de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Le « Je » sans pareil de Joan Didion

Le « Je » sans pareil de Joan Didion

On a tellement identifié le « nouveau journalisme » des années 60 à ses plus bruyants représentants, Tom Wolfe et Hunter S. Thomson, qu’on en a oublié quelques autres sur le bas-côté de la route traversant la scène américaine, dans les colonnes ou en dehors du magazine Rolling Stone. Il a donc fallu que Grasset publie son puissant récit L’Année de la pensée magique et qu’il soit couronné du prix Médicis de l’essai, pour que les Français s’avisent que Joan Didion (1934-2021) avait une voix singulière. Ses Notes à John (traduit de l’anglais par Josée Kamoun, 304 pages, 23 euros, Grasset) qui viennent de paraitre en français, étaient espérées sinon attendues depuis la découverte d’un classeur les contenant dans son bureau, chez elle, il y a quatre ans. Mais malgré leur soigneux classement chronologique par l’autrice même, le doute demeure sur sa volonté de les publier à titre posthume. D’où la controverse qui a accompagné la publication aux Etats-Unis où elle est une star dotée d’une aura assez rare dans le monde littéraire (elle a même été l’égérie de la marque Céline en raison de ses lunettes). La romancière, journaliste, essayiste et scénariste née en Californie et morte à New York s’y adresse à son mari John Gregory Dune à travers le récit de ses 46 séances chez son psychiatre durant quatre années à la charnière des deux siècles. Elle y évoque tout ce qui hante son œuvre : ses doutes sur l’écriture bien sûr mais tout autant l’affrontement avec le quotidien de la maladie, la maternité, la perspective de la mort, la dépression, l’addiction, la culpabilité notamment vis-à-vis de sa fille adoptive Quintana qui sombre dans l’alcoolisme. Nous, les lecteurs, savons ce qu’elle ignore encore lorsqu’elle jette ces pensées sur le papier : la mort prochaine de son mari puis de leur fille. Des notes intimes, poignantes de sincérité mais jamais pathétiques. Didion n’écrit pas pour émouvoir mais pour se mettre à nu et se dévoiler à vif. Elle disait :

« J’écris pour découvrir ce que je pense, ce que je cherche, ce que je vois et sa signification »

Elle n’en conserve pas moins certains de ses masques, se refusant à tout mettre à distance comme à son habitude, si proche d’un troublant détachement alors que les évènements qu’elle évoque la touchent et la bouleversent au plus profond. L’Année de la pensée magique n’en demeure pas moins son livre majeur, son livre n’en constituant qu’un appendice dont les fans de Didion discuteront longtemps encore de la nécessité. Le lecteur a l’impression d’être de trop dans cette histoire entre elle, son mari et leur fille. Et ce n’est même pas, comme souvent chez d’autres écrivains en pareille circonstance, une question de voyeurisme ou d’exhibitionnisme. Pour tout ce qu’elle y dit à travers son monde intérieur d’une certaine Amérique et de certains Américains, la découverte de ses Notes à John m’a renvoyé à la (re)lecture de L’Amérique paru en 2009 (traduit de l’anglais par Pierre Demarty, 347 pages, 19 euros, Grasset), l’Amérique tout simplement (dommage qu’une fois de plus, l’éditeur ne prenne pas la peine de préciser le titre originel, il est vrai que le livre emprunte autant à Slouching Towards Bethlehem et à The White Album qu’à After Henry), un recueil de ses chroniques/enquêtes de ses années 1965-1990. Un vrai reportage dans la chapelle sixties.

On ne sait jamais quand exactement commence et s’achève une époque et qui en décide. Plus encore lorsqu’il s’agit de l’histoire culturelle ou de l’histoire des moeurs. Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur les traces, balises et signaux qui la délimitent. Joan Didion, qui a pleinement vécu les Sixties un stylo à la main, tient que le massacre de Sharon Tate dans sa villa de Los Angeles le 9 août 1969 en marque la fin. « This is the end… » comme le chantait Jim Morrison avec les Doors, mêlant inextricablement l’amour, le sexe et la mort dans la quête du trip absolu, et ce n’est pas un hasard si Coppola en a fait le leitmotiv de son opéra vietnamien. L’auteur, née en 1934 à Sacramento, n’est pas seulement une californienne pur jus, issue d’une famille établie là depuis cinq générations après avoir quitté… l’Alsace : elle est l’enfant de son époque et, de son propre aveu, c’est bien de cela dont il s’agit à travers ce road-movie sans autre caméra que sa machine à écrire. Pierre-Yves Pétillon, l’un de tout meilleurs connaisseurs français de l’histoire de la littérature américaine, qualifie son art de la chronique de « journalisme limite » (mais traduirait-il cela par « borderline journalism »?). Il tient que son tropisme sombre, parfois mortifère et violent, puise ses racines souterraines dans une affaire de cannibalisme qui marqua la caravane Donner de ses aïeux autrefois dans la Sierra Nevada :

« Dans son Ouest, chaque fois qu’on retourne une pierre, il y a un serpent dessous ».

De quoi parle-t-elle en écrivain cette journaliste hors-pair qui sait mêler le meilleur des deux au service de la chronique ? De la vie dans le ghetto noir de Watts à Los Angeles; de Chester Anderson figure historique de la Beat Generation, de son District et des communiqués de sa Compagnie de communication; de la drogue considérée non comme le fin mot de tout mais comme un mouvement social romantique issu d’une crise sociale, avant de dégénérer dans le chaos; du Black Panther Elridge Cleaver négociant ses contrats ; de l’affaire Patricia Hearst, de sa pâle héroïne et du syndrome de Stockholm; et surtout du quotidien du Haight-Ashbury, quartier de San Francisco mythifié par la présence des hippies. Mais de cet ensemble, je retiens pour ma part deux morceaux de choix. Tout d’abord un remarquable portrait de John Wayne rencontré sur le tournage des Quatre fils de Katie Elder, son 165ème film, alors que le cow-boy essayait d' »avoir la peau du grand C », entendez le cancer qui le rongeait ; l’évocation est d’une grande humanité, loin des clichés, et elle a le bon goût de rappeler cette réplique de Fort Alamo :

« République est un joli mot ».

Ce n’est pas moi qui dirais le contraire… L’autre morceau d’anthologie est un saisissant récit de 1990 sur la peur à New York à travers une véritable enquête sur l’affaire dite de la joggeuse de Central Park, cette jeune collaboratrice du grand cabinet Salomon Brothers, blanche et célibataire, violée et massacrée par une bande dans une allée après la journée de travail. Inouïe tout ce que la chroniqueuse arrive en dire en 80 pages sur la mégapole, ses habitants, ses fantasmes et ses paradoxes. Le « Je » de Joan Didion est omniprésent, elle n’en est pas économe, c’était même la règle du new journalism, mais il n’est jamais envahissant. Rarement la mise en scène de soi n’est apparue aussi indispensable à l’économie d’un récit. Rien de gratuit dans ces choses vues, multiples nuances d’odeurs et détails de couleurs enchevêtrés qui constituent sa vérité sur ce moment de l’Amérique.

On n’imagine même pas que le « Je » s’absente ou se réfugie derrière d’hypocrites formules collectives tant le chroniqueur se situe naturellement à l’épicentre de ses passionnants textes. A lire en écoutant les Grateful Dead mais il n’est pas sûr qu’un savant cocktail de peyotl, alcool, acide, LSD, smack, mescaline, Benzédrine, Dexédrine et Methédrine aide au plaisir du texte, ni que le mélange cocaïne-farine encourage la compréhension. D’autant qu’à la fin, Joan Didion, il est vrai revenue de beaucoup de sensations à 75 ans lorsqu’elle écrivit L’Amérique, plane tout autrement, à la relecture de From here to eternity, au pèlerinage sur les lieux du grand roman du regretté James Jones, et au souvenir humide de Burt Lancaster allongé sur une plage d’Hawaï dans le film qui en fut tiré Tant qu’il y aura des hommes, petits bonheurs nostalgiques goûtés dans une parfaite plénitude tout en buvant un verre de sherry on the rocks.

(Photos John Bryson)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

900

commentaires

900 Réponses pour Le « Je » sans pareil de Joan Didion

J J-J dit: 25 octobre 2025 à 17h01

_ Intéressant anéfé, ce portrait de Joan Didion.
_ Chapelle sixties… pas mal trouvé…, encore jamais vu passer
_ pas compris / « lorsqu’IL écrivit L’Amérique », – Qui ?
_ non plus /… « des lunettes de marque Céline » ?
_ « omniprésent, mais jamais envahissant »… Critique bizarre, mais why not ?
_ Chester VJ Anderson ? « une figure historique de la Beat Generation », Ah bon ?… un poète beatnik mineur, tout au plus, journaliste de fanzines undergrond. On ne doit pas avoir les mêmes lectures, surtout en ce moment submergé par les mondes de Kerouac et Cassady. Bon, mais c’est un détail mescun (sic).

Merci, cher hôte, d’avoir changé le disque un brin en-rayé. Bàv,

Jean Langoncet dit: 25 octobre 2025 à 17h10

@renato dit: 25 octobre 2025 à 16h38
Enfin une individualité intéressante.

Une individualité devenue enfin intéressante à 75 ans ? Certains peuvent toujours rêver

Sybil Pythie dit: 25 octobre 2025 à 18h01

Central Park en 1989, hyper-craignos. Avec une amie ancienne prof de civilisation américaine à Paris 13, devenue new yorkaise, on a plusieurs fois renoncé à s’engager dans certaines parties du poumon de Manhattan car y squattaient des bandes de types vraiment effrayants. C’était l’époque où la légende urbaine se nourrissait d’histoires de gens qui vivaient le jour dans les égouts et en sortaient la nuit pour faire les poubelles et mendier dans les convenience stores ouverts H24 à l’époque.

