Feu le livre de poche ?
Drôle d’anniversaire que celui du livre au format de poche. Il y aura certainement des bougies et du champagne sur un petit air de fête début 2013 pour célébrer ses 60 ans et, dans la foulée, ceux de ses labels pionniers – le Livre de Poche suivi quelques années après par J’ai lu, 10/18, Pocket, Folio… Le ton sera au consensus et à la convivialité car enfin, qui est contre le grand instrument la démocratisation de la culture ? ou plutôt : qui oserait encore être contre une littérature de qualité à moindre prix pour un encombrement réduit ?
Espérons que, si elle est bien faite, la commémoration donne lieu à un rappel de l’intense débat qui agita la sphère culturelle française au mitan des années soixante ; partisans et adversaires du livre au format de poche s’affrontèrent alors autour d’un véritable enjeu de légitimité culturelle (lire ici l’étude que lui a consacré Bertrand Legendre), avec une intensité à laquelle à la même époque la controverse Barthes-Picard autour de Racine n’eut rien à envier. Dans sa livraison de novembre 1964, le Mercure de France publiait en effet un article d’une quinzaine de pages sur « La culture de poche ». Le philosophe Hubert Damisch y menait une charge en règle contre cette entreprise mystificatrice de réduction du lecteur en consommateur. La guerre des revues faisant rage, Les Temps modernes lui répondit en avril-mai 1965 par deux dossiers dans lesquels Jean-François Revel, François Erval, Bernard Pingaud entre autres annonçaient que le livre de poche sonnait le glas de la culture aristocratique et l’avènement inéluctable de la culture de masse, la lecture passant ainsi du stade du privilège à celui du partageEn ce temps-là, des voix aussi prestigieuses que celles de Maurice Blanchot, Henri Michaux, Julien Gracq pouvaient s’élever résolument contre la publication de leurs œuvres en format réduit et à vil prix sans passer pour politiquement incorrects. L’éditeur Jérôme Lindon fut des rares à résister avant d’accepter que Minuit se mette à l’heure, à partir des années quatre-vingt, du moins pour certains titres et certains auteurs.
Il y a peu encore, la parution de son texte en poche était vécue par l’auteur comme une consécration, et l’assurance que son livre serait longtemps disponible dans nombre de librairies ; la sélection des éditeurs était alors sévère, et le succès potentiel de l’ouvrage entrait en ligne de compte. Depuis, la prolifération des collections bon marché en petit format et la guerre entre éditeurs qui s’ensuit pour acquérir des droits ayant largement ouvert le compas, la parution d’un livre en poche n’est plus un critère de quoi que ce soit.
« On ne peut pas vivre sans un livre dans sa poche » : tel était le slogan trouvé par Henri Filipacchi, le fondateur du Livre de poche chez Hachette, pour le lancement de la chose, laquelle avait été déjà expérimentée dans les années vingt par Jacques Schiffrin, alors indépendant et visionnaire, lorsqu’il mit sa collection de la Pléiade sur le marché. Si les promoteurs des liseuses Kindle, Kobo, Archos, Bookeen et autres Sony Reader Touch avaient de la mémoire, ou disons, une passion de l’immatériel qui n’exclut pas une certaine culture de l’écrit, ils l’utiliseraient en remplaçant « un livre » par « une bibliothèque ». C’est là que la commémoration du premier demi-siècle du « poche » risque d’avoir un goût amer, du moins pour ceux qui ne posent pas un regard franco-français sur l’évolution de la librairie.
En effet, vu des Etats-Unis et de Grande-Bretagne, si l’on en juge par les débats qui agitent la presse spécialisée depuis des mois et les anticipations des éditeurs, l’affaire est déjà pliée : la marche triomphale du livre numérique se fera sur les décombres du livre de poche. A croire que dans le paysage éditorial qui s’annonce, il n’y aura presque plus rien entre le livre de qualité conçu avec soin pour être vendu tel un produit de luxe, et le même texte téléchargeable à bas prix sur une liseuse. Il y a soixante ans, l’apparition du poche déstabilisait le livre ; aujourd’hui, on vit une toute autre révolution en passant du papier à l’immatériel. Pas sûr que le « poche » y trouve encore sa place car l’un et l’autre seront sensiblement au même prix. Allez, bon anniversaire quand même ! En attendant, les éditeurs français mènent via leur syndicat une guerre sourde au livre numérique ; ils ont beau jeu de constater publiquement que le marché est encore insignifiant en France puisqu’ils font tout pour le freiner ! Comment ? En maintenant un prix anormalement haut au numérique : à titre d’exemple, le roman de J.K. Rowling Une place à prendre est vendu par Grasset 24 euros en version papier et 15,90 euros en version numérique – encore qu’on peut très bien se dispenser de le lire dans les deux versions, mais c’est une autre histoire. Tout cela pour quoi ? Pour ne pas concurrencer le livre de poche sur son terrain et ainsi contribuer à sa disparition annoncée et redoutée.
(Illustrations D.R. et Max)
453 Réponses pour Feu le livre de poche ?
Tant de joie quand je peux en sortir un de mon sac (car les poches c’est un peu petit) et l’ouvrant, être ailleurs. Les pages tournent avec ce petit bruit froissé. Je sors un crayon et je souligne, entoure, annote… Mes livres voyageurs…
J’ai longtemps chéris mes poches au point de ne pas les ouvrir à qui mieux mieux
Il y a quelques années, quelqu’un m’a dit à une station de tramway qu’il avait toujours sur lui, dans la poche de son manteau ou dans la poche de sa veste, un léger livre de poche au cas où : roman bref, recueil de contes ou de nouvelles. Et m’a si bien instruit qu’il m’a convaincu. Ce soir, dans mon manteau, une « Saison à Copenhague » de Karen Blixen (Folio 2 euros).
Une maison sans livre…
Les livres, même de poche, deviendront un capital culturel, comme les gravures et les tableaux. Je le dis depuis cent ans!
« on vit une toute autre révolution en passant du papier à l’immatériel. »
En quoi une liseuse est-elle immatérielle ? C’est un produit de consommation comme un autre, un support, un objet, qu’un néo Perec pourrait insérer dans Les Choses et un nouveau Barthes élever bientôt au rang de futures Mythologies.
