Non ? ON NE RIT PAS.

Janssen J-J dit: 4 novembre 2025 à 15h07

Un sympathique dialogue avec Christiane sur une autre chaine, en espérant qu’elle ne s’en fera pas huer comme elle le fut tant par le passé…
*** 4 novembre 2025 à 12:54, Anonyme
C’est drôle, Ch., je viens de vous adresser à l’instant un message chez PA que je m’apprêtais à vous copier coller ici… au cas où vous ne l’auriez pas vu… Le voici…
(sic) Merci à Christiane P, -si elle passe par là-, pour le « dialogue » que nous avons eu à propos des étapes émotionnelles de sa propre lecture du Mauvignier en août ou septembre dernier chez Soleil Vert… Pas convaincue au départ d’avoir à se coltiner ce pavé, elle s’en est portant enthousiasmée au fur et à mesure de sa traversée. Je crois que son effort aura été récompensé par quelque chose, même si elle se fiche éperdument des prix et des récompenses, à la différence de MS. Elle fut, comme d’habitude, une dévoreuse en temps réel incroyablement généreuse. Je crois que son talent m’a plus impressionné que celui de Mauvignier connu de longue date, et dont le couronnement mérité ne m’a pas trop surpris.
– 4 novembre 2025 à 15:35 Christiane
Oui, c’était à la mi-septembre sous le billet du « Buffle blanc ». Nous étions en cordée, JJJ, vous et moi. Votre présence discrète guettait mes ralentissements, mes essoufflements. Vous aviez toujours le mot juste pour que je fasse un pas encore et puis un autre. Puis je reprenais la marche. Car la lecture est comme une marche. Et j’allais traversant ces destins tellement bien sentis et décryptés par Laurent Mauvignier . Il s’est fait homme, femme, enfant, jeune et vieux dans cet immense roman sans caler devant les guerres écoeurantes de sang et de boue, sans caler devant les nuits frustrantes entre l’homme et la femme. Ce non-désir perdu dans des nuits sans tendresse. Et lui le rejeton triste qui prend la plume alors que sa mère souffrant d’une perte de sa mémoire ne pourra lire ce qu’elle lui a transmis, toutes ces confidences qui ont peuplé sa vie d’homme, ses interrogations. Ah, ce fut un partage miraculeux cher JJJ. Vous avez fait mine d’avoir oublié le roman pour que je raconte encore, pour que j’aille plus loin. C’est un bonheur de lecture que je ne suis pas prête à oublier. Un grand Goncourt. Un bon Cru. Merci mille fois.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 15h26

ah voui, au fait, le Buffet de Heidegger dans une métaphore de Bourdieu. En avez-vous trouvé la source, CT ?…

D. dit: 4 novembre 2025 à 15h30

Je crois que son effort aura été récompensé par quelque chose

…complètement con.

Julienne79 dit: 4 novembre 2025 à 16h17

Caroline Lamarche, 4 voix contre 6, c.est quand même TB, j’ai lu beaucoup de ses livres, très juste et agréable à lire!

D. dit: 4 novembre 2025 à 16h23

C’est quand même deux de moins que pour L. Mauvignier. Les deux voix qui séparent l’assez bien du très bien.

Sybil Pythie dit: 4 novembre 2025 à 16h25

Retour sur Philip « der putz shteht » Roth dans EaN pour une critique américaine à la dent très dure pour Marc Weitzman (Le monde de Philip Roth et le chaos américain : retour sur vingt ans d’amitié), plutôt dure-molle pour Ira Nadel (Philip Roth: À la recherche de Marcel Proust) mais résolument sourire de loup pour l’édition des derniers romans de Roth dans la Pléiade, avec une mention spéciale pour l’intro de Philippe Jaworski (Ich ‘biche’ sehr froh).
Pas d’accord avec le jugement porté sur le Complot contre l’Amérique, mais ce ton irrévérencieux sans vulgarité a le mérite de changer des exercices d’admiration qui tiennent trop souvent lieu de critique littéraire maintenant en France. Il faut bien faire vendre en période de vaches maigres, ma bonne dame…!
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/11/01/roth-dans-tous-ses-etats/

D. dit: 4 novembre 2025 à 16h28

Je ne dis pas ça pour rabaisser qui que ce soit, mais pour remettre les choses en place parce que j’ai l’impression que tout le monde se rend pas bien compte des réalités.

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 16h32

Au lieu de ça, je vais me commander le Journal de Paris de Mathieu Marais chez Garnier. 104, 48 les deux volumes…

Pas de sous pour le prix Qu’on s’gourre… (copyright).

D. dit: 4 novembre 2025 à 16h32

Maintenant ce qu’on voudrait connaitre c’est le menu. Parce que bon. D’aucun ont mangé, je crois.

D. dit: 4 novembre 2025 à 16h39

Bon ben en tout cas moi je mange du lieu jaune aux lentilles, ce soir. Vous voyez, je n’ai rien à cacher.

D. dit: 4 novembre 2025 à 16h52

Silence assourdissant de Puck, très mécontent du résultat et probablement en état de stupeur voire de sidération Il ne m’a jamais caché préférer de très loing l’oeuvre de Caroline Lamarche à celle de Laurent Mauvignier alors c’est une grosse déception aujourd’hui pour lui.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 17h39

MC dit: le 2 novembre 2025 à 13h22 – JJJ. J’ajouterais à cette bibliographie du rêve, le Livre des Rêves, d’Emmmanuel Swedenborg. Une édition chez Verdier Swedenborg notait à part ses ré rêves, auxquels il n’est pas défendu de trouver un goût freudien…
——–
Merci pour ce 2e petit rappel, Marc… Je vous renvoie au rappel de ma réaction de naguère, il y a voici cinq ans, laquelle est apparemment restée fichée dans le commentarium de la RDL du 10 mars 2020, 15.45, càd juste aux débuts de la grande crise dite du Covid19…, époque où je n’étais pas encore à la retraite et demeurais encore à Meudon – Il s’agissait d’un message qui vous était adressé en remerciement, ainsi qu’à Jzmn ou autres***
——–
Janssen J-J dit: Je crois qu’Emmanuel Swedenborg (une fois convaincu de ce que Dieu, le Christ, les anges et les dragons parlaient à sa raison onirique), se mit alors à interpréter ses rêves tout différemment qu’auparavant. Souffrant de narcolepsies, et dit-on, de la maladie du sommeil, inaugurant peut-être quelque chose comme une forme de schizophrénie (interprétation du XXe s.), quoiqu’il en soit, aux alentours de 1743-44, après l’épisode de sa grande Illumination, il entreprit d’interpréter systématiquement ses rêves avec la même rigueur qu’il avait étudié empiriquement les sciences de la nature. Et s’il bascula théosophe à ce moment de sa vie, «en allant à Dieu par la force de la science» (R. Boyer), ses rêves lui enseignèrent la nécessité d’explorer désormais à titre définitif le monde suprasensible et le surnaturel comme il avait étudié le monde matériel. On perçoit bien alors les fragments de ses rêves progressivement diminuer au fur et à mesure de leur interprétation permanente entre deux plongées oniriques (par ex…. cela signifie que). Cette démarche est tout à fait fascinante et caractéristique, analogue à la mienne depuis des plombes. Sans doute, la chape de plomb de l’idéologie freudienne de bazar conduisit-elle à faire oublier Swedenborg. Pourtant, ce dernier resta solidement amarré à Descartes, n’en déplaise. De sorte qu’entre le 18e et le 21e s., a d’évidence circulé en nos rêves et en leur transcription quelque chose d’un invariant besoin d’auto-analyse chez les sujets disposés à les prendre au sérieux sans les confier à un imbécile assis derrière un divan. Le sexe défoulé, n’en déplaise à jzmn et autres CT, n’y est qu’accessoire, comme l’ont bien vu Onfray d’un côté, Lahire de l’autre, pas autre chose de plus, comme chez Swedenborg, qu’une vulgaire tentation ou pulsion démoniaque à laquelle Dieu aiderait à mettre fin pour peu qu’on voulût bien apporter un peu de bonne volonté au ménage de son for intérieur (sic).
Au vu des échanges actuels la correspondance entre etalii et jzmn, cela donne en effet ce type de bouton pression :  » Vous n’êtes pas un ‘gamin’ à ne pas savoir décider en votre for intérieur !». C’est exactement ce que pensait Swedenborg, qui savait diriger ses rêves dans le sens qu’il estimait devoir plaire à Dieu pour parler aux classes éclairées de son temps, de plus en plus inquiètes par l’expansion du doute cartésien relayé par les Lumières. Ajoutons pour l’anecdote que le Suédois prédit et annonça deux mois à l’avance la date exacte de sa mort à Londres à John Wesley, le chef des méthodistes, autrement dit, le 29 mars 1772, jour où « il rendit l’esprit »
Si l’on veut à tout prix consommer du sexe, sachant la rdl à la fois avide et prude en ces sujets, voici un assortiment non représentatif des rêves de Swedenborg : (22-23 avril 1744 – « Rêves pénibles de chiens qui disaient être sans compatriotes et qui me tétaient le cou sans me mordre : de plus, comment je voulus copuler avec deux d’entre eux sans parvenir à éjaculer, le matin, je sombrai dans d’affreuses pensées, comme le jour précédent : le Malin m’avait pris, avec la consolation toutefois qu’il restait au dehors et me lâcherait bientôt. Alors que j’étais dans des pensées condamnables, les pires qui se pussent trouver, au moment même, Jésus-Christ s’imposa fermement à mes yeux intérieurs et je fus investi de l’action du Saint-Esprit, si bien que je pus en déduire que le diable était parti. Le jour qui suivit, je fus assailli de temps à autre par de doubles pensées et en lutte, après le dîner j’eus l’esprit calme pour la plupart et pensai à Dieu, bien que ce fût dans l’ordre temporel ; je voyageai alors jusqu’à Leyde». J’ignore si MC pourra apporter quelques précisions féministes supplémentaires sur tous ces points. Je l’espère. Mais je voudrais bien le remercier de m’avoir utilement aiguillé. Bien à vous, J J-J
._______________