Un soir dans l’Upper East Side, on raccompagne chez eux notre amie, son mari et leur gamine, et soudain un coup de feu devant nous, à 10 mètres. Un type s’effrondre, un grand type noir, sa copine se met à hurler, on change de trottoir, une poignée de secondes plus tard c’est le tour des sirènes et les gyrophares de la NYPD. On est dans un mauvais film. Arrivés dans le hall de leur immeuble, on croise des voisins.
‘What’s all that racket?’ – Someone just got shot down the road – ‘Really? Oh, well…Good night!’.
That was NYC back then…

Chaloux dit: 25 octobre 2025 à 18h09

Bien sûr que FN est une création de la gauche. Beaucoup de socialistes, même les plus tordus en conviennent. C’était même une double campagne. Création de SOS racisme d’un côté, starification de JM XLe Pen de l’autre. Il n’y a que cette pauvre Gigi la visqueuse, le putois obscène des Charentes, pour ne pas le savoir.

Excellente lecture cet après-midi, en attendant de terminer Folcoche, celle des mémoires de Grâce Elliott ainsi que l’essai que Sainte Beuve lui a consacré. Quelques incertitudes (ses souvenirs de prison), mais le portrait de de Philippe Égalité est saisissant. Sainte Beuve également excellent sur le sujet. Une femme en outre réputée pour sa très grande beauté.

Chaloux dit: 25 octobre 2025 à 18h31

Sur ce point, Macron n’a fait que reprendre le vieux costume de Mitterrand, en se rendant par exemple à Ouradour entre les deux tours de la présidentielle, comme si la mère Le Pen, pour laquelle je n’ai pas une estime démesurée, était une nazi.

Risible, quand on constate à quel point Macron ignore l’antisémitisme, sans parler du pauvre Boualem Sansal que l’Académie n’a même pas été foutue d’élire. Sauf erreur, Macron n’a pas non plus trouvé utile de répondre à la lettre de ses filles. Ce pauvre Nuñez, pitoyable l’autre jour. On commence par aller à Bordeaux. Ensuite, c’est Vichy.

Jean Langoncet dit: 25 octobre 2025 à 18h38

@renato dit: 25 octobre 2025 à 18h11
Toujours de l’opinion que JPH est impudique, J. Langoncet ?

Plaît-il ?

Jean Langoncet dit: 25 octobre 2025 à 18h41

@That was NYC back then…

Quand Lou Reed s’est mis à faire du Springsteen ; quel trauma dans la communauté …

Chaloux dit: 25 octobre 2025 à 18h50

Au taïchi. Mais pas au g.ode-ceinture comme cette vieille charogne en état de décomposition avancée de Langoncet.

Hurkhurkhurk !

renato dit: 25 octobre 2025 à 19h23

Conseil Blue Nigths, un mémoire sur la perte de la fille qu’elle avait adopté une enfant tourmentée par des sentiments d’abandon, adolescente et puis une jeune femme avec ses « profondeurs abyssales et sa légèreté, ses changements soudains », mais « naturellement, il ne leur était pas permis de rester telles, profondeurs abyssales, changements soudains. Naturellement, on leur a donné des noms, un « diagnostic ». Les noms ont changé sans cesse. Le trouble maniaco-dépressif est devenu TOC, TOC étant l’acronyme de trouble obsessionnel-compulsif, et TOC est devenu autre chose » ; l’alcoolisme, puis le trouble de la personnalité limite, semant le doute chez Didion, sur les bords effilochés de la certitude, qu’elle avait été — peut-être ? — une mauvaise mère pour sa fille, comme si même la douleur la plus intime et la plus personnelle de la fille ne pouvait trouver sa cause et sa racine qu’en elle, Joan, comme dans un miroir, ramenant ainsi l’essence de sa fille de la mère éternelle à elle-même, par le biais de l’écriture.

Le bleu de la nuit, ed. Grasset
https://www.grasset.fr/livre/le-bleu-de-la-nuit-9782246789734/

Chaloux dit: 25 octobre 2025 à 19h45

J’apprécie particulièrement la dignité de notre Jazzi face à ce vieux vautour à ragots de cloportine.-

rose dit: 25 octobre 2025 à 19h53

Dr Jean Louis Etienne
Le marcheur du pôle.
Été 1986
Dans un récit autobiographique sincère, dans lequel Jean Louis Etienne n’omet aucune de ses faiblesses, doutes et incertitudes*, est relayée cette aventure hors norme, de marcher seul, accompagne d’un simple traîneau, avec 50 kg de bagages, vers le pôle nord.
J’ai beaucoup pleuré.
Sa lucidité sur tout ce qui a été impitoyable.
L’amitié, le soutien, la loyauté de ses meilleurs potes et de ses copains, à la base, de cette expédition.
Sa ténacité, sa lutte contre la mort, sa conscience terrible de l’inanité d’une telle aventure et son désir forcené d’aboutir, font de ce récit une manière d’accomplir sa vie, dans un exploit qui reste exceptionnel.

Il m’est resté le mouvement de la banquise, les rivières qui le traversent, les chaos qui le constituent, et, de rare fois, un autorité aplani qui s’est présenté à lui.

Il prend des nouvelles de Jean Paul Kaufmann (qui s’est rendu deux fois aux Kerguelen avec le Marion Dufresne), et qui, durant son expédition, est encore et toujours otage au Liban. Il a ce point commun avec lui de l’attachement au pays natal, Vielmur dans le Tarn, l’hommage à ses parents, ses copains, l’école, les chemins qui lui serviront de balise kilométrique. L’hommage rendu au pays natal à la fin de son expé.est bouleversant.
Il a été soudeur-fraiseur ajusteur au college technique. A continué jusqu’au bac technologique grâce à l’intérêt qu’un prof a porté sur lui. S’est inscrit en médecine à Toulouse et a continué à Grenoble. Au bout de dix ans a bifurqué vers les expéditions. Comme Kauffmann, ses souvenirs d’enfance l’ont accompagné dans le désert polaire. Et ses parents, d’une manière admirable, son père, tailleur d’habits, l’ont suivi autant que faire ils ont pu, dans ses projets à lui d’aventurier.
Il rend également un hommage appuyé à Mermoz, Guillaumet et Saint Ex., des pionniers en matière d’exploration.
Et l’attachement qui se crée avec son pilote Ross, le magicien des pistes sur la glace, l’amitié qui s’installe, souligne les talents de ce pilote d’exception.

Un bonheur de lecture. Un grand bonheur de découvrir ce qui se passe au pôle nord, sous et sur la banquise.
Je ne savais rien de tout cela. Rien. Rien.
Enfin, la très mauvaise nouvelle est que, pour que le voyage se passe très bien, et en toute sécurité, il s’agit qu’il fasse très froid, ce qui permet à la glace si elle se détache en blocs, qu’elle se recolle en espaces sur lesquels se déplacer.
Piou.
Pas pour moi.

*

D. dit: 25 octobre 2025 à 19h54

La civilisation américaine n’est pas une discipline enseignée. Sinon il faudrait des professeurs de tout un tas de civilisations.

rose dit: 25 octobre 2025 à 19h56

* emJe forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi. Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes.
https://fr.wikipedia.org
Les Confessions (Rousseau)

Dans le Pacte autobiographique, de Philippe Lejeune, la sincérité est la base.

Maintenant, l’autofiction a permis d’autres choses.

rose dit: 25 octobre 2025 à 20h02

Janssen J-J

Je ne répondrai pas à votre question. Question de temps et d’intérêt. Autre bouquin à finir.
Ce qui ‘e passe pas pour moi est la trahison vie publique/vie privée : inacceptable, un point c’est tout.
J’ai un voisin qui m’a expliqué longuement, il y a qq.années, comment à vingt ans il était gigolo, pour les femmes quarantenaires dans des bals dédiés.
D’accord totalement sur ce qu’explique Clopine.
J’ai signalé que je ne développerai pas, et plus.

D. dit: 25 octobre 2025 à 20h02

C’est bon, Chaloux, l’omelette niçoise. J’aurais bien aimé avoir une tante qui en fait.

Sybil Pythie dit: 25 octobre 2025 à 20h05

Si on sait lire, ce qui n’est pas gagné, voilà qui peut permttre de lutter contre la désinformation ou l’ignorance ou la bêtise ou les trois.
https://journals.openedition.org/rrca/

La Revue de Recherche en Civilisation Américaine est une revue universitaire en ligne consacrée aux pratiques symboliques, économiques et sociales aux États-Unis. Elle souhaite donner un écho aux réflexions et aux travaux scientifiques de chercheurs en civilisation américaine et contribuer activement, dans une perspective interdisciplinaire, à la recherche française dans ce domaine. Chaque numéro contient des articles qui répondent d’abord et avant tout à des critères de rigueur intellectuelle, une discussion-débat d’experts, et des recensions d’ouvrages. Le rythme de parution/mise en ligne est annuel.

puck dit: 25 octobre 2025 à 20h12

« elle a même été l’égérie de la marque Céline en raison de ses lunettes »

misère de misère…

dommage on n’a pas trop d’écrivaines à lunette, sinon j’aurais bien vu Angot égérie d’Afflelou : 2 paires pour le prix d’une.

puck dit: 25 octobre 2025 à 20h16

les US sont un pays qui part complet en couile.

les américains utilisent surtout leurs lunettes pour trouver sur une carte le pays dans le monde qu’ils vont bombarder.

là c’est tombé sur le Venezuela.

sérieux ils partent en couille parce qu’ils vivent très mal leur déclin.

Chaloux dit: 25 octobre 2025 à 20h17

On connaît l’adage selon lequel les universitaires américains peuvent écrire n’importe quoi car personne ne les lit. Ce pauvre Gloomy-Bloomy, obsédé , comme son maître le cacochyme BHZ dont il est le pékinois, par l’idée de vous imposer ce que vous devez penser. Que tous ces totalitaristes aillent se faire f…

puck dit: 25 octobre 2025 à 20h18

je me demande comment on peut arriver à écrire sur sa vie intime quand on vit dans un pays qui part à ce point en couilles.

limite je trouve ça limite déplacé, voire même indécent.

D. dit: 25 octobre 2025 à 20h18

Puck, ça s’appelle la trouchia, l’omelette niçoise. Les meilleures se font avec des endives dedans.

