de Pierre Assouline

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La République des livres
La smala d’Abd-el-Carrère mise à nu

La smala d’Abd-el-Carrère mise à nu

 D‘Emmanuel Carrère, je suis loin d’être un inconditionnel. Pour n’évoquer que les plus récents, si Le Royaume m’a exaspéré par sa vulgarité, Yoga m’a impressionné par sa violence psychique. Cette fois, avec Kolkhoze (560 pages, 24 pages, Pol), je suis, non sans réserves, conquis et convaincu que ce livre (non pas un roman mais « un Carrère ») sera des rares à dominer la rentrée à juste titre. Il explore l’histoire de ses familles, le côté des Zourabichvili et celui des Carrère d’Encausse (oui, Hélène, l’historienne et académicienne, était sa mère, issue de la famille aristocratique des comtes Panine, hante chaque page de Kolkhoze du début à la fin). Comme d’autres en pareille situation, le narrateur-auteur range la maison familiale après la mort de ses parents. En l’espèce, il s’agit de l’appartement de fonction de la secrétaire perpétuelle de l’Académie française. (« Déjà immortelle, elle l’était désormais à perpétuité »). Voilà le tableau : on n’est pas chez les bouseux- et alors ? les grands bourgeois n’ont pas droit à la mort eux aussi avec chasse aux souvenirs et réminiscences assorties ?

La touche Carrère, c’est une certaine manière de raconter, lui au centre les autres autour, sans que jamais ce ne soit irrespirable d’égolâtrie car dans l’histoire, d’autres vies que la sienne l’emportent toujours. De fait, la brique que constitue ces quelques 560 pages n’effraie pas. Epaisse mais jamais lourde, au contraire. Beaucoup d’humour, un zeste d’understatement (« cela semble une constante dans ma famille d’être toujours en politique du côté le moins sympathique »… »… « Il est devenu si affreux d’être russe aujourd’hui que j’ai envie de me trouver d’autres racines ») et une mémoire incertaine car trouée par des séances d’électrochocs à Sainte-Anne à la suite d’une sévère dépression mélancolique. Le choix d’une chronologie anachronique faite de flashbacks et de flashforwards le pousse souvent à prévenir et annoncer qu’il y reviendra par la suite.

Dans son autoportrait en filigrane, il ne se ménage guère et s’y révèle comme un type qui n’a pas le courage de ses opinions, ne comprend pas un mot d’anglais et parle mal le russe, asocial etc. Il est vrai que le personnage est clivant et qu’il suscite bien des jalousies chez ses pairs par ses succès tant critiques que publics ; certains ont parfois la carte quand lui semble avoir en permanence tout le jeu de cartes ; ça leur est si intolérable qu’ils en oublient de juger le livre. Son idéal, ce serait de se retirer dans le grand hôtel de la Montagne magique à Davos pour y lire sur la terrasse emmitouflé dans des plaids parmi des tuberculeux. La faute au caractère avec sa part d’héritage et à l’éducation :

« Ce n’est pas la même chose, ce n’est pas le même rapport au monde d’avoir eu comme ami de la famille Romain Gary ou Maurice Bardèche ».

Une devise familiale plus british que géorgienne : never explain, never complain. Pas de quoi dissiper les malentendus, ambiguïtés, non-dits et autres secrets de famille. Justement, c’est là que le bât blesse. Celui de sa mère, c’est d’avoir été la fille d’un collabo étrangement mort à la Libération. De cela on n’en parlait pas. On savait juste qu’il avait travaillé pour les services économiques de la Kommandantur parce qu’il parlait bien l’allemand, rien de grave. Ça, c’est la version de la mère, la seule femme qu’il ait jamais aimé, pas facile dès lors d’écrire ce livre « sous le signe de la piété filiale » ; car la version de son oncle était plus hard, et pour cause, elle disait le vrai.

Toute sa vie, il fut tiraillé entre les deux versions et en nourrira une passion pathologique pour la vérité. Après avoir transgressé l’omerta dans Un roman russe (2007), Carrère prit conscience, mais un peu tard car le mal était fait, que cette révélation urbi et orbi allait tuer sa mère. De fait, pour la seule fois de sa vie, elle fendit l’armure et s’écroula, elle qui jusqu’alors n’était qu’un bloc d’optimisme d’une mauvaise foi et d’une robustesse à toute épreuve. Elle songea à démissionner et à quitter la France tant la honte la submergeait. Pendant deux ans ils n’échangèrent pas un mot. Son père avait été un paria de la Libération et n’en était jamais sorti. Sa déchéance sous les yeux de son enfant a été « le noyau de tout ce qu’elle a été et de tout ce qu’elle sera ».

Là, il enfonce le clou post mortem sur la dimension franchement facho de sa mère, sa propension à honorer la mémoire de Robert Brasillach, sa longue et solide amitié pour le négationniste Maurice Bardèche, beau-frère du précédent. Mais la mère admirait tout autant Raul Girardet, le plus solaire des professeurs d’histoire de SciencesPo, et Maxime Rodinson, son directeur de thèse, un professeur Tournesol islamologue, juif et marxiste qui fut son mentor adoré, ainsi que, on allait l’oublier, Michel Houellebecq qui était devenu « sa boussole morale ». L’une des qualités de ce récit de famille qui n’en manque pas, c’est aussi de rappeler des silhouettes, des déclarations, des faits oubliés. Telle la réaction de Sartre lorsqu’on lui demandait de réagir à des preuves de l’existence de camps en URSS :

« Si cela existe, je trouve cela condamnable, bien sûr, mais tout autant l’usage qu’en fait la presse bourgeoise pour discréditer le communisme ».

