Finir un livre à tout prix, sait-on jamais…
Il faut savoir finir un livre. C’est de lecture qu’il s’agit, et non d’écriture. Même si l’ennui nous guette dès la fin du premier chapitre, même si une forme jugée déplaisante n’a guère de chance de s’arranger en cours de route, même si on se sent coupable de ne pas donner une dernière chance à l’auteur. Au cas où un coup de théâtre final, une chute inattendue, nous révèleraient la lettre et l’esprit de ce qui nous avait échappé jusque là. Abandonner, c’est l’abandonner.
N’empêche que certains livres, on serait curieux de savoir qui les a lus jusqu’au bout. Il y en aura toujours, aussi francs que provocateurs, pour affirmer haut et fort que des classiques révérés, disons la Recherche du temps perdu et Don Quichotte, leur sont tombé des yeux avant de leur tomber des mains à mi-parcours si ce n’est avant, et pourquoi pas. Plus récemment, Montaillou, village occitan, best-seller de plage d’Emmanuel Le Roy Ladurie, ou L’homme de paroles de Claude Hagège, tous deux, par la grâce d’Apostrophes, méritaient une enquête serrée auprès des lecteurs pour savoir combien d’entre eux avaient été jusqu’au bout. L’instrument de mesure manquait, et pour cause. Comment savoir ?
C’était avant l’invention du « Hawking Index ». Cette usine à gaz doit son nom au physicien Stephen Hawking mais il n’y est pour rien. C’est l’autre versant de la rançon de la gloire, son grand succès de librairie Une brève histoire du temps étant également remarquable pour être l’un des livres les moins lus jusqu’au bout par ses lecteurs. Il semble qu’ils aient été achevés avant d’avoir pu l’achever. Il est vrai que sa compréhension requiert des connaissances autres que Muchachas 3. Or ne voilà-t-il pas que Jordan Ellenberg, un mathématicien de Madison, Wisconsin, a trouvé le moyen, dit-il, de traquer les renonciateurs, du moins ceux qui lisent sur Kindle , ce qui limite un peu le champ de la démonstration, laquelle est déjà diversement commentée : dès lors qu’ils cessent de surligner des passages du texte, c’est signe qu’ils ont définitivement abandonné la lecture… Il applique un ratio qu’il exprime en pourcentage et baptise ce cocktail « Percentagey”. Hum… Je vous avoue que je n’ai pas tout compris, il me faudrait un autre mathématicien mais si possible pas de Madison, Wisconsin. Je n’ai pas non plus saisi comment au juste il entrait dans les données enregistrées sur les Kindle. Et dire que c’est paru sur un blog du Wall Street Journal…
Le capital aux XXIème siècle, best-seller de l’économiste français Thomas Piketty pas seulement en France mais aux Etats-Unis, est ainsi très mal noté. D’après l’impitoyable « Hawking Index », ceux qui le lisent sur Kindle décrochent définitivement à partir de la page 26 (il en compte 700…), ce qui le place à 2,4%. Mais il y a pire encore, et nettement plus inquiétant eu égard au sujet, plus accessible que les statistiques sur l’évolution des inégalités : les Mémoires de Hilary Clinton atteignent le score de 1,9%…
Lire n’est pas un devoir ni une obligation. Un minimum de patience n’en est pas moins exigée. Certains livres demandent un temps d’acclimatation. On doit prendre le temps de s’installer, de faire connaissance des personnages, de prendre le pouls de l’auteur, d’en comprendre le rythme et la cadence, d’entrer dans son écriture, de s’accommoder de sa logique. Toutes choses qui ne vont pas de soi. Celui qui n’a jamais lu un livre d’Emmanuel Carrère et découvre dans le dernier qu’au bout de cent pages, il ne parle toujours pas du thème annoncé mais uniquement de lui-même et des siens, sera tenté de fuir, à tort. Encore faudrait-il s’entendre sur ce que l’on attend d’un livre selon que l’on en a entendu parler ou pas, que l’on connaît l’auteur ou pas, que l’on s’est fait piégé par la quatrième de couverture ou pas etc J’en connais qui n’ont jamais pu aller au-delà de la vingtième d’A la recherche du temps perdu et qui en sont restés au jugement d’Anatole France : « La vie est trop courte et Proust est trop long ». Soit, et alors ? Ils peuvent se passer de lui pour vivre et basta !
Un lecteur atteint le début de la sagesse quand il ne s’effraie plus à la pensée du nombre de classiques qu’il n’a jamais ouverts, et ne se culpabilise plus à la pensée de ceux qu’il n’a pas pu finir. Encore ne s’agit-il là que de livres consacrés par la postérité. Ne parlons même pas du tout-venant de l’actualité littéraire. Peut-être suis-je trop optimiste mais j’ai personnellement tendance à donner une chance à l’auteur dès lors que j’ai pu tenir jusqu’à mi-parcours de son livre. Soit je poursuis jusqu’à la fin en me disant « Sait-on jamais… » Soit je me dis que c’est une question de kairos, pour m’être ennuyé à 20 ans en lisant La mort d’Ivan Illitch, L’homme sans qualité ou Eloge de l’ombre, et pour avoir à 40 ans remercié haut et fort Tolstoï, Musil et Tanizaki de les avoir écrits.
(Illustrations D.R. et Nancy Stahl)
1 096 Réponses pour Finir un livre à tout prix, sait-on jamais…
« Alexandre était inspiré par l’idéal panhellénique conçu par Isocrate. »
Bien avant Marx et Lénine, ainsi que Jésus-Christ, ils avaient inventé le communisme bien tempéré !
l’essentiel, c’est d’être passionnée
la fessée clopine..ça reveille le soimême qui ne peut pas ne pas s’exprimer, le tragique révélé qu’il dit clément rosset..
je vois avec étonnement que mon nom est associé à celui d’une personne que je ne connais pas, bizarre bizarre; encore un coup tordu de JC ???
Les FEMEN ont perturbé une séance au SENAT : TROIS MORTS !
Deux sénateurs névrosés qui dormaient tranquillement ont fait un arrêt cardiaque après ce réveil en fanfare…
Le troisième, né en 1926, n’avait plus vu de filles topless depuis l’arrivée des auxiliaires anglaises à Paris en 1945. Pris d’un malaise, il n’a pas supporté ce spectacle éprouvant et s’est éteint entre les bras d’un huissier en pleurs.
Merci, Renato, ne me reste plus qu’à faire le lien entre les crises héllenistiques et les idéaux de la Renaissance, et je saurai pourquoi nous sommes tous comme des piafs bavards alignés sur un fil (électrique…), et si seuls au fond. Comme ci-dessous, non ?
(on notera évidemment l’apparition de notre hôte, à la quarante-troisième seconde, et la fin, disons « dans les plumes »…)
Serait-elle parente avec Jean Marron du Fond du Jardin, JC ?
de la petite noblesse de robe..jean marron c’est de calbut ! ça remonte à jean sans peur
Chroniques de mon balcon dit: 17 juillet 2014 à 16 h 25 min
On le découvrirait un peu moins calfeutré
Ha mais il est très méchant ! Seulement en ce moment c’est le plat pays ils sont tous à Drouant en train de creuser de nouvelles galeries pour planquer le pinard… Et dans les pauses il joue du trombone sur le toit !
Chroniques de mon balcon dit: 17 juillet du Fond du Jardin
Faut pas que ça soye trop loin quand même… Si c’est un kolkhoze, le truc…
Sans faire dans le détail, Clopine,
Ça vaut au moins de faire péter le champagne Onfray!
Pour la Renaissance, Clopine, il faudrait voir la diaspora des intellectuels de Constantinople, après la conquête des Ottomans, qui amena en Italie des personnalités du monde gréco-byzantine (et leurs bibliothèques) ; il fallait bien gagner sa croute, ils enseignèrent donc le grec et les ‘sciences humaines’ à Florence, Ferrare, Naples et Milan. Là aussi, la flegme, mais vous trouverez tout ça à la bibliothèque.
(Et aussi la redécouverte des classiques par Pétrarque et les érudits de son temps.)
« polìtes à idiótes (c’est-à-dire de citoyen à individu qui se refugie dans la dimension privée se son moi) »
n’importe quoi.
mais bien sûr, dans la bibliothèque. Et après, gonflé à bloc, vous irez affronter une armée à dos d’éléphants.
« n’importe quoi »
Personne ne vous empêche de le croire, surtout pas moi.
On vient de me signaler par téléphone que le nom de Mme Chesnel est associé à celui de ciboulette; je porte à votre connaissance que mon épouse, Martine, est décédée en 2003 et que signe toujours ici sous mon patronyme.
Non, Renato, c’est pas demain la veille que l’on me fera avaler les couleuvres des néo-platoniciens.
«…affronter une armée à dos d’éléphants. »
Ça devient délicat si l’armé en face laisse passer les éléphants — stratégie de Publius Cornelius Scipio…
« avaler les couleuvres »
Il y a quelqu’un qui vous oblige ?
Chroniques
Il ne reste que deux possibilités, les figurants étant partis rejoindre les intermittents.
J’écarte l’hypothèse Quasimodo, l’intéressé n’étant ni sourd ni muet, ni cloche, ni apte à le paraitre. Et puis qui nous dit qu’il nous rendrait Clopine en partant se balancer au bout d’une corde?
Reste JC en Clopin Trouillefou, l’authentique, menant ses troupes truandesques à l’assaut de Notre Dame sur un destrier caparaçonné de rose aux armes de Porquerolles. Compromis négocié laborieusement pour l’a
après (désolé) l’abandon de certaine mobylette emblématique, qui , en plein Moyen Age , ferait un peu désordre…
Bien à vous.
MC
@ Onésiphore de Prébois
« Moi qui ai vécu mon enfance en dehors de toute préoccupation et de toute éducation religieuse, je me demande si mes réponses quasiment réflexes à l’égard de cette question ne diffèrent pas profondément de celles de quelqu’un qui aurait reçu une éducation religieuse ».