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 17h47

@ Car la lecture est comme une marche (sic, CP)

Hélas pour elle, le prix n’est pas revenu à Caroline, même s’il s’en fallut de peu. Je n’y vois aucun indice de misogynie ni de xénophobie dans le verdict du jury G., pour ma part.

Damien dit: 4 novembre 2025 à 18h03

Décès de Bébéar. Une très belle prière générée par l’ia pour un homme d’exception : Seigneur, nous nous recueillons ce soir en mémoire de Claude Bébéar, pour saluer le passage d’un homme qui a ardemment cherché à vivre sa passion des affaires au cœur de la Cité. Nous reconnaissons en lui le bâtisseur courageux et le serviteur exigeant, qui a mis son talent et sa vision au service de la création d’entreprise. Nous nous souvenons de son engagement à éclairer les chemins du capitalisme par les principes de la doctrine sociale de l’Église, cherchant à réconcilier l’ambition économique avec le bien commun, plutôt qu’à suivre le marxisme ou les débordements d’un Messier. Que le Père des Cieux accueille son âme généreuse et forte dans sa Demeure. Nous prions pour sa famille et ses proches. Que la force de son témoignage les soutienne, et que l’héritage de ses convictions soit une source d’inspiration durable pour le monde de l’entreprise et tous les financiers avides d’argent qui le peuplent. Amen.

Damien dit: 4 novembre 2025 à 18h06

C’est lui qui avait organisé la chute de Messier comme une partie de poker. Question : Messier ira-t-il à l’enterrement ? Enterrement qui selon toute probabilité aura lieu dans l’intimité.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 18h08

C’est ballot de partir le jour de la remise d’un prix Goncourt, non ? Au fait, que deveniez-vous, Damien ?
l’IA prie pour vous, à la place de Dé-dé ?

Damien dit: 4 novembre 2025 à 18h08

Il y a déjà sur les sites de belles nécrologies sur Bébéar qui retracent sa vie et sa passion du pouvoir. Pour évaluer Bébéar, il suffit de dire que Bolloré était à ses genoux. Fascinant non ? AXA est devenu le n° 1 mondial. C’est pas pour rien !

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 18h11

TRADERS
Mais Jean-Marie Messier n’est-il pas « parti » depuis des plombes avec Paul-Loup Sulitzer et autres Jérôme Kerviel ?

Jazzi dit: 4 novembre 2025 à 18h18

Le jury Goncourt a décerné son prix ce mardi 4 novembre à «La Maison vide» de Laurent Mauvignier. À cette occasion, «Le Figaro» vous propose de redécouvrir la chronique que Frédéric Beigbeder lui consacre, initialement publiée le 19 septembre dernier.

« Cet article n’engage que moi. Je ne voudrais pas que la secte des mauvigniéristes vienne taguer ma maison. C’est une organisation puissante : Laurent Mauvignier a tout de l’Écrivain officiel. Il fut pensionnaire de la Villa Médicis en 2008-2009, a déjà reçu le prix Wepler en 2000, le prix du livre Inter en 2001, le prix du roman Fnac en 2006, le prix des libraires en 2010, ainsi que le prix littéraire Le Monde la semaine dernière, et attend son prix Goncourt avec impatience, car il est moral que le labeur soit récompensé. Il ne faudrait pas oublier que derrière la besogne de l’auteur, il existe une sudation du lecteur. Lui aussi mériterait reconnaissance.
Pourquoi ne pas créer un prix du Lectorat valeureux ? On devrait décerner une médaille à toutes les personnes ayant terminé La Maison vide. Sept cent quarante-quatre pages sur la maison du père de M. Mauvignier, qu’il avait héritée de sa mère Marguerite, et elle de la sienne Marie-Ernestine, avec son piano, et une commode au marbre cassé, et une Légion d’honneur, le tout inventorié scrupuleusement. S’il ne s’était pas lancé dans le roman national, M. Mauvignier aurait pu tenir un office notarial.
La Maison vide est un titre plagié sur Michel Polnareff, qui avait tout dit en 2 minutes 43 : « Moi, dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe la nuit à écouter cette symphonie, aujourd’hui finie et qui me rappelle que tu étais belle. » (Paroles de Jean-Loup Dabadie, 1972.) Le projet de La Maison vide semble un hommage immobilier à Claude Simon, ou une réécriture de La Vie mode d’emploi de Perec en remplaçant l’immeuble parisien par une maison de famille. Le problème étant que Jean Rouaud l’a déjà fait dans les années 1990, avec aussi les deux guerres et la souffrance des grand-mères. Les auteurs de Minuit forment une famille consanguine mais à force de se marier entre cousins, on risque une progéniture altérée, comme dit la fée de Peau d’âne.
L’erreur de Laurent Mauvignier, comme de beaucoup de romanciers de cette rentrée, est de croire que sa famille est intéressante en elle-même. Elle ne l’est, chez Cécile Guilbert par exemple, que grâce à sa fluidité, sa légèreté et son humilité. N’est-il pas temps de corriger l’incipit d’Anna Karénine ? Au lieu d’écrire comme Tolstoï que
« Toutes les familles heureuses se ressemblent mais chaque famille malheureuse l’est à sa façon », nous proclamons solennellement que toutes les familles sont emmerdantes, mais que certaines le sont moins grâce à l’humour de leurs enfants. Quand l’arrière-petit-fils se prend trop au sérieux, les ancêtres sont enterrés une nouvelle fois. »

(Frédéric Beigbeder, Le Figaro Magazine, le 19 septembre 2025.)

Damien dit: 4 novembre 2025 à 18h23

Je suis déçu par le Goncourt de Mauvignier, un livre drôle comme une porte de prison. Je l’aurais donné à Nathacha Appanah. Qui a eu le Femina. Quant au Renaudot à Adélaïde de Clermont-Tonnerre, c’est super. Rien à Carrère, il ne méritait aucun prix. Lui aussi, « Kolkhoze », c’est sarkozystze : triste comme une prison. Carla va se lasser d’aller voir son amoureux en prison et d’y passer ses après-midi, alors qu’elle serait bien mieux à la maison à jouer des accords de guitare et à fredonner des mélodies ineptes. « Kolkhoze » me fait penser aux après-midi de Carla Bruni. Il doit faire froid, c’est le goulag. Ah elle s’en souviendra de Kadhafi et de l’argent libyen ! Et Nicolas qui ne lui a même pas offert avec cet artiche la parure de diamants dont elle rêvait ! Quel ingrat ! Cela ferait une belle chanson sur le prochain album de Carla : « Nicolas en taule… »

Jean Langoncet dit: 4 novembre 2025 à 18h28

Et jazzi de relayer à son tour les propos F. Beigbeder, à la suite de P. Praud sur Europe 1 ; belle lignée « d’originaux »

Damien dit: 4 novembre 2025 à 18h31

Beigbeder est un romancier médiocre, sans talent, très opportuniste ; il prend davantage au sérieux ses chroniques du « Figaro », qui sont toujours particulièrement adéquates. Son jugement critique n’est jamais pris en défaut. Quand il s’ennuie, il l’avoue. C’est le nouveau Matthieu Galey des années 2020 ! La radio ne lui a pas réusii, il n’aimait pas se lever tôt. Et le matin, il a la gueule de bois. Il passe ses nuits à danser. Mais il prend le temps de lire, et surtout d’écrire, non ses romans qui sont bâclés, mais ses articles. Je pense qu’il ferait un excellent juré Goncourt.

Damien dit: 4 novembre 2025 à 18h33

C’est dommage que Despentes ait démissionné. Elle aussi, elle faisait du bon travail. Elle avait l’oeil, la fine mouche. Quelqu’un sait pourquoi elle a démissionné du Prix ?

