#MeToo pulvérise aussi le comité Nobel
Il y a deux manières de considérer l’affaire : soit la prendre au sérieux dans la mesure où le prix Nobel de littérature est le plus important, le plus célèbre et le plus prestigieux des prix littéraires sur le plan international ; soit hausser les épaules au motif que les prix n’ont d’autre impact que d’agiter la vie littéraire ici et là, autant de tempêtes dans des verres d’eau, et que celui-ci, issu du choix d’une poignée d’écrivains suédois n’engage jamais que cette poignée d’écrivains suédois. N’empêche que cette fois, le comité Nobel de l’Académie suédoise va devoir faire preuve d’audace et d’imagination pour se remettre du choc. Plus encore que pour faire oublier sa lâcheté lorsque l’ayatollah Khomeiny avait mis à prix la tête de Salman Rushdie. Plus trivialement, sa réputation avait déjà été récemment écornée : ses membres s’étaient passablement ridiculisés en attribuant le Nobel de littérature à Bob Dylan ; puis ils avaient été sacrément humiliés par leur lauréat qui n’avait jamais pris la peine de leur répondre, avait fini par leur envoyer une vidéo pour tout discours et Patti Smith pour leur chanter une chanson et s’était finalement décidé à venir chercher son chèque quelques instants avant la date fatidique de prescription. Mais cette fois, le scandale prête moins à sourire et encore moins à rire, la réputation de l’Académie en étant sérieusement entachée par une sale affaire qui l’engage tant sur le plan moral, intellectuel, littéraire, financier et même criminel.
Il fallait cela pour que le roi, les académiciens, le gouvernement, la presse, tous aient finalement jugé impératif de reporter l’attribution du prochain prix à octobre 2019, date à laquelle deux prix seront décernés en même temps, uniquement ceux de littérature, les autres n’étant pas touchés par la tempête. Cela n’a rien d’exceptionnel puisque dans son histoire, le prix fut reporté à huit reprises, mais il y fallait des guerres ou de graves crises, et la dernière fois, ce fut en 1943. De toute façon, il était techniquement impossible de faire autrement, la moitié des membres de l’Académie ayant démissionné suite aux récentes « révélations » : Jean-Claude Arnault (Marseille, 1946), un Français se disant photographe et dramaturge, époux à la ville de Katarina Frostenson, poétesse renommée, académicienne depuis 1992 et membre du comité Nobel, est accusé d’abus sexuels et de viols perpétrés entre 1997 et 2007 dans le cadre de l’influent cercle culturel « Forum », considéré comme l’antichambre de l’Académie, animé par sa femme mais dirigé par lui avec des subventions de l’Académie suédoise ; certaines de ces « conduites inappropriées » (cruel euphémisme pour les victimes) ont eu pour cadre des dépendances de l’Académie et des appartements qu’elle possède rue du Cherche-Midi à Paris et Stockholm. A A ce jour, dix-huit femmes (sans compter la princesse héritière Victoria, fille du roi, qu’il aurait harcelée), dont la parole a été libérée par l’air du temps porté par #MeToo, ont porté plainte contre lui et le Dagens Nyheter l’a révélé en détail ; mais certains faits sont prescrits et pour d’autres, les « preuves » font défaut.
De plus, on lui reproche d’être la gorge profonde qui faisait fuiter depuis des années des informations sur l’identité de l’heureux élu de l’année plusieurs jours avant, ce qui n’était pas sans effet sur la maison d’édition concernée et surtout sur les enjeux considérables des parieurs chez Ladbrockes à Londres. L’enquête a révélé qu’il l’avait fait pour Pinter, Jelinek et Modiano et qu’il se vantait d’avoir été un élément-clé dans le couronnement de Le Clézio ! En clair, un délit d’initié documenté avec force témoignages dans le cas de sept lauréats. Le pire, c’est qu’il apparaît que ses activités étaient un secret de polichinelle pour certains responsables de l’Académie qui le côtoyaient à leurs réceptions officielles ; mais une omerta protégeait depuis les années 1990 « le Weinstein de la littérature » (El Pais), ce qui explique qu’il ait pu sévir si longtemps impunément. Naturellement, l’intéressé dément en bloc, l’enquête est en cours.
La marque « Nobel », la plus prestigieuse en littérature sur le plan international quoi qu’on en pense, est entretenue depuis plus de cent ans par la Fondation Nobel, riche entreprise philanthropie très soucieuse de son image et de sa communication. Elle organise avec de grands moyens la liturgie autour du Nobel dès l’automne avec les spéculations, les démentis, les faux-tuyaux puis la proclamation et toute une semaine d’un ballet très réglé avec force discours, réceptions et un grand bal pour finir. Elle mettra longtemps à remonter cette pente et à résister au processus d’autodestruction actuellement à l’œuvre au sein de l’institution. Déjà, les titres de la presse donnent le la : « Le prix Nobel de littérature est en lui-même un scandale » assure Tim Parks dans le New York Times ; il s’y demande ce qui permet à ces écrivains et ces poètes de juger une œuvre, et trouve absurde de mettre des écrivains en compétition ; cela étant, sa diatribe serait plus crédible s’il y englobait également le National Book Award, le Pulitzer et tous les autres sans exception. Las ! Cette année au moins, on n’aura pas à se demander si les académiciens suédois vont enfin découvrir l’existence de Philip Roth.
D’autres en profitent pour refaire le procès du jury en enfilant les mêmes perles depuis un siècle : ses lacunes, ses ratages, ses choix discutables etc. La confiance avec le public sera d’autant plus difficile à rétablir que les académiciens non-démissionnaires sont précisément ceux qui ont couvert le scandale et qui, après les plaintes des 18 femmes, continuaient à garder le couvercle sur l’affaire ; interrogés, ils présentaient volontiers Jean-Claude Arnault comme l’archétype du Français hâbleur, dragueur, salace, grivois, amateur de Bordeaux qui décoiffait la bonne société suédoise particulièrement rigide et coincée. On comprend que le roi de Suède, protecteur de l’Académie, ait jugé bon lancé un grand chantier de réforme de l’Académie, fondée naguère sur le modèle de la nôtre, ce qui explique en partie le tropisme francophile des Nobels pour les écrivains français, les plus souvent couronnés, mais qui apparaît désormais de plus en plus suspect. Décidemment, l’Académie suédoise a un problème avec sa french connection.
(Illustration D.R. ; « Jean-Claude Arnault et sa femme Katarina Frostenson », Photo Jonas Ekstromer)
930 Réponses pour #MeToo pulvérise aussi le comité Nobel
« Jazzi dit: 8 mai 2018 à 21 h 30 min
Tu penses, hamlet, que les Goncourt auraient dû refuser l’appartement du cour Mirabeau d’Aix-en-Provence, qu’ils ont reçu en héritage ? »
je pense que le monde change, de façon inattendue, à tel point que toutes références passées sont devenues totalement caduques.
l’erreur serait de juger notre époque au regard du passé.
c’est ce qu’avait voulu nous faire croire les historiens : impossible de construire un avenir sans connaitre le passé, l’idée était bonne, disons que les spéculateurs culturels immobiliers se seront glissés dans la brèche.
Mais la tragédie grecque est-elle le tragique ? Rien n’est moins sûr. Le tragique pascalien n’a presque rien à voir avec la tragédie grecque.
La tragédie grecque est plutôt une méditation sur l’hybris et la mesure dans le comportement humain en société.
Le tragique pascalien est une métaphysique du hasard. Œdipe n’agit pas par hasard, c’est lui en pleine conscience qui décide de partir de chez lui. S’il avait décidé de rester chez lui tranquillement, rien ne lui serait arrivé. Tandis que Pascal, dans les Pensées, se livre constamment à des expériences de pensée qui mettent en scène des hasards purs.
je pense que c’est un compliment Jazzi
Ce que j’ai bien aimé c’est la mouvance du texte de Camus en quatre parties, comme un mille feuille d’émotions et de souvenirs, Tipasa le bourg de jeunesse perdue, la végétation vous tombe dessus comme un parfum auréolé, organique … Djemila ville antique inventée, fantasmée sorte de subconscient de base réduite de ruine à galet, mystérieuse, Alger décrite au présent comme un grand boulevard mouillé sous la pluie, et le Désert sorte d’endroit anachorète dans lequel il dialogue avec les peintres, parle de la pourriture du Beau, des visages secs des personnages peints des musées …
J’ai toujours préféré le Camus lyrique au Camus philosophe, Chantal !
« Je désirai revoir le Chenoua, cette lourde et solide montagne, découpée dans un seul bloc, qui longe la baie de Tipasa à l’ouest, avant de descendre elle-même dans la mer. On l’aperçoit de loin, bien avant d’arriver, vapeur bleue et légère qui se confond encore avec le ciel. Mais elle se condense peu à peu, à mesure qu’on avance vers elle, jusqu’à prendre la couleur des eaux qui aurait été brutalement figé au-dessus de la mer calmée d’un seul coup. Plus près encore, presque aux portes de Tipasa, voici sa masse sourcilleuse, brune et verte, voici le vieux dieu moussu que rien n’ébranlera, refuge et port pour ses fils, dont je suis.
