de Pierre Assouline

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La République des livres
Oser écrire dans les traces d’un chef d’oeuvre

Oser écrire dans les traces d’un chef d’oeuvre

Deux romans viennent de paraitre précédés non par leur propre légende mais par celle de deux prédécesseurs légendaires : De l’autre côté de la vie de Fabrice Humbert et Adieu Kolyma d’Antoine Sénanque. L’histoire de la littérature connait bien d’autres exemples. Reste à savoir si paraitre en écho d’une autre oeuvre est porteur ou écrasant. Après tout, David Golder faisait irrésistiblement penser au Père Goriot dès sa parution en 1929 mais Irène Némirovsky, qui disait n’avoir jamais lu le roman de Balzac, avait tellement acclimaté le personnage à son propre univers que le précédent ne lui faisait plus d’ombre.

Dans le cas du premier, il est difficile de se lancer dans la lecture de De l’autre côté de la vie (235 pages, 19,90 euros, Calmann-Lévy) sans un retour de mémoire sur La route de Cormac McCarthy. S’il s’agit bien de la matrice inconsciente ou pas, sinon du canevas, même si l’image obsédante d’un garage en fusion après le passage d’émeutiers en est à l’origine, le talent est de les faire oublier. On dira que la littérature apocalyptique est un genre littéraire éprouvé qui s’est de longue date déclinée dans différents registres (SF, BD etc). Mais, et c’est là la réussite de Fabrice Humbert, le tout est de s’approprier le thème pour le renouveler. Ca ne fera pas oublier le glorieux prédécesseur (La Route a connu immense succès international tant critique que public) mais enrichira à coup sûr un domaine que l’on aurait cru en voie d’épuisement. Un personnage à la recherche d’un sanctuaire est au cœur de ce roman d’anticipation sur ce qui nous pend au nez : la guerre civile. C’est elle qu’il fuit, ses milices qui carburent à la haine et menacent de destruction la République, à la recherche d’un abri absolu. Ce père de famille, qui a perdu sa femme, prend la route et s’enfuit avec ses deux enfants ; il les protège organiquement, comme une vraie mère juive, des dangers d’une société qui se délite. A un moment, il croit perdre son fils. Il évolue dans un monde en suspension dans lequel, en proie au doute et à l’angoisse, il se demande en permanence s’il faut partir ou demeurer dans un environnement où la violence est partout, bien qu’elle ne réussisse pas à forcer les portes de l’innocence des enfants. Alors le roman cède le pas devant le conte.

« Ils parlaient du monde d’après, de tout ce qu’on ferait après la guerre mais je savais bien qu’il n’y aurait pas de monde d’après, comme il n’y aurait pas d’autre société ».

 La perspective apocalyptique (ne pas oublier de ramener le mot à son étymologie grecque qui renvoie tant au dévoilement qu’à la révélation) est réelle mais l’affrontement dont elle découle est abstrait. On ignore quelles forces s’affrontent dans ce roman au rythme aussi visuel qu’un road-movie, juste deux extrémismes qui semblent unis par une même haine de la France, du pays de France qu’ils veulent ramener à un système quasi féodal. Les riches font sécession et se cloitrent au Nord dans une République du Paradis, bien loin des pauvres qui se réfugient dans une République du Jura, lieu réputé préservé des troubles, tandis que Paris est mis à feu et à sang et le palais de l’Élysée, pris d’assaut. C’est peu dire que la France se retrouve en plein chaos. L’émotion et les sentiments sont très justes, un peu comme chez Steven Spielberg lorsqu’il a adapté La guerre des mondes. A ceci près que chez Fabrice Humbert, il y a une recherche permanente de l’élémentaire, de l’innocence, de la pureté et de tout ce qui permet encore à l’homme de combattre sa propre part de sauvagerie. Cette ode à la paternité est prenante, angoissante, sombre éclairé par le personnage sacrificiel d’Abraham, incarnation de la liberté. In fine, quand il n’y a plus d’espoir, de croyance ni d’horizon d’attente, on veut encore croire à la vie. Mais comment y parvenir lorsqu’on garde à l’esprit la phrase entêtante de Simone Weil placée en épigraphe :

« La force, c’est ce qui fait de quiconque lui est soumis une chose »

Avec Adieu Kolyma (400 pages, 23 euros, Grasset), c’est autre chose car tout lecteur bien né ne peut se défendre dès l’énoncé du titre de penser au classique moderne de Varlam Chalamov Récits de la Kolyma (1978), recueil d’une centaine d’histoires et d’essais d’une puissance sans égale sur le Goulag soviétique, et sa lente destruction de l’individu par l’État, entre les barbelés duquel l’écrivain et poète passa quatorze années entre 1937 et 1951. La Kolyma est une région située aux confins de l’Extrême-Orient sibérien, le lieu le plus étroitement surveillé d’un pays-continent tout entier sous surveillance. Après avoir lu Une journée d’Ivan Denissovitch, Varlam Chalamov avait écrit à son auteur Alexandre Soljenitsyne avec qui il entretenait des relations épistolaires : « Où est ce camp merveilleux ? En mon temps, j’y aurais bien passé ne fut-ce qu’une petite année ». En fait, ce qui distinguait le plus la Kolyma de l’un du Goulag de l’autre, c’était la présence de la pègre et des clans, une menace intérieure s’ajoutant à la terreur pénitentiaire. Comme une double peine. Antoine Sénanque, qui paie sa dette à Chalamov dès les premières pages de son roman, a choisi d’explorer le spectre de cette immensité glacée où la température peut descendre au-delà des moins 50 degrés, non-lieu de l’humanité, pays de la mort blanche, et la trace mnésique inscrite à jamais dans la chair et dans l’esprit de ceux qui en sont sortis quand bien même passeraient-ils le reste de leur vie à méditer sur le destin de nos pauvres frères humains entre damnation éternelle et rédemption. Pas d’adieu possible à la Kolyma. Pas d’espoir de la quitter vraiment car elle habite ses rescapés à jamais.

