de Pierre Assouline

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La République des livres
De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles

De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles

Question culture, la réputation des sportifs est réglée de longue date : ils ne lisent pas. Ni sur  le sport, ni sur leur propre discipline, ni même sur son histoire glorieuse. Rien, nada, nothing sinon L’Equipe dans le meilleur des cas ou alors des albums richement illustrés sur le football. Cette fâcheuse réputation, il est vrai guère démentie par les chiffres, encourage les éditeurs à s’abstenir de toute prise de risque de ce côté-là malgré la qualité des livres de chroniqueurs sportifs chevronnés tels que Vincent Duluc, Denis Lalanne, Bernard Morlino. 2024, année olympique française, nous vaudra peut-être quelques surprises, il ne faut jurer de rien.

Il est vrai que même sur un plan purement littéraire, les écrivains ne s’y sont guère aventurés de Jean Echenoz sur le coureur Emil Zátopek (Courir, 2008) à Luc Lang sur les arts martiaux (Le récit du combat, 2023) en passant par Olivier Guez (Eloge de l’esquive, 2014), Eric Fottorino (Je pars demain, 2001), Jean-Philippe Toussaint (Football, 2015), Paul Fournel (Besoin de vélo, 2001), Jean Hatzfeld (Où en est la nuit, 2011, Robert Mitchum ne revient pas, 2013, Deux mètres dix, 2018) pour ne rien dire de Jean-Paul Dubois dont l’œuvre est traversée par la passion pour le rugby. Mais on ne voit pas grand-chose chez nous de l’ampleur de The Amateurs (1985) consacré par David Halbsertam à l’équipe olympique américaine d’aviron, ou du Grand roman américain (1980) de Philip Roth sur le baseball ou encore de End Zone (2023) de Don DeLillo sur le football US. Il y a pourtant matière à romans, récits et biographies dans les stades, sur les terrains, à même la piste cendrée, du côté des rings, des dojos, des vestiaires pour ne rien dire de l’inépuisable vivier de personnages. Mais non, c’est décrété, les sportifs n’en veulent pas ; quant aux lecteurs, on dit qu’ils ont du mal à s’identifier lorsqu’il s’agit d’un sport qu’ils n’ont jamais pratiqué. Raison de plus pour s’arrêter sur ceux qui bravent le poncif et s’interrogent sur le sport fut-ce de la manière la plus baroque qui soit.

Et d’abord un livre qui ne doit rien à la littérature et tout à la passion du sport mâtinée d’expertise en mathématiques et en physique. Pourquoi les cyclistes, les cavaliers, les motards, les skieurs, les patineurs, les coureurs se penchent-ils dans les virages ? Pourquoi un sprinter du 100 mètres décélère-t-il aux deux-tiers de la course à l’approche du fil ? Pourquoi les basketteurs donnent-ils l’impression d’être suspendus quand ils saurent ? Pourquoi saute-t-on plus haut en fosbury flop dorsal qu’en ciseaux ? Pourquoi une balle de golf est-elle percée d’alvéoles, entre 250 et 500 de toutes formes et profondeurs ? Pourquoi le ballon de football est-il formé d’hexagones et de pentagones ? Pourquoi un aileron permet-il à une voiture de course de ne pas décoller de la route ? Pourquoi ne faut-il pas trop baisser la tête lorsqu’on est penché sur le guidon de son vélo ? Y a-t-il une loi d’évolution des records etc C’est vrai, après tout : pourquoi ?

Les réponses se trouvent dans Pourquoi est-on penché dans les virages ? (165 pages, 20 euros, CNRS éditions) un livre très astucieux, à vocation pratique et didactique. L’auteure Amandine Aftalion est sportive, naturellement (elle pratique assidûment la natation) mais surtout passionnée de sport. L’originalité de son livre tient à ce qu’elle répond aux 40 questions de bon sens qu’elle pose (deux ou trois pages par réponses, argumentées avec graphiques et équations à l’appui le cas échéant) en scientifique : normalienne, directrice de recherches au CNRS, elle est connue pour ses recherches sur les condensats de Bose-Einstein. Même si l’on est aussi ignare que moi en mathématiques et en physique, on comprend. Je ne vais évidemment pas vous donner les réponses à toutes les questions sus citées. Pour ce qui est de la question-titre, sachez que c’est un problème de force centrifuge qu’il faut contrer en sachant qu’elle est proportionnelle au carré de la vitesse. Reste à l’optimisation mathématique à combiner toutes les contraintes afin de minimiser le temps, la trajectoire, l’énergie dépensée, l’effort fourni, la résistance d’un matériau… Après l’avoir lu (ici un extrait), on rêve d’un livre cette fois plus philosophique de la même auteure qui serait une méditation sur les rapports entre l’homme et la vitesse.

Cela dit, afin d’atténuer un peu le pessimisme exprimé par le début de ce billet, je ne saurais trop recommander la lecture de Des écrivains et du sport (385 pages, 26 euros, éditions du Volcan). Julien Legalle, un bibliothécaire assez fou de sport pour avoir cofondé l’association Ecrire le sport, y a réuni quatorze portraits d’auteurs (mé)connus pour leur addiction aux exercices physiques codifiés, disciplinés et réglementés. Certains en acteurs, d’autres en spectateurs. Il en est même qui furent croyants et pratiquants. Une sélection qui n’a rien d’exhaustif et tout de subjectif. On s’en doute, le football a la part belle (Albert Camus, Luis Sepulveda, Pier Paolo Pasolini, Vladimir Nabokov) suivi par la boxe (Arthur Cravan, Ernest Hemingway), la gymnastique (Colette), le karaté (Harry Crews), le cricket (Arthur Conan Doyle, Samuel Beckett), le football américain (Jack Kerouac), le tennis (David Foster Wallace), le rugby (Beckett encore) et même, tenez-vous bien, le surf (Agatha Christie, qui l’eut cru ?). Chacun des sélectionnés a droit à une copieuse biographie assortie d’une assez complète bibliographie. L’ensemble est rigoureux, précis et d’une grande richesse dans les détails et les anecdotes significatives. Car, naturellement, tout cela n’a d’intérêt que par ce que cela dit de différent d’œuvres dont nous croyions tout savoir. Il y manquait parfois un sous-texte sportif qui apporte un autre éclairage.

Samuel Beckett, seul Nobel de littérature à figurer dans le Widen Cricketers Almanack, qui ne ratait jamais les retransmissions du Tournoi des cinq nations, n’a évoqué le sport dans son œuvre qu’à une reprise : une quinzaine de lignes dans le monologue de Lucky d’En attendant Godot. Sa passion était ancienne et authentique ; mais de là à déduire que son acharnement à édifier son œuvre « rappelle celui des athlètes de haut niveau en quête de performance » nous parait solliciter un peu trop sa biographie ; d’autant que Fin de partie concerne plutôt les échecs, son autre passion, un jeu certes reconnu comme un sport- faut-il n’avoir jamais participé à un tournoi pour en douter.

Le tifoso Pasolini, jeune supporter du Bologne FC, voit juste en expliquant que le tifo est une maladie infantile qui dure toute la vie. Il considère le football comme un langage, un moyen d’abattre les murs érigés entre les classes sociales et comme le dernier spectacle sacré. Il l’a d’ailleurs largement commenté et théorisé (ses écrits sur le sport sont parus en français en 2012 aux éditions le Temps des cerises sous le titre Les Terrains) ; il se passionnait pour tant d’autres disciplines que l’on pourrait raconter l’histoire du sport italien vu par ses yeux ; athlétique jusqu’à la fin tragique de ses jours, il ne perdait jamais une occasion d’organiser un match, de susciter des rencontres, lui qui détestait perdre comme ce fut le cas lorsque l’équipe de tournage de son Salo ou les 120 journées de Sodome affronta à son initiative celle de Novecento dirigée par son ancien assistant Bernardo Bertolucci, les deux films étant en tournage en même temps dans la même région !

Hemingway, passons rapidement tant il s’est abondamment raconté sur ce plan-là non sans en rajouter, comme d’habitude. Mais Nabokov ! Je l’avoue, j’ignorais qu’il avait pratiqué tant de sports et que le goût de la compétition, de l’effort, de la solidarité, de la rivalité qui transparait dans certains de ses livres lui venait de là. Il était gardien de but dans une équipe d’exilés russe à Berlin dans les années 30 mais a raccroché les crampons après une blessure. Football, boxe, tennis, croquet, tir à l’arc, équitation sans oublier, bien sûr, le seul sport auquel il s’adonna jusqu’à son dernier souffle : les échecs (encore que la chasse aux papillons…). Un vrai touche-à-tout car, question sport, tout le touchait. Leur point commun : l’esprit du jeu. Il y avait consacré une conférence au Club des écrivains à Berlin en 1925, texte qu’il publiera ensuite sous le titre de Play. Le jeu ou l’art de la guerre dans lequel la dimension esthétique prend toute son importance. Un essai sous forme de manifeste, axé sur les combats de boxe mais valable pour tous les autres sports. Il y est question de sublimation de la violence par son imitation, nous révèle Julien Legalle. Il semble bien que le sport, surtout le football, encore et toujours, soit un thème récurrent de sa fiction- encore que à première vue, dans Ada, son chef d’œuvre, ou Lolita (pardon, il y a du tennis…) mais c’est bien le cas, en filigrane ou en majesté, dans Pnine, Brisure à senestre, L’Exploit… 

On voit à travers ces quelques exemples à quel point ce recueil, aussi dévolu au sport qu’à la littérature et à leur interpénétration, est une mine. Et puis quoi, un tel livre ne saurait être entièrement mauvais lorsqu’il s’avance pris en sandwich entre une préface de Benoit Heimermann et une postface en hommage à Antoine Blondin. Ce qu’il y a entre les deux leur fait honneur. L’ombre des glorieux anciens absents de ce livre, celle des Giraudoux (50 secondes 1/5 sur 400 mètres), Montherlant, Morand, Mac Orlan, Leblanc, on la retrouve évoquée d’une manière ou d’une autre, dans le recueil qui ouvre véritablement l’année olympique : Je me souviens de… la foulée de Perec (212 pages, 19,90 euros, Seuil). Le maitre d’œuvre Benoit Heimermann (décidemment, cet ancien grand reporter sportif est partout !) a sollicité vingt-sept écrivains pour leur demander quel était leur meilleur souvenir des Jeux Olympiques. Une sacrée distribution ! Une seule contrainte : un incipit à la Perec, celui de Je me souviens… Beau programme et résultats surprenants, émouvants, touchants, édifiants. On y apprend que l’acteur Bud Spencer des westerns spaghetti Trinita a dû être mince et glabre lorsqu’il était un nageur sélectionné deux fois de suite aux J.O. dans les années 50. Le texte le plus étonnant et le plus critique à l’égard des Jeux, est encore celui de Luc Lang pour qui « la surenchère du chiffre » en a tué l’esprit et qui appelle donc de ses vœux « une décroissance » desdits J.O. Ce n’est pas gagné. Les autres contributions gagnent aussi toutes à être lues. Leur point commun ? Le souvenir d’enfance, la télévision en famille. Pas toutes, mais presque.

Me revient alors soudainement le souvenir d’une conversation avec Jean-Luc Godard au cours de laquelle il s’illumina lorsqu’il fut question de tennis. Il jouait régulièrement avec un coach près de chez lui à Rolle (canton de Vaud) tant que sa condition physique le lui permit. Il nourrissait un projet de film dont il m’avait exposé la trame, laquelle tenait en un principe : suivre un grand champion (était-ce Ana Kournikova ?) dès son arrivée à l’aéroport pour disputer le tournoi de Roland-Garros, l’accompagner à son hôtel puis au stade, suivre tous ses déplacements et ses matchs jusqu’à son départ pour rentrer chez lui en ne cessant jamais de le filmer mais uniquement… les pieds du début à la fin car là réside la grâce et le génie du joueur d’exception ! Godard, quoi.

(« Dessin » photo de Janoon028 ; « Vladimir Nabokov au tennis »; « Agatha Christie, surfeuse. Photo de Christie; « Camus »; « Alfred Jarry » D.R.)

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1 201 Réponses pour De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles

Phil dit: à

La soupe

la retirerait plutôt à l’impétrant aux diplômes argentino-poitevins, dear jjj. Le stoïcisme de Mr Court n’est pas ébranlé.

