de Pierre Assouline

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La République des livres
Inconnu à cette adresse, Patrick Modiano

Inconnu à cette adresse, Patrick Modiano

Le mystère Modiano, ce n’est pas tant l’homme ni l’œuvre. Le premier, on commence à le connaître, d’autant que l’âge venant, il se livre bien davantage depuis une dizaine d’années, accordant de nombreuses interviews, se faisant de moins en moins violence pour s’ouvrir et se livrer, communiquant volontiers des documents personnels et des photos de famille. La seconde a été si souvent explorée et décortiquée, tant par la critique journalistique que par la critique universitaire, qu’on a le sentiment d’en avoir fait le tour ; même si on a beau faire, lire et relire, identifier deux phrases de lui au premier coup d’œil, on sait ce que c’est mais on ne sait pas comment c’est fait ; le mystère demeure inentaméqu’importe après tout puisque la magie opère ; la fluidité de son écriture s’impose, après avoir été remarquablement dégraissée, épurée, affutée ; de cette manière si caractéristique d’énoncer  des choses graves sous une apparence de légèreté, il creuse toujours le même sillon, de la disparition du père à l’absence du frère, et la sensation de vide que cette prise de conscience entraîne chez lui ; ses rues sont pleines de gens qui ne sont plus là ; on s’y rend dans des appartements à la recherche de personnes en sachant par avance qu’on a le plus de chance de les y trouver absents ; tout un monde inconnu à cette adresse ; un effet limpide et cristallin en émerge, fut-ce dans le tremblé du souvenir, le flou de la réminiscence, le brouillard de l’inconscient ; même dans les moments les plus précis de sa narration, lorsque tout se met en place autour d’identités patronymiques et de plaques de rues, dans une savante organisation nouant le cadastre à l’état-civil pour en faire jaillir sa poésie urbaine, le lecteur est envahi par l’état de confusion de l’auteur, les deux se retrouvant enveloppé dans une unique sensation ouatée ; et c’est toute la réussite du plus simenonien de nos contemporains.. Chez l’un comme chez l’autre, l’homme se fait romancier dès que le doute s’empare de lui.

Un gros volume vient de paraître sous le titre le plus sobre qui soit Romans (1 100 pages, 23,50 euros, Quarto/Gallimard) qui réunit dix titres de Villa triste à L’Horizon en passant par Dora Bruder et Un pedigree. Le choix s’est établi en éliminant ce qui faisait double emploi, et ce qui était trop répétitif. C’est un cycle romanesque autour des personnages qui ont habité son enfance, marqué son adolescence et hanté son passage à la maturité. Il faut l’envisager comme le puzzle de son autobiographie rêvée et le lire comme le concentré de son art poétique. C’est bien le terreau dont il est issu ; encore qu’il n’ait pas tort de lui préférer le mot de « fumier » tant le parfum exhalé par les remugles de l’Occupation agace l’odorat, quand il ne l’offusque pas.

« A mesure que je dresse cette nomenclature et que je fais l’appel dans une caserne vide, j’ai la tête qui tourne et le souffle de plus en plus court. Drôles de gens. Drôle d’époque entre chien et loup. Et mes parents se rencontrent à cette époque-là, parmi ces gens qui leur ressemblent. Deux papillons égarés et inconscients au milieu d’une ville sans regard. »

C’est ce qu’il écrit dans le bref avant-propos de ce volume. Il y paie également sa dette aux écrivains qui lui ont fait aimer la littérature dans sa jeunesse : de purs musiciens, en vérité, tels Rilke et Nerval, lequel disait de lui-même : « Il y avait là de quoi faire un poète et je ne suis qu’un rêveur en prose ». Ce que cet homme qui écrit comme un somnambule récupère à raison pour son propre compte.

Quarante cinq ans que cela dure. C’est probablement là le vrai mystère Modiano : celui de sa réception. Une adhésion automatique d’un grand nombre de lecteurs, d’une fidélité à toute épreuve, parfaitement conscients que chacun de ses romans est un chapitre d’un seul grand livre qui les contient tous, et qui en redemandent, quand bien même auraient-ils le sentiment de lire, à chaque fois, presque le même livre. Reste à savoir s’il est lu par de plus jeunes générations, plus indifférentes, ou moins marquées par l’onde de choc de la guerre et de l’après-guerre, en tout cas moins sensibles à leurs ambiguïtés, même si son univers romanesque est irréductible aux seules années 40 ; mais quand elles n’en sont pas le cadre, on en repère l’écho atténué. Si l’on secoue le pavé de Romans, il en tombe des fantômes, des seconds couteaux, des personnages douteux, des comtesses de la Gestapo, toute une faune interlope qui fit ses petites et grandes affaires dans le Paris de l’Occupation entre les bureaux d’achat gérés par l’Abwehr au Lutetia, et l’hôtel particulier des gangsters et tortionnaires de la Carlingue rue Lauriston. Ils s’appelaient Bonny, Lafont, Joanovici, Skolnikoff, Eddy Pagnon, Rudy de Mérode et autres. Nombre d’entre eux apparaissent sous leur vrai nom, ou leur autre identité que leur conférait un pseudonyme répandu, au creux des fictions du romancier. Toute une noria d’intermédiaires en tout et de courtiers en n’importe quoi, de la ferraille à la tonne au savon au kg, en passant par les bas de soie d’importation et les œuvres d’art volées à des Juifs « en voyage ». Le plus extraordinaire est que Modiano ait réussi à transcender cette humanité sordide, veule et lâche, ce monde de faussaires encaissant les dividendes de la barbarie,  pour lui donner une épaisseur telle qu’elle provoque l’intérêt, sinon, par extraordinaire, l’empathie, mais jamais la compassion, sauf pour leurs victimes, les Dora Bruder.

Par une étrange coïncidence, au même moment que son Quarto de Romans, une enquête paraît à Madrid sous la signature de l’historien Fernando Castillo et sous le titre Noche y Niebla en el Paris ocupado. Traficantes, espias y mercado negro (310 pages, ediciones forcola). Pas sûr que l’idée d’associer le Milieu des trafiquants du marché noir à « nuit et brouillard » soit du meilleur goût ; l’auteur s’en explique dès les premières pages, et on voit bien son intention, disons, poétique ; mais cette façon de récupérer l’expression par laquelle dès 1941 les nazis pouvaient faire disparaître tout ennemi du Reich ou supposé tel sans autre forme de procès et sans laisse de trace, qui par la suite servit à Alain Resnais pour intituler un documentaire sur les camps qui fit date, ne fait qu’ajouter… au brouillard de l’époque. Fernando Castillo a fouillé les archives et les livres ; il s’est mis en quête des collabos français ou belges et des Allemands exilés en Espagne après 1945 (plus nombreux qu’on ne le croit) pour raconter le plus précisément possible l’aspect le plus glauque de l’Occupation à travers les vies croisées de César Gonzalez Ruano, Pedro Urraca, Albert Modiano et André Gabison. Tous des personnages des romans de Patrick Modiano, à commencer par son père. De même que dans la quête de Christine Sautermeister avec Céline à Sigmaringen, ce qui importe dans l’œuvre de Patrick Modiano, ce n’est pas l’exactitude documentaire du romancier mais son génie à restituer l’épaisseur et le mystère d’une époque dans sa vérité. Mais Sautermeister comme Castillo nous y aident en ce qu’ils nous permettent de mesurer le chemin parcouru entre ce que savent les écrivains, ce qu’ils ont lu, vu, entendu, et ce qu’ils en ont fait, une fois le réel passé au tamis de leurs propres névroses. Tout un processus de transformation de la boue en or. Et comme pour prolonger la tentative de Noche y Niebla, la Galería José R. Ortega à Madrid a eu l’idée de demander à quelques jeunes artistes de librement évoquer ce que la lecture de Modiano leur inspire. Le résultat s’expose, depuis quelques jours et jusqu’au 16 juillet, sous le titre « Geografia Modiano ». Outre une contribution de Fernando Castillo, le catalogue propose un texte de Denis Cosnard, animateur du Réseau Modiano, sur sa dérive, son errance, ses déambulations urbaines : « Ca ne te dérange pas si on fait un détour ? ». De toutes façons, inutile de le chercher : où qu’il soit, il est toujours inconnu à cette adresse, tel l’autre Klein de Monsieur Klein.

Les personnages de Romans ne sont plus que des silhouettes. Ils ont bien de vrais noms, mais leur biographie en ayant été évacuée, ils ne sont plus là que pour leur sonorité. Y figurent pourtant des dizaines de photos d’eux, à croire que l’auteur a voulu s’embarquer dans l’expérience à la manière du Breton de Nadja et qu’il n’a pas osé aller jusqu’au Sebald des Emigrants. Même ses parents : Patrick Modiano les ayant mis à distance dans un univers de fiction, il s’en est débarrassé comme on se décharge d’un fardeau. C’est pour cela qu’il en parle librement désormais, comme s’il s’était enfin guéri de ses fantômes encombrants. Demeure au-dessus, en dehors, à part, Rudy, son frère, l’ombre muette et invisible à l’oeil nu, qui plane sur toute l’oeuvre. Celui pour qui il écrit mais dont il ne parle pas.

(Oeuvres de PELAYO ORTEGA, CARLOS GARCÍA ALIX, DAMIÁN FLORES  et MARIANA LAÍN exposées à la Galerie José R. Ortega)

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761 Réponses pour Inconnu à cette adresse, Patrick Modiano

Sergio dit: à

« restituer l’épaisseur et le mystère d’une époque dans sa vérité » : oui mais même nous en ce moment on vit l’Histoire, où du reste il se passe intégralement rien, et on le sait pas…

note contre-intuitive dit: à

la phrase du billet qui pour moi ne pssse pas très bien :Quarante cinq ans que cela dure. C’est probablement là le vrai mystère Modiano : celui de sa réception.
elle passe aussi mal que celle-là: on sait ce que c’est mais on ne sait pas comment c’est fait ; qu’importe après tout .
et comme je ne referai pas un tour en commeçant par un « à vrai dire » appuyé sur le vrai, le « qu’importe après tout » peut amplement tenir lieu de commentaire sur ce « vrai ».

hamlet dit: à

pourquoi les fidèles de Modiano racheteraient une compil de livres qu’ils ont déjà ?
il y a des choses qui m’échappent.
ce n’est pas clair : vous ne dites pas l’essentiel : vous ne dites pas les raisons réelles qui motivent Gallimard pour sortir aujourd’hui une compilation des livres de Modiano.
pour le faire découvrir à de nouveaux lecteurs ?
pour éviter de rééditer les premiers livres séparément ?
ou pour éviter que les lecteurs qui découvrent Modiano à l’aune de ses derniers romans, qui ne sont vraiment pas terribles.
pour ses premiers je ne sais s’ils ont l’impact qu’ils ont eu au moment de leur sortie, surtout sur les « nouveaux lecteurs d’aujourd’hui » ?
lire « La Place de l’Etoile » dans les années 70 et aujourd’hui, je ne sais pas si c’est vraiment la même chose.

Court, dit: à

Je pense qu’il faut rajouter le sentiment, dans la phrase « Quand bien meme auraient-ils de lire le meme livre ». Ce doit etre l’effet de l’émotion.
MC

note contre-intuitive dit: à

les deux phrases que j’ai relevées sont liées par un « on ne sait pas « comment ça se fait » avec accent sur le « ça », pour souligner que les envolées des contributeurs sur la politique, et les écoles ne sont pas arriver à me rendre insensible à la langue française comme elle est parlée et écrire , même si je n’ai pas hérité des palettes qu’ils brandissent pour se reconnaître dans les fumées de leurs désirs .
autre trait qui ne laisse pas indifférent chez Modiano c’est la distance qu’il sait garder avec toute la phraséologie « critique » (tous lecteurs confondus)

hamlet dit: à

« ce qui importe dans l’œuvre de Patrick Modiano, ce n’est pas l’exactitude documentaire du romancier mais son génie à restituer l’épaisseur et le mystère d’une époque dans sa vérité. »

il faut être historien pour être capable de dissocier « vérité » et « exactitude ».
une chose peut être vraie tout en étant inexacte.
autrement dit une chose peut être à la fois exacte et fausse.
je crois que vous confondez l’exactitude et la précision, on voit bien que vous n’êtes pas un lecteur de Musil : une chose peut être imprécise mais vraie, mais pas inexacte, elle peut manquer de justesse et être vraie, manquer de justesse et de précision mais être exacte.
Musil avait sa thèse sur le positivisme logique de Mach, après si vous tenez absolument à ce qu’une chose exacte puisse être fausse il faut passer à Quine et l’analyse de la signification et au principe d’indétermination mais là ça nous amène dans des voies impénétrables, si on y entre on en sort plus, et en plus on va aboutir à la conclusion désastreuse que Modiano est un écrivain relativiste, ce qui ne lui ferait pas plaisir de l’apprendre.

note contre-intuitive dit: à

parlée et écrite .

note contre-intuitive dit: à

les envolées ne sont pas arrivées
et faire plaisir à un écrivain , ou à quelqu’un qui fabrique dans l’économie de l’écrire n’est certainement ma préoccupation

Sergio dit: à

Bon ben Joyce aussi, il est fluide… Simplement y a des caillots…

note contre-intuitive dit: à

@@ergio
c’est aussi l’heure de dire de grumeaux : parce que même si vous aimez rouler ce n’est pas une raison pour rouler dans de la farine mal blutée

Sergio dit: à

note contre-intuitive dit: 17 mai 2013 à 19 h 29 min
c’est aussi l’heure de dire des grumeaux

Du moment que c’est pas des trumeaux… Parce que ma Yam elle refuserait ça c’est sûr…

Sergio dit: à

Euh… Finalement il a été fait comme un rat, Skolnikoff ?

