de Pierre Assouline

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La République des livres
Des librairies ferment ? et alors ?

Des librairies ferment ? et alors ?

La France, combien de librairies ? De librairies, pas de divisions, pour une fois. Longtemps, ce pays s’est enorgueilli de posséder l’un des plus forts taux de librairies par habitant. Il y a une dizaine d’années, on en comptait plus d’une dizaine pour la seule ville de Grenoble – mais très peu en Corse et encore moins en Ariège. N’empêche que cette manière de record, surtout vu de Grande-Bretagne ou des Etats-Unis, paraissait être la moindre des choses pour une vieille nation qui se targue d’avoir été, sinon d’être encore, littéraire. La raison en était pourtant technique : la loi Lang/Lindon sur le prix unique du livre (c’est l’ancien ministre de la Culture qui m’a lui-même suggéré de l’appeler ainsi, lors d’un débat, afin de rendre justice à l’activisme de l’éditeur dans ce projet).

En 2014, la France comptera donc quelque 80 librairies de moins. D’un coup ! On pourra toujours se consoler au lendemain des fêtes en répétant, comme chaque année, que le livre est le cadeau le plus offert (des études pleines de chiffres et de courbes l’attestent), même si l’on sait que le noyau de gros lecteurs ne cesse de se rétrécir et que les gens lisent de moins en moins, surtout les jeunes, rien n’y fait. Ce trou dans le tissu des librairies françaises sera impossible à repriser. D’un côté, la faillite de Virgin par la faute de propriétaires plus soucieux d’investissements financiers que de vente des livres. Résultat : 26 points de vente de moins. De l’autre le dépôt de bilan de la chaîne Chapitre par la faute de propriétaires incompétents. Résultat : 52 magasins en moins. Ou un peu moins si certains sont effectivement repris par des libraires indépendants (tel Chapitre-Privat à Toulouse repris par la Maison du livre à Rodez). Dans un cas comme dans l’autre, des erreurs stratégiques reposant sur des modèles économiques inadaptés. Sans oublier, comme le rappelle Christine Ferrand dans son éditorial de LivresHebdo, la fermeture de Mona lisait, chaîne de magasins de livres neufs à prix réduit (trois librairies sur les neuf que comptait l’enseigne seraient reprises) Et la perspective pour la Fnac, toujours à vendre, de devenir un Darty-bis en glissant tout doucement vers l’électroménager et en réorientant son modèle par les franchises.P1050209

On en est là. Bien sûr, si on est Aurélie Filippetti, on crie très fort et très haut contre Amazon, bouc-émissaire idéal, en oubliant que la très-grande-librairie-en ligne ne se contente pas de réussir là où le portail des éditeurs français avait échoué : elle apporte également des livres en un temps record à des lecteurs et des villes ou des bourgades de France métropolitaine et d’outre-mer où il n’y a pas un libraire à moins de cent kms. Crier haro sur Amazon permet aussi de ne pas voir que le téléchargement gagne du terrain sur le livre papier, et partant sur la librairie ; de ne pas s’interroger sur les autres raisons qui ont provoqué une baisse spectaculaire de la vente des livres en septembre (5% de moins que l’an dernier qui était déjà un mauvais crû) ; et surtout de ne pas admettre que nombre de libraires n’arrivent plus à joindre les deux bouts aussi si ce n’est avant tout parce que le montant de leur bail est devenu exorbitant, comme le libraire historique Castéla, place du Capitole à Toulouse, a eu le courage de le reconnaître avant de baisser définitivement le rideau. Ou la non moins historique Del Duca sur les grands boulevards à Paris. C’est que les modes de consommation ont évolué –et la sociabilité avec.

Il n’est même plus sûr que le fameux « contact physique », alchimie d’un toucher, d’une voix, d’un regard, d’un accueil, d’une bienveillance, d’une expérience, qui lie un libraire à ses fidèles clients, ne soit pas en passe d’être obsolète tant la relation permanente à l’écran a modifié les habitudes du lecteur. A court terme, les librairies indépendantes ont bien raison de tout miser sur cette relation personnelle, renforcée par une animation permanente de leur lieu (conférences, débats, dédicaces, rencontres etc). Mais pour combien de temps encore ?

Une fois dressé le constat, reste à inventorier l’ampleur des dégâts. En d’autres temps, le chœur des lamentations aurait été unanime. Pas cette fois. Bien sûr, du côté des éditeurs, on se désole d’une baisse dramatique du chiffre d’affaires, perspective annoncée avec certitude. Mais on sait aussi que les éditeurs se sont toujours plaints de leur situation. N’importe quel chercheur qui a travaillé sur l’histoire de la profession en a fait l’expérience : la lecture des Nouvelles littéraires des années 30 aux années 70 résonne d’une même plainte, inchangée et récurrente. Mais ce qui est nouveau, c’est qu’on entend désormais de plus en plus de professionnels exprimer un point de vue pragmatique, ne pas déplorer la situation et oser poser la question taboue : la fermeture de librairies entraînera-t-elle automatiquement une baisse des ventes de livres ? Et de répondre d’un même élan : rien de moins sûr car les lecteurs se reporteront soit sur des librairies indépendantes du quartier d’à-côté, pour ce qui est des grandes villes, soit sur les librairies en ligne (Fnac, Decitre, Sauramps, Mollat, Priceminister, Gibert Jeune, le Furet du Nord, Dialogues etc et bien sûr Amazon).

Et alors ? Le dire ainsi, c’est déjà faire acte de provocation, pour l’instant. Car l’air de rien, en même temps que le livre, au moment où s’amorce sa dématérialisation et tandis qu’il devient un produit comme un autre aux yeux des consommateurs de produits culturels, la librairie est peut-être en train de quitter le statut de sanctuaire dont elle a longtemps joui – et la bibliothèque métamorphosée en médiathèque, aussi. Changement d’époque ?

(Photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

809 Réponses pour Des librairies ferment ? et alors ?

Jacques Barozzi dit: 18 décembre 2013 à 16h39

Fait comme moi, de nota, recycle-toi en gardien de cimetières, c’est plus rigolo !

Marc Antoine dit: 18 décembre 2013 à 16h40

DHH,
Les grand mères cultivées, elles emmerdent les tits nenfants ! En plus, quand elles font des bisous, ça pique. Des vieilles chouettes …une piqure et hop !

La Fontaine des Contes et Nouvelles, vous croyez que c’est bon pour des gosses ? ! Et le savoir ? et la culture ? Nous serons contents quand nous aurons trop d’énarques ou de profs et plus personne pour travailler comme il faut, à la mine, façon Amazon.

MD dit: 18 décembre 2013 à 16h40

Marc Antoine dit: 18 décembre 2013 à 17 h 30 min
Qui est ce JC, ou jicé, ou raclure de JC, dont vous parlez tous ?

Ce sont trois personnes différentes. JC est connu ici comme le petit con de service, jicé est un gros crétin, de l’avis général, et raclure de JC est une variété de porc.

Marc Antoine dit: 18 décembre 2013 à 16h47

Pourquoi Passou protège des malfaisant(e)s comme certain(e)s, ici ? Etrange. D’un autre côté, c’est agréable d’avoir quelques cons autour de soi, par ci, par là, ça valorise.

MD dit: 18 décembre 2013 à 16h53

Marc Antoine dit: 18 décembre 2013 à 17 h 47 min
Pourquoi Passou protège des malfaisant(e)s comme certain(e)s, ici ?

Vous voulez parler de JC, sans doute. Eh bien, il lui est utile. Ses provocations entraînent des répliques, ce qui aide à accroître le nombre des commentaires.
N’exagérons rien, il ne tolérerait probablement pas un commentateur d’extrême-gauche, mais l’excès inverse doit lui paraître de bon ton.

Marcel dit: 18 décembre 2013 à 16h56

nombre de libraires n’arrivent plus à joindre les deux bouts aussi si ce n’est avant tout parce que le montant de leur bail est devenu exorbitant,

Quel est ce nombre de libraires qui ne sont pas propriétaires de leurs locaux et qui subissent de plein fouet les tarifs prohibitifs des baux et locations ? De plus derrière cela, vous nous la baillez belle monsieur Assouline : les libraires sont sûrement moins à plaindre avec leur 33% que les écrivains avec leur 8% quand les éditeurs, dans leur grande mansuétude, veulent bien leur octroyer.

John Brown dit: 18 décembre 2013 à 16h59

s’immisce dans une discussion de « très haut niveau » (Bardamu)
Depuis que Céline l’a mis en circulation, Bardamu ne s’est pas arrangé, question discernement.

Robert dit: 18 décembre 2013 à 17h01

Euh, Marcel, m’étonnerait fort qu’un écrivain membre du jury Goncourt n’en soit qu’à 8%. Tu parles pour toi, là.

