Mystique de l’aviron
Que celui qui n’a jamais galéré me jette la première pelle ! Attention, pas de malentendu : celle-ci ne se roule pas mais se saisit, se tend, se porte, s’utilise et, dans les cas extrêmes, se jette. Seuls les béotiens diront « la rame » en lieu et place de la pelle. Le verbe a connu une telle fortune qu’on en oublierait l’origine. Qui n’a pas ramé dans sa vie ? Certains rament encore, au bureau, à la maison, en société, voire sur un lac ou un bras de fleuve. De ces derniers je fus de quatorze à vingt-quatre ans au PUC/CNFU, sur la Seine entre le pont d’Asnières et le pont de Suresnes en un temps où le quartier de la Défense était encore dans les limbes, de préférence en huit ou en quatre de couple. Sportive et physique, mais surtout morale et psychologique, ma dette envers l’aviron est inestimable. Aussi, lorsqu’un livre paraît qui lui dit sa gratitude, je ne peux m’empêcher de me laisser attendrir. Il est vrai que depuis les chroniques de Maupassant, ils ne sont pas légion.
A vrai dire, depuis la parution il y a seize ans du magnifique roman de H.M. van den Brink Sur l’eau (traduit du néerlandais par Anita Concas), l’occasion ne s’était guère présentée. Jusqu’à ce que paraisse Fausses pelles (135 pages, 16 euros, Editions Salto). Benoît Decock, rameur croyant et pratiquant, qui possède une certaine expérience de la compétition pour avoir participé à nombre de régates, a fait le bon choix formel : des nouvelles qui, à travers des histoires d’aviron, histoires d’amour et d’amitié car pour être rameur(se) on n’en est pas moins homme ou femme, illustrent toutes la philosophie de ce sport : esprit d’équipe, dépassement de soi, sens du collectif, capacité de résistance, aptitude à diriger, goût de l’effort, mise à l’épreuve de la solidarité, lucidité des limites, ivresse du défi qu’on se lance à soi-même etc Ô cals, ô durillons ! ô péniches ennemies, n’ai-je donc tant vécu que pour cette tyrannie ? On ne transcende pas impunément la douleur en plaisir. L’auteur va jusqu’à qualifier joliment de « pourriture noble » la coque protectrice qui se forme dans la paume de la main à force de frottements. Comme le dit Maupassant de la rivière :
Rien de moins ! Chaque nouvelle est bien huilée, et son mécanisme graissé à point, à l’égal d’un chemin de coulisse. L’auteur, qui ne manque pas d’humour, possède ce sens de la chute que le genre exige. Parfois lyrique mais juste assez pour faire rêver sans faire hurler en évoquant le rangement des pelles de près de quatre mètres de long :
« Le râtelier des avirons de pointe nous attend. Les colonnes de bois alignées sont comme les grandes orgues d’une cathédrale. »
Amen. La langue de Decock (le bien nommé, allez savoir pourquoi mon correcteur orthographie naturellement » de coque ») est fluide, coulante, sans affèterie ; elle emporte le lecteur par courant doux sans accroc ni hiatus car, si on ne peut faire l’économie d’un minimum de technique et du jargon qui lui est attaché, celui-ci conserve une certaine saveur poétique. Encore que « la lecture du courant » ou « la lecture de l’eau » n’existaient pas de mon temps et l’on jurerait qu’elle est le fruit de la contamination par le charabia des commentateurs du tennis à la télé. La fausse pelle qui donne son titre au recueil désigne une mauvaise prise de l’extrémité de l’aviron dans l’eau, phénomène puissant auquel il est très difficile de résister surtout lorsque le bateau est à pleine vitesse, et qui a pour effet immédiat de heurter violemment les autres rameurs dans le dos ou au visage. Son spectre hante les nuits de bien des rameurs, pas seulement les débutants, car nul n’est à l’abri.
Il y a de très belles pages sur la solitude du rameur de fond en équilibre instable sur son skiff lancé dans une veine d’eau improbable. Ou sur la solidarité indispensable en huit (18 mètres et 800 kgs à 20 km/h). Ou sur le face à face entre le chef de nage et le barreur, personnage indispensable aussi frêle qu’un jockey, tout jeune gars assez timide et vraiment pas impressionnant sur un ponton mais qui se révèle capable d’engueuler des athlètes lorsqu’il donne la cadence pour tenir les trente six coups à la minute avec une régularité de métronome (« Ramer face à un nouveau visage, c’est un peu comme ramer dans un paysage inconnu ») à des rameurs collectivement attentifs à ne pas noyer davantage que la couleur et dans le même temps si solitaires tant ils sont absorbés par le défilé du film de leur vie. Qui dira jamais la détresse de l’ancien barreur devenu un rameur animé d’une réelle passion mais dépourvu de talent ?
La nouvelle intitulée « Tare » est remarquable entre toutes : on y fait connaissance d’un certain Brice, barreur particulièrement tyrannique, pervers, gueulard, beauf, accro à la téléréalité et par conséquent détesté, nonobstant ses réelles qualités à la barre. Jusqu’à ce qu’une veille de Noël le narrateur se soit laisser happer par une chorale échappée d’une église, et plus particulièrement par le timbre envoûtant du soliste :
« Il distribuait appogiatures et trilles avec autant de facilité que ses rappels à l’ordre dans le bateau. »
Car c’est bien du même Brice qu’il s’agissait et le narrateur d’être pétrifié par le spectacle du raffinement soudainement déployé par le prince des casse-couilles. Ceux qui observent les rameurs depuis la rive ou le pont et s’amusent de leur accoutrement en hiver (collants, bretelles etc) qui leur donnent des allures de Frères Jacques, n’imaginent pas à quel point le toucher des bateaux participe d’une mystique de l’aviron. On caresse les coques en bois verni couleur miel de sapin sous lesquelles affleurent des veines. On va jusqu’à titiller l’infini lorsqu’on s’accorde le bonheur suprême de pisser dans l’eau, « moment de communion totale entre les frères d’armes et leur rivière », instant d’éternité savouré en équipage que le Céline du Voyage au bout de la nuit avait sublimé :
« Les hommes ça les rend méditatifs de se sentir devant l’eau qui passe. Ils urinent avec un sentiment d’éternité comme des marins ».
Cet inattendu sentiment d’éternité, on le retrouve plus prosaïquement dans une nouvelle émouvante, celle où l’auteur rame la nuit, ce qui est formellement interdit : tout paraît aller au ralenti, la rivière se meut en miroir noir, les péniches ont des allures de monstres tranquilles, leurs habitants entrevus à la table du diner familial par les hublots font penser à des sous-mariniers, les immeubles au loin scintillent des halos cathodiques émanant de centaines d’écrans bleus et tel un enfant, le rameur tardif s’étonne de la vapeur échappée de sa bouche. Car la nuit sur l’eau rend encore plus prégnante l’écoute du silence.
Et puis quoi, un sport qui permet à ses adeptes de se livrer à leur activité dans un paysage peint par Renoir et Caillebotte, chanté par Maupassant, et d’entrer à chaque instant dans le motif d’un coup de reins, ne saurait être entièrement mauvais. Il y a dans ce livre des pages sur la prise d’eau, la tombée de pelle, l’amplitude, l’élégance, la souplesse et, pour tout dire, la beauté du geste qu’une vie ne saurait amener à son accomplissement, qui mériteaient de figurer dans une anthologie. Ecrites par un rameur épris de littérature, ces nouvelles annoncent peut-être un écrivain qui fut rameur. Ils sont si rares les sportifs de compétition capables d’évoquer le Péguy de la Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres qu’à ce seul titre déjà celui-ci mériterait toute notre gratitude.
(Photos Raphaëlle Régnier)
580 Réponses pour Mystique de l’aviron
Ah ?
Et les tournois de courte-paille, vous avez essayé ?
L’hiver, surtout la nuit, ce peut être énorme.
Surtout avec des pailles de 4m, distinctes d’un ou deux millimètres.
AO
Communards fusillés « réhabilités »: Rimbaud exulte, Flaubert tonne. Les pétroleuses s’enflamment.
Admirable billet, Passou !
Magnifique ! Grand ! Vrai… Quel billet ! Quelle belle compréhension, quelle connaissance intime de ce sport, le travail de la pelle, qui parait simple, est d’une précision qui se doit d’être horlogère.
Je pratique encore pour mon plaisir sur une coque de noix pour ne pas perdre cette relation de fine puissance avec la mer plate. Je n’ai jamais œuvré en compétition : on ne peut pas tout faire. Pour moi et mes potes, c’était le tissu gonflé par les vents et le rappel abdominal hors coque pour faire couple en régate, et passer au mieux dans le clapot … ! Tout autre chose, si ce n’est le même esprit d’équipe…
C’est dit, corneculte ! Je vais me procurer ce Fausses pelles, dare dare !
Passou, vous avez porté les couleurs violet & blanc du PUC…C’est un club que j’ai affronté bien des fois, sur le pré…De beaux adversaires & d’excellents coéquipers en sélection.
La course de bateaux (Boat Race) Oxford-Cambridge, tous les ans depuis 1827, est un des marqueurs de la civilisation anglaise, grande pourvoyeuse de jeux de société en tous genre.
AMAZON
Fausses pelles / 12 octobre 2016
de Benoît Decock
Actuellement indisponible
Bloom, certes mais cette course historique, populaire et haute en couleursne fait pas des équipages d’Oxford et de Cambridge les meilleurs rameurs d’Angleterre, il s’en faut.
Ce sont des étudiants, Passou, des rameurs d’occasion, à qui il arrive de aussi de ramer en cours, voire contre le courant, sur terre comme sur eau…
@ Widergänger
« Ah ? »
Voilà ton meilleur commentaire depuis des années.
Des comme ça on en redemande.
(Tu peux varier un peu: aux « Ah? » tu peux ajouter des « Eh? », »Ah! », « Oh! » et « Eh! ». Pas besoin de plus).