« Kolyma, Kolyma, ô planète enchantée/ l’hiver a douze mois, tout le reste c’est l’été » (Chanson des zeks)

Le mot même de Kolyma a une résonnance particulière. Pour les ex-soviétiques, cela va de soi mais Antoine Sénanque, qui ne l’est pas, avoue avoir été attiré, intrigué, aimanté au départ par ce mot. Il possède comme peu d’autres en France la maitrise du roman historique à son meilleur (Croix de cendre en témoignait avec éclat il y a deux ans), et nous entraine au sein d’une intrigue policière haletante dans le sillage d’une femme d’une femme d’une quarantaine d’années au passé, qui passa neuf ans « là-bas » ; surnommée « la tueuse de chiennes », Sylla Bach y faisait fonction de bras armé d’un gang caucasien dirigé par les deux frères Valdas qui exploitaient des mines d’or dans la région. Heureusement, toute l’histoire ne s’y déroule pas : Budapest, Magadan, Kiev, Moscou, leurs catacombes et leurs bas-fonds, mais où qu’elle aille, avant et après la mort de Staline, elle demeure une ancienne zek, ça lui colle à la peau. La suite de ses aventures et pérégrinations est pour le moins violente et on la suit, je l’avoue, sans déplaisir Nous sommes dans la Hongrie de 1956 où la révolte démocratique a été éradiquée dans le sang par les chars russes puis ailleurs en Europe centrale où le tragique de l’Histoire semble inépuisable.

Au fond, lorsqu’on met ses pas dans ceux d’un prédécesseur, pour s’affranchir d’une invisible tutelle qui pourrait se révéler pesante, il ne faut pas seulement se défaire de tout ce qu’on a lu après l’avoir longuement ruminé, pour s’autoriser. J’ignore quel fut le processus d’écriture de Fabrice Humbert et celui d’Antoine Sénanque mais, à en juger par la réussite de leur projet littéraire, il ne se sont pas laissé intimider.

(Photos Minas Stratigos et Francesca Woodman)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 300 Réponses pour Oser écrire dans les traces d’un chef d’oeuvre

Chantal dit: 29 septembre 2025 à 13h34

rions un peu, le double fond du sac à main de Cecilia, emporté à nouillorque et confié par le cocu au nouvel élu qui est rompu aux affaires et organisateur de meetings, ma main à couper qu’il y a une connexion perso.
Quelqu’un a du manger sa cravate plusieurs x dans cette histoire

Sybil Pythie dit: 29 septembre 2025 à 14h00

– l’auteur voulait,en y « mettant le paquet » remercier Macron de l’avoir pris dansa délégation à l’ONU pour son grand moment d’entrée dans l’histoire-

Effectivement, d’où ce morceau choisi à dessein.
J’ai aimé les photos de la ville où naguère un Woody Allen pré-poutinien jouait deux sets de jazz le lundi soir dans un pub tenu par la mafia où la bouffe était chère et médiocre.
A l’ONU, la rhétorique présidentielle n’aura impressionné que les accros à la trinité fichtienne thèse-antithèse-foutaise. C’était l’acte performatif qui importait.
Tout ça pour un nouveau mandat britannique sur la Palestine…Damnèd!

Patrice Charoulet dit: 29 septembre 2025 à 14h12

Procès Sarkozy, Guéant, etc.

Je commence à lire les 400 pages de ce jugement, la plume à la main. Je lis lentement. Quand j’aurai fini je dirai (peut-être) quelque chose là-dessus.
En attendant, tout le monde s’exprime à ce sujet, sans avoir lu ce jugement. Généralement, en répétant ce qu’ils ont entendu dire.

Sybil Pythie dit: 29 septembre 2025 à 14h16

Où l’on reparle des Ripoublicains, de Paris et du salon des Arts ménagers, stand casseroles:
Le procès en correctionnelle de Rachida Dati pour corruption et trafic d’influence se déroulera du 16 au 28 septembre 2026, soit six mois après le scrutin municipal auquel doit participer la candidate des Ripoublicains à Paris.
Les affaires sont les affaires, comme l’écrivait Octave Mirbeau, dont je crois qu’Hervé Bazin était un fervent lecteur, pour son impitoyable lucidité sur la médiocrité humaine, je suppose.

renato dit: 29 septembre 2025 à 14h20

«… la bouffe était chère et médiocre »

Woody Allen joue avec une anche n° 2, donc sa musique est assez fade. Coltrane utilisait une n° 5. Moi, qui suis un peu paresseux, j’utilise encore, et nonobstant l’Age, une n° 4.

B dit: 29 septembre 2025 à 14h29

La femme, civilement mineure et moralement esclave ».

Vous cherchez les emmerdements, nous vivons pour certaines d’entre nous au XXI ème siècle et depuis Hogo les lois ont évolué, qui n’empêche nt d’ailleurs pas que des femmes soient encore maltraitées en vertu de leur genre.

Sybil Pythie dit: 29 septembre 2025 à 14h29

Perso, j’ai trouvé la musique du Funeral and Ragtime Band infiniment supérieure à l’infâme brouet qui nous a été servi.
En revanche,l’auteur de Crimes et délits faisait preuve de fausse modestie quand il déclarait ne pas bien jouer de la clarinette. Il assure grave.

Chantal dit: 29 septembre 2025 à 14h32

en effet Sybil Pythie, le calendrier est favorable à Rachida D, sans parler de casseroles ménagères, j’ai le souvenir très précis d’une conversation du président du Sénat belge responsable du MR( équivalent LR ) à son frère homme de lettres à cette époque lointaine : Rachida sait tout, si elle parle ils sont foutus.

Nous serons attentifs à votre lecture Monsieur Charoulet, les juristes m’ayant souvent expliqué qu’on gagne le plus souvent sur un défaut de procédure que sur les faits réellement exposés. Passer le dossier une nième fois au peigne fin est peut-être judicieux pour éclairer votre lanterne intime.

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 14h40

@Je commence à lire les 400 pages de ce jugement

C’est d’ores et déjà une pièce historique
Pour ma part, j’ai réuni suffisamment d’éléments pour faire confiance à la justice et considérer avec le plus profond mépris les responsables politiques qui tentent de la discréditer aux yeux du public ; sans doute Trump a-t-il sur eux un effet libérateur, sinon Netanyahu
Sur la suggestion de dirphilou, je me lance dans La littérature à l’estomac
Salut salut les enfants gâtés de l’Etat de droit

closer dit: 29 septembre 2025 à 14h52

Faites des stocks de farine, de coquillettes, de riz, d’eau potable et de conserves diverses (endives je ne sais pas…). Nicolas Baverez nous annonce dans le Figaro du jour une apocalypse financière sans précédent due aux bulles de l’IA et des crypto monnaies. La faute de Trump et d’Ursula.
Gardez de l’argent liquide et de l’or si vous en avez.

renato dit: 29 septembre 2025 à 14h53

Concernant la reconnaissance formelle de l’État de Palestine, ce geste a une portée politique, mais non juridique. Juridiquement, ce qui est débattu ces jours-ci à propos de la Palestine n’a rien à voir avec la reconnaissance requise par le droit international, car elle exclut la certification du contrôle stable d’un gouvernement indépendant sur la population d’un territoire défini. De toute façon, il n’est pas question de tirer des conséquences juridiques de cet acte : si telle était l’intention, les pays concernés devraient faire respecter les eaux territoriales de Gaza et protéger la Global Sumud Flotilla par des unités navales, ce qui n’est pas le cas.

