Le grand art de l’infinie délicatesse
Voilà un livre qui sent encore les vacances, les maisons de famille, les grands-parents, les drames étouffés, les petits et les grands moments, les allégresses collectives et les tristesses en solitaire, mais ce n’est pas la seule raison qui nous le ferait garder sur la table de chevet toute l’année. Une femme se souvient de sa mère et de leur relation. Quelqu’un d’à part, entièrement dans le présent, prompte à toute tabula rasa, indifférente au passé. D’ailleurs, sa fille l’appelle « l’oublieuse » pour sa capacité à ne jamais regarder en arrière. Il est des esprits ainsi façonnés. Ils doivent envier l’(anti)héroïne de Souvenirs de la marée basse (224 pages, 18 euros, Seuil) de Chantal Thomas, ceux que l’histoire, la leur et celles des autres, surchargent au point de les faire couler parfois tant elles leur sont intenses.
Sa mère s’incarnait dans un geste qui vaut attitude et mode de vie : nager. Toute sa fantaisie s’est réfugiée dans l’intensive pratique du crawl et du dos crawlé en toutes eaux, mais de préférence en mer. Toute sa sensualité aussi. Arcachon, Cap Ferret, Cap Ferrat… : de l’immersion en Atlantique comme d’un rituel quasi religieux. Même et y compris par la suite loin du sentiment océanique, du côté de Menton, Nice, Villefranche-sur-mer. C’est sa liberté, son pied-de-nez à la société puisqu’elle va jusqu’à faire des brasses dans le grand canal du château de Versailles aussi, à l’effroi des gardiens et jardiniers.
Elle est ainsi Jackie, née en 1919, des milliers de kms au compteur. Nager « cette pratique qui ne laisse aucune trace ». Son héritage : une certaine idée de la liberté, de la fantaisie. C’est léger, tendre, imperceptible. L’auteur a observé sa mère avec une grande élégance. Elle en rapporte un portrait volatil, composé de sensations si vraies qu’il lui a fallu attendre longtemps avant de pouvoir l’écrire. C’est peut-être pour cela que ces souvenirs d’enfance sont nimbés d’une certaine grâce.
Spécialiste du XVIIIème siècle, du marquis de Sade et du libertinage (on est désormais tenté de l’écrire : liberti/nage), auteur de romans remarqués tels que l’Echange des princesses et d’essais qui ne le furent pas moins sur Roland Barthes ou Thomas Bernhard, Chantal Thomas livre là un portrait d’une beauté fragile sur un personnage qui ne l’était pas vraiment, et qui apparaît même par endroits comme franchement antipathique. En creux, on découvre une réflexion sur l’héritage et la transmission. Ce qu’on prend et ce qu’on laisse. Les vrais, insaisissables aux notaires, ou alors dans la colonne « capital immatériel », mais on s’amuserait d’y voir figurer ce que Chantal Thomas a reçu de sa mère : l’art de nager, et donc d’apprendre à perdre pied, et un je-ne-sais-quoi sinon un presque-rien qui forge le caractère des vrais insoumis (pas ceux qui ont besoin de le hurler pour s’en convaincre).
Cet éclat d’autobiographie est bouleversant car, sans être inconditionnel ni systématique, il est d’une délicatesse comme on n’en lit plus. Ce doit être considéré comme une valeur réactionnaire. Ce roman, publié dans la collection « Fiction & Cie », laisse une empreinte durable alors qu’il est d’une forme on ne peut plus classique, qu’il ne manie pas le moindre effet, ne crache pas du feu, ne gonfle pas ses pectoraux, ne la ramène pas. Il s’est faufilé dans la rentrée sur la pointe des pieds comme s’il ne voulait pas déranger. De ce point de vue-là, c’est raté car il est troublant. Un mot de trop et c’est fichu. Or il n’y pas un mot de trop. Ce doit être cela, l’invisible miracle poétique d’un texte en prose. Quand sa mère était enceinte d’elle, elle a longuement nagé dans les eaux d’un lac de montagne. Nul doute que ce livre en est l’écho et la trace.
(« Photo de Rogi André extraite de L’Amour fou d’André Breton, D.R. ; « photo Elliott Erwitt, 1948 »)
785 Réponses pour Le grand art de l’infinie délicatesse
mouais..ça rocknroll..bouchitey suce le garry..mais pour les flingues t’es rivé au lebel et à manu france comme rabolliot..
Rien de mieux que le Lebel et sa baïonnette réglementaire quand on est à cours de munitions (le Chauchat pour la fonte peut-être)
Sigmaringen. Cette visite est pour moi un curieux souvenir.
Lavande dit: 29 août 2017 à 18 h 59 min
« D. 23h53: vous faites un concours de goujaterie avec J.C. ? Ça va être rude ! »
Il est plus avantageux de faire un concours de créativité contre Lavande : on gagne à tous les coups, contre la noble veuve !….
– Votre mère était dactylo , ce n’est pas un hasard.
– Oui, assez fugitivement.
– Oui mai dactylo ça consistait à taper à la machine en oubliant ce que l’on etait en train d’écrire, donc c’est l’effacement de la langue en quelque sorte.
J’en pleure de rire, et encore je vous passe le coup de la plage infinie c’est comme une robe à corset. Sacrée Laure Adler, lol
Une absence du « pourquoi » des choses au profit du « comment » qui crée un fossé entre les deux peuples.
il doit bien existe un pourquoi, autrefois on caricaturait les américains en racontant qu’ils étaient obsédés par la réussite et par l’argent, que pour situer quelqu’un il leur fallait d’abord savoir combien il valait ou pesait en monnaie.
@Lavande dit: 29 août 2017 à 18 h 56 min
Merci, Lavande. Un roman va nous revenir en mémoire…
Vauban, grand architecte, bérénice !
Drôle de roman à la rubrique des faits-divers !
http://www.huffingtonpost.fr/2017/08/28/appel-a-temoins-pour-retrouver-maelys-disparue-en-isere_a_23187881/?icid=maing-grid7%7Cmain5%7Cdl1%7Csec1_lnk2%26pLid%3D-345056631_uk
@je vous passe le coup de la plage infinie c’est comme une robe à corset.
C’est bien le mot, in corset. Comme l’écrivain qui doit faire la promo de son livre est corseté.
C’est Gaël Faye qui lors de sa récente consécration Goncourt expliquait, d’abord avoir été surpris par l’ampleur de son lectorat, qu’il avait d’abord estimé réduit à quelques Burundais, ou autres, plus immédiatement intéressés par le conflit qu’il relate, son expérience, dans » Petit Pays ».
Et puis cette renommée inattendue lui a fait rencontré une multitude de lecteurs, partout, et de nombreux entretiens.
Surpris de l’accueil et du bonheur qu’il en a ressenti, lors de ce rituel auquel il s’est plié de bonne grâce, il constatait combien ces entretiens littéraires étaient formatés, sur la présentation. Questions, réponses.
Et qu’autant la liberté était totale dans le roman, lorsqu’il écrit, autant cette liberté avait disparu lorsqu’il devait en parler.
C’est à dire pas comme lorsqu’il est sur scène…
cricri, comme toujours pressée de jeter l’enfant avec l’eau du bain, avec deux pierres dessus pour bien qu’il ne moufte plus, ne peut de sa lecture avalée, vous faire part d’un truc quand même énorme : Ce n’est pas Jackie qui a appris à nager à sa fille, qui s’est débrouiller toute seule…
Mais le mot corset est néanmoins bien venu.
C’est celui de la Comtesse de Grignan, du fameux château, donc, qui représente le nec plus ultra de la relation épistolaire mère-fille, que Chantal Thomas prend comme exemple, enfin, comme contre-exemple.
C’est bien le passage historique que j’ai trouvé très touchant.
Ce n’était pas là la moindre des » absences », -des manques, ressentis comme cruels, devrait-on dire car ils sont l’essence de cette incommunicabilité-, à propos de Jackie.
Il m’aurait fallu plus de temps, mais lire debout n’est pas ma position préférée.
bon, c’est encore pas aujourd’hui que j’aurai zéro faute à la dictée.
L’interview est intéressante, ce n’est pas une question/réponse mais plutôt des petits cailloux jettés pour que l’interviewée les suive et dévoile son chemin. Sauf que Adler veut parfois en imposer un peu trop et part dans des délires dont Thomas la sauve avec toute la délicatesse qui lui est propre. Du coup dire de Thomas qu’elle est délicate est à la fois d’une banalité sans commune mesure mais tellement c’est vrai qu’on ne peut s’en passer s’en passer à côté de quelque chose.
