Finir un livre à tout prix, sait-on jamais…
Il faut savoir finir un livre. C’est de lecture qu’il s’agit, et non d’écriture. Même si l’ennui nous guette dès la fin du premier chapitre, même si une forme jugée déplaisante n’a guère de chance de s’arranger en cours de route, même si on se sent coupable de ne pas donner une dernière chance à l’auteur. Au cas où un coup de théâtre final, une chute inattendue, nous révèleraient la lettre et l’esprit de ce qui nous avait échappé jusque là. Abandonner, c’est l’abandonner.
N’empêche que certains livres, on serait curieux de savoir qui les a lus jusqu’au bout. Il y en aura toujours, aussi francs que provocateurs, pour affirmer haut et fort que des classiques révérés, disons la Recherche du temps perdu et Don Quichotte, leur sont tombé des yeux avant de leur tomber des mains à mi-parcours si ce n’est avant, et pourquoi pas. Plus récemment, Montaillou, village occitan, best-seller de plage d’Emmanuel Le Roy Ladurie, ou L’homme de paroles de Claude Hagège, tous deux, par la grâce d’Apostrophes, méritaient une enquête serrée auprès des lecteurs pour savoir combien d’entre eux avaient été jusqu’au bout. L’instrument de mesure manquait, et pour cause. Comment savoir ?
C’était avant l’invention du « Hawking Index ». Cette usine à gaz doit son nom au physicien Stephen Hawking mais il n’y est pour rien. C’est l’autre versant de la rançon de la gloire, son grand succès de librairie Une brève histoire du temps étant également remarquable pour être l’un des livres les moins lus jusqu’au bout par ses lecteurs. Il semble qu’ils aient été achevés avant d’avoir pu l’achever. Il est vrai que sa compréhension requiert des connaissances autres que Muchachas 3. Or ne voilà-t-il pas que Jordan Ellenberg, un mathématicien de Madison, Wisconsin, a trouvé le moyen, dit-il, de traquer les renonciateurs, du moins ceux qui lisent sur Kindle , ce qui limite un peu le champ de la démonstration, laquelle est déjà diversement commentée : dès lors qu’ils cessent de surligner des passages du texte, c’est signe qu’ils ont définitivement abandonné la lecture… Il applique un ratio qu’il exprime en pourcentage et baptise ce cocktail « Percentagey”. Hum… Je vous avoue que je n’ai pas tout compris, il me faudrait un autre mathématicien mais si possible pas de Madison, Wisconsin. Je n’ai pas non plus saisi comment au juste il entrait dans les données enregistrées sur les Kindle. Et dire que c’est paru sur un blog du Wall Street Journal…
Le capital aux XXIème siècle, best-seller de l’économiste français Thomas Piketty pas seulement en France mais aux Etats-Unis, est ainsi très mal noté. D’après l’impitoyable « Hawking Index », ceux qui le lisent sur Kindle décrochent définitivement à partir de la page 26 (il en compte 700…), ce qui le place à 2,4%. Mais il y a pire encore, et nettement plus inquiétant eu égard au sujet, plus accessible que les statistiques sur l’évolution des inégalités : les Mémoires de Hilary Clinton atteignent le score de 1,9%…
Lire n’est pas un devoir ni une obligation. Un minimum de patience n’en est pas moins exigée. Certains livres demandent un temps d’acclimatation. On doit prendre le temps de s’installer, de faire connaissance des personnages, de prendre le pouls de l’auteur, d’en comprendre le rythme et la cadence, d’entrer dans son écriture, de s’accommoder de sa logique. Toutes choses qui ne vont pas de soi. Celui qui n’a jamais lu un livre d’Emmanuel Carrère et découvre dans le dernier qu’au bout de cent pages, il ne parle toujours pas du thème annoncé mais uniquement de lui-même et des siens, sera tenté de fuir, à tort. Encore faudrait-il s’entendre sur ce que l’on attend d’un livre selon que l’on en a entendu parler ou pas, que l’on connaît l’auteur ou pas, que l’on s’est fait piégé par la quatrième de couverture ou pas etc J’en connais qui n’ont jamais pu aller au-delà de la vingtième d’A la recherche du temps perdu et qui en sont restés au jugement d’Anatole France : « La vie est trop courte et Proust est trop long ». Soit, et alors ? Ils peuvent se passer de lui pour vivre et basta !
Un lecteur atteint le début de la sagesse quand il ne s’effraie plus à la pensée du nombre de classiques qu’il n’a jamais ouverts, et ne se culpabilise plus à la pensée de ceux qu’il n’a pas pu finir. Encore ne s’agit-il là que de livres consacrés par la postérité. Ne parlons même pas du tout-venant de l’actualité littéraire. Peut-être suis-je trop optimiste mais j’ai personnellement tendance à donner une chance à l’auteur dès lors que j’ai pu tenir jusqu’à mi-parcours de son livre. Soit je poursuis jusqu’à la fin en me disant « Sait-on jamais… » Soit je me dis que c’est une question de kairos, pour m’être ennuyé à 20 ans en lisant La mort d’Ivan Illitch, L’homme sans qualité ou Eloge de l’ombre, et pour avoir à 40 ans remercié haut et fort Tolstoï, Musil et Tanizaki de les avoir écrits.
(Illustrations D.R. et Nancy Stahl)
1 096 Réponses pour Finir un livre à tout prix, sait-on jamais…
En tout cas, la tension pour reconstruire une communauté humaine existe bel et bien dans la littérature comme en témoignent de nombreux romans contemporains analysés dans le bouquin de Jean Bessière que j’ai déjà cité.
W avec une dose d’optimisme ou de candide naïveté il est encore permis de croire que la créativité peut sauver le monde, après tout la somme des composants en forme la matrice, jeu d’équilibre des forces en éloignant l’idée que du bien le mal triomphe et que ce dernier est en cours de perfectionnement.
cessez la parano je ne vous connais pas!
Il semble vraiment difficile pour vous d’être cohérente, vous avez besoin d’aide pour ça ?
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…@,…bérénice,…à 0 h 35 mn,…
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…entre les lignes,!…
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…a quoi sert l’argent, ou le pouvoir,…quand ils en on trop!,…de quoi allez se faire foutre!,…
…la mode à tout s’achète & tout se vend,…à gober,!…avec psy’s et démocratie!,…
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…un autre monde!,…
…les baby-sitter’s Bull’s du moyen-âge moderne!,…à la gloire des Angélique’s du calife des califes,…&… Zorro’s de l’ordre de Malte,…de chez-nous!,…
…encore en manque de pots d’harem, à s’encanailler du chypre Sultan!,…etc!,.. …Ah,!…Ah,!…Bip!,…Bip,!… …envoyez!,…suivant!,…Courtesy’s Trust & C°,…
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Je m’associe à la grande lucidité personnelle de Prébois 21h37 : la lecture est un divertissement qui apporte à chacun des choses entièrement différentes.
Il n’y a pas d’absolu en littérature. Il n’y a pas de littérature à proprement parler. Juste du papier-paysage.
Le mot « littérature » est pratique, sans plus ! Parler de « aller au fond des choses » grâce à la littérature est un contre-sens absolu !
On pourrait souhaiter, comme l’ami W., un effet collectivement positif de la culture, haussant le « nous » de l’humanité. Je n’en crois pas un mot ! Nous pourrions depuis longtemps « nous » organiser pour que notre troupeau aille mieux, partout dans le monde… On sait bien, on constate que c’est impossible.
La littérature n’apporte rien, strictement rien, au monde. La culture ne sert à rien, hormis la culture technique aux effets sociaux imprévisibles ! Le papier-paysage est un acte aux effets personnels, pas collectifs.
Je ne suis qu’un modeste lecteur dont la bibliothèque en étagères Ikea n’occupe que deux pièces de surface moyenne, soit 30 m2 au total. Beaucoup et peu. Motivation ? La Curiosité… Tous ces livres lus me sont personnels, mais ne représentent que très peu de ce monde vivant sous mes yeux. Ils m’ont divertis, sans plus…
J’ai toujours privilégié d’autres plaisirs : sport de compétition, musique écoutée, musique jouée, amour, baise, échanges personnels, dialogues, études scientifiques, management. Mes plus grandes émotions, tous mes souvenirs forts, pérennes, puissants, viennent du monde extérieur, pas de ma bibliothèque !
La vie est dehors. Le monde est dehors. La littérature, la culture, apportent « un peu » à la personne. Rien au troupeau, toujours constitué de ces même cons qui se battaient déjà entre eux à la préhistoire et continueront éternellement à le faire, sans la moindre liberté, sans la moindre égalité, sans la moindre fraternité.
Bref… les écrivains, les lecteurs, pour beaucoup d’entre eux, sont des adeptes à forte religiosité d’une activité sectaire dont ils exagèrent le pouvoir et les vertus…!
kicking, ce n’est pas parce que vous êtres mort que tout est mort. La vie continu, en de formes que peut-être vous ne comprenez pas, mais elle continue.
…
…faîtes sans moi!,…j’ai rien à gagnez à discourir !,…
…je rentre dans mon cocon!,…je vous donne raison,…du vent!,…
…ouf!,…la paix avec rien!,…etc!,…
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Onésiphore de Prébois dit: 16 juillet 2014 à 22 h 18 min
Brillant!
« Il faut savoir finir un livre. » Pierre Assouline.
Celui de la vie, uniquement à notre mort!
On pourrait souhaiter, comme l’ami W., un effet collectivement positif de la culture, haussant le « nous » de l’humanité.
