de Pierre Assouline

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La République des livres
De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles

De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles

Question culture, la réputation des sportifs est réglée de longue date : ils ne lisent pas. Ni sur  le sport, ni sur leur propre discipline, ni même sur son histoire glorieuse. Rien, nada, nothing sinon L’Equipe dans le meilleur des cas ou alors des albums richement illustrés sur le football. Cette fâcheuse réputation, il est vrai guère démentie par les chiffres, encourage les éditeurs à s’abstenir de toute prise de risque de ce côté-là malgré la qualité des livres de chroniqueurs sportifs chevronnés tels que Vincent Duluc, Denis Lalanne, Bernard Morlino. 2024, année olympique française, nous vaudra peut-être quelques surprises, il ne faut jurer de rien.

Il est vrai que même sur un plan purement littéraire, les écrivains ne s’y sont guère aventurés de Jean Echenoz sur le coureur Emil Zátopek (Courir, 2008) à Luc Lang sur les arts martiaux (Le récit du combat, 2023) en passant par Olivier Guez (Eloge de l’esquive, 2014), Eric Fottorino (Je pars demain, 2001), Jean-Philippe Toussaint (Football, 2015), Paul Fournel (Besoin de vélo, 2001), Jean Hatzfeld (Où en est la nuit, 2011, Robert Mitchum ne revient pas, 2013, Deux mètres dix, 2018) pour ne rien dire de Jean-Paul Dubois dont l’œuvre est traversée par la passion pour le rugby. Mais on ne voit pas grand-chose chez nous de l’ampleur de The Amateurs (1985) consacré par David Halbsertam à l’équipe olympique américaine d’aviron, ou du Grand roman américain (1980) de Philip Roth sur le baseball ou encore de End Zone (2023) de Don DeLillo sur le football US. Il y a pourtant matière à romans, récits et biographies dans les stades, sur les terrains, à même la piste cendrée, du côté des rings, des dojos, des vestiaires pour ne rien dire de l’inépuisable vivier de personnages. Mais non, c’est décrété, les sportifs n’en veulent pas ; quant aux lecteurs, on dit qu’ils ont du mal à s’identifier lorsqu’il s’agit d’un sport qu’ils n’ont jamais pratiqué. Raison de plus pour s’arrêter sur ceux qui bravent le poncif et s’interrogent sur le sport fut-ce de la manière la plus baroque qui soit.

Et d’abord un livre qui ne doit rien à la littérature et tout à la passion du sport mâtinée d’expertise en mathématiques et en physique. Pourquoi les cyclistes, les cavaliers, les motards, les skieurs, les patineurs, les coureurs se penchent-ils dans les virages ? Pourquoi un sprinter du 100 mètres décélère-t-il aux deux-tiers de la course à l’approche du fil ? Pourquoi les basketteurs donnent-ils l’impression d’être suspendus quand ils saurent ? Pourquoi saute-t-on plus haut en fosbury flop dorsal qu’en ciseaux ? Pourquoi une balle de golf est-elle percée d’alvéoles, entre 250 et 500 de toutes formes et profondeurs ? Pourquoi le ballon de football est-il formé d’hexagones et de pentagones ? Pourquoi un aileron permet-il à une voiture de course de ne pas décoller de la route ? Pourquoi ne faut-il pas trop baisser la tête lorsqu’on est penché sur le guidon de son vélo ? Y a-t-il une loi d’évolution des records etc C’est vrai, après tout : pourquoi ?

Les réponses se trouvent dans Pourquoi est-on penché dans les virages ? (165 pages, 20 euros, CNRS éditions) un livre très astucieux, à vocation pratique et didactique. L’auteure Amandine Aftalion est sportive, naturellement (elle pratique assidûment la natation) mais surtout passionnée de sport. L’originalité de son livre tient à ce qu’elle répond aux 40 questions de bon sens qu’elle pose (deux ou trois pages par réponses, argumentées avec graphiques et équations à l’appui le cas échéant) en scientifique : normalienne, directrice de recherches au CNRS, elle est connue pour ses recherches sur les condensats de Bose-Einstein. Même si l’on est aussi ignare que moi en mathématiques et en physique, on comprend. Je ne vais évidemment pas vous donner les réponses à toutes les questions sus citées. Pour ce qui est de la question-titre, sachez que c’est un problème de force centrifuge qu’il faut contrer en sachant qu’elle est proportionnelle au carré de la vitesse. Reste à l’optimisation mathématique à combiner toutes les contraintes afin de minimiser le temps, la trajectoire, l’énergie dépensée, l’effort fourni, la résistance d’un matériau… Après l’avoir lu (ici un extrait), on rêve d’un livre cette fois plus philosophique de la même auteure qui serait une méditation sur les rapports entre l’homme et la vitesse.

Cela dit, afin d’atténuer un peu le pessimisme exprimé par le début de ce billet, je ne saurais trop recommander la lecture de Des écrivains et du sport (385 pages, 26 euros, éditions du Volcan). Julien Legalle, un bibliothécaire assez fou de sport pour avoir cofondé l’association Ecrire le sport, y a réuni quatorze portraits d’auteurs (mé)connus pour leur addiction aux exercices physiques codifiés, disciplinés et réglementés. Certains en acteurs, d’autres en spectateurs. Il en est même qui furent croyants et pratiquants. Une sélection qui n’a rien d’exhaustif et tout de subjectif. On s’en doute, le football a la part belle (Albert Camus, Luis Sepulveda, Pier Paolo Pasolini, Vladimir Nabokov) suivi par la boxe (Arthur Cravan, Ernest Hemingway), la gymnastique (Colette), le karaté (Harry Crews), le cricket (Arthur Conan Doyle, Samuel Beckett), le football américain (Jack Kerouac), le tennis (David Foster Wallace), le rugby (Beckett encore) et même, tenez-vous bien, le surf (Agatha Christie, qui l’eut cru ?). Chacun des sélectionnés a droit à une copieuse biographie assortie d’une assez complète bibliographie. L’ensemble est rigoureux, précis et d’une grande richesse dans les détails et les anecdotes significatives. Car, naturellement, tout cela n’a d’intérêt que par ce que cela dit de différent d’œuvres dont nous croyions tout savoir. Il y manquait parfois un sous-texte sportif qui apporte un autre éclairage.

Samuel Beckett, seul Nobel de littérature à figurer dans le Widen Cricketers Almanack, qui ne ratait jamais les retransmissions du Tournoi des cinq nations, n’a évoqué le sport dans son œuvre qu’à une reprise : une quinzaine de lignes dans le monologue de Lucky d’En attendant Godot. Sa passion était ancienne et authentique ; mais de là à déduire que son acharnement à édifier son œuvre « rappelle celui des athlètes de haut niveau en quête de performance » nous parait solliciter un peu trop sa biographie ; d’autant que Fin de partie concerne plutôt les échecs, son autre passion, un jeu certes reconnu comme un sport- faut-il n’avoir jamais participé à un tournoi pour en douter.

Le tifoso Pasolini, jeune supporter du Bologne FC, voit juste en expliquant que le tifo est une maladie infantile qui dure toute la vie. Il considère le football comme un langage, un moyen d’abattre les murs érigés entre les classes sociales et comme le dernier spectacle sacré. Il l’a d’ailleurs largement commenté et théorisé (ses écrits sur le sport sont parus en français en 2012 aux éditions le Temps des cerises sous le titre Les Terrains) ; il se passionnait pour tant d’autres disciplines que l’on pourrait raconter l’histoire du sport italien vu par ses yeux ; athlétique jusqu’à la fin tragique de ses jours, il ne perdait jamais une occasion d’organiser un match, de susciter des rencontres, lui qui détestait perdre comme ce fut le cas lorsque l’équipe de tournage de son Salo ou les 120 journées de Sodome affronta à son initiative celle de Novecento dirigée par son ancien assistant Bernardo Bertolucci, les deux films étant en tournage en même temps dans la même région !

Hemingway, passons rapidement tant il s’est abondamment raconté sur ce plan-là non sans en rajouter, comme d’habitude. Mais Nabokov ! Je l’avoue, j’ignorais qu’il avait pratiqué tant de sports et que le goût de la compétition, de l’effort, de la solidarité, de la rivalité qui transparait dans certains de ses livres lui venait de là. Il était gardien de but dans une équipe d’exilés russe à Berlin dans les années 30 mais a raccroché les crampons après une blessure. Football, boxe, tennis, croquet, tir à l’arc, équitation sans oublier, bien sûr, le seul sport auquel il s’adonna jusqu’à son dernier souffle : les échecs (encore que la chasse aux papillons…). Un vrai touche-à-tout car, question sport, tout le touchait. Leur point commun : l’esprit du jeu. Il y avait consacré une conférence au Club des écrivains à Berlin en 1925, texte qu’il publiera ensuite sous le titre de Play. Le jeu ou l’art de la guerre dans lequel la dimension esthétique prend toute son importance. Un essai sous forme de manifeste, axé sur les combats de boxe mais valable pour tous les autres sports. Il y est question de sublimation de la violence par son imitation, nous révèle Julien Legalle. Il semble bien que le sport, surtout le football, encore et toujours, soit un thème récurrent de sa fiction- encore que à première vue, dans Ada, son chef d’œuvre, ou Lolita (pardon, il y a du tennis…) mais c’est bien le cas, en filigrane ou en majesté, dans Pnine, Brisure à senestre, L’Exploit… 

On voit à travers ces quelques exemples à quel point ce recueil, aussi dévolu au sport qu’à la littérature et à leur interpénétration, est une mine. Et puis quoi, un tel livre ne saurait être entièrement mauvais lorsqu’il s’avance pris en sandwich entre une préface de Benoit Heimermann et une postface en hommage à Antoine Blondin. Ce qu’il y a entre les deux leur fait honneur. L’ombre des glorieux anciens absents de ce livre, celle des Giraudoux (50 secondes 1/5 sur 400 mètres), Montherlant, Morand, Mac Orlan, Leblanc, on la retrouve évoquée d’une manière ou d’une autre, dans le recueil qui ouvre véritablement l’année olympique : Je me souviens de… la foulée de Perec (212 pages, 19,90 euros, Seuil). Le maitre d’œuvre Benoit Heimermann (décidemment, cet ancien grand reporter sportif est partout !) a sollicité vingt-sept écrivains pour leur demander quel était leur meilleur souvenir des Jeux Olympiques. Une sacrée distribution ! Une seule contrainte : un incipit à la Perec, celui de Je me souviens… Beau programme et résultats surprenants, émouvants, touchants, édifiants. On y apprend que l’acteur Bud Spencer des westerns spaghetti Trinita a dû être mince et glabre lorsqu’il était un nageur sélectionné deux fois de suite aux J.O. dans les années 50. Le texte le plus étonnant et le plus critique à l’égard des Jeux, est encore celui de Luc Lang pour qui « la surenchère du chiffre » en a tué l’esprit et qui appelle donc de ses vœux « une décroissance » desdits J.O. Ce n’est pas gagné. Les autres contributions gagnent aussi toutes à être lues. Leur point commun ? Le souvenir d’enfance, la télévision en famille. Pas toutes, mais presque.

Me revient alors soudainement le souvenir d’une conversation avec Jean-Luc Godard au cours de laquelle il s’illumina lorsqu’il fut question de tennis. Il jouait régulièrement avec un coach près de chez lui à Rolle (canton de Vaud) tant que sa condition physique le lui permit. Il nourrissait un projet de film dont il m’avait exposé la trame, laquelle tenait en un principe : suivre un grand champion (était-ce Ana Kournikova ?) dès son arrivée à l’aéroport pour disputer le tournoi de Roland-Garros, l’accompagner à son hôtel puis au stade, suivre tous ses déplacements et ses matchs jusqu’à son départ pour rentrer chez lui en ne cessant jamais de le filmer mais uniquement… les pieds du début à la fin car là réside la grâce et le génie du joueur d’exception ! Godard, quoi.

(« Dessin » photo de Janoon028 ; « Vladimir Nabokov au tennis »; « Agatha Christie, surfeuse. Photo de Christie; « Camus »; « Alfred Jarry » D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Sport.

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commentaires

1 201 Réponses pour De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles

rose dit: à

Jean Paul Kaufmann
Marcher.
Remonter la Marne.

D. dit: à

Les êtres de lumière comme moi ne font pas de sport.

Merci et à bientôt.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Oscar Wilde: “Football is all very well as a game for rough girls, but it is hardly suitable for delicate boys.”

et alii dit: à

D n’avouerait jamais qu’il fait du baby foot

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Il aurait aussi affirmé que son sport extérieur favori était jouer aux dames à la terrasse des cafés.

rose dit: à

du matin

rose dit: à

B.
La vieillesse est une spécialité.

L’adage gaullien « La vieillesse est un naufrage » : cela dépend de l’entourage.

Alexia Neuhoff dit: à

P.A. Pourquoi une balle de golf est-elle percée d’alvéoles, entre 250 et 500 de toutes formes et profondeurs ?

Entre 350 et 500 alvéoles pour les balles réglementaires. « piquetée » plutôt que « percée ».

Janssen J-J dit: à

1) @ GP n° 223, je me souviens (charité bien ordonnée) :
-< de la célèbre biographie d'un journaliste parisien, dédiée à un nageur juif,
-< des deux polars (rugbystique et tauromachique) d'un célèbre écrivain criminologue bordelais,
-< d'une méditation japonaise sur la pratique d'un coureur de fond nobélisable,
-< des écrits d'une académicienne français férue de natation maternelle,
-< d'une écrivaine française fascinée par l'histoire d'une petite gymnaste roumaine, et de bien d'autres, hélas tombés dans l'oubli des tombes —-

2) – Comme Gérard D. et Rachida D., je reste fortement attaché à ma présomption d'innocence. Mais mon auto admiration matinale ira plutôt se porter vers les figures de Franz Kafka, champion du jeûne, de l'Abbé Pierre, champion de la lutte contre la faim, la misère et le froid, et du soldat Arnaud Beltrame, champion du sacrifice anti-terroriste.