Quant au corset dans l’interview Thomas explique bien qu’elle aurait pu lire toutes les biographies du monde pendant 120 ans que ca n’aurait sans doute jamais eu le même effet que de le porter, à savoir qu’en une fraction de seconde se sentir étouffée dans cette robe immense qui ne passe pas les portes est peut être une limite de l’écriture.
Oui vous savez ce j’ai appris ce que ressentait un balainier en lisant Mobidick » (ou quelque chose approchant) ou l’écrivaine enfermée entre 4 murs de bibliothèque qui ne comprend rien à rien…
La vie la médisance faudrait bosser un peu plus.
Vauban ? Ah les stages co à Mont-Louis …
Non, ce n’est pas de la médisance. J’admire l’abnégation de la narratrice de ce roman » Souvenirs de la marée basse », devant ce qu’il faut bien appeler un monstre d’insensibilité.
Et je n’ai pas besoin de lauradlair, l’un de tes pseudos sur la rdl ducon, pour le comprendre.
ah bah voui, lauradlair tu es du genre à avoir lu des livres, mais pas personnellement. Keske tu veux répondre d’autre à un crétin pareil.
Le lagon bleu
https://m.youtube.com/watch?v=xWFxSbU4fYI
Je ne vois pas Julius dans ce film de Moati sur Arte, doit être en haut du château, avec son plateau repas.
Mais pourquoi tiens tu donc tant à en imposer autant qu’Adler jusqu’à te vautrer comme elle dans le grand n’importe quoi d’image sortie tout droit de ton grand intellect? Nouvelle expression « faire sa Laure Adler ». lol
pas du tout, ducon, j’ai squatté un petit moment le rayon livres, pour me faire une idée à moi.
A Paco75, Je ne vous dirais pas que c’est la meilleure traduction, car cela suppose d’avoir lu toutes les autres et les avoir comparées, mais c’est une bonne traduction de « La vie est un songe » de Calderon : celle de Lucien Dupuis dans « Théâtre espagnol du XVIIème » dans la Pléiade.. Elle existe aussi en Folio/Théâtre, 1996. Mais dans la Pléiade les notes et variantes sont…
Closer, je ne l’ai pas trouvée dans cet enregistrement qui doit être rare.
L’Eau et les Rêves : Essai sur l’imagination de la matière est un ouvrage du philosophe français Gaston Bachelard publié en 1942.
Dans la Pléiade les notes et variantes sont… »
Sont quoi, Passou ? Dites-nous tous !
Mieux vaut Gallimard qu’Acte Sud !
La vie est un songe. Je ne crois pas ce soit la même que celle de la Pléiade, mais il y avait une belle traduction chez Gallimard dans la collection Le Manteau d’Arlequin. Je l’avais lue avec une édition espagnole en regard et un dictionnaire espagnol-français.
Apparemment, celle dont je parle est en partie une adaptation. Une lecture de trente ans…
« Présentation de l’éditeur
Depuis l’Antiquité, et dans toutes les littératures, les œuvres dont le thème est constitué par le rêve sont innombrables. Ou bien l’homme contribue dans les rêves au projet de l’univers ; ou il est lui-même le rêve d’une créature qui à son tour est rêvée ; ou, encore, il ne sait plus s’il prend pour réalité ce qui n’est que songe ou pour songe ce qui est la réalité même. Le chef-d’œuvre de Calderón de la Barca (1600-1681) illustre cette éternelle perplexité. Il n’est pas seulement l’un des sommets du théâtre universel, mais aussi celui de cette poésie baroque que caractérisent les métaphores recherchées, les concepts qui se transmuent en images, la dislocation de la phrase qui emprunte parfois l’apparence de la syntaxe latine. Dans ce drame, chaque tirade est, en soi, un poème qui épuise les possibilités de la métrique, combinant les rimes qui, de façon magique, rendent irréfutables les idées, variant les rythmes et les cadences qui, à l’imitation de la musique, imposent leur empire au corps. Ces difficultés justifient – comme pour tous les textes essentiels – que périodiquement de nouvelles traductions de La vie est un songe soient proposées. Parfois elles s’en tiennent à la lettre, parfois elles inclinent à une infidélité assumée, parfois elles s’essaient à la recréation. Céline Zins a choisi cette dernière voie : rendre en français la pensée de Calderón tout en préservant ce qui dans son expression est unique, c’est-à-dire le ton, la voix du poète, les modulations surprenantes de cette voix. »
Gallimard 13.50.
On pourrait avoir un extrait du texte traduit, Chaloux ?
pour la maman nageant
http://img.over-blog-kiwi.com/0/85/88/28/20141009/ob_ce527c_polynesie-la-mer.jpg
oui, bien sûr que l’on nage dans les lacs de montagne, mais longtemps, je doute
http://www.queyras-locations.fr/sites/queyras-locations.fr/files/images-contenu/lac-souliers2.jpg
Jacquot, je ne sais même pas si je l’ai encore.
Cela dit, j’avais une très nette préférence pour La dévotion à la croix, qui a mon avis resterait un grand sujet pour un dramaturge capable d’en tirer quelque chose.
@ Passou et Chaloux
Merci beaucoup pour ces références. Je viens d’écrire à mon amie que la seule traduction que je connaisse, celle de Bernard Sesé, doit être bonne, puisqu’i qu’il a traduit des choses beaucoup plus difficiles, comme San Juan de la Cruz, Santa Teresa, Fray Luis de León, A.Machado o J.R.Jiménez.
L’édition est bilingue et est en poche:
Mais je vais lui écrire à nouveau avec ses deux nouvelles références.
Merci encore.
(@ Passou…. C’est « Pablo » -comme Casals, Picasso ou Neruda- pas « Paco » – comme de Lucía 😉
En l’occurrence, c’est Passou qui avait raison. Ma référence n’est pas tout à fait une traduction. En revanche pour La dévotion, dont je ne connais que l’adaptation de Camus, il va falloir passer par la Pléiade…
En raison de moindres précipitations, le fleuve Colorado a perdu un tiers de son débit depuis 2002.
pas du tout ; l’eau du grand fleuve est pompée par d’énormes pipelines pour l’arrosage de diverses cultures, jusqu’à son embouchure dans la petite mer sous San Diego, au Mexique, nommée mer de Cortès. Il est surexploité, la faute en revient aux hommes et ce n’est pas dû aux changements climatiques.
Quant aux moindres précipitations, on peut en parler aux habitants de Mumbai et de Corpus Christi, conjointement.
Hum.
Pierre Assouline bonjour,
je suis assez d’accord si vous vouliez m’envoyer votre exemplaire de presse de Vernon Subutex tome 3. Je le lirai, avidement, et en ferai ensuite cadeau à la bibliothèque de mon village dans laquelle on a volé les trois exemplaires de Vernon Subutex de Virginie Descentes. Le tome un a disparu depuis 382 jours.
J’ai acheté correctement les deux tomes premiers, ai aimé les lire, les ai revendus illico en en faisant une critique élogieuse à deux jeunes gens. Pour 3 euros chacun.
Je serai même contente ; si vous vouliez les dédicacer à la dite bibliothèque, cela empêcherait certainement le vol ultérieur.
En attendant, j’ai acheté en livre de poche Apocalypse bébé et un d’Amélie Nothomb Tuer le père.
En poche.
Désormais, je n’ai plus les moyens de ranger de livres dans ma bibliothèque.
Je dois regarder la vie en face et droit dans les yeux.
A chaque livre qui entrera chez moi, un sortira.
C’est une déchirure, dont je prends acte, mais c’est une déchirure.
Bien sûr, Pierre Assouline, si vous ne voulez pas, ou ne pouvez pas, je ne vous en voudrais pas.
Si vous le pouvez, par avance, je vous en remercie pour moi et aussi pour la bibliothèque de mon village. Certes, nous aurons un probeème à résoudre que nous résoudrons car nous aurons le trois et ni le un ni le deux.
les deux tomes premiers sont les tomes un et deux.
Mais déjà, on pourra lire le trois.
Sinon, faudra attendre un an.
Moi, entre deux visites consécutives à la bibli, samedi et lundi, les matins, j’ai retrouvé Le vice-roi du Ouidah en rangeant mes livres, je l’ai ramené à une allure incroyable et là-bas j’ai constaté avec effarement que j’ai encore Citadelle qui n’est toujours pas fini.
Je vais m’auto-morigéner. Ou prendre un coach.
Vierge ascendant Gémeaux
on a droit, là, cas de figure, à la totale :
Vierge ne prend pas de décisions, Gémeaux, ne sait si la décision sera blanc ou noir ou peut-être chaud ou froid. Avancer dans le brouillard les yeux bandés, vierge ascendant gémeaux.