B dit: 29 septembre 2025 à 15h16

De l’or! Sur quelle planète êtes vous installé ? Bien qu’ici le revenu moyen doit être au dessus du lot commun. Tous des richards sans coeur ni lion dirait 3J. Je suis allée voir Sirat, j’en suis ressortie désorientée.

closer dit: 29 septembre 2025 à 15h19

J’ai écrit « si vous en avez », B. Une chaînette, une médaille de famille, une alliance, c’est mieux que rien.

closer dit: 29 septembre 2025 à 15h23

« Juillet 1915, les premiers massacres de ce qui se révélera être un des premiers génocides du XXe siècle avaient commencé depuis deux mois sous les ordres du gouvernement Jeune-Turc. Mais dans une province de l’empire, cinq mille Arméniens, refusant d’être déportés, se réfugièrent dans le massif du Musa Dagh (Mont Moïse) afin de résister. Sur le point de succomber, après avoir tenu en échec l’armée ottomane, ils devront leur salut à la présence de la flotte française et tout particulièrement à un homme, le vice-amiral Dartige du Fournet qui, faisant le blocus des côtes syriennes, assurera sous sa propre responsabilité leur évacuation en septembre 1915. »

110 ième anniversaire de ce sauvetage admirable. Le Figaro en parlait aujourd’hui. Je suppose qu’il est le seul de toute la presse, puisque tout le monde s’en fout probablement.
En face du Baverez qui donne envie de se flinguer, un peu de positif fait du bien.

MC dit: 29 septembre 2025 à 15h37

Massacre auquel j ai cru, et qui se révèle exagéré dans les Mémoires de l’ Ambassadeur Morgenthau, écrits à la demande du Boss, le Président Wilson , pour faire entrer l’ Amérique dans la Guerre, pour peu qu’on les passe à une sérieuse critique….

renato dit: 29 septembre 2025 à 16h28

« Ce qui est rigolo, c’est que « l’association de malfaiteurs » était régulièrement dénoncée par la gauche, qui réclamait sa disparition du code pénal »

Bien sûr, les gens du monde politique pensent que l’intelligente habite chez eux, mais au-delà des controverses récentes, ces gens se révèlent régulièrement être une bande d’idiots. Sans « l’association des malfaiteurs » il est pratiquement impossible de créer un barrage contre la criminalité organisée. Alors, chacun pense comme il veut, mais ce ne sera certainement pas la petite tête de ces personnes sans profondeur culturelle qui résoudra, même partiellement, la question de la criminalité en col blanc contemporaine.

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 16h28

@un peu de positif fait du bien

A Nice, quand on ne hisse pas le drapeau israélien au plus fort des massacres de palestiniens, on projette de baptiser Nicolas Sarkosy le parvis de l’hôtel des polices … sacré Saint Michel

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 16h45

@Sans « l’association des malfaiteurs » il est pratiquement impossible de créer un barrage contre la criminalité organisée

Je rejoins ce point de vue ; les délinquants les plus performants sont aussi les plus habiles, notamment sur le plan juridique et judiciaire, pour mettre en oeuvre des subterfuges et échapper aux poursuites ou aux condamnations

rose dit: 29 septembre 2025 à 16h57

B.
Après Sirāt, je viens de voir du même Olivier Laxe Viendra le feu, 2019, et ensuite Mimosas, la voie de l’Atlas, 2016.
Je découvre un cinéaste. Il a 42 ans.

Sybil Pythie dit: 29 septembre 2025 à 16h58

Fin de partie pour cet ex-chargé de cours en droit à Paris X qui mettait entre 9 et 11 à toutes les copies d’examen terminal, obligeant ses collègues à les recorriger.
Il arrivait toujours 10 minutes avant la fin du cours de la collègue dont il prenait la suite 1/2 heure après avec un autre groupe mais dans la même U.V. pour avoir le temps de lui demander comment elle avait traité tel ou tel point du programme. « Exactement ce que j’avais prévu, merci ! »

rose dit: 29 septembre 2025 à 16h59

Dans Mimosas, la caravane traverse les montagnes de l’Atlas.
Inracontables les trois, mais puissants.

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 17h06

@Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 14h28
@« « Vous en avez assez de cette bande de racailles, on va vous en débarrasser » Ah, les prophéties autoréalisatrices…! MDR 🙂 lol 🙂 v.stein 🙂

Rions encore un peu ; d’un rire plus fin

Association de malfaiteurs : quand le gouvernement Chirac rétablissait le délit, supprimé par Robert Badinter
https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/association-de-malfaiteurs-quand-le-gouvernement-chirac-retablissait-le-delit-supprime-par-robert-badinter?at_content=photo&at_term=publicsenat&at_campaign=linkedin&at_medium=Social&at_source

(L’inscription originaire du délit d’association de malfaiteurs dans le code pénal date de 1816)

rose dit: 29 septembre 2025 à 17h08

Chantal,

Je crois pouvoir dire que l’inventeur de cela
« qu’on gagne le plus souvent sur un défaut de procédure que sur les faits réellement exposés »
Un vice de procédure, s’est suicidé en se noyant à partir de son île en Bretagne.

B dit: 29 septembre 2025 à 17h43

Rions encore un peu ; d’un rire plus fin

Ouais ben moi je trouve que ça devient lourd. On sait déjà tout ça, il n’y a rien à ajouter.

Phil dit: 29 septembre 2025 à 17h52

l’ Ambassadeur Morgenthau,

le fils a proposé de réduire les Allemands en cultivateurs après la seconde guerre, tropisme familial de l’outrance. du Woody Allen, imagine-t-on Manhattan sans berlines allemandes

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 18h03

@Ouais ben moi je trouve que ça devient lourd. On sait déjà tout ça, il n’y a rien à ajouter.

Merci de confirmer que je radote

C’est quoi le problème avec l’association de malfaiteurs ?

