de Pierre Assouline

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La République des livres
Louable nostalgie de la République des Lettres

Louable nostalgie de la République des Lettres

Parfois, plusieurs jours s’écoulent entre deux billets de la « République des livres. Il arrive que l’on me le reproche. Pourvu que ça dure…  N’y voyez aucune négligence de ma part. C’est juste que le livre en question est si riche, il est une telle fête pour l’esprit et la curiosité, que je m’accorde ce luxe d’un autre temps : prendre le temps de le savourer page après page, en y revenant au besoin avant même d’en avoir achevé la lecture. Ce qui est précisément le cas de La République des Lettres (480 pages, 25 euros, Gallimard) de Marc Fumaroli.

Si le mot « savant » a une acception pertinente dans le domaine si peu scientifique de l’histoire culturelle, ce recueil de textes, articles et conférences d’une parfaite homogénéité en est une bonne illustration (il est dédié à la mémoire du grand spécialiste du connoissorship et de la collection, Krysztof Pomian). Professeur au Collège de France où il occupe la chaire « Rhétorique et société au XVIIème siècle » (son étude des traités théoriques de conversation est sans égale), l’auteur est un vrai savant, un érudit à l’ancienne qui rend un hommage étincelant aux humanistes érudits. On connaît déjà ses travaux sur la conversation, les salons, les correspondances, les institutions littéraires, les Académies, l’écriture des vies et de la biographie.

Cette fois, il a conjugué tous les réseaux de son savoir afin de traquer les origines, l’évolution et la nature de l’expression « République des Lettres » qui, bien qu’elle perdure depuis quatre siècles, a laissé à peu près indifférents les chercheurs en sociologie culturelle. Comme si la chose était a priori trop mondaine pour eux et qu’ils s’arrêtaient à ce qu’elle est devenue, désignant le plus souvent d’un ton péjoratif le petit milieu littéraire germanopratin. Faut-il le préciser, la patte de ce livre est légère, précise, rigoureuse et pleine de grâce, préférant toujours « l’art épistolaire » d’autrefois à « l’épistolarité » de nos actuelles précieuses universitaires (mais je leur préfère encore « l’épistolat » ironique et souriant de Max Jacob)

Va pour Marsile Ficin, Erasme et le président de Brosses ! Mais entre nous, qui connaît Nicolas Claude Fabri de Peiresc, John Barclay, Fortin de la Hoguette, Justin Lipse, Seroux d’Agincourt ? Et parmi les rares qui les ont lus, combien les ont suffisamment pratiqués pour en tirer ce que réussit à en tirer Marc Fumaroli à l’issue de ses lectures entrecroisées ? C’est peu dire qu’il s’épanouit en leur compagnie. Lui-même reconnaît dès l’entame de son recueil qu’il mène une double vie : extérieurement avec ses contemporains qui n’ont que mépris pour la République des Lettres, intérieurement avec les sociétaires de la République des Lettres des premiers temps ; son projet consiste à comprendre rien moins que le paradoxe selon lequel ces savants lettrés et solidaires ont échangé en toute liberté à des époques et sous des régimes que l’on qualifie aujourd’hui de despotiques. Sous les monarchies, la République des Lettres se voulait une démocratie de pairs sinon d’égaux, pratiquant le magistère critique et les libres débats. Fumaroli nous encourage à vivre comme lui sur deux étages du temps : l’un hors du temps, qui avait réglé sa boussole sur l’Antiquité gréco-romaine, l’autre déboussolé depuis qu’il a renoncé aux humanités.huber

C’est peu dire que l’auteur est nostalgique, non du monde d’avant mais de celui d’avant encore, lequel était déjà nostalgique d’un monde très ancien. Celui-ci nous apparaît comme une Atlantide engloutie, un temps où le Grand Tour menait non seulement en Grèce et en Italie mais, dans une peregrinatio academica que l’on a à peine à imaginer, en Hollande et jusqu’en Asie mineure. La curiosité voyageuse de ces lettrés-là aurait pu élever une statue à la famille des Thurn und Taxis, laquelle organisait les communications dans l’Europe d’alors, et avait donc la haute main sur les systèmes de Postes, de courriers et de transports en commun dans les deux derniers siècles de l’Ancien Régime.

La République des Lettres, comme l’on nomme le république littéraire du XVIIème siècle, vient de Respublica Litteraria. L’expression, qui remonte à 1417, est du vénitien Francesco Barbaro, inspirateur d’une « spiritualité laïque de la bibliothèque ». C’est une société contemplative au sein d’une société active, une société des esprits à l’intérieur d’une société politique. La langue grecque y est prééminente sur le latin considéré comme une langue de culture générale. Chaque pays y mettra sa patte. L’Italie : la politesse, l’affabilité entre lettrés, l’art de converser – que les autres pays adapteront.

Avec la figure de Pétrarque, l’échange entre savants passe de la disputatio au dialogue de type rhétorique (là encore dans une acception non péjorative, contemporaine et galvaudée du terme). Cela dit, jamais l’auteur ne perd de vue l’origine de l’origine : respublica litteraria vient de la respublica christiana de la Cité de Dieu de saint Augustin. Ce qui laisse des traces car, loin de l’effacer, elle le double d’un étage littéraire. Elle en a hérité et conservé « l’idée d’Eglise et de corps mystique , c’est à dire d’ordre, mais d’un ordre non monastique, transcendant les frontières et les générations et reposant sur un libre constat implicite ».

Sous la double tutelle de Pétrarque, soucieux de restaurer le latin classique, et de Boccace, le diffuseur de sa pensée, elle établissait un corps idéal dans un cadre universitaire agissant tel un concile universel. Une sorte de concile des lettrés élargissant l’échange à la conversation avec les absents, que ce soit par la relation épistolaire ou par la présence des morts. Ainsi la République des Lettres entend-elle l’entretien à plusieurs en respectant la nuance de sociabilité de chaque société de conversation, la convivialité humaniste étant inséparable du triptyque concert/conversation/souper.

Dans tout l’éclat du règne de sa langue sur l’Europe lettrée, le XVIIème siècle français permet à la République des Lettres de vivre ce moment nouveau où l’hiatus entre la langue écrite savante et la langue parlée vulgaire s’estompe dans la langue de Vaugelas et Malebranche. On assiste alors au « changement de gravité des choses de l’esprit. L’origine et l’objet du savoir cessent d’être situés hors du temps, dans le ciel des fixes de l’ancienne cosmologie, ou dans une Antiquité détentrice de deux révélations, la « naturelle » et la « surnaturelle » ». Devenues des nouvelles, elles sont discutées en français dans un esprit critique  qui encourage la querelle d’idées par des savants, des demi-savants, des amateurs mondains. La langue étant désormais commune aux lettrés et au public, le phénomène favorise l’émergence d’une opinion publique.

La conversation française, dans tout ce qu’elle a désormais d’encyclopédique et de cosmopolite, se développe dans les salons. Sous Louis XIV, l’aristocratie convertit son loisir et une partie de sa paresseuse vanité en active curiosité, ainsi que Montaigne l’avait pressenti. Toutes choses sont dès lors soumises au trébuchet de l’esprit. Marc Fumaroli y insiste, tout son livre tendant à ancrer dans le programme de nos chercheurs en histoire des idées que non, décidément, les salons du XVIIIème ne relèvent pas de l’histoire anodine ou anecdotique : ils sont « le véritable Parlement de la nouvelle République des Lettres », un lieu où l’on parlait de Lettres mais aussi de philosophie morale, d’art, de science, de diplomatie. Des salons comme autant de sociétés d’amis et d’égaux, de compagnies et bureaux d’esprit d’autant plus stratégiques dans des logiques de pouvoir que les plus fréquentés et les plus réputés (Tencin, Lambert, Geoffrin) s’articulaient aux Académies royales.

Mais que l’on ne s’y trompe pas. Tout « Ancien Régime » qu’il paraisse, Marc Fumaroli inscrit dans le temps présent son exploration de l’esprit européen aux XVIIème et XVIIIème siècles. On en veut pour preuve ces quelques lignes :

« Faire l’histoire de cette institution singulière et métamorphique, c’est non seulement envisager l’Europe sous un jour inhabituel, ni économique ni militaire, c’est aussi se convaincre qu’une telle instance critique transnationale est encore plus souhaitable au siècle de Facebook qu’elle le fut au siècle de l’invention du livre ».

Ce n’était pas « mieux avant ». C’était autre chose, différemment avec d’autres gens dans un autre contexte. Mais c’est en rappelant comment c’était avant que l’on prend la mesure du chemin parcouru et de l’ampleur des dégâts. Et l’on comprend que certains esprits aiment à s’isoler dans des recherches qui les abritent de ce qu’est devenue la rumeur du monde. Même si l’atterrissage est rude. Regrets éternels ?

(Lemonnier, Lecture de la tragédie de « l’orphelin de la Chine » de Voltaire dans le salon de madame Geoffrin, Musée national du château de Malmaison ; Jean Huber, Un dîner de philosophes, 1772 ou 1773,Voltaire Foundation, Oxford )

Read more: http://www.site-magister.com/philosophis.htm#ixzz3R92E7cRF

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

231 Réponses pour Louable nostalgie de la République des Lettres

cp dit: à

« il est dédié à la mémoire du grand spécialiste du connoissorship et de la collection, Krysztof Pomian »

Ce monsieur étant mon voisin de palier depuis trente années, j’ignorais sa mort…

Nwando dit: à

[P. Assouline, il me semble que pour LIPSE on transpose habituellement Justus/ Joost en Juste plutôt que Justin]

closer dit: à

Merci Passou pour ce remarquable billet.

Diagonal dit: à

Billet d’info intéressant… mais hélas, gâché par une chute tout à fait incompréhensible.
Fuma évoque facebook, alors donc le billettiste croit devoir entonner son grain de sel tabernak sur la mesure de « l’ampleur des dégâts » depuis trois siècles… Citons :

« Ce n’était pas « mieux avant ». C’était autre chose, différemment avec d’autres gens dans un autre contexte. Mais c’est en rappelant comment c’était avant que l’on prend la mesure du chemin parcouru et de l’ampleur des dégâts ».