Pour « La vie set un songe », de Calderón,
écrivez au secrétariat de la Comédie Française,
cette pièce est à leur répertoire.
Il est assez désagréable de ne pouvoir se relire avant d’envoyer!.
Je n’ai pas signé Cyrano.
après lecture de ce billet, l’infinie délicatesse doit ressembler à une sorte de supplice chinois
j’ai de vifs regrets brûlants d’avoir écrit cette remarque acerbe sur les vierges ascendants gémeaux.
Ai deux gémeaux dans ma famille très proche, et mon premier amour était vierge.
Aurais pu me taire, me la boucler.
Pourtant ces types de caractères s’associent extrêmement mal avec le mien.
Taureau, je rentre dans le lard, c’est vrai. Manque de délicatesse, c’est vrai aussi.
Mais je suis d’une nature fidèle, stable et déterminée. Je tergiverse peu et suis fidèle en tout, en amour, en amitié et en accointances professionnelles. Ne demande pas d’être aimé non plus.
Je vous prie de bien vouloir m’excuser, monsieur, de mon jugement à l’emporte pièces, vraiment fort peu amène et ce n’est rien de le dire.
M’entends bien généralement avec les capricornes, les verseaux et les cancers.
Les balances pas du tout parce que c’est la même indécision qui me perturbe tant et plus.
ne demande pas d’être aimée non plus ; en amour, ne suis pas une mendiante.
je vous présente mes excuses, ai honte de ma grossière maladresse.
>christiane
à cap Juby, je vais. Je suis ma route.
ne vous quitte pas, mais je pars sous quinzaine ; cela m’évitera des remarques méchantes et injustifiées sur les horoscopes.
« Pour « La vie set un songe », de Calderón,
écrivez au secrétariat de la Comédie Française,
cette pièce est à leur répertoire. »
Ils ne vous répondront pas ou vous enverront ch… avec la délicatesse qui est la leur. La Comédie Française méprise ses spectateurs, et vous le font savoir…
Quand on essaie de louer une place par téléphone, c’est tout juste si on ne se fait pas engueuler et traiter de con. Quand on arrive à l’accueil, c’est encore pire. On vous montre bien que vous n’êtes que de la m… Par contre, il y a de beaux spectacles, mais qui sont cher payés !
L’accueil méprisant de ces enfoirés vous gâchent la représentation !
Au temps des oeufs empoisonnés, une seule solution : le bio. Mais avec des moyens de milliardaire :
« Une étude de l’UFC-Que Choisir assure que les prix plus élevés des produits bio seraient notamment de la faute des grandes surfaces qui prendraient une plus grande marge que sur les produits conventionnels. »
Révolution dans l’Education Nationale : le baccalauréat va être réformé, à l’horizon 2021. J’en rêvais, Blanquer l’a fait !
Euh…. peut être ?!
…2021 c’est loin !
Paris deviendra un jardin d’hiver ; – espaliers à fruits sur le boulevard. La Seine filtrée et chaude, – abondance de pierres précieuses factices, – prodigalité de la dorure, – éclairage des maisons – on emmagasinera la lumière, car il y a des corps qui ont cette propriété, comme le sucre, la chair de certains mollusques et le phosphore de Bologne. On sera tenu de faire badigeonner les façades des maisons avec la substance phosphorescente, et leur radiation éclairera les rues.
Les façades des maisons badigeonnées avec une peinture phosphorescente, l’idée doit avoir fasciné Flaubert — ce n’est pas un hasard s’il avoue que Bouvard et Pécuchet l’ont envahi, que leur bêtise est la sienne — ; faute de savoir comment il aurait mis en forme ces façades phosphorescentes, il serait intéressant de savoir dans les pages de quel « stupide traité » il a déniché cette possibilité d’éclairer les maisons. Bouvard : « il s’agit d’abord de démontrer l’utilité de notre projet, nos études nous donnent le droit de parler. »
« Texte intéressant, mais écrit en Français on l’apprécierait sans doute mieux. »
Les lecteurs de Cyrano de Bergerac (Voyage dans la Lune apprécieront !
Valerius Maximus (Factorum et dictorum memorabilium ) dit que Sophocles mourut de joie.
rose dit: 30 août 2017 à 3 h 09 min,
heureuse de votre passage. DHH avait raison. Bonne suite.
Madonna :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/06/ken-regan-madonna.html
« … une seule solution : le bio. »
Une bonne partie des oeufs empoisonnés étaient « classée » bio [0 estampillé sur la coque].
https://www.theparisreview.org/poetry/6913/two-hands-anne-sexton
le bio. Mais avec des moyens de milliardaire :
En regard et par opposition, il semble urgent d’estampiller les prolétaires. Label NF .
une histoire de milliards:
suis à Yacine, vais entrer dans Barcelone.
Elle m’électrise Despentes.
>Christiane
las, pas mal de malhonnêteté intellectuelle de ma part ; ai un vrai désir de partir, vous m’aviez bien lue. Dépasser les dix ans, jamais fait, jamais vécu.
>DHH
oui j’aime bien cette communauté de femmes ici, alors que les hommes m’horripilent passablement.
cque taimes c’est dpouvoir en dire du mal et den être hentendu..remercie les
‘communauté de femme’ et ‘communauté d’homme
..ma mère de ma mère
En regard et par opposition, il semble urgent d’estampiller les prolétaires. Label NF
c’est d’un gout trés douteux..comme quoi la scatologie ça a du bon lassouline
une seule solution : le bio
comment qu’c’est compatibe havec la fin légal du travail ça dlaporte..hu égard qu’un des arguments maitre du bio c’est la création hutile et responsabe d’emploi..t’es un fake dlaporte..un bot grossièrment programmé pour ruiner un camp
« il s’agit d’abord de démontrer l’utilité de notre projet, nos études nous donnent le droit de parler. »
excellent tractatus..et c’est certain que flaubert est bien plus bouvard que bovari..maupassant dit dailleurs qu’il rate cependant quelquechose..qu’il ne l’assume pas en quelquesorte
@Nicolas dit: 29 août 2017 à 20 h 40 min
Je découvre ce matin votre analyse fine de « L’Heure bleue » et du jeu de paroles qui s’est installé entre Laure Adler et Chantal Thomas. J’ai souri en lisant vos remarques sur certains délires où L.A veut entrainer C.T et la façon délicate et subtile dont celle-ci en échappe pour réinscrire son cheminement. Néanmoins , L.A a pu conduire son invitée sur des pistes intéressantes. Les rappels de R.Barthes et Colette en ce qui concerne le rapport à la mère, au corps, à la mémoire, à l’Histoire.
C.T évoque la fêlure de sa mère, qu’elle explique par un désir de « perpétuer son enfance ». Et la difficulté qu’elle a eu à la percevoir jusqu’à cette distance qui lui a permis, avec le temps, de « rencontrer celle qui ne s’était pas donner à rencontrer ».
C.T évoque deux textes de R.Barthes : La chambre claire et Carnet de deuil et dit avoir souhaité à leur lecture pouvoir écrire « quelque chose qui soit comme une dédicace à sa mère ».
« L’espace maternel » sécurisant , évoqué par R.B lui permet de dessiner, à l’inverse, cet « espace ouvert » comme celui de la plage où de jour en jour, « tout s’efface et où il ne reste aucune trace ». Est reprise alors, cette phrase du livre où elle évoque sa mère nageant, traçant sur l’eau un sillage aussitôt effacé, au bord de l’oubli.
Un joli moment aussi quand elle donne à percevoir son approche de l’Histoire : « faire revivre le passé par l’imaginaire des voix perdues ».
Je repense au premier texte de son livre (si bien évoqué par ces deux photos choisies par Passou) juste après les lignes lues par L.A en début d’émission :
« Je m’empresse vers la mer. Sombre et furieuse (…) je nage attentive à ne pas contrarier les vagues, à plonger entre elles, à remonter à leur gré (…)l’averse tombant drue, je suis aveuglée et sors, à moitié sonnée, dans le tournoiement des vagues. »
et quelques pages plus loin, l’évocation de sa mère :
« Elle nageait partout, à des heures changeantes, avec (une) obstination, (une) opiniâtreté (…). à son insu elle m’a transmis l’essentiel : l’énergie d’un sillage qui s’inscrit dans l’instant, la beauté d’un chemin d’oubli… »
Oui, elle sont nouées par la nage.
J’aborde la deuxième partie « D’autres rivages ».
rose dit: 30 août 2017 à 9 h 21 min
Oui, j’avais compris cela : la tentation d’un voyage sans retour…
D., tu ne m’as toujours pas dit ce que tu entendais par « polenta de resto-U », à propos de mon texte ?