C’est en le regardant que je franchis enfin les barbelés pour me retrouver parmi les ruines. Et sous la lumière glorieuse de décembre, comme il arrive une ou deux fois seulement dans des vies qui, après cela, peuvent s’estimer comblées, je retrouvai exactement ce que j’étais venu chercher et qui, malgré le temps et le monde, m’était offert, à moi seul vraiment, dans cette nature déserte. Du forum jonché d’olives, on découvrait le village en contrebas. Aucun bruit n’en venait : des fumées légères montaient dans l’air limpide. La mer aussi se taisait, comme suffoquée sous la douche ininterrompue d’une lumière étincelante et froide. »
(Retour à Tipasa)
« Rider » est aussi un très beau film sur les Amérindiens, qui tiennent leur propre rôle…
relisez l’article de passou :
« certaines de ces « conduites inappropriées » (cruel euphémisme pour les victimes) ont eu pour cadre des dépendances de l’Académie et des appartements qu’elle possède rue du Cherche-Midi à Paris et Stockholm. »
le « cruel euphémisme » vise les viol puisqu’il s’agit d’un euphémisme pour les « victimes ».
par contre pour les investissements immobilier il ne s’agit même pas de « conduite inappropriée ».
faudrait poser la question à passou, sans doute non seulement il ne s’agit pas de « conduite inappropriée », mais de conduites tout à fait normales.
Faire de l’argent n’est pas en soi un mal. C’est le propre de la civilisation, du commerce depuis toujours. La spéculation immobilière en soi n’a rien d’inhumain. C’est l’excès, l’hybris en la matière qui est choquante, la disproportion entre la mise et la rentabilité. Condamner a priori l’argent, c’est vouloir en réalité retourner à la barbarie : l’enfer est pavé de bonnes intentions, comme on dit si justement.
La spéculation n’est pas en soi une conduite inappropriée. C’est la norme du moteur du commerce, donc du progrès.
Vous êtes contre le progrès, hamlet ? — Je ne pense pas. Donc, vous n pouvez pas être contre la spéculation immobilière. Mais vous êtes contre les excès de la spéculation immobilière. Le viol est un problème à distinguer de celui de la spéculation. La spéculation immobilière ne conduit pas nécessairement au viol…!
C’est vraiment prenant comme texte, merci pour l’extrait Jazzi, je n’ai pas encore tout intégré les mots dansent autour de moi, il y a une énergie dedans
« Widergänger dit: 8 mai 2018 à 21 h 51 min
La tragédie grecque est plutôt une méditation sur l’hybris et la mesure dans le comportement humain en société. »
alors certainement pas !
pour les grecs l’hybris n’a rien de tragique puisqu’il le considèrent comme un crime !
le tragique chez les grecs c’est l’exacte contraire : quand il n’y a pas de démesure, dans aucun des camps.
exemple : Antigone, pourquo iest-ce une tragédie ? parce que Antigone tout comme Créon sont prisonniers de leurs lois, ils sont à égalité : chacun est le miroir de l’autre.
la tragédie grecque s’appuie uniquement sur cet effet de miroir.
par contre l’hybris c’est par exemple quand les institutions culturelles spéculent dans l’immobilier pour accroitre leur pouvoir par d’autre moyens que ceux qui devraient être les leurs !!!
ça c’est de la démesure, du coup WGG c’est pas chez Rome qu’il faut aller vos sources, mais plutôt aller vous faire voir, chez les grecs !
l’hybris ! la démesure !
vous imaginez WGG à quel point il a fallu formater votre petit esprit pour que vous trouviez normale que des institutions culturelles spéculent sur l’immobilier ?
Jazzi dit: 8 mai 2018 à 21 h 54 min
J’ai toujours préféré le Camus lyrique au Camus philosophe, Chantal !
__________
Moi aussi !
Le Camus philosophe ne fait pas le poids face à un Sartre ou un Heidegger. Ses essais défendent plus des opinions qu’ils ne développent à proprement parler une pensée originale et concertée comme le fait Sartre. Camus, c’est fondamentalement un moraliste de son temps, dans la grande tradition française. Une sorte de La Rochefoucald grec… Il est très grec au fond Camus.
C’est sans doute le fruit d’une certaine histoire, ces spéculations, hamlet. Ça aurait pu être un autre type de spéculation. Mais il faut bien le trouver quelque part l’argent des prix Nobel ! Spéculer pour alimenter au final le compte en banque d’un grand écrivain, je ne vois vraiment pas où est le mal.
Antigone est une tragédie du fait de cet équilibre entre les forces, les deux sont esclaves de leur pouvoir et de leur loi : Antigone tout comme Créon.
c’est un équilibre parfait.
et cet équilibre notre modernité a essayé de la rompre par tous les moyens.
WGG, ne répondez pas à côté, vous avez compris en quoi il n’y a aucun lien entre l’hybris et le tragique ou vous voulez que je vous le ré explique autrement ?
pour les grecs l’hybris n’a rien de tragique puisqu’il le considèrent comme un crime !
________
Dans cette phrase, c’est le « puisque » qui ne convient pas, hamlet. La relation causale que vous tissez ainsi est tout simplement erronée.
Il parle aussi de la Loi Camus, la loi qui est un choix par défaut du Sabre antique, frustré que nous sommes par la désolation de la guerre, la Loi qui est un code, qu’il aurait envie de bousculer, de donner un coup de pied passionnel dedans, car la Loi n’est pas l’amour c’est juste un pis aller qui ne nous permet même plus d’être ensemble …
Je pnse que les Grecs ont invnté le genre tragique précisément pour réfléchirt à la notion d’hybris. C’est fondamental. C’st Castoriadis qui le suggère dans le film de Chris Marker, mais je crois qu’il va là droit à l’essentiel et qu’il comprend en profondeur ce qu’est effectivement la tragédie grecque. Son imitation par Sénèque va dans le même sens. Mais il doit y avoir une spécificité romaine, que je ne vois pas pour l’instant.
« Widergänger dit: 8 mai 2018 à 22 h 06 min
… Spéculer pour alimenter au final le compte en banque d’un grand écrivain, je ne vois vraiment pas où est le mal. »
non WGG, « spéculer », avant tout c’est spéculer.
vous raisonnez encore de travers, comme ils le feraient eux-mêmes : mais enfin cet argent était pour avoir de plus grosses sommes à donner aux écrivains !
et là, avec ce type de réponse, soi ils nous enfument, soi ils prennent les écrivains pour des joueurs de foot.
à moins bien sûr de considérer que Modiano est au roman ce que Neymar est au football.
WGG, rassurez-moi, ôtez-moi d’un doute, j’ai l’impression que vous n’êtes pas très loin de le penser ?
From : wiki
To : wiwi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dionysies
L’amour est ce qui transgresse la Loi. Mais l’amour, par nature sans loi, est en lui-même autodestructeur. Les Grecs sont ceux-là qui ont essayer de nouer le rationnel et l’irrationnel comme le dit à mon sns fort justement Georges Steiner dans le film de Chris Marker aussi.
@C’st Castoriadis qui le suggère dans
…depuis sa garçonnière à Cancale vouliez-vous dire ?
WGG, et le problème n’a jamais pensé et remis en cause ces sommes d’argent gigantesques donnes aux écrivains. Gigantesques au point de voisiner avec l’hybris, le tragique, et l’imbécilité.
vous connaissez la réponse qu’avait faite Stevenson à un journal américain qui voulait le payer pour écrire des articles, en voyant la somme vertigineuse que ce journal lui proposait il leur a répondu qu’il préférait refuser à cause de ces sommes aussi importantes.
WGG, mais vous vous pensez que la culture est tout à fait compatible avec la démesure, n’est-ce pas que vous le pensez ?
Mais non hamlet ! Vous avz une conception très chrétinne de l’argent. Vous pensez que c’est le mal, toute l’erreur vient de ce postulat de départ. Tout est une question d’équilibre, de mesure. Il y a une justesse de l’utilisation de l’argent, c’est ce que les prêcheurs de votre sorte se refusent à admettre.
Lisez l bouquin d’Ttali sur l’argent et les Juifs, vous verrez qu’il y a une éthique de l’argent que la spéculation ne contredit pas du tout. Mais il y faut de la mesure, notion grecque. Sinon, on court à la tragédie. C’est l’héritage grec qui nous le dit, hamlet. Vous refusez l’héritage grec ?
WGG, quel amour sans loi ? dans Antigone ? vous pensez qu’elle veut l’enterrer par amour et non pas pour obéir à ses lois ?
comment vous faites pour lire autant de livres et retenir et comprendre aussi peu de choses, vous me faites un peu penser à Paul Edel.
WGG, je ne vous parle pas d’argent !
je n’ai rien contre l’argent !
je vous parle d’hybris !!!
@vous me faites un peu penser à Paul Edel.
vous me faites penser à la bonne Eris des Travaux et des jours
Somme gigantesque ? Non, de quoi assurer son confort journalier. Une somme ridicule au regard des possédants (1% de l’humanité actuelle) qui détiennent la moitié des richesses de la terre.