Meuh, tu vois le rapport avec aujourd’aujourd’hui, toi, camarade de la RDL du XXIe siècle ?… Moi non, la RDL n’est pas le dernier salon où l’on cause, c’est un théâtre de ventriloques où çui qui tire les fils laisse à une machine robot le soin de couper le son arbitrairement…

Polymultiplié dit: à

Ce n’était pas « mieux avant ». C’était autre chose, différemment avec d’autres gens dans un autre contexte. Mais c’est en rappelant comment c’était avant que l’on prend la mesure du chemin parcouru et de l’ampleur des dégâts.

Bah. Quels dégâts ? A l’ère d’internet, on prend surtout la mesure des progrès accomplis. S’il s’agit de verser une larme sur l’antique prestige du français langue internationale, on est dans le rétro quasi absolu. Vive l’anglo-américain, vrai langage des échanges mondialisés. Sus aux laudatores temporis acti.

Polémikoeur. dit: à

Les écrits, la correspondance
et, finalement, tout un domaine
d’étude et d’échange qui met
en commun et à disposition
de plus en plus large,
imprimerie aidant,
les créations
de l’esprit…
Nostalgie
et « ampleur des dégâts », uniquement ?
La divulgation du savoir et sa vulgarisation
ne sont-elles pas plus ou moins inéluctables ?
Avantages, inconvénients ?
Diffusionnellement.

cp dit: à

Ce n’est pas « à la mémoire de » mais en « hommage à », pas confondre. Je l’ai entrevu il y a peu.

bab el-oueda dit: à

Chez Mme Geoffrin.

Six femmes pour plus de quarante hommes.

Léger choc dans mon Kopfkino.

Polymultiplié dit: à

Je l’ai entrevu il y a peu.

Ce que c’est que de nous. Il y était, il n’y est plus. Ne restent au mieux que quelques écrits, que personne ne lira bientôt plus. Vive le perpétuel grand remplacement.

bab el-oueda dit: à

« Ce que c’est que de nous. Il y était, il n’y est plus. »

Ouais…
N’empêche que celui qui n’a pas encore identifié le buste au fond du salon n’a pas le droit de siéger dans cette prestigieuse république.

(C.P., laissez un peu de temps aux autres)

Widergänger dit: à

On oublie en effet aujourd’hui que Voltaire se voulait avant tout un auteur dramatique, auteur de tragédies… dont il ne reste quasiment rien aujourd’hui. Il est devenu célèbre par un autre bout, ses contes, ses traités et dictionnaires. Il n’avait pas saisi lui-même en quoi ses tragédies ne correspondaient plus à rien ni en quoi ses autres œuvres étaient révolutionnaires. Comme quoi…

Facebook c’est la Républiques des lettres du pauvre en esprit. La démocratie y a atteint la masse critique, c’est-à-dire celle au-delà de laquelle tout pète dans la démocratie qui se retrouve anéantie par elle-même. Jamais on ne recréera avec Facebook ce qui a existé avec la République des Lettres. On le voit ne serait-ce qu’ici sur le blog à passou devenu insignifiant et d’une rare vulgarité. On y parle très peu de littérature, et aussi peu de politique, de diplomatie, et autres sujets abordés dans les salons d’Ancien Régime. Il est grand temps de se retirer dans son désert. C’est du désert que renaîtra la littérature et la France devenue un pauvre pays où ses enfants assassinent ses humoristes en criant que D.ieu est grand. On a sombré, mes pauvres petits chéris et c’est pas pour demain la relève, ni après demain.

Widergänger dit: à

L’humanisme a sombré pour une autre raison majeure, qui porte désormais le nom maudit d’Auschwitz. Lire Primo Levi. En réalité l’assassinat programmé de tout un peuple s’est fait avec la bonne conscience du monde occidental dans son entier. L’humanisme en est mort à tout jamais.

Widergänger dit: à

Grimm critique de Voltaire pour sa tragédie « L’orphelin de la Chine » :

1755. Grimm : « Ce moment de désordre et de trouble, où tout un peuple succombe sous le fer du vainqueur, est trop tumulteux pour être celui d’une tragédie ; dans ces occasions, il n’y a point de discours suivi : des cris, des gestes, des mots entre-coupés, voilà tout ce qu’une pareille tragédie pourrait produire de discours.

Mais le principal reproche qu’on puisse faire à M. de Voltaire, c’est d’avoir manqué le rôle de Gengiskan ; ce conquérant n’a pas proprement de caractère dans la pièce. Il ne sait ce qu’il veut ; il est féroce, il est indécis, il est doux, il est emporté, mais surtout il est raisonneur et politique, qualités insupportables dans un Tartare. Il raisonne sur la religion et sur les arts, comme s’il avait passé sa vie à méditeur et à réfléchir. Il fallait faire de Gengiskan un Tartare feroce, violent, emporté, sensible au bien sans le connaître, capable, dans le premier mouvement, des plus grands crimes et des plus belles actions, importuné par le flambeau des sciences et des arts, sans en pouvoir démêler le principe, haïssant Idamé de l’amour qu’elle inspire et dont il est tyrannisé malgré lui, toujours prêt à la punir, sans pouvoir consentir à sa perte. »

C.P. dit: à

ueda, je ne suis évidemment pas cp. Bah !

En passant, Marc Fumaroli n’est pas QUE nostalgique. J’ai eu l’occasion naguère de rappeler une très bonne Préface de sa part au Huysmans de A REBOURS, Michel Alba le sait, avec de bonnes suggestions sur le « roman célibataire » du côté de Céline de VOYAGE et de Sartre de LA NAUSEE, par exemple…

Polymultiplié dit: à

Voltaire se voulait avant tout un auteur dramatique, auteur de tragédies… dont il ne reste quasiment rien aujourd’hui. (Widergänger)

Tiens donc. On conseillera au responsable de ce jugement inepte d’aller jeter un coup d’oeil du côté de « la Mort de César » ou de « Mahomet ». Après, il pourra causer. Ignorantus ignoranta ignorant homme.

Polymultiplié dit: à

Il est grand temps de se retirer dans son désert.

Widergänger qui commence à se prendre pour Alceste, on aura décidément tout lu sur ce blog.

Polymultiplié dit: à

Voici un billet remarquable! (Cneff)

Voici un commentaire indigent.

Polymultiplié dit: à

En passant, Marc Fumaroli n’est pas QUE nostalgique. (C.P.)

A 82 piges, il e aurait le droit, remarque. Décidément, le senior Assouline, au seuil de la catégorie vétérans, s’est fait une spécialité de l’éloge des vieux schnocks, morts ou vifs. D’où la fréquence des allusions à des gens que personne ne lit plus depuis longtemps, le fumeux Fumaroli, Toni Morrison (83 ans), André Brink ou Assia Djebar. Au secours, les vieux morts-vivants nous cernent ! Quand il n’a pas un antique débris à se mettre sous la dent, Assouline s’occupe à tenter de reculer le point Godwin : nième évocation des casquettés nazis, nième célébration de la Shoah. On ne s’étonnera pas si son lectorat le plus fidèle et le plus enthousiaste se recrute majoritairement parmi les plus de 70 ans (CP, Cneff, Widergänger, Delpla etc.).

Polémikoeur. dit: à

Comprendre n’est-il pas qu’un début,
certes prometteur mais incomplet ?
Comprendre n’est-il pas déjà
la manifestation d’une qualité
qui n’est pas donnée à chacun(e),
quelque chose comme « l’a priori »
de ne pas se contenter d’en avoir ?
Comprendre n’a-t-il pas à voir
avec l’épreuve du besoin ?
Qui ne le ressent pas l’appellera souvent,
avec agacement, coupage de cheveux en quatre
et ne se laissera guider que par son émotion.
Et puis, que fait-on de sa compréhension,
un outil de conviction ou un simple degré
sur une échelle de questionnement ?
Comprendre… commencer par interroger !
Incertainement.

cneff dit: à

Voici un „typisches Mißverständnis“ – j’aurais du plutôt dire, – un très bon billet, – un billet qui me donne envie de lire le livre d’ont ce billet remarquable nous parle ….
@ Polymultiplié concernant les anonymes se cachant derrière un pseudo – voir „Kommentar zu Dirk Kurbjuweit „Die Freiheit der Wölfe – Wird das Internet zu einer neuen Schule der Barbarei?“ dans paysages –

chantal bis dit: à

Un billet formidable, merci Monsieur Passou…
Et ne vous excusez pas de passer trop de temps à savourer vos ouvrages.
Seul hiatus : à la lecture, cet encart publicitaire qui clignote à droite (Trompe la mort, ou je ne sais quoi) qui en gêne l’appréciation. Comme un tribut à payer…
A quand donc un concile de lettrés contemporain dont nous aurions connaissance ? Pour la diffusion, elle aurait de quoi parvenir jusqu’à nous, simples lecteurs !
Sauf que… quand on voit tous ces hurluberlus qui vous chahutent ou discutent entre eux de tout et n’importe quoi, et surtout dans une langue qui manque vraiment de hauteur – à quoi bon !
Pour rajouter ma petite touche féminine, sur le sujet des salons : ma référence en la matière, présentement : Anne-Marie Lugan DARDIGNA « Ces dames au salon ».
Que vive l’art de la conversation, entourons-nous de belles âmes et isolons-nous entre-temps.
J’adhère à cette idée.

Polymultiplié dit: à

un très bon billet, – un billet qui me donne envie de lire le livre d’ont ce billet remarquable nous parle …. (Cneff)

Eh ben dis donc, c’est presque aussi fortiche que tout-à-l’heure. Faudrait quand même faire un petit effort, mon pote. Justifie tes appréciations.

Polymultiplié dit: à

entourons-nous de belles âmes et isolons-nous entre-temps.
J’adhère à cette idée. (Chantal bis)

Après sa petite promenade quotidienne au cimetière, Chantal bis retourne s’isoler auprès de ses fourneaux. Question promenade au cimetière, elle pourrait s’en abstenir, vu que la lecture des billets d’Assouline en tient avantageusement lieu. Entre les morts-morts (Brink, Djebar, Aragon etc.) que personne ne lit plus et les morts-vivants (Fumaroli, 82 piges ; Toni Morrison, 83 balais) que presque personne ne lit, c’est la java des vieux croûtons.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…polymultiplié à 11 h 58 min,…

…style à J.C.,…Vive l’anglo-américain, vrai langage des échanges mondialisés. Sus aux laudatores temporis acti.