L’association de malfaiteurs est l’une des infractions les plus critiquées du droit pénal français. Plusieurs raisons expliquent cette contestation.

Une infraction « chewing-gum »

Certains auteurs, comme le professeur Poeschel, ont qualifié l’association de malfaiteurs d’« infraction chewing-gum ». Cette expression traduit l’idée d’une infraction extensible à volonté, utilisée lorsque les preuves d’une corruption, d’un financement illicite ou d’un trafic font défaut.

En pratique, il suffit que deux personnes se soient rencontrées, aient discuté et qu’on retrouve quelques indices matériels (notes, repérages, échanges de messages) pour que l’on puisse considérer qu’il existe une entente préparatoire. Cela en fait une incrimination commode pour le parquet lorsque les preuves directes manquent.

Une condamnation possible sans acte commis

L’association de malfaiteurs est indépendante du résultat. Une personne peut être condamnée alors même qu’aucun crime ou délit n’a été commis, aucune somme d’argent transférée, aucune arme utilisée.

C’est la gravité de l’intention, corroborée par des indices, qui suffit à emporter condamnation. Cette logique, très en amont sur l’iter criminis, interroge sur l’équilibre entre prévention et répression.

La preuve par faisceau d’indices

Autre difficulté : la jurisprudence admet que la culpabilité puisse être retenue sur la base d’un faisceau d’indices concordants. Cette technique dispense d’une preuve matérielle unique et irréfutable.

Le juge se fonde sur un ensemble d’éléments qui, pris séparément, ne prouveraient rien, mais qui mis ensemble dessinent un projet criminel. Cela peut inclure des appels téléphoniques, des rencontres, des achats ordinaires ou des documents ambigus.

Pour la défense, la difficulté est de casser cette construction en démontrant que chaque indice peut avoir une explication alternative ou licite.

Une infraction de repli

L’association de malfaiteurs est souvent utilisée dans les affaires sensibles – terrorisme, grand banditisme, corruption politique – lorsque les chefs d’accusation principaux ne tiennent pas faute de preuves suffisantes. Elle devient alors une infraction de repli, permettant d’obtenir malgré tout une condamnation.

Un débat politique et philosophique

Sur le plan strictement juridique, les juges appliquent une incrimination prévue par le législateur. Mais sur le plan politique et philosophique, le débat est vif.
Faut-il admettre qu’une intention criminelle, simplement étayée par des indices, puisse valoir autant qu’un acte accompli ? Ne risque-t-on pas de basculer vers un droit pénal de l’intention, éloigné du principe fondamental de légalité des délits et des peines ?

Conclusion

L’association de malfaiteurs est un outil juridique puissant, pensé pour lutter contre la criminalité organisée et le terrorisme. Elle permet d’agir en amont, avant que des crimes ou délits graves ne soient commis.

Mais son caractère extensible, son recours au faisceau d’indices et son indépendance par rapport au résultat effectif en font une infraction controversée. Elle illustre la tension permanente entre l’efficacité de la répression et la protection des libertés individuelles.

Vous êtes mis en cause pour association de malfaiteurs ? Vous souhaitez préparer votre défense ou comprendre les risques encourus ? Contactez-moi : je peux vous assister à tous les stades de la procédure pénale.

B dit: 29 septembre 2025 à 18h08

Si vous voulez instruire un autre dossier, je vous propose le cas du maire de St Etienne, condamné et LR également, une histoire de chantage à la sex-tape. Cela nous proposerait vers un satellite attrayant, non?

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 18h14

Sérieusement, je pense qu’il faut lire ce jugement dans son intégralité si cette affaire vous intéresse

B dit: 29 septembre 2025 à 18h16

Charoulet n’a pas lu les 400 pages après lesquels il s’autoriser à à nous livrer son avis. Connaissez vous Fred Vargas, je stationne encore en sa compagnie, c’est du polar , pas du juridique.

B dit: 29 septembre 2025 à 18h22

Vous devez deviner que les affaires ne m’intéressent que peu. Et en dehors de la pédophilie, du viol, du meurtre, de la torture, du crime raciste, j’éprouve des difficultés à cracher sur l’incriminé. Bien sûr il est toujours question d’intégrité morale, il reste encore le mensonge, la trahison , je dois en oublier. Ce procès ne me passionne pas.

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 18h40

Procès libyen : les appels de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Brice Hortefeux ont été déposés

Les appels de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux et Claude Guéant de leur condamnation à des peines de prison dans le procès libyen, ont été déposés et enregistrés, a indiqué lundi une source judiciaire.

Par Rédaction Public Sénat

Placés en détention dès le rendu du jugement le 25 septembre, le financier Wahid Nacer et l’intermédiaire Alexandre Djouhri, ont également déposé des appels qui ont été enregistrés par le parquet, selon cette source. Ils ont été respectivement condamnés à quatre et six ans de prison.

Un mandat de dépôt différé a été prononcé contre Nicolas Sarkozy, convoqué le 13 octobre par le parquet national financier pour se voir signifier la date et le lieu de son incarcération.

Une fois écroué, une première pour un ancien président de la République, Nicolas Sarkozy pourra immédiatement déposer une demande de mise en liberté (distincte de l’appel de sa condamnation). La cour d’appel aura deux mois pour statuer sur ce point.

Concernant des personnes détenues, le procès en appel doit lui se tenir dans un délai de six mois, éventuellement renouvelable. Comme le parquet national financier (PNF), les personnes condamnées ont dix jours pour faire appel.

Nicolas Sarkozy, 70 ans, a été condamné le 25 septembre à cinq ans de prison pour avoir laissé ses deux proches collaborateurs, Brice Hortefeux et Claude Guéant, solliciter les autorités de la Libye de Mouammar Kadhafi « afin d’obtenir ou tenter d’obtenir des soutiens financiers en Libye en vue d’obtenir le financement » de sa campagne victorieuse de 2007. Des faits « d’une gravité exceptionnelle », « de nature à altérer la confiance des citoyens ».

Ancien secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, 80 ans, a été condamné à six ans de prison pour toute une série de délits, dont corruption, trafic d’influence passive ou encore faux et usage de faux. Mais tenant compte de son état de santé, le tribunal n’a pas assorti cette peine de mandat de dépôt.

Ex-ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, 67 ans, a été lui condamné à deux ans de prison, une peine aménageable à effectuer sous bracelet à domicile.