Bon je sors comme dirait MàC…

John Brown dit: à

Le mystère Modiano (s’il en existe un) n’est-il pas à chercher du côté de l’accord,assez puissant pour garder toute sa magie après tant de livres, entre cette fluidité de l’écriture, dont parle Assouline, et la fluidité évanescente de notre condition?

de nota dit: à

ben Modiano,en un mot comme en cent:non.
Mais je lui sais gré d’avoir interviouvé Emmanuel Berl.Berl dont j’aime vraiment et »Sylvia » et « Rachel et autres grasses ».
Voyez,c’est la « voix » de Modiano que j’entends mal…,alors que celle de Berl me charme;bon, tout ça est bien mystérieux,par bonheur,les sirènes de la littérature sont assez nombreuses pour que nous trouvions celles qui nous métamorphosent en Ulysse au petit pied.

hamlet dit: à

le plaisir, le plaisir… Modiano n’a jamais écrit pour le plaisir.
ses lecteurs ne l’ont jamais lu pour le plaisir.
ce serait totalement malvenu.
cette histoire de plaisir est très embarrassante.
Modiano a toujours semblé très embarrassé, par ses livres et par ses lecteurs,, je l’imagine croisant un lecteur : « ah monsieur Modiano, j’ai lu Dora Bruder : quel plaisir de lire ce livre ! ».
et maintenant Gallimard édite une compilation, Modiano doit être très embarrassé de voir Gallimard compiler ses livres comme on compile les tubes des années 80.
ce mélange entre la forme éditoriale et le fond de ce qui est dit, il arrive un moment où on va finir par se mélanger les pinceaux et perdre les pédales.

note contre-intuitive dit: à

lire « La Place de l’Etoile » dans les années 70 et aujourd’hui, je ne sais pas si c’est vraiment la même chose.
enquêtez à la Simenon auprès des lecteurs de 70 , faites vous des émotions, de vraies, de fausses,
mais quand est-ce qu’on inscrira sur les papiers d’identité quelque chose comme « tempérament » , ou « caractère » , en langue codée, bien sûr après visite médicale auprès d’assermentés ?

hamlet dit: à

embarrassant ce côté : rien n’est dit, nul n’est nommé, tout est flou, imprécis, imaginaire, évanescent…
oui mais tout le monde sait. tous les lecteurs savent : ils comprennent ce qui n’est pas écrit à travers ce qui est écrit….
entre les livres où tout est dit que personne ne comprend et ceux où rien est dit que tout le monde comprend…
nous aurions donc vécu une époque littéraire des plus curieuses?
Modiano serait la preuve qu’Adorno aurait eu raison?

hamlet dit: à

lecteur contemporain de Modiano j’ai lu ‘la place de l’étoile’ en premier, je pense qu’un autre Modiano a écrit les suivants, si je me souviens dans son premier roman il y avait presque du Saul Bellow.

Chaloux dit: à

Modiano, pour moi impossible à lire; je n’en dis pas de mal mais je ne peux pas.

note contre-intuitive dit: à

@chaloux: cela ne se commande pas,(heureusement) il me semble que cela-nos goûts, inclinations littéraires, curiosités amitiés, rencontres – dépend beaucoup de nos expériences du monde dans notre jeunesse(famille, école). Il n’y a aucune raison d’en avoir honte, surtout que nous avons aussi l’expérience de nos désirs d’autre chose, autrement,d’autres expériences .
N’est-ce pas vous qui avez un jour apprécié la Rdl comme une expérience de lire et d’écrire, d’être un parmi d’autres, différente ?

renato dit: à

Bellow ? Wow ! vous parlez de ‘La Place de l’Étoile’, je suppose, hamlet. On m’avait dit beaucoup de bien de ce livre, mais il m’a vite fatigué — celui qui m’en a dit du bien aussi, du reste…

Diagonal dit: à

La somme Modiano n’était qu’un prétexte pour mettre en scène l’enquête Castillo, comme s’il y avait là, à la RDL, « une étrange coïncidence » à vouloir parler de l’un sans l’autre, ce qui n’aurait pas eu le moindre intérêt. Ce billet est étonnamment mal écrit, j’en suis un peu surpris, à la différence du magnifique témoignage précédent sur Pierre Birnbaum. Quant à Patrick Modiano, en dehors d’ « Un pedigree », je crains, hélas, qu’il ne restera pas grand chose de son oeuvre, en dehors d’une douleur indicible chez ses anciens lecteurs qui ne vont certainement pas le découvrir avec ce billet. En dehors surtout de son mérite d’avoir imposé un univers qui n’avait rien à voir avec le sien, celui du Seigneur des Porcheries.

note contre-intuitive dit: à

Une adhésion automatique d’un grand nombre de lecteurs,
automatique ! mais pas forcément par des gens qui se mettent en pilotage automatique, ! il y en a surement qui , au contraire, y trouvent à se questionner sur leurs fidélités ?

renato dit: à

Voilà j’y suis, ‘Address Unknown’ ! Je me disais ce titre me rappelle quelque chose… ce titre me rappelle quelque chose…

note contre-intuitive dit: à

longtemps, un écrivain n’a pas été un mystère pour moi, l’homme n’a pas été ma première question parce qu’il n’a pas été une question du tout.ce sont les critiques qui l’ont introduit comme question , et comme mystère, quand les gens autour de moi devenaient de plus en plus de drôles de gens .

Chaloux dit: à

note contre-intuitive dit: 17 mai 2013 à 20 h 39 min

Certainement. J’ai beaucoup appris ici. Je vois qu’il faudrait que l’expérience s’arrête et pourtant je suis encore là de temps en temps. Preuve qu’il y a peut-être encore à apprendre.

Virginia L dit: à

Une atmosphère, une ambiance. Que peut-on attendre d’ autre?

note contre-intuitive dit: à

à propos du billet, la question que ‘on peut se poser: inciterait-il quelqu’un qui n’a jamais beaucoup entendu parler de Modiano, et qui cherche un livre à offrir par exemple, à choisir un livre de Modiano ?
Pour un lecteur de Modiano, je suppose que ce billet -de -« professeur » (il faut » , » encore qu’il n’ait pas tort de lui préférer le mot de )laisse assez perplexe .

note contre-intuitive dit: à

la question qu’on peut
. Pas sûr que l’idée d’associer le Milieu des trafiquants du marché noir à « nuit et brouillard » soit du meilleur goût ;
ne peux m’empêcher de penser à Cayrol (« corps étrangers » que j’ai lu et relu )
c’est le risque de la stratégie du clin d’oeil !
lu le tweet : versubtil ne devrait pas rater le strass Nancy

John Brown dit: à

Si l’on secoue le pavé de Romans, il en tombe des fantômes, des seconds couteaux, des personnages douteux, des comtesses de la Gestapo, toute une faune interlope qui fit ses petites et grandes affaires dans le Paris de l’Occupation entre les bureaux d’achat gérés par l’Abwehr au Lutetia, et l’hôtel particulier des gangsters et tortionnaires de la Carlingue rue Lauriston. »

Attention à ne pas réduire les romans de Modiano à une évocation des années noires de l’Occupation. Des livres comme « Villa triste » ou « Dimanches d’août », qui comptent parmi ses plus beaux, ne sont pas concernés.
Maintenant que Modiano fait figure de classique contemporain, ce serait intéressant, en effet, de savoir comment les lecteurs de moins de trente ans réagissent à son oeuvre. Le narrateur de ses romans est souvent un homme jeune, perdu au milieu de gens plus âgés, déconcertants par la bizarrerie de conduites qu’expliquent peut-être des secrets peu avouables, une sorte de Maigret jeune en effet, mais qui n’aurait pas vraiment la vocation de l’enquêteur ; cela devrait contribuer à retenir l’intérêt de lecteurs jeunes.

u. dit: à

Je n’ai jamais lu un livre de Modiano.
Et pourtant, j’ai l’impression de savoir de lui tellement de choses qu’il ne serait pas complètement obscène que notre ami Bloom m’invite (classe économique) pour faire une conférence à son sujet.

(Seulement deux nuits à l’hôtel, Bloom, je me débrouille pour le reste de la semaine, et je vous invite le soir au meilleur restau indien.
–Le jour de la conf’, éloignez quand même les français, on n’est jamais à l’abri des fâcheux.)

u. dit: à

Si je réfléchis à mon ignorance (c’est sans intérêt), je vois à l’origine un homme que je devais fréquenter régulièrement pour des raisons de travail: il était à la fois bavard, peu cultivé, mon sénior, et passionné de Modiano.
D’assez petite taille, il sautillait en parlant de son auteur favori, l’enfoiré.

Cette antipathie a probablement déteint sur celui que J. Brown appelle un classique moderne.
Je n’en suis pas fier.

C’est une situation assez comparable à celui qui décide de « faire l’impasse » sur une matière à un examen ou un concours.
Il ne lit pas une ligne.
Mais il ouvre suffisamment ses oreilles pour devenir knowledgeable, comme dirait Bloom (je le flatte un peu, parce que c’est quand même une bonne idée, ce voyage en Inde. Une nuit d’hôtel, ça irait aussi).

le parisien délibéré dit: à

‘ étonnamment mal écrit ‘

Ci-fait ! « les deux se retrouvant enveloppé » est sans conteste le lapsus calami le plus agressant dont il m’ait été donné d’essuyer lecture.

John Brown dit: à

« ses lecteurs ne l’ont jamais lu pour le plaisir.
ce serait totalement malvenu. » (rédigé par Hamlet)

Eh bien si, justement. Les romans de Modiano procurent (comme tous les bons romans d’ailleurs) un plaisir spécifique, le « plaisir-à-Modiano, plaisir que les fans de cet écrivain s’en vont retrouver de livre en livre, sinon ils n’y repiqueraient pas. On aurait tort de trouver cet aveu un peu immoral et scandaleux : il y a un plaisir à lire « Dora Bruder » (plaisir qui fut très vif pour moi), plaisir non seulement spécifique à Modiano mais spécifique à la littérature, surtout quand elle atteint ce niveau de qualité. Ce qui n’est aucunement incompatible avec le fait que mon horreur de la Shoah s’est trouvée renforcée au sortir de ce livre, et non l’inverse. Le plaisir que j’ai trouvé à le lire, en effet, a été la condition de son effet moral sur moi. Eh oui. c’est cela, le paradoxe fécond de la littérature. D’ailleurs, c’est comme ça qu’elle agit sur nous depuis Homère.

Frère ou Soeur du précédent dit: à

Ah oui, les frères disparus… Celui omniprésent dans l’absence de Modiano. Il y a cette fin obsédante, qui curieusement y fait penser et pourtant aide, je ne sais plus si c’est dans « De si braves garçons » ou « Une jeunesse »(probablement ce roman-là, étant donné la chute de la phrase qui dit en gros, je cite de tête sans possibilité de vérifier, et tant mieux car chacun ainsi est libre de se replonger dans le livre 🙂 « Qq chose dont il pensa plus tard que c’était sa jeunesse se détacha de lui et versa lentement dans la mer dans une gerbe d’écume. »
Très bel article.

Frère ou Soeur du précédent dit: à

Qu’est-ce que c’est que cet absurde smarties à la place des deux points et de la parenthèse? Jamais vu ça. Au secours.

versubtil dit: à

note contre-intuitive dit: 17 mai 2013 à 21 h 35 min
lu le tweet : versubtil ne devrait pas rater le strass Nancy
Vous supposez juste nc-intuitive,… je m’y suis précipité!
Mais pour le moment, pas un instant à moi, il faudra y revenir.
Bonne soirée!

John Brown dit: à

Comparer Modiano à Homère me paraît, à la réflexion, fort bien venu. On aurait sûrement tort de reprocher à Modiano de redire inlassablement, sous une forme un peu renouvelée à chaque fois, la même chose. « L’Iliade » est aussi un récit excessivement répétitif, et sa thématique limitée. Mais c’est de cette répétition que l’on s’enchante : « Chante-moi, ô Muse… », comme ces enfants qu’enchante la même histoire racontée chaque soir par leur mère. Il y a chez Modiano, une continuité véritablement épique, au sens premier de cette épithète. L’idée de regrouper ses romans dans la collection quarto était excellente, mais il aurait fallu les garder tous, dans l’ordre chronologique de leur parution, comme autant de chapitres d’une même histoire, à la façon de la longue bande de tissu de la tapisserie de Bayeux (dont un éditeur un peu fou, ce qui ne doit pas être le cas de Gallimard, aurait pu s’inspirer pour imprimer toute l’oeuvre sur une seule feuille de papier qu’on aurait pu faire défiler à l’horizontale, à l’aide de deux grosses bobines).

note contre-intuitive dit: à

Quarante cinq ans que cela dure.
Evidemment , ça commence à donner à penser, tant d’années , mais sur qui et quoi ? quels engrenages, quels processus, de soi, des autres, de quels systèmes ? quelles courbes ?
le titre me rappelle une anecdote rapportée par H.Cixous .

versubtil dit: à

Par simple politesse, évoquer Modiano et son aide au scénario du film de Louis Malle, Lacombe Lucien. Beau souvenir de discussion avec le cinéaste de retour de sa présidence au festival de Cannes avec une affiche version espagnole de son premier film avec le commandant Cousteau, le monde du silence, sous le bras, je crois.

A demain.

note contre-intuitive dit: à

le lecteur est envahi par l’état de confusion de l’auteur
depuis longtemps, l’état dans lequel me laisse une lecture ou un « exercice » st ce à quoi le juge s’il me convient :
Rarement ai-je fait un tour sur la RdL sans avoir retrouvé un souvenir étrange , ou un nom-de lieu , de personnes,- que j’ avais enfoui en quelque recoin de ma mémoire .
Autrefois, je cédais à l’état de confusion tout en lisant, même si je remarquais bien les lapsus de lecture : j’ai fini par ne plus mettre ceux-ci intégralement sur le compte du texte, ni en sa faveur, ni à sa charge , et apprendre à me dédoubler , presque à volonté , comme dans l’auto hypnose , je crois

Frère ou Soeur du précédent dit: à

Une parenté avec Bellow, Hamlet?
Bellow (que j’aime tant, en particulier pour « Herzog », et aussi certains Roth si drôles et si intelligents, tragiques, et Malamud, et tant d’autres Américains), Bellow, donc, si ample et narratif, hirsute, mélancolique, psychanalytique, discursif, comique, grave, tellement charnel, vs voyez une parenté entre eux deux?
J’aime également Modiano, pour des raisons résolument différentes.
Racontez-moi ça.je ne vois pas.
Quelquefois les contraires exercent un pouvoir de fascination plus fort qu’un alter ego et accouchent d’un étrange équilibre, remarquez. Sauf qu’il y faut une grande générosité. Modiano et sa femme avaient ainsi soutenu, avant l’heure et de la façon la plus concrète, la plus magnifique qui soit, cet écrivain de très grand talent que fut Tristan Egolf. Modiano si embarrassé, si secret et discret avait dit combien il avait été fasciné par la verve, la rage, les épanchements, les longueurs interminables, les débordements, le fracas de l’auteur du « Seigneur des porcheries ». Comme quoi?