Jazzi dit: à

« Pour parler franc, là entre nous, je finis encore plus mal que j’ai commencé… Oh, j’ai pas très bien commencé… je suis né, je le répète, à Courbevoie, Seine… je le répète pour la millième fois… après bien des aller et retour je termine vraiment au plus mal… y a l’âge, vous me direz… y a l’âge !… c’est entendu !… à 63 ans et mèche, il devient extrêmement ardu de se refaire une situation… de se relancer en clientèle… ci ou là !… Je vous oubliais !… je suis médecin… la clientèle médicale, de vous à moi, confidentiellement, est pas seulement affaire de science ou de conscience… mais avant tout, par-dessus tout, de charme personnel… le charme personnel passé 60 ans ?… vous pouvez faire encore mannequin, potiche au musée… peut-être ?… intéresser quelques maniaques, chercheurs d’énigmes ?… mais les dames ? le barbon tiré quatre épingles, parfumé, peinturé, laqué ?… épouvantail ! clientèle, pas clientèle, médecine, pas médecine, il écoeurera !… s’il est tout cousu d’or ?… encore !… toléré ? hmm ! hmm !… mais le chenu pauvre ?… à la niche ! Ecoutez un peu les clientes, au gré des trottoirs, des boutiques… il est question d’un jeune confrère… « oh, vous savez, Madame !… Madame !… quels yeux ! quels yeux, ce docteur !… il a compris tout de suite mon cas !… il m’a donné de ces gouttes à prendre ! midi et soir !… quelles gouttes !… ce jeune docteur est merveilleux !… » Mais attendez un peu pour vous… qu’on parle de vous !… « Grincheux, édenté, ignorant, crachotteux, bossu… » votre compte est réglé !… le babil des dames est souverain !… les hommes torchent des lois, les dames s’occupent que du sérieux : l’Opinion !… une clientèle médicale est faite par les dames !… vous les avez pas pour vous ?… sautez vous noyer !… vos dames sont débiles mentales, idiotes à bramer ?… d’autant mieux ! plus elles sont bornées, butées, très rédhibitoirement connes, plus souveraines elles sont !… rengainez votre blouse, et le reste ! »

(CÉLINE, « D’un château l’autre », Éditions Gallimard, 1957)

J J-J dit: à

@ tout ce qui porte jupon

bonjour la métaphore !… On se demande qui insulte qui…

-> hormis, ma soeur, qui a les culottes de mon frère, je ne vois pas trop à quelles soupes à la grimace vous faites allusion…

-> vous- jzmn, j’espère que vous ne portez pas de robe quand vous retournez sur les bancs de la fac à Léo ? Sinon, j’en serais bin fâché, vous qui êtes un homme, un vrai de vrai. Hein !

et alii dit: à

et puisque Trump:le golfe:
Certifié en Écosse en 1754 par le Royal & Ancient Golf Club de Saint Andrews, ce sport a des origines diverses dont le jeu de mail. Il fut ainsi importé des Pays-Bas où il était pratiqué sous le nom de « colf » dès le xiiie siècle.

Le golf ne prend son essor qu’en deuxième partie du xixe siècle avec l’arrivée du professionnalisme et des clubs privés en Écosse puis en Angleterre, où est mis en place en 1860 le premier Open britannique disputé par des professionnels ; puis au début du xxe siècle. Des épreuves de golf sont disputées lors des Jeux olympiques de Paris 1900 et de nouveau en 1904 à Saint-Louis, le sport disparait du programme pour 112 ans. Le golf fait un retour en 2016 aux Jeux olympiques de Rio.

Le développement du golf se poursuit lors de la Première Guerre mondiale qui voit se redéfinir la hiérarchie mondiale, les Américains parvenant à mettre fin à l’hégémonie des Britanniques. Après la Seconde Guerre mondiale, le golf voit l’arrivée d’autres nations telles que l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Espagne, la Corée du Sud, le Japon ou l’Australie et se mondialise à la fin du xxe siècle. On compterait en 2010 environ 82 millions de pratiquants1 plus ou moins réguliers(wiki)

Jazzi dit: à

Pédale fatale !

« Je suis venu au monde à l’ombre précaire d’une bicyclette suspendue entre ciel et terre. » a écrit Louis Nucera dans « Mes rayons de soleil ».

Né et mort à Nice, Louis Nucera (1928-2000), issu d’une famille d’immigrés italiens installée dans la région depuis trois générations, a passé toute son enfance dans le quartier populaire et ouvrier de Saint-Roch. Dans ses romans, Chemin de la Lanterne ou Avenue des Diables-Bleus, il évoque le Nice pittoresque de sa jeunesse, où chaque lieu-dit était un monde en soi. Par la suite, devenu Montmartrois, il fut souvent excédé par l’image partiale de Nice reproduite dans la presse nationale.

« Tout commence vers la fin du mois de juillet 1934. Je viens d’avoir six ans : le pathétique entre dans ma vie. L’enfant n’attend pas l’âge de raison pour déraisonner.
Quelques jours auparavant, juché sur les épaules de mon oncle, j’ai assisté à une émeute…
Un champion cycliste en était la cause. Son nom ? René Vietto…
C’est de cette époque que date mon estime pour René Vietto et, à partir de celle-ci, ma passion pour le vélo et le sport cycliste. Au fil des ans, elle ne s’émoussera pas ; elle s’aiguisera. » (Le roi René )

Louis Nucéra meurt après avoir été renversé par une voiture alors qu’il fait du vélo près de Nice, le 9 août 2000.

Bloom dit: à

Ouf, on a fait sauter le lampiste. Le conseiller en comm/eries de la ministre des médailles est viré (Fired! dirait 45).
L’honneur est sauf. L’amateurisme aussi.
Cela dit, les conseillers ont bon dos.
On trouve de tout chez les « spin doctors », de très bons (Orsenna, par exemple, ou Alastair Campbell – voir The Queen), et de grands perfides (D. Cummings et son traitement à la Guy Fawkes de Johnson).

Jazzi dit: à

 » On se demande qui insulte qui… »

« Vous n’êtes qu’un gros feignant »

« dans vos chroniques de cinéma personnelles, par ex., vous restez toujours superficiel et simpliste, à force de vouloir rester « lisible ». »

« La vôtre, de biographie, tellement peaufinée et rabâchée, n’excite vraiment plus personne. »

J J-J dit: à

@ Le stoïcisme de Mr Court n’est pas ébranlé
et c’est ce qui est bien avec les stoïques, anéfé : ils ne sont jamais ébranlés. Le bon peuple peut toujours s’amuser à les faire condescendre… Si d’aventure ils le font, ils ne risquent point de tomber dans les degrés, tant ils s’accrochent ferme à la rampe. Bàv,
(Jean -> « le bon Sire le souffre et se tient toujours coi »)

Janssen J-J dit: à

Ce ne sont pas des insultes, voyons, juste des vérités qui font peut-être un brin mal à l’ergoj, mais enfin, vous allez vous en remett’, jzmn, homme couillu généralement peu sensible aux attaques en jupons de miss hidalgo et autres consoeurs…
Bàv (amitiés de Max B.)

Pablo75 dit: à

Petit jeu littéraire:
De quel très grand écrivain français du XXe siècle, presque oublié aujourd’hui, parle-t-on ici?
Pablo75 dit:

Romain Rolland, Pablo75 ?
Jazzi dit:

Pablo, André Suarès ?
x dit:

Aucune idée, jeu littéraire, de qui on parle.
rose dit:

Jules Romains ou encore Georges Duhamel, Pablo75 ?
Jazzi dit:

J’avoue que j’aurais dit aussi Jules Romains, Jazzi, que j’ai à peine lu. Et pourtant c’est bien de Suarès qu’il s’agit (bravo à x !), auteur dont je suis en train de lire (depuis 4-5 ans – c’est un auteur à lire à petites doses) les 2 vols. d’oeuvres publiés par la collection Bouquins, et dont j’ai trouvé l’autre jour l’anthologie « Contre le totalitarisme. Textes politiques 1929-1948 » (Les Belles Lettres, 2017), préfacée par Stéphane Barsacq, auteur des extraits que je cite.

« Pierre Drieu La Rochelle lui écrivait le 3 novembre 1917 : « Votre « Pascal » et votre « Napoléon » m’ont trempé pour la lutte actuelle. »

« En fait, pour nous, au lendemain de la guerre, les trois grands écrivains français, c’était Claudel, Gide et Suarès ». André Malraux dans les années 1930.

« De fait, Suarès était une référence, de la gauche à la droite et chez les esprits les plus divers comme les plus réfractaires, les plus insoumis : c’était le modèle de l’écrivain indépendant , qui tire de sa vue exaltée et tragique du monde une raison supérieure de vivre à la recherche de l’absolu ‒ un idéal partagé par tous les fils illégitimes de Nietzsche, ses amis et rivaux Gide, Claudel, Rolland et Valéry, ou encore leur cadet Péguy, l’éditeur de Suarès. Parmi ses admirateurs, il faudrait encore compter Miguel de Unamuno, James Joyce et Stefan Zweig, comme le général de Gaulle. »

« Pour faire bonne mesure, notons que Claude Roy s’attribuait le mérite d’avoir fait découvrir Suarès à son condisciple François Mitterrand. »

«Voilà un homme qui a fait ses premières armes lors de l’affaire Dreyfus et qui a survécu à la défaite d’Hitler et Mussolini qu’il a dûment combattus ; un artiste qui a été admiré des plus grands qu’il a souvent inspirés : de Debussy à Bourdelle, de Jouvet à Rouault, de Bergson à Jankélévitch ; un écrivain qui a été placé en vue de tous dans les plus grandes revues et les plus grands journaux, écrivant sans relâche, sur tous les sujets, avec une verve, une qualité de style, un génie visionnaire incontestés ; en bref, un écrivain majeur qui a été recouvert d’oubli, sinon de sarcasme ou de dérision. À bien des égards, Suarès est la Belle au bois dormant des lettres. Henry de Montherlant a ébauché un début d’explication :

« André Suarès est un des plus beaux écrivains français de ce siècle, et non seulement par le talent, mais par le caractère ‒ vertu des plus rares chez les écrivains, et sans laquelle le talent est peu. Cela, le public l’ignore, et s’il arrivait qu’il l’apprît aujourd’hui, je devrais répéter ce que j’écrivais jadis dans un de mes livres : la gloire, qui n’est que posthume, est le coup de pied de la postérité. Le haut talent de Suarès et le fait qu’il eut du caractère créèrent contre lui dans les milieux de sa profession une hostilité qui est responsable de cette ignorance du public. Certaines personnalités et certains groupes littéraires se sont efforcés pendant un demi-siècle à maintenir dans l’ombre ce grand personnage qui les eût éteints, s’il en fût sorti. Je souhaite qu’on sache un jour leurs manœuvres et leurs noms. »

Pablo75 dit: à

« Certes, tout est vrai, subtil et bien senti dans ces quelques lignes. Mais l’explication la plus profonde est sans doute à chercher ailleurs, surtout avec le recul du temps. Le fond de l’affaire ? Il a été urgent d’effacer Suarès après la Seconde Guerre mondiale, lui-même étant mort en 1948, « misérable et oublié », comme l’a souligné Roger Nimier, « après avoir écrit sur Retz, sur Tolstoï, sur Napoléon, d’une manière incomparable, qui prouve une respiration égale à celle du génie ». En effet, l’un des premiers en France, en particulier en tête de la NRF ‒ donc pour l’ensemble des lettrés et humanistes de France et du monde ‒, il avait alerté l’opinion sur les dangers du fascisme et du nazisme, non moins que sur ceux du communisme qu’il avait percé à jour dès 1917. Les milieux pacifistes le prirent pour un fou furieux, les milieux réactionnaires pour un belliciste, la gauche, pour un homme de droite, et la droite, pour un homme de gauche. L’époque ne donnait pas dans la nuance. Pour les uns, c’était un mystique égaré en politique, comme le répéta Julien Benda, pour les autres, un Juif qui avait le toupet d’oser parler pour la France et ses traditions, comme le lui reprocha Romain Rolland, enfin, pour tous, c’était un homme dont les approches, les variations et les ellipses étaient placées trop haut : il parlait pour l’individu, jamais pour la multitude. Suarès a joué le rôle d’une Cassandre qu’on a enfermé dans l’habit d’un Alceste, sans qu’on veuille prendre la mesure exacte de ses pires prophéties. Avec la guerre de 1939, ses visions d’Apocalypse se sont hélas accomplies, et tous de reconnaître, à contrecœur, qu’il avait eu une vue juste de l’avenir, scellée dans le sang de la catastrophe, bientôt dans la mort de millions d’êtres, en armes et en civil et, parmi eux, celle d’hommes, de femmes et d’enfants coupables pour leur bourreau du seul crime d’être nés.

