de Pierre Assouline

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La République des livres
Le « Je » sans pareil de Joan Didion

Le « Je » sans pareil de Joan Didion

On a tellement identifié le « nouveau journalisme » des années 60 à ses plus bruyants représentants, Tom Wolfe et Hunter S. Thomson, qu’on en a oublié quelques autres sur le bas-côté de la route traversant la scène américaine, dans les colonnes ou en dehors du magazine Rolling Stone. Il a donc fallu que Grasset publie son puissant récit L’Année de la pensée magique et qu’il soit couronné du prix Médicis de l’essai, pour que les Français s’avisent que Joan Didion (1934-2021) avait une voix singulière. Ses Notes à John (traduit de l’anglais par Josée Kamoun, 304 pages, 23 euros, Grasset) qui viennent de paraitre en français, étaient espérées sinon attendues depuis la découverte d’un classeur les contenant dans son bureau, chez elle, il y a quatre ans. Mais malgré leur soigneux classement chronologique par l’autrice même, le doute demeure sur sa volonté de les publier à titre posthume. D’où la controverse qui a accompagné la publication aux Etats-Unis où elle est une star dotée d’une aura assez rare dans le monde littéraire (elle a même été l’égérie de la marque Céline en raison de ses lunettes). La romancière, journaliste, essayiste et scénariste née en Californie et morte à New York s’y adresse à son mari John Gregory Dune à travers le récit de ses 46 séances chez son psychiatre durant quatre années à la charnière des deux siècles. Elle y évoque tout ce qui hante son œuvre : ses doutes sur l’écriture bien sûr mais tout autant l’affrontement avec le quotidien de la maladie, la maternité, la perspective de la mort, la dépression, l’addiction, la culpabilité notamment vis-à-vis de sa fille adoptive Quintana qui sombre dans l’alcoolisme. Nous, les lecteurs, savons ce qu’elle ignore encore lorsqu’elle jette ces pensées sur le papier : la mort prochaine de son mari puis de leur fille. Des notes intimes, poignantes de sincérité mais jamais pathétiques. Didion n’écrit pas pour émouvoir mais pour se mettre à nu et se dévoiler à vif. Elle disait :

« J’écris pour découvrir ce que je pense, ce que je cherche, ce que je vois et sa signification »

Elle n’en conserve pas moins certains de ses masques, se refusant à tout mettre à distance comme à son habitude, si proche d’un troublant détachement alors que les évènements qu’elle évoque la touchent et la bouleversent au plus profond. L’Année de la pensée magique n’en demeure pas moins son livre majeur, son livre n’en constituant qu’un appendice dont les fans de Didion discuteront longtemps encore de la nécessité. Le lecteur a l’impression d’être de trop dans cette histoire entre elle, son mari et leur fille. Et ce n’est même pas, comme souvent chez d’autres écrivains en pareille circonstance, une question de voyeurisme ou d’exhibitionnisme. Pour tout ce qu’elle y dit à travers son monde intérieur d’une certaine Amérique et de certains Américains, la découverte de ses Notes à John m’a renvoyé à la (re)lecture de L’Amérique paru en 2009 (traduit de l’anglais par Pierre Demarty, 347 pages, 19 euros, Grasset), l’Amérique tout simplement (dommage qu’une fois de plus, l’éditeur ne prenne pas la peine de préciser le titre originel, il est vrai que le livre emprunte autant à Slouching Towards Bethlehem et à The White Album qu’à After Henry), un recueil de ses chroniques/enquêtes de ses années 1965-1990. Un vrai reportage dans la chapelle sixties.

On ne sait jamais quand exactement commence et s’achève une époque et qui en décide. Plus encore lorsqu’il s’agit de l’histoire culturelle ou de l’histoire des moeurs. Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur les traces, balises et signaux qui la délimitent. Joan Didion, qui a pleinement vécu les Sixties un stylo à la main, tient que le massacre de Sharon Tate dans sa villa de Los Angeles le 9 août 1969 en marque la fin. « This is the end… » comme le chantait Jim Morrison avec les Doors, mêlant inextricablement l’amour, le sexe et la mort dans la quête du trip absolu, et ce n’est pas un hasard si Coppola en a fait le leitmotiv de son opéra vietnamien. L’auteur, née en 1934 à Sacramento, n’est pas seulement une californienne pur jus, issue d’une famille établie là depuis cinq générations après avoir quitté… l’Alsace : elle est l’enfant de son époque et, de son propre aveu, c’est bien de cela dont il s’agit à travers ce road-movie sans autre caméra que sa machine à écrire. Pierre-Yves Pétillon, l’un de tout meilleurs connaisseurs français de l’histoire de la littérature américaine, qualifie son art de la chronique de « journalisme limite » (mais traduirait-il cela par « borderline journalism »?). Il tient que son tropisme sombre, parfois mortifère et violent, puise ses racines souterraines dans une affaire de cannibalisme qui marqua la caravane Donner de ses aïeux autrefois dans la Sierra Nevada :

« Dans son Ouest, chaque fois qu’on retourne une pierre, il y a un serpent dessous ».

De quoi parle-t-elle en écrivain cette journaliste hors-pair qui sait mêler le meilleur des deux au service de la chronique ? De la vie dans le ghetto noir de Watts à Los Angeles; de Chester Anderson figure historique de la Beat Generation, de son District et des communiqués de sa Compagnie de communication; de la drogue considérée non comme le fin mot de tout mais comme un mouvement social romantique issu d’une crise sociale, avant de dégénérer dans le chaos; du Black Panther Elridge Cleaver négociant ses contrats ; de l’affaire Patricia Hearst, de sa pâle héroïne et du syndrome de Stockholm; et surtout du quotidien du Haight-Ashbury, quartier de San Francisco mythifié par la présence des hippies. Mais de cet ensemble, je retiens pour ma part deux morceaux de choix. Tout d’abord un remarquable portrait de John Wayne rencontré sur le tournage des Quatre fils de Katie Elder, son 165ème film, alors que le cow-boy essayait d' »avoir la peau du grand C », entendez le cancer qui le rongeait ; l’évocation est d’une grande humanité, loin des clichés, et elle a le bon goût de rappeler cette réplique de Fort Alamo :

« République est un joli mot ».

Ce n’est pas moi qui dirais le contraire… L’autre morceau d’anthologie est un saisissant récit de 1990 sur la peur à New York à travers une véritable enquête sur l’affaire dite de la joggeuse de Central Park, cette jeune collaboratrice du grand cabinet Salomon Brothers, blanche et célibataire, violée et massacrée par une bande dans une allée après la journée de travail. Inouïe tout ce que la chroniqueuse arrive en dire en 80 pages sur la mégapole, ses habitants, ses fantasmes et ses paradoxes. Le « Je » de Joan Didion est omniprésent, elle n’en est pas économe, c’était même la règle du new journalism, mais il n’est jamais envahissant. Rarement la mise en scène de soi n’est apparue aussi indispensable à l’économie d’un récit. Rien de gratuit dans ces choses vues, multiples nuances d’odeurs et détails de couleurs enchevêtrés qui constituent sa vérité sur ce moment de l’Amérique.

On n’imagine même pas que le « Je » s’absente ou se réfugie derrière d’hypocrites formules collectives tant le chroniqueur se situe naturellement à l’épicentre de ses passionnants textes. A lire en écoutant les Grateful Dead mais il n’est pas sûr qu’un savant cocktail de peyotl, alcool, acide, LSD, smack, mescaline, Benzédrine, Dexédrine et Methédrine aide au plaisir du texte, ni que le mélange cocaïne-farine encourage la compréhension. D’autant qu’à la fin, Joan Didion, il est vrai revenue de beaucoup de sensations à 75 ans lorsqu’elle écrivit L’Amérique, plane tout autrement, à la relecture de From here to eternity, au pèlerinage sur les lieux du grand roman du regretté James Jones, et au souvenir humide de Burt Lancaster allongé sur une plage d’Hawaï dans le film qui en fut tiré Tant qu’il y aura des hommes, petits bonheurs nostalgiques goûtés dans une parfaite plénitude tout en buvant un verre de sherry on the rocks.

(Photos John Bryson)

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900 Réponses pour Le « Je » sans pareil de Joan Didion

puck dit: 27 octobre 2025 à 18h51

« « Etre résolument moderne » n’est pas toujours une bonne direction. »

sauf que je vois pas trop ce que c’est une interprétation moderne ?

un truc avec moins de legati, de rubati, de sostenuti, de ritardendi, de tenuti ?

oui c’est possible, mais dans ce cas il n’a qu’à jouer Chopin au clavecin.

et alii dit: 27 octobre 2025 à 18h54

Aimer et souffrir c’est toujours mieux
POURQUOI MIEUX?
bonsoir
je vais prendre du doliprane pour calmer des douleurs dans les jambes et jusqu’aux hanches:assez efficace mais d’attente :du « vrai traitement »

puck dit: 27 octobre 2025 à 19h03

et puis c’est pas très grave !

j’ai écouté le chef des armées de terres français dire qu’il savait déjà exactement la route que les russes allaient prendre pour arriver en France.

ça c’est un sujet autrement plus grave d’autant que nos chef des armées de terre c’est tout sauf la moitié d’un imbécile donc s’il le dit c’est qu’il a des informations !

donc pour arriver en France l’armée russe va utiliser 2 chemins :
un qui passe par la Moldavie, la Roumanie, la Hongrie l’Autriche, la Suisse et hop ! ils arrivent en France…
l’autre route qui passe par la Bulgarie, la Serbie, la Slovénie, l’Autriche et hop ! la France !

et ce scénario il précise qu’il peut se produire demain !

enfin comme il l’a dit hier demain c’est aujourd’hui.

du coup je ne cache pas que j’ai passé la journée à regarder l’horloge de ma cuisine et là il reste en 4 heures !

sauf bien sûr si les russes ne sont passés à l’heure d’hiver auquel ça m’obligera à rester une heure de plus dans ma cuisine à surveiller mon horloge.

pour éviter qu’elle tombe en panne j’ai changé la pile de mon horloge dès que je l’ai entendu.

d’aucuns diront que la France est devenue une espèce d’immense hopital psychiatrique à ciel ouvert avec un tas de tarés qui courrent les rues, ce n’est pas mon cas car j’ai le plus grand respect pour notre armée !