3) – J'avais toujours imaginé que le sport favori de Nabokov et Jünger était plutôt celui de la chasse aux papillons ou aux insectes. Mais les uns n'excluent peut-être pas les autres. Je rappelle que E. Junger, jusqu'à ses 100 ans, prenait une douche glacée tous les matins (un vrai sport de combat).

4 – Voilà un nouveau papier tout à fait sympathique qui nous change un temps l'herdélie de cet esprit de sérieux qui menaçait de plomber l'alacrité du précédent message des vœux du premier blog littéraire de France – Bravo !

(JE, 14.1.24_9.28)

J J-J dit: à

L’essentiel chère @ Alexia, est qu’il n’y ait pas de trop grands trous à rapiécer urgemment dans la raquette de tennis du nouveau gouvernement de la Franciade 🙂

renato dit: à

dessinS !

et alii dit: à

U.Eco n’est-il pas un specialiste du tennis elbow? Je ne sais plus dans quel livre; c’est vrai que ce n’est pas une question de muscle

et alii dit: à

peter sloterdijk préfère le guidon et la pédale pour l’escalade et s’est spécialisé dans le ventoux:on sait que rose essaie de le rattraper mais elle aime la roue (et les paons! )

FL dit: à

« Oscar Wilde: ‘Football is all very well as a game for rough girls, but it is hardly suitable for delicate boys.' »

Que ce type était drôle !

et alii dit: à

« Je cours sur les traces des ducs de Savoie – c’est la TDS : 122 kilomètres, trente heures de course qui vous plongent dans la nuit. Les kilomètres et les dénivelés s’accumulant, après une quinzaine d’heures, la fatigue se fait sentir et on voit apparaître la dissociation corps-esprit. On expérimente le dualisme cartésien. Le corps semble ne plus comprendre dans quel projet on l’entraîne. Il faut alors lui parler, lui dire : « Tu ne sais pas où je t’emmène mais fais-moi un peu confiance et suis-moi. » »

Etienne Klein court pour être relié au monde, aux paysages qu’il traverse, mais aussi à son corps qui nourrit sa pensée foisonnante. « C’est en courant, dit-il, que les idées s’offrent à moi, sans le moindre effort. » La sensation physique est, selon lui, l’élément fondateur de la conscience de soi ou de l’« esprit du corps ».
https://www.laprocure.com/product/165849/klein-etienne-l-esprit-du-corps

et alii dit: à

Pour Vladimir Poutine, le sport est un instrument de sa « guerre politique » contre l’Occident. En effet, depuis l’an 2000, le sport participe de la « puissance de l’imaginaire » russe, conçue par le Kremlin pour illustrer son retour au premier plan du concert des nations et influencer la marche du monde.

Soleil vert dit: à

> Passou : l’image représentant un livre ouvert, dont les pages centrales s’apparentent à un stade de foot, n’apparait pas sur mon écran. J’ai pu le copier c’est un fichier .tiff

Jazzi dit: à

JACQUES LANZMANN

Pathologie du marcheur

Il ne fallait pas parler de balade ou de flânerie à Jacques Lanzmann (1917-2006) : « ça n’est pas mon fort. Trop d’ennuis, de mièvrerie. Son rythme m’épuise, me vide. » Non, celle qu’il aimait et pratiquait, c’était ce qu’il appelait la marche à l’énergie, la randonnée sportive et autre trekking : « cette marche sous pression confine à la béatitude, mieux : à l’ataxie. La drogue, quoi ! » Il semble que ce fou de la marche, comme il se définissait lui-même, marchait pour ne pas devenir fou ! Bien vite, après avoir épuisé tous les GR de France et de Navarre, il lui fallut de nouveaux horizons. Témoignage.

« Et d’abord vers le Népal. J’avais entendu parler de l’accueil sans pareil des Népalais : ni réticences, ni volets fermés, ni chiens méchants, ni panneaux d’interdiction, ni barbelés. Au royaume de l’Himalaya, le marcheur est un prince, une divinité, un petit Vishnou. […]
S’il est vrai que l’on peut marcher au hasard du Népal, ce n’est pas par hasard que l’on y marche. Ce qui différencie ce pays du nôtre, plus que ses abîmes et ses hauteurs, c’est l’incessant va-et-vient des autochtones d’un bout à l’autre du territoire. Chez nous, les G.R. s’ingénient à isoler le marcheur des grands centres vitaux. Chez eux, à l’inverse, le sentier en escalier mène droit aux forces vives de la nation, qu’il traverse de part en part pour venir mourir à l’extrême bord du plus haut des alpages. Au-delà de cet alpage, il faut inventer son itinéraire : on se retrouve livré à soi-même, sans autre secours que ses propres ressources. Lors de ces envols d’altitude, une fois dépassé le dernier village, il est donc nécessaire d’emmener de quoi subsister durant des semaines, voire des mois, et par conséquence d’engager un nombre impressionnant de porteurs, ce qui donne aux expéditions himalayennes une allure d’exode.
Mon premier trek au Népal – un jeu d’enfant pour les initiés – fut une révélation, en dépit de l’altitude très moyenne (un maximum de 3 000 mètres du côté de Ghorapani). Trek ultra-classique : Pokhara-Tatopani, aller et retour, avec quelques variantes. Trois semaines de randonnée au milieu des rhododendrons géants et des rizières en espalier. Altitude médiocre, mais dénivellations démentes. Chaque jour, on montait et on descendait l’équivalent d’une demi-douzaine de tours Eiffel.
A Ghandrung, notre groupe se scinda en deux. Les plus performants, les cracks, prirent la direction du Machapuchare et du sanctuaire de l’Annapurna. Les autres, les bleus, dont j’étais, se contentaient de suivre les méandres escarpées de la Charkhola, une de ces rivières qui s’écoulent du Maardi-Himal.
Etape suivante : Tatopani, un bled enfoui au cœur d’une vallée étouffante, célèbre pour ses sources chaudes. Là, s’ébattaient une centaine de hippies, venus d’on ne sait où. Par quel miracle avaient-ils eu assez de force pour se traîner jusqu’ici ? Ca fumait sec le hasch. Ca ruminait durement le champignon hallucinogène. Un jour de repos, la détente. Mais la fumette n’empêcha pas la gamberge. Je l’avais mauvaise. Songeant à eux, les héros, qui montaient vers l’Annapurna, je me sentais mis au rancart de l’aventure et me jurai de revenir bientôt en découdre.
Quatre mois plus tard, j’étais de retour. Cette fois dans la bonne direction. Entre les deux voyages, je m’étais cru nimbé, l’imbécile, d’une aura de supériorité. Je croisais, méprisant, les « pauvres » randonneurs de G.R. Tout juste si je ne les apostrophais pas, m’écriant : « Regardez-moi, j’ai fait l’Himalaya ! » A l’égard du patron des marcheurs, et à supposer qu’il y eût au ciel une embauche sélective, mon curriculum vitae s’était enrichi d’un prestigieux diplôme : j’étais marcheur en Himalaya, comme d’autres sont majors à l’E.N.A. ou officiers à Saint-Cyr.
Pauvre de moi. Quelle fatuité ! Elle est malheureusement pratique courante. Nombre de randonneurs se plaisent à raconter tel ou tel exploit en pays lointain, telle virée absolument inédite, telle odyssée des neiges ou des sables. Il y a un élitisme de l’expéditionnaire. Il y a celui qui sait et celui qui ne sait pas. Celui qui y va et celui qui en vient. Je m’en suis rendu compte lors de mon deuxième voyage au Népal. Alors que je traversais enfin cette fameuse forêt de bambous, au sortir de Hinko, d’où l’on aperçoit le Machapuchare sacré et, derrière lui, les Annapurna, nous croisâmes plusieurs groupes qui descendaient. Ils étaient drapés d’orgueil et de morgue. Ne répondaient pas à nos saluts. L’accession au sanctuaire semblait les avoir investis de la puissance suprême. Juste retour des choses : n’avais-je pas fait de même peu de temps auparavant ?
Curieusement, en revenant de ce mythique sanctuaire et de son pendant obligé : le camp de base de l’Everest, je renonçai à toute agressivité. Mais, à partir de là, et comme si le Népal avait été un catalyseur de forces magiques, je me mis à courir le monde. Deux ou trois voyages par an. De continent en continent, de Sahara en forêts vierges, de Kilimandjaro en Altiplano, de la Grande Muraille au Mur des Lamentations. Et ce n’est pas fini. Je pars dans quelques temps relier Lhassa à Katmandou… »

« Fou de la marche », Editions Robert Laffont, 1985)

FL dit: à

Quelques anglicismes entendus ces derniers jours : « check-in » enregistrement « room-service » personnel de ménage, « master-class » conférence.

FL dit: à

C’est utilisé hein !

Soleil vert dit: à

Les anglicismes dans le monde l’édition.

Par exemple :Trigger warning

Terme anglais qui désigne l’alerte à propos d’un déclencheur. Il est notamment employé dans les domaines suivants : en psychologie, un trigger warning est un avertissement qui prévient qu’une œuvre contient des éléments pouvant déclencher le rappel d’un traumatisme.

Dans la mode, total look etc.

FL dit: à

Pinçons notre joli petit nez. Mais mettons nos enfants à l’École alsacienne et à Stanislas.

Jazzi dit: à

KARL GOTTLOB SCHELLE

De la promenade considérée comme un des beaux-arts

Pour le philosophe allemand de la fin du XVIIIe siècle, Karl Gottlob Schelle, la promenade est une activité « sans équivalent », un art à part entière, à laquelle seule une élite raffinée et débarrassée des basses contingences matérielles peut goûter pleinement, à condition de posséder une certaine « ingénuité de l’âme » et un bagage culturel approprié. Un art de vivre, en somme, qui est plutôt de l’ordre esthétique qu’intellectuel. « Jeu du corps, qui met en branle les mécanismes de l’esprit », Schelle, dans son traité, envisage la promenade sous la double acception du terme : le lieu où l’on se promène et l’action de se promener.

« La promenade n’est pas simplement un mouvement physique du corps, qui exclurait toute activité de l’esprit. Il n’y aurait aucun charme à imaginer le promeneur comme une simple machine en mouvement, dont l’esprit se serait mis au repos pendant que le corps bougerait. Un individu commun qui n’a pas cultivé son esprit n’en ressent pas le besoin, et il aurait du mal à s’y faire. La raison en est fort simple. Pour être touché par les charmes de la promenade et en ressentir le besoin intellectuel, il est nécessaire d’avoir un certain niveau de culture, un bagage intellectuel que tout le monde ne possède pas ; et, partant, il est tout à fait naturel qu’un simple journalier ne puisse ressentir le plaisir agréable d’une promenade. Mais on peut ranger dans cette catégorie toute cette masse d’individus insensibles, dont l’esprit n’est touché ni agité par rien, et qui exécutent de façon purement mécanique ce qui, chez les personnes cultivées, engendre un besoin intellectuel.

Mais quel est le rôle joué par l’esprit dans la promenade, en conformité avec la nature ? Et quelle sphère de l’esprit se trouve investie par la promenade ?

La tâche est ici la suivante : faire le lien entre l’activité intellectuelle et l’activité corporelle, élever un processus mécanique (la marche) au rang d’un processus intellectuel. Mais cela seul ne suffit pas. Le mouvement du corps doit être pour l’esprit une détente, et pour le corps un moyen de conforter la santé. Toute activité intellectuelle fatigante rendrait caduque cette double visée. C’est pourquoi toute forme de réflexion méthodique et rigoureuse est étrangère à la promenade. Pour l’esprit, ce ne serait pas du repos mais un effort nouveau, de la même façon que ce genre de réflexion, par le double mouvement physique et intellectuel, épuise le corps au lieu de le fortifier. A cela il faut ajouter que l’esprit, au cours d’une promenade, doit trouver la matière et les objets de son activité spontanée dans la sphère même de la promenade. C’est seulement à cette condition qu’elle investira un domaine propre à l’esprit et à la culture.

Les promenades ne sont pas destinées à poursuivre des cogitations métaphysiques ou physiques, à résoudre des problèmes mathématiques, à repasser l’histoire, bref, elles ne sont pas faites pour la méditation. Même l’observation subtile et raffinée de personnes en train de se promener serait aussi opposée à la finalité de la promenade que l’observation forcée de la nature.

Durant la promenade, l’attention de l’esprit ne doit pas être poussée ; elle doit davantage être un jeu qu’empreinte de sérieux. Elle doit glisser au-dessus des objets en quelque sorte, répondre à leurs sollicitations plutôt que de se laisser contraindre à leur étude par l’esprit. Réceptif et ouvert, l’esprit doit accueillir avec tranquillité les impressions des choses qui l’entourent plutôt que de s’échauffer avec passion sur un quelconque objet, il doit s’abandonner sans résistance à leur courant avec une sérénité joyeuse plutôt que de se soustraire à elles, perdu dans ses idées et revenant sans cesse sur ses propres réflexions. »

(« L’Art de se promener », Traduction de Pierre Deshusses, Editions Payot& Rivages, 1996)

FL dit: à

Intéressant. Voir ce que dit Nietzsche de la promenade. Il s’est beaucoup promené.

renato dit: à

« Question culture, la réputation des sportifs est réglée de longue date : ils ne lisent pas. »

Les dernières années de sa vie le boxeur Duilio Loi habitait pas loin de mon père. Avant que la maladie d’Alzheimer prenne le contrôle de sa vie, je le voyais parfois sortir de chez lui avec un livre sous le bras. Je me souviens qu’une fois le livre est tombé et que je l’ai ramassé, c’était Pitié contre pitié de Piovene.