Il est fait du mot ‘‘immatériel’’ un très mauvaise usage car on parle d’immatériel pour ce qui n’a pas de forme matérielle, l’esprit par exemple ; ou alors pour ce qui n’est pas fait de matière, et là c’est difficile de trouver un exemple parce que si on demande à un physicien comment un computer fonctionne, il nous parlera du très très petit, certes, mais c’est encore de la matière qu’il nous parlera. Mais bon, les papier fait moins peur qu’un machin qui pique un sprint dans un labyrinthe… C’est à se demander quelle est l’idée que les gens se font de la matière…
Bon billet! Quand j’étais étudiant – Schüler und Student – je lisais les poches car je n’avais pas les moyens pour m’acheter des « vraies livres » – « echte gebundene Bücher ». De nos jours, j’ai les moyens, mais je préfère encore les poches, car je trouve plus de place pour caser mes livres. Les poches déjà sa tient moins de place. Peut-être le jour viendra où j’achèterai une liseuse, – et le problème de la place sera enfin résolue. Notons aussi que les livres poches français ont un lourd défaut (compare aux allemand- ou américano-anglais) – leur caractères sont souvent très très petit …. parfois carrément illisible ! Une liseuse cela permets aussi d’augmenter les caractères … mais apparemment je suis encore adepte du poche traditionnel …. Lecture actuelle – der Turm – Geschichte aus einem versunkenen Land (Uwe Tellkamp) – dans la version poche de Suhrkamp …
Sans le livre de poche, comment aurait-pu lire l’étudiant ou le prolo fauché ?
Ah! ces livres de poche, aux couvertures picturales (je pense aux Carco, entre autres)! Outils de démocratisation de la lecture, ô que oui! Mille fois. Si je n’avais eu ces tout petits volumes, dans mon enfance, que l’on payait, anciens francs obligent, entre 24 et 36 FB, début années 70, je n’aurais pas eu accès à Colette, Arland, Bosco, Giono, Camus, Steinbeck, Carco! Celles et ceux qui dérogent aux collecions de poche, par snobisme ou complexe de supériorité littéraire de créateurs au-dessus de la mêlée, me semblent bien méprisants à l’adresse de lectrices, lecteurs qui ne pourraient se payer les éditions originales! Mais enfin! On retrouve bien là le Gracq, styliste hors-pair, mais enferré dans une sphère protectionniste d’écrivain intouchable! Le livre de poche, les prix et Rome ont été ses bêtes noires! Enfin, tout le monde ne peut pas être simple et confiant dans ce qui se démocratise. Ce côté aristcratique, pour moi quelle honte!
Toutes les collections de poche: « J’ai lu » nous aura donné Curtis, Avril, Lefèvre. Marabout, Jollien : une philoophie pour quelques €! Folio, 10/18 : Pesso, Tabucchi, Morante….
Une dernière anecdote : une « intellectuelle », femme de professeur d’université ne daignait lire les oeuvres que sur des éditions originales! Les autres, à la poubelle! Belle conception!?
La plupart d’entre nous doivent une grande partie de leur culture à cet incomparable outil de démocratisation du livre que fut et reste encore le livre de poche. Mais qu’importe le support. Que le livre de poche et le livre-papier en général pâtissent des avancées du numérique, cela compte peu face aux spectaculaires progrès de la diffusion de la culture qu’autorisent les nouveaux supports. Le livre de poche se meurt…Vive la tablette !
quand on lit, comme moi, deux ouvrages nouveaux par semaine, comment faire sans les livres de poche ?
history on ze move
pocheurs crypto-intellos remplacés par tabletteux incultes ipodés mousik.
reste le marché de la tablette de poche ! à glisser dans le slip.
Faudra vraiment apprendre à façonner des lames de silex, Phil…
oui renato. et ne jamais sortir sans son casse-tête. vous trouverez de beaux exemplaires au musée des primitifs (celui de chirac, sur le quai qui va pas bien).
Parfois, Phil, je me surprends à imaginer un gars qui s’épuise en expliquant comme on lance une pierre sur la base du ‘‘point futur’’ à des gars qui s’obstinent à courir après de la proie… pour finir c’est lui qui à connu le succès… enfin, ce n’est qu’un rêve les yeux ouverts car c’est vrai qu’il parlait à des primitifs, mais ils n’étaient pas cons…
Certains livres ne nous parviennent que par les collections de Poche. Ainsi en « folio bilingue » L’idole de Pavese, des nouvelles de Salinger (« Pocket » ou « Pavillons poche » chez Laffont) ou celles (romans-nouvelles de J.Updike) dont les rééditions en Poche ont suivi agréablement les éditions brochées. Je dois beaucoup d’heures pensives aux « Points -Corti », Collection M.Olender (bilingues ou non)emplies de lectures-découvertes de certains poètes (Celan,Deguy, Perec, Tabucchi…) ou bien sûr aux « nrf/ Poésie/ Gallimard » mon rapt* en poésie (hélas, mal reliés…les feuilles s’échappent des couvertures comme malmenées par une bourrasque automnale !). Quelques « Série noire », aussi, irremplaçables…
Les tablettes… un jour peut-être, mais pas encore…
En attendant mes « Poche » tiennent compagnie aux « brochés » de façon mutine, plus libre et aiment, eux, les voyages divers, les usures, les sables ou gouttes de pluie, les herbes comme marque-pages, les proximités hasardeuses de fouillis-besace.
*Rapt… « L’amour est rapt » écrit M.Deguy dans Gisants.
Il y a un argument en faveur du livre papier que j’ai rarement vu évoquer, c’est le prêt: le plaisir de passer à un ami (fiable!) un livre qu’on a beaucoup aimé.
Dimanche nous avions une fête à la maison (soirée « théâtre à domicile ») et une trentaine de personnes. Pratiquement tous ont, à un moment ou à un autre, jeté un coup d’oeil (ou plus si affinités) aux rayonnages de livres dans le séjour. « ça tu l’as lu? c’est bien? » « Tartempion, j’ai lu xxx de lui, mais ça je ne connais pas »…Résultat: 3 personnes sont parties avec un livre emprunté (et noté sur un carnet, prudence!) d’autres avec des titres en tête.
Personne n’a jamais emprunté à un ami un bouquin sur liseuse. Encore une petite perte de convivialité.
Mes parents avaient mis des livres de poches sur des rayonnages dans les toilettes, et quand, petit, j’allais faire caca, je pouvais lire tous les titres.
Plus tard, vers 13 ans je me suis décidé à en ouvrir un. C’était Le Notaire du Havre de Georges Duhamel. Avant je ne connaissais que le Clan des Sept, le Club des Cinq et Fantômette.
J’ai lu dans la foulée toute la chronique des Pasquier.
Un des avantage du livre de poche est donc qu’on peut le ranger aussi sur des rayonnages de faible profondeur et ainsi exploiter au mieux les volumes (couloirs, toilettes, etc..)
Le livre de poche çà été aussi la mise à disposition dès les années soixante dix d’inédits dans des créneaux très spécialisés.