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 18h35

Je trouve que l’article de Beigbeder n’a rien d’exceptionnel mais il pose la bonne question.

J’ignorais que Mauvignier eût reçu tous ces prix. Si cela se traduisait en médailles, il aurait la poitrine d’un maréchal soviétique.

L’unanimité est toujours suspecte.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 18h47

Il ne vaut quand même pas celui d’Edel-pol, lecteur de 750 pages en moins de 24 h. clé en main.
Je demande à Fred qui n’a même pas mis 0.99 euros ni 99 secondes à le parcourir, de m’envoyez une médaille. Nous aurons au moins gagné qq chose à notre lecture assidue et parfaitement honorable, Cricrik et moij, sans même avoir eu besoin des tambours et trompettes de la renommée passouliniste, et encore moins aux avis éclairés de la maison vide laissée par Claude Babacar, genre : « aucun pur sang ne perdrait de temps à lire ce machin ; -> quant à s’engueuler pour un tel navet ; -> Quand Mauvignier est apparu sur ce qu’il fallait bien appeler de la littérature pour trentenaire à bites molles (…) avec sa tête de moine défroqué qui vend des crevettes minutes chez Emmaüs », etc.
On hallucine de voir que tout le monde tombe à bras raccourcis sur Carrère après tout le foin qu’il eut, sauf Marie, sa fane. On irait bien le câliner, Manu; depuis qu’il a perdu son illustre mère perpétuelle qui, dieu merci, n’aura pas pu assister à pareil naufrage.
Bon…, je quitte ce blog définitivement. Hein ? J’ai ma douzaine d’huîtres potentielles à ouvrir.

Jean Langoncet dit: 4 novembre 2025 à 18h49

@N’est-il pas salutaire de faire entendre un autre son de cloche JL ?

De ce point de vue, plutôt que de ricaner avec P. Praud & Co, qui vivent là comme ailleurs en parasites plutôt qu’en résistants, ce serait d’aller jeter un oeil au Lamarche ; ce que je ferai

puck dit: 4 novembre 2025 à 18h50

dans le prolongement de cet article sur le procès de Nuremberg j’espère que passou va faire une nécro sur cet immense homme politique qui vient hélas de nous quitter, il s’agit bien sûr de Monseigneur Dick Cheney !

le brave homme, un homme de bien, qui a apporté tellement de joie et de bonheur sur cette terre, que Dieu ait son âme…

un très bon film a été fait en 2018 sur ce Grand Homme : Vice, qui montre, parfosi de façon assez dévergondée, qui a été cette mère Térésa américain

Marie Sasseur dit: 4 novembre 2025 à 18h53

Beigbeder a trop sniffé sur le capot et ne sait plus faire la différence entre un chef d’œuvre et le top 50…
Quand on insulte les lecteurs de Mauvignier en guise de critique littéraire, autant en avoir les moyens, et ce n’est pas avec 99 francs en poche qu’il va faire le poids.
Même en s’essayant pamphletaire, il fait flop. Sans talent, ni pertinence.
Il faut être un sacré fumiste pour dire, et reprendre en boucle, que Mauvignier et C. Simon , c’est pareil.
Il n’aime pas les fresques familiales c’est son droit. On comprend que ce menteur n’aura pas lu Zola…non plus.
Ce bateleur de foire n’aura pas compris non plus ce que littéraire veut dire. Mauvignier est un styliste et il est actuellement peut-être le seul.

Sybil Pythie dit: 4 novembre 2025 à 18h59

Miller fois plus important qu’un prix littéraire:
« Cécile Kohler et Jacques Paris, Français retenus en Iran depuis mai 2022, « sont sortis de prison », annonce Emmanuel Macron » – LM
Pas la peine de gueuler sur les toits du monde genre agent orange pour faire du bon boulot.
Je n’apprécie pas du tout les gouvernements macronistes, mais force est de reconnaitre que Jean-Noël Barrot fait un excellent boulot. Certes, il a de qui tenir (son père était un hommer politique de qualité) et il a été façonné à la meilleure école, celle de l’éthique du Chambon-sur-Lignon, si bien incarnée par le pasteur Trocmé et la population de ce village pendant l’Occupation. Voir le lièvre de Patagonie, ou les mémoires de l’ancien directeur du Théâtre de l’Unité, qui y est né.
Sans verser dans un culturalisme primaire, je trouve que beaucoup de protestants français sont souvent « a cut abvove » dans la vie publique.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 19h03

Arrêtez de nous balancer tous les jours des mauvaises nouvelels, de nécros insignifiantes au regard de la poussière commune où elles vont retourner, comme tout un chacun à sa merde commune. L’important, c de comprendre pkoi les crapules encore de ce monde ne sont pas encore déjà parties. Pas vrai, le bon témoin de Jéhavah ? Qu’en pense votre bon dieu chrétien, Dédée, au juste thym ?

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 19h10

@ aucun pur sang ne perdrait de temps à lire ce machin ; -> quant à s’engueuler pour un tel navet ; -> Quand Mauvignier est apparu sur ce qu’il fallait bien appeler de la littérature pour trentenaire à bites molles (…) avec sa tête de moine défroqué qui vend des crevettes minutes chez Emmaüs
——–
Rappelons @ Marie que ces paroles au « style » vache KIRI ne sont pas de Fred B. ni de Michel O., mais de l’un de leurs disciples dans le besoin, les plus… euh.

Marie Sasseur dit: 4 novembre 2025 à 19h10

« un livre drôle comme une porte de prison. »
Ça au moins c’est amusant.
Tout comme Marie-Ernestine qui decouvre ce que peuvent les livres.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 19h24

@ jeter un oeil au Lamarche ; ce que je ferai (19.49)
Moi itous comptes faits… Ca nous changera peut-être un brin des poésies d’Arthur de Gobineau. Apparemment, c une littérature belge qui m’avait échappé, je l’avoue. Tching !

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 19h28

mais z’eux, ils ne le savent pas (@19.10). Ce sont des S – têtes qui n’ont nul besoin de lire pour savoir sur quoi ils bavent.

puck dit: 4 novembre 2025 à 19h54

la façon assez détestable dont Finky avait traité Mauvignier dans son émission limite comme s’il voulait lui donner des leçons de littérature sérieux rien que pour ça à la fin de l’émission ça donnait trop envie que Mauvignier remporte cette compétition.

puck dit: 4 novembre 2025 à 19h57

« beaucoup de protestants français sont souvent « a cut abvove » dans la vie publique. »

pas savoir écrire « abvove » pour « above » c’est le genre de truc à foutre tout son argumentaire en l’air.

puck dit: 4 novembre 2025 à 20h05

les seuls qui manquent à l’appel dans ce procès de Nuremberg en fait c’est les banques suisses.

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 20h06

« Moine défroqué qui vend etc. » est un abus de citation, ce n’est pas de moi. Je reconnais le reste et remercie la face d’é.tron abandonnée des dames, de me citer. Comme le disait Charles Trenet, la seule mauvaise publicité c’est l’avis de décès.

Je confirme que cette littérature de sacristie familiale n’est pas pour moi. À défaut d’intéresser par l’histoire d’une entreprenante famille, on s’y essaie par le biais de la frustration de Mémé. Un remède petit bourgeois pour pallier l’absence de particule.

Clopine dit: 4 novembre 2025 à 20h08

Puck, d’accord avec vous, de toute manière je ne comprends pas pourquoi, avec l’aide de quels circuits, quels « entre-soi », des radios publiques, déjà fragilisées, en sont encore à programmer des Finkielkraut, pour la télé des Enthoven, enfin, ces fétus de paille de l’intelligence. Or, l’intelligence est en danger. Certains vont se dire, vu que, globalement, sur des siècles et des siècles « ça s’améliore », faut le dire vite mais disons que les religions, par exemple, ont exclu de nos jours les sacrifices humains, ben faut juste attendre, un jour la raison et l’humanisme vont reprendre leur petit bonhomme de chemin et gagner du terrain sur l’ignorance, les religions, les fois. Oui, mais moi mon gamin il a trente ans, et je voudrais bien mourir en sachant qu’il y a peut-être une autre voie pour vivre, pour que ce fiston vive, ni dans la jungle ni dans le zoo. Zoo ici démontré chaque jour un peu plus : des clowns déchirent des cercles de papier, façon tigres (très) apprivoisés, et voudraient faire croire qu’il s’agit d’exploits.

puck dit: 4 novembre 2025 à 20h10

« Les Américains apparaissent comme soucieux de justice, mais les Soviétiques comme avides de vengeance. »

je sais pas pourquoi j’adore cette phrase.

comme disent les gamins c’est une punch line.

limite je vais l’imprimer en gros et la mettre sous verre dans ma cuisine.

heureusement que les américains n’étaient pas avides de vengeance vu le bordel qu’ils nous ont mis avec le 11 septembre.

puck dit: 4 novembre 2025 à 20h15

clopine !!!!!!! faut pas me parler malheureuse : sur le blogapassou je suis persona non gratin dauphinois parce que je suis pro russe !

puck dit: 4 novembre 2025 à 20h19

« Ernst Hemingway et sa femme en plein divorce »

ouai une tragédie dans la tragédie…

closer dit: 4 novembre 2025 à 20h23

La critique de Beigbeder du livre de Mauvignier est certes excellente et savoureuse.
Mais son livre sur son père, « Un homme seul », un personnage hors du commun, est aussi très réussi.

puck dit: 4 novembre 2025 à 20h26

« Les Américains apparaissent comme soucieux de justice »

comment on appelle ça ? une tautologie ou un oxymore ?

je veux dire les américains ont toujours été soucieux de justice, c’est dans leur nature.

d’ailleurs 99% des films hollywoodiens montrent que les américains sont soucieux de justice.

je veux dire de Joss Randall à Barman en passant par Rambo et Wonder Woman tout ça raconte le seul truc qui fait soucis aux américians : la justice.

que le justicier soit masqué ou volant il sort toujours vainqueur à la fin.

d’où l’intérêt de voir ce film « Vice » sur ce Grand Justicier américain qu’était Dick Cheney et qui malheureusement vient de nous quitter, sans doute une place l’attend au paradis aux côtés de sa grande copine Madeleine Albright qui elle aussi était très soucieuse de justice.