Chaloux dit: 25 octobre 2025 à 20h21

Notons que BHZ possède de nombreux pékinoise, toute une meute. Ce cher Bloomy n’est qu’un numéro parmi beaucoup d’autres ayant laissé au vestiaire du déréglé du noeud, célèbre revue du BH, toute dignité.

D. dit: 25 octobre 2025 à 20h21

La tata à Jazzi faisait la meilleure trouchia du monde, dans les annéees 60. Dick Rivers lui-même venait lui en acheter.

puck dit: 25 octobre 2025 à 20h22

je veux dire quand un écrivain vit dans un pays qui vit dans un chaos total avec ses 1 million de morts par an par overdose, 2 millions de suicides, 3 millions de mort violente avec armes que même les militaires n’ont pas, je me demande comment il peut venir à l’esprit de vouloir parler de sa petite vie personnelle.

puck dit: 25 octobre 2025 à 20h25

« Un peu de civilisation chinoise pour mieux comprendre pourquoi et comment Xi a dû virer 9 membres de son état major »

j’avoue que c’est un beau score mais c’est encore très loin des perfs de Macron.

limite à côté de Macron, Xi c’est un amateur qui la joue petit bras.

D. dit: 25 octobre 2025 à 20h27

Sur cette photo prise en 1966, on peut voir Dick Rivers s’apprêtant à prendre l’avion de Nice à Paris avec dans son bagage sa trouchia aux endives fétiche.

puck dit: 25 octobre 2025 à 20h31

y’a 10 ans François Julien c’est la star de la littérature chinoise.

et maintenant on en entend plus parler, finito, placardisé, atomisé, rideau !

c’est drôle non ?

Sybil Pythie dit: 25 octobre 2025 à 20h44

A lire en écoutant les Grateful Dead mais il n’est pas sûr qu’un savant cocktail de peyotl, alcool, acide, LSD, smack, mescaline, Benzédrine, Dexédrine et Methédrine aide au plaisir du texte, ni que le mélange cocaïne-farine encourage la compréhension.

La plus fameuse entourloupe des sixties, mais tellement jouissive, le bouquin de Carlos Castaneda, The Teachings of Don Juan, le trip initatique de l’auteur sous influence de l’herbe du diable sous la conduite de son soi-disant shamane Yaqui, présentée comme un ouvrage d’anthropologie, alors que tout y est inventé. Chapeau l’artiste! Merveilleusement écrit, c’est avec The Art of Zen and Motorcycle Maintenance, une des deux plus ouf lectures de la contre-culture.
Don’t Bogart that joint my friend, pass it over to me…

Maurice revient... dit: 25 octobre 2025 à 20h52

Elle a un petit air de Patricia Highsmith, cette Joan Didion, mais en moins laide et en plus distinguée.
Les romancières américaines sont de grandes clopeuses, de fameuses fumeuses de cigarettes, j’veux dire…
Pat Highsmith n’était jamais tendre avec ses personnages féminins dans ses polars psychologiques.
Au vitriol, les portraits de gonzesses chez Miss Highsmith.
Quant à son Tom Ripley… étrange, complexe et inoubliable.

et alii dit: 25 octobre 2025 à 20h58

Jullien (avec 2L le philosophe)connaissait Ai WEI WEI
« Par Ai Weiwei

Une société régie par des règles, mais dépourvue de jugement moral individuel, est plus dangereuse qu’une société qui n’en a pas du tout.

Une société qui valorise l’obéissance sans remettre en question l’autorité est vouée à devenir corrompue.

Une société qui admet ses erreurs mais refuse de réfléchir à ses origines possède un esprit aussi têtu et terne que le granit.

Ici, dans une rue déserte, les gens s’arrêtent consciencieusement au feu rouge. Pas une voiture en vue. C’est, pensais-je, la marque d’une société hautement évoluée.

Au cœur de la bureaucratie réside une approbation collective de la légitimité du pouvoir, et par conséquent, les individus abandonnent leur jugement moral – ou peut-être n’en ont-ils jamais développé. Ils renoncent à la contestation. Ils renoncent à la controverse.

Lorsque la conversation devient un évitement, lorsque les sujets ne doivent pas être évoqués, nous vivons déjà sous la logique silencieuse de l’autoritarisme.

Lorsque la majorité croit vivre dans une société libre, c’est souvent le signe que cette société n’est pas libre. La liberté n’est pas un don ; il faut l’arracher à la banalité et à la complicité silencieuse du pouvoir.
https://hyperallergic.com/1050197/what-i-wish-i-had-known-about-germany-earlier/?utm_source=ActiveCampaign&utm_medium=email&utm_content=Ai%20Weiwei%2C%20Lois%20Dodd%2C%20Louvre%20Heist&utm_campaign=W102525

bonsoir

Sybil Pythie dit: 25 octobre 2025 à 21h00

C’est l’auteur de « La philosophie du porc », Liu Xiaobo, Nobel de la paix, mort dans les geôles chinoises qui, désespéré par la passivité de ses compatriotes, disait qu’il faudrait que la Chine soit colonisée par l’occident au moins 300 ans pour espérer devenir une démocratie « à l’indienne ». Pensait-il vraiment ce qu’il déclarait alors ? On ne le saura jamais.

Ah, si Liu Shaoqi l’avait emporté sur Mao…

D. dit: 25 octobre 2025 à 21h00

Dans l’Antiquité, la trouchia de Nice (Trouchia nicaeensis) se faisait d’abord avec des blettes. L’utilisaton exclusive d’endive fut tardivement imposée par la Maison de Savoie au XVème siècle. Certains niçois rebelles continuèrent à cultiver clandestinement des blettes et il s’en suivit à juste tutre une sévère répression au cours de laquelle dux-huit cultivateurs clandestins furent promenés dans la ville et livrés â la juste vindicte populaire puis écrasés par des tombereaux très lourdement chargés d’endives.

Maurice revient... dit: 25 octobre 2025 à 21h02

François Jullien ?!?!?!
Pas franchement ma tasse de thé chinois.
Le seul, le grand, le maître à mes yeux est Simon Leys.
Jullien, c’est les chinoiseries.
Leys, c’est LA Sinologie.

et alii dit: 25 octobre 2025 à 21h08

AI WEI WEI
Un endroit qui rejette systématiquement la conscience de soi et efface l’action individuelle est un endroit qui vit sous les murs de fer de l’autoritarisme.

Je n’ai ni famille, ni patrie, et je n’ai jamais su ce que c’était que d’appartenir. Je n’appartiens qu’à moi-même. Dans le meilleur des cas, ce moi devrait appartenir à tous.

J’ignore encore ce qu’est l’art. J’espère seulement que ce que je crée en effleure les limites, tout en paraissant étranger à tout. Et en vérité, dans le meilleur des cas, cela n’a aucun lien avec moi, car le « je » se fond déjà en toute chose. »

et alii dit: 25 octobre 2025 à 21h11

Je comprends maintenant : les gens aspirent au pouvoir et à la tyrannie autant qu’ils aspirent au soleil et à la pluie, car le fardeau de la conscience de soi est douloureux. Parfois même catastrophique.
AI WEI WEI

Sybil Pythie dit: 25 octobre 2025 à 21h20

En remontant le fil un archéologue trouvera que le lecteur de Simon Leys / Pierre Ryckmans, qui habitait Garran, à quelques li de Canberra ACT, est un de Porc-que-roll, qui y Campa avant de s’y intaller.
On ne lui demandera de se prononcer sur Henri Maspéro ou Jean-François Billeter, car il y a peu de chance qu’il les connaisse et encore moins qu’il les fréquente. Donc JC et Momo le grossier personnage, de l’institut Bartabac, ne font qu’un.
La drisse est grosse comme est épais le Tu Laomaor cher à Shitao.Lisez Momo le revenant, pensez Jicé.

J J-J dit: 25 octobre 2025 à 21h23

@ sous influence de l’herbe du diable
et de cette petite enfumée… Oui, quelle rigolade… Bernard y a cru, dur comme fer à l’époque. Et comme je l’aimais bien, j’ai fumé de son herbe de marque Castanada… et suis même parti sur les traces de Yagé, avec WSB… T’imagines-tu ! Dieu merci, une seule expérience m’a suffi, comme celle de MF en Californie… Un merveilleux et un mauvais trip.
J’ignore s’il est indécent de raconter sa vie privée sur les réseaux sociaux quand tant de gens meurent à notre porte. Et pourtant, c’est apparemment ce qui intéresse le plus le monde.
Je voudrais bien que vous vous expliquiez les soubassements d’une telle ambivalence. Où est le curseur de chacun.e ? Mais rien n’oblige à injurier ni à harceler les taiseux ou les bavards. C’est la norme déontologique de chacun.e qui prime sur celle des autres.

@ Je ne répondrai pas à votre question (…) – J’ai signalé que je ne développerai pas, et plus.

Je n’ai rien demandé. J’ai apprécié votre lecture de JP-K et de JL-E. Vous n’avez pas perdu notre temps. Merci, r^z.

J J-J dit: 25 octobre 2025 à 21h28

il me semblait bien qu’il manquait toujours un opus majeur à la série « le goût da », dans la série fromagère de la France du mercure : « le goût de l’endive »… L’RDL en a désormais les bonnes feuilles et l’exclusivité par l’un de ses membres les plus distingués. Quelle chance !

Janssen J-J dit: 25 octobre 2025 à 21h47

J’adore lire le commentarium, le soir, engoncé dans mes nouvelles charentaises John Didon ///
Je me marre comme une tordue ou un bossue, en croyant lire ceci, une 1ère fois : « Sainte Beuve également excellente sur le sujet. Une femme réputée pour sa très grande beauté ».
Et j’en excipe l’irrecevabilité de la demande.

Maurice revient... dit: 25 octobre 2025 à 22h23

Tu ne sais pas lire déjà quand t’es sobre, la Gigi, alors quand t’es bourrée…!!!
Bloomie Vantard connait tout le monde, même les chinoises ivrognesses de Sexy Doha !!!
Gigi & Bloomie, deux catastrophes bachiques ambulantes !

et alii dit: 26 octobre 2025 à 0h17

impossible de ne pas remarquer, avec la date de son décès, qUe J.DIDION présznta un symptome d’anniversaire (tres chrétien de plus)

et alii dit: 26 octobre 2025 à 0h50

permettez que je souligne puisque l’enfant de l-autrice avait été adoptée, que DIDION ET SON MARI se décidèrent dans l’adoption d’une fille,dont la mère biologique était vivante;

D. dit: 26 octobre 2025 à 2h28

Je préfère à tous vous rappeler gentiment que le temps est l’image mobile de l’Eternitè autant que sa fin. Au cas où vous auriez oublié.

