Dans les coulisses du procès de Nuremberg
Ce roman tout ce qu’il y a d’historique est l’une des plus fortes surprises de la rentrée littéraire. Peu d’écrivains auront été aussi loin et aussi solidement en lançant un défi aux historiens sur leur propre terrain- même si tel n’était pas le but d’Alfred de Montesquiou en écrivant Le Crépuscule des hommes (382 pages, 22 euros, Robert Laffont), un titre passe-partout qui ne rend pas justice à l’originalité du livre. Le fait est que son récit est impeccable de précisions dans les détails sans que jamais la vue d’ensemble et les enjeux politiques n’échappent au lecteur. Il est si bien documenté que certains jurys littéraires l’ont classé dans la catégorie « Document »
406 audiences publiques, 94 témoins à charge ou à décharge, 200 000 pages de preuves et dépositions pour juger 21 accusés : c’est bien du procès de Nuremberg, intenté du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 par les puissances alliées contre 24 des principaux responsables du IIIème Reich, qu’il s’agit. Rarement un prétoire ressembla autant à une salle de théâtre. La pièce qui s’y donnait était une tragédie dont les acteurs jouaient la comédie. Quatre jugent qui votent, quatre adjoints qui conseillent. Deux Français au sein du tribunal : le juge Henri Donnedieu de Vabres et son suppléant Robert Falco. Un procureur remarqué du côté soviétique : Vychinski, l’homme des procès de Moscou. Et côté américain, Biddle et Jackson, deux magistrats qui se vouent une haine réciproque chacun contrariant les ambitions de l’autre. Les Américains apparaissent comme soucieux de justice, mais les Soviétiques comme avides de vengeance. Un seul homme est armé à l’intérieur du tribunal : le colonel Andrus, responsable de la prison qui conserve sur lui son Smith & Wesson chargé ; les GI n’ont qu’une matraque.
L’auteur est un grand reporter dont la rigueur dans la recherche n’a jamais été prise en défaut (prix Albert-Londres 2012). Il possède la maitrise d’un vieux briscard du roman alors que c’est son deuxième. Il a naturellement quêté, écumé les archives, hanté les bibliothèques, épluché les comptes-rendus d’audience dans la presse internationale de l’époque. Son parti pris narratif est original : le procès vu des coulisses par le regard d’une poignée d’envoyés spéciaux parmi les quelques 300 journalistes, photographes et cameramen présents : le photographe aux Armées Ray d’Addario, Didier Lazard héritier de la banque du même nom et correspondant militaire, Madeleine Jacob, la chroniqueuse judiciaire de Franc-Tireur, Walter Cronkite et William Shirer les deux pour CBS mais l’un pour la télévision et l’autre pour la radio et surtout Ernst Michel, jeune journaliste survivant d’Auschwitz avec qui Göring demande à s’entretenir, selon leurs souvenirs, leurs articles et leurs correspondances. Si d’autres l’ont oublié ou l’ignorent, cet incroyable personnage se fait fort de rappeler que Dachau, premier camp de concentration construit par le régime national-socialiste, n’est qu’à 160 kms.
Nuremberg, c’est là qu’il faut être. Un vrai rendez-vous littéraire international que cette ultime échéance du nazisme. Parmi les VIP dont les médias se sont attaché le service exceptionnel, on distingue (ou l’on croit parfois distinguer tant leur légende les précède comme leur présence hypothétique) Joseph Kessel, Erika Mann, Elsa Triolet, Louis Aragon, Alfred Döblin, John Dos Passos, Ilya Ehrenbourg, Ernst Hemingway et sa femme en plein divorce et même Marlène Dietrich. Ils ne feront que passer, le temps de quelques articles. Ces touristes logent avec les huiles judiciaires au Grand Hôtel, seul établissement de prestige encore debout dans cette ville en ruines sur les murs de laquelle un nouveau slogan tracé à la craie surgit un peu partout : « 88 », pour « HH » autrement « Heil Hitler ». Le petit personnel de la presse est cantonné tout près à Stein chez le comte von Faber-Castell, la vaste demeure princière de l’industriel ayant été réquisitionnée pour l’occasion et rebaptisée « le château des crayons » on devine pourquoi.
Difficile de trouver un angle journalistique original et vivant sous le poids des jérémiades de la défense et le rideau des procédures énoncées dans un flot logorrhéique en quatre langues. Commentaires, ragots, murmures, échos, scoops, rumeurs, fuites… Ca bruisse de mille détails jamais gratuits. Rien n’échappe à l’auteur, mais après tout ce sont ses confrères à quelques générations de distance (l’auteur a 47 ans). On s’y croirait. Quel exploit d’avoir pu rendre si passionnant le récit de ce procès interminable qui suintait un ennui profond, quelle prouesse d’avoir pu en faire un page turner. Les débats ne se réveillent que lorsque changent les stratégies des défenseurs. Il leur apparait que leur seule chance de s’en tirer est soit de passer du déni à la contrition, soit de se défausser de leurs responsabilités sur les autres. A ce jeu trouble, l’architecte et ministre de l’Armement Albert Speer sort vainqueur : séducteur et manœuvrier, il n’écope que de vingt ans de prison quand son adjoint Sauckel est pendu. On n’ignore rien de leurs mimiques, les lectures, leurs maladies réelles ou feintes. Rudolf Hess passe pour un halluciné qui perd et retrouve la mémoire selon son humeur avant de se replonger dans la lecture de romans policiers en anglais. Les avocats des dignitaires nazis déplient largement leur journal et demeurent immobiles afin que leurs clients, qui n’en ont pas le droit, puissent lire par-dessus leur épaule. Celui de Von Papen n’est autre que son propre fils. Göring, très amaigri, perd son pantalon d’autant que les accusés n’ont pas le droit de conserver leur ceinture. N’empêche qu’il les bat tous par l’abondant courrier qu’il reçoit tous les jours d’un peu partout dans le monde. Impossible de rater la scène des réactions des accusés au moment des sentences : « A vos ordres ! » ont lâché les militaires en claquant les talons. « Merci » a dit Ernst Kaltenbrunner, l’homme de la Gestapo et des camps. Quant à Albert Speer, s’il a difficilement retenu un sourire, il n’a pu s’empêcher de se frotter les mains.
Deux femmes ont une présence éclatante : la résistante et déportée Marie-Claude Vaillant-Couturier venue non en victime mais en témoin et qui traverse lentement le prétoire afin de clouer de son regard chaque accusé nul n’osant soutenir le sien. Et puis, l’écrivaine argentine Victoria Ocampo, seule latino-américaine à assister au procès, qui interpelle la salle en faisant lourdement remarquer que, hormis les sténographes et les interprètes, il n’y a pas de femmes. Ni parmi les accusés ni parmi les juges ni parmi les avocats. Comme si la guerre n’avait été qu’une affaire d’hommes :
« Si les résultats du procès de Nuremberg doivent peser sur le destin de l’Europe, ne serait-il pas juste que les femmes aient leur mot à dire ? La guerre leur a -t-elle été épargnée ? »
(« Les accusés (Göring et Hess à gauche) » photo D.R.; « 1er octobre 1946. Les journalistes s’empressent de transmettre le verdict du procès de Nuremberg » photo Keystone ; « Joseph Kessel, envoyé spécial de France-Soir au procès de Nuremberg en décembre 1945 » photo France-Soir)
923 Réponses pour Dans les coulisses du procès de Nuremberg
La « mère Grimaud » (Maurice ?) dansait avec les loups. Elle les calmait avec du Chopin… comme le « père Jarousski » calmait les chiens baroqueux qui aboyaient trop fort avec de l’Haendel.
@ Vous plaisantez Jzman ou quoi ?
(J’ai lu ici que l’on comparait « La Maison vide » de Mauvignier à « La Vie mode d’emploi ». – Rien à voir entre les deux livres)… Or, qu’en savez-vous, au juste, si vous ne les avez pas lus ?
Sérieusement, j’aime bien Asensio, mais je crois que son goût des marges biaise un peu son point de vue.
Quant à Céline, pourquoi est-il considéré comme un si grand écrivain? Sans doute parce qu’on a essayé avec Gloomy-Bloomy et que ça n’a pas fonctionné.
J’ai lu quasiment tout Perec, JJJ.
Pas Mauvignier, mais toutes les critiques lues parlent de roman auto fictif.
Par ailleurs, il parle de sa famille, Perec, lui, parle des habitants fictifs de tout un immeuble.
Donc, ces deux livres n’ont vraiment rien à voir, non ?
Pourquoi comparer Mauvignier à Perec !
@ une belge, habitante d’un pays en ruines, se marre en écoutant Asensio (sic)
Té, vlà l’giton qui se réveille, un brin froissé.
Anéfé, y a de quoi se marrer, en France aussite, dans leur apologie commune de ce vieux machin que Gallimard, « le pusillanime » (sic), n’aurait pas voulu rééditer. Des taches d’huiles de vidanges jumelles. Oubliez moi, Benoit.
– OK, rosanette (DHH)…, le capitaine Dreyfus ne mérite pas ça. Mais l’admirable Picquard, en revanche, oui je veux… Un militaire intègre devenu ministre des Armées, pas vraiment belliciste, mais homme de devoir qui ne capitula jamais face à l’ignominie de la compromission politique des antidreyfusards de son temps troublé, comme il en alla du juge Falcone plus tard dans son combat obstiné contre les mafias. Oui, je le verrais bien au Panthéon, Picquart, puisque c’est devenu très tendance chez Macron. Hommage surtout à l’un de ses biographes, notre ami l’ex conseiller d’Etat, Christian Vigouroux. Que nul n’est obligé de lire bien évidemment.
https://www.librairiedalloz.fr/livre/9782247080250-georges-picquart-dreyfusard-proscrit-ministre-la-justice-par-l-exactitude-christian-vigouroux/
Un électeurs inscrit new yorkais sur cinq seulement (environ) a voté pour le candidat islamiste friendly. C’est un peu rassurant, d’autant plus que Caroline Fourest a démontré ce soir sur LCI l’étroitesse de ses liens avec les Frères musulmans.
Indépendamment de cette question; il est très surprenant que dans un pays et une ville où l’argent compte autant, il n’y ait pas eu plus d’électeurs pour s’opposer à son programme de faillite financière…Ils ne savent plus compter?
@ Pourquoi comparer Mauvignier à Perec ! (20.57)
Enfin, merde quoi, c’est quand même vous qui avez mis ça sur le tapis. C’est incroyab’ !… bordel.