Bloom dit: à

Fosbury, l’homme qui donna ses lettres de noblesse au ‘flop’.

Billet sympa, mais qui fait l’impasse sur quelques grands auteurs du sport anglais et américain.
Vieille tradition outre-Manche, où Tom Brown’s Schooldays (1857), classique de la littérature d’éducation et ancêtre des ‘campus novels’ (Amis, Lodge), se déroule à Rugby School, que fréquentera bien plus tard Salman Rushdie, lui-même grand amateur de cricket, comme le sont tou(te)s les Indien(nne)s et Pakistanais(es).
Ce type de littérature constitue depuis près d’un siècle un pan entier des « condition of England novels ».
On pense à ‘La Solitude du Fourreur de Con’, d’Alan Sillitoe (grand film de Tony Richardson), et à ‘This Sporting Life’, de David Storey (Booker Prize 1976), adapté au cinéma (Le Prix d’un homme), sur un joueur de rugby jeu à XIII à Wakefield, dans le Nord de l’Angleterre.
Côté foot, Nick Hornby, avec ‘Fever Pitch’ (‘Carton jaune’) qui narre la vie d’un supporteur d’Arsenal FC, ou encore ‘Red or Dead’, de David Peace sur le personnage de Bill Shankly, manager du Liverpool FC à la fin des années 50…
Dans la littérature US, le personnage central du premier roman de Bernard Malamud, The Natural (Le Meilleur), est un joueur de baseball. On sait que Paul Auster fait régulièrement état de son obsession pour le jeu et de sa dévotion aux New York Giants. Cette passion des écrivains juifs américains pour le sport (on songe au ‘Suédois’ de la Pastorale américaine de P.Roth) témoigne de leur volonté d’intégration « par le haut » et de l’affirmation d’une virilité en opposition avec les stéréotypes dégradants sur les « schmatte kids »…

Enfin, il y a ceux qui écrivent sur l »histoire du sport, et ceux qui écrivent l’histoire de leur sport. Deux d’entre eux ont tiré leur révérence la semaine dernière, Franz Beckenbauer, l’élégance faite footballeur (ce qui est assez rare), mais dont le réputation fut ternie à la fin de sa vie, et JPR Williams, l’ancien arrière du XV de Galles et des Lions britanniques. Un des plus grands joueurs de tout les temps, il était également chirurgien orthopédique (il réparait le lundi ce/ ceux qu’il cassait le samedi). C’était l’époque où au Pays de Galles les avants étaient surtout des mineurs et lignes arrières des membres des professions libérales ou intellectuelles…
J’ai eu le plaisir de voir jouer plusieurs fois l’extraordinaire John Peter Rhys Williams quand j’étais ado. On ne perdait pas contre ce joueur-là et son équipe de stars (Gareth Edwards, Barry John, Phil Bennett, JJ Williams, John Dawes, Merwyn Davies…), on apprenait à jouer.
RIP, big lad.
Avec mon ancien coéquipier Pol, nous ne manquerons pas de lui rendre un hommage samedi prochain à l’occasion du match Racing-Cardiff.

Bloom dit: à

E. Junger, jusqu’à ses 100 ans, prenait une douche glacée tous les matins (un vrai sport de combat

Jünger était juste fasciste, pas nazi (il n’aimait pas ‘Kniebolo’).
Son vrai sport de combat, c’était de faire la guerre et de tuer autant que possible. Un peu moins pendant la deuxième, quand il occupait Paris entre deux s »jours sur le front de l’Est, et dinait en compagnie Morand, Jouhandeau, et toute les crapules collabos.
Il n’aimait pas Céline, qu’il appelait Méline, le descendit en flèche dans son journal, avant de s’excuser de ses propos en envoyant à l’auteur de Bagatelles une lettre où il se répand en regrets au cas où il lui aurait causé du tort ou du chagrin. Piteux.
A downright bastard.
Not a good sport.

Bloom dit: à

MeRline.

MC dit: à

Pas Méline, Jules, mais Merlin, crois-je….

MC dit: à

Merline . Ah ces correcteurs!

Samuel dit: à

Pourquoi marcher seul est la plus exorcisante des méditations ?

Janssen J-J dit: à

Merci de ce rappel de Jünger, bien que tout à fait à côté de la plaque du post précédent. Si vous me le permettez, dirbloom, je rajouterais à votre liste américaine, la figure de John Irving, grand pratiquant de la lutte gréco-romaine. Mais peut-être n’est-il pas digne d’entrer en votre panthéon ?… Bàv,

Bloom dit: à

Je me souviens du champion de rugby à XIII Ouig-Aubert, surnommé « Pipette ».
– Georges Perec

Bloom dit: à

3J rien à voir avec la dignité, 3J, même si John Irving n’est pas un des mes auteurs préférés.

et alii dit: à

Marcus du Sautoy est également l’auteur de la rubrique Sexy Maths du Times. Il vous emmènera jouer au football avec des nombres premiers, d’énormes groupes de symétrie, des dimensions supérieures et d’autres sourcils froncés. Marcus du Sautoy n’autorise que les nombres premiers sur les uniformes de son équipe de football, mais cette particularité n’est pas (entièrement) motivée par la superstition – juste par l’amour pur. (Son nombre est 17.) On pourrait dire que les « atomes des mathématiques », comme il les appelle, sont les conjoints intellectuels de du Sautoy, la passion qui l’a conduit depuis des débuts académiques assez modestes jusqu’à une carrière spectaculaire et primée en mathématiques. , y compris une bourse de la Royal Society et son élection à la chaire Simonyi pour la compréhension publique de la science, poste précédemment occupé par Richard Dawkins.

et alii dit: à

bien sur, je ne connais du sautoy que par sa symphonie des nombres premiers

D. dit: à

Quelques éléments de bienséance à rappeler lorsque l’on va à la messe :

– arriver à l’heure, c’est à dire au moins quelques minutes avant le début.
– ne pas s’asseoir au premier rang. Le célébrant et les laïcs aidants invitent les personnes de leur choix à s’y placer.
– faire un total silence quelques minutes avant le début de la messe.
– ne pas se déplacer pendant les prières et les lectures. Ne le faire qu’en cas de nécessité, en empruntant les travées latérales en priorité, en usant d’une allure mesurée et digne. Ne se déplacer en aucun cas pendant la lecture de l’Evangile et pendant l’élévation des saintes espèces.
– une personne arrivant en retard, même de 2 minutes, attend debout au fond de l’église qu’une lecture ou une prière soit achevée avant d’aller prendre une place restante choisie dans la partie arrière de l’église, en accédant par les travées latérales, et en troublant le moins possible les personnes déjà placées.

(à suivre)

jeanne Portère dit: à

SVP, pensez aux petites vieilles :pouvez-vous faire en sorte d’agrandir les caractères de vos chroniques, car malgré mes lunettes, j’ai de plus en plus de mal à vous lire. Ne nous négligez-pas, nous vous sommes très fidèles !

Bloom dit: à

Norman Mailer, grand boxeur devant l’éternel. The Fight, sur le combat entre Muhammad Ali et George Foreman à Kinshasa au Zaire en 1974, est un des grands textes de journalisme sportif littéraire.
Pour ceux qui lisent l’anglais, ce combat fut surnommé « the Rumble in the Jungle » (« Bruit dingue dans la jungle? »)

Patrice Charoulet dit: à

PECCADILLES

Il est infiniment probable que le RN aura le pouvoir à la prochaine présidentielle. A vrai dire, je vais jusqu’à penser que c’est pratiquement certain.
Dans cette perspective, particulièrement affligeante, je n’approuve pas ceux qui dans les médias font des reproches à X,Y ou Z, membres du nouveau gouvernement. Leur but est d’affaiblir ce gouvernement, et d’abord le président Macron. Qui fait ces reproches ? Des opposants. Quel que soit leur bord , ils espèrent tous exercer le pouvoir dans quelques années.
Moi qui espère que le pouvoir sera encore exercé par le centre droit et non par l’un des
extrêmes , je ne reprendrai pas ces reproches. D’autant que les choses que l’on critique sont, à mes yeux, de simples peccadilles. S’il s’agissait de cas pendables, il y aurait de quoi hésiter, mais ce n’est pas le cas, vraiment pas. 

Mauvaise Pensee dit: à

Charoulet sous-marin Macronien courtise Marine Bardella sans qu’elle s’en doute … édifiant spectacle !

J J-J dit: à

@ D.
– surtout, ne jamais mâcher une hostie consacrée.

Janssen J-J dit: à

@ Personne ne peut voir l’image du post en cliquant sur l’icone, soleil vert. C’est Passoul qui n’a pas fait attention. Solidaire.

et alii dit: à

l(aikido est-il un sport?
C’est un art martial, les « fédérations-wiki- agréées parle ministère de la Jeunesse et des Sports en 1985,et on peut parler (en français)de l’esprit et de l’âme) mais qui pourrait ici le « justifier »?

et alii dit: à

Jean-Marie BROHM, Laetitia PETIT

Le sport à l’épreuve de la psychanalyse

Numéro 101 – Revue semestrielle
Avec la participation de Laetitia BELLE, Geoffroy BERTHELOT, JEAN-MICHEL BESNIER, Marcianne BLEVIS Voir plus [+]
en développant des considérations métapsychologiques sur le jeu des pulsions et leurs investissements (autoérotisme, sublimation, refoulement, sadomasochisme, agressivité, rivalité et haine), soit en insistant sur les effets idéologiques et psychologiques de masse des spectacles sportifs qui saturent l’espace public et l’ensemble de la sphère médiatique. Parce que le sport contemporain interroge en définitive la nature du lien social, mais aussi les processus d’éducation et de socialisation, la psychanalyse est ainsi,

Bloom dit: à

« the Rumble in the Jungle » = « Castagne dans la jongle ».

Bloom dit: à

Puig-Aubert

et alii dit: à

merci, rose, merci à B.C ,tant sont nombreux ceux et celles qui ne croient pas des « survivants », et,même des juifs, et des juives, vont jusqu’à contester leur judéité,s’ils en font part,alors qu’ils ne manifestent pas des pathologies lourdes;
et juste pour le bullet:
Même si le poker n’est pas considéré par les instances comme tel, moi je le considère comme un sport, parce que ça demande une concentration et beaucoup de travail pour avoir des résultats », confie Christian Beyrand, président du club de poker de Vaux-sur-mer.

D. dit: à

(…)

Communion :

– peut communier toute personne baptisée n’étant pas en situation de péché mortel. Pour un enfant, un prêtre permet ou non le moment de la première communion.
La communion consiste en la consommation du Christ donné en nourriture et boisson sous au moins l’une des espèces consacrées par un prêtre. Elle s’effectue avec dignité, devant le prêtre et sans perdre des espèces distribuées. Il n’y donc aucune interdiction de mâcher une hostie consacrée dutribuée, il est simplement demandé d’adopter l’attitude la plus digne possible en la circonstance.
Il est interdit de conserver une hostie, même très temporairement, sans autorisation du prêtre. Le faire intentionnellement met une personne en situation de péché mortel.
Les communiants se placent en procession derrière les servants de messe, en respectant les instructions données le cas échéant. Ces instructions ne sont pas systématiquement données à chaque messe, les communiants qui les connaissent initient donc la procession de façon correctement ordonnée. En dehors d’instructions, c’est le dernier rang de droite qui débute, suivie du dernier rang de gauche et ai si de suite.
Ne pas respecter intentionnellement l’ordre connu d’un mouvement de procession de communion constitue un péché véniel.
Les personnes arrivées en retard par leur propre négligence sont admises à la communion en état de péché véniel.
Avoir écouté la proclamation de l’Evangile est néanmoins la condition obligatoire à la communion, sinon le fidèle doit s’abstenir.

Phil dit: à

Les villes à sportifs sont ennuyeuses, Lausanne par exemple.
Jjj expects, dirait Bloom, une notule jüngerienne pour se défouler le poignet.

MC dit: à

Rose, «  l’adage gaullien la vieillesse est un naufrage « provient en droite ligne de Chateaubriand.

et alii dit: à

on considère le jumping comme du sport, -équestre, en équitation-mais pas pour l’animal qui tend ses muscles, mais pour le cavalier qui monte le cheval

et alii dit: à

c’est le regard et l’entente humains de la pratique qui détermine si celle-ci est ou non un sport

Samuel dit: à

Pourquoi la nomination de Stéphane Séjourné aux Affaires étrangères par son amant Premier ministre Gabriel Attal n’est pas considérée comme du piston ou de « l’homonépotisme » ?

rose dit: à

MC dit: à
Rose, « l’adage gaullien la vieillesse est un naufrage « provient en droite ligne de Chateaubriand.

Merci Marc Court.
Est-ce que le général a donné la référence ?

Bloom dit: à

Dans ses Mémoires de guerre, de Gaulle ne plagiat pas bêtement Chateaubriand en parlant de Pétain puisqu’il mettait en parallèle la vieillesse du Maréchal et le naufrage de la France.
Le restaurant ‘Lamartine’ avait comme spécialité le chateaubriand, ce qui faisait beaucoup rire Perec.

Bloom dit: à

plagiait…

D. dit: à

(…)

Enfants.

