de Pierre Assouline

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La République des livres
Oser écrire dans les traces d’un chef d’oeuvre

Oser écrire dans les traces d’un chef d’oeuvre

Deux romans viennent de paraitre précédés non par leur propre légende mais par celle de deux prédécesseurs légendaires : De l’autre côté de la vie de Fabrice Humbert et Adieu Kolyma d’Antoine Sénanque. L’histoire de la littérature connait bien d’autres exemples. Reste à savoir si paraitre en écho d’une autre oeuvre est porteur ou écrasant. Après tout, David Golder faisait irrésistiblement penser au Père Goriot dès sa parution en 1929 mais Irène Némirovsky, qui disait n’avoir jamais lu le roman de Balzac, avait tellement acclimaté le personnage à son propre univers que le précédent ne lui faisait plus d’ombre.

Dans le cas du premier, il est difficile de se lancer dans la lecture de De l’autre côté de la vie (235 pages, 19,90 euros, Calmann-Lévy) sans un retour de mémoire sur La route de Cormac McCarthy. S’il s’agit bien de la matrice inconsciente ou pas, sinon du canevas, même si l’image obsédante d’un garage en fusion après le passage d’émeutiers en est à l’origine, le talent est de les faire oublier. On dira que la littérature apocalyptique est un genre littéraire éprouvé qui s’est de longue date déclinée dans différents registres (SF, BD etc). Mais, et c’est là la réussite de Fabrice Humbert, le tout est de s’approprier le thème pour le renouveler. Ca ne fera pas oublier le glorieux prédécesseur (La Route a connu immense succès international tant critique que public) mais enrichira à coup sûr un domaine que l’on aurait cru en voie d’épuisement. Un personnage à la recherche d’un sanctuaire est au cœur de ce roman d’anticipation sur ce qui nous pend au nez : la guerre civile. C’est elle qu’il fuit, ses milices qui carburent à la haine et menacent de destruction la République, à la recherche d’un abri absolu. Ce père de famille, qui a perdu sa femme, prend la route et s’enfuit avec ses deux enfants ; il les protège organiquement, comme une vraie mère juive, des dangers d’une société qui se délite. A un moment, il croit perdre son fils. Il évolue dans un monde en suspension dans lequel, en proie au doute et à l’angoisse, il se demande en permanence s’il faut partir ou demeurer dans un environnement où la violence est partout, bien qu’elle ne réussisse pas à forcer les portes de l’innocence des enfants. Alors le roman cède le pas devant le conte.

« Ils parlaient du monde d’après, de tout ce qu’on ferait après la guerre mais je savais bien qu’il n’y aurait pas de monde d’après, comme il n’y aurait pas d’autre société ».

 La perspective apocalyptique (ne pas oublier de ramener le mot à son étymologie grecque qui renvoie tant au dévoilement qu’à la révélation) est réelle mais l’affrontement dont elle découle est abstrait. On ignore quelles forces s’affrontent dans ce roman au rythme aussi visuel qu’un road-movie, juste deux extrémismes qui semblent unis par une même haine de la France, du pays de France qu’ils veulent ramener à un système quasi féodal. Les riches font sécession et se cloitrent au Nord dans une République du Paradis, bien loin des pauvres qui se réfugient dans une République du Jura, lieu réputé préservé des troubles, tandis que Paris est mis à feu et à sang et le palais de l’Élysée, pris d’assaut. C’est peu dire que la France se retrouve en plein chaos. L’émotion et les sentiments sont très justes, un peu comme chez Steven Spielberg lorsqu’il a adapté La guerre des mondes. A ceci près que chez Fabrice Humbert, il y a une recherche permanente de l’élémentaire, de l’innocence, de la pureté et de tout ce qui permet encore à l’homme de combattre sa propre part de sauvagerie. Cette ode à la paternité est prenante, angoissante, sombre éclairé par le personnage sacrificiel d’Abraham, incarnation de la liberté. In fine, quand il n’y a plus d’espoir, de croyance ni d’horizon d’attente, on veut encore croire à la vie. Mais comment y parvenir lorsqu’on garde à l’esprit la phrase entêtante de Simone Weil placée en épigraphe :

« La force, c’est ce qui fait de quiconque lui est soumis une chose »

Avec Adieu Kolyma (400 pages, 23 euros, Grasset), c’est autre chose car tout lecteur bien né ne peut se défendre dès l’énoncé du titre de penser au classique moderne de Varlam Chalamov Récits de la Kolyma (1978), recueil d’une centaine d’histoires et d’essais d’une puissance sans égale sur le Goulag soviétique, et sa lente destruction de l’individu par l’État, entre les barbelés duquel l’écrivain et poète passa quatorze années entre 1937 et 1951. La Kolyma est une région située aux confins de l’Extrême-Orient sibérien, le lieu le plus étroitement surveillé d’un pays-continent tout entier sous surveillance. Après avoir lu Une journée d’Ivan Denissovitch, Varlam Chalamov avait écrit à son auteur Alexandre Soljenitsyne avec qui il entretenait des relations épistolaires : « Où est ce camp merveilleux ? En mon temps, j’y aurais bien passé ne fut-ce qu’une petite année ». En fait, ce qui distinguait le plus la Kolyma de l’un du Goulag de l’autre, c’était la présence de la pègre et des clans, une menace intérieure s’ajoutant à la terreur pénitentiaire. Comme une double peine. Antoine Sénanque, qui paie sa dette à Chalamov dès les premières pages de son roman, a choisi d’explorer le spectre de cette immensité glacée où la température peut descendre au-delà des moins 50 degrés, non-lieu de l’humanité, pays de la mort blanche, et la trace mnésique inscrite à jamais dans la chair et dans l’esprit de ceux qui en sont sortis quand bien même passeraient-ils le reste de leur vie à méditer sur le destin de nos pauvres frères humains entre damnation éternelle et rédemption. Pas d’adieu possible à la Kolyma. Pas d’espoir de la quitter vraiment car elle habite ses rescapés à jamais.

« Kolyma, Kolyma, ô planète enchantée/ l’hiver a douze mois, tout le reste c’est l’été » (Chanson des zeks)

Le mot même de Kolyma a une résonnance particulière. Pour les ex-soviétiques, cela va de soi mais Antoine Sénanque, qui ne l’est pas, avoue avoir été attiré, intrigué, aimanté au départ par ce mot. Il possède comme peu d’autres en France la maitrise du roman historique à son meilleur (Croix de cendre en témoignait avec éclat il y a deux ans), et nous entraine au sein d’une intrigue policière haletante dans le sillage d’une femme d’une femme d’une quarantaine d’années au passé, qui passa neuf ans « là-bas » ; surnommée « la tueuse de chiennes », Sylla Bach y faisait fonction de bras armé d’un gang caucasien dirigé par les deux frères Valdas qui exploitaient des mines d’or dans la région. Heureusement, toute l’histoire ne s’y déroule pas : Budapest, Magadan, Kiev, Moscou, leurs catacombes et leurs bas-fonds, mais où qu’elle aille, avant et après la mort de Staline, elle demeure une ancienne zek, ça lui colle à la peau. La suite de ses aventures et pérégrinations est pour le moins violente et on la suit, je l’avoue, sans déplaisir Nous sommes dans la Hongrie de 1956 où la révolte démocratique a été éradiquée dans le sang par les chars russes puis ailleurs en Europe centrale où le tragique de l’Histoire semble inépuisable.

Au fond, lorsqu’on met ses pas dans ceux d’un prédécesseur, pour s’affranchir d’une invisible tutelle qui pourrait se révéler pesante, il ne faut pas seulement se défaire de tout ce qu’on a lu après l’avoir longuement ruminé, pour s’autoriser. J’ignore quel fut le processus d’écriture de Fabrice Humbert et celui d’Antoine Sénanque mais, à en juger par la réussite de leur projet littéraire, il ne se sont pas laissé intimider.

(Photos Minas Stratigos et Francesca Woodman)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 300 Réponses pour Oser écrire dans les traces d’un chef d’oeuvre

Janssen J-J dit: 17 septembre 2025 à 18h20

Difficile de trouver à rebondir sur de nouveaux seconds couteaux, après Carrère et Mauvignier. Merci d’avoir essayé, PA, mais on n’y croit pas trop, à l’avenir de ces deux auteurs. On a le sentiment qu’ils étaient sur le haut de la pile, et qu’il fallait bien en dire quelque chose. Un travail à façon toujours honnête.
Bonne suite à vous,

rose dit: 17 septembre 2025 à 18h26

Com.systématiquement en attente de modération.