C’est quoi (qu’est-ce), pour vous, un « roman auto-fictif » ?… ça ne veut rien dire, ni pour l’un ni pour l’autre, si vous vous donnez la peine de lire, avec en tête ou en mains deux bonnes biographies de ces deux auteurs.
Florian Zeller et Eric Neuhoff élus à l’Académie Française aux fauteuils des défunts Hélène Carrère d’Encausse et de Gabriel de Broglie.
A ma connaissance, Louis Ferdinand Destouches ne se présente pas à la Mairie de Paris en 2026.
L’incapacité à percevoir l’écoulement du temps et les changements d’époque, ça doit bien avoir un nom en psychiatrie, non?
le gars ne m’est pas totalement antipathique, il romantisme à l’excès ses amours et détestions littéraires, sa dernière marotte pour ce dentiste écrivain André Lavacourt a l’air de le passionner à plein temps …
curieux bonhomme, plus intéressant quand il parle de sa découverte enfant de grottes préhistorique dans le village d’origine de sa mère en Espagne.
Florian Zeller … de l’Académie française… ce pays est devenu une poubelle.
JJJ, j’ai retrouvé.
C’est Frédéric Beigbeder, dans mon commentaire du 4 novembre 2025 à 18h18, qui disait :
« La Maison vide. Sept cent quarante-quatre pages sur la maison du père de M. Mauvignier, qu’il avait héritée de sa mère Marguerite, et elle de la sienne Marie-Ernestine, avec son piano, et une commode au marbre cassé, et une Légion d’honneur, le tout inventorié scrupuleusement. (…) Le projet de La Maison vide semble un hommage immobilier à Claude Simon, ou une réécriture de La Vie mode d’emploi de Perec en remplaçant l’immeuble parisien par une maison de famille. »
Et Eric Neuhoff ?
La critique de cinéma mène à tout !
Renato
Cette fabuleuse sculpture sur le chapiteau corinthien !
J’ai commencé à lire Perec quand j’ai découvert que l’on partageait la passion pour l’art subtil du go.
Florian Zeller quelle idée saugrenue d’aller s’enterrer vivant à l’Académie Française à 49 ans !
Neuhoff çà s’envisage encore il est de tous les raouts et causeries, l’AF c’est moins risqué qu’une sortie de route sur la Costa Brava …
Tout le monde sait que La Vie Mode d’Emploi est quasiment le roman le plus autobiographique de Perec. Ne nous racontez pas d’histoire, bine plus qu’auto fictif, voyons… Comme on a pu très justement le remarquer…
——
À plus d’un titre, La Vie mode d’emploi est une entreprise autobiographique, lourde des drames qui ont marqué la vie de Perec (son père mort au front en 1940, sa mère déportée à Auschwitz), pleine de souvenirs, parfois anodins, et où « l’amitié, l’histoire et la littérature » comme l’indique l’incipit, affleurent à chaque page. Sur ce point, « Le chapitre LI », de façon toute métaphorique, offre l’expression la plus achevée de la place de Perec au sein de l’architecture de l’œuvre en listant l’ensemble des histoires racontées dans l’ouvrage : « Il serait lui-même dans le tableau, à la manière des peintres de la Renaissance qui se réservaient toujours une place minuscule […] mais une place apparemment inoffensive, comme si cela avait été fait comme ça, en passant, un peu par hasard […], comme si cela ne devait être qu’une signature pour initiés […]. À peine le peintre mort, cela deviendrait une anecdote qui se transmettrait de génération en génération […] jusqu’à ce que, un jour, on en redécouvre la preuve, grâce à des recoupements de fortune, ou en comparant le tableau avec des esquisses préparatoires retrouvées dans les greniers d’un musée […] et peut-être alors se rendrait-on compte de ce qu’il y avait toujours eu de particulier dans ce petit personnage […] quelque chose qui ressemblerait à de la compréhension, à une certaine douceur, à une joie peut-être teintée de nostalgie. » (chapitre LI, Valène, chambres de bonne, 9) – Ainsi, le Cahier des charges contient une rubrique « allusion à un événement quotidien survenu pendant la rédaction du chapitre ». Transparaissent ainsi dans le roman les lectures et les amis de l’auteur, sous la forme de références indirectes ou de « citations, parfois légèrement modifiées », les faits marquants de son existence et les infimes détails de son quotidien, les éléments d’une mythologie personnelle et les emprunts à ses propres œuvres antérieures — le W du souvenir et de la vengeance, la cicatrice, la saga familiale… Autant d’éléments qui permettent d’avancer que La Vie mode d’emploi est bien le livre d’une vie. Et ces marques discrètes, que Bernard Magné a désignées sous l’appellation d’« æncrages » — encrage/ancrage — font de la Vie mode d’emploi un livre intime, et parfois même intimiste. C’est un travail de mots croisés qui forme la trame d’un roman total, rassemblant les connaissances et les expériences d’une vie. Dessinant un parcours, l’auteur se définit à travers ce parcours—
Enfin bref, on n’a pas les mêmes lectures de Perec… et a fortiori de la sage fictionnelle de Mauvigner… Cela dit, on va pas en faire une affaire d’Etat, mais soyez plus prudent avec moi, jzmn. Certes, on n’a pas votre culture du cinéma, mais quand même, hein, quelques lectures communes et des comparaisons possibles entre elles, parfois. Bàv,
@l’art subtil du go
Going, Going, Gone
https://youtu.be/RjZjzxcXeeU?si=8giV4Hj_M_KGOcmS
Ai note que Jazzi avait seulement cinq ans lorsque ce drame a traversé sa vie. Dix c lorsqu’il joue aux billes à l’école et un adulte vient lui annoncer le décès de son papa.
Je suis pour guérir des grands chagrins d’enfant.
JJ-J super contente d’apprendre comment vous travaillez votre mémoire et progressez encore.
Félicitations !
@ ce pays est devenu une poubelle.
La France ?… qui, au final, n’a donc rien à envier à la charente, ni aux merdeux qui s’y merdoient plutôt que de migrer en Israël ou en Russie ou d’aller se faire foutre où ils veulent.
elles sont étonnantes ces grottes rupestres d’Altamira si basses que ceux qui dessinèrent ces animaux n’avaient quasiment pas de recul pour peindre la paroi au-dessus de leurs têtes !
je referme mon petit clavier, bonne nuit …
.
W du souvenir et de la vengeance (21.36),
oups, encore un bug…: W ou un souvenir d’enfance, naturlish…
ah merci rôz, oui j’essaie, non pas de progresser mais au moins de lutter contre… Je ferme le clavier pour ce soir, en n’espérant pas devoir affronter de cauchemar… @ vous aussi, de beaux rêves, vous y avez droit de temps en temps.
« Les beaux quartiers », suite :
Le 11 de la rue des Saussaies, dans le 8e, selon Wiki :
« Cet immeuble fut, à la fin du XIXe siècle le siège de la Sûreté générale puis de la Sûreté nationale à partir de 1934. De 1940 à 1944, le siège de la Sipo (police de sûreté) – SD (Service de sécurité), qui comprenait dans ses services la section IV connue sous le nom de Gestapo. Le SS-Obersturmbannführer Kurt Lischka (très impliqué dans l’Extermination) y possédait son bureau (jusqu’en 1943).De nombreux interrogatoires et tortures eurent lieu dans ces locaux. L’immeuble accueille ensuite la Direction centrale des Renseignements généraux. Aujourd’hui, l’immeuble accueille des services du ministère de l’Intérieur, la Direction générale de la Police nationale et la Direction centrale de la police judiciaire ».
C’est là qu’aujourd’hui l’on vient faire ses démarches pour obtenir un passeport de service délivré par le ministère de l’Intérieur. Rien n’indique ce qui s’y déroula. Le génie de l’effacement.
Dire que Pierre Nora a édité un magnum opus de trois volumes sur « Les lieux de mémoire », où ne figurent ni les colonies (!), ni les lieux comme le 93 de la rue Lauriston, le 11 rue des Saussaies, où certains historiens pensent que Pierre-Brossolette s’est suicidé alors que d’autres sont d’avis qu’il s’est défenestré du 4e ou 5e étage du 84 avenue Foch. Ce dernier immeuble appartenait avant réquisition à une membre de la famille Rothschild (!) et était un des lieux où des agents français et britanniques capturés en France étaient interrogés et torturés sous la supervision d’un certain Aloïs Brunner. où Jean Moulin, torturé, a agonisé, avant d’être transféré à Neuilly dans la Villa Bömelburg et mis dans un train pour Berlin, terminus à Metz pour cause de mort.
Un chapitre aurait pu être consacré à ces lieux-là, non ?
N’avons-nous pas là matière à compréhension de la mémoire des lieux où se jouèrent le destin de la France et de certains Français ?
On pourrait y inclure le dispensaire de Bezons, où le docteur-délateur Destouches, à la recherche d’un poste, convoitait celui du docteur Hogarth, qu’il n’hésita pas à dénoncer aux autorités par lettre en octobre 1940, d’abord comme « médecin étranger juif non naturalisé » puis, mieux informé, comme « nègre haïtien (qui) doit normalement être renvoyé à Haïti ». Grand styliste de l’antisémitisme et du racisme, cette belle âme, fierté des lettres françaises.
Enfin, il y aurait une longue partie à consacrer à la Cité de la Muette à Drancy, qui fut le camp d’internement de Drancy, antichambre d’Auschwitz-Birkenau, avant de redevenir une cité accueillant des populations aux revenus modestes, toujours habitée aujourd’hui.
Céline n’a jamais été un collabo comme d’autres lettreux ont pu l’être, et il a été justement condamné à l’indignité nationale pour ses actes, au nom du peuple français, dans une France à peine libérée des souffrances de la guerre
Par ailleurs, aucune question n’est prescrite pour les historiens, ni semble-t-il pour les romanciers …
@Je ferme le clavier pour ce soir, en n’espérant pas devoir affronter de cauchemar…
Wet Nightmare
REVEILLEZ VOUS, BONNES GENS
Lorsque l’on sort de la lecture pénible du blabla historico-hystérique des amoureux des folles fantaisies d’un passé révolu, on se demande s’il ne serait pas préférable de l’oublier, ce temps maudit, afin de passer aux choses sérieuses d’aujourd’hui, celles qui nous concernent nous et nos gosses : le présent et l’avenir !