Frère ou Soeur du précédent dit: à

Ah Diagonal, je ne vous avais pas lu! Mais oui, bien vrai, l’intérêt de Modiano pour Egolf. Etes-vous soulagé néanmoins d’avoir lâché votre petit venin à propos du billet mal écrit, des bouquins de Modiano qui ne valent rien etc?
Vous devriez un jour essayer d’écrire dix lignes sans égratigner qui que ce soit (en le pensant, naturellement… croyez bien que je n’irais pas vous engager sur la voie de la damnation de votre Ame Eternelle!)
C’est dur, je sais. J’ai vu une fois un caméléon posé sur un tissu rouge, le pauvre a failli en crever.

note contre-intuitive dit: à

Quelquefois les contraires exercent un pouvoir de fascination
pourquoi accepter « la fascination » , sans s’en questionner : car il ne s’agit pas de rejeter, ni de bannir ce qui a sur nous pouvoir de nous fasciner, mais de prendre conscience des questions que cela nous présente

passou dit: à

Merci pour la correction, M. Court

La mauvaise langue dit: à

« Fluidité » ?

Sans doute, mais l’essentiel n’est pas là, me semble-t-il. Comme Modiano le dit lui-même dans l’entretien qu’il a accordé au pauvre Sylvain Bourmeau dans Libé : « Mes phrases doivent être trouées de silence. »

Eh bien, il faut être un sacré bon écrivain pour y parvenir. C’est magnifique.

Jacques Barozzi dit: à

Et moi qui croyait que tout le monde ici aimait Modiano ! Que d’ennemis il a !
Très beau papier, Passou, pardonnez-leur, ils ne savent pas…
J’ai lu dernièrement « Dans le café de la jeunesse perdue », magistral !
Oui, la phrase se répète à la manière du Bolero de Ravel, mais elle s’allège et se fluidifie et l’atmosphère se densifie.
Il serait intéressant de savoir en effet si elle touche aujourd’hui les jeunes générations ?
Comme Gatsby le magnifique de Scott Fitzgerald ?

La mauvaise langue dit: à

À mon avis, les jeunes générations sont très loin de ce monde-là. Ils connaissent très peu de choses de la guerre et c’est un monde qu’ils fuient. On a aussi fait en sorte que l’Ecole n’en transmette plus grand chose.

La mauvaise langue dit: à

La dernière toile me paraît être la reproduction d’un plan de L’Armée des ombres du grand Jean-Pierre Melville. C’est au moment où Gerbier échappe miraculeusement au champ de tir dont les cibles sont de malheureux résistants qu’un colonel sadique des SS s’est promis de fusiller en les faisant auparavant courir comme de pauvres dératés.

note contre-intuitive dit: à

pour lui donner une épaisseur telle qu’elle provoque l’intérêt,
non seulement le provoque-c’est le premier temps seulement – mais le tend et le soutient
et encore….? restituer l’épaisseur !

Jacques Barozzi dit: à

Les jeunes générations lisent-elles encore Simenon ?

Il y a vraiment un plaisir à se glisser chaque fois dans la petite musique de Modiano, hamlet il dit vraiment n’importe quoi et son contraire !

Polémikoeur. dit: à

De très loin, dans la connaissance
et, sans gloire, pas de son côté,
les phrases trouées de silence
gagneraient à être un peu achevées,
à l’oral s’entend, de préférence.
Abonnéabsent.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…quelle éducation fasciste,…

…donner libre court, parader,…prendre des empreintes des chacun pour soi,…pour Vichy,…nettoie et engraisse,…juste pour qui, il faut,…

…des romans, pour s’attendre au pire,…et tirer les ficelles des situations même en temps de paix,…

…tout ces agents doubles littéraires,…une guerre froide pour réchauffer les esprits,…

…la guerre aux désintégrateurs aux lasers,…fiction et voyage interplanétaires  » star trek « ,…les boucliers de protection du vaisseau  » Amiral – Maréchal – Pétain « ,…

…ces guerres de diversion du dégrossissage de l’Europe,…
…Putain ces congés de vacances pour le prolétariat,…et quoi encore,…le paradis sur terre,…
…Ulysse 31,…par ici,…vient retrouvez tes zigotos, tes frimeurs,…
…tes députés du peuple en capitalistes de la crise à deux temps,…
…c’est la crise à trois temps,…çà roule,…Oui,…nous pouvons jouer à l’auto-stoppeur,…la foire de la guerre,…

…pour y traîner ou en faire vite le tour, et les détours,…etc,…encore une,…aux rayons lasers,…aux rayons électriques longues portés,…

…mes boucliers protecteurs de vernis de culture,…tirer en votre profit, lisez-moi,…dans votre intérêt mes livres pour que vous entriez aux  » Show-Ah des Jéhowah des justes « ,…
…aidons le capital à survivre à l’homogénéité sociale,…unissons nous à  » l’avion « ,…et sacrifions y nos économie pour les premiers qui s’envolent en l’air,…etc,…Ah,…Ah,…
…Non Orson Welles c’est pas le moment de copier/coller,…bois ton cacao Banania,…voilà tes biscuits,…etc,…Ah,…Ah,…Pétain de guerre,…etc,…

Polémikoeur. dit: à

L’auto qui vire et tangue dans la première image,
usée par sa course, souffle sur le bas-côté dans la dernière.
Un scénario dramatique est imaginable entre les deux.
Une fuite, une poursuite ou une « promenade » à la campagne ?
Fictivièvrement.

La mauvaise langue dit: à

Modiano restitue-t-il vraiment l’époque de l’Occupation dans sa vérité ? Il crée une épaisseur, une vision, un mystère qui ressemble à ceux des rêves ou un monde à demi réel, à demi rêvé. Mais est-ce pour autant la vérité de cette époque ? C’est celle plutôt de sa propre vision, sa propre compréhension de l’époque. C’est si bien fait qu’on y croit. Mais est-ce pour autant exact et vrai ? Les choses sont-elles si ambiguës, si grises qu’on voudrait nous le faire croire ?

renato dit: à

« L’auto qui vire et tangue dans la première image… »

C’est peut-être seulement un gars qui ne sait pas conduire…

hamlet dit: à

hého je n’ai jamais comparé Modiano à Bellow, j’ai juste dit que son premier livre ne ressemble en rien à ce qu’il a écrit après, le souvenir que j’en ai est que c’était un livre loufoque, avec un personnage juif antisémite, loufoques et drôles, avec une profondeur qui peut éventuellement faire penser à un petit quelque chose de Saul Bellow.
voilà c’est tout.
après ça a été fini, on se demande ce que ça pouvait donner s’il avait continuer sur cette lancée.
mais dès son livre suivant : exit Bellow : il est passé à son style Boltanski qu’on lui connait.
voilà c’est tout sur Bellow.

sur le plaisir à lire des livres comme Dora Bruder, je comprends ce que vous voulez dire, on peut prendre plaisir à le lire, comme prendre du plaisir à l’écrire, j’avoue que je comprends pas comment cela fonctionne, je ne comprends pas le rôle de la littérature aujourd’hui dans notre monde, je ne comprends pas à quoi servent tous ces livres, à qui ils s’adressent, je vois des ens dans les librairies je ne sais pas ce qu’ils cherchent.
John Brown, vous, ici, avec les autres lecteurs vous êtes un petit groupe de gens privilégiés, grands lecteurs, intelligents, esprits cultivés, je ne sais pas trop la place qu’il faut vous accorder dans notre monde, j’imagine que votre existence est importante, je veux dire c’est bien que des gens comme vous existent, tels que vous êtes, je vous aime bien mais je ne sais pas pourquoi.
notre monde est complexe, vous savez par exemple Cahuzac, logiquement dans notre pays c’est la police qui devraient traquer et arrêter les malfaiteurs, mais là ce sont les journalistes qui font le boulot de la police, je ne sais pas le boulot de qui font les écrivains, des historiens?
c’est un gros problème de fiscalité parce que les uns sont payés avec l’argent public et les autres l’argent privé, je ne dis pas qu’il faudrait nationaliser les journalistes et les écrivains.

Je comprends que Modiano soit très embarrassé par ce qu’il écrit et par le fait d’avoir un public, en plus si, comme le dit Monsieur Assouline il écrit uniquement pour son frère Rudy cela devient aussi embarrassant pour les lecteurs de s’immiscer dans ces histoires familiales.
Quand j’ai lu les livres qui ont suivi le premier j’ai bien vu que ce ne m’était pas destiné, maintenant que je sais qu’il écrit que pour son frère je ne vais plus acheter un seul de ses livres.
ce sont des situations très embarrassantes pour tout le monde.
et vous vous ne vous sentez pas embarrassé par ces histoires ? il n’y a rien qui vous gêne ? cette compilation pour vous c’est normal ? vous avez peut-être raison.

note contre-intuitive dit: à

La mauvaise langue dit: 17 mai 2013 à 23 h 07 min
déjà, lorsque sortit la place de l’étoile,des jeunes fuyaient ces souvenirs, an alléguant toujours « la jeunesse » , tandis que leurs parents qui avaient nés dans les années 20 ou avant parlaient de leur jeunesse et aspiraient à une nouvelle jeunesse à travers leur descendants .
Cela ne veut pas dire que les jeunes (?)d’aujourd’hui ne vivent rien qui aient des points communs avec « ce monde » . la question de l’Ecole et de la transmission n’est pas simple . il est inimaginable par mes professeurs de lettres, de français , que je lise Cayrol : c’était selon leurs mots : pervers ! (et après tout , même P.Assouline n’est pas avare du mot paranoïaque )

Jacques Barozzi dit: à

« Les choses sont-elles si ambiguës, si grises qu’on voudrait nous le faire croire ? »

C’est vrai que pour l’orthodoxie juive, un juif collabo c’est un peu gênant , ML, où va donc se nicher la vérité ?

Polémikoeur. dit: à

« C’est peut-être seulement un gars qui ne sait pas conduire… »
Désarmant !;> ).
Deuxième essai : Un gars ne sachant pas conduire,
à fond de train, la nuit, sur neige ou glace,
quel terrible secret au départ ou à l’arrivée
de son voyage ?
Historisquement.

Jacques Barozzi dit: à

Ces illustrateurs espagnols, ils voient vraiment Paris en gris, c’est si sombre que ça ?

Bo.ux dit: à

Salutationssss !.

note contre-intuitive dit: à

hamlet , laissez-moi u peu faire comme bien des contributeurs et écrire après votre 0 h 02 min que ‘un jour , dans la rue une femme assez expansive, et m’avait donc parlé de « sa famille », de morts, me dit soudain : j’ai l’impression de vivre pour quelqu’un d’autre , mais pas pour moi .
elle aussi elle était l’une de ces nombreuses personnes dont j’aurais pu analyser qu’elles disaient ce que j’aurais pu dire si j’avais eu la même folie de me lisser parler (ou déparler).
J’ai souvent eu l’impressions de vivre « pour » (qu’il et ambigü de vivre « pour ») d’autres.
on ne peut pas dire qu’internet et ces blogs littéraires de participation aident à dépasser cette illusion

Bo.ux dit: à

OK,
la politesse,
et Non,
pour le reste,
la bonne nuit…
Je ne suis point une berceuse !.

Fichtre,…

Mr B.

note contre-intuitive dit: à

laisser déparler

La mauvaise langue dit: à

Mais est-ce qu’un juif collabo dit autre chose que le fait qu’un Juif soit un collabo ? Je ne trouve pas que ça en dise plus que ça. Je ne vois pas en quoi il y aurait de quoi faire de l’ambiguïté alors que les choses sont bien claires par ailleurs. Non, c’est très excessif de monter un tel fait en épingle pour en tirer des conclusions qui n’ont pas lieu d’être. C’est une exception simplement dans un océan de tragédies. C’est tout. Ça ne dit pas plus que ça.

hamlet dit: à

Jacques Barozzi dit: 17 mai 2013 à 23 h 28 min
Il y a vraiment un plaisir à se glisser chaque fois dans la petite musique de Modiano, hamlet il dit vraiment n’importe quoi et son contraire !

merci Jacky, c’est sympa de dire que je raconte n’importe quoi ? tu parles d’un scoop, comme si je ne m’en rendais pas compte, je vois bien que je raconte n’importe quoi et vous, au lieu de faire preuve d’un peu d’empathie, dire « je vous un peu perdu, ne vous faites pas, je connais le chemin, donnez moi la main je vais vous guider… » non : vous enfoncez en peu plus la tête sous l’eau, l’aveugle qui veut traverser la route vous le poussez sous les voitures.
Jacky vous pouvez me dire à quoi ça sert de savoir entendre la petite musique de Modiano si c’est pour pousser les aveugles sous les bus ?
à quoi ça sert d’entendre cette petite musique si c’est pour avoir le coeur dur comme la pierre ?
à quoi ça sert ? à rien.

La mauvaise langue dit: à

À mon avis, au regard de mon expérience de prof qui côtoie presque tous les jours ces fameux jeunes, leur monde n’a absolument rien à voir avec le monde de l’Occupation. Mais alors rien de rien. Cerains posent des questions, essaient d’approfondir. Mais c’est pour eux tout un monde lointain dans l’ensemble très difficile à déchiffrer.

hamlet dit: à

« La mauvaise langue dit: 17 mai 2013 à 23 h 07 min
déjà, lorsque sortit la place de l’étoile,des jeunes fuyaient ces souvenirs… »

c’est bien ce que je disais lire ce livre en 1970 et aujourd’hui c’est totalement différent puisque aujourd’hui plus personne ne fuit ces souvenirs.

vous voyez Jacky que je ne raconte pas n’importe quoi.
à moins bien sûr d’imaginer que ML raconterait n’importe quoi.