Ça n’a rien à voir avec l’éducation, ni avec l’intelligence ou la culture. C’est une histoire de sensibilité à l’Au-delà. On a la fascination du Mystère ou on l’a pas. C’est exactement comme la musique, étudiée ou pas. Il y a de grands écrivains indifférents à la musique (V.Hugo, Rilke, Pessoa, Unamuno, Borges, Nabokov…). Si tu lis les mystiques de n’importe quelle religion (à ne pas confondre avec les théologiens, qui les ont souvent brulés ou emprisonnés) et cela te laisse indifférent, il n’y a rien à faire. Moi Rumi, Maître Eckhart ou San Juan de la Cruz, par exemple, me font le même effet que la plus belle musique. Rilke disait qu’il n’avait pas d’organes pour Goethe; je crois que c’est quelque chose de cet ordre: la sensibilité à la spiritualité (à ne pas confondre avec la religion) est quelque chose de physique, d’hormonal peut-être, qui ne dépend pas de notre volonté (« Il ne dépend pas de nous de croire en Dieu », disait Simone Weil). Du coup, pour moi l’athéisme pur et dur est une affection, une carence, une insuffisance, comme l’anorgasmie.
J.S. Bach – Début de la Passion Saint Jean – Masaaki Suzuki
http://www.youtube.com/watch?v=-d9FLEIQfME
La Passion St. Jean est en entier.
@ Widergänger
« G. Steiner est vraiment gâteux. Ce qui est drôle, c’est qu’il énonce souvent des banalités en donnant l’impression qu’il a reçu une divine inspiration. C’est à ce moment-là que la moutarde commence à me monter au nez en général… »
Très bien décrit Steiner. Mais je ne comprends pas pourquoi il te fait monter la moutarde au nez, puisque tu es pareil que lui, à ton petit niveau.
ya du cafard dans le capharnaüm… mais plouf à côté de la plaque
@ Pablo75 dit:17 juillet 2014 à 14 h 27: Vous êtes désobligeant avec WG, il mérite pire.
Renato, si je devais préciser ma question (mais je crois que cela vous fatigue, alors, ne répondez pas si vous préférez), ce serait : est-ce que les hommes de la Renaissance avait connaissance et conscience de l’histoire héllénistique ? ont-ils opté sciemment pour l’individualisme, sachant ce que vous dites (qu’il est sorti d’une sorte de naufrage sociétal, si je vous ai bien compris) ? Avaient-ils accès à ces sources-là ?
…
Je me suis pas mal intéressée à l’humanisme, dans ma quête de valeurs ; si j’y ai bien trouvé l’individu au centre, aussi grand que dieu, le défiant en quelque sorte, je n’ai rien lu sur les rapports entre les savoirs de la Renaissance et l’histoire grecque…
Clopine, j’ai esquissé une réponse à 16 h 54 min et à 17 h 00 min.
Sauf si Renato me contredit, la Renaissance italienne s’est caractérisée d’abord par une redécouverte (et retraductions plus fidèles) massive des textes latins et en premier lieu de Cicéron. Côté grec (et non pas hellénistique comme l’écrit Clopine), elle s’est détournée de la scolastique, donc d’Aristote pour se concentrer sur Platon et le néo platonisme.
Court,
Chef de bande ? Ce rôle me plait car manager des truands, hyper diplômés ou non, j’adore ça. J’accepte !
Sauf si Renato me contredit
roo l’sirus..quel charclo
Chef de bande ?
ça prend des coups ça doit se battre pour les femmes..c’est cocu..cuisto c’est plus cool jicé
G. Steiner est vraiment gâteux
quelquefois l’esprit quand il a bu un coup souffle du coté de dracul
« Du coup, pour moi l’athéisme pur et dur est une affection, une carence, une insuffisance, comme l’anorgasmie. » (Pablo75)
Ahahahaha !
Je serai ravi d’être guéri de mon affection -l’athéisme pur et dur- lorsque tu auras soigné, et guéri, les mystiques et les religieux qui font honte à la Raison…
La mystique : ça soufi !
Y’en a comme sirius et renato qui devraient s’armer de courage, s’ils ne veulent pas finir idiots.
http://dagr.univ-tlse2.fr/sdx/dagr/index.xsp
Je ne sais plus qui disait que WG/ML était souvent intéressant…Bien sûr qu’il est souvent intéressant! Il serait pour le moins surprenant qu’un agrégé (?) passionné de littérature, qui a lu des multitudes de livres, n’écrivent jamais rien d’intéressant…Mais cela ne l’autorise pas à vouloir à tout prix écraser de mépris toute personne qui n’est pas d’accord avec lui. Quand il a décidé que son contradicteur avait tord, il doit avoir 100% tord et lui 100% raison. Pas de place pour une situation intermédiaire qui reconnaîtrait le moindre mérite à l’adversaire! Incroyable…son cas est évidemment pathologique (bipolaire? parano?).
Ceci dit, je l’aime bien au fond et sympathise avec beaucoup de ses positions, le droit des juifs et d’Israël à vivre en paix, ses lamentations Finkielkrautienne sur le déclin de l’enseignement, de l’Europe…
diffamtaion Mme Chesnel/Ciboulette : merci à ceux qui me soutiennent, ailleurs que sur ce blog
« Mais cela ne l’autorise pas à vouloir à tout prix écraser de mépris toute personne qui n’est pas d’accord avec lui. » (Sirius)
Quand peut on se servir du mépris, ce qui est délicieux, si on ne peut le faire sur un désaccord, même léger.
Voulez-vous la disparition du mépris ??? le triomphe de l’hypocrisie ? de la courtoisie ?…
Développement d’une indication sybilline donnée ci-avant dans le fil des commentaires.
« Art. 721-1-… – En application de l’article 721-1 du code de procédure pénale, une réduction supplémentaire de la peine peut être accordée à toute personne condamnée, quel que soit son niveau d’éducation ou de français, qui lit un livre et en fait un compte rendu écrit selon des modalités définies par décret d’application. Cette réduction, accordée par le juge de l’application des peines après avis de la commission de l’application des peines, est de cinq jours par livre lu et par mois d’incarcération. »
À la première phrase du premier alinéa de l’article 721-1 du code de procédure pénale, après les mots : « ou d’une formation, » sont insérés les mots : « en s’investissant dans l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul, en participant à des activités culturelles et notamment de lecture, ».
Jacques Chesnel dit: 17 juillet 2014 à 18 h 26 min
« diffamtaion Mme Chesnel/Ciboulette : merci à ceux qui me soutiennent, ailleurs que sur ce blog »
N’oubliez pas l’essentiel, Chesnel, ce qui se passe ici est VIRTUEL !!!!!
Ça http://dagr.univ-tlse2.fr/sdx/dagr/index.xsp ce n’est vraiment pas une nouveauté.
Il me semble cependant que la mort d’Alexandre ne puisse en aucun cas être niée, ni son idéal panhellénique ; ainsi que la division de l’empire en cinq royaumes ; et ainsi de suite jusqu’à la diaspora des savants gréco-byzantins, etc.
Cela dit, je préféré mourir idiot que devenir un savant de votre acabit…
« Il me semble cependant que la mort d’Alexandre ne puisse en aucun cas être niée »
qu’il est bête, çui-là.
« qu’il est bête, çui-là »
L’ironie élégante vous fuit, c’est donc vrai : vous méritez JC…..
Cela dit, je suis bête, et alors ?
Y’en a qui ont une drôle d’idée de l’usage des outils de communication du XXI siècle. S’il se pense hors la loi, l’autre tafiole de Porquerolles, il se trompe.
Et alors ?
Mais rien mon pauvre Renato.
Faut voyager. La Grèce, l’été, ça vaut le déplacement. Ne vous trompez pas de carte géographique. Prenez celle de la Grèce antique.
-Descend de ton arbre, que l’on voie si les couilles que tu as au cul sont bien les tiennes, eh, tartouille de Djedla !
– Pour les amateurs de livres de poches anciens 740 pages, le « Dictionnaire des antiquités Romaines et Grecques » par un Brit, Anthony Rich, illustré, est une merveille éditée par Firmin Didot en 1861.
merci de vos appréciations virtuelles à mon égard
@ Sirius
« Il y a deux blogueurs (entre autres) que j’aime bien ici: Pablo75 et Chaloux. Deux types qui s’enflamment pour telle ou telle interprétation d’une grande œuvre musicale ne peuvent pas être foncièrement mauvais. En plus, ils sont haïs de Widergänger, ce qui est plutôt bon signe. Pourtant, ces deux-là n’aiment pas Paul Edel!!! C’est une énigme pour moi. [….] Personne n’est parfait: il laisse souvent passer beaucoup de fautes de frappe, il censure des commentaires (paraît-il) et il n’aime pas Don Quichotte…Défauts mineurs. »
D’abord, je ne connais pas assez Paul Edel pour l’aimer ou pas, puisque je ne l’ai lu qu’ici, où il écrit peu. J’ai vu que Chaloux avait une dent contre lui, je ne sais pas très bien pourquoi.
Ensuite le fait qu’il aime Bernanos (même s’il a l’air de mal connaître le Bernanos pamphlétaire), Gombrowicz ou Thomas Bernhard, me le rend sympathique. Par contre, le fait qu’il n’aime pas Don Quichotte me paraît un crime de lèse-littérature. Ou plutôt: pas le fait qu’il n’aime pas ce livre, mais celui de si mal le connaître (parce quand on le connaît, on ne peut que l’aimer), de ne pas savoir que c’est un livre qui a plusieurs niveaux, qui cache de façon génial ce qu’il est en réalité: une formidable machine à démonter l’orthodoxie et le fanatisme de son époque et de toutes les époques.
Comme Nabokov (qui a pondu l’un des textes les plus crétins qui existe sur Don Quichotte) il n’a sans doute pas vu que Cervantes a écrit plusieurs livres à l’intérieur de son roman: un pour les inquisiteurs de son époque (époque dangereuse qu’on peut imaginer comme un mélange de stalinisme des années 30 et de république islamiste d’Iran actuelle), un pour le « peuple » et les lecteurs naïfs, un pour les hétérodoxes cachés comme lui (juif, homosexuel, érudit connaissant beaucoup de choses interdites, dont l’érasmisme, la Kabbale et le Zohar, avec un côté escroc – qui l’a mené en prison – et un autre proxénète – qui a failli le coûter cher à cause d’un assassinat commis à la sortie du « bordel » qu’il avait dans son domicile de Valladolid) et, pour finir, un livre ésotériste (ses idées dans ce domaine seront bien plus développées dans son « Persiles », le livre, pour lui, le plus important qu’il avait écrit).
