Mais qu’entendait Voltaire par « une femme au-dessus de son sexe » ?
Cette petite énigme, qui ferait une excellente question pour un « Jeux de l’été » à compléter sur le sable, ouvre le copieux dossier consacré à « Voltaire et le sexe » par la dernière livraison de la Revue Voltaire (No 14, 2014, 335 pages, 29 euros, Presses de l’université Paris-Sorbonne). Naturellement, dans la mesure où il désignait par cette expression une attitude de Mme du Châtelet, entre autres, on suppose que sa qualité de femme aurait constitué à ses yeux un obstacle au déploiement de l’esprit, écueil que seules les plus brillantes pouvaient franchir avec succès. Mais cela ne suffit pas.
Olivier Ferret et Florence Lotterie, maîtres d’œuvre de cette réunion de voltairistes, montrent qu’une enquête lexicale dans l’océan d’écrits de la main du maître y confirme la récurrence massive de l’expression « beau sexe » comme synonyme de « femme ». On imagine bien que nos contemporains universitaires y distinguent d’emblée la question du genre, et comment en serait-il autrement. Mais que l’on ne s’y trompe pas : leur objectif est bien dégager de ses quelques rayons d’Oeuvres complètes une « poétique du sexe » selon les différents genres littéraires considérés. Plusieurs œuvres de Voltaire sont privilégiées, notamment Des singularités de la nature et Questions sur l’Encyclopédie, La Bible enfin expliquée.
On s’en doute, « sexe » ne s’entend pas dans la stricte acception de « relations sexuelles ». La morale, l’autorité, le pouvoir y ont partie liée dans les pages qu’il consacre aux grands hommes au sein de son Essai sur les mœurs, qu’il s’agisse de Henri VIII ou de Charles 1er, du pape Nicolas 1er ou de Mahomet, d’Henri IV ou …. Myrtille Méricam-Bourdet, qui a planché sur la question, observe que, au fond, Voltaire historien réserve au sexe le même traitement qu’à toutes questions relatives au pouvoir.
Cela lui est une occasion supplémentaire de dénoncer la violence sexuelle à l’œuvre dans l’Ancien Testament. Il n’aura jamais assez d’arguments pour en révéler la part sauvage, barbare, archaïque. Sous son regard, tout n’y est que viol, inceste, polygamie, adultère, prostitution avec, en prime typiquement voltairienne, la bestialité lorsqu’il se « souviendra » à temps que des Juives avaient couché avec des boucs… Ce type de dénonciation était courant chez les Lumières. Cela participait même d’un genre à part sous l’appellation des « Scandales de la Bible ». Mais après les avoir examinés de près, Geneviève di Rosa se demande si l’usage récurrent ad nauseam qu’en fait Voltaire participe d’ « une parodie de l’obsession de l’Eglise pour le sexe ou d’une obsession qui appartienne en propre à Voltaire ».
On le sait, tout lui est prétexte à écraser l’infâme. Peut-on pour autant se laisser aller à y entendre « les infâmes » ? Pas seulement l’Eglise en particulier et les religions en général, mais les homosexuels ? Pour n’être pas nouvelle, la querelle paraît toujours aussi vaine entre ceux qui veulent annexer Voltaire à la défense de la cause gay, et ceux qui à l’inverse veulent en faire l’un de ses pourfendeurs, le plus étonnant étant encore que les deux partent des mêmes textes, mais d’interprétations différentes, sur la personne du chevalier d’Eon par exemple pour laquelle il se passionna, comme nombre de ses contemporains. Dans ses pages sur l’influence néfaste de l’opéra, de la musique italienne jugée « efféminée » et des castrats, c’est encore à l’Eglise qu’il s’en prend, si corrompue qu’elle fait chanter ces émasculés dans les chœurs du pape. En fait, comme le remarque Christophe Paillard, Voltaire ne juge pas que l’homosexualité soit contre nature ; il estime qu’elle aussi exprime la nature, mais par méprise, qu’elle en est une erreur. Par ce jugement modéré, il a voulu avant tout libérer la sexualité de l’Eglise, et non en tant que telle (on se reportera également à ce sujet à l’indispensable complément que constitue l’Autodictionnaire Voltaire, Omnibus, 2014, d’André Versaille ; l’article « Femme » y est tiré de Femmes soyez soumises à vos maris)
Il se comporte là, comme d’une manière générale, en fonction de son intérêt du moment, celui de sa démonstration argumentative ; il alterne entre ce que Marc Hersant distingue comme « une espèce de légèreté pragmatique et une légèreté libertine » d’un côté quand il s’agit de proches, et de l’autre « une intolérance d’occasion » qui peut se traduire par de l’insinuation perfide et de l’imprécation s’il a des comptes à régler. La meilleure illustration en est l’évolution de son attitude vis à vis de l’homosexualité de Frédéric II. Dans son article, Marc Hersant se montre plus prudent que dans la formule qui lui sert de titre (« Sodome à Postdam »), d’autant que le terme « sodomie » amalgamait à cette époque nombre d’acte jugés contre nature en dehors de l’onanisme et de la zoophilie ; il invite à décrypter non pas ce que Voltaire dit de l’homosexualité dans ses dictionnaires (« affligeant ») mais les Mémoires pour servir à la vie de Monsieur de Voltaire (1759) dont on sait qu’il les destinait plutôt à éclairer le lecteur sur le vie privée du roi de Prusse, dans un mélange d’admiration et de ressentiment. « Parler d’homosexualité à propos des rapports de Voltaire et de Frédéric tels que les décrivent les Mémoires n’a donc strictement aucun sens » écrit l’universitaire de Lyon-3 en invitant, pour mieux comprendre ce mélange de social et de plaisir, de désir dans les rapports hiérarchiques et d’amour tout court, à établir un parallèle avec la nature complexe de la relation amoureuse unissant Louis XIV et Lauzun, où se mêlent passion sans consommation, affectivité, sensibilité, liaison sans sexe, jalousie…
Hormis cette « exception royale », Voltaire voit le sentiment amoureux comme la traduction psychologique d’une attirance physique. Christophe Paillard rappelle à cette occasion la manière dont Diderot résumait cela : « Il y a un peu de testicule au fond de nos sentiments les plus sublimes et de notre tendresse la plus épurée » précisant, dans une lettre à Sophie Volland, qu’il y avait toujours « un peu de saloperie » dans nos sentiments. En conclusion de leur introduction, Olivier Ferret et Florence Lotterie ramassent la problématique en quelques phrases :
« (…) Entre la récurrence des images de l’ambivalence sexuée et celle d’un grotesque corporel inquiétant, Voltaire semble à distance du sexe décidément assumé : par une identité, par un désir et par un objet qui rendent heureux. Celui qui a tant de mal à dire « je » semble bien le même que celui qui joue d’une ironique pirouette sur ce décentrement à l’égard de soi-même comme corps sexué, en un ultime constat d’indétermination où rode la castration. »
Et les maîtres d’œuvre de ce dossier de laisser le dernier mot à Voltaire par une citation tirée des Questions sur l’Encyclopédie :
« On se plaît encore à table quoiqu’on n’y mange plus. Est-ce de l’amour ? est-ce un simple souvenir ? est-ce de l’amitié ? C’est un je ne sais quoi composé de tout cela ».
Soit, mais qui d’une femme au-dessus de son sexe…
(Salvador Dali, Marché d’esclaves avec apparition du buste invisible de Voltaire, 1940, Musée Salvador Dali, St Petersbourg) ; « Gravure pour la Pucelle d’Orléans, 1780, de Voltaire ; « Frédéric II rendant visite à Voltaire » tableau de Nicolas-André Monsiau)
917 Réponses pour Mais qu’entendait Voltaire par « une femme au-dessus de son sexe » ?
Michel Alba, prof de français pour 5ème: » Deux cultures, ça veut dire deux façons de penser incompatibles. »
Schlemihl !
…
…pour moi!,…le Dali,…en haut de page est un rien, à côté de la plaque,…
…dans » son » sens du surréalisme!,…pourquoi!,…
…
…parce que!,…dans une grande partie d’un de mes grand-dessins,…exposez à » Art pour tous 75 « ,…donc!,…que voie-je, de biais, aujourd’hui !,…Oui!,…depuis quelques mois!,…
…
…un genre de personnage de style primitif-grec de Malte,…qui représente le soleil en dieu-humain,…avec une grande genre de harpe-aux rouges-variés, posé sur son genoux!,…
…
…très beau dessin,…genre Kandinsky,…inimaginable de spontanéité!,…
…jamais revu ailleurs!,…Ah!,…Ah!,…
…
…et, avant,…personne n’a rien vu,…même pas moi!,…et forcément,…toujours passé à côté,…et, d’un coup,…Putain,!,…mais c’est extraordinaire!,…
…de dessin abstrait qui dans l’inconscience de tout les jours est et devient avec la sensibilité un personnage!,…je dis incroyable!,…
…comme quoi, garder un dessin, pour une relecture!,…çà me retourne l’esprit,…
…
…évidemment, construire un faux-abstrait-surréaliste,…c’est déjà,…du copier/collé,…pour survivre en sa gestion,…et l’art naturel, dans tout celà,…
…avoir des plumes,…ou s’en faire mettre, pour faire art-faisandé,…Ah!,…Ah!,…
…encore, mieux,…l’art,…
…par, et pour les diplômes corporatistes institutionnels!,…d’états,!,…Ah!,…Ah!,…
…Artistes lesquels!,…tirer par les cheveux des connivences!,…etc!,…
…envoyez, vous pouvez savoir!,…
…
Dites-moi, Abu-Bakr de Prébois, c’est y votre équipe qui a enlevé hier 20 Femen révolutionnaires, toplaissées pour compte, afin de les entrainer au jihad du poponetz, la nuit venue, sous la tente ?
Vous pourriez en amener une dizaine pour la journée Passou ? Amitiés à vos épouse, Leila, Rachida et Josette !
Je ne reverrai jamais de ma vie ni Maniatis ni Màc ni Lazarillo (ML)
Dans ce quarte de connards, cherchez le gagnant!
Aller chercher une confrontation des deux religions par rapport à l’argent, pour nous présenter les deux testaments ne se limitant qu’à la réalité des rapports nantis et non-nantis, Michel Alba avez vous lu les textes ?
Vous pourriez en amener une dizaine pour la journée Passou ? (JC)
Ce sera fait. J’invite tous les vrais croyants à me rejoindre le matin du banquet, près de Lagrasse, en un lieu tenu secret que je dévoilerai au dernier moment pas e-mail. Je procéderai alors à la distribution des turbans, burnous, babouches, fausses barbes et sulfateuses en carton (à dissimuler sous les burnous). Cela fait, nous irons prendre place. Bien entendu, juste avant la prise de parole de l’hôte de ces bois, quelqu’un préviendra les keufs. Ambiance garantie. On devrait encore en parler dans dix ans bien au-delà de Carcassonne.
Màc et maniatis, quand on était réuni sur ma terrasse, qu’est-ce qu’on a pu déblatérer sur vous, mon pauvre TKT. C’était un peu facile, c’est vrai. Vous prêtez facilement le flanc à la moquerie. Mais qu’est-ce qu’on a pu déblatérer sur vous ! Le pire, c’était Màc.