La mauvaise langue dit: à

Pour une fois, hamlet a bien raison. Je l’approuve. Moi, je prends JB au mot pour le guider vers un peu plus de lumière, même s’il rechigne, même à coups de trique, il finit par avancer d’un iota. Eh, c’est toujours ça de pris sur la bêtise, l’air de rien. Un JB un peu moins stupide ne serait-ce que d’un iota, c’est bon à prendre. Mais Baroz, il a pas la main, parce que lui aussi aurait besoin d’une bonne raclée pour l’entendre un peu mieux cette petite musique…

note contre-intuitive dit: à

qui étaient nés
ah bon il y a en plus une orthodoxie juive ?
jamais entendu parler : je savais qu’il y avait des mouvements qu’on dit « orthodoxes », qu’on parle d’establishment .. il devient de plus en plus clair qu’il est raconté sous couleur de commentaires, n’importe quoi, au moins sur le judaïsme et les juifs réels , même par des juifs estampillés par les autorités reconnues du judaïsme (et qui savent même écrire, et parler en hébreu).

La mauvaise langue dit: à

Encore un farfadet qui nous est arrivé ! Il sort d’où encore cet olibrius ?

note contre-intuitive dit: à

il est plaisant de lire que M.L aurait mission en sorte , par auto-proclamation? d’incarner « l’orthodoxie » du judaïsme serait-ce celle du mémorial de la Shoah, alors qu’on ne lui conteste pas d’avoir soutenu un intérêt pour l’histoire des juifs, et qu’on ne le traite pas de faussaire

La mauvaise langue dit: à

J’ai trouvé le texte de J.L. Nancy très très lourdingue ! Il commence par enfoncer pas mal de portes ouvertes pour au final nous dire des choses que tout le monde pense ! Et justement c’est parce que tout le monde le pense comme une sorte d’évidence qu’on attendait de lui, penseur professionnel, qu’il pense plus juste que cette misérable doxa qu’il nous serine dans une langue épouvantablement pesante dans une sorte de jargon imbuvable et affligeant. Il est tout de même plaisant de lire encore sous la plume d’un penseur qui a eu ses heures de gloire, et à juste titre ! de tels clichés sur les gens de droite définis par la notion d’ordre alors que ce sont les premiers à le foutre en l’air ! On croit halluciner, comme disent les djeunes, devant de tels propos !

Ne serait-il pas devenu un peu gâteux, notre Jean-Luc ?

hamlet dit: à

moi aussi j’ai été voir, à ses débuts, des expos de Boltanski, contrairement à ce qui ML, chez Boltanski comme chez Modiano il n’était pas question de mémoire mais au contraire d’effacement dont perçoit non pas une mémoire mais un trace : la mémoire se réfère au grand nombre, à l’universel alors que la trace se réfère au singulier.
Modiano s’inscrit dans la même démarche : trace et disparition, leur notoriété est le fait qu’ils s’inscrivent dans une époque : 20 ans avant c’est trop tôt, 20 ans plus tard c’est trop tard, ils passent inaperçus.

note contre-intuitive dit: à

vous n’arriverez certainement pas, mauvaise langue à impressionner des gens qui ont connu le mémorial de la Shoah du temps de la bibliothécaire madame Halpérin !et y ont fait peut-être rentrer plus de documents que vous

note contre-intuitive dit: à

Ne serait-il pas devenu un peu gâteux, notre Jean-Luc ?
quelle délicatesse pour un pachyderme , ce M.L !

La mauvaise langue dit: à

note contre-intuitive dit: 18 mai 2013 à 0 h 42 min

Qu’est-ce qu’il vient me casser les burnes encore celui-là ? Je ne vois pas le rapport avec ce que j’ai dit !

La mauvaise langue dit: à

Je ne crois pas que ce soit si simple que ça, hamlet. Il est à peu près certain que l’âge de naissance de Modiano joue son rôle. Mais ce n’est pas, à lui seul, l’élément déterminant au point de dire que s’il écrivait ses livres aujourd’hui et pas dans les années 70, ses livres passeraient inaperçus. C’est une critique aberrante.

D’autant plus aberrante que le temps semble rester figé dans un passé qui ne passe pas. Notamment en France, et pour des raisons historiques qu’on peut analyser, même si ces analyses n’épuisent pas le sujet.

Le talent de Modiano a au contraire de ce que vous prétendez quelque chose d’intemporel, d’universel, précisément parce qu’il fait résonner le silence d’une époque, son énigme, son mystère profond qui est celui-là même de toute réalité.

note contre-intuitive dit: à

mauvaise langue
c’est exactement ce qu’on vous dit : que vous n’y voyez plus certainement pour liquider d’une injure de gatisme J.L.Nancy sans qu’il écrit une page qui s’adresse à un très large public qui ne connaît peut-être même pas son oeuvre .

TKT dit: à

@ La mauvaise langue dit: 17 mai 2013 à 23 h 07 min
« À mon avis, les jeunes générations sont très loin de ce monde-là. Ils connaissent très peu de choses de la guerre et c’est un monde qu’ils fuient. On a aussi fait en sorte que l’Ecole n’en transmette plus grand chose. »:
Peut-être que vous avez raison, peut-être que vous vous trompez, dans les deux cas, vous ne représentez qu’un avis de quelqu’un que j’imagine mal à l’écoute des jeunes. Ma génération ou celle de 10 à 20 ans plus jeune, connait quand même le passé, par les aînés et par les médias, films, TV, livres etc…
Je ne vois pas pourquoi un jeune né dans les années 80 ou 90, n’aurait pas les mêmes connaissances sur le passé de ses grands-parents, que moi sur les miens, soit l’entre-deux guerre et même plus loin, la grande-guerre par exemple ?
Les jeunes Allemands, sont interressés par le passé chargé de leur nation (y compris la DDR/RDA), et je ne vois pas pourquoi en France, les jeunes seraient tellement différents. Sauf que pour ce qui est des films sur la guerre d’Algérie et Vichy, les Français sont moins créatifs et travailleurs que les cinéastes Allemands. Sur les chaînes de TV allemandes, il y a plusieurs dizaines (chaque année) de films de fiction ou documentations sur le passé de 1933 à 1989.
Langue Moisie, j’ai du mal à vous accepter comme bon prof (pourtant votre ancien copain MàC alias Bougre de rôts, vous disait bon enseignant), vous avez une telle tendance à traiter tout le monde de crétin. Vous vous prenez pour le grand génie de votre génération, reconnu comme tel par personne sauf vous-même.

Ce mot de jeune m’irrite, les jeunes ne sont pas une ethnie, mais seulement dans un passage ponctuel. Les plus âgés, sont des jeunes devenus mûrs (sauf les débiles) et qui devraient ne jamais oublier leur propre jeunesse.
Vos cheveux longs ne font pas de vous un homme jeune, votre pessimisme (Cioran sans le génie) fait de vous un vieillard précoce.
Je parle de votre hairdo, car vous pensez que ceux qui n’ont jamais porté les cheveux longs, n’ont jamais été jeune, comme si les cheveux longs n’étaient pas autre chose qu’une mode. D’autre part rien de plus horrible que les gens qui ont encore à 40 ans, le hairdo de leur 20 ans. Et vous en avez 13 ou 16 de plus.

note contre-intuitive dit: à

sans voir qu’il s’adresse

La mauvaise langue dit: à

Moi, je n’ai jamais parlé de l’orthodoxie du judaïsme. Où est-ce que vous êtes allé encore péché cette connerie ? Je ne suis pas du tout orthodoxe. Je suis un juif plus mystique que religieux d’ailleurs. Mais vous ne pouvez pas comprendre, vous ne savez pas mes raisons. Et c’est tant mieux comme ça.

La mauvaise langue dit: à

Voilà que Tkt m’imagine mal à l’écoute des jeunes ! Mais quelle arrogance tout de même ! Que de suffisance ! Voilà un type qui s’occupe chaque jour que le bon Dieu fait de vendre du pinard au monde entier, en se remplissant les poches en faisant pas grand-chose, pendant les autres éduquent dans la misère d’aujourd’hui les jeunes, et c’est ce genre de connard outrecuidant qui vient me contester que je fréquente les jeunes alors que j’enseigne ! Mais c’est quoi ce monde de connards patentés ? C’est la grande misère intellectuelle et humaine, tout simplement, la bêtise satisfaite d’elle-même !

La mauvaise langue dit: à

Ben oui, je vois des crétins partout parce qu’il y a des crétins partout ici !

Mais ne vous y trompez pas, avec mes élèves, je ne vois nullement des crétins !

Hier une collègue vient me voir dans la salle des profs, et l’air de rien me dit, parce que ce jour-là, je faisais cours exceptionnellement avec mes bons élèves dans une classe qui jouxte la sienne, et comme elle surveillait un devoir, m’entendant, elle est venue voir par la porte-fenêtre qui sépare les salles le cours que je faisais sur ce poème de Raymond Queneau « Chanson grave », et elle me lance comme ça : « Dis donc, j’ai entendu ton cours hier, c’était rudement intéressant. » Je lui réponds : « Oui, les élèves s’en sont drôlement bien sortis, j’ai pris mon pied avec eux hier. » — Ça se sentait ! », me répond-elle. « Mais ce n’est pas tous les jours comme ça », lui dis-je pour finir.

Alors, vos leçons de petit merdeux, hein, mon brave Tkt, j’en ai vraiment rien à foutre !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…mes prétoriens,…Non,…pas çà,…vous me hissez pour être  » Galba Empereur « ,…pendant un an,…Non,…je dis,…je joue aux courses,…à vingt-scènes,…

…Assez,…Assez Galba,…tu nous les roule dans la farine,…

…mais , enfin mes  » prétoriens, ma garde « ,…vous pouvez laissez les généraux paix et en pension,…
…au lieu de les proclamés un jour empereurs,…pour les assassiner un an après,…et souvent avec leurs familles,…
…quelle Show Ah,…sur l’élite de l’empire,…
…des prétoriens,…des prétoriens,…quelle corporation d’héritiers, encore députés boyards,…

…Pétain au lieu de nous assassiner à tout bout de champs,…
…cette doxa romaine militaire et civile,…une passion,…
…un amour du sang pour cent aureus,…
…mes boyards,…en sang et lumière,…
…le  » club Mèd  » à Pétain la sainte grâce,…suffit,…etc,…
…boule de cristal,…de prolétaire à l’aureus de poils à chameaux,…etc,…

…dure la digestion,…Vichy l’eau qui s’éclate en bulles transparentes,…etc,…

Jacques Barozzi dit: à

Je ne doute pas que vous soyez un bon prof, ML, votre métier c’est votre équilibre, faites gaffe à la retraite !

note contre-intuitive dit: à

C’est vrai que pour l’orthodoxie juive, un juif collabo c’est un peu gênant , ML, où va donc se nicher la vérité ?
c’est la remarque qui vous a été faite M.L. et à laquelle vous ne savez que répondre .
et au lieu de reconnaître sans la page de Nancy qu’un professeur revient volontiers sur des « savoirs » dont il espère qu’ils ne seront pas seulement incrustés et mort mais qu’ils auront fait germer des questions, , -c’et ça aussi « professionnel » : Derrida et Nancy savaient se contester l’un l’autre et publiquement , non seulement vos amitiés capotent et ne tiennent pas l’épreuve des difficultés de travail , et vous vous en affichez comme un héros cynique, mais vous ne cessez de crétiniser ceux qui ne vous regardent pas vous et votre égo comme maître à penser .

S..cryme dit: à

à l’oral s’entend, de préférence.
Abonnéabsent.

s’il n’y a que le claque-merde qui compte
le pot peut bien sniffer toute sa colle

note contre-intuitive dit: à

qu’ils ne seront pas seulement incrustés et mortS

TKT dit: à

Langue Moisie, je n’ai jamais vendu du « pinard » et sachez, que jamais qu’en Suisse et en Allemagne. Vous êtes aussi borné que D.bile, l’autre qui se prend aussi doté d’une mission.
Je ne sais pas si vous êtes un mystique, vous êtes surtout un exalté dont le premier dieu que vous adoré est vous-même. Les trois Kim de la Corée du Nord, se posent aussi comme les grands guides, quand ils marchent dans la neige, il pousse des fleurs de printemps. Vous êtes une farce qui se prend pour ce qu’il n’est pas. Ceux qui croient que tous les juifs sont plutôt intelligent vont se rassurer, 3 quarts de vos gènes sont jambon-purèe-de-pommes-de-terre-à-la-crême-fraiche.
Quant à la misère d’aujourd’hui, bof, vous semblez ne pas savoir que la majorité des gens vivent mieux que leurs grands-parents…
Je n’irais pas à dire que vous gagnez votre vie sans faire grand chose, surtout si vous pratiquez dans les quartiers pauvres, mais franchement Langue Moisie, vous vivez dans la sécurité de l’emploi, avec des revenus ponctuels, alors ne venez quand même pas pleurer.
Pour ce qui est de mon arrogance, mais Langue Vermeille (or sur fonte), vous êtes le plus arrogant des commentateurs de la RdL, vous vous prenez pour le Roi Soleil, Dummegans !
Je vais vous dire, parfois John Brown fait par de sa Culture, vous vous ne faites que vous vous gargariser avec des phrases souvent vides.
D’autre part votre islamophobie, votre arabophobie, ne vous rendent pas moins raciste que le fada de Porquerolles. JC et JB, eux au moins savent parfois avoir de l’humour, vous, langue moisie, vous n’avez aucun humour et encore mois la faculté de faire de l’autodérision.
Et dire, qu’il fut un temps où je vous trouvais intéressant, certainement emporté dans le fleuve MàC. Seul, vous n’êtes qu’une truffe blanche sans qualité gustative, mais avec quand même cette odeur de cadavre des truffes blanches du Piémont.
Ciao !

abdelkader dit: à

hamlet dit: 17 mai 2013 à 20 h 06 min
hamlet dit: 17 mai 2013 à 20 h 21 min
pouvez pas poster quoique ce soit sans étaler vot’confiture, n’est-il pas? Adorno, Saul Bellow, Marc Levy et al…z’avez tant besoin de prouver vot’baggage? Perso, je ne lis que le catalogue Black & Decker…vous êtes ce que Assouline appelait il y a quelque temps ici-même a name dropper…in other words, an utter and complete dick…

TKT dit: à

le premier dieu que vous adorez

note contre-intuitive dit: à

à l’oral s’entend, de préférence.
Abonnéabsent.
quelqu’un dont on ne sait s’il cherche des ânes ou des saints

S..cryme dit: à

Quelquefois les contraires exercent un pouvoir de fascination

Dans leur extrème similitude:
finissent pareillement gnan-gan
en se croyant le contraire

TKT dit: à

Langue Moisie, Jacques voit juste, quand vous serez à la retraite, vous allez péter vos derniers plombs.

abdelkader dit: à

La mauvaise langue dit: 18 mai 2013 à 1 h 22 min
« Mais ce n’est pas tous les jours comme ça », lui dis-je pour finir.
heu…le reste de la semaine, ils vous ricanent a la gueule, n’est-ce pas? comment? ils vous balancent de la craie sur la tronche aussi? z’avez ma sympathie…si si…mais les eleves de 5eme c’est comme ca…ils vous mesurent un prof en 2 temps 3 mouvements…

S..cryme dit: à

Historisquement

Chez Canal+ ils tirent avec des balles à blanc, c’est petit…

note contre-intuitive dit: à

c’eSt ça aussi.
Il est exact que Mauvaise Langue se vante beaucoup de ses jouissances, de professeur, de collègue, de voyageur , pour lesquelles il semble aussi demander encore un supplément de compliments aux commentateurs.