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h05

C’est comme un troll, ne pas le nourrir. _ Perversité à lier intimement avec jouissance. Dès que vous ne donnez plus prise, l’individu/e ne jouit plus et va trouver une autre proie.

Il dit qu’il n’éprouve pas de jouissance. Donnons-lui d’autres proies à jouir : Pétain, ça marche toujours avec elle !

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h07

Régler sa pendule sur la marche de Radetsky…, une bonne solution pour la cuisine ikéa.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h10

Je vous conseille de ne plus vous plaindre de vos hypocondries, et alii. Et de ne pas lui donner de conseils de médications supplémentaires. Elle a déjà tout essayé mille fois. Pas d’arthroses sur le clavier roze. Toujours championne au scrabble. bonsoir.

et alii dit: 27 octobre 2025 à 19h11

Quintana Roo Dunne (3 mars 1966 – 26 août 2005, à l’âge de 39 ans) était une personnalité américaine renommée, auteur, membre de la famille star et femme d’affaires de Santa Monica, en Californie. Quintana était la fille adoptive de Joan Didion, selon les médias. Joan était un auteur américain bien connu, selon la source.

puck dit: 27 octobre 2025 à 19h12

@ »je la remets, c’est génial ! »

ça c’est depuis que l’occident a sanctionné les chanteurs russes.

maintenant ils font leurs répétitions dans les escaliers de leurs immeubles.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h12

Je tiens l’interprétation de langue-langue pour un chef d’œuvre en puéril. bonsoir les bonzaïs.

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h13

Et alii n’est pas hypocondriaque.
Donc évitez en cas de souffrances réelles de les nier, merci.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h13

@ Quintana était la fille adoptive de Joan Didion, selon les médias. Joan était un auteur américain bien connu, selon la source.

Le doliprane a semblé faire son effet… Hein !

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h17

je sais, mais je n’arrive pas à plaindre les gens qui geignent et se plaignent. Je sais bin que je devrais pas, mais je n’ai pas vraiment un bon fond. Tout le monde a le droit de se plaindre. Moi, par exemple, de mes lobes descendus dans ma prostate… Je prends mon prozac qu’ils me vendent en fluoxétine pour équilibrer mes humeurs. Voyez. Je ne plaisante jamais sur la santé.

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h17

Et alii

Mieux que ne pas aimer et ne pas souffrir.

Pkoi le traitement du toubib tarde- il autant ?

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h19

JJ-J
Et alii ne plaisante pas sur sa santé.
Elle ne geint pas. Elle ne se plaint pas : elle dit.

et alii dit: 27 octobre 2025 à 19h19

merci, rose;
les symptomes, quant aux jambes et aux pieds sont tres ‘concrets »aussi, et k’ai du faire un doppler ( soit deux médecins );

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h21

S’il n’éprouve pas de jouissance, il n’est pas pervers. Ce serait une excellente nouvelle.

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h23

renato dit: 27 octobre 2025 à 19h05
Avez-vous essayé le paracétamol codéine et alii ?

Je ne crois pas que dans ce cas on puisse s’automédiquer.
C vraiment le travail de médecin compétent.

et alii dit: 27 octobre 2025 à 19h24

tose,
il n’est pas toujours facile, même ç ub médecin, de décrocher un RV avec un spécialiste ; ajoutez le wzzk end ( avec les gardes)bon, maintenant, en ptoncipe

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h27

Clopine,

Je suis toute contente de ma trouvaille, comme une andouille que je suis
« Aimer et souffrir »

Je voulais dire cela vaut le coup d’aimer, quitte à souffrir.
Je pensais à B., que j’aime beaucoup, et à son ressentiment.

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h29

Et alii,
On sait l’état de la médecine.
On ne devrait pas lisser les gens souffrir comme cela !
Ma maman a perdu une dent le 1er mars.
Elle lui a été remplacée fin septembre.
Et si je ne m’étais pas occupée de ses lunettes, elle serait encore sans lunettes.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h30

@ Pkoi le traitement du toubib tarde-il autant ?

Je crois qu’elle ne va pas oser vous l’expliquer honnêtement sur cette chaîne. Désolé, car même si nous pouvions nous poser la même question, bin sûr, la réponse tardive serait très longue et surtout guère crédib’ pour elle. Les pirouettes sont en général le genre, et les mots d’esprit toujours subtils d’ailleurs. Là ? Quand ?
J’espère qu’elle saura répondra néanmoins directement à votre email perso, et vous convaincre de n’être point hypocondre.

renato dit: 27 octobre 2025 à 19h30

Anna Netrebko a chanté à la scala en 2024 (la forza del destino) j’étais là, elle chantera à Zurich en novembre, Berlin et Londres en décembre.

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h30

Et alii

On sait l’état de la médecine.
On ne devrait pas laisser les gens souffrir comme cela

et alii dit: 27 octobre 2025 à 19h31

excusez moi, je n’avais pas prévu de ke dire ici, donc merci rose ,merci renato!
bonsoir

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h32

Janssen J-J

Et alii n’a pas besoin de me convaincre car je la vois, peu mais régulièrement et je sais qu’elle n’est pas une seconde hypocondriaque.

Une de mes amies l’est. C’est une situation dramatique de l’être. Je vais demander si on en guéri.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h33

@ 19.29 – Lunettes et appareil dentaire… Pareil avec feu, madame ma mère, durant tout le temps de son « séjour ». Ne pas laisser les gens souffrir. Assurément, il n’y a aucun pervers, icite.

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h34

Ne vous excusez pas et alii, vous êtes quelqu’un d’extrêmement pudique.
Si vous l’avez écrit ici, c’est que la douleur dépasse certaines normes.
Personne n’a à se moquer de vous.

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h35

Assurément, il n’y a aucun pervers, icite.

❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Ce serait la grande nouvelle du jour !

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h37

@ 19.32, Je vous comprends MIEUX si vous la connaissez très bien personnellement. Je m’incline et je sors, et vous présente mes excuses.

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h39

Je vais lire. Regarder les trajets du Don et du Dniepr de ma Russie bien-aimée.
Bonne soirée à vous,
Le meilleur puisse-t-il vous arriver.

et alii dit: 27 octobre 2025 à 19h39

rose,
ajoutez que pour ub RV, si vous connaissez perso un ami, le specialiste debloquera son agenda?
bref oensez y

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h41

@ 19.30 – Y serez-vous, pour la revoir chanter ? Etes-vous médecin, RM, pour prodiguer ou suggérez vos conseils d’analgésiques efficaces ?

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h42

Un détail, le Don se jette en mer d’Azov (et démarre au sud/est de Toula).
Et le Dniepr démarre au nord de Smolensk, et se jette dans la mer Noire.
Voilà.
🤗

rose dit: 27 octobre 2025 à 19h43

Et alii
Zéro ami médecin. Dans mon centre CCAS, anciennement EDF, je viens de perdre d’un coup mon ophtalmologue et ma dermatologue, qui ne seront pas remplacés.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h45

Oui, je suis aussi pour que le meilleur arrive à tout le monde, même aux pires ordures, bien sûr, dont il faut toujours essayer de comprendre les souffrances, non point pour les excuser, mais pour savoir en encaisser, sinon amorcer, les effets collatéraux.
Aimer son prochain jusqu’au point Godwin, en somme.

et alii dit: 27 octobre 2025 à 19h46

fans tous les cas, la personne qui souffren’esy pas la seule à minimiser sa douleur; les « médecins » s’u entendent tres bien en déni de souffrance

renato dit: 27 octobre 2025 à 19h48

«… conseils d’analgésiques efficaces ? »

Nous avions déjà parlé de la douleur avec et alii, JJ-J, c’est un « désagrément » que nous partageons.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h52

@ en mer Caspienne.
Pardonnez-moi de succomber une fois de plus à la tentation la plus vulgaire avant de re-sortir… : en « mère Casse-couilles »
(*** ajouter un émoji, je sais pas trop lequel il faudrait -… j’aimerais mettre 5 coeurs (de l’Armée) rouges, mais la bécane veut pas l’faire…)

Chaloux dit: 27 octobre 2025 à 19h56

Médicaliser celui qu’on ne peut pas maîtriser. C’est la méthode de Staline. Quel impuissant rabâchage.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 19h56

@ 19.48, et je compatis avec vous…, croyez le bien. J’avoue avoir un brin oublié votre problématique commune. Il y a tellement de choses à retenir en ce bas monde… Non ? Donc je m’EXCUSE (au sens biblique du terme).
Inutile de voir débarquer les trolls habituels à cette heure-ci. Car non, je ne suis pas « bourré ».

et alii dit: 27 octobre 2025 à 20h02

jusye dire que que cette réaction, d’incrédulité kusqu’à négliger tous les aspects somatiques au nom d’allez savoir est assez étrange et questionnable; (legendre n’admettait pas le « psychodomatique)

et alii dit: 27 octobre 2025 à 20h22

J’ai adoré le documentaire de 2017 « The Center Will Not Hold », consacré à la journaliste, essayiste et auteure Joan Didion. Elle était un merveilleux exemple de la façon dont on peut vivre jusqu’à 87 ans avec la maladie de Parkinson tout en menant une vie agréable. Personnellement, je l’ai trouvé porteur d’espoir, car je me voyais à sa place à 87 ans. Il est difficile de rester positif et optimiste face aux cycles, aux élans et aux pensées cyniques qui m’assaillent chaque jour. C’est pourquoi je suis ravi de pouvoir partager des nouvelles positives et fortes.

et alii dit: 27 octobre 2025 à 20h24

ke lien
Dr C. Dr C. est le pseudonyme familier des lecteurs qui consultent « Possibilités avec Parkinson ». Sa passion pour l’écriture s’étend à travers ses carrières de chercheur théoricien, clinicien en réadaptation cérébrale et professeur d’université. Le Dr C. a reçu un premier diagnostic de maladie de Parkinson à un stade précoce en 2014. Son intérêt pour la façon dont la maladie de Parkinson peut se manifester par d’autres symptômes physiques et mentaux est devenu un axe de recherche et d’écriture privilégié. Son objectif est de partager les recherches médicales actuelles sur le diagnostic précoce de la maladie de Parkinson et d’aider d’autres patients atteints de cette maladie à gérer leur maladie grâce à une approche holistique.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 21h09

20.05, vous perdez votre humour habituel hélas à cause de vos douleurs physiques et somatiques, etalii. Si je dis très sciemment JE M’EXCUSE, c’est évidemment parce que personne d’autre ne le fera à ma place. Autrement dit, je m’exonère de vos excuses et me les adresse à moi-même. Sinon, bin sûr, « je vous prie de m’excuser », si cela vous sied mieux. Je pense.
Souffrez de la peine que j’éprouve à votre égard, car j’ai mal à votre arthrose comme disait Mme De Sévigné à sa fille bien aimée, Mme de Grignan, je crois. Les pauvres, elles ne connaissaient ni le doliprane ni la codéine…. Sinon, la littérature en eût été fort changée, n’est-il pas ? Bàv sincèrement.