Un « tout autant » qui pèse son poids d’ignominie. C’était vers 1968, plusieurs années avant la révélation du Goulag dira-t-on, mais longtemps après les dénonciations publiques de Boris Souvarine et Victor Kravchenko. Autre piqure de rappel bien plus tard la décision de la Tate Gallery de débaptiser ses Danseuses russes, des gouaches de Degas, pour les rebaptiser Danseuses ukrainiennes.

   Avec Kolkhoze, l’auteur fore et creuse encore dans le fol espoir d’accéder à ce qu’il tient pour la source de son introspection : « l’amour sans limite qui nous a unis dans mon enfance », elle et lui bien sûr, dans un appartement où la lecture est érigée en règle absolue jusqu’à bannir radio et télévision. Longtemps, la mère et ses trois enfants (« la smala d’Abd el-Carrère ! ») ont dormi dans la chambre conjugale quand le père voyageait en province. Dans le lit et sur des matelas par terre. Ils appelaient ça « Faire kolkhoze ». Ca aurait ça, le bon titre, assez mystérieux, le vrai titre plutôt que Kolkhoze qui prête à confusion et annonce un traité sur la propriété collective des biens de production et des lopins de terre en Union soviétique à partir de 1928.

   Son père, personnage si insignifiant et si anodin par sa présence, son apparence, son propos, est le plus attachant de tous ceux de cette tribu car il est le plus pathétique. Son effacement sous la férule de la mère supérieure du quai Conti, « la tsarine » comme l’y appelaient ses sujets, émeut. On a envie de l’aider quand on le voit partir pour ses tournées en province des agences d’assurances de la GMF en prenant soin d’emporter sa petite boite de Paic citron pour laver ses slips et ses chaussettes dans le lavabo de l’hôtel. Ou quand leur fils raconte l’adultère prolongé de la mère qui dès lors exila le père, brimé, humilié, cassé dans un cagibi amélioré au fond du long couloir de l’appartement. Le livre rend justice à cet homme, prince consort qui ne s’épanouissait qu’hors de l’ombre écrasante d’une femme qu’il admirait encore après soixante-et-onze ans de mariage.

(« Hommage national à Hélène Carrère d’Encausse, le 3 octobre 2023 aux Invalides à Paris » photo Ludovic Marin ; « Emmanuel Carrère » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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117 Réponses pour La smala d’Abd-el-Carrère mise à nu

Janssen J-J dit: 27 août 2025 à 15h45

@ on n’est pas chez les bouseux- et alors ? les grands bourgeois n’ont pas droit à la mort eux aussi avec chasse aux souvenirs et réminiscences assorties ?

Non, pas vraiment !

Jazzi dit: 27 août 2025 à 15h48

« Hommage national à Hélène Carrère d’Encausse, le 3 octobre 2023 aux Invalides à Paris »

Et enterrement au cimetière du Montparnasse, juste après…
https://www.lelezarddeparis.fr/les-immortelles-meurent-aussi

« ce livre (non pas un roman mais « un Carrère ») sera des rares à dominer la rentrée à juste titre. »

2025 n’est donc pas un bon cru, Passou ?
Mais à qui allez vous donc pouvoir attribuer le Goncourt !

D. dit: 27 août 2025 à 15h53

Le nom Zourabichvili (en géorgien : ზურაბიშვილი) est formé à partir du prénom masculin Zourab et du suffixe patronymique -chvili, signifiant littéralement « enfant de Zourab ».

La famille Zourabichvili fait partie d’une lignée noble géorgienne qui s’est installée en France après l’invasion soviétique de la République démocratique de Géorgie, vers 1921–1922.

Parmi les membres les plus connus :

Georges Zourabichvili (1898–1944), intellectuel géorgien.

Hélène Carrère d’Encausse, née Zourabichvili (1929–2023), historienne française et membre de l’Académie française.

Nicolas Zourabichvili (né en 1936), compositeur d’origine géorgienne.

Salomé Zourabichvili (née en 1952), femme politique et diplomate, ancienne présidente de la Géorgie.

François Zourabichvili (1965–2006), philosophe français.

Janssen J-J dit: 27 août 2025 à 15h53

Sur une autre chaîne, on lit ceci :
« Hélène Carrère d’Encausse s’est trompée sur presque tout : sur la chute de l’Empire soviétique et son éclatement, sur le fascisme de son ami Maurice Bardèche (terrifiant personnage et monstrueux négationniste), sur la personnalité de Poutine, sur l’invasion de l’Ukraine… Les plus grands soviétologues du monde le savent. Elle s’est aveuglée et elle fut aveuglée. L’amour d’un fils et le désir de pardonner, le traumatisme de l’exil et de la perte, la terreur de la terreur, suffisent-ils à l’exonérer ? Emmanuel Carrère parle de ses « synthèses péremptoires et son goût pour les imposantes figures historiques » et là, il vise juste, de même que lorsqu’il écrit : « elle n’avait aucun goût pour le monde sensoriel, la texture et la palpitation des choses » (sic).

Faut-il faire un nouveau roman de cette navrante saga familiale, après avoir lancé l’idée que le fiston pourrait bien recevoir le Goncourt d’un juré dont ledit romancier n’est pas vraiment la tasse de thé ?… Euj.
Moij, sa couverture médiatique me rend l’âme… Donc, je passe mon tour à ma soeur Marie.