L’homme d’affaires saoudien Khalid Bugshan et l’ancien haut responsable libyen Bechir Saleh, sont eux visés par un mandat d’arrêt. Comme au procès, ils étaient absents lors du prononcé de leurs peines, à respectivement trois et cinq ans de prison.

Avec AFP

Chaloux dit: 29 septembre 2025 à 19h12

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 14h40

1) « @Je commence à lire les 400 pages de ce jugement. »

Il s’est donc arrêté à la page 12.

MAIS:

2) « Pour ma part, j’ai réuni suffisamment d’éléments pour faire confiance à la justice et considérer avec le plus profond mépris les responsables politiques qui tentent de la discréditer aux yeux du public. »

Conclusion : toujours se méfier des imbéciles qui vous prennent pour des c…

Chaloux dit: 29 septembre 2025 à 19h27

Et dans ceci…

« Surtout, on a pu revoir avec un infini plaisir Mme Frédérique Bredin qui incarne une politique en accord parfait avec la joliesse de sa personne. Ce passé-là a de l’avenir. »

… Toute la niaiserie socialiste en action.

J’espère au moins que les deux quidams, très complémentaires en eux-mêmes, qui viennent ici déverser leurs sottises, touchent de leurs mandants une rente, même modeste.

Quant à Médiapart, quel dommage qu’on ne puisse plus demander au regretté Dominique Baudis ce qu’il pensait de ces braves gens.

D. dit: 29 septembre 2025 à 19h57

Oui, c’est deux fois moins cher, j’ai du fer une erreur.
Si vous avez 200000 € à placer, Bérénice, je bous propose d’acheter 100 kilos de Néodyme et de les enterrer à 3 mètres sous terre dans votre jardin.

closer dit: 29 septembre 2025 à 19h59

« GAZA – Un véritable tour de force. Donald Trump a « remercié » ce lundi 29 septembre Benjamin Netanyahu d’avoir « accepté » son plan de paix en 20 points pour Gaza, et a dit espérer une « réponse positive » du Hamas. »

On peut rêver…

D. dit: 29 septembre 2025 à 19h59

A 3 mètres, c’est indétectable par vos voisins qui seraient tentés de vous les voler dans la nuit en passant la poële à frire.

D. dit: 29 septembre 2025 à 20h03

Un lingot de 1 kg de Néodyme c’est petit : 10 x 5 x 2,86 cm.
Donc 100 kg ça se range somme toute assez facilement.

Sybil Pythie dit: 29 septembre 2025 à 20h17

Dans la série « les Ripoublicains engorgent les tribunaux », je voudrais le dernier épisode de la nouvelle saison, « Sextape à St Etienne ».
Trois ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate requis ce lundi 29 septembre à l’encontre du maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, (Les Ripoublicains) dans une affaire de chantage à la « sextape » pour se débarrasser de son adjoint et rival.
Dans « La France des honnêtes gens », on se fait des crasses entre alliés, un croc en jambe par-ci, un coup de poignard à la Brutus par-là.
La scènne se déroule lors d’un conseil municipal:
– Méfie-toi des hôtels parisiens, l’adjoint.
– M. le maire, que veut donc dire ce vieil élu d’opposition ?
– N’y prête pas attention, l’adjoint, ces vieux profs de lettres classiques divaguent…Ils voient des Ides de mars partout…

et alii dit: 29 septembre 2025 à 23h52

Donald Trump l’a répété devant l’Assemblée générale de l’ONU : ayant mis fin à au moins sept guerres, il mérite le Nobel de la paix. Mais derrière cette obsession se cache une vision très personnelle de la « paix ». le monde

rose dit: 30 septembre 2025 à 4h16

Et alii

Donner le prix Nobel de la paix à Donald ! J’espère que suffisamment de gens tiennent la route…
Les magistrats, sûrement.

rose dit: 30 septembre 2025 à 4h27

B.
Dans Viendra le feu, de Olivier Laxe, ce prénom de 3000 ans dans Le jardin de Gethsémani !, dès le début, j’ai crevé de trouille qu’il ne répète, en ayant lu le pitch de départ.
Or, lui, non.
Mais les autres, oui.
C’est terrifiant.
Le regard des autres sur soi.
Alors que cela n’a aucune importance.

Dans Sirāt, je n’ai pas aimé l’énorme violence qui balaie l’entièreté du film, qui correspond à ce que nous vivons in situ, mais j’ai adhéré plein pot au fait qu’il sache, à 42 ans, et montre parfaitement, ce qu’est la douleur et son intensité, lorsqu’un évènement dramatique nous touche.
Ça, Olivier Laxe l’a compris, ce que bien des gens plus âgés, ou totalement concernés n’ont toujours pas compris.

rose dit: 30 septembre 2025 à 4h31

Toi et tes circonvolutions.
La lenteur de tes démonstrations.
L’intention pédagogique.
Le désir que chacun se fasse sa propre opinion en toute liberté et connaissance de cause.
Bah…
Dans la vie, cela ne fonctionne pas comme ça : c’est blanc ou noir, et on tourne la page.
C’est de la catégorisation. Du classement. Du rangement.

rose dit: 30 septembre 2025 à 4h34

Dans Mimosas, de Olivier Laxe, Max, il y a une caravane sans chameaux : chevaux, ânes, mulets.

Ces gens, qui défendent leur territoire, en tirant sur tout ce qui bouge, sans rien savoir.

rose dit: 30 septembre 2025 à 7h00

Chantal,

Il s’appelle
 » Olivier Metzner commence sa carrière d’avocat en 1975 en s’inscrivant au barreau de Paris. Il devient un spécialiste reconnu du droit pénal des affaires, notamment grâce à sa capacité à déceler des vices de procédure. »

J J-J dit: 30 septembre 2025 à 7h03

] Dans la vie, cela ne fonctionne pas comme ça : c’est blanc ou noir, et on tourne la page.