J J-J dit: 27 octobre 2025 à 21h26

le gendre… psychodomatique ??? (J-A M. ?). Yu m’étonnes, il n’était toujours pas là, quand ?…
Aurait dû faire dans la « psychodomotique », un psychodrame dans la maison intelligente.

Vedo dit: 27 octobre 2025 à 21h40

Le paracétamol codéiné, cela peut servir. Si on a besoin d’un gros coup de main, le Tramadol (ordonnance en France, mais pas en Espagne où les pharmacies sont beaucoup plus laxistes), mais attention à l’addiction, et même une fois, il y a un contre-coup par après.

et alii dit: 27 octobre 2025 à 21h50

excuses: psychosomatique vous pouvez seuls trouver
une histoire de la »psychosomatique » (wiki)
je suis fatiguée
retournez à DIDION

D. dit: 27 octobre 2025 à 22h44

Je ne comprends pas cet engouement pour les épinards alors que les endives c’est meilleur de loin.

JC..... dit: 28 octobre 2025 à 5h06

PREVISIONS

Celles qui me préoccupent en ces temps troublés ne sont pas celles que l’on croit.

Ce ne sont pas les visions politiques, elles qui deviennent de plus en plus idiotes et/ou criminelles quand elles ne sont pas totalement délirantes.

Désormais, je m’intéresse à un seul type de prévision. Le bulletin Météo du territoire où j’ai planté ma hutte !

renato dit: 28 octobre 2025 à 6h18

« Nous sommes d’imparfaits mortels, ainsi faits que lorsque nous pleurons nos pertes, c’est aussi, pour le meilleur et pour le pire, nous-mêmes que nous pleurons. Tels que nous étions. Tels que nous ne sommes plus. Tels qu’un jour nous ne serons plus du tout. »

Joan Didion, L’année de la pensée magique

D. dit: 28 octobre 2025 à 8h21

Mortels terrestres, renato.
Car vous êtes éternellement.
(A différencier de « dans tous les temps » qui n’appartient qu’à Dieu, Créateur des temps).

D. dit: 28 octobre 2025 à 8h26

Mortels terrestres, renato.
Car vous êtes éternellement.
(A différencier de « dans tous les temps » qui n’appartient qu’à Dieu, Créateur des temps).

Jazzi dit: 28 octobre 2025 à 8h55

Bienheureux Passou, qui à travers « Le Dernier des Camondo » venge sa race !
Un passionnant roman biographique où, au-delà de la flamboyante et tragique destinée de cette famille des « Rothschild d’orient », l’auteur se dévoile et retrace pour nous l’histoire de la diaspora juive, depuis la destruction du temple de Jérusalem (70 après J.C.) jusqu’à la création d’Israel (1948).
Un ouvrage capital, où l’on comprend que sous les anticapitalistes d’hier, reconvertis en pro palestiniens d’aujourd’hui, se cache le plus souvent un antisémitisme sans cesse renouvelé…

Jazzi dit: 28 octobre 2025 à 9h10

« Les ados terroristes made in France : plongée dans une mouvance « hyperconnectée et ultra-violente »

Ils voulaient tuer des fans du rappeur Jul, attaquer des églises ou encore brûler des écoles. Une nouvelle génération d’aspirants djihadistes émerge en France, plus jeune, vulnérable et imprévisible. Une note confidentielle de la DGSI analyse le phénomène. »
https://www.leparisien.fr/faits-divers/les-ados-terroristes-made-in-france-plongee-dans-une-mouvance-hyperconnectee-et-ultra-violente-28-10-2025-YG4ZSREMTNG4NPTMSFL4EDL3RM.php

et alii dit: 28 octobre 2025 à 9h48

renato coupable???
L>es humains en naissant, sont susceptibles d’avoir,du fait de vleur hérédité, certaines maladies;doit-on considérer leurs parents coupables de la maladie de leurs enfants?
ET bien sur responsables, mais pas coupables
rappel ici toutefois que la fille de J.D était- une fille adoptée

Chaloux dit: 28 octobre 2025 à 10h49

@MC (moule crevée). Oublié de vous répondre que je ne suis pas le moins du monde bibliophile.

Une question. Si vous avez tant de mal à repérer un imprimé, comment vous y retrouvez vous dans les archives?

Hurkhurkhurk !

Chaloux dit: 28 octobre 2025 à 10h55

Et en effet MC je suis grand consommateur des reprints Hachette-BNF quand je n’ai pas d’autre solution…. ( et d’autres quand il n’y a pas de référence BNF). Je ne lis pas sur Internet.

B, l’éloge immérité est très répandu et ne serait pas à chercher bien loin d’ici. Pour Liszt, par exemple les Harmonies poétiques et religieuses, écoutez plutôt Ciccolini. Divin.

Jazzi dit: 28 octobre 2025 à 10h56

Ben oui, puisqu’il existe des racistes, D.
Mais on peut prendre l’expression à la manière d’Annie Ernaux, grande vengeresse de race et de classe…

D. dit: 28 octobre 2025 à 11h09

Ah non mon Jazzi, c’est le contraire.
Les racistes admettent la race. Vraiment tu as très souvent des problèmes avec le bon sens et la logique.

rose dit: 28 octobre 2025 à 11h12

On en a largement ras le cul de cette accusation d’antisémitisme.
Mais cela signifie tout simplement que les alliances et les soutiens se modifient.
Je viens de lire Jean Louis Etienne, et très récemment Jean Paul Kauffmann.
Les deux sont absolument des transfuges de classe et n’emmerdent personne avec leurs trajectoires de vie.
De plus, ils ont gardé grand respect pour leurs parents, leur famille et leur village natal.

Ce saucissonnage me déplaît au plus haut point, d’autant plus que le but est d’en tirer des privilèges.

Lécher le cul, cela n’a jamais été mon truc.

MC dit: 28 octobre 2025 à 11h53

Je comprends, Chaloux, il y a des titres précieux là-dedans…Mais on peut préférer, si on le trouve, tel livre de Sainte Beuve avec les corrections sur épreuve, et qui n’est pas plus cher. Vous me direz qu’il faut le trouver. L’idéal est de faire avec les deux; la copie et l’original….

MC dit: 28 octobre 2025 à 11h58

Je ne suis pas bibliophile non plus. Je le suis par nécessité, quand il est impossible de trouver ailleurs que dans une édition d’époque le titre. Mais bon…

Chaloux dit: 28 octobre 2025 à 12h06

Je pense pour ce qui concerne le texte Sainte Beuve, que Sandrine Filipetti s’est référée à l’édition corrigée du texte. Elle n’est vraisemblablement pas plus bête que nous.

Jazzi dit: 28 octobre 2025 à 12h37

Les quatre finalistes du prix Goncourt 2025 :

Nathacha Appanah, La nuit au cœur (Gallimard)
Emmanuel Carrère, Kolkhoze (P.O.L)
Caroline Lamarche, Le bel obscur (Seuil)
Laurent Mauvignier, La maison vide (Minuit)

rose dit: 28 octobre 2025 à 12h40

kilékon dit: 28 octobre 2025 à 12h28
Lécher le cul, cela n’a jamais été mon truc.rose.

Ni le mien, d’ailleurs.

Vous encore moins que moi, c’est dire !

Chantal dit: 28 octobre 2025 à 13h00

pas sûr « le bel obscur » de Caroline Lamarche est très bon et décloisonnant,

que penser de la candidature controversée du candidat démocrate à la mairie de New York, musulman, pro-palestinien dj, nationalité ougandaise, père prof à sciences po spécialiste de la décolonisation, mère cinéaste primée en son temps à Cannes. Avec le soutien de tonton Bernie Sanders.
réponse le 4 novembre …

https://www.lepoint.fr/monde/zohran-mamdani-le-socialiste-propalestinien-qui-secoue-la-course-a-la-mairie-new-york-04-06-2025-2591205_24.php

je sens qu’on a pas encore tout vu au pays de Donald !

.

poussière dit: 28 octobre 2025 à 13h04

le cul ou les bottes cela revient pratiquement au même vu ce que l’on lèche d’un côté c’est généralement pour le recracher ailleurs

Marie Sasseur dit: 28 octobre 2025 à 13h14

Bonjour Passou,
Joie, le dernier quartette du prix Goncourt est remarquable.
Oublions Maurice et son ilienne opportuniste avec ses gros sabots pour mieux redire que deux d’entre eux ont joué en virtuose une partition de la saga familiale.