D. dit: 26 octobre 2025 à 2h45

N’est-ce pas, et alii, qui soliloquez dabs votre tour d’ivoire ?
Lacan fait du langage la structure fondamentale du sujet,seulement voilà cette position réduit le temps vécu à une structure symbolique alors que il est pas seulement celui du discours mais aussi celui du corps, de la matière, du monde. Et quand vous êtes contrainte de mettre à l’heure vos pendules vous vous gardez bien d’en appeler à Bergson pour qui la durée vécue échappe à toute formalisation logique sachant que le temps n’est pas une structure abstraite, maisbien une expérience qualitatuve et continue.
Ainsi, le « temps logique » de Lacan néglige la temporalité affective, celle de la douleur, de l’attente, du vieillissement, etc. Eh bé oui. La notion lacanienne de « temps logique » est hautement abstraite puisque comme par hasard elle repose sur une fable intellectuelle (les prisonniers et les disques) qui illustre la décision rationnelle. Mais dans la vie psychique réelle, les décisions ne suivent pas toujours une logique déductive, vous vous en doutzz, j’espre. Le désir et l’inconsècient sont souvent irrationnels, non logiques, voire contradictoires. Alirs vous entebdra-on enfin reprocher à Lacan d’introduire une cohérence artificielle dans une expérience fondamentalement chaotique ? Parce que au bout d’un moment, hein, bon…

D. dit: 26 octobre 2025 à 3h05

Afin de remettre les pendules à l’heure chez la Pythie du Quai qui s’en croit dispensés, rappelons que Baba Vanga (1911-1996) — voyante bulgare a prophétisé que « tout fondra comme glace, seule la gloire de Vladimir et la gloire de la Russie subsistera », prédisant aussi que la Russie non seulement survivra mais dominera le monde, et que « Personne ne pourra arrêter la Russie. Elle a également annoncé qu’en 2025, un conflit majeur éclaterait en Europe, avec de graves conséquences. C’est donc pour maintenant, grâce à notre trop excellent Président. Ce dernier n’ignorant sûrement pas que Nostradamus a souvent annoncé dans ses quatrains des « guerres cruelles » en Europe, ce qui certains relient à la Russie et à son rôle géopolitique. Et boum Prosper youp la Boum.
On trouve des prophéties enregistrées dans des milieux orthodoxes ou chrétiens qui évoquent un rôle futur très important de la Russie dans un conflit global, ou encore des transformations religieuses en lien avec la Russie. On retrouve également des vidéos et prédictions modernes (par exemple le prophète chrétien Kim Clement) qui parlent de la Russie, de Putin et de la guerre en Ukraine dans une perspective prophétique.

D. dit: 26 octobre 2025 à 3h12

Marie-Julie Jahenny (1850-1941), l’une des plus grandes mystiques catholiques de notre époque, reçut du Ciel la mission d’obtenir par ses souffrances, un sauveur pour la France, appelé Henri V de la Croix. »

« Il sera désigné par le Ciel, pour sauver la France et délivrer l’Église de ses ennemis, au plus fort de la tempête. »

JC..... dit: 26 octobre 2025 à 5h10

LE JE REGNE TOUJOURS

Le fascisme, le capitalisme, le socialisme, le communisme ne seront jamais des systèmes aussi dangereux que le nombrilisme.

En littérature ?
Voir plus haut !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 26 octobre 2025 à 5h43

Hâte d’assister à la messe via l’Internet car confiné à un fauteuil roulant.

Lecture du livre de Ben Sira le Sage

Le Seigneur est un juge
qui se montre impartial envers les personnes.
Il ne défavorise pas le pauvre,
il écoute la prière de l’opprimé.
Il ne méprise pas la supplication de l’orphelin,
ni la plainte répétée de la veuve.

Je constate que la souffrance est encore bien présente à la clinique du bon docteur Passou. J’espère le plus sincèrement du monde qu’il ne s’en afflige pas trop …

Chaloux dit: 26 octobre 2025 à 6h02

Le pâté ranci des Charentes ne sait pas lire. Il nous l’a souvent prouvé. Ah, cette George Sand pas pianiste, alors que ce déchet de cadavre de porc avait le bouquin sous le nez…

Hurkhurkhurk !

Clopine dit: 26 octobre 2025 à 6h31

Merci à notre hôte d’évoquer les États-Unis via une écrivaine :perso je n’en peux plus de la sur saturation trumpienne (totalement délibérée, avant même sa réélection les mécanismes des médias avaient été analysés et la stratégie des communications provocatrices mise en place pour submerger les inconscients, et ça marche bien sûr)et voilà une bouffée d’air ….Merci, et à la fois je suis contente de vous dire merci et mécontente d’être celle par qui Trump pointe le bout de nez de néo fasciste…

Jazzi dit: 26 octobre 2025 à 6h52

« Pauvre extrême-gauche dont le bilan se résumera en définitive à une seule chose : un siècle à bouffer du curé pour finir par lécher les bottes des mollahs. »
Claude Malhuret à l’Assemblée Nationale.

Chaloux dit: 26 octobre 2025 à 6h56

Pas plutôt au Sénat?

Malhuret est d’une vulgarité peu commune. Je me demande depuis longtemps ce qui a pu arriver à ce type pour qu’il descende aussi bas.

Chaloux dit: 26 octobre 2025 à 6h58

Trump est plutôt un grand bonhomme. À mon avis. Pas pour les cloportes, évidemment.

Chaloux dit: 26 octobre 2025 à 7h09

Imaginez les copains de la tricoteuse cloportine au pouvoir. Pas un peu fasciste? Le fascisme, le stalinisme viennent de la gauche. Grand soir uniquement pour ceux fort nombreux qui en sont morts., et donc qui en mourraient.

rose dit: 26 octobre 2025 à 7h19

J’ai bouffé du curé.
Je le confesse à dieu tout puissant.
Avant hier un tiers et hier deux tiers.
Ma boulangerie a pris une semaine de congés pour la Toussaint, c pour cela.
Un sacristain.
Et alii, tous vos liens passionnants, rejoignent celui d’il y a trois jours, sur les mères maltraitances, et ce tabou.
Clopine, une femme de surcroît, j’ai bcp apprécié.

Ah ben dis donc(c).

C mauvais, je sors, bon dimanche !

Chaloux dit: 26 octobre 2025 à 7h58

Il ne s’agit pas de la création du FN mais de la starisation de Le Pen par Mitterrand. Ras le bol d’être repris sans arrêt par des ignares comme la Béré!

Sybil Pythie dit: 26 octobre 2025 à 8h01

« La Chine trois fois muette » est LE livre de JF Billeter qu’il faut lire pour aborder l’empire du milieu par-delà les clichés à deux yuan. Comme toute son œuvre, il est publié chez Allia, maison d’édition exigeante qui produit de petits livres très soignés, très abordables, au contenu d’une haute tenue.
Après un passionnant développement sur la notion de « réaction en chaîne » appliquée à la Chine (déclenchant, œuf corse, des réactions en Chine), on passe à l’explication du titre : trois fois muette, la Chine l’est parce qu’elle ne parle « ni de son présent, ni de son histoire récente, ni de son passé pris dans sa totalité ».
Écrit au début du siècle, ce livre est essentiel et toujours d’actualité malgré le tournant de 2012 et l’avènement de Xi.

« Une Rencontre à Pékin », où se mêlent histoire personnelle et Histoire, est le récit passionnant de la rencontre avec celle qui allait devenir sa femme, sur fond de début de grande révolution culturelle prolétarienne.
Est-ce un hasard si deux des meilleurs sinologues de langue française sont un Belge, Pierre Ryckmans, et un Suisse comme Billeter ?

Quant à l’excellente Anne Cheng, qui occupe la chaire du Collège de France, elle est la fille de François Cheng avec qui les relations n’ont pas toujours été simples. Ses deniers travaux portent sur les relations Chine-Inde, domaine riche et passionnant et relativement nouveau en Europe, si l’on excepte les travaux de Rana Mitter en GB.

On ne va pas se salir un jour du Seigneur en s’approchant du camp-à-nella, du campa-nul, de l’épais momo (sorte de ravioli en chinois) vulgaire et grossier.

B dit: 26 octobre 2025 à 8h07

ignares comme la Béré!

vous me l’avez déjà signifié néanmoins je ne pense pas inutile de revenir aux origines de ce parti dont les actuels représentants tiennent à s’écarter de l’idéologie qui longtemps a prévalu. Il est évident que les ennemis désignés ne sont plus les juifs.

B dit: 26 octobre 2025 à 8h17

. À mon avis.

oui, le votre, nous ne sommes pas obligés de le partager. Personnellement je crois qu’il a tellement peur d’etre detronné par la Chine et motivé par le profit que son action se bornera à tout faire sans egard pour le désordre qu’il sème qu’il fera tout ce qui freinera l’avancée des chinois en pretextant agir pour le bien de son pays en n’oubliant pas d’enrichir ses amis tout en continuant d’appauvrir ceux qui n’ont pas besoin de l’etre plus encore. Quel beau chantier de reconstruction à Gaza, entre autres . Nous sommes toujours dans l’attente de son génie en Ukraine.