Robert dit: 18 décembre 2013 à 17h03

Fait comme moi, de nota, recycle-toi en gardien de cimetières (Barozzi)

Eh, faut du piston pour ça.

de nota dit: 18 décembre 2013 à 17h08

Marcel,

« les libraires avec leurs 33% »,non,mais Marcel,sauf votre respect,vous déconnez à fond la tripaille!La marge des librairies est la plus médiocre du commerce,sur un livre vendu 15 euros,il ne reste pas même 1 euro de bénef!

de nota dit: 18 décembre 2013 à 17h09

« Eh, faut du piston pour ça. »
s’il s’agit de celui de Jacques,je dis non et serai inébranlable!

John Brown dit: 18 décembre 2013 à 17h10

je lis La Fontaine ou Rilke à mes petits fils…. (Barbara)

Moutard 1 – Elle commence à nous les briser menues, la mémé, avec son Rilke.

Moutard 2 – Surtout aussi mal traduit.

Moutard 1 – Tu crois ?

Moutard 2 – J’ai vu sur le blog à Passou que la traductrice a rendu « les cahiers de Malte Lauris Brigge » par « Marc-Boris s’est fait faire un bridge  »

Moutard 1 – Tu crois qu’elle s’est fait sponsoriser par le syndicat des orthodontistes ?

Moutard 2 – C’est une question qu’il faut poser à Mémé. Les dentiers, ça la regarde.

DHH dit: 18 décembre 2013 à 17h11

je ne crains pas de presenter même le La fontaine des contes à mes petits-enfants,de leur reveler avec ces textes le miracle du style épuré de ce maître qui excelle dans l’art du raccourci signifant,de l’ellipse ,de l’humour distancié ,ce concentré d’intelligence elegante et froide .
Comme par exemple , dans ce stupefiant raccourci qui en deux vers resume la Matrone d’ephese et traduit le regard desabusé et ironique du narrateur :
« elle ecoute un amant,elle en fait un mari
Le tout au nez du mort qu’elle avait tant chéri »
quelle grand’mere avertie de ce texte aurait la cruauté de ne pas le faire connaître à ses petits-enfants ?

Robert dit: 18 décembre 2013 à 17h13

sur un livre vendu 15 euros,il ne reste pas même 1 euro de bénef!

C’est pourquoi je me suis fait bistrotier. Un café vendu 2€ me coûte 20 centimes, soit 1 000 % de bénef.

John Brown dit: 18 décembre 2013 à 17h15

un livre de souvenirs sur Sigmaringen écrits par un certain Luchaire( ?) qui m’était inconnu DHH)

On voit que DHH est née bien après 1960.

Robert dit: 18 décembre 2013 à 17h15

« elle ecoute un amant,elle en fait un mari
Le tout au nez du mort qu’elle avait tant chéri »

Ne le répétez pas à hamlet, ça va l’énerver.

John Brown dit: 18 décembre 2013 à 17h17

le miracle du style épuré de ce maître qui excelle dans l’art du raccourci signifant,de l’ellipse ,de l’humour distancié ,ce concentré d’intelligence elegante et froide . (DHH)

C’est du Lagarde-et-Michard revu par Latarte-et-Micheton

JC... dit: 18 décembre 2013 à 17h18

Certains me dénigre, ici, alors que je suis la courtoisie même et l’érudition faite homme. Que n’apporté-je à ce blog au pinacle de la littérature ? Langue châtiée, bonne rhétorique, métonymie à chaque phrase et oxymore quand est besoin. Mais, las, je suis entouré, que dis-je, pressé, bousculé, émasculé par des individus jaloux qui n’ont ni mon aisance, ni mon aura, ni mon talent, bref ni ma hauteur de vue.
Je me demande, au grand dam de ce blog, si je ne dois pas partir me réfugier sous de meilleurs auspices.

DHH dit: 18 décembre 2013 à 17h25

@john brown 18 h 15
merci de me rajeunir de plus de 20 ans ,alors que je suis probablement la doyenne sur ce blog,mais bien que grand’mere je ne pique pas quand j’embrasse

Marcel dit: 18 décembre 2013 à 17h30

de nota dit: 18 décembre 2013 à 18 h 08 min
Marcel,

« les libraires avec leurs 33% »,non,mais Marcel,sauf votre respect,vous déconnez à fond la tripaille!La marge des librairies est la plus médiocre du commerce,sur un livre vendu 15 euros,il ne reste pas même 1 euro de bénef!

Il faut savoir de quoi on parle, de nota. Sur un livre de 15 euro, le libraire a 5 euros. S’il a 4 euros de frais (loyer, salaires des employés etc.), cela me semble exorbitant.

Je ne parle pas à la légère. Mon éditeur va même jusqu’à refiler ses livres à un diffuseur avec une remise de 50% alors qu’il me les fait à moi avec une remise de 35% !

John Brown dit: 18 décembre 2013 à 17h33

bien que grand’mere je ne pique pas quand j’embrasse (DHH)

Enfin ! enfin, sur ce blog où ça dérape de toutes part, une information précise, circonstanciée, qui joint l’utile à l’agréable.

Marcel dit: 18 décembre 2013 à 17h37

DHH dit: 18 décembre 2013 à 18 h 25 min
@john brown 18 h 15
merci de me rajeunir de plus de 20 ans ,alors que je suis probablement la doyenne sur ce blog,mais bien que grand’mere je ne pique pas quand j’embrasse

Non, Judith, le doyen est monsieur Godement, 92 ans et toute sa tête !

G. Lista dit: 18 décembre 2013 à 17h46

Mon éditeur va même jusqu’à refiler ses livres à un diffuseur avec une remise de 50% (Marcel)

Un diffuseur étant, grosso modo, le représentant de commerce d’un éditeur, je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

Rectificateur de données dit: 18 décembre 2013 à 17h48

« le doyen est monsieur Godement, 92 ans et toute sa tête ! »

Ah, je vous demande bien pardon. John Brown aura 94 balais aux fraises.

Dimitri Dagobert dit: 18 décembre 2013 à 17h56

Ma mère a 98 ans et il lui arrive de poster des commentaires sous le pseudo de TKT.

Marcel dit: 18 décembre 2013 à 18h05

G. Lista dit: 18 décembre 2013 à 18 h 46 min
Mon éditeur va même jusqu’à refiler ses livres à un diffuseur avec une remise de 50% (Marcel)

Un diffuseur étant, grosso modo, le représentant de commerce d’un éditeur, je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

Non, un diffuseur est, en général, un intermédiaire indépendant des éditeurs, sauf si l’éditeur est lui-même diffuseur comme Seuil. L’éditeur confie ses livres au diffuseur auquel il les fait payer (avec possibilité de retour des invendus). Le diffuseur fait de même avec les libraire. Evidemment il y a des variantes. Certains gros diffuseurs ne prennent qu’en dépôt, comme aussi certaines grosses librairies. Mais le circuit de l’argent est libraire -> diffuseur -> éditeur.

Ralf Mouteux dit: 18 décembre 2013 à 18h13

de nota, es-tu là ?
Marcel, il m’a toujours semblé que les petits libraires ne prenaient les livres qu’en dépôt, comme les marchands de journaux. Sinon il leur serait impossible d’avoir un stock conséquent.

kicking dit: 18 décembre 2013 à 18h19

l’hypocrisie affranchie dans un fond cynique tout à fait actuel

parler de tout façon paramount ça donne un genre..

de nota dit: 18 décembre 2013 à 19h25

Ralf mouteux,

pour tous les libraires le dépôt est exceptionnel,en règle générale les libraires achètent les bouquins mais ils peuvent retourner les invendus,le dépôt concerne les livres publiés par des éditeurs qui n’ont pas de distributeur ou de diffuseurs,un exemple:un ouvrage publié par un éditeur local,souvent c’est l’auteur lui-même qui démarche les libraires pour les convaincre de prendre son livre en dépôt,toutefois,on peut aussi avoir un dépôt d’un an d’un éditeur important comme les PUF,ce qui permet d’enrichir le fond,au bout d’un an,le libraire retourne les invendus et règle ce qui a été vendu.

Bardamu dit: 18 décembre 2013 à 19h47

Mr Brown..