Christiane, un des plus beaux livres sur la mère : « Un amour impossible » de Christine Angot !
Il n’y a aucun problème, Rose. Il ne faut pas examiner Vierge et Gémeaux uniquement sous l’aspect de la decision. Mais ce que vous dites est juste, il y a tiraillement entre les deux et toute ma vie à bien été sous la domination de ce tiraillement.
Je m’entends plutôt bien avec les Taureaux grâce au signe de la Vierge qui est terrestre. Les Taureaux sont généralement admiratif de la fluidité des Gémeaux, l’aspect mercuriel, mais un peu comme au spectacle où s’ils regardaient un train passer. Ils ont besoin que ça s’arrête au bout d’un moment pour revenir à des choses plus terre-à-terre.
Les Taureaux sont toujours très travailleurs, des fois trop, ils sont les esclaves consentis typiques du travail acharné et sont admirés pour cela. Ce n’est pas franchement le cas des Gémeaux…sauf s’il s’agit de gouverner auquel cas leur vision d’ensemble des questions et leur capacité à communiquer leur est d’un grand atout. Les signes de royauté, présidence sont typiquement Gémeaux, Lion, Scorpion.
Vos textes sont intéressants, Jacques, mais le style est à travailler. Disons souvent. La dernière phrase était bien trop longue et fastidieuse à lire. Vous n’êtes pas Proust pour vous permettre ça. Mettez du rythme, aérez, diversifez, dynamisez avec naturel.
Ajoutons que les Taureaux sont loyaux et fidèles. Ils peuvent foncer et détruire s’ils sont trahis mais sont capables de revenir très vite à un état paisible ça qui leur joue de nombreux tours dans la vie.
@JAZZI dit: 30 août 2017 à 10 h 04 min
Je l’ai lu, Jazzi. Il lui aura fallu du temps pour débroussailler son enfance violente. Néanmoins, je préfère les esquisses, les frôlements comme dans le livre de Chantal Thomas, ou ceux de Colette ou le magnifique texte de Barthes La chambre claire où la quête du visage aimé de sa mère ne se retrouve que dans une photo d’enfance de celle-ci, au jardin d’hiver.
C.Thomas dit dans l’entretien avec Laure Adler : « je n’ai pas suivi un temps linéaire…je suis restée très proche des différents corps que j’ai pu avoir ». Cette mémoire là laisse des sillages dans la mémoire… C’est le charme des automnes de la vie : les vendanges… Il faut du temps pour que le passé, bien qu’empreint de mélancolie donne fruit. Jacqueline de Romilly, dans un très beau livre Les roses de la solitude, évoque les traces de ce qui fut sa vie. Et la traversée de Proust offre de ces miroitements. Habiter le même monde, dit C.Thomas, avec des personnes que l’on côtoie et dont on ne sait rien. De la plage d’Arcachon à celles d’internet…
Il faut reconnaître que Christiane écrit impeccablement.
>D
ai vécu avec un Lion.
Dix ans exténuants.
Sa royauté m’a usée.
De plus, nous étions deux coqs nous battant incessamment pour le poulailler. Incapables d’égalité, de fraternité, d’harmonie.
je suis de nature placide.
Connaissant ma force intrinsèque, je n’ai nul besoin de la démontrer.
Le vrai taureau me symbolise bien, pacifique dans les prés, combatif dans l’arène. Le meilleur et le pire.
Je crois ce que vous dites vrai, la trahison me semble être la pire chose à vivre pour un taureau, précédé par les banderilles, les piques plantées dans la chair qui la font saigner.
L’aspect Gémeaux c’est vraiment la gémellité, au même titre que l’eau n’est pas du vin. Dualité. Difficile à vivre. Fluctuation ; je ne suis pas sûre qu’ils ne sachent pas ce qu’ils veulent mais plutôt qu’ils s’en foutent. `
Vierge, je ne connais pas bien mais sais pour l’avoir vécu l’indécision, l’introversion et, in fine ce signe me semble très opposé au mien : ai besoin de confiance et de stabilité pas d’éthéré.
ai aimé un Vierge : dix ans de brouillard. Restent nuées effilochées.
ne sais plus mon ascendant : il doit être stable.
Merci Bérénice. Le célébrissime 3ième mouvement commence à la 25ième minute.
Je trouve Bernstein un peu trop allègre, pas assez « funèbre ». Ceci dit, son attaque du mouvement suivant, à la 35ième minutes est absolument fantastique.
Essayer Christoph Eschenbach, le début est vraiment impressionnant:
Pas de mère à l’horizon.
« Un matin, où une brume légère qui stagnait sous les arbres annonçait les ardeurs d’une journée torride, ils allèrent se baigner dans le golfe dont on voyait […] scintiller les étendues liquides et éternellement vides. »
« Dans l’air entier circulait une fraîcheur salée et cinglante, accourue des gouffres de la mer, et chargée d’une odeur plus enivrante que celle de la terre après la pluie »
« Le vent claquant de la mer fouettait le visage […] et de grands oiseaux de mer aux longues ailes, par leur vol saccadé et leurs brusques arrêts, semblaient indiquer son flux et son reflux […] La grève mouillée était mangée par de longs bancs de brumes blanches que la mer plate, et qui réfléchissait les rayons presque horizontaux du soleil, éclairait par dessous d’un poudroiement lumineux, et les écharpes lisses du brouillard se distinguaient à peine pour l’œil surpris des flaques d’eau et des étendues unies du sable humide — comme si l’œil enchanté, au matin de la création, eût pu voir se dérouler le mystère naïf de la séparation de éléments. »
« Dans le paysage miroitant que composaient ces longs reflets mouillés, dans l’horizontalité toute puissante de ces bancs de brume, de ces vagues plats et lisses, de ces rayons glissants du soleil elle surprit l’œil tout à coup par le miracle de sa verticalité. […] Elle se découpa juste sur le disque du soleil levant »
« Ils nagèrent tous les trois vers le large. Couchés au ras de l’eau, ils voyaient accourir de l’horizon le poids régulier des vagues, et dans un capiteux vertige il leur semblait qu’il tombât tout entier sur leurs épaules et dût les écraser — avant de se faire au-dessous d’eux un flux de silence et de douceur qui les élevait paresseusement sur un dos liquide, avec une sensation exquise de légèreté. »
« Il leur sembla que leurs muscles participaient peu à peu du pouvoir dissolvant de l’élément qui les portait: leur chair parut perdre de sa densité et s’identifier par une osmose obscure aux filets liquides qui les enserraient. »
« Ils allaient vers le large, et il leur semblait, tant de vagues déjà avaient roulé sous eux, tant ils avaient franchi de ces crêtes brusques et oppressantes derrière lesquelles se révélait à nouveau toute l’aridité des plaines consacrées au seul soleil, que la terre déjà derrière eux avait dû disparaître aux regards »
« Ils allaient toujours plus avant, à une vitesse qui leur paraissait sans cesse accrue. Un cinglant défi apparaissait dans leurs yeux, se fortifiait de la poursuite de cette course sans but. Encore quelques minutes, et avec la conscience du long chemin déjà parcouru s’affermit dans leur pensée une conviction glaçante. […] Une conjuration lia dans un regard leurs corps et leurs esprits. À chacun d’eux il sembla voir ce défi mortel sentir que les deux autres l’emportassent de tout l’effort de leur corps, de toute leur volonté — vers le large — plus avant — ers des espaces inconnus — vers un gouffre d’où nul retour ne serait plus possible »
« Maintenant, à coup sûr, ils n’auraient plus la force de revenir.Et ils plongeait plus avant dans les lames »
« La limite même de leurs forces parut maintenant toute proche — ils surent qu’aucun d’eux n’ouvrirait la bouche et ne proposerait de revenir en arrière »
« Soudain la tête de H plongea sous les vagues et tout mouvement sembla s’abolir en elle. […] Ils plongèrent dans la pénombre liquide. […] Un bras qu’il saisit avec une vigueur désespérée, et quand il ouvrit les yeux à la surface, du fond de la peur étouffante qui le cernait, ils se retrouvèrent tous les trois. Le soleil les aveugla comme une coulée de métal. AU loin une ligne jaune, mince et presque irréelle marqua la limite d’un élément auquel ils avaient cru si complètement renoncer. Un charme se brisa. Ils éprouvèrent son appel. […] Une angoisse serra leurs tempes, amollit leurs mains, ils nagèrent vers cette terre de toute leur volonté tendue, et il leur semblait maintenant qu’ils ne pussent plus jamais l’atteindre — l’effort de leurs mains dans l’eau leur paraissait se détacher ‘eux comme la passée d’une rame inutile. »
« La baie entière s’anima d’une fête mélancolique qui parut le dernier sarcasme de la nature à leur fin maintenant inévitable. […] Mais au dernier moment le sable glissa sous leurs pieds; les bras en croix, pleins d’une mortelle fatigue, ils reposèrent de tout leur poids sur la grève mouillée, suivant de l’œil le mouvement apaisant des nuages dans le ciel […] L’étincelle hésitante de la vie éveilla des zones de plus en plu profondes de leur chair […] ils remuèrent sr le sable, et, se dressant enfin de toute a hauteur sur le sol de la grève, chacun s’étonna de reprendre à l’instant sa démarche particulière, et que la vie revenue dans son individuelle pauvreté leur tendît si vite les habits et la gangue pudique d’une personnalité inéluctable. »
-> Vers des espaces inconnus
-> ils plongeaiENt
-> se détacher D‘eux
Reflets dans l’eau
…
…aujourd’hui, c’est pas la documentation qui manque,..pour illustrer, les textes par des vignettes colorées,…
…au style européen d’estampes japonaises,…
…
…en fin, se compte, le fric, c’est chic,…
…
…comme, parait’il, Napoléon,…le disait, en mieux,…
…
…sous toutes actions, le rapport, aux lucres escompter, sur les échiquiers,!…
…c’est pas nouveau,!…
…ainsi, font, font, font,…les petits pois, en soupe, au basilic,!…
…etc,…Go,!…
…comme, parait’il, Napoléon,…le disait, en mieux,…
‘un bon seurfeur est un seurfeur mort’
https://www.youtube.com/watch?v=Q8LV1S2q2GA
ces circonlocutions vaseuse sur un hélément qui principalement nous possède comme un yavé qui plane..je ne vois que sa mise parcimonieuse dans son 51 pour prouver la culture de l’homme et toute notre récapitulation..à vote régne du cucul
comme la passée d’une rame inutile
? la passée ?