Après, il y a sans doute aussi le problème de la langue. En français, Don Quichotte perd beaucoup de l’ambigüité qui est son ton dominant. Presque chacune de ses phrases a quelque chose d’ambivalent, d’ambigu, d’équivoque. Ses pages sont pleines de clins d’oeil aux lecteurs attentifs. Les notes, très abondantes, des meilleures éditions ne sont que la partie visible de l’iceberg. Et après des milliers de livres écrits sur Don Quichotte, il reste encore beaucoup de zones d’ombre dans ce livre.
C’est un roman si riche qu’à chaque fois qu’on le relit il nous donne l’impression qu’on le connaît mal. Carlos Fuentes le relisait tous les ans, à Pâques, et il disait que chaque année il découvrait des choses qu’il n’avait pas vu avant.
Mon cher Chesnel, vous avez voulu figurer dans le virtuel comme personnage réel : ne vous plaignez pas, et assumez vos choix.
Je ne peux que remercier djedla pour ses conseils avisés — ne comprend pas comment certains peuvent affirmer que ce puits de savoir n’est qu’une pauvre conne qui se prend les pattes dans des références qu’elle ne comprend point… Bon, là, maintenant j’ai à chercher une carte de la Grèce antique…
Et pour les insultes, renato, n’a rien à prouver.
Insultes ?! quels insultes ? j’ai même pris votre défense contre ceux qui vous traitent de conne, que voulez-vous de plus ?
Renato, défendez-vous vous même.
La prochaine fois au lieu de raconter n’importe quoi sur les cités grecques dans l’antiquité, leurs citoyens, leurs régimes politiques, renseignez-vous !
bonne soirée.
@ JC
« Je serai ravi d’être guéri de mon affection -l’athéisme pur et dur- lorsque tu auras soigné, et guéri, les mystiques et les religieux qui font honte à la Raison… »
Pourquoi guérir les mystiques alors qu’ils ont produit la plus belle poésie et la plus belle musique?
Aucun athée peut écrire ceci:
Sinfonia de la Cantate BVW 21:
http://www.youtube.com/watch?v=aUL8QswhMm0
Bach était piétiste et avait dans sa bibliothèque les sermons de Tauler. Où sont les Bach, les Rumi athées?
Si je me suis trompé à votre endroit, sirius, j’en suis sincèrement désolé. Il semble que nous ayons des affinités électives… Qui pourrait s’en plaindre !
J’ai effectivement fait un contre-sens à votre endroit au sujet de la Chanson de Roland (commentaire de ce matin, lecture trop rapide), qui avait motivé mon dernier commentaire, acerbe comme il se doit. Excusez-moi ! Je me suis trompé, ça peut arriver. La forme de mépris que je peux exercer ici n’est pas celle que vous croyez. Il s’agit d’une attitude noble, pas de mépris pour le commun des mortels en tant que tel, c’est à l’opposé de mon état d’esprit. Je ne méprise que ce que j’estime à bon droit tout à fait méprisable. Mon mépris est une attitude éthique…!! Ah, je sais, ça va en faire hurler plus d’un, mais c’est comme ça, mes petits chéris…
Mais il n’y a pas d’intermédiaire au sujet de la naissance de l’individu moderne. Il naît peu à peu dans la pensée du droit à partir du Léviathan de Hobbes en 1651, et comme subjectivité au milieu du 18ème siècle chez Rousseau. Tout le reste c’est faux, ça parle en vérité d’autre chose, d’une forme d’individuation qui n’est pas l’individu moderne. C’est tout. C’est le savoir académique. Ça ne peut pas faire débat.
l’Hiqstoire grecque telle que vous l’esquissez, Renato. Parce que l’histoire des idées grecques, elle imprègne tous les types de la Renaissance…
Je vais aller me réfugier dans, comment déjà ? « la dimension privée de mon moi », c’est ça, c’est épatant.
Pour le reste vous connaissez la consigne: on est consterné par ce qu’il croit qu’il dit la vérité parce qu’il dit ce qu’il pense.
«… au lieu de raconter n’importe quoi… ».
Voyons donc. Alexandre n’est pas mort. Il n’y a jamais eu un idéal panhellénique. L’empire n’a pas été divisé. Les cinq royaumes hellénistiques ne sont qu’une fable. Après l’instauration des monarchies la polis n’est pas disparue, et les citoyens ne sont pas devenus des sujets. Etc. Intéressant, très intéressant.
Du coup, pour moi l’athéisme pur et dur est une affection, une carence, une insuffisance, comme l’anorgasmie
quand ce troudbal ponctue ses fadaises par du back on dirait une pub de shampoing antipelliculaire..
Et même pas un teckel comme amis, la pauvre.
Je vais aller me réfugier dans, comment déjà ? « la dimension privée de mon moi »
« et bien bien profond » comme disait alcybiade aprés la moussaka
JC est un esprit positif, qui n’entend rien au mystère d’être là. Par ailleurs, il croit naïvement comme Prébois que la lecture n’est qu’un simple divertissement quand tout le monde sait bien par expérience que la lecture est, comme l’écrit Proust en des formules célèbres, que lire c’est chercher à se comprendre et à comprendre le monde. Ce n’est pas que ça, évidemment, mais c’est un aspect tout à fait incontournable de la lecture depuis la grotte de Lascaux.
JC croit naïvement aussi qu’une forme d’athéisme pure de toute croyance est possible. Mais c’est tout à fait faux. Il croit en la Raison, ce qui est déjà une forme de religion, comme le dit si bien Pascal dans une pensée célèbre sur l’impuissance de la Raison précisément à penser quoi que ce soit. Comme le dit de son côté Clément Rosset, qui commente Pascal ce faisant, l’esprit humain est fait pour penser mais il ne peut pas penser quelque chose. Donc, ériger la Raison en absolu est une attitude religieuse. Et notre JC bien aimé est à sa manière un esprit religieux.
Je dirais, paradoxalement, que les esprits comme le mien, profondément pascalien, qui se reconnaît dans la pensée tragique, est le contraire même de tout esprit religieux, tout en étant croyant. Je ne crois en effet à rien, à Rien, comme dirait Benny Lévy, sauf en D.ieu, celui de la Torah, mais qui n’est qu’une instance de hasard. Je ne crois ni en la Raison, ni en la Nature, qui viendrait garantir un ordre du monde. L’ordre n’est qu’une forme particulière du chaos, une forme de chaos parmi tant d’autre, à cette différence près qu’il permet de vivre, de construire, grâce à des formes du chaos qu’on appelle des « lois ». Mais il n’y a pas d’instance dernière qui ferait que le monde est comme il est et ne pourrait pas être autrement. Notre univers avec ses lois n’est qu’une possibilité parmi tant d’autres que nous ignorons. La science la plus moderne commence à le subodorer. JC est un esprit religieux, moi je n’en suis pas. JC croit à la Raison, je n’y crois pas. JC croit sans doute à la Nature comme transcendance, je n’y crois pas. C’est bien JC qui est l’esprit religieux, pas les gens comme moi. Je suis donc nécessairement un esprit mystique parce que je n’ai aucune explication plausible au mystère d’être là. JC en a une parce qu’il croit à la Raison et à un ordre du monde. Je comprends très bien que JC ne puisse pas être mystique. Mais ce faisant c’est l’essentiel qui lui échappe, le mystère d’être là. Le D.ieu de la Torah est précisément ce mystère d’être là, cette transcendance, mais il n’est pas une caution de l’ordre du monde. Clément Rosset fait la remarque judicieuse selon laquelle Pascal dit explicitement que l’ordre du visible n’est en aucune manière, comme le prétend Descartes, une preuve de D.ieu. Pascal ne croit pas à un principe transcendantal qui serait garant de l’ordre du monde tel qu’il est. Il y a un D.ieu caché, un hasard pur, incompréhensible, impensable.
Le mot « hasard » se dit en hébreu (miqré) : מקרה. Si on lui fait subir quelques permutations de lettres, ce que Saussure appellerait des anagrammes, on y trouve le mot « D.ieu ».
1. Seulement de D.ieu (raqé-mi-H’) : רק-מהי
2. D.ieu (est) la source (H’-maqor) : הי-מקור
3. D.ieu brode (H’-rokem) : הי-רוקם
Qu’est-ce que le hasard ? Le hasard est au cœur de la pensée tragique, nous dit Clément Rosset, celle de Pascal, de Hobbes, de Nietzsche. Il est le principe destructeur de toute nature. Le hasard est au cœur même de la pensée humaine, nous dit Pascal dans ses Pensées. Si « le hasard fait bien les choses », comme dit le proverbe, rien ne semble pire que de vivre en ayant le sentiment que les cartes ont été mal distribuées. Si le hasard et l’arbitraire règnent en maître dans nos vies, alors quel sens donner aux événements ? À moins que le mot hébraïque מקרה (miqré), hasard, nous en dévoile un autre aspect, capable de donner du sens aux choses de la vie.
Curieusement, la langue hébraïque ne laisse pas beaucoup de place à l’arbitraire mais plutôt une place de choix au Créateur ! Il est présent dans trois permutations du mot « miqré ». A la vue de ces anagrammes, se pose la question de notre libre arbitre. Tout est-il déjà déterminé ?
Non. Car le Créateur, l’Être, n’est pas une entité figée et uniquement transcendante. Il est aussi une partie de nous-mêmes, puisque nous sommes « à son image ». Il est ce qui fait advenir le monde et dans ce mouvement réside l’amour.
La « broderie » (sens 3) de l’Être pourrait être ce que l’univers « brode » pour chacun de nous avec des fils d’amour. Ils mènent au but final. Mais allons-nous suivre un de ces fils ? Lequel de ceux-ci allons-nous suivre ? Quel chemin allons-nous emprunter ? Notre libre arbitre est là. Si nous sommes prêts à suivre avec humilité le fil de notre intuition, c’est-à-dire ce qui fait que nous sommes celui que nous sommes, autrement dit notre destin, alors nous serons aidés par le « hasard », c’est-à-dire D.ieu.
@ Widergänger dit:17 juillet 2014 à 19 h 02:
Tout est noble chez WG, ne pas y chercher de bas morceaux.
Dites, je rêve ou, contournant les épines, nous aurions presque eu une vraie conversation aujourd’hui ?
(ne me détrompez pas, please)
A trop broder, on tisse aussi un voile, WGG….
Il est en effet assez troublant le fait que j’ ai ressorti il y a quelques heures de ma bibliothèque Le voile d’ Isis Essai sur l’ histoire de l’ idée de nature de pierre Hadot ( Gallimard 2004)
Un chapitre, parmi tant d’ autres : » La perception esthétique et la genèse des formes « , un bijou!
