
La smala d’Abd-el-Carrère mise à nu
D‘Emmanuel Carrère, je suis loin d’être un inconditionnel. Pour n’évoquer que les plus récents, si Le Royaume m’a exaspéré par sa vulgarité, Yoga m’a impressionné par sa violence psychique. Cette fois, avec Kolkhoze (560 pages, 24 pages, Pol), je suis, non sans réserves, conquis et convaincu que ce livre (non pas un roman mais « un Carrère ») sera des rares à dominer la rentrée à juste titre. Il explore l’histoire de ses familles, le côté des Zourabichvili et celui des Carrère d’Encausse (oui, Hélène, l’historienne et académicienne, était sa mère, issue de la famille aristocratique des comtes Panine, hante chaque page de Kolkhoze du début à la fin). Comme d’autres en pareille situation, le narrateur-auteur range la maison familiale après la mort de ses parents. En l’espèce, il s’agit de l’appartement de fonction de la secrétaire perpétuelle de l’Académie française. (« Déjà immortelle, elle l’était désormais à perpétuité »). Voilà le tableau : on n’est pas chez les bouseux- et alors ? les grands bourgeois n’ont pas droit à la mort eux aussi avec chasse aux souvenirs et réminiscences assorties ?
La touche Carrère, c’est une certaine manière de raconter, lui au centre les autres autour, sans que jamais ce ne soit irrespirable d’égolâtrie car dans l’histoire, d’autres vies que la sienne l’emportent toujours. De fait, la brique que constitue ces quelques 560 pages n’effraie pas. Epaisse mais jamais lourde, au contraire. Beaucoup d’humour, un zeste d’understatement (« cela semble une constante dans ma famille d’être toujours en politique du côté le moins sympathique »… »… « Il est devenu si affreux d’être russe aujourd’hui que j’ai envie de me trouver d’autres racines ») et une mémoire incertaine car trouée par des séances d’électrochocs à Sainte-Anne à la suite d’une sévère dépression mélancolique. Le choix d’une chronologie anachronique faite de flashbacks et de flashforwards le pousse souvent à prévenir et annoncer qu’il y reviendra par la suite.
Dans son autoportrait en filigrane, il ne se ménage guère et s’y révèle comme un type qui n’a pas le courage de ses opinions, ne comprend pas un mot d’anglais et parle mal le russe, asocial etc. Il est vrai que le personnage est clivant et qu’il suscite bien des jalousies chez ses pairs par ses succès tant critiques que publics ; certains ont parfois la carte quand lui semble avoir en permanence tout le jeu de cartes ; ça leur est si intolérable qu’ils en oublient de juger le livre. Son idéal, ce serait de se retirer dans le grand hôtel de la Montagne magique à Davos pour y lire sur la terrasse emmitouflé dans des plaids parmi des tuberculeux. La faute au caractère avec sa part d’héritage et à l’éducation :
« Ce n’est pas la même chose, ce n’est pas le même rapport au monde d’avoir eu comme ami de la famille Romain Gary ou Maurice Bardèche ».
Une devise familiale plus british que géorgienne : never explain, never complain. Pas de quoi dissiper les malentendus, ambiguïtés, non-dits et autres secrets de famille. Justement, c’est là que le bât blesse. Celui de sa mère, c’est d’avoir été la fille d’un collabo étrangement mort à la Libération. De cela on n’en parlait pas. On savait juste qu’il avait travaillé pour les services économiques de la Kommandantur parce qu’il parlait bien l’allemand, rien de grave. Ça, c’est la version de la mère, la seule femme qu’il ait jamais aimé, pas facile dès lors d’écrire ce livre « sous le signe de la piété filiale » ; car la version de son oncle était plus hard, et pour cause, elle disait le vrai.
Toute sa vie, il fut tiraillé entre les deux versions et en nourrira une passion pathologique pour la vérité. Après avoir transgressé l’omerta dans Un roman russe (2007), Carrère prit conscience, mais un peu tard car le mal était fait, que cette révélation urbi et orbi allait tuer sa mère. De fait, pour la seule fois de sa vie, elle fendit l’armure et s’écroula, elle qui jusqu’alors n’était qu’un bloc d’optimisme d’une mauvaise foi et d’une robustesse à toute épreuve. Elle songea à démissionner et à quitter la France tant la honte la submergeait. Pendant deux ans ils n’échangèrent pas un mot. Son père avait été un paria de la Libération et n’en était jamais sorti. Sa déchéance sous les yeux de son enfant a été « le noyau de tout ce qu’elle a été et de tout ce qu’elle sera ».
Là, il enfonce le clou post mortem sur la dimension franchement facho de sa mère, sa propension à honorer la mémoire de Robert Brasillach, sa longue et solide amitié pour le négationniste Maurice Bardèche, beau-frère du précédent. Mais la mère admirait tout autant Raul Girardet, le plus solaire des professeurs d’histoire de SciencesPo, et Maxime Rodinson, son directeur de thèse, un professeur Tournesol islamologue, juif et marxiste qui fut son mentor adoré, ainsi que, on allait l’oublier, Michel Houellebecq qui était devenu « sa boussole morale ». L’une des qualités de ce récit de famille qui n’en manque pas, c’est aussi de rappeler des silhouettes, des déclarations, des faits oubliés. Telle la réaction de Sartre lorsqu’on lui demandait de réagir à des preuves de l’existence de camps en URSS :
« Si cela existe, je trouve cela condamnable, bien sûr, mais tout autant l’usage qu’en fait la presse bourgeoise pour discréditer le communisme ».
Un « tout autant » qui pèse son poids d’ignominie. C’était vers 1968, plusieurs années avant la révélation du Goulag dira-t-on, mais longtemps après les dénonciations publiques de Boris Souvarine et Victor Kravchenko. Autre piqure de rappel bien plus tard la décision de la Tate Gallery de débaptiser ses Danseuses russes, des gouaches de Degas, pour les rebaptiser Danseuses ukrainiennes.
Avec Kolkhoze, l’auteur fore et creuse encore dans le fol espoir d’accéder à ce qu’il tient pour la source de son introspection : « l’amour sans limite qui nous a unis dans mon enfance », elle et lui bien sûr, dans un appartement où la lecture est érigée en règle absolue jusqu’à bannir radio et télévision. Longtemps, la mère et ses trois enfants (« la smala d’Abd el-Carrère ! ») ont dormi dans la chambre conjugale quand le père voyageait en province. Dans le lit et sur des matelas par terre. Ils appelaient ça « Faire kolkhoze ». Ca aurait ça, le bon titre, assez mystérieux, le vrai titre plutôt que Kolkhoze qui prête à confusion et annonce un traité sur la propriété collective des biens de production et des lopins de terre en Union soviétique à partir de 1928.
Son père, personnage si insignifiant et si anodin par sa présence, son apparence, son propos, est le plus attachant de tous ceux de cette tribu car il est le plus pathétique. Son effacement sous la férule de la mère supérieure du quai Conti, « la tsarine » comme l’y appelaient ses sujets, émeut. On a envie de l’aider quand on le voit partir pour ses tournées en province des agences d’assurances de la GMF en prenant soin d’emporter sa petite boite de Paic citron pour laver ses slips et ses chaussettes dans le lavabo de l’hôtel. Ou quand leur fils raconte l’adultère prolongé de la mère qui dès lors exila le père, brimé, humilié, cassé dans un cagibi amélioré au fond du long couloir de l’appartement. Le livre rend justice à cet homme, prince consort qui ne s’épanouissait qu’hors de l’ombre écrasante d’une femme qu’il admirait encore après soixante-et-onze ans de mariage.
(« Hommage national à Hélène Carrère d’Encausse, le 3 octobre 2023 aux Invalides à Paris » photo Ludovic Marin ; « Emmanuel Carrère » photo D.R.)
681 Réponses pour La smala d’Abd-el-Carrère mise à nu
Franchement, un « goût du christianisme » ? Comme un « goût du polythéisme », du bouddhisme, de l’islam, etc. ? Non, franchement, il n’est pas question de goût, comme quand on estime la pertinence d’un assaisonnement d’un plat. Je suis intimement liée à la littérature, mais un recueil de citations d’écrivains célébrant le christianisme, ça me paraît presque indécent, ou indigent pour la pensée. Ou alors, il faudrait quatre ou cinq préfaces, de disciplines croisées ?
Denis Roche, Par tant de temps marchant
Par tant de temps marchant dans des Grèces rui-
nées, sans aimer j’admirerai d’en sortir une
lumière où je marche sur la ligne qui suit
Celuy qui sçait quel toast il découvre ni quand
Dans quelle demeure si ce ne sera pas pour nous
Une aise, une heure d’aise, l’abondance qui
Nous a si bien défigurés, tous les deux :
Au-dessus de quelques autres excellences, nous
Élevons pour les cultiver toutes les trouvailles
De peu d’importance la /tranquillité de l’ordre
(et si c’était la guerre) n’est que saloperie.
Ça fait 23 signes et, même alignés, on ne peut en
Ceinturer ton sein qui est infranchissable et
Que tu caches toujours quand je suis sur le
Point d’en associer la vue au plaisir de
Savoir ce qu’il en incombe à ton regard.
« Je suis intimement liée à la littérature ».
M’étonnerait que le contraire soit vrai.
Chaloux, il me semble que notre maire a suivi ce chemin mais comme nous ne nous connaissons pas je n’aurai pas l’occasion de l’entendre s’expliquer sur cette translation des LCR vers PS puis sympathisant RN.
sa mère s’est trompée sur Poutine parce qu’elle n’a pas vu que Poutine = Hitler.
je veux pour une spécialiste de la Russie ne pas voir que la Russie avait l’intention d’envahir l’Europe c’est une faute grave.
d’autant plus grave que la France, l’Allemagne et l’Angleterre sont en train de se préparer à entrer en guerre contre la Russie justement parce que la Russie veut envahir l’Europe comme l’armée nazie.
cette façon d’analyser la réflexion permet de suite de voir ceux qui sont dans l’erreur et ceux qui racontent que des conneries.
du coup forcément sa mère était dans l’erreur et Macron, Merz et Starmer sont dans la vérité.
et après on viendra m’expliquer que l’Europe n’est pas un immense asile psychiatrique à ciel ouvert…
« et ça finit par le désir maladif d’obtenir la gloire. »
Le syndrome d’Erostrate, puck !
Histoire, géographie, sociologie, philosophie, économie, voire politique. La littérature française devrait parfois être humble, même si , à mes yeux (c’est évidemment un débat disons familial), elle a aussi son petit mot à dire, évidemment, c’est sa vocation. Mais, franchement, le christianisme est un trop gros morceau pour pouvoir être degluti à coup de citations littéraires.Si la littérature est une coupe de champagne, le christianisme, lui, a le goût du sang. Alors, un goût du sang ? Pourquoi pas un goût du cancer, tant qu’on y est ?
Puck, pourquoi l’Europe ne serait-elle pas simplement entrain d’équiper sa défense puisque les USA ne veulent plus payer plus qu’ils ne le doivent pour le faire. Renforcer une armée quand l’allié puissant estime que sa défense ne doit plus entièrement reposer sur lui me semble assez logique et cela ne veut pas dire que l’Europe prépare une attaque, elle pare à sa défense. Les pays limitrophes comme la Pologne ont déjà fait de gros investissements et vous ne comprendriez pas qu’elle n’ait pas envie de subir le même sort que l’Ukraine ?