Je pense au Travail de Christian Bourgois en 10/18 et la publication des colloques de Cerisy ou des numéros de la revue d’esthétique. Tiens, je vous recommande justement le numéro 3-4 de 1974.
Son tritre: » L’
Le livre de poche çà été aussi la mise à disposition dès les années soixante dix d’inédits dans des créneaux très spécialisés.
Je pense au Travail de Christian Bourgois en 10/18 et la publication des colloques de Cerisy ou des numéros de la revue d’esthétique. Tiens, je vous recommande justement le numéro 3-4 de 1974.
Son titre: »L’art de masse n’esxiste pas »!
Son tritre: » L’
Au USA et au Canada certains ‘‘libraires’’ (Amazon, Barnes & Noble) permettent aux internautes de prêter à leurs amis des ebooks. Nous ne sommes qu’aux débuts de l’aventure… et tout se fait plus rapidement que par le passé… imaginez le temps qu’il a fallu pour que le livre papier se démocratise…
Désolé, mais cette toute jeune machine-web saute comme un cabris..
mais au chiotte avec ta tablette t’es marron (point virgule) jean
et alors allumhêêêle feu
Les livres, même de poche, deviendront un capital culturel
mais non byoro..c’est du papché plein de chlore..de l’encre à la crotte de singe..ça va barrer en chiure a souris
ce document s’autodétruira byoro..
« Penguin Books » fut fondé en 1935 par Sir Allen Lane.
Les premiers livres de poche apparurent donc dans len 1963.
Rien à ajouter sur le retard de l’Édition de langue française.
Hard cover versus paperback dans les éditons anglophones.
Du coté Allemand: DTV, Deutsche Taschenbuch Verlag fut crée en 1960.
Son titre: »L’art de masse n’esxiste pas »!
ça c’est du bon papché en chiffon de culotte de coton fendue..ça dure (dur)
http://catalogue.drouot.com/ref-drouot/lot-ventes-aux-encheres-drouot.jsp?id=1745238
Simple et beau
et ainsi exploiter au mieux les volumes (couloirs, toilettes, etc..)
..on peut coincer une armoire avec une tablette aussi dédébile..mais pas avec ta bite..elle est trop ptite
J’ai choisi Deneb dans la constellation du Cygne parce que c’est une belle étoile très brillante et parce que dans le conte du Vilain petit canard, ce dernier devient une fois adulte le cygne majestueux et respecté après avoir été longtemps malmené par des volatiles qui ne reconnaissaient pas un des leurs.
C’est une bonne idée, n’est-ce pas ?
c’est dénébile
J’ai vu le film, « Der Turm », sur cette histoire d’une DDR en train de mourir asphyxiée.
(Bon, maintenant c’est un peu comme la mesure du temps au XIXe… ce qui fait que pour emprunter un livre il faut avoir la bonne machine, c’est-à-dire celle pour laquelle le livre a été numérisé… Enfin, il faudrait que tous les éditeurs s’adaptent à un logiciel comme Adobe Reader… c’est la même chose avec la photo, les fabricants d’appareils numériques développent chacun son logiciel de dématriçage des RAW quand il serait possible d’employer le DNG (format ouvert Digital Negative) comme chez Hasselblad, Leica, Pentax et quelques autres.)
en même temps on peut faire le petit relieur aussi..c’est le scrapbouc du continent..je connais une vielle dame qui avait fait des stages dans sa jeunesse, c’était la mode il parait..eh ben elle fait des bouquins pas mal du tout, avec de l’encre 100 year garantie byoron et du papché sans chlore..et les offre comme avant les mémés les cache nez..avec succés
Oui, Versubtil, « Acres Sud » a crée, là, de belles collections (J’aime beaucoup celle dirigée par Zylberstein : « Domaine étranger »). Je pense aussi à « Babel » auxquelles je dois le découverte d’Ingeborg Bachmann. Et aux « puf »(Quadrige). « Proust et les signes » de Gilles Deleuze, dans cette constellation, est une rencontre majeure…
Un livre de poche reste (encore pour un moment) plus léger et plus maniable qu’une tablette. Les indécrottables lourdingues, eux, resteront ce qu’ils sont. Bref, marre de l’indécrottable dictature du putassier. Besoin d’air…
Un livre de poche reste (encore pour un moment) plus léger et plus maniable qu’une tablette. Les indécrottables lourdingues, eux, resteront ce qu’ils sont. Bref, marre de la dictature du putassier. Besoin d’air…
l’indécrottable dictature du putassier
de la fesse pour tout le monde sur tablette.
il y a 60 ans que je lis des livres de poche .
le premier paru que petite fille j’avais devoré -en cachette -c’estait Ambre le n°& je crois de ce qu’ils ont publié .
jusqu’à aujourd’hui la plupart des livres que je lis sont des poches .
il y a des collections de poche que j’aimais et qu’on ne trouve plus :10/18,Libertés avec son format longiligne et sa couverture de papier Kraft.
et aujourd’hui avec mon Kindle je retrouve tous les plaisirs des poches sans leur inconvenient majeur :stockage qui devient impossible si on en achete beaucoup et qu’on aime pas jeter les livres et tant de »plus »: tout petit dans le sac,acces immediat à des oeuvres completes achetéees pour quasi rien et qui economisent des etageres entieres ,possibilité sans supplement d’encombrement d’avoir sur soi tous les livres qu’on est en train de lire.
je suis devenue inconditionnelle
..avec écran tactile phil..tactile !
Bof, en arabe, votre pseudo vous va à ravir, cela veut dire « queue de poule ». Pour ce qui est des cygnes, j’ai souvent lu que ce sont des animaux assez d.biles, bêtissimes. Voyez vous, vous avez fait un choix subtil, les oies sont plus intelligentes et des bonnes gardiennes de ferme.
Foie de canard, foie d’oie, c’est la saison.
Si le système vous dit « Internal Server Error », copiez votre post sur un bloc note, fermez l’onglet, puis revenez vers la RdL et contrôlez. Cela devrait éviter les doublons…
certes bougreau, pour les amateurs du stylet.
famalunette..famatablette
Je me suis trompé de dix ans, c’est donc 1953.
mais non phil..au doigt !..et a l’oeil, mais ça devient grossier
bref..dans un ans ou deux toute tablette sera couleur, tactile, 4 g et aura un distributeur de papier cul, en option pour jean marron
L’encre et le papier nous ont donné lieu à une belle histoire de châtaine chaude :
bouguereau vous me donnez une jolie idée de pseudo que je ne manquerai pas d’utiliser quand je voudrai en changer.
lequel des deux prendre ?les deux collent assez bien pour moi
Ce qu’il y avait d’épatant, dans les livres de poche, c’était les catalogues à la fin. Ce que j’ai pu me régaler de ces listes, dressées on ne savait comment ni par qui, mais enfin respectant au moins l’ ordre alphabétique !
tenez, un de mes tout premiers achats de livre de poche : le Grand Meaulnes, Brodard et Taupin éditeur – relieur, 3è trimestre 1966.