Livre que je n’ avais pas lu en entier…je vais me rattraper!
Très juste en effet ! Je le cite sur mon blog, Hadot, à propos de l’étude de lincipit de Bouvard et Pécuchet que j’y ai publié. Hadot a écrit aussi un livre stimulant sur la poésie chez Gœthe, où la poésie ressortit à une expérience spirituelle, l’écrire comme la lire.
— Pierre Hadot, N’oublie pas de vivre Gœthe et la tradition des exercices spirituels, Albin Michel, 2008.
« rien ne semble pire que de vivre en ayant le sentiment que les cartes ont été mal distribuées. »
Widerganger,
un extrait du livre de Amos Oz »Une histoire d’amour et de ténèbres »:
« Voilà à peu près ce qu’elle disait(« elle » est la maman de Amos)l’héritage comme le milieu où nous avons grandi et notre statut social,sont des cartes qu’on nous distribue à l’aveuglette au début du jeu.Il n’y a aucune liberté là-dedans:on se contente de prendre ce que le monde nous donne arbitrairement.Mais,poursuivait ta mère,la question est de savoir comment chacun dispose des cartes qu’il a reçues.Il y en a qui jouent formidablement avec des cartes médiocres,et d’autres qui font exactement le contraire:ils gaspillent et perdent tout,même avec des cartes exceptionnelles!Voilà où réside notre liberté:nous sommes libres de jouer avec les cartes que l’on nous a distribuées.Et nous sommes également libres d’y jouer comme nous l’entendons,en fonction-là est l’ironie-de la chance de chacun,de sa patience,de son intelligence,son intuition ou son audace:vertus qui sont également distribuées au hasard au début du jeu.Que reste-t-il donc de la liberté de choix,dans ce cas?
Pas grand-chose,selon ta mère,sauf peut-être la liberté de rire de notre situation ou de la déplorer,de jouer ou de ne plus jouer,d’essayer plus ou moins de comprendre les tenants et les aboutissants ou d’y renoncer,bref-nous avons le choix entre passer notre vie sur le qui-vive ou dans l’inertie.
Oui, c’est en effet une très belle citation du bouquin de Amos Oz ! Merci de l’avoir proposée à la réflexion.
Elle est le reflet d’un état d’esprit typiquement juif d’ailleurs, comme le laisse entendre le commentaire que j’ai fait à partir de l’hébreu.
Il faut dire aussi qu’elle reflète la situation historique de cette histoire tragique.
« Mais ce faisant c’est l’essentiel qui lui échappe, le mystère d’être là. » (W.)
Il n’y a aucun mystère : on est là !
Point barre …
PS : le naïf rigole encore d’être pris pour un naïf par des crédules ( je n’ai pas dit « sots » par humanité !) …
Merci de l’avoir proposée à la réflexion
tu peux singer la juiverie internationale dracul..c’est du gateau au sésame..mais faire le pichelour alcoolique pédophile..faut être cinquième dan comme jcvd..t’es aout
quand tout le monde sait bien par expérience que la lecture est, comme l’écrit Proust en des formules célèbres, que lire c’est chercher à se comprendre et à comprendre le monde
en somme..en somme..tu nous dis que marcel défonce les porte ouvertes par mimile au café des sport et que ça srait une performance
Tu me fais sourire, JC.
Je crois qu’il y a une dimension du réel qui t’échappe complètement. C’est dommage. Mais je connais bien les esprits comme toi, pour les avoir fréquentés quand j’étais étudiant en Classes Prépa scientifiques, en maths sup et math spé, mes copains qui ont intégré Central ou Polytechnique, ils étaient à peu près tous comme toi. Pas moyen de leur faire comprendre ce que c’est que le mystère d’être là. C’est pourtant le point de départ de toute la pensée de Heidegger, JC ! Mais je crois que c’est peine perdue, on n’y arrivera jamais avec toi et les esprits comme le tien, scientifiques, mais je dirai aussi faussement scientifique, car la science authentique, celle d’un Pascal par exemple, qui est tout de même le plus grand scientifique de son temps ou l’un des tout premiers de son temps, a une tout autre vision de la science que toi, JC. Une vision toute moderne d’ailleurs qui peut rappeler celle de nos physiciens contemporains qui voient la science comme un modèle efficace de lecture du monde mais qui n’a pas forcément de part à l’Être. Tu en es resté à Auguste Comte, JC !
JC croit naïvement aussi qu’une forme d’athéisme pure de toute croyance est possible. Mais c’est tout à fait faux
comme tu me vois pas dracul, je considère comme une grand manquement une quasi cécité sur ce monde que de ne pas avoir croisé ou cru a l’existence de gens parfaitment incroyant..et ceci presque malgré eux..croyant qu’il n’était pas plus qu’une bête dans l’ordre biologique et qui te dise salut sur leur lit de mort avec non pas une certitude mais comme un aveux un regret un remord qu’il ne te verront plus jamais..faut être d’une grande inconséquence et complétement cramoisi par la rhétorique d’école pour croire cela impossibe
JC, tu devrais lire ce qu’écrit Clément Rosset sur Bacon pour comprendre ce qu’est une science authentiquement scientifique, c’est-à-dire vierge de tout fantasme. Je crois que c’est dans L’Anti-Nature ou La Logique du pire. Il consacre à notre problème précisément quelques pages où Bacon lui sert d’appui à sa démonstration. Lis-les, tu verras bien.
Non, on voit bien qu’en grattant un peu, ceux qui se présentent comme incroyants, sont en réalité bourrés de croyances. Ils ont simplement remplacé D.ieu par de très nombreuses idoles : Nature, Raison, et que sais-je encore ? Et Bouguereau n’échappe pas à cette règle élémentaire, hélas…!
croyant qu’il n’était pas plus qu’une bête
celui là est de trop dracul..croit on seulement que l’on va mourir, non « on va juste chez harrods et on ne revient pas » c’est la plus belle phrase de ce con de ouarol
« Pas moyen de leur faire comprendre ce que c’est que le mystère d’être là. »
Ami, tu es persuadé que la question de Leibnitz a une réponse !!!…. C’est ton choix et ce n’est pas le mien.
Ne cherche pas à persuader : peine perdue. Il n’y a pas de mystère à être là, juste un hasard organique. Dieu n’existe pas : on n’en a pas besoin pour exister…huhuhu !
Bonne soirée ! Fais de beaux rêves …
Quelle question de Leibniz ? Il en a posé tellement…
Si !, JC, tu es simplement aveuglé par ta croyance en la science qui n’est qu’un irrationalisme très courant. Ta Raison est déficiente…
« Juste un hasard organique »… Mais justement, c’est un mystère absolu, ce hasard organique.
Ukraine : crash d’un avion de la Malaysia Airlines.
Et Bouguereau n’échappe pas à cette règle élémentaire, hélas…!
je ne parle pas de moi dracul, je parle juste de chose vue, je trouve indécent de donner « des croyances » à ceux qui n’en ont pas eux, c’est tout, de s’y voir ou pas that is the question, quant au reste il y a un bel adage « athée, grace à dieu » et il y en a aussi qui croit ou qui ne croit pas juste pour donner un nom trendy a leur tourment
Ukraine : crash d’un avion de la Malaysia Airlines
tu crois que l’otan peut nucléariser novosibirsk ?
C’est une façon de penser quelque peu ridicule et totalitaire…!
Ce n’est pas indécent du tout. Il n’y a aucune valeur éthique là-dedans ! C’est un fait, c’est tout.
Le fait même que ça révolte bouguereau et les gens comme bouguereau montre bien qu’il en va de tout autre chose en réalité dans ce prétendu athéisme que de simples questions de croyances. Ce sont simplement des fantasmes qui leur servent à l’expression d’un rapport de forces et au désir de domination sur autrui. C’est d’ailleurs le propre de tous ceux qui ont élu des idoles, ils manquent d’humilité et de la charité la plus élémentaire. Ils veulent écraser autrui de leurs prétendues certitudes. Alors que celui qui affirme sa foi est celui-là même qui montre sa faiblesse et son impuissance à penser quoi que ce soit. C’est le propre de Pascal précisément.
« tu crois que l’otan peut nucléariser novosibirsk ? »
Pour le moment c’est le ping-pong : le président de l’Ukraine et les séparatistes russes ont nié toute responsabilité.
Par ailleurs, certains parlent d’un missile sol-air, tandis que les experts expliquent qu’il est impossible, et qu’il s’agirait d’un missile air-air.
et qu’il s’agirait d’un missile air-air
les enculés..avec dobeulyou les têtes seraient déja partient..faut les finir a coup de talon comme dirait bhl.
Dieu
WG, pourquoi écrivez vous D.ieu ?
Dieu est-il un gros mot ?
La seule chose valable chez JC, il ne croit pas en dieu.
Ils veulent écraser autrui de leurs prétendues certitudes. Alors que celui qui affirme sa foi est celui-là même qui montre sa faiblesse et son impuissance à penser quoi que ce soit
c’est des personnages de roman ça dracul..ou des qui claque en troisème note de bas de page..des troisième couteaux comme dirait iouzépe
renato, on a tous entendu ces nouvelles à la radio ou sur bfmtv en boucle, grossière diversion.
Parlez-nous plutôt du » mystère de l’être là » svp.
Et de l’ antéprédicatif, qu’ est-ce ce que vous en pensez?
Et l’autre idiot voudrait nous faire oublier sa bavure.
Je n’ai pas tout recherché chez Aristote, Thucydide aussi, mais le grec, c’est un truc, ça, que si tu pratiques pas, c’est pas la peine de vouloir s’essayer à la rhétorique.
ιδιωτεία, ας (η) 1 vie d’un simple particulier, vie privée || 2 manque d’éducation, ignorance [ιδιώτης].
ιδιωτευω, vivre ou agir comme un simple particulier, mener une vie privée; fig. en pari, d’un pays, être insignifiant [ιδιώτης].
ιδιώτης, ου (ο) Α subst. I simple particulier: 1 p. opp. à Etat: συμφέροντα και πολεσι και ιδιωταις, THC. choses utiles aux Etats et aux particuliers || 2 homme privé (p. opp. à roi, homme public, homme d’Etat, magistrat, etc.) \\ 3 p. suite, tout homme de condition modeste, c. à d. simple citoyen, d’où homme du peuple, plébéien; simple soldat || 4 homme étranger à tel ou tel métier (p. opp. à diverses professions, médecin, orateur, etc.): ιδ. τίνος, κατά τι, ignorant, novice en qqe ch. || 5 abs. homme sans éducation, ignorant || II qui réside dans son propre pays, qui est du pays, indigène || B adj. de simple particulier, d’homme privé; p. suite, simple, ignorant, vulgaire [ίδιος].