Janssen J-J dit: 27 août 2025 à 16h13

de quelques souvenirs de Maurice (R) Bardèche, à propos de la belle Héléne… :
« De ces nouveaux venus, la plus attachante, la plus inattendue était une jeune Géorgienne qui nous montra tant d’affection qu’elle nous fut aussi chère, à Suzanne [la sœur de Brasillach] et à moi, que si elle était l’un de nos enfants. Elle avait vingt ans, une figure claire, souriante et triste, et de grosses nattes pareilles à celles des jeunes filles de la comtesse de Ségur qu’elle enroulait à la hauteur de ses oreilles comme un gros écouteur de téléphone. Cette contemporaine du général Dourakine s’était précipitée en pleurant dans les bras de Suzanne, le matin du 6 février 1950, à la sortie de la messe qui venait d’être dite pour Robert Brasillach en l’église Saint-Séverin. Elle s’appelait Hélène Zourabtchvili. Son père avait été le dernier président du Conseil de la République de Géorgie. Sa famille s’était réfugiée en France après la révolution d’octobre. Ils avaient vécu à Bordeaux où son père avait été assassiné en 1944. Au moment de notre rencontre, la jeune orpheline venait d’arriver à Paris avec sa mère, elles étaient seules, ne connaissaient personne, et, comme elles n’avaient pas de logement, elles habitaient alors dans les locaux de l’église russe de la rue Daru où le pope les avait accueillies. Nos destinées se ressemblaient, sa vie avait été brisée comme la nôtre. Elle partageait notre colère et notre révolte, avec en plus cette intransigeance et cette violence qu’on trouve parfois chez les jeunes filles. Elle devint notre amie. Elle avait l’âme d’une jeune héroïne, mais en même temps elle était réaliste, décidée, lucide. Elle fut la première de ces orphelins qui furent, tout le long de notre vie, comme des enfants adoptifs que nous ajoutions à nos propres enfants et que nous entourions de la même tendresse. Nous en retrouverons plusieurs comme elle, qui plus tard ouvrirent leurs ailes pour une autre destinée. Par son mariage lors duquel mes jeunes enfants assurèrent son service d’honneur, Hélène Zourabtchvili est devenue Mme Hélène Carrère d’Encausse, aujourd’hui membre de l’Académie française.» (1993, p. 206-207).

MC dit: 27 août 2025 à 16h28

Elle ne s’est pas trop trompée dans « la Gloire des Nations ». Le reste est en effet plus douteux , et ses gaffes étaient célèbres dans les milieux slavisants…

closer dit: 27 août 2025 à 16h51

J’ai lu « Le Royaume », pas emballé du tout, « La Moustache », tellement artificiel, abandonné au bout de qq dizaines de pages…Pas ma tasse de thé, Carrère. Il est opportuniste en plus, pourquoi croire son oncle sur l’attitude son arrière grand père sous l’Occupation? Pourquoi être « gêné » par la position politique de sa mère? Cela ne mange pas de pain et vous met du bon côté de l’histoire. J’ai horreur de ces gens qui crachent sur leur famille pour se faire bien voir. Ou on en dit du bien si c’est possible, ou on ne dit rien. Inutile de dire que je suis plutôt atterré par la « littérature » actuelle où les règlements de compte familiaux sont omniprésents. Passou a l’air d’adorer.

Marie Sasseur dit: 27 août 2025 à 16h51

Passou vous ecrivez « ce livre (non pas un roman mais « un Carrère ») sera des rares à dominer la rentrée à juste titre »

Chaque année depuis longtemps on se dit qu’on a touché le fond, comme quand on a accordé le Goncourt du scandale à Daoud ou celui de la rubrique accident de la route à B. Giraud. Et pourtant il y a chaque annee de bonnes surprises , même si cette année on n’y croit pas. Mais pas du tout.
Reste quelques valeurs sûres, Mauvignier, Jourde et donc Carrère , celui-ci dès demain, date de sortie publique.
Pour avoir du subir votre aversion vis a vis de Carrère, faut-il qu’il y ait disette, pour que vous consentiez a lui reconnaitre un debut de talent…
Accordez a ceux qui ne sont pas des  » incondtionnels » de tel ou tel pour les lire, une certaine joie a l’idée de lire un contemporain qui conte bien et qui est profondément bon.

closer dit: 27 août 2025 à 17h00

Le mieux est évidemment d’en parler le moins possible. Mais cela suppose une capacité à créer un univers de fiction dont la plupart des écrivains actuels sont totalement dépourvus. Leur roue de secours pour éviter de ressasser leur passé familial est la biographie plus ou moins romancée…

MC dit: 27 août 2025 à 17h37

« Un contemporain qui conte bien , et qui est profondément bon ». Cette phrase aurait pu qualifier en son temps un roman de Georges Ohnet…Faut-Il que l’on soit tombé bien bas pour que la bonté devienne une qualité littéraire! Et que cela vienne de Sasseur! « A votre bon cœur , mesdames, à votre bon cœur,
pour mon Goncourt à moi…. »

rose dit: 27 août 2025 à 17h39

Mais, faire Kolkhoze n’est-il pas l’équivalent du kibboutz, une habitation collective selon des règles érigées en commun ?
 » Faire kolkhoze « . Ca aurait ça, le bon titre, assez mystérieux, le vrai titre plutôt que Kolkhoze […]

Paul Edel dit: 27 août 2025 à 18h13

Quand je lis Emmanuel Carrère ,que ce soit « La moustache »(regardez comme je suis capable de faire du Maupassant ) ou « Yoga », steak saignant, chaque livre se veut un truc bizarre, un machin égocentrique au cabotinage malin. Chez lui il convient d’être tapageur sans trop en avoir l’air .En le lisant je pense à l’aveu de Montherlant dans ses « Carnets » car il correspond assez bien à ce Carrère là:  » Je me foutais pas mal d’être éternel dans mon œuvre. Ce que je voulais, c’est d’être éternel dans ma vie. »

Marie Sasseur dit: 27 août 2025 à 18h45

« certains ont parfois la carte quand lui semble avoir en permanence tout le jeu de cartes ; ça leur est si intolérable qu’ils en oublient de juger le livre »

Au moins etes- vous lucide sur des pauvres  » bouseux » de la plume qui de critique n’ont que le nom, reduit à des persiflages et autres considérations ad personam.