(ML)
De là à penser que vous n’avez aucune vie en dehors de ce web …
Assez pathétique.
…
…@,…kicking,…à 9 h 18,…encore timide du samedi soir!,…
…( se la jouant san marino giovanni ),…
…allez y, lâchez-vous!,…enfin!,…Ah!,…
…
« dis donc salopard de zouz..toi qui frémis à saint denis mais pas à la fête de la fédération..dis voir à de ceux qui ont rejeté l’héritage de la révolution tu ressembles le plus..et attation parmi les plus politiquement conséquent je n’en vois pas qui n’aurait figé dans leur sang quelques millier de révolutionnaire..alors qui ? »
Quelle soupe, le Boug’ !
Voltaire, en lançant son « Ecrasons les femmes ! » interprété à tort comme une attaque contre l’infâme, n’avait vu qu’une partie des actions possibles vis à vis de nos chères soeurs.
On en reparlera sous le Platane Sacré !
revêtus de la rituelle blouse blanche (version longue) qui nous permettra de dissimuler l’outillage nécessaire à la réalisation de notre Sacré projet
le pagne à tarzan lui suffit bien..toujours a tartariner ce jean marron
Quelle soupe, le Boug’ !
c’est celle qu’on fra manger à la réaction à la prochaine..à 4 pattes en lui tirant les oreilles
On en reparlera sous le Platane Sacré !
en taules les pointeurs finissent ramasseur de savons jicé..dans les douches ils sont tous rompu au pilpoil « par où t’as péché » qu’il disent..
Widergänger dit: 13 juillet 2014 à 23 h 48 min
Vous ne connaissez pas du tout Màc.
faut demander à Bouguereau
« Shakespeare, Sex, and Love » (Stanley Wells, OUP), ou Shakespeare en deça de son oeuvre & de son génie.
lâchez-vous!,…
dois-je vraiment écrire en réponse ce que je pense de votre commande ? et des conditions énhaurmément artificielles qu’il vous faut très lourdement soutenir pour la placer ? je sais me lâcher mieux que ça, allez soigner d’autres..
Bonne opportunité ces rencontres littéraires, surtout avec Milner en entrée. Nous y serons sauf empêchement de dernière heure.
Et Voltaire et ses ambiguïtés, comme cette chanson d’été?
Et ici, la version franchement hétérosexuelle..
Quel coup de marketing!
http://www.youtube.com/watch?v=uzP7AE08EpU
Passou écrit : « On le sait, tout lui est prétexte à écraser l’infâme »… OK, pour bouguereau qu’attendons nous, le plus vite sera le mieux.
Bouguereau et ML à Lagrasse?
Les crapules pro-Hamas, lorsqu’ils pleurent à Paris les morts que la secte a généré à Gaza, oublient que le Hamas est un groupe terroriste déclaré.
La chance, qu’ils ont, est connue, elle s’appelle Cheetah, la copine à Tarzan !
Qu’ils aillent brûler, empétrolés, en Enfer Heureux !
Lire le poème « la Pucelle » de Voltaire est extrêmement jouissif : du Jean Calbrix Extended …
Bouguereau et ML à Lagrasse?
nice dress gandalf
http://www.youtube.com/watch?v=VufilzHKTqk
Sait-elle faire les Gefiltefisch et les boules de Matze dans un bouillon de viande ?
–
A Aurillac ma Maman les fait très bien en tous cas.
Je pense qu’en définitive Chaloux a raison.
Ce blog n’est plus fréquenté que par de grands guignols. C’est pourquoi comme lui, Daaphnée, u., renato et bien d’autres nous espaçons nos commentaires. On ne se sent plus très bien ici.
Zut j’ai oublié Bouguereau. Pardon Bouguereau. Toi aussi tu a largement espacé tes commentaires, n’est-ce pas ?
@ Widergänger
« Tu nous casses les burnes avec ton ego démesuré ! », ose écrire le clown involontaire qui occupe avec son gros cul de mangeur de nouilles froides les 3/4 du blog en nous racontant sa vie de merde (« Ma solitude est vaste comme le monde »… « La nature m’a doté d’une heureuse nature »… « Non seulement je suis un excellent professeur (l’un de mes élèves a eu 18 à l’écrit du bac grâce à moi) mais les parents disent le plus grand bien de moi en conseil de classe ! Et même me sollicitent à leur table »)…
Mais comment fait-t-il pour battre tous les records de connerie avec si peu d’effort?
Il faut aussi saluer France.
Une femme, c’est son prénom, France, munie d’un appareil photographique.
Elle s’est déplacée spécialement today sur les Champs Elysées, Paris,pour huer François d’ Hollandie.
Sinon, séquence émotion, ces forces spéciales sur les Champs.
C’est à dire que c’est personnel.
« Mais comment fait-t-il pour battre tous les records de connerie avec si peu d’effort? »
Facile ! Les records sont difficiles à battre lorsque l’on est aux limites asymptotiques de la connerie…
…et dieu sait combien nous en sommes loin, ici, jeunes gens des beaux quartiers !
Message personnel pour le Dr Lecter: si vous faites le voyage à l’abbaye le 6 août, je viens avec des tomates. En cette saison elles sont à point.
Que ce soit clair : il ne peut y avoir le 6 aout la moindre fausse note, la moindre tomate volante ! …
Une nation, unie, confiante, respectueuse des lois, littéraire…, bref il nous faut copier l’ambiance hypocrite de ce 14 juillet pitoyable… mais en août !
On devrait y arriver sans peine, non ? !
TKT dit: 14 juillet 2014 à 9 h 43 min
Ducornaud, bonjour Albarbaresque, le plus con de nous deux c’est vous !
Inutile d’aller chercher une confrontation des deux religions par rapport à l’argent, afin de limiter les deux testaments qu’à la réalité des rapports nantis et non-nantis.
Votre commentaire sur Pierre Assouline touchant des revenus quand les visiteurs viennent cliquer sur une publicité (littéraire uniquement) est une critique digne des plus limités des commentateurs.
Bon, je vous laisse Widerspucker !
TKT dit: 14 juillet 2014 à 9 h 47 min
Michel Alba, prof de français pour 5ème: » Deux cultures, ça veut dire deux façons de penser incompatibles. »
Schlemihl !
TKT dit: 14 juillet 2014 à 10 h 00 min
Aller chercher une confrontation des deux religions par rapport à l’argent, pour nous présenter les deux testaments ne se limitant qu’à la réalité des rapports nantis et non-nantis, Michel Alba avez vous lu les textes ?
———————
On a là un exemple typique de névrose du commentaire infini… N’arrivant pas manifestement à laisser sa proie, le bougre persiste et signe dans un emballement totalement névrotique. Si on peut diagnostiquer une névrose, on peut dans le même temps en ausculter les causes. La cause principale ne fait pas de doute : une capacité intellectuelle fort limitée qui ne parvient pas à saisir un message pourtant clair et limpide qui traîne un peu partout et dont l’émetteur ici n’est que le vulgarisateur d’un message émis par tant d’autres (J. Attali, par exemple, qui s’exprime souvent sur ce sujet, étant économiste et ayant écrit un livre justement sur les Juifs et l’argent). Donc, je crois que ce malheureux Kron que la nature n’a pas doté d’une intelligence bien grande (euphémisme) est bond pour la camisole de force…
Daaphnée dit: 14 juillet 2014 à 10 h 04 min
Màc et maniatis, quand on était réuni sur ma terrasse, qu’est-ce qu’on a pu déblatérer sur vous, mon pauvre TKT. C’était un peu facile, c’est vrai. Vous prêtez facilement le flanc à la moquerie. Mais qu’est-ce qu’on a pu déblatérer sur vous ! Le pire, c’était Màc.
(ML)
De là à penser que vous n’avez aucune vie en dehors de ce web …
Assez pathétique.
———————
Voilà un autre exemple de névrose du commentaire infini. On admirera la formule : « De là à penser que… » qui dénote un esprit fort limité, une imagination assez fruste, une libido assez pathétique… Je crois qu’on peut décréter dans ce cas d’espèce (il y en a d’autres ici) aussi la camisole de force…
Pablo75 dit: 14 juillet 2014 à 12 h 20 min
@ Widergänger
« Tu nous casses les burnes avec ton ego démesuré ! », ose écrire le clown involontaire qui occupe avec son gros cul de mangeur de nouilles froides les 3/4 du blog en nous racontant sa vie de merde (« Ma solitude est vaste comme le monde »… « La nature m’a doté d’une heureuse nature »… « Non seulement je suis un excellent professeur (l’un de mes élèves a eu 18 à l’écrit du bac grâce à moi) mais les parents disent le plus grand bien de moi en conseil de classe ! Et même me sollicitent à leur table »)…
Mais comment fait-t-il pour battre tous les records de connerie avec si peu d’effort?
——————
Là, je ne sais pas ce que vous en pensez, chers collègues, mais le cas mérite un examen plus approfondi. On note dans la névrose une sélection de l’information qui tend à occulter des pans entiers du réel, l’obsession du sujet se fixe manifestement sur quelques points noirs qui cristallisent sa haine : le bonheur de vivre de sa bête noire à qui il reproche « une heureuse nature », sa qualité professeur, la reconnaissance sociale qu’elle implique (sans doute l’inverse de sa misère sociale et de son manque de reconnaissance qui en fait un frustré et d’un fort ressentiment qui organise la plupart du temps ses prise de parole sur le blog comme on peut l’observer), le désir de vengeance sociale par conséquent, l’aimable sollicitude qui en découle. On peut observer que tous les traits positifs sont stigmatisés et renversés pour laisser jaillir une haine virulente qu’il va falloir mettre sous forclusion si on ne veut pas qu’elle déborde en acte meurtrier. Mes chers collègues, la camisole s’impose ici comme jamais. C’est notre patient le plus dangereux. Je vous le confie.
Mais comment fait-t-il pour battre tous les records de connerie avec si peu d’effort?( Pablo75)
C’est qu’il est excessivement doué. C’est le Carl Lewis ou le Mohammed Ali de la connerie toutes distances et catégories confondues. On ne rencontre de ces phénomènes en moyenne qu’une fois par siècle.
Nous sommes obligé de partager la fine analyse de WGG à propos de Daaph et Tkt.
( D’ autres développent aussi des névroses de sentimentalité testiculée!)
Hier a disparu l’un de plus grands chef-d’orchestre vivants: Lorin Maazel.
Ici, dirigeant la géniale ouverture « Egmont » de Beethoven, avec la Philharmonique de New York:
Bon, cinéma maintenant avec Black Coal après une grande oxygénation dans les causses ce matin.
A tout à l’ heure les névrosés!
😉
Dire que des types comme Widergänger sont toujours là à faire chier tout le monde, alors que d’autres de la qualité de Maazel disparaissent… La vie est vraiment injuste.
Pablo ne remplacera jamais le web. On a pas besoin de ses informations réchauffées!
Onésiphore de Prébois dit: 14 juillet 2014 à 14 h 22 min
Mais comment fait-t-il pour battre tous les records de connerie avec si peu d’effort?( Pablo75)
C’est qu’il est excessivement doué. C’est le Carl Lewis ou le Mohammed Ali de la connerie toutes distances et catégories confondues. On ne rencontre de ces phénomènes en moyenne qu’une fois par siècle.