« grossière diversion »
Parler du « mystère de l’être là » ou de l’antéprédicatif, ça ce serait une grossière diversion… j’aurais pu parler de la qualité du cigare que je fumais à ce moment là mais ça aurait été banal, un sujet d’actualité qui passe en boucle me semblait mieux adapté…
« c’est des personnages de roman »
ou de biographie imaginaire; ça s’est vu aussi.
Est-ce que l’on enseigne le tkt sans peine à la Primarschule, etc…?
Qui discute du sens du mot, djedla ? pas moi car cela (1 et 2) était le sens. Mais cherchez mieux, un brin d’histoire à partir de la mort d’Alexandre… voyez aussi chez les étrangers… un brin de travail à la bibliothèque, quoi… ah ! c’est vrai vous n’avez pas un teckel qui puisse faire de recherches à votre place…
Il s’agit d’un missile air-air, un Vympel R-37 tiré depuis un chasseur, pour ceux que ça intéresse.
Le chasseur était un Mig-31.
Et je ne trompe jamais.
Le par soi, c’est lumineux et tout bête à la fois ; l’apanage des dieux sans doute
de nota dit: 17 juillet 2014 à 20 h 18 min
@de nota
Ce que dit Amos Oz peut se dire aussi d’une autre manière, mais qui revient au fond au même. Ce qui prime c’est l’amour du réel et savoir se débrouiller avec. Le réel ou le hasard, c’est la même chose.
Je dis ça parce qu’au fond, c’est la grande problématique qui est au cœur du Romantisme et qui est ce que Gœthe stigmatise à juste raison, cet amour de l’ailleurs, de l’autre monde, du port et du voyage (Baudelaire), des arrière-mondes, de la nostalgie comme le dit Gœthe pour le passé ou le futur fantasmé. Ce que j’aime dans la pensée juive, c’est précisément le contraire de la vision romantique du monde, le contraire des « Correspondances » baudelairiennes, c’est l’amour du présent et de la présence, ce que Gœthe résume et concentre dans le seul mot de « Gegenwart » qui signifie les deux, comme le souligne Pierre Hadot.
Ce que Gœthe considère au contraire comme le sommet de l’art, c’est la faculté qu’il offre de transcender le présent, le trivial dans l’idéal. Il l’exprime dans ses Entretiens avec Eckermann du vendredi 10 avril 1829. L’artiste, aux yeux de Gœthe, est précisément celui qui sait déceler dans le trivial la présence de l’idéal. Au fond, Gœthe annonce le second Baudelaire, le Baudelaire des petits poèmes en prose qui fait vivre l’expérience triviale du présent en lui donnant, par la souffrance et le sens de la souffrance qu’il accorde à cette expérience, une valeur morale, qui répondent aux exigences du devoir. C’est très visible dans un poème comme « À une heure du matin » par exemple, avec la prière incantatoire de la fin du poème qui dans un recueillement reprend et ressaisit le moi déchiré du poète entre la trivialité du quotidien et l’idéal de la poésie énoncé avec une modestie pleine d’émotion (« réussir à faire quelques vers ») pour ne pas être inférieur à ceux qu’il méprise. D’une certaine manière Gœthe avait déjà exprimé intuitivement ce que Baudelaire théorisera sous le terme de « Modernité ». Dès 1829 ! C’est remarquable.
Pèpèpe… Encore une résurrection… Je n’ai aucune dent contre Paul Edel. Simplement, sa vision un peu proprette de la littérature a parfois le don de m’agacer.
Le seul contre qui j’ai une dent ici, c’est le vieux goret à queue molle que Daaphnée a vertement remis en place il y a peu. Une grossière histoire d’oreilles… Un gros rateau pour le gros sac (mettez-y ce que vous voudrez)… Pas admis aux ébats. M’étonne pas.
(Sur l’homme et Dieu, Pierre Assouline a écrit probablement ses meilleures pages dans Job).
Primarschule Bad-Godesberg und Haribo Gummibär dit: 17 juillet 2014 à 21 h 39 min
Dieu
WG, pourquoi écrivez vous D.ieu ?
Dieu est-il un gros mot ?
———————
Il est clair que vous n’êtes pas juif. Sinon, vous le sauriez. Mes élèves juifs me demandent parfois dans un contrôle de lecture expliquée par exemple s’ils peuvent écrire D.ieu au lieu de Dieu. Je le leur permet bien évidemment. Mais j’avais une collègue qui devenait furieuse avec ce genre de détail… Quoi ! dans une école laïque, criait-elle en pleine salle des profs ! Comme si la laïcité était incompatible avec ce simple détail ! Ah, mon D.ieu ! Que d’ignorances du monde juif et de ce qu’est la laïcité chez les Français ! Le genre de réflexion primaire de ce Primarschule est typique de la France.
…
…la toile de la robe de mariée est bien faîte,…c’est du drap tout avenant!,…
…
…soyons efficace!,…quelques entailles semées & parsemées sur ce tissus de mensonge aux blancs plus moelleux, les uns des autres,…!
…ma chérie , qu’est ce qu’il t’a fait, rien encore!,…ne craint rien, nous avons plusieurs équipes, qui pourvoiront à tes besoins!,…garde la place,…les Ragionnamentis de la Pipa ,…à finir!,…
…et la pratique!,…à l’os!,…
…du bon, du bonne!,…du bonnet!,…
…vlà,!…la ritournelle!,…les cocu de la digue!,…encore!,…etc!,…
…
Discuter du sens d’un mot permet à qui sait lire de penser que le message de 15h37 relatif aux citoyens grecs, qui seraient devenus « idiotes » à la mort d’Alexandre était un truc, au mieux fumeux.
Mais peut-être qu’en le chantant à la lyre, renato votre truc fumeux,pour ceux en charge de bibliographies ? d’historiographie ?, ça passera peut-être.
Le revoilà avec sa vulgarité, l’autre ! On était pourtant soulagé sans lui !
Je rectifie : il s’agissait d’un Mig-29.
Et le missile était un R-27, pas un R-37.
modération n’a pas fait grec ancien.
De ce fait, il y a beaucoup de points communs entre Baudelaire et Pascal, et aussi, pour le sens de la souffrance, entre Baudelaire et Bernanos par exemple. Je suis sûr que Baudelaire aurait beaucoup apprécié Le Journal d’un curé de campagne !
Je suis un expert en aéronautique, faut-il le rappeler. Ancien pilote de Super-Etendard.
Bon, même pas capable de faire une recherche à partir d’une date donnée, elle devient ennuyeuse… qu’elle croit un peu ce que bon lui semble.
…
…le casque,!…le siège éjectable,…
…un parachute pas encore criblé de balles!,…
…
…çà vient ce départ aux hirondelles!,…
…moteur ,…tournés une fois!,…de plus plus près,…
…et lis bien haut,… la statue est toujours à la même place!,…çà va elle est givrée,…
…comme l’état des résistances des matériaux!,…la grâce empêtrée,…etc!,…
…le sexe d’abord!,…inutile de le rappelez!,…of course!,…
…
Alba, je crois qu’un des surnoms du peintre Jacques-Emile Blanche (par ailleurs excellent écrivain contrairement à toi), était « la vipère sans queue ».
Ceci te sied à ravir.
Mais ne t’inquiète pas, je me contente de répondre à ce qui me tient à cœur. Je ne reviendrai pas.
permettez renato, votre « conseil aux bibiographes » de 15h37 prête à confusion.
Les citoyens grecs sont tous devenus idiots, heu, de chagrin à la mort du roi Alexandre le Grand ?
du coup, ils sont tous allés se réfugier dans la dimension privée, au profond d’eux-mêmes; ça doit être ça la tragédie grecque.
j’ai compris le truc: faut pas copier coller votre message de 15h3 7. Il est vérolé.
Je suis sûr que Baudelaire aurait beaucoup apprécié Le Journal d’un curé de campagne !
..t’as des réponses a des questions que personne ne se pose dracul..c’est comment dire..superfétatoire
« Je ne reviendrai pas. »
Si seulement ça pouvait être vrai ! Ce sera une vipère en moins !
non je ne suis pas encore mort renato, malgré tous les efforts obstinés et désormais clairs de certains, je parlais d’autre chose..
ceci dit, je comprends très bien (et vraiment très bien) qu’il est impossible de pleurer pour tout le monde..
Le gouffre
Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant.
– Hélas ! tout est abîme, – action, désir, rêve,
Parole ! et sur mon poil qui tout droit se relève
Maintes fois de la Peur je sens passer le vent.
En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève,
Le silence, l’espace affreux et captivant…
Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.
J’ai peur du sommeil comme on a peur d’un grand trou,
Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où ;
Je ne vois qu’infini par toutes les fenêtres,
Et mon esprit, toujours du vertige hanté,
Jalouse du néant l’insensibilité.
Ah ! ne jamais sortir des Nombres et des Etres !
(Baudelaire)
L’étymologie, pour ce qu’elle peut encore signifier des temps révolus, on s’en fout un peu à l’heure actuelle, non ?
Illustration: pioché cela sur le blog de Jorion – ‘Woodstock 69’ [soupirs] http://www.youtube.com/watch?v=M6kPQLLLYAc
😀
C’est bien parce que personne ne se les pose qu’il est intéressant de se la poser. Ph. Sellier rapproche pour sa part avec intérêt et pertinence Baudelaire de Pascal. Cela donne des perspectives et des repères. Vous devriez au contre m’être reconnaissant de poser ces jalons.
J’ai fréquenté divers généraux français et étrangers. Ce sont des gens très bien, très humains, bien qu’un peu paternalistes. Ils veulent absolument tutoyer tous leurs subordonnés, sauf les officiers supérieurs. Mon GBA me tutoyait alors que j’étais tout de même capitaine.
Je lui ai fait sentir à maintes reprises que c’était limite-limite et je crois qu’il l’a compris, ce qui ne l’a pas empêché de continuer, le bougre.