« Franchement, un « goût du christianisme » ? Comme un « goût du polythéisme », du bouddhisme, de l’islam, etc. ? »
C’est une collection très ouverte, Clopine.
Tu pourrais proposer à Isabelle Gallimard un « Goût de l’anticapitalisme » ou un « Goût de la sociologie » ?
Thèmes non encore traités à ce jour…
« Le syndrome d’Erostrate, puck ! »
exact ! l’objet du désir chez Carrère c’est lui.
c’est un type qui éprouve un désir sexuel pour lui-même.
c’est au delà de l’amour de soi ou de l’amour propre : c’est la version sexualisée du narcissisme.
le type qui se masturbe en regardant des photos de lui comme stade ultime de l’individualisme.
sauf que là encore c’est un truc qui reflète parfaitement nos sociétés.
pour moi là se trouve l’origine de la russophobie, je veux dire si on essaie d’en analyser les causes.
« Le christianisme, lui, a le goût du sang ».
Et le communisme, grosse nouille?
C’est l’homme qui a le goût du sang. Pas le Christianisme.
Mais quelle vieille sotte… L’imbécilité à ce point-là, c’est une forme renversée du génie?
Pour ce titre-là, c’est trop tard, Clopine ! !https://www.mercuredefrance.fr/le-gout-du-feminisme/9782715256385
Pourquoi pas le goût de la bêtise ?
Poutine plutôt qu’ouvrir son opération spéciale en soutenant deux jours avant de passer à l’offensive que nous étions des hystériques aurait pu exiger une finlandisation de ce pays, obtenir qu’il reste neutre en négociant, en menaçant aussi. Avant cela , je n’ai pas saisi s’il y avait eu des tentatives diplomatiques qui puissent rassurer la Russie ou l’assurer qu’aucune base ne serait installée en Ukraine, j’avoue que je ne sais pas. l’Ukraine souhaitait intégrer l’Europe, cela signifie-t-il une adhésion automatique à l’OTAN?
« Les pays limitrophes comme la Pologne ont déjà fait de gros investissements et vous ne comprendriez pas qu’elle n’ait pas envie de subir le même sort que l’Ukraine ? »
c’est bien B.
vous avez tout compris : la Pologne a peur d’être envahie par la Russie.
quand il m’arrive de lire des articles du Monde ou d’écouter France Info les experts en géostratégie arrivent même à dire dans la même phrase que la Russie n’arrive pas à avancer de 500 mètres dans le Donbass et en même temps de dire qu’ils veulent envahir la Pologne.
j’imagine que ça correspond aussi à votre logique.
B. vous savez combien d’hommes avait Hitler pour envahir la Pologne ? allez voir. et regardez le nombre d’hommes que peut mobiliser la Russie avec la chute vertigineuse de sa démographie.
non B. les seuls pays qui peuvent craindre la Russie ce sont les pays où vivent des russes : si ces pays persécutent les russes comme l’ont fait les ukrainiens, et si l’onu est incapable de mettre fin à ces persécutions de russes alors les russes iront les protéger.
limite les russes pourraient intervenir aussi en Serbie parce qu’ils l’ont déjà fait au 19è.
mais la Pologne ils préfèrent laisser ce boulet à l’union européenne.
Le christianisme est antérieur au communisme , certains s’accordent pour dire que Jésus était le premier précurseur du Marxisme. Là peut-être je l’invente🙃. Clopine , buvez car ceci est mon sang, vous êtes sous influence judéo-chrétienne !
Le « goût de » n’est pas une suite de citations célébrant le sujet du livre. « Le goût du Christianisme » effectivement publié par le Mercure rassemble du pour et du contre. Clopine est aveuglée par la haine… »goût du sang », quelle honte! Que dire de toutes les autres idéologies ou religions qui ont dominé l’humanité?
D’ailleurs, je vais de ce pas aller ouvrir une bouteille de vin. Car, dans le christianisme, le vin, c’est du sang… divin, et on est dimanche. Que Jazzi, pour gagner son pain quotidien, exploite la veine de la littérature, en élaborant des recueils de citations, sur tous les sujets , du tabac aux fontaines parisiennes, soit, pourquoi pas, c’est plaisant… Mais mineur.
D, je ne prétend pas détenir une vérité, je pose des questions, et que pensez vous des suédois et des finlandais qui manifestent également une certaine crainte?
Je suis persuadé que la reine Elizabeth II aurait refusé le prêt de la tapisserie (broderie) de Bayeux, par esprit de responsabilité. En attendre autant de Charles III serait croire au Père Noël.
Il faudra contraindre Macron à payer les dégâts sur ses propres deniers, saisir ses biens au besoin. Ce prêt est inacceptable.
« Le « goût de » n’est pas une suite de citations célébrant le sujet du livre. »
Clopine ne connait probablement pas le sens du mot anthologie, closer !
Et que dire de ce gout de… dont je suis l’auteur !
https://www.mercuredefrance.fr/le-gout-des-chats/9782715249554
Pour moi, je rappelle que je suis une athée, toutes les religions ont comme un arrière – goût de sang. Et de fer. Et ce n’est pas le début, disons le premier quart du vingt- et unième siècle qui va me contredire.
Roussel eut son époque de gloire ressentie personnellement et très profondément autour de 1897, et sanctionnée par l’échec de La Doublure, ou Paris ne s’inclina pas . Seul cas à ma connaissance où l’hubris ressenti de la gloire précède l’œuvre à venir…Ce vertige a été analysé par Janet. La dessus,entre autres.,Caradec, Vie de Raymond Roussel
Je me souviens qu’un des premiers livres que j’aie acheté dans les boites de fin de stock de Delamain, il y a plus de quarante ans, était un recueil de textes de Claudel: « Je crois en Dieu ». Je ne sais pas ce qu’il est devenu. J’aimerais bien le retrouver.
Claudel va être un de mes prochains gros morceaux.
dictionnaire : anthologie.Recueil de morceaux choisis d’oeuvres littéraires ou musicales… Choisir des morceaux, quoi…
Les fontaines parisiennes c’est l’un de mes guides, Clopine.
https://www.amazon.fr/Paris-fontaine-en-Jacques-Barozzi/dp/2840966581
« Poutine plutôt qu’ouvrir son opération spéciale en soutenant deux jours avant de passer à l’offensive que nous étions des hystériques aurait pu exiger une finlandisation de ce pays »
alors ça c’est très gonflé de dire ça !
parce que russes n’ont jamais arrêter de demander la neutralité de l’Ukraine.
la dernière fois qu’ils l’ont fait c’est en décembre 2021 : ils ont envoyer la même lettre aux américains et à l’ue pour une dernière fois demander la neutralité de l’Ukraine.
et en mars 2022 à Istanbul dans l’accord proposé par les ukrainiens et accepté par les russes il y avait la neutralité de l’Ukraine.
sauf que Boris Johnson est allé demander aux ukrainiens de retirer cet accord.
donc ceux qui refusent la neutralité de l’Ukraine ce n’est pas la Russie : ce sont les occidentaux !
vous voyez B. cette façon d’inverser la réalité des faits montre l’état d’irrationalité dans lequel nous sommes plongés !
cette irrationalité complètement déconnectée du réel est ce qui peut pousser des types comme Macron ou Merz ou Starmer à commettre des actes totalement irrationnels !
donc le danger pour l’Europe c’est pas Poutine : c’est Macron !
Et tu peux nous rappeler la définition du mot « citations », Clopine ?
Vous me donnerez de la bavette, aujourd’hui.
Allez dire au Vicomte de Chateaubriand qu’il est indécent parce. Qu’il a rit Le Génie du Christianisme et La Vie de Rance, Clopine…Vous n le surprendrez beaucoup…
J’ai mes bêtes noires.
Opéra national de Nancy-Lorraine
Lecture
Un juif, un chrétien,
un musulman : fraternels
ou fratricides ?
En chaque siècle, les membres d’une religion prennent
les croyants d’une autre pour cible. Notre époque n’y
fait pas exception. Nos différences de foi entraînent-elles
forcément la haine ? Si Dieu est le père, pourquoi les fils
des trois monothéismes hésitent-ils entre la fraternité et le
fratricide ? Durant l’année 2025, Éric-Emmanuel Schmitt
a écrit sur ce sujet brûlant à Pierre Assouline et à
Abdennour Bidar. Leur point commun ?
Ils sont authentiquement et ouvertement ce qu’ils sont,
chrétien, juif, musulman. Et ils cherchent à construire
des ponts plutôt que des murs, dessinant à travers l’étude
du passé les chemins pacifiés de l’avenir.
Correspondance entre Pierre Assouline, Éric-Emmanuel
Schmitt et Abdennour Bidar, lue par les auteurs.
Pierre Assouline, L’annonce (Gallimard)
Abdennour Bidar, Les cinq piliers de l’islam et leur sens
initiatique (Albin Michel)
Éric-Emmanuel Schmitt, La traversée des temps – T5
(Albin Michel)
Entrée sur réservation, billetterie gratuite en ligne et à
l’Opéra dès le 2 septembre, 13h (max. 2 billets/pers.)
Clopine, la Corée du nord qui a interdit toutes religions prépare sa bombe et n’en est exempte. Pour le moment elle ne tue que ses concitoyens ( famine, prison, exécution ) avec actuellement quelques envoyés sur le front russe.
La vie « de rance » est encore à écrire. Il y aurait de quoi ici…
Si tu y vas, Chantal, n’oublie pas de nous en faire le compte-rendu.
Je vais dire un truc qui devrait obtenir l’assentiment d’un Charoulet dieppois, une fois n’est pas coutume : c’est qu’on ne fait pas assez, de nos jours, la distinction entre le vouvoiement et le tutoiement. Je ne peux pas empêcher un Jazzi de me tutoyer, vu que jadis je lui ai ouvert ma porte (lui, non.). Mais aujourd’hui je le vouvoie. Ce serait bien s’il respectait lui aussi cette mise à distance. Mais la dignité et le petit confort intellectuel de Jazzi ?
You simplifierait la chose,pour le tu et vous,
D’ailleurs, je n’ai jamais compris le prestige de la Vie de Rancé. À part quelques fulgurances que j’avais trouvées quasi pré-rimbaldiennes, c’est tout de même une tapisserie de vieillard, un bouquin terriblement emmerdant.
le christianisme est un dévoiement de la parole du Christ comme le communisme est un dévoiement de la parole de Marx.
simplement parce que ce qui l’emporte toujours in fine c’est la nature, en occurrence la nature humaine.
on ne peut transformer aucun mammifère.
ou alors on peut le faire le temps d’un numéro de cirque, demander à un lion ou un éléphant de faire le clown, mais ça dure juste un temps.
c’est ce que Nietzsche appelait les « fausses vérités », les seules vraies vérités pour Nietzsche étant celles qui étaient liées à sa nature.
quand Nietzsche parle de Socrate il le voit un peu comme une espèce de dresseur qui apprend des numéros de cirques à des chimpanzés.
Chaloux, voulez vous dire que nous nous mortifions dans l’espoir d’une rédemption ?
Ce que j’aime bien, sur ce blog, c’est qu’à chaque fois que je l’ouvre, on dirait qu’avant le moindre de mes commentaires, on s’ennuyait ferme. Une telle unanimité dans la relance, comme au poker, a au moins le mérite de secouer l’ennui profond des dimanche s.