Moi je, c’est à la guerre civile que je ne crois pas. Ni à la troisième guerre mondiale.
Terroriser le peuple, cela a une fonction. L’inféoder.
Pendant ce temps, les riches s’enrichissent.

Janssen J-J dit: 17 septembre 2025 à 18h52

18.26 / Yes, On parle de risque de guerre civile ici, mais On ne dit jamais qui s’opposerait à qui. Ca n’a aucun sens… A moins que 99% de la population veuille aller lyncher les 1000 familles qui détiennent les 40 % du PIB… Pourquoi pas ?… On finirait bien par regretter la nuit de 4 août, hein ? Courage… fuyons, vers un bon spectacle dans le coin, bientôt…
https://www.la-coursive.com/projects/labolition-des-privileges-25-26/

rose dit: 17 septembre 2025 à 18h53

L’abbaye du même nom.

Remarquez la route d’accès qui longe en parallèle le territoire de l’abbaye , dans le vallon en contrebas, et qui est si semblable à l’accès à Noto antico, en Sicile, avant le séisme dévastateur.

Je ne crois ni a la guerre civile, ni a une troisième guerre mondiale.
Par contre, je suis convaincue que, la peur qui est instillée sournoisement au peuple, de manière à nous terroriser, n’a qu’un but, nous inféoder.
Regardez les acquis en hausse exponentielle des milliardaires, le dernier salaire d’Elon Musk, pendant que nous sommes confrontés à nos supermarchés.
À croire que le COVID aurait eu cette fonction avilissante.

Jazzi dit: 17 septembre 2025 à 19h03

« Un personnage à la recherche d’un sanctuaire est au cœur de ce roman d’anticipation sur ce qui nous pend au nez : la guerre civile. C’est elle qu’il fuit, ses milices qui carburent à la haine et menacent de destruction la République, à la recherche d’un abri absolu. »

Anticipation !
vous croyez, Passou ?

Deux terribles romans bien sombres, rien à voir avec les histoires de famille de la rentrée…

Chaloux dit: 17 septembre 2025 à 19h28

En attendant, toujours relisant les nouvelles d’Arthur de Gobineau, asiatiques, souvenirs de voyage etc., mon jugement est le même qu’il y a trente ans. Tout est bon chez Gobineau, nouvelles, Renaissance, roman, lettres. Loué soit celui qui, prenant la plume, nous donne quelqu’un à aimer. Après les nouvelles, je vais relire Les Pléiades, et ensuite L’Essai, pour m’en faire moi-même une idée.

(À propos de cette guerre civile qui viendrait, l’inepte réponse de Gigi la visqueuse, démontre encore une fois l’inanité de toute sa pesante personne).

Hurkhurkhurk !

La montée démente de l’antisémitisme en Europe doit être la préoccupation de tout citoyen responsable.

Maurice revient... dit: 17 septembre 2025 à 19h36

La guerre civile, c’est la guerre de tout le monde contre tout le monde.
Les grands massacres collectifs entrecoupés de petits massacres individuels.
Si vous croyez que c’est rigolo…

Maurice revient... dit: 17 septembre 2025 à 19h43

Sénanque !
Me vient à l’esprit le nom de Senancour et son Obermann.
J’ai la bizarre impression que j’ai lu ce livre dans une vie antérieure !
Bizarre, vous avez dit bizarre ?!?!

Marie Sasseur dit: 17 septembre 2025 à 19h56

Antoine Senanque avait commis un roman historique, qui figurait dans une precedente selection Goncourt, roman a la gloire de Maître Eckart, dont les thèses semblaient tenter l’auteur.
En ces temps d’obscurantisme , où toutes sortes d’ideologies refont surface, je ne vais pas recidiver avec le toubib.

Pour l’autre roman chroniqué , qui utilise le grand McCarthy en bandeau pub ? pour vendre une fiction politique bien franchouillarde, c’est une plaisanterie j’espère.

C’est la disette, Passou.

D. dit: 17 septembre 2025 à 20h06

Beaucoup de gens perdent leur discipline en vieillissant.
Un vieillard qui a bien vieilli est un vieillard discipliné. Intransigeant sur la discipline qu’il s’applique à lui-même, en tout domaine.

Chaloux dit: 17 septembre 2025 à 20h12

« Je suis la guerre civile, je suis la bonne guerre ».

Cette phrase de Montherlant m’avait frappé. Relire ce beau texte… On fera ça un peu plus tard. (Et Le treizième César, donc…).

renato dit: 17 septembre 2025 à 20h45

Pour retrouver l’itinéraire au passage de la caravane accompagnée de chiens et de grillons parlants

Paul Edel dit: 17 septembre 2025 à 20h55

Chaloux, une autre réflexion de Montherlant m ‘ toujours frappé. elle me revient quand je vois l’état actuel de notre démocratie encalminée et les joutes verbales de l’ assemblée nationale. La voici: » Je ne fais pas grand cas d’un homme qui défend avec vaillance, en temps de guerre, le pays qu’il a affaibli par mille coups d’épingle en temps de paix. »

rose dit: 17 septembre 2025 à 21h04

D. dit: 17 septembre 2025 à 20h06
Beaucoup de gens perdent leur discipline en vieillissant.
Un vieillard qui a bien vieilli est un vieillard discipliné. Intransigeant sur la discipline qu’il s’applique à lui-même, en tout domaine.

J’aurai tendance à être d’accord avec cette proposition là.

Maurice revient... dit: 17 septembre 2025 à 21h16

Ma femme a regardé La Grande Librairie à la télé.
Je lui demande :
– Y avait qui comme invités chez cet Augustin Traquenard ?
– Y a ce pleurnichard de Chalandon.
– Euh… pourquoi pleurnichard ?
– Il raconte toujours la même histoire… comme quoi son père le frappait petit et ça le fait souffrir même aujourd’hui, le vieux schnock.
– Pas dit aussi qu’il le violait, c’est la grande mode littéraire ces jours-ci.
– Bof, faut bien qu’il fasse sa drama-queen lui aussi… ça fait vendre…
– Vendre quoi ?
– Son bouquin à la con…
– T’as raison, chérie… ce Chalandon ! avec un nom pareil !
– et son prénom ? Sorj !!! pour faire original…
– Ouais, c’est ça, j’parie que son éditeur lui pique tout son fric, même quand c’est maigre.
– Évidemment, sinon il ne s’rait pas éditeur… Éditeur-Prédateur !… Tiens, toute cette mascarade me rappelle ce film de…
– « Predator » avec Arnold Schwarzenegger…
– Mais non banane… le film avec Jean Carmet… mais comment il s’appelle déjà ???
– Ah oui, je vois, euh… « Comment réussir dans la vie quand on est con et pleurnichard ».
– Exactement !
Fou rire…

rose dit: 17 septembre 2025 à 21h31

Fou rire avec votre femme, grand moment de bonheur, donc.
Bonne soirée à tous les deux !❤️❤️

renato dit: 18 septembre 2025 à 4h30

« Beaucoup de gens perdent leur discipline en vieillissant. »

Je suis enclin à croire que même lorsqu’ils étaient jeunes, ils n’étaient pas très rigoureux, qu’ils négligeaient les gens et les choses.

Chaloux dit: 18 septembre 2025 à 5h14

Paul Edel, une pensée commune à beaucoup de gens vers 1940, mais magnifiquement, chirurgicalement exprimée, et qui peut encore servir. Le résumé désolé d’une certaine histoire de France. C’est Vialatte qui a écrit que Montherlant aurait été beaucoup plus grand s’il n’avait écrit que pour lui-même, mais ce qui m’a le plus étonné c’est l’estime littéraire que manifeste à son endroit Julien Gracq.

Chaloux dit: 18 septembre 2025 à 5h17

Dans les Carnets, « Heureux ceux dont les parents meurent jeunes ».

Montherlant, faiseur d’énigmes qui marquent au fer rouge.

Marie Sasseur dit: 18 septembre 2025 à 5h25

Ce roman apocalyptic de F. Humbert tel que teasé fait plus penser a un roman de Houellebecq, lequel s’était pour cela,-  » ce qui nous pend au nez » ( ca va Passou ??)- fait mechamment descendre.
Bref.

Chaloux dit: 18 septembre 2025 à 6h10

À propos des «Nouvelles occidentales, adieux à Marguerite Yourcenar», de Florence Dupont (« D »), brillante historienne de Rome comme son papa, la grande Marguerite ne s’était pas montrée très contente. Elle avait parlé de « rapt littéraire ». Tout cela n’est tout de même pas très brillant.

JC..... dit: 18 septembre 2025 à 6h13

“Jouis du jour présent, sans te fier le moins du monde au lendemain. ” (Curiace)

Bonne journée, les amis !