Vous n’ avez donc rien compris avec votre » positive attitude « ?
« la tension pour reconstruire une communauté humaine »
… ça alors ! reconstruire ?! la communauté humaine étant constamment en mutation… on peut suspecter un manque d’études pour qu’il lâche une telle énormité…
La méthode du dénommé Jordan Ellenberg me paraît relever surtout d’une technique de marketing. Le fait que ce soit un blog du « Wall Street Journal » qui s’y intéresse semble le confirmer. Il s’agit d’autre part de cerner l’intérêt que présentent, pour la majorité des lecteurs, les ouvrages publiés en ligne à l’intention de la clientèle équipée de tablettes. IL est certain que « Cinquante nuances de grey » et les ouvrages du même genre obtiendront des scores de loin plus flatteurs que des ouvrages plus exigeants, qu’il s’agisse du pavé de Piketty ou du dernier Thomas Pynchon. On attend les effets de ce type d’enquête sur les choix éditoriaux : ils ne semblent guère faire de doute…
À propos d’individu, portrait de Livie :
http://it.wikipedia.org/wiki/Livia_Drusilla#mediaviewer/File:Livia_Drusilla_Louvre_Ma1233.jpg
Un lecteur atteint le début de la sagesse quand il ne s’effraie plus à la pensée du nombre de classiques qu’il n’a jamais ouverts, et ne se culpabilise plus à la pensée de ceux qu’il n’a pas pu finir
—
Souci limité à une certaine « élite » qui en tout cas se pense comme telle. Pour l’immense majorité de l’humanité, la culture livresque est tout sauf une valeur. On peut le déplorer, mais c’est ainsi. Cela expliquerait-il la barbarie? Pas nécessairement, Pol Pot était très cultivé et avait lu tous les classiques français.
Il est préférable d’avoir lu peu de livres mais « bien », de près, le crayon à la main ou la fonction surligner au bout du doigt. Comment se lasser de lire ou/et relire Hamlet? A côté, bien des oeuvres ressemblent au usages de ce monde vu par le Prince du Danemark: « weary, stale, flat and unprofitable » …
«…du dernier Thomas Pynchon… »
Au XIXe siècle les feuilletons étaient plus lu que Flaubert ou Zola — et au théâtre le vaudeville marchait comme aujourd’hui les variétés à la télé…
Par ailleurs, en parlant de Pynchon, j’aimerais bien savoir combiens de lecteurs « compulsifs » l’on lu…
« la tension pour reconstruire une communauté humaine »
Bien évidemment, il s’ agit du rapport groupe/individu soulevé par les interventions de crayon en main.
«…il s’ agit du rapport groupe/individu… »
C’est le mot « reconstruire » qui fait problème, et « faire un dessin » pour dire le pourquoi ne me semble pas nécessaire.
Toujours à propos d’individu, on sait que Phidias subit un procès pour s’être auto-portraituré dans le bouclier d’Atena Parthenos. Par ailleurs la légende (mais est une légende ?) veut qu’il ait gravé sur certains de ses ustensiles « Ceci est de Phidias »…
Il est préférable d’avoir lu peu de livres mais « bien », de près, le crayon à la main ou la fonction surligner au bout du doigt. Comment se lasser de lire ou/et relire Hamlet? (Bloom)
George Steiner (entre autres, mais lui de façon particulièrement brillante) a montré combien la « connaissance » des plus grandes oeuvres littéraires relève du domaine de l’indécidable, leur exploration, même armée de la plus grande attention et de la plus grande précision, laissant toujours échapper une grande part de leur richesse de signification, et ouvrant sans cesse de nouvelles portes, découvrant sans cesse de nouvelles perspectives encore inexplorées. Le paradigme de ce type d’oeuvre est offert, selon lui, par certaines pièces de Shakespeare.
Pas nouveau cette problématique posée par Hubert Damish dans son Ruptures/Cultures dès 1976…
http://www.leseditionsdeminuit.eu/f/index.php?sp=liv&livre_id=2004
« En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L’ouvrage d’un écrivain n’est qu’une espèce d’instrument optique qu’il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que sans le livre il n’eût peut-être pas vu en soi-même.”
On voit que Proust ne considérait pas la lecture comme un divertissement »une préoccupation qui détourne l’individu de soi-même »,il n’est pas le seul à le penser et dresser la liste des écrivains,ou simplement de tous les lecteurs anonymes qui pourraient affirmer que le livre,quand il nous détournerait de soi-même c’est pour nous y mieux ramener,serait bien longue.
Enfin,il ne s’agit pas d’avoir raison;mais il ne faudrait pas considérer que celui qui est convaincu que la lecture est infiniment plus qu’un divertissement est un dupe,ni juger que celui qui ne voit dans la lecture que divertissement est un philistin.Autant de lecteurs,autant d’expériences de la lecture.
Par ailleurs, en parlant de Pynchon, j’aimerais bien savoir combiens de lecteurs « compulsifs » l’on lu… (Renato)
Très peu, sans doute. Pourtant, un roman comme « Contre-jour » est pour moi le type même de l’oeuvre inépuisable.
renato, j’ai lu (et aimé) tous les livres de Pynchon… sauf le dernier paru en français sous le titre « Contre-jour » que j’ai abandonné à la page 1070 (sur 1468), je n’ai pas pu aller jusqu’à le fin; par contre je lis souvent les autres, mon favori étant « V. »
« En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L’ouvrage d’un écrivain n’est qu’une espèce d’instrument optique qu’il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que sans le livre il n’eût peut-être pas vu en soi-même. »
Borges bien à part, voir la contribution de Gillo Dorfles au « Manifesto dell’antilibro », où il parle du rôle du lecteur comme artiste.
soit 30 m2 au total. Beaucoup et peu. Motivation ? La Curiosité…
quand même jicé..de la place perdu pour jeux de fléchette et flippeur..mais ta case fait peut être 300m2..beaucoup de temps pris sur les jeux vidéo et le poker en ligne..trop de déni et ton propos fait parfait symétrique avec dracul, qui fait de la littérature la vie même..pour l’homme de bien tous les mondes doivent communiquer sans souci que cela « apporte » ou « rapporte »..je ne crois pas à « la curiosité » immotivée jicé, c’est dailleurs là son vraie mystère évidemment, comme je ne crois pas au livres qui se répondent infiniment entr’eux, à la dracul pour au finiche extraire une espèce de substantifique moelle rance à la rosset, eugène sue disséquait dumas hugo balzac..bref je crois que le trouble énorme vient de la technique qui brise le formalisme de dracul, te fais craindre jicé de faire ringard avec un bouquin dans les mains..alors que tu le serais moins avec un kitesurf..
Très peu, sans doute.
allons..tous les babacoule du monde
Boug ! Voyons…tu fais fausse route.
Comme on est toujours le ringard d’un modiste, pourquoi veux tu que cela me gêne : je m’en secoue la tige de jade, façon Mao Zedong devant ses jeunes stagiaires !
La curiosité me pousse à faire certaines choses, dont lire… Rien de plus, rien de moins… mais effectivement la lecture n’est pas ma vie, contrairement à l’ami De Beulyou.
Avec ces histoires de « nous », j’ai bien l’impression que de quelque côté tu entres à l’abbaye, tu vas de toute façon tomber sur des sectaires.
Les pires sont les platonichiens. La culculterie du monde des lettres ( la liste des élus est éloquente !)
9 h 39: j’essaie de comprendre ce galimatias qui essaie de faire intello comme dirait bouguereau
la lecture contrairement au fric c’est ringard
contrairement à l’ami De Beulyou
..non lui c’est la pèntour..que penses tu de ses nus sous la douche ?
George Steiner (entre autres, mais lui de façon particulièrement brillante) a montré combien la « connaissance » des plus grandes oeuvres littéraires relève du domaine de l’indécidable, leur exploration, même armée de la plus grande attention et de la plus grande précision, laissant toujours échapper une grande part de leur richesse de signification, et ouvrant sans cesse de nouvelles portes, découvrant sans cesse de nouvelles perspectives encore inexplorées. Le paradigme de ce type d’oeuvre est offert, selon lui, par certaines pièces de Shakespeare.
—
Parfaitement d’accord. Les oeuvres géniales sont inépuisables. L’idéalisme qui consisterait à les circonscrire à un nombre prédéterminé et obligé de significations est la négation même de l’infini des sens qui en font des exceptions. C’est précisément pour cela qu’elles sont universelles. Seraient universelles les créations qui possèdent cette incommensurable ouverture, ces richesses inépuisables qui parlent à l’esprit, au coeur et au corps, en toutes les langues de la création.
Lévinas a dit des choses importantes là-dessus, dans Ethique et Infini, quand il parle des Russes et de Shakespeare.
Qu’il ne retire pas son masque, surtout…
aucun monde n’est pas un tant soi peu infini si on l’observe avec attention kabloom..le tourbillon de poussiere dans un rayon de soleil est le plus couru et aussi le plus littéraire..c’est aussi trés bête de n’y associer sempiternellement que shakespeare sauf en ayant des idées en tête comme un « regardez plutot par ici »
Le billet d’Assouline tourne (discrètement) autour de la question de savoir si nous aurions des devoirs envers les livres et, au-delà, envers la culture, particulièrement envers la culture occidentale, dans laquelle, pour la plupart, nous avons été élevés. Moi qui ai vécu mon enfance en dehors de toute préoccupation et de toute éducation religieuse, je me demande si mes réponses quasiment réflexes à l’égard de cette question ne diffèrent pas profondément de celles de quelqu’un qui aurait reçu une éducation religieuse, qui y aura
La ville de Cancarneau, pendant deux semaines, s’appellera CONcarneau, en mon honneur. Je serais à la poêle, habillé de coton blanc, veste et marcel, caleçon étanche, pantalon Capri, chausses blanches en cuir récupéré, le tout sans bouton, avec une coiffe haute en dentelle au dessus de mon front. Je porterais des lunettes de soleil françaises, chez moi tout doit être suivant le désir de Marine.