Toujours courtois, je pensais à vos interventions !!! toutes empreintes des « Budé »… (volés)

Sinon vous savez les 2 phases céliniennes :
Le pseudo-réalisme…
et puis la « Féerie »…

Le pauvre Barda cherche à suivre Ferdin sans y avoir été invité.

court. dit: 18 décembre 2013 à 19h50

Le Mona lisait du 211 Faubourg Saint Antoine était à ma connaissance le seul en Novembre dernier, à voir eu le courage de relever l’enseigne .Pour le reste nescio. Mais il y avait là quelques personnes qui savaient ce que c’était qu’un livre. C’est pour trouver ces gens là que nous fréquentons les librairies. Cela peut se faire maintenant par le net, mais ne doit pas amener à la disparition de ces lieux, qui, quand ils sont bien menés, restent des endroits de découverte et de plaisir. A l’opposé, un robot peut hurler chef d’œuvre américain, ou, aujourd’hui, Goncourt -on admirera l’argument de vente par le prix!- On ne le croira pas tant qu’il sera impossible de tourner les pages de la chose pour s’en faire soi-même une idée.
D’autres problèmes seraient ici à évoquer comme la succession, pas toujours assurée, hélas, d’une génération à l’autre.
Bien à vous.
MCourt

JC, le vré dit: 18 décembre 2013 à 19h51

Madame Verdurien dit: 18 décembre 2013 à 15 h 40 min
he oh, quand il y aura un commentaire sympa, enjoué, agréable à lire, avec un peu de bonté et d’élégance : prévenez-moi… je crains déjà les réponses

JC… dit: 18 décembre 2013 à 18 h 18 min
Certains me dénigre, ici, alors que je suis la courtoisie
Madame Verdurien dit: 18 décembre 2013 à 18 h 39 min
mais OUi JC, va chez Popaul, ya de la place, christiane n’y va plus comme ici

Alors là, madame Verdu (quoi au juste ?), vous m’estomaquassiez. J’envoie un sous-fifre, signant de mes illustres initiales, pour vous satisfécitez, et vous me rembarassez. Cornegidouille, saperlipopette, scrogneugneu, c’que vous poufassiez êtun grate.

DHH dit: 18 décembre 2013 à 20h19

Court ecrit en defense de ce qu’apporte le lieu librairie
« A l’opposé, un robot peut hurler chef d’œuvre américain, ou, aujourd’hui, Goncourt -on admirera l’argument de vente par le prix!- On ne le croira pas tant qu’il sera impossible de tourner les pages de la chose pour s’en faire soi-même une idée »
Certes ,mais Amazon vous offre un service équivalent en vous permettant le feuilletage en ligne de certains livres ,ou en vous envoyant dans l’instant sur votre Kindle un extrait consequent de n’importe quel ouvrage publié .

observatoire des spécialiste ayant deux guerres de retard dit: 18 décembre 2013 à 20h49

p. o. dit: 18 décembre 2013 à 12 h 06 min

Jacques Barozzi dit: 18 décembre 2013 à 11 h 36 min
Des librairies ferment, mais de nouvelles salles de cinéma se créent.

Oui et non. Dans les années 70/80 il y avait des cinoches partout dans le quartier latin. Maintenant c’est des grands complexes.
Idem pour le livre, en fait : des librairies ferment, mais le volume des publications augmente.

Baroz est à compter parmi les rares en ce lieu à ne pas faire exprès d’être bête à bouffer du foin

D. dit: 18 décembre 2013 à 21h08

J’interviens à bon escient pour la première fois depuis 00h.
En effet j’ai beaucoup travaillé aujourd’hui.

Voici ma découverte :

Il existe dans l’Univers entier des quanta de dégénérescence -peu importe qu’ils soient de forme particulaire ou ondulatoire.
Toute particule matérielle est en permanence bomnbardée par ces quantas et dégénère peu à peu. On ne peut rien contre ça.
Quand la particule matérielle est complètement dégénérée, elle meurt, on émettant une onde de régénération qui s’en va à travers l’espace.
Si l’on arrive a grouper ces ondes régénératives sous la forme d’un faisceau, on peut régénérer efficacement n’importe quelle matière dégénérée.

Marcel dit: 18 décembre 2013 à 21h21

De nota, vous doutiez de ma parole. Voici ce que dit médiadix, et ce n’est pas le seul :

la facturation au libraire et le suivi de son règlement,. le retour des …. La marge unitaire moyenne de la librairie tourne autour de 33-35 %. C’est très loin des …

bérénice dit: 18 décembre 2013 à 21h27

À force de mourir et de n’en dire rien
Vous aviez fait jaillir un jour, sans y songer,
Un grand pommier en fleurs, au milieu de l’hiver.

Jules Supervielle.

Marcel dit: 18 décembre 2013 à 22h05

Robert dit: 18 décembre 2013 à 18 h 13 min
sur un livre vendu 15 euros,il ne reste pas même 1 euro de bénef!

C’est pourquoi je me suis fait bistrotier. Un café vendu 2€ me coûte 20 centimes, soit 1 000 % de bénef.

Heureusement que Roger Godement n’est pas passé par là, il aurait illico rectifié votre erreur, Robert.
En effet, faire 1000% de bénéfice, c’est multiplier par 10 le prix de revient. Donc, le bénéfice est pour vous, 20 centimes x 10 = 2 euros. Ce qui n’est pas puisque votre bénéfice est 2 euros – 20 centimes. Soit 1, 80 euros. Ce 1,80 euros n’est que 9 fois le prix de vente. Donc vous n’avez fait que 900% de bénéfice.
Hélas, la règle de trois n’est plus au programme du CM2, et les gens s’emmêlent les crayons avec cette putain de règle.

court. dit: 19 décembre 2013 à 23h32

Certes,DHH mais on peut ne pas aimer les livres découpés en tranche d’extraits choisis, ou consultables privés de toute tridimensionnalité.
Sont-ce d’ailleurs encore des livres? Des textes sous couvercle, plutôt.
Bien à vous.
MCourt

Giovanni Sant'Angelo dit: 19 décembre 2013 à 23h59

…
…évoluez au lieu de régressez,…!,…
…
…pendant toute une époque,…jusque il y a trente ans environ,…
…les première choses qu’on faisait en achetant  » Ciné-Revue « ,…c’était la playmate au milieu de l’hebdomadaire,…
….et derrière la page de garde  » Ce qu’il auraient pus dire « ,…
…organisé ou censuré par la même direction du journal,…probablement,…
…aujourd’hui,…la playmate ne précipite personne pour se « grisez l’esprit »,…et  » Ce qu’ils auraient pus dire « ,…est effacez de la mémoire collective,…
…donc,…un journal de Ciné très connu,…réduit et en proie à la dissection psy-politic-burÔ,…
…quels ramifications ou prolongements,…
…seulement la segmentation de la culture en petits pots de yaghourt,…dosée,…au  » style maccarthysme « ,…genre acteurs et lecteurs fermer votre  » gueule  » et consommer vous derechef !,…de la culture pour échiqier les Stars et étoiles,…
…la rigueur et doctrines de lâcher du lest,…pour Médor,…et à la casa du  » franquisme « ,…
…brave bête abrutis,…de cul-ture enculée,…Oh,…l’apparition de la vierge à deux sous,!…
…mais, lâchez-moi les basquets Nom de Dieu,…etc,…
…la culture d’en Rire,…des strapontins stratifier,…les jaunes & lèches-culs,…
…envoyez,…aux bidasses en folie,…
…

LéoBloomPold dit: 19 décembre 2013 à 1h12

Retour à Sigmaringen. Parmi les bras cassés du collaborationnisme défait réfugiés chez leurs protecteurs nazis, tout le monde sait qu’on y trouvait un spécialiste des seconds rôles, l’acteur Robert Le Vigan, abondamment présent dans D’un château etc.. On sait moins que ce dernier s’en tira finalement pas top mal, 3 ans à Fresnes, indignité nationale, exile en Argentine où il mourut de sa belle mort dans ce pays fort accueillant aux anciens nazis, fascistes et criminels de guerre de tous poils, qu’ils fussent allemands (Barbie, Eichmann…) où français (on en a répertorié 25), au nombre desquels figure un certain Jean-Henri Azéma, petit poète mais grand speaker de Radio Paris. Cet ancien soldat nazi, formé à la Coloniale, n’est autre que le père de l’éminent historien de la Seconde Guerre mondiale Jean-Pierre Azéma (lequel porte souvent une écharpe autour du coup, comme s’il avait peur de perdre la voix…).
Sur la politique d’accueil pro-nazie mise en oeuvre par Peron, voir:
http://ukigoni.com/odessa/list.htm
et La Trilogie berlinoise, de Philip Kerr, en poche (dans toutes les bonnes librairies).
Comme le démontre la publication prochaine du livre de Passou (ainsi que certaines ‘présences’ sur ce blog), on est loin d’en avoir fini avec ce passé là.

ugier, Marc
Azema, Jean-Henri
Boucher, Marcel Emil Auguste
Darnand, Philippe
de Mahieu, Jacques
Detroyat, Michel
Dewoitine, Emile Julien
Du Jonchay, Christian
Fayard, Rene
Guilbaud Degay, Georges
Ingrand, Jean-Pierre
Janieres, Henri
Le Vigan, Robert
Lbre, Henri
Lesca, Charles
Maret, Jocelyn Francois
Mordrel, Olier
Pincemin, Robert
Queyrat, Henri
Remy, Maurice Francois
Ricord, Auguste Joseph
Sabiani, Simon
Surville, Eric Marquis de
Vaugelas, Jean de
Villette, Pierre de

– List of French World War II criminals who escaped to Argentina, based on the book The Real Odessa by Uki Goñi.