Comprends pas.
d’ailleurs pour Nietzsche tous les philosophes sont en vérité des « dresseurs » donc le but est de transformer l’homme en animal de foire.
10h25, ce n’est pas plus en uyeux que Souvenirs pieux, j’y ai trouvé de l’intérêt. Après tout il retrace le parcours singulier d’un religieux fondateur du Trappisme.
Pauvre Boldoclopine, que d’illusions…
Ou Archives du nord, on s’y laisse prendre.
« avant le moindre de mes commentaires, on s’ennuyait ferme. »
Illusions, illusions, toujours des illusions !
@ Jazzi, si j’y vais ( c’est tout un bazar, logement, trajet, plus piger où se trouvent les lectures ) je n’y manquerai pas.
Il y aura Adèle Yon , mais aussi un pote à moi avec lequel j’ai fait la paix, il sera dans le sous-sol du Parking Indigo pendant que le Kolkhoze, tout comme la rencontre en trialogue des croyants identifiés seront sur la scène de l’Opéra.
Les 3 j , ou la troisième personne, si vous avez lu Coetzee la vie de Jésus décalée ne vous aura pas échappé, je ne puis rien de plus, je m’en vais promener.
l’autre truc intéressant chez Carrère comme représentant l’image la plus parfaite de notre continent aujourd’hui c’est l’incapacité de l’Europe a faire de la diplomatie.
l’Europe est incapable de procéder à de la diplomatie parce qu’elle n’écoute qu’elle-même.
l’Europe n’écoute plus ce que les autres disent.
c’est là où le narcissisme se transforme en une forme d’autisme.
l’occident, tout comme Carrère, n’aime tellement que lui-même que le monde devient un truc qui tourne autour de lui seul.
Souvenirs Pieux a son intérêt. C’est un livre très austère. L’austérité en littérature peut être aussi une qualité. Il y a certainement un lien entre la matière et la forme du livre, son côté fermé à double tour, quasi coffre-fort. C’est ce qui en rend à mon avis la lecture et les relectures extrêmement interessantes. Question de connaissance de l’écrivain dans sa totalité et de maturité du lecteur. La lecture est un outil de réflexion, pas seulement « un plaisir ».
le narcissisme c’est un truc qui interdit d’écouter l’autre sauf quand cet autre dit qu’il trouve beau le narcissique.
Carrère est une subjectivité qui rend son monde objectif.
l’Europe c’est pareil.
Je suis d’accord : ce blog n’est qu’illusion. La littérature, au début, était ce qui rassemblait ses participants. Soi-disant. Mais les tensions sociales sont telles que la réalité impose sa loi. Et elle assigne une place à chacun, chacune. Cet espace du commentarium mis en place par notre hôte, Pierre Assouline, m’assigner de facto le rôle de strapontin, qu’on voudrait rabattre d’un claquement sec. Au moins, je lui reconnais le mérite de me l’offrir.
du coup par exemple quand les européens vont en Chine ce n’est pas pour écouter les chinois c’est pour leur donner des leçons.
la diplomatie européenne est uniquement centrée sur le fait de donner des leçons aux autres.
c’est un truc qui a bien marché durant 5 siècles, sauf que ça marche plus.
quand les européens arrivent en Chine et commencent à donner des leçons au chinois la réunion qui devait durer des heures dure 5 minutes et les instituteurs européens sont priés de repartir, on leur dit que leur bus les attend et comme ils n’ont personne pour les raccompagner on les voit déambuler en groupe dans les couloirs pour trouver la sortie où leur mini bus les attend.
déambuler seuls dans les couloirs pour trouver la sortie c’est le sort actuel des instituteurs européens qui veulent continuer de donner des leçons au monde.
à partir de là soit ces instituteurs prennent conscience de l’absurdité de leur situation soit ils partent en vrille pour punir leurs élèves qu’ils considèrent comme des mauvais élèves et là ce sera l’apocalypse.
Clopine, lorsque je donne mon amitié à une personne, je ne la retire pas.
C’est acquis, même si je prends des distances avec ledit ou ladite ami(e).
Idem en amour.
Est-ce que tu vouvoies Clopin, désormais ?
« le narcissisme c’est un truc qui interdit d’écouter l’autre sauf quand cet autre dit qu’il trouve beau le narcissique. »
Tu dis ça pour Clopine, puck ?
Bayrou s’éloigne, Bardella se rapproche…
Par contre, le goût des petites bêtes… Je suis une lectrice absolument éblouie de Jean-Henri Fabre. Je me souviens des soirées de mon enfance, dans l’Eure, où les papillons de nuit venaient autour des lumières. Si je peux dire quelque chose, c’est mon inquiétude. Car, tout cet été, les seuls papillons que j’ai vus, le soir autour de ma lampe, ce sont les mots vains des humains.
@0.23, merci pour votre réponse, jzmn. Au temps pour moij. Je cherchais des textes sur la prétendue « réalité » du Christ et avais cru en trouver chez vous, par suite d’ne grande déception à l’égard du bouquin de Roderick Dunkerley. Merci pour la suggestion sur « le goût du christianisme », je passe mon chemin, cette anthologie ne m’intéresse pas vraiment. Pour m’être tapé jadis l’intégralité du « Génie », après les Md’OT et laVDR, merci bien. Je vais me débrouiller. Courage pour Vita.
Si c’est vrai, le RN, ce parti d’amateurs a deux ans pour se griller et céder la place à Sarah Knafo. Toujours avoir un coup d’avance, comme aux échecs…
cette fin de la diplomatie européenne on la retrouve dans la littérature.
les romans « monde » où une infinité de points de vue se confrontaient les uns aux autres s’est peu à peu transformer en roman univoque où une personne donne son point de vue sur le petit monde qu’il connait en partant de l’idée que cette vision personnelle des choses aura une valeur universelle.
si on pose la question à Carrère je suis sûr qu’il dire que dire son avis sur sa mère a une portée universelle dans la mesure où il se considère lui-même comme universel.
et tous les autres autobiographes c’est pareil : ils sont tellement gonflés à l’hélium qu’ils se considèrent tous comme représentant l’univers.
tout comme l’Europe se considère porteuse de valeurs universelles et donc irréfutables et qu’à partir de là elle est en droit de faire la leçon à la terre entière dans le but d’imposer ses valeurs dans la mesure où elles sont universelles.
d’où cette hystérie russophobe ou sinophobe : boum ! notre universalité se heurte sur un mur un peu comme une bagnole qui se mange de face un camion.
si un critique littéraire détruit le narcissisme de Carrère le type il va péter un plomb, pour l’Europe c’est pareil.
le pire pour un narcissique est de se prendre un mur !
et comme ce mur s’appelle la Russie ou la Chine soit on les anéantis soit on tombe dans une névrose dépressive.
d’où tous ces médias remontés comme des pendules pour dire que les russes c’est le diable !
limite ça pourrait être drôle s’il n’y avait pas tous ces types sacrifiés sur l’autel de notre narcissisme.
@ 10.45 /si vous avez lu Coetzee la vie de Jésus décalée ne vous aura pas échappé, je ne puis rien de plus/
Merci bien, il se trouve que c’est la plus mauvaise saga de JM C que j’ai jamais lue. Il décline grave hélas, normal à son âge, ce qui n’altère en rien, bien sûr, à mes yeux, la qualité de son œuvre générale ni ne remet en cause le bien fondé du prix mérité qu’il a reçu naguère en Suède, et aujourd’hui, ce nouveau titre en Belgique.
J’avais peur, petite fille, des papillons de nuit. Ils étaient tous beiges, marrons, avec de grosses ailes lourdes, de gros corps, une présence un peu inquiétande autour des lampes, bien moins virevoltant et splendides que les papillons de jour. Ah là là : » heureusement que l’humanité s’en est débarrassée ». Ben voyons.
Première approche.
Jésus et l’histoire de Charles Perrot, un peu ancien mais solide et réputé.
Le dictionnaire amoureux de Jésus de Petitfils.
Non, Jésus n’est pas un mythe. Lavagna. Réponse au livre de Michel Onfray.
peut-être s’interroger sur ce que signifie « être en Christ » ?
https://www.davidservant.com/other_languages/french/tdmm/tdmm_french_19
11h07 de pire en pire, la copine à Zemmour. Pourvu qu’elle se fasse facturer trois fois le tour de la terre en taxi et qu’on en entende plus parler.
La lecture est un outil de réflexion, pas seulement « un plaisir ».
Vous avez raison, mais je ne pense qu’à m’éclater et vous sûrement êtes vous devenu une ferme solaire
Jazzi n’a jamais songé à écrire un Goût des femmes !
On se demande bien pourquoi, tiens !
Pourquoi pas, j’aime les femmes à ma manière, Maurice.
J’en parle dans mes textes et celles entrevues au cinéma…
Si l’on m’avait commandé un « Goût du Christ », je crois que j’aurais pu honorer mon contrat, JJJ.
Comme je l’ai fait pour le « Goût de Jeanne d’ARC »…
Une belle citation du compositeur Charles Gounod (1818-1893) :
« Ce qui vieillit en nous, c’est le logement. Le locataire ne vieillit pas. »
Une autre citation ?
« C’est agaçant : tout le monde me parle d’une théorie que l’on m’attribue et qui n’existe pas, le “Grand Remplacement” (plût au ciel que ce fût une théorie, et rien d’autre… ) et absolument personne ne s’intéresse à une théorie que j’ai bel et bien élaborée, le remplacisme global (davocratique) (qui explique le Grand Remplacement) (et le Petit) (et la Destruction des Européens d’Europe). »
(Renaud Camus)
On peut remonter jusqu’à Rops, Jesus en son Temps,,et dans l’autre camp, le Jesus de Guignebert. Quelques travaux du Modernisme peuvent aussi être sauvables. Actuellement , ce qui domine le paysage est côté athée l’Historien Bert Ehrmann, dont les trois ouvrages traduits. Lost Scriptures, Lost Christianities, Histoire. De Jesus (?)!offrent un bon équilibre entre l’érudition et la croyance.
Je ne savais pas que Jacky est l’un des nombreux synonymes du mot « pénis » !
De l’influence de nos prénoms sur nos vie…
Merci MC pour m’avoir alerté sur votre notice wiki relative à Ehrman (je ne la connaissais pas), dont je retiens ceci.