Le bouquin s’arrête page 248.
Mais après ! Sous l’intitulé « le livre de Poche classique », on me proposait 3 pages de noms d’auteurs et de titres d’ouvrages, que je lisais religieusement. Je vous les recopie, j’ai le bouquin sous les yeux :
Andersen : 2 titres (2 livres)
Aristophane : 1
Balzac (H. de) : 17
Barbey d’Aurevilly : 1
Baudelaire : 3
Brantôme : 1
Brasillach : 1
Cervantes : 3
César : 1
Chateaubriand : 3
Choderlos de Laclos : 1
Constant (B.) : 1
Corneille : 2
Dickens (Charles) : 6
Diderot : 1
Dostoïevski : 9
Dumas (Alexandre) : 15
Flaubert : 3
Gautier (Théophile) : 1
Gobineau : 3
Goethe : 1
Gogol : 1
Gorki : 1
Homère : 2
Hugo (Victor) : 6
Labiche : 1
La Bruyère : 1
Laclos : 1
La Fayette (Mme de) : 1
La Fontaine : 2
La Rochefoucauld : 1
Lautréamont : 1
Machiavel : 1
Mary : 1 (Tristan et Iseul, 1306)
Mérimée : 2
Molière : 4
Montaigne : 3
Musset (Alfred de) : 3
Nerval (Gérard de) : 3
Nietzsche : 1
Ovide : 1
Pascal : 1
Petrone : 1
Poe : 3
Pouchkine : 1
Prévost : 1
Rabelais : 2
Racine : 2
Retz (Cardinal de) : 2
Rimbaud : 1
Ronsard : 1
Rousseau : 3
Shakespeare : 5
Sophocle : 1
Stendhal : 5
Stevenson : 1
Suétone : 1
Swift : 2
Tchékhov : 3
Tolstoï : 8
Tourgueniev : 1
Vallès (Jules) : 3
Verlaine : 5
Vigny : 1
Villon : 1
Virgile : 1
Voltaire : 1
Bon sang, ce que ça a pu faire rêver mes 7 ans ! Je croyais IMPOSSIBLE qu’on pût lire tout ce catalogue, qui me semblait représenter le Mont Blanc, l’Everest d’une lecture à jamais inaccessible… Fallait-il être naïve, pas vrai ? Car, je dois bien avouer, immodestement, qu’à part Gobineau et Constant (B.), ils ont tous fini par y passer, et bien plus encore…
Mais j’ai encore la nostalgie de ces catalogues. Irremplaçables, je l’affirme, pour tous les « non-héritiers » de Bourdieu… Mon beau-frère, lui, c’étaient les indicateurs de chemins de fer, leurs horaires et leurs destinations, qui le faisaient rêver. Moi, c’était la litanie disparate et moirée de tous ces noms qui enflammait mes nuits de leurs promesses rêvées !
Le boug, un collectionneur de livres érotiques qui s’appelle Jean Pigneur , c’est un gag ?
Bonjour à Lavande de retour.
DHH est donc l’autre nom de Judith…H, comme Hortense ?
pour tous les « non-héritiers » de Bourdieu…
ça prêtre a confusion clopine..
l’autre nom de Judith
..vu la rime..elle doit avoir tout jean pigneur
Mon beau-frère, lui, c’étaient les indicateurs de chemins de fer, leurs horaires et leurs destinations, qui le faisaient rêver.
c’était peut être lui le chef de gare d’albert qui criait « albert ici albert » ?
Vous avez manifestement du temps devant vous, Clopine Trouillefou. Ce n’est pas une critique.
Lautréamont et Nietzsche sont des lectures très néfaste, d’inspiration satanique, que je déconseille formellement à quiconque.
« Vous avez manifestement du temps devant vous, Clopine Trouillefou. »
C’est l’hôpital qui se fout de la charité, lui qui n’a manifestement rien d’autre à foutre que de venir nous faire son pipi caca ici !
…
…livre de poche,…pour des approches,…des généralités,…dans toutes les matières,…Oui,…&,…alors,…rien,…
…
…les pionniers des livres techniques,…
pour en faire quel métier,…
…ce qui reste indispensable,…c’est la base d’un excellent collège impartial,…
et se démener pour éviter les trappes des professeurs aux desseins,…de sabotage programmé pour en exclure de l’élite,…
…
…les bonnes bases élémentaires,…les fables d’Esope,…l’algèbre aux inconnus, la géométrie, la trigonométrie, la chimie, la littérature prend la mesure du partage des dialogues,…
…mais, l’intérêt n’est pas public,…& l’école c’est déjà l’art du dégrossissage,..
les jeux sont fait,…dès votre inscription,…vous êtes face au miroir de verre,…du progrès » utopiste » des conservateurs qui craignent de perdre leur bonne à tout faire,…payez avec des radis.
…livre de poche,…comme l’enseignement juste pour savoir remplir sa feuille d’impôt,…etc,…la culture de masse pour vivre dans des H.L.M.,…et ceinture en fin de mois,…vive la république, vive les rois.
…vivre avec les loups d’€urope ,…en livre de poche,…comme suppositoire,…etc,…
Bonjour Jacques,
Mes posts m’ont pris 30 secondes chacun, pas les 10 minutes, au mieux, nécessaires pour taper deux écrans de 19′.
Mais je m’en fous complètement, après tout, c’était juste une remarque en passant.
Allez je vous laisse entre vous. Je sens que dérange et que vous n’aimez pas être dérangé. Vous ne le serez plus avant longtemps.
toi aussi tu t’ennuies, renato.
ce que vous dites lavannde n’espas sans danger.
nous avonstous fait l’experience d’entrer dans une maison inconnue et de nous faire tres vite une idéee des proprietaires en regardant les etageres de leur bibliotheques.
beaucoup ou peu de livres ?que revelent les titres de leurs de centres d’interet?mjorité de best seller ou autres? ,conclusion qu’on peut tirer devant des collections qui on l’air d’avoir été achetées au metre .C’est un deshabillage de la pire indécence ,qu’on evite rarement de pratiquer et dont on frissonne à l’idée d’en être à l’occasion l’objet.
depuis les tablettes on sait que la vision qu’on a dans ces circonstances sur l’univers culturel de tout un chacun est desormais partielle et ne prouve pas grand’chose .
Va te faire foutre, bâtard de D. !