… » la pensée unique « ,…
…et sur la N.B.C.,…le journaliste à  » j’y était « …..sur l’hélicoptère à la roquette,… » miraculé des cultures « ,…
…à la nostalgie anglo-américaine de la République des lettres,!…le programme de surveillance de masse britannique jugée illégal,…
…actualisons,!…of course,!…La Fayette,… » les amis de mes amis,…ou sont passés mes écus « ,!…en Dollars ou £ivres Sterling,!…en Guillotines,!…of course,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…Bip,!Bip,!…Go,!…

Phil dit: à

Fumaroli aurait fait un excellent ministre de la culture pour dérouiller l’intermittence du spectacle. Certes en vieillissant sa vieille comtesse reparaît, mais Chateaubriand gâteux s’était bien bidonné à l’enterrement de sa femme. L’époque préfère les graffitis culturels, ô maures. à la minute de cette notule, ne sais plus le nom du ministre de la culture.

Polymultiplié dit: à

c’est la java des vieux croûtons.

Tu me diras que côté lectorat, c’est pas mieux, vu que les commentateurs vedettes de ce blog (Cneff, Delpla, Widergänger, C.P.) ont tous largement dépassé les 60 balais.

chantal bis dit: à

Détrompez-vous, sieur milles facettes, je ne retourne pas à mes fourneaux. Les temps changent ! Mais admettez que la langue de nous écrivains contemporains n’arrivent pas à la cheville de ceux dont vous parlez. Ma réf(v)érence à moi.

Polymultiplié dit: à

Un billet formidable, merci Monsieur Passou… (Chantal bis)

J’en reveux, Marie-Louise !

Polymultiplié dit: à

Mais admettez que la langue de nous écrivains contemporains n’arrivent pas à la cheville de ceux dont vous parlez. (Chantal bis)

Ce n’est pas en lisant les billets de ce blog qu’on pourra le vérifier, vu qu’Assouline n’évoque le cas d’un écrivain de moins de 40 ans que chaque fois qu’il lui tombe un oeil. Comme il n’en a que deux, on comprend qu’il les ménage. Heureusement, il lui reste Modiano, qui ne fait pas son âge (enfin, pas trop ).

chantal bis dit: à

Il n’y a pas que les blogs pour connaitre les dernières parutions littéraires. Fréquentez les libraires, ils font d’ailleurs souvent partie de ces belles personnes dont je parle !

polyjeune dit: à

« côté lectorat, c’est pas mieux, vu que les commentateurs vedettes de ce blog (Cneff, Delpla, Widergänger, C.P.) ont tous largement dépassé les 60 balais. »

Et le pire est qu’ils n’ont pas honte !

what else dit: à

14h50 à vous lire ainsi, statistique, on éprouve tout de même ce sentiment d’effroi qui intrigue à faire entendre le son d’une bien triste musique, pour la bagatelle, repasser ou bien déclarer sans préface être totalement débarrassé de préoccupations primesautières en regard des belles plumes qui se perdent à écrire, penser, réfléchir, en une polyphonie allègre pour enrichir notre bonheur.

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

Marc Fumaroli appartient à cette élite intellectuelle qui fait honneur à la France. Quand des bouffons comme Docteur Gynéco et al vont se faire applaudir par des foules ignares lors d’émissions de télévision dites pour grand public, on en vient à se demander quel accueil recevrait les Fumaroli de ce monde. Je ne reproche pas aux bouffons d’exister; ils sont souvent manipulés par de pervers génies afin de faire bien paraître les personnes de qualité. Le problème, c’est que le bas du peuple n’y voit que du feu et acclame les bouffons. Et souvent vote pour eux: le Nain Teigneux en étant l’exemple le plus sidérant.

pleurons, chialons, chillons, etc dit: à

quel bonheur justement

de répéter quotidiennement ce qui vous fait horreur ?

d’autres voies possibles ?

Le fantôme de JC..... dit: à

« … écrire, penser, réfléchir, en une polyphonie allègre pour enrichir notre bonheur…. » (What else)

Polyphonie de fausses notes ! Luxure, plutôt que lecture ! Baiser plutôt que biaiser ! Jouir plutôt que jaunir …

what else dit: à

D c’est quatre heures certes mais pour autant l’heure doit-elle subir une propagande d’où sont exclus quantités de paramètres au service de l’identité, nationale également. Etre français c’est devoir accepter tout et n’importe quoi comme avant, comme bientôt, comme toujours.

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

«Polymultiplié: 11 h 58 Vive l’anglo-américain, vrai langage des échanges mondialisés. Sus aux laudatores temporis acti.»

Il s’agit bien de l’anglo-américain, ou globish; le latin in fine est un merveilleux clin d’oeil visant j’espère à contre-dire le vivat. Clin d’oeil ou tongue in cheek, comme on dit outre-Manche.

polyjeune dit: à

« le bas du peuple n’y voit que du feu et acclame les bouffons. Et souvent vote pour eux: le Nain Teigneux en étant l’exemple le plus sidérant »

ça et welbec .. c’est flippant c’est vrai, un signe de décadence remarquez qu’en italie la tv berlusconienne fait encore plus fort si possible ce n’est certes pas une consolation

polyjeune dit: à

« Vive l’anglo-américain, vrai langage des échanges mondialisés. »

sau que c’est souvent parlé et écrit n’importe comment et ne ressemble à rien

Le fantôme de JC..... dit: à

Illustration du billet

Savoir que tous ces bouffons pommadés, ces mémères enfarinées, furent raccourcis par les mêmes djihadistes révolutionnaires qu’ils avaient mis bas, élevés et nourris à la mamelle humaniste !

Ahahaha ! Quelle satisfaction profondément jouissive et véritablement républicaine, elle, de savoir qu’ils vont périr facebookés à mort …

TKT dit: à

« Cneff, Delpla, Widergänger, C.P. » ont tous largement dépassé les 60 balais. nous écrit D’JC bicornaud de naissance » ou polyjeune dit: 8 février 2015 à 16 h 08 min:
Vous faites erreur, Cneff ne doit même pas avoir déjà 50 ans, quant à Widergansgänger, il a à peu près votre âge, donc pas encore 60.

Le fantôme de JC.... dit: à

nom de dieu, que je suis bête un fois mort plus encore que vivant

la vie dans les bois dit: à

Regrets éternels ?
Pas vraiment, si l’on considère cet « humanisme » d’un autre âge, le XVIIème, où le latin réservé à un petit cercle universitaire, est ensuite devenu un « pédantisme suranné ».
Un peu comme ce billet.
A propos des centres d’intérêt de M. Fumaroli, j’avais lu cela, une histoire ancienne, à propos d’un paradis perdu, sans trop de followers.

http://argoul.com/2015/01/19/quand-leurope-parlait-francais/

Et puis radio nostalgie, je n’écoute pas trop non plus, c’est bon pour les chochottes à Modiano.

la vie dans les bois dit: à

La république de Lettres à l’heure d’internet, ne dispose-t-elle pas d’un site ?
Je ne me souviens plus très bien.

perlolio fojeton professionnel dit: à

« je suis bête un fois mort plus encore que vivant »

nous ne manquons pas de prier pour vous

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

Je n’ai jamais vraiment cru à cet âge d’or de la France. Le bas du peuple a toujours été miséreux, comme il l’est encore. Son indigence étant souvent intellectuelle, voire morale, toute tentative de lui accorder le minimum vital finit souvent par des dépenses qui manquent leur coup: l’argent va bien quelque part, mais plutôt rarement là où il aiderait vraiment ceux à qui il est destiné. Détournement de fonds en haut, gaspillage en bas. Malheureusement on ne peut pas le dire. Rectitude politique oblige.

Impossible de dire quand a commencé le fameux déclin français, ou du français. Chose certaine, le court discours de Giscard en anglais le soir de sa victoire de 1974 a envoyé au monde entier un message clair: désormais, c’est en américain qu’il faut parler pour être compris. Nos élites ont suivi. Le bas du peuple rechigne. Je l’en félicite. Sa sagesse est plus grande qu’on pense en haut. En votant FN, il envoie un message au centre et à la droite républicaine: offrez-nous un chef respectable et un programme qui ne nous oublie pas, et on votera pour vous. Sinon…

Widergänger dit: à

Polymultiplié dit: 8 février 2015 à 14 h 05 min
Il est grand temps de se retirer dans son désert.

Widergänger qui commence à se prendre pour Alceste, on aura décidément tout lu sur ce blog.
_________
Si vous me suiviez régulièrement, vous sauriez que je me prends pour Alceste depuis fort longtemps.

On voit que vous n’êtes qu’un amateur du trollisme… ppfffff ! Z’êtes nul !

Widergänger dit: à

Si l’âge d’or a existé au sortir de la guerre, les fameuses Trante glorieuses, période de reconstruction des dégâts occasionnés par la guerre. Au milieu des années 50 il y eut les conventions collectives qui ont largement stabilisé la classe ouvrière. Mon père en a bénéficié en 1955. Revenu régulier, modeste mais convenable, qui lui a permis de faire vivre une famille nombreuse (3 enfants) avec les aides de l’Etat providence ; une École avec seulement 30% d’une classe d’âge, dont j’ai bénéficié, qui permettait d’apprendre à l’École et de gravir les échelons de l’échelle sociale pour la génération suivante à celle de mes parents (le baby boom) ; loyer modeste dans les beaux quartiers dû à la loi de 1948, dont mon père a bénéficié (quartier de la Madeleine, où il habitait avant la guerre avec sa mère, tout près du 33 bld Haussmann où ses parents avaient trois étages sur rue dans les années 1916-1931) ; littérature avant-gardiste qui donnait le la au monde sous l’égide de Robbe-Grillet, intellectuels de haut rang qui faisaient la une de la presse du monde entier.

Tout cela a sombré, mes pauvres amis. Maintenant on est devenu la proie des trolls et des imbéciles qui font la loi. Et la classe ouvrière, pour ce qu’il en reste, vote FN.