Moi Rumi, Maître Eckhart ou San Juan de la Cruz, par exemple, me font le même effet que la plus belle musique. (Pablo75)
Ah mais certainement; en ce qui me concerne, ce qui les exalte m’étant complètement indifférent, je ne me sens pas attiré par leurs écrits. C’est un peu singulier d’ailleurs, car, en revanche, les « Cantates » de Bach ou « l’Ascension » d’Olivier Messiaen me transportent comme si j’étais un vrai croyant. C’est que je communique avec leur musique, non point au plan de la croyance, mais à celui de l’émotion (musicale, mais pas seulement). Il y a dans tout cela bien du mystère, mais je n’éprouve aucun besoin d’y ajouter le pseudo-mystère divin.
@ Chaloux
Ne me dis pas que tu pars à cause de l’azimuté de Widergänger…
Si tu arrêtes de fréquenter ce site, à qui je vais demander s’il connaît Ignacy Feliks Dobrzynski, dont j’ai entendu l’autre jour sur Radio Classique le très chopinien « Andante espressivo » de son Concerto pour piano opus 2 (écrit à 17 ans en 1824) et qui a l’air d’avoir bien influencé son compatriote Chopin, qu’il a croisé au Conservatoire de Varsovie?
Tout l’Univers claironne l’absence de Dieu d’une façon joyeusement indécente, avec un aplomb franchement rigolard. Il est heureux qu’une fraction non négligeable de l’humanité (dont je m’honore de faire partie) en ait tiré les conséquences qui s’imposent.
WG, ais-je dit être Juif……..de religion ?
Vous n’avez pas répondu à ma question, mais c’est votre habitude.
Comment écrit-on en hébreux D.ieu ? C’est surtout le point entre le D majuscule et le i qui m’intrigue.
» Que d’ignorances du monde juif et de ce qu’est la laïcité chez les Français ! Le genre de réflexion primaire de ce Primarschule est typique de la France. »: Je croyais, naïvement, que la laïcité était le respect des trois religions et la volonté que cela ne soit qu’une affaire privée. Je ne voix pas ce que gagne en laïcité le mot dieu écrit D.ieu.
Dîtes Monsieur le professeur, pourriez vous pour une fois, oublier d’être méprisant et seulement répondre. Votre mépris est à la hauteur de votre pomme d’Adam, vous devriez boire de l’eau, cela aide la diction. Laissez la France en paix, elle n’est pas plus moisie qu’un autre pays européen. C’est vraiment le pays de la liberté, un fonctionnaire payé pour enseigner le français, mais qui se laisse aller à étaler ses névroses et ses phobies.,
Vos critères de qui est juif ou pas, pourriez vous les développer ?
@ Onésiphore de Prébois
« les « Cantates » de Bach ou « l’Ascension » d’Olivier Messiaen me transportent comme si j’étais un vrai croyant. C’est que je communique avec leur musique, non point au plan de la croyance, mais à celui de l’émotion (musicale, mais pas seulement). »
Mais la foi, la vraie, ce n’est que de l’émotion pure (l’émotion que produit le contact avec des énergies positives invisibles). Le reste, les doctrines, les dogmatismes, les théologies, les scolastiques, c’est l’exacte contraire de la foi. D’où le fait que la plupart des mystiques aient fini en prison, ou brûlés ou coupés en morceaux comme Hallaj.
Est-ce un hasard si la plus belle musique qui existe est de la musique religieuse?
Mon pauvre ami, vous n’êtes quand même pas très futé, hein !
Le nom de D.ieu est interdit dans le Judaïsme, vous ne savez donc pas ça ! D’où l’habitude de mettre un point qui vient briser le nom. Je dois dire que j’ai rarement rencontré des gens aussi ignorants. C’est affligeant et ça fait peur aussi, parce qu’on en voit toutes les conséquences.
Prébois devrait se mettre un jour à lire Maître Eckhart. J’ai passé une U.V. dans mes études de lettres à la fac de Nanterre sur les Sermons de Maître Eckhart qui était au programme en option. Je ne l’ai pas regretté. Les cours en étaient passionnants. Ils sont traduits et publiés par Jeanne Ancelet Hustache au Seuil avec une copieuse introduction.
Est-ce un hasard si la plus belle musique qui existe est de la musique religieuse? (Pablo75)
C’est un point de vue partial, entaché d’un a priori métaphysique ! : et Beethoven ? et Schumann ? et Berlioz ? Et Mendelssohn ? Et Wagner ? Et Monteverdi ? D’accord, le « Vespro della beata Vergine », c’est sublime . Mais l’Orfeo ? Mais l’Incoronazione di Poppea ? Je vote pour l’Incoronazione di Poppea (version Harnoncourt, avec Söderström et Donath, si je me rappelle bien)
Vous n’avez pas compris du tout ce que j’ai écrit ! C’est vraiment dingue, ça !
C’est parce que l’Ecole de la République est laïque qu’elle se doit de respecter un interdit juif, d’écrire le nom de D.ieu. De même que la République respecte les fêtes juives et musulmanes. Voilà pourquoi j’ai dit ce que j’ai dit à propos de la laïcité. Vous avez compris tout de travers. C’est sans arrêt comme ça ici. Comme dirait Popaul, y a vraiment de quoi bazarder le piano dans la salle;..
La vraie question est: pourquoi on ne peut pas écrire le « Erbarme dich » de la Passion St.Matthieu si on est athée? (« Erbarme dich, mein Gott »-« Aie pitié de moi, mon Dieu »)
http://www.youtube.com/watch?v=x2XUaCWezRY
« Sans Bach, la théologie serait dépourvue d’objet, la Création fictive, le néant péremptoire. S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu. »
(Cioran. Syllogismes de l’amertume)
Prébois devrait se mettre un jour à lire Maître Eckhart. (Widergänger)
Je suis à jour. J’avais même trouvé ses réflexions très passionnantes. Au point que c’est un de mes projets de relecture. Alors oh ! eh ! Hein ? Bon…
Excusez-moi, Michel, mais croyez-vous en D.ieu ?
Je voudrais une réponse simple :
– oui
– non
– peut-être
…et après le baratin, mais seulement après s’il vous plait.
« Sans Bach, la théologie serait dépourvue d’objet, la Création fictive, le néant péremptoire. S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu. »
(Cioran. Syllogismes de l’amertume)
Absolument ! Irremplaçable Cioran. Bach fait exister Dieu. Le temps de l’écoute seulement, mais c’est déjà ça. A côté de Jean-Seb., les illusionnistes qu’on voit à la télé, c’est de la roupie de sansonnet.
« la plus plus belle musique qui existe est religieuse,pour vous Pablo,pour vous »,tenez, prenons Mozart ou Bach,eh bien moi ce qui me fiche à l’envers c’est plutôt que le Requiem du premier un aria des « Noces »ou le troisième mouvement du quatuor pour clarinette,et quant à Bach,si j’aime les Passions,j’aime plus encore la musique pour clavier; et puis que dire de l’adagio du concerto en sol de Ravel?Et le lied « ‘In goldnen Abendschein » chantée par Jessye Norman!:
http://www.youtube.com/watch?v=1N3h4l_Wx28
Oui, là, je suis bien d’accord pour une fois avec Odp. In der Nacht, opus 12 des Klavierstücke de Schumann, c’est aussi « religieux » que Bach, et aussi beau.
La musique de toute façon est une illusion, elle crée un monde parallèle. Clément Rosset a écrit quelques pages fort intéressantes à ce sujet à propos de Niezsche et de ce que Nietzsche a dit de la musique. Claude Lévi-Strauss le rejoint d’ailleurs quand il dit que des deux aspects du signe (le signifiant et le signifié), la musique est l’art qui se résorbe dans le signifiant. D’où le fait qu’elle soit un autre monde qui ne signifie rien à proprement parler mais joue sur un autre registre pour faire sentir. Que Prébois soit ému par la musique de Messiaen et pas par les sermons de Maître Eckhart, qu’il n’a sans doute jamais ouvert, en est comme une preuve a posteriori.
La réponse est oui.
Je me souviens d’un jour de 82 où j’avais fait pas moins de 27 posé-décollé sur le Foch. J’en avais bien marre. Je descend du zinc, je prends l’ascenseur mon casque sous le bras, et là qui je rencontre ? Devinez un peu.
Ah ! Prébois a donc lu les sermons ! Fort bien, Prébois ! mille excuses alors !
Je suis rassuré, Michel.
« Sans Bach, la théologie serait dépourvue d’objet, la Création fictive, le néant péremptoire. S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu. »
(Cioran. Syllogismes de l’amertume)
——————
C’est à peu près ce que dit Nietzsche de la musique en général.
Tant mieux ! J’en suis heureux pour vous.
Ce que la plupart d’entre vous ont beaucoup de mal à comprendre (JC, Prébois et alii), c’est ceci :
D.ieu n’est pas une consolation, c’est une hypothèse de travail.
Je crois que c’est Rilke qui a formulé ça le mieux !
l’index de Hawking.
« Tant que l’univers aura un commencement nous pouvons supposer qu’il a eu un créateur. Mais si réellement l’univers se contient tout entier, n’ayant ni frontières ni bord, il ne devrait avoir ni commencement ni fin : il devrait simplement être. Quelle place reste-t-il alors pour un créateur ? »
Stephen Hawking, 1988 ; « Une brève histoire du temps », traduction française Flammarion 1989, p 179
http://www.graal.univ-montp2.fr/hosted/reboul/CitationHawking.html
St. Hawking est simplement physicien. Son statut scientifique le lui donne aucune compétence pour juger du bien fondé ou pas de la croyance en un créateur…! Ses propos sont dénués de sens. Il devrait plutôt prendre en compte cette sainte parole : credo quia absurdum !
Un alien, un petit type de un mètre vingt environ. Sans aucun vêtement, sauf une sorte de ceinture argentée ou un certain nombre d’accessoires étaient accrochés, dont une lampe de poche. Il avait la peau grise et des yeux en amande rougeâtres.
Passé la surprise, mon regard se pose sur sa main gauche et tombe sur un papier qu’il tenait entre quatre doigts assez longs. Un format A4, repéré du premier coup d’œil.