Merci d’avance.
très instructif, je me suis toujours demandé d’où venait cette expression : « rouler une fausse pelle », expression qui m’a toujours donné le sens de la vie, dans la mesure où j’ai toujours éprouvé ce sentiment que vivre était donner une fausse pelle à l’existence, que, ma foi, l’existence elle-même, par un mail détour, pouvait se résumer au sentiment curieux de nous rouler une fausse pelle, en tout cas à certains êtres, les autres ayant eux le sentiment de rouler une vraie pelle à la vie, ou tout au moins au sens que la vie pouvait donner à ceux qui en éprouvaient le sentiment d’en recevoir une vraie pelle, ou tout au moins à ceux qui avaient compris très tôt que pour voguer sur les flots de l’existence il ne fallait prendre la rame du mauvais côté, à savoir tenir la pâle dans la mains et pagayer avec le manche de la rame, contrairement, ma foi, à ceux qui n’avaient jamais bien su par que sens il fallait tenir la rame pour ramer sur les flots de l’existence, ce qui, en passant, pouvait leur laisser croire qu’ils ramaient à contre courant du sens du courant de l’existence, soit parce qu’ils n’étaient d’aucune de ces prédispositions de l’âme qui fait savoir, au premier coup, d’oeil, à ceux qui ont ce bout de bois devant eux, un but de bois avec un côté plat d’un côté et un côté rond de l’autre côté, voient au premier coup d’oeil par que bout il faut le prendre, alors que les autres essaient de comprendre, alors que la barque les entrainent, bien malgrè eux, dans des voies qu’ils n’avaient pas choisi, comment ce bout de bois plat d’un côté et rond de l’autre pouvait bien fonctionner, et je comprends que certaines personnes puissent, à un certain moment de leur existence éprouver l’envie d’écrire un livre pour expliquer à ses semblables comment il faut ramer, bien que certains l’aient su mais n’en aient jamais rien dit à leur semblables, alors que d’autres qui ne le savaient ont cru bon de la faire savoir, maintenant je le sais, et j’en suis bien content, merci.
Après toutes ces agitations, Passou est au repos, dans sa bulle de bonheur. introduit par cette photo splendide de Raphaëlle Régnier, voilà que le billet coule comme une rivière sous la coque légère des skiffs, ces « coques en bois verni couleur miel de sapin ».
Une passion qui l’habille de bonheur, ce « rameur de fond » solitaire.
Il est des billets comme cela, hors du temps…
Parfois nous laissons notre imagination voguer au fil de l’eau…
Frida Kahlo à Xochimilco, 1937
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/09/frida-kahlo-xochimilco-1937.html
Présentation de la Beauce
à Notre Dame de Chartres
Étoile de la mer voici la lourde nappe
Et la profonde houle et l’océan des blés
Et la mouvante écume et nos greniers comblés,
Voici votre regard sur cette immense chape.
Et voici votre voix sur cette lourde plaine
Et nos amis absents et nos coeurs dépeuplés,
Voici le long de nous nos poings désassemblés
Et notre lassitude et notre force pleine.
Étoile du matin, inaccessible reine,
Voici que nous marchons vers votre illustre cour,
Et voici le plateau de notre pauvre amour,
Et voici l’océan de notre immense peine.
Un sanglot rôde et court par delà l’horizon.
A peine quelques toits font comme un archipel.
Du vieux clocher retombe une sorte d’appel
L’épaisse église semble une basse maison.
Ainsi nous naviguons vers votre cathédrale.
De loin en loin surnage un chapelet de meules
Rondes comme des tours, opulentes et seules
Comme un rang de châteaux sur la barque amirale.
Deux mille ans de labeur ont fait de cette terre
Un réservoir sans fin pour les âges nouveaux.
Mille ans de votre grâce ont fait de ces travaux
Un reposoir sans fin pour l’âme solitaire.
Vous nous voyez marcher sur cette route droite,
Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les dents
Sur ce large éventail ouvert à tous les vents
La route nationale est notre porte étroite.
Nous allons devant nous, les mains le long des poches,
Sans aucun appareil, sans fatras, sans discours,
D’un pas toujours égal, sans hâte ni recours.
Des champs les plus présents vers les champs les plus proches…
Nous sommes nés pour vous au bord de ce plateau,
Dans le recourbement de notre blonde Loire,
Et ce fleuve de sable et ce fleuve de gloire
N’est là que pour baiser votre auguste manteau.
Nous sommes nés au bord de votre plate Beauce
Et nous avons connu dès nos plus jeunes ans
Le portail de la ferme et les durs paysans
Et l’enclos dans le bourg et la bêche et la fosse.
Nous sommes nés au bord de votre Beauce plate
Et nous avons connu dès nos premiers regrets
Ce que peut recéler de désespoirs secrets
Un soleil qui descend dans le ciel écarlate.
Et qui se couche au ras d’un sol inévitable
Dur comme une justice, égal comme une barre,
Juste comme une loi, fermé comme une mare,
Ouvert comme un beau socle et plan comme une table.
Un homme de chez nous, de la glèbe féconde
A fait jaillir ici d’un seul enlèvement,
Et d’une seule source et d’un seul portement,
Vers votre assomption la flèche unique au monde.
Tour de David, voici votre tour beauceronne.
C’est l’épi le plus dur qui soit jamais monté
Vers un ciel de clémence et de sérénité,
Et le plus beau fleuron dedans votre couronne.
Un homme de chez nous a fait ici jaillir,
Depuis le ras du sol jusqu’au pied de la croix,
Plus haut que tous les saints, plus haut que tous les rois,
La flèche irréprochable et qui ne peut faillir.
C’est la pierre sans tache et la pierre sans faute,
La plus haute oraison qu’on ait jamais portée,
La plus droite raison qu’on ait jamais jetée,
Et vers un ciel sans bord la ligne la plus haute.
Notre ami Pablo a raison, ami Wiwi !
Ton « Ah ? » révèle quel honnête homme tu es ! Moi, j’utilise assez souvent mon « Euh… » que je trouve extraordinairement signifiant ! OU un uhuhu ! bien plus signifiant que le cartésianisme de notre culture de savoir, qui finalement se perd en analyses vaines…
Je rêve d’un blog charriant en commentaires des Oh ! des Eh ! des Ah ! des Uh ! des Bof ! des Arf ! des Beurk ! emplissant l’espace commentaire de pierres précieuses comme gouttes de pluie.
« Ah ? »
Dic cur hic.
Ai pratiqué le canoë, en solo ou en duo, mais pas l’aviron (à mon grand regret). il me semble que les deux spécialités sont radicalement opposées, ne serait-ce que parce que le canoë se pratique en général en eau « vive », d’où une appréhension de l’élément et de son cadre radicalement différente, et des sensations qui ne le sont pas moins. Il me semble que notre littérature (contemporaine) n’est pas très riche en récits et essais d’une réelle qualité littéraire sur diverses pratiques sportives ou apparentées ; c’est dommage, et un peu étonnant (si du moins mon impression est fondée); on touche pourtant là des expériences concrètes, physiques, du monde, souvent très particulières. Sur l’alpinisme, je signale le très beau roman de l’Américain James Salter, « L’homme des hautes solitudes », dont le cadre est le massif du Mont-Blanc, côté Chamonix.
@ JC….
« Je rêve d’un blog charriant en commentaires des Oh ! des Eh ! des Ah ! des Uh ! des Bof ! des Arf ! des Beurk ! »
« Le monosyllabe a une étrange capacité d’immensité: mer, nuit, jour, bien, mal, mort, oui, non, Dieu, etc »
(Victor Hugo)
Et pourtant l’Aviron Bayonnais est un club de rugby…
https://www.youtube.com/watch?v=Ww-53NLwgJE
Il y aurait des clubs d’aviron qui s’appelleraient le Rugby de …?
Décidément, aviron et canoë me paraissent deux pratiques profondément opposées : dans l’aviron, comme semble le montrer le recueil de nouvelles dont parle Assouline, l’accent majeur est mis, presque toujours sur la relation aux équipiers, aux autres hommes; inversement, dans le canoë, l’accent majeur porte sur la relation à l’élément. Le médium avec celui-ci est le même : le bateau, et, en effet, d’une façon plus concrète, directe et subtile, la rame ; dans la pratique du canoë, la relation du rameur avec l’instrument est très sensuelle et variable ; on ressent directement la résistance de l’élément dans le poignet, le bras ; il en va un peu comme de caresser un chat qui résisterait à la caresse ; un très gros chat, qui se coule et se frotte contre vous.
« Ton empire est immense, et ton rude aviron
gourmande au loin l’abîme ainsi qu’un éperon.
Mais ton cœur est étroit; mais ton âme est petite.
Mais ton œil est menteur, mais ta bouche hypocrite;
mais dans chaque naufrage, il faut faire ta part,
comme on la fait au flot! à l’écueil! au hasard! »
(Edgar Quinet. « Napoléon », 1836)
» Reprenons la métaphore classique comparant le temps à un fleuve qui coule. Elle évoque les notions d’écoulement, de succession, de durée, d’irréversibilité. Ces symboles font partie du questionnement des physiciens. Est-il question d’écoulement? Les physiciens se demandent si l’écoulement du temps est élastique ou non. La physique classique, sur ce point, ne répond pas comme la relativité. Est-il question de durée? Les cosmologistes, quant à eux, aimeraient savoir si le temps a eu un début et s’il aura une fin. Enfin, à l’instar du fleuve, le temps a un cours : il s’écoule inexorablement du passé vers l’avenir (ce cours irréversible n’est pas un caractère du temps parmi d’autres caractères, il est la temporalité même du temps). Mais qu’en est-il des phénomènes qui se déroulent dans le temps, s’interrogent les physiciens? Leur sens peut-il ou non s’inverser? C’est la fameuse question de la réversibilité – ou de l’irréversibilité – des lois physiques. »
Perso, je ne connais pas l’aviron, ni dans sa mystique, ni dans ses dangers. Mais cependant, si j’avais un conseil à donner à deux êtres envisageant une vie commune, ce serait bien d’aller faire un peu de canoë-kayak.
Certes, le point de vue est radicalement différent, puisqu’en aviron on tourne le dos au chemin qu’on accomplit, alors qu’en kayak on affronte directement ce que l’on prétend emprunter…
Certes, pour bibi, l’idée même d’une « compétition », d’un « esprit sportif », d’une « équipe à mener », est à l’exact opposé de ma modeste pratique…
Et, au contraire de notre hôte qui a pratiqué « entre le pont d’Asnières et le pont de Suresnes », ce que j’apprécie c’est justement la liberté que mon kayak me donne : de l’aber Benoit breton à l’étang de Thau, des Asturies à la Varenne, ou encore pour aller chatouiller les moustaches des phoques de la baie de Somme, c’est un vagabondage flottant et sans limite…
La modestie même de l’embarcation m’enchante, et aussi son incomparable apprentissage du couple. Inévitablement, une crise intervient (trop fort courant, grain breton vous tombant sur la couenne, mauvaise appréhension des marées, fatigue excessive, crevaison !) et là, pas d’histoires, n’est-ce pas, pas de coup de fil à la meilleure amie ni pleurnichage sur une page de blog. Deux vous êtes, plus les pelles et les gilets de sauvetage. Deux vous restez. Et vous vous sauverez à deux, ou périrez.