Jazzi dit: 26 octobre 2025 à 8h25

Ma voisine et amie Michelle C., prof d’allemand à la retraite et juive non pratiquante me fournit régulièrement en livres. Parmi les derniers titres trouvés dans ma boîte aux lettres, celui-ci, dont j’avais beaucoup entendu parlé mais que je n’avais jamais lu. Je ne résiste pas au plaisir de vous en donner un savoureux extrait :

Le ghetto de Venise

« C’est ainsi qu’en 1516 naquit le premier quartier réservé, entouré de murailles, et le soir, fermé par des grilles. Comme il était situé à l’emplacement de ce qui était la nouvelle fonderie (« ghetto nuovo » en italien), on continua à l’appeler le ghetto.
Les juifs étaient donc tolérés à condition qu’ils vivent en vase clos. Dans l’esprit des autorités, il s’agissait aussi de les protéger des bouffées de fanatisme. De plus, en réduisant ainsi leur périmètre, ils pouvaient mieux concentrer leurs lieux de culte, administrations, synagogues, boucheries et boulangeries. Très vite, quelques années après, ils étaient autorisés eux aussi à profiter des échanges commerciaux entre Venise et l’Empire ottoman. Qu’importe si le privilège était censé concerner des négociants désignés comme des « juifs levantin de passage ». Nul n’était dupe de la véritable origine de ces séfarades. Après tout, anciens Espagnols ou nouveaux Ottomans, ils vivaient dans le ghetto, devaient régulièrement renouveler leur titre de résidence et s’acquitter d’impôts particuliers. (…)
Malgré tout, la Sérénissime traitait bien ses juifs. Que sont ces mesures en regard de celle appliquée depuis deux siècles par les Anglais, les Français, les Espagnols et les Portugais vis-à-vis de leurs juifs : l’expulsion sans espoir de retour ? (…) En regard, l’invention du ghetto, avec son cortège de restrictions, fut un moindre mal. Tout en les isolant, elle leur permit de faire souche dans la capitale d’un empire commercial et de profiter de son immense potentiel économique.
Tous n’étaient pas des pouilleux. Pour être soumis au même statut, les juifs vénitiens ne vivaient pas pour autant de la même manière derrière la même clôture. Elle n’empêchait pas que les inégalités sociales y perdurent. Riches et pauvres se côtoyaient sur les bancs de la synagogue, mais se distinguaient par leur niveau de vie et leurs maisons. Un jour de 1633, on jugea nécessaire de prolonger le ghetto nuovo et le ghetto Vecchio par un ghetto nuovissimo que l’absence de commerces signalait comme résidentiel. De riches séfarades, récemment débarqués, devaient s’y installer. Les Treves, d’opulents banquiers, s’y firent même construire un palais.
Bientôt le ghetto et ses extensions ne suffisant plus à abriter ses quelques 2 500 habitants, il adopta une architecture en hauteur assez anarchique. Et atypique. Par la force des choses, la ville était visuellement dominée par des juifs. Leur monde clos était plus près du ciel que le monde libre. (…)
Cela dura jusqu’à la fin de la République quand Venise fut prise par les Français avant d’être livrée cinq mois plus tard à l’Autriche. Les troupes du général Bonaparte s’empressèrent alors de « délivrer » le ghetto en lui retirant ses portes et en plantant un arbre de la liberté au centre de la grande cour. »

(Pierre Assouline – « Le dernier des Camondo », folio, pp. 76-78)

N.B. : Les Camondo comme les Modiano sont natifs de Venise.

et alii dit: 26 octobre 2025 à 8h25

rose, merci de me dire que vous appréciez les liens que je proposen et , croyez le ou non, après réflexion : j’aimerais qu’ils apportent ub regard singulier sur un point du billet , et/ou des commentaires, même si j’en écarte nombre d’autres qui n’auront échappé à aucun contributeur, et dont les éclairages n’en sont pas moins important pour ne pas dire essentiels à l’entente de l’oeuvre ou de l’auteur en cause;
P.Assouline , dès le titre, alerte ses lecteurs sur le « je » , comme « sans pareil » unique,donc pas de « comme » mais à la différence, peut-être?
pour un bon dimanche pour tous(avec ou non passage chez le patissier; et méfiez vous de la patissière; j’en connais une, presque centenaire , qui me raconte les clients de sa famille dans sa jeunesse
(et ne trouve rien d’aussi bon qu’au temps où son père était au four! )

D. dit: 26 octobre 2025 à 8h47

Il suffit avec un peu d’imagination d’imaginer la Trouillefolle enfin parvenue à la tête d’une institution culturelle pour frémir. Brrr…

Patrice Charoulet dit: 26 octobre 2025 à 8h48

Devinette littéraire

Pour quelle raison le début de phrase qui va suivre, trouve chez un grand romancier français du XIX e siècle ne pourrait pas se lire dans un roman de Stendhal : « Et la berline se lança vers les Champs-Elysées au milieu des autres voitures, calèches, briskas, wurts, tandems, tilburys, dog-carts, tapissières à rideaux de cuir (…) » ?

puck dit: 26 octobre 2025 à 10h39

j’attendais avec impatience ce petit livre de JF Billeter, et effectivement il représentait une vraie bouffée d’air frais en remettant à leur place tous ces chinoisistes comme cet imbécile de François Julien et sa vision débile de ‘grâce à la culture on est tous des frères ».

sauf que F Julien avait tellement de fans que la sortie du livre JF Billeter avait fait polémique : les défenseurs de Julien étaient plus plus nombreux que ceux de Billeter.

parce que tout le monde croyait dans la vision débile de Julien, en tout cas tout le monde à l’époque voulait croire à sa façon de créer des liens entre la pensée philosphique chinoise et européenne ce qui évidemment n’avait pas de sens.

c’est parce qu’à l’épouqe les chinoisistes étaient nombreux et le chinoisime était à la mode.

faut dire que c’était le temps où on mettait au chômage tous les ouvriers français pour les remplacer par des ouvreirs chinois ce qui augmentait les dividendes des actionnaires.

c’est d’ailleurs assez marrantes de voir l’influence des actionnaires sur les modes culturelles et les courants de pensée via les maisons d’édition et la critique littéraire.

aujourd’hui changement de cap à 180° avec l’arrivée du Grand Satan Chinois.

du coup on va commencer à nous bourrer le mou dans le sens inverse en diabolisant les chinois via les maison d’édition et la critique littéraire.

les liens entre philosphie antique et chinoise vont être remplacé par les crimes de la révolutino culturelle.

cette série en plusieurs séisons est tellement téléphonée que limite on s’endore au milieu des épisodes.

Chaloux dit: 26 octobre 2025 à 10h43

Je suis poursuivi par trois vieilles biques. J’appelle la fondation Bardot !

Plus sérieusement, il existe une lettre de Flaubert dans laquelle il rend compte de sa lecture du Rouge, déplorant, il me semble, l’absence de style. 2e volume de la Pléiade.

« Provocation », c’est bien le langage d’un certain totalitarisme. La cloportine est prête!

puck dit: 26 octobre 2025 à 11h06

la seule industrie florissante qu’il reste en occident c’est celle qui consistent à fabriquer non plus des machines outil, mais des Grands Satans.

je sais pas d’où vient cette aptitude assez exceptionnelle dans la fabrication de Grands Satans.

en plus ça monopolise un tas de secteurs d’éctivité : la politique, la culture, l’édition, la critique etc…

et dès qu’on cible un type pour le transformer en Grand Satan boum ! tout ce beau monde s’y met avec une synchronisation digne du philharmonique de Berlin.

en plus maintenant ceux qui vont oser poser des question sur le sens de ces démarches ils vont être censurés par nos Grands Inquisiteurs.

faut dire que la majorité a été parfaitement dressée pour tomber dans le panneau à tous les coups.

même les lions et les éléphants dans les cirques sont moins bien dressés que nous.

puck dit: 26 octobre 2025 à 11h10

on n’imagine mal le rôle essentiel de la culture dans le domestication des masses.

au départ la culture c’était un truc qui servait à développer son esprit critique, maintenant c’est devenu un procédé de domestication.

avec des procédés très simple fondées sur la plupart sur une vision du monde non pas réaliste, mais totalement idéaliste.

tellement idéaliste qu’elle finit par s’éloigner du réel comme on voit des films de SF le cosmonaute qui séloigne de sa capsule pour se perdre dans l’univers.

Paul Edel dit: 26 octobre 2025 à 15h01

Flaubert a varié sur Stendhal.  Dans une lettre à Alfred Le Poittevin en août 1845, le Flaubert de 24 ans s’exprime ainsi : « J’ai lu hier soir dans mon lit le premier volume de Le Rouge et le noir, de Stendhal. Il me semble que c’est un esprit distingué et d’une grande délicatesse. Le style est français. Mais est-ce là le style, le vrai style, ce vieux style qu’on ne connaît plus maintenant ? ».

Mais à 31 ans , il écrit à Louise Colet :« J’ai fait prendre au cabinet de lecture La Chartreuse de Parme et je la lirai avec soin. Je connais Rouge et Noir, que je trouve mal écrit et incompréhensible, comme caractères et intentions. Je sais bien que les gens de goût ne sont pas de mon avis ; mais c’est encore une drôle de caste que celle des gens de goût : ils ont de petits saints à eux que personne ne connaît. C’est ce bon Sainte-Beuve qui a mis ça à la mode. On se pâme d’admiration devant des esprits de société, devant des talents qui ont pour toute recommandation d’être obscurs. Quant à Beyle, je n’ai rien compris à l’enthousiasme de Balzac pour un semblable écrivain après avoir lu Rouge et Noir. »
Dans une lettre écrite à Maupassant en juin – juillet 1878, par contre, il n’est plus question de distinction et de délicatesse, mais seulement de « cet idiot de Stendhal ».

Chantal dit: 26 octobre 2025 à 17h21

Carnet rose chez les Goncourt, Eric Emmanuel Schmitt vient d’être papa d’une petite fille pour la première X.

D. dit: 26 octobre 2025 à 17h33

On est assez de monde comme ça sur Terre, je trouve. Cela-dit c’est pas de sa faute â la gamine.

D. dit: 26 octobre 2025 à 17h35

Je n’aime pas ce npm de Mollat. Ça sonne comme Mollah. Exactement pareil.
Eh puis ça sonne comme mollasson, aussi. Ça ne doit pas être très bon pour les ventes.

B dit: 26 octobre 2025 à 18h52

 » détroner », « détroné » , veuillez m’excuser. Une consonne de trop pour les craintes du  » grand homme ». Je donne 10 ans à la Chine pour lui ravir la première place si tant est qu’elle ne l’occupe pas déja dans de nombreux domaines sauf celui des libertés mais je crois que Trump y voit un modèle.