B dit: 18 septembre 2025 à 8h25

Pour retrouver l’itinéraire au passage de la caravane accompagnée de chiens et de grillons parlants

Renato, je ne comprends pas à quoi se rattache cette apostrophe. Je n’ai jamais lu Montherlant, est-ce ironique et concernant cet auteur?

Rose, très belle abbaye qui doit ( je crois) sa restauration à la société Berliet, un guide agréable pour en faire la visite dans la fraîcheur des murs.

https://www.senanque.fr/histoire-de-labbaye-notre-dame-de-senanque/

Janssen J-J dit: 18 septembre 2025 à 8h36

(anecdote authentique @ 8.25) Les transports BERLIET étaient naguère si célèbres, que les chauffeurs qui conduisaient ses camions lui avaient attribué l’anagramme de LIBERTE.

lmd dit: 18 septembre 2025 à 9h44

@Janssen J-J 8h36, permettez une correction : Berliet fabriquaient des camions et des autobus célèbres dans le paysage urbain (sans être transporteurs). Et la réalité de cet anagramme LIBERTE ne peut être évoquée sans rappeler qu’après la Libération, les usines Berliet furent un exemple fameux et rare de gestion directe par son personnel et les communistes. L’histoire finit comme il se se devait, après un long procès, par la réintégration de Paul Berliet dans son rôle de patron.

J J-J dit: 18 septembre 2025 à 10h57

Merci pour cette précision, lmd. Vous avez raison, au temps pour moi… L’affaire est racontée dans Jean Bernard POUY, P. HAMELIN, L. LEFEBVRE in, « Les routiers, des hommes sans importance ? » Paris, Syros, 1993…
Les chauffeurs de ces camions, que j’avais également interrogés pour une enquête sur la sécurité dans le transport de fret, évoquaient tous leurs camions Berliet comme « leur maison », un symbole de liberté retrouvée sur les routes.

Sybil Pythie dit: 18 septembre 2025 à 11h27

Irène Némirovsky n’avait peut-être pas lu le Goriot de Balzac, mais elle était une avide lectrice. Dans les jours précédant son arrestation, elle lisait deux livres. Le 13 juillet 1942, quand deux gendarmes français munis d’un mandat d’amener frappèrent des coups à la porte de chez elle pour la conduire à la gendarmerie de Toulon-sur-Arroux, réduisant une femme, une mère, une épouse, une Russe, une Française, à une juive, elle ne put en emporter aucun.
Peut-être savez-vous ce qu’elle lisait en ce sinistre été 42…
«Tout à l’heure je tâcherai de retrouver l’Étang perdu.» Ses dernier mots d’écrivaine, datés du 11 juillet 1942.

Rosanette dit: 18 septembre 2025 à 11h55

@et alii
un post de vous et un post en réponse de ma part sont apparus et ont immédiatement disparu par intervention du robot
Attendons leur retour

Rosanette dit: 18 septembre 2025 à 12h02

@et alii
Erreur de ma part
ils étaient sur le fil précédent :je m’excuse auprès du robot’

MC dit: 18 septembre 2025 à 12h36

Pas faux, MR Chatoulet, mais il a marqué les mentalités. Qu’on songe à ce qu’en écrit Renan…

Clopine dit: 18 septembre 2025 à 13h14

Et pendant ce temps-là, dans la Rue… Ah, la rue ! Barrozi a-t-il jamais compilé un « goût de la rue » ? Le pourrait-il ? Il faudrait en avoir envie, penser en terme de foule. Tout autre chose que d’aller voir un spectacle genre « holiday on ice ». Avoir le respect des arpenteurs, même si on ne les comprends pas, qu’on les rejette, qu’on les exècre. Eux au moins ont juste les arpions sur le bitume. Et pas le cul assis sur le pouvoir.

Clopine dit: 18 septembre 2025 à 13h16

Et oui, je les avais, ce matin, les arpions sur le bitume. Et vous savez quoi ? Ça fait un bien fou. Vous devriez essayer, ahaha.

Clopine dit: 18 septembre 2025 à 13h57

Surtout quand on est gauche. Maladroite. Mais gauche. Radicale.Bref, merci à notre hôte de ne pas avoir être réduite au silence. J’existe aussi.

rose dit: 18 septembre 2025 à 14h06

J’y étais Clopine.
Et nous étions deux poignées de figues, pas plus. Mais têtus et convaincus.

D’ dit: 18 septembre 2025 à 14h09

Franchement on aurait un jour grève comme ça chaque jeudi, tout le monde serait heureux ; les cégétistes, les CRS, Retailleau, Clopine, les lycéens… tout le monde.

Maurice revient... dit: 18 septembre 2025 à 14h12

Clopine aime la rue mais pas au point d’y vivre.
Clopine est une Souris Du Foyer, une SDF quoi…

J J-J dit: 18 septembre 2025 à 14h19

(Daniel Vidal) – Mais que le « peuple », parce qu’élu, est responsable de sa propre raison. Et le « monde » avec lui, son histoire et sa tragédie. Aussi bien le judaïsme abandonnera très tôt, et complètement, « la conception du serviteur de Dieu innocent qui souffrait et offrait volontairement sa mort en sacrifice pour les péchés des autres ». Cet issue interdite, que rouvrira le christianisme, devait conduire le peuple juif à la plus haute tension pathétique, en même temps qu’à l’ardente nécessité d’une compréhension rationnelle de tout événement singulier en son histoire propre. Du judaïsme antique aux temps modernes, il n’est pas de rupture, mais le déploiement infini d’une pensée d’exil et de perte.
[sur Max Weber introduit par I. Kalinovski, lien précédent]

Jean Langoncet dit: 18 septembre 2025 à 14h36

Quel charabia … La foire de la ferme à trolls bat son plein et se poursuit d’emblée sous le nouveau billet

kilekon dit: 18 septembre 2025 à 14h51

« Et pas le cul assis sur le pouvoir. »

Y’a qu’à lui lâcher une perlouse au pouvoir et il étouffe!

Janssen J-J dit: 18 septembre 2025 à 15h00

Je trouve les propos de jzmn très clairs. Et « mon cul sur la commande » itou ‘CT et klk). Cela dit, pkoi tant de haines ? Qq chose à dire sur Senanque ou Humbert si vous n’aimez pas le ferme à trolls ?… on vous entend pas beaucoup, JL. Moi j’ai pas lu ces deux romans qui « osent », donc je dis rien.

closer dit: 18 septembre 2025 à 15h34

Les 3/4 des juifs de France ont survécu à la période de Vichy. Ce pourcentage monte à 90% pour les seuls juifs français. L’article ci-dessous centré sur les travaux de Jacques Semelin règle la question:

https://clio-cr.clionautes.org/une-enigme-francaise-pourquoi-les-trois-quarts-des-juifs-en-france-nont-pas-ete-deportes.html

On sent bien que cette « énigme française » en irrite plus d’un qui auraient tellement voulu que tous les français de cette époque fussent des ordures collaborationnistes, à commencer par Max Ophuls. Simone Veil s’est opposé tant qu’elle l’a pu à la diffusion de son document exclusivement à charge par l’ORTF. Souvenons nous aussi de la joie mauvaise de toute la gauche à la publication du Paxton, exclusivement à charge lui aussi et qui reposait essentiellement sur des sources allemandes, particulièrement impartiales comme chacun sait.

Jean Langoncet dit: 18 septembre 2025 à 16h15

@on vous entend pas beaucoup, JL

J’entends désormais faire dans le bref, le lapidaire … Ce n’est pas en France que les juifs risquent aujourd’hui une tentative génocidaire causant plus de mille morts, des centaines de prise d’otage et un embrasement antisémite dans le monde entier ; aussi je redis que lutter contre l’antisémitisme, c’est se dissocier de la politique du gouvernement israélien

Jean Langoncet dit: 18 septembre 2025 à 16h19

Et vous pouvez toujours convoquer Pierre Loti, Zola et tutti quanti pour tenter de vous raccrocher à une actualité qui vous dépasse de la tête aux pieds … ça me fait une belle jambe

rose dit: 18 septembre 2025 à 16h37

Jean Langoncet dit: 18 septembre 2025 à 16h15
@on vous entend pas beaucoup, JL

[…] aussi je redis que lutter contre l’antisémitisme, c’est se dissocier de la politique du gouvernement israélien.

Je plussoie.
Merci à vous.