Rien de comparable à une bonne risée sur la ria de villaciciosa, pour savoir ce que votre compagne/compagnon a dans le ventre; et encore, nous sommes loin ici des horreurs de la rivière Sella (où j’ai piqué une telle colère que, les yeux pleins de larmes de rage, la voix étranglée et la pelle menaçante, j’ai injurié en espagnol (!!!), avec tout un tas de termes que j’inventais au fur et à mesure, mais qui disaient bien mon indignation, au moins, les jeunes cons qui « s’amusaient » à séparer les familles de poules d’eau et de canards… Une véritable honte, que cette « institution » de la Sella. Au début, on rigole, bien sûr : tous ces jeunes gens pagayant en traînant derrière les canoës les cubis pleins de liquides divers et fortement alcoolisés. On supporte aussi les « points de rassemblement » où des D-Jay, sur la rive, organisent en plein après-midi des « dance-floors » avec musiques nulles, mais révérbérées, saturées et pleines de rythme. On rigole un peu moins quand on remonte du fond de l’eau des brochets en train de crever, assommés par les pagaies, jusqu’aux humbles chabots, tout est foutu en l’air par la foule qui se presse là, au détriment de tout ce qui fait une rivière… )
L’auteur va jusqu’à qualifier joliment de « pourriture noble » la coque protectrice qui se forme dans la paume de la main à force de frottements ( Passou)
—
Dans le vin comme dans les commentaires, la ligne est fine qui sépare la pourriture noble de la pourriture grise. Dieu reconnaitra les siens.
C’est l’écrivaine pakistanaise Uzma Aslam Khan qui file habilement la métaphore dans son premier roman The Story of Noble Rot, non encore traduit en français.
Démonstration implacable confondant le physicien EtienneKlein dans ses copier-coller.Plagiat, vous avez dit plagiat ?
Il se trouve que je suis en train de relire la description qu’Etienne Klein avait naguère proposée de la physique quantique dans la collection « Dominos ». C’était l’époque où, n’étant pas encore une vedette de la vulgarisation scientifique, il n’avait sans doute pas besoin des facilités du copié-collé. Curieusement, ce que dit Klein de l’expérience du réel microscopique par la mesure quantique me renvoie au canoë et à l’aviron. On sait que, au niveau atomique et subatomique, ce que nous avons du réel est inséparable des conditions de la mesure et de l’instrument de mesure lui-même :
nous ne savons du réel que ce que l’instrument de mesure est …en mesure de capter. Or il me semble que la relation que la physique quantique nous permet d’avoir avec le réel est la même que celle que nous avons avec lui au niveau macroscopique : nous ne savons de lui que ce que nos « instruments de mesure » — à commencer par nos sens — captent de lui ; en aviron, en canoë, la rame est un de ces indispensables instruments de mesure, qui nous disent du réel ce que nous ne saurions pas autrement, et nous disent seulement cela.
la pourriture noble, c’est aussi le voile gris qui se répand sur certains raisins avant la vendange ; c’est fait exprès, le « surmûri » des grains assurant le goût de certains Sauternes, par exemple.
(mais nous avons bien entendu eu, en France, un certain nombre de pourritures nobles et depuis perpette n’est-ce pas. Le tueur en série compagnon de Jeanne d’Arc, Gilles de Rais, pourrait largement être qualifié ainsi.)
Moi je rame la nuit, au boulot, debout, automate nocturne et plein de mélancolie, dans un silence lunaire, l’air triste et spleenesque, comptant les mouches en les prenant pour des lucioles, délire et rêveries et lecture de livres érudits.
Mystique de l’irréel en plein travail !
Gilles de Rais, qu’il est préférable de nommer d’après moi Gilles de Raie, est un saint homme !
Empêtrés dans une attitude pré.lutte des classes, ces crétins de paysans -maudits soient ces indigènes rétrogrades- n’ont pas compris l’ascèse du Gillou, la prenant pour déviation morale !
Merbe, alors !
Si on ne peut plus violer les petit garçons ou épouser les petites filles pré-pubères sous voile, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, ni rêvée …
Gilles ! De tout cœur mentulé, avec toi …
On veut voir une photo de pépère JC, 99 ans, en train de ramer sur son esquif… uhuhuhuh
« Ils sont si rares les sportifs de compétition capables… » Passou
Ils sont surtout si dopés, si drogués, si friqués les sportifs de compétition capables de battre des records imbattables et de gagner des sommes astronomiques…
d’après ses « potes » de l’institut bartabacs, JC le vieux : un type bedonnant avec casquette cache-chauve vissée sur la caboche et un sourire niais
Clopine, avez-vous lu Le Gilles de Rais de l’abbé Eugène Bossard ? Un bijou du XIXe siècle. Réédité par Jérôme Millon.
@
OZYMANDIAS
Tu comptes les mouches ou tu lis des livres érudits?
(Tu travailles dans quel quartier de Paris – si tu es parisien?).
Dès que j’entends parler sport, je pense à Mari et Femme, le chef-d’œuvre de Wilkie Collins.
Pablo75 dit: 30 novembre 2016 à 10 h 43 min
@OZYMANDIAS
Tu travailles dans quel quartier de Paris?
Je travaille au diable Vauvert !!! Tu veux pas ma photo en plus !!!
Ce Pablo75… quelle commère bavarde et curieuse !
Jean ne connaît manifestement pas les principes d’incertitude de Heisenberg. Les mesures de la microphysique (mécanique quantique) n’ont rien à voir avec les mesures de la mécanique classique. Le grand problème de la physique contemporaine est justement d’unifier la mécanique quantique et la Relativité générale. On attend le génie qui en aura l’intuition et saura le mathématiser. Manifestement ce n’est pas Jean…
Sera-ce Blabla?
@ OZYMANDIAS
C’est toi qui racontes que tu travailles « dans un silence lunaire ».
Et à Paris cela m’étonne, tout simplement…
(Tu es saoul encore?)
Étienne Klein est manifestement victime du star-système. Trop pressé pour prendre le temps d’écrire ce qu’il pourrait tout à fait écrire par lui-même, il va l’emprunter chez les autres. Mais il est et il demeure un remarquable épistémologue des sciences physiques, et pas seulement un vulgarisateur. C’est un physicien capable de penser les problèmes philosophiques que pose la physique et de les expliquer grâce à de remarquables dons pédagogiques. Gloire lui soit rendue, en oubliant cet épiphénomène mesquin du copier-coller, dont se réjouissent tous les esprits mesquins et jaloux qui grouillent dans leur médiocrité haineuse.
Pour moi ce « grand » problème est réglé depuis longtemps. Il faut dire que j’ai été aidé. Mon intelligence est certes considérable mais n’aurait pas tout à fait suffit à aboutir.
« épiphénomène mesquin du copier-coller, dont se réjouissent tous les esprits mesquins et jaloux qui grouillent dans leur médiocrité haineuse. »
Plaidoyer pro domo.
Quand le copier-coller mènerait à qulque chose, bon. Le sentiment de propriété littéraire et intellectuelle a beaucoup varié avec le temps. Mais quand il n’y a que ça, que peut-on faire d’autre que de le signaler? Blabla, quand tu auras écrit des chefs-d’œuvre en copier-coller, on cessera de rire. Jusque là… Hurkhurkhurk!
Pablo75 dit: 30 novembre 2016 à 10 h 56 min
Le silence du hall de réception de l’hôtel où je travaille. Ledit hall de réception est décoré en bleu lunaire comme dans un film de science-fiction.
Tu comprends maintenant, espèce de triple andouille !
Le grand problème (dont avait déjà pleinement conscience Pascal), c’est qu’il n’y a pas de métathéorie de la connaissance. Il n’y a pas de logique interne à la science qui permette d’inventer de nouvelles théories de la connaissance. L’inventivité en la matière ne dépend que de l’intuition d’esprits exceptionnels tel Einstein qui a eu l’intuition de ses grandes découvertes avant même de les mettre en équation, par une expérience de la pensée pure : la déviation de la lumière dans un champ gravitationnel, ou même la fameuse formule E=mc2 avant même de faire les calculs pour la trouver. C’est ça un grand savant. Une grande imagination doublée d’un esprit très rigoureux. Pour les mathématiques, il était très doué aussi, mais il a quand même éprouvé le besoin de collaborer avec un mathématicien qui avait été son prof au Polytechnicum de Zürich pour utiliser la théorie mathématiques des tenseurs, qu’on commence à étudier en Maths spé (deuxième année). C’est grâce au calcul tensoriel qu’il a pu calculer le périhélie de Mercure, qui tombait pile poil à 23′ comme les observations l’indiquaient. Il paraît qu’il en est tombé de sa chaise.
Pablo75 est en passe de se faire détester par tous le monde (à part chaloux qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, comme Dupond et Pondu)
Ah, le charme de la pelle*, un sujet à creuser.
AO
*pas du large en l occurrence
@ Chaloux
« Sera-ce Blabla? »
À mon avis, ça va être difficile pour Mr Wikipédia. Il ne comprend même pas ce qu’il écrit: « Les mesures de la microphysique (mécanique quantique) n’ont rien à voir avec les mesures de la mécanique classique. Le grand problème de la physique contemporaine est justement d’unifier la mécanique quantique et la Relativité générale. »
Comment si les mesures de la mécanique quantique n’avaient rien à voir avec celles de la mécanique classique pourraient-on les unifier?
Blabla confond le fait d’ignorer encore la relation qu’il y a entre la mécanique quantique et la mécanique classique, avec le fait de son inexistence. Pour lui, comme pour les enfants, tout ce qu’on ignore n’existe pas.
Dans 50, 100 ou 200 ans les mesures de la physique quantique auront tout à voir avec les mesures de la physique classique. En attendant, Mr Wikipédia est prié de fermer sa gue.ule sur ce thème aussi.
Bénéfice, afin de répondre à votre questio qui s’adressait indirectement à moi sachez que le temps est directement lié à la distance, donc à la matière, que l’on considère celle-ci comme crépusculaire ou ondulatoire, peut importe puisque toute onde ne peut exister que par rapport au temps, sa représentation classique étant amplitude en ordonnée et temps en abcsisse.
La question qu’il faut alors se poser, c’est : existe-t-il un monde qui peut exister en dehors du temps ?
Et : est-ce parce que nous ne sommes capable d’appréhender que matière / corpuscules / temps, que nous avons raison d’exclure ce qui existerait en dehors de cette approche ?
Et : est-il juste ou non que l’existence puisse continuer en dehors du temps et de ce qui lui est relié ?
Pablo75 est manifestement un ignare doublé d’un crétin. Top ten de la Rdl des fumistes…
SEUL…..
10 juillet 1980 : Gérard d’Aboville prend ses avirons et part traverser l’Atlantique à la fraiche, en solo.