B dit: 26 octobre 2025 à 19h00

Chaloux,

Il me semble que c’est un esprit distingué et d’une grande délicatesse. Le style est français. Mais est-ce là le style, le vrai style, ce vieux style qu’on ne connaît plus maintenant ? ».

Je connais Rouge et Noir, que je trouve mal écrit et incompréhensible,

Il est évident qu’il n’a pas bougé d’un iota.

Ceci étant, il n’y aurait que les imbéciles qui ne changent pas, en feriez-vous partie?

B dit: 26 octobre 2025 à 19h22

Excusez-moi, j’oubliais que de gauche vous avez migré pour la droite, quant au reste, si l’on se réfère à votre style, à vos façons, je ne jurerais de rien sauf à noter un certain entêtement pour l’invective dont vous n’êtes pas avare. Au moins une preuve de bonne volonté. J’aime aussi assez votre cirque censé cacher vos inavouables sentiments. Du grand art!

B dit: 26 octobre 2025 à 19h28

Impossible, il faudrait demander à Musk s’il existe un moyen d’extraire une puce d’un cerveau où elle aurait été par erreur implantée. Mon ressentiment à votre égard ne prendra fin qu’à ma mort et je suppose que vous n’ignorez pas pourquoi je vous en veux autant ni pourquoi je me moque assez gentiment de vous. Je vous sais intelligent et je me considère comme inconsistante, limite demeurée.

Clopine dit: 26 octobre 2025 à 20h00

Si Marine Tondelier, si les Verts, ont enfin compris qu’il faut sortir du capitalisme pour laisser une chance à la vie humaine sur ce globe terrestre, et donc laisser une chance à la biodiversité, à l’égal partage, et aux idéaux égalitaires et humanistes, alors je vote à 100 pour cent pour elle. Et j’ai comme une petite fierté de voter pour elle. Car les combats féministes on t quand même abouti à un truc « oui, il peut y avoir une femme à l’Elysée ». Et franchement, entre Tondelier et Le Pen, mon choix est fait.

renato dit: 26 octobre 2025 à 21h04

Je comprends que l’individualisme insatisfait puisse produire de la souffrance chez les réactionnaires décadents qui se croient victimes d’injustices…

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 6h09

J’écoute le programme de Lecornecu. Si le prozet de Touquette c’était de nous ruiner, c’est réussi.

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 6h12

Non Béré, je ne sais pas pourquoi vous ne me lâchez pas. Et je m’en fous. Petite confusion mentale sans conséquence.

Tonnelier à L’Élysée, ce serait une idée pour achever le pays.

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 6h13

Tondelier… correction IPhone.

Pas de nouvelles du déchet de cadavre de porc…

JC..... dit: 27 octobre 2025 à 7h12

LES IMAGES PARLENT

Ô tempera, ô Moresque ! J’ai remplacé mon crucifix de WC par un portrait de ce cher MADURO, un dirigeant démocratique, populaire, et admiré, car immensément compétent.

On aimerait en France des dirigeants de cette envergure !

Post Scriptum : Je cherche une place dans ma cave pour afficher une copie de l’illustration du billet. Cette vieille JOAN DIDION a un regard sublime, celui d’une cannibale qui ne pense qu’à vous bouffer, la garce ! Horrible ….

Jazzi dit: 27 octobre 2025 à 7h54

LOUVRE anagramme de LOVEUR

« Les phrases de loveur en soirées j’te les fait sur demande
Afin qu’une pute me branle et pousse des hurlements sur le ventre »
Nekfeu, « Pimpin’ Ain’t Eazy

B dit: 27 octobre 2025 à 9h29

Chaloux, oui, je crois que votre confusion est ancienne, aucun psy n’y pourrait rien.Un défaut de conception irrémédiable de votre encéphale.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 9h35

HOMMAGES à MARCEL CLAMER, poète des buissons prenant du CHAMP au dessus de l’urinoir.
—-
@ au relevé des filets du lundi matin 27 X 2025…
(… histoire de ne point oublier les noms d’oiseaux de la volière dont les fientes et remugles circulent et prolifèrent chaque jour un peu plus au dessus de la fosse pure purine, il faut bien le constater) :

*** la tricoteuse cl,
*** cette vieille charogne en état de décomposition avancée
*** ce vieux vautour à ragots exhibitionniste
*** cet obsédé comme son maitre cacochyme dont il est le pékinois
*** poursuivi par trois vieilles biques
*** la pâté ranci des charentes, ce déchet de cadavre de porc
*** deux catastrophes bacchiques ambulantes
*** les ignares comme …
*** le putois obscène des charentes
*** la boldo cl …
*** le déréglé du noeud
*** (la suite à venir … _________

Vous manquent tant que cela ?…
Arrivez pas à les oublier ? Une petite confusion mentale, sans doute ?…
Non ???
On s’en fout pas. On n’oublie rien. Genou bli rien.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 9h57

merci jzmn pour cette découverte bien tardive. (surtout merci, à tout ce qu’on a évité sur cette terre, venu de cette génération qu’a pas connu 68 – Abyssal, dans le requin).
__________

Nekfeu, j’balance un autre putain d’joint
Tchek, S-crew, tu connais l’truc mon gars
ça fait, ça fait
J’t’ai pécho ça veut rien dire, ça m’fait rire j’pense à rien
Suce-moi, j’te dit même pas quand ça vient
Mais toi tu prends ça bien, cesse tes messages ambigus
ça veut rien dire, assume un peu tes sales envies d’cul
Si t’es sage on discute dans ce texte vois-tu
Je parle des filles qui friment malgré leur entre-fesses poilu
J’te mets, tu trouves ça surprenant ?
Mais si un jour j’te dis « je t’aime » tu peux être sur qu’j’te ments
Les phrases de loveur en soirées j’te les fais sur demande
Afin qu’une pute me branle et pousse des hurlements sur le ventre
Les femmes sont bêtes donc on simule la grande peine
Tu peux couper l’mic sur scène on continuera quand même
A cappella, fils
J’suis pas un prince de la favela
Juste un prince de Machiavel qui cache sa peine pour palper d’la miche
———-

N’alimentons surtout pas Grâce Elliott.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 10h03

Non pas… (9.49 et 9.51). Il y a tellement de « je » sans pareilles qu’on ne connaissait pas encore… Merci de nous les avoir exhumées. Elles en valurent la peine.
Mais le désert croît, nitch : plus on apprend de choses au monde, moins on en connaît l’étendue.

Clopine dit: 27 octobre 2025 à 10h16

Et vous avez AIMER, l’anagramme de MARIE… ON peut multiplier la chose, vous savez…

closer dit: 27 octobre 2025 à 10h26

Les pianistes d’origine asiatique (avec souvent un passeport US ou canadien) raflent la majorité des prix du concours Chopin de Varsovie.
Quelques commentaires:

« Faut-il comprendre que les jeunes générations dans le monde occidental se désintéressent du piano, du répertoire romantique, de Chopin, de la musique dite classique en général ? On ne saurait sérieusement incriminer (pour le moment du moins) un déclin des écoles de musique du Vieux Continent puisqu’elles savent former les champions asiatiques du clavier. Il faudrait plutôt écouter cette professeur de piano : « C’est un sujet depuis longtemps débattu dans les conservatoires. A l’exception de ceux venus des pays d’Europe de l’Est, la plupart des élèves ne travaillent plus suffisamment. Les jeunes générations, dans le domaine musical en tout cas, ne sont plus rompues à la persévérance, au dépassement de soi. Un rien les épuise. En outre, cette pratique des grands concours internationaux ne fait plus rêver, même chez les meilleurs sujets. Et on peut parfaitement les comprendre. Elle obéit à un goût pour la compétition qui n’a plus cours chez nous. Se confronter aux bêtes à concours que peuvent être les ressortissants des pays d’Asie n’est pas si enviable. Enfin trop de divertissements faciles les éloignent de tout ce qui demande quelque effort. Leurs références musicales sont devenues consternantes. Et les parents abdiquent… Une grande partie de la société est ainsi devenue inculte, elle se détourne du patrimoine, non par révolte ni par conviction, mais par ignorance, par simple indifférence. En Allemagne, le slogan à la mode c’est « Fuck Goethe ». Les Romantiques certes ont eux aussi vomi le classicisme. Mais c’était pour le remplacer par autre chose de magnifique, de révolutionnaire ».
Causeur

Un ramassis de fainéants incultes, voilà ce qu’est devenu notre jeunesse sous l’emprise de la gauche culturelle depuis 70 ans (pas d’effort, pas d’élitisme, pas de compétition, tout se vaut, Lady Gaga ou Mozart, etc, etc).

De quoi donner envie de voter RN, ce que je n’ai jamais fait jusqu’à présent. D’ailleurs, cela ne changerait probablement pas grand chose.

closer dit: 27 octobre 2025 à 10h28

J’ai tenu une semaine sans polémiquer…
Mais comment rester silencieux devant l’effondrement ambiant?

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 10h30

B, c’est de votre confusion mentale dont il était question.

J’avoue être assez content de : « déchet de cadavre de porc ». Ça fait cascade et ça va tellement bien à la Gigi!

Le suis-je assez, psychologue! (Style Verdurin)…

Hurkhurkhurk !

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 10h34

Les pianistes asiatiques ne sont pas meilleurs que les autres. Lang Lang, par exemple, est un épouvantable remueur de commodes. Vaguement écouté le concours Chopin. À part jouer le plus vite possible, rien entendu d’exceptionnel, des phrasés bizarres et complètement hors de propos, alors que rien n’est plus précis que l’écriture de Chopin. Lauréat sans grand intérêt. Même ces concours sont vérolés.

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 10h37

Reste l’école russe, la seule qui subsiste en matière de qualité et de vision des œuvres. L’élite russe reste une élite supérieure.