Irina Ionesco dit: à

Home Olga ?

S..cryme dit: à

quelqu’un dont on ne sait s’il cherche des ânes ou des saints

ni l’un ni l’autre
même pas la petite bête
seulement des traces

la nostalgie n’est plus ce qu’elle était

Court, dit: à

Evidemment,Abdelkader, si vous confondez catalogue Black et Decker et blog littéraire, je comprends que les références d’Hamlet vous insupportent. La question est: faut-il etre dépourvu de toute culture littéraire pour vous plaire? On peut en effet très légitimement se demander quelle place vous réservez aux humanités, et si vous pouvez apprécier les gens cultivés capables d’argumenter calmement.Si tel n’est pas le cas, on peut vraiment se demander ce qui vous fait venir ici….
MCourt

Bo.ux dit: à

« De même que dans la quête de Christine Sautermeister avec Céline à Sigmaringen, ce qui importe dans l’œuvre de Patrick Modiano, ce n’est pas l’exactitude documentaire du romancier mais son génie à restituer l’épaisseur et le mystère d’une époque dans sa vérité. »

N. de D., Celine me suffit !!! !! !.
Modiano ?, inconnu au bataillon !.

rhéostat dit: à

pour inciter ceux qui écrivent à baisser d’un ton, et leurs lecteurs de deux , trois ou quatre , et plus s’ils veulent ou peuvent
 » On n’est pas lucide, on n’est jamais le lecteur de ses propres livres. »
modiano

abdelkader dit: à

chais pas pour vous M.Court, mais perso, je viens ici prendre l’air et améliorer mon français en même-temps…a vrai dire, mon français en a bien besoin quoique l’air par ici, comme dirait l’autre lunatique, est parfois moisi…mais j’ai horreur des gens qui l’étalent fine, vous me suivez ?…ca semble être le passe-temps favori de beaucoup de bloggeurs ici…encore hier, un cretin ici-même affirmait que la poésie , si elle n’etait pas écrite et ne suivait pas le canon, n’était pas de la poésie… j’imagine ce n’est de la poésie que si certifiée conforme au B12 de Montaigne et la Boétie…je crois aussi qu’on devrait défendre ses opinions littéraires et autres sans avoir recours a tierces critiques et autres branleurs…mais c’est moi hein…suis comme ca…j’ai dépassé ce stade la il y a bien longtemps…probablement en 1ere année de collège…j’avais compris le truc, voyez…penser par moi-même…et ne pas avoir de maitres a penser…et pour ca, je serai éternellement reconnaissant a mon éducation anglaise…
P.S. vous mesurez combien? non…suis curieux de nature, c’est tout…mon Boss, quand je débutais dans la banque s’appelait Mr Long mais il était en fait très petit…a la limite, un nain…et vous ?

Bav
Abdelkader Ben Boualem
Londres, Oran et ailleurs

abdelkader dit: à

PPS. Hamlet et moi , c’est une histoire d’amour qui ne vous concerne pas, ensuite ce n’est pas a vous de me demander ce que je viens faire ici…c’est l’internet, mon brave…et chacun a ses raisons d’y etre que la raison parfois ignore…vous me saisissez? cool…now go and play with yourself…

Olmec dit: à

‘ Holga ‘

cloudy aperture f/8 ? Sphinx you very much.

Bloom dit: à

Modiano a rédigé une remarquable préface au Journal d’Hélène Berr (Tallandier) pour lequel j’avais traduit naguère les passages en anglais. J’ai conservé les photocopies du manuscrit original, qui n’ont qu’une valeur affective, et donc inégalable.

JC .... dit: à

Ne faites pas semblant d’ignorer que Court est un géant … cela ne vous grandit pas, odieux brit exotique à la dérive !

JC .... dit: à

Le mariage pour les invertis, les psys font des heures sup, l’avenir de la Polynésie entre les mains d’un Gaston de 81 ans, le mot race supprimé de la loi le racisme a disparu, les homophobes ont disparus, les problèmes ont disparus, le pays emprunte sans problème, l’europe sera hollandaise et sociale, la mer est calme, le ciel est bleu, le ciel est bleu, répétez après moi : le ciel est bleu …. Big Brother is watching you !

La mauvaise langue dit: à

Pauvre Tkt, me fait pitié pour être aussi con.

D’autres me prennent maintenant pour un maître à penser… J’ai l’impression qu’on n’a pas fini d’en lire des conneries…

Je ne fais jamais ici de dire des banalités reçues par tout honnête homme. Si certains y voient des prophéties, c’est qu’ils doivent consulter d’urgence un psychiatre…

Que les âmes pieuses se rassurent, je me passerai très facilement de mon métier de prof à l’heure de la retraite. La communication ne passe pas entre nous, soyez plus cultivés, plus intelligents, moins arrogants, plus sensibles, meilleurs lecteurs, et vous verrez, vous me comprendrez beaucoup mieux. Si le courant passe si bien avec mes élèves, c’est parce qu’ils ont toutes ces qualités réunis et ont pour moi aussi une certaine forme de respect et d’admiration. Vous devriez les imiter…! (c’est Tkt qui va être furieux…)

La mauvaise langue dit: à

La France est moisie, ce n’est pas moi qui le dit, c’est Guy Millière dans son dernier article :

An atmosphere of insurgency hangs over France. Month after month, demonstrations against the legalization of gay marriage bring together hundreds of thousands of people, and mobilization is not weakening. Members of the government are harassed by disgruntled crowds during each trip they make. Bankrupt factories are stormed by angry workers who sometimes occupy the streets to erect barricades made of burning tires. Leftist groups hold rallies and accuse the government of not being radical enough. Rightist groups hold other rallies and suggest that French civilization is threatened and must fight back. Rabid feminists attack Catholics by stripping naked in public and shouting obscene slogans in churches and cathedrals.

Financial scandals are accumulating and slowly discrediting the entire political class. One month ago, Jerome Cahuzac, a Secretary of Finance, center left, who was in charge of the fight against tax evasion, was indicted for tax evasion. Now, Claude Gueant, a former Secretary of the Interior, center right, is accused of bleaching “black money” coming from the former Libyan dictatorship. François Hollande was elected President just one year ago, but he is already discredited and on the ropes: none of his predecessors had fallen from grace so fast. Seventy-six percent of the French express a negative or very negative opinion of him, and the number continues to rise. Mainstream magazines describe him with an unforgiving ferocity: “The Mediocre President,” says one, “He shames us,” adds another.

Articles appeared recently comparing the situation to the 1789 Revolution and Hollande to Louis XVI, a weak King who ended up on the guillotine. Others drew comparisons to February 1934, a time when extremist groups attempted to seize the National Assembly in a context of widespread corruption and political decay. Some analysts, trying to find a ray of light amid the darkness, have spoken of a “French Spring.” But apart from the fact that the calendar says it’s spring in France, it is difficult to see anything that resembles “spring” in what is occurring.

France is a democratically unstable country. In two hundred and twenty years, she underwent eleven regime changes, and has seen innumerable riots. But in the past, rioters were carriers of hopes and dreams, even if their hopes and dreams were often tinged with illusion. Today, hopes and dreams are essentially absent. Pessimism among the French is frighteningly massive: Seventy-one percent of the French think that the future will be much worse than the present.

France is a country where belief in a providential man capable of rehabilitating the country and able to deal with chaotic situations has persistently permeated citizens’ minds. Napoleon the First remains a virtually undisputed hero, although he sowed war throughout Europe; Marshal Petain keeps many admirers; General de Gaulle is often presented as a man who liberated France largely alone and “restored pride.” Today, there is no one to play this role. Hollande was a default candidate, chosen by his party only because Dominique Strauss Kahn (the front runner) had been involved in a sordid case of rape in New York, one year before the election. Nicolas Sarkozy was beaten by Hollande because he had disappointed those who supported him initially. No other leader of national stature has emerged, and those who rise and protest, no matter who they are and what they think, have no leader.

France is a country in decline, and for the first time, a large part of the population discerns that the decline is for real.

It is also a country where intellectual debates are suffocated and where the long march of the left through the institutions has produced results, marginalizing or eliminating any non-socialist idea from education, culture, politics and the media. And the consequences are plain to see.

Many French discern the immensity of the problems. How could they do otherwise? The economy has been stagnant or in recession for several years, the unemployment rate has been rising steadily and is now well above ten percent according to official figures, or much higher if those who have given up looking for a job are reintroduced in the statistics. Poverty affects more than twenty percent of the population. Slums have reappeared on the outskirts of Paris. Violent attacks are multiplying. Each week, dozens of women are raped, students are stabbed in the courtyard of high schools and passersby are slain. The lawless areas dominated by gangs and radical imams proliferate.

Most French feel frustrated and want solutions.

Most of them are in favor of tougher penalties for crime, but see that politicians, left or right, talk, but do not act and seem overwhelmed by an out-of-control situation.

All of them would want a rapid return to growth and job creation, but almost all of them blindly believe that growth and job creation will come from government decisions.

A majority of the French want protectionist measures, the survival of the welfare state as it is, higher taxes for the rich and a strong and omnipotent State.

They refuse to see that the coffers are empty, that deficits are abysmal, that the government can no longer afford to waste money, that socialism is a dead end, and that the decline they fear and the chaos they see coming are a direct result of decades of socialism.

Their anger is presently directed against socialists because socialists govern. It is directed against François Hollande because he looks incompetent. It is directed against a pro-gay marriage law perceived as a futile provocation and an attempt to destroy the family in a time when the country seems on the verge of collapse. It is directed against politicians unable to save the country from the fate that emerges, and who instead seem to aid the fulfillment of that fate.

Their anger is an expression of anxiety, powerlessness, and despair.

One century ago, Emile Durkheim, a French sociologist, used a word that could adequately define French society as it is today: “anomie.” He wrote, “A society is in a state of anomie when the rules that allow it to function dissolve.”

The rules that allow French society to function are dissolving. People see that the present in France is bleak and that what is coming is even bleaker. They look for solutions, but they see that the solutions in which they could place their hopes don’t work or seem out of reach. They mistrust politicians, any and all politicians.

What will happen? The latent insurgency will probably last. Demonstrations and riots will take place here and there. Governments will replace governments. The future will be bleaker than the present. Anger, anxiety, powerlessness and despair will increase. Anomie will reign. There will be no coup, no regime change, no uprising.

It is indeed difficult to see anything that resembles a “spring” in what is occurring in France. It is difficult to see anything that resembles a spring in what has been occurring for months in Greece and Spain, Italy and Portugal.

In his last book, “After the Fall: The End of the European Dream and the Decline of a Continent,” Walter Laqueur asked the right question: “Does Europe still have a future, will it still exist a decade or two from now? Or will it revert to what it had been before – a mere geographical concept?”

What is occurring in France is a French tragedy. But it is part of a wider tragedy that must be faced and analyzed, without looking away.

Viewing the French tragedy as anything less than part of a wider tragedy would be an even more tragic mistake.

Guy Millière

C'est du propre ! dit: à

JC …. dit: 18 mai 2013 à 6 h 38 min
La mauvaise langue dit: 18 mai 2013 à 7 h 28 min

la journée commence avec les deux fascistes délirants, ça promet pour la suite ..

La mauvaise langue dit: à

Abdelkaka, il appelle name-dropping le fait de citer un auteur pour s’aider à penser.

S’il avait pris soin par exemple Montaigne, il se rendrait compte que ce pauvre con de Montaigne s’adonne sans honte au name-dropping…

Il est con, cet Abdelkaka, Mais il est con ! Le pauvre homme !

La mauvaise langue dit: à

Quand je vous disais qu’on n’avait pas fini d’en lire des conneries ; tiens, au pied levé !

C’est du propre ! dit: 18 mai 2013 à 7 h 34 min

JC .... dit: à

Contrairement à ce que croit le Propret de 7:34, on ne structure pas une société par des décisions législatives autoritaires. Cela ne marche pas.

Plus exactement, cela ne marche que pendant le temps où le fascisme idéologique totalitaire est actif. Cela ne dure jamais bien longtemps…. il suffit d’être patient.

bérénice dit: à

JC je suis votre mot d’ordre et inscris consciencieusement: le ciel est bleu tout en imaginant que pas un seul instant vous ne vous départissiez d’un des innombrables éléments de votre immense savoir pour vous justifier illustrer nettoyer frotter faire resplendir expliquer prolonger protéger intégrer pour attaquer mentir intriguer inquiéter manipuler jouer provoquer travailler assembler discourir penser écrire convaincre détourner rire sourire moquer vous insurger vous révéler vous envoler planer et voyager. Bonnes vacances à vous et merci encore.