Il rentre chez lui apres 71 jours à la rame, 2800 miles au compteur et 8 kilos de moins, embrasse sa femme et dit aux voisins : « S’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que jamais je ne repartirai dans une telle galère ! »
Il en sort un livre : « Seul » chez Robert Laffont, et bien entendu, il ne tiendra pas parole.
D’Aboville repartira du Japon vers l’Amérique dans le Pacifique à la rame, de juillet à novembre 1991. Il dira à Kersauson en arrivant : »Je ne l’ai pas vaincu, le Pacifique, il m’a laissé passer ».
Pablo, quand on voit la piteuse note sur le Kronos de Gombro que Blabla a difficilement extirpée de sa cervelle inerte, on se doute qu’il ne comprend rien, à ce dont il parle de physique quantique. Cela dit, il n’a certainement pas lu ce livre. Hâtivement feuilleté à la librairie de Paris.
Erratum.
« à ce dont il parle quand il s’agit de physique quantique. »
Einstein essayait justement de penser la cosmologie sans la dimension temporelle, comme simple espace géométrique. Pour unifier la Relativité générale et la mécanique quantique, il faudrait réussir à penser l’espace en terme de quanta d’espèce-temps, puisqu’on sait que l’espace se transforme en temps et le temps en espace dans la Relativité restreinte. Ce que personne n’a réussi à faire jusqu’à présent. Mais c’est peut-être l’avenir.
OZYMANDIAS dit: 30 novembre 2016 à 11 h 05 min
@Pablo75
« Le silence du hall de réception de l’hôtel où je travaille. Ledit hall de réception est décoré en bleu lunaire comme dans un film de science-fiction.
Tu comprends maintenant, espèce de triple andouille ! »
En tant que simple andouille, je tiens à vous féliciter, mon cher Pablo, pour votre magnifique, et méritée, promotion … uhuhu !
On est parti pour trois mois de delirium tremens sur la physique quantique comme cet été sur Heidegger.
(Notre cher Ueda appelait ça « l’effet litron »).
@ OZYMANDIAS
Mon gros con.nard, la prochaine fois que tu essaieras de faire le poète (« moi je rame la nuit, au boulot, debout, automate nocturne et plein de mélancolie, dans un silence lunaire, l’air triste et spleenesque »), avertit avant que tu vas faire de la « poésie ». Et n’essaie pas trop de trouver des métaphores de métaphores (comme ce « silence lunaire » à propos d’un hall décoré en bleu lunaire comme dans un film de science-fiction): c’est ridicule.
Pour ce qui est de l’aviron, c’est la mécanique des fluides qui permet de mettre la glissade de la pelle en équation. On appliquera l’équation de Bernouilli.
Widergänger dit: 30 novembre 2016 à 11 h 27 min
« On appliquera l’équation de Bernouilli. »
Pour l’instant je ne vois que l’équation de Widergängernouillette.
Pablo75 se ridicuculise à force d’être bête et méchant. Il devrait lire Ferdydurke de Gombrowicz et sa théorie de la cuculisation qui s’applique parfaitement à son cas pathologique.
On peut parler de tout, donc de littérature, donc de physique ….
Bonne chance à tous dans ce domaine riche de théories, riche d’incertitudes, tellement vaste et complexe, si nouveau, si récent pour les hommes.
Un petit, un tout petit siècle, pour sortir de l’âge classique bien pépère et s’enfoncer dans l’enchevêtrement de cette jungle irrationnellement ordonnée : le réel.
Einstein pensait que tous les événements de l’univers étaient déjà présents. Nous ne sommes que les voyageurs du Temps qui les regardent simplement apparaître par la fenêtre du wagon. C’est très curieux parce qu’il rejoint la théologie de la prédestination dans le protestantisme. De l’influence de Luther sur le Juif Einstein…?
On voit soudain que notre JC a du grain à moudre dès qu’on se met à parler de physique. Enfin un dialogue constructif sur la Rdl. Ça nous change du bêtisier ordinaire (très ordinaire) du duo chaloux/Pablo75 qui ne savent que s’enferrer dans leur discours mortifère.
@ Chaloux
« On est parti pour trois mois de delirium tremens sur la physique quantique comme cet été sur Heidegger. »
Manifestement, Mr Blablá Wikipédia a réussi à finir un article sur le thème dans une revue de divulgation pour ados, a fait quelques fiches et pense nous les présenter ici pour essayer de passer pour le nouveau Etienne Klein, qu’il se permet de critiquer du haut de son escabeau de cuisine.
Widergänger non seulement il est poète, romancier, essayiste, philosophe, germaniste, latiniste, lusophoniste, mathématicien et expert en extraterrestres, mais aussi physicien théorique. Leonardo da Vinci à côté c’est de la roupie de sansonnet.
« Je travaille au diable Vauvert !!! »
Sur l’avenue de l’Observatoire, dans le prolongement du jardin du Luxembourg, donc, OZY ?
Moi, ce qui m’amuse, c’est tous ces pauvres types (chaloux/Pablo75) s’imagine toujours que je vais puiser dans wikipédia. Ils sont tellement stupides qu’ils sont incapables d’imaginer autrui autrement qu’à leur image.
Quand mème, il faut reconnaître que dans la Haute Con.nerie Non Quantique, c’est difficile de faire mieux que Widergänger:
« Pour ce qui est de l’aviron, c’est la mécanique des fluides qui permet de mettre la glissade de la pelle en équation. On appliquera l’équation de Bernouilli. »
Ça, dans le genre, c’est un pur chef-d’oeuvre.
« Widergänger non seulement il est poète, romancier, essayiste, philosophe, germaniste, latiniste, lusophoniste, mathématicien et expert en extraterrestres, mais aussi physicien théorique. »
Tu oublies le traducteur hors pair et l’expert incontestable de la question juive, Pablo !
Pablo75 ne sait même pas ce qu’est la mécanique des fluides. Mais ça cause, ça cause, c’est tout ce que ça sait faire…
Merci, Jibé, j’allais le corriger…
« Moi, ce qui m’amuse, c’est tous ces pauvres types (chaloux/Pablo75) s’imagine [sic] toujours que je vais puiser dans wikipédia. »
(Widergänger)
Tu as raison, Blabla: la Wikipédia c’est trop compliqué pour toi. Toi tu dois être abonné à Science et Vie Junior.
Passoul, il a parfois des moments de grâce où on voudrait lui rouler une pelle (juste un compliment métaphorique, attation).
Moi, j’ai galéré dix ans dans une chorale peuplée de snobs insupportables, dont pas un seul ne pratiquait l’aviron, donc je sais de quoi il cause. En revanche, ici, c’est rempli d’écrivassiers sportifs qui se boxent comme des manchots au fil de l’eau. Mais aussi de sportives racées qui s’embarquent dans la solitude de la fleur blanche du ruisseau comme @22.38 (Annelise a-t-elle été à la hauteur de sa RDC ?…) ou, par delà l’épinglage de la muflerie, en profitent pous nous glisser de bons auteurs sous l’aviron, l’appel de la pagaie, genre le Géant égoïste. Ou d’autres qui, à travers une phrase infiniment ondoyante et festonnée, balancent des messages cryptiques sur le « dogmatisme à la mmln » (c coi ?) https://www.youtube.com/watch?v=QQowsTEuEew ????
Pas de plagiat chez Paul Beatty, premier Man Booker Prize américain pour The Sellout; juste une tradition, celle de la satire. Quand Ralph Ellison croise Swift & Wellbek, ça donne un des débuts de roman les plus explosifs de la littérature contemporaine:
« This may be hard to believe, coming from a black man, but I’ve never stolen anything. Never cheated on my taxes or at cards. Never snuck into the movies or failed to give back the extra change to a drugstore cashier indifferent to the ways of mercantilism and minimum-wage expectations. I’ve never burgled a house. Held up a liquor store. Never boarded a crowded bus or subway car, sat in a seat reserved for the elderly, pulled out my gigantic penis and masturbated to satisfaction with a perverted, yet somehow crestfallen, look on my face. But here I am, in the cavernous chambers of the Supreme Court of the United States of America, my car illegally and somewhat ironically parked on Constitution Avenue, my hands cuffed and crossed behind my back, my right to remain silent long since waived and said goodbye to as I sit in a thickly padded chair that, much like this country, isn’t quite as comfortable as it looks. Summoned here by an officious-looking closed with directions to the Supreme Court building from the airport, the train station, I-95, and a set of clip-out coupons to various attractions, restaurants, bed-and-breakfasts, and the like. There was no signature. It simply ended . . .
Sincerely yours, The People of the United States of America
(…) »
Paul Beatty. The Sellout (2016)
@ Jibé
« Tu oublies le traducteur hors pair et l’expert incontestable de la question juive ».
Je savais que j’oubliais quelque chose, que la liste était trop petite pour un esprit aussi obèse que le sien…
Et il est aussi historien, non seulement du peuple juif, mais de tout.
Quand j’étais ado, ma grande-mère avait une voisine venue de son village de la montagne, où il n’y avait plus personne, s’installer chez ses enfants à la ville. Elle avait un petit-fils étudiant à Madrid et quand on lui demandait ce qu’il étudiait, elle répondait invariablement: -Tout. Et quand on lui disait: – Mais il ne peut pas tout étudier, il y a trop de choses, elle répétait: – Mais si, je t’assure, il étudie tout.
Qui m’aurait dit à l’époque qu’un tel génie j’allais le trouver ici 40 ans après, déguisé en troll de blog !!
Janssen J-J dit: 30 novembre 2016 à 11 h 57 min
« Passoul, il a parfois des moments de grâce où on voudrait lui rouler une pelle (juste un compliment métaphorique, attation). »
JJJ n’est qu’une chienne en chaleur, aveuglée par ces désirs animaliers que nous combattons nous autres français de souche récente, christianisé à coeur. Qu’est ce qu’il a de plus que les autres, Passou, pourquoi tant d’amour sur cet homme là ?….
Pablo, « l’escalier de cuisine », c’est une trouvaille.
Il y a même des théories selon lesquelles notre univers -et nous donc- serait mort. Nous ne serions plus qu’un rayon de lumière projeté -comme ces étoiles qu’on voit disparaître aujourd’hui au télescope alors que leur disparition date de millions d’années. Nous avons déjà eu lieu.
JC ne répond pas à la demande de photo : il nous mène en bateau… uhuhuhuhuh
« Science et vie jr ». Il doit l’emprunter à la bibli de son collège.
Un compère de l’Institut suggère à l’avenir de se préoccuper plutôt des « Mystères de l’Aveyron », que ceux de l’aviron.
L’Aveyron ? je ne sais même pas où c’est !….
« Pablo75 ne sait même pas ce qu’est la mécanique des fluides. »
(Widergänger)
Ah, si: j’ai deux enfants.