Les enfants doivent être très tôt habitués à la messe, dès lors qu’ils sont baptisés, ne serait-ce que pour recevoir la bénédiction. Les prêtres et laïcs aidants organisent lorsqu’ils le peuvent un accueil dédié aux jeunes enfants (- de 6 ans), libérant ainsi les parents de leur garde. Sinon les parents assurent la garde de leurs enfants pendant la messe, en choisissant avec l’aide des prêtres et des aidants un emplacement où l’enfant peut se déplacer physiquement sans trop gêner les fidèles. Il s’agit souvent des travées latérales de l’église. Lorsque le bruit d’un jeune enfant ne peut être contenu et provoque une gêne importante et durable pour les fidèles, un parent doit obligatoirement l’emmener en dehors de l’église, du moins temporairement.
Les jeunes enfants ne peuvent être laissés à déambuler seuls dans les travées et aller au contact des fidèles en les dérangeant possiblement dans leur prière.
Les parents eux-mêmes ne peuvent aller et venir avec des enfants dans les travées, y compris lorsqu’ils sont en poussette ou landau. Enfin, les poussettes et landaus sont stationnés, vides, en dehors des travées. Occupés, ils sont stationnés immédiatement à côté d’un parent qui aura la charge de le déplacer si nécessité, par exemple durant la procession de communion.

Bloom dit: à

Dans les Mémoires d’Outre-Tombe, Chateaubriand décrit le retour de Louis XVIII après les cent jours, tout de suite rejoint par les macronistes de circonstance de l’époque:
« Tout à coup une porte s’ouvre : entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime. M. de Talleyrand marchant soutenu par M. Fouché ».
Sapré sens de la formule, le futur occupant du Grand Bé!

D. dit: à

Bien entendu, il ne peut être laissé à
disposition des jeunes enfants des objets générant du bruit ou qui seront utilisés par ceux-ci pour générer du bruit.
Les enfants ne peuvent utiliser les confessionaux anciens pour s’y amuser. Ils ne peuvent en aucun cas être laissés s’amusant avec des cierges et des veilleuses, allumées ou non, ou encore des piles de documents mis à disposition des fidèles. Enfin, tout objet ou papier ayant chu au sol doit être ramassé dans un délai raisonnable par l’enfant lui-même ou par un parent.

J J-J dit: à

@ Lausanne par exemple.

lors d’un colloque j’ai séjourné près du CIO, sur la colline, il y avait un musée dans les sous-sol d’un hôtel du congrès qui rassemblait tout ce qui avait pu être réuni chronologiquement (comme objets, scores, années, publicités) lors de tous les JO quadriennaux depuis Athènes. Il y avait certes des amateurs, mais quel ennui fût-ce, lors de ma visite désœuvrée sur place, entre deux conf. … Il faut dire qu’en dehors des Michel Jazzy (64) et Christine Caron (68), héros qui marquèrent durablement mon enfance…, je ne m’y suis jamais trop intéressé.
Alors, t’imagines-tu, @ Paris 2024 ? Faudram’ lever dbonn’heure pour me mett’devant la télé, le jour des festivités de l’inaug°, en présence de nos charmantes Mesdames Amélior Oulala-Castouéra & Rachilda Native.
Bàv,
(Guierre de Pouguertin, baron)

Janssen J-J dit: à

@ des objets générant du bruit ou qui seront utilisés par ceux-ci pour générer du bruit ///
(DD – sic-sac-soc)

ou Le silence des agneaux, bons catéchumènes à faire estourbir fissa par Annie Balle, le Lecteur.

(corr pour etaliiCLAVier => Tolkien JRR : *le seigneur des Agneaux (carnivores)*…
Vite, une notule, dirfile, sur AGA !…

Bloom dit: à

Difficile de faire passer Lausanne pour la zone…

Soleil vert dit: à

« Norman Mailer, grand boxeur devant l’éternel. The Fight, sur le combat entre Muhammad Ali et George Foreman à Kinshasa au Zaire en 1974, est un des grands textes de journalisme sportif littéraire. »

Découvert récemment, celui-là formidable sur la rivalité Frazier-Ali:

https://www.eurosport.fr/boxe/les-grands-recits/2018/de-l-amitie-a-la-haine-mohamed-ali-joe-frazier-la-rivalite-du-siecle_sto8036535/story.shtml

[…] »Une semaine plus tard, affaibli et tremblant, Mohamed Ali se rend à ses obsèques et prend place dans l’immense Enon Tabernacle Baptist Church de Philadelphie. Ils sont plus de 4000 mais c’est vers lui, toujours, que les regards se portent. Comme s’il lui volait encore la vedette. Ali ne parlera pas. Mais il écoute les discours successifs. Et quand le révérend Jesse Jackson, rappelant que le vrai héros de Philadelphie était Joe Frazier et non Rocky Balboa, parce que Rocky « n’a pas combattu Ali et Foreman et n’a pas senti le goût de son propre sang dans sa bouche », conclut son éloge funèbre en demandant à tout le monde de se lever et d’applaudir pour rendre hommage au disparu, Ali s’exécute. »[…]

Soleil vert dit: à

et agrémenté de photos extras

William Boquet dit: à

(le combat Ali-Frazier : De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles ; rien d’autre à dire ou à écrire)

D. dit: à

Utilisation du mobilier.

On trouve couramment dans les églises des sièges individuels, très souvent solidarisés par groupes pour pouvoir être rapidement rangés et encore ne pas chuter accidentellement notamment par basculement, ainsi que des prie-Dieu. Ces derniers ne doivent pas être retournés pour servir de siège bas. Les fidèles désirant faire usage d’un prie-Dieu choisissent un siège devant lequel se situe déjà un prie-Dieu mais ne procèdent pas au déplacement d’un prie-Dieu pour le placer devant le siège de leur choix en étant dépourvu.
Les manteaux, vestes et sacs peuvent être accrochés au mobilier à la condition qu’il ne contraignent pas les personnes situées autour et notamment derrière (manteaux empêchant de déployer librement ses pieds, sac larges accrochés aux sièges gênant les déplacements voire rendant ceux-ci dangereux, objet venent au contact du dos de la personne située devant…). De multiples cas de figure existent.
La prière à genoux s’effectue sur un prie-Dieu, en s’appuyant les coudes sur celui-ci et en aucun cas sur le siège situé devant, le buste du fidèle étant maintenu vertical et non penché en avant, empêchant possiblement le fidèle situé devant de s’adosser à son siège ; de même en l’absence de prie-Dieu, le fidèle peut choisir de se mettre à genou au sol mais il n’a pas la possibilité de se pencher alirs que le siège de devant est occupé ou en instance de l’être. Enfin, il demeure en toutes circonstances très inconvenant d’approcher son visage très près d’une personne non familière.

et alii dit: à

un artiste que j’aime infiniment:EL ANATSUI
voyant les couleurs clignotantes capter la lumière, on ne se rend peut-être pas compte qu’elles sont fabriquées à partir de capsules de bouteilles cousues ensemble, récupérées à partir de bouteilles d’alcool jetées. L’artiste emploie des assistants d’atelier locaux pour construire ses œuvres, reflétant l’histoire du commerce international et du colonialisme en Afrique.

En octobre 2023, l’ installation in situ de l’artiste a été dévoilée dans le célèbre Turbine Hall de la Tate, marquant le début de sa plus grande œuvre d’art en intérieur à ce jour. « Anatsui est aujourd’hui l’un des artistes les plus remarquables », a déclaré la directrice de la Tate, Karin Hindsbo, à propos de l’installation. « Son approche très innovante de la sculpture et son choix unique de matériaux sont immédiatement reconnaissables. »
https://news.artnet.com/art-world/el-anatsui-art21-2-2418771

D. dit: à

Quête

Chacun est libre de contribuer ou non.
En dehors des situations extrêmes (SDF, personnes réduites à la mendicité…), il est attendu un contribution aussi minime soit-elle. Aucun regard étonné ne viendra d’un quêteur à la vue d’une seule pièce de 10 centimes, l’essentiel étant de contribuer semon ses moyens.

Bolibongo dit: à

Les villes à sportifs sont ennuyeuses,

Vous avez oublié Vichy, c’est là que Yannick Noah à fait ses preuves pour sa formation de champion de tennis.

rose dit: à

Le grand Bé, c’est un récif dans la baie de Saint Malo.
Je ne sais pas comment on y va.

D. dit: à

Chants

Chanter est un don fait à Dieu. Chacun doit s’efforcer de chanter, en adaptant si besoin le volume de son propre chant à ses capacités physiologiques et techniques . Deux cas de figure se présentent fréquemment : un chant parfait, mais fort, dominant l’assemblée. Dans ce cas le chanteur ou la chanteuse est invitée à modérer l’intensité de son chant, et éventuellement se proposer comme maître de chant ou membre de la chorale. Ou bien un chant très imparfait, faux, hors rythme, ou d’une tessiture très désagréable. Là encore le fidèle concerné doit prendre conscience de la situation, en y étant éventuellement aidé par d’autres fidèles, avec délicatesse, afin de modérer fortement l’intensité sonore de son chant, voire s’abstenir temporairement de chanter.

MC dit: à

Le General était un grand lecteur de Chateaubriand, Rose, et il pouvait penser qu’on connaissait cette formule. MC

Samuel dit: à

Pourquoi le mondialisme a remplacé depuis longtemps le néolibéralisme ?

MC dit: à

Plus cru, Chateaubriand: « La vieillesse est un naufrage, les vieux sont des épaves ». Propos tenu, ou écrit, on ne sait. MC

MC dit: à

Le Huffington Post pose aujourd’hui la question du couple infernal Attal Séjourne, et de la nomination aux Affaires Étrangères dudit Séjourné, lequel a tant brillé ailleurs.
C’est Dallas ou Dynasty? Une chose est sure: le mignonariat fonctionne… MC

´´

et alii dit: à

VOUS SAVEZ TOUR 9A/
Ces sportifs condamnés pour des affaires extra sportives/
OJ Simpson fut un très bon joueur de football américain. Charismatique, il se lance ensuite dans le cinéma avant d’être soupçonné en 1994 du meurtre de sa femme, Nicole Brown Simpson, qui avait demandé le divorce deux ans plus tôt, et de son amant, Ronald Goldman. Arrêté après une course-poursuite filmée par un hélicoptère dans les rues de Los Angeles, OJ Simpson sera finalement déclaré non-coupable par la justice, l’année suivante. Néanmoins, en 2008, pour une affaire de vol et d’enlèvement, il est condamné à 33 ans de prison ferme.
Plus jeune champion du monde de boxe, à 20 ans, 4 mois et 23 jours, contre Trevor Berdick, Mike Tyson a marqué l’histoire du noble art, que ce soit sur et en dehors du ring. En 1992, Kid Dynamite est accusé de viol par Derisée Washington, une jeune fille de 18 ans. Il est condamné à six ans de prison mais sortira au bout de trois, pour bonne conduite. Dans son autobiographie La Vérité et rien d’autre, parue en novembre 2013, il clame son innocence et regrette de ne plus pouvoir voyager librement.
nternational français à 47 reprises et joueur mythique de Bourgoin-Jallieu de 1976 à 1999, Marc Cécillon défraie la chronique cinq ans plus tard, en tuant sa femme avec qui il était marié depuis 24 ans d’un coup de Magnum 357, au cours d’une soirée entre amis. Ivre au moment des faits, il est condamné en 2006 à vingt ans de prison, réduits à quatorze en appel. Depuis 2011, il est liberté conditionnelle.
Joueur du Paris Saint-Germain entre 1999 et 2001 et international nigérian à 28 reprises, Godwin Okpara est reconnu coupable, en 2008, de viols répétés sur sa fille adoptive, entre 2002 et 2005 (Ndlr: La jeune fille avait donc entre 14 et 17 ans). Condamné dans un premier temps à treize ans de réclusion criminelle, sa peine est ramenée à dix ans en 2008. De plus, il n’a plus le droit de mettre les pieds sur le territoire français.
Champion du monde des poids moyens en 1970, Carlos Monzon défendra son titre à quinze reprises, jusqu’en 1977, date de sa retraite. Considéré comme l’un des plus grands boxeurs de tous les temps, il est condamné à onze ans de prison, en 1988, pour avoir défenestré sa seconde épouse. Sept ans plus tard, alors qu’il rentre au pénitencier après avoir passé un week-end de permission avec ses enfants, il se tue lors d’un accident de voiture.
Star de Flamengo, Bruno Souza aurait eu une relation avec une «étudiante, mannequin et actrice de films pornographiques». Enceinte, la jeune femme, maman d’un bébé de quatre mois, voulait obtenir une pension de la part du gardien de but. Bruno Souza, aidé par un complice, l’aurait alors assassiné puis découpé en morceaux. En 2013 après un long procès, l’ancien capitaine du club carioca est condamné à 22 ans de prison ferme pour homicide volontaire.
Skateboarder renommé dans les années 1980 aux côtés de Tony Hawk et Steve Caballero notamment, Mark Rogowski a contribué à l’essor de ce sport aux Etats-Unis. Après une rupture sentimentale douloureuse, il retrouve une amie de son ex-fiancée à San Diego. Pour se venger de celle-ci, il passe la journée avec la jeune femme avant de la frapper, violer, puis tuer. En 1992, il est condamné à 31 ans de prison.
Ancien joueur de footballeur américain des Saint-Louis Cardinals, Robert Rozier décide à la fin de sa carrière d’intégrer une secte religieuse vouant un culte à la suprématie des Afro-américains. Pour en faire partie, il doit tuer un «démon blanc» et rapporter une partie de son corps. Arrêté en 1986, Robert Rozier, confesse avoir tué sept personnes. Dès lors, il est condamné à 22 ans de prison mais sera libéré dix ans plus tard. Malheureusement pour lui, la loi américaine étant sans pitié pour les récidivistes, il écope de 25 ans pour une banale histoire de chèques impayés.
Au début des années 1990, Sally Mc Neill, bodybuildeuse aux Etats-Unis, fait parler d’elle en lançant, depuis un balcon, un poids de trente kilos sur la voiture de son mari. Quelques années plus tard, en 1995, elle tue son second époux d’un coup de fusil, prétextant qu’il la battait. Surnommée «Killer Sally», elle est alors condamnée à 17 ans de prison.