(Je teste les limites de la nouvelle modération. Il est bon de connaitre les régles du jeu, dès le départ…)
nul ne de souvient d’avoir décollé la fine pellicule transparente des livres de poche, les vrais?
franchement ,je l’ai tant fait avec irritation, et de votre oubli à tous, je n’en reviens pas .
j’aime toujours les livres de poche comme des amants de poche
Avec le livre de poche on pouvait,(on peut encore!) vu la modicité de son prix d’achat, souligner, surligner, annoter,stabiler,crayonner…
Dessiner aussi, comme le faisait Giacometti.
Avec les tablettes, vous êtes chocolat!
des amants de poche, vadiou, vous aimez les miniatures ?
Si si, la fine pellicule transparente qu’on roulait entre les doigts. Et aussi les coins des pages, cornées et dépichées, quand on revenait sur une scène lue et relue. Et les traces de chocolat, que j’allais chiper à la cuisine quand je ne comprenais pas ce que je lisais : pour Nietzsche, des tablettes entières y sont passées. Certaines pages en sont encore maculées. Faut dire que je lisais tout comme si c’était des romans, des contes, des histoires… J’avais l’impression de regarder par un trou de serrure ce que lisaient les « grandes personnes ». Ca rétrécit la comprenette.
Clopine a sauté Gobineau, même en poche. quelle bourde. un manque typique à la bourdieu.
En voyage, faut faire comme tkt, avoir tout l’électronique dans le sac à main, aucasou, et sortir sa bonne vieille eo à pages floconeuses qui va refiler de l’allergie sévère aux voisins ipodés, tapoteurs de la semelle en mousik plein les noreillettes.
Le doute surgit qu’une ‘‘famatablette’’ vous a dit non, Phil.
Bon papier.
Tout fout le camp. Des photos sans négatifs, des livres sans papiers,… et il y en a qui sont contents de la tournure que prend le monde.
j’ai fait certaines fois comme vous Clopine, j’ai épluché la liste des titres des dernières pages, en 10/18, c’est faramineux. Le pelliculage aussi, comme épluchure, ça se tenait là!
renato, vous connaissez le lapin duracel ? c’est la famatablette. bon courage.
Vous sous-entendez par là que tenue (sur le temps) de la ‘‘famatablette’’ est plus importante que celle de la ‘‘famalivre’’, Phil ?
oui renato, elle tient le coup. Faut la dévisser pour l’arrêter.
Il leur manque pour cela une sensibilité particulière, un état de conscience qui nous est propre.
vous allez bien, baroz ? tout le monde ici vous croyait disparu dans le trou noir du oueb. en fait, vous attendiez la mouvelle mouture de passoupline, nouvelle combi latex
Cela peut être un atout, Phil, naturellement ça dépend de la situation car si on est près de la bouteille c’est moins risqué que si on est en pleine paroi.
Je crois qu’il n’y a plus de modération ici, Jacques. Vous pouvez continuer, cela ne me pose pas de problèmes, je suis habitué.
Autant alors éplucher des pommes de terre pour un gratin dauphinois préparé, on emploie mieux son temps. Enfin c’est ce que j’en pense.
Il y a aussi toute une vie du livre de poche dans les vide-greniers, il en circule beaucoup.
Et après le Thierry se plaindra d’être persécuté.
Pauvre petit homme
je voulais écrire « préparé pour son mari » mais cela a sauté. Finalement peu importe, versubtil, puisque vous n’avez pas de mari.
… en pleine paroi le frisson est garanti… naturellement…
ha baroz phil a droite moi a gauche on te le tiendrait ferme le dédé
Vos copains, eux, brûlaient les livres.
Tant qu’on ne dématérialise pas le vin!
Notez que moi-même reste très courtois et il ne me semble pas avoir usé de vulgarité sur ce site. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
Toujours aussi pertinent, Thierry.
jean marron tu veux dire..bah..une fonctionnalité a ajouter..et même subtil..imagine tout ça en réseau 4g..imagine toi faisant la même annotation que philippe..ou une blonde a forte poitrine..et plus si affinité
baroz on s’inquiétait pour votre retraite
Bientôt des hommes sans couilles. Remarquez, on en est déjà là.
maculé maculé..c’est un beau mot
« qu’on aime pas jeter les livres »
Enfin vous voilà débarrassé de cet amour.
Aimez votre tablette tablette.
Jetez, jetez et stockez dans les nuages.
Vous ne méritez pas vos livres
Vous ferez ça sans moi, Tetram. Je me refuse à toute persécution, même amplement mérité, de celui que je ne nomme même plus par mesure de précaution.
..c’est le sang du christ malheureux
patience, henri..les Chinois débarquent et vont transformer votre pinard en poudre. Chambertin façon roicominutesoupe
hoo..y’a bien eu des papes sans..une légende qui a anticipé le reste..par qui le scandale etc..
renato, sur le blog à Popol, y a quelqu’un qui prétend que vous avez fait partie du living theater, c’est vrai ?
plein des bacilles coli de dénébile qui lisait au techio..fais comme clopine d’ours, tu les stérilises en cocote pendant 1h30
ouais, moi j’ai du romanée-conti lyophilisé, c’est pas mal. En sachets, dans la cuisine, comme ça j’ai pas besoin de descendre à la cave.
De toute façon, les livres de poche eux-mêmes se dématérialisent assez vite.
D., vous ne comprenez pas P.R., il n’a rien à voir avec vous, il aime les hommes couillus (dans sa tête cela veut dire courageux) et vous les femmes sans seins. Sacré « queue de poule !
Cette fonctionnalité de surlignage et annotation existe déjà, de même que la recherche dans un dictionnaire ou la traduction d’un mot… du moins sur l’ipad sur lequel je lis mon livre aussi bien que la République des mots.
Si seulement les critiques de livres numériques essayaient tous avant de critiquer ! J’étais réticente car j’aime les livres, de poche ou non, cependant les livres numériques sont bien pratiques et le plaisir de la lecture est toujours là.
Ma bibliothèque (aux États-Unis) prête des livres avec la tablette et c’est comme ça que j’ai d’abord essayé.
Les couilles, ça sert à rien.
De même que je choisis d’attendre de voir un film à la télé plutôt que de me précipiter au cinéma, il m’arrive d’attendre qu’un livre paraisse en poche. Pour une identique question de manque de conviction, de méfiance aussi par rapport aux critiques presque systématiquement bienveillantes.
rien rien..ça fait joli
Oui enfin faut quand même descendre jusqu’à la cuisine…
bref t’es une copine du gros mégaupload..j’espère qu’il n’y a pas d’air de famille en plus
Et puis, honnêtement, finalement sur la Yam ça gêne un peu…
Ce qui n’est pas une raison pour donner des coups de pied dedans.