—————
Là, mes chers collègues, on est devant un cas à la fois très spécifique (un mot qu’il déteste, on n’a pas encore réussi à en comprendre la raison) et exemplaire du fonctionnement de la névrose du commentaire infini. On a là un cas typique de projection névrotique du sujet sur sa proie. C’est une inversion typique, un cas d’école : au lieu de lâcher la proie pour l’ombre, il fond sur sa proie pour se mettre en pleine lumière et s’exposer. Cette capacité d’exposition à la lumière crue du regard public pour montrer toute l’ampleur pathologique de son inconscient (c’est en fait lui l’imbécile, tout le monde l’aura compris) dénote une démesure du sujet, un ego surdimensionné qui frise un priapisme d’origine postprandiale mais qui, en temps ordinaire, doit le faire souffrir entre les cuisses. Par mesure préventive et pour épargner au sujet de trop grandes souffrances, je recommande là aussi la camisole de force.
« Lorain » Maazel a prononcé le « journaliste » radiophonique qui annonçait la disparition hier. Sans doute un stagiaire remplaçant, après tout, c’est l’été = du sport et des rediffusions. Même pas sûr qu’un titulaire n’aurait pas été aussi approximatif. Le (seul) côté (un peu) drolatique est la lecture manifestement laborieuse de la dépêche écrite présentant le maestro célébrissime, qui ne l’est de toute évidence pas pour le passeur de circonstance.
Grandeurémisérablement.
Helle est bien, la Dali… Seulement voilà comme qui dirait la fille à gauche il faudrait un peu plus… et même… Et alors comme quelqu’un va sûrement rappeler que c’est la faute à Voltaire, autant mettre plutôt, comme illustration du postulat de Gavroche, une sorte de Liberté guidant le peuple… Parce que elle, elle le guide bien !
La nuit du 6 août à Lagrasse verra-t-elle l’abolition des nouveaux privilèges ? Nous écoutons ce qu’à à nous dire le souffle de l’Histoire.
L. Maazel, dix ans exactement après Carlos Kleiber.
Maazel était aussi violoniste et compositeur (pas terrible). Il avait fait un très intéressant « Ring sans mots » avec tous les passages orchestraux de la Tétralogie de Wagner:
Là, mes chers collègues… etc (Widergänger)
Widergänger réduit au repépiage, au copié-collé, on l’a connu plus inspiré. Je diagnostiquerais volontiers un cas d’autopsittacisme sénile parvenu à un stade critique.
@ Nescio
« L. Maazel, dix ans exactement après Carlos Kleiber. »
C’est vrai, dix ans jour pour jour. Et les deux étaient nés en 1930. Étonnant hasard !
Onésiphore de Prébois dit: 14 juillet 2014 à 14 h 47 min
Là, mes chers collègues… etc (Widergänger)
Widergänger réduit au repépiage, au copié-collé, on l’a connu plus inspiré. Je diagnostiquerais volontiers un cas d’autopsittacisme sénile parvenu à un stade critique.
——————
Le priapisme d’origine postprandiale se confirme mais son prolongement en dehors des heures de digestion est inquiétant. Mettez-le en veille sous surveillance attentive. Il serait capable de nous faire un AVC.
Maazel était aussi violoniste…(Pablo75)
Un peu sec, non, Lorin Maazel ? Pas trop porté sur le lyrisme, pas trop d’élan. C’était bien, mais généralement on restait un peu sur sa faim. Il manquait un supplément d’âme. Bref, ce n’était ni Bruno Walter ni Giulini, si ces comparaisons ont quelque pertinence.
« Widergänger réduit au repépiage, au copié-collé, on l’a connu plus inspiré. Je diagnostiquerais volontiers un cas d’autopsittacisme sénile parvenu à un stade critique. » (Onésiphore de Prébois)
Pauvre Widergänger ! Quelle chute !! Commencer prof de collège essayant de draguer les mères de ses élèves pour arrêter la branlette nocturne et finir perroquet masochiste pendant la semaine et monstre de foire à poil le WE !
Il serait capable de nous faire un AVC. (Widergänger)
Mon cul.Les anticoagulants que m’injecte quotidiennement Josette me préservent de finir comme Françoise Sagan, mais un de leurs effets secondaires, c’est justement le priapisme. Aussi me tapé-je des queues postprandiales monstrueuses, absolument sans aucun risque. Lalalèreu.
Onésiphore de Prébois dit: 14 juillet 2014 à 14 h 58 min
Il serait capable de nous faire un AVC. (Widergänger)
Mon cul.Les anticoagulants que m’injecte quotidiennement Josette me préservent de finir comme Françoise Sagan, mais un de leurs effets secondaires, c’est justement le priapisme. Aussi me tapé-je des queues postprandiales monstrueuses, absolument sans aucun risque. Lalalèreu.
Pablo75 dit: 14 juillet 2014 à 14 h 54 min
« Widergänger réduit au repépiage, au copié-collé, on l’a connu plus inspiré. Je diagnostiquerais volontiers un cas d’autopsittacisme sénile parvenu à un stade critique. » (Onésiphore de Prébois)
Pauvre Widergänger ! Quelle chute !! Commencer prof de collège essayant de draguer les mères de ses élèves pour arrêter la branlette nocturne et finir perroquet masochiste pendant la semaine et monstre de foire à poil le WE !
——————
On observe, mes chers collègues, une dégradation préoccupante de l’état de nos patients. Le premier voit son « cul » (je cite) à la place de sa tête. Son « cul » pourrait être l’objet d’un AVC. Cette inversion — c’est à noter dans la symptomatologie — de la tête et du cul est un des symptôme clé de la névrose du commentaire infini. D’où tout le champ lexical du bas-ventre qui tend à envahir le blog, l’excrémentiel d’origine névrotique tend ici à atteindre une dimension sacrificielle dont notre sujet se croit investi dans une histoire du salut par le « cul ».
Le second sujet a déjà sombré dans cette dimension sacrificielle. Il est temps de lui administrer la dose de tranxène approprié.
@ Onésiphore de Prébois
« ce n’était ni Bruno Walter ni Giulini, si ces comparaisons ont quelque pertinence ».
C’est clair. Ni non plus Celibidache, Haitink, Karajan, Mravinski, Solti et tant d’autres.
Il était capable du pire comme du meilleur. El País raconte aujourd’hui qu’à Madrid il avait fait scandale il y a quelques années avec un « Boléro » de Ravel lamentable avec la Philharmonique de Vienne. Il paraît qu’ils arrivaient tous des Îles Canaries où ils avaient abusé un peu trop du foot sur la plage et de la bière. Comme beaucoup de types très doués (il avait été enfant prodige) il se laissait aller parfois à la facilité. Moi je l’ai entendu plusieurs fois à la Pleyel dans les années 80 et 90 et ça ne m’a pas marqué. Par contre, il y a 2 ans au Théâtre de Champs Elysées, il a fait une 8e de Bruckner avec la Philharmonique de Munich fabuleuse (à 82 ans, sans partition – et l’oeuvre dure 1h30).
Il paraît que l’écriture automatisée
est assez au point pour pondre déjà plus
de papiers formatés comme les prévisions météo,
infos boursières et commentaires sportifs,
que n’en crachent encore les rédacteurs
en chair et en os…
(Le principe à l’œuvre est simple
une fois les outils syntaxiques
et la puissance informatique
nécessaires disponibles).
Une évolution qui donne le vertige
en pensant que le bavardages des machines
finira peut-être par s’auto-entretenir.
Quel impact, ici, sur le commentarium,
espèce de boucle de rétroaction négative
où la « raison » de la progression
est à peu près celle qui pousse
l’attaquant vers le but adverse
au football ?
Mécaniquement.
Par contre, il y a 2 ans au Théâtre de Champs Elysées, il a fait une 8e de Bruckner avec la Philharmonique de Munich fabuleuse (à 82 ans, sans partition – et l’oeuvre dure 1h30).(Pablo75)
Ceci, en effet, peut faire oublier quelques faiblesses.
Une évolution qui donne le vertige
en pensant que le bavardages des machines
finira peut-être par s’auto-entretenir.
Quel impact, ici, sur le commentarium
(Polémikeur)
———————
Seule la névrose du commentaire infini nous sauvera de ce cauchemar. À moins que nos patients n’infectent aussi les machines de leur névrose du commentaire infini, ce qui n’est pas à exclure. Leur perversion est grande. À mettre sous surveillance au tranxène.
A tout à l’ heure les névrosés!
un terme médical pour certain(e)s autres obstiné(e)s ?
Polémikoeur. dit: 14 juillet 2014 à 15 h 16 min
le commentarium
Comme aquarium, alors ? Mais le chat, de Schrödinger, y pêche…
Attention à la dispersion des signifiants…
De retour, j’apprends ici la mort de Yann Andréa : dévoré tout cru, tel un petit prométhée parisien, par la Marguerite. Je n’estimais pas vraiment beaucoup Andréa – après tout, il aurait pu tout aussi bien être un fan de Claude François ou de Johnny, si ces derniers avaient eu besoin, comme Duras, d’un préposé à l’admiration béate et à la fourniture de subtances psychotropes, mais néanmoins : voici la disparition d’un individu perdu dans le Durassik Park… Une pensée pour lui !!!
(et au fait, vous ne prenez jamais de vacances, vous autres ?)
La chute du chiffre d’affaires de l’édition espagnole: en 2013 -9,7% (-17,5% en livre de poche), malgré une offre de + 6,8 % (524.213 titres disponibles).
Et dans les 10 dernières années: -19%.
il se « souviendra » à temps que des Juives avaient couché avec des boucs
..ce « à temps » m’interpelle clopine..qu’est ce qu’il peut bien vouloir dire?
(Le principe à l’œuvre est simple
une fois les outils syntaxiques
et la puissance informatique
nécessaires disponibles)
les outils syntaxiques..c’est ‘simple’.. »réduire à sa plus simple expression » c’est trés trés loin d’esprimer
(à 82 ans, sans partition – et l’oeuvre dure 1h30)
par exemple jean marron on s’emmerveille chez l’homme de ce qu’une machine sait fait trés simplement..
mettons ce mec qui fait dla musique électronique..et dla bonne dailleurs..que des machins synthé et ben quand c’est pour des robots faut qu’ça soit analogique..pour le pestacle?..l’homme c’est surtout dla contradiction épicétou
http://www.youtube.com/watch?v=7MluikyEQF4
» la camisole de force s’impose ici aussi »
Tout le monde les mains dans le dos dans la clinique des livres du Dr. WG:
Kron, Pablo, Daaphnée, Prébois, sans doute moi et d’autres.
Qui va nous donner la becquée?
Devenu plus conservateur en matière sexuelle, je confesse une gêne devant le langage des mains du tableau de Nicolas-André Monsiau, s’il prétend être réaliste.
Voltaire est une vieille coquette et Frédéric un coquin.
V: Donne la moi une dernière fois.
F: Après les conneries que tu as écrites sur moi?
« Lorin Maazel, un chef d’orchestre presque trop doué ».
Par Jacques Drillon
Qui va nous donner la becquée?
dafnoz t’avait déjà préparé ta soupe..chte tiendrai les oreilles
– Bonjour, cher client !