Dès le début de la guerre, Suarès eut à quitter Paris, laissant derrière lui manuscrits et projets. […] Suarès n’a dû son salut qu’au poète dadaïste Pierre de Massot. Celui-ci raconte :

« D’origine juive, Suarès avait dû fuir Paris en camion avant l’entrée des troupes allemandes, et il avait vécu, sous des noms d’emprunt, dans la Creuse et dans l’Ain. Plus tard, il avait pu gagner Antibes, où il pensait avoir trouvé un havre de grâce et où je vins le visiter en 1942. Hélas ! la Gestapo veillait et n’eût été un commissaire de police, dont je salue ici le geste noble et courageux, qui le prévint, Suarès eût été arrêté la nuit même. Et c’est alors que, pour échapper à ses tortionnaires, lui qui n’aurait pu prendre seul le métro ou un taxi, il débarqua à Pontcharra dans le Rhône, où je possède une vieille maison, aussi effaré qu’un hibou à l’éclatante lumière du soleil de midi. Peu après, grâce à une amie parfaite qui la fit fabriquer par des agents de l’Intelligence Service, ma femme put lui apporter une fausse carte d’identité par quoi il devenait en quelque sorte mon père. Il connut, dans ce petit village aux confins du Forez et du Beaujolais, des jours calmes, entièrement consacrés au travail. »

Et Pierre de Massot de continuer son récit :

« À plusieurs reprises, je fis le voyage de Paris pour l’y voir, et tout aussitôt nous reprenions l’entretien depuis plus de vingt ans commencé. Sa culture universelle m’éblouissait : il discutait aussi bien de Rembrandt que de Picasso, de Bach que de Stravinsky, des Pères de l’Église que de Montaigne ou de Marivaux. Mais il revenait toujours à ses héros favoris : Cervantès, Tolstoï, Baudelaire, Mallarmé, Wagner, Debussy, qui étaient les compagnons de toute sa vie solitaire. »

« C’est que Suarès, trop lucide sur la nature de l’homme, d’un esprit aussi aiguisé que La Rochefoucauld, aussi détrompé que celui du cardinal de Retz, son modèle avoué, aussi corrosif que celui de Pascal, sur qui il avait calqué son style souverain et nerveux, partagé entre sublime et polémique, désirait mieux pour son prochain que ce qui flatte ses instincts : il voulait l’esprit de poésie, à l’exemple de tous ses dieux tutélaires exaltés de livres en livres ; il réclamait son chant, son charme et sa passion, tout ce qui rappelle ou annonce les secondes d’éternité, l’accord fugitif et paradisiaque où on aime avec le cœur tout entier, où on se confond soi-même avec l’âme du monde. Dès lors, par un accord tacite, tous gommèrent Suarès.

Tous ? Non, pas les meilleurs ni les plus puissants des écrivains. Jean Paulhan continua à le publier. Boris Souvarine s’en réclama. René Girard le médita. Emmanuel Levinas le compara aux prophètes de la Bible. Blaise Cendrars se souvint d’avoir lu son Villon quand il préparait ses Pâques à New York : « Suarès n’était pas un sceptique. C’était un convaincu. Il était militant. C’était un anarchiste à tendance philosophique, dans le genre du prince Kropotkine. » Anarchiste, Suarès ? Princier ? Les deux qualificatifs qui s’annulent l’un l’autre lui conviennent parfaitement. Suarès est un cas. L’heure est venue à présent de lui rendre son rang : il fut l’un des plus lucides analystes du phénomène totalitaire du XXe siècle, précisément parce qu’il était poète, parce qu’il était juif et parce qu’il portait au plus haut la culture grecque, latine et chrétienne, la culture tout court, soit ce que tous les totalitarismes ont voulu détruire pour créer un « homme neuf », un homme débarrassé, au choix, de la morale, de Dieu, voire de l’humanité elle-même. Parmi les phares du siècle passé, on trouve au premier rang Simone Weil, George Orwell, André Breton, Albert Camus, Klaus Mann, Georges Bernanos et Alexandre Soljenitsyne : Suarès est de plain-pied avec eux tous. On s’est moqué de son style si majestueux. Mais n’aurait-il pas eu cette autorité, ses paroles auraient-elles eu une portée à la hauteur des drames ? On a dénigré ses colloques avec les plus grands génies comme s’ils appartenaient au passé. C’était ne pas voir qu’ils indiquent une ressource. Suarès s’est mû dans l’immémorial, donc dans ce qui est toujours au futur. Aujourd’hui plus que jamais, ses paroles résonnent en nous. Elles nous disent que le totalitarisme a plus d’un visage mais une visée identique, quelles que soient ses métamorphoses. Lire Suarès et le faire lire, c’est non seulement réparer une injustice : c’est nous porter au devant de ce que nous vivons, avec ses mots, ses visions, son rejet de la Bête, son désir du paradis. Suarès s’est longtemps fait un saint de Don Quichotte. Le voici qui remonte en selle. Admirons son pas, et saluons ses charges héroïques. »

Stéphane Barsacq

Pablo75 dit: à

A noter d’ailleurs le passage du simple au double de Choses Vues entre disons 1930 et aujourd’hui, entre la Nelson et la Quarto. Après, ce qui avait écarté soit comme trop inachevé, soit comme trop anecdotique, merite-t-il d’être retenu.
MC dit:

La version Folio Gallimard en 4 vols. (celle que j’ai lue), c’est la Nelson ou la Quarto?

D. dit: à

Cette nuit, il va faire -4°C à Chaville
J’ai décidé de rentrer de nouveau mes poules et ainsi jusqu’à nouvel ordre.

D. dit: à

Que cela plaise ou non à Jazzi.

renato dit: à

(Happiness Exists)

D. dit: à

En effet, Samuel, les vieux adorent les confiseries, friandises et autres sucreries. C’est indéniable.
C’est le résultat de la conjugauson de plusieurs facteurs : possibles dépression et ennui faisant aller vers le sucre lequel entraîne la secrétion d’endorphines, provoquant cependant une accoutumance ; augmentation statistique du diabète de type 2 avec l’âge qui, dans ses formes mémé légères, créée des malaises en cas de privation de sucre, possible sénilité qui altère le jugement et la mesure. Le temps passant et le retard dans je traitement du diabète de type 2 augmentant la gravité de ce dernier et également la sénilité.

C’est tout simple.

D. dit: à

On peut appeler ça un cercle vicieux. En d’autres termes.

D. dit: à

Endorphines et sérotonine. Mais ce sobt les endorphines qui créent l’accoutumance. Comne chez les drogués du sport, par ailleurs. Car le sport pratiqué excessivement est une vraie drogue, qui peut épuiser l’organisme et le faire veillir prématurément. Particulièrement le jogging, au niveau vertebral et articulaire des membres inférieurs.
Cet épuisement pouvant etre accéléré par une sous-alimentation (ration calorique trop juste, insuffisante en protéines animales et en graisses animales de qualité par exemple, cas le plus fréquent).

La mesure et la raison sont bénéfiques en toutes choses.

MC dit: à

«  Le bon peuple » égale tendance générale actuelle ,le moins qu’on puisse dire est qu’ on l’a vu changer. Maintenant, que l’on puisse en profiter pour des études plus larges, je vous dirai que oui, et moi le premier. Mais on peut trouver respectable en son temps la pudeur des héritiers Hugo vis-à-vis d’un Monstre tel que Chateaubriand, qui, faut-il le rappeler,n’avait pas épargné celui qui allait devenir leur idole. M. MC

renato dit: à

Ce Samuel se nourrit de poncif moi je suis indifférent aux « confiseries, friandises et autres sucreries », idem pour presque tous les « vieux » que je connais .

renato dit: à

virgule entre poncifs et moi

et alii dit: à

renato,pas moi!
j’ai pris gout aux bonbonsàtravers des bonbonsà l’érable qu’on m’avait offerts, et j’aime assez les caramels;mais je connais des gens âgés qui se rendent malades de chocolat!et je ne les déteste pas

D. dit: à

Pourtant en Alsace, renato, on aime particulièrement le sucre. C’est connu. Vous vivez certainement dans un sous-monde.
De mon côté tous les vieux que j’ai connu et que je connais sont avides de sucre. Et beaucoup en sont devenus malades. Mais je connais aussi des diabétiques de type 2 de 45 ans. Ça existe. Et des stéatoses hépatiques non alcooliques à 30 ans, dues uniquement au sucre ou à la combinaison sucre / médicaments type paracétamol pris sur le long terme en ne respectant pas lrs dosages. La stéatose à ce stade est réversible. Au stade suivant, non.

D. dit: à

Il faut bien comprendre que dès 45-50 ans et dans la plupart des cas le corps ne peut plus fonctionner normalement. Des déséquilibre de toutes sortes apparaissent et il faudra gérer ces déséquilibres, dont on est plus ou moins conscient, jusqu’à l’arrêt du coeur qui correspond à notre mort et notre entrée au Ciel, au Purgatoire ou en Enfer.
Autrefois, on mourrait couramment à 45-50 ans, ou avant, à cause des infections non soignées, des accidents, des guerres. Un simple accès dentaire poucait vous être fatal en quelques jours par septicémie. L’appendicite signifiait souvent la mort.
Les femmes mourraient souvent en couches. Des tas de germes mortels se balladaient partout, tuberculose pulmonaire ou osseuse, syphilis, lèpre, peste, fièvres de toutes sortes. Tout le monde sait cela. 50 ans était un bel âge pour mourir. Le corps n’est pas génétiquement conçu poyr fonctionner de façon equilibrée à 50 ans. Encore moins à 70. Encore encore moins à 90. Ce n’est pas prêt de changer. Ce qui change, c’est le nomvre de personne réussissant à atteindre ces âges en ayant échappé aux fléaux que j’ai décrits.
Les nouveaux fléaux sont l’alcool et les drogues, le mésusage des médicaments, les pesticides et perturbateurs divers, les additifs amimentaires, encore et toujours le tabac, la suralimentation, le sucre et les mauvaises graisses notamment beaucoup de graisses végétales qui n’étaient pas consommées autrefois. La seule que nous devrions consommer étant l’huile d’olive.
La sédentarité. L’air pollué. La surexposition à certains champs électromagnétiques.
Tout le monde sait cela. Pourquoi ai-je besoin de le rappeler ?

Samuel dit: à

Pourquoi les italiens mangent beaucoup de pâtes et ne grossissent pas ?

D. dit: à

Moi aussi j’aime les caramels. Je n’en achète jamais. Je ne sais pas à quand remonte mon dernier caramel. On me l’avait offert, c’est sûr. Plusieurs années.
J’aime bien le pinard aussi. J’en achète. La pluparg du temos du bio. Et m’efforce de modérer ma consommation, genre 1 verre par repas et pas tous les jours. J’y arrive à peu près. Je ne bois JAMAIS en dehors des repas, sauf pour un pot de départ d’in collègue ou des trucs comme ça exceptionnels. Vous ne me verrez jamais accoudé à un bar ou à une terrase avec une bière ou du vin, sauf si j’y prends mon repas.

D. dit: à

Pourquoi les italiens mangent beaucoup de pâtes et ne grossissent pas ? Tou simplement parce que les pâtes cuites al dente et assaisonnées avec de bonnes sauces n’ont jamais fait grossir.
Mais deux sucres dans le café, oui, ça fait grossir.

et alii dit: à

sucer des bonbons m’aide à combattre des spasmes dans ma bouche et la gorge qui sont tres douloureux et contre lesquels mon médecin n’a trouvé aucun traitement

D. dit: à

Par contre des pâtes très cuites sans sau e ferobnbt davantange grossir parce qu’elle provoqueront pic insulinique bien plus important, lequel générera le stockage automatique. Sauf à courir un marathon ou nager 100 mètres dans une eau à 15 degrés.
Il faut de toutes façon surveiller sa ration calorique quotidienne ingérée, qui doit être en correspondance avec âge, sexe, stature, activité physique et niveau d’exposition au froid.

Tout le monde sait cela.

renato dit: à

J’ai rarement rencontré des gens avec autant de préjugés que D. : on peut vivre en Alsace et ne pas fréquenter que des Alsaciens, d’une part, et d’autre part on peut aussi vivre sans excès.

Bon, pour les pâtes il a bon.

et alii dit: à

excusez moi, D de vous dire que je vous trouve « chiant »

D. dit: à

Préjugés mon cul, oui. Les Alsaciens aiment le sucre. Tout le monde sait cela.

MC dit: à

Dans le dernier Laurent Obertone. « Le féminisme , disait de Vulpillieres, est réellement un holocauste psychique. Quel est le but? Forcer les femmes à devenir ce qu’elles ne sont pas. ». MC

D. dit: à

Oui je suis chiant, et alii. C’est un fait.

D. dit: à

Je ne vous dis pas de ne pas manger de caramels mous. Je vous dis ce que sont les caramels mous : agréables, mais avec des inconvénients.

renato dit: à

Il faudra mieux lire dédé. Je n’ai contesté votre affirmation, simplement j’ai dit « on peut vivre en Alsace et ne pas fréquenter que des Alsaciens ».

Cela dit, une dose équilibrée de pâtes c’est 70 grammes, moi jamais plus que 50, et des sauces plutôt « maigres » : tomates crues en petits morceaux ; brocolis juste poêlés avec de l’ail, une cuillère d’huile et du piment. En tout cas je suis plutôt riz.

D. dit: à

Dès qu’on dit des choses concernant les vieux, voilà comment ça se termine.
Je préfère encore quitter ce blog pour toujours. Comme ça on n’y dira plus rien d’intéressant.

et alii dit: à

je n’ai pas de jambe de bois;et je vous épargne la chanson;

D. dit: à

En plus c’est Samuel qui a commencé. C’est pas moi.