B dit: 18 septembre 2025 à 16h48

aussi je redis que lutter contre l’antisémitisme, c’est se dissocier de la politique du gouvernement israélien

On peut ne pas approuver la politique du gouvernement actuel israélien et lutter contre l’antisémitisme. La diaspora n’est en rien responsable et impliquée dans les choix, décisions, actions menées par ce gouvernement. Je ne saisis pas où cela vous pose problèmes. À ce moment-là, il faudrait poursuivre les Chinois résidant en France parce que XJ emprisonne et torture un million de ouïghours, accuser tous les gens qui viennent d’ailleurs et sont installés en France et les tenir pour responsables du cours des politiques menées dans leurs pays d’origine quand ces politiques sont une offense à l’humanité.

Janssen J-J dit: 18 septembre 2025 à 16h57

@ closer, kilekon, jean longoncet et quelques autres… On finit par ne plus rien comprendre à vos histoires d’antisémitisme, de Pétain, de Néta-gnagna, de juifs, de politique génocidaire et démocratique. Quels charabias.
—-
Comme si on n’était pas tous.tes d’accord avec roz, rosanette et B… au sujet de votre sentence, JL : « je redis que lutter contre l’antisémitisme, c’est se dissocier de la politique du gouvernement israélien ».

puck dit: 18 septembre 2025 à 16h58

@ »Marcel, dear Closer, vous n’enfilez pas le bon, pas de quoi s’offusquer. »

encore des propos homophobes sur ce blog…

B dit: 18 septembre 2025 à 16h59

Les 3/4 des juifs de France ont survécu à la période de Vichy.

Et le quart qui n’a pas survécu représente combien d’âmes ? Vous n’allez tout de même pas rejoindre Zemmour dans des convictions qui l’ont mené au tribunal! Les statistiques ne disent pas grand-chose de l’horreur.

puck dit: 18 septembre 2025 à 17h02

magnifique article !

qui résume 2 livres ce combat actuel entre « haine des riches » contre « haine des russes ».

Janssen J-J dit: 18 septembre 2025 à 17h07

@ on est gauche. Maladroite. Mais gauche. Radicale
Gauche dans mes lanches ? Moi j’ai pas fait de manif pour mon pouvoir Dacha, ma retraite. Hélas. Pourtant, je paie toujours ma cotisatin annuelle à la CGT pour les soutenir (22 euro). J’aimerais bien que le « pouvoir actuel » soit renversé sans violences, et qu’on passe très vite à une 6e république, chrétienne, populaire, anticapitaliste, nationale et autoritaire. Or, toutes les transitions sont difficiles pour les babyboomers heureux en ménage qui défendent leurs acquis bien acquis.

puck dit: 18 septembre 2025 à 17h09

on pourrait tourner l’articlapassou d’une autre manière :

les riches arriveront ils à envoyer les pauvres faire la guerre aux russes ?

les oligarques français utilisent à donf tous leurs journalistes pour déplacer la haine vers les russes.

exemple au hasard : dans l’articlapassou la partie liée au goulag est 2 fois plus grande que celle parlant de la guerre civile.

en plus elle est à la fin ce qui permet au lecteur de finir l’article en se disant « vraiment quels salauds ces russes ! »

du coup vu ce matraquage je pense que la haine des russes prendra le dessus sur la haine des riches qui pourront ainsi sauver leur peau.

Janssen J-J dit: 18 septembre 2025 à 17h13

Marcel Ophuls né en 1927 à Francfort en Allemagne, est le fils unique de Max Ophuls (cinéaste) et de Hilde Wall (comédienne). À l’avènement du nazisme, la famille s’exile en France en 1933, puis aux États-Unis en 1941.
___
Il est vrai qu’on fait encore trop souvent la confuse. Même Pierre Tchernia se trompait parfois à ce sujet.

puck dit: 18 septembre 2025 à 17h14

le truc marrant c’est que pendant qu’on discute goulag, en Ukraine les jeunes ukrainiens préfèrent utiliser le russe dans leurs discussions sur les réseaux sociaux.

alors que les ukrainiens ont voté une loi interdisant l’usage de cette langue dans l’espace public.

ils disent que les jeunes le font parce qu’ils trouvent que le russe c’est plus joli que l’ukrainien pour discuter sur telegram et aussi pour emmerder leurs parents qui le leur interdisent.

Sybil Pythie dit: 18 septembre 2025 à 17h18

Quand on est sérieux, on ne « règle » jamais « la question », en histoire. Interview de Jenny Plocki, survivante de la Rafle du Vel d’hiv, sur le livre de Semelin, paru dans En attendant Nadeau, 19 janvier 2022

EaN: Semelin s’appuie beaucoup sur Serge Klarsfeld. Qu’en pensez-vous ?

JP: Oui, c’est certain, il sait qui citer. Avec son Mémorial de la déportation des Juifs de France, en 1978, Klarsfeld a fait du bon travail, un travail qu’aucun historien de l’époque n’avait jugé utile de faire. Mais il me donne le sentiment d’avoir voulu se faire « pardonner » en répétant comme il ne cesse de le faire que, si la France a déporté 25 % des Juifs de France, elle en a sauvé 75 %. C’est une déclaration politique, ça !

EAN: Il s’appuie aussi sur Simone Veil…

JP: Simone Veil aussi faisait de la politique. D’ailleurs, c’était un personnage politique et une femme de droite. Moi, je suis de gauche. Mes parents étaient des bundistes, des socialistes anti-staliniens. Bravo, bien sûr, pour son combat en faveur de l’avortement, mais c’est aussi elle qui s’est opposée en 1969 au passage à la télévision du documentaire de Marcel Ophüls, Le chagrin et la pitié ! Ce film, vous ne pouvez pas savoir ce qu’il a représenté pour Jean-René [Jean-René Chauvin, compagnon de Jenny Plocki] et pour moi ! Jean-René avait été déporté comme résistant et avait survécu à Mauthausen et à Auschwitz. On est allés voir Le chagrin et la pitié plusieurs fois dans le cinéma où il avait pu être projeté. Enfin on entendait des choses qui n’avaient jamais été dites ! On était encore dans la période où, soi-disant, tous les Français avaient été résistants et où Vichy avait évité le pire… C’est comme le livre de Robert Paxton, La France de Vichy : je me souviens l’avoir lu dès sa sortie et avoir tout de suite été d’accord avec sa thèse qui reste fondamentale. Je suis toujours d’accord avec ce livre qui déplait tant à Semelin !

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2022/01/19/entretien-jenny-plocki/

puck dit: 18 septembre 2025 à 17h18

je sais pas trop comment Macron va s’y prendre pour obliger les gamins ukrainiens à ne pas utiliser le russe sur les réseaux sociaux.

puck dit: 18 septembre 2025 à 17h21

si ça se trouve tous ces gamins ukrainiens lisent aussi en cachette et en russe Tchekhov et Dostoïevski ?

Bolibongo dit: 18 septembre 2025 à 17h21

 » Nous l’avons déjà signalé, la rentrée littéraire est comme un album de famille, où les écrivains explorent leurs racines, évoquent leurs parents et transforment leur arbre généalogique en quatrième de couverture. En conséquence, la littérature française, cet automne, est remplie de “fils de”, “fille de” parfois émouvants, souvent lourdement plaintifs.
En tête de la cohorte de ces vieux enfants : Catherine Millet.
Ah Catherine Millet ! Après avoir exhibé son intimité sexuelle comme on expose un bibelot de famille dans une vitrine Ikea, la voici désormais en quête de “l’énigme” maternelle. Mais que serait la littérature française contemporaine sans cette inépuisable ressource : l’obsession nombriliste recyclée en “quête universelle” ?
On nous sert donc — Télérama en tête, évidemment — les boîtes à chaussures exhumées du grenier, les photos jaunies, les petits papiers familiaux. La mémoire, la mélancolie, la douleur indicible, la sacro-sainte transmission. Toujours le même buffet froid de la sensiblerie patrimoniale. C’est Roland Barthes version supermarché culturel : La Chambre claire revisitée à la sauce “autofiction pour tous”.
Ce que Millet nous vend, c’est moins le visage de sa mère que le miroir complaisant d’elle-même, penchée au-dessus d’archives poussiéreuses comme une vestale du passé. Mais derrière l’incantation du deuil et de la filiation, on devine surtout la jubilation discrète d’une artiste officielle (très influente dans la substructure culturelle) qui trouve dans chaque photo un nouveau prétexte à écrire encore un livre. Les morts n’ont qu’à bien se tenir : ils sont devenus matière première d’un marché éditorial gavé de larmes certifiées bio.
Et quelle délectation pour Télérama, temple du progressisme pleurnichard ! Tout est là : la mère défenestrée (le tragique), les clichés sépia (le lyrisme), la mélancolie “retenue” (le bon goût du chagrin contrôlé). On voudrait nous faire croire à une révélation intime ; on assiste en fait à une nouvelle performance de la religion du Moi souffrant.
Il n’y a plus d’art, plus de critique, plus de création : il n’y a que la complainte biographique recyclée, empaquetée par Flammarion, encensée par les prêtres de la mélancolie chic (Le Figaro), avant passage chez le ravi de la crèche télélittéraire : Augustin Trapenard. Philippe Muray l’avait vu venir : la littérature est devenue la succursale officielle du deuil perpétuel. On ne lit plus pour penser, mais pour communier dans le confort triste, l’adoration des “fractures intimes” et l’esthétique Kleenex avec royalties à la clé.
Bref, Simone Émonet n’est pas de la littérature qui est la vraie vie, comme l’a cru à juste titre Proust (“la vraie vie enfin découverte et éclaircie”) : c’est une messe. Et comme toutes les messes contemporaines, elle n’adore plus Dieu, mais la Sainte Victime : soi-même, toujours soi-même, éternellement soi-même. »