Pas tout à fait, l’un de mes amis faisait partie du Living, je suis, donc, resté avec eux un temps et, tank’à faire je participais… ce qui m’a couté le mépris permanent d’une tante qu’a vu une photo ‘‘pas catholique’’ de moi en compagnie de mon ami sur un hebdomadaire à scandale…
..pasqu’il faut bien le dire les maiches..le plus pire du numérique : c’est la piratation
phil il peut bien faire le malin, le vin lyophilisé les anglais l’ont inventé depuis l’ongtemps (si si) et les chinois civilisation plurimillénaire (pas comme les angliches donc) sont de la gueule ils savent bien que cloner le cheval blanc 47 d’henri (sans tabouret) c’est pas demain la veille
aminches
Le mode conversation n’est sans doute pas la meilleure option pour la présentation des commentaires. Il doit être possible de le désactiver.
Le « dit » (machin dit 🙂 pourrait être avantageusement remplacé par rien du tout.
Un liseré horizontal entre chaque commentaire en augmenterait la lisibilité.
Les noms des commentateurs, l’heure et la date, pourraient être présentés avec une typographie autre que celle du texte.
Le rouge ? Pourquoi pas. Le bleu est beau aussi. Et même le vert. S’il faut conserver le rouge, un fond très légèrement crème lui serait avantageux, une sorte de ton sur ton subtil.
Ces avis n’engagent que moi, bien évidemment. De toutes façon je ne compte pas rester.
C’est tout à fait exact. Je l’ai vu dans « My ass on the chess of drawers », un happening très classe.
Quant à cette fameuse photo où on voit renato tout nu en train de mimer une défécation, elle est magnifique.
Pourriez-vous me rappeler l’environnement ?
Mais non, M. Renato est le spécialiste du fond de la chose.
Pas d’accord. Les commentaires de dédé sont toujours bienvenus et écrits avec une délicatesse touchante.
mainant que lassouline a son blog il devrait causer des nouveaux modes de rétributions..sinon je lui 2 ou 3 ans avant d’être vendu a amazon..pasque l’assouline je te dis pas ce que ça vaut d’être au jury du goncourt, un gros gros paquet de fric..le dernier qui vaudra encore quelquechose avant les distributeurs..vas pas croire que tu pourras dire que tu ne savais pas, t’as des responsabilités bien plus grande que tu ne crois
« Feu le livre de poche » !
Fauche le livre de peu ?
Conteprètritement.
ta gueule keupu
Il m’arrive cependant quelquefois d’être marri de vous lire…
boudegros, le dézingueur de poche toujours à la manœuvre… à la niche, avorton !
dézingueur de poche pour bichon..je connais mes forces keupu, t’es donc à ma papate et a mon coup de gueule
Vous devriez de temps à autre jouer au militant pour la démocratie en Syrie ou ailleurs (mais très loin), en écrasant quelques larmes d’indignation, pour équilibrer un peu et vous montrer clairement pareil à vos semblables…
..et un autre que vous êtes un indécrottable du living-room à Passou, pas vrai Madame Lucette?
Alors là, il va y avoir du sport!
Spécialiste ce n’est pas le mot, disons qu’en matière de foi vous êtes particulièrement inculte, ce qui fait que le jeu n’est pas si amusant.
c’est Félix le plus fort
Pour la poche Christiane, il y a la toute petite collection-missel sur papier bible point 2, à lecture horizontale : un vrai plaisir de manipulation, même si la liste de titres est un peu limitée, mais la page semble tournée comme dit nôtre hôte
Si ça peut intéresser quelqu’un :
Pas d’accord. Les commentaires de keupu sont toujours bienvenus et écrits avec une délicatesse touchante.
Je ne comprends guère que vous soyez devenu à ce point irritable, Bouguereau.
Eh non, ça n’intéresse personne. Tant pis. Réessayez une autre fois.
jusqu’ici, boudegros était le champion de l’ignominie, il semble bien qu’on puisse lui rabattre son caquet (et son caca) sans s’en priver… et comme les bougres de l’extrême-droite il va crier au complot
Faut tester 2-3 trucs. Permettez.
titre
titre acronyme
texte en gras
citation indentée
citation
instruction
texte préformatté en conservant les espaces, les retours à la ligne et les tabulations
et
texte avec emphase
texte en italique
texte entre guillemets
texte barré
texte avec forte accentuation rendue par du gras
Il est donc possible de commenter en rouge. Quel bonheur ! Rassurez-vous je n’en abuserai pas.
et là ?
Vous parlez au nom de la communauté RdL ? Est-ce que vous avez conduit une enquête par mail ? par téléphone ? par Twitter ?
Excusez-moi, je continue le défrichage.
La citation indentée, maintenant. Bouguereau par exemple.
Bouguereau, lorsque vous dites
ferme ta gueule dédé, ta gueule keupupu ferme ta gueule dédé, ta gueule keupupu ferme ta gueule dédé keupupu tagueule dédé ferme-là
cela ne témoigne-t-il pas d’une certaine irritabilité ?
Le livre de poche arrivait en Allemagne avec les troupes anglaises & américaines. Heinrich Maria Ledig-Rowohlt en 1946 débuta avec les Rowohlt Rotationsdrucke/Rowohlts Rotations-Romane de publier les auteurs américains (Hemingway, Faulkner etc.) sur papier de journal en format de poche /paperback. Le premier Rowohlts Rotatationsroman fut « in einem anderen Land/a farewell to arms” de Hemingway. En 1950 fut créé la marque rororo (Rowohls Rotationsromane) qui deviendra pour longtemps en Allemagne le synonyme du livre de poche. Ce seulement en 1960 que les autres maisons d’Edition créeront le Deutsche Taschenbuch Verlag (DTV). C’est avec rororo, que la jeunesse allemande découvre durant les années 1950 en lisant les lettres modernes occidentales (anglo-américaines, françaises etc.) la France, l’Angleterre, les U.S.A.
Le livre de poche a bien mérité de la culture,c’est entendu, mais les éditeurs ont dû souvent très bien s’en tirer financièrement grâce à des coûts de fabrication tirés vers le bas, à en juger par tant de tirages excessivement médiocres : couvertures misérablement illustrées (ah ! cette « Marseillaise » de Rude sur une édition de « la République » de Platon !), impressions bâclées, crasseuses, en caractères minuscules, avec des hauts et des bas de page quasiment inexistants, sur papier hygiénique grisâtre non dentelé (parfois même dentelé !), brochages d’une solidité problématique, vous laissant le soin de remettre les pages dans le bon ordre après dislocation prématurée. Ces éditions furent souvent le refuge des laissés-pour-compte, des fonds de tiroir,des invendus, même dans le cas de collections d’une relative tenue, comme « l’Imaginaire » de Gallimard (voir par exemple cette édition de « Walden », de Thoreau, dans la traduction poussive d’un dénommé Fabulet, publiée pour la première fois en 1922). Il a fallu du temps avant de voir apparaître les élégantes publications de « Folio » et des réalisations exemplaires, comme celle du « Monde comme volonté et représentation » (Folio/essais) ou la série des nouvelles traductions de Platon chez GF/Flammarion
Le plus ennuyeux, ce n’est pas le manque de marge en en-tête et pied de page, mais la minceur des interlignes, qui rend certains textes difficilement lisibles.