Pour le peuple juif en attente de messie, je me proposerais volontiers comme candidat.
Le comédien Eric Ruf, qui connaît bien la maison, succède à Muriel Mayette à la tête de la Comédie-Française.
—-
Je ne connais pas ce comédien, mais j’ai été surpris de la façon dont il utilisait à mauvais escient l’expression « maille à partir » dans son premier entretien, sur F Culture. « Votre maison et la mienne ont eu fréquemment maille à partir », dit-il en substance, voulant souligner les collaborations fréquentes entre le Théâtre Français et France Culture. Or « maille à partir » signifie exactement le contraire de la coopération puisqu’il dénote l »opposition provenant de la volonté de s’approprier la plus grande part de la maille, monnaie médiévale, si je me fie à mon souvenir du livre de Duneton, « La puce à l’oreille ».
Au-delà de ce contresens, étonnant chez quelqu’un pour le français, et maintenant le Français, sont le métier, on peut y voir un hommage voilé à sa prédécesseur, Muriel Mayette…Avoir Mayette à partir, voilà peut-être ce qu’il voulait dire…Sigmund, quand tu nous tiens!
« Quand le mythe meurt, la musique devient mythique de la même façon que les œuvres d’art,quand la religion meurt, cessent d’être simplement belles pour devenir sacrées. »
Levi-Strauss.
Bouguereau, je rêve que vous me preniez sur une croix de Saint-André.
si tu vas chez ali pour te faire circonscrire la teub dédé tu fais un candidat trés propre sur lui..je vote pour toi! les juifs c’est comme les socialiss..oeucuménique a donf..même tariq y peut voter
même tariq y peut voter
..mais c’est 10euro..ou 13 dollar américain
Le billet d’Assouline tourne (discrètement) autour de la question de savoir si nous aurions des devoirs envers les livres et, au-delà, envers la culture, particulièrement envers la culture occidentale, dans laquelle, pour la plupart, nous avons été élevés. Moi qui ai vécu mon enfance en dehors de toute préoccupation et de toute éducation religieuse, je me demande si mes réponses quasiment réflexes à l’égard de cette question ne diffèrent pas profondément de celles de quelqu’un qui aurait reçu une éducation religieuse, qui y aurait sincèrement adhéré, quitte à prendre ses distances dans la suite de sa vie. Si, à l’égard des problèmes de l’existence en général, je me sens étranger à tout impératif catégorique qui n’émanerait pas de ma propre conscience (laquelle n’est nullement pour moi l’ « instinct divin » qu’elle était pour Rousseau), il va de soi que je ne me reconnais aucune espèce de devoir ni envers aucune forme de la culture en général, ni envers les livres, quels qu’ils soient. Les livres en particulier et la culture en général ne sont pour moi que des produits de consommation parmi d’autres, à égal rang de dignité avec, les pêches, les abricots et les véhicules à moteur. Seul mon bon plaisir de consommateur régule, en dernier ressort, mon rapport avec les produits culturels, même si je suis influencé par mes références en la matière, par la réputation de l’écrivain ou par l’avis d’un critique éclairé tel qu’Assouline (ça, c’est pour obtenir un billet d’entrée gratuit au colloque de Lagrasse).
..tu fais de beau rêve dédé
« Il faut savoir finir un livre… » Dieu merci, j’ai depuis belle lurette renoncé à cette superstition qu’il y du sacré dans tout livre, et que c’est un sacrilège d’abandonner sa lecture. S’il est vrai qu’un livre ne sort pas tout fait comme un lapin d’un chapeau (pour citer je ne sais qui) et mérite tout notre respect, on doit avouer qu’il en est peu qui soient dignes d’être lus jusqu’au bout, ou plutôt d’être RElus, seule épreuve à mon avis probante quand il s’agit de juger de l’importance et de la nécessité d’un livre.
Par ailleurs, qui n’a jamais eu l’impression de s’être fourvoyé dans une lecture (une lecture de roman en particulier, qui exige une adhésion qui n’est pas seulement celle de l’imaginaire, et qui peut rappeler quelque chose de la foi)? Qui, au bout de cent pages d’un roman faussement prometteur, ne s’est pas retrouvé tout à coup appauvri, desséché, racorni, en un mot malheureux, comme si le monde s’était tout à coup rétréci? En ce qui me concerne, je me débarrasse comme d’un poison d’un livre qui ne tient pas ses promesses. La liste est longue des romans (contemporains pour beaucoup) dont j’ai abandonné la lecture, quelque préjugé positif que je nourrisse à l’égard de son auteur. Les derniers en date : L’hypothèse de l’ombre de Michel Chaillou (quoique l’écrivain me soit infiniment sympathique), récit poussif, tissé de tics, s’égarant dans d’inutiles coquetteries, mais auquel je trouve quand même le mérite de s’aventurer sur un territoire incertain ; Reparer les vivants de M. de Kerandal, mélo boursouflé, qui, lui, mérite tout bonnement d’être « mis au cabinet » (je parle du meuble, bien sûr)
ça a été du long jean marron..
ne s’est pas retrouvé tout à coup appauvri, desséché, racorni, en un mot malheureux, comme si le monde s’était tout à coup rétréci?
..tlé tlé bon
« Amazon va lancer un «Netflix du livre».
Le leader du commerce en ligne a fait apparaître subrepticement sur son site américain une nouvelle offre, permettant de lire en illimité pour 9,99 dollars par mois des livres électroniques. »
« Les livres en particulier et la culture en général ne sont pour moi que des produits de consommation parmi d’autres, à égal rang de dignité avec, les pêches, les abricots et les véhicules à moteur ». Onésiphore de Prébois
Réduire les livres à un objet de consommation, c’est peut-être pas un impératif de la culture, mais c’est d’évidence un impératif du marché.
Lire un livre en m’ennuyant est pour moi totalement exclu depuis le jour où, à 20 ans, dans une bibliothèque où il y avait 400.000 livres, j’ai fait le calcul qu’un grand lecteur qui lirait 3 livres par semaine pendant 70 ans ne pourrait lire qu’autour de 12.000 livres (à peu près le nombre de livres que j’ai aujourd’hui chez moi, dont 3 quarts non lus).
Depuis ce jour-là, dès qu’un livre « ne répond pas à mes attentes », comme dirait un lecteur politiquement correct expert en langue de bois commerciale, je le mets dans le tas des livres à vendre ou à donner et je l’oublie définitivement, même si son nom est très connu.
L’impression et la vente de livres difficiles sont encore rentables parce qu’il y a suffisamment de niais pour croire qu’il est nécessaire socialement d’avoir certains noms dans leur bibliothèque, même s’ils n’en lisent que 10 pages voire aucune.
Les attaques directes ou indirectes (les plus dangereuses, celles qui consistent à mettre n’importe quelle merde produite par un rappeur au même rang que Proust) contre la culture littéraire sapent son prestige et réduit le nombre des acheteurs « pour la frime ».
Moins d’acheteurs, moins de rentabilité de l’édition, disparition des éditions littéraires…
L’université? Un jour ou l’autre l’électorat, dont je n’ai pas besoin de préciser le changement rapide de composition, se demandera s’il est vraiment nécessaire de payer des gens pour étudier et enseigner toute leur vie la Chanson de Roland ou la littérature latine, qui n’évoqueront plus rien pour personne, sinon pour quelques vieillards en voie de disparition accélérée grâce à l’euthanasie.
Il semble vraiment difficile pour vous d’être cohérente, vous avez besoin d’aide pour ça ?
Michu incompréhensiblement je ne vois pas pourquoi vous réagissez de la sorte à une phrase qui n’est pas accusatrice et ne cherche absolument pas de cible particulière, si vous êtes pris(e) au piège de l’identification et vous sentez visé(e) par l’énonciation non exhaustive, faudrait-il que vous consultiez, ne soyez pas trop égocentrique, il n’est pas toujours question de vous et comment, au vu de l’actualité, pourriez vous vous poser en pierre d’achoppement? Ce serait en avoir une vision réductrice, vous pouvez cependant continuer à faire de la mousse et comprendre de travers si cela contribue à former pour vous une tentation plaisante.
« Réduire les livres à un objet de consommation… »
Mais les livres sont des objets de consommations, peu importe l’usage que l’on en fait. Il y a un marché, jusqu’à preuve du contraire.
« Lire un livre ennuyant… » (Pablo75)
Je ne crois pas que l’ennui soit un très bon critère pour juger de l’importance d’un livre quand on ne l’a pas terminé. Il faut plutôt être attentif au possibilités de comprendre, de percevoir, voire de vivre, qui se déploient dès les premières pages (disons la première centaine). Si j’avais dû me fonder sur le critère de l’ennui pour abandonner une lecture, je n’aurais par exemple jamais terminé un des plus grands romans à mon avis : Absalon Absalon de Faulkner… Et d’autres encore…
A JC 6h24
http://www.youtube.com/watch?v=NK4-NcAxgPA&feature=player_embedded
« les livres sont des objets de consommations, peu importe l’usage que l’on en fait. Il y a un marché, jusqu’à preuve du contraire. »
Il y a un marché du livre, bien sûr, comme il y en a un de l’art, du sport, de la science, du culte même. Mais l’expérience de la lecture ne se réduit pas forcément à un acte de consommation : le lecteur y joue quelque chose de ce qu’il est (rarement, il est vrai).