– Bonjour, patron ! ça va ?
– On fait aller. Qu’est ce que je vous sert ? une femme au dessus de son sexe ?
– Donnez-moi plutôt un Président de la République en dessous de tout, c’est pour rire … !
« Lorin Maazel, un chef d’orchestre presque trop doué »
c’est bien.. »l’interpétation » pablo
– Donnez-moi plutôt un Président de la République en dessous de tout, c’est pour rire … !
mais tu l’as déjà..t’en as trop jicé gaté pourri vla l’probloc
« Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, écrit Charles Gave économiste libéral, il n’y a pas un seul membre du gouvernement qui ait la moindre expérience du secteur privé. Tous les membres du gouvernement ont toujours été payés par nos impôts et jamais par un client. »
Charles Gave termine sa chronique par un bien triste constat : « Notre pays qui devrait être le plus riche du monde, compte tenu de ses avantages naturels et de la qualité de sa force de travail, est en train de s’appauvrir à vue d’œil. Les entrepreneurs français sont comme le Tiers État en 1789. Ils portent sur leur dos la noblesse (le système politique) et le clergé (le système syndical) et la France en crève. Elle est sur le chemin de l’Argentine. Rien ne peut empêcher un pays de se suicider. Nous sommes sur la bonne voie. »
Encore un effort, Montebourge, et tu vas réussir à tout rater ! …
La névrose des machines (concept encore à vivre,
bien que très anticipé) n’est pas à exclure
si elle est nourrie par celle du monde
qui fabrique les machines.
Quant à la « simplicité » de l’assemblage du texte
par la machine, elle semble balbutier ses premiers mots
assez plausibles dans les expériences de dialogues
où il devient difficile de reconnaître
l’humain de son prolongement mécanique.
Pas encore de Voltaire cybernétique, certes,
mais déjà un film sur une passion pour la voix
d’un GPS automobile ! Convergence en vue ?
(Heula, pas de quoi se hâter d’aller honorer sa voiture !).
Demain, le dîner chez Drouant ne sera peut-être
plus qu’une façade derrière laquelle un gros serveur
(informatique) comptera les points dans un menu
(informatique) qui aura digéré toute la récolte
de la rentrée littéraire précédente.
Le diktat d’un automate aura-t-il un degré de légitimité
autre que celui d’un jury mi-poire mi-fromage
potentiellement sensible aux conflits d’intérêts
du petit cercle éditorial ?
Et quand la guilde des auteurs sera infiltrée
par la prose ou les vers d’un algorithme plus élaboré
que les autres ? Un favoritisme inter robotisés
est-il possible ? Et un coup d’Emile Ajar de synthèse ?
Azertyranniquement.
Je conseille aux lecteurs de ce blog, étonnés d’apprendre que Voltaire et Frédéric se livraient à la sodomie, de revenir tout simplement aux « Mémoires pour servir à la vie de M. de Voltaire ». Assouline a l’heureuse idée de nous mettre cet ouvrage en lien ; encore aurait-il fallu qu’il en prît connaissance. Il aurait découvert alors sans mal que cette prétendue sodomie n’était que le délire pur et simple d’un universitaire, le nommé Hersant ; une bonne blague, finalement. Mais Assouline a-t-il même lu l’exégèse de ce savantas ? Trop occupé par ses occupations de polygraphe, il n’en a bien sûr pas eu le temps. Dommage ! Mais cela fera bien rigoler les pékins.
Toujours dans la mécanique :
– à propos de Lorin Maazel, peut-être trop dans la lumière par n’avoir pas… exécuté parfois des œuvres à son programme,
– à propos de d’une « première » d’un gouvernement
sans expérience du secteur privé, aux dires
d’un « économiste libéral » (double peine !) :
l’expérience antérieure, différente, n’aurait donc
pas évité l’enfoncement dans la crise…
Réparationnellement.
Ah oui, et bons feux d’artifices !
Boulquiescement.
C’est ce que les extraits des Mémoires que je citais hier soir montraient : pas de relation homosexuelle entre Voltaire et le roi de Prusse !
17h37 quelle déception, comment va-t-on s’il est encore possible, écrire le scandale?
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/21/01002-20110521ARTFIG00004-sexe-pouvoir-et-dependance.php
http://www.francesoir.fr/actualite/politique/sexe-et-pouvoir-deux-pulsions-irresistibles-101696.html
Fazit, le Roi faisait la conversation avec Voltaire, et se couchait avec un de ses officiers prussiens.
Bon choix !
Pour servir d’excuse à nos chers ivrognes de la RdL – vous connaissez les noms des plus atteints – cette réflexion trouvé dans les « Aphorismes » de Karl Kraus, chez Rivages :
« Que sont les orgies de Bacchus face aux ivresses de celui qui s’adonne sans retenue à la continence ! »
un économiste néocons ne peut qu’avoir toujours raison
dafnoz t’avait déjà préparé ta soupe..chte tiendrai les oreilles
Non, non, le Boug’, inutile. Avec U. nous savons jouer à deux ..
Bon, si j’ai bien compris ML fait sa crise …
Il faut dire que pour se coltiner le dictionnaire de Voltaire, il faut être presque masochiste …
« Le Dictionnaire philosophique « ? Masochisme …? Tiens, tiens !…
Je ne sais plus qui disait qu’ici c’est la nef des fous, elle avait mille fois raisons… avec le taré supérieur en la personne de bouguereau, pauvre chère loque sans Holmes
pauvre chère loque sans Holmes
faut-il déduire que trouvé, il n’a point?
et que subséquemment il en est réduit à inventer un langage qui circonscrit l’affable fable pour la travestir en autant de contes que de règlements?
Halte à la prostitution!
Stoppons la mystification!
Bouguereau au poteau!
« Le Dictionnaire philosophique « ? Masochisme …? Tiens, tiens !…
qu’entendez-vous que vous gardez sous silence à moins que…?
puisque c’est 14 et défilé
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vpW_eBJKw74
une femme au-dessus de son sexe…ou le sentiment texticulé :
» Pourtant, quelle étrange chose d’imaginer que la continuité de l’être humain, et que la noblesse de ses créations, fussent en réalité fondées sur l’attirance élective, l’accouplement automatique, mécanique, magnétique, machinal, animal en tout cas, de ces deux parties du corps, les organes de la génération, en général dissimulées, qui ne se trouvaient être, froidement considérées, qu’assez repoussantes, autant qu’elles étaient désirables, dans l’indécision de leur forme et leur trop-plein de sécrétions, si bien qu’on y revenait toujours, sans cesse, au fond, avec une fureur de plus en plus vive, jamais lassé, curieux d’y découvrir le mystère, jusqu’au fond justement, alors que dans ce fond il n’y avait décidément rien à voir, ni crèche de Noël ni grandes eaux de Versailles, ni homoncule ni diablotin, et que le peintre peut-être le plus sensuel, le plus goulu, le plus curieux des fonctions naturelles, au siècle précédent, Gustave Courbet, était finalement resté sur le seuil, incapable de franchir la frontière et de desserrer les deux lèvres, mais d’autant plus poussé, avec une admirable maîtrise, à en peindre les contours, les clôtures et les ombres. »
( De qui est donc ce texte?)
« Qui va nous donner la becquée? »(ueda)
Pas de panique ! Ne vous inquiétez pas, Passou a aussi prévu les infirmières. C’est pour lui une question de survie. Contrôler, éduquer, séduire. C’est la nouvelle trifonctionalité du blog erdélien.
Une femme au dessus de son sexe, au sens littéral c’est tout de même oublier un peu ses jambes, non? toutefois il faudrait voir que la sexualité est un compartiment à part dans le train que se plaît à composer chaque individu qui passe en ville et dans la vie, un peu comme sont convoyées certaines matières et autres gaz dangereux, l’écorce l’enveloppe triple épaisseur protège du contage le moi à l’œuvre et à l’ouvrage sans qu’aucune intergérence ne vienne à perturber dans un sens ou dans l’autre le cheminement propre à chacun des individus sains qui contribuent et continuent d’édifier et éditer un modèle démocratique peuplé de citoyens libres et égaux en pensée et de droit.
» Attraction, pulsions, frictions, érections, tout cela se passait dans la nuit du corps, et sans trop qu’on y prît part.
Comment ces chairs frisées, rosés ou rouges, toutes baignées d’huile, ces peaux grenues ou fripées, ces béances, ces chaos, ces organisations qui évoquaient dans leur consistance et dans leurs couleurs une classe de mollusques, la sixième, qui eût échappé à la curiosité du capitaine Nemo, dans leur texture et dans leur symétrie, remontant peu à peu le cours des espèces, huîtres, coquillages, méduses, jusqu’aux espèces les plus anciennes, « littorines, dauphinules, turritelles, janthines, ovules, volutes…», et qui finalement proposait à la caresse de la main, toujours surprenante, cette boule de poils soyeux comme un sporran qui semblait provenir, lui, d’un autre embranchement du règne animal, des mammifères sans doute, les plus récents dans l’évolution, comme née du devoir différé de dissimuler toutes ces peaux primitives et mal cousues, ou bien de la nécessité de protéger la masse viscérale et molle du sexe, comme une coquille protège un mollusque — si bien que les expressions populaires et même assez vulgaires de « moule » et de « chatte » résumaient assez bien le début et le terme de la phylogenèse de cet étrange organe, d’un côté le crustacé, le bivalve, l’huître en cela qu’elle perlait elle aussi, qu’elle sécrétait des perles d’eau, qu’elle en conserverait même une, polie, nacrée, élastique et cachée sous la jointure des lèvres supérieures — et de l’autre le petit félin domestique —, comment donc, pour couper court à ma rêverie mais surtout pour mettre fin à ma dévoration visuelle, à chercher jusqu’au fond du conduit couleur sang, capitonné, ondulant et annelé, l’origine de la vie —, je remontais jusqu’à vouloir discerner la cellule primitive, à la façon dont, à l’autre bout de l’échelle, l’astronome repère, au fond de l’infini, le point zéro du temps —, pouvaient-ils donc avoir été, tous ces ressorts physiologiques, simplement et mystérieusement physiologiques, depuis toujours, le fondement même de notre vie, de notre histoire et le foyer de ce feu formateur d’industries ingénieuses, de tout ce qu’on osait appeler, non sans orgueil, notre culture ? »
Toujours pas trouvé l’ auteur(e)?
WGG le devrait à la première lecture!
WDGG possible de séduire sans éducation en sortant de la caverne ou de la taverne, selon, cependant personnellement bien que ne disposant que de peu de change et de monnaie qui va avec, j’avoue être perméable plus à l’argument qu’à l’instrument pour commencer.
» Freud avait considéré les organes génitaux comme laids. Mais ils ne sont ni beaux ni laids, ils sont fascinants, attirants. Ils nous font perdre la tête en effet, en même temps que court en eux le sang régénérateur du corail, qui n’est autre que le sang échappé des vaisseaux tranchés de l’organe effroyable.
Les Grecs avaient, dans leur statuaire, réduit d’un tiers ou plus parfois la taille des sexes masculins, pour en rendre la vue acceptable au cœur de la cité. Quant au sexe féminin, il n’existait tout bonnement pas à leurs yeux. Exhiber une vulve était toujours de mauvais augure. C’était comme oser considérer la Gorgone au fond des yeux, et la sanction en serait tout aussi fatale.