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 5h31

Un- L’acteur Le Vigan, grande gueule, n’était pas confiné aux seconds rôles cinématographiques.
Deux – On en a fini avec ce passé là. Bien fini ! Disons 99,9% du populo en a fini…
Trois – Tous ces imbéciles, ces salauds, avaient le tort d’être en avance sur leur temps, quand on voit l’amour que se portent François, spécialiste du changement, et Angela, chancelier allemand. Hurkhurk !

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 6h33

Revenons sur les stratèges de boudoir, les généraux de chambrette, les Napoléon de banlieue, qui ne se lassent pas de revenir sur la Seconde Guerre Mondiale, affirmant : « on est loin d’en avoir fini avec ce passé là ».

On s’en fout, de ce passé là !!! C’est derrière nous… Loin ! Très loin !

Préoccupons nous du présent. Comment sortir de ce guêpier, de ce qui se passe en Afrique sahélienne et centrale, qui devrait nous occuper autrement ! On est mal barré…

Budget militaire réduit, forces insuffisantes, solution locale inexistante, solitude de l’ancien colonisateur, voisins de la Centre Afrique ayant trouvé un excellent terrain de jeu…, Europe inexistante (voir la solitude de l’Italie à Lampedusa) et un Nul de chez Nul qui est à la recherche d’un autre plus beau jour de sa vie, menteur, tricheur, sur la gravité de cet engagement français …

Passou dit: 19 décembre 2013 à 6h40

A LéoBloomPold de 2h12, Interessant que vous évoquiez l’écharpe nouée autour du cou de l’historien Jean-Pierre Azéma. Mais sa présence n’est pas liée à la voix; elle est liée à la guerre justement. Au froid terrible qui l’a tenaillé durant son adolescence dans les pensionnats de province pendant que ses parents étaient à Paris, affairés à collaborer. Il ne s’en défait jamais, été comme hiver. Il en a plusieurs. Il porte la guerre autour du cou, lui l’historien de la seconde guerre mondiale et de la Résistance. C’est son peu dire que c’est son Rosebud. Quant à Sigmaringen, vous n’imaginez pas l’ignorance à peu près totale des Français sur cette parenthèse dans leur histoire. Malgré « D’un château l’autre ».

des journées entières dans les arbres dit: 19 décembre 2013 à 6h48

C’est drôle, j’allais justement écharper Bloom pour avoir mis, entre parenthèse, un signe.

Leo (Bloom) Pold dit: 19 décembre 2013 à 7h14

Passou, merci de ces précisions. Je me disais bien qu’il devait y avoir dans cette écharpement perpétuel un lien avec les années noires. J’avais songé à la voix à cause du job du Papa, par analogie. Mais pas au froid. Voilà comment, obnubilé par la force de la connotation, on en oublie la toute puissance de la dénotation… Cela dit, beaucoup de gens on eu très froid et ne se sont pas ensuite permanentement enveloppé le cou d’une écharpe. Ne pourrait-on aussi y voir le signe d’un certain dandysme…?

Leo (Bloom) Pold dit: 19 décembre 2013 à 7h17

Et l’autre qui foire dans sa culotte « aie aie aie, c’est la défense élastique… ».
Quel péteux de première. Qu’on installe des camps de réfugiés africains sur son caillou, ça désengorgera Lampedusa. C’est ça la solidarité européenne.

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 7h29

Veux-on trouver un commentaire plus bête que celui d’aujourd’hui proféré par notre cher fuyard culturel, inutile et coûteux ? Mais oui, cela est possible ! Il suffit d’attendre le lendemain, car il s’améliore de jour en jour …

en passant dit: 19 décembre 2013 à 7h43

La hyène, esseulée, de PQ [rocher déserté l’hiver -bientôt animé par les réfigiés?- , envahi de touristes l‘été], crève de frustration et d’ennui

John Brown dit: 19 décembre 2013 à 7h44

Quant à Sigmaringen, vous n’imaginez pas l’ignorance à peu près totale des Français sur cette parenthèse dans leur histoire. (Passou)

Cette parenthèse concerne l’histoire personnelle du millier de collabos qui viennent se réfugier en Allemagne alors que Paris est libéré, mais elle concerne fort peu l’histoire des Français, qui ne lui accordent, à juste titre, que l’intérêt très anecdotique qu’elle a. Sigmaringen n’est pas Sainte-Hélène, et il aura fallu le génie de Céline, transmuant l’épisode en épopée burlesque, pour arracher Sigmaringen à l’indifférence générale, en lui imposant sa vérité de débandade tragi-comique.

en passant dit: 19 décembre 2013 à 8h14

La hyène, esseulée, de PQ [rocher déserté l’hiver -bientôt animé par les réfigiés?- , envahi de touristes l‘été], crève de frustration et d’ennui

et toi tu sens le moisi vieille conne

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 8h17

y’a du cul chte dis jean marron..et avec « des bras cassés » comme dit kabloom ça doit être coton..fais gaffe à pas te tirer une rafale de machineguévère dans les panards kabloom, « bras cassé » signifie « ploucs a se faire gauler bêtement »

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 8h22

peu dire que c’est son Rosebud

mettons que c’est bien fait de dire que keupu ait un matelat autour du cou..et mettons que ça soit une manière élégante de dire au français de sortir couvert à noel..n’empêche publier pour édifier c’est pas bon..sans imprimatur en plus

observation dit: 19 décembre 2013 à 8h28

9 h 14 min
les insultes de bougros vieux rance volant à la rescousse de son bouffon raciste, ça passe sans problème

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 8h28

la France éternelle,fille de l’église

la fille ainée de l’église peut être cul nue pour les grandes cause dénota..

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 8h30

De nota, votre lien est fort sympathique, même s’il démontre une fois de plus qu’il est difficile de réformer en France : Provins, son rempart et sa catapulte ! Amazon, son organisation et son drone ! « Guerre asymétrique » diraient les spécialistes. Bonne chance !

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 8h32

bougros vieux rance volant

..à turboréacteur j’espère..fais pas la gueule jicé..on va bien y’arriver à les fourguer les rafales..kabloom est sur le coup!

marrant dit: 19 décembre 2013 à 8h36

la solution réelle pour être réellement « moderne »
(comme disait le maréchal ) : supprimer ces ringardises que sont les librairies (pas de librairie à PQ), bientôt les livres papier ou pas, et puis enfin l’histoire

Daaphnée dit: 19 décembre 2013 à 8h37

Le secteur de la librairie en difficulté, je veux bien le croire ..
Il n’empêche que des librairies indépendantes continuent à s’ouvrir – récemment une dans mon quartier – et qu’elles semblent bien fonctionner.

Je pense que c’est aussi un choix de consommateur de privilégier ces lieux vivants qui contribuent à de vrais échanges et cette profession où des passionnés vous feront découvrir des auteurs.
Pas ce truc merdique de chacun derrière son écran.
La vie, quoi !

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 8h40

Amazon, son organisation et son drone !

non jicé et si lassouline n’en fait même pas mention hors le prix unique c’est pas pour rien « livraison gratos » est une perte colossal et un dumping monstre..tu sais c’est un peu comme poutine avec l’ukraine, c’est pareil.bon et alors..

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 8h47

Monsieur Bouguereau, je ne sais pas si vous allez réussir à en vendre avec votre ami, depuis le temps qu’on essaie de le caser, cet avion … Plusieurs exemples d’échecs commerciaux sont lié au fait que, vous autres Français, vous privilégiez toujours « l’idée » au détriment de sa « mise en pratique », la recherche fondamentale au détriment de la recherche appliquée. Par exemple, l’idée d’un « lien éternel », théorique, riche de sens, entre libraire et lecteur, dans un monde parfaitement immuable…

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 8h49

« Pas ce truc merdique de chacun derrière son écran.
La vie, quoi ! »

??????
!!!!!!!!!!!!

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 8h55

l’idée de défonce en europe les franseuziche c’est les seules qui l’ont, et les autres font que du biz (petit), les angliches sont a eux seul des cas a part lamentabe, mais régulièrement on nous sort winston, on peut compter la dessus ..mais c’est pas grave..
la crise ukrainienne en est une preuve éclatante, une honte, pose toi des questions pourquoi les grosses i.t. compagnies américaines rachétes tous les fleurons technique de la défonce américaine..iron man n’est pas loin du tout..bon et alors

charles dit: 19 décembre 2013 à 9h06

« c’est aussi un choix de consommateur de privilégier ces lieux vivants qui contribuent à de vrais échanges et cette profession où des passionnés vous feront découvrir des auteurs.
Pas ce truc merdique de chacun derrière son écran.
La vie, quoi ! »

Bien sûr!