L’image
Pub pour encyclopédies reflétant un optimisme années 50.
« Tu peux tout savoir »… « Joyau de votre bibliothèque »… « qui étonnera tous vos amis »
Optimisme dans la science et dans la politique.
Un mastard du Tiers Monde guide deux cultures plus frêles, europe asie, vers l’émancipation universelle.
En bas, la planche déconne un peu.
C’est plus la culture du Arbeit und Kampf.
Photo d’en haut
Finkie jeune confronté au fantôme de Voltaire.
« L’expérience de la lecture » est une chose, l’objet livre en est une autre.
10 h 30 : appauvri, desséché, racorni : auto-portait de bouguereau comme dirait bouguereau à jeun
renato dit: 17 juillet 2014 à 10 h 45 min
« Réduire les livres à un objet de consommation… »
Ce jeune philosophe portugais, G Tavares, exprime assez sommairement sa vision de la chose dans son Voyage en Inde, tu vis tu consommes, la fin de la consommation signe l’arrêt de mort en quelque sorte et réciproquement, d’accord avec vous Renato.
« la fin de la consommation signe l’arrêt de mort en quelque sorte et réciproquement », Bérénice.
Je consomme, donc j’existe. En voilà une bien belle conception de l’existence.
Que l’on mange pour vivre ou que l’on vive pour manger, on y échappe pas: il faut mettre quelque chose dans l’assiette… consommer est donc un fait inéluctable…
En bas, la planche déconne un peu.
Culture du travail et du credo qui se substituerait au combat bien que le second ne puisse marcher sans le premier, qu’écrit-on de nouveau sur le nihilisme et la négation des valeurs en ce siècle où l’argent le profit guide en maitre une majorité d’initiatives tant individuelles qu’étatiques? Gagner ou l’idée de victoire devient celle du Capital.
les écrivains ces has been
11h02 je vis donc je consomme en principe pas uniquement pour produire du déchet.
Je consomme donc je vis, société de conso.
Y’en a beaucoup qui découvre l’eau chaude. C’est parfait. Mieux vaut tard que jamais. La caution de G. Steiner pour énoncer une si énorme banalité, c’est du plus haut comique. G. Steiner est vraiment gâteux. Ce qui est drôle, c’est qu’il énonce souvent des banalités en donnant l’impression qu’il a reçu une divine inspiration. C’est à ce moment-là que la moutarde commence à me monter au nez en général…
Le plus inquiétant, c’est ceux qui nous versent des douches d’eau froide comme sirius. On commence à cerner l’énergumène. Pas fréquentable. Fait partie des nouveaux barbares. On en avait déjà eu une forte intuition avec son histoire de naissance de l’individu. Mais là, c’est confirmé. Le genre de type que quand vous l’avez parmi les invités amené par d’autres, vous vous dites merrrrrde….!
C’est quoi au juste l’existence (existentia), le simple fait d’avoir une réalité ou le constat que l’être vivant vit et il a donc un mode de vie ?
Des qui decouvrent l’eau chaude
Sirius qui verse des seaux d’eau froide (WG)
Il est bienvenu, Sirius.
Ici, il fait 43 degrés nom de Dieu
Le genre de type que quand vous l’avez parmi les invités amené par d’autres, vous vous dites merrrrrde….!
Mais qui vous inviterait à dîner, Wildganster?
Vous qui agressez tout le monde. Vous vous tenez certainement mal à table.
Onésiphore de 10 h 26, effectivement, il y a peut-être un rapport entre l’éducation religieuse et le respect, ou au moins l’aura dont on pare les livres. Je suis profondément athée, militante même, et j’ai eu la totale dans mon enfance : confirmation, communion solennelle, confessions hebdomadaires et obligatoires, messes et parcours chez les scouts (les guides et jeannettes chez les filles). J’ai tout jeté aux orties, mais je dois reconnaître qu’il y a, dans mon rapport aux livres, un sentiment qui mêle la reconnaissance à la dévotion ; en ce sens, le livre simple objet de consommation, comme l’abricot ou le papier cul, est inconcevable pour moi. Je me souviens bien des affres de ma jeunesse, et des draps trempés de larmes (et pas d’autre chose, le Boug’) : la pensée consolante était que, si seule et perdue que je puisse être, je pouvais compter sur les livres pour me sortir de moi. Service essentiel, qui vous permet de survivre à vous-même. J’en ai gardé un respect de la chose écrite (même si j’envisage de plus en plus sérieusement de passer à la tablette, ce qui me permettrait de libérer l’espace aujourd’hui dévolu aux livres-papier), qui me conduit à être choquée par vos propos consuméristes. Même si je peux tenter de comprendre votre point de vue…
Je vous trouve tous, d’ailleurs, très sûrs de vous, droits dans vos bottes dans la recherche du plaisir, et refoulant sans remords vos échecs de lecture sous le seul prétexte de votre opinion défavorable. Comme si votre plaisir ou déplaisir était le seul critère à prendre en compte. Ca m’effraie un peu : à ce rythme-là, les apprentissages seraient vite balayés… Perso, je persévère souvent, même dans l’effort, parce que je fais confiance à une critique positive (quand j’apprécie le critique et qu’il me semble avoir une vision plus large et plus pertinente que la mienne) ou que, simplement, quelqu’un que j’aime a trouvé dans tel livre une richesse que, du coup, j’espère aussi trouver. Bon, la déception (par exemple, j’ai été un peu déçue par le recueil de nouvelles « le traducteur kleptomane » de mot compte triple, pourtant recommandé par notre hôte) est bien entendu parfois là. Mais au moins, j’aurais « vidé le sac » avant de le rejeter, ce que l’on ne peut pas faire sans finir. Ainsi de Conrad, dont la thématique ne me touche pas, car non seulement elle m’est étrangère mais en plus, déplaisante. Ainsi aussi de la littérature nippone (j’ai détesté Kafka sur le rivage, mais je l’ai fini !) – ces efforts-là me permettent au moins de savoir ce que je n’aime pas, et peut-être plus important : pourquoi je ne l’aime pas…
Mais je suis bien moins sûre de moi que vous tous, ô infatigables bavards littéraires du blog à Passou…
un sentiment qui mêle la reconnaissance à la dévotion
En fait, vous êtes restée une dévote, Clopine épicétou.
Transgresse, Clopine, transgresse!
« G. Steiner est vraiment gâteux. Ce qui est drôle, c’est qu’il énonce souvent des banalités en donnant l’impression qu’il a reçu une divine inspiration. C’est à ce moment-là que la moutarde commence à me monter au nez en général… »
ML se reconnaitrait-il à travers les travers de Steiner ?
Donc tous le monde est d’accord pour reconnaitre que la littérature est un substitut de la religion ! Mais les lecteurs sont-ils toujours sectaires ?
quand Clopine dit des choses sensées le petits mecs s’acharnent, c’est dégueulasse comme dirait bouguereau à jeun
Clopine est une dévote qui n’a aucun sens du sacré.
Ah, jeter tous ces livres!
M d R C une variante de desjournées épicétou, les initiales ne pourraient-elles pas donner avec un peu de relâchement dans les bas fonds de l’âme, un peu plus de décontraction dans la jupe, une dose infinitésimale de mémoire dans le haut, merde au rez de chaussée?
« je consomme, donc je suis »
Dés les premières secondes de vie, on consomme de l’oxygène, puis de la nourriture.
Pour ce qui est de la lecture, pourquoi avoir honte du verbe consommer ?
Michel Alba est un grand consommateur de livres, il est excellent quand il nous en offre le catalogue.
Donne-t-il envie de lire ? Je veux dire les livres dont il cite les titres et leurs auteurs ? Oui, mais, question analyse ou compte-rendu, le prof certifié est un peu léger.
Prébois me semble mieux outillé pour jouer le rôle de passeur, il est bon pédagogue, Mauvaise Langue se hausse sur un piédestal, il veut nous démontrer qu’il est le plus intelligent, le plus cultivé, la seule lumière. Pas sûr que les allumés soient de bons réverbères.
PS: L’allumé certifié, finira écrasé par des montagnes de livres perdant l’équilibre. Nous irons posé une pierre sur son mausolée.
la décontraction dans la jupe, ça c’est un truc pour les vieux cochons comme dirait bouguereau bourré
Merci, Ciboulette, mais justement : je trouve aujourd’hui qu’on pourrait presque converser sur ce site, ce qui est rare…
Bon, le dévôt est souvent un faux, un hypocrite, Molière nous aura au moins appris ça. Je n’en suis pas : j’aime profondément la littérature. Pas vous, Messieurs les persifleurs ?
Donne-t-il envie de lire ? Je veux dire les livres dont il cite les titres et leurs auteurs ?
Pas du tout car ses citations sont souvent sommaires et données à brûle-pourpoint. Il a tendance au hors-sujet, ce qui est rédhibitoire à l’oral de l’ agrégation…
@ Chroniques de mon balcon dit:7 juillet 2014 à 11 h 34: Oui, oui, oui est oui…
WG n’est pas gâteux, il est sincère
Si on doit lire un roman pour s’y retrouver soi même, je préfère souvent un cigare , un verre de Sancerre et le vague chintement lancinant de mer devant; et là, je me retrouve . Et si j’en ai marre de m’être trouvé,perdu, rerouvé, j’écoute ce qui se dit à la table voisine, là, c’est déjà délicieusement plus balzacien.