C’est à ceux-là que vous devriez vous en prendre hamlet. Pas aux mécènes d’aujourd’hui qui spéculent pour alimenter la création littéraire et scientifique de la planète.
@ nouer le rationnel et l’irrationnel
un vent fraîcheur printanier souffle ici-bas ; la bonne et la mauvaise Eris, selon Hésiode (il paraît que c’est fondamental ; alors j’envoie)
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ris
WGG : avez-vous remarqué que le mal de notre époque n’était pas dans l’argent mais dans les processus qui visent à en nourrir l’hybris.
et c’est bien ça que condamnait les grecs, la démesure ! autant au niveau de l’individu comme obstacle à la « vie bonne », qu’au niveau de la Cité, comme obstacle à la vie dans la Cité.
c’est pour ça qu’ils le considéraient comme un crime.
l’hybris c’est quand les passions s’expriment sans limite, cela peut être dans un meurtre, un vol, ou dans la spéculation visant à une accumulation démesurée.
et c’est bien ça qu’il faut regarder : la DEMESURE !
agrafoi nomoi, dit le texte : lois non écrites. Je ne vous ai pas parlé d’Antigone. Mais c’est un vrai débat en effet, l’opposition entre la loi de la cité, la loi écrite, la polithéia, et les agrafoi nomoi, les lois non écrites de la morale. C’est bien pourquoi on en a fait une tragédie. Pas si facile de savoir qui a raison dans l’affaire. De part et d’autre il y a hybris, du côté de la loi écrite comme du côté du comportement d’Antigone. Il n’st pas si facile d’être mesuré, c’est la leçon de la tragédie.
@c’est la leçon de la tragédie.
ode à Télématch
Ce qu’il y a d tout à fait remarquable chez Pascal, c’est qu’il défend toujours les lois constituées, écrites de la polithéia, et jamais les lois non écrites de la morales, qui l’effraient par leur potentiel d’anarchie dans la cité. Alors qu’on s’attendrait justement à ce qu’il défende les lois non écrite de la morale dans une apologie de la religion chrétienne, eh bien en réalité pas du tout !
Ce n’est quand même pas le fond Nobel qui fait dans la démesure (il y a un vilain canard dedans, cafteur mondain, qui profite sans vergogne de sa poétesse de femme et des infrastructures ( appartements il n’y en a pas pléthore ) si j’ai bien pigé les Goncourt viennent d’hériter d’un appart à Aix en Provence, c’est quelque chose d’habituel pour une fondation privée, ce qui est en cause c’est l’usage … il ne faut pas se tromper de cible, les Frères Nobel c’est pas HSBC ou le Panama …Hamlet.
W a raison.
@far away eyes
https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9_Match
Vous semble-t-il, hamlet, que la spéculation immobilière Nobel soit démesurée alors ?
@télémaque
les modos redoublent d’attention, faut croire
c’est un problème moral, le Nobel dispensant des récompenses considérées jusqu’à présent comme totémiques, construisant des mythes de bonne conduite c’est une faillite du système de représentation occidental, la monarchie au chevet du scandale qui touche sa propre héritière c’est très tragique …
C’est tellement too mutch que c’en devient risible … ou à pleurer, j’ai juste le hoquet.
@construisant des mythes de bonne conduite
gare à ne pas se laisser emporter par son propre élan …
https://www.youtube.com/watch?v=qwTBLWXJZX0
Si Pascal défend les lois constituées, c’est précisément parce qu’elle sont le fruit uniquement du hasard, non le produit d’une détermination rationnelle quelconque. Le hasard seul les a produite, t il s’avère impossible de les contester du point de vue d’une rationalité quelle qu’elle soit qui n’existe pas. Ce n’est pas qu’il les approuve forcément. Mais elles ne contredisent rien sur quoi on puisse s’appuyer pour les contester. Et ce qui compte d’abord et avant tout, c’est la paix civile. Remettre en question les lois, c’est s’engager forcément dans un processus sans fin de contestation qui installe définitivement la société dans la guerre. C’est le retour à la jungle barbare. C’est une pensée politique très proche de celle de Hobbes en fait la philosophie politique de Pascal. Pascal serait du côté de Créon, pas d’Antigone, contrairement à ce qu’on pourrait croire a priori.
Oui enfin chez nous l’ancien président du sénat étant avocat international au privé on est face à un conflit d’intérêt évident qui bénéficie au lobby plutôt qu’au citoyen
http://www.levif.be/actualite/belgique/armand-de-decker-inculpe/article-normal-836259.html
@une pensée politique très proche de celle de Hobbes
(vous imaginez Hésiode sur l’escalator d’une galerie marchande ? D https://www.youtube.com/watch?v=MEtLeoNW6Sw )
Un récit de fondation de cité antique, la ville de Cyrène, en Lybie :
BATTUS FONDE LA VILLE DE CYRÈNE
Cyrène fut fondée par Aristée, dont le surnom, Le Bègue, provenait d’un embarras de la langue qu’il avait. Son père, roi de l’île de Théra, qui avait fait le chemin de Delphes pour prier le dieu de Delphes en raison du déshonneur tombé sur son fils qui avait du mal à parler, reçut comme réponse de donner à son fils l’ordre de partir pour l’Afrique et d’y fonder la ville de Cyrène et que là il recouvrirait l’usage de la langue. Comme cette réponse lui parut comme une moquerie, on n’en parla plus. Puis, sur ces entrefaits, les habitants de l’île, en raison d’une épidémie de peste, sont réduits, malgré leur fierté, à obéir au dieu ; leur nombre était devenu si minime qu’à eux tous ils remplirent à peine une barque. Alors qu’ils arrivaient en Afrique, ils prirent position, une fois les indigènes chassés, sur une colline du nom de Cyram et l’occupèrent en raison du charme des lieux et de l’abondance des sources. Là, Le Bègue, leur chef, se mit à parler correctement. Un camp fut donc installé et Le Bègue y fonda la ville de Cyrène.
(Justin)
Un autre récit de fondation, la fondation d’Alexandrie :
ORIGINE DE LA VILLE D’ALEXANDRIE
Alexandre, à son retour du sanctuaire de Juppiter Hammon, se rendit au lac Maérotis situé non loin de l’île de Pharos. Après avoir examiné attentivement la nature du lieu, il décidait d’abord de fonder une ville nouvelle dans l’île même ; puis, comme il apparut bien vite que l’île ne pourrait pas contenir un grand établissement humain, il choisit pour lieu de la future ville l’emplacement où se trouve à présent la ville d’Alexandrie ; et, laissant derrière lui les commissaires chargés de présider à l’édification de la ville, il gagna Memphis. Après qu’il eut ordonné que des villes limitrophes la population migrât vers Alexandrie, il remplit la ville nouvelle d’une foule de gens en grand nombre.
On rapporte que, comme le roi avait tracé le périmètre des futurs murs avec de la farine d’orge, comme il est de coutume chez les Macédoniens, une volée d’oiseaux s’envola après avoir mangé la farine ; et comme ce présage était regardé comme funeste par plusieurs, le devin répondit que cette ville fournirait de quoi nourrir de nombreuses terres.
(Quinte-Curce)
on est ici dans un cas de pression pour accélérer la promulgation d’une loi qui permettrait à son client frauduleux mais à potentiel d’investissement qui intéresse plusieurs états d’échapper à une condamnation si le calendrier pouvait bénéficier d’un coup de pouce invisible, je ne l’interpréterais pas comme le fruit d’un hasard fortuit mais d’un acte délibéré …
je retourne à Camus, çà m’a bien plu son lyrisme.
À l’origine de la fondation ds cités antiques, il y a toujours une population bigarrée venue d’ailleurs et souvent des prostituées pour assurer la descendance. En réalité il n’y a guère de récit qui prenne appui sur un folklore indigène. Le nationalisme s’avère en fait impossible. Toute nation a été construite par des étrangers. La France tire son nom de peuples allemands et parle une langue venue d’Italie.
Toutes les grandes cités antiques sont en fait des Nea polis, des cités nouvlles construites sur le modèle grec, des Naples.
>Hamlet : »et c’est bien ça que condamnaient les grecs, la démesure « .
Question : n’en n’ont ils pas fait un dieu, Dionysos ?
>WGG « Cyrène fut fondée par Aristée, dont le surnom, Le Bègue, provenait d’un embarras de la langue qu’il avait. »
Pardon d’intervenir dans ce docte débat, pour livrer une banale anecdote. Je me souviens d’un autre bègue, Démosthène enfant. Au lycée j’étais paralysé à l’oral. Ayant lu la biographie de l’orateur grec, je me suis entrainé à l’oral de français en parlant avec des … bonbons et ça a marché !
J’ai toujours cru qu’on était dans la Matière « para hacerse un alma », comme disait, justement, Unamuno – à la suite de tous les grands ésotéristes, mystiques et penseurs lucides qu’il y a eu sur cette Terre. Ce soir j’apprends, grâce au si mal nommé « hamlet » et à ma grande stupéfaction, qu’on est dans la Vie pour lutter contre la spéculation immobilière.