Phil dit: 19 décembre 2013 à 9h07

Blooom, mefions-nous des écharpeurs rouges. Un ancien conservateur du Louvre ne la quittait pas. Nos amis les Chinois qui sont en train de nous bouffer disent que la couleur éloigne les diablotins. Toujours un trait rouge sur vous, fût-ce sur le slip, et le paradis à la fin de vos jours (made in china).
Plus scandaleux qu’un le Vigan mort de sa belle mort reste le boycott systématique de l’acteur par la cinémathèque « publique » de Bercy lors des hommages au cinéma français des années 30.

John Brown dit: 19 décembre 2013 à 9h08

un certain Jean-Henri Azéma, petit poète mais grand speaker de Radio Paris. Cet ancien soldat nazi, formé à la Coloniale, n’est autre que le père de l’éminent historien de la Seconde Guerre mondiale Jean-Pierre Azéma (lequel porte souvent une écharpe autour du coup, comme s’il avait peur de perdre la voix…). (Leo(Pold)Bloom

Où l’on apprend que Jean-Pierre Azéma a eu le père qu’il a eu. Passionnant. Décidément, Leopolda se surpasse. Est-ce qu’on aurait l’idée de demander à cette spécialiste de l’hérédité quel père elle a eu ? On aurait peut-être des surprises. Mais il faut dire qu’on s’en fiche absolument.

Interessant que vous évoquiez l’écharpe nouée autour du cou de l’historien Jean-Pierre Azéma. Mais sa présence n’est pas liée à la voix; elle est liée à la guerre justement. Au froid terrible qui l’a tenaillé durant son adolescence dans les pensionnats de province pendant que ses parents étaient à Paris, affairés à collaborer. Il ne s’en défait jamais, été comme hiver. Il en a plusieurs. Il porte la guerre autour du cou (Passou)

C’est la nouvelle tendance de la psychanalyse post-lacanienne : faire parler les écharpes.

Le tandem Passou-Leopolda est bien parti pour reléguer aux oubliettes de l’histoire des duos comiques les regrettés Charpini et Brancato.

John Brown dit: 19 décembre 2013 à 9h18

Plus scandaleux qu’un le Vigan mort de sa belle mort reste le boycott systématique de l’acteur par la cinémathèque « publique » de Bercy lors des hommages au cinéma français des années 30. (Phil)

C’est d’autant plus scandaleux que le boycott s’étend à tous artistes qui collaborèrent (hi! hi!) aux films où figura Le Vigan. Qu’y a-t-il de plus exécrablement stupide que la race des censeurs ?

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 9h20

Simon Leys, à propos du Quichotte :
« Cependant nous devrions aussi nous souvenir de ceci (si je puis ainsi paraphraser Bernard Shaw) : les gens qui réussissent sont ceux qui savent s’adapter à la réalité. En revanche, ceux qui persistent à vouloir élargir la réalité aux dimensions de leur rêve échouent. Et c’est pourquoi tout progrès humain est dû en définitive aux gens qui échouent. »
Copyright © 1999 Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Tous droits réservés.

Voilà les libraires « à l’ancienne » promus chevaliers errants et facteurs de progrès ! Tant mieux.

charles dit: 19 décembre 2013 à 9h25

es gens qui réussissent sont ceux qui savent s’adapter à la réalité.

surtout à la tienne néonaze

Phil dit: 19 décembre 2013 à 9h26

John brown, le cas Tasca rappelle celui d’Azéma. En plus étouffé malgré l’absence d’écharpe. ah les censeurs, comme vous dites..

sirius dit: 19 décembre 2013 à 9h35

« Cet ancien soldat nazi, formé à la Coloniale, n’est autre que le père de l’éminent historien de la Seconde Guerre mondiale Jean-Pierre Azéma (lequel porte souvent une écharpe autour du coup, comme s’il avait peur de perdre la voix…). »

Bloom la Haine a encore frappé. Pourquoi ne pas proposer que tous les Français soient obligés de faire état de leur généalogie devant un tribunal présidé par Bloom, qui aurait le pouvoir d’éliminer ceux dont les origines ne seraient pas absolument sans reproche? Leur biens seraient atttribués à un clandestin de Lampedusa qui serait automatiquement naturalisé français. Au bout de quelques années tous ces pourris de souchiens seraient enfin éliminés et le monde d’ouverture à l’Autre (à condition qu’il ne soit pas souchien) rêvé par Bloom et ses bloomoncules serait enfin réalisé.

Mitro M. dit: 19 décembre 2013 à 9h36

C’est d’autant plus scandaleux que le boycott s’étend à tous artistes qui collaborèrent (hi! hi!) aux films où figura Le Vigan. (John Brown)

sauf que c’est faux. T’es pas obligé de croire les délires de Phil, Johnny, tu me déçois.

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 9h37

« Pas ce truc merdique de chacun derrière son écran »
On n’est pas obligé non plus quoiqu’il en soit l’écran d’ordinateur comme l’écran de télévision avant lui l’écran de cinéma ont fait leur entrée dans le quotidien et la vie se substituant progressivement à la veillée au coin de l’âtre pour remplacer les lectures à vive voix et l’afflux aux différents spectacles vivants ( cirque, exhibition dans les foires ambulantes ) théâtre opéra qui avant l’avènement technique se voyaient prisées par la fraction favorisée de la société. Les conséquences différées sur les marchés et partant sur l’économie accélérant le phénomène de mondialisation dues à l’usage massif de l’internet avaient-elles été augurées, calculées? Ne pouvait-on y voir qu’un vecteur de diffusion culturelle et informatif? Ne se trouve-t-il aucun regard daté, année 80/90? qui permettrait d’objectiver l’écart entre la vision immédiate portée sur ce service offert en développement et ce à quoi il a conduit?

lecteur au bord de la crise de nerfs dit: 19 décembre 2013 à 9h40

Ponctue, bérénice, ponctue ! Merde à la fin. C’est de la bouillie pour les chats ton truc.

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 9h41

Il y a eu mieux que Charpini et Brancato !
Les Stooges, qui étaient trois, Laurel et Hardy, largement dépassé depuis par d’autres couples de comiques : Sarkozy & BHL dans « Liberté lybienne ! » un sketch du tonnerre… ou, dernièrement, Hollande-Ayrault dans « Leopoldo, Léopolda ! », « Fiscalement vôtre » et « Intégration arabe ! » …

obituaire dit: 19 décembre 2013 à 9h44

Nous apprenons à l’instant le décès de Madame Verdurien, étouffée par une andouillette. Nous portons son deuil, bien sûr, mais quelle idée, aussi, de manger une andouillette de bon matin ?

Phil dit: 19 décembre 2013 à 9h44

Guitry, qui collabora d’une drôle de façon, n’est pas boycotté par la cinémathèque. Il y a tout de même des limites à l’obscurantisme des gestionnaires sortis des universités trosskiss.
Personne n’oserait toucher à Cocteau.

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 9h45

Sirius des origines sans reproches! Comme si nous devions en porter une responsabilité, en Allemagne exemple criant il faudrait réduire la population d’un bon tiers, le sentiment de culpabilité des descendants de guerriers peu glorieux ou éthiques est encore à l’ouvrage et a donné naissance à une multitude d’œuvres me semble-t-il mais n’allez pas conclure qu’il soit besoin d’aïeux honteux ou monstrueux pour exister ou créer.

Mitro M. dit: 19 décembre 2013 à 9h48

Phil, au lieu de déblatérer à tort et à travers, cite-moi les films avec Le Vigan boycottés par la Cinémathèque.

gérard dit: 19 décembre 2013 à 9h51

sirius 19 décembre 2013 à 10 h 35 min

toi pauvre crûche déformer propos de Bloom selon tes souhaits de vieux rabougris

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 9h52

« qu’il soit besoin d’aïeux honteux ou monstrueux pour exister ou créer. »

Nous avons tous des aïeux monstrueux ou honteux ! Ou qui devraient l’être : ils nous ont fait ce que nous sommes.
PS : madame Verdurien est une sainte femme, bichonnons là … pensez à la tristesse de Verdurien, si son épouse venait à disparaître, hurkhurk !