MC dit: à

La Nelson date des années 1920-30, Pablo. Le Quarto est la plus récente édition. MC

D. dit: à

Les taxis volants prévus pour les JO 2024 sont un projet particulièrement stupide.
Ils n’offrent qu’une place, sans bagage (ou alors un tout petit) en partance de l’aéroport ! L’autre place est celle du pilote. Qui est un véritable pilote d’hélicoptère, comme l’exige la loi, et pas du tout un chauffeur de taxi. Le prix de la course a été ramené à 110 euros grâce à un très gros subventionnement. Car bien évidemment un seul engin est extrêmement onéreux en achat, certification, maintenance, assurance, charge électrique, taxe d’aenérodrome, remunération du pilote… ces 110 euros non subventionnés et sponsorisés en vaudraient 500 en réalité, sans même être encore rentables…
500 euros, c’est le prix de 30 minutes d’hélicoptère pour 1 passager avec tous ses bagages. Le kérosène dépensé étant à peine plus sale que le processus de fabrucation des gigantesques et massives batteries équipant le « taxi ». Le Conseil de Paris avait à juste titre opposé son veto à ces bêtises. C’est la Région qui a voulu le projet coûte que coûte.

Samuel dit: à

Pourquoi Renato et D sont presque aussi beaux, intelligents et forts que moi ?

Alexia Neuhoff dit: à

MC dit: « Dans le dernier Laurent Obertone »…

Ce facho qui traite de gauchistes les journalistes, même ceux du… Figaro. MC ne se tient plus !

Marie Sasseur dit: à

Vite fait.

« Pour ce qui est de la question-titre, sachez que c’est un problème de force centrifuge qu’il faut contrer en sachant qu’elle est proportionnelle au carré de la vitesse. »
Et inversement proportionnelle au rayon, Passou, gaffe au tournant.

Bah, avec ça comme explication, Passou, c’est sûr qu’il faut pencher la tête quand on arrive trop vite dans le virage, pour pas se retrouver dans le mur.
Votre copine de nage ? fera pas illusion chez les segpa ils ont bien compris eux, le problème théorisé par Huygens
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Force_centrifuge.
Bref encore une instruite du ceneneress, pour ceux qui recherchent la performance, comme le petit Vincent, à qui les parents voulaient faire sauter la classe de maternelle petite section, pour aller chez Stanislas, et à 6 ans calculer la clothoïde qui va bien pour pas se retrouver dans le décor.
Mais à vingt ans il aura une montre connectée qui va le driver, comme tous ces cons qui courrent…

A part ça on vous voit au vert ce soir a la télé, avec le grand Charles et le petit Winston ?
Quel honneur, bravo !
Je crois que pour Churchill, prix Nobel de litterature , c’était « cigars, whisky and no sport » , une belle performance quand même !

B dit: à

MC, et selon vous en quoi consiste la place que devrait garder et chérir les femmes, à quoi une femme qui ne défend pas sa condition d’égale doit s’attacher aujourd’hui que les féministes rejettent? Vous poussez loin le bouchon et je ne suis pourtant pas une ultra. Cela dit, pour vous combler, la communauté grandissante de musulmans en France devrait répondre à vos attentes déçues concernant les droits, les libertés de penser et d’agir, d’exister selon leurs propres choix des femmes, elle répond à des aspirations traditionalistes .

B dit: à

devraient.

Passou dit: à

Paul Edel écrit : »Le blog littéraire- déversoir de jugements à l’emporte-pièce, ou savant plaidoyers pour jugements nuancé- publie presque tout, accueille presque tout .Il peut être chambre d’enregistrement de débats, ou nettoyage par le vide, salon mondain ou assommoir, bistrot de quartier ou buffet de gare pour romans du même nom… Les blogs littéraires défient le bon gout et la politesse de la Culture académique. Il se métamorphose en une foire d’empoigne, en piste de clowns, en débats d’érudits hargneux, vire acte d’accusation, se fait ring pour mauvais coucheurs , ou serre pour Narcisses. La République de Livres de Pierre Assouline est excellent dans cette catégorie, car il y mêle aussi de fins lettrés, des universitaires vivant à l’étranger, des journalistes historiens, des ombrageux orageux, des solitaires, des dingos du passé, des infatigables fournisseurs d’anecdotes oubliées dans les sables du temps, des vrais cinéphiles, des Fouquier-Tinville, des Savonarole, des batifoleuses du dimanche , des déchireurs d’illusions, des abbés, quelques modérés sympas, et même des érudits calmes…. »

La suite de cette brillante et chaleureuse chronique à suivre ici : https://pauledelblog.fr

FL dit: à

 » oh, vous savez, Madame !… Madame !… quels yeux ! quels yeux, ce docteur !… il a compris tout de suite mon cas !… il m’a donné de ces gouttes à prendre ! midi et soir !… quelles gouttes !… ce jeune docteur est merveilleux !…  »

Mme Verdurin !

FL dit: à

La Régence c’est 1715-1723.

FL dit: à

 » […] la clientèle médicale, de vous à moi, confidentiellement, est pas seulement affaire de science ou de conscience… mais avant tout, par-dessus tout, de charme personnel… le charme personnel passé 60 ans ?… vous pouvez faire encore mannequin, potiche au musée… peut-être ?… intéresser quelques maniaques, chercheurs d’énigmes ?… mais les dames ? le barbon tiré quatre épingles, parfumé, peinturé, laqué ?… épouvantail ! clientèle, pas clientèle, médecine, pas médecine, il écoeurera !… s’il est tout cousu d’or ?… encore !… toléré ? hmm ! hmm !… mais le chenu pauvre ?… à la niche ! »

C’est pas mal quand même.

Alexia Neuhoff dit: à

Il est bien gentil le patchwork de Paul Edel, coloré, décoratif. Quoique… Il fait l’impasse sur des interventions de plus en plus explicites de la réacosphère qui s’est donnée pour mission de répandre de plus en plus son poison dans les blogs, celui-ci compris, d’autant plus qu’ils sont ouverts aux quatre vents. Alors les aimables collages édéliens pour composer le portrait de la RdL… oui, si l’on veut passer sous silence la vermine qui grouille en dessous. On en reparlera en 2027.

FL dit: à

C’est qui le X cher Pablo75 ?

Janssen J-J dit: à

Mais non, mais non, Alexia… Restez zen pour un petit moment encore. Jouissez deux minutes, et dites le sans arrière-pensée !… Oubliez l’emprise des fascistoïdes sur tous les supports libidineux.
Ils n’ont pas encore gagné la partie, et nous savons que maints animaux s’adaptent aussi vite qu’à la rapidité des changements climatiques, croyez-moi !… Les ultras de la réacosphère (!) auront toujours une longueur de retard sur nous autres, et au pied du mur, ils savent déjà ne point pouvoir faire le poids (de cent heures) !
Bàv,

Bloom dit: à

no sport

Excellent cavalier, Churchill a longtemps joué au polo (vor le magistral ‘Dictionnaire Churchill’ de mon ancien collègue de bureau, Antoine Capet)
Se méfier de ses déclarations, c’était un grand adepte du « self-fashioning », de la « sculpture de soi ».

Bloom dit: à

libidineux.

tout entier, le noeud.

Bloom dit: à

« Je me souviens du boxeur Ray Famechon, et de Stock et de Charron, et de beaucoup de catcheurs (L’Ange blanc, le Bourreau de Béthune, le Petit Prince, Doktor Adolph Kaiser, etc.) »
-Georges Perec

Bloom dit: à

voIr

et alii dit: à

bravo, p.Edel,vous n’avez pas déroulé tous les dicos de pathologies psychiatriques, vous, pour caractériser la RDL.
c’est donc vous le plus littéraire de l’année qui vient de s’ouvrir:merci!

J J-J dit: à

D’ailleurs je vous rappelle ceci :

« Il n’y a pas cent socialismes comme on le dit volontiers. Il y en a deux, le mauvais et le bon.
Il y a le socialisme qui veut substituer l’Etat aux activités spontanées, et qui, sous prétexte de distribuer à tous le bien-être, ôte à chacun sa liberté. La France couvent, mais couvent où l’on ne croit pas, une espèce de théocratie à froid, sans prêtre et sans Dieu. Ce socialisme-là détruit la société.
Il y a le socialisme qui abolit la misère, l’ignorance, la prostitution, les fiscalités, les vengeances par les lois, les inégalités démenties par le droit ou par la nature, toutes les ligatures, depuis le mariage indissoluble jusqu’à la peine irrévocable. Ce socialisme là ne détruit pas la société ; il la transfigure.
En d’autre termes, sous le mot socialisme comme sous tous les mots humains, il y a la vérité et il y a l’erreur. Je suis contre l’erreur et pour la vérité ».
Bàv

et alii dit: à

rue Huygens,il y a un collège, celui où je suis entrée en 6ème,apres l’examen, ,pas si loin que ça de Stanislas à pied, mais pas stanislas évidemment!
plus tard, j’ai eu un copain qui habitait par là; son père avait été dans le vercors; lui, il est parti bourlinguer en Afrique;son frère était médecin;on a dansé toute une nuit ,lui en sabots!quelle fête!

rose dit: à

Lui en sabots.
Il était breton ?

et alii dit: à

ni breton, ni rural, ma chère rose, ni lorrain! le plaisir du jeu avec ce qu’on trouve, un chapeau, un tablier, des ciseaux!le plus utile des fonds de placard pour le plus inutile des rêves de l’histoire

rose dit: à

Mais et alii, dans les fonds de placard vous aviez des sabots ?

rose dit: à

son père avait été dans le vercors ;
L’épisode terrible avec les allemands ?

Pablo75 dit: à

C’est qui le X cher Pablo75 ?
FL dit:

Voir en haut de la page.

rose dit: à

Qui j’aime beaucoup ? les ombrageux orageux.
Qui manque ici ?
Christiane P., Lavande et MàC.

et alii dit: à

rose, je ne raconte ni mes copains, ni leur histoire;
effectivement, le vercors ,c’est aussi celui de LINDON. BONSOIR

Pablo75 dit: à

La Nelson date des années 1920-30, Pablo. Le Quarto est la plus récente édition. MC
MC dit:

Merci de la réponse même si elle ne nous dit pas quelle est l’édition de Folio (étonnamment, la « fiche » Wikipédia sur ce livre est nulle
https://fr.wikipedia.org/wiki/Choses_vues ).

J’ai trouvé plus d’informations sur le Net:

La grande édition récente, celle publiée par Gallimard (en 4 vols. chez Folio en 1972) et plus tard, révisée, en un seul vol. dans la coll. Quarto (2002) est celle de Hubert Juin (1926-1987), qui est pourtant, donc, mort avant de voir les deux éditions.

Il existe aussi une anthologie de l’oeuvre de 730 pag. en édition de Frank Laurent (Livre de Poche, 2013).

L’édition de Quarto n’étant plus disponible, le kg de « Choses vues » d’occasion (puisque le livre pèse 1.025 Kg) est à partir de 20 € sur internet (j’ai regardé le prix parce que je voudrais relire ce chef-d’oeuvre et celle de Quarto paraît, donc, la meilleure édition pour le faire). Mais en écrivant cela j’ai d’un coup un gros doute: je n’aurais pas, « par hasard » déjà ce livre? Je suis presque sûr que oui… Mais en quelle double ou triple file de laquelle de mes 15 bibliothèques?).

rose dit: à

et alii dit: à
et puisque Trump:le golfe:

Le golfe clair, et alii ?

rose dit: à

et alii dit: à
rose, je ne raconte ni mes copains, ni leur histoire.

Je m’en fous. Ce qui m’intéresse c’est l’épisode seconde guerre mondiale avec les allemands.

rose dit: à

Si on parle sport, on ne peut éviter Léon Zitrone.

rose dit: à

Mais en écrivant cela j’ai d’un coup un gros doute: je n’aurais pas, « par hasard » déjà ce livre? Je suis presque sûr que oui… Mais en quelle double ou triple file de laquelle de mes 15 bibliothèques?).

Miserere : qui tollis peccata mundi.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Pédale fatale !

Tellement excellent !

rose dit: à

Romain Gary dans La promesse de l’aube. Sa partie de tennis programmée par sa mère contre le roi Gustave de Suède, et la honte cuisante qui s’ensuivit !

rose dit: à

Oser nous mettre Soljenitsyne en short court, c’est sacrément culotté !

Paul Edel dit: à

Alexia Neuhoff, c’est tout à fait volontairement que je n’ai pas abordé l’esprit bas, l’esprit de démolition, ou aborder des commentaires limite fascistes, des délectations moroses, ou ces semaines déprimantes où les haines et les jalousies l’emportent, tout un « moisi » rampant sur lequel on butte quelque fois. le Blog d’Assouline , s’il charrie aussi des propos visqueux nous offre aussi une telle multiplicité de points de vue,des coups de vent intellectuels, un air vif qui l’emporte sur les obscurantistes, des opinions si diverses , drôles, ondoyantes, que j’ai voulu distinguer le positif de cette danse et sarabande d’ opinions, arguments, citations, avec des cultures mélangées, et mettre en évidence un coté positif. Car la RDL, par exemple, ressemble à un éternel brouillon très dynamique qui se corrige lui-même jour et nuit. Il porte une électricité intellectuelle particulière, une improvisation qui en dit long sociologiquement ,c’est parfois comique ou finement satirique ,bref un endroit où les commentateurs ne masquent ni leurs certitudes ni, parfois, leurs incertitudes ou contradictions, chacun se rature, se corrige, s’oublie, se toilette , se fait et se défait chaque jour. cette instabilité me plait. Passion et spontanéité règnent. Ecriture souvent sans préméditation et sans trop d’académisme. Bien sûr, il y a des journées où le méchant, le bas, le tordu, la haine surgissent, mais aussi le rire, le comique,la tendresse, percent. Comedia buffa. Et je m’en tiens au conseil de mon ami et compagnon Stendhal qui écrivait: « ami lecteur: songez à ne pas passer votre vie à haïr et à avoir peur ».
Je trouve qu’il n’est pire chose que de tout rabaisser: en littérature, en politique, en arts, etc. Et puis savoir ce que pensent les autres, au saut du lit, c’est un cadeau.

rose dit: à

Moij. vais dire au pif :
J’ai trois rangées de cartons fois cinq en hauteur et fois quinze en longueur.