C’est à peu près en ces années où Freud s’interroge sur la répulsion que la vision des organes génitaux peut provoquer en nous que Proust, cet inverti si délicat, se pose aussi la question de la laideur du membre viril, s’attardant à noter, dans une parenthèse, qu’il est au bas du ventre comme un crampon disgracieux « resté fiché dans une statue descellée». Et combien fallait-il qu’il éprouvât à cet endroit un malaise si profond pour laisser entendre que son sexe à lui, c’était aussi, non ce à quoi il pouvait se raccrocher des deux mains pour savoir, la nuit, durant ses insomnies, qui il était au juste, mais au contraire ce qui le livrait, descellé, à toutes les errances, en attendant le jour où la statue, de par son propre poids, serait jetée à bas. »
Même auteur(e), initiales J.C. 😉
Les grands Juifs nous quittent: après Maazel, c’est le tour de Nadine Gordimer, auteure courageusement engagée dans la lutte sans relâche contre l’apartheid, prix Nobel, un talent rare, voix précieuse.
Ses livres resteront.
http://www.bbc.com/news/entertainment-arts-28295542
» Et dans la même phrase, ne compare-t-il pas en revanche le sexe d’Albertine, à la jonction des cuisses, aux «deux valves d’une courbe aussi assoupie, aussi reposante, aussi claustrale que celle de l’horizon quand le soleil a disparu» ?
Il dit «valves» et, bien sûr, on entend vulve, et Proust se trouve risquer ce mot de coquillage marin comme en écho, à la fin de La Recherche, à la façon dont il avait décrit, à son tout début, la petite madeleine de Saint-Jacques qui attendait d’être trempée dans la tasse, une double coquille, «un bivalve» elle aussi, si bien que la mémoire involontaire et l’émotion qui envahit l’auteur à imaginer cette part cachée du corps d’Albertine seraient de même nature, surgies des mêmes profondeurs sous une lumière de crépuscule, «quand le soleil a disparu», que celle du pèlerin au terme de sa marche, et comme de l’amant troublé de se sentir comme il le dit « enlaidi » par son crampon descellé, affrontés tous les deux à l’énigme de leur propre naissance, écoutant la rumeur du temps et goûtant l’amertume du thé, comme on entend la mer au fond des coquillages, et montrant ainsi la même délicieuse fantaisie que celle que j’ai rencontrée un jour au musée d’Art et d’Histoire de Genève en découvrant dans une vitrine un petit objet d’art populaire : un bivalve, surmonté du torse de Vénus, un ready-made composé en quelque sorte, la naissance imaginée de la déesse lorsqu’elle surgit des flots. »
Jean Clair Les derniers jours Gallimard 2013. La jeune fille et la mort page 313 et suivantes.
Je me doutais un peu que c’était de Jean Clair.
Au passage, au sujet de Proust, il est patent que son image de la statue vient tout droit, avec les variantes qu’il en donne, des statues de Baudelaire et de Verlaine (« Mon rêve familier »).
Bloom dit: 14 juillet 2014 à 19 h 18 min
Les grands Juifs nous quittent
Et après bouguereau se plaint d’une liste de prix Nobel.
Relisant ce texte de Jean Clair.
Il y a un paradoxe dans le monde grec que ne dit pas Jean Clair, c’est que le sexe, la nudité sont beaucoup plus courants et communs dans l’Antiquité que dans le monde judéo-chrétien qui émerge vers le 4ème siècle.
Il me semble qu’il oublie le phallus dressé à l’entrée des demeures de Pompéi comme signe de bienvenue. Il y avait aussi des Grecs à Pompéi.Bien sûr ce n’est pas la même époque que l’Athènes classique mais ça en dit tout de même beaucoup sur le monde antique. C’est le judéo-christianisme qui a fait du sexe un objet de honte, pas le monde grec ni le monde latin. Proust est l’héritier de cette honte, surtout à l’époque où il écrit.
Ces textes de Jean Clair sont merveilleux… de cuculterie panpan ! Quelle blabla, lourd, insipide… de la branlette d’impuissant.
Quand à Bloom, il ne voit que les Grands Juifs (!?) qui nous quittent. Pas ceux qui sont là, comme Avigdor la tête et Benyamin, les jambes …
JC….. dit: 14 juillet 2014 à 17 h 07 min
« Pour la première fois
Malheureusement assez juste.
Par contre, pouvons-nous en déduire qu’un membre du gouvernement qui a été au comité directeur d’une grande entreprise internationale puisse mieux nous gouverner ?
Prenons pour exemple les 35 heures.
A n’en pas douter une idée mûrement réfléchie par une collaboratrice éminente d’un patron du CNPF dirigeant l’une des pluss importante société française.
Donc, bien d’accord avec JC, il faut plus de cadres dirigeants de multinationales au sein du gouvernement.
Et vivement les 32 heures, seule solution.
Ce que veut dire Bloom, JC, c’est que la mort de Maazel est peut-être le signe de la fin d’un certain monde juif européen, qui perdurait après la Catastrophe malgré tout. En cela, il n’a pas tout à fait tort. L’avenir dira s’il a raison ou tort.
Non, je ne crois pas que le texte de Jean Clair soit vain. Son style en est peut-être un peu lourd, c’est vrai (je trouve aussi avec des phrases trop longues) mais sa réflexion est à resituer dans le prolongement de la pensée de Norbert Elias (La civilisation des mœurs et La dynamique de l’Occident) sur le processus de civilisation qui voudrait que les société dites primitives et les hommes du Moyen-Âge auraient moins réprimé et régulé leurs pulsions et leurs émotions. C’est ce que je soulignais à l’instant au sujet du monde antique à propos des phallus à la façade des maisons de Pompéi. La répression des pulsions serait ainsi à la source de la dynamique de l’Occident.
Mais un ethnologue allemand, Hans Peter Duerr, né en 1943, Nudité et Pudeur, Le mythe du processus de civilisation, Éditions de la Maison des sciences et de l’homme, Paris, 1988, 1998 pour la traduction par Véronique Bodin et la participation de Jacqueline Pincemin) conteste cette théorie qui, à ses yeux, n’a servi qu’à légitimer le colonialisme en justifiant l’idée d’apporter la civilisation aux peuples colonisés qui n’auraient pas encore appris à réprimer et réguler leurs pulsions et leurs émotions.
En analysant les représentation de la nudité, de la sexualité et des fonctions corporelles, cet ethnologue démonte les préjugés à la source de la théorie de Norbert Elias et développe une ethnologie de la pudeur sexuelle englobant non seulement l’histoire occidentale depuis ses débuts mais aussi celle des peuples qui ont vécu à sa périphérie. Son premier chapitre consacré au héros nu dans la Grèce antique tend à donner raison à Jean Clair.
Quand à Bloom, il ne voit que les Grands Juifs (!?) qui nous quittent
mais non..y restent pas que les petits kabloom
dressé à l’entrée des demeures de Pompéi comme signe de bienvenue
des bordels..et puis aussi les sesque dressé reboute le mauvais noeil..hurkurkurkurk comme dirait clopine mais ça suffit
..mais bordel dracul.les romains ont tenu la rampe longtemps et leur moeurs ont beaucoup évolué dans le temps..c’est d’eux que les chréstiens tiennent la pruderie..sont tombé au mauvais moment
… de la branlette d’impuissant
pardon!..sprend pas pour dla merde le meusieu
et Proust se trouve risquer ce mot de coquillage marin comme en écho
de la cucutrie..le même existe aussi en eau douce..l’anodonte
Et après bouguereau se plaint d’une liste de prix Nobel
c’est pas de la liste..c’est de son exhibition que fait keupu..il a ceci de particulier qu’il est con mais a conservé des reflesques
Il y a une réflexion de Baudelaire dans Fusées (feuillet 10) qui va un peu dans le même sens que Norbert Elias (on ne s’en étonnera pas de la part de l’anti-moderne moderne qu’est Baudelaire) : « Il appartenait à une Société incrédule d’envoyer Robert Houdin chez les Arabes pour les détourner des miracles. »
Robert Houdin avait en effet effectué une mission en 1856 en Algérie pour combattre l’influence des sorciers…
Il y a aussi le bouquin d’un historien des émotions, un américain de l’université de Yale, Ramsay MacMullen, Les émotions dans l’histoire, ancienne et moderne, Les Belles Lettres, 2004, qui insiste sur le rôle des émotions dans l’histoire vécue, en partant de Thucydide et des historiens latins en montrant que les émotions sont des motivations profondes des actions humaines et en réhabilitant en quelque sorte le rôle de l’affectivité dans la causalité historique et dans l’historiographie. Il défend lui aussi une thèse qui va à l’encontre de la théorie de Norbert Elias sur le rôle dynamique de la répression des émotions dans le développement de la civilisation occidentale.
« La répression des pulsions serait ainsi à la source de la dynamique de l’Occident. »
Je ne le crois pas. La dynamique de l’Occident est venue de la certitude, la force, que la religion divine donnait aux gens, associée à la reconnaissance de la notion de l’individu et de ses droits, venant de Rome et permettant de prendre distance avec le clan familial ou tribal.
Curiosité, commerce, échange…liberté.
JC, tu ne peux pas dire ça de manière aussi péremptoire !
Tu n’en sait rien. Personne au fond n’en sait rien. Les uns et les autres avancent des théories contradictoires sur un sujet aussi complexe. On peut lire simplement des tendances dans l’histoire, des tendances fluctuantes d’ailleurs, avec des phases de progrès et de régression. Pour le reste, ce ne sont que spéculations de savants.
Il est manifeste que Norbert Elias fonde sa théorie sur la théorie freudienne de la sublimation. Mais ce qui est valable pour l’individu n’est pas forcément valable pour toute une civilisation qui n’est pas la somme de ses individus. C’est peut-être là l’erreur épistémologique de Norbert Elias. Mais il doit y avoir une part de vérité tout de même dans sa thèse, c’est évident.
Là où tu as raison, JC, c’est quand tu dis que l’individu est une invention de l’Occident et une invention qui a dynamisé incontestablement l’Occident. J. Attali a fait de belles conférences sur le sujet à propos d’Averroès, de Maïmonide et de Thoimas d’Aquin (Raison et foi Averroès, Maïmonide, Thomas d’Aquin, BNF conférence Del Duca, 2004). C’est à Cordoue que tout s’est joué au tournant du XIIè et du XIIIè siècle puis à Paris. Ce qui est intéressant c’est que c’est à Cordoue aussi qu’est né Sénèque, le penseur stoïcien, penseur de la répression des pulsions précisément. Hasard ?
Pour aller dans ton sens, JC, voilà ce qu’écrit Thucydide rapporté par Ramsay MacMullen, au moment des derniers combats du général Nicias à Syracuse, avant la défaite, c’est Thucydide qui parle en rapportant les paroles du général Nicias : « À nouveau il appela chaque triérarque INDIVIDUELLEMENT, s’adressant à eux par leur nom, celui de leur père et celui de leur tribu : il leur dit d’être à la hauteur de la gloire dont chacun avait pu se couvrir, et de ne pas anéantir le vertueux héritage de leurs ancêtres. Il leur rappela leur patrie, la plus LIBRE de toutes, et les choix ILLIMITÉS qu’elle leur permettait dans la vie de tous les jours. »
Individu, liberté, choix illimités, telles sont déjà les valeurs dynamiques du monde occidental. C’est vrai. Mais cela n’explique pas tout. Le rôle des émotions, du pathétique de la scène rapportée en témoigne.