Un indécis dit: 19 décembre 2013 à 9h53

pour rester dans le ton j’ai bien envie d’insulter un commentateur moi aussi mais je ne sais pas qui.
je réfléchis et je me lance …

Phil dit: 19 décembre 2013 à 9h55

Mito M, soit. boycott est un peu fort, je vous l’accorde, sans tutoiement.
Les commentaires dépréciatifs des programmes actuels de la cinémathèque sur l’acteur ne sont pas à l’honneur de ce temple du cinéma, créé par Langlois qui appréciait fort Le Vigan.

rachida dit: 19 décembre 2013 à 9h57

le décès de Madame Verdurien, étouffée par une andouillette.

les risques de la fellation

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 10h00

« Madame Verdurien dit: 19 décembre 2013 à 10 h 47 min
à obituaire : COUCOU, réssucitée , toi cocu »
Après Liaison fatale, Fringale fatale, Obituaire je crains le pire pour votre réputation mise à mal par ces déclarations explosives, connaissez vous l’accouchement en bouchon de Champagne? Ne voyez pas là une malice à vous faire passer de mari trompé à obstétricien chanceux.

le charcutier de Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 10h10

Le jardinier nain, en l’absence de monsieur Verdurien, était monté sur un escabeau pour changer une ampoule au lustre du salon, passe madame qui le déculotte et lui inflige une inflation surprise…

Las ! l’escabeau dérape, le nain vacille, l’inflation s’emballe en profondeur, l’andouillette se coince. Madame se meurt ! madame est morte ! Voila la vérité, Rachida.

giorgio dit: 19 décembre 2013 à 10h13

marre des nazes, de la grasse camaraderie de ces gros néoc qui se chatouillent pour se trouver marrer

Leo (Bloom) Pold dit: 19 décembre 2013 à 10h24

Cet ancien soldat nazi, formé à la Coloniale, n’est autre que le père de l’éminent historien de la Seconde Guerre mondiale Jean-Pierre Azéma (lequel porte souvent une écharpe autour du coup, comme s’il avait peur de perdre la voix…). »

Bloom la Haine a encore frappé. Pourquoi ne pas proposer que tous les Français soient obligés de faire état de leur généalogie devant un tribunal présidé par Bloom,

—

Un grand classique du détournement de propos, procès en sorcellerie où l’outrance le dispute au fantasme. Grave. K 500.

Evidemment, je ne fais que citer des faits, peu glorieux, certes, mais indiscutables (sur la filiation). Qu’on me prouve le contraire et on démontrera qu’on a quelque chose qui ressemble peu ou prou à un cerveau. Non? Rien ne vient? C’était prévisible… Ce procès d’intention est risible. Et on en dira rien de l’emploi du suffixe « -cule », à valeur d’anathème, lieu commnun de la rhétorique d’extrême droite, (effacement du sème « humain », « guenon » pour Taubira etc.). Que du réchauffé. Aucune imagination, les fafs.
Venant de cette fripouille de Régniez, il n’y a là rien d’étonnant. Vous imaginez l’embarras de sa descendance? Un sapré cadeau, le paternel! C’est pas une écharpe qu’il leur faut, mais un passe montagne!(Never revisit the sins of the fathers unto the children, o Lord!)

Allez, passe ton chemin, astre mort.

sirius dit: 19 décembre 2013 à 10h25

« Sirius des origines sans reproches! Comme si nous devions en porter une responsabilité, »

Chère Bérénice, c’est bien ce que je reproche à Bloom, de montrer clairement sa méfiance à l’égard d’un homme au seul vu du parcours de son père!

Leo (Bloom) Pold dit: 19 décembre 2013 à 10h30

de montrer clairement sa méfiance à l’égard d’un homme au seul vu du parcours de son père!
—
?
Tu prends tes désirs pour des réalités, mon colon!
Il faut réapprendre à lire.A ton âge…

Azéma est un historien tout à fait respectable. Je n’ai lu que sa synthèse sur la 2nds GM chez Points Histoire et La France des années noires avec le regretté Bedarida. De la belle ouvrage.

T’as eu le Brevet?

le boucher chevaleresque de Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 10h33

Pourvu que des trafiquants locaux ne nous envoient pas de comptoirs culturels asiatiques perdus, quelques vieilles haridelles aussi immangeables, imbuvables, que l’infâme culturiste Leopolda, une bestiole gonflée aux hormones de gauche, une girouette rouillée au vent froid des idées reçues… Longue vie à Leopolda !

Jacques Barozzi dit: 19 décembre 2013 à 10h38

Chez Passou, les pas de côté sont toujours étranges !
Des dérapages (in)contrôlés ?
Comment passe t-on de la fermeture des librairies à l’indigestion d’andouillette et aux écharpes de Jean-Piette Azéma…

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 10h44

Jacques, qu’est ce que tu as, toi, apporté au débat sur les librairies en perdition ? Tu fais le malin, là. Don Quichotte, va !
(Laisse Passou tranquille, il travaille …)

Jacques Barozzi dit: 19 décembre 2013 à 10h48

« qu’est ce que tu as, toi, apporté au débat »

Le débat !
Voir le premier commentaire, plagié ou inspirant ?

Madame Verdurien dit: 19 décembre 2013 à 10h59

avec tous les appareils de géolocalisation, mon mari René a pu trouver les coordonnées de JC sur son île, ça vous intéresse de faire sa connaissance en vrai ?

revue de presse dit: 19 décembre 2013 à 11h08

Jacques Barozzi dit: 19 décembre 2013 à 11 h 38 min
Comment passe t-on etc…

C’est vrai, c’est curieux. Et encore tu n’as rien vu, des fois y a un mec qui se met à parler de balades dans Paris ou de cimetières alors que ça n’a rien à voir avec le sujet.

John Brown dit: 19 décembre 2013 à 11h09

Azéma est un historien tout à fait respectable. (Leo(Pold)Bloom)

Eh bien, dans ce cas, on ne voit pas l’utilité de rappeler qui fut son papa.

arthur dit: 19 décembre 2013 à 11h09

@Bloom
ils sont trop co ns
Qu’ils marinent dans leur infamie

@Madame Verdurin
ça peut servir à des immigrants

John Brown dit: 19 décembre 2013 à 11h13

Eh bien, dans ce cas, on ne voit pas l’utilité de rappeler qui fut son papa. (mézigue)

Quel tartuffe je fais, tout de même. Je me suis évidemment précipité sur l’article de wikipedia consacré au papa. Honte sur moi. Mais, comme disait Jean-Jacques, je deviens vieux en apprenant toujours.

revue de presse dit: 19 décembre 2013 à 11h13

Madame Verdurien dit: 19 décembre 2013 à 11 h 59 min
mon mari René a pu trouver les coordonnées de JC sur son île, ça vous intéresse de faire sa connaissance en vrai ?

Non.

arthur dit: 19 décembre 2013 à 11h13

« des fois y a un mec qui se met à parler de balades dans Paris ou de cimetières alors que ça n’a rien à voir avec le sujet. »

ce qu’il dit est intéressant contrairement aux décrépis rances et autres ultracons qui viennent se répandre

Madame Verdurien dit: 19 décembre 2013 à 11h16

nous l’avons obrservé le JC essayant péniblement de monter sur son vieux manurhin des années 50, on aurait dit le sergent Garcia en plus moche en train de s’évertuer à grimper sur son cheval; donc, physiquement, le genre boudegras en moins pire quand même, la prochaine fois on prend une photo, d’accord ?

Leo (Bloom) Pold dit: 19 décembre 2013 à 11h29

Eh bien, dans ce cas, on ne voit pas l’utilité de rappeler qui fut son papa.
—
Justement, si t’avais autre chose que de la sauce blanche entre les oreilles, la Scorie, tu comprendrais (un gros mot pour toi, je sais)que ça prouve bien que la connerie n’est pas congénitale.
Regarde-toi bien. T’est la honte. T’es au fond du trou. Et pourtant, tes ancêtres, eux, ils en avaient, de la jugeotte…
Ze fun!

sirius dit: 19 décembre 2013 à 11h31

J’adore le ton de supériorité adopté par Bloom dès qu’il s’adresse à un contradicteur…Ce type ira loin, persuadé d’être le meilleur, avec en bandoulière la bonne idéologie, celle de l’ouverture à l’Autre, autre nom de la fermeture à tout ce qu’il déteste, la bonne carte partisane aussi sans doute. Il ne fera pas de cadeau dans son parcours…prêt à écraser l’obstacle, soyons-en sûrs.

tom dit: 19 décembre 2013 à 11h36

John Brown « Quel tartuffe je fais, tout de même. Je me suis évidemment précipité sur l’article de wikipedia consacré au papa. Honte sur moi. Mais, comme disait Jean-Jacques, je deviens vieux en apprenant toujours. »

vous étiez emporté par l’élan d’amabilités qui émanent des échanges ici bas

tom dit: 19 décembre 2013 à 11h37

Il ne fera pas de cadeau dans son parcours…prêt à écraser l’obstacle,

pourquoi devrait-il faire des cadeaux aux buses ? si vous vous sentez écrasé c’est votre problème

Marcel dit: 19 décembre 2013 à 11h41

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 7 h 33 min

On s’en fout, de ce passé là !!! C’est derrière nous… Loin ! Très loin !