A moins que ce ne soit de l’auto-critique ?
Une forme d’auto derision alors.

La vie sexuelle de Marie, l’idée qu’elle ait pu en avoir une, vous a choqué ?
C’est tout ce que vous avez retenu du  » royaume « , la vulgarité ?
Vous vous en remettrez, adulte.

Maurice revient... dit: 27 août 2025 à 19h22

Marie a eu une vie sexuelle !!!
Pourquoi pas
Thérèse d’Avila, a bien dit que « Nous ne sommes pas des anges, nous avons un corps ».
Sainte et enceinte, oui, oui…
Quant à Emmanuel Carrère, je n’ai lu de lui que Le Royaume… bah… ça ne m’a pas franchement emballé.
Pas vraiment ma tasse de thé-ologie !

Jazzi dit: 27 août 2025 à 19h28

« La vie sexuelle de Marie, l’idée qu’elle ait pu en avoir une, vous a choqué ? »

J’ai cru comprendre que ce n’est pas elle mais son mari qui a eu une vie sexuelle hors mariage et a fini dans un placard de l’appartement familial, MS ?
Arrivée quasi SDF en France et y terminant sa vie en tant que secrétaire perpétuelle de l’Académie Française, Hélène Carrère d’Encausse est en soi un véritable personnage de roman !
Pas sûr que son fils ait réussi a donner à son livre toute la flamboyance recquise à son héroïne de mère…
D’Emmanuel Carrère je n’ai lu que « L’Adversaire » dont j’ai surtout apprécier le film qui en a été tiré…

Chaloux dit: 27 août 2025 à 19h37

Je ne lis pas Emmanuel Carrère, et n’ai pas l’intention de le lire, mais ça m’amuse toujours de lire les articles consacrés à ses livres.

La citation de Montherlant est superbe.

L’horrible Bardèche a pourtant écrit quelques bons livres, notamment son Balzac.

renato dit: 27 août 2025 à 20h37

« Pour nous sortir d’Abd-el-Kader… »

Il doit y avoir une explication si, quand on évoque les génocides, le Darfour est régulièrement oublié.

Clopine dit: 28 août 2025 à 7h57

Bref, Emmanuel est entré dans la Carrère quand son aînée n’y était plus. Bon d’accord, je sors.

Chantal dit: 28 août 2025 à 8h20

il s’est suicidé ce malheureux philosophe pourmapar …
mais l’église orthodoxe russe l’a quand même enterré à l’église russe de la trinité.

j’ai trouvé une bd amusante, la planète des sages, nouvelle encyclopédie mondiale des philosophes et des philosophies, en deux volumes chez Dargaud. Signée Charles Pépin et Jul.

Cela ne satisfera sans doute pas l’assistance érudite de la rdl, ni les mères d’éminents Berkleyens, mais je m’en fiche un peu …

Emmanuel Carrère … , je crains bien que passou n’entame sa tournée des locomotives de la rentrée par sa collection de sucettes à l’anis

Clopine dit: 28 août 2025 à 8h20

Sinon, j’ai rarement vu un regard d’écrivain qui ressemble autant aux yeux d’un chien. Triste comme s’il était battu… Les beaucerons ont ce genre de regard. Et le reste de la physionomie fait penser à un cocker…

Jazzi dit: 28 août 2025 à 8h38

De quoi vous plaignez-vous, mesdames !
Nous assistons à une rentrée littéraire en forme de fête des mères ?

Parmi les locomotives, outre Emmanuel Carrère et sa mère perpétuelle, on a le choix entre Amélie Nothomb et sa mère belge avec « Tant mieux » ou Catherine Millet avec « Simone Emonet », qui évoque le suicide de sa mère…
Où sont passés les pères ?

Jazzi dit: 28 août 2025 à 8h47

Ce qu’il y avait de plus admirable chez Hélène Carrère d’Encausse, c’était son coiffeur !

cneff dit: 28 août 2025 à 8h53

C’est un livre que j’aimerais bien découvrir, mais malheureusement, les éditions POL n’ont pas (ou pas encore) de version epub de « Kolkhoze » en vente. Comme je n’ai plus de place pour mes livres physiques, je me sens obligé d’acheter, dans la mesure du possible, uniquement des livres électroniques en format epub – voir aussi « https://cneffpaysages.blog/2022/12/06/une-liseuse-tolino-pour-delester-ma-bibliotheque/ »
Parmi les commentateurs de la Revue des Livres (RDL), je retrouve les fidèles contributeurs de l’époque où celle-ci faisait encore partie des blogs du Monde : Paul Edel, Jazzi, Clopine, Renato, Rose… mais Thierry Kron (TKT) et d’autres manque à l’appel !

Jazzi dit: 28 août 2025 à 9h05

Fête des mères et des grands-mères !