Par Xavier Coffin

et alii dit: à

Le patinage, un sport d’équilibre et d’endurance
QUI EXIGE DE LA VELOCITE , et des qualités esthétiques

et alii dit: à

Mort dans la rue, « Monsieur Raymond » vivait dans le taudis souterrain d’un député LR
alerte mediapart

Le député du Val-de-Marne Michel Herbillon était propriétaire d’un box de parking insalubre et sans fenêtres dans lequel a vécu un jardinier pendant des années, selon une enquête de Mediapart. L’homme est décédé dans le plus grand dénuement à l’âge de 76 ans. Le député n’a pas répondu à nos questions.

rose dit: à

Depuis 2011, il est en liberté conditionnelle.

Pourquoi ?

rose dit: à

Quelle liste !
Je crois que vous avez oublié Oscar Pistorius qui court sur des lames d’acier et a assassiné sa femme dans les toilettes.

rose dit: à

Merci pour Châteaubriand !

et alii dit: à

mais je n’ai pas oublié de donner le lien!
si vous cherchez l’oscar du commentaire, pas moi!

B dit: à

le mignonariat fonctionne…

soyez pas jaloux, vous n’y connaissez rien!

MC dit: à

B. Je ne prétends pas m’y connaître, seulement observer. Et ce gouvernement-ci est édifiant….MC

Pablo75 dit: à

Le Huffington Post pose aujourd’hui la question du couple infernal Attal Séjourne, et de la nomination aux Affaires Étrangères dudit Séjourné
MC dit

J’ai lu, je ne sais plus où, qu’ils ne sont plus ensemble depuis 2 ans, et qu’ils ont même « rompu » leur Pacs.

Pablo75 dit: à

Etienne Klein n’est pas qu’un scientifique, c’est aussi un enseignant, un écrivain et un sportif
et alii.

Et un plagiaire…

« Le plagiat, une impunité française » (6/6). En 2016, une enquête de « L’Express » révèle les nombreux emprunts auxquels se livre le médiatique physicien dans ses ouvrages et ses articles. Une affaire qui lui a « permis de se recentrer », assure au « Monde » celui qui reste aujourd’hui un « showman » apprécié.

https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2021/08/18/etienne-klein-plagiaire-a-l-insu-de-son-plein-gre_6091756_3451060.html

et alii dit: à

pablo, je me souviens de cette story; d’une part l’accusation ne semble pas avoir été confirmée; et de ce « nada » à l’innocence , il me semble plus sage de ne pas colporter;mais si vous avez des liens insoupçonnables, disons fair play si vous acceptez que le billet suggère ce regard sur cette scène?

Pablo75 dit: à

notre jeunesse étudiante qui se fiche des vieilles catégories genrées, binaires et ne se définit plus comme homme, femme, hétéro, homo, etc. Des garçons en jupe s’assoient dans les amphis de la fac ou de leurs prépa, sans esprit de provocation ni d’exhibitionnisme, juste parce qu’ils refusent les assignations normatives archaïques et se sentent fluides, attirés tantôt par des filles, tantôt par des garçons. De plus en plus, des Léo demandent à être appelés Léonie et des Léonie Léo…
Alexia Neuhoff dit:

La pauvre Alexia Nouilleff rêve éveillée. Elle confond les quelques exceptions qui se produisent dans quelques coins de quelques quartiers habités par la Gauche Caviar, avec ce qui se passe en France, en Europe et dans le reste du monde. Elle prend le 0,0000000000001 des cas pour une tendance forte. Cela me rappelle les communistes qu’à chaque Fête de l’Humanité depuis 40 ans racontent que les inscriptions des jeunes dans le PC ont augmenté de façon extraordinaire (plusieurs milliers à chaque fois), mais que lors de toutes les élections, étonnamment, perdent toujours des voix. Ou l’Église Catholique qui face à la pénurie de curés, de plus en plus alarmante, raconte chaque année qu’il a un renouveau des jeunes pour le « métier »…

À toute les époques il y a eu des épidémies de connerie délirante. Quand j’étais à l’université c’était le marxisme, les librairies étaient pleines de livres d’extrême gauche, le trotskisme était à la mode, très peu de jeunes doutaient d’un avenir radieux de l’humanité sous la houlette de Lenin, Hô Chi Minh et autres Mao. On a vu la suite… Aujourd’hui c’est le wokisme, qui durera bien moins, tellement il est débile et contradictoire. Si la « lutte de classes » (avec des milliards de gens concernés et la propagande communiste défendant la Cause à coup de milliards de dollars pendant des décennies) a fini à la poubelle, on imagine le sort de la « lutte des genres », dont tout le monde s’en fout sur la planète sauf quelques crétins hystériques de la Gauche Caviar.

Pablo75 dit: à

« La beauté, seul remède pour ne pas désespérer du monde ?

ENTRETIEN – Dans «Réenchanter le monde», Étienne Barilier propose un voyage passionnant et érudit à travers l’histoire de l’art et la littérature européenne. Avec Platon, Dante, Dostoïevski mais aussi Céline et Wagner, il dissèque le rapport tourmenté qu’entretient l’Occident avec la beauté.

Professeur émérite à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne, Étienne Barilier est écrivain et philosophe. Il a récemment publié Réenchanter le monde: L’Europe et la beauté (PUF, 2023). »

https://www.lefigaro.fr/vox/culture/la-beaute-seul-remede-pour-ne-pas-desesperer-du-monde-20240112

D. dit: à

Pablo a raison.

Clopine dit: à

Bon, ben puisque nul n’ignore ici que je suis politisée (et que j’espère toujours que la littérature puisse être compatible avec la politique, même si cet espoir semble de plus en plus s’amenuiser), je voudrais, dans le contexte, signaler des documentaires passionnants, vu sur LCP : ça s’appelle « les rebelles du foot », je n’ai vu que les deux premiers numéros, « Socrates » et « Drogba », et ça m’a particulièrement revigorée . Je crois bien en avoir déjà parlé ici, m’enfin.

Pablo75 dit: à

Petit jeu littéraire:

De quel très grand écrivain français du XXe siècle, presque oublié aujourd’hui, parle-t-on ici?

« Pierre Drieu La Rochelle lui écrivait le 3 novembre 1917 : « Votre [titre de livre] et votre [titre de livre] m’ont trempé pour la lutte actuelle. »

« En fait, pour nous, au lendemain de la guerre, les trois grands écrivains français, c’était Claudel, Gide et X ». André Malraux dans les années 1930.

« De fait, X était une référence, de la gauche à la droite et chez les esprits les plus divers comme les plus réfractaires, les plus insoumis : c’était le modèle de l’écrivain indépendant ».

« Parmi ses admirateurs, il faudrait encore compter Miguel de Unamuno, James Joyce et Stefan Zweig, comme le général de Gaulle. »

« Pour faire bonne mesure, notons que Claude Roy s’attribuait le mérite d’avoir fait découvrir X à son condisciple François Mitterrand. »

« Voilà […] un écrivain qui a été placé en vue de tous dans les plus grandes revues et les plus grands journaux, écrivant sans relâche, sur tous les sujets, avec une verve, une qualité de style, un génie visionnaire incontestés ; en bref, un écrivain majeur qui a été recouvert d’oubli […] Henry de Montherlant a ébauché un début d’explication : « X est un des plus beaux écrivains français de ce siècle, et non seulement par le talent, mais par le caractère ‒ vertu des plus rares chez les écrivains, et sans laquelle le talent est peu. Cela, le public l’ignore, et s’il arrivait qu’il l’apprît aujourd’hui, je devrais répéter ce que j’écrivais jadis dans un de mes livres : la gloire, qui n’est que posthume, est le coup de pied de la postérité. Le haut talent de X et le fait qu’il eut du caractère créèrent contre lui dans les milieux de sa profession une hostilité qui est responsable de cette ignorance du public. Certaines personnalités et certains groupes littéraires se sont efforcés pendant un demi-siècle à maintenir dans l’ombre ce grand personnage qui les eût éteints, s’il en fût sorti. »

« Les milieux pacifistes le prirent pour un fou furieux, les milieux réactionnaires pour un belliciste, la gauche, pour un homme de droite, et la droite, pour un homme de gauche. »

« Sa culture universelle m’éblouissait : il discutait aussi bien de Rembrandt que de Picasso, de Bach que de Stravinsky, des Pères de l’Église que de Montaigne ou de Marivaux. Mais il revenait toujours à ses héros favoris : Cervantès, Tolstoï, Baudelaire, Mallarmé, Wagner, Debussy, qui étaient les compagnons de toute sa vie solitaire. » (P. de M.)

« C’est que X, trop lucide sur la nature de l’homme, d’un esprit aussi aiguisé que La Rochefoucauld, aussi détrompé que celui du cardinal de Retz, son modèle avoué, aussi corrosif que celui de Pascal, sur qui il avait calqué son style souverain et nerveux, partagé entre sublime et polémique, désirait mieux pour son prochain que ce qui flatte ses instincts : il voulait l’esprit de poésie, à l’exemple de tous ses dieux tutélaires exaltés de livres en livres ; il réclamait son chant, son charme et sa passion, tout ce qui rappelle ou annonce les secondes d’éternité, l’accord fugitif et paradisiaque où on aime avec le cœur tout entier, où on se confond soi-même avec l’âme du monde. Dès lors, par un accord tacite, tous gommèrent X. Tous ? Non, pas les meilleurs ni les plus puissants des écrivains. Jean Paulhan continua à le publier. Boris Souvarine s’en réclama. René Girard le médita. Emmanuel Levinas le compara aux prophètes de la Bible. »

« L’heure est venue à présent de lui rendre son rang : il fut l’un des plus lucides analystes du phénomène totalitaire du XXe siècle ».

« Parmi les phares du siècle passé, on trouve au premier rang Simone Weil, George Orwell, André Breton, Albert Camus, Klaus Mann, Georges Bernanos et Alexandre Soljenitsyne : X est de plain-pied avec eux tous. »

Alors, de qui on parle?

Phil dit: à

Naufrage
Chateaubriand hilare à l’enterrement de sa femme, Choses vues
Lausanne
Indeed dear jjj, metoo ai traversé les comiteux olympiques de Lausanne, sans toutefois colloquer. Ville anesthésiée par les sportifs en cravates, pas assez de millionnaires si rosés.
B, un faible pour les affaires étranges.

William Boquet dit: à

@(le combat Ali-Frazier : De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles ; rien d’autre à dire ou à écrire)

Le tennis s’accommode peut-être mieux que la boxe de quelques mots pour illustrer un combat tout aussi singulier (faire d’une performance sportive une cause commune a quelque chose de suspect dans l’intention …)

Daney sur le premier et dernier véritable combat McEnroe – Borg :

« Borg-McEnroe ou les beautés de la raison pures
par Serge Daney

Wimbledon 1980. Avant de [re]lire l’article de Serge Daney, il faut voir ou revoir l’incroyable tie-break du quatrième set de la finale entre Borg et McEnroe, trente-quatre points en vingt-cinq minutes…

Le champion suédois a remporté samedi après-midi son cinquième titre consécutif à Wimbledon en triomphant en 3h53 du n° 1 américain John McEnroe. Finale idéale qui s’est construite sous les yeux des spectateurs et des téléspectateurs, les joueurs s’obligeant au fur et à mesure du match à toujours plus d’intelligence dans les coups et dans les placements.

Finale épique, inoubliable. Match important. Pendant trois heures cinquante-trois minutes, Borg et McEnroe, dont c’était la première rencontre dans un finale du grand chelem, ont procuré à peu près toutes les émotions du tennis. De l’ennui à l’enthousiasme, de l’angoisse à l’admiration. On n’est pas près d’oublier le plan de McEnroe plié en deux, pleurant silencieusement après sa défaite, ni le regard égaré de Borg après sa victoire. Pendant près de quatre heures, le téléspectateur, lui aussi, a été promené d’un bout à l’autre du court mental de ses certitudes, sans cesse lobé, pris à contre-pied, surpris. Il lui est arrivé, chose rare, surtout en finale, d’assister à un match où les moments de plus grande tension ont été aussi ceux du plus beau tennis. Coïncidence miraculeuse. Les deux hommes n’ont jamais aussi bien joué que lorsqu’ils se sont retrouvés le dos au mur, comme si leur vie en dépendait, marque, on le sait, des grands champions.
Contrairement au football ou au rugby, le tennis est fondé sur un compte à rebours relatif. La durée d’un match dépend de la capacité des joueurs à créer ce temps en plus dont ils ont besoin pour gagner, à le faire surgir au détour d’une phase de jeu. C’est ce qui s’est passé à la fin du quatrième set qui a opposé Borg à McEnroe.
Le plus paradoxal c’est qu’on revenait de loin. On revenait d’un premier set sans éclat où McEnroe domina en se contentant de bien servir face à un Borg hésitant, crispé, jouant curieusement contre sa nature, montant au filet pour y manquer complètement de réussite. On revenait d’un second set équilibré mais terne où Borg donna le sentiment, chose rare, de ne bien jouer que les points décisifs pour « empocher » le set presque par surprise. On revenait d’un troisième set où McEnroe subit un passage à vide, changea de raquette et poussa son premier cri de la partie (or, de cris, il n’avait pas été avare la veille contre Connors), perdit un jeu décisif (le septième, qui ne dura pas moins de dix minutes) et le set avec. Jusque-là Borg avait joué avec plus de sang-froid que de souveraineté et on se disait que, face à un McEnroe découragé ou fatigué, il allait « logiquement » gagner, sans plus. Erreur ! Erreur totale. Car c’est alors, après deux heures de match, que tout commença. Le jeu s’améliore, se resserre : au quatrième set, les deux hommes gagnent leur services à tour de rôle puis Borg fait le break et menace de l’emporter. McEnroe sauve deux balles de match, aligne huit coups gagnants : cris dans les gradins de Wimbledon et cri de moi-même devant mon poste (un petit sony en couleurs, très bien). On arrive ainsi au tie-break que McEnroe va gagner par le score ahurissant de 18 à 16, après avoir sauvé cinq balles de match !