JC .... dit: à

Bérénice, votre subtile sagesse m’impressionne. Bien à vous !

de nota dit: à

Finkielkraut a invité Marcel Cohen-et seulement Marcel Cohen-,dans son émission « réplique » pour son livre « sur la scène intérieure » qui évoque la disparition des membres de sa famille dans les camps de la mort,je l’ai écouté après avoir lu le livre de Cohen,livre d’une pudeur bouleversante,qui parvient à faire entendre une voix singulière sur un sujet largement présent dans la littérature.Finkielkraut affirme qu’enseignant il donnerait le livre de Cohen à lire aux élèves,je le précise pour ML…
l’émission est disponible en podcast.Elle est remarquable.

JC .... dit: à

Pour rester dans le fil de la disparition -famille, emploi et/ou petite amie- le propos proustillant du Grand Ferdine « Trois mille pages pour apprendre que Totor encule Tatave ! » me revient en mémoire devant tellement de Temps Perdu, qu’il sera vain de rechercher, par nos Dirigeants Errants à s’occuper de conneries matrimoniales en lieu et place de l’essentiel …

Honte d’être Français, soumis à cette caste moisie, ointe de la plus dégueulasse et incompétente fausseté !

rhéostat dit: à

C’est apparemment trop demander aux commentateurs de ne pas se prendre pour un des auteurs /artistes qui ont traversé les siècles , et pas seulement de ou en langue française , et qui sont enseignés dans le monde entier: quel manque de pudeur , encouragé certes dans l’enseignement pour former les citoyens , et les citoyennes.
déjà à la fac, je ne le supportais pas,ce théâtre…: sur ce blog,il serait temps d’en reconnaître les pièges et les limites .

flash dit: à

adolf l’ab.ruti de 07h40 attend patiemment le pouvoir viril d’un(e) détraqué(e) comme lui

mireille dit: à

« déjà à la fac, je ne le supportais pas,ce théâtre »

et dans l’enfance à la maison aussi?

marineton dit: à

« Honte d’être Français »

on sait bien que tes ancêtres étaient arabes

le crémier à jc dit: à

« Honte d’être Français »

quelle gonz esse ce PQ!

james b dit: à

pauvre jc le nain inconsolable après la mort de videla ce croisé, ce père qu’il n’a pas connu, un des ses héros favoris

rhéostat dit: à

et si les erdéliens en sont encore à la répétition des années où ils étaient en primaire couchés dans le foin avec passouline pour témoin, il n’y aura pas de café, ni de bon point pour celui -ou celle – qui fait le fumier.

Vincent Peillon, piège à pions... dit: à

« quel manque de pudeur , encouragé certes dans l’enseignement pour former les citoyens , et les citoyennes. »

Il n’a jamais été dans l’intention de l’Education Nationale de former des citoyens et des citoyennes !

Nous sommes seulement une gigantesque garderie d’enfants et d’adolescents dont les gardiens et gardiennes jouissent d’un statut sympathique, en essayant de faire moins de mal aux prisonniers que les parents eux-mêmes.

TKT dit: à

@ Court, dit:18 mai 2013 à 2 h 31: « Evidemment,Abdelkader, ……….. On peut en effet très légitimement se demander quelle place vous réservez aux humanités, et si vous pouvez apprécier les gens cultivés capables d’argumenter calmement.Si tel n’est pas le cas, on peut vraiment se demander ce qui vous fait venir ici…. »: Monsieur Court, si vous parlez de gens capables d’argumenter « calmement », Langue Moisie l’enseignant certifié par l’EN, ne peut en faire partie.

JC.... dit: à

James b, je n’ai jamais eu de père car ma mère était prostituée à Barbès, un abattage terrible, une santé à toute épreuve !

Toute mon affection je l’ai reportée sur Videla, mon idole, un saint homme.

Content(e) ?….

l'infirmier à jc dit: à

le gnome de pq avec sa litanie de beauf radoteur n’est qu’une grossière imitation caricaturale maniaco depressive de lml

james b dit: à

8 h 55 min

on le sait: pas la peine de préciser (ta mère oeuvrait aussi sur le port de toulon, les marins lui ont rendu hommage récemment))

JC.... dit: à

La blouse ne fait pas l’infirmier … ! Déguisement ridicule.

JC.... dit: à

James b, ma mère a eu une promotion dans un emploi difficile ! On ne refuse pas une promotion … la Marine à Toulon, un must !

rhéostat dit: à

certains commentateurs donnent trop à comprendre les rôles qu’ils s’imaginent :du néo- psychiatrisme.. On ne sait plus s’il faut dire que le roman de leurs jeux ne vaut pas , ou même pas , le billet
l’ entretien de Modiano est lisible sur la toile .

JC.... dit: à

Puisqu’on parle de Toulon, n’oubliez pas !
Finale de la H Cup ce samedi à Dublin, avec l’opposition entre les deux meilleures équipes actuelles du rugby européen, Clermont et Toulon.

obs dit: à

jc le brêle n’est ni drôle ni intelligent et à force de s’étaler dans ses flaques pour faire ch.. dans l’espoir qu’on s’intéresse à lui il va y suffoquer pour de bon – et personne pour le pleurer..

JC.... dit: à

« des années où ils étaient en primaire couchés dans le foin avec passouline pour témoin »

Ah ! Réôstar, quel bel exemple, dès 8:44, de la néo-psychiatrie en marche …

Un de Porquerolles dit: à

JC…. dit: 18 mai 2013 à 9 h 23 min
Puisqu’on parle de Toulon, n’oubliez pas !
Finale de la H Cup ce samedi à Dublin, avec l’opposition entre les deux meilleures équipes actuelles du rugby européen, Clermont et Toulon.

Il ferait n’importe quoi pour cacher son homosexualité.

Bloom dit: à

Si le courant passe si bien avec mes élèves, c’est parce qu’ils ont toutes ces qualités réunis et ont pour moi aussi une certaine forme de respect et d’admiration.

Tant mieux. On est ravi pour vous, pour eux, pour l’EN. Preuve que le confort de la relation enseignante permet encore de briller à peu de frais.

Dans la vraie vie, la répartition des rôles n’est (heureusement) pas si simple, et les adultes ont d’autres exigences. Votre agressivité maladive à l’égard d’autrui témoigne d’une incapacité à avoir une relation d’adulte à adulte, qui ne flatte pas votre narcissisme envahissant. Content de n’être pas vous.

Sans transition, le plaisir de lire quelqu’un qui force le plus absolu respect et commande la plus haute admiration: Peter Brook, à 88 ans, pertinent et taquin comme jamais:

« I was in Moscow giving a talk on Shakespeare for the Chekhov Festival. When I had finished a man got to his feet and, controlling his voice tense with anger, told the audience he was from one of the Islamic Republics in the South.
‘In our language,’ he said, ‘Shake means Sheikh and Pir means a Wise Man. For us there is no doubt— over the years we here have learned to read secret messages. This one is clear.’

So I was very surprised when no one pointed out that Chekhov must have been a Czech. »

Brook, Peter (2013-04-23). The Quality of Mercy: Reflections on Shakespeare, 2013.

TKT dit: à

Langue Moisie, alias mêle-chit-quelle-dêche: Je veux bien être con, je n’atteindrais jamais votre niveau en la matière. Votre problème tient en peu de mots, un manque de vie privée en dehors de vous croire un génie. Vous êtes un homme assez moyen, je crois sincèrement que la bonne majorité des instituteurs sont plus capables que vous. Quant à votre idée de n’avoir que de bons élèves, cela me parait étrange. Des élèves tous excellents, seriez vous prof de 5ème pour surdoués dans une école spécialisée ? Ou vous ne vous occupez que des meilleurs, abandonnant les plus faibles ? Quelque part je souhaiterais qu’il en soit ainsi, je vous sens incapable d’être un pédagogue valable avec les non surdoués, quant aux vraiment nuls, vous les moisiriez encore plus. Si vous êtes comme prof, identique à vos prestation sur la RdL, l’EN devrait vous mettre en retraite précoce. Vous n’avez jamais penser à monter sur une scène de cabaret ? Ou devenir un personnage de bandes dessinées ?
La grande différence entre Abdelkader et vous, s’il était mauvais, il serait possible vu sa profession, de se retrouver sans emploi. Vous vous faites partie des gens qui sont pratiquement inamovibles. C’est cela la fonction publique, surtout en France, le licenciement est difficile.
J’ai un ami qui travaillait pour une des deux grandes banques Suisses; pour le siège de Monaco, ils tentaient d’engager le moins de nationaux français possible, car alors tout licenciement devenait très difficile. Au moins, l’EN ne vous donne pas l’agrégation, en dehors de l’intellect, il faut vraisemblablement avoir des qualités de comportement que vous n’avez pas.
Sie sind ein belesener Schlemihl !
PS: Vous nous copiez-collez (copier-coller) un texte en anglais, or vous aviez dit que cette langue vous est inconnue ? Un prof qui ne fait que des citations est un très mauvais enseignant et en plus un fainéant.
C’est samedi, Langue Moisie, je vous le souhaite mystique et surtout, faites une pose.
PS: Le matin devant le miroir de votre salle-de-bains, n’insultez pas l’image renvoyée par la glace, c’est bien vous

Alexia Neuhoff dit: à

La mauvaise langue dit: 18 mai 2013 à 7 h 32 min
« La France est moisie, ce n’est pas moi qui le dit, c’est Guy Millière dans son dernier article »

Vous devriez, à mon avis, préciser qui est Guy Millière, en tout cas qu’il est, d’un point de vue intellectuel, extrêmement partisan ou doctrinaire. Qu’il apporte de l’eau à votre moulin ne signifie pas que celle-ci ne soit pas vaseuse.

Bloom dit: à

Clermont et Toulon.

D’un côté, une vraie équipe qui est le produit d’un mélange heureux entre locaux et stars nationales et internationales. De l’autre, une bande de mercenaires internationaux sur le retour, achetés à coups de gros bifetons par un généreux mécène, un groupe sans aucun ancrage (!) territorial sinon celui du fric.
On sait ce qu’en pense l’enfant du coin, l’ami Daniel Herrero. On se rangera à son avis pour pousser derrière les Jaunards, place de Jaude, à l’Aviva et ensuite chez McDaids.

JC.... dit: à

« Il ferait n’importe quoi pour cacher son homosexualité »

Grand fou,
Mais, je suis la mode actuelle ! Ecce Homo ! Je ne me cache pas, je parade en scooter rose et perruque mauve, … et j’ai installé des pédales à la place du moteur. Yoopee…

rhéostat dit: à

Bloom ,il est salutaire de rappeler, comme vous le faites, qu’il est vain d’attendre de ce blog aussi des gratifications narcissiques particulièrement dérisoires.
mais vous savez aussi que adulte c’est « ad ultima » , et que adulescent est une catégorie « assez récente

JC.... dit: à

Il est con ce Bloom, mais il est con ! Depuis mon coming-out, je peux le dire : je rêve de l’épouser…

JC.... dit: à

Dernier détail : Herrero, c’est Melenchon qui aurait mangé trop de foin … un cerveau historique.

Sigismond dit: à

je n’ai pas de sympathie particulière pour TKT mais ce qu’il balance sur l’infâme LML me réjouit… JC vaut pas mieux

rhéostat dit: à

brève remarque sur les problèmes de pédagogie après la longue tirade banquière:
j’ai souvent entendu dire que les surdoués et les enfants en difficulté étaient des enfants qui requiéraient les pédagogues les plus talentueux tant par leur caractère et leurs formations dans leur vie propre que dans les disciplines traditionnelles comme le tir à l’arc

JC.... dit: à

Je n’ai pas de sympathie particulière pour TKT et ce qu’il balance sur l’infâme LML me conforte dans cette opinion … Sigismond vaut pas mieux

rhéostat dit: à

j’avais complètement oublié que sur ce blog il a été souvent esquissé -et esquivé -des conversations sur l’homosexualité.. des femmes : les psys professionnels qui prétendent qu’on n’en parle jamais en sont en réalité obsédés et en demandent plus : de là à se demander si ceux qui en demandent toujours plus …c’est le genre de mèches qu’aime tortiller et allumer votre hamletitbe
S’i suffisait de rabattre sur cette problématique toutes les questions je ne dis pas que ce serait trop simple ni trop beau .
faut-il que les gens soient aussi taraudés par la question scolarité et surdoués pour qu’il y ait une grande page « surdoué » sur la
toile(je l’ai survolée)

Sigismond dit: à

à JC : sors de ce corps Henri Gay-no !

Frère ou Soeur du précédent dit: à

De Nota, 18 mai 7.55 A.M, je viens d’écouter l’émission sur Marcel Cohen.
Pondération, modestie, bonté. Cet hommage tendre rendu à Annette, la bonne de 14ans aidée par le gd-père, Mercado (pardon pour l’orthographe?)
Et cette injonction fondamentale : « Lis »!

JC.... dit: à

Henri Gay-no et moi, main dans la main, allons rouler en scooter jusqu’à Montpellier pour fêter le premier Mariage Gay, le 29 de ce mois.

Respect de la loi, amusement bon enfant et ambiance folle garantie. Paraît que Bernard K. viendra avec son sac de riz … génial ! On va se marrer ! vive les mariés !

J.Ch. dit: à

sur le site « openculture.com » un film de 1952 sur Willian Fauklner

hamlet dit: à

abdelkader dit: 18 mai 2013 à 1 h 44 min
hamlet dit: 17 mai 2013 à 20 h 06 min
hamlet dit: 17 mai 2013 à 20 h 21 min
pouvez pas poster quoique ce soit sans étaler vot’confiture, n’est-il pas? Adorno, Saul Bellow….

désolé de vous donner cette impression, je n’ai pas une ‘vraie et bonne’ confiture à étaler, comme Mr Court, Bloom, Edel et d’autres, en fait ça ressemble plus à une ratatouille qu’à de la confiture.
pour prendre votre image de la boîte à outils j’utilise ces auteurs comme on utilise un tournevis pour enfoncer un clou et un marteau pour enfoncer une vis.
mais bon c’est pas très grave, non ?

en plus c’est assez rigolo : tenter de comprendre pourquoi Modiano sera par la suite incapable de réécrire comme dans son premier livre ? son premier livre est de loin le meilleur de ses livres.

pourquoi ? simplement parce que quand il a écrit son premier livre il a une vingtaine d’années, il écrit sans imaginer une seconde qu’il est une écrivain et que son livre sera lu.
Le malheur de Modiano aura été de découvrir qu’il avait un lectorat, il a éprouvé une honte d,avoir des lecteurs, et des admirateurs.