La culture française est quand même une des plus grande culture du monde des hommes sur cette planète. Vive la France ! J’aime la France ! Quand je vais à l’étranger, je sais que je suis Français jusqu’au plus profond de la moelle de mes os. Et j’en suis très fier !

viderden midanche dit: à

ce dont il ne faut habsolument pas parler ce sont des pseudos se cachant derrière une foule anonyme, et surtout chez les chochottes gardiennes de mythes chez les démagos, enfin bref laissons… logiquement après les politiques champions de l’inflation abstentioniste suite à leurs mensonges à qui le tour maintenant ? qui occupe le terrain ?

un soupir est-il une note ? dit: à

WGG la non existence du travail sur appel sur non écoute

le suspens est insoutenable dit: à

chut ! il n’a pas encore comparé les salaires d’enseignant ! il se retient…

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

Widergänger à 19 h 33

La nécessaire reconstruction d’après guerre, grâce au Plan Marshall dont l’objectif réel était d’empêcher l’Europe occidentale de devenir un satellite de Moscou, objectif fort louable si vous voulez mon avis, a certes créé de l’emploi, des maisons, des routes, et permis aux classes laborieuses de sortir de la misère noire, comme on disait au village. Le Général a accentué l’effort, mais à la française, sans aller quémander à Washington et à Wall Street. Sa politique de participation a effrayé la bourgeoisie d’affaires, qui l’a fait battre en 1969. Aujourd’hui, seuls les drogués et les aliénés graves sont condamnés à crever de faim; les autres consomment n’importe quoi. Des armoires pleines d’avoir, chantait Souchon. Et en plus ces Mahométans excités venant nous troubler avec leurs coutumes barbares et leurs comportements de sociopathes. Le Nain teigneux se prépare à faire campagne sur leur dos, tout en empochant les dinars saoudiens. Vivement monsieur Fillon, ou au moins Alain Juppé. Si le centre-droit ne se ressaisit pas, ce sera FN contre PS. Le PS est bien inoffensif, mais encore Hollande, non, je ne pourrais pas.

Je sais bien que Valls piaffe d’impatience…

épatant dit: à

plus de modérateurs que d’expression – quelle époque !

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

Très courte victoire PS contre FN. Ce n’est qu’une législative partielle, mais qui sait. Souhaitons qu’au Château on ne sable – sabre – pas le champagne trop fièrement.

B comme BERLIN dit: à

« bab el-oueda dit: 8 février 2015 à 12 h 16 min
(C.P., laissez un peu de temps aux autres) »,

Rien n’est plus compté que le temps…

Conté aussi, heureusement !.

B comme BERLIN dit: à

« Bihoreau baron de Bellerente dit: 8 février 2015 à 20 h 17 min
Aujourd’hui, seuls les drogués et les aliénés graves sont condamnés à crever de faim; »,

Comme quoi,
il vaut mieux être alcoolique dans un pays qui produit de l’alcool… .. .

A ta mamelle,
ma mère,
je me nourrirai.
« France, mère des arts, des armes et des lois… »

burntoast dit: à

W. hors sujet et en pleine forme. Finis les bavardages !!

burntoast dit: à

J’aime bien les livres de Fumaroli, sans être aveuglément d’accord avec lui. Son niveau de culture est absolument insensé, quoique bien inférieur à celui de W., chacun en conviendra.
Je l’avais vu il y a deux ans au Collège de France, accompagné d’une assistance d’une grande beauté, du coup, j’avais eu du mal à me concentrer sur le thème de sa conférence.

Widergänger dit: à

La princesse Palatine, grande épistolière, a joué un grand rôle dans cette République des Lettres.

Widergänger dit: à

Egalité dans la République des Lettres ?

Au moment de sa mort, Voltaire jouit de deux cent mille francs/an de rente, soit près de cent millions de 1949.

Flaubert, un siècle plus tard, 50 millions d’€ de fortune.

Alors égalité ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le mieux aujourd’hui,…

…Gauguin,  » Quant te maries-tu ? « ,…
…à 300 Millions $,…

…on dirait que les tableaux,!…
…c’est un gros billet,!…colossal,!…

Bloom dit: à

Dure réalité du Doubs: perdre une législative partielle contre le parti au pouvoir est une double défaite.

le fantôme de JC..... dit: à

« La langue étant désormais commune aux lettrés et au public, le phénomène favorise l’émergence d’une opinion publique. »

Comme dirait l’autre acteur comique : « C’est c’la…! » Tu parles, Charles ! ce n’était pas plus vrai hier qu’aujourd’hui. La même langue !?… L’amour du passé, maquillé poudre de riz et sang, a ses limites.

PS le Doubs ! comme si c’était le problème … Joie sénile des vieux croutons !

le fantôme de JC..... dit: à

« Mais c’est en rappelant comment c’était avant que l’on prend la mesure du chemin parcouru et de l’ampleur des dégâts. »

Comment peut on écrire cela ? Quels dégâts ? que pèsent ces horribles « dégâts littéraires ou intellectuels » comparés aux épidémies, aux famines, qui s’estompent aujourd’hui !!! Communautarisme de classe. On en sort pas…

le fantôme de JC..... dit: à

Même à la cinquantaine, on peut comprendre l’envie de certains vivants de quitter un pays sclérosé à cœur pour des espaces plus jeunes, plus dynamiques, plus frais où l’absence de rétroviseur géant est un avantage…

Bonne journée !

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

Connaissez-vous, appréciez-vous, et cherchez-vous à répandre la théorie du présentisme?

Kǒng Fūzǐ (孔夫子) dit: à

« Quand le sage montre le défaut de prospérité, l’idiot regarde le Doubs »

eric dit: à

« on peut comprendre l’envie de certains vivants de quitter un pays sclérosé à cœur pour des espaces plus jeunes, plus dynamiques, plus frais où l’absence de rétroviseur géant est un avantage »

à porquerolles on n’en peut plus de la sclérose

huédâ dit: à

@ 05h22 « Communautarisme de classe. »

Crypto coco !

Polymultiplié dit: à

s ! Mais entre nous, qui connaît Nicolas Claude Fabri de Peiresc, John Barclay, Fortin de la Hoguette, Justin Lipse, Seroux d’Agincourt ?

Assouline pous prend pour des incultes. Passe encore pour Fortin de la Quéquette et le Roux d’Azincourt, mais Peiresc ou Juste Lipse, même au Val Fourré, tout le monde les connaît.

Office de Tourisme de Porquerolles dit: à

Proportionnellement à la population, il y a infiniment moins de débiles chez nous qu’en Ile de France.

la vie dans les bois dit: à

On peut également concevoir la chose de manière plus pragmatique, appliquée au XXIè siècle, sans avoir besoin de fréquenter des salons, que prétendent tenir une poignée d’érudits, à la pose nostalgique.

L’art de la politesse et de la rigueur dans l’expression, comme moyen de contrer l’incivilité ?
Vous me conjuguerez le verbe bassiner, à l’imparfait du subjectif.

http://dhfles.revues.org/1561

ici Londres dit: à

le petit porquerollais est à bout de souffle, je répète : le petit porquerollais est à bout de souffle… ça sent le roussi

Polymultiplié dit: à

Office de Tourisme de Porquerolles dit:
Proportionnellement à la population, il y a infiniment moins de débiles chez nous qu’en Ile de France.

Oui, mais ils sont beaucoup plus gros.

Widergänger dit: à

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la création d’une « opinion publique européenne » par une Assemblée de la Ceca en 1956 a manifestement échoué quand on voit les résultats électoraux de ce week-end.

L’opinion publique est pourtant une invention de l’Europe occidentale et principalement de la France à l’époque de François 1er à la Cour. L’invention de l’opinion publique part du fameux escalier du château de Blois qui permet au roi de se montrer et aux courtisans de l’admirer. Cet escalier est une invention tout à fait remarquable à cet égard. On peut se rendre mieux compte du caractère de cet escalier qui conduit à l’étage si on le compare avec l’escalier qui tient le même rôle architectural au château de Fougères-sur-Bièvre, en Sologne également, où l’escalier reste intérieur à la tour menant à l’étage. L’espace ajouré de l’escalier de Blois, en contraste, marque bien l’aspect spectaculaire de cette nouveauté architecturale. Le spectacle désormais prime sur la fonction. C’est déjà, d’une certaine façon, la société du spectacle.

Widergänger dit: à

On ne peut plus rien publier ici dès que ça dépasse trois lignes. C’est devenu indigent ce blog. Indigent. a donne plus envie d’y publier quoi que ce soit. Une époque d’analphabètes !

Polymultiplié dit: à

Et l’on comprend que certains esprits aiment à s’isoler dans des recherches qui les abritent de ce qu’est devenue la rumeur du monde

Bof. La rumeur du monde prend des formes bien diverses. A moins d’être un rat de bibliothèque, on n’a pas du tout envie de s’abriter de certaines d’entre elles.

la plume de ma tante dit: à

Asia Djebbar, auteure et académicienne (j’avoue que c’est la seule académicienne dont j’ai lu au moins un bouquin), vient de s’éteindre et point de In Memoriam pour elle ? A moins que je n’ai raté le ‘pour saluer Asia Djebbar’ de M. Passouline, ce qui est possible vu que j’étais absent du moulin…sinon, qu’est-ce a dire?

burntoast dit: à

Widergänger dit: 9 février 2015 à 11 h 21 min
« On ne peut plus rien publier ici dès que ça dépasse trois lignes. C’est devenu indigent ce blog. Indigent. a donne plus envie d’y publier quoi que ce soit. Une époque d’analphabètes ! »

Qu’eut-il dit aux siècles précédents, où l’analphabétisme était fortement constaté lors de l’incorporation au service militaire ? On va se cotiser pour payer quelques voyages temporels à notre brave W.

Dieu dit: à

Regrets éternels ? Bon titre de livre ou de film!

Dieu dit: à

En « la-Ï-cité », Dieu reste un expert et ne manquera pas de l’exprimer!

Dieu dit: à

Continuons à agir, comme l’écrivait Goethe à Zelter le 19 mars 1827 : « jusqu’à ce que, l’un ou l’autre le premier, nous retournions à l’éther, appelés par l’esprit du monde. Puisse alors l’éternellement Vivant ne pas nous refuser de nouvelles activités analogues à celles où nous avons déjà fait nos preuves. S’il y ajoute paternellement la mémoire et le sentiment du juste et du bien que nous avons déjà voulu et réalisé ici-bas, nous interviendrons certainement d’autant plus vite dans les rouages de l’activité universelle. L monade entéléchique n’a qu’à se maintenir en une infatigable activité. Si celle-ci devient pour elle une seconde nature, alors elle ne manquera pas d’occupation dans toute l’éternité. »

Souvenirs éternels!