Ce tie-break est, je crois, l’un des grand moments du tennis depuis très longtemps. Les deux hommes s’y engagèrent résolument, sans frime aucune, sans un regard pour le public. On découvrit chez McEnroe une capacité de concentration tout à fait inconnue.
Surpris peut-être par la réussite de leurs coups, ils donnent le sentiment, dans ce duel au sommet, de succomber eux aussi aux vertiges de la symétrie, de vouloir et de ne pas vouloir se départager.

Étymologiquement, « tie-break » signifie « couper les liens, dénouer ». Le tie-break permet d’en finir avec un set qui menace de s’éterniser, empêche la crocodilisation du jeu et facilite la retransmission des matchs devenus plus courts. Pour toutes ces raisons, le tie-break joue sur la solidité des nerfs, donne parfois lieu à du cirque (on se souvient de la défaite de McEnroe devant McNamee à Roland Garros en quatre sets et quatre tie-breaks !), mais rarement à du très bon tennis. C’est du moins ce que je pensais avant ce tie-break là. Car ce qui fut admirable tout au long des trente-quatre points qui y furent disputés, c’est qu’on était arrivé à un moment de la rencontre où tout calcul, toute tactique étaient oubliés, passaient derrière l’émotion des joueurs et qui eux-mêmes pratiquent sans arrière-pensée et malgré la gravité du moment le plus beau tennis qui soit. On oubliait d’autant les ternes trois premiers sets où on les avait vus se neutraliser réciproquement (Borg gêné dans ses passing-shots, McEnroe dans son service-volées).
Le cinquième set les verra jouer, si j’ose dire « sans filet », sur leur seul talent, alignant à tour de rôle les aces et les jeux blancs. Chaque échange se gravant aussitôt dans la mémoire du spectateur comme un hiéroglyphe ou une figure parfaite qu’on a aussitôt envie de mimer, de dessiner, de raconter. Si Borg gagna, ce fut de justesse, grâce à quelques retours de services fulgurants, mais rarement on a eu autant envie d’applaudir les deux joueurs à la fois. Cruel, le tennis ignore le match nul.

Ce match est aussi un match important. Pas parce que McEnroe, comme Tanner l’année dernière, aurait pu gagner, ni parce que cette finale confirme qu’il est bien le numéro deux mondial et le seul capable de faire jeu égal avec Borg. C’est ce que beaucoup de gens, excédés par la supériorité de Borg, souhaitent. C’est compréhensible, bien qu’assez bas. On fait de McEnroe le représentant d’une jeune génération et de Borg un vieux. On a tort : il n’y a que trois ans d’écart entre les deux hommes et il serait plus juste de penser qu’ils appartiennent à la même génération et de se réjouir à l’idée que McEnroe c’est, autant que la possibilité de battre Borg, un autre tennis.
Et c’est ce que la finale a mis en évidence. Qu’il y a une autre conception du tennis, un autre rapport à ce qui bouge (l’autre, la balle) et à ce qui ne bouge pas (les lignes, l’espace, le filet). Par exemple, le point fort de Borg, c’est le passing-shot qui consiste à envoyer la balle exactement là où l’autre n’est plus (mais où il aurait dû rester). L’infortuné qui s’est aventuré au filet est croisé en sens inverse par la balle qui vient indiquer sèchement, derrière lui et souvent en plein milieu du court, le lieu qu’il a déserté. C’est pourquoi ce coup est non seulement redoutable mais humiliant, il donne aux victoires de Borg les allures d’un constant rappel à l’ordre ou d’un leçon de tennis. Borg envoie la balle là où l’autre n’est plus. McEnroe, lui aurait plutôt tendance à l’envoyer là où il ne sera jamais. Ses coups les plus beaux consistent à trouver le long des lignes des angles ahurissants, improbables. Au jeu lifté de Borg qui dessine au-dessus du court un volume idéal où les balles ont des trajectoires de satellites répond un jeu plus plat entièrement fondé sur cette notion d’angle. Différence de technique, différence d’éducation (Borg avantagé par les surfaces lentes, McEnroe par les rapides), mais aussi différence de vision du jeu, je dirai même de philosophie. Le tennis de McEnroe, plus généreux, plus kamikaze, plus artiste, nous revient de loin. Grâce à lui, il va y avoir de nouveau un peu de dialogue au sommet.

Libération, 7 juillet 1980 (repris dans : Serge Daney, L’amateur de tennis, P.O.L., 1994).

Note : Après cette 5ème victoire, Borg ne gagnera plus le tournoi de Wimbledon. Dès 1981, Mc Enroe le bat en finale et, raconte Laurent Rigoulet, « quand il sert la main du Suédois, il le sent « bizarrement soulagé ». A la fin du même été, il le bat encore à l’US Open, et Borg disparaît avant la remise des prix. On ne le reverra plus. Il annonce sa retraite à 25 ans, laissant son rival esseulé. McEnroe n’a pas dominé le tennis comme son rival avant lui. Quand on lui demande pourquoi, il répond que Borg lui a toujours manqué. » McEnroe gagnera également le tournoi de Wimbledon en 1983 et 1984, mais il ne gagnera jamais Roland Garros, son jeu aérien s’empêtrant dans la terre battue. »

Jazzi dit: à

Romain Rolland, Pablo75 ?

et alii dit: à

C’est à la fois son école, sa famille, sa troupe. C’est le terreau à partir duquel il va faire pousser son talent. C’est un peu tout ça le rugby pour Tati

Marc Dondey
Auteur d’une biographie de Jacques Tati

et alii dit: à

Comme je disais, Oscar champion de tennis, est le premier film dans lequel on trouve Tati comme acteur
1932 : Oscar, champion de tennis de Jack Forrester (court métrage + scénariste ; film perdu)
et sa fille
En 2000, Sophie Tatischeff présente sous le titre Forza Bastia 78, un documentaire inachevé de Tati sur la finale de la Coupe d’Europe de football 13.

et alii dit: à

ce n’est quand même pas de ma faute si J.Tati est issu d’une famille noble russe! et qu’il n’a pas un physique de danseur de l’opera!(je sais il y en a qui pensent ou de ministre français)
a demain!

x dit: à

Pablo, André Suarès ?

rose dit: à

Marc Court
Choses vues c’est Jean Maurice qui a collationné des notes et/ou brouillon de Victor Hugo seulement ou de divers écrivains ?

rose dit: à

Je te dis comment ça marche, la compréhension du monde sans attendre trente ans et/ou le divorce.
On te donne l’info.
Tu es surprise, tu tournes autour.
Tu vires, le questionnement intérieur est vif. Tu envisages ceci et cela.
Soudain, djing, une petite lumière s’allume « elle lui donne la nationalité française, par le mariage ». Djing, tu as compris ce qui t’intriguait.

rose dit: à

Vivre cachée, j’ai vu cette semaine. Je parle avec lui, il m’en apprend plus sur l’enfant noir de la DDASS à Canjuers et la directrice qui tenait le restaurant et quittait sa classe, laissant régner la terreur.
Elle, comment ça s’est fait ?, ouvre la bouche et parle des exactions commises à l’Ehpad envers les personnes âgées (elle est, aide-soignante au niveau de son frère, c’est leur mère qui a fait ça). Elle me fait le récit précisément, des plateaux repas emmenés aux personnes âgées qui repartent pleins parce qu’ils ne mangent pas, et tout le monde s’en fout. Moi, sceptique.
Ma mère, deux jours après, a vécu cela en live. Elle a vomi tôt le matin. Y en avait partout.
On lui a apporté le petit déj. Ça puait dans sa chambre. Elle n’a pas touché à son petit déj. On est venu rechercher son plateau plein.
J’ai tél.au standard pour que le vomi soit nettoyé.
Débordée, pas le temps.
Prévenez qqu’un.
À 10h23 la chambre était nettoyée.
Être sceptique c’était con.
Elle m’a raconté ce qu’elle a vu des années durant : la honte de comment sont traitées nos personnes âgées.

Le soir, confinée dans sa chambre avec un plateau repas pour ne pas contaminer les autres : la gastro.ça se passe. Le COVID aussi (qui te l’as filé, tu traces ?). Le vomissement cela ne se transmet pas, pas de contagion. Pourquoi le soir, ma mère a t-elle été confinée dans sa chambre ?

Ça va mieux depuis.
Le récit d’A E était vrai. Sidérant.

rose dit: à

Jean Meurice MC.

rose dit: à

Elle est, elle aide-soignante, au niveau de son frère intellectuellement parlant hormis les études.

rose dit: à

Elle est, elle, aide-soignante, au niveau de son frère intellectuellement parlant, hormis les études.

Les virgules.

rose dit: à

B dit: à
le mignonariat fonctionne…

soyez pas jaloux, vous n’y connaissez rien !

Enfin, sur ce blog, une bonne nouvelle, et ce n’est pas fréquent !

rose dit: à

Chateaubriand rit aux obsèques de sa femme parce qu’il est gâteux : il a deux à trois heures de lucidité par jour. Était-il dans ce laps là ?

rose dit: à

Cela me rappelle les communistes qu’à chaque Fête de l’Humanité depuis 40 ans racontent que les inscriptions des jeunes dans le PC ont augmenté de façon extraordinaire (plusieurs milliers à chaque fois), mais que lors de toutes les élections, étonnamment, perdent toujours des voix.

Pablo 75
Ce ne sont pas les mêmes qui arrivent et qui partent : ceux qui arrivent sont enthousiastes.
Ceux qui partent sont des désespérés de la vie.

Ou l’Église Catholique qui face à la pénurie de curés, de plus en plus alarmante, raconte chaque année qu’il a un renouveau des jeunes pour le « métier »…

C’est vrai : africains (l’absence de « r » rend le se »r »mon* totalement incompréhensible. Asiatiques aussi.

Dino dit: à

@Pablo 75

Résponsa à la cuestion posada:

J’hésite entre Michel Onfray, Victor Hugo et André Suarès…

Question (après quelques semaines d’absence): Au fait, qu’est-ce qu’elle est devenue la MS de Marseille (je crois)? Je ne la vois plus…

rose dit: à

Le sermon. La jeunesse enthousiaste elle aussi.
Je leur dis, retour de la messe, qu’il pourrait prendre des cours d’orthophonie.
Elle, 22 ans, me répond que c’est nous, l’assemblée de fidèles (50 personnes hors grandes fêtes où là c’est plein) qui devons, tous !!!, aller prendre des cours d’orthophonie pour le comprendre, lui.
Elle m’a foutue sur le Q.ce jour-là.

rose dit: à

Pablo a raison.
Oui et non.
Oui parce que tout passera.
Non parce que ce qui suivra sera peut être pire.
Tant, après la théorie du genre, on aura faire manger notre chien à table et mettre nos poules* dans notre lit.
* Moi, j’ai deux poules égyptiennes, si c’est pas une chance, ça !

rose dit: à

les deux premiers numéros, « Socrates » et « Drogba », et ça m’a particulièrement revigorée.

Voilà.
Et le printemps arrive.

rose dit: à

P.de M.

Pierre de Mandiargues ?

rose dit: à

Aucune idée, jeu littéraire, de qui on parle.

Mais, avoir du caractère, quel cadeau empoisonné !

rose dit: à

Tie-break, je me demande si, de base, cela ne signifie pas dénouer sa cravate, et donc quitter le boulot, relax Max.

rose dit: à

Ce match est aussi un match important. Pas parce que McEnroe, comme Tanner l’année dernière, aurait pu gagner, ni parce que cette finale confirme qu’il est bien le numéro deux mondial et le seul capable de faire jeu égal avec Borg. C’est ce que beaucoup de gens, excédés par la supériorité de Borg, souhaitent. C’est compréhensible, bien qu’assez bas. On fait de McEnroe le représentant d’une jeune génération et de Borg un vieux. On a tort : il n’y a que trois ans d’écart entre les deux hommes et il serait plus juste de penser qu’ils appartiennent à la même génération et de se réjouir à l’idée que McEnroe c’est, autant que la possibilité de battre Borg, un autre tennis.
Et c’est ce que la finale a mis en évidence. Qu’il y a une autre conception du tennis, un autre rapport à ce qui bouge (l’autre, la balle) et à ce qui ne bouge pas (les lignes, l’espace, le filet). Par exemple, le point fort de Borg, c’est le passing-shot qui consiste à envoyer la balle exactement là où l’autre n’est plus (mais où il aurait dû rester). L’infortuné qui s’est aventuré au filet est croisé en sens inverse par la balle qui vient indiquer sèchement, derrière lui et souvent en plein milieu du court, le lieu qu’il a déserté. C’est pourquoi ce coup est non seulement redoutable mais humiliant, il donne aux victoires de Borg les allures d’un constant rappel à l’ordre ou d’un leçon de tennis. Borg envoie la balle là où l’autre n’est plus. McEnroe, lui aurait plutôt tendance à l’envoyer là où il ne sera jamais. Ses coups les plus beaux consistent à trouver le long des lignes des angles ahurissants, improbables. Au jeu lifté de Borg qui dessine au-dessus du court un volume idéal où les balles ont des trajectoires de satellites répond un jeu plus plat entièrement fondé sur cette notion d’angle. Différence de technique, différence d’éducation (Borg avantagé par les surfaces lentes, McEnroe par les rapides), mais aussi différence de vision du jeu, je dirai même de philosophie. Le tennis de McEnroe, plus généreux, plus kamikaze, plus artiste, nous revient de loin. Grâce à lui, il va y avoir de nouveau un peu de dialogue au sommet.