Le fait d’être un écrivain et d’avoir des lecteurs est devenu un fardeau, il ne pouvait plus faire ce qu’il voulait dans sa solitude, dans la mesure où les autres pouvait l’amener vers un possible résilience, son talent d’écrivain devait donner quelque chose en retour.
c’est là où il a commencé ses enquêtes, qui n’ont rien à voir avec celles de Simenon, dans la mesure où ces enquêtes ne peuvent mener à rien sinon à entretenir le projet de mener une enquête.

C’est intéressant de se pencher ainsi sur un auteur, de comprendre les mécanismes qui le font fonctionner, car si tous n’ont pas le talent de Modiano des mécanismes identiques nous font fonctionner.

socio dit: à

les blattes, pour avoir l’impression d’exister, rejettent la notion même n’aiment d’égalité

socio dit: à

les blattes, pour avoir l’impression d’exister, rejettent la notion même d’égalité, n’aiment que l’inégalité

JC.... dit: à

Rien de ce que j’ai écrit ne sera publié : j’ai trop de respect pour le lectorat actuel. Bonne nouvelle …

JC.... dit: à

Les socio sont malhabiles…

avant d'aller au marché dit: à

La mauvaise langue dit: 18 mai 2013 à 0 h 42 min

Entièrement d’accord avec vous!

Jacques Barozzi dit: à

La Place de l’Etoile, est tout à fait à part, avec les surcharges et les défauts d’un premier roman.
Après, le ton est donné, trois quatre romans sur la même période, celle du père et de la mère, puis entre en scène le narrateur, toujours le même et interchangeable.
Variations infinies sur la mémoire fragmentée d’un jeune homme triste, sage, perdu, qui recherche inlassablement les traces du passé d’avant et après sa naissance et pour qui à 20 ans tout s’est joué et où tout aurait pu tragiquement basculer du mauvais côté ainsi que pour la plupart des personnages qui peuplent ses livres : détective de lui-même et d’une époque, celle de ses premiers lecteurs, Modiano s’est « sauvé » par l’écriture qui a donné sens et structuré sa vie.
Une oeuvre riche, pleine, très différente de celle de George Perec, qui malgré le même espace historique et géographique a suivi d’autres chemins exploratoires, plus ludiques que nostalgiques, plus cérébraux qu’émotionnels, mais tout aussi ponctués, troués, de silences.
Comment c’est fait, selon que l’on soit l’enfant de victimes innocentes ou coupables ?
La quête originelle est-elle différente ?
Dans les deux cas, l’absence de religion est patente.
Les mots ne sont plus tournés vers les dieux, seulement en mémoire des disparus.
Des stèles funéraires pour tombeaux vides d’un improbable mémorial ?

rhéostat dit: à

avis à tous les causeurs de pédagogie, de fiertés, et de talents :
ils seraient bien avisés de ne pas oublier l’échec de Wittgenstein comme instituteur: surtout qu’aujourd’hui on trouve sur la toile des opiacés plus mirifiques que toutes les starletitbe de blog (lu dans le monde)

hamlet dit: à

j’ai relu ce matin « dimanches d’août », je l’ai pris au hasard, l’intérêt de ces livres c’est qu’ils se lisent en moins de deux heures, l’écriture est fluide, facile à lire, sans difficultés ni complexités.
je comprends que Gallimard a pu en mettre 10 dans un volume, ça représente une vingtaine d’heures de lecture facile.
Dimanche d’août est sorti dans les années 80, les fans de Modiano attendaient la sortie de son dernier livre, comme les fans de Tintin.
Je trouvais les derniers livres de Modiano moins bons, c’est une erreur de perspective, ses derniers sont aussi bons que celui-ci, Modiano n’a pas changé, ce sont les lecteurs qui changent, c’est le monde qui a changé, Nice aussi a bien changé depuis les années 80, bien que le travail sur la mémoire et sur l’histoire deviendra un travail sans fin, désormais recommencé à chaque nouvelle générations, les bonheurs son limités dans le temps mais les malheurs n’ont pas de limite.
à la fin du livre il écrit « c’est à partir de ce moment que notre que nous avons éprouvé de l’angoisse, un sentiment de culpabilité et la certitude que nous devions fuir quelque chose sans très bien savoir quoi. cette fuite nous aura entrainés dans des lieux bien divers… ».
ce qui déclenche cette fuite est la possession d’un objet maudit, un porte malheur.
Il doit y avoir des cas où les mécanismes de résilience décrits par Cyrulnik ne fonctionnent pas, à moins qu’ils ne fonctionnent jamais et que toutes ces histoires ce soient tout du flan.

hamlet dit: à

Jacky, vous vous souvenez de Dimanches d’août ? ça se passe à Nice, le jardin Albert 1er, le bld Masséna, j’ai eu le malheur de le relire tout à l’heure : j’ai pris un sacré coup de vieux, si vous l’avez lu à sa parution surtout ne le relisez pas! ça va vous plomber votre week end.

JC.... dit: à

Bon Prince, vous êtes terriblement sensible : chaque seconde nous file un coup de vieux depuis la maternelle. Et alors ?

Faites moi fondre ce plomb !

maurice dit: à

« de tels clichés sur les gens de droite définis par la notion d’ordre alors que ce sont les premiers à le foutre en l’air  »

t’as rien compris comme d’hab. Ils imposent leur ordre (qu’ils font passer pour la vérité universelle), garant de leurs intérêts

poireau pomme de terre dit: à

La mauvaise langue dit: 18 mai 2013 à 0 h 42 min
Enfin quelqu’un qui pense!

Jacques Barozzi dit: à

« Il faisait tiède. J’ai marché jusqu’au jardin d’Alsace-Lorraine et je me suis assis sur un banc, derrière les balançoires et le bac à sable. J’aime cet endroit, à cause des pins parasols et des immeubles qui se découpent si nets sur le ciel. L’après-midi, je venais quelquefois m’asseoir ici avec Sylvia. Nous étions en sécurité parmi toutes ces mères qui surveillent leurs enfants. Et les gens, autour de nous, ne nous prêtaient guère attention. Nous aussi, après tout, nous pouvions avoir des enfants qui glissaient sur le toboggan ou bâtissaient des châteaux de sable. […]
Il fallait choisir une ville importante où nous passerions inaperçus. Nice comptait plus de cinq cent mille habitants parmi lesquels nous pouvions disparaître. Ce n’était pas une ville comme les autres. Et puis, il y avait la Méditerranée…
Une fenêtre est allumée au troisième étage de l’immeuble qui faisait le coin du square et du boulevard Victor-Hugo, là où habitait Mme Efflatoun Bey. Est-ce qu’elle vit toujours ? Je devrais sonner à sa porte ou questionner la concierge. Je contemple la fenêtre éclairée d’une lumière jaune. Déjà, à l’époque de notre arrivée dans cette ville, Mme Efflatoun Bey avait vécu sa vie depuis longtemps et je me demandais si elle en conservait de vagues souvenirs. C’était un fantôme aimable, parmi les milliers d’autres fantômes qui peuplent Nice. Quelquefois, l’après-midi, elle venait s’asseoir sur un banc de ce jardin d’Alsace-Lorraine, à côté de nous. Les fantômes ne meurent pas. Il y aura toujours de la lumière à leurs fenêtres, comme à celles de tous ces immeubles ocre et blanc qui m’entourent et dont les pins parasols du square cachent à moitié les façades. Je me lève. Je suis le boulevard Victor-Hugo et je compte machinalement les platanes.
Au début, quand Sylvia m’a rejoint ici, je voyais les choses d’une manière différente que je ne les vois ce soir. Nice n’était pas cette ville familière où je marche pour retrouver le hall du Majestic et ma chambre au radiateur inutile. Heureusement les hivers sont doux sur la côte d’Azur et cela m’indiffère de dormir avec un manteau. C’est du printemps que j’aie peur. Il revient chaque fois comme une lame de fond, et chaque fois je me demande si je ne vais pas basculer par-dessus bord.
Je croyais que ma vie prendrait un cours nouveau et qu’il suffirait de rester quelques temps à Nice pour effacer tout ce qui avait précédé. Nous finirions par ne plus sentir le poids qui pesait sur nous. Ce soir-là, je marchais d’une allure beaucoup plus rapide que celle d’aujourd’hui. Rue Gounod, j’étais passé devant le salon de coiffure. Son néon rose brille toujours – je n’ai pu m’empêcher de le vérifier avant de poursuivre ma marche.
Je n’étais pas encore un fantôme, comme ce soir. Je me disais que nous allions tout oublier et tout recommencer à Zéro. C’était la phrase que je me répétais en suivant la rue Gounod d’un pas de plus en plus léger.
« Tout droit », m’avait dit un passant auquel j’avais demandé le chemin de la gare. Tout droit. J’avais confiance dans l’avenir. Ces rues étaient nouvelles pour moi. Aucune importance si je me guidais un peu au hasard. Le train de Sylvia n’arrivait en gare de Nice qu’à dix heures et demie du soir. »
Dimanches d’août
Editions Gallimard, 1986

JC.... dit: à

Momo, on aurait droit de parler de « l’intérêt de la classe ouvrière » et pas de « l’intérêt du patronat », garant de la croissance… ?! Ahaha !

Tu as entendu parler de « l’ordre CGT » … et de cette caste syndicale moisie à l’oeuvre dans les gros CE en faillite ?

Jacques Barozzi dit: à

Et George Perec, autre extrait de mon Goût de la marche :

« Tu traînes. Tu imagines un classement des rues, des quartiers, des immeubles : les quartiers fous, les quartiers morts, les rues-marché, les rues-dortoirs, les rues-cimetière, les façades pelées, les façades rongées, les façades rouillées, les façades masquées.
Tu longes les petits squares, dépassé par les enfants qui courent en laissant glisser sur les grilles une règle de fer ou de bois. Tu t’assieds sur les bancs de lattes vertes aux pieds de fonte sculptés en forme de pattes de lion. De vieux gardiens infirmes discutent avec des nurses d’un autre âge. Avec la pointe de ta chaussure, tu traces dans la terre à peine sableuse des ronds, des carrés, un œil, tes initiales.
Tu découvres des rues où nulle voiture jamais ne passe, où nul presque ne semble habiter, sans autre magasin qu’une boutique fantôme, une couturière à façon avec sa vitrine tendue de rideaux en voile où semblent avoir été de tout temps exposés le même mannequin blafard décoloré par le soleil, les mêmes plaques de boutons fantaisie, les mêmes gravures de mode qui portent pourtant la date de l’année, ou bien un matelassier proposant ses ressorts, ses pieds de lit en boule, en noyau d’olive, en fuseau, ses différentes qualités de crin et de coutil, ou bien un cordonnier dans son recoin servant d’échoppe, dont la porte est un rideau fait de bouchons plats en plastiques enfilés sur des fils de nylon.
Tu découvres les passages : Passage Choiseul, Passage des Panoramas, Passage Jouffroy, Passage Verdeau, leurs marchands de modèles réduits, de pipes, de bijoux en strass, de timbres, leurs cireurs, leurs comptoirs à hot-dogs. Tu lis, une à une, les cartes pâlies affichées à la devanture d’un graveur : Docteur Raphaël Crubellier, Stomatologiste, Diplômé de la Faculté de Médecine de Paris, sur rendez-vous seulement, Marcel-Emile Burnachs S.A.R.L. Tout pour les Tapis, Monsieur et Madame Serge Valène, 11 rue Lagarde, 214 07 35 ; Réunion de l’Amicale des Anciens élèves du collège Geoffroy Saint-Hilaire, Menu : Les Délices de la mer sur le lit des glaciers, le Bloc du Périgord aux perles noires, la Belle argentée du lac. […]
Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid, que la pluie tombe ou que le soleil brille, que le vent souffle en rafales ou que nulle feuille ne bouge aux arbres, que l’aube éteigne les réverbères, que le crépuscule les rallume, que tu sois perdu dans la foule ou seul sur une place déserte, tu marches encore, tu traînes encore.
Tu inventes des périples compliqués, hérissés d’interdits qui t’obligent à des détours. Tu vas voir les monuments. Tu dénombres les églises, les statues équestres, les pissotières, les restaurants russes. Tu vas voir les grands travaux le long des berges, près des portes, les rues éventrées pareilles à des champs labourés, les canalisations, les immeubles que l’on met à terre. »
Un homme qui dort
Editions Denoël, 1967

hamlet dit: à

Jacques Barozzi, c’est marrant vous écrivez tout le contraire de moi, votre approche est plus pertinente que la mienne, la différence entre Perec et Modiano et que le premier tente de rester fidèle à une certaine idée traditionnelle de l’écriture alors que le second emboite le pas de la mouvance littéraire de la fin du siècle dernier (née à la fin des années 70 et qui a pris son ampleur dans les années Mitterrand) une époque où la littérature se découvre de nouvelles utilités, nouveaux débouchés, nouvelles fonctions, nouvelles applications, inconnues jusqu’alors : elle adopte une forme plus thérapeutique.

il me semble que maintenant nous connaissons parfaitement le fonctionnement de ces mécanismes thérapeutiques et nous comprenons comment ils ont pu naitre, être favorisés et se développer, à cette époque historique, dans les arts et la culture.

nous sommes arrivés à l’aboutissement de ce processus dans la mesure où ils partaient du fait que l’intériorité n’est pas limitée aux frontières d’un individu pouvant jouir et souffrir de choses qui l’entourent directement mais d’un individu sans séparations, ni temporelles, ni spatiales qui auront donné naissance à notre nouveau monde vivant sous le règne du fantomatique.
Les fantômes de Modiano étaient plus puissants que Modiano, ils le dépassaient, plus que Modiano nous recherchions des fantômes, maintenant nous les avons, désormais ils partageront le quotidien des hommes.

je ne pense pas qu’un mouvement artistique quel qu’il soit puisse avoir du succès sans être favorisé par le contexte de son époque : le Clezio et Modiano sont des écrivains de leur époque alors que Perec et Borges n’appartiennent à aucune époque.