B dit: 27 octobre 2025 à 10h42

(Style Verdurin)… ça vous va bien. Moi je faisais allusion à vos fonctionnements, souvent je les associe à ceux d’un psychopathe, vous savez que des études recensent parmi les décideurs de nombreuses personnes qui correspondent à ces profils qui sont variés. Il y a les très dangereux, ceux quituent, torturent et ceux qui malmènent autrui et tirent du plaisir à ce genre de comportement ou n’éprouvent rien ni peine ni satisfaction d’ailleurs. Ces gens ont une notion assez mouvante selon des circonstances du bien et du mal et si les aléas vous mettent en contact avec l’un de ces etres, le fruit de l’échange ou du commerce au sens premier s’avère des plus hasardeux quand la situation n’est pas tot simplement risquée pour une personne saine qui n’aura pas l’idée de s’en proteger ou de se méfier. Je suis peut-être traumatisée mais sans rencontrer de psychopathes je vois souvent de la perversité chez nombre de mes contemporains et j’y suis allergique.

B dit: 27 octobre 2025 à 10h50

D’ailleurs, cela ne changerait probablement pas grand chose.

C’est vrai, avec à peine une licence on peut devenir président et bien que bardés de diplômes, les Mozart de la finance n’ont pas mené à une réussite spectaculaire. Un copain remarquait: « Qu’est-ce que la France serait devenue avec un Wagner ! ».

Janssen J-J dit: 27 octobre 2025 à 11h04

@ comment rester silencieux devant l’effondrement ambiant (18.28)
Revenez vite par Minou… Il y a du porc faisandé à ripailler pour alimenter les trolls.

@ A propos de l’affaire dite de l’emploi fictif au Canard Enchainé, portée par le journaliste Christophe Nobili, l’hebdomadaire se félicite d’en avoir été totalement relaxé par la justice, le 17 octobre dernier. Nous précisions que le Parquet n’a pas fait appel de cette décision durant les 10 jours suivants auquel il avait droit.
Le temps de mettre fin à cette fâcheuse histoire est désormais révolu, la Justice est passée.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 11h15

@ Thesee,
Encore une tentative de hameçonnage sur l’ordi, à l’instant (Appelez l’assistance Windows au 09 74 32 11 15). Si le site gouvernemental dédié capte ce message, qu’il essaie d’en identifier la source. Peut-être réussira-t-il à capturer ces prédateurs…

Chantal dit: 27 octobre 2025 à 11h35

passage de frontière in extrémis, retour un peu plus relax.

hier j’ai été à Crespin pour chercher mon exemplaire de Nuevo expresso, entre deux ondées glacées j’ai fait le trajet sur une autoroute pleine de travaux et de files ( j’ai choisi le dimanche parce qu’il y a moins de camions ). L’accueil dans le bistrot qui sert de point replay a été givrant, le patron d’une humeur exécrable m’a envoyée sur les roses prétextant qu’il ne fait pas point replay le dimanche. Après un léger hoquet, je suis parvenue à articuler que sur le site il était bien ouvert, et le mail du furet du nord m’incitant à y aller le jour même. Il a hurlé que son internet était défaillant conspuant les machines électroniques infernales ! Cela ne faisait bien évidemment pas mon affaire j’ai déglutit repris mon souffle sous cette hurlante pour oser répondre que j’avais fait plus de cent bornes pour venir chercher mon colis. Il m’a presqu’insultée d’insister et m’ordonnant de revenir le lendemain à 9 heures. J’ai fait la tronche sans paroles et … la serveuse une jolie blonde pétillante habituée à son cinetoche probablement, m’a fait un clin d’œil et demandé mon numéro de client, j’ai murmuré c’est un livre …
Il est retourné à ses potes et à son kicker, et j’ai fini par prendre livraison du colis.
Le retour fut plus plaisant, j’ai pris une nationale de Stambrugges à Beloeil, en revenant par Ath et Enghien. Les couleurs d’automne et un rais de soleil sous un ciel assez lourd. C’était l’anniversaire de ma mère, j’ai téléphoné prudemment, çà va mais elle est fatiguée, on enterre mon oncle Jean-Pierre 88 ans, le petit dernier de la fratrie parti en premier, cérémonie mercredi, pas une envie folle d’y aller çà sent le pétard de règlement de comptes familial.
Je l’aimais beaucoup c’était le seul à profiter vraiment de la vie, tennis, peinture et de nombreux immeubles construits sous sa patte d’architecte.
Je penserai à lui comme çà de temps en temps.

J’ai toujours détesté ce fauteuil en cannage aux dimensions m’a-tu-vu, il s’en vendait à Sluis des exemplaires à la Sylvia Kristel question de goût ou d’époque sans doute comme les chaussettes jaunes fluo pour faire moderne ou la si ridicule coiffure banane à la schmoll.

Jazzi dit: 27 octobre 2025 à 11h42

« Tadzio », l’acteur suédois Björn Andrésen, principalement connu pour avoir joué à l’âge de 14 ans dans « Mort à Venise » de Luchino Visconti, est décédé à 70 ans.

closer dit: 27 octobre 2025 à 11h58

Je ne fais pas de fixette sur le concours Chopin de Varsovie, Chaloux. Mais c’est un signal parmi d’autres et le constat fait par cette prof de piano citée par Raphaël de Gubernatis chez causeur n’est pas un fantasme de vieux réac.

Je cite un autre passage:
« On peut, on doit s’émerveiller devant cette virtuosité, cette habilité, cette intelligence et cette sensibilité que déploient aujourd’hui tant de jeunes pianistes venus d’Asie et à qui on ne peut plus reprocher, comme ce fut le cas naguère, un jeu parfait, mais mécanique, mais sans âme. Ils ont assimilé à merveille, sinon l’esprit romantique de la Vieille Europe, car ils ne sont pas toujours aussi convaincants avec d’autres grandes figures du Romantisme, du moins l’essence même de la musique de Frédéric Chopin. »

Non les pianistes asiatiques ne sont pas des machines parfaites mais sans âme. J’ai écouté en concert Sophia Liu, sino canadienne de 17 ans, exceptionnelle! Mao Foujita aussi et certainement beaucoup d’autres.
Mais d’accord avec vous sur Lang Lang, dont le cinéma, voire le cirque, ne m’a jamais impressionné; c’est dommage qu’il éclipse les autres dans les medias alors qu’il ne le mérite certes pas.

closer dit: 27 octobre 2025 à 12h04

Rose a raison. Elle aurait pu ajouter que les relations entre B et Chaloux sont une des énigmes les plus intrigantes de ce blog.

MC dit: 27 octobre 2025 à 12h18

Au fait, cette mémorable Grâce, avec préface du Comte de Ballon et introduction de Sainte Beuve, on remarquera qu’elle a été publiée il y a très peu de temps sur le site sans grand intérêt d’ Amazon!! Et pire, c’est un reprint très contemporain des annees 1860. Tel cuide engeigner Merlin,,souvent s’engeigne lui-même! »
Allez jouer les bibliophiles, avec ça ! Hurkhurkhurk…
MC

Chantal dit: 27 octobre 2025 à 12h29

Sophia Lu est une interprète magnifique closer, merci pour cette révélation. Sur un Fazioli la teinte sonore est à l’enchantement !

Je vais manger, un wrap épinard avec des poivrons rissolés et une pincée de comté. Recette du fiston.

Bolibongo dit: 27 octobre 2025 à 14h01

Je vais manger, un wrap épinard avec des poivrons rissolés et une pincée de comté.

Cela a été épinard et œuf à la poêle en ce qui me concerne.
Si tout le monde nous décrit son menu de midi, on est pas sorti de l’auberge. C’est peu de le dire! 🙂

Bolibongo dit: 27 octobre 2025 à 14h05

Je vais manger

Mais qu’avez-vous donc bu avec vos épinards, Chantal?
En ce qui me concerne, j’ai débouché un St. Emilion de chez Albert Bogé, un vin de tous les jours, un Tour de Vignot 2021.

Rosanette dit: 27 octobre 2025 à 14h10

@ M.Charoulet
le txte que vous citez est tiré si je ne trompe des premiers pages de la Curée de Zola .
Evidemment les mots anglais qui designent les divers types de voitures ne faisaient pas partie du vocabulaire français de l’époque de Stendhal
de son temps marqué par l’empreinte napoléonienne l’ennemi c’était l’Angleterre
On la haïssait ou on l’ignorait, et c’était là sa place dans la culture d’un sternal
Cela change sous Napoleon III avec l’anglomanie suscitée par le traité de commerce avec l’Angleterre .
Ce fut une mode qui explosa en France avec la découverte de l’avance industrielle de ce pays autrefois honni ,suscitant l’adoption de ses produits et du vocabulaire correspondant.

Vedo dit: 27 octobre 2025 à 14h12

J’ai écouté, et regardé, le concert de Eric Lu (lauréat du Chopin). Pas convaincu du tout. Je l’ai trouvé « moderne », y compris le son qu’il produisait du Fazioli. Pas intéressant. Cela ne correspond pas à ce que j’ai lu sur les concerts que donnaient Chopin, ni à « mon » Chopin. « Mon » Chopin?, c’est, entre autres, la Berceuse par Rubinstein. Lang Lang dans la Wanderer-Fantasie, un sacrilège, mais entendu une fois en concert, au BSO, son mvt lent de « Rach 2 », exceptionnel (un mvt où le piano doit tenir l’orchestre).

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 15h37

Il y a quelques années au concours Tchaikovsky une petite asiatique joue comme une déesse le sublime 3e concerto de Prokofiev. Une pianiste d’un niveau poétique exceptionnel. Mais c’est le petit protégé d’Argerich, très commun, qui a eu le prix. Argerich était dans le jury.

Le 3e à écouter d’abord par son compositeur.

@MC. J’ai lu Grâce Elliott dans l’édition de Sandrine Filipetti, Le temps retrouvé, Mercure de France 2021. Pas dans l’édition à laquelle vous faites allusion. Elle a également présenté les mémoires de l’abbé de Salamon que je tiens pour un chef-d’œuvre. Décidément, vous n’êtes pas à une approximation près !