Nuremberg, c’est mort !
Tout a été dit.
Rabâchages sans intérêt…
Portrait :
« « Je m’inquiète pour l’Europe. J’aime l’Europe et je déteste la voir dévastée par l’immigration. Ce monstre détruit tout sur son passage. Vous agissez ainsi parce que vous voulez être gentils, mais vous détruisez votre patrimoine. Il est temps de mettre fin aux frontières ouvertes. Vos pays vont droit en enfer. » »
Son père, germano-américain.
Sa mère, écossaise,
Sa dernière femme, parfaite métèque roumaine.
Il nous donne des leçons ?
Mélania Trump slovène.
Les indiens d’Amérique auraient dû fermer leurs frontières et les patagons aussi.
Concert houleux, hier soir
https://www.leparisien.fr/faits-divers/philharmonie-de-paris-des-fumigenes-perturbent-le-concert-de-lorchestre-israelien-07-11-2025-XQ57XQF2TNC5NI3L2YI5NOILXU.php
L’enfant est-il l’avenir de l’homme ?
https://www.leparisien.fr/societe/famille/ils-ont-fait-un-bebe-tout-seuls-ces-hommes-qui-se-lancent-en-solo-dans-la-paternite-06-11-2025-GWQB6D4CMBDJVH7ELHX57FRVLE.php
Concert hooliganeux plutôt que houleux, hier soir !
Les derniers lieux de mémoire parisiens
« En cette dixième année, la Nation se recueillera pour honorer la mémoire de celles et ceux qui ont perdu la vie », écrit l’Élysée dans un communiqué. Le président de la République participera à l’inauguration du jardin du souvenir du 13 Novembre, en face de l’Hôtel de Ville de Paris.
https://www.leparisien.fr/societe/dix-ans-du-13-novembre-emmanuel-macron-ira-sur-chaque-lieu-dattentat-avant-dinaugurer-le-jardin-memoriel-a-paris-06-11-2025-YAG7OW4Z75C55FUMA6ANTUVKEM.php
Elle ne se lasse jamais de venir toujours baver ses dégueulasseries sur la Rdl, cette répugnante Gigi…
« Le concert de l’orchestre philharmonique d’Israël, dirigé par le chef Lahav Shani, a été interrompu à plusieurs reprises, jeudi soir, à la Philharmonie de Paris, a appris Le Figaro de sources concordantes. Des activistes ont perturbé la représentation, munis de fumigènes dans les gradins. »
Il paraît que les auteurs ont crié « vive le docteur Destouches » en commettant leur forfait. On prétend que le cinglé d’Oléron a crié Allah Ouakbar, mais je ne serais pas surpris que ce soit un montage de l’IA et qu’en fait il ait crié « vive Destouches! »
On nous cache tout. Heureusement que la Pythonisse nous rappelle des choses dont on ne parle jamais.
Un chapitre aurait pu
Les lieux de mémoire germaniques, ils existent avec plus ou moins l’imprimatur du commandeur Nora, Austria included, n’ont pas de chapitre « Nürnberg ».
Ce qui est démontré avec ce qui s’est passé hier à la Philharmonie, c’est que sous Touquette la France ne se fait même plus respecter sur son propre territoire. On peut y perpétrer n’importe quelle saloperie.
Pas souvent l’occasion d’entendre l’hymne israélien, plein de tragique et de courage, comme son peuple.
Quand le petit léZard de Paris se retrouva au centre d’un scandale cannois !
Neuhoff à l’Académie ne me choque pas. Une part de l’esprit français.
Un bon général à L’Élysée, l’armée dans les rues, tout ira mieux dans ce pays.
1 – Etes-vous de celles-là, Mauricette sur le Retour (8.01) qui ne peuvent s’empêcher d’essuyer les dégueulis sévissant sur cette chaîne ?… Il faudrait d’abord évacuer les vôtres le soir même, il vous resterait moins de travail le matin. Il est vrai que la fainéantise est au genre domestique de la souillarde ce que la moraline extérieure est à l’espèce porcine – See infra
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(cf. sur Philomag) – « Certaines personnes ne supportent pas de voir une assiette traîner dans l’évier. Pour elles, un repas n’est vraiment terminé que lorsque tout est propre et rangé. Cette habitude traduit bien plus qu’un simple goût pour l’ordre : elle reflète des traits de personnalité forts, tels que la rigueur, la maîtrise de soi et le sens des responsabilités. Ce comportement serait d’ailleurs lié à l’effet Zeigarnik*, un phénomène psychologique qui explique pourquoi les tâches inachevées restent dans notre esprit et génèrent une légère tension. En lavant immédiatement les plats le soir, ces personnes apaisent leur mental, trouvent une forme de satisfaction intérieure et reprennent le contrôle sur leur environnement. Ce besoin de clôture s’étend souvent à d’autres domaines de leur vie : travail, relations, projets personnels. Elles aiment aller au bout des choses et ne pas laisser traîner ce qui peut être réglé sur-le-champ. Mais quand elles le font la matin, il est trop tard. Elles ne parviennent pas à enlever les odeurs déposées dans la cuisine durant la nuit. C’est à ce type de carences que les psychiatres identifient les failles les plus intimes de leur personnalité psychorigide ».
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* (pour etalii /// lcé
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Zeigarnik
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2 – « Un chapitre aurait pu » (22.13). Merci pour cette belle mise au point historique sur nos « beaux quartiers » de Paname aux heures sombres d’Henriette Chafoin et de ses sbires, SB…
Faut-il comprendre que feu Simon Nora aurait délibérément passé sous silence des épisodes aussi peu glorieux de la « mémoire des lieux » français ? Si tel vous parait le cas, pourriez-vous essayer de nous expliquer les raisons de cette « omission » chez cet excellent homme qui par ailleurs ne s’est jamais vraiment prétendu historien « de profession » ? Merci, bàv Sybil (rien n’oblige, bien sûr)
@ JL, merci pour le wet nightmare. J’ai fort bien dormi, sans cauchemar ni sec ni humide, ni salé ni sucré. Paisiblement voyez, tel le terrible petit Achille (1 an 1/2), en visite à la maison hier pour le goûter, et curieux de tout voir et comprendre. Des poules aillées, surtout, dans le jardin.
Le meilleur à tous les erdéliens de bonne volonté pour aujourd’hui, 7 novembre 25.
Dear Chaloux, pas facile de diriger vie et orchestre comme Toscanini
Cher jzmn, on n’arrive pas à savoir qui fut la plus belle… Qui était qui ? J’apprécie bcp le narcissisme assumé de votre blog. Ne trouve rien à redire à ce que vous le fassiez partager… On peu toujours ne pas ouvrir vos liens, si on ne vous aime pas « politiquement ». Voilà mon opinion charentaise. Bàv,
Je rappelle tout de même qu’un général peut être élu légalement.
les vieilles folles ont leur créneau aussi quand on leur en laisse la possibilité …
tout comme une marche sur Rome ou une plongée dans un Rubicon à l’état gazeux
10.25, On ne vous reconnait pas sur la 6e photo, dirCB. Dommage ! Bàv,
Dear Phil, vous me rappelez Ravel refusant de se lever après l’exécution (c’est le mot) du Boléro par Toscanini. Il a ensuite voulu minimiser l’affaire, mais…
«Caramba, boléro, castagnettes! »
bien sûr, bin sûr, bin voui, mon cicérone : « cedant arma togae ».
J’avais trouvé un portrait de Chantal visitant je ne sais quel hôtel particulier. C’est une petite boulotte.
Elle ne doit pas être toute jeune.
Le délateur hitlérien Destouches, activement engagé dans l’antisémitisme a suffisamment de sang sur le mains pour qu’on ne lui colle la responsabilité de meurtres posthumes. Plus facile de trouver un tuto sur l’islam que sur Bagatelles. Faudrait que ses thuriféraires y songent, à l’occasion.
En attendant, qu’ils méditent ce que le « médecin des pauvres » écrivait à Robert Brasillach au printemps 1939 : « Je suis raciste et hitlérien, vous ne l’ignorez pas ».
Ses amis ?
– Adrien Arcand, le leader antijuif et pronazi canadien qui fait de lui son « invité d’honneur » à l’assemblée générale de son mouvement, les Chemises bleues, à Montréal en 1938.
– Fernand de Brinon et Jacques Doriot, qu’on ne présente plus.
– Otto Abetz, l’ambassadeur allemand à Paris ainsi que son conseiller pour la culture, Karl Epting.
– Robert Denoël, antisémite notoire, son éditeur qui publiera Les Beaux Draps en 1941 et rééditera Bagatelles pour un massacre deux fois, en 1941 et 1943, en pleine période de disette de papier et avec un petit coup de pouce des autorités d’occupation, permettant à Bagatelles de devenir le véritable best-seller des années noires avec Les Décombres de Rebatet. Denoël sera zigouillé à la Libération comme l’aurait été Destouches s’il n’avait pas courageusement pris la fuite la queue entre les jambes.
De délateur à détaleur, il n’y a que quelques pas, vite franchis…
– Karl Boemelburg, chef de la Gestapo en France, Hans Grimm, chef des services de renseignement de la police allemande à Rennes, et surtout Hermann Bickler, avec qui il est copain come cochon, colonel de la SS qui dirigera à partir de 1943 le bureau VI du « SD », service des renseignements politiques pour l’Europe occidentale.
– Gen Paul, dit Gégène (!), peintre, illustrateur et voisin, dont tout le monde devrait écouter la radioscopie de 1971 : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/radioscopie-par-jacques-chancel/gen-paul-2408700-
On y retrouve dans un langage fleuri ce qu’on sait de la pingrerie légendaire du judéophobe et raciste, fierté des lettres françaises, et de son sale caractère. En 69, Gen Paul déclarait à Michel Polac : « Ce qu’il y avait de terrible avec Ferdinand, c’est qu’il aimait bien donner ses idées mais pas son pognon, tu piges » ? « Il ne m’a fait que des vacheries (…) » « Il était saladier, il était jalmince, il fallait qu’il détruise… » Faut dire qu’ils s’étaient brouillés.
Enfin, on ne reviendra pas sur le légendaire dîner de 1944 à l’ambassade d’Allemagne où Gégène imite Hitler à la demande de Destouches avec du scaferlati en guise de moustache devant les yeux ébahis d’Abetz, de Drieu et de Benoist-Méchin.