Mais quand vous dites que l’édition de poche est le refuge des invendus, vous vous trompez, John Brown. Ne paraît en poche qu’un livre qui a déjà fait ses preuves en librairie.
« ferme-la », pas « ferme-là ». C’est pas le tout de maîtriser la typographie, encore faut-il chiader la graphie.
moi non plus ça m’intéresse pas
Le grand Meaulnes acheté à 7 ans
L’imagination (il faut rester soft, nous sommes en début de parcours)) de Clo-Clo restera toujours un mystère pour moi.
Baroz passe avec succès le test de la vulgarité.
Reçu 20 sur 20, le changement de support n’altère en rien ses capacités
Skorecky disait que si le cinéma est toujours là le « cinema » a disparu.
Le livre au format poche est toujours là mais le « livre de poche » a disparu
Le « poche » est celui que nous avons connu, le poche est celui d’aujourd’hui..
.
Le Roland furieux est paru jadis en « poche » avec une introduction et une biographie des personnages principaux avec renvoi au texte par Calvino.himself.
Le mémoires de Casanova version Lafforgue ont jadis été édités en « poche » , ceux de l’édition Brockhaus l’ont été en poche : Philippe Sollers, hélas pour sa gloire, a préféré publier à part..le résumé des mémoires. De « Casanova le Magnifique »
Il est possible que vous ne soyez pas intéressant, Renato, avez-vous déjà envisagé cette éventualité ?
Et l’arrivée du livre de poche en Italie, c’était comment, renato ?
comment tu fais dédé dis donc ?
Je dirais même: pas intéressant du tout .
C’était super. On a fait un corso fleuri. Fraises à la crème gratuites pour tous.
J’ai bcp aimé 8 et demi, dans ta collection tarte sans crême, federico !
Disons, Jacques, que les livres m’accompagnent depuis l’enfance mais que leur histoire ne m’intéresse qu’incidemment ⎯ à vrai dire pas du tout. Cela dit voilà les principales étapes.
Une première collection à bas prix (5 Lire) parait en 33 : I Corvi, publié par Dall’Oglio au format 11×18 (Svevo fut publié dans cette collection)
En 49 Rizzoli lance la BUR (Biblioteca Universale Rizzoli) au format 10,2×15,6
Toujours en 49 apparaît l’Universale economica ⎯ reprise par Feltrinelli en 55
En 67 commence la série des Oscar Mondadori. Les autres éditeurs suivent.
Le Rororo est paraît-il aussi apparu pour des raisons économiques et du papier à disposition, Michel Tournier en parle dans « Le Bonheur en Allemagne ? », en reste-t-il ?
Curieusement, Jacques, et comme une prédiction, le symbole de I Corvi était un corbeau en vol avec un livre dans le bec, et la devise « Je suis petit mais je grandirai » (Io sono piccolo ma grandirò).
Ça se discute.
Oui, il n’y avait pas assez de ressources pour produire des livres (manque de papier etc.)
En tous cas, Jacques, le monde est mal fait. Ici on fait du sarcasme ou de l’ironie sur l’usage de Wikipédia, tandis que l’amie qui m’a donné les informations relatives aux livres de poche m’a (gentiment) demandé pourquoi je ne suis pas allé voir Wiki…
« Feu le livre de poche » ?
Chauffe le peu de livre !
Contriprètement.
Répondre
Être intéressant ce n’est pas mon but.
Et vous, vous êtes mandaté par qui pour parler au nom de la communauté ?
Être intéressant ce n’est pas mon but. Peut-être le votre ?
Et vous, vous êtes mandaté par qui pour parler au nom de la communauté ?
la matière grise.
Bof, pourquoi cette peur des bacilles, cette peur du sale. Nous sommes résistants, nous avons toutes sortes d’anticorps, d’immunités. Cela dit, merci du conseil, au prochain achat de bouquin à un vide-grenier, je l’essuierai avec une lingette stérilisante!!
ps: je ne suis pas « deneb ».
Oups !
(Io sono piccolo ma grandirò) > (Io sono piccolo ma crescerò). Pardon, etc.
« Le « poche » est celui que nous avons connu, le poche est celui d’aujourd’hui.. »
Je sympathise car j’ai aussi un rhume, et c’est très désagréable.
Malgré tout, concernant le Poche, je dirais plutôt le contraire.
Là où nos pères et grand-pères (poverini…) gardaient à l’oreille la menace vague du Poche, nous entretenons heureusement les relations les plus cordiales avec nos amis allemands.
Bour autant couvrez-vous pien, s’il vous blaît.
hacun de nous, sorti de sa petite expertise, est pour son voisin un imbécile, et à juste titre (imbécile = faible, hein).
Un clic, et on se confronte à une « information », sans la confondre avec une « connaissance ».
Merveilleux terrain, au contraire, pour qui est attaché à l’esprit critique.
(Ceux qui ne l’étaient pas hier ne le seront pas davantage demain).
C’est très étrange.
Le début du post a disparu, le voici.
Je n’ai jamais compris cela, étant au contraire plein de gratitude envers Wiki.
Chacun de nous, etc….
Sollicité au niveau du ressenti, après avoir lu les quotidiens du soir, je me suis efforcé de réfléchir à la question: mon cul vaut-il 6 millions de dollars?
La réponse me semble être: non. Mais j’ai horreur du dogmatisme.
De plus, je suis peut-être aussi sexy que la mère Diallo.
Laquelle, il est vrai, est une véritable bombe.