https://www.patrickcorneau.fr/2025/09/de-tout-un-peu-33/?fbclid=IwY2xjawM5HBRleHRuA2FlbQIxMQABHtmed0Le_HvougOs5jf6njlsQKuT1jXk0zv9GcTPWYjyuFtL5kU6I0k9OcFI_aem_juT14CDjs7947v0o-_LJfQ

puck dit: 18 septembre 2025 à 17h26

on se demande pourquoi parmi les 20 mille sanctions contre la Russie il n’y en a pas une qui interdise la publication de Tchekhov en Europe ?

comment peut-on autoriser un auteur qui vient d’un pays qui a inventé le goulag ?

Bolibongo dit: 18 septembre 2025 à 17h26

Bon, inutile de préciser que j’ai trouvé sur son blog, l’article de Patrick Corneau, épatant.

puck dit: 18 septembre 2025 à 17h29

« La perspective apocalyptique (ne pas oublier de ramener le mot à son étymologie grecque qui renvoie tant au dévoilement qu’à la révélation) »

c’est peut-être pas trop le genre de truc à ébruiter.

je veux dire faudrait pas ça arrive aux oreilles de Macron, s’il apprend que l’apocalypse nucléaire c’est une révélation, lui qui est en recherche de révélations ça pourrait lui donner de mauvaises idées.

puck dit: 18 septembre 2025 à 17h35

« deux extrémismes qui semblent unis par une même haine de la France, du pays de France qu’ils veulent ramener à un système quasi féodal. »

vu le système oligarchique hyper féodal dans lequel nous sommes actuellement, revenir à un système « quasi » féodal ça représenterait déjà un certain progrès vers la démocratie.

puck dit: 18 septembre 2025 à 17h45

la France d’aujourd’hui est-elle un système féodal ou bien un système vassalique ?

ça c’est une question pas facile.

la réponse étant : la France d’aujourd’hui est féodo-vassalique ou vassalaud-féodale.

puck dit: 18 septembre 2025 à 18h02

@ »Cette ode à la paternité est prenante, angoissante, sombre éclairé par le personnage sacrificiel d’Abraham, incarnation de la liberté. »

passou j’ai bien peur que vous soyez encore passé à côté…

c’était le projet de McCarthy : prôner le retour aux valeurs familiales et religieuses dans une société dominée par la déchéance morale la menant vers un nihilisme complet.

je veux dire le bouquin de McCarthy il faut le prendre dans son sens allégorique comme un truc écrit par un républicain hyper conservateur.

limite c’est du JD Vance, ou du Trump ou du Poutine

du coup s’il faut maintenant faire peur aux gens pour les ramener vers la défense des valeurs familiales et religieuses je vois pas trop l’intérêt d’aller faire la guerre à la Russie que vous allumez dans la 2ème partie de l’article.

renato dit: 18 septembre 2025 à 18h22

Que se passe-t-il si le chien n’aboie pas lorsqu’une caravane perdue passe, et le grillon parlant que chantera-t-il ?

Incidemment, le Grillo est peut-être le cépage blanc le plus représentatif de Sicile occidentale.

closer dit: 18 septembre 2025 à 18h25

« Douze ans plus tôt, Le Chagrin et la pitié une fois terminé, le conseil d’administration de l’ORTF débattait pour savoir si le film pouvait ou non passer à la télévision. Simone Veil, qui siégeait dans cette commission, fut la plus fervente militante de son interdiction.

A ses yeux, Le Chagrin et la pitié est une œuvre caricaturale, soutenant la thèse selon laquelle tous les français avaient été des salauds. »

« Dès juin 1971, Germaine Tillion, l’une des premières résistantes (1) qui fut déportée à Ravensbrück, déplorait que Marcel Ophuls ait préféré “un quart de vérité qui scandalise à trois quart de vérité défraîchie par l’usage”. Anise Postel-Vinay, elle aussi déportée à Ravensbrück, écrivait que le film ne tient pas compte de “l’extraordinaire coude à coude de ces résistants, venus de tous les horizons, se découvrant l’un l’autre et bénéficiant de la complicité tantôt active, tantôt silencieuse, d’une population qui ne comptait pas autant de minables et de traîtres qu’Ophuls le croit”. Après avoir dissipé la légende de la censure du film – l’ORTF ne l’a pas acheté parce qu’il coûtait trop cher – Simone Veil invitée par Daniel Schneidermann en 1997 avait dénoncé la malhonnêteté d’Ophuls dans ses prétentions à l’histoire et son caractère insultant pour la Résistance (2). »

Voilà pour « Le Chagrin et la Pitié ».
Qu’on ait pu envisager qu’un film qui crache sur les français et sur la Résistance pût être diffusé sur le service public financé par les impôts de tous les français est tout simplement abject.

Jean Langoncet dit: 18 septembre 2025 à 18h48

@… Ce n’est pas en France que les juifs risquent aujourd’hui une tentative génocidaire causant plus de mille morts, des centaines de prise d’otage et un embrasement antisémite dans le monde entier ; aussi je redis que lutter contre l’antisémitisme, c’est se dissocier de la politique du gouvernement israélien

Non que je veuille pousser à un élan migratoire inversé, mais bon

B dit: 18 septembre 2025 à 18h57

Je ne comprends toujours pas votre position, autrement dit contester la politique du gouvernement israélien serait déjà lutter contre l’antisémitisme ? Dans ce sens est-ce que ça traduit fidèlement votre pensée?

rose dit: 18 septembre 2025 à 18h57

Janssen J-J dit: 18 septembre 2025 à 17h13
Marcel Ophuls né en 1927 à Francfort en Allemagne.

Il y a deux Franckfurt en Allemagne.
Un sur le Main et l’autre a la frontière polonaise.
Il est donc essentiel de le préciser. Lorsque l’on désire arriver à destination, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

rose dit: 18 septembre 2025 à 19h02

Le chien a aboyé même en pays de Bray.
Pourquoi n’aboierait-il pas en Jordanie ?
Le grillon celui de Pinocchio est le chœur antique dans le théâtre grec antique non ?
Et Dali collectionnait les grillons à Port Lligat.

Je ne crois pas que les deux vaillent une lettre de recommandation.
Il me semblerait que se coudre un faux prépuce aurait des chances dettes plus efficace.
Je l’ai compris aujourd’hui les chiens aboient et la caravane passe.

rose dit: 18 septembre 2025 à 19h04

B.

Je ne l’ai pas compris comme cela ; mais plutôt comme se dissocier de la politique de Netanyahou permet / donne la liberté de ne pas « revendiquer » l’antisémitisme.
Une coupure nette. Qui donne une liberté totale.

Jean Langoncet dit: 18 septembre 2025 à 19h13

cela dit, libre à vous de prendre le parti des fossoyeurs de l’humanisme et accessoirement du judaïsme avec Bibi, Ubu et leurs rejetons ; c’est la promesse de me trouver sur votre chemin

B dit: 18 septembre 2025 à 19h51

JL, chacun ses marottes, pour puck c’est la Russie, ceci étant vous avez une piètre opinion de vos semblables. Le Hamas ne devrait cependant pas être déchargé de toute responsabilité concernant les 63 000 palestiniens tués.

Jean Langoncet dit: 18 septembre 2025 à 19h56

C’est impliqué et explicité on ne peut plus clairement dans la résolution de New York sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine, B ; où vous trouviez vous ces derniers temps ?