Je reste abasourdi par une telle découverte.
Soleil vert
c’ est drôle… Vous souvenez- vous de quelle type de bonbons ? ( la consistance et le goût).
À l’ entrainement. Mais, le jour du bac, aviez- vous les bonbons ?
Chantal à 23h11
merci de nous informer, outre Liévain. Je note la collusion avocat/politique, est- ce lié à l’ aisance langagière ?à un intérêt pour la matche du monde ? et aussi un vif sentiment d’ impunité ds les hautes sphères ( et je fais ce que je veux, je suis le roi)(cf. le succès de la rencontre au sommet à Washington : ambassade US à Jerusalem, et retrait de l’ accord concernant le nucléaire iranien => nous sommes gouvernés par des dingues, tout- dont mégalomane) sauf diplomates.).
la marche
Hamlet, bon dieu, vous ne refusez pas l’ héritage grec quand même ?
Later this month, Roberto Saviano, the renowned Italian journalist, will testify at the first hearing of a trial against 39 Italian neo-Nazis who were accused, among other things, of participating in an online group that incited racial discrimination and violence. For years, between 2009 and 2012, the group held discussions that included white supremacist and anti-Semitic rhetoric on the American hate site Stormfront.
http://www.tabletmag.com/jewish-arts-and-culture/culture-news/261472/roberto-saviano-nazis
Que cent Saviano fleurissent!
Lisez l bouquin d’Ttali sur l’argent et les Juifs, vous verrez qu’il y a une éthique de l’argent (…)
je ne l’ai pas lu.
Néanmoins une oeuvre d’art vendue 25 000 euros Attali en donne 15000. Il est juif. Dslée. Autant regarder les choses en face. Tout n’est pas dans les livres.
Le mec généreux adorable qui te fait un cadeau pour la saint valentin à 72 centimes d’euros, cadeau qui arrive de san francisco, par la chine, passe par la suède et arrive trois semaines en retard chez toi, il n’est pas juif, mais c’est pareil.
Eh, wider. parfois, faut décoller des bouquins et se colleter au réel qui donne pas mal d’informations aussi, hein. Et évite de sortir de grosses énormités, qui font peine. Pas pour soi, pour vous.
Et éviter
pardon
obs.Delaporte, vous aviez tout dit concernant le nucléaire uranien. merci à vous deux.
que du hasard. Œdipe n’agit pas par hasard, c’est lui en pleine conscience qui décide de partir de chez lui. S’il avait décidé de rester chez lui tranquillement, rien ne lui serait arrivé.
N’importe quoi. Il va consulter l’oracle Tiresias. Il décide d’échapper à son fatum. Tout l’intérêt de la tragédie grecque consiste à s’interroger sur le fatum.
Y a-t-il hasard ou destinée ?
S’il y a destinée, y a-t-il moyen d’y échapper ?
iranien
dans Andréi Roublev, il y a une fête dyonisiaque.
Andrei Roublev fête païenne – Vidéo dailymotion
lui est alors soumis à l’envie, ainsi qu’il est confronté au doute, à plusiers reprises.
1 déc. 2014
Regardez Andrei Roublev fête païenne de Alla Chernetska ici sur dailymotion.
http://www.dailymotion.com
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…bien sûr, que les mots, communisme & fascisme, sont durs et effrayants, à entendre, par rapports à nos endoctrinements d’aujourd’hui,…
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…en somme, c’est comme être le mari attitrer, pour la fille, d’une belle-m^ère, qui à laisser traîner sa fille, dans les milieux d’argent, à ses bénéfices et sa personnalité,…comme si, elle vivaient, encore, à séduire son » boche « , des grands – chemins,…
…
…l’amour, trop de juifs, sur le système,…
…pour nous voler, par, héritage à ses liens,…une forme de crime organisé,…
…etc,…bonjours & au revoir,…
Pablo, il vous faut lire les quelques feuillets signés Thomas Piketty, Hamlet n a pas tort , la thèse à été mise à mal comme vous le savez en raisons d erreurs pour lesquelles je ne posséde pas les compétences nécessaires à argumenter cependant ce sujet semble majeur pour continuer d alimenter entre autres causes la pauvreté qui comme vous l observre crie famine et à grand besoin qu on y ajoute une modeste contribution avant de réussir à rendre le monde plus laid et pauvre que Job.http://www.seuil.com/ouvrage/le-capital-au-xxie-siecle-thomas-piketty/9782021082289. , Vous êtes un lecteur courageux et passionné, ce livre devrait rencontrer votre intérêt alors même que l objet nous éloigne de l’ art et de la littérature pour coller d’un peu plus près aux réalités qui si elles parviennent à fournir matière première aux littérateurs n en restent pas moins des causes à d une partie des misères .
Enfin, nulle honte à l’ argent.
Je voudrais bien à la vente Rockfeller( je laisse le modèle vivant Linda de Picasso- déjà vendu) un Paul Cézanne, une vue de l’ Estaque et un Paul Klee.
Voilà, j’ aurais aimé investir dans ces deux toiles.
bonne journée
Trop de juifs sur le système, et si vous y voyiez , et si cette affirmation ne souffrait aucune contradiction, je pourrais vous répondre qu’ ils ont des frères .
Et un Signac , Rose, c est donné;-)
…
…s’il n’y a que çà, pour vous faire plaisir,…je vais en faire, quelques répliques, dans un format différent, pour prouver, que ce l’ai pas les authentiques,…
…
…certains diront, que c’est l’artiste, qui essayait, d’autres format, à la règle d’or,…
…l’humour est sauvé,…etc,…
…
…
…la concurrence déloyale, savoir, faire plus, avec moins de moyens,…et mieux,…
…
…oui,!…c’est par des circonstances imprévisibles,qu’un artiste, se fait la peau, des autres,…
…la logique, à J.R., Dallas,…etc,…
…tout en un,…
le seul souci Giovanni est que j’aime le format très grand 😐. Grand et très grand. Des heures de boulot pour faire la mer et aussi pour peindre les petits carreaux de couleur.
…
…il n’y a pas de soucis,…
…
…même, l’original en petit,…
…c’est facile, de créer, avec un format, qui remplit, vos souhait,…le tout, est de savoir, et d’avoir, la place, pour peindre, en très grand formats,…
…
…le tout est de ne pas créer pour rien,…
…etc,…
Le grand feuilleton pour un moment , que va devenir le nucléaire iranien . L Iran ne serait ainsi plus promu à dominer dans cette paisible région .http://fr.icanw.org/faits/arsenaux-nucleaires/
la patience, la ténacité liées au format !
aller chez Hans Hartung à Antibes dans son atelier gigantesque et lumineux
http://www.fondationhartungbergman.fr/sitehhaeb/
Manque de peau, les Étatsuniens ont un président dépourvu de la moindre mémoire historique, car, incroyable mais vrai, il semble avoir oublié une certaine fiole emphatiquement montrée par le général Powel à l’ONU. Bon, nous vivons un drôle de moment d’un côté nous avons l’irrationalité israélo-étatsunienne de l’autre celle russo-iranienne, il faudra s’armer de beaucoup de patience et d’un brin d’ironie ; il y a de bon que le trio sino-coréen semble se tenir à la raison.
Jean Echenoz voit (…) « un personnage de roman » dans le président Trump.
—
Allons donc, p’tit Jean, t’arrives après la bataille…! t’enfonces des fenêtres ouvertes…! Le père Rushdie l’a déjà prouvé dans son dernier roman. Faut sortir du cadre!
Bibelots humains, porteurs de plaisirs et d’habitudes de l’individu qui n’a jamais grandi et vieillit précocement, champions d’agitations inutiles. Ils parlent beaucoup littérature, pourtant hors des obligations scolaires ils n’ont jamais vraiment ouvert un classique ; plus ou moins incapables et incompétents, mais prédateurs de talents, ils vivent à travers des poses décalquées sur les pages des magazines illustrés ; ils déversent des avalanches de lieux communs sur des publics sans défense immunitaire contre la bêtise. Leur faire confiance ? On ne les connait jamais vraiment. Il est possible que pris individuellement et hors de la représentation politique — le débat, le meeting —, ils soient de braves personnes, peu portées aux efforts théoriques et à l’expression non stéréotypée des sentiments le plus courants. Pas question de prendre au sérieux leurs discours publics ni sereinement les questionner ni que l’on se dérange à disséquer la masse de préjugés et coutumes qui les animent. Vulgaires pantins sans art ni part : ils ne peuvent affronter les dilemmes moraux que par le biais des opinions plus conformistes, ils ne savent les parler que par le biais de conventions obsessionnelles et de leurs tabous déments : les travailleurs, le capital — pro ou contre —, la liberté et les libertés, les allégeances et les alliances, et ainsi de suite. Discours sans surprises. Je me souviens d’une amie, cadre du PCI qui reste selon moi le modèle accompli du politique de profession — contrairement à beaucoup d’autres communistes qui pataugeaient dans une conception naïve de la politique, elle comprenait ce qui se jouait dans le parti : les trames manquées et celles bien enchainées. Elle passait parfois chez moi, à l’atelier, et par un discours construit par gradation ascendante, sans se plaindre, sans sombrer dans l’exhibitionnisme sentimental, elle me parlait des insuffisances de son boyfriend du moment, et après un après-midi de bavardage elle se retrouvait : « Ce que j’avais à faire, je l’ai fait, ce que j’avais à dire, je l’ai dit », et recouvrait les standards de qualité de son comportement public — il m’arrivait de la rencontrer le soir même au restaurant ou au théâtre et la voilà cachée derrière un vulgaire pantin sans art ni part. Un soir que nous parlions de la fonction du politique, elle me dit : « Nous sommes un mal nécessaire ».