Dieu dit: à

Titre de film mais évitons les « remaKe »! :

« CHAPONIK 9 février 2015 à 11:58
L’intervention de MLS me fait penser à ce que le poète résistant René CHAR écrivait tout juste après la guerre : « attention que les pardonnés, ceux qui avaient choisi le parti du crime, ne redeviennent nos tourmenteurs, à la faveur de notre légèreté et d’un oubli coupable. Ils trouveraient le moyen avec le ponçage du temps de glisser l’hitlérisme dans une tradition, de lui fournir une légitimité, une amabilité même ! »
Comment voulez-vous que le FN ne paraisse pas « aimable » à toute une frange de la population a qui l’on dit que le droit européen se situe au-dessus de tous les droits qu’ils avaient acquis en France après la libération. Ces droits préparés pendant la guerre par le CNR. N’oublions pas que le FN dit aujourd’hui, lutter contre les étrangers comme l’avaient fait les Résistants !!!
Plus le mensonge est gros plus il passe comme disait Hitler…..

Dieu dit: à

« Swissleaks », « Luxleaks », comment une information se métamorphose-t-elle en scandale ?
9 février 2015 par Paul Jorion Commentaires fermés

« Swissleaks » aujourd’hui, « Luxleaks » en novembre dernier, le monde est sidéré par l’ampleur soudain découverte de la fraude fiscale, par les particuliers pour Swissleaks et par les entreprises pour Luxleaks.

Quelle est la valeur informative du scandale qui éclate aujourd’hui ? nulle pour ses grandes lignes, moyenne pour les détails révélés. Tout cela se trouve en effet depuis des années déjà dans des livres, des articles, et un peu partout sur l’Internet.

Qu’est-ce qui a changé alors ? Le fait que la grande presse qualifie désormais de « scandale » ce que savait déjà quiconque voulait savoir ce genre de choses. Ce qui a changé, c’est qu’on appelle aujourd’hui « scandale » dans un éditorial du Monde, ce qu’on appelle depuis des années « capitalisme ordinaire » sur le Blog de PJ.

Ce changement est-il une bonne chose, faut-il se réjouir ou se contenter de hausser les épaules ? Se réjouir bien entendu : « la peur change de camp », comme disait l’autre. Si l’on se souvient dans les mains de qui la presse se trouve aujourd’hui, il faut s’interroger sur ce qui se passe en coulisses pour qu’il en soit ainsi. Et ça, c’est une toute autre histoire, bien plus intéressante d’ailleurs qu’un feuilleton de pétards mouillés.
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Catégories : Fiscalité, Grand Tournant

Tags : havres fiscaux, Luxleaks, Swissleaks

Dieu dit: à

Aucun regret!

Jacques Seignan
9 février 2015 à 13:58

Étrange période. Les sociétés du CAC 40 ont distribué 56 milliards €. La machine légale à concentrer la richesse marche plein pot. Mais ça ne leur suffit pas ! Il faut aussi éviter de payer les impôts : on vérifie que les sommes évaporées sont énormes : l’optimisation fiscale à la luxembourgeoise mise en place par le chef de la CE ; le Swissleaks : 180 milliards, soit le PIB de l’Irlande. Et le procès caricatural de l’affaire Bettencourt ne prouve-t-il pas que la cupidité est un désir jamais assouvi ?
On sait que les politiques d’austérité mises en place par les eurocrates pour grappiller quelques milliards par ci par là sont injustifiables, ineptes. Donc comme en Grèce, le peuple va – devrait ! – finir par dire non aux 1% ou 0.1% et leur personnel politique stipendiés. Et en France que voit-on ? Le FN qui grimpe sans cesse… Une interview m’a paru éclairante : une jeune patronne de bar-tabac disait (je rapporte de mémoire) « qu’elle allait voter FN car elle bosse dur alors qu’il y a des assistés, ils foutent rien et touchent des aides ».
Voilà le problème et le tour de passe-passe ! Il y a l’intuition que l’on est grugé mais diaboliquement le discours dominant détourne ces indignations. Au lieu de comprendre que ce sont les super-riches citoyens fraudeurs qui sont assistés pour frauder et vivre à nos crochets, on focalise la vindicte sur les plus pauvres supposés assistés. On rabâche sur la dette à rembourser alors que tout démontre par des faits, dans l’actualité quotidienne, les raisons qui l’ont constituée. Réduction drastique des recettes de l’État par la diminution des impôts des classes supérieures plus évasion massive ! Quelle synergie !
Alors que faire ? Il semble que la voix des partis de gauche (quand ils le sont encore) ou d’extrême gauche est inaudible. Il me semble qu’il reste la diffusion capillaire des idées alternatives. Ce blog a plus cent mille visiteurs : chacun devrait (et je me doute que c’est le cas) parvenir à expliquer et convaincre autour de lui. Tous les outils pédagogiques y sont ! Après tout en Tchécoslovaquie les gens de la charte 77, avec Vaclav Havel, n’était qu’une poignée et ils n’avaient pas Internet. Et en face d’eux, un pouvoir qui semblait inexpugnable. La question des partis vient après : trop d’egos, trop de divisions. A nous de jouer !

lola dit: à

Remarquable billet sur Marc Fumaroli.Il met en évidence l’intelligence d’un universitaire distingué par des titres prestigieux doublé d’un écrivain ;il sait analyser avec la plus grande précision et la plus grande élégance. L’âge semble n’avoir aucune emprise sur lui . Ses compétences ne se limitent pas au seul fait littéraire ; »quand l’Europe parlait français » est passionnant mais » peinture et pouvoir au 17°et au18°S » est tout aussi passionnant ,de même que  » Quentin de La Tour ». Il est président,avec succès,des Amis du Louvre . C’est l’action et le talent .J’ai acheté son livre Samedi et j’y reste plongée .Merci pour cet excellent billet.

le secrétariat de JC.... dit: à

Mon patron est en pleine déprime, aux abois, rien ni personne pour le sauver ?

Père Sévérant dit: à

pour l’extrême-onction, j’arrive… après m’avoir lavé les mains, pardi

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un très riche,!…resteras toujours très riche,!…
…avec ou sans,!…compte offshore Luxleads,…

…c’est pas notre problème la morale au fisc,!…
…tout est pourris avec la société de consommateur des loisirs,!…subir les entourloupes de tout les partis-pris,!…
…voter pour moi,!…pour mon compte au paradis sous la manche,!…
…et parachutes dorés,…un style Louis XV,…sans plus,!…c’est normal,!…
…déjà, pour assumer d’être riche,…
…copier/coller les prédécesseurs,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

raymond dit: à

« Mon patron est en pleine déprime, aux abois, rien ni personne pour le sauver ? »

c’est rien qu’un fényant! qu’il bosse au lieu de lire wellbec –

Bloom dit: à

Et l’on comprend que certains esprits aiment à s’isoler dans des recherches qui les abritent de ce qu’est devenue la rumeur du monde.

Le retranchement du monde est une des fonctions essentielles de l’Université, l’autre étant de le mieux connaitre et comprendre et d’agir dessus. Les deux sont intimement liées.
Politzer a tout dit là-dessus, qui savait de quoi il parlait: la pensée doit partir partir de l’action et y retourner (& moi je vais me coucher, en espérant que le fracas du monde – la « rumeur » est un peu faible- ne m’empêche pas de trouver le sommeil).

quoi ? t'as pas ton blog ? dit: à

bon, là faut habsolument laisser giovanni se branler avec de belles histoires super pétassantes de cougar sextorsionniste transgenre escort de luxe sinon le monde ne va plus être tel qu’on le désire et les ploucs vont faire une de ses tronches mais une de ses tronches…

en passant dit: à

sur la page d’accueil d’amazon.fr aujourd’hui le mot « livre » n’apparaît qu’écrit très petit et très bas..

Diagonal dit: à

@le verbe bassiner, à l’imparfait du subjectif

J’ai beau essayer, je n’y arrive pas, ça me bassine un peu, entre nous, j’aurais préféré le faire au subjonctif, c’est encore dans mes cordes fumarolesques 🙂
Qu’en pense-t-on au salon Mme Verdugadin ?

pathos dit: à

Dieu dit: 9 février 2015 à 14 h 12 min

« Swissleaks », « Luxleaks », comment une information se métamorphose-t-elle en scandale ?
9 février 2015 par Paul Jorion Commentaires fermés

« Swissleaks » aujourd’hui, « Luxleaks » en novembre dernier, le monde est sidéré par l’ampleur soudain découverte de la fraude fiscale, par les particuliers pour Swissleaks et par les entreprises pour Luxleaks. »

si vous pouviez éviter de nous bassiner avec Jorion, merci, ce pipoteur de première soit disant ancien enseignant àIrvine et à Cambridge où l’on ne trouve pas sa trace, soit disant annonceur de la crise des subprimes soit disant salarié de banques américaines etc etc etc, bref un fumiste de première bourre

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…quoi ? t’a pas ton blog ?,…à 16 h 35 mn,!…

…je suis sortis tantôt,!…un livre d’art,…vous me demander de vous faire un lien,!…

…vous en êtes à l’évasion fiscale,!…ou  » just a little collabos « , endoctriné,!…

…déjà, je vois et choisis ce que je veux voir,!…il n’y à pas d’âge pour s’instruire,…les déviants exhibitionniste,!…vous suivez,!…of course,!…
…surtout pour un artiste,!…

…mes recherches, l’art recto-verso,!…3D,…Ah,!Ah,!…
…à la lampe ultra-violet,…vrai ou faux papiers,!…etc,!…fatigué,!…
…chacun sa stratégie,!…
…pour vivre sans châteaux ni domaines,!…
…etc,!…

la vie dans les bois dit: à

Bonsoir Diagonal, vous voulez mettre le boxon parmi ceux qui pratiquent le retrait de la rumeur du monde, nostalgiques du temps perdu ?
Il faudra y mettre les liaisons, pour cela vous fasse un beau cuir…

Non, voyez-vous, j’écoute Dieu, nous causer de cette rumeur du monde, de cette délinquance financière, aujourd’hui présentée comme un scandale; une forme de médiatisation que dénoncent les économistes atterrés ( ceux qui ont opéré un atterrissage sans encombre ?).
C’est alors que je lus cette phrase, à propos d’un commissaire européen, français,  » comme il l’explique à ceux qui comprennent ce qui ne doit pas se dire: l’Europe brasse de la virtualité réglementaire ».
Dans mon système idéal, on dit à ces personnes: vous avez de bonnes idées. Mais si vous avez été incapable de leur donner suite, on va vous remplacer.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la route semée d’embuches,!…
… » perdre son temps sur le théâtre d’opération à la prairie des vaches « ,!…

…les histoires à Dallas,…en attente de surprises, pour nous faire la peaux,…
…l’esclavage volontaire,!…mort à crédit,!…les robots intelligent pour remplacer l’homme au travail,!…
…se faire son Ouroboros,!…
…je produit pour qui,…le mobbing et fracture social les jambes en l’air,!…de rien,!…aux connivences,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!…

bérénice dit: à

Non, voyez-vous, j’écoute Dieu, nous causer de cette rumeur du monde, de cette délinquance financière, aujourd’hui présentée comme un scandale; une forme de médiatisation que dénoncent les économistes atterrés ( ceux qui ont opéré un atterrissage sans encombre ?).