Un ton plus littéraire pour Mauvignier, toutefois, dans sa  » maison vide  »
Vivement la suite.

https://youtu.be/1Fw680_EsNo?si=R8gsNfUnl-Ukay03

renato dit: 28 octobre 2025 à 13h24

Après avoir jeté un coup d’œil à cette planète, n’importe quel visiteur de l’espace dirait : « Je veux voir le directeur. »
William S. Burroughs

closer dit: 28 octobre 2025 à 13h29

Maurice, vous êtes gonflé de traîner les pieds pour descendre les poubelles!
Tout le monde sait que c’est la principale fonction d’un mari avec l’entretien de la voiture (lavage, révisions, faire le plein, vérifier la pression des pneus).

kilékon dit: 28 octobre 2025 à 13h32

@ rose,
@ B,

kulikunu, c’est ma version indigène!
Un léchage réciproque, ça annule tout.

B dit: 28 octobre 2025 à 13h41

12h56 s’il l’emporte NY pourra admirer la garde nationale pour une raison ou une autre, étonnant qu’elle n’ait pas encore été envoyée à Détroit avec tous ces zombies dans les rues. Réduits comme ils le sont ils ne risquent pas de semer le trouble sauf à mourir d’overdose au milieu de la chaussée.

D. dit: 28 octobre 2025 à 14h04

Je sais pas pourquoi Sasseur s’intéresse autant aux récompenses ?
Peut-être parce qu’elle-même n’a pas beaucoup été récompensée ?

Marie Sasseur dit: 28 octobre 2025 à 14h14

Tu ne sais pas pourquoi…
la  » récompense » Goncourt 2024 a été, et restera, le scandale littéraire du XXI ème siècle ?

Joue la comme Simo.

Maurice revient... dit: 28 octobre 2025 à 14h19

Marie Sasseur est un(e) travelo.
Faut qu’il/elle se soigne, cette triste créature.

Patrice Charoulet dit: 28 octobre 2025 à 14h58

J’ai mis ma question sur une phrase sans dire l’auteur en demandant pourquoi elle ne pouvait pas avoir été écrite par Stendhal sur Facebook. Seul un de mes 5000 amis là-bas a eu l’heureuse idée de répondre : « Stendhal de ne pratique pas l’énumération. » Et Flaubert dans ce passage s’est surpassé : il n’a pas craint d’aligner une quinzaine de noms désignant tous les véhicules hippomobiles de son temps! Certes, c’est faire le régal des amateurs de dictionnaires, dont je suis, mais stylistiquement parlant,ce n’est pas vraiment juidicieux.

Jazzi dit: 28 octobre 2025 à 15h01

Aout 1874, le petit Marcel avec sa nourrice.
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J J-J dit: 28 octobre 2025 à 15h06

Anéfé, B. (13.46) – Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines – A l’origine ?… un incendie survenu dans un zoo de Londres, relaté par une radio qu’écoutaient Burroughs et Kerouac le 6 juillet 44 : l’incendie du Cirque Barnum & Bailey, des frères Ringling à Hartford, Connect. On se souvient que cet incendie avait mit le chapiteau en cendres en huit minutes, causant la mort de 165 victimes sur les 6 800 spectateurs circassiens. Aucun extincteur ne put hélas, venir à bout d’une toile de tente 176 x 76 m imprudemment imperméabilisée par un mélange d’essence et de paraffine. Un drame pire que celui dit du Heysel, évoqué par L. Mauvignier dans la foule.

renato dit: 28 octobre 2025 à 15h13

Enfin, Charoulet, le Catalogue des vaisseaux et le Catalogue des Troyens — voir W.H. Auden : « Aimez-vous les listes de noms, les généalogies de l’Ancien Testament, le catalogue des navires de l’Iliade ? »

Nicephore dit: 28 octobre 2025 à 15h52

MC dit: 28 octobre 2025 à 11h55
Jazzi: in cauda venenum?!
In cauda veine énorme, disait Montaigne.

Vedo dit: 28 octobre 2025 à 16h41

Le scandale littéraire du XXIe siècle? Quant à moi, il y a pas mal de Goncourt que je trouve non pas scandaleux, mais qui sont à côté de la plaque, et dont l’histoire ne retiendra rien ou presque. J’ai une fois acheté un livre parce qu’il venait d’obtenir le Goncourt. Je m’en suis repenti. Maintenant, à l’occasion, je feuillète en librairie.

Patrice Charoulet dit: 28 octobre 2025 à 17h18

à renato

Non.

_________________________________________________
TRUMP
Sur le blog de Philippe, un commentateur dont j’ignore le vrai nom vient d’écrire ceci :
« Sauf que le Donald agit, certes de façon parfois impulsive, mais toujours dans l’intérêt de son pays. »
Certainement pas. Ça, c’est ce qu’on peut conclure si l’on observe la politique comme un théâtre de Guignol, si l’on cherche chez les politiciens ce que l’on recherche chez une vedette du cinéma ou de la chanson.
Si l’on regarde d’un peu plus près, on voit que Donald Trump est en train de détruire l’OTAN, qu’il se met à dos ses alliés les plus fidèles (Canada, Europe…), qu’il ruine sa base électorale avec sa guerre commerciale imbécile (pauvres, agriculteurs, petits entrepreneurs…), qu’il est profondément anti-américain par sa guerre systématique contre les piliers de la démocratie (séparation des pouvoirs, autonomie des États, refus de la corruption, contrôle de l’exécutif par le législatif et le judiciaire…), qu’il se met à dos les immigrés légaux, base de l’éthos américain, en les faisant harceler par sa police dictatoriale de l’immigration, qu’il sabote le prestige mondial des États-Unis en mettant fin à ses interventions humanitaires (suppression de l’USAID), en détruisant le droit international dont ils étaient le champion (velléités d’annexion du Canada et du Groenland, meurtre par l’armée de trafiquants de drogue présumés…), en se faisant le laquais de l’État-voyou et dictatorial russe, en ridiculisant les États-Unis par sa bêtise, sa vulgarité, son comportement narcissique et infantile.
Les États-Unis ont été créés par des réfugiés européens qui fuyaient l’arbitraire monarchique, et qui se sont juré de ne plus jamais le tolérer. Le comportement dictatorial de Trump a récemment conduit près de 7 millions de personnes à manifester à travers le pays avec ce slogan éminemment américain, « No kings ». Pas de rois.
Et qu’a trouvé de plus malin à faire Donald Trump, pour s’en moquer ? Il s’est mis en scène dans une vidéo créée par l’intelligence artificielle, une couronne sur la tête, en train de prendre les commandes d’un avion de chasse baptisé « Le roi Trump » et de larguer… des tonnes d’excréments sur les manifestants.
Réfléchissez à ça. Trump se vante de littéralement ch… sur les Américains. En envoyant l’armée contre eux.
Et vous trouvez qu’il a « Make America Great Again » ? Il a rendu l’Amérique toute petite, voire inexistante. Il l’a ridiculisée, il l’a sabotée dans ses fondements les plus importants.
Il a pleinement joué son rôle d’agent d’influence russe recruté dans les années 1980 pour détruire les États-Unis de l’intérieur, à peu près au même moment où les Soviétiques s’employaient à détruire le parti Républicain de l’intérieur en y infiltrant, à très haut niveau, des agents russes comme Edward Lozansky ou Dimitri Simes.
Le KGB s’était d’abord reposé sur les partis de gauche pour noyauter les pays occidentaux. Désormais, il allait s’appuyer sur les partis de droite, stratégie qui fut poursuivie lorsqu’il prit le pouvoir en mettant sa marionnette Vladimir Poutine à la présidence du pays.
Pire, du point de vue de l’extrême droite européenne et internationale, celui que vous adoptez ici même si vous rejetez cette étiquette : il a discrédité pour longtemps les légitimes revendications des identitaires blancs, chrétiens, occidentaux.
« Nous », les activistes de « notre camp », nous avons passé des décennies à sacrifier notre vie sociale, notre prospérité personnelle, notre santé et parfois notre vie pour accréditer ce que le bloc gauchiste tout-puissant voulait à tout prix dissimuler aux populations : le Grand remplacement, l’effet désastreux de l’immigration de masse, le plan totalitaire de l’islam pour détruire l’Occident, la nécessité vitale de préserver notre culture et notre race du génocide par submersion ethnique.
Et au moment même où la « lépénisation des esprits » porte ses fruits, où les dirigeants européens les plus classiques et les plus centristes, comme Emmanuel Macron ou Rishi Sunak, reprennent à leur compte des positions qui auraient valu des condamnations pénales à leurs auteurs quelques années auparavant, ce gros bourrin de Donald Trump arrive et discrédite pour longtemps, à cause de ses dérives, la lutte contre l’immigration de masse, l’islamisation et la délinquance, ainsi que la cause du libéralisme, de la baisse des dépenses publiques et de l’État amaigri, recentré sur ses missions essentielles.
C’est un sans-faute stratégique pour le KGB et ses successeurs, et une faute morale et politique pour les idiots utiles occidentaux qui l’ont soutenu dans cette entreprise.

renato dit: 28 octobre 2025 à 17h54

Rappelez-moi ce qu’enseignait Patrice Charoulet… maintenant je comprends pourquoi les Goncourt je ne lis feuillète pas!

J J-J dit: 28 octobre 2025 à 18h00

Et vous trouvez qu’il a «Make America Great Again» ? Il a rendu l’Amérique toute petite, voire inexistante. Il l’a ridiculisée, il l’a sabotée dans ses fondements les plus importants.
—-
Vous semblez approuver ce commentateur du blog de philippe bilger au sujet de la catastrophe trumpiste. Vous êtes apparemment fasciné par la lucidité de cet analyste dont l’expression écrite est parfaite, à la différence des habituels borborygmes égrotants d’un punckt qui serait balayé d’un revers de manche sur ce blog-là. Et on pense en effet à un prose digne de Fenwick Gallagher dans ses grands moments de LCI.
Mais ce que vous ne comprenez pas sur le fond, hélas, c’est que cette analyse n’a aucune chance d’être jamais entendue par la majorité du peuple américain qui pense exactement le contraire de son énoncé. Une grande partie du peuple US pense que Trump les a définitivement sortis de l’enfer d’un bourbier sans fin, tel un messie qui leur aurait redonné confiance au leadership naturel de l’Amérique sur le monde, qu’ils craignaient d’avoir à jamais perdu depuis le fameux déclin de l’Empire, « prophétisé » par Arcand and Co… Hélas.
La thèse finale du triomphe du complot du KGB sur l’Amérique et les convertis européens discrédite totalement l’analyse. On se demande alors pour qui roulent ce commentateur et ce Bilger… Et vous, PC ne semblez pas trop le savoir.