Dans « La Maison vide » Laurent Mauvignier se demande pourquoi sa grand-mère a-t-elle été effacée de la mémoire familiale ?
A partir de cette énigme, il déploie une fresque romanesque dont émerge le portrait de celle-ci…

Chantal dit: 28 août 2025 à 9h06

vient de paraître Le don du père » du belge Guiseppe Santoliquido chez Gallimard, donc pas de problème de quota. Cherche un peu par toi-même …

rose dit: 28 août 2025 à 9h21

Chez les grand-mères, Adèle Yon, avec Mon vrai nom est Élisabeth.
Écrasant.
Aux éditions du sous sol.
Heureusement, la cave est voûtée, et c’est un abri anti-atomique.

Janssen J-J dit: 28 août 2025 à 10h12

@ 8.38 Il y a quand même toujours ce salaud de père chez le Chalandon, jadis barré chez les « mao spongieux » pour le fuir, parait-il.
Et j’ajoutele livre de ma vieille mère que j’avions point encore publié, dieu mercij, vu que l’avions pas encore écrit.
Et pouis, le nouveau book d’une vielle grand mère bien vaillante chez Franck Bouysse, le nouvel écrivain de polars ruraux qui montent. Mais la « rentrée dedans » l’a oublié. Bof.
@ jzmn, avez-vous publié un livre dédié aux écrivains qui témoignèrent de la disparition de leur (petit) frère au point de s’en être jamais consolés ? J’en ai recensé quatre, de mémoire de lecteur, qui m’avaient marqué chacun à sa façon : Modiano, Pontalis, Garcin, Kerouac…
Affaire à suivre, peut-être.

B dit: 28 août 2025 à 10h15

j’écris sur Sylvie.

Ah mais vous ne me connaissez pas! Mais sûrement s’agit-il d’une autre, celle de Nerval?

Chaloux dit: 28 août 2025 à 10h19

Sinon j’ai rarement vu un être humain ressembler autant à un mollusque gasteropode prodobranche. Certains bullots ont ce genre de regard, surtout avant le court-bouillon. Le reste du corps me fait penser à une pomme de terre.

B dit: 28 août 2025 à 10h21

8H47

Et c’est tout ce que vous en avez retenu, c’est bien peu pour une si grande femme. Personnellement, j’ai tenté de lire un des livres d’EC et j’ai rapidement abandonné, je ne sais rien de la famille. Le médecin qui paraît à la télévision (sœur et fille) m’a parfois retenue.

B dit: 28 août 2025 à 10h30

L’intitulé du billet est amusant, je n’aurais pas osé , Passou, lui, le peut. J’ai noté qu’il faisait usage de nombre de mots empruntés à l’anglais, l’un d’eux est pour moi une nouveauté -flashforwards – que j’essaierai de caser dans un dîner si un dîner se présentait ce dont je doute fort.

B dit: 28 août 2025 à 10h35

Tout va bien se passer chez le véto

pas certain du tout, elle est vieille et ne s’alimente plus. Comme elle n’a jamais été un ogre, cela ne m’inquiétait pas trop mais je crains bien que sa fin soit proche. Si le veto résout le problème, le livre de sa vie couplé à la mienne poursuivra son cours, j’en doute.

B dit: 28 août 2025 à 10h39

Quant à moi, je ne suis capable pour le moment que de lire du Fred Vargas, je suis amoureuse de son commissaire.

Janssen J-J dit: 28 août 2025 à 10h44

Bon, y’a pas d’mal à ça, Adamsberg aurait encore de vieux restes, parait-il…

B dit: 28 août 2025 à 10h59

Oui, après l’homme à l’envers jubilatoire, Pars vite et reviens tard nous apprend pas mal de choses sur l’épidémie de peste à Marseille, l’enigmatique homme aux cercles bleus, là m’attend Sous les vents de Neptune .

B dit: 28 août 2025 à 11h06

3J, c’est un tombeur, un rêveur, un intuitif, néanmoins il est attaché à Camille qui elle aussi part et revient. Les femmes jeunes sont, je crois, assez souvent masochistes pour se faire prendre dans ce genre de filet. Il est vrai qu’ensuite la recette se modifie toute seule, d’ailleurs la mienne m’a conduite à une vie quasi cistercienne.

rose dit: 28 août 2025 à 11h50

Zola/Loti

On a décrit Loti comme un romantique sur qui était greffé un réaliste, et une grande part de ses écrits, correspondances de guerre ou descriptions de la pauvreté, de la solitude, de la cruauté envers les animaux, de la vieillesse et de la mort sont aussi puissants que n’importe quoi sous la plume de Zola ; mais le réalisme a un effet moins appuyé, car ils sont parsemés de passage d’une beauté lumineuse et de description de la nature, tout en étant parfois, on doit le reconnaître, d’un sentimentalisme inconnu à Zola.
Celui-ci accepta la lettre de Loti en toute bonne foi : « Votre lettre me touche infiniment, je vous en remercie et je vous prie de croire que je n’ai ni colère ni rancune. Je regrette simplement qu’on vous ait laissé commettre une faute dont vous aurez du chagrin plus tard. Ma peine est qu’un des nôtres – vous êtes et resterez des nôtres ! – ait ainsi méconnu, dans son vaste et multiple effort, le grand mouvement littéraire contemporain. J’ai la plus grande sympathie pour votre talent si grand, si personnel … On m’avait prévenu de vos attaques, j’ai cru devoir aller les entendre. Et laissez-moi vous dire que cela n’aurait été digne ni de vous ni de moi si, les ayant voulues, vous les aviez supprimées parce que j’étais là… » Tout le monde ne se montrait pas d’un esprit aussi large, et Loti fut fâché contre lui-même de cette maladresse.