Clopine dit: 4 novembre 2025 à 20h29

Puck, vous n’êtes qu’un tigre de cirque. Il s’élance, se déploie, et va d’un tabouret à l’autre, en n. ‘enfonçant qu’un bout de papier, sans rien écrit dessus en plus, la vacuité totale (car imaginez un truc avec des images où des tigres enfonceraient des disques de papier non muets, mais aussi bavards que Dylan avec ses mots écrits sur des placards). Désolée pour vous.

D. dit: 4 novembre 2025 à 20h31

L’article de Beigbeder ne me plait pas du tout. Cette comparaison d’un réel grand écrivain avec la prose ou les vers réellement minables de Polnareff est d’un ridicule sans nom. Je respecte Polnareff en tant que musicien et excellent compositeur et chanteur, certainement pas en tant que parolier. Je me suis d’ailleurs déjà exprimé ici sur « on ira tous au paradis », texte épouvantable d’une inconséquence sans nom.

Sybil Pythie dit: 4 novembre 2025 à 20h57

Voyons ce que le putinologue de service connaît vraiment de la Russie, au delà des éléments de propagande qu’il relaie et auquel il croit certainement car comme chez G. Greene, le sous-marin finit par se prendre au jeu et adhère à la voix de son maître, les avantages dont il bénéficie passant au second plan.
Prenons le cas d’un passeport russe délivré en juillet 1997 à une fictive Irina Ekaterina, née en decembre 1991, à Saint- Petersbourg. Que lit-on sur la couverture du passeport (à part « passeport »? (паспорт)?

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 21h12

ah voui…, Alexandre du Chaloup de l’Herdélie, dit de Croz’Amélie de la Brûlardière, j’avions oublié la caroncule du papier tigré dans les côtes du Rhône. On ne lit pas la Recherche, on ne fait que la relire toute sa vie apèrs la phase intra utérine… Mais la raconte pas, l’en vaut point la peine, comme ma tête Mirabelle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabeau_de_Bavi%C3%A8re
Petit rappel à Marc (Twain) 🙂

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 21h23

@ mais moi mon gamin il a trente ans, et je voudrais bien mourir en sachant qu’il y a peut-être une autre voie pour vivre, pour que ce fiston vive, ni dans la jungle ni dans le zoo
——–
Rassurez-vous CT, il réussira à se frayer son chemin de libération sans vous, car nos jeunes sont très résilients aux nombreux défis à relever dans le monde des aujourd’hui. Sont plus optimistes pour l’avenir de leurs propres enfants qu’ils en ont l’air. Leurs mères s’inquiètent bien trop pour eux et pour leurs pères. Globalement, la masculinité idéologique décline, l’égalité des sexes et des genres se répand pour prendre d’assaut à la gorge la crise écologique qui nous met l’humanité le dos au mur.

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 21h44

Vous n’aimez décidément pas l’idée que nous serons tous voués à être embarqués pour le Paradis… Une vie « d’élu » pour rien, à se retrouver avec toute la racaille des mécréants de la terre. Ah ça non, ça peut pas l’fer !…

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 21h54

Il est mort à 33 ans, parait-il, dans les bras de sa mère Marie, douloureuse en piéta. Mais il eut un destin glorieux, pourquoi donc s’en inquiéter ? Pendant ce temps, Joseph avait été éconduit depuis des plombes sans jamais avpor pu la connaître, au sens biblique du terme. Et elle ne s’en porta pas plus mal, puisque l’ange G. avait déjà visité sa chasteté. Pas vrai, neu-neu ?…

J J-J dit: 4 novembre 2025 à 22h10

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.
———–
D’autres ont attendu devant la Sublime porte toute leur vie, et quand ils ont voulu entrer, le gardien étant parti, on leur signifia qu’il était trop tard parce que, en réalité, personne ne le leur avait interdit l’accès, hein !

D. dit: 4 novembre 2025 à 22h19

Il n’y a aucune raison pour que ceux qui ont quitté la vie terrestre en ayant jamais cessé, leur vie durant, de renier le Christ, Dieu né de Dieu, mort et rescussité des morts pour le pardon des péchés, ainsi que son épouse la Sainte Eglise catholique, entrent au Jugement Dernier dans son Paradis.

Chaloux dit: 4 novembre 2025 à 22h37

Comme le remarque Antoine Compagnon dans l’un de ses cours au collège de France, « On se croit singulier et l’on n’est que typique ».

De la même manière, il existe une culture singulière et une autre, qui n’est que typique.

Rares sont ceux qui ont accès à cette culture singulière.

Il faut peut-être appartenir au groupe des petits bourgeois typiques pour apprécier Mauvignier. Un peu comme autrefois on lisait Paul Bourget ou Georges Ohnet.

MC dit: 4 novembre 2025 à 23h46

JJJ . Lorsqu’un exemplaire pareil , une rareté, arrive chez un expert, III est évident qu’il sera justifié et décrit. On sait donc par catalogue qu’il provient d’un des deux juges français de Nuremberg, et il suffit de chercher lequel nous a quitté dans ces années là. J’aimerais bien qu’on ne tape pas sur le libraire, et qu’on ne mette pas en doute ma sincérité de lecteur. Merci d’avance. MC

à vue de pays dit: 4 novembre 2025 à 23h58

Droit international ? Révisons nos classiques avec Perry Anderson :

📍 Francisco de Vitoria (1538-1539) Comment justifier en droit la conquête du nouveau monde par les Espagnols ?
Bon sang, mais c’est bien sûr : les indigènes avaient violé un droit universel, le « droit de communication » (jus communicandi), i.e. la liberté de voyager et de commercer où que ce fût, couplée à celle de prêcher la vérité chrétienne aux païens. Puisque les « Indiens » faisaient obstacle à l’exercice de ces libertés, les Espagnols étaient en droit de répondre par les armes, de bâtir des forteresses et de confisquer des terres. Si les « sauvages » s’obstinaient, les conquistadors seraient alors contraints à la déprédation et à leur asservissement.

📍 Hugo Grotius s’était d’abord intéressé au Droit de prise (De jure praedae). Il faut dire que c’était une histoire de famille : un de ses cousins, capitaine au sein de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, avait attaqué un navire portugais et saisi sa précieuse cargaison (valeur totale : 3 millions de florins, l’équivalent des recettes annuelles de l’Angleterre).
Simplissime : la haute mer devait être une zone de totale liberté pour les États comme pour les compagnies privées entretenant une armée. Son cousin était dans son bon droit et l’impérialisme commercial néerlandais se voyait juridiquement validé.
20 ans après, les Pays-Bas ayant étendu leurs prétentions aux possessions terrestres (et enlevé une partie du Brésil aux Portugais), Grotius rédigeait son célèbre traité, Le Droit de la guerre et de la paix (De jure belli ac pacis, 1625). Il proclamait le droit des Européens de faire la guerre à tout peuple dont ils jugeaient les coutumes barbares, et ce même en l’absence de provocation. C’était le jus gladii, ou « droit du glaive » : les rois (européens) « ont le droit d’infliger des peines non seulement pour des offenses commises contre eux et leurs sujets, mais encore pour celles qui ne les touchent pas particulièrement, et qui violent à l’excès le droit de la nature ou des gens à l’égard de qui que ce soit ». Permis d’attaquer, de conquérir et de tuer quiconque se mettait en travers de l’expansion européenne.

📍 Ajoutez-y l’argument démographique : d’un côté une Europe surpeuplée, de l’autre quelques chasseurs cueilleurs éparpillés dans « de vastes étendues de territoire », quel gâchis ; cela ne donne pas le droit aux colons européens d’« exterminer ceux qu’ils y trouvent, mais [de les] contraindre à cohabiter étroitement ensemble », si (Thomas Hobbes, Léviathan, II, chap. XXX) — comme dans les futures réserves où seront parqués les Amérindiens.