Je lui dit « tu me donnes ça tout de suite et tu t’en vas, ok ? »
Il tente alors de prendre possession de mon esprit, mais je détourne mon regard du sien. Juste à temps. Il lâche le papelard – je ne vous dirai pas ce que c’était, c’est confidentiel – il lâche donc le papelard et se met à courir à une vitesse folle en faisant des sortes des bonds très impressionnants. Je sors mon pistolet automatique et là : p
Claude Lévi-Strauss le rejoint d’ailleurs quand il dit que des deux aspects du signe (le signifiant et le signifié), la musique est l’art qui se résorbe dans le signifiant (Widergänger)
Je dirais, moi, qu’elle tend (parfois, mais pas toujours) à se résorber dans le signifiant, ou, au contraire — ce qui me paraît beaucoup plus juste — que, dans de nombreux cas, le signifiant tend à acquérir un signifié : les exemples sont innombrables ; pour s’en convaincre, on peut écouter le dernier mouvement de la fantaisie op.17 de Schumann (Pollini souhaitable) ou le sublime adagio (aussi beau que ceux de Mahler) de la suite « l’Arlésienne », de Bizet. Sauf à considérer que le langage des mots est le seul langage véritable, il n’y a pas de raison de refuser à la musique le statut de langage à part entière. La musique a sa syntaxe; elle développe des discours; on ne voit pas pourquoi le signifiant n’y serait pas associé à un signifié. La vérité est que la musique est un langage bien plus complexe et subtil que le langage des mots, et que sa fonction est d’exprimer tout ce qui, dans la vie de l’esprit, échappe à la conceptualisation linguistique. Seuls quelques poètes (Rimbaud,Verlaine) se sont montrés capables de rivaliser avec le langage musical dans ses fonctions privilégiées.
simple physicien ? Et pourquoi pas ?
« Cela rend la coïncidence de nos conditions planétaires – un soleil unique, la combinaison de la distance Terre-Soleil et la masse solaire – nettement moins remarquable et beaucoup moins convaincante l’idée selon laquelle la Terre a été soigneusement conçue pour plaire aux êtres humains », poursuit-il. »
Si l’on veut avoir une compréhension rapide des thèmes favoris de MaÎtre Eckhart, il faut lire son sermon « Qui audit me ». Ses contempteurs y ont vu « un compendiuem de ses principales erreurs », c’est dire qu’il contient ses thèmes essentiels.
On voit les concept d’intériorité : « À l’intérieur », « être chez soi » veut dire habiter le « fond » de son âme ; c’est là que l’homme entendra l’éternelle sagesse du Père. Dans l’Imago Dei. Conception admirable de l’homme, conception lumineuse. C’est exactement l’inverse de la conception augustinienne qui voit dans le « fond » un puits noir de pourriture (comme chez Pascal et chez Baudelaire). C’est bien pourquoi il a été condamné. Mais on voit là ce que le christianisme a produit de plus beau, de plus lumineux. Ce sermon fait penser au fameux sourire de l’ange de la Cathédrale de Reims.
pan pan pan. Je le troue net et bien.
Un liquide jaune visqueux d’une puanteur insoutenable exsude de son petit corps frêle mais incroyablement puissant. Il rampe à terre, attrape ce que je croyais être la lampe de poche et gazouille dedans d’une façon grotesque.
Deux secondes après il s’était tout simplement désintégré. Il ne restait plus rien, seulement le papier.
J’allais aussitôt écrire tout cela dans un rapport, qui se trouve à l’heure actuelle dans des archives secrètes.
Widergänger dit: 18 juillet 2014 à 0 h 27 min
St. Hawking est simplement physicien. Son statut scientifique le lui donne aucune compétence pour juger du bien fondé ou pas de la croyance en un créateur…
Mes dieux mon Mimi, est-ce que tu te rends compte à quel point tu peux être ridicule en sortant ce genre de phrase.
Comme je t’estime plein par ailleurs, j’espère que tu t’es laissé emporté par ta fougue habituelle.
Je t’en prie, dis moi que tu n’en pense pas un mot.
Ce serait trop dur.
Ce que la plupart d’entre vous ont beaucoup de mal à comprendre (JC, Prébois et alii), c’est ceci :
D.ieu n’est pas une consolation, c’est une hypothèse de travail. (Widergänger)
Ce n’est ni une consolation ni une hypothèse de travail. C’est rien. Peau de zob. Néant. Ceci dit, si cela vous chante de donner du sens à votre vie à l’aide d’une hypothèse de travail à la mords-moi-le-noeud, grand bien vous fasse.
Mais non, vous n’avez pas compris ce que dit Lévi-Strauss ! Il dit simplement qu’une note en soi n’a aucun sens. C’est une vérité basique. Un mot a un sens, lui. C’est l’énorme différence. La musique ne produit pas de sens, elle produit des émotions, un sentir qui se passe du sens.
D’ailleurs, la poésie de Verlaine qui insiste tant sur la musique (« De la musique avant toute chose et pour cela préfère l’impair », n’est-ce pas !) repose sur cette même idée d’imiter les vertus de la musique, comme si la poésie en quelque sorte pouvait se passer du sens. Mais Verlaine tient ce pari, et c’est parfois très réussi. D’où ses Romances sans parole !
Une histoire belge, pour finir et vous souhaiter bonne nuit, pleine d’étoiles.
« Stephen Hawking rejoint ainsi la réponse de Laplace à Napoléon. Le physicien français avait fait le point sur les lois du monde et quand Napoléon lui demanda quelle était alors la place de Dieu, il répondit : « Je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse-là ». »
Vous ne pouvez pas comprendre ce que ça veut dire « hypothèse de travail », Odp ! Mais il n’y a pas d’art sans une telle hypothèse de travail. C’est au fond exactement ce que disent tant de grands écrivains : Gœthe, Rilke, Baudelaire, entre autres !
La musique ne produit pas de sens, elle produit des émotions, un sentir qui se passe du sens. (Widergänger)
Widergänger se fait du sens en musique une idée à peu près aussi étroite et pauvre que celle que se faisait Lévi-Strauss du son en musique.
Mais il n’y a pas d’art sans une telle hypothèse de travail. (Widergänger)
N’importe quoi. Baratin en peau de lapin.
Prébois reprent du poil de la bête. Il est temps pour moi de le laisser à ses « fulmigations »…
@ Onésiphore de Prébois
« et Beethoven ? et Schumann ? et Berlioz ? Et Mendelssohn ? Et Wagner ? Et Monteverdi ? »
Il n’y a rien de plus beau dans la musique que les plus belles oeuvres de Bach, le compositeur, comme par hasard, qui avait la foi la plus absolue.
Cantate BWV 12 – « Sei getreu, alle Pein » – Suzuki
http://www.youtube.com/watch?v=AN566rf3Lfk
« Si l’on considère une mouche en Dieu, elle est beaucoup plus noble en Dieu que l’ange le plus élevé ne l’est en lui-même. »
Maître Eckhart, sermon 12 « Qui audit me »
Su ces bonnes paroles, bonne nuit à tous et faites de beaux rêves !
Pablo75 dit: 18 juillet 2014 à 0 h 54 min
Qu’est-ce que le connard du 75 connait de la foi de Bach ?
Les chefs d’escadrille volent vraiment très haut.
Même Chaloux n’est pas sûr de commander la patrouille du vide.
C’est dire.
@ Widergänger
Tu peux arrêter de mettre tes grosses pattes d’ours de cavernes jamais lavé dans des thèmes aussi sacrés que la musique ou la mystique d’Eckhart, dont ton esprit immature est totalement incapable de comprendre la moindre chose? Tu ne vois pas que tu pollues tout ce qui touches avec ta diarrhée verbale, ton incontinence langagière d’hystérique paranoïaque, ton bredouillage éreintant? Elle ne va pas s’arrêter jamais ta colique mentale?
Mais ferme-là un peu, putain !!! Au moins sur l’Essentiel…
@ Hébus
Tu es qui, moucheron à merde, pour poser des questions?
(Encore la pute anonyme qui change constamment de pseudo par peur de baffes reçues en direct?)
La très grande majorité des livres sont faits pour être feuilletés. Dans une page célèbre, Thomas Bernhard faisait l’éloge du « feuilleteur supérieurement doué », arguant que tout lire pouvait vous détruire l’esprit. C’est dans « Maîtres anciens », je crois. Et après cela, on n’a plus de honte ni de scrupule à être rebuté par tel ou tel livre. Evidemment, employer cette méthode avec du Proust, par exemple, ce serait un peu gâcher la marchandise. Celui qui goûte un très grand vin ne va pas le recracher sous prétexte qu’il y a encore de la piquette qui attend. La piquette attendra. Question : dans « Théâtre/Roman » d’Aragon, que je suis en train de lire, comment faut-il y aller ? Mon avis, qui en vaut un autre : tout est à déguster. C’est une lecture d’été, où on prend le temps, avant de voir arriver les pensums de la rentrée…
Widergänger dit: 18 juillet 2014 à 0 h 13 min
« Ah ! Prébois a donc lu les sermons ! Fort bien, Prébois ! mille excuses alors ! »
Même un couillon d’athée pur et dur comme votre serviteur a lu une bonne partie des Sermons de Maitre Eckhart !!! Avec peine…
Pas de quoi en faire un fromage.
Je m’y suis plongé dans la traduction et présentation de Jeanne Ancelet-Hustache, chez Le Seuil. 1979, trois volumes.
Pour en sortir intact.
Je vous recommande le sermon 60 « In omnibus requiem quaesivi » où Maitre Eckhart traite la divinité de Dieu en repos. J’appelle ça, moi, « un fainéant », votre dieu qui n’est que la créature de votre imaginaire assoiffé de mystère!…
Bref, je considère tout ce charabia comme une vaste couillonnade faite pour amuser les gamins mystiques, et là, Eckhart est un maître* farceur, et pas qu’un peu !
* on peut remplacer ce terme par « gourou », huhuhu ! …
« Il n’y a rien de plus beau dans la musique que les plus belles oeuvres de Bach, le compositeur, comme par hasard, qui avait la foi la plus absolue. » (Pablo75)
C’est un point de vue comme un autre. On pourrait le dire de centaine de compositions musicales, dont le « Loverman » de Charlie Parker NYC 1951 ! Pourquoi pas ?
Foin de cette vénération pour un Absolu fictif car strictement personnel !!! Liberté pour chacun.
Primarschule Bad-Godesberg und Haribo Gummibär dit: 17 juillet 2014 à 21 h 39 min
« La seule chose valable chez JC, il ne croit pas en dieu. »
Facile et réducteur ! Liste des « choses valables chez JC », 35 pages, Editions de la Pinède, approuvée par les autorités les plus hautes de ce pays moisi, contre la modique somme de 1 euro.