Non fois dix. Je vérifierai.
Avec dix livres dans chaque carton. Ça fait mille cinq cents.
C’est trois fois trop.

Pablo75 dit: à

Paul Edel écrit […] La suite de cette brillante et chaleureuse chronique…
Passou dit

Il me semble que P.E. avait déjà écrit un excellent « portrait » de ce blog il y a quelque temps. En tout cas, maintenant cela fait un extraordinaire texte au ton parfait, plein d’esprit et de trouvailles (pour ma part, le meilleur que je connaisse sur le thème des blogs littéraires).

Malheureusement il est truffé de coquilles, de fautes de ponctuation et d’erreurs de copie (j’imagine), ce qu’on comprend, vu le boulot qu’il doit avoir derrière.

Il faudrait qu’on collabore tous pour lui signaler, à fin que le texte soit prêt pour être publié dans son prochain livre de textes divers (ceux de son blog).

Janssen J-J dit: à

@ aller plus loin dans la nuance JJJ avec ces textes de Victor Hugo (pmp)

juste un simple petit rappel de la version des Choses vues, établie par Hubert Juin, chez Gallimard Quarto, page 658-659…, éd. 2002.
On peut la trouver chez P75 à la lettre H. de la 4e bibliothèque, deuxième rangée.
Bàv,

et alii dit: à

MAIS CHERE ROSE, racontez donc ce qui vous intéresse

renato dit: à

Vers 1960, la salle des gymnastes d’une grande villa romaine datant du début du IVe siècle après J.-C., a été fouillée et une image très élaborée a été découverte. Elle représentant des athlètes féminines en pleine forme en train de courir, de soulever des poids et de participer à divers sports olympiques.
Bien que ses origines soient entourées de mystère, la Villa Romana del Casale offre un aperçu du luxe de l’Antiquité tardive grâce aux mosaïques et aux fresques qui recouvrent le terrain de certaines des œuvres d’art les mieux préservées d’Italie, ce qui en fait un guide historique de la vie de ses propriétaires, de leur passion pour la beauté ostentatoire et des goûts élitistes du Haut-Empire.

https://www.settimocielobeb.it/wp-content/uploads/piazza.jpg

Janssen J-J dit: à

Elle dit toujours la vérité, à la différence de la plupart… C’est la sienne, pas celle qui l’intéresse forcément.

pourmapar dit: à

On peut la trouver chez P75 à la lettre H. de la 4e bibliothèque, deuxième rangée.

Oui, d’accord mail il faut « monter à Paris » pour ce faire!

pourmapar dit: à

mais

D. dit: à

Je vois que monsieur renato s’intéresse beaucoup aux gymnastes féminins.

Pablo75 dit: à

Il est bien gentil le patchwork de Paul Edel, coloré, décoratif. Quoique… Il fait l’impasse sur des interventions de plus en plus explicites de la réacosphère qui s’est donnée pour mission de répandre de plus en plus son poison dans les blogs, celui-ci compris, d’autant plus qu’ils sont ouverts aux quatre vents. Alors les aimables collages édéliens pour composer le portrait de la RdL… oui, si l’on veut passer sous silence la vermine qui grouille en dessous. On en reparlera en 2027.
Alexia Neuhoff

On est en train de changer de Folle du Blog. Maintenant Notre Dame des Beaux Quartiers devient paranoïaque-complotiste tendance Gauche Caviar. Elle se déboutonne enfin et derrière son ironie et son chic bien feints, on voit l’hystérique fanatisée apparaître.

Encore une qui vieillit mal…

rose dit: à

Il a été dans le Vercors.
Ce que je voudrai savoir, c’est s’il faisait partie du groupe de maquisards qui a échappé à l’attaque des allemands.

Jazzi dit: à

La singularité du maquis surréaliste de la RDL tient aussi au fait que son commentarium est constitué d’un mélange de personnes réelles et virtuelles, Paul…

B dit: à

Phil, je ne connais pas Sejourné, intercepté ce soir aux info deux de ces interventions. Je comprends qu’en fin lettré vous nourrissiez quelques réserves.

D. dit: à

Faut arrêter les huîtres.

Jazzi dit: à

Les Romains ont inventé le bikini, renato, ou bien les Grecs, avant eux ?

pourmapar dit: à

Question de « vérité » et pour nuancer et approfondir le texte de V. Hugo :

Claudine Tiercelin
ce jour sur son compte fb,

‘ Voici ce que j’écrivais, il y a quelques mois, dans les premières pages de « La post-vérité ou le dégoût du vrai »(Intervalles, 2023). A en juger par ce qui se passe en ce moment même par un froid polaire dans l’Iowa, je crains fort d’avoir eu raison…
« … Depuis quelque temps, du reste, on sent monter une certaine lassitude. Après s’être horrifiés des conséquences du phénomène de « post-vérité » pour la vie publique, les bons esprits se sont mis à proclamer leur attachement indéfectible à la vérité, et chacun d’y aller, en prenant un air entendu, de son « désir de vérité », ou de son « goût du vrai ». L’heure n’est-elle pas venue de passer à autre chose ? N’a-t-on pas épuisé le registre des bénéfices et leçons à tirer de cette crise post-véritiste, somme toute, passagère ? Les causes majeures n’ont-elles pas été identifiées ? La fragilité de nos démocraties, l’effroi suscité par la « perte de sens », face aux multiples « incertitudes » de l’époque qui aura fait le lit de tant de récits ou systèmes complotistes ; mais aussi, la « faiblesse » intrinsèque, nous assure-t-on, du vrai.

La « Vérité » étant, comme chacun sait, indissociable des effets pratiques et autres prises de Pouvoir, mieux encore, irréductible à eux, faut-il s’étonner, d’ailleurs, qu’à force d’avoir été, bien à tort, « idolâtrée », elle ait été victime de confiscateurs en tout genre ? Mais que l’on se rassure : on dispose désormais de remèdes à foison. Pour lutter contre le « colonialisme numérique » et le complotisme, accélérateurs de la montée des populismes, on n’a pas lésiné sur les moyens : on a diligenté moult commissions ministérielles et entreprises pédagogiques de gardiennage de la Raison, pour mieux nous protéger de sa face obscure et nous apprendre à penser vite et à penser bien, multiplié les opérations de fact et fast-checking, surveillé les conspirationnistes (Conspiracy Watch), pondu des projets de lois divers (Loi Avia). Revues, gazettes et radios, ont fait de tout cela leur miel : et de citer, pour calmer les défenseurs obstinés du « véritisme », avec une originalité et une curiosité vraiment inattendues, telle ou telle sentence immortelle de la pythie Arendt, de Nietzsche, de Foucault, ou d’exhorter, plus chic encore, à se plonger dans Saint Paul ou à passer l’été dans les Pensées de Pascal.
Pourquoi diable chercher plus loin ? On y trouvera tous les rappels nécessaires au Siècle : que les feintes, demi-vérités et mensonges sont là, somme toute, depuis toujours, qu’il en est, du reste, parfois, de fort utiles ou pieux, qu’il ne faut jamais blesser ni offenser personne (avis aux caricaturistes et aux professeurs), que vérité et politique n’ont jamais fait bon ménage, et que, de toute façon, « on n’entre dans la vérité que par la charité ». Pour sauver la vérité et la démocratie qui, seules – mais de concert, cela va sans dire – nous protègeront du totalitarisme et de l’autoritarisme, c’est en réalité fort simple : il suffira de cultiver son jardin, de réduire le temps passé sur ces fosses à purin et à décervelage que sont les réseaux sociaux, de bien faire ses gammes pour entretenir son Cerveau (le lent comme le rapide), de « s’éduquer » à l’Esprit Critique, mais en n’oubliant surtout pas, comme l’ « enseignent » si bien, historiens, sociologues, ethnologues et anthropologues, que « nous passons tous, sans discernement et sans crier gare, d’un registre de vérité à un autre », que « bien souvent… le couple vrai/faux est loin d’épuiser les possibilités auxquelles il a affaire », tant « les faits et les individus eux-mêmes échappent à cette catégorisation binaire », que « les vérités sont foisonnantes, fluctuantes selon les contextes et les circonstances, souvent contradictoires. » et qu’il faut donc « nous livrer en permanence » à des « enquêtes minutieuses », et à un « travail de compréhension ». Plus largement, il faudra en citoyen accompli, veiller au Pluralisme, prôner la Fraternité, prendre Soin (Care) des autres, s’ouvrir à l’Altérité, si possible par l’Altération, en multipliant, de par le monde, des commissions « Vérité et Réconciliation » qui s’emploieront à faire, le « travail de vérité » qui, cela va de soi, s’impose. Amen.
Affaire classée donc : il n’y avait pas de quoi fouetter un chat, et voilà bien les choses, finalement, laissées en l’état : toute vérité est relative ; à chacun sa vérité ; ce qui était vrai à une autre époque ne l’est plus aujourd’hui, etc. On respire. Et après tout, n’est-ce pas au cours des années Trump que le vocable fit florès et fut sacré (en 2016) « mot de l’année » ? D’autres événements majeurs (Brexit, Covid, changement climatique) ont certes illustré par la suite d’autres facettes de la « post-vérité ». Mais de l’eau a coulé sous les ponts : Trump n’a pas été réélu ; révélations et procès divers (affaire du Capitole) rendent les menaces qu’il incarnait, désormais, plus lointaines. D’ailleurs, si en 2005, le comique Stephen Colbert se moquait encore de la vérité et invitait à la « véritude » (truthiness), en 2022, le roitelet du Bullshit a vite compris qu’il valait mieux ne pas trop rigoler avec la vérité, qu’il était bien plus efficace, ultime perversion, de la chouchouter, et il s’est empressé, à son retour sur le réseau Twitter, de donner à son compte le nom de « Truth Social ». Comme si c’était encore lui, finalement, qui donnait le « la » de la nouvelle ère : celle de la « Post-Post Vérité ».

et alii dit: à

rose, votre curiosité vous honore, mais vous m’oppressez;donc avec « moi », c’est plus qu’assez

closer dit: à

Beau documentaire de Pierre Assouline depuis 20h30 sur de Gaulle et Churchill (LCP, la 13).
Les géants comparés aux nabots d’aujourd’hui…Facile vous me direz…

renato dit: à

Bien à part le fait que l’image mise en ligne ne l’est pas pour le « bikini » mais pour les sports, Jazzi, ces « costumes » deux pièces étaient déjà portés dans l’Antiquité, comme en témoigne la découverte d’urnes, de fresques et de mosaïques grecques et romaines (les plus anciennes remontent à 1400 av. J.-C.). Toutefois l’usage dans l’Antiquité n’était pas destiné à la natation ou aux bains de soleil car les anciens nageaient nus — voyez plutôt :

https://lesempio.blogspot.com/2011/05/il-tuffatore.html

Pablo75 dit: à

Pour finir avec « Choses vues »: il y a aussi l’édition des Oeuvres Completes en 15 vols. dans la collection Bouquins (les livres noirs d’abord et blancs ensuite – les premiers, dont j’ai 2 ou 3 vols. étant beaucoup plus beaux). « Choses vues » se trouve dans le volume « Histoire », avec « Napoléon-Le-Petit » et « Histoire d’un crime ». Je vois sur internet que le vol. est « dirigé par Jacques Seebacher, Guy Rosa, Groupe Hugo » et préfacé par Sheila Gaudon. Mais dans quelle édition?

(À propos des couleurs des vols. de ces O.C., Robert Laffont racontait qu’ils avaient changé leur couleur tout simplement parce qu’en noir ils ne se vendaient pas – ce que je trouve parfaitement incompréhensible. Il disait aussi que la pire couleur pour les ventes d’un livre était le vert).

Bloom dit: à

François de Kersaudy l’Espiègle est un impayable imitateur de Churchill et de Gaulle. Il faut absolument qu’il monte sur les planches!
Le documentaire est passionnant. Homme aux talents multiples, après les grandes traversées sur FC, Passous se lance dans le documentaire pour une des rares chaines qui sauve l’honneur du pays, comme le firent jadis de Gaulle et les Résistants.
Ce Blue Monday (inventé de toute pièces par Sky Travel) se termine aussi bien qu’il avait commencé.
(Pour les amateurs de jours dépressifs, « Gloomy Monday », « la chanson magyare suicidogène », dans l’interprétation de Billie Holiday).

Bloom dit: à

Passou…

Julienne79 dit: à

Le sport, c’est pas bon pour la santé…

Jazzi dit: à

Merci pour le lien, MS.