…
…faut pas demander, les seuils critiques en musique de chambres , sans solfèges récurant,!…
…
…les rituels, aux oreilles,!…coton-tiges en cœurs,…etc,…Ah,!Ah,!…
…
? la passée ?
et le fer a dix sous c’est pas cher
la passée c’est la trace laissée petitixe, on peut l’employer pour le sillon de la rame ?
@x dit: 30 août 2017 à 10 h 52 min
Ah, Julien Gracq… Mais là, ils nagent ensemble. La sensualité de ces lignes m’évoquent le lyrisme sombre de Camus :
« Il lui fallait maintenant s’enfoncer dans la mer chaude, se perdre pour se retrouver, nager dans la lune et la tiédeur pour que se taise ce qui en lui restait du passé et que naisse le chant profond de son bonheur. Il se dévêtit, descendit quelques rochers et entra dans la mer. Elle était chaude comme un corps, fuyait le long de son bras, et se collait à ses jambes d’une étreinte insaisissable et toujours présente. Lui, nageait régulièrement et sentait les muscles de son dos rythmer son mouvement. A chaque fois qu’il levait un bras, il lançait sur la mer immense des gouttes d’argent en volées, figurant, devant le ciel muet et vivant, les semailles splendides d’une moisson de bonheur. Puis le bras replongeait et, comme un soc vigoureux, labourait, fendant les eaux en deux pour y prendre un nouvel appui et une espérance plus jeune. Derrière lui, au battement de ses pieds, naissait un bouillonnement d’écume, en même temps qu’un bruit d’eau clapotante, étrangement clair dans la solitude et le silence de la nuit. A sentir sa cadence et sa vigueur, une exaltation le prenait, il avançait plus vite et bientôt il se trouva loin des côtes, seul au coeur de la nuit et du monde. Il songea soudain à la profondeur qui s’étendait sous ses pieds et arrêta son mouvement. Tout ce qu’il avait sous lui l’attirait comme le visage d’un monde inconnu, le prolongement de cette nuit qui le rendait à lui-même, le coeur d’eau et de sel d’une vie encore inexplorée. Une tentation lui vint qu’il repoussa aussitôt dans une grande joie du corps. Il nagea plus fort et plus avant. Merveilleusement las, il retourna vers la rive. A ce moment il entra soudain dans un courant glacé et fut obligé de s’arrêter, claquant les dents et les gestes désaccordés. Cette surprise de la mer le laissait émerveillé. Cette glace pénétrait ses membres et le brûlait comme l’amour d’un Dieu d’une exaltation lucide et passionnée qui le laissait sans force. Il revint plus péniblement et sur le rivage, face au ciel et à la mer, il s’habilla en claquant des dents et en riant de bonheur. »
Albert Camus – La Mort heureuse – (Vouloir à tout prix être heureux…)
bouguie
le fer à repasser ?
non rose..c’est un peu havant canisse et loupous le dos au tronc d’arbe..le moment dl’açaçin..t’es sûr qut’es dton coin ?
« Il faut reconnaître que Christiane écrit impeccablement. »
On dirait du Camus… Ridicule, dans ce texte cité à 12h06 ! Absolument ridicule…
La conclusion de Laure Adler est terrible : « C’est une histoire qui nous touche tous donc quand la littérature devient quelque chose qui a partir d’une histoire personnelle peut s’universaliser on peut dire que c’est de la grande littérature. » Voilou voilou
Bonne journée
Il n’y a pas que Camus qui a parlé des bains de mer. S’il fallait faire une anthologie sur le sujet, on n’aurait garde d’oublier le court roman de Michel Rio, « Le Principe d’incertitude », Seuil, 1993, qui se passe dans le Sud, avec une longue scène de baignade : le héros nage pendant plusieurs kilomètres, avec la volonté peut-être d’en finir, mais il revient finalement sur la plage. L’incertitude portée à son niveau suprême. « C’est une histoire de fin de parcours. Une histoire pour apprendre à chuter, une fois pour toutes… »
« S’il fallait faire une anthologie sur le sujet »
Un « Goût de la nage », Delaporte ?
Il faudra y songer !
Ou « Un goût de la plage »…
il n’y a pas que Camus qui a parlé des bains de mer.Delaporte
et comment. « Bains de mer, bains de rêve », 1960 Morand.
dear Baroz peut se rhabiller. éventuellement le Mercure peut accepter un goût des bains de mer non fasciste, mais faudra tortiller.
les bains de mer avec Berthe Morisot ?
http://culturebox.francetvinfo.fr/sites/default/files/filefield_paths/ok-18-morisot.jpg
un remake de King Kong mais dans le lac ?
http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSKbqU1Q4wIYiwKArdy7vxAkVF4Zdh5EUEEgWhOl_QCvp70aqNS
A propos de nage, et de complicité érotique, il faut lire le recueil de nouvelles « Mascarets » de André Pieyre de Mandiargues. Dans le texte « la marée » un narrateur de 20 ans entraine sa cousine Julie, de 16 ans , au mois d’aout, en Normandie, sur une plage de galets. Il a une idée derrière la tête car il convoite depuis longtemps cette Julie. Il l’invite à grimper sur un des gros rochers qui parsèment la plage, à marée basse. Quand la marée monte, isolés tous deux, ils se dénudent. Le jeune homme lui explique le phénomène des marées en laissant monter son désir dans la bouche de sa cousine. L’opération se déroule selon l’ample mécanisme des marées et s’exprime dans une prose aussi suave que délicate. Recueillement entre cousin et cousine.. Houle et rythme des vagues ,houle et rythme des corps. Une nouvelle de 25 pages . Parfaite.
Mascarets est une merveille. A consommer sans modération !!! Je me souviens de cette nouvelle comme si c’était hier…
Deux astéroïdes «potentiellement dangereux» vont bientôt frôler la Terre (letemps.ch)
Mais D veille
Le jeune homme lui explique le phénomène des marées en laissant monter son désir dans la bouche de sa cousine.
–
Pouvez-vous être plus clair, Paul ?
C’est très clair, D.
Plage, nage… Mais j’ai déjà fait Le Goût de la mer !
et ça monte à la vitesse d’un chval au galop..c’est toujours l’inflation havec polo
Voilà un livre qui sent encore les vacances, les maisons de famille, les grands-parents, les drames étouffés, les petits et les grands moments, les allégresses collectives et les tristesses en solitaire
..sa cousine elle voulait pas à lassouline
l’(anti)héroïne de Souvenirs de la marée basse
..la tante non pus
« Plage, nage… Mais j’ai déjà fait Le Goût de la mer ! »
Et vous y aviez parlé du roman de Michel Rio et de la nouvelle de Mandiargues ? Sinon, il faut recommencer, mon cher Jacuzzi !