Jean Langoncet dit: 28 octobre 2025 à 18h11

du pareil au même ; la didion bouton vaut mille fois mieux que ce fatras inepties qui ressemble à un agrégat de requêtes googleuses

D. dit: 28 octobre 2025 à 20h10

renato dit: 28 octobre 2025 à 15h13
Enfin, Charoulet,

Professeur Charoulet, s’il vous plaît, renato. Agrégé de Lettres modernes.
C’est pas votre cas, jusqu’à preuve du contraire.

renato dit: 28 octobre 2025 à 20h19

Pour être professeur agrégé de Lettres moTernes, il a glissé sur deux peaux de banane.

D. dit: 28 octobre 2025 à 21h26

renato maestri n’est rien à côté du Professeur Charoulet. Déjà, il possède trop peu de dictionnaires, ce qui est suspect.

renato dit: 28 octobre 2025 à 21h28

Lorsqu’il n’y a pas de profondeur de champ, l’on trouve des peaux de banane à chaque coin de rue, D.

rose dit: 28 octobre 2025 à 21h43

J J-J à 18heures.

Je plussoie à votre portrait de Trump.
Pire, j’abonde dans votre sens.
Cet homme n’a aucun talent sauf celui, imbécile, de faire de l’argent.
Mon père le savait qui m’a appris  » l’argent tue l’amour « . Henry Miller dans Big Sur le précise  » Ne vous intéressez pas à l’argent « . Ou peut-être dit-il ne le cherchez pas.

La paix entre Israël et la Palestine est bien fragile. Il joue sur le libre-échange en faisant en sorte d’avoir toujours le plus gros morceau, il considère que les femmes ont à être attrapées par la chatte, et la sienne, roumaine et parfaite immigrée, a eu pour consigne de garder le.meme corps après sa grossesse.
C’est un gueulard, vantard, et pire encore.
Il n’a pas encore saisi que Make America Great Again c’est un slogan creux et insipide qui n’a aucune signification.

Calvin Klein l’a dit dans une de ses interviews  » L ‘argent, je m’en fous ! « .
Lorsqu’à San Francisco fin août 2010, nous reprîmes l’avion pour rejoindre New York, après avoir raté la tombe de Sitting Bull, un chauffeur de taxi de 72 ans vint nous dropper de l’auberge de jeunesse à l’aéroport.
Une belle conversation s’engagea : il nous dit  » en Amérique, nous avons deux problèmes, les armes à feu et la sécurité sociale.  »
Il expliqua la plaie que représentait la libre circulation des armes à feu.
Et combien toute la fortune qu’ils avaient amassé leur vie durant était soudainement dilapidée lors de leur fin de vie (hein Papa ?).
Parce que leur chemin vers la mort faisait que soudain tout y passait : moto, van, maison, maison secondaire, bateau etc.
Tout ce qu’ils avaient acquis partait en fumée pour payer essentiellement leurs soins de santé.

Dans l’Oregon, à Lincoln City, le D.est le plus petit fleuve du monde : il relie le lac du Diable à l’océan Pacifique (qui n’a rien de tel) sur une longueur de 37 mètres. Sur la carte, il est écrit River state. Mais, il est, D. dans les quelques records de mon atlas sur les fleuves.❤️🗺️
Le Yukon, mon second aimé après le grand fleuve Sénégal, est lui aussi tout petit, tout petit, mais, ahahah, il rejoint le détroit de Béring, que l’on traverse, et hop, en Russie.

rose dit: 28 octobre 2025 à 21h47

Et alii
Je prends du champ.

( Il m’a fallu une demi-journée pour comprendre, 🤔 et puis, rire 😆 ). Vous me direz bien c’est pas grave ! 🫣 Même pas honte …
Oui, j’aime vos liens, votre attention aux autres, et votre humour.

Enfin, les américains, il reste leurs bagnoles, les américaines ces grosses cylindrées, les bas nylon et les chewing gum. De quoi se plaint-on précisément ?

renato dit: 28 octobre 2025 à 22h01

Cher D. vous commettez une erreur assez banale, celle de croire que posséder quelque chose (des tableaux, des livres, etc.) équivaut à connaître cette chose. Je n’ai que deux dictionnaires pour chaque langue que je parle ou que j’étudie et c’est déjà trop, un poète de Tel Quel dont j’oublie le nom, a à juste titre dit que deux livres suffisent pour écrire – je vous laisse deviner lesquels.

puck dit: 28 octobre 2025 à 22h22

@ »Sur le blog de Philippe, un commentateur dont j’ignore le vrai nom vient d’écrire ceci :
« Sauf que le Donald agit, certes de façon parfois impulsive, mais toujours dans l’intérêt de son pays. »
Certainement pas (blablablablablabla). »

sérieux c’est très drôle.

je veux cette fixation sur Trump et Poutine.

et nous alors ? qu’y aurait-il à dire sur nous ? l’Europe.

hé ben nous c’est très simple : on fait le max pour bloquer toutes initiatives diplomatiques visant à arrêter la guerre en Ukraine.

du coup je sais pas trop si Trump veut envahir le Canada ou le Groenland, ce qui est sûr c’est que de notre côté, malgré le plus d’1 million de morts ukrainiens que nous avons au compteur nous ne cessons de remettre une pièce dans le jukze box.

et aussi les sanctions bien sûr ! le vol des avoirs russes qui fout la trouille au pm belge.

et nous dans cette histoire ? nous on prévoit un conflit contre la Russie et en attendant on ne connaît qu’un mot : l’escalade !

et nous ? nous nous sommes totalement coupé de la réalité du monde !

et nous ? quand le ministre des affaires étrangères allemand veut aller en Chine il est obliger d’annuler son voyage parce qye les chinois ne veulent pas le recevoir, en fait ils ne veulent plus recevoir ni allemand, ni anglais, ni français !

parce que nous sommes devenus les rois de la diplomatie !

et comme nous sommes les rois de diplomatie plus personne ne veut parler avec nous !

parce que nous avons estoniser l’Europe !

du coup continuer dans ces conditions de critiquer Trump et Poutine, comme si nous étions assez parfaits pour les critiquer en fait c’est hyper drôle !

du coup avant d’aller voir ce qu’il se passe chez les américains, les chinois et les russes faudrait déjà commencer par s’occuper de nous !

et si ce n’est pas clair je peux vous le reidire en russe !

puck dit: 28 octobre 2025 à 22h33

c’est d’autant plus drôle qu’imaginer que les US deviendrait un paradis si Trump n’était plus là c’est se mettre le doigt dans l’oeil jusqu’au coude !

vous pensez qu’un démocrate ça serait mieux ? sérieux ?

depuis 25 ans, pendant que la Chine mettait tout son pognon dans son industrie, la formation et la recherche et développement les US et aussi nous, nous avons dépensé des milliards pour rien dans des guerres qui n’avaient pas de sens et qui ne servaient à rien !

juste pour bombarder des irakiens, des afghans, des lybiens, des serbes, on craqué un max de pognon pour bombarder des gens dont personne n’a jamais pu dire pourquoi on les bombarder, probalbementjuste pour le plaisir de les bombarder !

en fait que ce soit Trump, Biden ou tartampion les US resteron,t toujours ce qu’ils sont ! à savoir de merde !

et le truc drôle c’est de voir les gens rêver !

s’iomaginer qu’avec un autre que Trump les US deviendrait un pauys génial.

en fait c’est juste une réaction hyper infantile qui ne tient compte d’aucune réalité !

exactement comme pour l’Ukraine : les européens ne veulent pas la paix sans savoir pourquoi ils veulent la guerre.

ionfantile, irresponsable, déconnecrté du réel…

parlez plutôt de nous plutôt que de Trump, en vrai il y a tellement de choses intéressantes à dire sur nous que ça sert à rien de perdre son,t temps avec des pays qui se situent à des 10aines de kms de chez nous !

puck dit: 28 octobre 2025 à 22h48

l’autre truc hyper drôle c’est de voir comment réagissent nos gouvernants au fur et à mesure que le réel s’impose à eux : ils paniquent !

exemple au hasard : l’Ukraine : nos médias et nos gouvernants ont partiqué la désinformation et la propagande à un niveau esbourrifant !

la Russie va s’effondrer, les sanctions vont mettre les russes à genou etc… alors que le réel disairt l’exact contraire.

du coup nos journalistes ont commencé à se mélanger les pinceaux : dans la même phrase ils pouvaient écrire qiue les russes étaient incapables d’avancer de 100 mètres dans le Donbass mais quand même capables d’arriver jusqu’à Paris.

à ce genre de truc on mesure le niveau de délire !

parce que passé un certain seuil de désinformation on tombe dans le délire complet !

et là nos médias ont dépassé depuis longtemps le stade de la simple désinformation ou de la simple propagande de guerre pour passer au stade de délire !

mais c’est pas grave, ils continuent leur chemin, on sait pas trop pourquoi, mais ils le continuent.

sauf que le réel aussi continue de faire son chemin.

quand le réel s’approche le niveau de délire augmente jusqu’à un certain seuil où il ne reste plus que 2 possibilités :

1/. on pousse le cursuer du délire au max et on envoie un missile sur Moscou

2/ soit on accepte l’humiliation.

pour Trump je sais pas trop, mais pour le malade mental qui nous gouverne personne ne peut dire quelle option il choisira !

du coup au lieu de s’occuper de Trump qui essaie de rencontrer Poutine pour lui parler, vaut mieux s’occuper de nos gouvernants à nous qui ne veulent surtout de cette rencontre, parce que le vrai problème pour nous c’est vraiment pas Trump !