Clopine vous écrivez dans une superbe envolée : » ô infatigables bavards littéraires »
allons allons, vous avez l’air d’être très accrochée à certains bavards littéraires. vous etes une sorte d’Esmeralda littéraire malgré une escorte de trolls ricanants qui vius perturbent régulièrement. et malgré cela vous en faites partie de ces « bavards littéraires, tout comme moi sur ce blog.
Clopine, avouez tout de même que le principe de plaisir règne en maître à moins de sombrer dans le masochisme, ensuite qu’un livre soit livré à des jugements analytiques injustes quoiqu’étayés ou qu’il se présente au moment inopportun à notre sensibilité toujours en recherche de sens résulte de paramètres différents, certains livres nous attendent et se présentent avec exactitude au moment de notre vie qui peut les accueillir, je dirais qu’il s’agit presque d’une espèce d’ésotérisme.
Le dévot est celui qui suit bêtement, par habitude et paresse intellectuelle les préceptes qu’on luit enseigne. Ceux de l’ église mis aussi ceux de Michel Onfray par exemple.
Arrêtez de lire Blanchot avec dévotion, confrontez-le avec la philosophie de son ami Lévinas par exemple.
Bérénice, vous pensez comme un tire-bouchon…
C’est vrai ça, que venez-vous pérorer 😉 sur ce blog, Paul Edel alors que vous avez fermé le vôtre?
« Arrêtez »
Cas où l’usage de l’impératif suscite quelques soupçons ou, du moins de la méfiance.
ou, du moins de > ou, du moins, de
rénataeu, nous ne sommes pas ici pour faire un concours…
rénataeu..rénateau, j’ ai foiré c’est la cas de la dire!
j’écoute ce qui se dit à la table voisine
Le monde est partagé entre les voyeurs et les exhibitionnistes, l’un ne va pas sans l’autre !
de LE dire ( c’est à cause du Château Minuty!)
« C’est vrai ça, que venez-vous pérorer 😉 sur ce blog, Paul Edel alors que vous avez fermé le vôtre ? »
Puisqu’il vous dit qu’il préfère écouter les voisins de tables que de se retrouver face à lui-même ! D’ailleurs moi je le préfère en invité qu’en hôte !
« nous ne sommes pas ici pour faire un concours… »
Quoi ?! il n’y a pas de concours, seulement vous pratiquez là un usage un peu trop désinvolte de l’impératif — un conditionnel serait plus élégant ; moins violent ; et surtout moins professorale… Cela dit, les amis m’attendent pour l’apéro… Bonne journée
Popaul sur ce blog , tu viens bien tous les jours foutre ta merde, JC, alors ferme là comme dirait bouguereau
merci Dame Auclesse d’avoir preté attention à mon blog et d’avoir remarqué que je suis en vacances.
Il y a la panacée.
C’est un truc qui te fais lire des livres à 40 ans que t’aurais jamais lu à 20.
Qui de la même manière t’a fait lire des livres à 15 ans, que tu ne reliras pas à 50.
Indices:
Ce n’est pas technologique.
Ce n’est pas du marketing éditorial parisien, ni de la vente forcée. Non.
C’est tout nouveau; c’est le kairos. Un truc grec, en fait.
un truc qui te fait lire
professorale ? Remarque tuée dans l’oEuf!
Regardez mon nom renato, humour, autodérision, prout prout machin.
à l’adresse JC Dame Auclesse : « les imbéciles ont dans la fourberie des grâces inimitables »
(René Daumal)
bavards littéraires
enculer des mouches, ça sert à rien.
D’ ailleurs vous avez l’impératif tonitruant, renato.
« Dés les premières secondes de vie, on consomme de l’oxygène, puis de la nourriture.
Pour ce qui est de la lecture, pourquoi avoir honte du verbe consommer ? », Université etc.
(Désolé de revenir à cette question, j’ai dû m’occuper de ma descendance)
Un bel exemple de pensée unitaire : le réel est envisagé sous un principe unique… Ca ressemble à : le sport, c’est qu’une affaire de fric, ou : la politique, c’est qu’une affaire de pouvoir, etc.
Je suggère d’essayer de penser de cette façon : si la consommation est partout, tout n’est pas consommation, etc. Des auteurs, pas des moindres nous invitent à cette attitude : nombre de moralistes du XVIIe, les Jésuites dans le genre Gracian, mais aussi Spinoza (avec cette idée d’attribut), mais aussi Kant, etc. La science a peut-être aussi quelque chose à nous apprendre sur ce chapitre.
Je regrette que le genre même du débat condamne souvent à piétiner dans un « tout »/ »tout » stérile. Enfin, question close, passons à autre chose…
(René Daumal)
Quel sens du sacré il avait celui-là!
kairos, on peut aussi le comprendre, c’est pas interdit, comme : « l’occasion fait le larron ».
WG/ML, tu m’insultes pour te rassurer, mais tu sais parfaitement que j’ai raison sur le fond. D’ailleurs, toi même il t’arrive de hurler au déclin de la culture.
La seule incertitude, c’est le calendrier.
Paul Edel?
Disons que j’ai lu un certain livre qui évoque un séjour à Rome,des amours contrariées,bref…ce n’est pas mon histoire que je lis,c’est celle réelle,fictive,qu’importe!que me raconte un écrivain,ce n’est pas ma vie et cependant je « me retrouve » dans ce récit,maintenant,si vous n’êtes pas d’accord c’est que peut-être,vous et moi,n’entendons pas de la même manière le « se retrouver soi-même »…
« je pouvais compter sur les livres pour me sortir de moi »
Il est temps de rentrer à la maison, Clopine d’ours ! On meurt dans son propre corps … !
Juste pour agrémenter le déjeuner :
Il n’y a pas une seule sorte, mais plusieurs sortes de Français :
– Les Français de France, peuplade lâche et veule : des veaux sans cervelle
– Les Français venus d’ailleurs qui s’intègrent sans problème : qu’ils soient bénis !
– les Français venus d’ailleurs et qui ne veulent pas s’intégrer : qu’on les brûle dans de l’encens !
La « cause palestinienne », objet de toutes nos manifestations rigolotes à la con, permet un tri simple !
Bon appétit …
@ Asper
« Je ne crois pas que l’ennui soit un très bon critère pour juger de l’importance d’un livre ».
Moi non plus.
Il faut saluer le sens de la finesse de JC, qui admet deux catégories d’immigrés. Dans dans quelle catégorie de Français mettre JC? Je propose la création d’une deuxième catégorie de Français de souche : les cons.
Pinpin dit: 17 juillet 2014 à 12 h 22 min
« bavards littéraires
enculer des mouches, ça sert à rien. »
En tant qu’officiante, je garde un excellent souvenir de cette expérience littéraire, et le recommande à mes sœurs installées à l’Elysée, Matignon, Beauvau, etc, etc …
Bien à bourre !
Parrainé par Asper le Maitre-Con ?
J’en rêvais …
Asper, pourriez vous réécrire votre phrase, vous manquez de clarté.
Prenez exemple sur Bouguereau, il a le sens des phrases directes
« Asper, pourriez vous réécrire votre phrase ? »
La probabilité qu’un mille-pattes laborieux et obtus réécrive la Bible est voisine de zéro …
JésusChrist, vous me faites trop d’honneur. La Bible? Voyons. Je n’ai jamais rien écrit de pareil. Vous devez avoir de la merde dans les yeux.
Quant à truc, avec le pseudo à rallonge : auriez-vous l’amabilité d’être plus clair ? de quelle phrase parlez-vous?
Il y a deux blogueurs (entre autres) que j’aime bien ici: Pablo75 et Chaloux. Deux types qui s’enflamment pour telle ou telle interprétation d’une grande œuvre musicale ne peuvent pas être foncièrement mauvais. En plus, ils sont haïs de Widergänger, ce qui est plutôt bon signe.
Pourtant, ces deux-là n’aiment pas Paul Edel!!! C’est une énigme pour moi. Comment peut-on ne pas aimer Paul Edel? Paul écrit des critiques qui sont des chef-d’œuvres de sensibilité et d’intelligence avec juste ce qu’il faut de références (loin des torrents de citations pédantesques, suivez mon regard…) et toujours dans un style élégant et fluide. Personne n’est parfait: il laisse souvent passer beaucoup de fautes de frappe, il censure des commentaires (paraît-il) et il n’aime pas Don Quichotte…Défauts mineurs.
Et puis, il y a le souvenir d’Opitz 43, nostalgie des Romaines aux belles épaules, les anciens me comprendront. Pour cela seul, on ne peut qu’aimer Popaul…
Sirius, je vous trouve sévère avec WG : un esprit un peu trop zélé peut-être, et surtout d’une naïveté un peu servile devant le savoir universitaire, s’abandonnant sans réserve à certaines production de la théorie. Quant au délire de toute puissance qu’il manifeste, c’est ici une chose très courante, non?
Par ailleurs, des choses intéressantes à dire, je trouve, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, il s’en faut de beaucoup!