Ron Carter :
Sur le scénario de All’s Fair in Oven War, l’épisode des Simpson où Pynchon dit le plus grand bien de la cuisine de Marge, on peut lire les modifications que l’auteur de Vineland demanda de son dialogue, on en trouve une où il demande de ne pas appeler Homer Simpson fat-ass car Homer est pour lui un exemple et il ne veut pas le blesser.
La préparation du roman :
dear Renato, de quelles sortes d' »insuffisances » parlaient votre amie (communiste) à propos de son « boyfriend du moment » ?
parlait..
Bien commencer la journée avec cette lumineuse analyse de « Vers le phare » de Virginia Woolf,
—
« Qui va vers le phare va vers la lumière », vieux proverbe ouzbek.
Elle commençait, Phil, par les manques dans la culture politique du boyfriend, puis elle passait aux limites de sa culture générale, pour finir avec la discutable qualité de ses prestations, disons, plus physiques.
…
…c’est, pas si grand que çà, le Hans Hartung,…
…
…du moment, que la toile, même en rouleaux entre dans l’appartement,…une fois peinte, elle peut, aussi bien, ressortir, en rouleau, aussi,…
…et monter, sur cadre, là, ou vous voulez,…c’est du ressort, de tout le monde,…
…avec le temps, comme mes peintures sur papier en toile,…en rouleaux,…
…j’ai déjà, fait,…et très beaux, un style crétois, de fleurs improvisées,…genre Knossos, style, libre,…
…
…l’art, c’est l’art,…luxes et voluptés, en tout sens,…les guerres pour rien, le temps y suffit,…
…s’accrocher,l’armoire du monde, sur sois,…etc,…
…vivre pour vivre, et, pas,emmerder, son monde, pour faire son cinéma,!…
…
Merci Renato. donc, la prestation intellectuelle eût été de meilleure qualité, le reste suivait..
Je lui avais dit, Phil, de prêter plus d’attention au choix initial, mais elle tenait beaucoup à la spontanéité de la rencontre ; je crois que se plaindre c’était une espèce d’exercice — exorcisme — rhétorique.
https://fr.sott.net/article/25949-La-mondialisation-de-la-perversion-narcissique
Robert Mapplethorpe :
Renato, votre amie avait ce look ?
Plutôt celui-ci, Phil :
https://blogfigures.blogspot.fr/2013/07/patrizia-cavalli-il-mio-mestiere.html
Phil défendez vous l idée suivante, les meilleurs amants, distributeurs agréés de plaisir sans limitation seraient aussi les plus performants intellectuellement ? Vu le film Daphné, hier, une scène où le personnage féminin qui ne croit plus à l amour ( projection sur l autre de son idéal, selon elle) se livre à des quasi inconnus pour exercice physique, l un de ces amants recruté pour la cause au vu du quartier peut être reconnu pour prof, universitaire, Dieu qu elle s ennuie! Je crois aussi que la psychologie de cette jeune femme est teintée d’imperméabilité qu elle tente de comprendre et vaincre, une sorte de frigidité émotionnelle et physique ajoutée à l esprit désespéré du temps actuel. Si ce n’ est pas aussi un refus à s impliquer pour ne pas éprouver de sentiments qui à terme produiraient une souffrance affective.
Il serait grand temps que les Européens emploient l’€ dans le commerce international : ce n’est pas gravé dans le marbre que nous devons nous tenir au $ !
indeed Renato, votre description correspond bien à cette pose (photographique).
Bérénice, comme vous savez, les réseaux sociaux recréent les couples de telle manière qu’ils constatent souvent trop tard leur manque d’affinités électives. pour les plaintes, consulter le guichet de monsieur Zuckerberg.
« indeed Renato, votre description correspond bien à cette pose (photographique). »
Certes, Phil, mais le poème : « Perdere tempo, questo è il mio mestiere », correspond moins à l’image d’une responsable communiste !
Phil, dans le film aucune allusion ou usage de ces réseaux, elle utilise les voies naturelles de circulation. Elle ne cherche , incapable d envisager d aimer, que des aventures d un soir et paradoxalement ce sont les hommes qui s en plaignent et attendent plus qu un acte sexuel. Pensez vous que passée une limite d âge nous soyons passibles d’ aimer encore? En ce qui me concerne, c est un peu comme une vieille déco de Noël , l amour cherche une rénovation ou un service de réanimation, d’un compteuse la potentialité. Reste le sexe, il faudrait comme elle chercher des candidats intéressés et susceptibles d éveiller l envie, le désir. Mais je crois que il est un peu tard pour y penser sérieusement, la femme vieillissante n est pas un produit très recherchée.
Subcomateuse, la potentialité.
L’amour n’a pas d’âge, bérénice, et il ne se réduit pas au sexe !
Manque de peau, les Étatsuniens ont un président dépourvu de la moindre mémoire historique
–
depuis, les américains sont des écorchés vifs, renateaut.
Jazzi, j’avais compris mais faute de merle on peut se contenter de grives. L amour n a pas d’âge , nous aurions l âgé de nos amours et la comptabilité est parfois sans appel. Dépôt de bilan, faillite amoureuse, reste alors le corps , au besoin, à l envi.
F, le fait est qu’Israël possède des ogives nucléaires, les saoudiens démunis s en rapprochent et l’Iran qui dans dix ans en serait muni serait à même d inquiéter voire dominer ses voisins ennemis.
D , ce portable!
« En ce qui me concerne, c est un peu comme une vieille déco de Noël »
Faut changer les boules, Bérénice ! Pas sûr que celles de D. soit bien neuves ?
Cette nuit, j’ai rêvé que je me lançais dans la rédaction d’un roman dont le cadre serait alternativement le ghetto de Varsovie et le camp d’Auschwitz. Mon parti-pris était d’aborder mon récit du point de vue des bourreaux, en somme plutôt le genre Littell que le genre Schwarz-Bart. Mon regard serait, grosso-modo, celui d’un romancier naturaliste. Toute la difficulté était de se mettre dans la peau des acteurs, de façon à rendre crédible ma description de leurs états d’âme. C’est ainsi que j’essayais d’imaginer ce qu’avait pu ressentir un S.S. en train de défoncer à la schlague la gueule d’un vieux Juif. Le transfert fut plus facile que je ne l’escomptais. Je me représentais assez bien son intense jubilation. J’ai mis cette réussite au compte de mes dons de romancier. Toujours est-il que, grâce à ce premier succès, je me suis réveillé dans un état de béatitude aussi durable qu’explicable.
« Qui va vers le phare va vers la lumière »
Et finit au fond de l’eau, les poches lestées de pierres, Bloom !
« je me suis réveillé dans un état de béatitude aussi durable qu’explicable. »
Et tu as jouis, Jean ?
L’amour n’a pas d’âge, bérénice, et il ne se réduit pas au sexe ! (jazzi)
Ben dis donc, dans le genre platitude, c’est difficile de faire plus gond.
Et tu as jouis, Jean ? (jazzi)
Non. j’ai trop conscience de la difficulté de mener à son terme un projet romanesque ambitieux pour m’abandonner à des jouissances prématurées.
Jazzi, est ce une allusion à nos visions de la politique étrangère ? D n y verrait point ? Je considère D comme un ami, vous penserez peut être que seuld les hommes avec qui on a couchés peuvent le devenir, c est ce qui se disait autrefois, est ce encore d actualité?
Seuls
Jean il n’ est pas possible que vous puissiez vous représenter la jubilation du nazi sans la souffrance du vieux juif puisque les deux sont liées. Lesuel de ces deux états, l un pervers l autre physique vous a procuré le plus grand malaise?
Cette nuit, j’ai rêvé que … (moi)
Réfléchissant à la facilité avec laquelle je m’étais glissé (en rêve) dans mon personnage de SS, le mot célèbre de Térence m’a paru très bien l’expliquer :
Homo sum, et nihil humanum a me alienum puto .
Ce devrait être, en tout cas, la devise de tout romancier, débutant ou pas. Voir Littell, dans « Les Bienveillantes ».
Lesuel de ces deux états, l un pervers l autre physique vous a procuré le plus grand malaise? (Bérénice)
Quel malaise ? Je ne comprends pas.
Je ne sais pas le latin, nous sommes des hommes et?