Maurice revient... dit: 28 octobre 2025 à 22h53

Consulter le docteur Dico pour qu’il vous diagnostique une ignorance maladive des mots et qu’il vous préscrive de bonnes définitions de ces mots ignorés comme remède !
C’est vieux tout cela, ça sent le remugle des antiques pages jaunies et les siècles de servitude au papier, à l’encre et à tous les savoirs morts du temps jadis.
Après la mythologie, la théologie et la philosophie, place maintenant à l’IA… sans loggia ni Logos.

et alii dit: 29 octobre 2025 à 4h46

place maintenant à l’IA… sans loggia ni Logos.
ie avzc l’il y a
voyez Apollinaire

et alii dit: 29 octobre 2025 à 4h54

mais avec l’il y a
voyez Apollinaire
Il y a
Guillaume Apollinaire
Il y a des petits ponts épatants
Il y a mon cœur qui bat pour toi
Il y a une femme triste sur la route
Il y a un beau petit cottage dans un jardin
Il y a six soldats qui s’amusent comme des fous
Il y a mes yeux qui cherchent ton image
Il y a un petit bois charmant sur la colline
Et un vieux territorial pisse quand nous passons
Il y a un poète qui rêve au ptit Lou
Il y a un ptit Lou exquis dans ce grand Paris
Il y a une batterie dans une forêt
Il y a un berger qui paît ses moutons

JC..... dit: 29 octobre 2025 à 5h07

DARWIN revient …

Par le passé, nous avons connu ce cénacle tel qu’il fut créé par le Connétable Assouline :
« La République des livres »

Ces temps derniers, il serait plutôt devenu :
« La république des Livres »

No comment

rose dit: 29 octobre 2025 à 6h27

Et alii
Pour faire suite à votre  » Je prends du champ « , ce poème de Claude Roy
In Enfantasques (Gallimard, 1974)

Vous me copierez deux cents fois le verbe:
Je n’écoute pas. Je bats la campagne.
Je bats la campagne, tu bats la campagne,
Il bat la campagne à coups de bâton.
La campagne ? Pourquoi la battre ?
Elle ne m’a jamais rien fait.
C’est ma seule amie, la campagne,
Je baye aux corneilles, je cours la campagne.
Il ne faut jamais battre la campagne:
On pourrait casser un nid et ses œufs.
On pourrait briser un iris, une herbe,
On pourrait fêler le cristal de l’eau.
Je n’écouterai pas la leçon.
Je ne battrai pas la campagne.

Claude Roy

rose dit: 29 octobre 2025 à 6h31

JC bonjour,

Je ne suis pas catastrophée.

Nota : ce chauffeur de taxi, 72 ans en 2010, travaillait encore pour subvenir à ses besoins, et hors les nouvelles de l’Amérique et son marasme avait à la bouche Anaïs Nin et Henry Miller.

rose dit: 29 octobre 2025 à 6h35

Et quant à il y a, Jacques Prévert, lui aussi
 » Il y a sur cette terre des gens qui s’entretuent, c’est pas gai, je sais. Il y a aussi des gens qui s’entrevivent. J’irai les rejoindre. » …

et alii dit: 29 octobre 2025 à 7h32

baton
vous a-t-on appelés « mon baton de vieillesse »;
et dans la foulée, traités de batons merdeux?

et alii dit: 29 octobre 2025 à 8h42

renato:
Huysmans parle aussi de son esprit qui bat à la chamade. La chamade est un terme emprunté à l’italien du nord ciamada, participe passé féminin de ciamà, « appeler », (chiamare en italien moderne issu du toscan), du latin clamare (crier). À lire en cliquant ici : pourquoi dit-on « d’un iota » ?

J J-J dit: 29 octobre 2025 à 9h01

hello les Ilia… Du Francis Jammes, aussi.

-> Il y a une armoire à peine luisante
qui a entendu les voix de mes grand-tantes
qui a entendu la voix de mon grand-père,
qui a entendu la voix de mon père.
À ces souvenirs l’armoire est fidèle.
On a tort de croire qu’elle ne sait que se taire,
car je cause avec elle.
-> Il y a aussi un coucou en bois.
Je ne sais pourquoi il n’a plus de voix.
Je ne peux pas le lui demander.
Peut-être bien qu’elle est cassée,
la voix qui était dans son ressort,
tout bonnement comme celle des morts.
-> Il y a aussi un vieux buffet
qui sent la cire, la confiture,
la viande, le pain et les poires mûres.
C’est un serviteur fidèle qui sait
qu’il ne doit rien nous voler.
-> Il est venu chez moi bien des hommes et des femmes
qui n’ont pas cru à ces petites âmes.
Et je souris que l’on me pense seul vivant
quand un visiteur me dit en entrant :
comment allez-vous, monsieur Jammes ?

rose dit: 29 octobre 2025 à 9h10

Renato, et alii et JJ-J

Battre la semelle.

Et
Il y a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai

Chantal dit: 29 octobre 2025 à 9h10

hier soir j’ai été voir un film en avant -première sur Mère Theresa, « Mother ». Ce n’était pas un bio pic conventionnel, car il s’étalait sur les quelques jours condensées pendant lesquels en 1948 elle a pris sa décision de quitter les soeurs de Lorette pour fonder sa propre congrégation des soeurs de la Charité. C’est une plongée difficile dans les choix de vie, un doute sur la manière d’aimer et la place de l’ego dans les rapports aux autres et aux codes moraux. Elle ne peut pas partir sans choisir une autre soeur pour la remplacer, problème la soeur choisie est enceinte … Culpabilité, renoncements, hallucinations la réalisatrice par un biais en partie fictif nous plonge dans ses états d’âmes en mode XXL, c’est parfois drôle et décoiffant de voir une soeur sous se prisme, en proie à l’amour et à sa quête implacable. Soi et les autres, la soeur choisie voudrait lui faire comprendre ce que c’est l’amour humain, charnel, mais elle échoue elle même, tentant de se suicider ou se mutilant avec un crucifix. On a droit à une soeur Theresa gourmande qui mange des petits gâteaux secs dans sa cellule, cellule qui parfois rétrécit étrangement. Tout est porté sur le passage étroit entre le drame et la joie jusqu’au confins de la folie. La réalisatrice macédonienne Théora Strugard Mitveska connue pour ses précédents films à caractère religieux ( Dieu existe, son nom est Pétrunya 2019 ) était accroupie comme une petite boule à l’entrée de la salle, comme habitée par son personnage de fiction. L’image est traitée dans toutes ses dimensions cadrant les mains soignantes, pétrissantes, savonnées, enfarinées avec une certaine force concrète qui ancre dans la simplicité pure l’oeuvre d’une vie dédiée aux plus faibles. Production internationale Bosnie-Herzégovine, Danemark, Belgique, Suède, Inde, Macédoine mais propulsée par une petite structure familiale ( Sister & Brother Mitevski ) les scènes ont étés filmées pour partie en Inde et en Belgique, pays dans lequel Mère Theresa avait sa propre soeur en souffrances dédiées au Seigneur Amour, l’anversoise Jacqueline Declerq.
A l’heure ou le combat pour le choix de choisir de garder un enfant ou de renoncer à sa venue est remis en cause par les conservateurs , ce film interroge en profondeur sur les motivations, les peurs et les interdits culpabilisants. On pourra reprocher une inflation des émotions un peu surjouée, des larmes récurrentes et un parti pris évident dans la critique d’une église rigide, mais elle montre toutes les failles d’une institution catholique confrontée aux réalités d’une situation démographique qui engloutit l’individu et le noie dans une autre dimension religieuse.
La musique pop rock donne une énergie disruptive qui accompagne assez bien les claquements de portes qui séparent les soeurs de la rue, la cellule et les parties communes dans des décors de couloirs, de cours intérieures et de serres, sortir, sortir, aller vers la rue, les autres …

Chantal dit: 29 octobre 2025 à 9h12

Le film présenté à la dernière Mostra de Venise, sortira en France en décembre, en Italie en novembre.

puck dit: 29 octobre 2025 à 9h52

« C’est une plongée difficile dans les choix de vie, un doute sur la manière d’aimer et la place de l’ego dans les rapports aux autres et aux codes moraux. »

t’es sure que tu confonds pas avec un biopic sur brigitte lahaie ?

puck dit: 29 octobre 2025 à 9h59

toutes façons l’humanitaire it’s over, finito !

avant le deal c’était : on pille vos richesses naturelles et en échange on vous envoie gratos des vaccins, des médocs et des bonnes soeurs.

maintenant le deal ça va être on vous vend nos richesses naturelles plein but et avec le pognon on vous achète vos vaccins, vos médos et vos bonnes soeurs.

rose dit: 29 octobre 2025 à 10h00

Chantal

Pas vu Mother.
S’agit-il de celle-ci, pour son amie ?
https://objectifplumes.be/author/jacqueline-de-clercq/
Mère Térésa.
Elle a connu la tentation, et semblerait-il les affres de la chair.
En soin des plus pauvres, plutôt que des plus faibles. Àmouns que les deux ne se rejoignent ?
À Calcutta, les enfants des rues et des bidonvilles.
À ciel ouvert, une fosse à purin comme à Bombay.
Le Gange, ce fleuve sacré gigantesque a plusieurs spécificités.
Longueur 2700 mètres.
Source : à 4225 m d’altitude dans les glaciers du Gangotri, Himalaya occidental.
Embouchure : dans le golfe du Bengale, par un delta de 75000 km², à cheval sur la frontière de l’Inde et du Bangladesh. Remarquons que dans le delta, vraiment très haut dans l’estuaire, le Gange est rejoint par le Brahmapoutre, grand fleuve du Bangladesh.
Bassin du Gange 976000 kilomètres² etcæetera.
En regardant la carte, je suis quand même émerveillée par le nombre de, je sais pas comment dire ça, le nombre de, le nombre de mini fleuves qui rejoignent le cours du Gange et qui rejoignent aussi le cours du Brahmapoutre
vraiment, descendant du Népal, venant de l’Inde c’est un fleuve d’une immense richesse voilà pour le Gange à Calcutta enfin précisons quand même que quelques temps c’est c’est dans les bouches du Gange et ce n’est pas sur le grand fleuve ; par contre, Varanasis c’est-à-dire Bénarès, est vraiment sur le grand fleuve sacré ; et rappelons aussi ce détail sordide : c’est là, dans les bouches du Gange, que Amélie Nothomb, enfant, je crois aux alentours de 12 ans, a été violée dans la mer par un groupe d’hommes, et sa mère, la sauvant des agresseurs, lui a dit « pauvre petite » ce qui lui aurait permis d’être, dit-elle, reconnue comme ayant vécu cette agression terrifiante.