Voilà l’aviron baillonné…
@ Widergänger
Par contre toi, question mécanique des fluides, je me demande si l’usage abusif que tu fais de la cinématique manuelle a déjà abouti à quelque chose d’autre qu’à la carbonisation de tes neurones.
Qui, ici, sur un blog où Tintin Heidegger règne en maître, où Lacan cancane, , peut s’enorgueillir d’avoir un certif (UV) de « Mécanique Statistique des Fluides Turbulents » ?
Je vous le donne en mille…. si, si …!
Je vous rappelle que Blabla n’est pas traducteur : il est trouducteur. Il ne traduit pas, il trouduit.
Même plus, Pablo. La chose découragée lui est rentrée dans le bas-ventre.
Un peu de poésie juste pour faire chier Pablo75 :
Dites-moi, dites-moi
Ô nuit d’espoir éclatant
Dites-moi, dites-moi
De quel vent d’amour intransigeant
Tu siffles pour enrayer les appas
De ce monde sclérosé, sans foi, ni loi
Ô journée mondiale de paix
Dites-moi, dites-moi
De quelle voix de pétition
Tu amorces la finitude
Des esprits de servitude !
Ô créatures intelligentes
Dites-moi, dites-moi
N’avez-vous pas perdu toute turpitude ?
Ô Moi vaniteux et orgueilleux
Quand la vérité te saute aux yeux
Peux-tu ne pas croire ?
N’as-tu pu défendre ton honneur
Contre l’avoir, le pouvoir et la gloire ?
Désespéré, je plaide et je crie
Ô arbres et buissons
Ô création, grandeur infinie
Dites-moi, dites-moi
Avec vos bras tendus vers les cieux
Ne vous revêtez-vous pas d’un sac rugueux ?
Ne vous laissez-vous pas aplatir
En signe de protestation jusqu’à en mourir ?
Ô animaux de la forêt
Dites-moi, dites-moi
Dans la poussière, ne vous roulez-vous pas
En signe de lamentation ?
Soulevant le vent violent du Sahara
Suspendant dans l’air toute particule en cours
N’appartenant pas à l’amour ?
Pétales des fleurs d’oranger
Dites-moi, dites-moi
Ne refusez-vous pas en ce printemps
D’émaner votre parfum suave et envoûtant
Ne vous ne tournez-vous pas vers le soleil des étés
Le priant de s’éteindre
Réclamant l’amour et la paix ?
Dites-moi, dites-moi
12.02 « Qu’est ce qu’il a de plus que les autres, Passou, pourquoi tant d’amour sur cet homme là ?… ».
A l’évidence, nous aimerions tous et toutes lui ressembler, car il est beau, puissant, intelligent, libéral, cultivé, musclé par l’aviron, célèbre, parisien, sexy, de classe moyenne culturellement aisée, hédoniste, bon journaliste, agnostique, romancier comblé, aimé des hommes et des femmes. Il a de belles chemises et il sent bon. Voilà pourquoi nous sommes toutes-s aux pieds de son blog.
Pablo75 c’est une fonction d’onde statistique. Quand on pointe son viseur dessus, il perd la moitié de ses breloques…
Ah, je comprends mieux désormais pourquoi Pablo75 me cherche avec tant d’insistance. C’est que sa fonction d’onde aspire de tout son être à mon trouducteur. Gigantesque trou noir qui l’aspire…!
Sur la RDC, Blabla et l’amour. Un poème?
Widergänger dit: 30 novembre 2016 à 11 h 56 min
« Ne cherchez pas ! Nul ne sait ce qui nous rapproche de l’autre sexe. Depuis le Banquet de Platon, on s’y est essayé sans le moindre succès. Moi, j’ai une nouvelle théorie sur la question, empruntée en partie à F. Pessoa : l’Ennui, la bêtise, le masochisme, le goût du malheur… (et je vous épargne l’essentiel : notre incapacité à désirer quoi que ce soit). Après ça, bonne chance en amour ! »
Après ça, chaloux prétendra que c’est moi qui fait du copier-coller…! Manque pas d’air le trouduc. Encore un que je vais aspirer dans mon trou noir…
« Gigantesque trou noir qui l’aspire…! »
Pourquoi Blabla ne nous épargne-t-il pas ses particularités physiologiques?
Mais pour ton plus grand plaisir, mon petit chéri…!
@ Widergänger
« Pablo75 c’est une fonction d’onde statistique. »
Et toi tu es le rédacteur unique de l’Encyclopédie de la Pédanterie.
Je ne suis pédant que pour les pédés…Autrement, non.
Minutage parfait :
qui, n’ayant pas déjà pratiqué,
a envie de s’asseoir au ras de l’eau
le jour de la première offensive
un peu sérieuse de l’hiver ?
Baindesiègement.
« JC a du grain à moudre dès qu’on se met à parler de physique. »
adolf euh euh il rame il rame
Y aurait-il des attracteurs étranges
auxquels mêmes des physiciens avertis
ne sauraient échapper ?
Alouettement.
Widergänger dit: 30 novembre 2016 à 12 h 31 min
« Je ne suis pédant que pour les pédés. »
Épigraphe de l’encyclopédie?
Celle que je préfère, c’est la dame de nage. Elle joue le rôle de pivot dans le couple qu’elle forme avec le rameur et transfère à l’embarcation la réaction créée par le coup de rame.
Widergänger dit: 30 novembre 2016 à 12 h 27 min
« Mais pour ton plus grand plaisir, mon petit chéri…! »
Euh, Blabla, je t’assure que « mon plus grand plaisir » je ne le prendrais pas dans ton «gigantesque trou noir qui aspire». Vraiment pas.
Hurkhurkhurk.
La Rdl au salon nautique !
(rebaptisé « Nautic », marque échappée
à un laboratoire vétérinaire adepte
de la lutte contre les parasites).
Avirondement.
Chaloux dit: 30 novembre 2016 à 12 h 45 min
Euh, Blabla, je t’assure que « mon plus grand plaisir » je ne le prendrais pas dans ton «gigantesque trou noir qui aspire». Vraiment pas.
Hurkhurkhurk.
__________
Tu vois bien que tu le prends ! Arrête de mentir.
Entre le plaisir et le fou-rire, il y a des mondes… (cinq minutes non stop).
On a quand même une chance inouïe d’avoir entre nous un génie tel que Widergänger: il est non seulement poète, romancier, essayiste, philosophe, traducteur, expert en judaïsme, germaniste, latiniste, lusophoniste, admirateur d’antisémites, homophobe (« je ne suis pédant que pour les pédés »), historien, mathématicien, physicien théorique et spécialiste des extraterrestres, mais aussi expert en aviron.
Demain si par hasard quelqu’un avait le malheur de parler de pissotières, Widergänger nous révélerait qu’il est aussi ingénieur de vespasiennes et installateur de sanisettes.
Souhaitons que Pierre Assouline consacre un article au sanibroyeur!
Vous voyez bien que vous voyez le monde uniquement à travers votre petit trou.
Une fois en Grèce avec un pote nous faisions du tourisme de nuit, quelle idée de se marcher dessous sous un soleil brulant à dépenser ton flouz, nous déambulions dans les ruelles silencieuses et les arrières cours parce qu’au delà des somptueuses façades la vie se révèle. Une nuit nous nous sommes retrouvés dans une boite de nuit suspendue au bord de la falaise avec des minettes prépubères, nous avons fait tourner les tables et bu la vodka et puis au petit matin accompagnés de notre nouveau clébard à quatre pattes, lui faisant des mamours affalés sur les transats en attendant que le soleil se lève sur une mer d’huile arrive des avironistes(?), t’y crois toi? De l’aviron dans la mer, et bien c’est faisable mais faut être du matin, l’embarcation posé sur ce miroir enveloppé dans un silence d’église qui se barre tranquillou se réchauffer dans l’horizon. Je vais tenter de vous retrouver une photo.
Janssen J-J dit: 30 novembre 2016 à 12 h 16 min
12.02 « Qu’est ce qu’il a de plus que les autres, Passou, pourquoi tant d’amour sur cet homme là ?… ».
« A l’évidence, nous aimerions tous et toutes lui ressembler, car il est beau, puissant, intelligent, libéral, cultivé, musclé par l’aviron, célèbre, parisien, sexy, de classe moyenne culturellement aisée, hédoniste, bon journaliste, agnostique, romancier comblé, aimé des hommes et des femmes. Il a de belles chemises et il sent bon. Voilà pourquoi nous sommes toutes-s aux pieds de son blog. »
Résumons :
1/ beau, nous le sommes
2/ puissant, nous le sommes
3/ intelligent, ça ne sert à rien
3/ libéral, c’est notre credo
3/ cultivé, nous n’avons pas de statut à défendre mais nous le sommes
4/ musclé par l’aviron, pas vraiment, mais par d’autres sports, certes !
5/ célèbre, pour vivre heureux nous vivons caché : c’est bien sympa.
6/ parisien, ahahahaha ! vivre dans ce cloaque socialiste ?
7/ sexy, fabuleusement en toute objectivité
8/ classe moyenne culturellement aisée, …euh ?… sans importance
9/ hédoniste, comme tout le monde
10/bon journaliste, impossible et sans intérêt …
11/agnostique, par dieu, oui !
12/romancier comblé, romancier amateur seulement …
13/aimé des hommes et des femmes, a-do-ré !. Des femmes.
14/belles chemises, vieilli …BHL au pressing !
15/il sent bon, nous aussi ! Une bonne odeur de stupre, de luxure, de lubricité contenue.
Pourquoi lui, et pas nous ?!….
WG laissez-les radoter le froid leur monte à la tête ils sont congelés
11h05 un bleu Magritte?
https://www.fine-arts-museum.be/uploads/vubisartworks/images/magritte-10711digi-l.jpg
à la distance, donc à la matière
D, pas de distance entre deux irreprésentables, entre deux vides, deux néants?
CRAPULERIE SOCIALISTE D’AUJOURDHUI
« En 1871, l’insurrection des Parisiens contre le gouvernement provisoire dirigé par Adolphe Thiers avait été marquée par la mort de 10 à 20.000 personnes, voire plus selon les estimations. »
Anéantir les Communards assassins et destructeurs fut une œuvre de salut public …. Vive Thiers !
JJJ11h57 « dogmatisme à la mmln » ( à la mord moi le nœud)
Non,on a pas le droit de dire « espace géométrique »
Qui dit espace dit distance, donc temps pour parcourir cette distance, avec comme limite la constante C.
Les mots espace et géométrie sont interdits dès lors que l’on considère le « sans temps » ou la fin des temps.