Maurice revient... dit: 27 octobre 2025 à 15h51

Je connais parfaitement le milliardaire collectionneur qui a commandité le casse du Louvre, mais je ne dirais rien.
Il vient tout juste de m’appeler pour me fixer un rendez-vous pour le partage du Royal Butin !
Tu vas la sortir la poubelle, oui ou merde… Euh… ça c’est ma femme qui gueule comme une damnée…
Bon, j’vais tout d’abord sortir cette satanée poubelle et puis, pour la couronne, les diamants et tout et tout, on verra après…

Jean Langoncet dit: 27 octobre 2025 à 16h14

Rions un peu

Deux députés insoumis tentent de rendre visite à Nicolas Sarkozy en prison, l’administration pénitentiaire refuse

(…)La loi confère en effet aux parlementaires le droit de visiter des établissements pénitentiaires: ils ont tenté d’exercer cette prérogative. Selon cette même source, les deux députés de La France insoumise, accompagnés par des journalistes du Monde et de Politis, ont expressément demandé à voir Nicolas Sarkozy, ainsi que les deux officiers du service de la protection qui protègent l’ex-chef de l’État.(…)

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 16h17

Qu’il arrive à Lang Lang de jouer correctement, cela peut arriver, je n’en doute pas. C’est le phénomène Aragon, qui a écrit tellement de vers qu’il y en a forcément quelques uns de bons dans la masse, ce qui ne le sauve nullement de sa médiocrité foncière.

puck dit: 27 octobre 2025 à 16h28

« J’ai écouté, et regardé, le concert de Eric Lu (lauréat du Chopin). Pas convaincu du tout. Je l’ai trouvé « moderne » »

s’il était moderne ce serait déjà une bonne chose.

en fait il est juste inexistant.

encore un gamin qui a dû grandir dans une famille où il y avait Bosendorfer ou un Bechstein dans le salon qui dponne sur la baie de San Francisco ce qui est la plus pire des condition pour faire ce genre de truc.

non le top c’était ces gamins russes du temps de l’urss qui apprenait à jouer sur un piano de merde par leur conservatoire bolchévique n’avait pas un kopek pour se payer un piano avec toutes les touches qui marchent et du coup ils étaient obligés de rentrer comme des malades pour faire sonner leur piano du coup quand il se pointait à une compétition et qu’on leur refiler un Steinway il te l’explosait !

le Bösendorfer dans le salon de la maison qui donne sur la baie de San Francisco c’est juste un truc bon pour acheter des bitcoins mais pas pour devenir musicien !

résultat ce gamin il joue comme un gamin qui a fait fortune en achetant des bitcoins !

et s’il y a un truc qui n’est pas compatible avec la musique c’est bien le bitcoin !

voilà en fait la critique musicale c’est hyper simple.

puck dit: 27 octobre 2025 à 16h34

sérieux ce gamin n’a aucune présence, on a l’impression qu’il a peur des toiuches de son piano, certains diraient qu’il est impressioniste ou qu’il a une approche féminine sauf qu’Algerich son piano elle en avait pas peur, elle lui rentrait dedans comme une morte de faim !

alors que ce Eric Lu il transmet qu’un seul truc : sa peur !

puck dit: 27 octobre 2025 à 16h37

sérieux c’est là qu’on sent que les polonais tentent tout ce qu’ils peuvent jsuqu’à refiler le Chopin à un type qui a peur de son piano pour éviter que l’armée américaine se barre de Pologne et des pays Baltes comme Trump l’a annoncé.

Jean Langoncet dit: 27 octobre 2025 à 16h42

non keupu, ne compte pas sur moi pour saturer ce cul de basse fosse avec de l’acid rock du genre grateful dead, jefferson airplane, quicksilver messenger, service, big brother and the holding company et tutti quanti

puck dit: 27 octobre 2025 à 16h46

le pire c’est quand il joue les mouvements rapides de la mazurka ou de la polonaise.

là on se dit c’est juste pas possible, les mecs ils ont écouté Rubinstein ou Horowitz donc ils savent ce que c’est de jouer ce type de morceau !

je veux dire ces trucs c’est du brutal ! c’est pas de l’impressioniste genre Debussy.

sauf que là il nous fait du Debussy et du Ravel du début à la fin !

en fait c’eszt juste une honte.

kje veux dire sir les polonais ont peur que l’armée américiane se barre qu’ils trovuent d’autres moyens mais là c’est même pas une honte c’est le comble de la déchéance morale !

mais c’est bien à l’image de l’Europe aujourd’hui.

les mecs ils sont tous perdus dans leur tête pour la politique et aussi pour tout le reste.

puck dit: 27 octobre 2025 à 16h52

Jeannot Lapin tu mélanges encore tout !

il faut mettre dans le même sac les groupes qui ont fait de la musique constestataire du genre qu’ils dénonçaient les guerre et la misère avec les autres qui ne sont jamais tombés dans cette putain de posture morale de types qui représentaient le Bien en dénonçant des trucs à la con !

alors comme par faire le tri quand tu cites une séries de groupes de rock et ne mélange pas tout stp !

d’un côté il y a les idéalistes corrompus et de l’autres les non corrompus !

puck dit: 27 octobre 2025 à 16h55

le pire du pire c’est le chanteur de U2 : Bono.

sur une échelle de 1 à 10 des enfoirés de première il se situe à 300000ème place !

rose dit: 27 octobre 2025 à 16h56

Genou flexion.
Indispensable, plier sans rompre.

Je ne l’ai pas écrit Chaloux et B. pck je ne l’ai pas pensé. Je pense très chose.

B.
Perversité à lier intimement avec jouissance. Dès que vous ne donnez plus prise, l’individu/e ne jouit plus et va trouver une autre proie.

À midi, ai mangé un couscous royal, somptueux, à la maison, avec une amie. On s’en est foutu plein lampe.

Sinon, retrouvé Atlas des fleuves du Monde.
Déception sur la place minimum prise par mon grand fleuve Sénégal. Tout pour le Nil, le Niger, le Congo et la Zambèze dans les fleuves africains.
Toujours pas Vassilissa. Où ai-je bien pu la ranger ?

puck dit: 27 octobre 2025 à 17h00

ou Neil Young : Tin soldiers and Nixon’s coming, we’re finally on our own, this summer I hear the drumming, four dead in Ohio…

pendant le temps que diure sa chanson l’armée américaine ne tuait pas 4 civils vietnamiens mais 4000 ! tous passés au napalm et lance flamme : enfants, femmes et vieillards !

sauf que la chanson de Neil Young permettait aux US de garder son image bons petits gars.

le comble de l’hypocrisie….

puck dit: 27 octobre 2025 à 17h03

aujourd’hui qu’il est en train de perdre sa position hégémonique et qu’il sent que le monde lui échappe l’occident montre enfin son vrai visage en cautionnant le génocide à Gaza !

Jean Langoncet dit: 27 octobre 2025 à 17h05

Une question idiote pour toi, keupu ; vu son itinéraire (tel qu’il est relayé par les médias), penses tu que Liberty Vance aurait pu devenir une sorte de Brautigan d’aujourd’hui ? N’hésite pas à te faire assister d’une IA pour répondre ; tu peux assi t’appuyer sur les avis de renato, il connait un bout sur les 60s, et un bon

Patrice Charoulet dit: 27 octobre 2025 à 17h07

Dans toute extrême droite, et en tout pays, il y a toujours au moins du racisme, qui peut être nié ou masqué.

rose dit: 27 octobre 2025 à 17h11

Genou flexion.
Indispensable, plier sans rompre.

Je ne l’ai pas écrit Chaloux et B. pck je ne l’ai pas pensé. Je pense très chose.

B.
C’est comme un troll, ne pas le nourrir.
Perversité à lier intimement avec jouissance. Dès que vous ne donnez plus prise, l’individu/e ne jouit plus et va trouver une autre proie.

À midi, ai mangé un couscous royal, somptueux, à la maison, avec une amie. On s’en est foutu plein lampe.

Sinon, retrouvé Atlas des fleuves du Monde.
Déception sur la place minimum prise par mon grand fleuve Sénégal. Tout pour le Nil, le Niger, le Congo et la Zambèze dans les fleuves africains.
Toujours pas retrouvé Vassilissa. Où ai-je bien pu la ranger ?

Jazzi dit: 27 octobre 2025 à 17h12

« suscitant l’adoption de ses produits et du vocabulaire correspondant. »

Ainsi que son art des jardins paysagers, rosanette.

Vedo dit: 27 octobre 2025 à 17h17

Evidemment, je n’utilisais pas « moderne », à propos de Lu. dans sens de progrès ou d’un compliment, mais dans le sens d’une platitude qui convient à un certain (je veux pas généraliser) air du temps. « Etre résolument moderne » n’est pas toujours une bonne direction.

Jazzi dit: 27 octobre 2025 à 17h31

« Ce n’est pas du Zola, mais du Flaubert. »

Dans « L’Education sentimentale », Patrice Charoulet ?

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 17h41

Je vous garantis que je ne ressens aucune jouissance. Absolument aucune!

Hurkhurkhurk !

renato dit: 27 octobre 2025 à 18h17

« Evidemment les mots anglais qui designent les divers types de voitures ne faisaient pas partie du vocabulaire français de l’époque de Stendhal »

Stendhal était arrivé à Milan en bon provincial. Il n’aurait pas pu manquer d’être mis au courant du manifeste contre les pédants et le purisme stupide publié par les frères Verri en 1764. Ce manifeste préconisait l’assemblage de termes argotiques et de citations dans le langage littéraire, l’italianisation de mots français, allemands, anglais, arabes, etc., et leur usage, si nécessaire, sans traduction. Bien, je dois m’arrêter là ; j’ai d’autres choses à faire.

Clopine dit: 27 octobre 2025 à 18h31

Rose, je vous entends, mais une petite nuance, aimer et souffrir peut vous emmener aux portes de la mort, ne pas aimer et ne pas souffrir vous mène juste devant la porte du frigo.

Clopine dit: 27 octobre 2025 à 18h38

Et je ne me prononce pas sur lequel est le mieux, sauf que je sais que je suis dans le « vrai » quand je hais la souffrance comme je le fais. Pour moi, et pour nous tous, pauvres humains que nous sommes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*