On bouclera la boucle du délateur-détaleur en rappelant que sont attestées à ce jour les dénonciations de judéité de six personnes auxquelles il faut ajoutér deux dénonciations de communistes.
«Destouches,là, pas ouakbar ! »
Tu peux te rattraper JB en participant au concours du plus beau vieillard!
ça doit bien exister qq part…
pour qu’on ne lui colle pas…
ajouter
de sang sur leS mains (sales)
cum grano salis @ 10.40… l’Ernst Jünger en uniforme à l’époque de la Kommandantur est toujours resté un brin ambigu à l’égard de Destouches, si je me rappelle des journaux parisiens. Faudrait les relire. Mais d’autres urgences me pressent, la vaisselle à finir, quoi.
Littérature et sainteté…
Gloomy-Bloomy découvre la lune…
Bonne découverte!
elle reflète des traits de personnalité forts, tels que la rigueur, la maîtrise de soi et le sens des responsabilités.
–
…comme moi, quoi.
Et depuis quand les gens donnent-ils leur pognon !!!
C’est, d’ailleurs, les plus riches qui sont les plus radins.
Ce pauvre Bloomie, toujours aussi naïf, aussi idiot… à son âge !!!
Vive Céline, le génial avare !
Les petites boulottes te plaisent, Chaloux.
Le bonheur de lecture que je ressentais, jeune, quand je dévorais les biographies du grand Benoist-Méchin ainsi que ses récits de voyage.
Un régal pour l’esprit. Inoubliable!
https://tourinnes.be/spectacle/
–
… on peut savoir ce que fiche Rose ici ?!
Dites-nous qui vous aimez et on vous dira qui vous êtes et à quel camp à nella vous appartenez, comme jiss et momo le revenu, varité bifrons varoise du triton d’Orégon.
Il existe très peu de grande littérature « de gauche ». Il faut voir les choses telles qu’elles sont.
varieté…ce sont les Souvenirs et L’histoire de l’armée allemande qu’il faut lire chez le musicologue germaniste devenu pronaze. Yes.
Autrefois, chez les aristocrates, les soubrettes étaient souvent de jolies « boulottes ».
Monsieur et Madame, laissaient souvent leur gentille servante, en compagnie de leur fils à l’âge ingrat, à la maison pour qu’elle puisse « s’occuper » de leur garçon, boutonneux et sexuellement inquiet, en lui apprenant, dans l’amusement, les choses de la vie… Le déniaiser, comme on disait autrefois.
Vous avez eu « affaire » à des soubrettes, Mauriçon, pour faire jaillir vos ingrats boutons d’acné, jadis ?
Tu 1s commis le 666ème commentaire, Maurice. Ce n’est évidemment pas un hasard. Je sais qui tu es.
C’est vrai que je fais souvent le bête, Dédé, mais je ne suis pas LA BÊTE, merde à la fin !
petite roulotte, oui et non, il doit y avoir erreur Chaloux n’ose pas avouer qu’il est fou de Passou …
salut au petit Achille,
ma lessive est faite et la forêt m’appelle …
Morte de rire.
ce que fiche Rose ici ?!
Comme c bon de se projeter dans quarante ans !
Aloïse Corbaz
Plus belle en peinture!
Aucune erreur.
L’interruption de musique n’adoucit pas les moeurs !
Les perturbateurs se sont fait tabasser avant d’être éjecter violemment hors de la salle.
Il faut bien leur reconnaître un certain courage…
Sans être maigre, Chantal a des rondeurs bien placées mais n’est pas boulotte, Chaloux.
La Bête possède une caractérisque très reconnaissable : elle ment avec une habileté inégalable.
12.31 – 666 etc, … et c pas le k de notre Bêta du J’ai Vos Dents : il dit toujours la vérité, euh…, sa vérité, elle sent pas tjs bien bon, sa vaisselle. M’enfin, hein ?
@ »Chantal a des rondeurs bien placées »
soit pas jaloux toi aussi je suis sûr que t’as des rondeurs bien placées, super bien placées, hyper bien placées, je veux placées à leur bonne place pour qu’on puisse d’elles qu’elles sont bien placées, même que si elles étaient placées à d’autres endroits dont ceux dont on dit qu’elles sont bien placées ils serait alors impossible de dire de ces rondeurs qu’elles sont bien placées, tu vois ce que je veux dire petit chenapan..
Une vérité est que la Gigo est très boulotte. D’où le grand attachement que Chaloux lui porte.
12.44, comme la Ganipote, une madrée crocheteuse de passants sans-soucis, hein !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ganipote
Signalons un très bon petit restau portant ce nom, dans l’île du drame d’Oléron.
petit cours d’incrédulité en 5 leçons :
1/ les néoconservateurs ont disparu depuis très longtemps.
2/ la preuve : les médias n’en parlent plus
3/ si les médias ne parlent plus des néoconservateurs c’est juste parce qu’ils ont disparu
4/ ceux qui prétendent le contraire sont des complotistes.
5/ car tous ceux qui prétendent des choses que les médias ne prétendent pas sont en soi des complotistes.
ROSE
Je suis pour guérir des grands chagrins d’enfant.
et si « l’enfant est l’avenir » (qui « dure longtemps »on le sait maintenant »
ne faut-il pas dire guérir les chagrins de grands enfants?
les américains qui n’avaient fait de changement de régime depuis longtemps se sont dit qu’ils allaient changer un régime.
parce que le changement de régime pour les néoconservateurs américains c’est leur drogue, ils sont hyper addicts.
du coup les néoconservateurs américains ont suivi leur protocole habituel pour savoir quel régime ils allaient changer.
ce protocole est à la fois et complexe : il consiste dans le fait de mettre un carte du monde sur un mur, de placer à 10 mètres de ce mur 3 d’entre eux, leur donner à chacun une fléchette qu’ils envoient sur la carte.
à partir de ces 3 points ils tracent des droites en suivant les théories non pas euclidiennes mais riemanniennes et à partir de là hop ! ils déterminent le pays où ils doivent changer le régime.
pour cette fois les 3 néocons élus pour lancer leur fléchette étaient : Victoria Nuland, Marco Rubio et Antony Blinken.
Ils ont dans lancé leur fléchettes et l’heureux gagnant a été ! le Venezuela.
bon, à partir de là se pose la question de la com médiatique parce que quand un néoconservateur change un régime il lui faut trouver une bonne raison acceptée par presque tous.
donc ils ont fait un brainstorming où chacun écrit sur un papier la raison genre arme de destruction massive, terrorisme etc… et de là est sortie la justification !
en l’occurrence : le narcotrafic.
c’est pas une justification facile à faire gober parce que que dans on parle de narcotrafic le Venezuela n’est pas le premier pays qui vient à l’esprit.
sauf que dans la doctrine des néoconservateurs la justification ne doit pas correspondre à un truc qui vient en premier à l’esprit parce que sinon ça peut paraître louche.
donc le narcotrafic a été adopté et là vlan ! les voilà partis pour un nouveau changment de régime.
faut dire que ces moments sont de réels moments d’exaltation pour les néoconservateurs, tellement bien qu’ils font toujours une fête genre orgie où à la fin Liz Cheney et Victoria Nuland se retrouve à poil en train de danser sur les tables en imitant Mickael Jackson.
au moins c’est bien de savoir qu’il reste encore des gens sur cette terre qui ont gardé l’esprit festif…
Chantal, est plus grassouillette
Que ses œuvrettes !
Hurkhurkhurk !
Raphaël Enthoven
« Voilà des années que les cadres de LFI nous expliquent qu’ils ne sont « pas antisémites » puisqu’ils n’ont « pas été condamnés pour ça ».
Tout à l’heure, j’ai été relaxé pour avoir notamment dit qu’ils étaient « passionnément antisémites »
Le tribunal a reconnu le caractère injurieux de mes propos tout en considérant qu’ils ne dépassent pas les limites admissibles de la liberté d’expression.
« Les propos litigieux s’inscrivent dans le sillage d’un débat d’intérêt général majeur… Quoique formulés dans un registre délibérément provocateur et avec une dose d’exagération, ces propos relèvent de façon manifeste du domaine de la polémique politique, le prévenu étant un acteur du débat public…, le message litigieux se terminant par un appel au vote dans un contexte de campagne électorale et la personne visée étant un mouvement politique, par ailleurs lui-même régulièrement critiqué pour son mode d’expression offensif. »
Bref, L’ANTISÉMITISME, LE COMPLOTISME ET LA VIOLENCE DE CE CLUB DE DÉFICIENTS QU’ON APPELLE LA FRANCE INSOUMISE SONT DES ÉLÉMENTS DU DÉBAT PUBLIC. Ceux qui les constatent ont le devoir (et désormais la liberté) de les dénoncer. »
pour un pays comme la France la dénonciation ne devrait pas trop poser de problèmes.
ça va même se bousculer au portillon : les mecs ils vont recevoir tellement de lettres de dénonciation qu’ils vont devoir embaucher du personnel pour tout lire.
ce qui en soi n’est pas une mauvaise chose…
je veux dire dans un pays totalement désindustrialisé trouver des secteurs d’activité où on peut embaucher des gens perso je trouve que c’est pas une mauvaise idée…
je me demande même comment les gens n’ont pas pensé à la dénonciation avant.
le vin, les spiritueux, la mode, le luxe, le champagne et la dénonciation c’est vraiment des spécialités nationales.
je me demande si passou n’a écrit un truc sur ce sujet ?
Tout ça est compliqué, dear Baroz. Vous étiez au concert de la Philharmonie ? La bonne place coûte la peau des fesses, une animation aux fumigènes n’est pas de refus.
Si c’était vrai,si LFI était antisémite, ce qui est faux je le maintiens, et bien, ce ne serait pas une injure de le dire, mais un fait. Sauf que…
Pour ne dire qu’une évidence !
https://www.youtube.com/watch?v=Pd2KM3qjcKk&list=RDPd2KM3qjcKk&start_radio=1
LFI est plus qu’antisémite, elle est antijuive !
Cela est un fait établi.
Établi, lu, vu, prouvé et approuvé.
Tu piges la Clopine ?
Clopine est une garantie ?
L’obsession cela mène au radotage.
C’est comme un clou. À force de taper sur la tête, on enfonce le clou.