Vous n’exprimez pas clairement ce que de la délinquance ou de sa médiatisation vous condamnez. Ni l’un ni l’autre? Les deux, l’un de ces deux phénomènes? L’Europe brasse de la réglementation et dans un système extrêmement complexe, une débauche de moyens peine cependant à l’efficacité quel qu’en soit le domaine d’exercice, concernant l’évasion la fraude, mon sentiment est que beaucoup en tâtent et que leur philosophie incline vers la malhonnêteté puisqu’elle est si répandue qu’ils vivraient comme une absence d’intelligence stratégique et économique de payer ce que la théorie et les règlements exigent. Le journalisme d’investigation peut passer pour une nouvelle sorte d’inquisition puisque le culte de l’argent se pose en absolu qu’on ne saurait absoudre de tous ses péchés.

en passant dit: à

nostalgiques du temps perdu ?

oui bon, faut dire que tout le monde parle d’un Gad à 70 mille balles là où il y aurait beaucoup plus édifiant à voir…

mais bon, à l’époque M6, D8, W8 etc…

en passant dit: à

et j’évite de détailler tout ce que je pense des oies blanches qui militent pour une démocratie qui s’achète…

en passant dit: à

en fait berlusconi n’était qu’un plus visible que d’autres

un précurseur si on peut dire

en passant dit: à

(pour que je fasse de la pub pour vos produits dans mes livres à venir -arf! quel gag: ai jamais voulu en écrire jusqu’il y a peu- prière de contacter ma secrétaire)

en passant dit: à

enfin, chacun ses problèmes komondi, par ici la constitution est réduite au niveau kleenex de fil twitter pour monomaniaques, et de toutes parts, excusez-moi de trouver cela un peu triste

la vie dans les bois dit: à

En passant trop vite, on risque effectivement de prendre le Decameron pour un ouvrage de chevet des jeunes filles en fleurs qui faisaient tousser Marcel P.

la vie dans les bois dit: à

Le lien que je vous destinais, en passant, ne fonctionne pas.
Je ne sais si le verbe  » déniaiser » vous est courant. Comme je fais assaut de politesse, je me permets une nouvelle tentative, je dois l’avoir en livre de poche, quelque part, je vous avoue que c’est pour le cas où je devrais tenir conversation, à propos de l’enfer:
http://fr.wikisource.org/wiki/Le_D%C3%A9cam%C3%A9ron/Texte_entier

la vie dans les bois dit: à

On a parfois l’occasion de lire des fakes sous speed, ici; un peu kom vous, en passant.

la vie dans les bois dit: à

En passant, je pense que vous vous êtes trompez dans le cadastre. Pour vous c’est: adopte un mec point comme.

la vie dans les bois dit: à

oups, toujours trop vite.
lire: vous vous êtes trompé de site.

la vie dans les bois dit: à

Bien, si le salon n’est plus fréquenté que par un bavasseur verbeux qui passe, vous ne m’en voudrez pas de me retirer.

la vie dans les bois dit: à

Si c’est une bavasseuse ivre qui passe et repasse depuis 20h22 alors, quels dégâts, mon dieu, dans le « bureau d’esprit » de Mme Geoffrin.

Bloom dit: à

Et l’on comprend que certains esprits aiment à s’isoler dans des recherches qui les abritent de ce qu’est devenue la rumeur du monde.

Anachorètes et chartreux, stylites & maristes, sadhus, zazenistes & cénobites, trappistes & gymnosophistes, autant de possibilités du renoncement engagé. Dont certains ici feraient bien de s’inspirer. Aum swhaha…

Bloom dit: à

Les cénobites, tranquilles:

Au sortir de son bain matinal dans l’étang,
Monsieur le Gymnosophiste s’apprête à affronter le monde
Ses cheveux collés de boue sont noirs, sa chair et ses os
sont en parfaite harmonie; difficile de dire son âge.
Ses burnes sont fermes comme des grenades
et son pénis, ni ratatiné, ni turgide,
pendouille tel un tuyau flexible.

Hors Champs dit: à

Bloom 6h05 Un peu raide ce matin votre Manneken-pis, une idée pour publiciste en mal d’inspiration, pelouses et jardins de France.

Bloom dit: à

Merci du commentaire, Hors Champs, le catalogue Géant brun sera disponible en librairie en juillet, après lancement maison de la pouësie et whynot raout germanopratin chez Kivousd’vinez.
Main vertement vôtre.

la vie dans les bois dit: à

Quelle propreté ce matin dans le salon; Mme Geoffrin a dû avoir bien de la peine à essuyer tant d’outrages.

Je me joins aux Solitaires de Port Royal, et à Louis de Montalte, pour lui rendre grâce.

Bonne journée.

Live update dit: à

7h48 ne suis pas dans le secret des Dieux non plus qu’en devinettes dinettes chaussettes.

Bloom dit: à

Más allá de los McEwan, Amis, Kureishi y Barnes, del dream team de las letras británicas…ABC

‘del dream team’…Preuve que même l’espagnol ne naturalise pas tous les concepts…
Dans le dernier Maglit (où notre hôte est conseiller de la rédaction) nouvelle nouvelle formule, Alain Rey propose un superbe équivalent de « selfie »: une mêmette. Qu’en dit le salon des coiffeurs?

burntoast dit: à

Goethe savait en jeter plein la vue, quand même : « La monade entéléchique n’a qu’à se maintenir en une infatigable activité. »
En aparté, cela me fait penser, Messieurs, que les monade entéléchiques devront se maintenir au jour J, et sans défaillir.

bab el-oueda dit: à

Du salon au boudoir, du boudoir au tribunal.
Procès Pauvert de 1956:

Le Président : Je voudrais que vous nous expliquiez où vous voyez la pureté de cette philosophie, qui me paraît destructrice.

Jean Paulhan : Il y a la pureté de la destruction. C’est Saint-Just qui a dit…

Le Président : Vous trouvez que la pureté de cette destruction n’est pas dangereuse pour les moeurs ?

Jean Paulhan : Elle est dangereuse. J’ai connu une jeune fille qui est entrée au couvent après avoir lu les oeuvres de Sade, et parce qu’elle les avait lues.

Le Président : Vous trouvez que c’est un mauvais résultat que d’être entrée au couvent ?

Jean Paulhan : Je constate que c’est un résultat…

Le Président : Vous croyez qu’on a besoin de souligner tous ces raffinements de cruauté qui ont constitué ce qu’on appelle le sadisme. Vous trouvez que cela est normal et que même quand ce n’est pas expurgé il n’y a pas de danger ?

Jean Paulhan : Je relisais avant-hier la Bible. C’est un livre effrayant ! Tous les gens du village qui se précipitent autour de la maison où Loth recevait des étrangers, pour les « connaître », comme dit la Bible.

Le Président : Je vais vous poser la question d’une façon plus brutale. Vous auriez, vous, une jeune fille, vous préféreriez lui donner à lire le Marquis de Sade plutôt que la Bible ?

Jean Paulhan : Je n’ai pas du tout dit cela ; mais je ne lui laisserais lire la Bible qu’avec précaution.

Le Président : Laissons la Bible, qui n’est pas en cause, ou plutôt c’est vous qui l’y mettez. Je réserve ma question au Marquis de Sade. Vous ne voyez aucun inconvénient à ce que ses oeuvres soient mises entre les mains d’une jeune fille ou d’un jeune homme ?

Jean Paulhan : Je crois qu’ elles sont dangereuses pour les raisons que j’ai dites tout à l’heure. Le découragement, le dégoût qu’inspire l’oeuvre de Sade peuvent conduire celui qui le lit à se réfugier dans quelque couvent. Je crois qu’ il y a là un danger, mais c’est un danger éminemment moral.

Le Président : C’est un danger éminemment moral ; mais s’il entraîne ou s’il risque d’entraîner une corruption ?

Jean Paulhan : N’importe quel livre risque d’entraîner une corruption. Baudelaire risque d’entraîner toutes les corruptions possibles.

Le Président : Il y a tout de même une nuance ; les poèmes de Baudelaire…

Jean Paulhan : Je ne crois pas, Monsieur le Président. Baudelaire me paraît beaucoup plus insinuant, beaucoup plus habile.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…des signes avant coureur,!…

…ce n’est qu’un prélude,…
…il se peux bien,…que les SwissLeacks,…pour paradis d’évasion fiscal,!…touche plus de monde,!…

…façon iceberg,!…aux €urocrates,!…
…chérie toi aussi,!…
…miss cantonal,!…le cordonnier,!…les petits comptables rapporteurs,!…
…la fleuriste, les mendiants,!…
…enfin, de vrais handicapés, qui s’imaginent berner l’état, comme Berluscon ni,…tout en bloc,!…Picsou,!…Rapetouts,!…
…mon Rubis-con tu m’aime,!…à gué,!…pour Rome,!…trop drôle,!…
…en répétitions,!…des dynasties & Dallas,!…Gloire Fortune & Beauté,!…
…etc,!…
…équarrissage financier sans guerres & Lucres & Haines,!…
…un coup propre,!…pour renflouer les représentants des peuples,!…

…jaser, jaser,…il en reste rien,!…

la vie dans les bois dit: à

No crime, no délit, pour l’ex-patron du FMI. Tout au plus se reconnaît-il des fautes morales. Bon sujet au bac philo, non?
De la surpuissance de l’âme en action, abstraction faite de ce qui a été commis, à son corps défendant.

Viderden dit: à

ah les instances supérieures pètant les plombs en toute (« bonne ») con-science..

Polymultiplié dit: à

à son corps défendant. ( La vie dans les bois)

A son insu de son plein gré. Et dire que ce type était présidentiable. Nous aurons au moins échappé à ça.

Moraline, mode d'emploi..... dit: à

DSK
Entre la pute, le client et le peuple, une énorme différence : l’un paie, l’autre encaisse, le dernier sait de quoi il retourne !