« La seule chose valable chez JC, il ne croit pas en dieu. »
Jamais lu une phrase aussi blasphématoire.
JC est son fils.
Le fait est, camarade ueda, que je porte ma croix…
Comme les autres, certes, mais eux avancent sur le chemin de Dieu (!) … lorsque je tourne en rond, comme écureuil en cage… ahaha !
Widergänger dit: 18 juillet 2014 à 0 h 27 min
« St. Hawking est simplement physicien. Son statut scientifique le lui donne aucune compétence pour juger du bien fondé ou pas de la croyance en un créateur…! Ses propos sont dénués de sens. Il devrait plutôt prendre en compte cette sainte parole : credo quia absurdum ! »
Renversant!
Imposer sa logique de m.rde chez les autres, on connaît le genre…
Revenons à des sujets sérieux :
Pour Lagrasse, le 6 août, est ce que bermuda néozélandais, chemise hawaïenne, chaussures de pont, alcoran relié piggy, bible bouffée par les vers, torah indétectable, sont autorisés ?
Comment peut-on croire ou ne pas croire en quelque chose dont l’existence n’est pas démontrable ?
…
…bientôt,…les résultats aux recherches sur » ebay « ,…aussi!,…etc!,…
…choix-commandes-fidélité-réception,…
…
…Oui,…ma poupée de Nouvelle-Zélande,…si c’est pas un morceau de Hollande en jachère,…
…
…c’est ennuyant,…à l’idée qu’elle c’est déjà tout faire!,…même l’art Candide avec une pipe de marin,…avec une culotte de Bavière,…
…c’est télé-portatif, les sentiments à l’oignon de Spock à Entreprise ,…je t’aime, encore, je t’aime,…
…l’amour aux riches,…quelles chiottes!,…pour les mouches,…avec Courtesy Trust’s C°,…
…etc!,…
…
Ueda, JC, celui qui sévit sur ce Blog, n’est pas le fils de dieu, mais un enfoiré qui utilise l’internet pour répandre sa merde.
Quant à Jésus Christ, ne croyant pas en Dieu, ne croyant pas en une immaculée conception, je le prends pour un prophète.
L’autre nano-intelectuel, WG, pense sérieusement qu’en mettant un point entre le D et le i de Dieu, on ne prononce pas le mot. Je devrais remercier mon père de m’avoir fait catholique, si cette conception de WG est une réalité. Pas sûr, un mec qui fait de Begebenheit une vérité absolue, doit bien se tromper assez souvent.
WG est fort peu capable de répondre à une question, je ne saurais toujours pas, et je m’en contrefout, comment un point mis au milieu d’un mot supprime la prononciation du mot ? D.ieu, ne serait-ce pas le nom du Seigneur prononcé par un bègue ?
WG continue à insulter tout le monde, cela lui donne l’impression d’être supérieur.
S’il écrivait Dieu, peut-être serait-il plus serein ?
Haribo macht Kinder Froh, WG sollte Dieu schlucken ohne intermezzo.
En vérité, le Général Custer n’a jamais dit la célèbre phrase : « Un bon Palestinien est un Palestinien mort » !
On penche plutôt pour Sheridan … et pour « un bon Indien ».
Bonjour Thierry jouant au Mehdi Caché derrière un bonbon Haribo !
Précision : on peut être fils de Dieu et un enfoiré ! S’il n’en avait pas été un, il aurait engagé un bon avocat juif, romano-compatible, et aurait évité cette mort en croix, infamante, coincé entre deux dealers.
Jésus-Christ était vraiment un enfoiré …
@de nota.
Quintette avec clarinette, Mozart. Je me demande si ce n’est l’œuvre que je préfère.
http://www.youtube.com/watch?v=pXnz5YgeSiA
Borges citant Sénèque « l’homme qui a plus de cent livres dans sa bibliothèque est un fou », disait « je n’ai certainement pas lu cent livres mais j’en ai feuilleté beaucoup plus ».
Voiles…
« l’homme qui a plus de cent livres dans sa bibliothèque est un fou »
Nous sommes donc (presque) tous fous.
Quant à l’œuvre préféré, difficile à dire… il y a tellement de facteurs en jeu… aujourd’hui, le souvenir de la septième de Beethoven par Abbado avec les Berliner à Rome…
18 juillet 2014 à 7 h 39 min
Voilà un intermittent du spectacle qui nous la joue en Saint Thomas!
« Saint Thomas » ?!
Même la flèche de Zénon est sortie du paradoxe…
http://www.espacesmagnetiques.com/2014/04/italie-le-danseur-stefano-de-martino-la.html
😉
Ciboulette en vacance et voyages sans ordi et ipad jusqu’au 15 septembre; avis aux usurpateurs et auteurs de coups tordus.
renato dit: 18 juillet 2014 à 8 h 50 min
« Nous sommes donc (presque) tous fous. »
Enlevons le presque ! Nous sommes tous fous !
Les rares personnes saines d’esprit qui luttaient encore contre leur funeste destin deviennent folles à force de se coltiner les malades mentaux aux yeux exorbités qui pullulent ici bas, en liberté, les entourent de leur verbiage, splendides cinglés qui leur parlent de culture, de livres, de musique, de distractions, de projets politiques, d’amour et de haine…… Au fou !
Entendu, Ciboulette : je te remplacerai comme con venu !
Stefano de Martino : qu’est ce qu’il ressemble à Renato !
« l’homme qui a plus de cent livres dans sa bibliothèque est un fou »
Déjà il faut être fou pour les compter
« Les rares personnes saines d’esprit qui luttaient encore contre leur funeste destin deviennent folles à force de se coltiner les malades mentaux »
Se les coltiner, est-ce bien être sain d’esprit?!
En feuilletant rapidement les derniers commentaires, j’ai l’impression que l’on a oublié la « question de Leibnitz »…Je suppose que c’est celle que l’on nous ressort à tous les repas: « pourquoi y-a-il quelque chose plutôt que rien? » Pas vrai JC?
Sur ce je prends la route…
Ah, si seulement Jc pouvait cliquer sur le doodle du jour, et apprendre les phrases citées ! Peut-être arrêterait-il ses provocations imbéciles ?
Quant à l’œuvre préféré, difficile à dire… il y a tellement de facteurs en jeu… aujourd’hui, le souvenir de la septième de Beethoven par Abbado avec les Berliner à Rome (Renato)
L’histoire de la musique occidentale, depuis la Renaissance, est celle d’un effort toujours plus poussé pour complexifier le discours musical, par les ressources de l’harmonie et de la polyphonie, de façon à le rendre toujours plus expressif. Une supériorité évidente du langage musical sur le langage des mots est sa capacité d’entrelacer, ou de superposer, plusieurs discours à la fois, alors que le langage des mots en est réduit à un développement monolinéaire, insurmontable handicap, effet de son rapport au temps. C’est la raison pour laquelle, pour ne prendre qu’un exemple, aucun poète ne sera jamais en mesure d’atteindre à la force poétique et expressive de la scène du lever du jour, au début du « Daphnis et Chloé » de Ravel. Comparés aux plus hautes manifestations de l’art musical, les plus beaux poèmes qu’on ait jamais écrits ne seront jamais que glapissements de singes.
Ah si seulement l’armoire normande clopinante était restée là-bas, à emmerder seulement les Corses … mais non, hélas !
Même un couillon d’athée pur et dur comme votre serviteur a lu une bonne partie des Sermons de Maitre Eckhart !!! Avec peine…
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Je n’aime pas quand vous vous dévalorisez de la sorte, JC. Vous n’êtes pas aussi couillon que vous l’écrivez.
@ JC
« je considère tout ce charabia comme une vaste couillonnade faite pour amuser les gamins mystiques, et là, Eckhart est un maître farceur »
« Vous ne devez vous attacher à aucun mode, car Dieu n’est dans aucun mode, ni ceci, ni cela. C’est pourquoi ceux qui là prennent Dieu de cette façon lui font injustice. Ils prennent le mode et non pas Dieu. »
(Eckhart. Sermon 5 a. Dans L’étincelle de l’âme. Albin Michel, 1998)
« Foin de cette vénération pour un Absolu fictif car strictement personnel !!! Liberté pour chacun. »
Totalement d’accord. Dans la foi, tout ce qui est institutionnel, tout ce qui dépasse l’intime, est faux.
Une certaine Trouillefou, touriste en sabots, vient de publier aux Editions Nightmare : « La Corse pour les Nuls » … Profond !
@ renato
« Comment peut-on croire ou ne pas croire en quelque chose dont l’existence n’est pas démontrable? »
« Crois, et tu comprendras ».
(Saint Augustin)
Pablo75,
Au « Crois et tu comprendras » du Berbère Augustin, j’opposerai formellement le « Ne crois pas et tu comprendras bien mieux » du Porquerollais JC….
Tous les mystiques de toutes les religions et de toutes les époques disent les mêmes choses. Par exemple, que pour que « Dieu » puisse entrer dans l’esprit de l’homme il faut que celui-ci soit d’une humilité absolue. Comme les mystiques hindous, Eckhart le répète souvent: il faut que l’âme soit vide pour que le divin puisse y rentrer.
« Qui veut recevoir d’en haut, il lui faut de nécessité être en bas, en véritable humilité. Et sachez-le dans la vérité, qui n’est pas totalement en bas, il ne lui adviendra rien de rien et il ne reçoit rien non plus. »
(Eckhart)
« J’en eus assez de moi-même. Je me jetai à l’eau, mais ne parvins pas à me noyer. Je me jetai dans le feu, mais ne parvins pas à me brûler. Pendant quatre mois et deux jours, je me privai de la nourriture que prennent les hommes, sans plus de résultat. Je me prosternai alors sur le seuil de l’impuissance, la porte des secrets s’ouvrit devant moi et m’introduisit dans un monde ineffable. »
(Kharaqânî. Paroles d’un soufi)
« Deux sortes de personnes connaissent: ceux qui ont le coeur humilié, et qui aiment la bassesse [modestie, obscurité], quelque degré d’esprit qu’ils aient, haut ou bas; ou ceux qui ont assez d’esprit pour voir la vérité, quelque opposition qu’ils aient. »
(Pascal)
« On n’entre pas dans la vérité sans avoir passé à travers son propre anéantissement: sans avoir séjourné longtemps dans un état de totale et extrême humiliation. »
(Simone Weil)
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