Le radotage en droite ligne, cela mène au gâtisme. ( rose, comme on est soi-même… )
LA PSY N ‘AYANT JAMAIS GUERI RIEN NI PERSONNE
Je pense que Johnny Clegg est profondément raciste. Il surplombe l’ethnie qu’il semble encenser, il l’instrumentalisme pour son propre profit, on n’y crois pas une seule seconde (bon, ça demande des années de travail pour un être un danseur zoulou, mais bref, ça se voit que Clegg est un salaud, d’ailleurs doit y avoir de la manipulation dans l’air quand il lève la jambe aussi haut que le noir – qui doit être à son service.moyennant finances, d’ailleurs quoi de plus répugnant, de plus à combattre,de plus ignoble qu’un militant anticapitaliste ? alors que le rassemblement national, c’est le peuple, donc pas touche, et ne surtout rien dire de ce qui se passe en ce moment , l’abandon de la posture populiste pour donner des gages aux nantis, et moi je vais continuer à être répugnante puisque je vais continuer à avoir comme l’idée pour sauver le monde est là sortie du capitalisme.
Enfoncer pour enfoncer le clou, cela dépend du bois.
De quel bois je me chauffe.
Chez nous, rose, Emma et moi-même, le bourrage de crâne ne marche pas.
Les grands enfants, et alii, dont les chagrins de la petite enfance ne passent pas. Alors que, les pages se tournent, et romans feuilletons.
et alii dit: 7 novembre 2025 à 14h42
LA PSY N ‘AYANT JAMAIS GUÉRI RIEN NI PERSONNE
rose dit: 7 novembre 2025 à 14h48
Radoter pour enfoncer le clou, cela dépend du bois.
C’est cela Clopine, va sauver le monde et laisse-nous tranquille…
Aaaaahhh toutes ces bécassines qui se prennent pour des super héroïnes de… bande-dessinée !!!
Clopine c’est l’Agrippine de Claire Bretécher, l’humour en moins !
Hi hi hi hi hi…
Sur Johnny Clegg, ne peux rien dire.
Y a le bon noir.
Ou celui/celle qui s’accoquine* suffisamment pour obtenir tous les blancs seing.
Yannick Noah aussi a pensé être le bon noir de service. Celui qui cautionne.
Et par-dessus la tête de qui se passent toutes les ignominies.
Lui n’étant que le faire-valoir.
Or, depuis que, de nouveau, il atteint le succès qu’il a eu jeune homme, et qu’il est pété de fric, il a fini ce complexe millénaire.
Millionnaire milliardaire .
On pourrait espérer cela collectivement : un changement de paradigme.
* vilaine.
Ce soir c’est salade d’endives et merlan pané.
Milliardaire millénaire
Mais enfin, c’est dingue ! Zéro plainte retenue contre LFI (faut-il rappeler le score du RN en la matière) , un Enthoven que le jugement déclare « injurieux » – encore heureux, car si, par exemple, il avait fallu fermer la RDL pour « propos injurieux », il n’aurait pas fallu plus de vingt quatre heures pour en trouver, et ce climat délétère au début, mais qui s’alourdit, qui s’alourdit, qui s’alourdit, comme si le climat politique se voilait la face, tel le commandant du Titanic se refusant à imaginer l’iceberg. Mais je salue la décision de justice, au fond. Oui, l’accusation d’Enthoven est une injure, une insulte. Parce que oui, on a le droit de proférer des insultes et des injures. Même si la réalité en contredit la véracité. Mais la réalité, hein !
Elisabeth Lévy sur l’interdiction de l’alcool à l’Assemblée Nationale.
Je ne résiste pas à donner un extrait de son article de Causeur dans le mesure où il est drôle et où elle (Elisabeth Lévy) cite l’ignoble Docteur Destouches…
« Est-il tolérable que des députés aillent en séance ivres ? Non, il est intolérable que les gens ne soient pas parfaits, qu’ils commettent des erreurs, voire des fautes. Je sais bien qu’en dehors de l’Assemblée nationale, aucun Français ne va jamais bosser en ayant bu un verre de trop ou fumé un joint. Et qu’aucun n’a jamais fait de cochonneries entre adultes consentants dans les toilettes, il ne manquerait plus que ça.
L’alcoolisme est évidemment un problème de santé publique sérieux. Mais on ne le combat pas par le fliquage. Quant à la prohibition, cela n’a pas marché. Un jour, tous les plaisirs de pauvres seront interdits, disait Céline. Pour nos nouveaux vertueux les plaisirs des gens ordinaires, ces petites béquilles qui adoucissent l’existence ne sont pas seulement mauvais pour la santé mais moralement répréhensibles. Ils veulent que nos lois soient faites par des humains parfaits, que la vie n’a pas cabossés. Autant les demander à des IA qui ne connaissent pas l’addiction, ni le mal de vivre. En attendant, puisqu’il faut voter et que nous, électeurs, restons de misérables humains, alcootest obligatoire pour entrer dans l’isoloir ! »
En ce moment je couche mes poules tôt.
C’est d’ordre cosmologique.
Voire cosmobiologique.
Voire cosmobiochimicologique.
D’ailleurs, ici, les insultes et les injures, hein, s’il fallait les compter… Notre pauvre hôte devrait bien entendu en rougir de honte. Comment peut-il assumer d’avoir ainsi laissé place à de tels déferlements de haine ? (j’ai envie qu’on radiographie toutes mes interventions sur ce blog depuis dix-huit ans, histoire de démontrer, preuves à l’appui, ma haine des juifs).
Mes poules le savent intuitivement et me l’expriment par des intonations de caquètement très particulières, que je comprends très bien.
Si le con-plotiste pouvait devenir un con-peloté, ça ferait des vacances au data center qui stocke les conneries qu’il regurgite obsessivement comme un personnage échappé d’un roman de Ken Kesey.
Personne pour se dévouer en pensant à l’environnement? Homme, femme, giton, travesti, robot-mixer, sextoy à poire manuelle de chez Shein, femme du momo revenu (npn, sont trop avares les barbares de Cochonkroll).
Même l’Empaleur commence à trouver que son Labrador nain geint un peu trop dans sa niche…
Elles sentent bien que dans trois à quatre semaines, les vraies froidures se feront sentir, qu’il faudra se blottir la nuit tout contre ses voisines, rentrer doucement la tête dans ses plumes, fermer lentement les yeux et s’endormir tranquillement en pensant à moi.
L’antisémitisme est l’étoile jaune qu’on cherche à clouer au niveau du coeur des anticapitalistes. C’est scandaleux de dire ça ? Bah, c’est comme quand je dis que certains portent leur peau comme d’autres une étoile. Une question de couleur.
Bloom, j’ai souvent parlé à mes poules du changement d’heure, elles ne sont pas contre par principe mais on ne peut pas non plus affirmer qu’elles sont à 100 % pour.
Je dirais que dans l’immédiat elles sont pour à 94 %.
En opinion moyenne. Moyenne des opinions, si vous préférez.
Du coup, en moyenne, elles sont contre à 6 % parce que toutes se sont exprimées sans ambigüité sur la question.
Enfin c’est le résultat de mon calcul.
Je peux toujours le tromper mais chez moi c’est très rare.
me tromper.
Bloominette, comme la Gigi, est sacrément masochiste. Elle revient toujours pour quémander sa ration quotidienne d’insultes et de moqueries.
T’es trop nul, mon pauvre Bloomie, trop bavard, trop vantard et trop rasoir.
Va faire ton mendiant loin de moi, vieil imbécile.
Enthoven : le tribunal lui dit on ne vous condamne pas, pck vous avez le droit à la liberté d’expression.
Cela ne signifie pas ce que vous dites est juste.
Faudra qu’elle donne la ‘rèf’, cete bonne Babette qui bossa chez Bhl, car on n’a pas lu le même délateur.
Dans le Voyage Destouches écrit: « Presque tous les désirs du pauvre sont punis de prison » (un peu comme les conneries du Nain jaune).
Dans Bagatelles, il fulmine: « Je sais moi, ce qu’il a besoin le peuple, c’est pas d’une Révolution, c’est pas de dix Révolutions… Ce qu’il a besoin, c’est qu’on le foute pendant dix ans en silence et à l’eau ! qu’il dégorge tout le trop d’alcool qu’il a bu depuis 93 et les mots qu’il a entendus… ».
C’est à cause des Rouges qu’il boit du rouge. CQFD.
En 58, dans entretien, il déclare, presque banal: « Lorsqu’il boit, l’homme en est réduit à l’état de bête, une bête assoiffée, excitée. L’alcool entraîne une intensification de la violence déjà inhérente à la pauvreté et à l’univers misérable. »
Bref, l’abus de fausse fausse citations de Destouches nuit gravement à la crédibilité des personnes qui y recourent.
Il est dangereux pour la Santé du débat, la vérité des échanges, la véracité des intentions.
Causeur a nostra, ouais…
Je me demande bien qui va avoir le Goncourt 2026. Faudrait commencer à en discuter dès maintenant parce que le temps passe très vite.
Gigi.
Gigi l’amoroso https://share.google/PayNZbn5PHqsi53Jq
Pourquoi le temps passe-t-il très vite (et chacun a pu s’en rendre compte, par comparaison au temps où le temps passait moins vite, c’est indiscutable), eh bien c’est à cause de l’accroissement de la fréquence vibratoire universelle.
Sauf que, Rose, votre remarque pleine de bon sens va être masquée par la réductrice déduction : si on ne condamne pas Enthoven au motif qu’il a le droit à l’insulte, c’est qu’il dit la vérité. C’est dingue, je le répète, et je vacille, notez que ce n’est pas plus dingue que tout le reste, et le seul rempart au dégoût de ma classe d’âge, ma génération, réside dans ceux que nous avons procréés. Mais ils sont si fragiles ! Nous, à leur âge, nous nous battions pour renverser un monde, et, va savoir, en créer un nouveau. Eux doivent se battre dos au mur pour conserver juste une planète viable.
Plus l’Univers se dilate et plus la fréquence vibratoire universelle se contracte, par opposition (action-réaction). Donc elle s’accroit. Donc tout va plus vite. Notre inconscient s’en rend parfaitement compte.
Un oeuf à la coque c’est toujours et encore 3 minutes mais 3 minutes compressées. Et ça fonctionne quand-même parce que la fréquence vibratoire de l’oeuf est elle-même compressée, avec un coefficient rigoureusement identique.