Les bouches du Gange, les bouches du Rhône, les deltas, les grands fleuves.
Calcutta, au Bengale.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h01

sûr qu’on arrivait à la fin d’un processus.

même un mec comme Kouchner il aurait dû être jugé par la CPI.

rose dit: 29 octobre 2025 à 10h02

maintenant le deal ça va être on vous vend nos richesses naturelles plein but et avec le pognon on vous achète vos vaccins, vos médos et vos bonnes soeurs.

Il était temps !
Adieu Dicteur Schweitzer !❤️

Tu les veux mes terres rares ?
Macache bolo moyen…

rose dit: 29 octobre 2025 à 10h04

c’est un fleuve d’une immense richesse voilà pour le Gange à Calcutta enfin précisons quand même que Calcutta c’est dans les bouches du Gange et ce n’est pas sur le grand fleuve ; par contre, Varanasis c’est-à-dire Bénarès, est vraiment sur le grand fleuve sacré.

J J-J dit: 29 octobre 2025 à 10h05

Journal / On est déjà le 29 octobre 2025
[J’ai retrouvé une bague en corne dans le tiroir de la kitchenette, déposée sur la table du salon- et la 2e clé de la Mégane sur la petite table à l’entrée, entreposée derrière la tirelire (cabine téléphonique anglaise rouge). Elle avait échappé à nos regards et nous mettait les nerfs à l’épreuve. – J’ai trouvé un très gros œuf à côté d’un petit, au poulailler, ce matin, dans le nid commun. – Je n’ai ni paniqué ni éprouvé le besoin de me venger sur la photo de P. et Y. Je m’efforce de rester zen dans la tempête, sachant bien qu’elle finira toujours par se calmer, tout d’un coup, comme le signal de la fin d’un psychodrame récurrent. – Un jour, peut-être que je te tuerai, car il y aura un moment où je ne pourrai plus répondre de moi. Il vaudrait mieux que tu t’apprêtes à partir chez ton amie à Pr., comme elle t’y invite, et me fasse confiance pour la maison, durant 3 ou 4 jours. Tu peux garder ce message comme preuve de mes pulsions féminicides qui s’empêchent. J’ignore pourquoi nous en sommes arrivés là. Et pourquoi le vieillissement nous rend si peu raisonnables. Une forme de démence sénile qui arrive à petits pas, nous terrifie et nous adoucit, alternativement. Je ne crains pas la mort, je la vois de plus en plus comme une heureuse délivrance et pour toi, dont je souhaite que tu me survives longtemps, comme une libération méritée. – Mimi est triste. Il ressent ma peine. Il a voulu me consoler dans la nuit, mais n’a pas réussi. Alors, il s’est uché sur la planche à repasser pour dormir plus tranquille, car tu sais à quel point il aime les odeurs de propre. Et moi, je n’ai dormi avec l’assistance respiratoire qu’une heure vingt-quatre en tout. Le reste du temps fut trop agité, gâché par de multiples cauchemars cruels et stupides. – Ce matin, je leur ai offert un café pendant qu’ils montaient les échafaudages et décoffraient le béton. Eux, ils bossent et n’ont pas nos soucis de retraités aux abois. Ils ne commentent pas les actualités. Ils rigolent des incertitudes de la météo, et chantent, tels des maçons portugais, après avoir avalé un bon café serré. Ils sont plus jeunes que nous, bien sûr, déjà physiquement esquintés et un brin fourbus, mais toujours vaillants et joyeux, néanmoins au turbin. Ils adorent le vendredi après midi que leur patron les laisse partir plus tôt. Toute la semaine, ils rêvent de leur week-end. Et on voudrait les faire bosser jusqu’à 67 ans ! – Je ne comprends plus rien… Comment tant de petits bourgeois instruits mais frustrés et virés à droite, ne voient plus le scandale quotidien que charrie la marée humaine des « gens de peu » qui les font vivre à leur porte. – *** du bon et généreux Kerouac…, cette incise parmi des milliers d’autres (Visions de Cody, folio Gallim – n° 5442, p. 204) = « si papa vivait encore, il serait fier de mes pérégrinations viriles et maritimes, un fait qu’aujourd’hui, près de neuf terribles années plus tard, je reconnais devant sa tombe, elle aussi mouillée par cette averse diluvienne dont les brumes s’étendent jusqu’aux tragiques champs de pluie de Nashua où dorment les gémissements perdus de mon frère, où les autos toutes neuves roulent sur la chaussée luisante comme le jour de son enterrement, en 1926, l’année de naissance de Cody »].

J J-J dit: 29 octobre 2025 à 10h14

Ce qui est certain, c’est que, même tentée par la chair, on n’imaginera jamais qu’elle ait pu avoir la double vie d’un abbé Pierre. Merci pour ce film que vous nous décrivez avec une belle sensibilité, Chantal.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h15

@ »Ces temps derniers, il serait plutôt devenu :
« La république des Livres » »

pour la République je sais pas trop, mais pour la démocratie on perd les fondamentaux comme ils disent au foot.

la démocratie on sait plus trop bien ce que c’est.

on passe notre temps à critiquer le choix des électeurs.

exemple au hasard : Trump.

autant passer rapide toutes ces étapes et dire carrément la démocratie c’est nul.

au lieu de passer notre à critiquer les choix des électeurs du genre ouai c’est des nuls de voter pour Ubu.

en plus c’est ce qu’on fait en Europe : on utilsie les juges pour éliminer la concurrence ou on annule carrément les résultats.

la Rome antique a aussi connu ça quand elle est passsée de la République à l’Empire.

du coup c’est pas la république des livres qu’il faut dire c’est l’Empire des livres ?

Chantal dit: 29 octobre 2025 à 10h18

oui rose c’est bien cette Jacqueline là. Je l’ai vu en preview, donc comme je l’écrivais plus haut, il sera sur les écrans français en décembre. Mère Téresa était albanaise et en effet le film montre ses tentations de la chair, la soeur enceinte lui plaît à sa manière et nous voyons comment elles se déshabillent, enlèvent leur voile bien structuré et se tressent les cheveux, le duo est assez fusionnel ce qui ne manque pas d’agacer la soeur comptable et de perturber leur confesseur.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h20

tu parles c’est tout du flan : le coup des pays colonisateurs qui célèbrent leurs mère Térésa et qui en fon,t des Saintes pour se donner bonne conscience c’est le summum de l’hypocrisie !

à moins de considérer cette bonne femme comme faisant partie du soft power des pays impérialistes.

good guys vs bad guys…

maintenant plus personne ne marche dans ce genre de combine.

je veux dire quand on demande aux ukrainiens de se battre jusqu’au derniers d’entre eux il faut pas nous gonfler avec des histoires de sensibilité de bonté !

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h23

je veux dire pendant 5 siècles on a envoyer des curés aux quatre coins de la planète.

sérieux y’a un moment où faurt arrêter.

500 ans c’est long, très long, trop long…

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h25

n’empêche que l’UE vient de décider de faire comme Trump et d’arrêter leur aide humanitaire.

ça marque la fin d’une époque.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h28

dans l’éternel combat entre idéalisme et réalisme c’est toujours le réalisme qui l’emporte à la fin, soit pas ko soit pas victoire aux points.

Chantal dit: 29 octobre 2025 à 10h30

merci les 3 J je lis vos extraits de Cody de Kerouac, c’est un peu de temps aujourd’hui, cela montre bien l’empathie entre les anciens solitaires et centrés sur leurs petits bobos et la réalité du travail sur chantier qui va user jusqu’à plus loin une vie physiquement éprouvante.

Tornades sur la Jamaïque encore d’autres humains sans toit… et la nature dévastée. Tel est notre destinée, les éléments nous soumettent, on n’est pas grand chose.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h31

le mieux qu’on puisse espérer aujourd’hui c’est d’avoir une finale au tournoi de Bercy entre Andrey Rublev et Daniil Medvedev…

histoire de faire chier notre président.

tout le reste c’est de la littérature.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h34

« Tel est notre destinée, les éléments nous soumettent, on n’est pas grand chose. »

yep ! en plus d’arrêter comme Trump l’aide humanitaire l’UE veut aussi arrêter comme Trump toutes les histoires d’écologie et de développement durable.

pour investir dans l’armement qui pour certain représentent l’acmé du dévellopement durable.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h35

Chantal t’as écouté les déclarations de ton 1er ministre sur la saisie des avoirs russes qui se trouvent en Belgique ?

c’est hyper drôle : on croirait un sketch de Fernand Raynaud.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h42

le plus drôle dans cette histoire d’avoirs russes c’est que personne n’ose dire qu’ils n’existent plus, ils sont volatisés !

si les russes ou les saoudiens ou les chinois demandent aux européens de les rembourser on n’a plus l’argent pour le faire.

le plus drôle c’est que les peuples européens ne le savent pas, mais les russes, les chinois et les saoudiens le savent.

les mecs ils peuvent mettre en banqueroute l’Europe en 10 mn : ils suffit qu’ils se pointent au guichet de leur banque et réclame leur pognon.

et là ce qui encore plus drôle c’est que pour éviter la banqueroute l’UE devra piquer le pognon des gens pour les rembourser, comme en Grèce ou au Liban !