Tiens ! je viens de découvrir qu’en Allemagne les livres de poche ont fait leur apparition en 1867 : Reclams Universal-Bibliothek. Probablement sur modèle des livres pour voyageurs de l’éditeur Bernhard Tauchnitz.
voila ce que l’on trouve sous la « plume » de Patrick Besson dans le journal LE POINT: quelle honte
Bonsoir Renato
Oui, le Reclam – Hefte de la Reclams Universal-Bibliothek sont pour ainsi dire des livre de poches avant le livre de poche, mais avec une grande différence, – dans le Reclam-Hefte on trouve que des textes hors droit d’auteur (gemeinfrei). La plupart des textes classiques qu’on étudie dans les écoles allemand sont ces cahiers jaunes (Reclam Hefte) de la Reclams Universal-Bibliothek
Il y a même un article dans la wikipedia.it http://it.wikipedia.org/wiki/Reclams_Universal-Bibliothek et naturellement dans de. http://de.wikipedia.org/wiki/Reclams_Universal-Bibliothek
Il y avait avant des missels de poches, renato, et même des Vies de Saints de poche.
N’y voyez pas malice, Mangiafuoco.
Etant repassé par là, toujours un peu Haggar comme le père de Foucault, j’avais lu le titre de ce billet comme étant: Au feu, le livre de poche?
Pas surpris le moins du monde, l’autodafé (comme thought experiment) étant, historiquement en France, une sorte d’échauffement pour l’intelligentsia de gauche. Depuis, au moins, un numéro célèbre des Temps Modernes de l’après-guerre.
Vous imaginez l’AG au Nouvel Obs?
« Chers amis, le temps n’est plus où il fallait brûler Kafka.
Néanmoins, devant la contre-attaque problématique des cognitivistes, des comportementalistes, des laboratoires pharmaceutiques (Sanofi, Catholic Church, Bayer, …), je me permettrai de procéder à un sondage à main levée …
Pardonnez-moi, notre ami Jean Daniel veut me dire quelque chose.
(Notrami Jean Daniel ayant prétendu m’adresser à l’oreille des propos incompréhensibles qui, comme d’hab’, s’adressaient à sa voisine, nous n’en tiendrons pas compte, avec votre permission).
Je vous demande un peu de concentration.
Ceux qui veulent brûler Freud, s’il vous plaît, levez le bras »…
Bon.
Après la conf’, il y a le cock’, hein.
Et après le pince-fesse, le dîner.
(Sans moi, les mecs).
Il n’empêche, le « Faut-il brûler? », ça se dit en allemand ou en anglais?
Parce que, en japonais, c’est non.
qu’est-ce que mon commentaire vient faire là où il ne devrait pas être ?
Un empereur de Chine, il me semble, aurait dit que pour avoir de livres nouveaux il faillait bruler les anciens… Si mes souvenirs sont bons, je l’ai lu in Silence de J. Cage.
Un clic, et on se confronte à une « information », sans…
euh… sans commentaire… ?!? cela se fait rare…
ben non, d’après le billet, tout ça a changé. édité en poche prouve rien.
Evolution ou évolution contrainte? Lecteurs ou consommateurs? Est-ce que l’ on nous donne le choix?
C’était quand même un mec peu orthodoxe, renato.
« Brûler les vieux livres, et enterrer vivants les intellos », quelque chose comme ça.
Il faut attendre quand même le président Poil pour qu’il soit à nouveau fashionable…
Je viens de relire ce qui fut le premier livre publié en poche, KOENIGSMARK. Et presque toujours dans mon sac, un livre de poche à lire en allant au bureau (en ce moment, Dans la Foule, de Mauvignier).
Tétram, D., Deneb: Même crétin qui change de pseudo.
Franchement j’espérais qu’avec le nouveau site, vous alliez disparaitre et bien je me suis trompé, vous êtes là, toujours aussi con qu’il y a 7 ans.
D. alias Tetram alias Deneb: votre commentaire sur la première Note de ce nouveau site, Tournons la page: D. dit: 28 novembre 2012 à 0 h 06 min: En cliquant sur le D. en rouge on tombe sur votre autoportrait. Un portrait assez vulgaire et il faut être D.bile pour trouver cela rigolo.
Voila comment vous commenciez vos nouvelles prestations, franchement la modération devrait contrôler les signatures-liens.
…
…livre de poche,…
…ou en rouleaux,…j’ai souvenir,…d’une spécialité des grecs – égyptiens des Ptolémées,
qui faisaient des incursions, des razzias de livres en rouleaux,…imaginons cette bibliothèque d’Alexandrie,…avant César,…
que pouvait’elle contenir,…
…déjà,…que Thalès, Archimède, Pythagore et d’autres y on puiser dans la source des prêtres égyptiens des Pharaons,…
…la sagesse, le lien entre la nature infinitisimal et l’homme régulateur de la gestion de la terre par l’humaniste Hermès.
…etc,…le livre de poche écrit en cartouche ,…
…
…l’angle droit du cheval de trait,..
…avec oeillères, made of république démocratique des pythagoriciens sophistes,…
…tient,…je vois déjà l’€uro des connivence,…déjà au temps de Rame-Sex II,…avec la tête du sphinx,…au revers la la bonne queue d’or,…pour les oeufs d’or,..
…les poules, les oies, les dindes,…
…etc,…
..de Pierre Benoît!
On cause livres de poche D., ce qui implique un prix abordable (large diffusion et un marge de bénéfice une fois réglés les coûts de production). En d’autres mots, la chose ne se réduit pas à une question de format.
…
…@…M,…
…le pharaon c’est le roi des cons,…
…surtout qu’en ces temps là,…l’Egypte n’était que forniquer en grande famille,…
…
…et aujourd’hui,…il n’y a pas d’avenir et de sécurité pour les jeunes,…déjà moins qu’avant,…autant être seigneur des étoiles,…des communiantes comme » Alice in Wonderland « ,…
…&,…le pharaon est plumé en dindon,…
…etc,…l’enfant mâle du condor, en cage à poule,…
C’est quand même un pas important vers la démocratisation, cneff ⎯ autrement mon amie n’aurait pas trouvé opportun de m’en parler, je crois.
Je me souviens que parmi les livres de mon père il y avait quelques ‘‘cahiers jaunes’’⎯ il doivent encore dormir dans l’un des cartons de mon dernier déménagement.
Vous avez raison, pardon.
Dans ma jeunesse j’ai lu nombre de poches de la collection Anticipation. J’ai adoré celui-ci. http://static.livre-rare-book.com/pictures/HDE/l533_1.jpg
Celui-là vaut le coup aussi. Je vous le recommande sans réserve.
http://www.livrenpoche.com/livre/Coup-dur-sur-Deneb/10315_1172765.html
Ne me dites pas que vous n’avez pas encore ouvert tous les cartons de votre dernier déménagement, renato ?
Tout simplement des pouvoirs exceptionnels. J’en ai déjà parlé.
Et je sais faire bien plus encore. Hop :
titre˙élɹɐd àɾép ıɐ uǝ,ɾ ˙slǝuuoıʇdǝɔxǝ sɹıoʌnod sǝp ʇuǝɯǝldɯıs ʇnoʇ
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