« j’ai trop conscience de la difficulté de mener à son terme un projet romanesque ambitieux pour m’abandonner à des jouissances prématurées. »
Le projet romanesque est un prétexte et dis carrément que tu peines à jouir désormais, Jean.
Jean, vous avez grillé votre humanité. Vous n êtes plus que une scorie, vous servirez de pierre ponce pour les pieds d’Assad.
Jazzi à quoi mène l impuissance , en tout cas pas à la pitié.
Je supposais,Jean, qu un tel état d esprit ne pouvait s originer que dans un trouble de l érection ce qui convenez est bien plus humain qu un trait définitif et natif de la personnalité, je ne voulais pas gâcher votre provocation toute chrétienne.
Le projet romanesque est un prétexte et dis carrément que tu peines à jouir désormais, Jean. (jazzi)
Tiens, à ce propos, je te recommande vivement la lecture du récent « Bilan de faillite », de Régis Debray. Résumant son état présent (il a le même âge que moi, en légèrement plus djeuhne), il écrit :
» si nombreux les bénéfices de la décrépitude — libération sexuelle, baisse des appels téléphoniques, assoupissements réparateurs, surdité modulable selon l’interlocuteur, économies de coiffeur et d’habillement, esseulement propice à la lecture […] »
Je m’y suis reconnu !
vous servirez de pierre ponce pour les pieds d’Assad. (Bérénice)
Je préfère de loin ceux d’Assad à ceux de Trump ou de Nétanyahou !
Pas mal ce bilan de faillite de Régis Debray, Jean. Devrais-je songer à un « Goût de la vieillesse » ?
Jean, le mieux est encore de n être assimilé à aucun produit d entretien, Assad cautionne la torturé de dizaines de milliers de civils qui n à rien à envier aux pratiques des nazis, je veux bien croire que vous l admiriez. Des civils qui n appartiennent pour la plupart à aucun mouvement rebelle, politique, religieux, les experts n en reviennent pas tant les photos exfiltrées proposent des images insoutenables d horreur et de cruauté, j ai entendu le témoignage d un chirurgien lui même torturé et qui s en est sorti par miracle, Un fou comme Hitler.
Cette image du vieux juif creusant sa tombe avant d’être asssassiné avait été tellement bien rendue dans les Bienveillantes qu’une nouvelle recusée n’a pas grandes chances de retrouver nouvelle audience. Par csqt, vaut mieux pas jouir tout de suite à juste titre, en effet. – JP Amette a assurément commis un beau papier ‘vers le phare’, ce matin, mais je n’en ai pas gardé le même souvenir proustien lumineux : la 2e partie avait à mes yeux coloré à ce point la 3e que la disparition de la mère n’allait jamais consoler le père de sa et de son besoin de racheter la promenade manquée de la 1ère partie. P. Eduel oublie, je crois, ce ressort majeur et enfoui du roman dont il ne parle aucunement : d’avoir été surpris en flagrant délit d’avoir chanté des comptines ineptes, vis à vis de laquelle Virginia avait pourtant quelque indulgence, pas autant que Pierre Bourdieu, y traquant les « limites » de la domination masculine de Mr Ramsay… Voilà, à vrai dire, ce qui m’agace un peu de près ou de loin : je crois que le plaisir du texte ne doit jamais ôter la mise en perspective idéologique des conditions d’élaboration d’un grand roman comme celui-ci. Il est sans doute dommage de devoir en passer par le regard de ce poids lourd, mais à trop vouloir le contourner sous prétexte qu’il n’avait jamais fait métier de critique littéraire, on finirait par imaginer avoir affaire à des bluettes. Ce serait trop dommage
https://www.lexpress.fr/culture/livre/la-domination-masculine_798001.html
BJ à toussent et aux Burgondes !
Debray débraye un peu facilement, souhaiter des études d’aéronautique pour son fiston est d’un beau gâtisme. où est passé le jeune homme de l’été 61 filmé par Rouch ?
Quand Debray déclare que la modernité c’est Johnny parce qu’il y avait du beau monde (entendez des pipolitiques) à ses funérailles alors qu’il n’y avait même pas un officiel à l’enterrement de Boulez, on a envie de lui conseiller de prendre de longues vacances à bord du Hic et nunc, fluctuat nec mergitur…
Debray débraye
—
Autrefois on aurait pu se que ce n’était pas grave car Sophie Desmarets et Pierre Fresnay, dear Phil. Beaucoup plus difficile avec les nouveaux…L’auto-journal ne fait plus recette.
Y a t il un conducteur dans le Tramway nommé Désert?
« Devrais-je songer à un « Goût de la vieillesse » ? »
Certainement Annibal. D’autant plus qu’avec les brillantes contributions des Rdéèliens à ta disposition, tu n’auras pas besoin de chercher ailleurs…Quelle économie de temps!
Et pour voir s’étaler la khônnerie, suffit de baisser, très bas, certes, mais c’est là, et bien là, encore plus près, toujours plus près, au raz du sol pour ainsi dire.
« rose dit: 9 mai 2018 à 4 h 53 min
Soleil vert
c’ est drôle… Vous souvenez- vous de quelle type de bonbons ? ( la consistance et le goût).
À l’ entrainement. Mais, le jour du bac, aviez- vous les bonbons ? »
Des bonbons krema bien pâteux. Sauf le jour de l’examen. Que j’expectorasse par mégarde un de ces missiles saliveux sur le corsage de cette sympathique examinatrice n’était pas dans mes plans. Rusé comme Ulysse (la servilité en plus) , j’avais fermé auparavant la porte de la salle d’examen, la coupant des bruits extérieurs, ce qui me valut un préjugé favorable. J’eu le privilège de choisir mon texte préféré un poème de Rimbaud.
« mon texte préféré un poème de Rimbaud. »
Le Dormeur du val ou Ma Bohème, Soleil vert ?
C’est-à-dire, closer, que j’aimerais être lu non seulement par les séniors ou les pré séniors, mais par les jeunes aussi ! Je me souviens, adolescent, avoir lu dans l’un des journaux de Simone de Beauvoir son : « Jamais plus un homme » (c’était après sa dernière liaison avec Claude Lanzmann). J’en avais été marqué et stupéfait !
« Jamais plus un homme » (c’était après sa dernière liaison avec Claude Lanzmann).
—
Si depuis tu as lu Le Lièvre de Patagonie, tu sais comment interpréter le vocatif beauvoirien, Baroz.
Jamais plus la baise, Bloom, car ils sont restés amis jusqu’à la fin ! Je les avait rencontré dans un restaurant parisien, peu de temps avant la mort de Simone, et ils chuchotaient ensemble, comme de vieux complices.
C’est dans La force des choses, tome 2 (1972), que Simone de Beauvoir a ces paroles désenchantées :
« Oui, le moment est arrivé de dire : Jamais plus ! Ce n’est pas moi qui me détache de mes anciens bonheurs, ce sont eux qui se détachent de moi : les chemins de montagne se refusent à mes pieds. Jamais plus je ne m’écroulerai, grisée de fatigue, dans l’odeur du foin ; jamais plus je ne glisserai solitaire sur la neige des matins. Jamais plus un homme. Maintenant, autant que mon corps, mon imagination en a pris son parti. Malgré tout, c’est étrange de n’être plus un corps ; il y a des moments où cette bizarrerie, par son caractère définitif, me glace le sang. Ce qui me navre, bien plus que ces privations, c’est de ne plus rencontrer en moi de désirs neufs : ils se flétrissent avant de naître dans ce temps raréfié qui est désormais le mien. »
Je les avais…
Sentir la libido disparaître de soi, quelle libération. Voilà le grand plaisir de la vieillesse !
Certes, JJJ, mais quand au simple regard, au moindre frôlement, le corps se met au garde-à-vous, voilà le grand plaisir de la jeunesse !
Cette complicité est merveilleusement dite par Lanzmann dans son incoryable livre.
Alors, comme ça, toi aussi tu l’a vue « di persona », Lucie Ernestine Marie Bertrand de Beauvoir… Pour moi, c’était en novembre 1978, au TEP, avec Sartre, tous les deux assis à ma gauche, elle, bandeau bleu clair dans les cheveux, belle et roide comme une vestale, lui quasi impotent mais si bienveillant avec Guy Rétoré, qui mettait en scène « Nekrassov ». Je venais de terminer « Pour une morale de l’ambiguité »…
Privilège des sexa:
I’ll just take things easy,
let eyes wander where they will,
forget to zip up after a pee,
wear red underwear on Valentine’s Day.