La mer, la seule vraie ,la Mediterranéee qui miroite sous un soleil implacable , on la trouve avec une presence charnelle , façonnant le vecu et la pensée des auteurs venu de ses rives et elle donne forme à leur idée du bonheur ,
Ainsi le Camus de Noces ,du retour à Tipasa ; et même dans un texte aussi serieux et austere que que le mythe de Sisyphe ,c’est avec de images de baignade au soleil qu’il evoque le bonheur terrestre auquel le heros de l’absurde est arraché apres etre revenu une premiere fois de enfers :« quand il eut revu le visage de la terre goûté l’eau et le soleil ,les pierres chaudes et la mer…… »
Et chez le Valery du Cimetiere marin cette omniprésence de la mer scintillant de « mille et mille idoles de soleil, »d’où emerge cette meditation sur l’homme sur la vie ,sur la mort qu’est ce monumental poème et qui finit en ode au bonheur d’ici-bas et de l’instant avec ce « courons à l’onde en rejaillir vivant »
Il me semble que cette nouvelle de Mandiargues, dont parle Paul Edel, a été adaptée au cinéma au cinéma dans un film à sketchs par Walerian Borowczyk, spécialiste notoire de l’érotisme au cinéma. Avec un jeune Fabrice Luchini dans le rôle-titre.
La mer, toujours recommencée, Delaporte !
Oui je pense sincèrement que la Méditerranée est la plus belle du monde. Bien sûr il y a l’Océan indien et Maurice, Rodrigues, les Maldives…les atolls du Pacifique…Bora-Bora…les Philippines…concours de bleu. Mais ça n’égalera jamais la majesté de la méditerranée où se conjuguent à part égale les quatre éléments primordiaux : feu du soleil, sécheresse de la terre, puissance ondulatoire du vent et profondeurs marines.
DHH dit: 30 août 2017 à 14 h 35 min
La mer, la seule vraie ,la Mediterranéee
ne pas penser à l’actu
Et Rimbaud :
Elle est retrouvée.
Quoi ? — L’Éternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil
Bob, je ne vous cacherai pas que je suis favorable à un cataclysme qui remettrait de l’ordre sur cette terre.
Donc un bon gros caillou de 50 km, bien mérité, soit dit en passant, je suis entièrement pour.
Le film à sketches de Walerian Borowczyk s’intitulait « Contes immoraux » (1974). De ce réalisateur, j’avais essentiellement apprécié « La Bête », mais il y a longtemps. Je ne sais si j’y retrouverais le même intérêt aujourd’hui.
Delaporte 12h 39 c’était exactement cela dans ce chapitre simplement intitulé « Le bain » dans le roman de Gracq, Au Château d’Argol, mais à trois. (La volonté d’en finir ne préexistait pas à la baignade, mais la complicité érotique et la fascination mutuelle se jouant sur le mode du défi, de la rivalité, si).
La mer, l’amour, la mort … et le sport, déjà chez Héro et Léandre, chacun sur une rive du détroit (Hellespont/Dardanelles). Les différentes versions (adaptations, reprises) rempliraient presque à elles seules un Goût du bain de minuit. Marlowe, Schiller, Byron qui se jette à l’eau pour vérifier
Written After Swimming from Sestos to Abydos
If, in the month of dark December,
Leander, who was nightly wont
(What maid will not the tale remember?)
To cross thy stream, broad Hellespont!
If, when the wintry tempest roared,
He sped to Hero, nothing I loath,
And thus of old thy current poured,
Fair Venus! how I pity both!
For me, degenerate modern wretch,
Though in the genial month of May,
My dripping limbs I faintly stretch,
And think I’ve done a feat today.
But since he crossed the rapid tide,
According to the doubtful story,
To woo and Lord knows what beside,
And swam for Love, as I for Glory;
‘Twere hard to say who fared the best;
Sad mortals thus the gods still plague you!
He lost his labour, I my jest;
For he was drowned, and I’ve the ague.
D. dit: 30 août 2017 à 15 h 00 min
Vous êtes cruel pour les pauvres pêcheurs
A propos de Méditerranée -et de pêcheurs (siciliens)!- ce film de Visconti de 1948, La terra trema, la terre tremble
J’ai écouté c’matin sur France Inter le pdg de Veolia, interviewé par Nicolas Demorand et des auditeurs et j’ai éprouvé une profonde honte et tristesse pour ce type dont je ne me rappelle même plus du nom, obligé de justifier point par point tout ce qui génère l’indignation des modestes : son énorme salaire, les stock-options, la rémunération grasse des actionnaires, le CICE consommé sans avoir augmenté l’effectif.
Pauvre type.
Le scénarion de « La Bête » (1975) avait été écrit par Borowczyk lui-même. Le réalisateur, à qui le sujet tenait à coeur, avait d’abord prévu d’en faire un court métrage, avant d’en faire un long ma foi assez réussi :
« Dans un château, en France, un homme barbu regarde un étalon couvrir une jument. Au même moment, deux femmes anglaises arrivent pour une cérémonie de fiançailles, où l’homme prend pour fiancée la jeune anglaise qui arrive. Mais le seigneur de la maison connaît des informations susceptibles de faire interdire la cérémonie. Le père de cet homme enferme alors le seigneur dans sa bibliothèque, et prépare le fils pour la cérémonie. Mais la jeune femme a des rêves érotiques après la lecture d’un livre sur une malédiction ancienne, qui poursuit la famille, parce qu’une de ses femmes a couché avec une bête monstrueuse, d’où vient la malédiction familiale… »
Delaporte, Walerian Boro.. a adapté « La marge » de Mandiargues; bonne série B, avec Joe d’Alessandro, égérie de Warhol pour une fois pas dans un rôle pédé; et une belle sm (citroën..)
D.Plus plus clair?
OK!
c’est une fellation
accomplie
au rythme de la marée montante.
Puis flux de semence au moment de l’étale, et repos mouillé bien mérité au commencement du reflux.. d’autres parlent de renverse, ce à quoi Mandiargues devait penser..
@Delaporte
j’avais vu ce film en son temps ,dont le côté porno chic permettait aux spectateurs de passer un moment salace ,tout en ne se sentant ni vicelards ni voyeurs, mais se persuadant de vivre une experience esthetique avec l’impression gratifiante d’être capable d’un regard distancé sur ces choses .
J’en garde un souvenir tres partiel;je me souviens que l’un des sketchs etait consacre à un portrait de ce barbe_bleue femelle
Je n’ai pas vu « La Marge ». Borowczyk a finalement tourné pas mal de films. Il coïncidait bien avec son époque, question érotisme, même dans sa vision d’un Ancien Régime fantasmé, comme dans « La Bête ».
@Delaporte
j’avais vu en son temps ce film, dont le côté porno chic permettait aux spectateurs de passer un moment salace, tout en ne se sentant ni vicelards ni voyeurs, mais se persuadant de vivre une expérience esthétique, avec l’impression gratifiante d’être capable d’un regard distancé sur ces choses.
J’en garde un souvenir très partiel; je me souviens que l’un des sketches était consacre à ce Barbe-Bleue femelle qu’était Elizabeth Bathory. Rien sur les autres sketchs sauf qu’il était question dans l’un d’eux de l’usage qu’une jeune fille peut faire d’un concombre
Rien qui me rappelle le sujet dont il est question ici ;peut etre y a –t-il eu du même métreur en secene un second film faits de sketches dans le même esprit ,surfant sur la vague du succès commercial du premier .
Quelqu’un ici peut il rafraîchir ma mémoire ?
dhh, il faudrait définir votre « salace ». coutumière de la nuance vous pouvez sûrement délayer ce « salace » qui n’est pas à mettre au niveau de basse-fosse de la génération porntube.