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Ehrman s’est spécialisé dans l’étude du Nouveau Testament et du christianisme primitif, à un niveau à la fois académique et populaire, avec plus de vingt-cinq livres, dont trois manuels de collège et quatre best-sellers : La Construction de Jésus, Jesus, Interrupted, God’s Problem et Forged. Une grande partie de son travail porte sur la critique textuelle du Nouveau Testament. Ses livres ont été traduits en vingt-sept langues. Dans The Orthodox Corruption of Scripture, Ehrman étudie comment les luttes précoces entre l’« hérésie » et l’« orthodoxie » chrétienne ont affecté la transmission des documents. Il est l’un des premiers chercheurs à relier l’histoire de l’Église primitive et les variantes textuelles des manuscrits bibliques et innove avec des expressions telles que « christianisme proto-orthodoxe ». Dans Jesus: Apocalyptic Prophet of the New Millennium, il voit le Jésus historique comme un prédicateur apocalyptique, et considère que les croyances en une apocalypse imminente ont été mises par écrit d’abord dans les premiers documents chrétiens (les épîtres pauliniennes authentiques, la Première épître aux Thessaloniciens et la Première épître aux Corinthiens), puis dans les prédications de Jésus telles qu’elles sont rapportées par les premiers évangiles : l’Évangile selon Marc et plus tard l’Évangile selon Matthieu. Les épîtres de Paul et les paroles de Jésus indiquent que Jésus croyait que le Fils de l’Homme allait bientôt régner, que les grandes puissances tomberaient et que le royaume de Dieu serait établi sur Terre. Les douze apôtres recevraient chacun un trône à côté du Fils de l’Homme et jugeraient chacune des douze tribus d’Israël [Mt 19:28]. Jésus a peut-être cru qu’il était le Fils de l’Homme, ou bien un évangéliste a mis ces mots dans sa bouche. Les premiers chrétiens ont cru en Jésus comme étant le Fils de l’Homme. Il n’y a pas d’annonce de « fin des temps dans le plus récent des quatre Évangiles canoniques, l’Évangile selon Jean. Dans « La Construction de Jésus », il décrit les avancées de la recherche dans la compréhension de la Bible au cours des deux cents dernières années, avec des résultats souvent inconnus du grand public. Ce faisant, il met en évidence l’existence de livres « falsifiés » dans le Nouveau Testament (il s’agit des textes écrits sous le nom des apôtres par des auteurs chrétiens ayant vécu des décennies plus tard) et l’apparition ultérieure de doctrines chrétiennes comme le messie souffrant, la divinité de Jésus et la Trinité.
Dans « Forged », Ehrman montre comment la pratique de la falsification était courante chez les premiers rédacteurs chrétiens et comment elle fut condamnée dans le monde antique comme illicite. Son ouvrage « Forgery and Counterforgery » analyse la pratique de la contrefaçon dans le Nouveau Testament et la littérature chrétienne primitive. Il souhaite que ces livres faussement attribués ou pseudépigraphiques soient jugés comme des «falsifications». En 2012, Ehrman publie « Did Jesus Exist? » et « The Historical Argument for Jesus of Nazareth », où il défend la thèse que Jésus de Nazareth a existé, en opposition avec la théorie mythiciste d’après laquelle Jésus est un être entièrement mythique ou fictif.
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Dont acte… Cela dit, je me méfie toujours des « théologiens de profession » qui font œuvre de « scientificité historique »… Je préfère, à vrai dire, la malhonnêteté intellectuelle revendiquée d’un Onfray -car on sait au moins d’où elle vient-, dans la mesure où ce dernier se considère d’abord et avant tout comme un matérialiste athée, avant que de prendre sa plume de pamphlétaire.
J’ai apprécié également l’audace sa démarche idoine au sujet de son anti-psychanalysme, histoire de dégommer Sigmund Freud, et faire sursauter l’outragée Mme Roudinesco, par exemple.
Pour autant, ce genre d’essayistes « touche à tout » nous deviennent vite insupportables, ce qui n’est sans doute pas le cas de M. Ehrman partagé, sans doute comme vous, entre l’érudition de l’athée et le devoir de croyance en la nécessité de la vulgariser auprès des « croyants » ayant besoin de croire, (comme notre bon maître de naguère, Jacques Ellul, par ex).
je rappelle que je suis une athée, toutes les religions ont comme un arrière – goût de sang. Et de fer.
Athée grâce à Dieu!
REMPLACISME GLOBAL (wooooooooowwwwwwwww)
merci jzmn pour la foule de choses que l’on apprend grâce à vous sur les imbéciles de tout poil sévissant au sein de la communauté gaie française. Et notamment sur les sites de soutien où d’aucuns se poussent du col,
https://institut-iliade.com/renaud-camus-face-au-remplacisme-global-par-fabien-niezgoda/
Quant à faire,
Jésuuus, Jéssuuus reviens!
Comment peut-on avoir eu pour maître Jacques Ellul et devenir aussi c…? Un mystère de l’anti-nature, sans doute…
Hurkhurkhurk !
Daniel-Rops c’est tout de même très vieux. Rappel du mot cruel de Mauriac, Tâtant le nouveau vison de Mme Daniel-Rops, sans doute offert à l’occasion de ce grand succès de librairie : « Doux Jésus! ».
Gounod a raison, d’ailleurs dans mes rêves je suis toujours jeune, il m’arrive régulièrement de rêver que je stresse avant des examens parce que j’ai trop manqué les cours, pourtant il y a belle lurette que tout cela est passé !
« Ce qui vieillit en nous, c’est le logement. Le locataire ne vieillit pas. »
c’est sympa, mais Gourod se goune, non Gounod se goure.
suffit d’analyser sur le blogapassou l’évolution vers l’hyper facho des gens en vieillissant pour voir que ce qui cloche c’est pas du tout le logement.
je veux dire c’est un cas flagrant qui démontre que passé un âge c’est bien les locataires qui commencent à débloquer complet.
le truc qui fait peur c’est quand je lis B. dire que les russes ne veulent pas que l’Ukraine soit un pays neutre.
je pense que B. est de bonne foi : si elle le dit c’est qu’elle l’a lu dans les journaux ou entendu aux infos.
en fait aujourd’hui en France ce sont les médias qui nous mentent.
sauf que le plus grave c’est pas les journalistes qui essaient de gagner leur vie comme ils peuvent les pauvres, le plus grave c’est les intellectuels et les écrivains qui eux savent que les médias nous racontent des conneries, mais ne le disent pas parce qu’ils ont peur de le dire !
et quand dans un pays les intellectuels commencent à avoir peur de parler et rétablir des vérités là on peut commencer à se poser des questions.
à l’époque soviétique des intellectuels ont pris des risques énormes au nom de la vérité et là on voit que nos intellectuels n’ont même pas ce courage !
Macron c’est différent, je pense qu’il n’a même pas besoin de mentir parce qu’il est complètement idiot.
exemple au hasard : il avait rendu public une conversation téléphonique avec Poutine. Dans cette vidéo on voyait des jeunes autour de lui se bidonner.
déjà cette vidéo elle a complètement disparu des réseaux sociaux parce que Macron a dû se rendre compte que ça foutait trop la honte pour l’image de la France.
sauf que cette vidéo on continue de la voir sur des chaines étrangères et effectivement elle fout la honte.
dans cette conversation Macron parle des accords de Minsk et des séparatistes du Donbass.
alors que les accords dans ces accords Minsk il n’est question à aucun momeent de séparatisme du Donbass, mais d’autonomie : le Donbass restait rattaché à l’Ukraine mais en restant une province autonome ce qui était le cas de toutes les provinces ukrainiennes jusqu’au coup d’état de 2014, après tout a été centralisé à Kiev.
en fait Macron quand il parle de séparatisme au lieu d’autonomie ce n’est pas qu’il ment c’est juste qu’il n’a jamais dû prendre le temps de lire ces accords de Minsk.
en fait Macron n’est pas au courant, il ne sait ce dont il parle à Poutine.
donc je ne pense pas que Macron mente quand il sort toutes ses conneries, c’est juste qu’il n’est pas au courant soit parce que ça ne l’intéresse pas soit parce qu’il est idiot.
Tiens, keupu le locataire qui déménage est sorti du frigo
Concomitamment à zemmour le criquet de la télé
Les irremplaçables
JJJ Rectifions un titre . Ce n’est pas « l’Histoire de Jesus » mais sa « « « Construction » J’avais d’ailleurs mis un point d’interrogation. Merci d’avoir complété ma Documentation. Oui, elle est connue , cette Histoire sur Rops. Mais, sauf aux pires moments du dx-huitième siècle, on n’a jamais jugé un ouvrage en fonction d’une épigramme. Enfin il me semble. Et puis cela vous évite de répondre sur les autres…. Pour ce qui est de Gounod, j’aurais tendance à penser qu’il se trompe, vu la baisse de qualité de sa musique de Cinq Mars au Tribut de Zamora en passant par cette nullité qui s’appelle Polyeucte. Mais la d’autres raisons ont pu jouer…
Le délirants du 21e siècle : Trump représente la revanche des racistes américains, tandis que Poutine représente celle des communistes, et pas seulement russes.
Ce soir c’est pintade froide-mayonnaise.
renato a je crois un reste de macaroni au pesto.
Sauf erreur.
Seul un provincial parle de macaroni au pesto, les pâtes spécifiques pour ce condiment ce sont les « trofie », de préférence artisanales.
Le plat se présente comme ça :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a6/Trofie_al_pesto_.jpg
Pour ma part, je commencerais par le Charles Perrot, qui me semble tout de même beaucoup plus sérieux que le Daniel-Rops. Je m’étonne d’ailleurs qu’un « chercheur », même aussi moliéresque que Marc Court, puisse encore le conseiller.
Je ne connais pas les autres titres, je ne tiens pas à faire croire que j’aurais tout lu…
J’avoue n’avoir jamais lu le Renan quoique l’intégralité des Origines du Christianisme se trouve dans ma bibliothèque.
Je retourne à d’ennuyeuses et nécessaires tâches…
Ce serait d’ailleurs une idée de relire le Perrot et quelques autres.j’aimerais écrire un modeste récit de quelques pages sur les Rois Mages. On verra si j’en trouve le temps.
J’oubliais un ouvrage assez court d’un pasteur suisse, très réputé.
pasteur suisse, Daniel Marguerat ?
« Jésus de Nazareth vu par les témoins de sa vie », Étienne Trocmé. Très réputé. Son petit ouvrage également sur les premiers temps du Christianisme.
@ »Trump représente la revanche des racistes américains, tandis que Poutine représente celle des communistes, et pas seulement russes. »
on entend souvent dire de Poutine qu’il veut restaurer l’empire soviétique dont il serait nostalgique.
là encore les gens inventent des trucs juste parce qu’ils n’écoutent pas ce que les gens disent.
et si nous préférons écouter nous-mêmes plutôt que les autres c’est justement à cause de notre narcissisme qui nous dit qu’il n’y a que ce que nous disons qui a de l’intérêt alors que ce que disent Poutine ou Xi n’a pas d’intérêt.
on n’imagine pas les dégât que peut causer le narcissisme.
pour Poutine c’est dommage parce qu’il répète toujours la même chose depuis 2008 à savoir que ce qu’il veut restaurer est bien plus grand que l’empire soviétique : en fait il dit qu’il veut restaurer l’identité slave.
Poutine n’est pas un nostalgique du soviétisme : Poutine est un hyper slavophile.
il est slavophile autant que pouvait l’être un Dostoïevski.
si Poutine n’était qu’un nostalgique de l’empire soviétique on ne le comparerait pas à Hitler ou au diable en personne.
si Poutine fait aussi peut à l’occident c’est à cause de sa défense bec et ongle de l’identité russe et slave.
d’où sa fixation sur la partie est de l’Ukraine parce que c’est là où est née cette identité slave.
et ça Poutine ne laissera pas les anglo américains s’en emparer comme ils l’ont fait pour la Serbie et le Kosovo.
d’ailleurs on se demande bien ce que les anglais et les américains foutent là aussi loin de chez eux alors que leur pays est au bord de la faillite et qu’ils feraient mieux de s’occuper de leur peuple plutôt que des autres..
hé oui c’est important d’écouter ce que les gens disent, on apprend toujours des trucs en les écoutant.