Le droit à l’injure donne de la crédibilité à celle -ci. Donc, poursuivons. Si je te dis « fils de pute », ta mère est effectivement une prostituée. Si je te dis « salaud d’enculé », tu dois être effectivement un homosexuel. Etc. Et donner le droit à Enthoven de dire de LFi qu’elle est « antisémite », c’est qu’effectivement elle doit l’être. Que ce soit le gavage infligé politiquement, en dehors de toute vraisemblable, depuis des années désormais, à l’opinion publique,ne fait rien d’autre qu’illustrer la vacance idéologique qui ouvre la voie à la violence. Nos enfants nous accuseront, il faudrait qu’ils nous accusent, nous accusent, dès aujourd’hui. Mais ils nous aiment ! Sont-ils cons !
Je me suis permis de psychanalyser une de mes poules (avec son accord, évidemment, sinon ça ne marche pas) et bien en fait elle n’allait pas si mal, même plutôt bien, le bémol c’était qu’elle était née un poil vite, c’est ce qu’a montré sa régression au stade poussin (c’est très impressionnant parce que d’un seul coup les cot-cot se transforment en poui-poui), elle a revécu tout ça, la couveuse, ses petites plumes toutes collées au contact de l’air pour la première fois, enfin la totale quoi, j’ai claqué des doigts, les poui-poui sont redevenus des cot-cot bien rauques et sonores (c’est impressionnant aussi dans ce sens là) et ils voulaient clairement dire que tout avait été trop vite et elle s’est mise à pleurer à chaudes larmes, moi lui disant que ce n’était rien, qu’elle était guérie du peu qu’elle était malade mais qu’on ne pouvait absolument rien faire contre cette fréquence vivratoire qui s’accroissait, que ça n’allait pas s’arranger de toutes façons, qu’il falkait être forte, que c’était l’heure de manger et d’aller se coucher.
Ils les aimait pas, les pauvres, le maitre-chanteur de Meudon. Il les soignait parce qu’il fallait bien gagner sa croûte, même s’il lui arriva de faire honneur au serment d’Hippocrate à quelques rares exceptions.
Ethos typique des petits commerçants des passages, si prompts à rejoindre la Ligue Syndicale, antirépublicaine, antisémite, anti-Dreyfusarde, lointain ancêtre du poujadisme et du FN.
Destouches a grandi sous la verrière du passage Choiseul, et il décrit en ces termes la vie qu’on y menait vers 1900 :
« Féroce…Féroce…en ce sens on avait à peine de quoi bouffer, et il fallait…faire figure. C’est à dire que, par exemple, nous avions deux vitrines au passage Choiseul mais il y en avait toujours une d’allumée et pas l’autre parce qu’il n’y avait rien dans l’autre. » (Entretien de Céline avec J.Guénot et J. Darribehaude, Cahiers Céline n°2, pp. 145-167).
La hantise de manquer, de tomber dans pauvreté le pourchassera toute sa vie, l’envie le ronge quand il voit qu’un Haïtien ou un Juif occupe un job que lui, du centre de Paris, n’a pas…Réflexe classique du petit blanc. Poo’white trash.
Aucune compassion pour les pauvres dans ses écrits. Quant à la vie, c’est pour ma gueule et mes danseuses…(cf.Gen Paul).
Mais à part ça, à part cette indignation que je ne sais comment qualifier sinon par le terme de « sincérité », ben c’est la foire Saint Romain à Rouen. Et je vais y aller, dimanche, avec un pote. Et, si j’avais encore l’envie de partager quelque chose avec quelqu’un, ce serait bien la description de cette foire. Non dans le détail, les manèges, les bruits, la foule, l’odeur des croustillons et le brassement du vulgaire , du populaire, le gras, le bruit, la recherche de la seule sensation : il est le même à Rouen que partout. Mais ce qui différencie la foire Saint Romain des autres, c’est le calendrier. Voici une fête où le populo se presse, sachant pertinemment qu’il va se cailler les miches et se faire saucer. Et c’est pour ça que je vais y aller.
Eh bien voilà, c’est très bien, le croisement du vulgaire, du populaire, du gras. À la bonne heure.
Car la foire Saint Romain, à Rouen, c’est juste le mois de novembre, vigoureusement nié à force d’électricité tapageuse mais pourtant vainqueur. Car on s’y caille les miches, et qu’on s’y fait saucer. Et c’est pourtant, dans un acte de déni aussi éhonté que les mensonges trumpiens, mais pour une toute autre cause, on y va !
Chacun doit croiser ce qui lui fait du bien.
Se faire bousculer, sentir le graillon et le cuir crasseux, les collisions frontales en autotamponneuses, papouiller les cheveux par le gros yéti poilu du train fantôme. Et allez et allez jeunesse on y va !!
The bigger picture, NOW:
« A New York, un festival de cinéma annulé après que la Chine a fait pression sur les réalisateurs. Les participants demandent que leurs films ne soient pas projetés lors de l’événement IndieChina, qui devait débuter ce week-end. » The Guardian.
Pas plus politique et symptomatique des relations internationales ou autres que la culture, au cas où on s’imaginerait que c’est juste un supplément d’âme, une boule sur l’arbre de Noël.
la Chine ne kidnappe ses opposants à l’étranger (à Paris, c’est dans les restos autour de St Lazare), que quand elle a échoué à les terroriser et lâcher le morceau.
La Russie poutinienne va-t-elle nous flinguer « Le Voyage en Ukraine » au propre comme au figuré?
la Chine ne kidnappe pas seulement ses opposants à l’étranger…
…mais les proches des opposants…
@ je couche mes poules tôt. /// Petit Achille a vu qu’elles se couchent toutes seules à 17.50, et aujourd’hui plus tôt, car il pleut, le ciel est bien noir.
@ Un jour, tous les plaisirs de pauvres seront interdits. /// Madame Lévy a le sens de l’humour juif. Personnellement, j’y résiste, je lui cause pas. Elle est soule, du matin au soir.
@ j’ai envie qu’on radiographie toutes mes interventions sur ce blog depuis dix-huit ans /// J’espère que vous l’avez fait au fur et à mesure, comme moij, dès que nous nous sommes rencontrés chez lui en 2005. Il ne faut jamais effacer sa mémoire, surtout si elle est virtuelle. Toujours la sauvegarder. C’était déjà l’époque du « principe de précaution » contre l’antisémitisme.
@ Maurice Revient toujours pour quémander sa ration quotidienne d’insultes et de moqueries /// t’ai !… il ramasse des formules puisée chez son giton du JT aux capotes usagées.
@ la fréquence vibratoire de l’œuf est elle-même compressée /// C’est ce que soutient Gilles Finkelstein dans sa théorie de la démocratie à l’état gazeux qu’une sublimation mal négociée pourrait très vite enflammer dans sa piscine.
-> -> -> -> Bon, je vais sortir pour vérifier si elles sont bien couchées. D’ailleurs, je quitte ce blog définitivement, à cause de mes corpuscules tactiles de Bessemer qui me démangent les c., depuis qu’on peut acheter des sex-toys chinoises à bas prix à Paris. Wouarfl.
@ Voici une fête où le populo se presse, sachant pertinemment qu’il va se cailler les miches et se faire saucer. Et c’est pour ça que je vais y aller. ///
Perso, je suis très sensible à vos espoirs de bonheur éphémères. Ils sont plus convaincants que vos pulsions idéologiques récurrentes et votre pessimisme envers les défis de nos jeunes générations. Encore que tout cela ne soit pas incompatible, m’a bien expliqué la neuropsychologue. A la ferme du pote St Romain…, noyer son chagrin et chacun son refrain.
https://www.youtube.com/watch?v=lHjbS56I8N4
Nicole kidnappe…
rose se prépare à aller suivre des procès! elle nous dira tout!
Ceux qui veulent améliorer le monde ne feront que l’empirer.
« que c’était l’heure de manger et d’aller se coucher. »
Pauvre poule abusée pour laquelle est venue l’heure de passer à la casserole !
« Je sais moi, ce qu’il a besoin le peuple, c’est pas d’une Révolution, c’est pas de dix Révolutions… Ce qu’il a besoin, c’est qu’on le foute pendant dix ans en silence et à l’eau ! qu’il dégorge tout le trop d’alcool qu’il a bu depuis 93 et les mots qu’il a entendus… »
Avec ses morceaux choisis, moi, Bloom, il me donne furieusement envie de lire Bagatelles… que je n’ai jamais lu !
Clopine
Nos enfants nous accuseront, il faudrait qu’ils nous accusent, nous accusent, dès aujourd’hui. Mais ils nous aiment ! Sont-ils cons !
Nous les boomers.
Mais, ils nous accusent.
Et heureusement qu’ils nous aiment en dépit de.
Non, ils ne sont pas cons : ils savent que l’on a fait ce que l’on a pu, et c’est vrai.
Et.ce n’a pas été terrible et c’est encore vrai.
@Se faire bousculer, sentir le graillon et le cuir crasseux, les collisions frontales en autotamponneuses
ça sent le vécu ; génération calimero
Se contenter des deux premiers romans publiés de Destouches et de la trilogie d’après-guerre et des opus publiés récemment, porter l’écriture du gus aux nues, sans jamais avoir lu les pamphlets est une hypocrisie totale.
« L’œuvre » de Destouches, c’est un tout, comme la Révolution française.
L’extrait plus haut fait partie de ce qui est publiable, bien moins vulgaire, insultant et diffamatoire que ce que certains balancent impunément dans ces colonnes.
Dans l’extrait qui suit, on s’approche davantage de la substantifique moelle du best-seller de l’Occupation, copieux ragoût délirant, qui ravit les hypocrites associés, ou permet à ceux qui combattent ce mal/mâle(?)blanc de connaitre tout son arsenal de salauperies et de le retourner contre lui, with a vengeance. On ne peut gagner contre un ennemi qu’on ne connait pas.