C’est là qu’on commence à soupçonner qu’il faut avoir une tête havec hardware et software très particuliers pour manipuler ces concepts. Beaucoup l’ont, ils sont juste en avance de plusieurs centaines de millénaires sûr nous. Et tant que nous-même n’auront pas parcouru le chemin évolutif nécessaire, nous n’auront pas accès à ces mystètes et il est juste et raisonnable que nous n’y ayons pas accès, sauf quelques-uns triés sur le volet, car précisément justes et raisonnables, des ambassadeurs.
Définissez vos vides et néant, Berenice, sinon on ne peut guère avancer. Vous savez très bien qu’une armoire vide est pleine d’air, que le vide spacial est plein d’ondes électromagnétiques, que même débarrassé de ses ondes, ce vide vibre encore d’une énergie de point zéro (non ça vous ne le savez pas mais je vous le dit), etc…
Ne parlons pas de ce que nous ne comprenons pas par excès de faiblesse, fainéantise, incompétence …
ça n’a pas toujours été philosophique : https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcScSsPXZRKN6_SaFU_bWi2F7nbmYvR5qA_24EdTGouOaBGC1Ynq
WGG, sachez qu’alors même que je ne suis pas compétente à apprécier la pertinence de certains de vos arguments je reste opposée au harcèlement systématique dont vous êtes l’objet, cet espace étant je crois un lieu de liberté d’expression offert au dialogue, je trouve stupide la constance à vous poursuivre sous la plume de Chaloux et de Pablo qui semble le suivre fidèlement, qui des deux Don Quichotte , Sancho, le maître le serviteur, ou faut-il discerner un plan horizontal où circulerait une égalité émulatrice, une force d’entrainement mutuel propre à vous anéantir?
13h47 on ne sait pas trop à quoi vous faites allusion… tentez-vous de signifier que tous n’ont pas accès à la culture?, voyez le film » Le sel de la terre » pour la galère, c’est d’une évidence .
Bérénice, ne dramatisez pas. J’aime bien Blabla, il m’amuse, et rien n’est plus éloigné de moi qu’une volonté d’anéantissement. Pablo et moi, nous sommes une chance inespérée pour lui. Nous l’aidons objectivement à faire évoluer son personnage. Il ne serait plus rien sans nous. D’ailleurs il s’amuse beaucoup lui aussi.
Bérénice,
Ne soyez pas inquiète, dans votre bonté charitable, pour le salut de Wiwi que vous semblez adorer.
Chaloux, Pablo et moi-même sommes les amis fidèles, dévoués, affectueux de notre cher sauvageon. Nous sommes, là, dans un Cervantes non écrit…
Don Quijote Wiwi a, non pas un, non pas deux, mais TROIS Sancho pour le guider sur le chemin du bien.
Chaloux je ne doute pas que pour vous tout puisse se transformer en jeu, j’éprouve toujours à vous lire l’un ou l’autre une réaction de rejet, vous faites preuve d’une brutalité et vous dénigrez systématiquement WGG, j’imagine que ce doit être excitant, jouissif, satisfaisant sinon vous renonceriez n’est-ce pas , un peu d’eau pour la roue de votre sadisme qui sans être suffisant à vous définir reste parmi vos composants.
JC, Concernant la distribution de « Fausses pelles », l’auteur me signale qu’ elle est assurée sur FNAC.com, cultura.com, decitre.fr et chapitre.com.
Merci bérénice de votre sollicitude. Ce sont en effet deux harceleurs, type d’individus qu’on rencontre, hélas, assez fréquemment sur les blogs, et contre lesquels la raison reste impuissante. Mais vous avez raison de souligner qu’ils sont une véritable plaie.
14h04
(allusion à l’époque où ce n’était pas pour le fun )
Deux « plaies » sur une grosse mouche.
En général, c’est le contraire!
– Et la pensée, demanda Rodion, la pensée ?
– Ah, c’est plutôt maintenant sur le crâne, un soleil de minuit. Glacial. Que faire s’il est minuit dans le siècle ?
– Soyons les hommes de minuit, dit Rodion avec une sorte de joie. »
Victor Serge ( S’il est minuit dans le siècle )
Ozy
c’est dans ce livre où il dit que les racines sont devenues un archaïsme, l’exil une sorte de norme?(au vu des bouleversements mondiaux)
Merci Passou !
(et maintenant, à l’Institut Bartabacs, travaux pratiques sur : « Le baby-foot de compétition est il un jeu ou un sport ? »)
« qui mériteaient de figurer dans une anthologie. »
Les textes et les auteurs semblent manquer pour réaliser un « Goût de la pelle », Passou !
assouline, je l’aime de + en +;.attention, admiration virile , sans ambiguité.
Superbe article sportif. L’amateur de rugby qui trouvait ridicules les brêles à rameur d’Oxford s’incline.;conquis par la description. remarquable trempe que ce papier!
Congratulations aussi pour RDC d’où j’arrive; on y cause d’avironnage dans un film portugais; votre pouliche annelise Roux en train de nous tomber comme des mouches !
Tous fous de son style strong avec sa drôle de poésie dans les coins. Admirable. Je vous tire le compliment pour la bonne adresse; vous l’avez bien formée : votre élève ( vu qu’elle avait fait sciences-po)avant de la distinguer j’imagine?Comment avez-vous recruté l’ovni?
Vous votre style, elle le sien;, l’accord à deux voix en canon discret :l’indice des bons professeurs que cette transmission !
Je lisais ‘Le Monde’, Libé, les Cahiers et maintenant RDL/RDC; joli coup double à décuplement;
vous devriez la proposer pour le prix hennessy; à ce niveau ‘censier’, les critiques habituels, je n’en vois pas 36 qui lui arrivent à la semelle. Le Prix remis pour the first time à une blogueuse,jamais été fait si ? Mieux que Madame Slimani.
enfin je dis ça, je dis rien ;on m’objectera que c’est un prix de critique ‘littéraire » (a priori vous ne jouez plus dans la catégorie Passoul?plus dans un journal, rangé des voitures donc?) Mais A-li, une « République » en ligne ,couronnée pour la 1ière fois en la personne d’une femme,ça aurait de la branche.
etudiant en lettres dit:30novembre2016 à 14h43 min
Ozy
c’est dans ce livre où il dit que les racines sont devenues un archaïsme, l’exil une sorte de norme?(au vu des bouleversements mondiaux)
Absolument. Vous avez une sacrée mémoire !
Bravo !
Une fausse pelle c’est une pelle en langue de bois ?
Pon che zor… Sofort !
« ILS ETAIENT UN SEUL HOMME » de Daniel James Brown.
Formidable épopée d’une équipe d’aviron, menée par un Anglais excentrique, qui ira jusqu’à la consécration aux jeux Olympiques de 1936, sous les yeux mêmes d’Hitler humilié et devant les caméras de Leni Riefenstahl.
Vous connaissez, Passou, j’espère !
A ne pas laisser passer… au fil de l’eau.
OZYMANDIAS dit: 30 novembre 2016 à 14 h 47 min
Faut dire que c’était bien vu et encore, il est décédé avant la 2ème moitié du 20ème siècle !
@13.13 Voilà pourquoi pas toi, JC…
Tu vis pas vraiment caché dans ton île célèbre, tu te balades en marcel BHV plutôt qu’en chemise BHL, t’es musclé par un jogging poussif du matin, donc rétréci du bulbe, t’es qu’un agnostique déiste à l’odeur de foutre, un provincial sudiste grenouillant en cloaque frontiste, juste toléré des seules cagoles mais pas des cagots, donc de moeurs suspectes, un blogueur pitoyable à défaut de montrer ton art de journalisme ou de faire preuve d’écriture reconnue, t’es bo et con à la fois, donc libéral…
Ergo, t’as encore du travail pour ressembler à Passoul, mais Je-Crois en Jésus-Christ, JC, encore un petit effort pour te changer, tu y arriveras peut-être. Des coaches professionnelles sévissant ici, pleines d’expertise peuvent t’aider, tu le sais, d’autant qu’elles prennent pas cher.
N’oublions pas ‘Trois hommes dans un bateau’ de Jerome K. Jerome, partis à la rencontre de Céline et Julie, une lamentable partie d’aviron ratée sur la Tamise.
JC….. dit: 30 novembre 2016 à 13 h 44 min
Ne parlons pas de ce que nous ne comprenons pas par excès de faiblesse, fainéantise, incompétence …
–
n’est-ce pas ? alors ne parlez plus jamais de Dieu.
Henfin un billet physique… Faut se dérouiller, comme dirait Bébert !
Pas que Cercas d’intéressant dans la littérature catalane. Jaume Cabré est, paraît-il remarquable aussi, notamment son dernier, Confessions, me dit une collègue.
Oui, Janssen-J-J, elle est à la hauteur, mais différemment, librement, sans interlocuteur. Elle racle le fond de sa mémoire et sans ambiguïté commence son récit par ces mots énigmatiques « J’ai dans la tête des images inventées, des visions tour à tour saugrenues, fausses et véridiques… »
Alors, j’embarque dans « ces paysages qu’elle ignore et qu’elle sait cependant connaître ». (là, je la cite mais remplace « le » je par le « elle » puisque je parle d’elle).
Elle se bat à mains nues entre les souvenirs d’ici et ceux de là-bas.
Alsace… Bordeaux… l’Algérie… Paris, les Halles…
« réel distordu »
Les tours jumelles aux abords de Central Park apposées aux machettes qui tuent au Rwanda… Sa naissance dans une 2CV dont le chauffage marche mal et sa perte : une Afrique mythologique, onirique qu’elle n’a connue et éprouvée que par la parole de sa mère.
Elle rembobine à l’instinct, cherche, elle ne sait quoi, elle qui est née ailleurs que dans la terre de ces souvenirs.
On est loin des blogs, dans un territoire fugace, celui de la mémoire et de l’oubli dans les traces. Elle rôde entre aujourd’hui et ce lointain passé, intense, cherchant des signes. Et ça fait une écriture rugueuse comme la terre sèche, les roches, des morceaux de douleur arrachés à ces présences, parfois des morts qui porteraient la vie. Son œil devient bouche ou plutôt main écrivant. Un rythme qui court à travers le livre comme une trainée de poudre et pourtant elle a dû écrire lentement, mâchonnant de l’obscur dans un monde où tout conduit au non-sens. Et elle trouve et c’est lumineux. De la belle littérature.
« Fausses pelles »…un presque nabokovien contrepet sous « Fesses pâles »…
(Fesse, Paul!, sur le ton de l’injonction/disjonction).