Page 197
In Pierre Loti
Biographie
Lesley Blanch
Traduction de l’anglais par Jean Lambert
Mai 1986
Éditions Seghers

rose dit: 28 août 2025 à 11h54

B.
Le meilleur pour votre chat de 17 ans.
La mienne a tenu jusqu’à 22 ans. Elle jouait un rôle énorme chez nous.
Elle est morte à la maison. Avant de partir, elle m’a signalé où elle désirait être enterrée.

rose dit: 28 août 2025 à 11h56

B.
-flashforwards – que j’essaierai de caser dans un dîner si un dîner se présentait ce dont je doute fort.

Surtout ne les casez pas :
En français, analepse pour le flashback et prolepse pour le flashforward.

rose dit: 28 août 2025 à 12h02

B.

« nous apprend pas mal de choses sur l’épidémie de peste à Marseille, »

Ai appris pas mal de choses cet été.
À l’origine La Timone était un asile (déjà écrit ici).
Les Catalans, première plage après le Vieux Port direction la corniche puis le Prado, était à l’origine habité par les catalans, deux cents à l’époque, des pêcheurs, et auparavant encore un lieu de quarantaine contre les épidémies, peste, choléra et grippe espagnole. L’île du Frioul aussi.
La grippe espagnole, de mémoire familiale, a fait beaucoup de morts.

rose dit: 28 août 2025 à 12h03

Ça sert à rien de le dire en anglais lorsqu’ils existe des termes techniques en français, Renato.

Janssen J-J dit: 28 août 2025 à 12h08

@ là m’attend Sous les vents de Neptune
alors là…, va vous en boucher un coin, la violette retencourt pour exfiltrer son patron des griffes de la GRC. Un très bon cru, aussi.

D. dit: 28 août 2025 à 12h10

Il faut être réaliste : 22 ans est exceptionnel (2 % des chats domestiques recevant des soins) et 17 ans, c’est 5 % des chats. Le pic est à 13 ans (16 %).
Valeurs à moduler en fonction du passé du chat, de sa résistance génétique et de la qualité des soins déjà donnés.
Le chat européen a une plus grande longévité que les chats dits de race.

Patrice Charoulet dit: 28 août 2025 à 12h13

Diététique

En diététique on n’en sait jamais trop. Quand on sait tout cce qu’on doit savoir, reste à l’appliquer à
TOUS ses repas sans exception. Conséquences : On a un IMC de 20, on a une tension artérielle
parfaite, on n’a jamais mal à la tête, on ne souffre pas d’insomnies, on a une armoire à pharmacie vide et, quand le médecin chaque année vous prescrit une analyse de sang, tous, je dis bien tous les
chiffres sont bons.
Si l’on ne fume jamais et qu’on ne voit que de l’eau, la situation n’en est que meilleure.

renato dit: 28 août 2025 à 12h18

Faudrait voir combien de gens comprennent le terme technique « analepse » e combien comprennent « retour en arrière », surtout parlant de cinéma.

Bolibongo dit: 28 août 2025 à 12h21

et qu’on ne voit que de l’eau

Et lorsque l’on y voit que du beurre, c’est sûrement très mauvais pour la diététique! 🙂

Jazzi dit: 28 août 2025 à 12h35

« « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » : Élisabeth Borne veut ouvrir le débat pour changer la devise du Panthéon
La ministre de l’éducation a indiqué, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, vouloir davantage mettre en avant « la place des femmes dans l’histoire ». » (Le Parisien)

Vous proposez quoi ?

D. dit: 28 août 2025 à 12h48

Courage, Bérénice.
Souvent les chats sont déshydratés et une perfusion peut les requinquer un moment. Ils sont aussi très sensibles et mieux vaut les garder à domicile le plus possible, si jamais on vous propose de le garder « en surveillance » en clinique vétérinaire.

D. dit: 28 août 2025 à 13h00

Une tension artérielle « parfaite » n’existe pas en médecine, c’est un non-sens. Tout médecin sait que la tension artérielle fluctue naturellement selon l’activité, les émotions et l’alimentation. Une tension artérielle mesurée ponctuellement à 16 sera considérée comme mauvaise alors qu’elle peut n’être à cette valeur que durant 2 heures par jour et à 13 les 22 heures restantes…
A l’inverse une tension artérielle de 14 sera considérée comme convenable chez une personne de 80 ans, ce qui sera totalement faux si ce 14 est la plus basse tension mesurée de la journée. En résumé la tension artérielle devrait être mesurée sur 48 h. voire 72 heures, avec un enregistreur.

D. dit: 28 août 2025 à 13h07

Imc de 20 ? Pourquoi pas.
Et le rapport masse musculaire / masse graisseuse ? Cette donnée est importante. IMC de 20 à 80 ans avec peu de masse musculaire serait pourtant de mauvais présage.
Mais à mon avis ce ne serait pas ici le cas de M. Charoulet.

Maurice revient... dit: 28 août 2025 à 13h31

Tous ces écrivaillons ternes et sans éclat, médiocres et sans talent, véritables esclaves serviles de leurs tyrans d’éditeurs qui leur imposent toujours ce qu’ils doivent écrire pour appâter les cohortes de lectrices écervelées qui ne s’intéressent qu’aux histoires familières de familles infâmes.
Car ne l’oublions pas, les trois quarts du lectorat en France sont des femmes, empêtrées dans les petitesses de leurs existences ennuyeuses, elles sont intellectuellement incapables d’accéder à des lectures supérieures profondes de sens et hautes de teneur.
De la littérature à l’estomac, vide, on est passé à la littérature à vagin, aride.

renato dit: 28 août 2025 à 13h41

Un écrivain à succès, souvenir.