Étienne Trocmé était bien protestant mais pas suisse, strasbourgeois…
Re-pan sur mon bec…
« Trump représente la revanche des racistes américains »
dire que Trump représente les racistes américains est hyper réducteur.
mais renato aime bien tout ce qui est réducteur.
en plus ça voudrait dire qu’il y a 75 millions d’américains racistes dont un grand nombre de blacks et d’hispaniques qui ont préféré voter pour lui plutôt que pour une black.
du coup non seulement c’est réducteur mais en plus c’est totalement stupide.
Neil Young avait écrit une chanson réductrice du même genre « Southern man » : Southern man, better keep your head, don’t forget what your good book said. Southern change gonna come at last now your crosses are burning fast…
une chanson où il dit que tous les américains du sud sont des racistes.
il a dit par la suite que c’est la chanson qu’il regrettait le plus d’avoir écrite parce qu’elle était trop…. réductrice.
Bachelard écrit: « Tu crois rêver et tu te souviens ». Mais le contraire est aussi vrai. Tu crois te souvenir et tu ne fais que rêver. Nous errons sans cesse entre ces deux pôles.
On ne voit pas l’intérêt d’insulter la mémoire des écologues avant la lettre, feux les Pr. Jacques Ellul & Simon Charbonneau.
Rectifions itou, 16.04, pour Chantal notamment : Trilogie de Jésus de John Maxwel Coetzee se compose de « une enfance de Jésus » (2013), « l’éducation de Jésus » (2016) et « la mort de Jésus » (2022). Qu’avez-vous pensé de cette fable sur l’éducation des enfants d’aujourd’hui ?… Pmp, un peu trop de scepticisme, hélas. Comme d’ailleurs, les Mémoires de sa propre enfance, jadis…, en deux tomes, plats, linéaristes et sans grands attraits de manche.
Trump n’aura pas le nobel de la paix et c’est tant mieux.
celui qui va l’avoir c’est Xi le président chinois.
ce qui sera une façon de donner le nobel de la paix à Poutine vu qu’il est le meilleur ami et allié de Xi.
ce qui serait logique vu que Poutine essaie d’arrêter une guerre civile dans le Donbass qui dure quand même depuis 8 ans et a fait près de 20 mille morts, et ça malgré tous les efforts des européens pour continuer d’alimenter cette guerre civile.
Bref, tout ça pour dire qu’il fait froid à rêver ou à se souvenir, nos vieux os ont besoin de soleil, c’est ma proposition pour remédier à l’inconvénient des pôles. Quand on dit pôle, on ne peut pas s’orienter vers l’est ou l’ouest, tout de suite c’est l’articque et l’Antarctique. Faut faire comme les babas cool, vivre intensément l’instant présent. y’a quoi à la télé ce soir?
d’ailleurs en 2019 l’actuel président ukrainien avait été élu parce qu’il avait fait la promesse à son peuple d’arrêter cette guerre civile dans le Donbass.
mais à peine élu les anglais ont été le voir pour lui dire de ne rien arrêter.
2019 c’était encore le temps où cette campagne électorale se faisait en russe et où les ukrainiens n’avait pas interdit aux russophones de pratiquer leur religion et de parler leur langue avec la bénédiction de la commission des droits de l’homme de l’union européenne puisque interdire les langues et les religions ça fait désormais partie de nos valeurs que nous défendons.
même dans les territoires palestiniens ils n’ont pas interdit de parler hébreu pas plus qu’en Israël ils ont interdit de parler l’arabe.
https://youtu.be/mUWIHnobpx0?si=Cku9jcuUjALHQDb1
Une illustration.
d’ailleurs je me demande ce que dirait l’Europe si en Israël on interdisait de parler l’arabe ?
tous les autres pays appellent cette hypocrisie des européens : le « double standard ».
c’est fou comme l’Ukraine a totalement fait perdre à l’Europe le peu de crédibilité qui lui restait.
quand on lit la presse étrangère on se rend compte que nous nous sommes complètement coupés du reste du monde parce que nos médias ont opté pour un narratif qui n’est valable qu’en Europe.
en fait les européens parlent une langue qui n’est plus compris nulle part dans le monde.
J’ai beaucoup d’estime pour Jacques Ellul, il ne me viendrait pas à l’esprit d’insulter sa mémoire. Relis, Gigi, tu vas finir par comprendre… On sait quels curieux rapports tu entretiens avec la lecture, ce ne sera donc peut être pas pour tout de suite, mais tu connais la devise de Guillaume d’Orange : « Il n’est nécessaire d’espérer pour entreprendre, etc. ». Un jour, peut-être, la phrase simple sera à ta portée…
exemple : si on lit un journal indien ou si on écoute les infos chinoises (en anglais) on peut y lire et entendre que durant les manifestations à Kiev contre la corruption on trouvait des gens avec des pancartes où il était écrit « non à l’otan » ou « otan dehors ! ».
ça c’est le genre d’info qu’on ne trouvera nulle part dans nos médias, du coup ça crée un décalage complet.
du coup maintenant les ukrainiens ont carrément interdit toutes les manifestations.
là encore avec la bénédiction de la commission des droits de l’homme de l’ue.
le type qui écrira un bouquin d’histoire dans 50 ans sur cette affaire il prendra un pied monstre.
Chaloux , il ne vous arrive pas de vous attacher sentimentalement à un livre surtout quand il évoque quelqu’un de votre famille? Moi si. Au demeurant vous vous gardez bien de nommer Guignebert ou Ehrmann, pour lesquels ( Ehrmann surtout) j’ai plus que du respect…
Quant à la vie de Rancé , peut-être faut-il en avoir lu une autre avant de partir dans Chateaubriand. Celle de Montremy n’est pas mal.
les 3 j merci pour votre avis sur cette trilogie et l’oeuvre de Coetzee en général.
comme je me pose certaines questions à titre de citoyenne bilingue de ma région qui se croît laïque mais supporte bien des tensions, une élève qui se revendique musulmane issue de la VUB vient de lancer un pavé dans la mare déjà bien remplie des provocations en proposant à ceux que son voile indispose de dégager de Molenbeek. Elle dit enfin tout haut ce que nous nous prenons sournoisement dans la tronche depuis des années de la part de ces femmes marocaines parfois très gentilles parfois très hautaines quand gonflées à bloc par le féminisme pastèque elles prennent toute la place réduisant les autres femmes plus discrètes dans leurs croyances ou leurs doutes et questionnements.
Espérons sincèrement que l’interlocuteur de Passou et Eric Emmanuel Schmidtt aie un peu plus de respect vis à vis des autres confessions et opinions :
@il a dit par la suite que c’est la chanson qu’il regrettait le plus d’avoir écrite parce qu’elle était trop…. réductrice.
keupu en berne ; la pilule bleue est dure à avaler
A propos de votre citation
https://shs.cairn.info/entreprendre–9782376874072-page-10?lang=fr
J’ai trouvé le Rancé de Montrémy, par ailleurs un homme tout à fait respectable, un bien médiocre livre. Il faudrait que je remette la main dessus.
Quant à l’attachement sentimental… J’ai lu le Frère François de Julien Green l’année de sa parution, en 83, je crois, j’étais tout jeune. Ayant lu depuis des dizaines d’ouvrages sur le sujet, dont ceux exceptionnels de Jacques Dalarun, je sais bien que ce que pèse cette quasi biographie dans l’océan franciscain, mais rien ne parviendra à me la faire mépriser.
Je n’ai pas lu les deux auteurs que vous évoquez.
En ce moment, je m’intéresse particulièrement aux ouvrages et à la personne… d’Eusèbe Bombal, pour un petit projet limousin que je caresse depuis quarante ans.
Le « Jésus » de Jean Christian Petitfils est tout à fait remarquable.
Présentation du site FNAC:
« Et si, historiquement, on prenait Jésus au sérieux. Que sait-on de lui ? Qui était-il vraiment : un prophète, un réformateur juif, le Messie attendu par Israël ? Pensait-il être le Fils de Dieu ? Pour quelles raisons a-t-il été exécuté et à l’instigation de qui – Romains ou autorités juives de Jérusalem ? Avec le même souci du récit documenté et fluide qui a fait le succès de ses biographies précédentes, Jean-Christian Petitfils reconstitue le plus exactement possible la vie et le caractère du « Jésus de l’Histoire », le replaçant dans l’environnement religieux, culturel et politique de la Palestine de son temps. Utilisant les dernières découvertes archéologiques et les acquis de l’exégèse biblique, Jean-Christian Petitfils, en historien rationnel – mais non rationaliste -, mène une enquête qui allie avantageusement connaissances scientifiques et ouverture sur le mystère de la foi chrétienne. »
D’accord, Closer, j’ai cité son dictionnaire amoureux de Jésus, j’aurais pu également le faire pour sa bio.
Autre ouvrage, Jésus l’histoire vrai de Jean Potain que j’avais lu à sa parution. Il y a aussi les bouquins qui ont fait suite à la série d’Arte, le nom de l’auteur m‘échappe. Jérôme etc…
Bayrou ne semble pas avoir fait un franc succès avec son intervention. Macron veut rester jusqu’en 2027 mais… J’espère que sa Dacia rouge est prête à partir, que le plein est fait et les niveaux vérifiés…
Hurkhurkhurk !
Chaloux, il paraît que le macarono ne se fait pas au pesto, qu’en pensez-vous ?
Il y a un débat Onfray-Petitfils sur l’existence de Jésus sur YouTube (émission de ce cher Taddei, suffit de taper « Onfray Petit-fils » sur le moteur de recherche) qui n’est pas piqué des vers et dont Onfray, que j’apprécie par ailleurs, se tire à vrai dire assez mal…
D, en matière de pâtes, le maître c’est notre cher Renato. Je ne me mêlerais pas de le contredire.
Ce matin, à la messe, il y avait plusieurs chauves à barbe de trois jours. J’avais remarqué que les chaudes à barbe de trois jours possédaient la plupart du temps un cou trop court. Eh bien j’ai pu en faire une vérification statistiques ce matin.
Je ne serai d’ailleurs pas étonné que parmi les commentateurs de ce blog se trouvent un ou deux chauves à barbe de trois jours et à cou trop court. Comme par hasard. J’imagine bien qu’ils n’en diront pas un mot parce qu’ils connaissent parfaitement leur condition.
Quand je parle de cou trop court, cela inclut l’absence totale de cou qui n’est pas si rare.
J’ai dévoré cet après-midi le livre de Gérard Araud « Israel, le piège de l’histoire », synthèse remarquable du conflit entre les juifs et les arabes pour la même terre. Moins de 200 pages dans la collection Texto, 10 euros…
Il m’a paru aussi impartial que possible sur un tel sujet. Il ne minimise ni l’antisémitisme des arabes avant même la création d’Israël, ni le fanatisme des sionistes extrémistes dans les années trente, qui voulaient un état juif sur l’ensemble de la Palestine.
Je rappelle que GA est resté 6 ans diplomate à Tel Aviv dont 3 ans ambassadeur. Il a travaillé sur le Moyen Orient pendant des années depuis Paris ou New York.
Son expérience, ses réflexions sont informées, concrètes et la lecture très fluide.
« qui n’est pas piqué des vers »
Qui n’est pas piqué des hannetons, Chaloux.
Les hannetons ne piquent pas mais entament goulument les feuilles des végétaux. Ils sont capables de vous engloutir une feuille de figuier en une nuit. Le hanneton est un sacré bestiau. Son vol est impressionnant.