Oui, à certains moments-clé, quad il faut ouvrir une nouvelle page, mais dans nos esprits, non, on revient toujours en arrière, pour voir si on a bien lu les précédentes. Idem pour les animaux, c’est non : changent de couleurs et s’adaptent à tout événement imprévu. Ont moins le temps d’analyser ce qui arrive et de décider entre « deux choix » (sic). (cpr. Buridan, dans, dent, diant, diant)

Janssen J-J dit: 30 septembre 2025 à 7h09

dommage qu’il ne nous donne plus ses avis, sur Sirat, par exemple… On m’a dit que la fin était effrayante, pas voulu qu’on me la raconte, hier, après la baignade (20°) à la plage du Gros Jonc. Il faisait encore si beau, et je voulais encore rêver éveillé en la possibilité d’un monde de l’innocence édénique. Et oui, pkoi pas ?, vu qu’on a encore le droit de rêver chacun pour l’autre.

et alii dit: 30 septembre 2025 à 7h17

tose, l’$ane, vous l’avez là
Jean Buridan, en latin Joannes Buridanus (vers 1300- vers 1358), philosophe français, docteur scolastique, fut l’instigateur du scepticisme religieux en Europe. Il fut, en Occident, le redécouvreur de la théorie de l’impetus, vers 1340[1]. Son nom est plus fréquemment connu pour l’expérience de pensée dite du paradoxe de l’âne de Buridan. Une légende, propagée jusqu’au XXIe siècle par la Ballade des dames du temps jadis de François Villon, l’associe à tort à l’affaire de la tour de Nesle.wiki

rose dit: 30 septembre 2025 à 7h23

B.

Fantasmez sur les hommes que vous voulez, tant que vous ne tombez pas sur un Alexandre Despallières.

Le mien de fantasme se situe autour de Gian Maria Volonté, in Le Christ s:est arrêté à Eboli.
J’irai, histoire de voir s’il y est encore.❤️

rose dit: 30 septembre 2025 à 7h29

Janssen J-J
La fin est merveilleuse.
C’est avant la fin que c’est effrayant absolument.
On ne peut pas en parler, sinon, pourquoi aller le voir ?
Olivier Laxe (ai vu trois de ses films) ne donne pas de réponse.
Un disait hier que dans Mimosas, il n’y a pas de fin.
Si, il y en a deux juxtaposées : une, puis une autre.
Il n’indique pas. Il montre, sans juger et nous laisse choisir notre chemin.
Je suis fan.
Mais cela me pose toutefois un problème : hier aprem, luttant férocement contre la sieste (et avec succès), je me suis pensé « ah ben, avec Olivier Laxe, plus besoin de voyager ».
Crénom !

rose dit: 30 septembre 2025 à 7h32

Et alii
Grand merci pour l’âne de Buridan.
Y a aussi « faire l’âne ».
Et puis « le poids d’un âne mort », tel celui trimballé sur le piano, in Luis Bunuel (avec tilde).

rose dit: 30 septembre 2025 à 7h38

La caravane va à Sijilmassa.
Moi, je suis partie de Tinghir.
Eux, ils marchent plus que un jour et quatorze heures.
Faut préciser qu’ils n’ont pas le sens de l’orientation du tout.

Sybil Pythie dit: 30 septembre 2025 à 7h43

Plus d’une heure après cette conférence de presse qui restera dans les annales comme la plus déstructurée de l’histoire des présidences américaines, une chaine de télévision étrangère annonçait que le Hamas n’avait pas encore reçu le « plan de paix » en 20 points. Etrange façon de procéder. Comme si tout était un peu précipité…
Une correspondance de Jérusalem faisait aussi état de la répugnance absolue de « la rue palestinienne » pour Sir Anthony Blair, considéré comme un des plus grand massacreurs d’Arabes de l’histoire lors de la guerre d’Irak de 2003 et ses suites. Ses mensonges proférés devant la Chambre des Communes au sujet de la possession par Saddam de WMD (amres de destruction massive) résonnent encore puissamment dans cette partie du monde où le seul vrai remède serait une amnésie collective. Le propulser co-président du Bureau de la Paix (sic) à Gaza est ressenti comme une provocation.
D’autres analyses, assez fouillées, faisaient état des difficultés auxquelles BN va se heurter ce soir lors de son conseil des ministres, où les deux fascistes qui tiennent les clés de sa coalition (IBG & BS) n’ont pas du tout apprécié les excuses faites au Qatar, pays terroriste, selon eux. Sans parler du silence sur l’annexion de la Cisjordanie. Il va falloir déployer des trésors de casuistique talmudique.
Dernière chose, la grande majorité des dispositions prévues dans ce plan de paix figuraient déjà dans le plan Biden-Blinken.
Il faut que le Hamas se grouille d’accepter, car la date butoir pour la nomination au Nobel de la Paix, c’est aujourd’hui. Quel Hamas, d’ailleurs? Ce qu’il reste de celui du Qatar, ou ce qu’il reste de celui de Gaza?
Le peuple, lui, n’a pas son mot à dire, ni pour les US/Israël, ni pour le Hamas. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne pense pas…
« Eyeless in Gaza at the mill with slaves »
(John Milton, Samson Agonistes)

J J-J dit: 30 septembre 2025 à 7h44

DES TETES D’EMULES
@ pas lire les quatre cents coups de pages du jugement, dear Langoncet déjà long. ici, depuis notre balcon en forêt, prévaut le goût de la concise, affaires de Gracq (du beau ténébreux au mâle à l’estomac)
@ Tous pour ris (de veau).
@ les accros à la trinité fichtienne thèse-antithèse-foutaise (Tony Blair)
NE JAMAIS PARODIER UNE FORMULE DEVENUE CELEBRE, AU RISQUE DE LA BANALISER
@ que ce peuple-là, si unique et si singulier, s’effondre aujourd’hui vers la banalité en devenant un peuple qui, à l’image de tous les autres, succombe, entraîné tout entier par l’entêtement d’un premier ministre, à la tentation de la vengeance (wiki Wajdi)
PAS SI FACILE…
– Elle prône l’action, (Annah Laquelle ?)
– Rions encore un peu ; d’un rire plus fin (pas très difficile)
– J’éprouve des difficultés à cracher sur l’incriminé (activer la salive avec des endives bouillies)
LE DERNIER PERDREAU DE L’ANNEE, UN SATELLITE ATTRAYANT (Toulouse – 1 c/ St Etienne – 0),
Ce que Gaël Perdriau pensait de ses braves Stéphanois
Ce que Dominique Baudis pensait de « ces braves gens ».
Johannes BURIDANUS / Un coup de poignard dans le dos et un coup de pied au cul.

Bon assez rigolé les gars, on sort le prince !

et alii dit: 30 septembre 2025 à 7h49

buridan impetus
Dictionnaire d’histoire et philosophie des sciences sous la direction de Dominique Lecourt, PUF éditeur, 2006 (4e édition), article Impetus rédigé par Christiane Vilain, et article Inertie rédigé par François De Gandt.