(Je ne viens que rarement sur ce site, je n’ai qu’une connaissance approximative des commentateurs habituels, mais je reconnais parmi eux une catégorie, bien connue sur les blogs, d’esprits empoissés par l’impuissance et le ressentiment)
De Nota j’en profite pour vous dire que j’aime vos interventions, mais si je lis Proust ou jean jacques rousseau, je ne cherche pas à me retrouver , ce n’ est pas ça qui est important..je suis heureux de rencontrer un autre homme.. ils envoient des signaux si subtils sur le fonctionnement d’une société.. on ne comprendrait rien à la Restauration sans Stendhal et Balzac , Gautier,Vigny, et l’immense Hugo, le grand Hugo ou Sand . quand j’ai lu Proust la première fois à 18 ans, je n’ai aimé que l’enfance du narrateur et son « temps retrouvé », si optimiste.. j’ai sauté les conversations du clan Verdurin..les salamalecs de la mondanité.. aujourd’hui je lis ce qu’il dit de ce clan verdurin avec interet car c’est un monde quasi disparu.., ou ce qu’il écrit sur la jalousie montre une souffrance si particulière..la souffrance amoureuse il en fait une analyse vertigineuse . à chaque âge de la vie on découvre de nouveaux pans de son œuvre. me retrouver ? je ne sais pas. franchement non, mais s’oublier dans un autre écrivain, quelle volupté.
le « moi » que ces écrivains déplient dans leurs livres, c’est le « leur » et pas le mien de lecteeur .je lis chateaubriand avec passion mais rien à voir de ce que je ressens et je ne crois pas une seconde à ce qu’il dit, mais son mensonge littéraire est fabuleux .c’est le fonds mirage de sa vie.
le bruit et la fureur du monde actuel, sans doute un Céline s’ en approche
Non, je ne lis pas pour me retrouver mais LES trouver, eux.
« humour, autodérision, prout prout machin. »
Humour ?! pfff !!! Si la justification par pseudo interposé marche c’est qu’elle a des jambes… disons que c’est un peu facile, digne d’une duchesse prout prout… et que donc ça ne marche pas… cependant, il faudrait que je reconnaisse, que votre stupidité correspond bien à l’idée que l’on se fait de la stupidité… et vous interprétez très bien le rôle…
Sirius, bien d’accord avec vous sur les pages romaines d’Opitz, qui illustrent ce qui pouvait se faire de mieux dans les commentaires assouliniens : nous étions, à cette époque-là, au plus près de la littérature ; il n’est que de lire Jc pour mesurerer la distance qui s’est creusée…
Paul, oui, je suis bavarde et atteinte comme tous, par la logorrhée azertyenne. Mais peut-être la différence tient-elle à l’arrogance avec laquelle certains dissertent, et l’intransigeance dont ils font preuve. Comme si n’être pas d’accord avec eux leur ôtait le souffle, et qu’ils doivent vous réduire en manipulant, tour à tour, l’érudition et l’intimidation. Voyez comme les positions s’affirment et se boulonnent, alors que, selon toute vraisemblance, la bonne distance est au milieu. Sur le sujet du jour : bien sûr, la recherche du plaisir est fondamentale dans la lecture, mais évidemment, on ne peut consommer la littérature comme on mange un abricot- surtout quand on a lu Flaubert et qu’on sait ce qu’il fait, avec des abricots, grands dieux ! Mais cette position médiane est trop mesurée pour un endroit comme ici. Faut que ça saigne, tout le temps…
Par ailleurs, des choses intéressantes à dire, je trouve, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, il s’en faut de beaucoup!
Exact dans le fond, que de l’esbroufe pour la forme, un hymne à l’académisme, au classicisme, au catholicisme en gros pour résumer de façon pragmatique l’essentiel des communications produites par des esprits souvent libres et incisifs, quelquefois par des freluquets qui ne se sentent plus brasser l’air pour faire du vent, je trouve assurément la note bleue en vous lisant, c’est un courant sous rare tension, feeling immédiat .
Bon mais par exemple Mein Kampf c’était quand même embêtant de l’abandonner à la trentième page, sur le balcon, et sous le nez des voisins…
Vous êtes trop pure pour produire du déchet, Bérénice.
@TKT : merci une fois encore de réviser les congugaisons. Futur et conditionnel ne donnent pas les mêmes terminaisons (par exemple).
@ Widergänger
« Il fut un temps où je lisais aussi beaucoup de psychanalyse. »
« Maurice Blanchot était notre dieu quand nous étions en khâgne. Et je n’exagère nullement. »
Tout s’explique… Je comprends mieux maintenant le pâté neuronal que tu as à la place du cerveau et qui est à l’origine de ta logorrhée inguérissable.
http://www.youtube.com/watch?v=43n54iysUuc&feature=player_embedded
« Genette, c’est plus technique mais c’est indispensable. Il est impossible d’analyser correctement un extrait de La Recherche sans en passer par Figures III. »
Quelle machine à conneries ce Widergänger !
à égal rang de dignité avec, les pêches, les abricots et les véhicules à moteur
tes choix sont peu recommendable..des pêches il en est que l’on a mangé et qu’on ne trouve nulle part, ça se saurait, des abricots idem, quand ils sont bon mieux que des petits jésus..des sainte vierge! (hurkurkurkurk) et des véhicules a moteur..djizeus is my hotrod
..il t’aurait suffit de dire le dgini..le tictac menthe..apeul et j’aurais laché mon filet et je t’aurais suivi
Vous êtes trop pure pour produire du déchet, Bérénice
t’écris comme marcel proust dédé..en mieux
Mein Kampf c’était quand même embêtant de l’abandonner à la trentième page, sur le balcon, et sous le nez des voisins…
a contraire..sur et certain que ça srait autre chose que le monde qu’on laisse pour édifier le populo..on voit que tu consommes de la yamaha sergio
Hon peut pas être intransigeant vis-à-vis de soi-même, parce que à un moment, ça bloque…
Bouguereau peut partir en vacances, Ciboulette est là pour le rappeler à notre bon souvenir !
on ne peut consommer la littérature comme on mange un abricot
tou couocoué clopine..tu consommes trop d’abricot épicétou
@ Widergänger
« Dans Le temps des Prophètes, Paul Bénichou rappelle qu’au XIXè siècle on prête fréquemment à saint Paul une phrase qu’on ne trouve nulle part dans ses Épîtres : « Ce monde n’est qu’un système des choses invisibles, manifestées d’une façon visible. », qui a joué un rôle si important notamment chez Baudelaire pour être à l’origine même de son fameux sonnet des « Correspondances ». Au XIXè siècle, on prête beaucoup à saint Paul, on lui fait dire un peu ce qu’on veut. »
Cette phrase, mon gros inculte, est une traduction libre d’une phrase de Paul dans son texte le plus important, l’Épître aux Romains, I,20:
18 En effet, la colère de Dieu éclate du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui, par leur injustice, retiennent la vérité captive;
19 car ce qui se peut connaître de Dieu, est manifeste parmi eux: Dieu le leur a manifesté.
20 En effet ses perfections invisibles, son éternelle puissance et sa divinité sont, depuis la création du monde, rendues visibles à l’intelligence par le moyen de ses oeuvres. Ils sont donc inexcusables…
..mais des lives qu’on consomme..y’en a des caisses! toujours.. toujours! a sanctifier l’écrit bande de superstitieux..par contre on peut parler d’images en général.. »de ce bas de plafond de grotte, 400 siècle vous contemplent » ..bande de cagots ahuri
C’est tout nouveau; c’est le kairos. Un truc grec, en fait.
exploité on en a fait ceci pour inviter aux voyages, un concept qui migre pour explorer notre temps.
http://www.kairos-peniche.com/
bouguereau dit: 17 juillet 2014 à 14 h 32 min
de la yamaha
Habandonner Moto-Revue, sur un banc public ? Y serait volé ! Y a que pour Harley y en a pas ils savent tous démonter par coeur…
l’abricot de bouguereau recommandé pour les cuites à répétition comme dirait bouguereau bien vu de son balcon cong
qui a joué un rôle si important notamment chez Baudelaire
pauvre nullos qui n’a jamais lu un alqueumiss..hors de ma vue ! béotien !
Grande question à destination des quantistes, si l’on abandonne une pile de New Look est-ce que les filles vieillissent ?
Ciboulette est là pour le rappeler à notre bon souvenir !
manque cheuloux..ça tourne en rond la cariole
Je suis profondément athée, militante même, et j’ai eu la totale dans mon enfance : confirmation, communion solennelle, confessions hebdomadaires et obligatoires, messes et parcours chez les scouts (les guides et jeannettes chez les filles). J’ai tout jeté aux orties, mais je dois reconnaître qu’il y a, dans mon rapport aux livres, un sentiment qui mêle la reconnaissance à la dévotion ; en ce sens, le livre simple objet de consommation, comme l’abricot ou le papier cul, est inconcevable pour moi. (Clopine Trouillefou)
Votre témoignage conforte mon sentiment qu’il existe un clivage, d’origine religieuse, entre ceux qui ont tendance à sacraliser la culture et le livre, et ceux qui, comme moi, ayant été, dans leur enfance, pratiquement indemnes de toute pollution religieuse, portent sur eux un regard profane et détaché. C’est ce qui m’a conduit, par exemple, hier soir, à confronter les mérites comparés d’un rouleau de la Torah avec un rouleau de papier-cul, à l’avantage du second. Humour des plus douteux, j’en conviens, mais pas plus sacrilège à mes yeux que l’idée d’assimiler la Passion à une course de côte, comme le fit Jarry dans un texte inoubliable et libérateur, s’il en fut. Sacraliser, si peu que ce soit le livre et la culture, c’est adhérer en douce à un dualisme qui aboutit à assigner une supériorité aux productions de l’esprit, supposé d’une autre nature et d’une autre essence que le corps. On n’en a pas fini de tordre le cou au platonisme.