Mais c’est sa larve qui est le plus problématique. L’état larvaire dure 3 ans ! C’est au cours des 2 dernières années que les larves font les plus gros dégâts. Elles vous bouffent de jeunes endives comme rien ni vu ni connu.
Jazzi, à priori l’un ou l’autre…
Quand Closer dévore un livre, il le dévore à la façon d’un hanneton, que ça lui plaise ou non.
C’est à dire avec voracité, goulument.
Lu au hasard, dans une anthologie de poésie espagnole, un texte magnifique, Le Romancé du comte Arnaud, qui pourrait faire un excellent début de récit. À priori XVIe siècle, mais l’anthologie est peu loquace.
Bon vous avez raison, Chaloux, renato est le spécialiste de la pâte. Je m’incline humblement.
@Il m’a paru aussi impartial que possible sur un tel sujet.
Heu ! Non, rien
Par contre je vous le dis tout de suite, je ne lui reconnaîtrai aucune autre spécialité.
puck dit: 31 août 2025 à 10h27
[…]
simplement parce que ce qui l’emporte toujours in fine c’est la nature, en occurrence la nature humaine.
on ne peut transformer aucun mammifère.
ou alors on peut le faire le temps d’un numéro de cirque, demander à un lion ou un éléphant de faire le clown, mais ça dure juste un temps.
Nous en avons parlé ce matin, autour de la bétonnière.
Un disait « une fois, deux fois, et j’ai compris ».
Je disais » moi, je crois en la nature humaine et que nous avons la possibilité de changer ». De nous améliorer.
Le troisième a dit « non, c’est comme les fondations, si elles sont mauvaises, cela ne tient pas debout « .
Moi, je crois que j’ai raison. Même si j’ai trouvé l’histoire des fondations passionnantes.
Un jour, en Algérie, je me souviens, tout un groupe de maisons s’est écroulé, et c’était à cause des fondations.
Le roi des juifs, en love
Jérôme Prieur , probablement. L’un des deux réalisateurs de Corpus Christi avec Gérard Mordillat.
Je suppose, D., que vous pouvez comprendre que je m’en fiche complètement de ce que vous pouvez ou voulez reconnaître.
Mais c’est sa larve qui est le plus problématique. L’état larvaire dure 3 ans !
G élevé des cétoines.
Et j’ai des larves dans mon composteur.
Elles se nourrissent de souches d’arbres. En même temps elles trient et nettoient la terre.
Je n’ai pas vu la transformation.
Saul Leiter, self portrait
Les côtoies sont à protéger. Utilrs et non nuisibles.
cetoines
J’ai demandé à ma femme, qui est catholique pratiquante, de m’expliquer clairement et simplement l’Immaculée Conception.
Elle m’a répondu que Jeanne d’Arc brûlant sur le bûcher est un exemple clair et net de l’Immaculée Consomption!
Franchement, elle bonne ma meuf, non ?!
@ Dé-dé…/// mais tu connais la devise de Guillaume d’Orange : « Il n’est nécessaire d’espérer pour entreprendre, etc. ». (sic) Un jour, peut-être, la phrase simple sera à ta portée ///
Non point, tout ce qui est tronqué comme d’hab par l’endhive jambonnée au service de Chav… ne sera jamais à ma portée. Dieu merci. Ses poules ont de meilleurs provendes et donnent de meilleurs oeufs.
——–
https://www.histoire-en-citations.fr/citations/charles-le-temeraire-point-n-est-besoin-d-esperer-pour-entreprendre
…elle est bonne…
J’ai très contente d’avoir pu assister à l’Expo d’une partie de ses oeuvres à Arles l’an passé.
https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/1491/saul-leiter
Il y a une petite présentation de l’homme qui le rend encore plus sympathique que ce que son travail traduit de lui
3J, c’est Chaloux qui a cité Guillaume d’Orange.
Rose, méfiez vous tout de même, vous pourriez voir éclore tout un essaim de Chaloux qui devorerait en trois jours votre bibliothèque. Il y a eu dans les environs proches, en été, des hannetons assez nombreux pour faire concurrence au defoliant utilisé lors de la guerre du Vietnam. J’exagère volontairement, ils sont rapides à la besogne, les arbres auxquels ils s’attaquent, par besoin, sont comme transformés après leur passage.
ah oui, B… Bof, ces 2 là, c toujours la même chose, le comptent pour du beurre… rancé, le + souvent.
3J, la vie de Rancé est le seul Châteaubriand que j’ai lu, j’ai tenté de m’attaquer aux mémoires d’outre tombe, j’ai du en lire une partie mais elles m’ont ennuyée, du moins ces livres ou chapitres où il évoque son ascendance, son enfance, le château récupéré etc. La suite est-ce elle plus captivante?
live
« Les Mémoires d’outre tombe » sont au-dessus de tout, B !
Étienne Trocmé n’était pas pasteur. Ne pas confondre avec son oncle. Quelle famille!
Sûrement, je demandais si après l’évocation des ancêtres, de l’enfance, des délires amoureux, la jeunesse, la solitude dans cette forêt environnant le château, il passait à l’action et si oui quelle fut- elle? Il survit à plusieurs régimes en bon diplomates, reéussit à dépasser 1789 et l’ ethnocide, je me demandais comment et comment cela est-il rapporté.
Je pense soudainement à Boualem Sansal qui grâce à l’action d’E Macron envers la Maroc bénéficie de soins privilégiés dans une prison algérienne. Les oeufs sont écrasés, il y en aurait d’autres à préserver en entendant le silence présidentiel à moins que le quai d’Orsay oeuvre en toute discrétion à son rapatriement sanitaire.
Diplomate. Jazzi, je n’ai peut être pas eu la bonne édition, je poursuivrai plus tard . En tout cas je sais maintenant pourquoi il demeure jusqu’à la submersion sur la cote à st Malo .
Ne pourrait-on pas proposer d’échanger 100 prisonniers de droit commun contre ce prisonnier d’opinion? Un échange équitable.
Étienne Trocmé était conseiller presbytéral, donc.
J’ai lu ses livres il y a une quinzaine d’années.
Pour lire les Mémoires de Chateaubriand, il faut connaître l’histoire, Empire et Restauration, sinon on n’y comprend pas grand-chose. Enfant (sans doute morceaux choisis ou livres de classe), j’ai été très impressionné par certains passages, le fantôme de Combourg, le portrait du père, etc. Tout jeune, j’ai su que je lirais un jour. Comme je savais que je lirais France (Le livre de mon ami, quel souvenir !) et même Georges Duhamel, parce que dans le premier volume des Pasquier, il y a un piano dans l’héritage. Ce premier volume, j’en ai d’ailleurs le souvenir d’un des plus durs portraits de père de la littérature. Duhamel est d’ailleurs loin d’être un écrivain négligeable.
Anatole France.
Les fils se taisent, usuellement, même lorsque leur père les nommaient le petit salopard.
Après tout, ils n’ont pas choisi, d’avoir un tel père.
B.
Les larves de cétoine appartiennent à la famille des coléoptères, comme sa cousine, le hanneton commun. Elle se distinguent par leur couleur métallique brillante, souvent vert ou bronze doré. Elles ont une forme légèrement ovale et mesurent généralement entre 1 et 2 centimètres de long.29 juil. 2025
Je ne tue que les moustiques tigre. Moins de livres me conduirait à être nue et crue, ce qui est mon idéal franciscain. J’en suis trop loin.
Chaloux est très bien où il est, à attendre une petite sirène que je ne suis pas.
je sais maintenant pourquoi il demeure jusqu’à la submersion sur la cote à st Malo
B.
Pourquoi ?
C’est mon psychiatre qui m’a parlé de son tombeau sur l’île de Bé en face de Saint Malo, ville des corsaires et des marins.
Soames Bantry
https://www.leitercatalog.com/moments-with-saul.html
Pas lu tout l’article. Passionnant. Il a raison, la recherche de gloire est totalement superfétatoire.
Je re-dors, il pleut. Jardin heureux.
Ne vais pas aux Rencontres photographiques d’Arles, ville que j’affectionne tout particulièrement.
Peu, c’est peu.
C’est quand même triste pour ces gens :
Tu es un grand glandeur, tu le restes.
Tu es un grand voleur, tu le restes.
Tu es un grand menteur, tu le restes.
Etc.
Ce qui a changé radicalement pour moi, oui je reste triste de tendre la main que l’autre saisit puis relâche et coule dans sa médiocrité première, initiale, fondatrice de sa nature humaine, mais, aujourd’hui, je sais que c’est lui et pas moi, que cela lui appartient et pas à moi.
Par contre, je pense à ceux qui, nombreux, font en sorte de, ayant saisi ta faille, la creusent, l’écartèlent, te coulent, avec un bon coup sur la tête, ou la pointe de poignard dans ton dos, ceux-là sont les responsables de tes absences de progrès.
Par exemple, le cleptomane porte une tare, mais celui qui le pousse à, est pire.
Alors, c’est compliqué quand même, parce qu’il y a une double hélice hélicoïdale, et tu n’es pas responsable de lui, et tu n’as pas à le couler en flattant ses bas instincts ; parce qu’alors tu deviens responsable de ce qu’il récidive, de qu’il ne s’en sorte pas.
Tu joues le rôle du diable en fait.
Quand même, la vie, on arrive à la comprendre sans dévorer les livres, me semble t-il.
Tiens ! j’ai reçu une réponse non sollicitée de l’innommable Puck. Pauvre gars, je peux apprécier l’effort. C’est toutefois un effort futile, car je ne lis pas les propagandistes logorrhéiques.
@ B
Boualem Sansal est contraint au silence pour avoir donné une opinion contraire au régime marocain, on a cru un moment qu’il avait écrit, donné de ses nouvelles mais hélas pour tous ceux qui espéraient c’est un faux qui a circulé.
Je suis un peu angoissée par le tour que prennent les affaires politico-religieuses dans mon pays, hier j’ai voulu transmettre ici la vidéo d’une jeune élue marocaine qui revendique son voile et qui a répondu en plein conseil communal a des haters droitards sur sa page Facebook par des propos dégagistes perçus comme une attitude très agressive vis à vis des autres communautés religieuses, exaspération ou mal être, il se fait que la polémique sur laïcité et voile prend de telle proportions qu’il est impossible de s’entendre et chacun se sent intimement blessé.
Je revis des situations déjà encaissées auparavant et j’essaye de garder mon sang-froid et mon propre libre arbitre.
PROPAGANDA
Je me souviens bien du premier élément cité : LIBERTE ! Liberté de faire n’importe quoi en République, les exemples ne manquent pas.
Par contre j’ai oublié le second et le troisième élément proposés par ce système dévoyé, naturellement mensonger, en cours de mauvais fonctionnement depuis si longtemps ….?
Aidez moi ! Siouplait.