Libération, 7 juillet 1980 (repris dans : Serge Daney, L’amateur de tennis, P.O.L., 1994).

Note : Après cette 5ème victoire, Borg ne gagnera plus le tournoi de Wimbledon. Dès 1981, Mc Enroe le bat en finale et, raconte Laurent Rigoulet, « quand il sert la main du Suédois, il le sent « bizarrement soulagé ». A la fin du même été, il le bat encore à l’US Open, et Borg disparaît avant la remise des prix. On ne le reverra plus. Il annonce sa retraite à 25 ans, laissant son rival esseulé. McEnroe n’a pas dominé le tennis comme son rival avant lui. Quand on lui demande pourquoi, il répond que Borg lui a toujours manqué. » McEnroe gagnera également le tournoi de Wimbledon en 1983 et 1984, mais il ne gagnera jamais Roland Garros, son jeu aérien s’empêtrant dans la terre battue. »

Lu avec un grand intérêt la totalité du récit. Jamais compris.
Mon père devant sa télé et emmenant la mienne à la décharge publique.

À plus, bon lundi, je pars à Marseille, dont je suis native.

rose dit: à

Tu le vois bien que Borg a trouvé la solution.
À vingt cinq ans, c’est fort quand même : admiration.

Bloom dit: à

Pour ce qui est de Vichy, il faut lutter contre trois handicaps majeurs: l’eau, la pastille et Pétain le naufrageur sénescent.
Le Cavilam et le singulier Valéry Larbaud-Batnabooth ne sont pas de taille.

Bloom dit: à

Barnabooth…

Bloom dit: à

« Tie-break », sans cravate ni noeud pap.
« A tie », c’est une égalité de points (a draw): the match ended in a tie, the result was a tie : les deux équipes ont fait match nul.
« to break a tie », c’est passer de l’égalité à la victoire d’un des compétiteurs.
L’anglais est affreusement concret.

rose dit: à

G verifié a tie, c’est bien une cravate.

rose dit: à

Être sénescent n’implique pas nécessairement d’être gâteux.
Et, deux à trois heures de lucidité par jour, c’est peu.

MC dit: à

Dans Choses Vues, manuscrit posthume et dont il faut se méfier, l’essentiel vient des héritiers, soit à l’époque principalement l’homme d’affaires de Hugo, Paul Meurice, et le poète Auguste Vacquerie. Cependant une partie inédite , rattachable à ce Manuscrit , émerge après la seconde Guerre Mondiale grâce à Henri Guillemin , qu’on soupçonne d’avoir fréquenté les héritiers Hugo. Se rappeler que Jean Hugo, petit fils de , avait trouvé le moyen de se mettre en situation de quasi-banqueroute, malgré les colossaux droits d’auteurs rapportés par Victor. C’est du moins ce qui se disait à la Bibliothèque des chercheurs du Musee Hugo ou l’on est en général bien informé. . Les finances reviennent à l’équilibre avec sa deuxième femme, l’américaine, qui, outre une nombreuse famille et le retour de prénoms «maudits » comme Leopoldine, pratique une politique d’échange avisée: accès aux manuscrits contre achat des consternants tableaux de son mari. Voilà ce qu’on peut dire de Choses Vues, Rose.

Bloom dit: à

« (a)tie », c’est plein de choses, dont effectivement une cravate, mais le sens premier est une corde, un cordon et donc par extension des attaches familiales etc..
La cravate serait une sorte de corde autour du cou. On connait les black-tie evenings où il faut être sur son 31 et se rendre en smoking (‘dinner jacket’, tuxedo aux US).
L’anglais connait peu l’univocité du sens, ce qui le rend assez sioux et caoutchouteux mais offre plein de possibilités….

La parole est au Robert & Collins:

tie [taɪ]
1 noun
a “cord etc”
of garment, curtain ▶ attache f
of shoe ▶ lacet m, ▶ cordon m
figurative use “bond, link” ▶ lien m
“restriction” ▶ entrave f
■ the ties of blood (figurative use) : les liens mpl du sang
■ family ties
“links” liens mpl de famille or de parenté
“responsibilities” attaches fpl familiales
■ she finds the children a great tie : avec les enfants elle n’est pas libre
See: old
b “necktie” ▶ cravate f
See: black, white
c /esp Sport/
“draw” ▶ égalité f
“drawn match” ▶ match m nul
“drawn race/competition” ▶ course f/concours • m dont les vainqueurs sont ex æquo
d /Sport/ “match” ▶ match m de championnat
See: cup
e /Music/ ▶ liaison f
f /Architecture/ ▶ tirant m, ▶ entrait m
g US: “railway sleeper” ▶ traverse f

(…)

MC dit: à

A noter d’ailleurs le passage du simple au double de Choses Vues entre disons 1930 et aujourd’hui, entre la Nelson et la Quarto. Après, ce qui avait écarté soit comme trop inachevé, soit comme trop anecdotique, merite-t-il d’être retenu. Je crois que la version Nelson contient le portrait de Madame de Chateaubriand, mais pas la mention des déficiences de son mari… MC. PS Dites à Clopine que je me rends très bien compte qu’Hugo n’est qu’un auteur, selon ses propres termes «  qui n’apporte rien à la connaissance du Genre Humain et dont tout le monde se fiche », mais que voulez-vous, je suis comme ça. Entre le petit marquis Edouard Louis et Hugo, je choisis Hugo!

rose dit: à

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Amélie Oudéa-Castéra : l’ancienne institutrice de son fils affirme n’avoir jamais été absente, la ministre maintient sa version
Selon l’enseignante, Amélie Oudéa-Castéra et Frédéric Oudéa ont changé leur enfant d’école car ils n’étaient pas d’accord avec sa décision de le maintenir en petite section en raison de son âge.

Article rédigé parAgathe Mahuet
Radio France
Publié le 15/01/2024 06:45
Temps de lecture : 1 min
La nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castera, le 13 janvier 2024. (LUC NOBOUT / MAXPPP)
La nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castera, le 13 janvier 2024. (LUC NOBOUT / MAXPPP)
Pour justifier la scolarisation de ses trois enfants dans le privé, vendredi, Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, indiquait les avoir inscrits à Stanislas, prestigieux établissement parisien, en raison du trop grand nombre d’heures non remplacées subies par son fils aîné dans le public. C’était en 2009. Or, l’ancienne institutrice de son fils affirme au quotidien Libération [article payant] n’avoir jamais été absente, durant les six mois où cet enfant a été scolarisé à l’école publique.

à lire aussi
« Le message qu’on doit donner quand on est ministre de l’Éducation, c’est que l’école publique prime » : des lycéens et parents d’élèves réagissent aux propos d’Amélie Oudéa-Castéra
Lundi 15 janvier, l’entourage de la ministre confirme à franceinfo que son fils a été scolarisé pendant six mois à l’école Littré, avant de le transférer dans le privé. Malgré les déclarations de l’institutrice, la ministre maintient sa version, trop d’absences d’enseignants non remplacés, pour justifier le changement d’école.

Un différend sur le passage en classe supérieure, selon l’enseignante
L’enseignante explique également s’être opposée à ce que le petit garçon, comme le voulaient ses parents, affirme-t-elle, passe en moyenne section, puisqu’il n’avait pas encore 4 ans et c’est pour cette raison, selon elle, que ses parents ont décidé de l’inscrire dans le privé, à Stanislas, où il a été accepté dans la classe supérieure.

Selon l’entourage d’Amélie Oudéa-Castéra, joint par franceinfo « la ministre dément catégoriquement les propos rapportés par ‘Libération' » et « on peut s’interroger sur l’intention liée à ces propos inexacts, déplacés et blessants pour des parents sur leur enfant près de 15 ans plus tard ». « Comme tous les parents, Amélie Oudéa-Castéra et Frédéric Oudéa ont toujours eu comme priorité le bien-être de leur enfant et sous-entendre qu’ils auraient fait un choix qui irait à l’encontre de leurs valeurs et de l’épanouissement de leur petit garçon les heurte profondément », toujours selon son entourage. »

Amélie Oudéa-Castéra commence à nous les pomper grave.
1/ le jour de son intronisation, commettre une telle bourde, bravo !
2/ Une instit. d’école maternelle quatorze ans après, sait sur le bout des doigts, où comment pourquoi et comment sur qui.

rose dit: à

Lutter contre un des trois handicaps majeurs, l’eau !!!!!!!!!

rose dit: à

Marc Court

Merci du développement, passionnant.

Ma question était « cela concerne t-il uniquement Hugo ? »
Ma seconde question (vous y répondez partiellement avec les héritiers) étaient-ce des brouillons, des manuscrits raturés sortis de la corbeille à papiers ou ses écrits non retenus dans ses livres ?

rose dit: à

C’est hyper polysémique tie. Merci rBloom.

Jazzi dit: à

Jules Romains ou encore Georges Duhamel, Pablo75 ?

Jazzi dit: à

« Il y a eu cette nuit une magnifique aurore boréale. Je l’ai observée jusqu’à deux heures du matin. Tout un côté du ciel au nord était rouge sombre. On eût dit la fumée d’un immense incendie, mais une fumée immobile dans laquelle on apercevait mille étincelles immobiles également. C’étaient les étoiles. »

« Une femme avait pour toute fortune une belle pièce de cinq francs toute neuve. Elle se dit : il faut que j’achète une tirelire pour la mettre. Elle acheta une tirelire qui lui coûta cinq francs. Quand elle eut la tirelire, elle s’aperçut qu’elle n’avait plus sa pièce.
Ceci est l’histoire de beaucoup de gens. »

(Victor Hugo : Choses vues 1830-1848, folio 2944, p. 532 et p. 533)

et alii dit: à

n’insistez pas (avec)stanislas chanson

et alii dit: à

c’est connu:
Au collège Stanislas, Jacques Lacan fait de brillantes études secondaires qu’il termine en 1919, découvrant à l’adolescence la pensée de Nietzsche, mais aussi celle de Spinoza qui influencera sa définition du désir ; au cours de l’année 1917-1918, il est marqué par les cours de philosophie de Jean Baruzi, spécialiste de saint Jean de la Croix, mais aussi de saint Paul et d’Angelus Silesius. C’est à cette époque qu’il se détache de la religion catholique. Contre l’avis de son père qui le destinait à

Bloom dit: à

Pas très professionnel pour une ministre de 1/débiner le travail de ses troupes par sous-entendu interposé 2/ de ne pas dire les choses telles qu’elles sont.
Les sportifs sont dociles, la communauté éducative (enseignants, parents, élèves) un peu moins.

et alii dit: à

Le médiéviste américain Charles Homer Haskins est le premier historien à utiliser le terme de « sport » dans le cadre d’une étude portant sur le Moyen Âge dans son livre The Latin Litterature of Sport (1927). wiki

et alii dit: à

et le squash? C4EST UN SPORT/
Nous sommes au milieu du XIXe siècle, au sein de la prestigieuse Harrow School de Londres. Deux étudiants patientent dans l’attente qu’un terrain de rackets se libère. Ce sport, sorte de tennis sur grand terrain est alors très populaire dans l’aristocratie anglaise. Afin de s’échauffer, ils décident de renvoyer la balle, en cuir, contre un mur. L’esprit du squash était né.

Le remplacement de la balle en cuir par une balle molle et creuse en caoutchouc donnera son identité à cette nouvelle activité. Quant au nom, squash, on le doit également à cette petite balle caractéristique, « squashy » signifiant moelleux, doux.