Plutôt désabusé, ce dernier Debray. Sur la question du devenir du plumitif de style engagez-vous/rengagez-vous — ce qu’il fut dans des temps déjà fort anciens — il a quelques solides raisons de l’être. Ecrivain du second rayon, il est au fond assez représentatif de la masse des écriverons relativement notoires : solidaires de leur éditeur, leur raison d’être est avant tout économique : faut que ça rapporte, sinon ça ne se publie pas, ou à perte, ce qui ne gonfle pas les droits d’auteur. Pour assurer ses arrières et devenir un incontournable écrivain-maison, Debray s’est forgé un « style » caractérisé par l’usage à tout va d’aphorismes plus souvent péremptoires que blagueurs, boosté aux métaphores en tous genres et aux références cuculturelles de toute espèce. Ce dernier opus (pas trop long, heureusement) donne le pas à la blague sur le péremptoire, c’est déjà ça. Sur le fond, il donne à réfléchir sur le monde comme il va ; on n’est pas obligé d’adhérer toujours à la vision qu’il en a. Convenons avec lui, en tout cas que, de nos jours, le médiatique façon Johnny a un tout autre poids … médiatique que le dernier prix Nobel de pseudo-littérature.
Quel âge elle a quand elle écrit cela ?
Non.
Soleil vert
ce nom me revient en pleine figure. Krema.
parallé!ipédique oblong et crémeux.
Au caramel ou bien au réglisse ?
Et quel poème de Rimbaud avez- vous tiré au sort ?
avre, bien plus que ces privations, c’est de ne plus rencontrer en moi de désirs neufs
bah, elle devait avoir 85 ans.
ils restèrent amis jusqu’à la fin.
c déjà ça.
avec Sartre ou avec Lanzman ?
rose bonbons, il y avait des krema à la fraise.
Debray s’attendrit comme un krema à cause de son fils tardif. Quelques années de patience de plus, il retrouvera son allant, sa phobie des gayprides et du bruit sociétal inutile.
Sentir la libido disparaître de soi, quelle libération. Voilà le grand plaisir de la vieillesse ! (Janssen J-J)
Tout est relatif et ambigu : plaisir mêlé d’amertume ; renoncement (forcé) avec quelques accès de revenez-y … Chaque fois que je contemple son visage de profil, je suis assommé d’admiration. Et quel cul , ma doué, quel cul ! Qu’elle se soit tapée six ans d’hôpital psychiatrique ne freine en rien mes ardeurs.
Qu’elle se soit tapée six ans (moi)
tapé ! L’ardeur amoureuse ne doit freiner en rien l’amour de l’ortograf
me souviens pas des krema à la fraise. Mais très bien des krema.
arghhh.
six ans d’affilée ou six ans par intervalles réguliers ?
@13.38, certes, mais ça vous met pas une jeunesse au garde à vous, comme dirait jazzman… L’admiration sans la trique, dans l’immense nostalgie suscitée, c’est mieux, et je ne parle pas des possibles métaphores en usage chez nos vieilles dames. Simone n’était peut-être pas un exemple, j’en sais rien.
mais comment peut-on encore lire ces médicres élucubrations médiologies ? Chez certains, le gâtisme les conserve, hélas (Marshmallow).
petit rappel :
https://www.youtube.com/watch?v=TcLSkXPIsCc
« La décision de justice est tombée : le Festival de Cannes pourra diffuser en clôture « Don Quichotte » de Terry Gilliam, annonce à l’instant Thierry Frémaux, délégué général du Festival. »
Ouf.
« Le Festival de Cannes pourra diffuser en clôture Don Quichotte de Terry Gilliam, annonce le délégué général ce mercredi. L’ex-Monty Python âgé de 77 ans était en conflit sur les droits du film avec le producteur Paulo Branco et donc sur son exploitation. »
https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/2268467-20180509-festival-cannes-pourra-diffuser-cloture-don-quichotte-terry-gilliam
D comme un ami, vous penserez peut être que seuld les hommes avec qui on a couchés peuvent le devenir, c est ce qui se disait autrefois, est ce encore d actualité ?
à géométrie variable.
coucher donne l’intimité des corps.
ne pas coucher sauve de la rage qui s’ensuit.
ai des amis-hommes-avec qui je n’ai jamais couché.
mais, néanmoins, je ne nomme aucun de mes ex. trou du q..
Je leur garde grande estime et immense tendresse.
Parfois, cela me prend du temps, mais j’y arrive.
Et Marianne Faithfull, cela lui prend plus de temps qu’à moi, cela m’a beaucoup consolée.
dingue : ai considéré six ans en tant que patiente et pas en tant qu’infirmière.
waouh.
Enfin, bon, les mains dans la pâte, ai considéré l’autre point de vue, du soignant et pas du soigné.
Pour Don Quichotte, c’est une bonne nouvelle. Reste à voir le résultat.
Halliday personnage à fictions j’ai été convoquée pour imaginer quelque chose, çà a donné :
http://www.marginales.be/au-plaisir-des-cylindrees/
Un peu dépassée par la suite j’ai écris dans l’urgence juste avant le scandale, mais j’avais la vague impression d’être à côté du réel …
Le Python américain est un surdoué. Dommage que Jean Rochefort ne soit pas de la fête. Deux chevaliers à la riante figure, s’il en est.
N’oublions pas les Michokos, Rose, le parti pris des bonnes choses.
J’ai vu Marianne Faithfull à Sydney en 2004: bien belle présence, un Ruby Tuesday aussi bon qu’un Michoko partagé avec l’être aimé.
michoko est mon préféré. arrêtez de me tenter. suis passée du sucré au salé désormais et l’ enfance est derrière moi. mes meilleurs potes aussi Didier Lockwood et Maurane.
Marianne Faithfull à Sydney en 2004: bien belle présence,
tellement belle, tellement amoureuse, tellement douée et l’ autre allumé du bocal qui fait un petit à 75 ans à une ballerine de trente.
non.mais.oh.
My generation…enfin presque…
Didier L a été le prof d’un des fils de mes bons mais. Il laisse un conservatoire entier orphelin. On devait l’inviter pour notre festival de la France en Inde…Lui ici (sans Ragunath M mais avec de vrais maîtres indiens), ça aurait été les genoux de l’abeille! ‘tain de faucheuse…
mais > amis
There must be some kind of way outta here
Said the joker to the thief
There’s too much confusion
I can’t get no relief
Business men, they drink my wine
Plowman dig my earth
None were level on the mind
Nobody up at his word
Hey, hey
No reason to get excited
The thief he kindly spoke
There are many here among us
Who feel that life is but a joke
But, uh, but you and I, we’ve been through that
And this is not our fate
So let us stop talkin’ falsely now
The hour’s getting late, hey
All along the watchtower
Princes kept the view
While all the women came and went
Barefoot servants, too
Outside in the cold distance
A wildcat did growl
Two riders were approaching
And the wind began to howl
All Along The Watchtower…Les trois accords Am,G,F,
sublimés par Hendrix et punkisé par les FrancoPakis.
Qu’est-ce que la cavalerie?
« La cavalerie est un processus financier où de nouveaux emprunts servent sans cesse à rembourser les emprunts antérieurs. Le système s’écroule lorsque l’emprunteur n’obtient pas le énième prêt : il sait alors qu’il ne pourra pas rembourser l’emprunt précédent. La cavalerie est une tentation pour des acteurs économiques au départ honnêtes mais confrontés à des difficultés qu’ils croient passagères. Si c’est bien le cas, ils pourront se tirer d’affaire et tout rembourser – et personne n’aura matière à se plaindre, ni même à s’en douter. Dans le cas contraire, la chute sera retardée mais n’en sera que plus brutale. »
___________________
« Votre vie, ce n’est pas que le cinéma, il y a aussi les chevaux…
Je n’en possède pas, je suis juste cavalier dans des courses d’endurance. J’ai justement quitté le tournage de Cronenberg pour une épreuve en Galicie… J’ai été champion national, et aussi sélectionneur et entraîneur de l’équipe d’endurance, qui a eu une médaille de bronze aux Jeux équestres mondiaux. Je suis très heureux de participer en septembre aux 160 kilomètres de Florac, l’une des plus belles courses du monde. J’y croise des gens totalement différents, provenant de milieux très divers. Pour durer dans le cinéma, il faut avoir un pied dedans et un pied dehors. »
‘tain de faucheuse : ouaip, ça te laisse le coeur lourd et les genoux mous
(ne connais pas les genoux de l’abeille, mais le tarsier oui :-))
http://www.animaniacs.fr/tarsier/
c’est un petit primate, j’ai eu un coup de foudre !
la chance du fils de votre ami ! l’ai vu dans un de ses premiers concerts, pas plus, pas moins, son énergie vibrionnante, son violon et lui soudés comme de meilleurs amis ; marianne jamais, ne suis pas allée à Sydney (nombre de grandes actrices américianes sont australiennes, n’est-il pas ?).
!!!