« Voici l’ordre majeur implicite de toute
Révolution communiste. Le pouvoir ne peut demeurer aux Juifs, qu’à la condition que
tous les intellectuels du parti soient ou pour le moins furieusement en.juivés… mariés à
des juives, mâtinés, demi, quart de Juifs… (ceux-ci toujours plus enragés que les
autres…). Pour la forme, quelques figurants aryens bien larbinisés sont tolérés pour la
parade étrangère… (genre Tolstoi) tenus en soumission parfaite par la faveur et la
pétoche. Tous les intellectuels non juifs, c’est-à-dire ceux qui pourraient n’être pas
communistes, juifs et communistes sont pour moi synonymes, ont tous été traqués à
mort… Ils vont voir au Baikal, à Sakhaline si les fraises sont mûres… Il existe
évidemment quelques méchants Juifs dans le nombre, des » Radek « … quelques
traîtres pour la galerie… des Serge Victor, Judas d’une variété nouvelle… On les
maltraite un peu… On en fusille quelques douzaines… on les exile pour la forme…
mais la farouche entente du sang subsiste, croyez-le… Litvinoff, Trotzky, Braunstein
ne se haissent que devant nous… Les rares A.ryens survivants, des anciens cadres
officiels, les anciennes familles en place… les rares échappés aux grandes hécatombes,
qui végètent encore un peu dans les bureaux… les ambassades… doivent donner les
preuves quotidiennes de soumission la plus absolue, la plus rampante, la plus éperdue,
à l’idéal juif, c’est-à-dire à la suprématie de la race juive dans tous les domaines :
culturels, matériels, politiques… Le Juif est dictateur dans l’âme, vingt-cinq fois
comme Mussolini. La démocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de
la dictature juive. » (p.31)
Disponible en intégralité sur le Net.
Aucune excuse.
On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas.
bloomy tu penses qu’il faudra organiser un nouveau procès de Nuremberg pour juger les dirigeants ukrainiens (et européens) pour ce qu’ils auront fait subir à leur peuple ?
t’as vu les images des gens recrutés dans les rues ? ces pères et ces fils enlevés devant les yeux de leur mère et de leurs enfants qui crient et qui pleurent pour ne pas qu’on les prenne ?
ça mérite bien un nouveau Nuremberg non ?
@« L’œuvre » de Destouches, c’est un tout, comme la Révolution française.
Pas vu la pertinence de la comparaison avec la Révolution française mais, oui, c’est un tout qu’il faudrait un jour, avec le recul nécessaire, intégralement republier (malgré la volonté de l’auteur de ne pas republier ses « pamphlets »), d’où l’aspect un peu vain de limiter « l’oeuvre » à l’extrait choisi (source ?)
D’un château l’autre est un chef- d’œuvre, et il y a toute la correspondance.
On peut juger Céline et l’aimer comme écrivain.
Ce débat est clos depuis longtemps.
Rappelons tout de même à Gloomy-Bloomy les 2500 de Lybie…
2500 morts…
le passé est une chose très utile pour ceux qui refusent de voir le présent et encore moins le futur, c’est pour cette raison que l’Europe est devenu qui vit essentiellement dans son passé.
le nazisme incarnant à juste titre le mal absolu, Nuremberg montre l’image de ce mal absolu, mais il montre aussi en creux ceux qui ont combattu ce mal absolu et qui à ce titre incarne le bien absolu.
au fil du temps, dans la représentation iconoclaste l’usage pour montrer ce camp du bien absolu a pris le dessus sur celui du mal absolu.
in fine c’est surtout une affaire de statut comme si cette place devait nous être accordée de facto depuis toujours et pour toujours.
le problème est que cette image d’un occident incarnant le bien absolu est celle qui a permis à cet occident de dominer le monde, qui a justifié cette domination.
du coup aujourd’hui les choses sont devenues hyper compliqué dans l’usage que nous faisons de ces moments historiques qui nous servent de mise en scène à une posture visant essentiellement à nous glorifier, sauf que notre gloire, aujourd’hui, tout le monde s’en tape complet, ces trucs ça tourne plus à de l’auto glorification.
Fous-moi la paix quand je mange mon merlan, Langoncet.
le Destouches il était comme bloomy : il n’aimait pas les bolcheviques d’où son antisémitisme parce que pour lui les juifs c’était tous des bolcheviques.
faut garder à l’esprit que c’est Lénine qui a créé l’Ukraine un jour où il avait forcé sur la vodka.
et Khrouchtchev qui leur a refilé la Crimée mais lui il était même pas juif.
le truc qu’on oublie c’est que le type qui a mis le paquet dans les années 90 pour séparer la Russie des pays Baltes et de l’Ukraine c’est…. Dick Cheney !
Gorbatchev c’était un brave type mais Dick Cheney a fait le premier changement de régime de sa carrière en le remplaçant par Eltsine.
on croit que Dick Cheney, ce Saint Homme, a commencé ses pitreries dans les années 2000 en fait non il les commencées dans les années 1990.
si, comme le dit passou, les russes sont effectivement animés par un esprit de vengeance je pense qu’on n’a pas fini de dérouiller…
là les russes ont les anglais dans le collimateurs parce que c’est eux qui bombardent leurs raffineries et leurs radars et bombardiers nucléaires : les anglais devraient remercier Poutine, c’est le seul au Kremlin a essayer de calmer tout le monde.
les anglais font une fixette sur les russes depuis le 18è siècle, en fait les russes c’est leurs juifs à eux.
en fait les anglais se tapent complet de l’Ukraine ce qu’ils veulent c’est tuer du ruskof, démanteler la Russie et piquer leurs richesses naturelles.
et ça j’ai lu un tas de livres sur ce sujet mais j’ai pas trouvé le pourquoi de cette haine anti russe des anglais.
le problème est qu’ils sont tellement obsédés par cette haine qu’ils en oublient que la Russie est une puissance nucléaire, les mecs ils ont le nez sur le guidon juste animés par leur haine farouche du ruskof.
sérieux les anglais en ce moment c’est des sacrés tarés.
presque plus que les allemands.
et dans l’Histoire beaucoup pensaient que plus taré qu’un allemand ça n’existait pas, ben oui il y a l’anglais, et ça c’est une révélation historique.
Jazzi
Pourquoi comparer Mauvignier à Perec !
Tout à fait, alors qu’il y avait plus évident
le truc génial chez les allemands c’est la vitesse avec laquelle on peut les manipuler.
en ce moment tous les médias allemands répètent 50 fois par jour « la Russie menace l’Allemagne » et là ils y croient tous.
un allemand limite on pourrait lui répéter 50 fois par jour que la terre est plate qu’au bout d’un mois ils y croient tous !
De graves incidents à la Philharmonie.
l’Allemagne le pays de Kant : les mecs ils ont une capacité incroyable à oublier son premier impératif moral alors que le mec il était allemand.
le type il a dit : il faut agir avec les autres de telle sorte que tu te dis que t’aimerais pas qu’il agisse autrement avec toi.
l’otan a monté une armée d’1 millions de soldats en Ukraine (maitnenant ils sont tous morts) et ils ont mis une demi douzaine de bases de la CIA à la frontière russe.
je veux dire ils ont lu Kant le premier truc qu’ils devraient se dire : si les russes et les chinois montent une armée d’i million d’hommes au Mexique et qu’ils mettent une flopée de base de renseignement à la frontière les américains ils feraient quoi ?
même quand des types ne leur font rien comme au Venezuela déjà ils veulent sa peau !
non sérieux, Kant pour moi c’est mort, j’ai viré tous ses bouquins.
Je ne sais pas si vous avez déjà lu ce petit policier de Guy Konopnicki, très bien fait, qui raconte l’histoire d’un nazi qui, pour se cacher après guerre, prend l’identité d’un rabbin et passera le restant de sa vie ainsi.
Une histoire qui fait réfléchir.
J’ai oublié le nom du roman.
philoùag
Persona non grata. Alors qu’elle devait intervenir à l’université de Rotterdam fin novembre, Eva Illouz a vu son invitation retirée au prétexte que son ancienne affiliation avec l’université hébraïque de Jérusalem contrevenait au boycott académique et culturel visant Israël. En guise de soutien, nous avons invité l’autrice de La Civilisation des émotions (Seuil, 2025) à revenir sur un
Je revendique le droit à l’hypocrisie totale.
Un des pamphlets (je ne sais même plus lequel) m’est tombé des mains au bout de 50 ou 100 pages et je revendique le droit de ne jamais y remettre le nez.
Je revendique aussi le droit de considérer « Londres », retrouvé récemment, comme une oeuvre admirable, humaniste et philosémite.
D’une façon générale, j’ai beaucoup d’admiration pour les anglais, puck.
Il faudra t’y faire.
@De graves incidents à la Philharmonie
C’est pire que les Stones à Altamont ; des boules puantes auraient même été larguées
Le conte de Julio Cortázar Maison occupée
Frère et sœur reclus dans la maison de leur enfance — ils s’habituent à y persister seuls — une espèce mariage « simple et silencieux » : habitudes etc. —.
Un jour, un bruit imprécis, un murmure étouffé, vient faire irruption. Le frère se précipite pour fermer à clé la porte. Quelqu’un a occupé une partie de la maison. La sœur est à peine surprise. Les voilà contraints de vivre dans un espace réduit.
L’étrange occupation progresse, les bruits se font plus présents, le silence plus écrasant, le temps plus long. L’intimité se resserre.
E via dicendo… jusqu’à quand ces hôtes mystérieux et inquiétants qui assiègent la maison, contraignent Frère et Sœur à prendre la fuite et à se retrouver dehors — enfermés dehors—, tandis que les envahisseurs finissent par se retrouver enfermés dedans.
Maison occupée, l’incipit de mémoire
Nous aimions cette maison car, outre son espace et son ancienneté, elle conservait les souvenirs de nos arrière-grands-parents, de notre grand-père paternel, de nos parents et de toute notre enfance.
des boules puantes auraient même été larguées
le gode mit uns ceinture lâche ses petites bombes!
@ Renato, ce n’est pas comparable au film que j’ai vu dernièrement, Bugonia avec Emma Stone en Alien, c’est plus travaillé sur le vide intérieur , mais c’est un bon rappel, cela m’avait échappé, merci
Certains, sur CNews et sans doute ailleurs, n’ont même pas honte d’évoquer le Bataclan
Chantal, la nouvelle de Cortazar est de 1946 — l’éloignement (straniamento) en cinq pages et un quart.
ean Langoncet dit: 7 novembre 2025 à 20h03
Certains, sur CNews et sans doute ailleurs, n’ont même pas honte d’évoquer le Bataclan
Ils ont raison. Faire acte de provocation, de violence dans une salle de concert ça rappelle de mauvais souvenirs. Et si, encouragés comme ils le sont, ils entraient avec des armes au lieu de fumigènes ?
Voilà ! straniamento en fr. effet de distanciation.
L’histoire de visiteurs mystérieux et inquiétants dans une grande maison, j’ai l’impression de l’avoir lue cent fois…Mais peut-être que la version de Cortazar renouvelle le sujet.