« « pourriture noble » la coque protectrice qui se forme dans la paume de la main à force de frottements »
Hopjection, c’est de la décomposition, normalement, la pourriture ; enfin, dixit Orsenna dans une bio de Pasteur…
Et la décomposition, c’est que les hatomes filent à l’anglaise de leur molécule pour s’agroumer à une autre molécule c’est des migrants, quoi…
On pourrait décliner, jibé « goût de l’appel »;.. London, De Gaulle et puis, au détour, hop, une petite pelle…
les avaocats se ramassent comme les feuilles mortes, à l’appel
@ bérénice
« je reste opposée au harcèlement systématique dont vous êtes l’objet »
Tu n’as pas encore remarqué que 9 fois sur 10 c’est lui qui provoque? Tu ne sais pas encore qu’il est maso?
Il serait temps de comprendre ce qui se passe dans ce blog, depuis le temps qu’on te voit par ici…
Bien sûr Jaume Cabré !
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2013/11/confiteor-jaume-cabré-tisse-la-toile-du-mal.html
Merci à Monsieur W. de le citer.
Le meilleur livre lu en 2014, un souffle épique détonnant… comme on n’en fait plus.
Dommage…
https://www.youtube.com/watch?v=ArtL8rH5QOc
Eh me.de!
Ils ont coupé au moment où LdF offre sa « belle pelle » à PA, lui dans un étrange costume d’ailleurs…?
Les nouveaux maillots du PUC ?
Pas encore nommé volapük et à en perdre son larbin.
AO
« Eduardo Mendoza gana el Premio Cervantes 2016 ».
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/11/30/actualidad/1480495969_467342.html
Le Premio Cervantes étant le Nobel espagnol…
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 30 novembre 2016 à 15 h 50 min
« goût de l’appel »;.. London, De Gaulle
Devant une docte assemblée, lecture de l’Appel.
– Et maintenant, lecture de l’appel du… dix-sept… euh non dix-neuf…
Véridique c’est pas du toc…
Janssen J-J dit: 30 novembre 2016 à 15 h 09 min
t’es musclé par un jogging poussif du matin
Justement, la course de fond est parfaitement antinomique avec la muscu, c’est ça le malheur ; avec la piscine, également, c’est bien là l’astuce de ces maudits trucs genre triathlon, pentathlon, et même décathlon là c’est la mort !
JJJ
On ne m’a jamais facturé pour un service de coaches professionnelles à la DSK : tu n’as aucune chance, ma belle péripatétichienne !
Pablo75 dit: 30 novembre 2016 à 16 h 21 min
@ bérénice
Et puis, Bérénice, le jour où vous lirez que je parle de « mon gigantesque trou noir qui aspire » je serai devenu quelqu’un d’autre. Comment voulez-vous qu’on ne rigole pas?
Passou est visiblement à son mieux avec l’élément liquide; je me souviens de très beaux billets sur Patrolin & Kauffmann.
De la même façon, je trouve que L’Eau et les rêves de Bachelard son plus beau livre sur l’imagination matérielle.
Avec ce billet de Passou, coïncidence, on est proche du film « L’ornithologue », qui sort naujourd’hui et qui est couvert de critiques très élogieuses :
« Un ornithologue, seul sur le fleuve Douro, au nord du Portugal, perd le contrôle de son kayak en observant des oiseaux à la jumelle. Il se réveille, un peu plus tard, au milieu d’une nature hostile… »
Bloom dit: 30 novembre 2016 à 17 h 09 min
Magnifique référence.
Pour le plaisir cette entame, page 11 :
« Je suis né dans un pays de ruisseaux et de rivières, dans un coin de la Champagne vallonnée, dans le Vallage, ainsi nommé à cause du grand nombre de ses vallons. La plus belle des demeures serait pour moi au creux d’un vallon, au bord d’une eau vive, dans l’ombre courte des saules et des osières. Et quand octobre viendrait, avec ses brumes sur la rivière… »
J’ajouterais volontiers quelques belles pages des romans de Philippe Le Guillou.
@Janssen-J-J,
Voir à 15h29 mes impressions sur « La solitude de la fleur blanche » d’Annelise Roux
Jogging poussif, c’est bien vu !
Mais, quasi centenaire, ça devient dur de courir un peu. Je persévère en pensant aux c.onnards qui restent à vivre en ville, leur cult sur une chaise dans un appartement exigu, attachés à leurs idéaux numériques comme les anciens aux reliques de la Croix… la nature lointaine, inaccessible oubliée ! Pauvres gens.
D. dit: 30 novembre 2016 à 15 h 23 min
JC….. dit: 30 novembre 2016 à 13 h 44 min
« Ne parlons pas de ce que nous ne comprenons pas par excès de faiblesse, fainéantise, incompétence … »
n’est-ce pas ? alors ne parlez plus jamais de Dieu.
Mon cher Dédé, Dieu n’est pas un sujet de conversation, puisqu’il n’existe pas. Le sujet de conversation, c’est l’imbécilité des croyants !….
Pour en finir avec les tentatives de la gauche de limiter, pour des raisons stupides, la liberté d’expression : il doit être permis de dire que l’IVG est un assassinat comme il est légal d’avorter !
Quand va t on comprendre l’importance du dire, quel qu’il soit ?
« le narrateur se soit laisser happer par une chorale échappée d’une église »
Ha mais ça c’est un thème passovien canonique ! Dans Sig… Et peut-être encore dans d’autres tapi dans l’ombre ! Ca se voit tout de suite himmédiatement…
@15.29 Magnifique dérive ophélienne sur la fleur blanche, Ch., je n’aurais jamais su si bien en parler. Mais pour sûr, je l’avais appréciée à sa sortie, or donc grand merci pour cette belle remontée à la surface de la morte noyée.
Sur un autre fleuve imaginaire, je conseille souvent d’aller naviguer sur l’incontournable Xingu d’Edith Wharton, en proustienne caustique et désopilante, pratiquant l’aviron mental avec la quintessence british qui sied à pareille navigation.
Ou bien encore, plus austère, d’aller voir les rives de « l’île des jacinthes coupées » de Torrente Ballester (mais là, je crains qu’on n’ait pas la bénédiction des territoires pabloviens75). Poussons donc un peu à l’ouest, pour aller aux Vendanges de Torga (un roman d’après guerre sur la dure condition des travailleurs portugais au Douro), Miguel Torga étant cet écrivain médecin majeur dont on ne parle pas assez souvent alors qu’il a laissé derrière lui un immense journal (plutôt littéraire), fort impressionnant et digne de respect (naguère traduit chez Corti en deux tomes : En franchise intérieure, 1933-1977 ; En chair vive, 1977-1993). Impossible de retracer l’histoire du Portugal sans être passé par ce monument. Un avis comme un autre, soit dit au passage.
17.04 Hélas for you, je ne vous/te proposais pas mes services de péripatétichienne. Les miens sont uniquement bénévoles et pour aider ces dernières à remettre les tordus de pq dans le droit chemin du respect du beau sexe.
Et la voix de Bachelard, Christian, cet inimitable accent champenois, qui m’émeut chaque fois que j’écoute une des conférences qu’il donnait volontiers…
J’ai lu « L’eau et les rêves » dans un cottage écossais, au bord le la rivière Dee, sur la route des whiskys (dans la composition desquels l’eau joue un rôle primordial). Inoubliable.
« l’importance du dire, quel qu’il soit »
Les prix du baril vont augmenter
« Grande médaille de la francophonie au chanteur Stromae » (weet)
connais pas mais puisque c’est un chanteur lui accorder la médaille est péché
L’ami Erik à ses potes en vert: « Alors, on danse? ».
JC….. dit: 30 novembre 2016 à 13 h 44 min
Le sujet de conversation, c’est l’imbécilité des croyants !…
Et l’imbécilité des incroyants, vous en faites quoi, mon pauvre JC
Pablo75 dit: 30 novembre 2016 à 16 h 35 min
Le Premio Cervantes étant le Nobel espagnol…
Mais de qui s’agit-il, Pablo75, dites-le moi s’il vous plaît.
@17.49 Quand va-t-on comprendre l’importance du dire, quel qu’il soit ?
Mais la question n’est pas celle-là voyons donc, elle est plutôt celle de savoir si on peut vivre sans penser. La réponse cartésienne est non. S’il s’agit de savoir comment subordonner la pensée à la vie ou comment faire de l’activité humaine une intensification de vie plutôt qu’un affaiblissement, eh bien la réponse est dans Nietzsche. Mais désolé…, JC fait toujours du Descartes à son insu [même pour (se) donner à accroire à ses sottises en saillies], alors qu’il a une juste perception intellectuelle de la chose pensée, laquelle suppose chez lui une intellection consciente d’elle-même, représentant une élaboration éloignant de la matière brute des sensations et des volontés, comme chez tout internaute moyen, fût-il légèrement amoindri du bulbe céphalo-rachien.
Les endorphines activées par la pratique régulière de l’aviron donnent de magnifiques ténors chez les barreurs apparemment sans cervelle ou les bretteurs de Gascogne. C’est une évidence, et Passoul fait bien de rappeler qu’on sous estime les grandes gueules, en général.
JJJ
J’ai toujours estimé les femmes à leur juste valeur : des ventres* à féconder.
Bien à vous, et bonne soirée ?…
* il existe quelques contre-exemples : Hypatie, Curie, Gouge, Weil, Cordy, Bruni …
J’ai comme l’impression que Pierre Assouline est surtout nostalgique du temps où il était jeune, le temps où il pratiquait l’aviron juste pour pouvoir draguer de belles sirènes et vivre avec elles d’amour et d’eau fraîche.
JJJ,
On peut, on doit, il faut, vivre sans penser ! C’est même mon but ultime : position du lotus, on ne pense plus car cela ne fait qu’égarer … Penser ne sert strictement à rien !
C’est sûr que l’IVG y a plus qu’à se cramponner au parois ! La cheminée, ça s’appelle, en halpinisme… Les gros ça va i peuvent se coincer !
Penser c’est fatigant. Moi quand il m’arrive de penser, je ne pense à rien.
Penser ne sert à rien. Et pour cause, la pensée n’est pas de l’ordre de l’utile.
Le discours qui consiste à dire contre la foi que Dieu n’existe pas est vide de sens étant donné que la foi se passe aisément de la preuve de l’existence de Dieu.
Dire que Dieu n’existe pas est ainsi aussi insensé que de dire le contraire. L’existence de Dieu, par nature, est indécidable. C’est bien d’ailleurs ce qui fonde la foi des croyants. Qui ne sont dès lors pas plus imbéciles que les non-croyants. Dieu c’est précisément sans doute ce qui fait de l’homme un imbécile. Et le rend chèvre…
JJJ
Quittons nous définitivement sur quelques sympathiques constats ! Non seulement Dieu est mort, mais Nietzsche est mort, et Newton, et Descartes, et Louis Capet …
J’ai laissé il y a bien longtemps Euclide et le cadavre de Descartes sur le chemin de newton, mort, et celui du Grand Albert (merveilleux inventeur) un peu plus loin…
Et, ma chère, pardonnez moi : mes sottises sont plus belles que vos crottes sèches !