sérieux on vit une époque formidable.

heureusement il nous restera l’immense bonté de soeur Térésa pour nous consoler.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h48

d’ailleurs c’est probablement la raison de cette obstination des européens à bloquer toute diplomatie et vouloir absolument continuer une guerre qui est perdue depuis le début.

c’est peut-être aussi la raison de l’obession des élites et des oligarques européens à vouloir absolument entrer dans un affrontement direct avec la Russie.

c’est là qu’on ressent un immense besoin pour l’immense bonté de soeur Térésa… en epsérant qu’elle prie pour nous…

Chantal dit: 29 octobre 2025 à 10h52

Au lieu de t’énerver Puck le film montre bien la problématique de l’ego dans le fait de vouloir sauver tous les enfants affamés et de ne pas s’occuper d’un seul, du sien propre pour une femme. Et de les embrigader dans une religion, du coup il est utile ce n’est pas une auréole tressée mais un point de vue sur un choix de vie. Il montre que cela ne fonctionne pas comme prévu, l’amour de Dieu en mode surhumain. Cela parle aussi d’éducation pour les femmes, sortir de l’illettrisme, je suppose que tu ne refuses pas aux autres ce qu’il t’a été permis d’acquérir même si ce n’est pas parfait, rien ne l’est …
Par exemple que penser de notre premier ministre flamand séparatiste qui bloque l’argent russe, il flippe pour son ego d’historien, il n’est déjà pas très clair avec notre pays sur ses intentions futures, ce n’est pas avec 3 s 35 qu’il va pouvoir répliquer, donc on va payer en casse sociale l’armement pour s’aligner aux désidératas de Trump. C’est trop compliqué parce qu’individuellement trop de dirigeants ont leurs propres frousse par rapport à l’idée d’endosser la responsabilité, ils préfèrent qu’un autre l’endosse un gros vilain, genre Orban. Il préfère amadouer les gens en postant des réels de son scottisch fold Maximus dans son bureau rue de la loi.

puck dit: 29 octobre 2025 à 10h59

Chantal je ne m’énerve pas, au contraire je suis très calme.

c’est juste que je me demande avec le plus grand calme si dans 20 ou 30 ans les indiens, les chinois et les africains enverront leur soeurs Teresa en Europe pour nous aider ?

perso je pense qu’ils préfèront ne pas le faire.

mais si se poser ce genre de question pour toi c’est s’énerver alors s’en est fini ma pauvre du débat démocratique !

puck dit: 29 octobre 2025 à 11h06

quant à la « la problématique de l’ego dans le fait de vouloir sauver tous les enfants affamés et de ne pas s’occuper d’un seul, du sien propre pour une femme. »

je pense qu’aujourd’hui cette problématique est résolue : ni les jeunes femmes ni les jeunes hommes ne veulent encore se faire chier à pourrir leur vie et leur liberté en élevant des gamins.

je sais pas si tu as des gamins mais en avoir c’est mettre une croix (désolé..) sur sa liberté individuelle.

fini les voyages, les jogging, les fêtes avec les copains etc…

sans compter le questionnement sur leur avenir, je veux dire si t’as pas au moins une 15aine appartements à louer en airbnb l’avenir c’est mort.

non, c’est une chose vraiment terrifante d’avoir des enfants.

J J-J dit: 29 octobre 2025 à 11h06

Merci à ce journaliste de nous avoir épargné la lecture de 14 premiers bouquins publiés au sujet de l’affaire Pélicot. Il était sans doute méritoire de se les taper… https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/10/28/mazan/
En attendant, non pas Nadeau, mais le récit personnel de la victime, à paraître l’an prochain, le seul qui m’importera, pmp, il aurait peut-être mieux valu qu’un compte-rendu identique, aussi sérieux et honnête qu’il nous apparaisse, fût écrit par une journaliste. Dès lors, un léger petit doute sur l’intention de son contenu critique ne nous aurait point assailli une seule seconde.

puck dit: 29 octobre 2025 à 11h11

d’ailleurs j’ai longtemps cru à une pression de la nature, ce qu’on appelait « le désir d’enfants » chez les femmes.

en fait ce « désir d’enfants » cette espèce de contrainte endocrinale visant à la perpétuation de l’espèce c’est tout du flan.

la pilule contraceptive a complètement créé une mutation biologique chez la femme, l’éloignant toujours plus loin de sa nature, c’est l’immense pouvoir de la chimie.

Chantal dit: 29 octobre 2025 à 11h16

de fait on a bien compris quand même que cette pulsion interventionniste occidentale n’est pas dans les valeurs de ceux qui ont du trop longtemps se couler dans ces désidératas pour ne pas en concevoir une certaine rancoeur, désolée si j’ai cru percevoir que tu étais énervé et que tu est en fait très zen. Le débat démocratique on est vachement ouvert mais le gars qui devait négocier à Bruxelles a rendu son tablier et c’est le deuxième qui abandonne la politique en 500 jours. la politique des bras croisés et de l’infini blabla c’est super surtout quand c’est les générations du dessous qui vont payer les pots cassés. Moi je suis bloquée dans mes choix parce qu’il me reste 10 ans à bosser, dans quoi on ne sait pas vraiment puisque tout est en restructuration, donc je suis le jouet des pouvoirs publics qui a décider de modifier toutes les conditions préétablies pour redessiner le futur. Depuis plus de 20 ans le leitmotiv c’est la fête est finie il n’y a plus de gâteau pour tous, je saute de statut précaire en formations en tout genre, le tout est de garder le moral et de s’adapter jusqu’où je ne sais pas, tu me vois en chauffeur Uber ?

puck dit: 29 octobre 2025 à 11h17

c’est marrant de parler de ce film en abordant les choses sous cet angle.

exit la religion, le sacrifice de Jésus, la Resurrection.

en fait les églises se sont vidées au même rythme que le nombre d’enfants dans les familles chutait.

maintenant mère Térésa on la voit sous l’angle du désir amoureux… trop drôle !

puck dit: 29 octobre 2025 à 11h20

en fait c’est la différence entre la littérature russe et les autres littératures.

nous on voit les choses sous l’angle moral diu bien et du mal.

les « grands » écrivains russes ne voient les choises sous l’angle de la culpabilité et du pardon.

en fait c’est pour ça que la Russie n’est pas compatible avec notre vision mondialiste et globaliste.

et c’est bien pour ça que les américains veulent la faire disparaitre, parce qu’elle représente un obstacle à leur extension.

puck dit: 29 octobre 2025 à 11h28

exemple au hasard : c’est ce qui donne beaucoup de puissance et de profondeur à Anna Karénine comparé à Mme Bovary.

chez Flaubert la question de la culpabilité et du pardon ne se pose pas.

et là je conseille la lecture ou la relecture des dernières lignes du XVIIè chapitre d’AK qui se finissent par cette phrase où Vronski dit qu’il prend conscience qu’il avait quelque de supérieure chez eux et que pour lui cette chose supérieure lui était inaccessible !

cette chose supérieure se résume en un mot : le pardon, et là, en une phrase Tolstoï résume tout ce qui donne sa puissance à la littérature russe.

et ça on le retrouve nulle part ni chez Flaubert ni les autres !

Chantal dit: 29 octobre 2025 à 11h30

c’est un très beau chat en effet, avec des petites oreilles rebattues, Maximus a le poil long. Tous les ministres même les plus testostéronés fondent comme des loukoums en le voyant, c’est très malin pour faire passer n’importe quelle pilule.

rose dit: 29 octobre 2025 à 12h54

Il a dit, votre premier ministre  » c’est notre éminence grise « .
C’est futé !

Clopine dit: 29 octobre 2025 à 12h54

puck, je serais vous, j’arrêterais immédiatement de parler « de la pression de la nature sur les femmes ». Un, elles ont collectivement pris la parole, et c’est bien ce « collectif » qui change le rapport de force , deux, euh…. Franchement, vous me faites rire parfois car vous êtes un ludion, mais là, c’est tellement con ce que vous dites qu’il faut être un très très gros con pour l’avoir formulé. Le fait de l’avoir formulé, donc pensé, avant de l’écrire, c’est… Accablant.

rose dit: 29 octobre 2025 à 12h58

en fait les églises se sont vidées au même rythme que le nombre d’enfants dans les familles chutait

Eh Puck, les églises sont pleines, et pas mal de jeunes familles ont entre quatre et six enfants.
Chez les mormons, huit 🫣 …

Et ça, c’depuis les attentats terroristes, en France et en Belgique. Les baptêmes aussi ont crû, ceux de jeunes adultes.

D. dit: 29 octobre 2025 à 13h06

Dans Brahmapoutre, il y a Brahma.
Ici on s’amuse à prononcer Brâma.
Alors que sur place on prononce Blêm-ha avec le h aspiré.

closer dit: 29 octobre 2025 à 13h11

« Face à Nathacha Appanah, Emmanuel Carrère et Laurent Mauvignier, trois poids lourds de la dernière rentrée littéraire, l’autrice belge Caroline Lamarche fait figure d’outsider. »
Huffpost

Qu’en pensez vous Chantal?

Jazzi dit: 29 octobre 2025 à 13h16

Je suis une force du passé

Je suis une force du Passé
Tout mon amour va à la tradition
Je viens des ruines, des églises,
des retables d’autel, des villages
oubliés des Apennins et des Préalpes
où mes frères ont vécu.
J’erre sur la Tuscolana comme un fou,
sur l’Appia comme un chien sans maître.
Ou je regarde les crépuscules, les matins
sur Rome, sur la Ciociaria, sur le monde,
comme les premiers actes de la Posthistoire,
auxquels j’assiste par privilège d’état civil,
du bord extrême de quelque époque
ensevelie. Il est monstrueux celui
qui est né des entrailles d’une femme morte.
Et moi je rôde, fœtus adulte,
plus moderne que n’importe quel moderne
pour chercher des frères qui ne sont plus.

Pier Paolo Pasolini

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