Il existe un EROS dans l’art antique par Catherine Johns, conservatrice au British Museum de Londres, traduit en 1992 par Gremese éditeur à Rome.
Les chapîtres :
1) Les collectionneurs et les prudes
2)Fertilité et religion
3)Le phallus et le mauvais œil
4)Dionysos et le théâtre
5)Des hommes et des bêtes
6)Des hommes et des femmes
7) Conclusion
« il désignait par cette expression une attitude de Mme du Châtelet, entre autres, on suppose que sa qualité de femme aurait constitué à ses yeux un obstacle au déploiement de l’esprit, écueil que seules les plus brillantes pouvaient franchir avec succès. Mais cela ne suffit pas. » (Passou)
Cela ne suffit pas en effet. Il ne faut jamais oublier que Voltaire était un émule de Descartes (lire la 13ème lettres philosophique et la 14ème). Paul Hoffmann a bien montré (Corps & cœurs dans la pensée des Lumières, Presses universitaires de Strasbourg, 2000) que le discours sur la femme au XVIIIè siècle est encadré par un ensemble de mythes et de modèles : le féminisme cartésien, les modèles physiologiques et les mythes du salut qui ressortissent au modèle des médecins animistes dont l’influence est prépondérante dans la seconde moitié du XVIIIè siècle qui croient voir dans la femme, par le biais de l’observation clinique et des faits de la vie courante, une parfaite coïncidence entre l’être et la nature de la femme, entre la rectitude et le bonheur (c’est le modèle qui prévaut chez Rousseau dans la Julie de La Nouvelle Héloïse par exemple). Voltaire se réclame davantage de Descartes et du féminisme cartésien pour lequel « la féminité est une façon machinale d’être » (P. Hoffmann) : « Mais la pensée ne laisse pas d’être, chez la femme, aussi capable que chez l’homme, d’affermir sa prise sur la machine et de se sauver de ses contraintes, qui ne sont contraintes que pour une âme inattentive. Sa fin est de convaincre le corps de fautes et de lui proposer des fins orientées selon son vouloir. Les mouvements des esprits, affluant des organes, peuvent être rebroussés. Mais la philosophie de Descartes n’est pas un ascétisme. Elle ouvre les voies d’une aventure spirituelle, incertaine toujours de son succès. La définition de la féminité ne ressortit, chez lui, ni à la physiologie ni à l’expérience vécue uniquement ; elle est irrémédiablement problématique, en ce que la féminité est une idée obscure, mêlée de passions, dont la femme (et l’homme avec elle) a pour vocation de faire une liberté. » (P. Hoffmann) C’est dans le prolongement d’une telle problématique cartésienne qu’il faut situer Voltaire dans ses rapports avec Mme du Châtelet et sa pensée au sujet de la femme et du féminisme de son époque.
JC….. dit: 14 juillet 2014 à 16 h 31 min
– Bonjour, cher client !
– Bonjour, patron ! ça va ?
– On fait aller. Qu’est ce que je vous sert ? une femme au dessus de son sexe ?
Et un singe en hiver, ça irait pas ?
Faut quand même reconnaître que, sans vouloir donner dans l’antisémitisme primaire, l’Arabe du coin on sait ce que c’est et il n’a pas son pareil pour délivrer du Quatre roses à dix heures du soir, le Juif du coin ça doit être de la fourrure ou du blé c’est quand même moins urgent…
Ce soir, une petite omelette toute simple, avec une laitue en accompagnement. Toujours du rosé de Provence pour faire couler. Simple et efficace.
Vous buvez cette cochonnerie de Bourbon, Sergio ? C’est une horreur à côté des bons Whiskys écossais. Je suis fortement déçu.
Et les bonnes-sœurs de Dali en Voltaire?
Tiens, il me semblait que l’on pouvait parler d’invention de l’individu à partir de Panétios…
…
…@,…Nicias est un con de général!,…
…
…on ne doit pas se battre, entre eux!,…
…
…on s’arrange, devant les faits accomplis!,…toujours-amis!,…c’est à n’y rien comprendre de ces luttes romancées!,…
…
…Troie,…pour une » garce « ,
Hélène!,…
…légendes pour les cons!,…pour s’auto-détruire!,…
…
…ou comme Clovis,…il organise une grande fête, de ses alliés,…pour les trucidés dans sa grande salle,…les archers derrière les paravents au premier balcon,…
…
…Ahchthum,!…ne tousser pas, tenez vous droit,…les couilles attacher à leurs jambes liées,…on vous délivrera subito après le » coup « ,…
…des fidèles, encore pas sûr, sûr!,…
…par exemple!,…une balustrade attachante!,…aux jets de flèches!,…l’amour des uns aux Z’Ô’tres!,…
…pas de quartier,…
…Clovis,…le multi-culs,…des nouveaux-gays,…à se mettre!,…Champagne!,…
…c’est pas tout faux!,…etc!,…
…ma branche!,…
…
…c’est vrai, aussi,…les Accordailles de Monbazillac,…juste un rien sucré!,…encore!,…etc!,…à toute heures!,…
…
Panetios met l’accent sur la notion de « persona ». C’est la principale source de Cicéron pour son De Officiis. Mais on est encore loin de l’individu au sens moderne du terme. La notion de « persona » désigne les rôles d’une personne ; ainsi a-t-elle par exemple, comme dans le droit romain un statut juridique, manifeste par exemple dans la maxime romaine bien connue : servus non habet personam (l’esclave n’a pas de personne, au sens de « personne juridique »).
La notion d’individu n’est né que progressivement au cours du Moyen-Âge. On peut lire à ce sujet :
— L’Individu au Moyen-Âge, sous la direction de Brigitte Miriam Bedos-Rezak et Dominique Iogna-Prat, chez Aubier, 2005,
en particulier un article sur Pétrarque qui résume bien le problème :
« Le problème peut alors se résumer de la manière suivante : l’individu serait l’ensemble constitué d’un sujet et d’une personne, c’est-à-dire que l’individu n’est pas un état, mais un rapport qu’on pourrait symboliser ainsi : individu= sujet/personne. La prétendue apparition de l’une ou l’autre catégorie ne serait qu’un changement dans leur articulation qui définirait différentes configurations de l’individu. Dans cette perspective, le procès d’individualisation ne serait pas la « naissance de l’individu » ou de la « subjectivité », mais la construction de cette articulation occidentale entre sujet et personne, dans laquelle le sujet finirait par l’emporter sur la personne et par la fonder, s’inscrivant dans un ordre social dont la valeur élémentaire est l’individu, c’est-à-dire l’individu de la tradition libérale-démocratique occidentale, pour lequel l’universelle valeur des sujets est la garantie de l’égalité politique et juridiques des personnes. » (Etienne Anheim, p. 188)
C’est Marcel Mauss qui a fait un historique de la notion de « personne », voir les éditions complètes que Pierre Bourdieu a publiées chez Minuit, l’article intitulé : « Une catégorie de l’esprit humain : la notion de personne, celle de « moi » « .
Sur les plaisirs, on peut recommander aussi le super bouquin d’Alain Corbin :
— L’harmonie des plaisirsLes manières de jouir du siècle des Lumières à l’avènement de la sexologie, Perrin, 2008. Mais il n’y a qu’une seule référence sur Voltaire, p. 286…
Pétrarque a joué un rôle important dans la naissance de l’individu et de l’expression de la subjectivité dans la littérature, dans le Canzionere bien sûr mais aussi dans son œuvre latine bien plus importante encore, comme le De vita solitaria, publié aux Belles Lettres. Le poète Jacques Roubaud en parle aussi longuement dans L’abominable tisonnier de John McTaggart Ellis Mc Taggart et autres vies plus ou moins brèves, Seuil, 1997, en 2/X, « Vie brève de François Pétrarque suivie de la disposition numérologique des Rerum Vulgarum Fragmenta » (p. 82-106).
Sur Pétrarque, il faut lire :
— Nicholas Mann, Pétrarque : Les voyages de l’esprit, avec une préface de Marc Fumaroli, Millon, 2004.
C’est que le mot vient de Cicéron, mais il le forme sur la base du grec coupé avec a privatif.
Panétios transfère le terme personne du « masque » au « visage » car selon lui l’homme porte sur la scène de la vie non seulement celle générique d’être humain, mais aussi celle qui caractérisait son individualité depuis la naissance, celle de son éducation, etc. Le concept est donc déjà formé. Voyez Max Pohlenz.
Il est clair que Panétios tire la notion de « persona » du théâtre pour définir les différents rôles de la personne. Mais la notion d’individu n’est pas du tout formé à son époque. Ce que vous dite est totalement contraire aux enseignements de l’histoire contemporaine et Max Pohlenz ne me contredira pas sur ce point.
On peut aussi lire un autre ouvrage sur Pétrarque qui le confirme :
— Pétrarque et l’Europe, sous la direction de Carlo Ossola, avec notamment un article de Marc Fumaroli sur « Pétrarque, fondateur de la république des Lettres », un autre de Michel Zink sur « Quelques remarques sur Rerum vulgarum fragmenta 70 », qui peut éclairer le bouquin de Jacques Roubaud qui voit dans le Canzionere une architecture très savante où chaque sonnet est inséré dans un réseau de cycle de sonnets aussi important pour le sens que le sonnet lui-même pris isolément, ou encore un article de Michæl Edwards sur le sujet qui nous occupe, la naissance de l’individu et d’une subjectivité, « Pétrarque, Sydney, Shakespeare : le « je » poète ».
Toujours chez Millon, 2006.
– Bonjour, cher client !
– Bonjour, patron ! ça va ?
– On fait aller. Qu’est ce que je vous sert ? une femme au dessus de son sexe ?
– On n’en est plus à Voltaire, là, patron ! Vous n’auriez pas une banderole « Mort aux Juifs » ?
– Ah ! Vous allez à la synagogue avec des copains et des copines musulmans… ?
– Exact … faut bien montrer qu’on est pour la paix, nous autres arabes ! 200 morts c’est honteux !
– Euh, 200.000 en Syrie, tout de même …
– Ouais, mais là-bas c’est une bagarre politique entre muslims : y a pas de Juifs, c’est moins « habituel », moins facile !
– Et on peut pas être partout…
– On ne peut pas être partout.
– Ni avoir du discernement…
– Ni avoir du discernement !
– Et la Police ?
– Quelle police ? ….
Lorsque au sortir de la nuit des guerres de pouvoir et de religions européennes, après bien des tourments, vos Lumières commencent à apporter la clarté, le bon sens devrait triompher et la vie devenir meilleure !
Il n’en est rien.
Cela serait possible si l’universalité des cultures n’était pas un mythe. Hélas, c’en est un ! les Lumières européennes sont un concept philosophique inexportable à d’autres cultures, fortes, dynamiques, religieuses, contrairement aux rêves humanistes occidentaux.