En effet, pourquoi nous intéresser à Naboléon, Charlemagne, Assourbanipal, Kheops … ?
Pourquoi relire Suétone quand certains ici parlent de Tibère ou Caligula ?

le crémier de JC dit: 19 décembre 2013 à 11h47

J’ai un message à transmettre
Expéditeur : monsieur JC, client du meilleur crémier du Var
Destinataire : monsieur Passou, héros francilien international en littérature

« Monsieur Passou, pouvez-vous, avant une explosion à l’africaine de votre RdL, ouvrir trois Républiques Nouvelles :

-Une République des Livres de Gauche
-Une République des Livres de Droite
-Une République des Litres du Centre

Merci. Bien à Vous.

l'infirmier de Leopolda Ploom dit: 19 décembre 2013 à 11h49

Désolé, elle est devenu folle : elle veut aller à l’Ecole du Vivre Ensablé !

sirius dit: 19 décembre 2013 à 12h14

Pas la peine de rétropédaler en catastrophe Bloom…Tu a été pris en flagrant délit de pointer quelqu’un pour ses origines familiales. Passou l’a très bien compris, qui s’est cru obligé par pure bonté d’âme d’expliquer de façon bienveillante le truc de l’écharpe. C’est bête après toute la brosse à reluire que tu lui avais passée; il faut repartir à zéro maintenant.

Du temps où le PC faisait 25% des voix, tu aurais été secrétaire de cellule, préposé à l’épluchage des « bios » des nouveaux membres pour vérifier leurs pédigrés…

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 12h18

Sirius, vous demandez de rétropédaler à un type qui n’a jamais réussi à faire du vélo sans deux petites roues …!

Jacques Barozzi dit: 19 décembre 2013 à 12h22

« -Une République des Livres de Gauche
-Une République des Livres de Droite
-Une République des Litres du Centre »

Pourquoi t’arrêter en si bon chemin, JC ?

-Une République des Livres de juifs
-Une République des Livres de catholiques
-Une République des Livres de musulmans
-Une République des Livres d’athées et d’agnostiques
-Une République des Livres d’homos
-Une République des Livres d’hétéros
-Une République des Livres de bisexuels
-Une République des Livres de transexuels
-Une République des Livres de cannibales
-Une République des Livres de carnivores
-Une République des Livres de végétariens
-Une République des Litres de végétaliens
-Une République des Livres de frigides
-Une République des Livres de nymphomanes (où l’on pourrait enfin séparer D.et Daaphnée, nos deux Thénardier)
…………………………………………………………..

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 12h24

Pourquoi relire Suétone quand certains ici parlent de Tibère ou Caligula ?

rapport que suétone suçait des pastilles vichy..le cache nez avec la toge c’est pas ça

Jacques Barozzi dit: 19 décembre 2013 à 12h28

« le cache nez avec la toge »

Dans la piscine de Capri où les bambins édentés devaient lui gober les parties tendres de son anatomie !

Jacques Barozzi dit: 19 décembre 2013 à 12h30

Evoquant Tibère, je ‘aperçois que JC a oublié de demander une République des Livres de pédophiles…

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 12h32

y’a du sens dans ce que dit kabloom, ou t’es un malin courageux et ta fille sra une roulure tondue salope de la vèremart et tu dois avoir le profil bas..ou t’es la messaline de boulvart que tout l’monde se passe mais qui peuxs la ramener vu qu’elle a des chances d’être la mère du futur patron d’hsbc..la vie c’est cornélien

gérard dit: 19 décembre 2013 à 12h34

sirius laisse tomber, tes préjugés de vieil obsédé schnock rouillé t’empêchent de lire et comprendre

Marcel dit: 19 décembre 2013 à 12h50

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 13 h 23 min
Marcel dit: 19 décembre 2013 à 12 h 41 min

Aucun rapport avec Vichy…

C’est vrai, Vichy est antérieur à l’homme de Cro-Magnon.

Marcel dit: 19 décembre 2013 à 12h54

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 13 h 32 min
t’es la messaline de boulvart ..la vie c’est cornélien
Une raison de plus de lire Suétone, et Corneille par dessus le marché.

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 12h54

Marcel dit: 19 décembre 2013 à 13 h 50 min

Si tu as des preuves, elles sont bidons
Si tu n’en as pas, l’humour est trop subtil : flop !

John Brown dit: 19 décembre 2013 à 13h07

Pas la peine de rétropédaler en catastrophe Bloom…Tu a été pris en flagrant délit de pointer quelqu’un pour ses origines familiales. (Sirius)

Démarche typique des racistes, antisémites de tout poil. Sacrée Leopolda ! Les crypto-fafs dans son genre sont vraiment tordus…

John Brown dit: 19 décembre 2013 à 13h22

Le coup du T-shit Madiba a brutalement dévoilé les dessous de Leopolda YopLàBloom. Y cocottent ferme, je te le dis, moi. Autre chose que ceux de Marilyn sur sa bouche d’aération ! Leopolda est la spécialiste du double langage : quand elle dit qu’elle n’en n’a pas, c’est qu’elle en a, et quand elle dit qu’elle en a, c’est qu’elle n’en a pas. Mais dans l’un et l’autre cas, elle en tient, et pas qu’un peu !

John Brown dit: 19 décembre 2013 à 13h28

Mon post précédent portait le n° 747. C’est ce qui s’appelle faire la nique à Airbus. D’en haut, j’en ai profité pour balancer un missile sur Leopolda.

Armée de l"Air dit: 19 décembre 2013 à 13h32

« j’en ai profité pour balancer un missile sur Leopolda. »

Au prix où ils sont, c’est gâcher de la bonne marchandise, pour pas grand chose !

Marcel dit: 19 décembre 2013 à 13h56

Jacques Barozzi dit: 19 décembre 2013 à 13 h 28 min
« le cache nez avec la toge »

Dans la piscine de Capri où les bambins édentés devaient lui gober les parties tendres de son anatomie !

Eh oui, Jacques, Suétone a dû fortement influencer Rabelais quand il décrit son Gargantua en train de se faire lécher les badigoinces pas ses chiens. Il ne dit cependant pas s’ils étaient édentés.

Madame Verdurien dit: 19 décembre 2013 à 14h10

maintenant que le JC est géolocalisé, il fait moins le malin, t’as la trouille, dugland ?

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 15h02

petit poète mais grand speaker de Radio Paris. Cet ancien soldat nazi, formé à la Coloniale, n’est autre que le père de l’éminent historien de la Seconde Guerre mondiale Jean-Pierre Azéma (lequel porte souvent une écharpe autour du coup, comme s’il avait peur de perdre la voix…).
En perdre la voix, estimer n’être pas légitime…? Sirius on peut lire ci-dessus ainsi, le procès d’intention à l’égard de Bloom est discutable ce qui mène la discussion au carré. Mais vous semblez connaitre Bloom mieux que moi et lisez entre ses lignes des pensées que je ne saisis pas à la lecture sans autres éléments qu’elle même pour renseigner.

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 15h08

Quel langage ordurier, cette madame Verdurien !
A se demander quel homme se cache sous le pseudo.

Bardamu dit: 19 décembre 2013 à 15h20

– Pour la petite histoire…
la fameuse « écharpe rouge » (à ne pas confondre avec l’aff..) que Rosenberg du Louvre avait acheté quand il était livreur,…
eh bien c’est Barbier de l’Expresso qui a raflé la mise sur le Bon koin (non pas même Eb)
Pour la grande H, le pays d’Amazon refuse après tous les autres, les drones frenchies en rafale, Le Drion du Gv (ou la Brillant ? ) déclare: « le brésil n’était pas une priorité pour le Rafal.. » . QUEL gRILLON !!

Ce Rafale il est pourtant supérieur à l’Eurofihgter (les Bomb de lybie en ont fait la preuv), aux F15, 18 US qui écrasèrent Belgrade;;;!!!! !!!! Pour la Cup et son Bordel dans les Favel… le Brazil LE REgrettera notre Raf!!!!

Bref, ça donne des idées à LA mINISTREss Orélie qui s’ennuie,… AVEC sa coipine Léonarda, et
Qui du coup prépare un communiqué:

« La question de la fermeture des librairies n’est pas une priorité pour Rép de Livres ! ni pour moi-même… ; fin d’année à Zanzibar avec Nôel, et tout mon cult à la littéraclure.
Au Palais Royal CE JOUR saine de corps et d’espritPS,.. »

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 15h21

Bérénice, la fourberie de Leopolda Ploom est légendaire ! Ne perdons pas notre temps avec ce merveilleux petit fonctionnaire déplacé … une mentalité de milicien de la Vraie Foi !

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 15h28

Il faut reconnaître qu’une madame Verdurien injurieuse, aaah ! que c’est bon, les gros mots … une lady en père fouettard… aaah ! que c’est bon, cette haine … Toi Jane ! moi Tarzan/Le Drian/Hamon/Montegourre/Pépère Couillemolle/Zayrault pointé !
(rayer la mention inutile)

geste du coeur dit: 19 décembre 2013 à 15h32

Madame Verdurien 19 décembre 2013 à 15 h 10 min
maintenant que le JC est géolocalisé, il fait moins le malin, t’as la trouille, dugland ?

Pour la noël du couple de fafs jicémarontoine-john brown, pour qu’ils se sentent moins seuls: un camp de roms va s’installer sous leurs fenêtres

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 15h36

« un camp de roms va s’installer sous leurs fenêtres »

Je sais pas eux, mais moi j’adore les Roms ! Pas question qu’ils courent le risque de prendre des bouteilles vides dans la tronche en s’installant sous les fenêtres d’un ivrogne pérenne ! On est tous frères, non ?