Des journées tant il est vrai qu’on peut y préférer le hors bord ou le jet-ski pour lecture du plan d’eau et si l’on aime la vitesse, JB se plaignait quelques jours de cela de ces vers » au temps suspend ton vol et vous heures propices suspendez votre cours, évidemment pour ce sujet, le transport fluvial préférable par la lenteur qu’il impose et le désir de ne pas apercevoir trop tôt la fin du voyage.
si l’on abandonne une pile de New Look est-ce que les filles vieillissent ?
évidemment! bien pour ça qu’un cul du xix eme ça émeut.. »elle a vécul » dirait dracul
Sergio pourquoi la page 30?
et ceux qui, comme moi, ayant été, dans leur enfance, pratiquement indemnes de toute pollution religieuse
tout ça pour dire que ca pas été si tellement profond profond..
la cariole tourne en rond… vaut mieux que faire du sur place dirait bouguereau
« on ne peut consommer la littérature comme on mange un abricot »
Ce n’est qu’une question d’approche, le contraire est donc aussi vrai.
con à se botter le cul tout seul dirait keupu
Ce n’est qu’une question d’approche, le contraire est donc aussi vrai
disons que le live devient un bien « immatériel » et sa « consommation », sa rémunération, pose problème..mais ça lassouline s’en tape..ses nosses sront consommé avant qu’on lui fasse reproche..sauvé par le gong c’est mieux que l’abandon..
cul à se botter le con dirait bouguereau bourré (pléonasme)
Les appétits sont proportionnels, plus on mange plus on mange, ce qui d’ailleurs vient contrarier l’image de l’intello rat de bibliothèque qui ne saurait que faire de la corbeille de fruits qu’est toute vie envisagée dans son entièreté.
aux productions de l’esprit, supposé d’une autre nature et d’une autre essence que le corps
enfin jean marron..c’est cocasse à la fin ces déclaration de jourdain faisant de la philosophie idéaliss..hier le monde disparait quand je meurs aujourdhui l’esprit c’est pas un paté de neurone//tu vas nous finir adorateur de leibniz..ses lives étaient de vraie relique en sont temps..ça devait énormément énerver voltaire..principalement jaloux
J’aime bien la comparaison entre Clopine et Esmeralda; On pourrait poursuivre l’idée avec dans le role de Phébus de Chateaupers, le bel et sensible Edouard Louis, l’ane tenant lieu de chèvre, et dans Claude Frollo, Michel Onfray, dont la chute finale, non doublée, serait une bénédiction pour l’avenir de la philosophie française et celui du bien-écrire réunis…
Bien à vous.
MC
Qu’est-ce qu’il faisait avec les abricots Flaubert, Clopine ?
« le livre simple objet de consommation, comme l’abricot ou le papier cul, est inconcevable pour moi. » (Clopine Trouillefou)
La France a peur.
Sectaire Mémère est de retour !
JC ce serait Quasimodo, M. Court ?
Sergio dit: 17 juillet 2014 à 14 h 42 min
« Grande question à destination des quantistes, si l’on abandonne une pile de New Look est-ce que les filles vieillissent ? »
…seulement si on entrouvre le magazine : alors les filles prennent le paquet d’ondes ridées d’un seul coup …
Certes, Onésiphore, mais mépriser la culture, dénigrer la littérature, est-ce bien la bonne manière de rester libre, puisque, si je vous ai bien compris, vous n’avez pas, vous, eu besoin de vous libérer ?
Un bon blasphème, bien sûr, ça fera toujours plaisir à dire et mal à recevoir pour l’intégriste de tout bord : donc, que du bénéf. Mais là, vous jetez, me semble-t-il, l’eau du bain toute entière avec le bébé. Je vous rappelle que la culture (terme générique) est la première victime des totalitarismes. Qu’on brûlait Proust en Allemagne en 1936…
Cependant, je ne nie pas être pétrie de contradictions, vous savez ; s’il ne reste, comme empreinte du religieux chez moi, que la vénération du livre et de la littérature, je ne m’en serais pas tirée à si mauvais compte que cela. Après tout, je ne savais pas, jeune lectrice, que j’oserais un jour passer de l’autre côté du miroir, écrire moi-même : je ne me suis approchée des mots qu’en tremblant. Si la littérature (je ne parle pas des « livres saints », que vous pouvez à mon sens blasphémer tout à votre aise, encore que les histoires qui y sont contées soient souvent universelles), si la littérature est différente du papier cul, c’est quand l’émotion ressenite par l’auteur, ces brèves illuminations qui parfois vous irradient, se propagent à travers les pages, devenues poreuses par la grâce de la lecture. N’est-ce pas pour cela que vous écrivez aussi, vous-même ?
Vous allez me répondre que vous n’écrivez pas, que vous jouez – comme à l’oulipo, les contraintes libèrent votre imagination, point besoin de la mystique de la création pour cela… Mais justement : convenez donc que, si vous programmiez un ordinateur pour qu’il joue tout seul avec les lettres et les mots, certes, la possibilité que la Recherche du Temps Perdu sorte de ce jeu existe, mais elle est infinitésimale, et surtout, LE JEU N’AURAIT AUCUN INTERET. Regarder une machine créer, par rapport à l’investissement, au danger, au plaisir et aux effrois de votre création à vous, bon sang, mais c’est ouvrir une boîte de conserve en guise de confection d’un repas !
Votre iconoclastie est donc, à mes yeux, attachée de mauvaise foi (sans référence religieuse, merci !) – elle nie la propension humaine à se servir de moyens d’expression pour témoigner du monde (et déjà, les peintures pariétales…), ce qui pourrait être une bien mauvaise peut-être, mais une définition tout de même, de l’art.
De plus, je suis persuadée que, comme moi, vous tentez de suivre les conseils de Messieurs Allégret et Jouvet : « mettre un peu d’art dans sa vie, et un peu de vie dans son art ». Programme juste un peu plus ambitieux que de se torcher le cul, me semble-t-il, non ?
« productions de l’esprit »
Faudrait prévenir avant de lâcher un trait d’esprit car un éclat de rire improviste peut se révéler fatale après un certain âge…
Cela dit, merci à Marc Court d’avoir révélé de façon indirecte qu’il fallait lire le post de Paul (Esméralda) dans une perspective ironique…
…
…l’occasion fait le baron, le la-rond,…les putes en mariages du père , du fils et du saint’esprit,!…
…
…et un château de clowns, au pouvoir,…sur un plateau,!…trimer,…vous!, l’existence aux stratifications-conservatrices,…
…Carbone 14,…yes Sir!,…encore des frelatés aux pognons!,…
…rien que çà,…la mouvance des romans d’esprits!,…le théâtre des rôles!,…
…tu joue quel rôle!,…dans le bordel humain,!…etc!,…Ah!,…
…
Chroniques de mon balcon, l’abricot est tout entier sexué, chez Gustave. Un passage :
Le lendemain, quand il fut debout ( vers deux heures environ, il avait dormi tard ) , Rodolphe se fit cueillir une corbeille d’abricots. Il disposa la lettre dans le fond, sous des feuilles de vigne, et ordonna tout de suite à Girard, son valet de charrue, de porter cela délicatement chez madame Bovary. Il se servait de ce moyen pour correspondre avec elle, lui envoyant, selon la saison, des fruits ou du gibier.
— Si elle te demande de mes nouvelles, dit-il, tu répondras que je suis parti en voyage. Il faut remettre le panier à elle-même, en mains propres… Va, et prends garde !
Girard passa sa blouse neuve, noua son mouchoir autour des abricots, et marchant à grands pas lourds dans ses grosses galoches ferrées, prit tranquillement le chemin d’Yonville.
Madame Bovary, quand il arriva chez elle, arrangeait avec Félicité, sur la table de la cuisine, un paquet de linge.
— Voilà, dit le valet, ce que notre maître vous envoie.
Elle fut saisie d’une appréhension, et, tout en cherchant quelque monnaie dans sa poche, elle considérait le paysan d’un oeil hagard, tandis qu’il la regardait lui-même avec ébahissement, ne comprenant pas qu’un pareil cadeau pût tant émouvoir quelqu’un. Enfin il sortit. Félicité restait. Elle n’y tenait plus, elle courut dans la salle comme pour y porter les abricots, renversa le panier, arracha les feuilles, trouva la lettre, l’ouvrit, et, comme s’il y avait eu derrière elle un effroyable incendie, Emma se mit à fuir vers sa chambre, tout épouvantée. »
« à s’approche l’absence, le silence, le repos, la nuit. La, la mort efface le tableau d’Alexandre, là, celui qui dort ne le sait pas, celui qui meurt va à la rencontre d’un mourir véritable, là s’achève et s’accomplit la parole dans la profondeur silencieuse qui la garantit comme son sens » M. Blanchot, L ‘Espace littéraire, p. 213
Qui peut me dire ce qu’est ce tableau d’Alexandre que la mort efface dans la première nuit?
Blanchot il y a
« Programme juste un peu plus ambitieux que de se torcher le cul, me semble-t-il, non ? »
Pourquoi s’enfermer dans des hiérarchies ? Il n’y a pas de meilleures actions car chaque action est utile… au bon moment.
l’abricot est tout entier sexué
ça manque de cul, comme dirait Ciboulette faisant parler Bouguereau, Clopine !