J J-J dit: 30 septembre 2025 à 8h00

Encore une petite pour la route
Le peuple, lui, n’a pas son mot à dire, ni pour les US/Israël, ni pour le Hamas. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne pense pas…
____
Il parait qu’il y aura des élections démocratiques l’an prochain. Tu crois que Bibi et sa clique vont perchuter, permutter, percuter ou percoler ?
(Alexandra et Gérard n’y croient pas. Frédéric veut espérer… Personne ne parvient vraiment à se représenter la géographie physique des 2 Etats. Comment relier la Bande à la Cisj et évacuer d’icelle tous les colons juifs bien campés sur leurs positions ?) Ne répondez surtout pas à ces questions idiotes ou taboues, au risque de vous voir contaminés par l’antisémitisme insidieux qui taupine au sein de cette chaine depuis si longtemps.
« Agissons » pour ou contre. En noir ou blanc.

J J-J dit: 30 septembre 2025 à 8h09

@ On ne peut pas en parler, sinon, pourquoi aller le voir ?

Oui oui, merci infiniment. Dites rien. Je vais pas manquer ça. « Tout le monde » s’accorde à louanger un film surprenant, frisant l’unanimité. De quoi susciter un brin de suspicion. Mais bon, on va lire les 400 pages du scénario avant de vous soumettre notre propre verdict au sujet du film avant le 15 octobre. J’en suis déjà à la p. 226 des attendus. Pour Charoulet, je sais pas.

Maurice revient... dit: 30 septembre 2025 à 8h11

Le Hamas, c’est fini.
Les terroristes vont quitter Gaza et disparaître.
Après leur « disparition » dans la nature, le Mossad va les liquider un par un.
Merci monsieur Netanyahu.

B dit: 30 septembre 2025 à 8h11

J’éprouve des difficultés à cracher sur l’incriminé

Je ne suis pas un lama, je ne crache pas. Dans ce zoo que devient parfois ce blog avec ses animaux féroces que l’actualité libère, vous vous situeriez dans quelle allée ? des oiseaux, des félins et autres grands fauves, des serpents, des singes, des herbivores, des fumeurs de hascich?

J J-J dit: 30 septembre 2025 à 8h12

Y a aussi « faire l’âne ».
… et le petit théâtre en peau d’âne conservé chez Pierre Loti.

B dit: 30 septembre 2025 à 8h14

le Mossad va les liquider un par un.

Et s’il en reste qui ne sont pas tout à fait convaincus de l’équité du partage et du fonctionnement, nous aurons de nouveaux attentats.

B dit: 30 septembre 2025 à 8h19

Rose, hier à l’entrée du film, j’ai pensé ne sachant rien du contexte et en voyant les premières scènes que j’allais faire connaissance avec cette tribu, ces marginaux, ces excentriques . Pensez-vous qu’ils existent réellement ces nouveaux nomades? Et d’ailleurs, quel intrigant casting.

Rosanette dit: 30 septembre 2025 à 8h29

Pour parler d’autre chose que de Sarkozy ,Trump ,Bibi et consorts:
A ne pas rater lorsqu’il passera sur la 5, le dernier documentaire de Ruth Zylberman :Splendeurs et miséres des Camondo
j’ai eu la chance de le voir hier en avant premiere.
Une promenade somptueuse et intelligente dans l’ancienne demeure Camondo ,restée intacte, et devenue avec,à leur place, les oeuvres d’art accumulées par son propriétaire le musée que nous connaissons
Une promenade qui prend sens par une mise en miroir du destin de ses occupants et de leur lignée , et surtout de leur éblouissant parcours d’intégration , qui se fracasse au mur de l’antisémitisme triomphant des années noires.
Dans le film quelques interventions bien venues de Passou ,lui aussi grand connaisseur de cette dynastie et de son anéantissement dans la nuit et le brouillard

Sybil Pythie dit: 30 septembre 2025 à 8h41

On rappellera que, de la même façon que les Taliban furent une créature frankensteinienne des US (relayés par l’ISI pakistanais), il est une créature de l’Israël de BN.

1/ Il est peu probable que le Hamas voie d’un bon œil un plan qui lui demande explicitement de renoncer à la totalité ou à la plupart de ses armes et de laisser un « Bureau de la paix » technocratique dirigé par Trump lui-même prendre le contrôle de Gaza.

2/ L’offre d’amnistie pour les membres de l’organisation islamiste militante qui acceptent la
coexistence pacifique avec Israël n’est pas franchement attrayante.

3/ Le Qatar ou d’autres pays peuvent-ils exercer une pression suffisante sur le Hamas pour obtenir son accord, même temporaire et à contrecœur, à un programme qui éliminera fondamentalement l’organisation en tant que force politique et militaire, du moins à Gaza ?

4/ Ses dirigeants seront-ils convaincus par l’argument qui veut que la cinquantaine d’otages israéliens détenus par le groupe terroriste constituent maintenant un handicap, en fournissant à Israël un prétexte pour poursuivre sa campagne ?

5/ Les commandants militaires du Hamas dans le territoire seront-ils d’accord avec leurs dirigeants politiques au Qatar ou à Istanbul ?

Le Hamas commencerait à étudier le plan aujourd’hui. M’est avis qu’ils ne vont pas se presser. Et que là aussi, comme au sein du Cabinet israélien, il va y avoir des tensions…

Sybil Pythie dit: 30 septembre 2025 à 8h44

On rappellera que, de la même façon que les Taliban furent une créature frankensteinienne des US (relayés par l’ISI pakistanais), le Hamas est une créature de l’Israël de BN.

1/ Il est peu probable que le Hamas voie d’un bon œil un plan qui lui demande explicitement de renoncer à la totalité ou à la plupart de ses armes et de laisser un « Bureau de la paix » technocratique dirigé par Trump lui-même prendre le contrôle de Gaza.

2/ L’offre d’amnistie pour les membres de l’organisation islamiste militante qui acceptent la
coexistence pacifique avec Israël n’est pas franchement attrayante.

3/ Le Qatar ou d’autres pays peuvent-ils exercer une pression suffisante sur le Hamas pour obtenir son accord, même temporaire et à contrecœur, à un programme qui éliminera fondamentalement l’organisation en tant que force politique et militaire, du moins à Gaza ?

4/ Ses dirigeants seront-ils convaincus par l’argument qui veut que la cinquantaine d’otages israéliens détenus par le groupe terroriste constituent maintenant un handicap, en fournissant à Israël un prétexte pour poursuivre sa campagne ?