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 15h40

Pour revenir au sujet : ils peuvent fermer toutes les librairies qu’ils veulent, les libraires à l’ancienne en faillite, j’y vais jamais dans leur échoppe, je me débrouille sans eux, je suis livré en temps et en heure, je lis … et je leur souhaite bonne reconversion !

Madame Verdurien dit: 19 décembre 2013 à 15h41

et pour toi Marc-Antoine JC : Laval, Doriot, Brasillach et surtout Jean-Hérold Paquis, couic !
cela te va très bien, on dirait du boudegras, manque goering

gérard dit: 19 décembre 2013 à 15h44

@j’y vais jamais dans leur échoppe

dans ton désert de hyène, pas étonnant, adolphe, reste donc dans ton trou à te regarder le nombril et cuver ta haine en digne fiston du borgne, ça amuse les manipulateurs

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 15h49

geste du coeur dit: 19 décembre 2013 à 16 h 41 min
« ils vont te faire ta fête, t’inquiète »

Bravo ! ça tombe bien : c’est Noël !!!
Bonne fête à toi aussi, mon frère.

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 15h55

Et ce tutoiement incessant…! Etes-vous tous familiers les uns des autres ou peut-être un rassemblement des jeunesses catholiques vous a-t-il permis de communier dans la Foi renouvelée tel un mandat poste régulier envoyé par l’ami de l’ami des amis

Marc Antoine dit: 19 décembre 2013 à 16h01

Bérénice, quand on est jeune on se tutoie, tu ne crois pas ?

Pour les Jeunesses, j’ai fait les Jeunesses Communistes, les socialistes, les trotskystes, les écologistes, les catholiques, les philatélistes, les bouddhistes et là, tout de suite, je pars pour les Jeunesses Djihadistes en Syrie !
Que Dieu te garde !

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 16h06

Madame Verdurien en réaffirmant ma condition de femme au 21ème siècle qui n’est pas si facile, cacher l’age de ses enfants, rentrer son ventre sous une robe fourreau, je tenais à vous faire entendre ce qui passe en écrivant ce mot « pseudo »: Gary que j’ai dépoussiéré hier comme si je ne l’avais jamais lu . Cependant une chose me reste, je m’assieds pour uriner ce qui, si ne constitue pas un privilège, continue d’appartenir au genre féminin, aux vieillards tous confondus pour finir.

Daaphnée dit: 19 décembre 2013 à 16h06

Pour en revenir à la librairie, j’en reviens avec un Delillo et qq que je connais pas du tout, Yoko Ogawa « la mer » …
Ce n’était pas la librairie de mon quartier mais la Fnac pour y prendre d’autres choses aussi … et j’avoue que j’ai été un peu surprise – je n’avais pas fait attention avant – par le rayon « électro-ménager », cafetières .. !

kicking dit: 19 décembre 2013 à 16h09

la récitation du catéchisme de l’enclos et des mémères à chien-chien continue, manque plus qu’un vieux con poseur venant claironner viva la libertà..

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 16h11

Daphnée si c’est subliminal, ne faites aucun effort, vous y êtes. Contente pour vous, un peu de shopping ne peut pas nuire, au contraire.

Madame Verdurien dit: 19 décembre 2013 à 16h16

à Daaaphnée : et bientôt des préservatifs taille XXL pour Marc Antoine JC et boudegras

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 16h27

aux vieillards tous confondus pour finir.

vontraube s’il était là te dirait que c’est globiche..t’as pus rien en propre madame

Luigi Laturlute dit: 19 décembre 2013 à 16h30

j’aime bien les déconnades, les hors-sujets, les digressions et tout et tout mais, là, les Verdurien, gérard, arthur, Daaphnée, machin et autres kicking ou geste du cœur, pfff, ça devient lourd.

bouguereau dit: 19 décembre 2013 à 16h32

j’y vais jamais dans leur échoppe, je me débrouille sans eux, je suis livré en temps et en heure

ton crémier va mal te servir jicé..

Daaphnée dit: 19 décembre 2013 à 16h33

Luigi machinchose, je n’étais pas ici.
Alors, vos doléances …
Et si vous n’avez rien à dire sur le sujet du jour, encore plus.

LéoBloomPold dit: 19 décembre 2013 à 16h34

Le niveau monte chez les admirateurs de la collaboration. C’est l’assèchement qui guette.
C’est bien ce que me disait tantôt ce journaliste de France télé: les rats d’égouts sont de retour.
A mille milles du glaviotage, on vit dans l’allégresse. Et en fort bonne compagnie.

D.C.A. dit: 19 décembre 2013 à 16h38

Daaphnée dit: 19 décembre 2013 à 17 h 06 min
Ce n’était pas la librairie de mon quartier mais la Fnac pour y prendre d’autres choses aussi …

Qu’on me permette ici de citer John Brown : « Enfin ! enfin, sur ce blog où ça dérape de toutes part, une information précise, circonstanciée. »

kicking dit: 19 décembre 2013 à 16h44

ton crémier va mal te servir jicé..

à cause du bas de soie ou de ce qui se cache dessous le dessous ?

Daaphnée dit: 19 décembre 2013 à 16h49

Heu … Bérénice, je ne vois rien de bien subliminal dans ce que je viens d’écrire ..
Bref,
pour Yoko Ogawa, elle vit au Japon et « La mer » est un recueil de nouvelles, chez Actes Sud – ma maison d’édition préférée – sinon, pour Delillo, c’est l’Ange Esmeralda, également chez Actes sud ..

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 16h52

Marc Antoine? XXL? Etes-vous certain que ça puisse convenir? Avec ce nom à rallonge, sans peine, j’imagine que l’acronymie n’est pas ce qu’il y a de pire chez vous.

bérénice dit: 19 décembre 2013 à 16h55

Votre détour par les cafetières m’a rendue perplexe, veuillez m’en pardonner, que n’aviez-vous pas remarqué? La diversité des modèles, le design agréable des nouveaux produits?

égalité dit: 19 décembre 2013 à 16h56

pfff, ça devient lourd.

t’oublies marc antoine-jicé et bougrôt
i vont râler de se sentir négligés

kicking dit: 19 décembre 2013 à 17h07

A mille milles du glaviotage

il y a tout plein de lourdingues qui font le concours de celui qui pisse le plus loin mais toi tu vise plus haut……

J.Ch. dit: 19 décembre 2013 à 17h48

pourquoi aucun billet sur Alice Munro, dear Passou, vous n’avez lu aucun de ses nombreux livres ?

Annulation dit: 19 décembre 2013 à 18h40

J.Ch. dit: 19 décembre 2013 à 18 h 41 min
Noël est annulé ; Joseph a avoué

Sous la torture ?

Si oui, Téniez devait manier les tenailles.
Un spécialiste.

Chaloux dit: 19 décembre 2013 à 18h59

bérénice dit: 17 décembre 2013 à 8 h 57 min

Merci Bérénice, je vais le lire, mais 34 euros les 148 pages, Quignard ne fait pas de cadeau à ses lecteurs… C’est un genre de foie gras de l’esprit, et en dépit de la parcimonie de ses tantes du Maine-et-Loire, pas un écrivain pour les pauvres. (Voir le prix de ses nombreux ouvrages chez Galilée. Cet éditeur qui est sur de les vendre exagère quelque peu, ce me semble).
Je vois qu’il y a un chapitre sur les harets. Sauf erreur, il s’agit de chats domestiques retournés à l’état sauvage. J’ai eu, dans mon enfance et jusqu’à l’orée de l’âge adulte, un haret, recueilli dans les champs par mon père, autre grand spécialiste des sauvetages en tout genre. Une princesse. Avec le temps, on s’aperçoit qu’on se souvient des animaux disparus tout autant que des humains, et qu’il n’y a pas grande différence dans le souvenir. Et même ce souvenir des animaux qui semblait devoir demeurer tout petit, presque négligeable, devient immense.

Dédé la raclure dit: 19 décembre 2013 à 19h04

« Des librairies ferment ? Et alors ? »
Alors ? ouvrons un bordel, c’est fermer une librairie !

Economie de marché dit: 19 décembre 2013 à 19h14

« Quignard ne fait pas de cadeau à ses lecteurs… »

Le fric l’emporte vite sur la pensée, surtout chez les petits maîtres.

Marcel dit: 19 décembre 2013 à 19h22

Chaloux dit: 19 décembre 2013 à 19 h 59 min
bérénice dit: 17 décembre 2013 à 8 h 57 min

Cet éditeur qui est sur de les vendre exagère quelque peu, ce me semble.

Cela est sûr en matière de littérature un peu sure.

Chaloux dit: 19 décembre 2013 à 19h26

Merci Marcel, mon bon, je me suis fait la réflexion en écrivant, mais je suis un peu fatigué.

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