Dès lors, ouvrir en grand les fenêtres de cet espace bien éclairé attire une nuée d’insectes, refusant des valeurs laïques et républicaines au nom de valeur étrangères, considérées comme supérieures, et les Lumières se voilent.
Il faut donc revenir à 1905 et réagir comme nos ascendants l’on fait : la loi républicaine, toute la loi, rien que la Loi, partagée, respectée par tous sur le territoire de la république.
Que faire ? Juger, châtier celles et ceux qui n’ont pas compris que les lois de la république seront défendues et que l’espace public ne doit pas être confondu avec les lieux de culte ou l’espace privé.
Et que l’ordre républicain n’est pas communautariste.
« … Pohlenz ne me contredira pas sur ce point. »
Lisez-le.
Tous à Lagrasse
J.C. a écrit un traité d’anatomie ?
C’est très drôle, on le dirait imprégné de P.Q. Pascal Quignard.
La classe politico-médiatique s’est auto-immunisée, camarade JC.
Gros cul et cervelle d’oiseau.
Elle va sombrer lentement dans le chaos qu’elle aura engendré par sa propre politique d’autruche.
Comment réveiller la bête?
Les moyens existent, par exemple la voie référendaire.
« Ah mais c’est beaucoup trop sensible et trop compliqué!
Les problèmes sont beaucoup trop complexes.
Il faut des médiations!
Seule une élite politico-médiatico-syndicale est vraiment équipée pour poser les questions et de les résoudre au nom du peuple!
On ne va quand même pas créer une situation de tension ouverte comme chez nos voisins suisses!
« Monsieur mon député,
Fort de l’expérience de trente années de politique migratoire établie dans un esprit parfaitement louable mais sans aucune réflexion ni discussion publiques sur ses conséquences non-intentionnelles (hein), puis-je vous suggérer de vous déclarer en faveur d’un référendum sur une révision raisonnable de la loi sur le regroupement familial?
Incertain moi-même de la réponse la plus convenable, je serais heureux d’être éclairé par les citoyens de notre communauté politique en voyant la question démocratiquement et librement débattue « .
Bien respectueusement,
Dugommeau Roger.
Vous n’y pensez pas!
De telles questions n’existent pas, elles ne doivent pas exister, le seul fait de les poser est un crime.
Populaire oui, populisme non!
Démocratie oui, démagogie non!
Ce que vous proposez, c’est le ventre le plus sombre de notre bain qui enfante les monstres pour, euh, faire une omelette!
Une démocratie moderne doit encadrer le peuple, l’éduquer, faire preuve de pédagogie.
Il faut avant tout expliquer.
Expliquer encore.
Expliquer toujours.
On n’explique jamais assez.
« une politique migratoire établie dans un esprit parfaitement louable »> « politique migratoire établie dans un esprit parfaitement louable dans une conjoncture de prospérité »
(Il faut tout leur expliquer!)
— Attends voir…
Qu’est-ce qu’on pourrait encore trouver comme sujets de référendum qui fasse bien chier notre intelligentsia?
– Pas que ça à foutre.
Buona giornata!
Tout de même : MORT AUX JUIFS ! Quel programme … Ensuite, un assaut contre des synagogues emplie de fidèles ! Suivi d’aucune interpellation sinon pour contrôle d’identité ! … Il ne faut pas fâcher les électeurs socialistes à 95% ! Misère !
Bref, il est temps de revoir les règles de (dis)fonctionnement de notre vieille démocratie françoise !!! Please ! Au lieu de pompeusement célébrer le centenaire d’une guerre passée, en faisant semblant d’être unis et heureux, évitons la future guerre civile qui n’attend qu’un alibi, même extérieur, pour péter !
« Il ne faut pas fâcher les électeurs socialistes à 95% »
N’oublions pas les amis de Jean-Marie, copain de Saddam, et peu porté sur la camaraderie dans les synagogues.
Pas d’amalgame… entre les neurones : effectivement, c’est souhaitable !
On réfléchit mieux quand on évite le raisonnement par blocs congelés, idéologiquement congelés…
…
…finalités,…démocratiques!,…discourir,…
…
…pour se faire,…monter la tête!,…les uns contre les autres!,…
…
…il suffit d’écouter!,…les journalistes de tout les pays,…et systèmes de sociétés pour rassurer tout le monde dans leurs excès!,…
…
…grands journalistes!,…grands prédicateurs,…grands politiciens!,…
…
…en somme,…combien de morts avant l’heure!,…
…
…comme se raser la barbe le matin,…dans le sens du poil, par ci,…et en contresens par là,…
…ouf!,…les hommes comme des poils à raser!,…vive les filles et leurs jeunes lesbiennes!,…au dessus de son sexe!,…
…
…cours préparatoires,…pour garces de tout poils!,…
…l’artiste!,…combien!,…chacun avec son journaliste-nombriliste!,…
…
…est-il de notre pays, de chez-ceci ou cela,…mais quel quel artiste est’il, s’il n’est pas universel en soi!,…( un parti pris d’un clan d’endoctrinés ),…
…j’en connais!,…Ah!,…Ah!,…etc!,…
…l’histoire, écrite pour et par quels hommes,…les poils du culs!,…à raser!,…
…forcément aussi!,…
…pour la poussé de la pensée libre!,…Ah!,…
…
Bouguereau, je ne dis pas « hurk hurk hurk ». Ahahah, non mais.
Pas si facile que ça d’éduquer !
Regardez, moi déjà ici avec renato, j’y arrive pas. Il veut absolument que la notion d’individu soit née deux siècles avant JC, quand tout historien bien informé sait qu’elle n’ait née en occident qu’en 1789 !
Que faire avec des têtes de nœud de cet acabit. L’éducation montre là ses limites.
Bouguereau, je ne dis pas « hurk hurk hurk ». Ahahah, non mais.
t’es en phase d’individuation..tu congèles en un bloc dirait jicé..
Qu’est-ce qu’on pourrait encore trouver comme sujets de référendum qui fasse bien chier notre intelligentsia?
– Pas que ça à foutre.
tu congèles en un bloc dirait jicé..
reste « molle et poilue » dirait dali
Ce Michel Alba, quel pédagogue, quelle finesse dans les analyses, les explications, les développements. Une remarquable intelligence et un tel charme discret, le tout mêlé de simplicité, d’amour de l’Humanité. WG est la personne la plus humble de l’internet.
Existe-t-il vraiment ?
Oui, son meilleur score, le résultat au bac de ses élèves de 5ème, les plus jeunes de France.
je ne dis pas « hurk hurk hurk ». Ahahah, non mais.
bientôt « crotte crotte crotte » et « prout prout prout ».
Regardez, moi déjà ici avec renato, j’y arrive pas
rénato aussi a une ligne officelle ..italienne..bande de blocs congelés
L’éducation montre là ses limites
faut les prendre plus tendron dirait clopine..
Ne perdez pas de vue le « sujet » psy. De la névrose.
Pour ceux qui auraient l’equisse de prémices d’intention- de nuire- de se rendre à Lagrasse comme dessein de vacances, et, en train, l’arrêt est gare de Perpignan.
C’était facile.
« quand tout historien bien informé sait que la notion d’individu n’est née en occident qu’en 1789 ! » (WG)
En quel mois, s’il vous plaît?
Jean-François Dortier:Mais l’individu est-il vraiment une invention occidentale ? M. Foucault a pu montrer que le « souci de soi » est déjà bien présent dans l’Antiquité grecque et romaine. Il s’affirme notamment dans les discours philosophiques sur le « gouvernement de soi » et la volonté de contrôler sa vie. On pourrait trouver des traces dans la Haute Antiquité dont les légendes célèbrent déjà les « héros » – de Gilgamesh à Achille – en tant qu’individus singuliers.
Marcel Gauchet:Effectivement, il y a une préhistoire de l’individu. Il entre en scène dans l’Antiquité autour de ce que Karl Jaspers a nommé la période axiale. Vers les VIe‑Ve siècles avant notre ère apparaissent parallèlement sur plusieurs continents des individus qui rompent avec la tradition et proposent des philosophies et des spiritualités plus intériorisées. C’est le cas avec Bouddha en Inde, les prophètes d’Israël ou les philosophes grecs (Socrate). Ces percées spirituelles sont le signe d’une première rupture avec l’ordre traditionnel.
Plus généralement, l’individu en tant que personne qui exerce son jugement propre et défend ses intérêts particuliers n’est pas une invention occidentale. Il est présent dans toutes les sociétés humaines. On a parlé des communautés « holistes » traditionnelles comme de fourmilières où l’individu n’existe pas et est fondu dans le groupe. C’est une image fausse. Dans les sociétés dites « primitives » ou « traditionnelles », les gens sont parfaitement « individués », avec tout ce que cela signifie de capacité d’orientation personnelle et de jeu avec les règles communes. Samuel Popkin a bien montré jadis, dans un livre sur les paysans tonkinois (The Rational Peasant, 1979), comment l’emprise de la communauté pouvait se combiner avec un sens poussé du calcul individuel.
Voilà pourquoi il est essentiel d’opérer une distinction fondamentale entre l’individuation et l’individualisation. L’individu « individué » est une donnée universelle. Vous le trouverez où que vous alliez dans l’espace et dans le temps humain. L’individualisme, en revanche, renvoie à un mode spécifique de composition du collectif. Il correspond à la visée de fonder un ordre social et politique sur l’individu et ses droits. Ce processus d’individualisation, lui, est une caractéristique singulière de la modernité occidentale.
« Que faire avec des têtes de nœud de cet acabite » (WG)
Tlès joli.
Là, ça cause plus Lumières, ça cause illuminés…
le sieur bouguereau n’a aucune d’idée personnelle, il termine toujours ses dégueulis par « comme dirait un tel »… pire que pitoyable comme dirait bouguereau
Ciboulette dit: 15 juillet 2014 à 10 h 08 min
le sieur bouguereau n’a aucune d’idée personnelle
Là où tu as raison, JC, c’est quand tu dis que l’individu est une invention de l’Occident et une invention qui a dynamisé incontestablement l’Occident. (Widergänger)
Encore une de ces affirmations à la louche qui sont une spécialité de WiderGänger, et, accessoirement, de JC. Il serait plus juste de dire que c’est l’individualisme qui est une invention de l’Occident, et encore, une invention récente. Ce n’est en effet que dans la seconde moitié du XVIIe siècle que John Locke élabore une philosophie des droits de l’individu, première ébauche de la philosophie des droits de l’homme. Widergänger cite à l’appui de sa thèse un passage de Thucydide où le général Nicias s’adresse aux triérarques, avant une bataille décisive. Il s’adresse à chacun individuellement, l’exhortant à se montrer digne de la gloire de ses ancêtres. Mais Nicias est un aristocrate s’adressant à d’autres aristocrates qui seuls, en tant qu’individus, comptent à ses yeux. La piétaille des matelots, simples citoyens ou esclaves, ne compte probablement pas pour lui. L’individu, dans l’Athènes antique ou à Rome, n’existe vraiment qu’en tant qu’homme illustre, dans l’esprit de Plutarque, qu’il soit homme d’Etat, chef de guerre ou grand artiste. L’antiquité gréco-latine ne se distingue pas, à cet égard, d’autres civilisations, comme celle de l’Egypte, où la fouille des nécropoles a montré combien des personnages gravitant dans la sphère du pouvoir royal avaient soin de glorifier leur personne par-delà la mort. Les annales de la Chine ancienne regorgent d’individus illustres dans le goût de Plutarque. Le Christianisme, pas plus que le Bouddhisme, n’oeuvre vraiment à la promotion de l’individu. Non : l’individu, tel que nous le concevons aujourd’hui, n’apparaît — en Occident effectivement — que lorsqu’ émerge progressivement, à partir du XVIIe siècle,la conception des droits égaux de tous les individus au sein de la société civile.