Passou, c’est tout à la fois Tintin et le Narrateur, qui s’introduit, en costume de petit reporter, dans les salons, les bureaux et la cuisine des deux plus Grands Acteurs et Mémorialistes de la Seconde Guerre mondiale.
Touchant, instructif, mais néanmoins historiquement un peu court pour un si prestigieux sujet !

Clopine dit: à

Une femme. Une. Et encore, avec un point d’exclamation, comme si c’était une sacrée surprise de la voir là… J’ai la flemme de compter les noms masculins, mais ça doit être de l’ordre d’une pour cinquante : les muscles, c’est réservé aux bonhommes ; comme la littérature ??? Pourtant, ce sont bien des muscles qui m’aident à taper ce soir sur mon azerty (par exemple)…

Damien dit: à

Significatif dialogue entre MB Kacem et Sollers, dans Pile et Face. Ils parlent de l’avant-garde. Quézaco ! Pourquoi aujourd’hui n’en y a-t-il plus ? Je vous conseille de lire cet interview dans lequel Sollers est son propre Fouquier Tainville et Kacem son bourreau complice. Moi, j’en suis resté à André Breton, car je n’étais ni communiste stalinien ni chinois (maoïste). Sollers parle beaucoup de Debord, ombre monstrueuse qui cache la forêt. Qui s’y aventurera désormais ? Bonne journée aux poètes !!!

PhS : « Fossoyeur des avant-gardes », je veux bien. Est-ce que vous vous souvenez du dialogue des fossoyeurs dans Hamlet ?

MBK : Non.

PhS : Qui est si beau. Oh, c’est si beau… « C’est le plus vieux métier du monde », dit l’un d’eux : « c’était celui d’Adam » (rires).

Philippe Sollers
Entretien avec Mehdi Belhaj Kacem.

Damien dit: à

Précision sur cette interview :
L’entretien a été publié dans L’Infini n°144 (printemps 2019). Une seule photographie l’illustrait : celle de Martin Heidegger, à l’âge de 70 ans, prise par le photographe Willy Pragher le 10 mai 1960.

et alii dit: à

clopine, sauf erreur, je crois qu’on dit encore que le coeur est un muscle
je crois qu »il est vain de s’embarquer dans ces discussions ;
bonne journée

Clopine dit: à

Ben voyons, ça ne sert à rien. On nous rebâche les oreilles que l’égalité hommes-femmes est désormais acquise, que les féministes ne sont que des coupeuses de couilles instaurant un monde où « l’on ne peut plus rien dire », qu’à cause d’elles la masculinité est en crise, la fertilité en baisse, et que donc l’apocalypse est à nos portes. Moi ce que je vois c’est plutôt l’extrême droite, à la porter, même qu’elle a carrément le pied dedans. Moi ce que je crois c’est que le patriarcat ne pourra être réellement vaincu qu’à l’aune du monde entier. Et qu’il faudrait sérieusement que les hommes interrogent leurs masculinité, et qu’ils la réinventent. Donc vive le féminisme, et si je souligne le côté caricatural de l’article de notre hôte, c’est en regrettant d’être la seule à le faire. Ça aurait dû sauter aux yeux de tout le monde … Soupir. Ce n’est pas parce que la route est longue, et dangereuse (aux États-Unis, les masculinistes façon Trump commettent carrément des assassinats de femmes), et laborieuse, qu’il ne faut pas l’emprunter.

rose dit: à

Toutefois l’usage dans l’Antiquité n’était pas destiné à la natation ou aux bains de soleil car les anciens nageaient nus — voyez plutôt :

Ni natation, ni bain de soleil, c’est un plongeur.

rose dit: à

In wikipédia
« La fresque de la Tombe du Plongeur est composée d’une série de scènes peintes dans une tombe à caisson datant de la Grande-Grèce, découverte le 3 juin 1968 par l’archéologue Mario Napoli, pendant les fouilles d’une petite nécropole située à 1,5 km au sud de Paestum, cité fondée par des colons de Sybaris vers 600 av.JC. »
Wikipédia

renato dit: à

L’activité méditative de la plonge bien à part, après avoir plongé il faut nager si l’on ne veut pas se noyer !

rose dit: à

« Amen.
Affaire classée donc : il n’y avait pas de quoi fouetter un chat, et voilà bien les choses, finalement, laissées en l’état : toute vérité est relative ; à chacun sa vérité ; ce qui était vrai à une autre époque ne l’est plus aujourd’hui, etc. On respire. »

Claudine Tiercelin, lorsqu’elle sera en EHPAD, placée par ses enfants, contre son gré, je la lirai parler de la vérité de sa réalité.

renato dit: à

Eugenio Montale, Le Plongeur

Le plongeur pris au ralenti
dessine une arabesque arachnéenne
et dans cette figure s’identifie peut-être
sa vie. Celui qui se tient sur le tremplin
est encore mort, est mort celui qui revient
jusqu’à l’échelle après le plongeon
est mort celui qui le photographie ; jamais né
celui qui célèbre l’exploit.
Et puis il est vivant
l’espace dont vit tout mobile ?
Pitié pour les pupilles, pour la l’objectif,
Pitié pour tout ce qui se manifeste,
Pitié pour ceux qui partent et ceux qui arrivent,
Pitié pour ceux qui atteignent ou ont atteint,
Pitié pour ceux qui ne savent pas que rien et tout
sont deux voiles de l’Indicible,
pitié pour ceux qui le savent, pour ceux qui le disent,
pitié pour ceux qui l’ignorent et tâtonnent dans l’obscurité
des mots !

https://lesempio.blogspot.com/2011/05/il-tuffatore.html?q=tuffatore *

Il tuffatore preso au ralenti
disegna un arabesco ragniforme
e in quella cifra forse si identifica
la sua vita. Chi sta sul trampolino
è ancora morto, morto chi ritorna
a nuoto alla scaletta dopo il tuffo,
morto chi lo fotografa, mai nato
chi celebra l’impresa.
Ed è poi vivo
lo spazio di cui vive ogni movente?
Pietà per le pupille, per l’obiettivo,
Pietà per tutto che si manifesta,
Pietà per il partente e per chi arriva,
Pietà per chi raggiunge o ha raggiunto,
Pietà per chi non sa che il nulla e il tutto
sono due veli dell’Impronunciabile,
pietà per chi lo sa, per chi lo dice,
per chi lo ignora e brancola nel buio
delle parole!

* la natation était si utile pour le corps qu’elle faisait partie de l’éducation et de la formation des jeunes. C’est pourquoi il était d’usage de dire d’un ignorant : « Il ne sait ni lire ni nager !

rose dit: à

Un plongeur ne nage pas. Il sort de l’eau, trois brasses et replonge : Paestum, Acapulco. C’est une activité en soi.

rose dit: à

Clopine
C’est un changement total de paradigme.
Je suis plutôt touchée par le directeur du conservatoire Darius-Milhaud, Aix en Provence, qui condamné par la justice, est privé de son poste deux ans.
Deux années versus dix années de harcèlement sexuel.

Il en va de notre responsabilité : nous sommes tournées, incessamment, vers les hommes. Et, s’il t’arrive de marquer la distance, ils te font la gueule. À nous de bouger.

renato dit: à

«… trois brasses et replonge… »

Donc, « trois brasses » ce n’est pas nager ! ça alors on en apprend une nouvelle tous les jours…

rose dit: à

« Écrivez-le, tali, tala et publiez. »

Le quotidien de l’Ehpad.
Je ne fais pas partie des deux millions d’individus qui ont un livre à sortir.
C’est oublié, ici. Si un jour Pierre Assouline efface son blog, il ne restera rien.
La chose qui me sidère, et combien, mon entourage sait mon combat, les gens viennent vers moi et témoignent, c’est à quel point ce qui est dit et écrit (Victor Castanet) correspond à la réalité qui est horrible.
L’initiateur de cette horreur Orpéa, finit ses jours heureux en Suisse, exilé fiscal. Le fondateur de l’Ehpad de ma mère n’est pas en EHPAD et ne finira pas ses jours en EHPAD.
Voilà.

Et ce qui m’est raconté, c’est tellement atroce et inouï, que j’ai peine à le transmettre ici : c’est cauchemardesque.
Et, ce qui a changé dans ma vie, number one ma maman, c’est que je m’intéresse plus à la condition de vie de nos aînés qui vont vers leur fin, qu’à une égalité hommes/femmes, qui, je le constate, est loin d’avoir abouti.

rose dit: à

Nager c’est sur des longueurs.
Bassin olympique ou la mer.
Trois brasses &sortir de l’eau s’apparente à barboter.

Je différencie, moi monsieur, un plongeur d’un nageur. À l’exception des plongeurs sous-marins (qui risquent leur vie, le savent-ils).

rose dit: à

Moi aussi j’en apprends une nouvelle tous les jours : hier soir, par exemple, j’ai appris qu’une femme qui parle à un homme l’oppresse.

rose dit: à

Du souci pour Anthony Delon : sa sœur, friquée, a pris pour avocat celui de Salah Abdeslam. Je crains le pire. Si Alain Delon part vivre en Suisse, pays d’exil fiscal, ce sera foutu pour les deux fils.

rose dit: à

C’est oublié, ici. Si un jour Pierre Assouline efface

Il est drôle, parfois, le correcteur automatique :

C’est publié, ici. Si un jour Pierre Assouline efface

Et moi, je n’oublie rien : ancré dans ma chair ce qui a été fait à ma mère.

renato dit: à

A chacun sa stupidité : moi, ce sont les connards (des deux sexes) qui m’oppressent.

rose dit: à

Plonger c’est un art en soi.

Nous n’avons pas parlé de la solitude du coureur de fond.

renato dit: à

Évidemment, mais si l’on ne sait pas nager, une fois dans l’eau on fait quoi, on attend les secours ?

Bloom dit: à

« Je me souviens que l’une des premières décisions que prit de Gaulle à son arrivée au pouvoir fut de supprimer la ceinture des vestes d’uniforme. »
– Georges Perec.

MC dit: à

Non Pablo, je n’ai pas pensé à Folio,est-ce à cause de ses micro-caractères? Essentiellement à Massin et à Quarto. Mais ce que vous dites de l’épuisement du Quarto m’étonne, car un de mes amis l’a trouvé il y a presque trois mois. Il faudrait voir ce que dit Massin avec sa manie de faire sauter les recueils dits posthumes en reconstituant autant que faire se peut les Manuscrits. Je ne suis pas surpris de la réaction totalement dénuée d’humour d’ Alexia N à Obertone, ce qu’entraîne la contestation frontale d’une vague these, ni des anathèmes Clopiniens, bien dérisoires, qui suivent. Bien à vous. MC

Bloom dit: à

Etonnant, mais si les voyeurs s’apesantissent éléphantesques sur les histoires de fesses au sein (!) du gouvernement, je n’ai pas souvenir d’avoir entendu ou lu que le mari de AOC était l’actuel président de Sanofi.
Heureseument qu’elle n’a pas été nommée ministre de la Santé…
The Guardian
(…) Oudéa-Castéra, who has three children, had originally said she had moved the eldest to a private school after six months in a state school because she and her husband Frédéric, president of the pharmaceutical group Sanofi, were frustrated at seeing “a stack of hours” allegedly lost to absent teachers.(…)

Jazzi dit: à

« Donc vive le féminisme, et si je souligne le côté caricatural de l’article de notre hôte, c’est en regrettant d’être la seule à le faire. »

J’ai cherché en quoi l’article de Passou serait caricatural envers les femmes et le féminisme et je n’ai pas trouvé.

Chantal dit: à

Coucou rose, en attendant Bojangles ? avec mademoiselle superfétatoire ?

Clopine dit: à

Parce que, question littérature et sport, Passouline nous bombarde de 50 noms de mecs contre un seul de femme. Soit il n’a pas creusé le sujet en interrogeant les pratiques des écrivaines, soit son éducation masculine l’a tout simplement pourvu des confortables oeillères du patriarcat, « à l’insu de son plein gré ». Il est coutumier du fait. Quand il parle, très très bien, d’Hergé pr exemple, il omet tout le temps l’absence là aussi caricaturale des femmes dans l’univers de Tintin (à part la Castafiore of course). Et si onla souligne devant lui, il prend le ton un peu ennuyé du « oui, bon », mais jamais n’exerce sa remarquable capacité d’analyse pour aider à la compréhension du phénomène. A part l’homosexualité, peut-être, d’Hergé ? Ce qui n’est guère convaincant (tous les homos ne vident pas leurs représentations du monde de sa partie féminine), ou « un peu court, jeune homme », de la part d’un biographe de la stature d’Assouline. Tu joues à l’idiot, là, Jazzy, ce ne sont que des évidences… Je ne vois d’ailleurs pas ce qui aurait pu préserver notre hôte des injonctions éducatives réservées aux petits garçons, visant à leur construire une identité mâle dans le sens hétérosexuel lié à son milieu social. Mais je suis toujours étonnée de la mauvaise foi qu’on m’oppose, devant pourtant l’évidence…

D. dit: à

Je trouve Trump beau et Edouard Philippe très laid.

D. dit: à

Macron a toujours un air affolé de lui-même. Ce n’est pas le cas de Vladimir Poutine, très posé. Il sait où il va, lui.