J J-J dit: 18 septembre 2025 à 19h59

@ 17.45 vassalaud-féodale. Vous vouliez sans doute éctire Vassalaud-belkacem ?…
Osez assumer vos préférences, punckt, ne vous gênez pas, au moins ce sera plus clair (de notaire) ! (cf. mic.hel al.ba)

B dit: 18 septembre 2025 à 20h03

Je faisais juste mention du Hamas, islamistes assassins jusqu’au boutistes et aussi haineux que ceux de l’autre extrémité. Votre focale ne s’autorise qu’à éclairer cette guerre affreuse, autant que toutes celles réduites au silence médiatique .

B dit: 18 septembre 2025 à 20h10

Situation géographique, languedoc Roussillon. Vacances ariégeoises, après-midi à la plage, eau à 21 degrés nageable. Lecture: Leçon de choses, Claude Simon.

J J-J dit: 18 septembre 2025 à 20h24

Avec les gens trop lapidaires, on risque de mésinterpréter les sous entendus de leurs sentences… Il ne font pas tjs dans la nuance avec la Charia israélienne.
« aussi je redis que lutter contre l’antisémitisme, c’est se dissocier de la politique du gouvernement israélien ».
Moi, j’ai compris qu’ON deviendrait de plus en plus ‘antisémites’ dans le monde occidental à mesure que l’ON contesterait la politique actuelle du gvt israélien soucieux d’anéantir tous les Palestiniens et de ne jamais concevoir l’idée même d’une coexistence de deux Etat… et tout cela, au prétexte qu’il aurait été agressé par le Hamas. Il ne faudrait pas s’inquiéter de ce supposé lien de cause à effet, vu que la politique menée par le gvt d’Israel actuellement, (qui s’apparenterait à un génocide ou au moins à un urbanicide) exigerait au moins que tous les « démocrates » neutres (présumés philosémites) « luttent » (ou prennent clairement « leurs distances ») ouvertement contre cette politique (de type fasciste), qu’ils soient juifs, chrétiens ou athées (mais pas musulmans)…
Cela dit, bon, je ne suis pas très sûr pmp de cette explication un peu lapidaire qui trouvera toujours son émetteur sur son chemin (de Damas ?)…
En attendant (Bojangles), je persiste, en tant que fossoyeur du blog pro-israélien de la RDL, à demander @ JL : « que pense-t-il des deux bouquins répertoriés par Passoul dans ce nouveau billet » ?… Voilà ce qu’on ignorj toujours, à moins qu’il ne se soucie de ne pas les avoir lus, comme notre regrettée Marie Sasseur.
Bon… Dans ces conditions, let’s go Bineau, si vous préférez vous tenir à distance des endives !

Janssen J-J dit: 18 septembre 2025 à 20h43

Frncfort sur le Main et Francfort sur l’Oder… Oui, on sait que ce ne sont pas les mêmes villes, et surtout que leur destination différait pour de nombreux juifs. Merci d’avoir précisé pour Max et Marcel. C’est tjs une blessure pour tout honnête homme, de se voir nécessairement épinglé pour une mise au point historico-géographique et cinématographique. Mais on comprend que ces messages sont surtout à l’usage des jeunes générations incultes.

Janssen J-J dit: 18 septembre 2025 à 20h59

Pmp, j’ai vainement cherché une plage en Ariège lors de mes dernières escapades en cette contrée. Quelle chance que d’aucunes y soient encore en vacances avec Claude Simon. Pour aller plus vite et ne pas rater le coach de Paul Edel (JPA), cet avant-goût de Gérard Bourgadier, 1975 :
(Accentuant la rupture marquée dans son œuvre par Triptyque, Claude Simon nous donne une Leçon de choses. Titre emblématique d’une esthétique d’entrée de jeu postulée par l’auteur : “ la description (la composition) peut se continuer (ou être complétée) à peu prés indéfiniment selon la minutie apportée à son exécution, l’entraînement des métaphores proposées, l’addition d’autres objets visibles dans leur entier ou fragmentés par l’usure, le temps, un choc (soit encore qu’ils n’apparaissent qu’en partie dans le cadre du tableau), sans compter les diverses hypothèses que peut susciter le spectacle. ” Là donc, pas de héros, pas de psychologie, mais des choses (lieux, objets, être humains) décrites non hiérarchiquement comme éléments proposés à une composition qui se fait, se défait, reste toujours à faire.
Un lieu – lieu principe – une maison où trois groupes humains, en des temps différents, passeront : des soldats y menant un combat d’arrière-garde, deux maçons y effectuant des travaux, des gens la visitant afin peut-être d’y habiter. Aux murs, une reproduction de Monet, une autre de Boudin, un calendrier des postes ; par terre, un journal, des gravats, des bouteilles, une table sur laquelle sont posés un fusil-mitrailleur et un manuel de leçons de choses. Sur ces reproductions, dans les illustrations du livre sont figurés des lieux, des objets, des personnages ; le journal porte un titre ; le calendrier, des noms de saints. Claude Simon fait jouer tous ces éléments (jeu en tant que jeu d’enfant ou de société, jeu de mots, jeu d’acteur, jeu d’une pièce – mécanique ou de bois – par rapport à une autre) qui se génèrent par associations (d’idée ou d’image), par translations, transports, transferts, déplacements d’une situation à une autre, entraînements successifs, décalages en chaîne, produisant, en leurs glissements progressifs, un incessant miroitement de récits – une induction généralisée. Les personnages des reproductions vont être animés d’une vie propre, passant même d’une reproduction à une autre qui lui fait écho pour apparaître enfin dans le plan d’une problématique réalité. Mais, en ce récit, où est-elle, cette fameuse réalité ? La nature, sa représentation picturale, la reproduction de celle-ci, les personnages peints, ceux supposés vivre, leur parole même, sont traités comme éléments d’égale valeur, désignés d’emblée comme fictifs, provoqués à produire une seule réalité : celle de la matière textuelle. Ce qui était donné, en un tableau, comme simulacre, sort du cadre et, revenant “ par derrière ”, englobe comme tel la réalité de référence depuis laquelle il était perçu, pour être lui-même absorbé à son tour… Le lecteur n’est pas ici témoin d’une histoire à vivre par procuration, emporté par un récit qui lui échappe. Impliqué, il l’est, mais dans la construction même d’un texte dont il est, au même titre que le scripteur, producteur – intelligence et imagination sollicitées de donner du sens à une proposition multiple qui leur est faite. Excitation et plaisir président à une telle lecture et, puisqu’on y est, il faut bien marquer ici la profonde sensualité toujours à l’œuvre chez Claude Simon – sensualité d’autant plus chargée d’affects qu’elle est puritaine, tenue à une certaine distance critique, voire tournée en dérision, comme en cette scène troublante du livre, où, au travers du très fort, très authentique et sombre émoi sexuel d’un couple, émerge le ridicule des poncifs du genre et du mélodrame. Excitation et plaisir à repérer “ comment c’est fait ”. En ce texte morcelé, nous sont livrées des bribes. Ces éléments ne sont pas donnés comme pièces éparses concourant, comme en un puzzle et dans l’énigme policière, à la reconstitution d’une réalité unique, connue de l’auteur et close sur elle-même ; ils sont des repères pour l’élaboration d’histoires innombrables dans une combinatoire où Claude Simon et ses lecteurs sont également conviés. Ce délicieux labyrinthe où l’on ne sait plus, dés l’entrée, situer le reflet du reflet, qu’est-ce qui le constitue ? On ne peut renvoyer la technique de Claude Simon, en ses scintillements précis, qu’au travail de l’inconscient qui, lui aussi, dans le rêve, procède à un incessant glissement du sens mû par le très subtil mécanisme des relations logiques – univers obsessionnel où le fragmentaire et le continu ne sont pas perçus contradictoirement.
Des séquences appartenant à des situations différentes sont mises en relation par l’intermédiaire d’un mot-signal présent dans chacune d’elle. La lecture de ce mot évoque la ou les séquences précédentes, les superposant toutes et les mêlant, produisant l’impression du déjà-vu et l’étrangeté d’une continuité comme décalée, bougée (photo), sautée (film). La totale simultanéité de la partition musicale restant inaccessible à l’écriture, Claude Simon, en sa tentative de restitution de l’épaisseur de l’instant psychologique, contourne cet interdit par une technique élaborée du “ passage ” et des cadences courtes, reconstituant l’effet pointilliste basé sur la persistance, non plus rétinienne, mais mnésique. Intervenant à nouveau dans le récit, il indique : “ En fait, à un degré moindre de lecture invisible mais cependant présente sur la courbe polie, l’image virtuelle de la pièce (plafonds, murs, sol) vient se rassembler, englobant les gravats, les outils, les échafaudages et les deux occupants dans une sorte de microcosme ovulaire dont le centre condenserait l’univers tout entier. ” Cette appréciation du travail systématique sur le texte concourt au plaisir qu’on prend à le lire, mais on peut en jouir aussi, immédiatement, en ces descriptions, d’un style magnifiquement déployé, telles celles, simplement tranquilles, d’une plage à marée basse, de la lueur rythmée d’un phare sur la mer ou du vol suspendu d’un goéland “ Sans bruit, sans effort, il reste là, existant et superbe, porté par rien, comme une sorte de défi non pas seulement aux lois de la pesanteur, mais encore à l’impossible accouplement de l’immobilité et du mouvement. ” Ce court roman, en sa minutieuse facture condense un art d’écrire qui, de Proust à Faulkner, tend, avec Claude Simon, rien moins qu’à la perfection »)

Vedo dit: 18 septembre 2025 à 22h23

Lecture de chevet, les oeuvres de Yasmina Reza, choisies par elle-même (ce qui donne une garantie). Sa touche d’humanité si particulière. Rare dans ce temps. Au hasard, « les hommes ne veulent pas le bonheur, ils veulent leur chance dans la bataille ».