Rien de nouveau sous les décombres …

Moraline, mode d'emploi..... dit: à

Polype,
Soyez moins qon ! Echapper à Charybde, c’est déguster cinq ans de Scylla … Quel gain !

la vie dans les bois dit: à

L’un des prévenus ne manque pas d’humour. A -t-on idee d’ appeler sa nouvelle petite entreprise « Esprit des monastères », après « ça ».

èmiste de réserve dit: à

je relève juste que gary parlait le tahitien dans charge d’âme
oùil dit ganef ,vieux nom tahitien
en hébreu גנב
bizarre ,je pose mon pagne

Widergänger dit: à

une mêmette, une mémère, une pépête, un pépère, une pépite…

Arsonoe dit: à

Esclave sexuelle enfin libérée par la disparition tellement souhaitée du tyran porquerollais, je respire enfin, quel bonheur

Polymultiplié dit: à

Moraline, mode d’emploi….. dit:
Polype,
Soyez moins qon ! Echapper à Charybde, c’est déguster cinq ans de Scylla … Quel gain !

Je crois que vous ne m’avez pas bien compris; dans l’expression  » échappé à ça « , je donne un sens bien précis au démonstratif (neutre, comme vous l’avez certainement remarqué). Rien à voir avec la moraline. Si vous voulez que je vous fasse un dessin, je vous l’envoie par la poste.

Polymultiplié dit: à

Rien à voir avec la moraline. Si vous voulez que je vous fasse un dessin, je vous l’envoie par la poste.

@ Moraline. Tenez, je vous le fais le dessin, ça ira plus vite. Sourcils broussailleux de faune surmontant un regard torve, lâche et fourbe. Nez crochu plongeant sur des lèvres lippues, excroissances d’une peau grasse jusqu’à en être huileuse. Tout, dans ce faciès immonde exprime l’amour immodéré de l’argent, l’appétit immodéré de sexe, le désir sans bornes du pouvoir. Ressemblant n’est-il pas vrai ? Autrement plus parlant qu’une caricature de Mahomet par un quelconque charlot. Mais, si vous le souhaitez, je vous expédie par la poste l’identité du personnage.

Viderden dit: à

pas bien compris, une faute d’orthographe dans moraline ?

Polymultiplié dit: à

Dans « Persée », l’auteur de l’article sur Fortin de la Hoguette s’appelle Pierre Barbiche : ça ne s’invente pas. Au demeurant, cet article mérite une lecture attentive et donne envie d’aller jeter un coup d’oeil au bouquin du fumant Fumaroli. Fortin, Normand de naissance, adopta la Saintonge et ses confins avec enthousiasme. Vive lui ! autre fil rouge sur lequel on a envie de tirer : le XVIIe siècle fut une des grandes époques des correspondances savantes; on le savait déjà, mais le cas de l’ami Fortin suggère l’ampleur du phénomène. Quelle idée aussi de s’intéresser aux sciences et aux arts quand on est en garnison du côté de Brouage (petit bijou touristique aujourd’hui mais qu’est-ce qu’on devait s’y morfondre au temps de Richelieu !).

Raymond Prunier dit: à

C’est ennuyeux toutes ces histoires de qualités d’autrefois et d’un aujourd’hui décadent. Louis XIV et le siècle classique, c’est à peu près 5000 personnes concernées, sur les 20 millions de français de l’époque(voir François Bluche)…On ne peut comparer à notre temps: ce n’est pas mieux ce n’est pas pire, c’est « différent »… Notre temps est cependant largement préférable: quelle chance nous avons, santé, possibilité de culture, de création, et ce temps serait décadent? De quoi parle-t-on? Décadent par rapport à quoi? Jamais autant de livres publiés, jamais autant de peinture admirée, jamais tant de vraie grande musique écoutée…

B comme BERLIN dit: à

« Raymond Prunier dit: 10 février 2015 à 17 h 56 min »,

Tiens, un mec positif.

la vie dans les bois dit: à

Monsieur Prunier, si on doit ici saluer un XVIIèmiste, sauriez vous nous conter l’histoire de celle qui fut à l’origine des premiers salons littéraires, la marquise des anges ?

Pour une note, qui fera plaisir à tous les émistes.
https://www.youtube.com/watch?v=GVg8Oz2xqe4

closer dit: à

Beau poème de Trakl sur le blog de Raymond Prunier.

Widergänger dit: à

Kundera se trompe dans sa périodisation de l’histoire du roman.

Il fait commencer le roman avec Rabelais alors qu’il commence avec Chrétien de Troyes à la fin du 12è siècle. Ne pas citer Chrétien dans l’histoire du roman français est un crime impardonnable. Yvain ou le chevalier au lion ainsi que Perceval ou le conte du Graal sont deux romans d’une importance capitale où la notion de scène romanesque a été inventé comme le montre David Lojkine dans son histoire de la scène romanesque.

Et on devrait même dire que l’histoire du roman commence en Grèce avec les romans idéalistes, notamment les Éthiopiques d’Héliodore, dont se moque joyeusement Scaron dans l’incipit du Roman comique et sans lesquels cet incipit reste incompréhensible et illisible.

La période du roman réaliste inclut par ailleurs un grand romancier russe comme Gogol qui n’est pas spécialement réaliste. Un détail.

Hugues de Couachis du Bailly-Coulis de la Calache (ancienne extraction de 7.62 - Honneurs de la Cour) dit: à

Anachorètes et chartreux, stylites & maristes, sadhus, zazenistes & cénobites, trappistes & gymnosophistes, autant de possibilités du renoncement engagé. Dont certains ici feraient bien de s’inspirer. Aum swhaha…

Même moi !?!

Widergänger dit: à

5000 personnes c’est la bonne dose acceptable. Au-delà, c’est l’enfer. Ou un blog, ce qui revient à peu de choses près au même…

Chaloux dit: à

On jettera un coup d’œil au roman dont parle Kundera, mais le début de sa préface est croquignolesque.

rose dit: à

les mots pour ne pas dire cela peut se nommer la prétérition : formule de rhétorique par excellence.

la vie dans les bois dit: à

On jettera, ou pas. Le Kitsch.

Widergänger dit: à

L’idée d’assimiler le massacre de ces femmes à un génocide comme c’est indiqué au début du roman est une pure et simple ineptie, pour ne pas dire une monstruosité de plus qui vient s’ajouter à cet odieux massacre !

la vie dans les bois dit: à

Rose, votre figure de rhétorique, s’applique à quoi, exactement ?
Elle est latine et non grecque.

Widergänger dit: à

Ce qui me fait rire aussi dans la préface de Kundera c’est qu’il semble découvrir un peu tardivement que l’occident, qui se veut et est aussi — il faut bien le dire — le parangon de la rationalité, du monde techno-scientifique qui est le nôtre, se trouve être par ailleurs celui qui a inventé la Shoah, l’irrationnel même. Il semble que Kundera parle comme si la Shoah n’avait pas eu lieu… comme s’il découvrait que l’horreur du massacre de quelque six millions d’innocents ne fichait pas en l’air la rationalité et l’humanisme dont se réclame le monde occidental ! C’est tout de même un peu fort de lire de tels propos incroyables sous la plume de Kundera ! Pour lui, le massacre d’un demi million de sorcières serait l’un des plus grands génocides du monde occidental. Soit il est devenu complètement gâteux, soit il est devenu complètement fou…

la vie dans les bois dit: à

Historique ?

Et pourquoi pas.

Esiste un paese, o meglio una frontiera,
Dove la luce è dolce e praticamente solida
Gli esseri umani si scambiano frammenti di luce,
Ma non hanno la minima paura del vuoto.

La parabola del desiderio
Riempiva le nostre mani di silenzio
E ognuno si sentiva morire,
I nostri corpi vibravano della tua assenza.

Abbiamo attraversato frontiere di gesso
E il secondo mattino il sole si fece vicino
C’era nel cielo qualcosa che si muoveva,
Un battito molto dolce faceva vibrare le rocce.

Le gocce di luce
Si posavano sui nostri corpi straziati
Come la carezza infinita
Di una divinità-materia.

la vie dans les bois dit: à

@20h42, le maestro vous attend, billet suivant. Mettez-y un peu de légèreté. Quitte à ce qu’elle soit insoutenable.

burntoast dit: à

Je me demande pourquoi j’assiste aux cours de Michel Zink au collège de France sur la littérature médiévale, alors que W. nous fait un cour vraiment magistral « à domicile », si j’ose dire.
En revanche, pourquoi s’intéresse-t-il aux connaissances de Kundera, qui n’est en rien spécialiste de la littérature du Moyen-Âge, à part un vague essai sur Gargantua. Je préfère largement ce qu’il dit sur Musil dans différents essais.

la vie dans les bois dit: à

On pourra peut-être s’accorder sur le fait que les Macédoniens ne sont plus ce qu’ils ont été.
Je ne comprends pas ce saut temporel jusqu’au Mexique. Du réalisme sorcier-magique de la part de M.K.

Claude Doglio dit: à

Très belle conférence au C.U.M. Pas eu le temps de vous dire que j’avais apprécié votre prestation (et votre dédicace).

Ouhm dit: à

Attention à B.H.P, il esseule.

B comme BERLIN dit: à

« Widergänger dit: 10 février 2015 à 20 h 02 min »
Gogol qui n’est pas spécialement réaliste. Un détail. »,

Tchitchikof, : ,
mais mon bon « Monsssieur »,
que ne suiss – je vôtre guide …

Revizor !!!,
même pas.

La performance artistique de club sandwich solitaire dit: à

A la benne vôtre. Moi je m’en tiens au chocolat.

Chaloux dit: à

Tournier dans la Pléiade.
« On va publier mon œuvre complète en un volume, dans l’édition de La Pléiade chez Gallimard. Elle sortira peut-être après ma mort. C’est Arlette Bouloumié qui va s’en occuper. Mais ça ne m’intéresse pas beaucoup. Ce qui m’intéresse c’est d’être lu. Or, la Pléiade n’est pas lue.  »

http://www.ladeleuziana.org/intervista-a-michel-tournier/

MC dit: à

Juste-Lipse n’est pas tout à fait inconnu, quand meme! Je recommande sa Politique dans l’ édition bernoise de 1603, la seule en français!
Bien à vous.
MC

le fantôme de JC..... dit: à

Aux Nostalgiques de la République des Lettres …. quelques chiffres.