Le succès et la reconnaissance sont très rapides au sein de l’Empire britannique. Le premier court est inauguré en 1883 et les règles sont harmonisées et codifiées en 1911. La fédération internationale créée en 1967 ne comprend que sept membres, tous issus du Commonwealth. La World Squash Federation qui lui succède en 1993 accueille à ce jour près de 150 pays et plus de 18 millions de pratiquants à travers le monde.
https://conseils.casalsport.com/le-squash-histoire-regles-et-materiel

et alii dit: à

ETÉpreuve sportive fondée sur la maniabilité d’une motocyclette et sur les qualités d’adresse et d’équilibre du pilote. LE TRIAL LAROUSSE

closer dit: à

On voit qu’AOC n’est pas une professionnelle de la politique. Elle aurait dû savoir qu’il ne faut jamais se laisser entraîner sur le terrain de la vie personnelle. Il se trouvera toujours quelqu’un pour vous contredire.
Ceci dit 99% des parents parisiens rêveraient de pouvoir inscrire leurs enfants à Stanislas…

et alii dit: à

JAPON/
ikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Brooklyn_Museum_-_Young_Samurai_and_Female_Attendants_Practicing_Archery_Half_of_a_Diptych_-_Utagawa_Toyokuni_I.jpg/220px-Brooklyn_Museum_-_Yo

et alii dit: à

ACCESSION DES FEMMES A DE NOUVELLES CONTRADICTIONS POUR clopine
Emmanuel Todd : « le féminisme actuel est petit-bourgeois »

Janssen J-J dit: à

Je crois l’avoir déjà suggéré et le répète…
La lecture de la prose matinale de MT-r^z me conduit toujours à penser la même chose.
Si l’on voulait bien se consacrer sérieusement au décryptage de ses multiples messages, on en alignerait d’abord la mise plat chronologique tous les fragments postés depuis des années. Puis, on en trierait les éléments de biographie liés aux rapports de cette internaute à sa famille (ascendante et collatérale)… L’épine dorale de cette matière se dessinerait sur un fond d’emprise d’une mère et d’une fille se débattant dans les tourments quotidiens d’un ehpad, lieu de carcéralité protectrice féconde. A cette aune, on traiterait alors de la nécessité des échappées permanentes de l’enfer de la fille que l’on positiverait avec beaucoup d’empathie en les objectivant de l’aquarelle suivante : une fille boulingueuse, désormais sexagénaire, très lettrée, lectrice vocationnelle assoifée de curiosités littéraires, généreuse et altière pédagogiste, simple et compliquée en ses démarches quotidiennes heurtées assaillies de doutes? Bref, une femme bien de chez nous, en bute à la générosité optimiste et à la méchanceté paralysante d’un monde qui n’aurait plus de virtuel que son incomplétude matérielle…
Il s’agirait bien de réinventer une histoire sur la sienne, afin d’ajouter à la curiosité collective une œuvre littéraire d’un nouveau genre d’une richesse encore insoupçonnée… Une œuvre de témoignage que l’on voudrait sauver de sa circumnavgation échevelée, en rassemblant sur le papier une expérience littéraire maturée dans la sensibilité d’une rage et d’une sagesse de la douleur joyeuse, du regret nostalgique de la désaffiliation, et de l’aide apportée au destin des nouvelles générations à faire rêver en ce début d’un difficile et obscur 21e siècle.
__________
Voilàj ce qui nous vient toujours à l’esprit, à la lecture des fragments de vie et des pensées de ces deux femmes de lettres et de paroles, improbablement réelles & réellement improbables. Bien-veillance à elles, gardez-les bien au chaud.
( Massilia, 15.1.24_11h11, rdl@orange.fr )

Janssen J-J dit: à

@ 99% des parents parisiens rêveraient de pouvoir inscrire leurs enfants à Stanislas

Admirable aveu d’un internaute articulé, -situé au cœur du dispositif politique du monde de ces bobos germanopratins de la classe moyenne de centre-droit caviardé-, internaute conduit à croire universellement partagés des fantasmes projectifs issus de son propre ombilic des limbes.
Bàv,

D. dit: à

Je pense que Denisa Kershova ne sait plus trop ou chercher des musiques dans ses tiroirs ni comment en justifier la diffusion. Ce que j’ai entendu ce matin dans Alegretto était vraiment médiocre et soyvent très insignifiant. Parfaitement décousu de plus. C’est dommage. Il ne faudrait pas que sous le prétexte d’une popularité acquise et d’une voix chaleureuse, on nous balance n’importe quoi sur une radio du service public. Et en plus elle est là 5 jours sur 7 ! Trop c’est trop.

racontpatavi dit: à

Et qui donc ici pratique assidument la marche nordique ?
Une marche avec bâtons moins la neige quoique…

FL dit: à

Tiens dernière manie des « trigger warning » wokes. Dans l’exposition au musée Carnavalet il y a un tableau de l’époque (entre 1715 et 1722 donc) qui ne devait pas poser de problèmes sérieux (c’est l’époque des angelots joufflus et tout nus dans des tableaux pieux). Mais le commissaire de l’exposition a voulu avertir le public qu’il n’approuvait pas et que le contenu pouvait être sensible.

Le contenu : des bambins nus sur un théâtre dans des rôles normalement tenus par des adultes.

J J-J dit: à

hello, Giovanni S’A. Que devenez-vous ? Une expo en prépa ?

Jazzi dit: à

« Si l’on voulait bien se consacrer sérieusement au décryptage de ses multiples messages, on en alignerait d’abord la mise (à) plat chronologique (de) tous les fragments postés depuis des années. »

Disons, sans démagogie littéraire, que ce serait insupportablement illisible !

FL dit: à

L’exposition sur la régence de Philippe d’Orléans.

Janssen J-J dit: à

On vous a déjà dit de ne point toucher à Denissa K…, qui nous vient de Tchéquie. En revanche, on peut allègrement taper sur l’agaçante Emilie M., personne n’irait la pleurer si elle laissait tout seul le Rodolfo. La chaine ne s’en porterait pas plus mal.
Ah ! ils ont parlé de Russel Banks chez Rebacca M. Vous voyez qu’on a bin eu raison de tirer « le royaume enchanté » vers la rdl et… le soleil vert, surtout, grâce à Xtiane, (même si, par définition, les opinions en furent mitiguées au mskélaplume).
Bàv,

Jazzi dit: à

« Et qui donc ici pratique assidument la marche nordique ? »

Chantal Lauby dans « Qu’est-ce qu’on a encore fait au Bon Dieu ! », hier soir sur TF1.
C’est ainsi qu’elle trouve l’idée de faire aimer la France à ses filles et ses gendres.
Une bonne comédie qui a le mérite de faire rire sur toutes les formes de racisme possibles…

racontpatavi dit: à

Est-ce que vous voyez ds marcheurs à bâtons dans Paris Jazzi?
En ce qui me concerne, ces marcheurs nordique en ville ont une posture sportive déplorable. Pas de planter de bâtons d’ abord, pas d’ appui amplement prolongé dans la paume de la main simplement retenu par l’ attache du gantelet.
Il faut bien dire que piquer le bout des bâtons dans le macadam, cela fait du bruit et ça se remarque un peu trop.

MC dit: à

Il y a des choses dans le Guillemin qui ont un côté inabouti. Les héritiers ont préféré publier des textes cohérents, achevés, avec parfois des censures vis-à-vis de hautes personnalités. Il me semble que la légère démence de Chateaubriand n’est pas évoquée dans un texte qui ne contient que le portrait à charge de Madame de Chateaubriand, car Hugo est devenu le père de Marianne III…Après la seconde Guerre, , on a préféré publier tout ce qui était de Hugo . C’est la démarche de Massin comme de Gaudon , de Guillemin, sans les pudeurs des héritiers romantiques. Ils pouvaient s’inspirer du précédent de l’intégrale des Œuvres de Flaubert, qui, par la publication du Journal d’un Fou et de bien d’autres inédits, montrait le chemin à suivre, meme si la correspondance était encore très caviardée. Le résultat est un Quarto très divers, très varié de ton. Le changement de sensibilité autour du manuscrit et des œuvres explique ce déferlement d’inédits plus ou moins bons, plus ou moins achevés, mais existants. Le gonflement de Choses Vues, la découverte à posteriori des œuvres romantiques du jeune Flaubert, participent de ce mouvement. Le bon peuple veut l’intégrale, même quand l’œuvre gagne à être resserrée, pas censurée. Que voulez-vous, il faut s’y faire…. MC

racontpatavi dit: à

piquer le bout des bâtons dans le macadam

Mais il faut ici préciser que c’est tout une histoire de routes et de bords de routes!
Ainsi, on ressent des poignets jusqu’aux épaules la tendresse ou la dureté de l’ asphalte. Les bords de route voilà toute une histoire aussi. Terrains motteux ( expression que j’emprunte à Jean-LOUP Trassard), herbeux ou bien encore sableux. La pique des bâtons nous rend compte de toutes ces sensations.

Janssen J-J dit: à

@ ce serait insupportablement illisible !

Mais pas du tout… ! – On voit bien chez vous ce qui motive pareille pique.
Vous n’êtes qu’un gros feignant qui n’enteand point se forcer. En dehors de vos « goûts » (C-C), jzmn, dans vos chroniques de cinéma personnelles, par ex., vous restez toujours superficiel et simpliste, à force de vouloir rester « lisible ». Comme si sur les réseaux sociaux, on n’avait pas le droit d’accéder à un peu plus de complexité biographique analytique chez les autres… La vôtre, de biographie, tellement peaufinée et rabâchée, n’excite vraiment plus personne. Celle de r^z, en revanche, disséquée et quotidiennement disséquée à l’os, au couteau de ses insomnie, est bien plus passionnante, de par son énigmatisme célibataire, même.
Bàv,

Jazzi dit: à

« Est-ce que vous voyez ds marcheurs à bâtons dans Paris Jazzi ? »

Très peu en ville mais pas mal dans le bois de Vincennes.
Habitant à l’orée de la porte Dorée, j’en vois passer sur les trottoirs, en bas de chez moi.
Essentiellement des séniors.

Phil dit: à

Choses vues

Merci dear M. Court pour les précisions, Hugo peut-être trop prompt à tailler des croupières au Vicomte cacochyme. Vous feriez un bon ministre des AE. En attendant le maroquin, le prestigieux blog à passou bénéficie de vos études au delà d’une licence poitevine.

Jazzi dit: à

Il y aurait bien matière pour un roman social, JJJ, mais la forme n’y est pas…

rose dit: à

quotidiennement disséquée à l’os, au couteau de ses insomnies.

Eh, Janssen J-J
Je suis une couche-tôt, trop, et une lève à l’aube.
Comme il fait froid, je traîne au lit un peu. Les insomnies à en crever m’ont occupée douloureusement trous années.

rose dit: à

Trois années entières à écrire « je ne dors pas ».

racontpatavi dit: à

Les bords de route voilà toute une histoire aussi.

En effet on s’y trouve dans une dissymétrie du terrain, asphalte versus trottoir ou bord naturel de terre et d’ herbe.
Dissymétrie dans les épaules aussi.
Et je ne vous parle pas des chemins sauvages en pleine nature, des montées et des descentes. On se concentre sur les reliefs du terrain, sur les degrés d’efforts à fournir selon l’ opportunité des vallonnements.
Pas le temps de philosopher comme veulent nous le faire croire certains écrivains. Mais regarder, cela, oui! Il m’ arrive de prendre des photographies, comme un reporter aux aguets, je suis affûté depuis treize années de pratique.L’inédit se trouve aisément dans la nature même dans celle apparemment la plus banale qui soit.

J J-J dit: à

Le bon peuple veut l’intégrale, même quand l’œuvre gagne à être resserrée, pas censurée. Que voulez-vous, il faut s’y faire

On comprend bien que notre MC soupire face aux exigences du bon peuple dont il entend s’extraire subrepticement. Il faut resserrer, dit-il, ce qui ne veut pas dire censurer…
Encore faudrait-il qu’il s’y collât. Mais non, il donne des leçons d’editing hugolien aux ignares, c déjà assez généreux de sa partoche, non ?
Bàv, (Comment – taire)

Samuel dit: à

Pourquoi les vieux adorent les confiseries, friandises et autres sucreries ?

Janssen J-J dit: à

@ dirPhil, n’allez pas lui servir la soupe non plus, hein !

racontpatavi dit: à

Il m’ arrive de prendre des photographies, comme un reporter aux aguets,

Et le groupe ne vous attend pas!
La nordique, ça se marche vite!
Le temps de prendre un cliché et de rentrer l’ appareil dans la poche prévue à cet effet et hop, je perdais trente à cinquante mètres sur le groupe.
Alors au début je courrais presque, appuyant comme un forcené sur les bâtons, j’ étais essoufflé jusqu’au moment où un collègue de ce sport me conseilla de revenir progressivement en marchant uniquement. Et ce fut alors impeccable!
je ne peux plus plus me déplacer sans prendre de photos désormais. L’ appareil en poche comme un réflexe de double vue!

Janssen J-J dit: à

@ Trois années entières à écrire «je ne dors pas».

Mais voyons, il faut publier ce manuscrit !…
Car, sauf erreur, on ne dispose pas tellement d’œuvres littéraires « conceptuelles », comme l’histoire de la musique atonale et du mouvement conceptualiste en peinture ont su acquérir leurs lettres de noblesse, me semble-t-il !…

lmd dit: à

Je vois qu’on n’a pas tellement cité d’auteurs français vantant la pratique du sport. Je risque Jacques Perret que j’aime beaucoup malgré sa réputation. Sa plume aisée a été mise à contribution pour commenter tous les sports, notamment le Tour de France. Mais il pratiquait aussi, avec éclectisme, par exemple le tennis :
«Il y a là une tension d’esprit qu’on trouve rarement exigée par d’autres sports. Si en lançant en l’air votre balle de service, vous pensez un quart de seconde à votre note d’hôtel, à la petite blonde du métro, au score ou simplement au papillon entrevu là-bas sur la tête de l’arbitre, ça y est, tout le système est déglingué, c’est le grain de sable dans la mécanique et vous envoyez la balle dans le filet. J’en parle en connaissance de cause, car j’ai toujours lutté en vain contre les images hétéroclites et impertinentes qui venaient s’interposer entre la balle et ma raquette et, si je n’étais la proie des papillons, j’eusse fait probablement un très beau champion, alors que me bat aisément n’importe quel tocard du dimanche qui lui, se contente bêtement de faire attention. »

closer dit: à

Je veux bien transiger à 95%, JJJ.
En revanche pour le bac AVEC mention, c’est 100%.

Jazzi dit: à

« Le bon peuple veut l’intégrale »

Voilà que vous parlez comme Mélenchon !
Le bon peuple c’est vous ?
Pour que le roman des ehpad soit lisible, il faudrait un rewriting complet et une structure impeccable, et rose le sait bien…
En m’insultant, vous trahissez le personnage de fiction que vous êtes, JJJ.

Jazzi dit: à

« n’allez pas lui servir la soupe »

Dit-il, lui qui la sert à tout ce qui porte jupon ici même !

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