📍 Pour John Locke (Du gouvernement civil, chap. IV), il était tout à fait légal de confisquer les territoires convoités aux populations qui y étaient installées si celles-ci n’avaient pas su en faire le meilleur usage : améliorer la productivité des sols, c’était accomplir la volonté divine.
Justification modernisée/laïcisée au 18ème s. : « On ne s’écarte donc point des vues de la nature en resserrant les sauvages dans des bornes plus étroites. » (Emer de Vattel, Le Droit des gens)

Etc., jusqu’à maintenant. Il y a de l’écho …

puck dit: 5 novembre 2025 à 4h52

@ »Voyons ce que le putinologue de service connaît vraiment de la Russie »

ce que j’en sais je l’apprends surtout en vous lisant.

et j’en déduit que la russophobie actuelle est bien plus proche de la judéophobie des années 30 que de la germanophobie des années 1910-1914.

ce côté mais vous savez eux ils sont pas comme nous, ils n’ont pas les mêmes passeports que nous et ils ne pensant pas comme nous, c’est pas vraiment des humains…

le truc marrant dans la haine de l’autre sur laquelle s’est fondée le colonialisme occidental c’est la différence entre ceux qui ne nous ressemblent pas physiquement, qui ont une autre couleur de peau, ex les noirs en Afrique où la différence avec nous, plutôt avec toi, est visible au premier coup d’oeil.

alors qu’avec le juif ou le russe, le problème est qu’ils nous ressemblent, ils ont la peau claire, les yeux bleus, sauf ceux qui ont des traits d’asiates.

du coup ton sentiment de supériorité vis à vis d’eux doit s’exprimer d’une autre manière.

ton « vous savez ces gens-là ils ne sont pas comme nous… alors vous savez bien.. on peut pas leur faire confiance.. ce sont des gens qui mentent… et leurs passeports… si vous saviez leurs passeports?… non vraiment ils sont différents… »

et c’est comme ça qu’on en arrive à des trucs comme Gaza ou Nuremberg ou même à un prochain échange de missiles nucléaires.

voilà ce que je sais des russes.

rose dit: 5 novembre 2025 à 5h33

Jean Langoncet dit: 4 novembre 2025 à 20h46
@vous n’êtes qu’un tigre de cirque

https://youtu.be/djtmpdlXKEA?si=8xaDz–SHz6qW7OU

Puck, Clopine et Jean Langoncet,

Nécessaire de regarder le lien en entier.
Me suis arrêtée à l’homme mou. Et plus tard, ai vu la totalité.
Lien fabuleux.
Non seulement l’homme devient – deviens qui tu es, cet homme fabuleux – beau, ce qui n’est pas négligeable, mais en plus il entre en communication totale avec le lion du zoo, qui se retrouve* dans sa jungle natale.
Bravo, bravo, bravo !

* Je voudrai employer derechef, mais ne sais comment…Comme je crains les administrations de Renato, je préfère mon quant à soi.

rose dit: 5 novembre 2025 à 5h37

Sans le son puisqu’il était cinq heures du mat.
Marseille s’éveille.
Paris coule.
On va rester modestes.
Dembélé, retourne un peu au pays natal. Aimé.
Akrimi aussi.
Conscientisez fortement que l’argent n’a aucune importance, et que seul compte l’amour.
Hein ma sœur, Emmanuelle ?,
que j’ai raison, comme d’hab.

L’équipe de France depuis 1998 et Zidane, black, blanc, beur.
Bonne adaptation à Antoine Griezmann, dans la vie de tous les jours, hors la balle au pied.

rose dit: 5 novembre 2025 à 5h50

Les animaux savent.
Cette histoire dingue !

Je reçois – **** – . Ce type, je l’aime bcp.
À l’instant.
Il me maintient a distance, me vouvoie.
Sa compagne est adorable. En partant, elle lancera « ah, j’en ai marre des hommes. »
Pourtant, son homme !

Ils s’installent, tous, lui et elle sur le petit canapé. Le chat, noir, borgne et affectueux, vient sur lui, se colle sur ses genoux, s’installe et ne le quitte plus.
Voilà : confirmation de mon instinct par le chat.
Les animaux savent, c’est vrai.
Même, et surtout au zoo. Dans les aquariums, les axolotls, et dans les parcs à Genève. Les chats, les chevaux, les poules.
Ce su’ils savent surtout, hormis la totalité de l’individu ce sont les chagrins, les secrets, et l’intégrité de l’être : sa valeur intrinsèque.
If cela qu’il a beau me dire « mon père, mon grand-père », le chat ne l’approche pas, il y a des raisons.

rose dit: 5 novembre 2025 à 5h52

Pour cela => méfi.

Les chiens aussi.
Plus encore, les chiens sentent le danger.
Mais les chats, number one.

rose dit: 5 novembre 2025 à 5h56

à vue de pays dit: 4 novembre 2025 à 23h58
Droit international ? Révisons nos classiques avec Perry Anderson :

📍 Francisco de Vitoria (1538-1539) Comment justifier en droit la conquête du nouveau monde par les Espagnols ?
Bon sang, mais c’est bien sûr : les indigènes avaient violé un droit universel, le « droit de communication » (jus communicandi), i.e. la liberté de voyager et de commercer où que ce fût, couplée à celle de prêcher la vérité chrétienne aux païens. Puisque les « Indiens » faisaient obstacle à l’exercice de ces libertés, les Espagnols étaient en droit de répondre par les armes, de bâtir des forteresses et de confisquer des terres. Si les « sauvages » s’obstinaient, les conquistadors seraient alors contraints à la déprédation et à leur asservissement.

📍 Hugo Grotius s’était d’abord intéressé au Droit de prise (De jure praedae). Il faut dire que c’était une histoire de famille : un de ses cousins, capitaine au sein de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, avait attaqué un navire portugais et saisi sa précieuse cargaison (valeur totale : 3 millions de florins, l’équivalent des recettes annuelles de l’Angleterre).
Simplissime : la haute mer devait être une zone de totale liberté pour les États comme pour les compagnies privées entretenant une armée. Son cousin était dans son bon droit et l’impérialisme commercial néerlandais se voyait juridiquement validé.
20 ans après, les Pays-Bas ayant étendu leurs prétentions aux possessions terrestres (et enlevé une partie du Brésil aux Portugais), Grotius rédigeait son célèbre traité, Le Droit de la guerre et de la paix (De jure belli ac pacis, 1625). Il proclamait le droit des Européens de faire la guerre à tout peuple dont ils jugeaient les coutumes barbares, et ce même en l’absence de provocation. C’était le jus gladii, ou « droit du glaive » : les rois (européens) « ont le droit d’infliger des peines non seulement pour des offenses commises contre eux et leurs sujets, mais encore pour celles qui ne les touchent pas particulièrement, et qui violent à l’excès le droit de la nature ou des gens à l’égard de qui que ce soit ». Permis d’attaquer, de conquérir et de tuer quiconque se mettait en travers de l’expansion européenne.

📍 Ajoutez-y l’argument démographique : d’un côté une Europe surpeuplée, de l’autre quelques chasseurs cueilleurs éparpillés dans « de vastes étendues de territoire », quel gâchis ; cela ne donne pas le droit aux colons européens d’« exterminer ceux qu’ils y trouvent, mais [de les] contraindre à cohabiter étroitement ensemble », si (Thomas Hobbes, Léviathan, II, chap. XXX) — comme dans les futures réserves où seront parqués les Amérindiens.

📍 Pour John Locke (Du gouvernement civil, chap. IV), il était tout à fait légal de confisquer les territoires convoités aux populations qui y étaient installées si celles-ci n’avaient pas su en faire le meilleur usage : améliorer la productivité des sols, c’était accomplir la volonté divine.
Justification modernisée/laïcisée au 18ème s. : « On ne s’écarte donc point des vues de la nature en resserrant les sauvages dans des bornes plus étroites. » (Emer de Vattel, Le Droit des gens)

Etc., jusqu’à maintenant. Il y a de l’écho …

Extrêmement passionnant : je suis le meilleur, je suis le plus fort, je vais t’annexer.

Signe de la plus grande faiblesse.

rose dit: 5 novembre 2025 à 5h57

À vue de pays
ustification modernisée/laïcisée au 18ème s. : « On ne s’écarte donc point des vues de la nature en resserrant les sauvages dans des bornes plus étroites. » (Emer de Vattel, Le Droit des gens)

Etc., jusqu’à maintenant. Il y a de l’écho …

Extrêmement passionnant : je suis le meilleur, je suis le plus fort, je vais t’annexer.

Signe de la plus grande faiblesse.