Jean Langoncet dit: 19 septembre 2025 à 5h21

@Je faisais juste mention du Hamas

Vous faites bien ; ce n’est pas le gouvernement français qui a financé les terroristes du Hamas (voir C. Enderlin sur ce sujet) et aujourd’hui des terroristes affiliés à l’Etat Islamique, c’est le gouvernement israélien

Chaloux dit: 19 septembre 2025 à 6h48

Au prochain examen des lobes dégonflés de Gigi la visqueuse, les médecins trouveront trois livres de saindoux.

B dit: 19 septembre 2025 à 7h23

JL, si vous lisez mes envois, j’ai évoqué ce financement il y a quelques jours.

3J, merci pour Gérard Bourgadier à la lecture de CS, leçon de choses. J’avoue que j’ai un peu galéré à la découverte de cette leçon. Un de mes vieux amis dont je ne sais s’il vit encore aimait les phrases qui résistent, encourageait à ne pas se déclarer forfait face à la difficulté.

B dit: 19 septembre 2025 à 7h25

D’autres part, Jean Langoncet, quand le massacre dans les kibboutz a été commis j’ai pensé qu’ils avaient bien choisi leurs victimes, vu la localisation des villages, ces gens étaient sûrement des gauchistes et probablement sensibles à la cause palestinienne.

puck dit: 19 septembre 2025 à 7h28

@ »JL, chacun ses marottes, pour puck c’est la Russie »

alors ça c’est fort de café !

si je parle « exceptionnellement » de la Russie c’est juste parce que passou en parle !

alors que je ferai remarquer à Mr Jeannot Lapin que passou ne parle pas du Hamas dans son article !

puck dit: 19 septembre 2025 à 7h29

en plus passou vient de passer tout l’été avec Churchill et quand on passe tout son été avec Churchill, quand arrive l’automne, la seule envie qu’on a c’est envahir la Russie…

alors que s’il avait passé l’été avec De Gaulle ce serait différent.

puck dit: 19 septembre 2025 à 7h33

je rappelle à ce sujet que le lien entre les anglais et les nazis ukrainiens c’est une longue histoire d’amour qui remonte à Churchill et 1945.

quand les anglais ont exfiltré toute la division Galicie au Canada où chaque année il célébrait leur engagement avec l’armée nazie.

je veux dire il faut garder à l’esprit les anglais c’est aussi ça.

sauf qu’on préfère bien sûr parler du goulag parce que c’est moins un sujet qui fache.

puck dit: 19 septembre 2025 à 7h36

d’ailleurs on sait maintenant que les drones qui ont atterri en Pologne on été guidé vers la Pologne par les ukrainiens.

d’ailleurs une fois de plus c’est fou le niveau de désinformation dans nos médias parce qu’ils en restent à leur version pour éviter d’avouer qu’ils racontent des conneries.

si les ukrainiens détournent ces drones en Pologne c’est pour étendre le conflit et le transformer en 3è guerre mondiale.

sauf que c’est pas vraiment les ukrainiens qui font ça parce qu’ils n’ont pas les moyens technique pour le faire : du coup ce sont encore les anglais !

puck dit: 19 septembre 2025 à 7h38

du coup moi je veux bien continuer de parler du goulag.

sauf que l’actualité aujourd’hui de nos préoccupations actuelles avec des anglais amis de groupes nbéo nazis qui envoient des drones russes en pologne c’est pas trop le goulag.

il me semble.

B dit: 19 septembre 2025 à 7h56

Puck, ça pourrait ressembler à une campagne de désinformation menée par l’extrême droite. Vous tenez cela de quel media?

Jean Langoncet dit: 19 septembre 2025 à 8h35

@Puck, ça pourrait ressembler à une campagne de désinformation menée par l’extrême droite. Vous tenez cela de quel media?

Bien vu ;les affirmations de keupu sont aussi sérieuses et fiables que le sont les « signatures » de la pétition Villier appelant à un référendum sur l’immigration ; keupu, le Philippe de Villiers de ce cul de basse fosse, au demeurant un fervent soutien de Vlad l’Empaleur

puck dit: 19 septembre 2025 à 9h08

@ »Puck, ça pourrait ressembler à une campagne de désinformation menée par l’extrême droite. Vous tenez cela de quel media? »

si vous pouviez préciser c’est quoi exactement la désinformation d’extrême droite ?

parce que là j’ai l’impression qu’avec toutes ces extrêmes on nage un peu dans la confusion.

puck dit: 19 septembre 2025 à 9h11

d’autant qu’il y a la désinformation et aussi le matraquage.

exemple au hasard : si nous étions en 1913/1914 il est évident qu’au lieu de parler tout le temps du goulag et de Staline pour pousser à la russophobie en vue d’amener un conflit avec la Russie hé ben passou parlerait pareil mais contre l’Allemagne pour nourrir le sentiment populaire sur les théories de la fleur au fusil !

ça je veux dire c’est juste de l’analyse critique.

puck dit: 19 septembre 2025 à 9h18

Jeannot Lapin lui il nage en pleine schizophrénie parce qu’il sait bien que ceux qui poussent au nettoyage ethnique à Gaza sont exactement les mêmes qui poussent à la guerre en Ukraine et qui sont potes avec Azov.

sauf que comme Jeannot est à la fois antisémite et russophobe ils se mélangent un peu les pinceaux dans ses convictions.

il n’aime pas le mossad, la cia et les néoconservateurs américains quand ils génocident les palestiniens, mais les mêmes il les adore quand ils dégomment du ruskof.

l’homme est un animal éminemment complexe.

du coup après avec ses incohérences mentales il voit de la désinformation d’extrême droite n’importe où.

Jean Langoncet dit: 19 septembre 2025 à 9h42

Tiens, piqué au vif, keupu convoque le mossad et la cia pour tenter de donner un peu d’épaisseur à ses boniments et de crédibilité à ses calomnies ; il est du nombre

rose dit: 19 septembre 2025 à 10h05

Paul,

Ah, c’est magnifique Paul !
Je ne savais que l’Avventura se déroulait en Sicile, et dans une des îles éoliennes, de surcroît.
Pour moi c’est Stromboli et Strombellito seuls.
Ce qui est dit sur l’amour est beau, juste et faux.
Juste parce que cela est ainsi que cela se passe.
Faux, parce que, très vite, la guerre se passe au niveau des sexes.
La femme se refuse.
Et l’homme est furieux.
Je ne désespère pas.