Jazzi dit: à

Guère de souvenirs sportifs pour le léZard !

27 – Je me souviens que mon père jouait aux cartes avec le champion cycliste Apo Lazaridès.
76 – Je me souviens avoir été inscrit dans un club de foot et n’y être pas retourné après la première séance d’entraînement.
81 – Je me souviens que Peira-Cava fut la première station de ski des Alpes-Maritimes.
101 – Je me souviens de Michel Jazy et de Roger Mimoun.
213 – Je me souviens de la nageuse Kiki Caron.
237 – Je me souviens de la disparition au fond de la Seine de la piscine Deligny.
266 – Je me souviens que l’on jouait à la pichenette : il s’agissait de faire avancer par chiquenaude, le long d’un banc public, une capsule de soda, sans la faire tomber. Le premier arrivé gagnait.
292 – Je me souviens du jeu des osselets.
321 – Je me souviens qu’il était interdit de se promener en maillot de bain aux abords du monastère de l’île Saint-Honorat.
323 – Je me souviens des premiers seins nus sur les plages publiques.
340 – Je me souviens de la piscine du Palm-Beach à Cannes.
347 – Je me souviens de mes errances dans les rues de Paris, de jour et de nuit.
https://www.lelezarddeparis.fr/je-me-souviens

Chantal dit: à

Il n’est pas exclu Clopine que Passou écrive au second degré, comme toujours pour provoquer son, sa, lectrice.
J’avoue que je ne suis pas encore passée à l’écriture inclusive c’est dans mon carnet de charges pour cette année.

Et puis, reconnaissons-le à part Florence Arthaud qui déclenche des biopics controversés, l’année qui vient de s’écouler n’a pas été très favorable aux lecteurs sportifs.

Mon pied se recolle doucement, j’espère pouvoir profiter l’an qui vient de mon canoë gonflable et faire une descente de rivière, cet achat coup de coeur qui traine inutilisé dans ma cave depuis 2 ans.

Soyons positif avec tout ce qu’il a flotté dernièrement les rivières song gonflées à bloc.

Marre des donneurs de leçons qui interdisent tout au motif de ne pas choquer une truite et effrayer un castor. C’est dit !

FL dit: à

« il omet tout le temps l’absence là aussi caricaturale des femmes dans l’univers de Tintin »

Tintin est un monde sans femme. C’est aussi un monde asexué. C’est un monde qui n’existe pas.

Mais chez les homosexuels il n’y a pas de femmes non plus. Au l’Olympique de Marseille non plus. Et dans la garde rapprochée de Macron non plus.

FL dit: à

* A l’Olympique de Marseille

D. dit: à

C’est dommage d’avoir supprimé les ceintures parce qu’on peut faire plein de choses avec en cas de besoin : fouetter, faire ube courroie improvisée, un point s’accroche pour grimper, un garrot.
Je vénère De Gaulle mais sur le coup de la ceinture je ne peux pas le suivre.

FL dit: à

Ce matin à la télévision un documentaire sur Aragon et l’hôtel Negresco.

Ah ! le communisme réel on ne s’en lasse pas.

Rebaptisé « Negresco hotel » les anglicismes sont partout.

FL dit: à

Je trouve que les communistes femmes ont toujours l’air revêche.

FL dit: à

Terminé de lire « La Princesse de Cadignan ». Le film de Mme Dombasle suit très exactement Balzac.

Le mot d’esprit de d’Arthez n’y est pas. Dans le film il dit à propos d’un de ses adversaires politiques : « Tout est beau chez vous : les traits, les mains, les pieds et le coeur. »

A la lecture on comprend la surprise d’un ces contributeurs de ce site. On peut se demander comment on peut porter à l’écran une nouvelle où il ne se passe rien.

Force est de constater que ça a été fait.

Janssen J-J dit: à

(JE, 16.1.24_10.35)
Tellement aimé le papier d’Edel sur l’anarchisme (oui) des blogs en général et de la RDL en particulier, que je l’ai encore relu trois fois au réveil, à la sortie d’un rêve délicieux de contentement et de joie (rare)./..
Guère pu m’empêcher alors de vouloir le sauver, débarrassé de ses quelques scories…
Aucun scrupule à le reformater ici, sans demander d’autorisation à son auteur. Il mériterait au moins de figurer dans les textes littéraires accueillis par la RDL (in coin du critique SDF ?), comme jadis ceux de Drillon. Simple suggestion, bien sûr, mais en attendant B., le revoici (et qu’on ne vienne point nous dire qu’il serait super-fait-natatoire, hein) 🙂
———
15 janvier 2024 – Paul EDEL
DANS LE MAQUIS SURREALISTE DES BLOGS
« Le Net propose des centaines de blogs et des milliers de commentaires. Chaque jour, comme les marées d’équinoxe, l’intelligence éphémère de l’humain s’y répand et s’y étale en mille réseaux d’opinions, de conseils, de revendications. Désordre d’une conversation surréaliste qui dérive loin du sujet principal proposé par le taulier.
Le blog littéraire -déversoir de jugements à l’emporte-pièce, ou savant plaidoyer pour jugements nuancés- publie presque tout, accueille presque tout. Il peut être chambre d’enregistrement de débats, ou nettoyage par le vide, salon mondain ou assommoir, bistrot de quartier ou buffet de gare pour romans du même nom… Le blog littéraire défie le bon goût et la politesse de la Culture académique. Il se métamorphose en foire d’empoigne, en piste de clowns, en débats d’érudits hargneux, vire en acte d’accusation, se fait ring pour mauvais coucheurs , ou serre pour Narcisses. La République de Livres de Pierre Assouline est excellent dans cette catégorie, car il y mêle aussi de fins lettrés, des universitaires vivant à l’étranger, des journalistes historiens, des ombrageux orageux, des solitaires, des dingos du passé, des infatigables fournisseurs d’anecdotes oubliées dans les sables du temps, des vrais cinéphiles, des Fouquier-Tinville, des Savonarole, des batifoleuses du dimanche, des déchireurs d’illusions, des abbés, quelques modérés sympas, et même des érudits calmes.
Un vrai bon blog se doit d’encourager de vrais forbans qui prennent les romans à l’abordage, de militants de Gauche ou de Droite de mauvaise foi. Il doit attirer des exilés du bout du monde, des érudits qui connaissent leur Laurence Sterne sur le bout des doigts. Il faut des dialecticiens, des blagueurs du fond de court, un cocktail de mélancoliques et de furieux, d’anonymes et de célèbres, de laconiques et de bavards, des manichéens et quelques Diafoirus, beaucoup d’enthousiastes et quelques culs serrés.
Un vrai blog vit avec des roueries, des exaltations, des redites, des prêcheurs et prêcheuses, une bonne dose de nihilisme clair et net, des réunions de nocturnes et de diurnes, de dames de cœur et d’as de pique ; il y a ceux qui mordent à pleins crocs et de souples félins qui griffent avec affabilité. Le machiste rencontre la pétroleuse féministe et tout ça fait d’excellents blogueurs. Si votre blog devient plan plan comme une Mer de tranquillité pour rares initiés (ce qui guette parfois le mien), c’est foutu.
Donc, réjouissons nous que dans ce déversoir des exaltés, se côtoient des incrédules ou des forçats de Wikipedia remplissant toutes les cases des savoirs et techniques sans rien y comprendre. Blog carrefour avec des timides qui heurtent des fanfarons, des enthousiastes qui percutent des blasés, des astrologues et prophètes de malheur qui ne découragent pas les éternels optimistes. On se réjouit des commérages, de ceux qui trahissent la confiance d’un autre blogueur, tandis que la manie de railler se propage comme un virus sur des pages entières de commentaires et gangrène pendant des semaines, les meilleurs blogs. De la féministe furieuse au paillard, du diariste glacial au charlatan philosophique, de l’épistolier sentimental, à l’obsédé de l’endive, du latiniste sourcilleux ou au blablateur cynique, du thésard obsédé par la part d’occultisme dans les poèmes de Nerval au dernier marxiste léniniste, tous forment une danse, une sarabande, une foire de bonimenteurs exaltés, une réunion de pédagogues anonymes. On tient là la grande parlerie surréaliste, halluciné, comique, qui emplit de joie et de fracas l’ennui des matinées d’hiver. Si de grands fréquenteurs de bibliothèques passent de la poésie chinoise à la Bible du roi Jacques, ou des stèles de Segalen aux Satires de Juvénal ou aux « Choses vues » de Victor Hugo, c’est le paradis ! Si c’est un auteur frustré qui refile ses pages refusées, la rigolade n’est pas loin. Bénissons le, mes frères : le blogueur, obsessionnel avec ses questions inattendues, déréglant et désorientant les bavardages familiers, est aussi à préserver, sorte de stylite dans son désert.
Le bon blog charrie tout. On y déterre souvent des ensevelis, promenade au clair de lune parmi les oubliés des dictionnaires… Que certains prennent un blog pour une abbaye et prient à genoux, sur des dalles froides, c’est momentanément fascinant. Enfin, torrents certains jours, ruisseaux en plein asséchements à d’autres jours. Blog-carnet de voyage, blog-déclarations d’amour, substitut du divan de psychanalyste, recettes de cuisine ou blog-cinéphilique, blog-brèves de comptoir…, tout se mêle, se tisse, s’enchevêtre, se chevauche pour produire quelque chose de curieusement irréel dans ce mouvement brownien de construction-destruction. Le robinet à opinions coule jour et nuit. Tribune pour accusateurs publics, tour de Babel, Samu social, parking de solitaires, bureau des légendes, comité de lecture improvisé, salon des refusés, catharsis, debriefing, intuitions soudaines, blagues idiotes, délivrance libidinale, confessionnal ouvert de nuit comme de jour, c’est aussi un trottoir roulant où se croisent rationalistes et lyriques, mystiques ou ironistes, universitaires imbus de leur savoir et naïfs sympas, mondains ou rustiques, misanthropes ou charmeurs, sarcastiques ou crédules, féroces ou compatissants. Des milliers de « moi-je » forment une cacophonie burlesque, un laboratoire d’invectives, un miroir de notre époque brisé en mille morceaux qui forme illuminations, escapades, et reflets si étonnants de ce que nous sommes vraiment.
En tout cas, prions mes frères, pour que les blogs littéraires survivent. Prions pour que le foutoir continue et prospère. Préservons ce bal masqué gigantesque, infini, enfiévré, coloré, endiablé ; on peut s’y mêler sans carton d’invitation, s’inventer des passés, des avenirs, du présent, s’ entre-dévorer, se repérer, se réparer, se marrer, se délivrer, déclarer ses amours dans la clandestinité. Quel grand restaurant, quelle cantine chahuteuse !… À une époque où les lourds médias font assaut de conformisme et de façonnement industriel des esprits, je savoure ma propre contribution car elle ressemble à un une virgule d’un rouge vif au sein de l’amer train du monde, comme un dessin d’enfant coloré sur l’uniformité grise des malheurs de la planète, en tapant sur le clavier comme les paroles d’une chanson sifflée sur un chantier. Vite écrit, mais pas si vite oublié.

et alii dit: à

faire la plonge, c’est peut-être sportif, mais pas pour une machine;même avec un chrono!

et alii dit: à

la castafiore, elle scream aussi, et l’escrime, c’est du sport

Clopine dit: à

« C’est un monde qui n’existe pas »… Mais que parcourent les petits garçons et les petites filles qui lisent les albums. Moi je trouve que ce monde-là il existe bigrement. Mes premières BD, c’était tous les albums de Tintin. J’aurais bien aimé qu’on m’explique où étaient les petites filles, parce que j’en étais une. Ca m’aurait peut-être évité de croire que le monde, c’était ça : des espaces multiples et différents, tels qu’Hergé pouvaient les représenter, où il n’y avait aucune place pour moi (à part souhaiter devenir la Castafiore, bien sûr.) Vous avez dit caricature ?

et alii dit: à

P.ASSOULINE le sait bien à cause de Maigret que l’escrime c’est du sport

FL dit: à

Les talks entre filles ça existe aussi. Les rapports entre les sexes ça n’est simple que chez Libération. Où la hiérarchies est à 70 % masculine. Et où les directeurs de la rédaction sont à 100 % des hommes blancs depuis la création du journal.

Heureusement que ce sont gentils gauchistes. On pourrait croire que c’est des méchants droitards.

Janssen J-J dit: à

@ gymnastes féminins (D)°
Pour ne fois qu’on pouvait écrire sans souci gymnases féminines, et bien non, il l’a pas fait… Ce qu prouve bien que…

Cela dit, je suis consterné que toute l’herdélie n’ait pas imaginé une seule seconde que la prétendue découverte de la piscine féminine romaine du lien proposé par RM, n’était qu’un faux grossier, imaginé par des historiennes antiquisantes féministes, ayant passé commande à IAG/chnaps-gpt.
Bàv,

FL dit: à

J’écoutais un talk entre filles récemment. C’était consternant.

Le sexisme ça n’existe pas seulement au masculin.

et alii dit: à

On utilise trois types d’armes : l’épée (discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), le sabre (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et le fleuret (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées : épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze.