Merci, à vue de pays.

rose dit: 5 novembre 2025 à 6h28

Ça fait drôle de lire les fois, ma foi, dans la ville de Foix, où j’ai les foies.
Je ne le vois pas comme ça.
D’abord, on peut rajouter le cirque à la jungle et au zoo.
Ensuite, je l’imagine plus comme une tolérance réciproque, incluant les Incas, et supprimant la morgue européenne.
Le sentiment de justice des américains, bien bafoué par black lives matter ( 2013 ) daterait des westerns ?
Ça roule, ma poule,

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 6h43

On ne voit pas comment les délinquants du boys club Pelicot et autre délinquant multitecidiviste en extase devant un  » objet » littéraire qui le met en émoi,un vase de nuit à 5 francs, et abonné à la littérature style confessions de bonniche, quand ce ne sont pas des grands textes littéraires de la collaboration fasciste et antisémite qui étaient son horizon dans la bibli de son papa madit, oui, comment ces délinquants, en marge de l’humanité pourraient lire ce roman de Mauvignier.
Heureusement, non.

______

Mauvignier a dans ce roman, dressé le portrait magnifique de femmes, qui renouent avec le style de la Tragédie grecque, une poétique de la violence, dans un rythme dynamique qui se prête à l’oralité dans la tradition théâtrale. Oui, un texte singulier. Magnifique.

puck dit: 5 novembre 2025 à 8h00

« comment ces délinquants, en marge de l’humanité pourraient lire ce roman de Mauvignier. »

vs

« renouent avec le style de la Tragédie grecque, une poétique de la violence »

——

il y a un problème dans la façon de poser le problème.

soit on loue la tragédie grecque et on considère qu’être « délinquant » c’est faire partie de l’humanité.

soit on définit ce qui est humain et pas humain en fonction de « certains » critères et là on ne peut plus parler de tragédie, mais seulement d’injustice.

je comprends bien que ce choix n’est pas facile à faire.

mais entre le tragique ou l’injuste il faut choisir !

parce que c’est déjà le bordel complet dans le conceptuel de ce genre de truc et si on ajoute du bordel au bordel ça va devenir très compliqué de s’y retrouver si tu vois ce que je veux dire.

on a déjà l’autre imbécile de bloomy qui se prétend être capable de différencier ce qui est humain et pas humain en fonction de ses critères reacistes de jugement à la con du coup là on commence à marcher sur des oeufs…

puck dit: 5 novembre 2025 à 8h10

on a jamais su pourquoi la mère Thatcher était aussi pote avec Pinochet.

certains disent que c’est parce que Pinochet avait donné un coup de main aux anglais dans leur guerre aux Malouines et d’autres parce qu’ils partageaient des affinités idéologiques.

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 8h14

« mais entre le tragique ou l’injuste il faut choisir ! »

Entre faire le con, en 10 pseudos sur ce blog de 0h a 24h, ou de 0h à minuit, tu n’as toujours pas choisi. Mais pour dénoncer crissian le chelou, cette barrique de pus, le milicien qui déféque ici à longueur de temps, délinquant multirecidiviste, là tu te couches.

D. dit: 5 novembre 2025 à 8h17

Rappelons que le bon larron, tout bandit qu’il fut durant sa vie, entra au Paradis parce qu’il reconnut sa faute mais aussi qui était Jésus.

Il s’agit du Verbe de Dieu.
Polnareff prétend-t-il se substituer au Verbe de Dieu ?

puck dit: 5 novembre 2025 à 8h19

celui qui dans 1 siècle va écrire la suite du bouquin de Mauvignier sur l’histoire des humiliations, des petites et mesquines vengeances sociales et de la perte du poids des traditions dans le siècle à venir il va sacrément se marrer.

puck dit: 5 novembre 2025 à 8h22

« Polnareff prétend-t-il se substituer au Verbe de Dieu ? »

si Dieu existe il doit avoir Polnareff à la bonne, si ça se trouve il a tous ses disques :

Je te donnerai… tous les bateaux tous les oiseaux… tous les soleils qui t’émerveillent…

c’est un peu l’histoire de Dieu ?

D. dit: 5 novembre 2025 à 8h26

Ouais ouais.
Et « je lui mets avec les doigts », c’est l’histoire de Dieu aussi, sans doute ?

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 8h37

Tu me diras entre un petit fonctionnaire insignifiant retraité du ministere de l’intérieur et un délinquant, déjà hitede ce blog pour diffamation et qui a pour occupation quotidienne la persécution de pauvres gens, et en même temps s’emeut comme une vieille femme du sort des dindons, il y a comme une communauté d’esprit…
Tu es client de shein ?

Sybil Pythie dit: 5 novembre 2025 à 8h55

Les maos français n’avaient qu’un rapport lointain avec les maoïstes chinois, les premiers pétant dans la soie que les autres s’évertuaient à déchirer ou brûler. Bref, les maos français ( ou italiens) ne connaissaient rien à la Chine qu’ils adulaient. Seule importait l’Idéologie, à laquelle venait s’ajouter une bonne dose de haine de soi, de sa société,  de son histoire,  etc.
Idem pour le poutinophile patenté qui déverse ses platitudes ou contre vérités à défaut de se bouger le fondement pour perdre en masse pondéreuse. Le gardien des sévices infligés entre les murs de  la Loubianka ne sait pas ce qui distinguait tous les passeports russes des année 90?
Comment est-ce possible?
Et ça se permet de décréter que les Ukrainiens ne sont pas des slaves (Vladislav), ce pour quoi il mériterait le titre de tsarevitch de l’ânerie, s’il n’était qu’ un putinophile de foire à vodka éventée.

et alii dit: 5 novembre 2025 à 9h20

gratin
le gratin dauphinois est originaire de la région dauphiné en france et a été servi pour la première fois lors d’un dîner offert par le duc de clermont-tonnerre en 1788. traditionnellement, il ne contient pas de fromage râpé, contrairement à d’autres variantes.
il ,’est pas dit que c’est typically french, commr disaient nos amies anglaises;
je ne sais oass’il suffit d’etre erdélien pour etre
persona grata,maisil ne suffit pas d’$etre erdélien pour etre typically french;manquerait ouck sa;

Jazzi dit: 5 novembre 2025 à 9h30

« d’$etre erdélien pour etre typically french;manquerait ouck sa; »

Il est vachement robuste votre code secret, et alii !

Phil dit: 5 novembre 2025 à 9h31

Merci etalli pour la livraison d’une recette d’origine, le gratin de souche a du bon. Le duc a t il eu la tête coupée par les mélenchon de l’époque ?

D. dit: 5 novembre 2025 à 9h50

C’est bon le gratin dauphinois.
Il faut faire attention aux pommes de terre qui peuvent noircir. Il y a des techniqyes à respecter pour l’éviter. Par exemple ajouter des endives.

Le gratin comtois est également excellent. On y met du comté et possiblement un trait de vin jaune.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 9h57

Quand je lis certaines gens d’ici, comme l’assasseure, comme le co.chon mo.rt des Charentes, qui n’ont jamais pu aborder à la haute culture, qui ne pourraient seulement en concevoir l’idée, et qui plaisantent en piétinant sottement devant cette porte pour eux définitivement fermée, je me dis qu’il est heureux qu’il existe tout de même pour ces malheureux, mmune forme, même très dégradée de la littérature, comme par exemple ce prix Qu’on s’gourre (copyright). Chaque pot, même le plus vil, a son couvercle, et il est juste qu’il l’ait.

D. dit: 5 novembre 2025 à 10h02

Les Usa peuvent se permettre d’être socialiste par endroit, ils ont des sous à dilapider vu qu’ils nous font les poches de mille façons détournéees.

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 10h27

Je pense que c’est à Passou que revient la responsabilité de ce qui s’écrit sur son blog.
Sans cautionner bien entendu ce qui s’y écrit, à partir du moment où seul il en maîtrise  » l’édition « , il lui reviendra, le cas échéant, de repondre de cette responsabilité.
Et pour le reste, ve n’est pas la plate-forme pharos que l’huissier délinquant verra débarquer chez lui, mais de ses  » collègues « , pour commencer.

Parenthèse refermée.

D. dit: 5 novembre 2025 à 10h30

De toutes façons les USA ne sortiront jamais de leurs problèmes migratoires et de la multiethnicité tant que la pompe ne sera pas désamorcée. Pareil que chez nous en Europe.
Contrairement au Brésil qui possède un climat et une culture relativement uniformes où le métissage de la population s’est opéré avant le développement industriel et agronomique moderne et qui ne reçoit plus d’immigrés depuis bien longtemps.
Tout ça est en réalité très facile à comprendre et à analyser pour qui veut bien accepter de réfléchir 5 minutes.
Alors faites du socialisme à NY si ça vous chante, ce sera du sparadrap. Puis le retour de manivelle â moyen terme.

puck dit: 5 novembre 2025 à 10h30

@ »Et ça se permet de décréter que les Ukrainiens ne sont pas des slaves »

houlàlà alors si tu dis à tes potes d’Azov ou de Secteur Droit ou de Svoboda ou de tous les autres groupes néo nazis que c’est des slaves ils vont hyper mal le prendre.

tu sais espèce de taré ce qu’ils se considèrent : comme scandinaves descendant des vikings qui vont au valhalla après leur mort.

en fait t’es complètement déconnecté du réel comme les guignols de lci mais en plus con.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 10h36

Paul-Louis Courier me manque. Je vais rouvrir sa Pléiade.