J’étais au bar d’un restaurant turinois, non loin de l’école Holden, avec un ami architecte. Nous attendions que notre table se libère. Soudain, un groupe de snobinards entra et, en attendant une table, s’installa auprès de nous. Une discussion animée s’engagea : devaient-ils attendre une table ou commander du vin, de la charcuterie et du fromage, et terminer la soirée de manière informelle ? La seconde option l’emporta. En plus de la charcuterie et du fromage, le restaurateur, sensible aux apparences tape-à-l’œil, apporta un quart de meule de Castelmagno, un fromage à pâte mi-dure dont les premières traces remontent à 1277, bien que ses origines soient sans doute antérieures.

https://www.eatalianexperience.com/wp-content/uploads/2020/05/castelmagno-alpeggio.jpg

Parmi les snobinards il y avait un écrivain français qui s’entêtait à s’exprimer uniquement en français, alors que tout le monde parlait anglais. Cette décision forçait une pauvre femme à traduire — parfois l’admiration laisse un désagréable arrière-goût —. À un moment, l’Écrivain-Français prit un couteau et commença à démolir le Castelmagno en coupant au hasard dans la masse. Les paroles en faveur du fromage prononcées par son voisin de fauteuil ne servirent à rien, il continua son stupide travail de démolition sans se rendre compte du désastre qu’il causait.

J’avais décidé de balancer l’Écrivain-Français sur Facebook, mais j’ai finalement renoncé. En effet, sa mine renfrognée m’a fait croire qu’il était malheureux. Cependant, j’ai vite compris qu’il n’avait aucune raison de souffrir — bonne famille, livres à succès — : il était simplement névrotique. À un moment, notre table s’étant libérée, et nous sommes passés à autre chose.

Janssen J-J dit: 28 août 2025 à 14h18

La charité finale de Passoul pour Carrère fait un brin penser à Ste B. qui, après avoir passé son temps à vilipender Totor et passionnément aimé sa femme en secret, avouait, à la mort d’Adèle Foucher à Bxl, le 26 août 1868, il y a 157 ans jour pour jour : « un critique, sous peine de s’arrêter et de s’annuler, ne peut méconnaître les talents existants, qui font leurs preuves, qui font acte de science, d’habilité, de grâce ou de force. Il doit prendre sur lui et triompher de ses antipathies premières, ou même de ses restrictions théoriques persistantes » (Mes poisons).

Jazzi dit: 28 août 2025 à 14h23

« le 26 août 1868, il y a 157 ans jour pour jour »

Ne sommes-nous pas le 28, JJJ ?

Janssen J-J dit: 28 août 2025 à 14h24

@ 13.41, il n’a pas l’air de sentir bon, vu son âge
(oups ] 14.18 -> le 27 août 1869, plutôt)

Janssen J-J dit: 28 août 2025 à 14h29

merci pour votre vigilance, 14.23. Vous n’êtes pas obligé de répondre à la question de 10.10. On me conseille d’ailleurs de ne jamais interpeller directement les gens sur les blogs. C’est un conseil sage, on ne doit jamais s’attendre à rien, car Allah n’est pas obligé. Même les chiens européens n’ont pas de race bien arrêtée.

Janssen J-J dit: 28 août 2025 à 14h45

re/oups…, le 27 août 1868, d’après les vraies fiches. Ce soir, je ne mange rien, je donne tout le reliquat de ms endhives aux poules, et bientôt j’expliquerai pourquoi la préface de Ste Beuve sur lui-même nous rend cet homme bien plus supportable qu’on aurait pu le croire, d’après les rumeurs. Au fond, et grosso modo, il était comme moi, ne croyant pas vraiment à sa foncière méchanceté. Mais bien plutôt à sa médiocrité, attendu que les orgueilleux se partagent toujours en deux catégories de médiocres, celle qui est du côté des sincères. Et celle des menteurs auto intoxiqués, les pires. Il écrivait ceci : « je le sais trop, je manque de toute grandeur ; je suis incapable d’aimer et de croire ». Voilà donc un homme vraiment estimable qui ne « croyait » pourtant qu’à la littérature, dans un de ses moments de lucidité destiné à ne point être divulgué de son vivant.
Bien sûr, il fut pas mal misogyne… M’enfin, hein ?… qui ne le fut pas en son temps et n’aurait pas osé cette saillie pour qualifier certaines de nos intransigeantes : « Une laide est plutôt coquette qu’une belle ; elle agace les hommes et l’autre les attend ».

Jazzi dit: 28 août 2025 à 14h57

« sa pâte friable et granuleuse offre des senteurs lactiques et délicatement animales, des saveurs herbacées et acidulées, ainsi que des arômes de cave. »

Faut vraiment goûter pour pouvoir se faire une idée, renato !

Jazzi dit: 28 août 2025 à 15h12

Non, JJJ, jamais publié un « goût du frère défunt » !
Thème trop particulier.
Peut-être à travers un titre plus général, tel « le goût de la fraternité » ?

B dit: 28 août 2025 à 15h14

Rose, c’est fichu pour Sophie, lymphome, si elle ne va pas mieux dans 48h il faudra l’euthanasier pour éviter qu’elle meure à petit feu d’épuisement.