L’escrime est l’un des sports où le français est la langue officielle : chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales (« En garde ! », « Prêts ? », « Allez ! », « Halte ! ») L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signes pour expliquer chaque phrase d’armes.

Cet article se limite au caractère sportif de l’escrime. Pour en apprendre davantage sur le côté artistique de cette discipline, voir l’article escrime artistique.

FL dit: à

Quant aux éditoriaux de Libération c’est un florilège. Les pépères nous expliquent ce qu’il convient de penser.

Nicephore dit: à

Jazzi : 01 – Je me souviens de Michel Jazy et de Roger Mimoun.
C’est Alain Mimoun…

FL dit: à

Et la statue du négrier Colbert est toujours devant l’Assemblée nationale.

FL dit: à

* hiérarchie

FL dit: à

« à part souhaiter devenir la Castafiore, bien sûr. »

C’est vrai que le monde de Hergé n’est pas particulièrement favorable aux femmes.

Mais celui de Proust non plus. Mme Verdurin c’est du chiadé.

Jazzi dit: à

Merci, Nicephore.
D’où ai-je sorti ce Roger !

J J-J dit: à

@ Ca m’aurait peut-être évité de croire que le monde, c’était ça : des espaces multiples et différents, tels qu’Hergé pouvaient les représenter, où il n’y avait aucune place pour moi CT)

C’est drôle, CT, et le croiriez-vous ?.. J’ai été gavé en ma tendre enfance par les deux seules BD de Bécassine qui trainaient à la ferme des parents (allez savoir pourquoi) + un livre sur le canard Gédéon (de Benjamin Rabier).Inutile de vous dire que je ‘y ai jamais vu passer le moindre Tintin.
Mon univers entier fut donc entièrement déterminé par celui de Bécassine enfant. Il n’y avait pas « d’autre place pour moi » au monde, et j’en ai toujours gardé pas mal de séquelles.
Or, ce formatage préalable eut du bon, quand j’en pris conscience, pour m’aider à lutter dans la vie sur tous les fronts de cet emprisonnement, et… à ne jamais désespérer du bien fondé de la lutte des classes et des places, en tant que projet politique de désaliénation personnelle.
Hélas pour vous, je ne peux point me mettre à votre place, si je comprends intimement votre propre combat.
(FK, Un rapport pour une académie).

FL dit: à

je suis d’accord avec cette critique Jazzi.

renato dit: à

Sport et littérature au féminin.
Par exemple. Anna Maria Ortese, Una scrittrice al Giro d’Italia (Une écrivaine au Tour d’Italie). Suggestion sur l’accessibilité, en racontant son départ pour suivre le Tour, elle écrit : « Et dans les voitures il y avait tous les types d’hommes possibles, minces et gros, névrosés et amicaux, réservés ou expansifs, fermés sur eux-mêmes en pensant au travail à faire, ou insouciants et béats, mais tous également inaccessibles ». Et ensuite, dans un dialogue avec Vasco Pratolini :
« Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
¬— le Tour.
— Quoi, le Tour ?
— Je voudrais partir avec le Tour.
— Pour aller où ?
—En Italie avec le Tour.
—Et écrire aussi ?
— Aussi.
— Regarde, tu ne vois rien.
— Je sais. »

Les articles relatifs au Tour d’Italie inclus dans La lente scura (La lentille sombre ; éd. Adelphi) relatent un climat social et culturel très précis autour des événements plus purement sportifs. Ortese décrit un été au milieu des années 1950, voit l’Italie et l’interprète à travers une compétition, une métaphore faite d’équipes, de montées et de virages, de gagnants et de perdants qui seront vite oubliés.

La lente scura, Ortese pose la question : le point de vue est-il dans le corps ou dans les mots ?

renato dit: à

Mais qu’est-ce que tu fais ici ?, c’est Pratolini qui pose la question.

et alii dit: à

De nombreux livres évoquent l’escrime.
Ce sont nettement les œuvres les plus abordables : elles existent souvent dans des formats de poche. Aventures, rebondissements, sur un fond historique plus ou moins étoffé, il y en a pour tous les goûts.

Bloom dit: à

L’intérêt du Je me souviens de Perec réside entre autres dans le mélange de souvenirs personnels et de la grande Histoire, qui a ô combien violemment percuté la Sienne.
« Je me souviens des « Provos.
Je me souviens du Biafra.
Je me souviens du jour où le Japon capitula. » Etc.
Tout une série de cercles concentriques avrc des thèmes forts, cinéma, jazz, sport, politique, jeux de mots.
Samuel Frey interprétant Perec, génialissime.

Jazzi dit: à

Est-ce que George Sand, Colette, Beauvoir, Sagan ou Duras ont écrit sur le sport ?

Jazzi dit: à

C’est le principe des « Je me souviens » que de partir du singulier et d’atteinte à l’universel.
Cependant, Perec ne se souviens pas de la Shoah et de la disparition de ses parents dans ses « Je me souviens »…

Jazzi dit: à

ne se souvient pas… (pas taper, et alii !)

renato dit: à

Sport et littérature au féminin.
Et voir, encore par exemple The National Team. The Inside Story of the Women Who Changed Soccer par Caitlin Murray, ou Ladies Football Club par Stefano Massini: histoire du premier club feminine de foot —1917; et encore Dust Bowl Girls par Lydia Reeder, histoire de Sam Babb, premier entraîneur à temps plein des Cardinals de l’Oklahoma Presbyterian College, une équipe féminine de basket-ball. Des livres dont la réflexion sous-jacente porte sur la perception du corps sportif féminin en public, de moins en moins perçu comme indécent.

J’ai autres choses dans ma bibliothèque, mais pourquoi empêcher aux curieuses et curieux de se perdre dans la leur.

Jazzi dit: à

« mais pourquoi empêcher aux curieuses et curieux de se perdre dans la leur. »

Pour pleurer avec Clopine sur l’univers impitoyable (capitaliste et machiste) dans lequel nous surnageons !

et alii dit: à

En cette année olympique, le sport sera célébré sous toutes ses formes, au travers de riches propositions d’expositions et d’événements mêlant photographie, architecture, art contemporain, histoire, patrimoine ou encore littérature, à découvrir partout en France.

Bibliothèque Humaniste, Sélestat

« En garde ! L’escrime, entre fiction littéraire et réalité historique » – du 27 juin au 10 novembre 2024
https://presseagence.fr/selestat-en-garde-lescrime-entre-fiction-litteraire-et-realite-historique-du-27-juin-au-10-novembre/

Janssen J-J dit: à

https://books.openedition.org/septentrion/80253?lang=fr

@ CT, j’aurais bien incrusté cette référence si j’avais dû faire le papier de Passoul. Hélas, ce texte en soi intéressant et plutôt bien informé, a été écrit par un homme extérieur. Donc, il reste suspect…, « forcément coupable », Marguerite !
Bàv

renato dit: à

Marilyn Horne, 90 ans aujourd’hui (16.1).

D. dit: à

J’ai écouté sur FranceInfo la plupart des podcasts de Clementine Vergnaud sur sa maladie, jeune journaliste récemment décédée d’un cancer agressif des voies biliaires. C’est très fort et émouvant.
Deux choses que cependant je n’ai pas comprises, bien que je les respecte totalement, surtout que moi je n’ai pas fait comme elle ce passage dans l’au-delà.
D’une part son mariage civil à l’hôpital.
Un mariage civil n’est qu’un contrat juridique devant l’Etat, donc à quoi bon lorsque l’on va décéder bientôt. Son conjoint, devenu mari pour L’Etat français, risquant très probablement de s’unir tôt ou tard avrc une autre femme. Il ne faut pas se voiler la face, c’est ce qui se produit dans 90 % des cas quand on a 30 ans. Mais je respecte et de plus c’est un droit.
D’autre part, avoir peur de mourir et de mal mourir -ce qui est parfaitement naturel, humain et sincère et n’apporte aucun jugement de ma part- mais placer tout son possible réconfort dans des proches eux-mêmes effrayés par ce qui se passe, en ne le plaçant jamais dans son Créateur. Je respecte encore une fois mais pour moi c’est ajouter une catastrophe à une autre. D’autant plus que Clementine a boen souligné n’avoir pas été baptisée, avoir été interdite enfant de chants de Noël dans ube chorale » par des grenouilles de bénitier » parce que pas baptisée (ben oui, mais si c’est une chorale catholique, qui a quelque chose à faire, la chorale ou bieb les parents de la non-baptisée, il faut un peu de cohérence). Bref derrière l’humour, un soupcon de ressentiment.
Avoir peur du passage vers l’inconnu et le dire, mais se mettre uniquement sous la protection des proches et…point.
Attendre beaucoup de la main tenue au moment de la mort.
Je respecte mais je ne comprends pas.

Alexia Neuhoff dit: à

Je découvre que Paul Edel a pris la peine de m’adresser un message ici-même et je l’en remercie. Sans doute, comme d’autres, me trouve-t-il exagérément alarmiste relativement à l’offensive sur les réseaux sociaux -RdL comprise- de l’extrême droite. Si je ne me complais pas dans cette dénonciation, je ne puis pour autant fermer les yeux sur le combat qu’elle mène bel et bien de son côté, en douce et à découvert, pour s’assurer la victoire, la prise du pouvoir. Or, dans mon esprit, sa « victoire » signerait une totale défaite.

MC dit: à

Elle ne pleure pas! Elle geint quand elle perd du terrain . Mais cela fait si longtemps….Pour le reste, Pablo, la Bouquins à été faite très vite pour le centenaire. C’est peut-être pourquoi je m’en suis toujours méfie, indépendamment de son papier de piètre qualité. Bien à vous. MC

Samuel dit: à

Pourquoi le féminisme est un intégrisme et les féministes des ayatollahettes suivant aveuglément les préceptes de leur guide enturbannée Simone de Beauvoir ?

Samuel dit: à

Pourquoi les vieilles Clopine, Rose, Chantal et autres B de la Rdl sont si ennuyeuses et leurs commentaires dépourvus de tout attrait féminin ?

Samuel dit: à

Pourquoi les féministes ont toujours honte de leur propre féminité ?

J J-J dit: à

c koi, un « attrait féminin » au juste (au corps) ? – une ceinture de babanes, peut-être ?…
Pauvre type ! Vite… Appelons le Samu.
(Youki)

Janssen J-J dit: à

@ Perec ne se souviens (sic) pas de la Shoah et de la disparition de ses parents dans ses « Je me souviens » (jzmn)

Beuh, il a amplement traité de ce sujet ailleurs, dans W ou le souvenir d’enfance, et dans la Disparition (du E.), etc. Et vous le savez très bien. Dans ses « je me souviens », il s’est abstenu d’évoquer la Shoah, vu qu’il n’a pas connu directement l’expérience des camps. Voilà tout.
Je trouve que vous ajoutez toujours un grain de sel à mauvais escient (pmp). Bàv,

D. dit: à

Stanislas est un établissement remarquable, un fleuron de l’Education française. C’est une honte de tenter de le discréditer. Hou ! Hou !

J J-J dit: à

et alii, Marie Sasseur, T. latomate, Alexia, rosanette, Christiane, … sont épargnées par la viellesse ? – Et vous, Dédé, vous avez quel âge mental, au juste ?
(… quand par l’hiver, bois et guérets, sont dépouillés de leurs attraits)

closer dit: à

Hergé écrivait des histoires d’aventures violentes à une époque où il n’y avait quasiment pas de femmes aventurières. Donc il n’y avait pas de personnages féminins de premier plan dans Tintin. Et alors?
Il n’y avait pas non plus de mousquetaire femme, ni de hoplitine, ni de gladiateurette, ni de marine sur le vaisseau d’Ulysse.
Et alors? Qu’est-ce-que cela peut bien foutre au lecteur?
Pourquoi une petite fille des années soixante aurait elle eu besoin de « trouver sa place » dans « Le crabe aux pinces d’or »?
Moi non plus, bien qu’homme, je ne trouve « ma place » nulle part dans les héros de la littérature ou de la BD. Si je « m’y voyais », ce ne serait plus de la littérature mais de la psychothérapie.

et alii dit: à

@Fl
il est permis de supposer que ces femmes sont attirées par une relation avec un assassin;
d’autant que par ailleurs, certaines personnes sont « des genres » d’assassin qui ne se privent pas de relations

Jazzi dit: à

« Ni d’avoir un enfant de lui »

Quel cadeau pour ce pauvre enfant d’avoir un père pédocriminel, FL !

D. dit: à

Non mais on a eu Jeanne d’Arc. Encore mieux que d’Artagnan.
Mais l’aveuglement… incapable de reconnaître et comprendre la Sainteté.

Jazzi dit: à

 » Et vous le savez très bien. »

Oui, et j’en ai déjà parlé ici.
Je répondais à la définition précise des « Je me souviens », de Bloom, JJJ.
De quoi je me mêle !

D. dit: à

La prédestination des âmes. Toujours et encore. On ne cessera jamais d’y revenir.

lmd dit: à

Pourquoi les grands niais sont toujours, aussi, des petits cons?

et alii dit: à

ne s’y souvient pas? Est ce si sur?

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