À lassasseure: je n’enfreins jamais la loi. Dans le cas contraire, PA retirerait immédiatement mes posts. Jamais la moindre condamnation, même pas une amende pour mauvais stationnement… Lire Gobineau (sa littérature), l’apprécier et le dire n’est pas encore un délit en France. On verra quand ton pote Mélenchichon sera au pouvoir, mais il n’en prend pas le chemin.

Salut la vieille!

Hurkhurkhurk !

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 10h39

Bien sûr que si, l’huissier est un délinquant, ce n’est pas Passou qui en décidera. Il a déjà viré ce malpropre pour un cas flagrant de diffamation.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 10h40

La vieille loche mélenchichoniste va me faire saisir!

Corps et biens?

Hurkhurkhurk !

Sous quel prétexte, vieux chameau?

Toi aussi, rebranche ton assistance respiratoire.

Décidément, ici, on aura tout lu…

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 10h48

Dire qu’un « intellectuel » a été propulsé par un président de la république pour asseoir son idéologie ( bien raté), puis récupéré par un second, avec complicité assumée d’un certain monde médiatique, ne peut certes pas être considéré comme un délit, lorsque c’est de notoriété publique. Onfray, qui pense exactement la même chose de cet individu par ailleurs très contesté par ses pairs, pense exactement la même chose. À -t-il été contesté. Tout cela orchestré dans une volonté de broiement de l’histoire de France, qui durera bien plus longtemps que ce et ces crétins.

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 10h49

L’huissier délinquant ne se doute pas des effets de ses insultes et invectives ordurrieres sur un blog public. Il commence à chanter faux, la trouille sans doute, mais son dossier est en de bonnes mains.
_____

Ce qui a marqué J. Kessel lors de sa venue à Nuremberg, c’est la peur qui suintait par toutes les pores de ces criminels nazis.
Drôle d’association d’idée.

A bientôt Passou, on eût apprécié un petit scoop sur votre journée d’hier ?

D. dit: 5 novembre 2025 à 10h52

A l’instant :

Attentat terroriste à l’Ile d’Oleron.
Le terroriste a fauché en voiture de nombreuses personnes en criant « Allah Akbar ». De nombreux blessés dont 4 dans un état critique.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 10h57

@L’assasseure. On pourrait éditer un volume avec tes menaces et tes insultes, qui durent sur le même mode depuis des années. Tu devrais en parler à ton psychiatre. Je te ferais bien une ordonnance mais…

Hurkhurkhurk !

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 11h04

L’assasseure, si des hommes en blanc viennent frapper à ta porte, pas d’inquiétude ce ne seront pas « mes pareils ».

Hurkhurkhurk !

puck dit: 5 novembre 2025 à 11h04

le résultat de cette élection à New York c’est la meilleure chose qui soit arrivée au parti démocrate américain depuis 40 ans !

s’ils pouvaient tourner la page des Clinton et des Obama & co…

le problème est qu’ils ne le pourront pas parce qu’in fine c’est la CIA et Soros qui les dirigent et c’est eux qui auront toujours le dernier mot.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 11h17

Cesser de laisser entrer n’importe qui. Pratiquer systématiquement la déchéance de nationalité. Rendre à César, dans tous les sens du terme. Cela sera bientôt le cas.

D. dit: 5 novembre 2025 à 11h25

L’idée d’un musée du terrorisme sans avoir encore agi correctement sur ses causes me déplait fortement.

Et en plus, l’état n’a pas du tout les moyens d’un énième musée national.

Jazzi dit: 5 novembre 2025 à 11h25

« si des hommes en blanc viennent frapper à ta porte »

Ne déconne pas avec ça, Chaloux !
C’est mon premier et plus traumatisant souvenir d’enfance :

Printemps 1957, j’ai cinq ans

« De cette époque, je conserve un souvenir net et précis, jamais oublié depuis. Je suis debout, réfugié contre l’un des côtés de la double porte à petits carreaux de verre, grande ouverte, qui sépare la cuisine, sans fenêtre, et la salle à manger, d’où pénètre la lumière du jour. Je ne me souviens plus de mon père ni de mon frère, qui devaient pourtant être présents ce jour-là. Je crois que c’était à l’heure du déjeuner. Probablement un dimanche. Je suis excédé contre ma mère, que pourtant j’adore, mais je me dis dans ma tête, pour moi seul, le cœur déchiré, cette phrase, qui ne m’a plus jamais quittée : « mais quand est-ce qu’on aura la paix ! »
Dans la cuisine, deux hommes en blouse blanche ont ceinturé ma mère et tentent de lui passer une camisole de force. Elle hurle, griffe, leur crache à la figure, leur donnant des coups de pied. Quand enfin ils sont parvenus à la ligoter dans le dos, ils l’allongent sur un brancard et l’emportent tant bien que mal, écumante de rage et encore gesticulante, à travers le dédale tortueux des deux longues et raides volées d’escaliers. Dans la rue, ils la roulent dans l’ambulance, par l’arrière, claquant furieusement la portière, qui la fait disparaître à ma vue. Ils s’épongent le front, sous l’œil médusé des badauds rassemblés en silence, puis s’enfuient dare-dare, toutes sirènes actionnées.

Dès lors, la structure familiale éclata.
Ma mère fut enfermée dans un asile d’aliénés, à Nice.
Mon frère Ange fut expédié chez mes grands-parents maternels, à Lucéram, dans l’arrière-pays niçois.
On me plaça chez ma tante Eliette, la sœur de mon père, rue Saint-Antoine au Suquet.
Nelly, ma petite soeur, qui venait de naître, fut gardée à la pouponnière de la Bocca.
Et mon père, redevenu célibataire, veilla sur la maison vide, tentant de sauver ce qu’il pouvait : il se réfugia dans le travail, et visitait régulièrement sa femme et chacun de ses enfants, répartis aux quatre coins du département. »

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 11h35

Mauvignier a mis sa maison vide sur airbnb ?
Il aurait dû copyrighté le concept.

Phil dit: 5 novembre 2025 à 11h36

Que pense dear Pauledel du Mauvignier ? Du haut de son rocher le point de vue est intéressant. Il faut avoir vecu faillites, morts, suicides et guerre pour portraiturer trois générations, le compte n’y est il pas comme ce Montesquiou qui réchauffe du surgelé

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 11h43

Merci Jazzi d’avoir reposté ce texte. Heureusement, la sage nature a refusé à l’assasseure de procréer, mais elle pourra globalement prévoir ce qui lui pend au nez…

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 11h43

Edel a oublié de redire comme Beigbeder, que Mauvignier et C. Simon, c’est pareil.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 12h02

Mauvignier écrit déjà dans le sillage de tant de gens qu’on se demande à quoi pourrait bien servir d’écrire encore dans son sillage. Tout cela parfaitement ridicule. Pauvre assasseure, inscris-toi, tu ne dois pas être bonne à grand-chose d’autre.

(Jazzi, à propos de l’assasseure, qui est parfaitement identifiée. Ses voisins n’en peuvent plus, elle se comporte avec eux comme ici. Un petit séjour psy semble lui pendre au nez.)

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 12h03

À propos de l’assasseure, et sa réponse à Paul Edel, constatons qu’elle n’insulte jamais personne.

D. dit: 5 novembre 2025 à 12h08

Je ne vois pas en quoi ces deux aristocrates d’extraction chevaleresque sont snobs ? Expliquez-vous, Closer.

Paul Edel dit: 5 novembre 2025 à 12h10

Claude Simon a une écriture dynamique, sensuelle, gavée du flux incessant du monde, Relisez « Histoire » ou « La route des Flandres ou  » « le jardin des Plantes » , ces romans offrent un maelstrom d’images sensuelles, avec une touffeur, une moiteur, une phénoménologie de la perception extraordinaire, métamorphoses et surgissements mémoriels stupéfiants, et un enchaînements de situations d’une grandeur baroque, sans oublier des pages érotiques, et aussi beaucoup d’humour. sa s compter les dialogues cocasses .aucun point commun avec Mauvignier, sinon, parfois la longueur des phrases et la couverture blanche des Editions de Minuit.

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 12h10

Edel n’ose pas reposter l’intégralité de son premier commentaire a propos de ce roman de Mauvignier, qu’il n’a pas lu.
Mais pourquoi donc ?

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 12h14

On pense bien que j’ai prévenu la chambre nationale dont je dépends de l’existence possible d’une éventuelle dénonciation me concernant. Dans l’hypothèse où ce courrier existerait, copie m’en aurait bien entendu été immédiatement transmise, avec dépôt de main courante dans un premier temps. Il ne faut pas trop s’amuser avec le droit, ni laisser aller trop loin des assasseures qui se croient encore sous l’Occupation.