Liberté Sororité Parité
Slogan de la République (des) Française(s)
B, un extrait et non pas une citation comme le dit avec mépris bonne Clopine
________________
CHATEAUBRIAND
Mythique campagne maritime
Rejeton d’une famille aristocratique ruinée, le jeune Chateaubriand (1768-1848), né à Saint-Malo, passa une grande partie de son enfance au château de Combourg, auprès d’un père autoritaire et taciturne et d’une mère exaltée et mystique, avant d’obtenir un brevet de sous-lieutenant au régiment de Navarre à 17 ans, et de partir définitivement pour de longues aventures à travers le vaste monde, ainsi qu’il le relatera plus tard avec brio dans Les Mémoires d’outre-tombe, parues juste après sa mort. Chateaubriand garda toute sa vie une vision particulièrement romantique de la campagne Bretonne de sa jeunesse. Une campagne maritime où les divinités de la terre sont étroitement liées, ici, à celles de la mer. Mais c’est toujours le même ton lyrique qu’il usera pour décrire les diverses aspects de la nature, sauvage ou cultivée, qu’il découvrit au fil de ses multiples voyages et séjours, depuis les profondes forêts américaines jusqu’à l’antique campagne romaine en passant par son cher refuge de la Vallée-aux-Loups, nichée au cœur de l’Île-de-France. Une nature idéalisée, qui mêle l’histoire à la légende, et le console de bien des vicissitudes d’une carrière politique où alternèrent les périodes de gloire et d’exil.
« Dieppe, septembre 1812.
Le printemps, en Bretagne, est plus doux qu’aux environs de Paris, et fleurit trois semaines plus tôt. Les cinq oiseaux qui l’annoncent, l’hirondelle, le loriot, le coucou, la caille et le rossignol, arrivent avec des brises qui hébergent dans les golfes de la péninsule armoricaine. La terre se couvre de marguerites, de pensées, de jonquilles, de narcisses, d’hyacinthes, de renoncules, d’anémones, comme les espaces abandonnés qui environnent Saint-Jean-de-Latran et Sainte-Croix-de-Jérusalem, à Rome. Des clairières se panachent d’élégantes et hautes fougères ; des champs de genêts et d’ajoncs resplendissent de leurs fleurs qu’on prendrait pour des papillons d’or. Les haies, au long desquelles abondent la fraise, la framboise et la violette, sont décorées d’aubépines, de chèvrefeuille, de ronces dont les rejets bruns et courbés portent des feuilles et des fruits magnifiques. Tout fourmille d’abeilles et d’oiseaux. Les essaims et les nids arrêtent les enfants à chaque pas. Dans certains abris, le myrte et le laurier-rose croissent en pleine terre, comme en Grèce ; la figue mûrit comme en Provence ; chaque pommier, avec ses fleurs carminées, ressemble à un gros bouquet de fiancée de village.
Au XXe siècle, les cantons de Fougères, Rennes, Bécherel, Dinan, Saint-Malo et Dol, étaient occupés par la forêt de Brécheliant ; elle avait servi de champ de bataille aux Francs et aux peuples de la Dommonée. Wace raconte qu’on y voyait l’homme sauvage, la fontaine de Berenton et un bassin d’or. Un document historique du XVe siècle, les Usemens et coutumes de la forêt de Brécilien, confirme le roman de Rou : elle est, disent les Usemens, de grande et spacieuse étendue ; « il y a quatre châteaux, fort grand nombre de beaux étangs, belles chasses où n’habitent aucunes bêtes vénéneuses, ni nulles mouches, deux cents futaies, autant de fontaines, nommément la fontaine de Belenton , auprès de laquelle le chevalier Pontus fit ses armes ».
Aujourd’hui, le pays conserve des traits de son origine : entrecoupé de fossés boisés, il a de loin l’air d’une forêt et rappelle l’Angleterre : c’était le séjour des fées, et vous allez voir qu’en effet j’y ai rencontré ma sylphide. Des vallons étroits sont arrosés par de petites rivières non navigables. Ces vallons sont séparés par des landes et par des futaies à cépées de houx. Sur les côtes, se succèdent phares, vigies, dolmens, constructions romaines, ruines de châteaux du moyen-âge, clochers de la renaissance : la mer borde le tout. Pline dit de la Bretagne : Péninsule spectatrice de l’Océan.
Entre la mer et la terre s’étendent des campagnes pélagiennes, frontières indécises des deux éléments : l’alouette de champ y vole avec l’alouette marine ; la charrue et la barque à un jet de pierre l’une de l’autre, sillonnent la terre et l’eau. Le navigateur et le berger s’empruntent mutuellement leur langue : le matelot dit les vagues moutonnent, le pâtre dit des flottes de moutons. Des sables de diverses couleurs, des bancs variés de coquillages, des varechs, des franges d’une écume argentée, dessinent la lisière blonde ou verte des blés. Je ne sais plus dans quelle île de la Méditerranée, j’ai vu un bas-relief représentant les Néréides attachant des festons au bas de la robe de Cérès.
Mais ce qu’il faut admirer en Bretagne, c’est la lune se levant sur la terre et se couchant sur la mer. »
(« Les Mémoires d’outre-tombe »)
https://www.amazon.fr/goût-campagne-Collectifs/dp/2715232764
@5h33
Logorrhéique toi-même !
Jazzi. Terminé difficilement « la maison vide » de Mauvigner. Enorme déception à propos d’un écrivain dont j’ai aimé plusieurs livres. Ici, une pluie interminable de phrases ternes, saga familiale réinventée laborieusement, personnages en carton pate, aucune chaleur, aucune couleur, aucune émotion vraie. Un roman dévitalisé sous l’ombre encombrante de Claude Simon celui de « Histoire » avec les cartes postales.
Au XXe siècle???
La seule partie vraiment ennuyeuse des MOT est celle dans laquelle Chateaubriand raconte la Restauration et la « politique politicienne » dans laquelle il a été plongé à ce moment là.
Tout le reste est intéressant, beau, voire passionnant et visionnaire. Je pense à l’extraordinaire final où il évoque l’avenir du monde avec une lucidité digne de Tocqueville.
Le récit de son émigration à Londres est excellent. Tous les passages où il parle des femmes le sont aussi (Pauline de Beaumont!).
Déchaîné ce matin, Paul Edel ! Et malheureusement, je crains qu’il ait raison. C’est un très fin lecteur, et son argumentation est très plausible. Ce qu’il reproche à Mauvigner pouvait déjà poindre dans son précédent livre. Pas sûr du coup de me plonger dans celui-ci qui me tentait. Plutôt relire l’impeccable Claude Simon.
@7h04
Il suffit de regarder l’espace occupé par le bavard et sa propagande.
Cela dit, on sait que tous les chiens ont une queue et que tous les cons ont leur mot à dire.
Merci, Paul.
A mon ami Hector, qui m’a proposé de m’offrir un livre pour avoir arrosé ses plantes cet été en son absence (il a passé un mois dans le Cotentin), j’avais demandé ce titre.
Je vais lui en suggérer un autre.
Pas le Carrère !
Mais lequel ?
Mauvignier et non pas Mauvigner…
« Liberté Sororité Parité
Slogan de la République (des) Française(s) » (jazzi)
Erreur ! j’ai vérifié, le nouveau slogan est, depuis hier:
LIBERTE CONSANGUINITE LUBRICITE
@ Je revis des situations déjà encaissées auparavant et j’essaye de garder mon sang-froid et mon propre libre arbitre (@ 6.04).
Un peu comme nous toussent, en nos contrées difficiles, et sur la ridelle.
@ un effort futile, car je ne lis pas les propagandistes logorrhéiques (@ 5.33). Je plussois.
@ 22.07 – B. / MOT : Plus ça « s’agrandit » dans le 2e (XIII à XXIV), 3e (XXV @ XXXIII) et 4e tome final (XXXIV à XLII), plus l’érection de la statue se gonfle et s’engorge.
Au fond, c’était les souvenirs de l’enfance et de la jeunesse qui me restèrent les plus intéressantes (I à XII). Il se dépeignait déjà de la sorte, avec cette extraordinaire immodestie et duplicité, et dès lors… soit, on lâchait l’affaire, soit, on allait voir ce qu’on allait voir jusqu’au bout, ce que je fis, entêté telle la mule papale, à l’aube de la crise du virus qui nous cloua sur place… Désolé pour nos érudits chateaubrianesques nés avec leur François René dans berceau, MC & jzmn, mais voilà, chère B., tout ce que je peux vous dire sur cet espace matinal, à mon âge avancé de lecteur besogneux… Suivez bien mon regard…
-> Je suis très peu sensible à l’esprit et j’ai l’horreur des prétentions
-> je doute plus que jamais de mon talent
-> Gentilhomme et écrivain, j’ai été Bourbonniste par honneur, Royaliste par raison et républicain par goût.
-> Je porte malheur à es amis
-> Je suis rancunier et ne suis point vindicatif. Ai-je la puissance de me venger ? à l’instant, j’en perds l’envie.
-> Après le malheur de naitre, je n’en connais pas un plus grand que celui de donner le jour à un homme.
-> Dès lors, je sentis en moi les premières étincelles d’un feu que rien n’a pu éteindre
— Encourageant, c’était, non ?… Si donc, vous avez réussi à dépasser cette étape, ce qu eje vous souhaite, vous pouvez imaginer la suite, avec un bon livre d’histoire politique et littéraire chevillé à vos côtés, mais les notes infrapaginales des 4 tomes en Livre de poche (dir. Jean-Claude Berchet) sont suffisantes pour tout piger (ce fut là mon expérience). C’est du travail bien sûr, crayon en mains, mais la lecture intégrale valut le coup… Après tout, on visite bien encore le château de Versailles à tous les âges, quand il nous est loisible de le faire. Il n’y a pas de honte à cela.
Dans le 2e tome je fus très intéressé par la narration de son rapport à Bonaparte, et noté entre autres, ceci : « il est si doux de tenir sous ses pieds la destinée de celui qui marchait sur les plus hautes têtes, de se venger de l’orgueil par l’insulte ! » (Livre 22, chap. 20) : « Le moment où il s’est montré le plus cruel, c’est à Jaffa ; le plus petit, c’est sur la route de l’île d’Elbe » (id.).
Le 3e tome évoque une période politique de notre histoire que j’avais mal fréquentée (de Louis 18 aux 3 Glorieuses), jusqu’alors. Les MOT m’en redonnèrent la curiosité, à défaut du goût. FRC évoque dans le chapitre 9 dit « le Conservateur » ceci : « calomniateurs anonymes, disais-je, ayez le courage de dire qui vous êtes ; un peu de honte est bientôt passée ; ajoutez votre nom à vos articles, ce ne serait qu’un mot méprisable de plus » (on croirait rêver sur le RDL avec M. Charoulet, 207 ans plus tard)… Et sur « la présomption », en hommage à Montaigne (XXX, 11) : « le dédain de la société me vient de mon incrédulité politique » (…) « maintenant je vous dirai où j’en veux venir par mes vanteries : en montrant ce qu’ils peuvent faire dans les emplois, je veux défendre les gens de lettres contre les gens de diplomatie, de comptoirs et de bureaux »…
Et si vous avez enfin la patience d’aller jusqu’à la fin des MOT, datés du 16 nov 1841 à 6 h du matin (?) (42, 18), vous refermerez ainsi les volets à jamais : « j’aperçois la lune pâle et élargie : elle s’abaisse sur la flèche des Invalides à peine révélée par le premier rayon doré de l’Orient ; on dirait que l’ancien monde finit, et que le nouveau commence. Je vois les reflets d’une aurore dont je ne verrai pas se lever le soleil. Il ne me reste qu’à m’asseoir au bord de ma fosse ; après quoi je descendrai hardiment, le crucifix à la main, dans l’éternité ». (La classe !… Jusqu’à la fin qui n’était pas finie, bien sûr, hein !?).
Ne l’oublions pas… ce sont des Mémoires d’oute-trombe qui « nous » parviennent et nous parlent toujours un brin.