MC dit: 28 août 2025 à 15h20

Bel échange, Rose, avec un avantage à Zola. Bien à vous et merci, car je ne le connaissais pas. MC

B dit: 28 août 2025 à 15h22

bonne famille, livres à succès — : il était simplement névrotique.

Oui, sa condition n’était pas si mauvaise quand on pense aux autres, à peu près l’ensemble de la population qui est névrotique sans l’avantage d’une « bonne famille » et du succès. Je crois sincèrement que la capacité au bonheur tient à la digestion.

closer dit: 28 août 2025 à 15h26

Natacha Appanha est encensée dans le supplément littéraire du Figaro qui reparaît aujourd’hui après la pause estivale.
Carrère a droit à une double page d’entretien, avec une présentation de Patrick Grainville.
A croire qu’ils se sont concertés avec Passou.

renato dit: 28 août 2025 à 15h53

Moi, Jazzi, je l’utilise en crème (avec de l’ail, du beurre, de la crème) pour assaisonner le risotto et les pâtes fraîches.

renato dit: 28 août 2025 à 15h56

« A croire qu’ils se sont concertés avec Passou. »

Il y a une concertation, bien sûr, mais en amont de Passou.

MC dit: 28 août 2025 à 16h44

Rose, une évocation de la Plage des Catalans dans Monte Cristo, le livre…c’est là que vit et joue la jeune Mercedes…

Vedo dit: 28 août 2025 à 17h04

Ce billet (et avec la photo…). est terrible, terrible. Vanité des vanités. Et que de soins perdus.

Jean Langoncet dit: 28 août 2025 à 17h40

@Une « promotion Rima Hassan » ? L’eurodéputée sera bien la marraine de diplômés en droit de l’Université libre de Bruxelles

Pour faire bonne mesure, je propose Raphaêl Enthoven pour parrain des diplômés en journalisme du master des Douze Tables de la Loi de l’ENS de Lyon

Janssen J-J dit: 28 août 2025 à 17h42

Egalement du chagrin pour le départ (?) de Sophie. Tous les amateurs de chat.tes sont passés par ce moment difficile, SV aussi. Mais il y a un paradis pour le chats, comme le savaient les Egyptiens.
Nous pensons à vous, croyez le bien.
Merci jzmn pour votre réponse. Il faut s’entraider.
Je suis épatée par l’intelligence de ce blog.
Quel régal ! (par les embruns de sa solidarité, parfois…, et affligé par la grêle de sa méchanceté, parfois aussi. Pas de bisounous, mais un peu de foi et d’optimisme relatif). Carrère fait ce qu’il peut avec sa mère… c son pb, nul n’est obligé d’y adhérer. Qu’il soit laid, c’est un « fait », perso, je trouve facile à dessiner son visage. Une laideur qui m’inspire toujours, j’en ai fait une série de portraits de son vieillissement, à défaut de l’avoir tout lu, et surtout à la fin, j’ai lâché l’affaire. Je l’apprécie toujours en reporter, V13 valait le détour par ex. Ses « romans » (auto) biog, c devenu autre chose.
J’attends beaucoup du témoignage à paraître de Gisèle P., je ne sais pkoi, l’histoire de cette femme m’obsède à un degré que je n’eusse (?) jamais imaginé, moi qui ne fus jamais sensible aux faits divers scabreux montés en épingles médiatiques.

Chantal dit: 28 août 2025 à 18h32

Ce qui n’est pas très fair-play de la part de passou c’est de ne relater que l’infidélité d’Hélène Carrère qui continua son couple pour empêcher les chantages au suicide et essayer de cacher la vérité à ses enfants qui l’avaient bien compris … et d’omettre la liaison de son mari avec une femme mariée durant plusieurs années, liaison a laquelle bien entendu il lui fut demandé de mettre fin. Autant être complet quand on potine sur la famille Ab – El – Carrère.

rose dit: 28 août 2025 à 19h05

 » l’infidélité d’Hélène Carrère qui continua son couple pour empêcher les chantages au suicide et essayer de cacher la vérité à ses enfants qui l’avaient bien compris … et d’omettre la liaison de son mari avec une femme mariée durant plusieurs années, liaison  »

D’accord.
M’enfin, le mari termine au placard au fond du corridor, et l’épouse sous les dorures immortelles.
Ce n’est pas le même sort quand même.

Nota bene : ce sont les fleurs qui sont immortelles, pas la plante.

rose dit: 28 août 2025 à 19h11

Patrick Grainville.
A croire qu’ils se sont concertés

Nathachah Apphanah est lectrice chez Gallimard.
Carrère je ne sais.
Parfois les cartes, tu les regardes, mais pas une tu as en main.
Tant que ce

rose dit: 28 août 2025 à 19h16

MC dit: 28 août 2025 à 16h44
Rose, une évocation de la Plage des Catalans dans Monte Cristo, le livre…c’est là que vit et joue la jeune Mercedes…

Jamais lu mais vu deux fois !

rose dit: 28 août 2025 à 19h22

Si l’on ne fume jamais et qu’on ne voit que de l’eau, la situation n’en est que meilleure.

Si on ne voit que de l’eau, on a zéro chance de voir double.

renato dit: 28 août 2025 à 19h42

Une surconsommation d’eau peut entraîner un empoisonnement potentiellement mortel.

rose dit: 28 août 2025 à 19h47

Bel article Chantal,
Salomé Zourabichvili : se nommer ainsi et ne pas avoir un incroyable destin, impossible.
Vincent Jaury, j’espère bien que vous aurez tort.

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