(Suite à ses menaces réitérées, et avec l’aide de je ne dirai pas qui, j’ai pu entrer en contact avec quelques voisins de l’assasseure. Je vais gracieusement les conseiller dans leurs démarches). Très gracieusement.

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 12h16

crissian le chelou, huissier et délinquant dans la vraie vie, est en train de se liquéfier.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 12h18

C’est toi qui devrais te liquéfier, ma pauvre vieille. Je te garantis que je vais te faire bouffer tes menaces.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 12h19

Assasseure, si tu n’aimes pas les miliciens, pourquoi utiliser leurs méthodes?

Tu ne vaux pas mieux.

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 12h24

Le Goncourt pour l’histoire de Marie-Ernestine et Marguerite.
Le Medicis pour celle d’Hélène et Nathalie.

Bravo à Emmanuel Carrère.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 12h26

Il y a malheureusement de petites anecdotes que je ne peux raconter ici…

Il se trouve que, par le plus grand des hasards, j’ai travaillé il y a bien longtemps avec etc. …

Bref, le monde est petit.

morales sed laisse dit: 5 novembre 2025 à 12h29

« aucun point commun avec Mauvignier, sinon, parfois la longueur des phrases et la couverture blanche des Editions de Minuit. »

C’est exact, c’est sûr.
Claude Simon for ever! 🙂
Claude Simon était peintre avant d’être écrivain. La grande différence, cela se voit.

morales sed laisse dit: 5 novembre 2025 à 12h39

Faire les beaux arts et être peintre, c’est comme de passer de jouer à la poupée à manier résolument le pinceau!

Clopine dit: 5 novembre 2025 à 12h45

Jazzi est un cas rare : ne jamais être à la hauteur de son destin. Son parti pris, calqué sur la devise de la royauté anglaise « never explain, never complain », le condamne à la description des faits, voire des troubles émotifs, sans jamais avoir le talent de les faire partager. Pourtant, il est exceptionnel : les homosexuels (voir ce que Pasolini dit de sa mère, ce lien essentiel où il s’analyse comme un enfermé heureux) ne doivent généralement pas choisir entre l’enfermement de. leurs mères et leur narcissisme. Jazzi, lui, a choisi, et la violence qu’il a dû exercer sur lui-même l’a anesthésié dans l’expression de sa souffrance. Le résultat ? Romain Gary, quand il décrit sa vie auprès de sa mère, réussit en deux phrases à vous faire partager, à vous faire vivre, de manière littéraire, tous les mélanges émotionnels, l’amour et l’exaspération ironique, et sans trahir, sans insinuer… Jazzi utilise les mots non pour traduire une émotion, mais pour la mettre au placard dévolu à son propre narcissisme. Alors, le côté à la fois déchirant et totalement humain de son parcours devient, ni plus ni moins, que l’anecdote d’une patiente psychiatrique enfermée avec violence, racontée calmement par quelqu’un qui se révèle incapable à la fois d’analyser et de traduire avec d’autres mots que descriptifs, à tel point que, finalement, on s’en fout, et (corollaire), il déteste quiconque ne participe pas de cette posture de « mise à distance ». Qu’il s’agisse pourtant de vie et de mort. Or, une femme sourde et muette qui a, dans les années 60, et dans sa classe sociale, la prétention de procréer, de créer, aurait à mon sens mérité une autre palette, d’autres pinceaux, que le médiocre talent de qui n’a jamais vraiment réfléchi à lui-même.

Clopine dit: 5 novembre 2025 à 12h48

Jazzi est un cas rare : ne jamais être à la hauteur de son destin. Son parti pris, calqué sur la devise de la royauté anglaise « never explain, never complain », le condamne à la description des faits, voire des troubles émotifs, sans jamais avoir le talent de les faire partager. Pourtant, ce destin est exceptionnel : les homosexuels (voir ce que Pasolini dit de sa mère, ce lien essentiel où il s’analyse comme un enfermé heureux) ne doivent généralement pas choisir entre l’enfermement de. leurs mères et leur narcissisme. Jazzi, lui, a choisi, et la violence qu’il a dû exercer sur lui-même l’a anesthésié dans l’expression de sa souffrance. Le résultat ? Romain Gary, quand il décrit sa vie auprès de sa mère, réussit en deux phrases à vous faire partager, à vous faire vivre, de manière littéraire, tous les mélanges émotionnels, l’amour et l’exaspération ironique, et sans trahir, sans insinuer… Jazzi utilise les mots non pour traduire une émotion, mais pour la mettre au placard dévolu à son propre narcissisme. Alors, le côté à la fois déchirant et totalement humain de son parcours devient, ni plus ni moins, que l’anecdote d’une patiente psychiatrique enfermée avec violence, racontée calmement par quelqu’un qui se révèle incapable à la fois d’analyser et de traduire avec d’autres mots que descriptifs, à tel point que, finalement, on s’en fout, et (corollaire), il déteste quiconque ne participe pas de cette posture de « mise à distance ». Qu’il s’agisse pourtant de vie et de mort. Or, une femme sourde et muette qui a, dans les années 60, et dans sa classe sociale, la prétention de procréer, de créer, aurait à mon sens mérité une autre palette, d’autres pinceaux, que le médiocre talent de qui n’a jamais vraiment réfléchi à lui-même.

rose dit: 5 novembre 2025 à 13h01

D. dit: 5 novembre 2025 à 8h06
Non à quel sujet, Rose ?
Non au sujet de votre exclamation précédant : « mais vous n’avez quand même pas fait ça, rose ?. »
« Non. »

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 13h08

Je croyais lorsque j’étais plus jeune que les approches du grand âge étaient une sorte d’exultation de la vie, un temps de sagesse et de liberté. En lisant les septuagénaires d’ici, le jambonneau fétide des Charentes, la cloportine tueuse d’ânes et de dindons, coincée dans le pot de chambre de la France dont elle n’a jamais pu s’extraire, et autres spécimens que je ne nommerai pas, je vois à quel point je me trompais. Les corrompus restent corrompus, et les autres commencent à se décomposer sans trop y prendre garde, s’obstinant dans le misérable sillon qui aura été celui de leur vie, sans même se demander s’il existait autre chose. La vieillesse n’est pour ces pauvres gens rien d’autre qu’une seconde adolescence, acariâtre, desséchée, où les furoncles ont remplacé l’acné.

Les quelques exceptions lumineuses d’ici se reconnaîtront sans qu’on les nomme.

Clopine dit: 5 novembre 2025 à 13h12

D’où la différence entre Annie Ernaux, qui, d’un petit destin social juste médiocre et douloureux, a mis en place une sorte de style littéraire dont la sécheresse (comme Coetzee) rehausse l’expression de la souffrance subie, la faisant partager, non à grands coups de vocabulaire doloriste mais à coup de scalpel, et un Jazzi qui sera toujours tellement satisfait de la place qu’un vieil amant parisien, littéraire et amateur de chair fraîche, lui a procuré, qu’il ne remettra jamais en cause notre monde fondé sur une inégalité suicidaire. Bon, comme d’hab, je dis ça je dis rien.

D. dit: 5 novembre 2025 à 13h16

Plusieurs bombonnes de gaz retrouvées dans la voiture du terroriste islamiste de l’Ile d’Oléron.
Nunez se rend sur place.

D. dit: 5 novembre 2025 à 13h23

Les quelques exceptions lumineuses d’ici se reconnaîtront sans qu’on les nomme.

Permettez-moi tout de même d’évoquer renato.

Marie Sasseur dit: 5 novembre 2025 à 13h24

Il y en a qui d’une solution finale, l’autre, et à part water closet, l’huissier delinquant et le petit fonctionnaire retraité du MI on ne nommera personne d’autre ici, en seront pour leurs frais:

« Selon “La Charente libre”, le chauffard présumé s’appelle Jacques G., de nationalité française. Il est né en 1990 et habite La Cotinière, sur la côte ouest de l’île d’Oléron.

Il était « connu pour ses dérapages sur fond d’alcool et de drogues », explique le maire de Saint-Pierre d’Oléron Christophe Sueur. L’homme interpellé est né en 1990 et est de nationalité française

Les enquêteurs étudient également la piste d’une personne atteinte de troubles psychiatriques. »

Clopine dit: 5 novembre 2025 à 13h28

Ce que Jazzi a fait dans « les goûts de… », c’est typiquement ce que ChatGPT fait bien mieux que lui.

Chaloux dit: 5 novembre 2025 à 13h30

L’assasseure, je peux te garantir qu’il n’arrivera rien de ce côté-là, ni d’ailleurs d’aucun autre. Va dodo, vieux trave hystérique, il est l’heure de ton tranxene.

D, je pensais bien sûr à Renato, Rosanette, Closer, Jazzi, etc.

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