Bonne journée à Pol Edel surtout, le malouin magnifique perclus de gouttes sous des trombes d’eau sauvages !
Nous aussi, nous avons des trombes d’eau sauvage.
La rentrée scolaire a été reportée à demain.
@ 6.50, il m’énerve ce jzmn avec ses copiés-collés ressortis du frigo, qui me brûlent tjs la place au cimetière ! 🙂
Déçu idem par la réaction de PE sur Mauvignier. Je le lirai quand même plus tard, dût-il ne pas faire pâs lire (sic) Claude Simon. Encore heureux. Comparaison n’est pas ration.
Paul Edel
Incroyable, votre point de vue sur Mauvignier ! Ai lu pourtant des critiques dithyrambiques…
Chantal,
Je crois bien que Sansal, il s’agit du régime algérien.
Je crois aussi qu’il est un homme libre, et que, ce qu’étant, ce n’est pas apprécié.
Lequel ?
L’Appanah ? Na.na ?
JC
ÉGALITÉ- FRATERNITÉ-
https://abdennourbidar.fr « Un méditant engagé »… Vous y croyez vraiment ?
Au fait, qu’est devenu frère Tariq Ramadan ?
Closer
Pauline de Beaumont !
Comment pourrait-elle atteindre la cheville de Pauline de Théus, chez Giono, Le hussard sur le toit ?
Il pleut. Nous sommes entrés en hiver, comme les jeunes filles en fleurs.
Il y a qq.jours, nous sommes passés brutalement de 38 à 18. Le choc des températures.
No.no, rose !
anéfé (8.20), mais un poledel ne fera jamais le printemps à lui tout seul, entend-on souvent dire en côtes d’armorique. Il commit tellement de bévues, auparavant. Qui diable voudrait encore le suivre aveuglément sur l’île de Bréhat, au large de Pin-Pol, Pin-Pon, hormis le loyal jzmn ? 🙂
TR a été condamné définitivement pour viol par un Tribunal suisse.
Pardon, je vais faire un brunch et partir.
Les changements climatiques me secouent.
Chantal,
Je parle autant que je peux :
Je les considère définitivement cinglées ces jeunes filles.
En opposition totale avec l’histoire de leurs mères.
Totalement démunies de solutions.
Les garçons commencent à dire que les jeunes filles voilées elles ne valent pas le coup : on aurait alors gagné.
La dernière fois, c’est ma maman qui m’a donné le courage, on mangeait du lapin aux olives : elle a crié « Mais qu’est ce qu’il se passe ? C’est carnaval ici ? »
Et elle a surenchéri « mais qu’elles vivent chez elle si elles veulent s’habiller comme cela ».
Problème : là-bas, cela n’a jamais été chez elle.
Ici, ce ne l’est pas non plus.
Toutes nos batailles féministes sont annihilées par cette stupidité de porter le voile.
@ rose, oui en effet, je viens de me relire, c’est le régime Algérien.
Je n’en sais rien les 3 j, je n’ai pas essayé son centre méditatif près de Dieulefit, j’ai juste noté que la dernière période de formation s’adresse à ceux qui doivent régler un problème d’ego. Peut-être va-t-il en offrir un à Carrère ?
Rose, concernant BS, je crois tout de même que la reconnaissance du Sahara orieental comme territoire marocain par EM en visite au Maroc a précipité son arrestation bien que BS ait relaté que ces contrées appartenaient autrefois au Maroc. Le régime algérien n’est pas réputé pour sa cool attitude, les militaires y ont encore beaucoup d’influence, la déclaration du président français a attisé la colère des algériens en conflit avec le Maroc concernant cette frontière. Existait -il un impératif à donner raison au Maroc alors qu’en cette matière, ça ne regarde pas la France. A moins que comme d’habitude il y ait quelques contrats juteux à récolter. Sansal ne serait peut-être pas en prison si EM s’était abstenu de s’exprimer en terrain miné.
Merci à qui nous a aiguillé sur ce lien…, je sais plus trop qui c’est…
https://www.google.com/search?q=d%C3%A9bat+onfray+petitfils+chez+Taddei&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=d%C3%A9bat+onfray+petitfils+chez+Taddei&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIJCAEQIRgKGKABMgkIAhAhGAoYoAEyCQgDECEYChigAdIBCjExNjE3ajBqMTWoAgiwAgHxBat_23bma5RF&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:09473aa2,vid:OltcGSIAHJ8,st:0
Chaloux, vous remerciez le sieur huilé qui ne fait aucun bruit en fermant les portes
Jazzi, ce qui me met mal à l’aise dans le « cas » Mauvignier » (pardon d’avoir écorché son nom) c’est qu’il se place dans sous l’influence de Claude Simon : reconstituer la saga de sa famille à partir de fragments , creuser dans le terrier ancestral, ses alliances, ses hypocrisies, ses haines implacables, à partir de ce qui reste,photos, on-dit, rumeurs, lettres, scènes saisies au vol par un enfant. Comme chez Simon, Mauvignier veut reconstituer la
fresque éclatée, nous entraîner dans les profondeurs de ces chambres murées du souvenir. Même méthode que Simon, descriptif ralenti, lancinant, avec boutons de chaque costume, méthodique, avec des coupures nettes entre scènes, séquences et montage cinéma, une volonté aussi de faire touffu et dispersé, mais là, ça rate . Et comme chez Simon « la guerre » est omniprésente. Les guerres:14-18, 40, Et l’idée qu’il y a un « héros » trouble, Jules Chichery dans cette sauvagerie recommencée , dont la figure est sculptée dans le monument aux morts du village. Mais là où Simon est luxuriant, riche de scènes foisonnantes d’impressions , tapisseries somptueuse , croissance végétale d’images inspirées, séquences dynamiques, colorées, avec érotisme , passages burlesques, déferlement sensoriel, Mauvignier reste statique, fade, dévitalisé. Ses morceaux de bravoure, comme une nuit de noces ou la débâcle de 40, restent fades et figées. Ses personnages comme découpés dans un catalogue, tout à-plat. Une impression terrible de monotonie. Pluie de phrases que rien ne soulève. Que la critique soit presque unanime pour louer ce roman laisse perplexe. Il n y a que Typhaine Samoyault dans « Le monde » qui pointe la visée naturaliste de Mauvignier. Mais Zola est bourré jusqu’à,la gueule de vitalité.
Que se passe-t-il dans la critique ? Ne pas entamer l’excellente réputation de cet écrivain ? Il est évident que Mauvignier fut un bon romancier avec « Dans la foule », ou « Continuer »mais déjà dans « Une histoire de la nuit » perçait le côté laborieux, méthodique, persévérance orgueilleuse et bizarrement ornementée. On découvrait les limites d’une technique pesamment appliquée car l’imaginaire de Mauvignier, ici, se révèle insuffisant.
Tout écrivain a le droit de rater un livre, mais la meilleure des choses à faire, en critique littéraire, est de le constater et surtout de ne pas tromper le lecteur en vantant des séductions qui n’existent pas.
ouille petit-fils qui est convaincu de l’existence de Jésus par le Suaire de Turin, las je l’ai vu ce morceau rapiécé et il faut vraiment être en Christ pour y accorder toute sa foi …
en ce qui concerne la foi du charbonnier je suis hélas vaccinée, même si il est tout de même confortable d’être chrétien puisqu’on peut être pardonné de ses fautes, être laïc d’une certaine manière demande plus de courage puisqu’il nous faut assumer nos boulettes.
JJJ. Merci de vos rumeurs calomnieuses pas étayées.
« JC
ÉGALITÉ- FRATERNITÉ » (rose)
Egalité !?
Fraternité !?
Euh, non…Rien
Laissez-moi rigoler, c’est trop drôle !!!
il est vrai que ce n’est pas très cordial, Paul Edel n’a rien à prouver et il nous avait parlé de son attente du Mauvignier, attente déçue donc, il est vrai que le coup de l’album c’est tellement un classique littéraire que çà épuise un lecteur exigeant.
J’ai aussi quelque chose à dire sur « Tant mieux », de ma compatriote Amélie Nothomb, cette expression est en effet utilisée par les francophones de flandres de la bourgeoisie Courtraisienne ou Gantoise quand elles doivent faire face à l’hostilité piquante des flamands, comment en effet continuer à pratiquer cette langue dominante mais utile en dehors des frontières pour échanger et faire commerce et conversation. C’est une façon ce couper court, vous êtes fâchés tant mieux, vous ne nous aimez pas, tant mieux. L’histoire du hareng avec le café, s’explique par la disette de nourriture pendant la guerre, les belges ont été sauvés de la famine par un miraculeux banc de harengs qui ont été pêchés et mis en conserve afin de rassasier les ventres affamés. Donc la méchante grand-mère n’avait peut-être que çà à offrir à sa fille. Ma mère m’a toujours raconté que les gens qui ne pouvaient se chauffer suivaient les rares calèches et mettaient les crottes de cheval encore chaudes dans leur casquette et se recoiffaient l’air de rien. Je rends donc grâce aux chevaux de fiacre qui ont sauvé par leur crottin des enfant gelés par les rudes hivers, et si j’écris comme eux, « Tant mieux ».
8h20 rose, les critiques manquaient -ils des repères littéraires qui fondent l’avis de Paul Edel sur ce roman. Je declarais samedi soir que je ne savais pas parler de littérature et concernant Claude Simon dont je n’ai pas tout lu, en lisant son retable j’ai été éblouie par ce que je découvrais, son écriture Visuelle, PE en parle mieux que moi, mais c’est ce qui m’est venu à l’esprit.
sur la propagande il est hyper intéressant d’analyser celle de l’Europe concernant la Russie.
« narratif » est un anglicisme, en français il faut utiliser le mot « récit ».
le mot « récit » devrait intéressé tous les amoureux de la littérature comme prétendent l’être tous les crétins qui fréquentent le blogapassou.
donc le récit sur le conflit en Ukraine tel qu’il est repris par la totalité de nos médias est fabriqué dans 3 endroits : en Estonie, dans une base l’otan située en Allemagne et en Angleterre.
ce sont ces 3 centres qui définissent ce que disent nos médias.
déjà le fait que tous les médias européens recopient exactement ce même récit devrait en soi mettre la puce à l’oreille à tous nos spécialistes de la propagande.
le truc marrant est qu’on trouve dans cette propagande destinée au public européen des éléments totalement différents de ceux qu’on trouve dans la presse ukrainienne.
exemple au hasard : lors d’un bombardement récent à Kiev des locaux de l’ue ont été touchés.
dans nos médias on va lire que les russes visaient ces locaux de l’ue.
dans les médias ukrainiens on va lire que le bombardement ne visait pas les locaux de l’ue mais que l’onde de choc a endommagé ces locaux.
des exemples de ce genre ont peut en citer des dizaines.
je pense que ce système visant à construire un récit de propagande dans nos pays devraient intéresser tous ceux qui disent aimer les livres.
à moins que parler de Mauvignier ou de Carrère ne soit qu’un façon de faire l’autruche.
le truc intéressant va être de voir jusqu’à quel point cette propagande va tenir dans des pays qui vantent leur belle liberté d’expression.
la liberté d’expression…
déjà l’expression est assez belle, en soi.
Puck, vous n’allez tout de même pas vous transformer en Vance, côté liberté d’expression aux USA c’est encore garanti mais vous courez le risque de l’éjection, du licenciement sauf si bien sûr vous avez participé à l’assaut du Capitole.
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