1740 Espérance de vie : 25 ans
1810 Espérance de vie : 30 ans
1900 Espérance de vie : 45 ans

2012 Espérance de vie : 81,7 ans

Regrets éternels de ces époques ?!…. Que nenni ! Les Salons, lieux « où l’on parlait de Lettres mais aussi de philosophie morale, d’art, de science, de diplomatie », sont le lieu de distraction de privilègiés, lieux atrocement idéalisés par les passéistes, borgne à focale littéraire communautariste !

Humanistes actuels, la vie au Palais Royal, à Versailles, Kremlin, ou à la Cité Interdite ne doit pas nous faire oublier l’essentiel : cet « âge d’or » fut possible car les peuples était condamnés, à la faim, au goulag et au laogai dès la naissance !

Dans la balance de l’humanité, les salons ne pèsent rien…

le fantôme de JC..... dit: à

Dieu,
je te rappelle que si tu n’avais pas désarmé tes cohortes d’Archanges -oui, ceux qui s’emmerdent et jouent au volley toute la journée dans les casernes- on n’en serait pas là, avec ces mécréants qui pullulent dans nos campagnes et distraient nos cités d’un juste labeur capitaliste … !

le fantôme de JC..... dit: à

MOUBARAK, DEGAGE !

Remarquable, et sympathique, évolution du Printemps Arabe en Egypte : le Maréchal Abdel Fattah al-Sissi et Vladimir Vladimirovitch Putin se font des gros câlins nucléaires !

CHARLIE, DEGAGE !

Le Printemps Unitaire dit « de l’esprit du 11 janvier » évolue dans le bon sens : l’effondrement du décor Potemkine et le retour aux vrais problèmes.

Lucien Bergeret dit: à

@ « le fantôme de JC….. » qui dit: à 6 h 30 min

Sur ce sujet, je suis d’accord avec vous.

le fantôme de JC..... dit: à

Bergeret, 8h14

Soyez prudent dans vos jugements positifs ! Craignons la virulence de l’Obsédée du Bray, comme ceux des myriades de trolls velus atteint de nanisme littéraire, insectes qui pullulent en ces lieux admirables …

Le secrétaire personnel de JC..... dit: à

Comme vous pouvez l’apercevoir, mon abhorré patron est en plein délirium très gros, on attend les infirmiers avec la camisole

Le secrétaire personnel de JC..... dit: à

mon ex-patron, car j’ai démissionné vite fait, en a une toute pitite : une mémette !

Boy / Cocotte dit: à

Radio France en grève ! impossible de la boycotter aujourd’hui !

papi zinzin dit: à

@09h06 nanisme littéraire,

il est vrai que jc est un géant de la littérature

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…allez les gars, tous satisfait,…

…je continue à peindre,!…
…l’inspiration,!…
…pour enrichir les clients,!…
…et en cocufier les monopoles  » bidons  » des arts aux politiques & diffusions,!…
…etc,!…
…s’inventer le rêve & l’idéal en manque par illustrations,…
…ressuscitez les trépassés, avant l’heure, des guet-apens,!…

…& dire, que des êtres vivent sans imaginations dans leurs endoctrinements,!…
…à quoi bon,!…tous ces soumis,!…

Bloom dit: à

Les Salons, lieux « où l’on parlait de Lettres mais aussi de philosophie morale, d’art, de science, de diplomatie », sont le lieu de distraction de privilègiés,

Ceux-là même dont les idées firent la Révolution qui permit la progression de l’espérance de vie.
Les sabots n’aident pas à la dialectique…

le fantôme de JC..... dit: à

Bloomie n’a toujours pas compris que la Révolution Française dite « des Lumières » fut un acte initialisé par la bourgeoisie, tueuse d’aristos, laquelle se servit des idéaux humanistes, bien commodes … hihihi !

Quel glandu !

Polymultiplié dit: à

la Révolution qui permit la progression de l’espérance de vie. (Bloom)

Grâce aux vertus thérapeutiques de la guillotine, comme chacun sait.

Polymultiplié dit: à

HSBC : des diamantaires juifs côtoient des bienfaiteurs d’Al Qaida. Non olet…

Diagonal dit: à

@17.27 Quelle idée aussi de s’intéresser aux sciences et aux arts quand on est en garnison du côté de Brouage (petit bijou touristique aujourd’hui, mais qu’est-ce qu’on devait s’y morfondre au temps de Richelieu !)

Non, non, on ne s’y morfondait pas du tout, au début du 17e (sauf la pauvre Marie Mancini, exilée là-bas, un peu plus tard sur ordre du jeune roi 14), car il y avait plein d’eau tout autour, l’océan ne s’était pas encore retiré… On n’avait point non plus l’idée que ç’allait devenir un « petit bijou touristique » de la Saintonge d’aujourd’hui, au grand dam de tous les Bilhoreaux que gênent les masses populaires, surtout curieuses d’approcher du fort Boyard.
Ainsi donc, tel Fortin au XVIIe, quand on n’écrivait pas, on s’amusait aussi vertement avec de Sa Quéquette, car pas grand chose d’autre à faire à défaut d’Interne(t) -une bine plus passionnante époque ?-, et le temps était compté, comme il a été rappelé plus bas…, on savait le remplir…

louis dit: à

12 h 23 min

tout allait tellemment si bien sous la monarchie!
il aurait SUFFFI d’un petit effort de part et d’autre

tonton raymond dit: à

« les peuples était condamnés, à la faim, au goulag et au laogai dès la naissance ! »

porquerolles abrite un (dangereux) nanarcoco

l'art de la radio c'est ça dit: à

10H31 : en effet ce serait dommage de pas écouter, ajd qu’y a personne sur France Inter pour maniper des pirouettes vocales en double salto arrière cambré ni sur France Musique pour désannoncer les morceaux à l’aide de hahannements de bouge.

la vie dans les bois dit: à

C’est là que l’on se rend compte du chemin parcouru…
Qui se souvient de ce XVIIèmiste, qui n’aime pas du tout les fariboles:

http://rene.pommier.free.fr/

Bloom dit: à

la guillotine


Curieusement, les Anglais, contempteurs en chef de notre Révolution, se la sont appropriée et en ont fait un principe régulateur du débat parlementaire et démocratique:

« A Guillotine Motion or ‘Guillotine order’ is the common name for an Allocation of Time Motion which is a British House of Commons procedure that can be used to restrict the time set aside for debate during the passage of a bill through the House ».

Ces faquins, francophobes patentés, ont trouvé quelques vertus démocratiques à l’usage de la Veuve, fût-il figuratif. Less is more, serait-on tenté de dire…
On comprendra que les sujets de sa Gracieuse majesté essaient de faire oublier par tous les moyens qu’ils furent les premiers à trancher la tête de leur roi avant d’instaurer une courte (!) mais mémorable république intransigeante.

louis dit: à

« ils furent les premiers à trancher la tête de leur roi  »

un siècle avant la France!

Bloom dit: à

un acte initialisé par la bourgeoisie,

« initialisé »!…il n’a pas peur de l’anachronisme et de l’impropriété, le drôle.
« initié », au sens de « déclenché », « amorcé », « impulsé », « mis en branle », passe encore, mais ce jargon de geek no-life…Naufrage.

le fantôme de JC..... dit: à

Bloom dit: 11 février 2015 à 14 h 14 min

On lui montre la lune, il regardera toujours le doigt… et ça vote socialo !

le fantôme de JC..... dit: à

Bloom, c’est la stupiditié organique de référence, genre pavillon de Breteuil, l’étalon des pitrounets en fuite.

On dira un jour : « il était qon comme 1,2 bloom, ce gars … »

le fantôme de JC..... dit: à

Nous devinons le feu intérieur qui brûle depuis toujours Bloomie, l’Arrogant des Terres Lointaines Facturables …

Armé d’une petite brosse et d’une minuscule pelle, nous sommes prêts à recueillir les 10 grammes de poussière qui resteront, et à les balancer en poubelle crasseuse en chantant un cantique paillard.

rien pour le sauver dit: à

jc c’est l’insulaire borné atteint d’autisme aggravé

permis de s'en f0utre dit: à

une carte de parti comme signe d’intelligence… si ne voilà pas une théorie de vieil abruti greffé à des béquilles…

permis de s'en f0utre dit: à

(plouks toujours serrés)

le fantôme de JC..... dit: à

Afin de redonner à ce blog littéraire prestigieux son lustre d’antan, j’ai mis fin à mes jours, pauvre de moi, ravi d’aider la littérature à perdurer dans un climat d’admiration des écrivains, gens de noblesse, estimable corporation, bien plus importants pour la société humaine qu’un bon plombier … !

Et ce suicide aura servi à quoi ? A rien ! La RdL sombre, avec ou sans l’infâme !

C’en est assez ! Tournons définitivement la page de la littérature. A minuit une, je m’évanoui définitivement et souhaite ainsi libérer le territoire passoulinien de mon haleine fétide qui l’empuantit.

Adieu !

Je prierai pour une rentrée littéraire future de grande qualité … donnant du grain à moudre aux moulins à legumes.

permis de s'en f0utre dit: à

un gonflé qui n’assume pas son enveloppe n’est déjà qu’un pet

la vie dans les bois dit: à

Si les Salons XIIème, XVIIème sont présentés comme un lieu d’érudition et de culture plutôt parisiens et lettrés et politiques ( ah, la rhétorique, tout est dans le geste de la main), il serait dommage de ne pas mentionner ce que les Lumières ont fait naître également; plus provinciales, pour certaines d’une extraordinaire richesse culturelle et scientifique, elles sont appelées : sociétés savantes.
ça en jette un peu, non ?
http://bnf.libguides.com/societes_savantes

la vie dans les bois dit: à

mon message de 17H59 comporte des erreurs, il fallait lire Salons des XVII et XVIIIème
Je pense que c’est le lien qui ne passe pas, sur la BNF

la vie dans les bois dit: à

Mais il y a certainement d’autres sources concernant les Sociétés Savantes, faisant pendant aux salons littéraires…

le fantôme de JC..... dit: à

Les « Sociétés savantes » ! …..

Fi !

Comment parler de ces petites choses sans importance alors que la tristesse liée à la disparition de ce fleuron mitterrandien de 89 ans, immense tracteur, nous accable au delà du raisonnable ?

La catin de ta mère, la mort de mes os, la verge de Dominique ! La vie c’est mortel….. uhuhu !

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