Onéné, lâche cette mouche, elle ne mérite pas le traitement infâme que tu lui fait subir !
Ne confondons pas notion d’individu, droit romain, et égalité des droits, tardive et pas encore totale : tu sais bien qu’il y a des individus, plus « individu » que d’autres, huhuhu !
Voitures brûlées, magasins pillés il y a qq mois au Trocadéro, synagogue attaquée au cri de « mort aux juifs » il y a qq jours…On arrête pas le progrès…Une poignée d’arrestations dans les deux cas…Des manifestants de la Manif pour tous chantent des cantiques au-delà de l’heure autorisée: dizaine d’arrestations, certains passent des semaines en prison pour des motifs futiles.
La pourriture de ce régime est sans limites.
Widergansgänger tutoie JC, deux camarades au dessus du nid de coucou
« historien bien informé »
Pourquoi cette expression me parait-elle étrange?
Que penseriez-vous de ceci :
« Monsieur Widergänger, vous êtes un historien mal informé »
Absurde, non?
Qu’est-ce que l’individualité dont l’émergence historique
est discutée un peu plus haut (bas ?) dans le commentarium ?
Est-ce plutôt l’individualisme assez égocentré
qui a l’air de trouver un terreau qui lui convient
dans la société de consommation (actuelle)
ou alors quelque chose qui a plus à voir avec l’identité ?
(Et quelle identité, celle du nom et autres moyens d’identifier une personne entre toutes,
peut-être pour des besoins d’organisation
et de police sociales
ou quelque chose qui a plus à voir avec la personnalité ? Si tant est que la distinction
ait quelque importance !)
La personnalité, remarquable autant qu’elle est singulière
a bien dû exister de tout temps,
sans donner lieu à beaucoup de publicité
aussi longtemps que les « médias » étaient réduits
dans des sociétés tribales ou villageoises.
Quel progrès (relatif) que le fameux quart d’heure
de « gloire » (notoriété) à la portée de chacun(e)
aux dires du pope de la pop !
Indivisuellement.
« Salvador Dali est surtout célèbre pour son extravagance et son goût de la provocation ; on connaît moins sa passion pour les sciences et notamment pour la structure de l’adn. »
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-acide-dalioxyribonucleique-19689.php
Lu les promotions à la Légion d’Honneur du 14 juillet. Napoléon Ier doit se retourner dans son tombeau de porphyre.
Il est grand temps de réformer cette institution dont 95 % des membres en sont parfaitement indignes.
La légion d’hommneur devrait être réservée uniquement :
– aux personne ayant combattu contre l’ennemi avec courage et héroïsme.
– ay
– ayant fait preuve d’actes de bravoure et de courage exceptionnels en dehors d’un contexte militaire.
– ayant donné à l’Étranger une image de la France éclatante et/ou moralement exemplaire.
…ces 3 critère feraient dégager 95 % des effectifs actuels
…(mais permettrait de faire entrer dans l’ordre nombre de simples soldats et policiers)…
Les approximations de Widergänger , produit d’une érudition de seconde (de troisième) main doivent être systématiquement recadrées, car, comme Voltaire l’a fortement souligné, l’être humain est une créature perfectible.
Bloom, vous avez une chance d’obtenir la légion d’honneur, le Président D. se penche sur votre dossier.
« Les raisons de son décès n’ont pas été précisées mais ne sont a priori pas suspectes ». On dirait du Marguerite Duras.
Ce n’est pas gentil pour Marguerite Duras, dont l’écriture poétique est tout de même infiniment au-dessus de ce genre de procès-verbal. Le Clézio, peut-être, écrit comme ça, mais pas Duras.
Mais quel allumé ce WG ! Le concept d’individu est déjà une évidence chez Panétios car il a fait valoir que l’homme ne portait pas le seul masque (prosopon) d’être humain générique, mais aussi celui qui caractérise son individualité de la naissance, auquel il en ajoute deux autres: un déterminé par les vicissitudes de sa vie et un caractérisé par son travail.
Pas d’accord Onèze…L’individu est né à partir du moment où chaque citoyen a pu participer sur un pied d’égalité aux décisions politiques engageant la cité. C’est la démocratie athénienne. Puissant ou obscur, tout citoyen pouvait se rendre sur l’Agora et voter. Il me semble qu’il y a là un saut qualitatif par rapport à la condition de sujet d’un prince, qui fait naître l’individu au sens moderne.
On pourrait parler aussi de la philosophie. L’injonction socratique « connaît toi toi-même » ne s’adressait pas spécialement aux héros ou aux demi-dieux.
L’existence de l’esclavage (j’entends d’ici les gros sabots) ne change évidemment rien à ce constat.
MCourt (sur papattes) est devenu tellement petit qu’on ne le voit plus dans les commentaires, s position sur le sexe était pourtant attendue, mais…
La pourriture de ce régime est sans limites. (Closer)
Il conviendrait de nuancer : le gouvernement a fermement condamné ces débordements et fait procéder à des arrestations. Il serait, d’autre part, fortement irréaliste d’espérer que ce qui se passe actuellement à Gaza ne va pas entraîner de réactions violentes de la part des milieux pro-palestiniens. Le gouvernement israélien récolte ce qu’il a semé et continue de semer. faisant peser sur les Juifs de la diaspora la menace de représailles. Quand j’entends les réactions de Josette aux actualités télévisées, je me dis que si elle, qui est une femme généreuse, qui n’est pourtant ni antisémite ni particulièrement violente, réagit comme ça, qu’est-ce que ça doit être en général dans l’opinion publique française et dans la population d’origine maghrébine en particulier. Les Juifs de la diaspora (en France et ailleurs) feraient bien de s’alarmer du fait que la politique du gouvernement israélien depuis des décennies a dilapidé le capital de sympathie dont jouissait le peuple d’Israël. En dehors du soutien ds Etats-Unis (ce qui n’est certes pas rien), sur quels amis l’Etat d’Israël peut-il compter dans le monde ? Ne parlons pas de l’état des opinions, massivement scandalisées par ce qui se passe en Cisjordanie et à Gaza, aussi bien en France qu’ailleurs dans le monde. Tragique isolement…
La pourriture de ce régime est sans limites. (Closer)
« Il conviendrait de nuancer » (Prébois)
Tu as raison, Oné, c’est une pourriture à goût de caviar ….
C’est la démocratie athénienne. Puissant ou obscur, tout citoyen pouvait se rendre sur l’Agora et voter. (Sirius)
C’est vrai, mais cela me paraît un peu théorique, dans la mesure où le citoyen lambda ne participait guère en fait, aux affaires de la cité, les votes à l’Ecclésia étant largement manipulés par l’aristocratie (voir, par exemple, le rôle d’un Alcibiade). Il faudrait, pour s’en assurer, se référer aux études des hellénistes les plus compétents sur la question (Jacqueline de Romilly ?). Quant à Socrate, même si le « Connais-toi toi-même » est un précepte à vocation universelle, n’oublions pas que celui qui l’a formulé était la coqueluche de l’aristocratie athénienne, comme le montrent les dialogues de Platon. Il me semble que, même si ces modèles et références ont exercé, à très long terme, une influence beaucoup plus vaste, ils n’ont guère, en pratique, pesé sur le devenir des sociétés occidentales, au moins jusqu’à l’aube du XVIIIe siècle.
« Echange 100 Ciboulette contre un seul Court ! »
Echange honnête, dans ses justes proportions !
je n’échange pas JC contre le tas de merde dont il est recouvert
L’aristocratie athénienne était un excellent système de gouvernement : n’avaient droit de vote que ceux en capacité de l’exercer… huhuhu !
Car ce que nous appelons « démocratie » grecque n’en était pas une, au sens où nous l’entendons aujourd’hui !
Ciboulette chérie des vers,
je suis la truffe des coprophages, la cerise sur le gâteau, la perle de l’étronnage !
Voulez vous être l’élu de cœur de mon charcutier : un être qui n’a pas froid aux yeux… ?
Onésiphore,
Le capital de sympathie pour Israël est intact : les gentils ont compris l’effroyable business pro-palestinien de désinformation dans lequel la candide, l’innocente, la légère Josette est tombée…
Quel que soit le contexte, l’image d’un avion de guerre
bombardant une ville dans un conflit asymétrique,
comme on dit,
est désastreuse.
Quel que soit le contexte.
Soit dit sans même chercher la comparaison
avec l’envoi de roquettes potentiellement meurtrières
en guise de provocation ni prétendre détenir
le moindre début de solution au sac de nœuds
moyen-oriental.
Gernicasse-têtristement.
GUernica comme GUerre, bien sûr !
Troublieusement.
bientôt « crotte crotte crotte » et « prout prout prout ».
Allons donc, scatologie adoptée par troublés du transfert.
au sens où nous l’entendons aujourd’hui !
sirus est un sourd branleur..
Ciboulette chérie des vers
le vers du poireaux se soigne en pissant dsus
« Connais-toi toi-même » est un précepte à vocation universelle, n’oublions pas que celui qui l’a formulé
..répété..c’est toujours pareil jean marron..le premier qui écrit rafe la mise même s’il dit que c’est une scie de l’époque..la démocratie athénienne existe comme un exemple..arrière fond..et arrière monde..le pape est de droit divin par l’élection..parait que les curés étaient élu..tellement qu’on est habitué a voir les arrières mondes « pourries »..surtout ceux d’avant la bourgeoisie..huuuuurkurkurkurk
Parler d’homosexualité à propos des rapports de Voltaire
« pressé comme un citron on jette l’écorce »..on sait même qui faisait l’homme
@ Onésiphore de Prébois
« Le Christianisme, pas plus que le Bouddhisme, n’oeuvre vraiment à la promotion de l’individu. »
Cela se discute. Mais il faut avoir envie de le faire. Ce qui n’est pas mon cas.
(Je préfère revoir encore une fois l’excellente interprétation de la 8e de Bruckner – le sommet de la symphonie – qui fait Karajan avec le Wiener Philarmoniker le 8 juin 1979 dans l’église où le grand Anton fut organiste. Pour les pressés qui veulent écouter le crescendo le plus extraordinaire de l’histoire de la musique, qu’ils aillent directement à la minute 13′ 40 » – en sachant qu’il y a des interprétations plus « barbares » encore de ce « morceau », comme celle de Haitink avec la Staatskapelle de Dresde en 2002, en concert aussi).
Qu’est-ce qu’elles sont toutes nos discussions ici à côté de ce dernier crescendo du Premier mouvement de la 8e de Bruckner entendu en direct à un grand orchestre dirigé par un grand chef?
Du pipi de chat…
917
commentaires