5/ Les commandants militaires du Hamas dans le territoire seront-ils d’accord avec leurs dirigeants politiques au Qatar ou à Istanbul ?

Le Hamas commencerait à étudier le plan aujourd’hui. M’est avis qu’ils ne vont pas se presser. Et que là aussi, comme au sein du Cabinet israélien, il risque d’y avoir des tensions…

J J-J dit: 30 septembre 2025 à 9h00

1 – il va y avoir des tensions…
2 – il risque d’y avoir des tensions…

Merci pour cette nuance significative.

3 – Hélas, nous n’avons jamais vu la demeure des Camondo. Ni eu la chance de voir ce film en avant-première.

maestri dit: 30 septembre 2025 à 9h04

«… la fin du monde a déja commencé »

Est-ce la fin du monde tel que nous le connaissons* ou la fin du monde qui a commencé dès le début du monde ? Donc la proposition « la fin du monde a déjà commencé » est d’une connerie sans pareil

* Hegel parlait de « mort de l’art », bien sûr, mais de l’art qu’il connaissait.

Bill Evola dit: 30 septembre 2025 à 9h46

Un hollande-saucisse, un!
Tendre sa sybille, par pithié, bloom! 🙂
Avec ses doublons, sur ce blog, trop de moutarde pour enrober la saucisse…

 » C’est une affaire qui embarrasse autant qu’elle questionne. Après la séquence animée qui a récemment secoué l’Hôtel de Ville au sujet des notes de frais de la maire de Paris Anne Hidalgo, s’ouvre désormais celle des frais de représentation du maire du 18e arrondissement Eric Lejoindre. Élu depuis plus d’une décennie, installé en famille dans le quartier de la Chapelle, l’édile n’avait jusqu’à présent pas l’habitude d’être au cœur des polémiques. Mais c’était sans compter sur Enzo Morel, à la tête du mouvement citoyen Saccage Paris, qui a réclamé les notes de frais du maire socialiste. Sans succès. Il lui faudra finalement saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) – dont l’objectif est de faciliter l’accès des particuliers aux documents administratifs – pour les obtenir.

Dans ces documents, que Le Figaro a pu consulter, se trouve la liste de toutes les dépenses réalisées par Eric Lejoindre depuis sa réélection en 2020 jusqu’à 2024, remboursées au titre des frais de… »
Un cassos?
Et les 40 000 euros d’émoluments annuels versés à l’épouse de T. Legrand – journaliste tonton flingueur – pour ses associations, par de l’argent public, des mairies socialistes en majeure partie et quelques communistes…
Vous me la chanterez trois fois. Les ripoux sont partout!

Janssen J-J dit: 30 septembre 2025 à 10h42

@ Vous me la chanterez trois fois. Les ripoux sont partout!

Bien bien nombreux chez les socialisques, quand même, Rachida… En attendant la fin.

https://www.google.com/search?q=quatouro+pour+la+fin+du+temps+messaien&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=quatouro+pour+la+fin+du+temps+messaien&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIJCAEQIRgKGKABMgkIAhAhGAoYoAEyCQgDECEYChigAdIBCTk4MjJqMGoxNagCCLACAfEFFKeqnhsHhb4&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:f9ebbd49,vid:jXxmvsllhCg,st:0

B dit: 30 septembre 2025 à 10h46

Renato, Dieu est mort, il y aussi cette version après la Shoah. Depuis on compte plus les massacres de population diverses. Je suppose que la phrase extraite du film ne s’adresse pas à des intellectuels tels que vous mais cherche peut-être à donner une idée de l’état d’esprit d’une population contemporaine confrontée aux désastres écologiques, aux menaces et guerres dont les réseaux nous abreuvent. Je ne pense pas que ce film ait des prétentions philosophiques, je l’ai plus vu sous certains aspects comme un témoignage ethnologique.

Sybile Pythie dit: 30 septembre 2025 à 10h54

Funeste erreur de penser que les Ripoublicains sont les seuls à engorger les tribunaux, on y trouve aussi des élus du parti « Mains sales & têtes basses », les uns et les autres nourrissant le grand rêve d’une « union des droites », qui se fait pour l’instant dans les prêtoires.

D.Rachline, maire RN de Fréjus, comparaissait ce matin devant le tribunal de Draguignan pour prise illégale d’intérêts. Le procureur a requis un an d’inéligibilité à l’encontre de l’édile, ainsi que 30.000 euros d’amende dont 20.000 euros avec sursis et l’affichage de la condamnation pendant deux mois en mairie de Fréjus (ça, c’est de la com!).
On rappellera que ce monsieur a dirigé le Front national de la jeunesse ainsi que la campagne de MLP en 2017.
Pur produit maison.

D. dit: 30 septembre 2025 à 10h58

« Renato, Dieu est mort. »

Ça çª va vous coûter cher à la porte du Paradis, Bérénice. C’est marqué dans votre dossier, autant vous prévenir.

B dit: 30 septembre 2025 à 11h13

D, je m’en fiche, je suis déjà grillée. J’ai beaucoup péché et ma parole ne vaut pas mieux que moi après tout ça.

rose dit: 30 septembre 2025 à 12h13

B.
cette tribu, ces marginaux, ces excentriques . Pensez-vous qu’ils existent réellement ces nouveaux nomades? Et d’ailleurs, quel intrigant casting.

Ils existent.
Ce sont des raveurs.
J’en ai croisé il y a quelques années en traversant le cœur de la Bretagne.
Je me suis posée des questions en voyant l’organisation sur le pognon que gagnent les organisateurs.

Il y a de plus en plus de gens qui voyagent et/ou qui vivent dans des vans.

Eux, sont très particuliers.
À part Sergio Lopez, seulement des inconnus dans le casting.

rose dit: 30 septembre 2025 à 12h25

B.
B dit: 30 septembre 2025 à 8h21
Et cette phrase: la fin du monde a déja commencé .

Je ne l’ai pas notée, cette phrase.
Mais mon cœur a eu bcp de mal à garder sa cadence.
À côté de moi, une jeune femme, avec des écouteurs sur les oreilles.
La salle, pleine moins cinq places.
Pour une fois, des jeunes.

rose dit: 1 octobre 2025 à 11h10

B.
Apparemment, chez moi, au cinéma, 105 fauteuils donc 100 spectateurs.
Et il passe encore.
5000 habitants dans ma bourgade.

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