Jacques Barozzi dit: à

Et un autre extrait tiré de mon Goût de Nice (je vous épargne les commentaires) :

« Nous avons contourné le port. Et puis nous sommes passés devant le parc Vigier et le Club Nautique. Neal a engagé la voiture dans une avenue sinueuse qui longeait la mer. Il s’est arrêté à la hauteur d’un ponton qu’éclairait une enseigne lumineuse.
– Coco-Beach ! Tout le monde descend !
Il y avait une gaieté forcée dans sa voix. Pourquoi, ce soir, voulait-il jouer un rôle de boute-en-train ?
Nous avons traversé le ponton. Neal tenait familièrement sa femme et Sylvia par les épaules. Un vent assez fort soufflait et il dit :
– Attention de ne pas basculer par-dessus bord !
Nous avons descendu un escalier dont la rampe était une grosse corde blanche tressée et par une coursive nous avons débouché dans la salle de restaurant. Un maître d’hôtel en costume blanc et casquette de marin de plaisance s’est présenté :
– A quel nom avez-vous réservé, monsieur ?
– Capitaine Neal !
Une grande baie vitrée entourait la salle qui dominait la mer d’une dizaine de mètres. Le marin de plaisance nous a conduits jusqu’à l’une des tables proches de la baie vitrée. Neal a voulu que nous nous asseyions, Sylvia et moi, du côté de la table d’où nous pouvions avoir une vue panoramique de Nice. Quelques rares clients parlaient à voix basse.
– Le restaurant marche surtout en été, a dit Neal. Ils enlèvent le toit et cela fait une terrasse en plein air. Figurez-vous que c’est l’ancien jardinier de mon père qui a créé ce restaurant il y a une vingtaine d’années…
– Et il est toujours le patron ? lui ai-je demandé.
– Non. Malheureusement. Il est mort.
Cette réponse m’a déçu. Mon moral n’était pas bon ce soir-là, et j’aurais aimé rencontrer l’ancien jardinier du père de Neal. Ainsi aurais-je eu l’assurance que Neal appartenait bien à une très riche et très honorable famille américaine.
Les garçons du restaurant étaient vêtus, à l’exemple du maître d’hôtel, d’un blazer blanc à boutons dorés et d’un pantalon blanc mais ils étaient tête nue. Au-dessus de la porte d’entrée, une bouée blanche portait cette inscription en caractères bleus : Coco-Beach.
– Belle vue, non ? a dit Neal en se retournant d’un mouvement vif du torse.
Toute la baie des Anges s’ouvrait devant Sylvia et moi avec ses trous d’ombre et ses lumières plus vives, par endroits. Des projecteurs éclairaient les rochers et la pièce montée du monument aux morts au pied de la colline du Château. Là-bas, le jardin Albert-Ier était illuminé ainsi que la façade blanche et le dôme rose du Negresco.
– On se croirait sur un bateau, a dit Barbara.
Oui. Les hommes d’équipage, vêtus de blanc, marchaient silencieusement entre les tables et je m’aperçus qu’ils étaient chaussés d’espadrilles.
– Vous n’avez pas le mal de mer, au moins ? a demandé Neal.
Cette question m’a causé une légère angoisse. Ou bien étaient-ce les gouttes de pluie sur les baies vitrées et le vent qui faisait claquer le drapeau blanc à l’enseigne de Coco-Beach, fixé sur un ponton, à l’avant du restaurant, comme à la proue d’un yacht ?
L’un des garçons en tenue blanche nous présenta à chacun un menu.
– Je vous conseille la bourride, a dit Neal. Ou bien, si vous aimez ça, ils préparent l’aïoli comme je n’en ai mangé nulle part ailleurs.
Les Américains sont quelquefois gastronomes, et avec tout leur sérieux et leur bonne volonté ils deviennent des connaisseurs avertis de la cuisine et des vins français. Mais le ton de Neal, la mimique de son visage, le geste brutal du pouce, et cette façon qu’il avait eue de vanter la bourride et l’aïoli, m’évoquaient des lieux précis. Brusquement, j’avais senti flotter, chez Neal, des relents de la Canebière et de Pigalle. »
Dimanches d’août
Editions Gallimard, 1986

OneNote dit: à

Il est con, cet Abdelkaka.

Pour autant que j’arrive à comprendre la langue de singe, le sabir petit-bougnoule d’Abdelkader, je crois qu’il fait allusion à ma description lapidaire des troubadours de petite et grande banlieue, qui composent l’essentiel de sa culture musicale et poétique.

C’est vrai qu’il y a du rappeur hard core chez lui, dans son relâchement syntaxique, son vocabulaire limité à 50 mots, sa vulgarité heureuse d’elle-même et sa violence sourde de mâle frustré, en guerre plus ou moins consciente avec l’Occident et les Lumières.

On voit à sa manière de s’exprimer qu’il y a quelque chose de profondément veule dans cet individu, une conformité à l’air du temps, potentiellement dangereuse même. Le style c’est l’homme, ne l’oublions pas. Et quand on a un style de merde…

Very Nice dit: à

Ces extraits donnent la nausée …

JC.... dit: à

Oiseau accroché à un ballon à peau fine ne sait pas voler : tu crèves la baudruche, l’oiseau s’écrase comme une autruche…

Jacques Barozzi dit: à

« le sabir petit-bougnoule »

« On voit à sa manière de s’exprimer qu’il y a quelque chose de profondément veule dans cet individu »

« Ces extraits donnent la nausée … »

Qui (se) parle ?

Pneu et rade dit: à

Bloom dit: 18 mai 2013 à 9 h 43 min
D’un côté, une vraie équipe……..De l’autre, une bande de mercenaires internationaux

JC…. dit: 18 mai 2013 à 9 h 49 min
Il est con ce Bloom, mais il est con !

Pour une fois soyons d’accord avec JC, Bloom n’est pas avare de conneries.

Jacques Barozzi dit: à

« Inconnu à cette adresse, Patrick Modiano »

Pourtant, quand je passe sous ses hautes fenêtres, je lève toujours la tête !

JC.... dit: à

Si un jour Bloom, ce qui ne saurait tarder, est proclamé Roi des Cons d’essence divine, moi, JC, Prince des Cons auto-proclamé, je plierai le genou devant sa Grandeur respectable !

hamlet dit: à

Jacques Barozzi on perçoit la petite musique dont vous parliez, son écriture est vraiment très belle.

Bobin des bois dit: à

OneNote dit: 18 mai 2013 à 11 h 31 min

D’autres l’ont pensé, vous l’avez écrit,merci.
On pouvait croire qu’il jouait un rôle,…mais non!

correction dit: à

« Tu as entendu parler de « l’ordre CGT » … et de cette caste syndicale moisie à l’oeuvre dans les gros CE en faillite  »

Tu es trop modéré JC, faut dire les dangereux cégétistes, ces collectivistes pleins aux as et le couteau entre les dents qui vont te poignarder dans l’dos (pas te violer puisque tu serais trop content)

JC.... dit: à

« écriture vraiment belle »

Emballage !… et le sens ?

JC.... dit: à

Juste, correction !
La CGT ? Des enfoirés… dangereux sectaires !

Bobin des bois dit: à

Barozzi va nous jouer, à son tour, le rôle du rital immigré. Mais lui, il parle français, Môsssieur!

zio fausto dit: à

Hé,zé bene connou la seconda guerra, qué el francese mi chiamava mussoliniano, alors qué z’étais réfugié antifasciste!

Un rital dit: à

Bobin, T’as oublié de retirer ton gode de ton cul ..

Chaloux dit: à

Jacques, j comprends mieux pourquoi je ne peux pas lire Modiano. C’est samedi. La ménagère de moins de cinquante ans a fait ses courses, elle vient de terminer son repassage. Les enfants sont à leurs « activités » (violon, piano, modelage). Monsieur est au tennis, ou n’importe où ailleurs, qu’importe? La ménagère a deux heures devant elle. Que faire? Tiens ! Quelques pages de Modiano.

Bloom dit: à

Les grands anciens:

Les 3 flankers:
Daniel Herrero
Christian Carrère (rip)
Éric Champ

le 9:
Jérôme Gallion

Les mercenaires actuels:

La saison 2012-2013 est marquée par les arrivées de 10 renforts de renom (Chris Masoe, Maxime Mermoz, Frédéric Michalak, Nicolas Durand, Nick Kennedy, Delon Armitage, Gethin Jenkins, Andrew Sheridan, Rudi Wulf, puis Danie Rossouw et Rocky Elsom au début du mois de mars). Le RCT semble à nouveau doté d’une équipe capable d’aller chercher à nouveau le Brennus, voire un premier titre en Coupe d’Europe. Vers mi-décembre Mourad Boudjellal annonce l’arrivée de la star sud-africaine Bryan Habana qu’il traque depuis 200718.
La saison 2013-2014 est elle aussi marquée par l’arrivée de « stars » du rugby international comme Bryan Habana, Drew Mitchell et Martin Castrogiovanni. D’autres recrues sont annoncées Carlin Isles, Michael Claassens, Benjamin Noirot et Emmanuel Felsina, le premier cité est le dernier phénomène du rugby à 7.

maurice dit: à

jc
‘dangereux’ est bien en dessous de la réalité -en plus de violer ta grand-mère et ton grand-p-re, ils vont te voler ta cabane, fais gaffe (tes acquis sociaux c’est grâce au pape le copain à hitler ton idole)

hamlet dit: à

c’est une leçon de vie, pour apprendre à vivre paisiblement avec les fantômes.
comme il le dit là où avant vivaient des individus nous trouvons maintenant des fantômes : Nice est une ville peuplée de fantômes, ils y vivent leur petite vie de fantômes, la côte d’azur aussi, ils font de grands travaux pour construire des immeuble pour abriter ces fantômes, des musées et des salles de spectacle pour les divertir, la Provence et Marseille sont peuplés de fantômes… Paris aussi ? dans tous ces lieux nous ne trouvons plus des maisons, des jardins… mais juste un décor, planté là pas on ne sait qui, en carton pâte, pour faire joli et pour abriter et divertir ces foules de fantômes.
vous connaissez Gordes? dans le Lubéron? ce n’est plus un village, c’est devenu un décor de village.

Jacques Barozzi dit: à

Commentaires restitués de l’extrait des Dimanches d’août à l’attention de JC

Toujours semblable et toujours différent, le narrateur des romans de Patrick Modiano est un inlassable arpenteur des rues à la recherche de son lointain ou proche passé. Avec pour tout indices des noms de lieux et de personnes. Un index échappé de vieux annuaires jaunis. Là aussi, plus que des promenades, ses déambulations sont des errances : les quêtes d’une âme en peine tentant vainement de confronter les bribes de ses origines à ses propres souvenirs. Une enquête nostalgique afin de conjurer un fort sentiment d’irréalité. Paris, la banlieue Ouest ou des bords de la Marne, Genève, Annecy et quelques autres villes d’eau et stations balnéaires, comme ici Nice, constituent la géographie personnelle où s’articulent les histoires fantomatiques de Modiano.

Furtive âme sœur, la jeune Sylvia Villecourt, rencontrée sur les bords de la Marne et avec laquelle il avait fui à Nice, disparaîtra à son tour, emportant avec elle le mystérieux diamant la Croix du Sud qu’elle avait dérobé ? Dès lors, le narrateur se retrouvera seul, face à ses propres fantômes, errant loin du Nice pittoresque de la Vieille Ville, entre les anciens palaces des hauteurs de Cimiez et le quartier des Musiciens. Cadre modianesque par excellence pour l’auteur de La Place de l’Etoile, qui nous a révélé les principales clés de son imaginaire dans Un pedigree (Gallimard, 2005) : « Je suis né le 30 juillet 1945, à Boulogne-Billancourt, 11 allée Marguerite, d’un juif et d’une Flamande qui s’étaient connus à Paris sous l’Occupation. J’écris juif, en ignorant ce que le mot signifiait vraiment pour mon père et parce qu’il était mentionné, à l’époque, sur les cartes d’identité. » Si son père, personnage interlope, s’était conformé aux directives de l’administration de Vichy, Patrick Modiano ne serait probablement jamais né ! D’où un fort sentiment d’irréalité ? Renforcé par l’éducation relâchée, donnée tant bien que mal par des parents quelque peu déracinés. Et Modiano de s’excuser : « Que l’on me pardonne tous ces noms et d’autres qui suivront. Je suis un chien qui fait semblant d’avoir un pedigree. Ma mère et mon père ne se rattachent à aucun milieu bien défini. Si ballottés et si incertains que je dois bien m’efforcer de trouver quelques empreintes et quelques balises dans ce sable mouvant comme on s’efforce de remplir avec des lettres à moitié effacées une fiche d’état civil ou un questionnaire administratif. »

Chaloux dit: à

Non…Je plaisante, c’est bien. Je réessaierai un de ces jours…

hamlet dit: à

« Bloom dit: 18 mai 2013 à 12 h 05 min
Les grands anciens:
Les 3 flankers:
Daniel Herrero
Christian Carrère (rip)
Éric Champ
le 9:
Jérôme Gallion »

comme dit abdelkader vous ne pouvez pas vous empêcher d’étaler votre culture et votre érudition comme de la confiture.
c’est limite obscène de connaître par coeur tous les noms des joueurs d’une équipe de rugby.
le tape à l’oeil et la frime, toujours la frime….

renato dit: à

C’est Anaxagore, si je ne fais pas erreur, qui disait que le soleil est une masse incandescente…

Volvo et pavillon de banlieue dit: à

Chaloux dit: 18 mai 2013 à 12 h 01 min

Le petit bourgeois macho dans toute sa splendeur.

JC.... dit: à

« Commentaires restitués de l’extrait des Dimanches d’août à l’attention de JC »

C’est gentil … mais j’en ai rien à foutre tellement c’est plat, bébête, inintéressant et quelconque… Merci pour l’intention pédagogique amicale !

Jacques Barozzi dit: à

Autre analogies entre GP et PM

Longtemps, Georges Perec a consigné ses rêves. Ces rêves, devenus textes, constituèrent la matière de son livre La Boutique obscure (1973).

« Rue des boutiques obscures » est le sixième roman de Patrick Modiano paru le 5 septembre 1978. Il fut récompensé la même année par le Prix Goncourt.

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