« tordre le cou à la métaphysique » : souvent un geste métaphysique. Mettre à la place un vitalisme, un matérialisme, ou je ne sais quoi encore, aussi complexes et raffinés soient-il, est aussi une décision métaphysique (envisageant la totalité sous l’angle conceptuel).
Non, ce qui fait la différence entre un livre et, disons, un abricot ou du papier hygiénique, c’est que le livre a été fait pour être lu. On peut certes s’amuser à le manger comme un abricot, ou l’utiliser comme du papier hygiénique, ce sera un détournement (déjà fait et refait, comme tout ce qu’on peut imaginer en matière de détournement). Mais si on le « consomme » conformément à son usage, c’est à dire en le lisant, alors il est question, pour le lecteur, de l’expérience d’un sens, plus exactement d’un sens qui s’affirme dans sa nécessité (je parle des livres dignes d’être lus), et qui de ce fait questionne le lecteur dans ce qu’il est. C’est pourquoi certains livres, certains films, certaines musiques peuvent compter dans une vie, peuvent représenter un événement décisif, qui oriente une existence. Il est possible qu’un rouleau de papier hygiénique provoque un événement de cette sorte : ce sera une découverte érotique, par exemple, mais l’usage qui en aura été fait excédera la forme de la consommation : certes, le papier aura été consommé, mais ce qui fera l’événement, c’est un excès, un reste qui dépasse le geste de s’essuyer le derrière.
Pour ce qui est de l’individu, je conseille vivement aux fournisseurs de bibliographies de revoir l’histoire à partir de la mort d’Alexandre et du repli du citoyen dans le privé suite à l’instauration des monarchies — du passage, donc, de polìtes à idiótes (c’est-à-dire de citoyen à individu qui se refugie dans la dimension privée se son moi). Parcours faisable via la poésie lyrique… Sans aller chercher trop loin, il suffit d’avoir bien travaillé pendant ses années de lycée…
signé: Renato
prisons et livres Angleterre
N Obs
Merci Passou.
Renato, je crois que pas mal de gens lisent aux chiottes, en vérité. Mon père y lisait son journal (ce fut longtemps, pour l’humanité en général, un excellent torche-derche que le papier journal), et j’ai des amis qui ont transformé l’endroit en véritable bibliothèque. De quoi aspirer à la constipation !!! La métaphore oniséphorienne n’est donc pas si éloignée que cela de la pratique de la lecture, nom de zeus…
(et fichez-moi la paix, tous, avec Onfray, aussi. J’en suis reviendue, certes, comme on dit dans le Morvan, mais néanmoins il m’aura été précieux, ne serait-ce que pour le plaisir d’entendre parler de Montaigne pendant les chaudes soirées d’août.)
« je ne cherche pas à me retrouver , ce n’ est pas ça qui est important..je suis heureux de rencontrer un autre homme.. »
ce que jicé éprouve quand il lit les onomatopées bouguereaunes et celles de la marine
et, MCourt sur papattes, celle de Ciboulette et Rénaldo Âne, ce pov’ petit bonhomme
Asper 17 juillet 2014 à 12 h 48 min
« Il faut saluer le sens de la finesse de JC, qui admet deux catégories d’immigrés. Dans dans quelle catégorie de Français mettre JC? Je propose la création d’une deuxième catégorie de Français de souche : les cons. »
JC c’est duconlajoie
(le bonheur de bouguereau et ueda )
« revoir l’histoire à partir de la mort d’Alexandre et du repli du citoyen dans le privé suite à l’instauration des monarchies »
c’est tout?
je crois avoir compris la mécanique bouguereau: vu son impuissance de la zigounette, il a trouvé la meilleure façon de se branler… avec le clavier… bien tempéré comme dirait bouguereau
« je crois que pas mal de gens lisent aux chiottes »
Mon propos n’allait pas dans le sens de votre réponse, cela n’a cependant aucune importance. Curieux ouvrage de Henry Miller : “Lire aux cabinets”, chez Allia si je ne fais erreur.
Quant à Onfray, c’est une vielle histoire, et j’ai depuis noté votre désenchantement, ce ne donc pas moi qui vous ennuie avec.
JC….. dit: 17 juillet 2014 à 15 h 17 min
les filles prennent le paquet d’ondes ridées d’un seul coup …
Houi mais normalement, avant, elles se superposent…
laurent dit: 17 juillet 2014 à 15 h 44 min
Je propose la création d’une deuxième catégorie de Français de souche : les cons. »
C’est sur volontariat ? Ou il faut être parrainé ? Prouver les seize quartiers…
« c’est tout? »
Vous pouvez aussi aller voir du côté du « anatman » : l’individu vu comme une série de processus interconnectés que, dans l’ensemble, donnent l’impression d’être un tout singulier et séparé, etc.
Merci d’avoir noté, Renato, mais vous savez comment cela se passe ici. Une sorte de rabâchage, façon Jc le pénible, c’est tout. Je ne m’adressais pas à vous, mais « à tous », en secouant les épaules pour me débarrasser (vainement, soupir) de l’étiquette « onfraysienne » qui me colle à la peau. Re-soupir.
Ne pourriez-vous nous en dire plus sur l’apparition de l’individualisme lié au repli sur soi, après Alexandre ? Naïvement, j’ai toujours cru que c’était l’humanisme de la Renaissance qui avait déclenché ce phénomène, moi… (enfin, c’est ce qu’on m’apprenait dans mon lycée. Mais je n’ai hélas jamais fait de grec.)
je n’ai hélas jamais fait de grec
grosse menteuse..
Une sorte de rabâchage,
tu rabâches à donf la cloche épicétou
l’abricot est tout entier sexué
l’abricot sec, ça sert à rien.
Clopine est passionnante.
polìtes à idiótes (c’est-à-dire de citoyen à individu qui se refugie dans la dimension privée se son moi)
hum..c’est teutchy lassouline..la femme était « idiotesse » comme lesclave..pas d’accés à lagora..et puis aprés par effet de contraction et de tyranie « on s’occupe de son jardin » (si, si, les romains le disaient déja a certaines époques)..hors dans rousseau le moi est popo est politique..c’est la fessée qu’est copernicienne
je n’ai hélas jamais fait de grec
t’es madame jourdaine épicétou
comme s’il y avait eu derrière elle un effroyable incendie
..la digue du cul (d’athènes à montaigue)
Bouguereau aura bien noté que, tout comme il y a une Mme Cheloux, il existe aussi ici une Mme Chesnel, plus réelle, elle, et répondant au doux prénom de… Ciboulette !
Sergio dit: 17 juillet 2014 à 15 h 51 min
« les filles prennent le paquet d’ondes ridées d’un seul coup … » (JC)
« Houi mais normalement, avant, elles se superposent… »
Evidemment ! si tu réduis le paquet d’ondes trop rapidement, faut réduire à feu doux… ! Sinon, ça donne un enchevêtrement, un mélange de morceaux de filles bancal, aussi raté que … (mettre un nom bien connu de fille ratée)
Il est possible qu’un rouleau de papier hygiénique provoque un événement de cette sorte : ce sera une découverte érotique, par exemple, mais l’usage qui en aura été fait excédera la forme de la consommation : certes, le papier aura été consommé, mais ce qui fera l’événement, c’est un excès, un reste qui dépasse le geste de s’essuyer le derrière.
t’es grave comme mec
Sergio dit: 17 juillet 2014 à 15 h 54 min
c’était une citation remarquable d’un commentaire de je ne sais plus qui-
évidemment vous n’étiez pas visé
Pauvre monsieur Chesnel !
Un si brave garçon ! Un jazzeux éprouvé ! Un barbouilleur agile, un vieillard bien poilu qu’aurait pu être heureux …
Sans sa virago, l’épouvantable Ciboulette née Salmonelle de la Tinette Rance !
Dommage que Passou ne soit pas plus présent dans le commentarium public (pléonasme ?) de son blog !
On le découvrirait un peu moins calfeutré dans son moi privé (coincé) et probablement plus mordant de ton !
(c’est-à-dire de citoyen à individu qui se refugie dans la dimension privée se son moi)
palladio c’est ça hin rénateau..des péteux ruinés qui retournent en bleu de travai à là leur vaches et leur cochons..mal servis et abandonnés de tous
Dommage que Passou ne soit pas plus présent dans le commentarium public (pléonasme ?) de son blog !
c’est dédé..
Sans faire dans le détail, Clopine, ça me fatigue, mais assez pour vous lancer dans une recherche à la bibliothèque :
Alexandre était inspiré par l’idéal panhellénique conçu par Isocrate.
Il meurt et fini l’idéal car ses héritiers cassent l’empire : naissance des cinq royaumes hellénistiques.
A l’instauration de ces nouveaux organismes étatiques, correspond la dissolution de la polis et des idéaux qui l’avaient constituée.
C’est la crise, et cela détermine la mutation de la relation entre citoyen et société — étant donnés les monarques, les citoyens ne participent plus à la vie de la cité : il n’est donc plus protagoniste mais simple sujet.
La dimension collective disparaît et avec elle les liens de solidarité qui la caractérisaient.
Le citoyen ne peut donc se concevoir autrement que comme « individu » et dans cette forme il se refugie dans sa dimension privée (en soi-même).
Salmonelle de la Tinette Rance
Serait-elle parente avec Jean Marron du Fond du Jardin, JC ?
Tintin, mais l’abricotier, en Bretagne, sur la plage, jour de tempête, si !
M’en fous bien d’être passionnante, ou non : l’essentiel, c’est d’être passionnée.
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