« Soupçons de violences sexuelles dans des écoles maternelles à Paris : trois enseignants suspendus
« Au-delà des mesures qui ont été prises dans ces trois situations (…), ma détermination est totale pour prévenir et pour agir contre les violences faites aux enfants », a souligné la rectrice de Paris, Julie Benetti. »
Il s’agit de trois écoles différentes.
Tout va bien.
@Et si, encouragés comme ils le sont, ils entraient avec des armes au lieu de fumigènes ?
Alors là, ce serait les Sex Pistols interprétant My Way en public, du keupon pur jus ; un peu comme les représentants de la diplomatie israélienne arborant l’étoile jaune devant les Nations Unis (alors que leur gouvernement sucre jusqu’aux indemnités des survivants de l’holocauste)
Les inconnus dans la maison, Simenon, et avec Raimu génialissime.
memento mouloud qu’il dirait J J-J
Céline a, paraît-il, aussi écrit quelques bonnes pages sur les noirs ; les fins lettrés de ce cul de basse fosse n’en ont-ils pas eu écho ?
@Et si, encouragés comme ils le sont, ils entraient avec des armes au lieu de fumigènes ?
Foin des « et si » ; pour en revenir aux faits, un seul des quatre intrus « armés » de fumigènes et de boules puantes a pu allumer la mèche et s’est immédiatement retrouvé tabassé par l’assemblée des amateurs de musique classique réunis à la grand messe de la Philharmonie de Paris; sans compter le dispositif policier massif mis en place en amont (aux frais de qui ?) qu’il faut bien justifier a posteriori (auprès de qui ?)
Bref, l’évènement compte une victime : le gonze au fumigène
La maison occupée de Cortázar est un espace symbolique où se déploie le fantastique, à travers le récit de l’histoire de deux frères unis par un lien incestueux. La maison est progressivement occupée, mais l’occupant demeure inconnu. Ces choses invisibles influencent profondément la vie du Frère et de la Sœur.
L’histoire s’inscrit dans la tradition des maisons hantées : présences encombrantes, créatures non anthropomorphes (ou peut-être anthropomorphes) prennent possession de toute la maison, forçant les protagonistes à se terrer dans un espace de plus en plus étroit et suffocant, puis finalement s’échapper. Une situation qui pourrait s’expliquer lorsque le narrateur déclare : « Nous approchions de la quarantaine avec la conviction inavouée que notre mariage simple et silencieux entre frères était la conclusion nécessaire de la généalogie fondée par nos arrière-grands-parents dans notre maison. »
Capté en passant
« »Il y avait une visée politique dans ce concert » qui « s’est conclu par l’hymne national israélien joué en bis », a argué pour sa part auprès de l’AFP Ghislain Gauthier, secrétaire général de la CGT Spectacle.
« L’hymne israélien n’était pas prévu dans le programme de l’orchestre. Il a été interprété en deuxième bis » et « sans que la Philharmonie en soit préalablement informée », a affirmé la Philharmonie dans un communiqué. « C’est donc la responsabilité de l’orchestre et de lui seul ». »
Source : AFP
Quand on provoque un orchestre, on peut s’attendre à ce genre de réactions, quelle que soit la Gazalatrie d’une faible partie du pas bloc, et, ici, de certain commentateur. MC
Pas bloc: lire public!
Pour Bagatelles, la source est https://childrenofyhwh.com/multimedia/video/bibliotheque/bibliotheque/C%C3%83%C2%A9line/Bagatelles%20pour%20un%20massacre.pdf
Je ne suis pas Mme E.Lévy qui invente des citations. Je l’ai fait pour rigoler, mais j’ai tendance à prendre ce sujet-là assez au sérieux.
C’est d’ailleurs pourquoi je suis très réservé à propos de la soi-disant déclaration qui émanerait d’un entretien de 1961 non diffusé et que je soumets aux destoucholâtres:
« Puisque nous parlons de littérature, j’avais fini comprenez-moi. Après Mort à crédit, ben j’étais fini, quoi. Au fond, j’avais tout dit ce que j’avais à dire et c’était pas grand-chose. »
Pour une fois que le monsieur faut preuve de lucidité (l’approche de la mort?), à défaut de retrouver l’archive, on peut considérer qu’il s’agit d’un acpocryphe chimiquement pur.
Je n’ai pas de problèmes avec les authentiques detoucholâtres, qui épousent les thèses de leur idole. On sait d’où ils parlent. De la cohérence avant toute chose
J’ai beaucoup lus de problème avec les destouchophiles qui se disent aussi philosémites car ils me semblent exhiber une certaine dissonance cognitive (moins accentuée s’ils n’ont pas lu tous les pamphlets et les bios). Pour d’autres, leur passion s’apparente à une sorte de snobisme littéraire. Je conçois qu’il y ait une jouissance particulière à fréquenter par procuration les salauds (louons maintenant les petits hommes). Ca vous indexe, vous sort du rang, vous distingue du vulgum pecus.
A chacun ses petits défauts,me direz-vous. Cependant, je déconseille fortement à ces gens de se présenter à un cours de Talmud-Torah ou simplement à la shul avec un exemplaire bien en évidence de leur Destouches préféré à la main. Il serait aussi prudent qu’ils évitent le Centre Medem.
Bon, me dira-t-on, si certains judaïsaient en secret, pourquoi d’autres seraient-ils privés de se destoucher en plein air? Le jésuitisme et le culte de l’équivoque remontent à loin.
Reste que tout cela n’est pas clair, comme n’est pas clair l’épisode indigne de la Philarmonie (où était la ministre? pourquoi ne pas avoir écouté les réserves de la Cgt spectacle? Pourquoi n’avoir pas mis les points sur les ‘i’ avant la représentation, ministre, manager de l’orchestre et directeur de la Philarmonie réunis? Comment a-ton pu laisser entrer dans un lieu pareil et dans un contexte aussi explosif des fumigènes? Pourquoi jouer la Hatikva comme avant un match de l’équipe nationale ou lors d’un événement officiel?).
Pas claires non plus les suites du cambriolage du Louvre, le rapport de la Cour des comptes et les dénégations de la directrice sur la « gouvernance » du grand musée.
Cette absence de netteté, ce « oui, mais… », cet « en même temps » permanent, ces eaux troubles dans lesquelles nous baignons, reflètent un pays mal en point ou tout est égal à tout et inversement. On entend des gendarmes exprimer leur volonté de tuer des manifestants et on nie lexistence de violences policieres.
Cela ne date certes pas d’aujourd’hui mais cla ne va pas en s’arrangeant, loin de là.
Alors, la production littéraire de Destouches, ultime avatar de la subtilité stylistique française du grand siècle? C’est vraiment possible, ça?
destoucholâtres; plus de problèmes
J’ai lu jusqu’à la page 5 incluse, le heut de la six.
Me suis arrêtée là.
C’est trop bon le début.
Il semblerait bien que Gutman ait de l’entregent, Louis Ferdinand que pouic, et finalement, ce serait donc la jalousie qui l’aurait rongé.
S’il avait pu savoir, mais même pas il s’en est douté, à quel point ces mémères désargentées mais aux breloques impressionnantes, le plébisciteraient ultérieurement (comme ces horreurs dans la fosse -fosse d’orchestre- devant ce Sid décati, qui jouissent alors que lui souffre, cela aurait pu lui adoucir enfin le caractère, chose qui lui aurait facilité la vie, parce que vieillir pénible, ce n’est pas un cadeau pour autrui.
J’ai attaqué Coda de Jacques Drillon hier soir. Ma mère lit comme moi trois bouquins en même temps. Hier, on a eu karaoké et c’était formidable. Ai demandé Dassin et Dalida, D. D. et quel bon moment passé.
Ensuite nous avons couru au cimetière, et à t mn près nous y passions la nuit. Ma maman m’a dit je ne veux pas y passer la nuit. Comme moi non plus, je me suis décarcassée. Fangio dans les allées.
Rêve extraordinaire, comme d’hab. Si je m’intéressais un peu à moi-même, je pourrai les écrire quand même ! Le public serait abalobé de tant d’aventures épiques nocturnes.
Bon shabbat, à mes amis juifs.
Le haut de la six.
Cette façon d’écrire comme un flot ininterrompu de paroles !
Ici, sur ce blog, c’,est un sujet constant sur lequel jamais nous ne nous sommes mis d’accord, l’homme et l’écrivain.
Et pas seulement autour de Céline.
C’est vrai que cela nous faciliterait franchement la vie si, à l’écrivain de génie, se couplait un homme fabuleux.
C… comme Gloomy-Bloomy, ergotant tout seul dans son grenier, pour se faire bien voir BHZ et du dérèglement de la queue.
Pauvre gars, tu ferais mieux de te taire…
POUR SALUER JAMES WATSON
Prix Nobel américain et codécouvreur de la structure en double hélice de l’ADN, Watson est mort à 97 ans.
Mal aimé pour ses propos racistes, il mit sa médaille NOBEL en vente aux enchères !
No comment.
Je me demande d’où vient cette incapacité à dire de Céline : « Un grand auteur aux opinions insoutenables » – Orwell l’a dit de celui que Borges qualifiait de plus grand écrivain comique de l’Angleterre du XXe siècle… enfin, il est vrai qu’Orwell était Orwell et Borges était Borges.
Pour moi ce n’est pas un écrivain de genie Joyce oui, Kafka oui, Becket oui, Faulkner oui, Borges oui, Perec oui.
En 1944, son bac en poche, l’adolescent de 16 ans n’a pas encore été identifié par ses professeurs comme le génie qu’il est. le monde
il y en a qui ne font pas tout pour devenir!
onde.fr/disparitions/article/2014/11/14/le-mathematicien-alexandre-grothendieck-est-mort_4523482_3382.html
On a fait le tour de l’ignominie de certains des propos de Céline, de son antisémitisme, de ses bassesses, par exemple pour obtenir du papier, raréfié par l’Occupation.
La question qui continue de se poser, c’est: « qu’y avait-il dans le cerveau de cet homme pour lui permettre d’inventer un style aussi extraordinaire, des personnages, des livres aussi inoubliables. »
S’interroger aussi sur le mirage qui a longtemps fait croire qu’il était parvenu à s’exempter de toute filiation, comme s’il était le fruit miraculeux d’une génération spontanée.
Sur Beckett, j’ai vraiment des doutes. Sans doute davantage un culte qu’un vrai grand écrivain.

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