…
…hier, au soir,…par inadvertance,…puisque je manipulait, une sorte, de longue-vue, ramassée, elle est tombée, sur le tapis,…
…
…et, en vérifiant, si, rien,n’était abimer,…
…
…d’abord, les deux zooms, l’un dans l’autre, système, à jumelles de bataille,…ensuite, le verre de devant,…
…
…et, Oh, miracle,!…le verre était enfin, amovible, et, a l’intérieur un espace pour y glisser, des verres supplémentaires,…
…probablement, absents, depuis longtemps,…
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…à l’origine, quand je l’ai acheté,dans une galerie,…ce n’était, qu’un outil, pour voir autrement,mes objets, comme un cinéaste, qui explore, des vues, à métamorphoser,!…
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…aujourd’hui,…une véritable,longue-vue, de rapprochements des liens utiles,…
…
…des objets, qui transforment, leurs possesseurs,…des cultures apprivoisées,…
…
…sciences – arts, et politiques de gestions, a leurs liens,…
…d’évoluer, sur son plateau, à des réminiscences,…
…trop heureux, d’avoir fait cet achat, en son temps,…etc,…
…pas de quoi, faire, la révolution,…toutes boucheries confondues,…
…Go,!…
…
…à l’origine, dans cet, achat,…rien, ne bougeait, dans l’objet,…
…
…allez savoir, qui s’en est débarrasser,…
…et, ou était t’il entreposé,…
…
« !!! »
Oui, closer, mais de quelle modernité se réclame Jean-Christophe Buisson ?
Grâce à ta longue vue, tu vas pouvoir admirer, de l’intérieur, tes sphincters, GSA !
oui Giovanni, c’est une bien belle acquisition, j’ai toujours aimé lire vos commentaires, autant ceux des autres je les saute quand je vois leur nom, comme celui de Paul Edel, autant les vôtres je les guette et les savoure en me demandant ce qu’il se passe dans votre tête.
J’assure l’intérim de bouguereau…
« je ne nomme aucun de mes ex. trou du q.. »
C’est sympa pour eux, rose, on se demande pourquoi tu les as aimés ?
« avec Sartre ou avec Lanzman ? »
Les trois, entre eux, rose.
« Quel âge elle a quand elle écrit cela ? »
Ton âge, rose Et quelques bonnes doses d’alcool !
Giovanni
mais où trouver les verres supplémentaires ?
jazzi
merci pour les précisions cliniques concernant les philosophes.
c’est longtemps après que l’on comprend les choses et je n’en parle guère et surtout pas sur un blog : mais je les ai aimés et encore.
oui Pablo75, sans doute l’essence de l’homme, son humanité est-elle cette part qui s’oppose à l’idée de spéculation.
je pense que même Unamuno le dit quelque part, et Kant aussi, il me semble que les deux s’accordent à appeler cela une « conscience supérieure ».
vous avez raison c’est sans doute et d’une certaine façon, une espèce de mystique, ou de transcendance « mystique », qui rendrait l’homme étranger à toutes formes de « spéculation ».
pour le comprendre il faudrait, en premier lieu, vous demander « qu’est-ce que spéculer ? ».
si vous êtes capable de penser, ce dont je doute un peu, vous verrez que la « spéculation » représente une perversion de l’immanence, ou bien la forme la plus perverse d’un matérialisme qui refuse toute limite.
il y a quelques jours nous fêtions les deux ans de la naissance de Marx, nul doute que dans les années à venir cet auteur redeviendra à la mode.
parce qu’il suffit de lire quelques commentaires ici et là pour s’apercevoir qu’il règne une grande confusion dans les esprits, du genre « les banques ont le droit de spéculer sur l’immobilier je ne vois pas pourquoi les institutions culturelles en seraient interdites », ou « on refile bien deux millions d’euros au finaliste de Roland Garros je ne vous pas pourquoi Modiano n’aurait pas le droit d’en empocher la moitié… ».
une énorme confusion, j’imagine que la lecture répétée des articles de passou n’y est pas étrangère…
jazzi
eh bien la pauvre ! mon âge c’est 61 ans depuis le printemps et je n’en suis pas à ce stade là de décrépitude avancée.
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…ce qui se passe, dans ma tête,…
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…le goût des renaissances, altruistes, avec des riens rafraîchissants,…
…des raccourcis, entres les math-modernes de la pensée,…
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…rien, pour se casser,la tête, ou n’importe quoi, à jour, l’art, de se simplifier sa vie, et celles des autres,…
…à la bonne heure,… avec ses apprivoisés,…etc,…
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hamlet
viens de voir le number two de la route de l’esclavage ; quelle intelligence, quelle clarté quel travail de fond et de qualité !
La spéculation concerne aussi les esclaves, hamlet.
Je ne savais rien : en deux le Portugal : la prise de Constantinople par les musulmans stoppe net les routes d’esclaves venant du Caucase.
Alors, ils se tournzent vers l’Afrique, la même côte que celle explorée par l’Aéropostale. Le royaume du Congo et l’île de Sao Tomé.
Qui sera la première exploitation de la canne à sucre.
Mille choses passionnantes dont les cellules qui se révoltent au coeur de l’île.
Puis le départ vers le Brésil.
Réalise que je ne connaissais quasiment que la part Caraïbes, c’est à dire la fin d’un long processus qui s’étend sur plusieurs siècles ; alors qu’au tout début les noirs étaient intégrés dans la vie portugaise à Lisbonne, au temps où Lagos servait de plage de débarquement de cargaisons humaines. C’est plus tard que l’ostracisme s’est accentué, et figé.
Lisbonne en lien direct avec le producteur mis en ligne par bérénice, celui qui finance le film de Terry Gillian. Don Quichotte et alii.
Je me demande si les éreintements d’Hamlet et Alia ne gagneraient pas à être regroupés en un ouvrage idoine…Ils sont parfois-on peut en contester certains- plus profonds qu’ils n’en ont l’air.
hamlet
dans le questionnement que vous soulevez, c’est excatement cela :
un matérialisme qui refuse toute limite.
Or, cherchant désespérément un « avantage » à la décision de Trump concernant le nucléaire iranien, ai trouvé que c’était un moyen pour Macron de freiner sa grosse tête ; parce que s’il se croit avoir une influence sur Trump (il a décidé de lacher les bombes sur al assad après m’avoir eu au téléphone, a-t’il affirmé) nous n’aurions pas fini de le subir ; omnipotent.
Hamlet
la spéculation c’est tout ce qui est engrenage. Mais lorsque vous parliez du bouc émissaire, il y a immanquablement un caillou dans la chaussure qui vient se mettre en travers, me semble-t’il.
je vous souhaite une bonne soirée ; la fatigue me tombe dessus comme le soleil plonge dans la mer.
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…rose, vous êtes, pas mal, dans vos réflexions,…
…ou trouver, les verres supplémentaires,…
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…d’abord, revoir, son cours d’optique, photographique, et, puis, s’adresser, à un opticien de renom, pour étudier, les variantes possibles à l’utilité de cet longue-vue, presque en état,miniature,…
…rien,ne presse,…pour un gadget,…
…etc,…pourquoi pas, des copies industriels,…
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Le lien sur le prod’ « cavalier » ? c ‘est moi qui l’ai mis à 19h09.
La vieille rosse à du se coller le dentier avec un bonbon krema lol.
Le prod’ « cavalier » a plus d’atomes crochus avec un ancien ministre français pédophile, qu’avec le Portugal…
Hélas pour M. De Oliveira…
Est-il besoin de se réclamer d’une modernité Annibal?
Sur France 3, une excellente émission relate l’éducation de la jeunesse allemande sous le Troisième Reich. Ces images d’archives n’ont pas pris une ride. Elles sont belles, émouvantes ! On y voit Hitler haranguant les membres de la Hitlerjugend : d’un côté un orateur génial — ô combien ! — , de l’autre une jeunesse admirable, fine fleur de la pureté aryenne, prête à servir la cause de son pays au sein d’une Europe régénérée. Quelle émotion ! Quelle beauté !
En cette veille d’Ascension , je suis allé me balader au cimetière, désert à cette heure. Me suis risqué à soulever une pierre tombale. Suis tombé sur un mort déjà passablement avancé. Lui ai demandé :
» ça ne vous dirait rien, des fois, de ressusciter ? »
D’une voix quelque peu sépulcrale ,il m’a répondu :
» ça va pas la tête ? »
Parmi les escroqueries des monothéismes, la moins grotesque n’est certainement pas la promesse d’une résurrection.
Il était bon que cela fût dit en cette veille d’Ascension.
« Est-il besoin de se réclamer d’une modernité Annibal ? »
Sinon, à quoi bon traiter les autres de vieux de la vieille, closer !
giovanni
ai cherché de mon côté et rien trouvé de passionnant. vous donnerai mes appareils photos à l’ancienne- vous pourrez les transformer. j’vous l’jure.
récupérer les focales
mon père n’y croit pas non plus à
la résurrection des corps ; n’ai pas encore trouvé la réponse, je cherche pourtant. bises giovanni
Le mot résurrection n’a peut-être pas le sens que vous lui prêtez.
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…Hitler,…incongruité totale, à tout, la charrue, devant les bœufs, en boucheries et propagandes, diversions, pour son Allemagne,… puisqu’il est né » autrichien, sous des Habsbourg « ,…
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…complicité, de toute la bureaucratie, prussienne, à sa cause,…se monter, en mythe,…pour des crimes organisés,…à ses leurres farfelus,…la chasse à ses papillons aryens,..il y en a, de très beaux, en Autriche,…etc,…des mongols comme lui, aussi,…
…des Ailla, à ses Huns,…faire, dans le snobisme,…etc,…
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