Quelqu’un ici peut il rafraîchir ma mémoire ?
souvnir partiel pour ta bosse et partial sur les otes..
ce barbe_bleue femelle
..tzzz
qui n’est pas à mettre au niveau de basse-fosse de la génération porntube
ya des trucs trés bien phil..l’esprit souffle ou il veut..polo rgarde pas au bon endroit..ou a pas lregard hassez distancé sur ‘ces choses’
Le scénarion de « La Bête » (1975) avait été écrit par Borowczyk lui-même
que n’a til franchment adpaté lokis de prospère
j’avais vu en son temps ce film, dont le côté porno chic permettait aux spectateurs de passer un moment salace, tout en ne se sentant ni vicelards ni voyeurs, mais se persuadant de vivre une expérience esthétique, avec l’impression gratifiante d’être capable d’un regard distancé sur ces choses
..j’ai la mémoire qui flanche..jme souviens pus trés bien
« j’avais vu en son temps ce film, dont le côté porno chic permettait aux spectateurs de passer un moment salace, tout en ne se sentant ni vicelards ni voyeurs, mais se persuadant de vivre une expérience esthétique, avec l’impression gratifiante d’être capable d’un regard distancé sur ces choses. »
Il ne faudrait pas se méprendre sur ce cinéma érotique, qui n’est à aucun moment porno, à mon avis. Et surtout pas « porno chic ». Le cinéma de Boro, c’est un cinéma qui étudie l’homme, et dans l’homme, une de ses caractéristiques essentielles, la sexualité. Voilà l’expérience qu’à travers le cinéma il donne aux spectateurs. Cela n’avait rien de vulgaire.
drh et phil y préfère ptête porhub ou y’a pus ddoute sur l’espérience nonesthétique..c’est ça d’ête faut cul..dans l’âme..ça se soigne pas
Pour ceux qui ont lu ce livre, enfin, qui ont écouté lauradlair, sait-on si Jackie a fait de la compete de natation?
J’ai pas trop compris pourquoi elle se faisait chronometrer. Et si l’intimite nautique entre la narratrice et celle qu’elle n’appelle jamais maman dans ce roman, a continue à L’âge adulte. L’intimité ici à comprendre comme la proxmité entre deux nageuses, l’une dans son couloir de nage en mode bourri., et l’autre, in the wild.
tu causes comme en 1975 dlaporte..prés d’un dmi sièc de rtard
En mode bourrin
c une spécialité enkhulinaire que celle de savoir décrypter et faire toujours advenir dans les échanges, ce que le sexe métaphorique et physique cache, travaille, classe, mugit, transmet, gicle, cultive, oppose, fellate, bave, érotise, salace et salisse ou refroidit, & tout le monde n’a pas ce tal(lem)ent de réaux. Chanceuse, la rdl d’avoir un spécialisse de 1er plan !
« tu causes comme en 1975 dlaporte..prés d’un dmi sièc de rtard »
Je parle seulement des films de Boro que j’ai vus, et pas revus, du reste, malgré une rétrospective il y a quelques années. Comme si l’érotisme au cinéma s’était effectivement figé dans ces années-là, car il faut bien le dire, depuis cette époque le cinéma n’a rien proposé de vraiment valable sur la question.
En somme, c’est plus facile de faire un film sur le Christ qu’un film sur le sexe.
Delaporte étroite (A. G.), il essaie de parler correctement comme jacqu.es-pierre am.ette et mich.el a.lba. C’est-à-dire compréhensib’ à toussent.
Notre époque est désormais abonnée à la misère sexuelle (cf. Houellebecq), et il n’y a aucune velléité d’en sortir d’une manière ou d’une autre, malgré même les propositions de l’Eglise.
J’ai écouté c’matin sur France Inter le pdg de Veolia, interviewé par Nicolas Demorand et des auditeurs et j’ai éprouvé une profonde honte et tristesse pour ce type
persifles tu dédé où es ce que tu veux dire sincérement que la compassion et la sympathie que je veux croire trés chrétienne doit dorénavant s’appliquer plus significativment aux riches
Notre époque est désormais abonnée à la misère sexuelle (cf. Houellebecq)
c’est pour le look dlaporte..les sans dents désirent ardemment aussi cette misère là si honteuse de 68
Je signale un thriller assez réjouissant et bien moins louf qu’il y paraît à première vue pour cette fin d’oût, l’histoire d’une armée privée de mercenaires LGBG préparant un coup d’état en Afrique pour y rétablir le droit de s’aimer comme on veut dans le plus grand respect des DDHC, sous la houlette, entre autres, de Kofi Amman et Jean-Paul Gautier.
Rainbow Warriors, de l’excellent et regretté Ayerdhal, 2013 (Livre de poche n° 33633). C’est frais, goûteux, drôle et instructif, bin réjouissant, pas prise de tête… ça nage et barbotte, quoi.. certes, dans des eaux plus éloignées et moins glauques que celles de laurad et chantarl. Encore que… Et pourquoi pas, hein ?
Comme si l’érotisme au cinéma s’était effectivement figé dans ces années-là, car il faut bien le dire, depuis cette époque le cinéma n’a rien proposé de vraiment valable sur la question
c’est comme ton impéritie sur l’économie et la fin légal du travail..ça s’esplique tout benoitment par un régime fiscal de ‘cacher moi ce sein qu’il me rapporte’ un peu..et que surtout surtout je me pare des vertues..il m’en reste si peu que je veux m’en souvnir aussi bien que drh
..et puis de la honte..la honte française qui avait une tradition et une bien belle et bien conchonne et salace qui l’a vendu..vendu..à olioud..pour pas cher..des kilotonne de gifles qui se perdent
16.28, tu voulais dire LGBT ? Voui, c’est cela. Ah, ces sigles qui font mine de pas toucher aux Trans bon chic bon genre !
On peut préférer le Mandiargues érotico-fantastique de Soleil des Loups, du Musée Noir, de Porte Dévergondée. Ou simplement des trois romans. Pour le film, il y a des commentaires laudatifs de l’auteur dans ses entretiens avec Francine Mallet. A noter que le drolatique début de l’Anglais décrit dans le Château Fermé sonne comme un pastiche irrévérencieux d’Argol…
Delaporte 16h14, et qu’est-ce qui à vos yeux exercés paraîtrait valable
LGBG
LGBCBG ?
l’usage qu’une jeune fille peut faire d’un concombre
usage cosmétique, un masque pour la peau.
@Delaporte 15 h 10
….la rémunération grasse des actionnaires….
effectivement dans les entreprises qui doivent veiller au montant des dividendes qu’elles servent pour protéger leur cours de bourses, arbitrent généralement au détriment des salaires dans la répartition de leur valeur ajoutée
c’est ce qui a pu faire dire de manière elliptique et parlante « que le confort des veuves américaines* se réalise sur le dos des salariés français ».
*elles vivent en général de rentes servies par des fonds de pension détenteurs d’actions d’entreprises dont certaines françaises
D, sur le continent nord américain pour ne regarder que par là en matière de catastrophe, incendies comme jamais au nord et au sud vous savez, je ne pense pas que la catastrophe soit un remède à ce siècle catastrophique.
Des nouvelles de la petite fille disparue?
Deep throat, Derrière la porte verte…c’est du vintage, dear Bougreau, du bon vin, mûri en barriques après décennies d’interdits. porntioube, c’est la déferlante des gueux, première génération comme les chinotoques de saint ouen qui achètent tous les styles pourvu que ça rentre dans la mazda. wait for next generation
Pour ceux qui ont écouté lauradlair, est-ce que le père n’a qu’un rôle de figurant- coucou du bateau- pendant que l’une nage et l’autre joue.
@16.46 oui, mais on oublie toujours le T des Trans, LGTBCBG alors, why not ?
Delaporte des Chiottes, c’est d’un vulgaire, macronien !…
Préférons, mes frères et mes sœurs, Delaporte de la Cave, et pourquoi pas, ce qui sent bon la flanelle : DELAPORTE DES CAVES*
*de la RdL
@berenice
« l’usage qu’une jeune fille peut faire d’un concombre:
Usage cosmétique, un masque pour la peau. »
»
Non, pas dans le film de Boro…., mais dans un film de Pascal Thomas: »Pleure pas la bouche pleine » où l’heroîne, adolescente, se colle des tranches de concombre sur le visage pour traiter des rides qu’elle n’a pas encore
J’espère que les cannibales qui ont mangé la petite fille enlevée vont remplir la Fiche d’Evaluation….
Judith,
Au jugé… combien de films cons avez vous vu dans votre vie ?
Je crois que « Passou » devrait trouver un bouquin à chroniquer qui ira ici à la plupart et traitant de la pornographie à L’ehpad.
JC, si vous aviez été père d’une petite fille, vous ne plaisanteriez pas avec ça.
Une nouvelle qui va faire bondir et rebondir l’affreux JC :
« Strasbourg : sa main aux fesses lui vaut quatre mois de prison ferme »
Quoi ? JC a finalement porté plainte ?
Ce pur produit de la crétinerie politique hexagonale, le Petit Bedonnant de Tulle, viré jadis par le seuple pouverain, se prend pour un libérateur de journaliste !