Descartes n’a jamais dit qu’on ne pouvait pas dire qu’on ne pouvait pas vivre sans penser. La pensée cartésienne n’est absolument pas un vitalisme. Descartes cherche simplement une certitude sur laquelle fonder la théorie de la connaissance. Cette certitude, il la trouve dans une expérience de pensée, à savoir que je peux certes douter de tout, mais ce faisant je pense, donc mon activité de pensée est une preuve que je suis. D’où la fameuse équation, Je pense donc je suis. Qui fonde ainsi un Sujet de sa propre pensée. Freud et Lacan à sa suite viendront contester ce subjectivisme en disant que quand je pense, en fait ce n’est pas moi qui pense mais mon inconscient qui influence ma conscience. Lacan ira un peu plus loin encore en disant que « l’inconscient est structuré comme un langage ». Autre option, celle de Wittgenstein, qui prétendra que la pensée n’est jamais que ce que la langue permet de penser. Donc, quand Je pense, en fait c’est la langue qui pense à ma place. Le structuralisme est un des aboutissement de cette façon de penser. Dans Les Mots et les choses, Michel Foucault montre que les grands systèmes de pensées au fil des siècles sont en fait comme des vastes plaques tectoniques qui bougent et produisent elles-mêmes leurs conceptualisation du monde, où le Sujet ne joue qu’un rôle très marginal dans l’élaboration des concepts. Ces plaques tectoniques, il les a appelées d’un mot tiré du grec une « épistémè ».
https://www.youtube.com/watch?v=qu70lxwFoTA
« Ça sert à penser… »
Nietzsche déjà avait précédé Wittgenstein quand dès 1873, dans Le Livre du philosophe, il avait pu écrire : Der Philosoph in den Netzen der Sprache eingefangen » (« le philosophe pris dans les filets du langage »).
Wittgentein estimait que penser était utile à quelque chose, ne serait-ce que pour calculer afin qu’une chaudière n’explose pas, par exemple. « Parfois on pense, parce que cela a fait ses preuves », dit-il quelque part.
Et d’ailleurs déjà Nietzsche avait, d’une certaine façon, précédé lui-même Freud et Lacan quand il se met à penser l’impensé des grands systèmes de pensée, c’est-à-dire quand il commence à déconstruire l’inconscient de la pensée qu’il analyse, inventant du même coup ce qu’on appelle aujourd’hui le « déconstructionnisme ». Par exemple, il montre que la métaphysique occidentale avec, dans le christianisme le principe de la charité, est en fait fondée sur la volonter de domination, c’est-à-dire le contraire-même de la charité.
Widergänger dit: 30 novembre 2016 à 18 h 51 min
Toute une après-midi passée à compiler des fiches pédagogiques, d’ailleurs très faciles à retrouver… Il en veut, le Blabla.
Bonne sôarée…
Le Guardian a analysé 70 millions de commentaires depuis dix-sept années, et est arrivé à une conclusion peu encourageante pour les blogs :
« La zone en bas de ses articles se transforme souvent en champ de bataille. Le débat « constructif » entre les lecteurs est rare. »
Y a qu’à lire les commentaires de chaloux ou Pablo75 pour en être convaincu. Ces deux crétins patentés ne savent que me lancer leurs injures à la figure. Et ils sont infatigables comme tous les crétins patentés. Triste image de l’humanité.
christiane dit: 30 novembre 2016 à 18 h 52 min
« Ça sert à penser… »
Ce n’est pas du Stromae, mais appelez moi donc Gaston son son
https://www.youtube.com/watch?v=33vb_gFuPOE
Autre titre possible: ramer avec la foi du charbonnier.
« On caresse les coques en bois verni couleur miel de sapin sous lesquelles affleurent des veines. »
Maintenant il faut caresser de la résine, et des matériaux high-tech. Un truc pour Brice de Nice.
les insus (portables)
https://www.youtube.com/watch?v=NUz7vnvs5hM
Sympa pour Stromae, après ce Goncourt des lycéens à G. Faye.
https://www.youtube.com/watch?v=eOZLDQm9c2E
@ mes sottises sont plus belles que vos crottes sèches !… et mes nuits sont plus belles que vos jours, non ? (raphaelle billetdoux a encore frappé dans l’île, mais pas à la bonne porte).nUne repartie hautement « pensée » pour ne pas dire stratégiquement mûrie et laborieusement « élaborée ». C’est que le sentiment d’humiliation amène à réfléchir apparemment plutôt qu’à se recroqueviller sur sa position de lotus bleu, laquelle n’est pas facile à tenir bien longtemps (idem dans « le grand jeu » chez céline minard). Mais « quittons nous là » pour la 20e fois de la journée, mes saintes chéries. Dure…, l’addiction au blog, une fois le jogging achevé, c’est qu’il faut remplir le vide.
@ encore une fois, l’impayable Wentristing n’a rien compris, vu qu’il a encore lu de traviole, trop prompt à vouloir étaler son érudition scolaire mal digérée. Descartes et Nietzsche étaient pourtant clairement différenciés, ce me semble. N’épiloguons point trop, le message ne lui était du reste pas adressé, tout en lui accordant ceci : chacun répond sur ce qu’il veut entendre de sa non pensée avec ses fiches mal ajourées. Des vraies pelles qui se perdent au fil des baffes.
@des ventres* à féconder….
avec tes semences stériles au cerveau, pauvre onaniste vasectomisé, tu risques pas de repeupler ton île, va !
Des rameurs avec « des allures de Frères Jacques ».
Je viens d’apprendre que le fidel lider maximo venait de trépasser après un demi-siècle de bons et loyaux services. Et on ne nous avait rien dit ?
Y en a qui ont raté leur vocation de flic ; ils voient des fichiers partout. Ils n’ont vraiment pas le sens du ridicule, ces pauvres diables. Quelle misère !
Y en a qui ont raté leur vocation de flic ; ils voient des fichi.ers partout. Ils sont tellement pauvres en pensée qu’ils n’imaginent même pas qu’on puise penser sans fiche. Dieu faut-il être bête pour en arriver là ! Ils n’ont vraiment pas le sens du ridicule, ces pauvres diables.
@Moi quand il m’arrive de penser, je ne pense à rien…
ce qui veut dire que vous avez conscience de ne penser à rien de précis, mais certainement pas que vous êtes en train de ne pas penser. Il n’y a que dans le sommeil profond et dans la mort qu’on ne pense pas, car soit il n’y a pas de conscience autoréflexive active, sauf dans le subconscient (et encore, ce n’est pas attesté en dehors du sommeil paradoxal), soit il n’y a plus de conscience du tout.
C’est ce que je CROIS, ayez foi en moi. C’est exactement comme le mystère de mon catéchisme obscurantiste : quelque chose que vous ne POUVEZ pas comprendre mais que vous DEVEZ croire. Il y a quelque chose plutôt que rien.
16h21 vraisemblablement avez-vous raison , vous lire m’est désagréable quand vous vous en prenez à lui attaché uniquement à cette tâche qui vise à démontrer que tout ce qu’il écrit est faux, ridicule. Vous pourriez procéder différemment, ouvrir le dialogue plûtot que railler , je n’y trouve aucune trace d’ouverture à l’autre, juste une manière de soulager votre humeur querelleuse. Vous avez aussi cette possibilité d’ignorer, de passer ou si vous y tenez n’y aurait-il de marque de mépris plus efficace que le silence face à ses arguties? ne pas donner suite, ne pas relever l’offense faite au « savoir »?
@Y en a qui ont raté leur vocation de flic
Ce qui n’est pas mon cas, puisqu’en civil, j’exerce ce noble métier par vocation de longue date, un métier très utile au demeurant, dont les règles déontologiques sont généralement mieux assises que celles des prétendus enseignants de philosophie fumeuse en éducation nationale.
Ai ramé sur l’Isère, le passage sous le pont de la Tronche, fallait pas se louper à la descente. Le quatre de couple était gréé à l’italienne : pelle à droite, deux à gauche puis enfin la mienne a droite. Ce système fut pondu par Giulio César Carcano, feu patron du service course Guzzi (Ah la Otto Vu) et concepteur du Vtwin qui perdure depuis bientôt un demi siècle
Bien sûr, ceux qui passent leur temps à s’insulter sur ce blog ont tous signé la pétition de P. Deville et Jean Rolin pour la libération d’ Asli Erdogan emprisonnée par son pathétique homonyme, président d’une Turquie au bord de l’abîme , bien sûr …
18h01 JJJ avez vous lu Saramago ( Nobel portugais); écouté hier une émission à lui consacrée, il fut question beaucoup de la disparition de la ponctuation dans son écriture qui intelligente offre au lecteur de travailler un peu mais pas trop tant le texte malgré cette absence délibérée laisse le lecteur s’adapter et restituer au narrateur et personnages ce qui leur appartient, l’ensemble en une prouesse architecturale et littéraire serait d’une clarté accessible.
Un peu d’histoire pour bodybuildés :
Les premiers rameurs mécaniques- ergomètres, langage formaté- datent d’une époque très lointaine.
Il servirent à un amiral athénien, Chabrias, pour préparer les pas bons, à la bataille navale.
je viens de lire quelques commentaires, Dieu que c’est nul !
vous n’avez donc rien compris à ce que veut dire passou dans son article !
passou, avec un style et une délicatesse qui ont fil des années tissés sa renommée, encore que je me demande si un style peut tisser quelque chose ? oui, un raffinement et aussi quelque chose d’une subtilité, une subtilité comment dire, feinte, non pas feinte, plutôt délicate, oui une délicate subtilité, sauf que style et délicatesse je l’ai dit avant, disons que passou avec un style subtil et délicat dit quoi dans cet article ?
hein il dit quoi ?
il dit juste la situation calamiteuse dans laquelle se trouve la littérature en 2016.
être obligé de remplir des lignes pour écrire un article que un type qui fait de l’aviron pour se changer les idées, dans le contexte politique, social et éconoique qui est le nôtre, jsute parce que cet auteur est issu des classes sociales bourgeoises qui en ont rien à taper de voir ses semblables sombrer dans la misère c’est à la limite un truc qui devrait être sanctionn par la loi pour obscénité.
voilà ce que dit passou dans son article !
et pourquoi le dit dans cet article ?
parce que passou est un type de gauche ! qui en a rien à taper de l’aviron et des états d’âme d’un bourgeois de mes deux.
voilà, relisez l’article entre les lignes et vous verrez que j’ai raison !
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