Retour politique ?…. ou effort désespéré pour échapper aux Sévices Gayet ?
du viagra dans l’ovomaltine, c’est un peu la marque des films de Walerian Boro.., dear Lavie (si l’envie vous prend de visionner une cassette dans votre médiathèque polyvalente)
« JC, si vous aviez été père d’une petite fille, vous ne plaisanteriez pas avec ça. » (Bérénice)
On peut plaisanter avec tout, disait l’autre, mais pas avec n’importe qui….
porntioube, c’est la déferlante des gueux
tu peux siffler tes monbazillac et tes vincuits et tes rhum des bermudes dans les médiathèques et la fnac et ton bateau de croisière favori en écoutant du mozart..et croire que c’est ça la grande culture.. c’est ton droit trés démocratique phil
J’ai effectivement porté plainte…. Rupture de contrat : quand on tâte du monstre, on paie la facture.
Bougboug,
Pourquoi ton silence ?
Ce soir je mange du maquereau.
Dédé,
Somme toute, un repas familial…
Non merci Phil. Vous avez écouté lauradlair ?
Moi non plus. Il y a quelqu’un qui s’est évaporé de l’histoire, c’est le grand Taiseux.
« Le Principe d’incertitude »,
ttiens ça me rappelle « les rlations d’incertitude » de edgar gunzig et elisa brune
je crois que le fils de gunzig est spécialisé en polar et tient une librairie
relations d’incertitude c’est scientifique n’esquintons pas ce titre
DHH,
Les Noces… L’été… comme autant de bonheurs après ce premier roman La mort heureuse qui fut l’amorce de L’étranger.
Après la jouissance des nageurs, complétée par Paul Edel…, une envie d’être du côté des femmes et des enfants, celles encloses dans les délicieuses nouvelles de Pavese regroupées dans PLage et Vacance d’août (traduites par M. Arnaud /M. Gallot).
Une plage où le temps s’étale, « la plage tout entière grouillait et causait – c’est pour cela que Clelia préférait au sable les rochers, la pierre dure et glissante. Lorsqu’elle se relevait, secouant ses cheveux, abrutie de soleil et riant… ».
Il évoque l’activité mythique de l’enfance, ce temps retrouvé des étés « le bruit du soleil qui cuit la terre », « la faculté de répéter, c’est-à-dire de se réincarner à travers des répétitions » là où « nous ne percevons plus aucune trace du temps. ».
Et là, on retrouve Chantal Thomas et cette fascination des « marées basses » et « Proust et son bâton de sourcier : ses sensations non réfléchies qui font affleurer le passé. Mais les rires s’éteignent vite chez Pavese… Suivra Le bel été…
Passou fait dire que ce sujet est pour lui inchronicable, vu qu’il n’a pas été traité dans les romans de la rentrée, mais qu’il vous reste un an pour vous y mettre, car, dit-il, vous avez apparemment de vieilles idées con-sensuelles à recycler sur le sujet.
le générique de « l’heure bleue » est plaisant, dear lavie, après parfois ça peut se gâter. connaissez-vous l’origine de ce générique ?
sur wiki sur thomas gunzig :
« Le 6 mars 2008, pour récupérer les droits d’un de ses recueils de nouvelles, Carbowaterstoemp et pour éviter les coûts d’un procès, Gunzig, ceinture marron de karaté, provoque en duel l’éditeur Luc Pire, ceinture rouge de taekwondo, pendant la Foire du livre de Bruxelles. Le combat se termine par la victoire de l’auteur qui récupère ainsi ses droits1. »
Phil, c’était de la littérature âge collège, si vous causez de l’histoire de cette jeune tox qui avait fait peur à toute la cour.
c’est aimable de me poser la question jicé..je me porte bien si tu havais hun doute
@christiane
Vous citez Pavese ,je citais Camus et Valery
C’est le grand privilège de ces ecrivains familiers de la méditerranée de pouvoir parler de la mer et de la plage avec une sensualité où s’exprime toute leur être ,où se « résume leur âme »
Somme toute, un repas familial…
et y’a pas d’élevage..havec des omégas 3 comaçe
..des gueux en déferlante..phil préfère des souchis au gras djambon..c’est son droit
Dans « Le Principe d’incertitude », le romancier Michel Rio a essayé d’appliquer un concept de physique quantique à la littérature. Son livre se veut la transposition à la vie réelle dans le roman du principe bien connu des scientifiques. Il s’agit d’une manière d’envisager la littérature de manière post-moderne, ce qui n’a pas toujours été convaincant, mais ici l’est, du moins pour ceux qui ont de l’imagination :
« En mécanique quantique, le principe d’incertitude ou principe d’indétermination, aussi connu sous le nom de principe d’incertitude de Heisenberg, désigne toute inégalité mathématique affirmant qu’il existe une limite fondamentale à la précision avec laquelle il est possible de connaître simultanément deux propriétés physiques d’une même particule ; ces deux variables dites complémentaires peuvent être sa position et sa quantité de mouvement. » (Wikipédia)
Article émouvant sur Mireille d’Arc
toi haussi t’aurais bien aimé qu’ça continue dédé..mais y’a un loup
@17.43 « le principe », delaporte… un roman bien plus récent et plus intéressant que celui de Rio : Jérome Ferrari
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/le-principe
Après les « Jungles pensives », Rio ne m’avait pas vraiment convaincu, notamment dans son cycle arthurien. Tiens, il fait silence depuis pas mal de temps, celui-là, que se passe-t-il, un gonzague saint-brisme, peut-être ?
« où céti qu’a s’enterre ? », comme on disait dans mon patlin. Tu y vas, toi, D. ?
(si oui, essuie-toi bien la bouche, tu sais, le maquereau d’arc… ça craint).
Sachez reconnaître un frelon asiatique d’un européen pour déterminer le plus menaçant.
https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&ccid=dAGc%2B7L8&id=2238664FD442E4CFDFC12B1A9A0B9BE161288A25&thid=OIP.dAGc-7L8PGRnzqLbz7nbJAEsCe&q=les+frelons+asiatiques&simid=608018648985698902&selectedindex=5&mode=overlay&first=1
Je pense que je vais y aller, oui. Je connais Mireille d’Arc sur les écrans depuis tout petit et j’ai toujours accroché à cette présence chaleureuse, même petit. Ça ne s’explique pas.
Je ne sais pas si j’ai ressenti ça avec d’autres actrices. Je réfléchis.
17h17 oui il y a sûrement des adeptes pour ce genre d’humour . J’accepte d’être n’importe qui sur ce point. Sur de nombreux autres aussi.
18.07, je pense que vous la confondez sciemment avec la pucelle de Donrémy. C’est certes un fantasme légitime, mais Mireille DARC ne supportait pas les fans qui se croyaient tenus de mettre une apostrophe dans son patronyme… Laissez-moi vous dire qu’elle aurait été chagrinée par votre présence au père Lachaise.
D. 30 août 2017 à 14 h 57 min
A propos de mer… dans une lettre au peintre Louis Boulanger,du 24 juin 1836.. son ami, V. Hugo décrit la mer telle qu’elle lui est apparue entre Dol et Saint Malo:
« une ligne mince et verte comme la cassure d’un carreau de vitre. »
Bien vu ! Nul n’est pas tenu d’aimer partager n’importe quel humour avec n’importe qui (moi par exemple avec le mien). Et nombreux sont celzéceux qui préfèrent passer leur chemin, se fondre dans une masse anonyme plutôt que de fréquenter le bibliobus de la rdl à pq-rolles.
@DHH dit: 30 août 2017 à 17 h 38 min
Comment distinguer les mortels des immortels dans ces paysages … dans ces dérives, ces étreintes, ces voluptés déliées.
Les nageuses y rêvent de sirènes. Ophélie en sa robe blanche ne dort pas dans ces eaux-là. Elle a choisi les eaux dormantes, silencieuses et sombres et pourtant, la mort y est maintenant navigateur… Les nageurs affolés s’y heurtent et périssent.
Michelet écrivait : « C’est une très funeste tendance de notre âge de se figurer que nature c’est rêverie, c’est paresse, c’est langueur. » La mer est violente, aussi.
Et Claudel s’écriait dans une de ses cinq grandes odes : « Mon Dieu… Ayez pitié de ces eaux en moi qui meurent de soif ! »
Éros et Thanatos…
Ah oui, Darc, en effet.
J’ai fait le tour des actrices et je suis en communion depuis longtemps voire toujours avec deux autres : Annie Duperey et Romy Schneider.
Et Maxime du Camp d’ajouter dans une lettre rageuse à son Gustave, au retour de leur voyage égyptien olé-olé, qu’il n’aurait jamais dû « se leurrer sur le prétendu rayon vert d’un soleil larmoyé dans la plongée des eaux du Nil se jetant dans l’Alma Mater ». (Lettre inédite de MDC à GF, non encore authentifiée, à St Leu l’Esseran, du 27 juillet 1851, -archives personnelles-).
Je coche, quoi.
Ah oui ? Vous en savez des choses, Janssen JJ.
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