Paul Edel dit: 19 septembre 2025 à 10h51

le geste énigmatique de Sandro qui renverse , dans la vile baroque de Noto, un dessin d’architecte s’explique par la formation d’Antonioni, qui voulait devenir architecte. En renversant de l’encre sur le dsssin, Antonioni a peut-être voulu dire qu’il avzait renoncé à ce métier pour ne pas avoir à construire des résidences modernes, des immeubles hauts, en verre et béton. On voit bien dans « La notte » que son Milan moderne d’ immeubles en verre, miroitants et de rues embouteillées,de chantiers, est une négation du passé architectural italien. Il le redit dans « Le désert rouge » en monntrant les pathétiques banlieues industrielles, leur dépotoir et leur pollution. C’est un grand regardeur Antonioni de cette coupure entre les villes anciennes et le raffut anonyme et les chantiers des villes nouvelles.

rose dit: 19 septembre 2025 à 11h04

Paul,

Ce qui m’a intéressée, également, dans votre récit, outre le sentiment amoureux qui est prégnant, c’est l’opposition absolue entre la fatuité des milliardaires sur leurs yachts, et la minéralité des roches brutes, tout ce gris.
Le Strombolito, on peut y monter par un escalier à pic qui démarre sur le versant qui est du côté de la grotte d’Éole.
Je dois relire votre texte pour Noto.

puck dit: 19 septembre 2025 à 13h03

« Tiens, piqué au vif, keupu convoque le mossad et la cia (…) »

sois plus précis Jeannot Lapin : je convoque le mossad et la cia à Gaza ou en Ukraine ?

si c’est en Ukraine tu devrais répondre à mes calomnies en disant :

« la cia et le mossad n’ont jamais mis le pied en Ukraine ! c’est une calomnie de dire que la mossad et la cia ont été en Ukraine ! en Ukraine il n’y a que ces ukrainiens ! et jamais il n’y a eu le moindre agent de la cia ou du mossad qui a mlis le pied en Ukraine ! pas plus qu’il n’y a eu d’instructeurs du mossad ou de la cia qui ont formé des agents ukrainiens ! »

Jeannot Lapin, tu vois ? voilà comment on répond à une calomnie.

parce que les calomnies c’est un truc sérieux du coup il n,e faut pas y répondre de façon évasive mais de façon précise.

tu me suis Jeannot ?

renato dit: 19 septembre 2025 à 13h06

Je ne ferais pas de psychologie sur la relation Antonioni — paysage, Paul.
Il existe plusieurs études et quelques mémoires de fin d’études sur ce sujet. Je n’ai pas le temps de consulter les liens pour le moment, mais je me souviens d’une expo de 2023 tres commentée : Piano Michelangelo Antonioni: la ricerca di un posto nel paesaggio.

Voir aussi la villa Antonioni-Vitti intéressante pour la technique de construction et dont le rapport avec le paysage est bien défini.

Quelques photos ici
https://fondoambiente.it/luoghi/villa-per-michelangelo-antonioni-a-costa-paradiso?ldc

B dit: 19 septembre 2025 à 13h20

Puck, à propos de Trump, visionné une courte vidéo sur la toile où il apparaît pour une cérémonie cet été après un AVC , petite paralysie faciale visible à l’oeil nu. Il semble gêné car il se sait filmé et tente de s’exposer le moins possible. Il s’en est remis mais cela dit de la santé fragile d’un presque octogénaire.

Clopine dit: 19 septembre 2025 à 13h50

Je ne crois pas qu’il y ait, sur ce blog, des participants « millionnaires », assis sur des gros tas de pognon. Je nous vois, collectivement, comme à l’abri de la misère et ayant mis a profit plutôt nos capitaux culturels qu’économiques. Bon, notre hôte… Une participante bien informée de ce blog a un jour employé l’expression : « Pierre est né avec une cuillère en or dans la bouche », et il y a tout ce milieu, Adèle Van Reeth, Enthoven, les Sarkozy, voire même m, va savoir, dans un autre genre, un Boucheron, bref un « millieu »… dont nous, les commentateurs de la RDL, n’appartenons pas.A mon sens . Maintenant, qui, des erdeliens, voudrait bien lui appartenir, et qui s’en fout absolument ? Allez, je range Rose (à mes côtés) dans la seconde catégorie, elle n’ira jamais manger chez Drouot, ni n’en aura l’envie… Mais un Paul Edel ? Un Jazzi ? Osons une comparaison désormais obsolète, puisqu’on a tué même cela : ne sont-ils pas des papillons de nuit, prêts à se brûler les ailes pour être près de la lumière d’un milieu intello et friqué ? Bah, en fait je m’en fous. Mais pas au point de croire que ce petit milieu n’existe pas.

Clopine dit: 19 septembre 2025 à 13h59

Ça ne me gêne pas plus que cela qu’il existe, ce microcosme parisien, notez. Après tout, la figure d’un Chatterton chez les Quakers, ovni romantique chez des fanatiques religieux mais tombant amoureux, donc dérangeant, n’est pas franchement ma tasse de thé, et je ne saurai m’identifier à ce genre de personnage, même intervenant sur un blog où une sorte de « quakerisme » de la littérature s’exprime.

Sybil Pythie dit: 19 septembre 2025 à 14h56

Assimiler les Quakers à des fanatiques relève d’une grave ignorance de la nature de cette dissidence du protestantisme, car les Quakers sont d’une très grande tolérance, entre eux et avec les autres.
Je rappelle que leur mouvement s’appelle The Society of Friends/ La Société des mais, que leur éthique est égalitaire, leur mode de vie basé sur la simplicité et qu’un philosophe comme E. Fromm a pu concevoir leur religion comme un humanisme comportant une sorte de mysticisme pratique s’incarnant dans les activités sociales et politiques.
Pour avoir travaillé avec des Quakers dans des situations sociales et politiques extrêmes, je ne peux que désapprouver qu’on leur accole l’épithète de « fanatiques ». J’aimerais que tous les athés militants (comme je le suis) fasse montre d’une aussi belle ouverture d’esprit.

puck dit: 19 septembre 2025 à 15h02

B. yep l’AVC de Trump.

si on essaie d’avoir une vue d’ensemble de tout ça ce qui frappe en premier c’est le manque de cohérence, de rationalité et de logique.

comme dit Clopine tous ces milliardaires qui ne paient pas d’impôts, une caste parmi d’autres castes.

mais mes préférés ce sont les 3 chefs d’état européens : Starmer, Macron et Merz.

ce sont 3 démocrates libéraux hyper bellicistes avec une extrême droite pacifiste qui leur colle au cul.

on a l’impression que tout a mis à l’envers, comme disait l’autre « the time is out of joint ».

après la caste qui m’amuse le plus c’est la « culturelle » qui continue de faire comme si tout était normal, que rien n’a changé.

nos livres sont toujours aussi bien rangés dans les bibliothèques et nos tableaux de maitres anciens sont toujours aussi bien accrochés au murs des musées : tout baigne…

on a un Mauvignier et un Carrère, sauf qu’ils ne nous servent absolument à rien, ce qu’il nous faudrait c’est un Thomas Bernhardt.

Janssen J-J dit: 19 septembre 2025 à 15h17

Ne nourrissez pas le troll @ JL et RM : let’s go Bineau,
C’est très joli, sybille, mais un brin truffé : « J’aimerais que tous les athés (sic) militants (comme je le suis) fasse (sic) montre d’une aussi belle ouverture d’esprit ».
J’aimerais écrire de la sorte et surtout qu’on m’invite plus souvent chez Drouant avec le docteur Sax et sa cuiller. Bon, je rentre.

Janssen J-J dit: 19 septembre 2025 à 15h24

Ce matin une cueillette très fructueuse de champipis, pas mal de bolets bordelais, des pibes et trois oranges. Dans les bois de Saintonge que je ne dirais pas. Le kilog se vend sur le bon coin 10 euros… Profitez-en… Me sont revenus les émois de Peter Handke dans les bois de Chaville racontant ses bonheurs, savourés il y a qq années quand j’habitais encore dans ses parages. J’aimerais vous « faire montre » de mes émotions matinales et mémorielles. Alors, j’ai retrouvé ce papier de GAG. On va pas sen mentir, hein ? Quels délices !
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2017/11/21/aller-champignons-handke/

et alii dit: 19 septembre 2025 à 15h32

je voulais dire à Rose que c’est à elle de faire des recherches sur Alzeimer ,qu’elle les partage ou pas;

D. dit: 19 septembre 2025 à 15h33

Dans les bois de Chaville, il n’y a plus de promeneurs, plus de familles, plus d’enfants, plus rien qui s’étonne et s’émerveille. Que des gens qui font passer leur chien en tapotant leur smartphone ou des coureurs à la mine hagarde, avec leur montre connectée en vision augmentée d’un champ visuel aussi ridiculement étroit que leurs shorts moulants violets et leur esprit sportif.

Clopine dit: 19 septembre 2025 à 15h38

Je ne connais pas les Quakers contemporains, je faisais allusion au drame de Vigny, et dans ce drame ils apparaissent, ma foi, assez fanatisés d’après mes souvenirs de lecture…

Clopine dit: 19 septembre 2025 à 15h42

Oui, Drouant, Drouot… A mon sens, mon impair « orthographique », non, il ne s’agit pas d’orthographe mais de confusion auditive, n’est pas si grave, et fort compréhensible : c’est le même sac, tout ça.

D. dit: 19 septembre 2025 à 15h44

Quid maius donis, quam mille pondera boletorum Charenticorum, quos ipsa Gigia teneris digitis, velut dea silvarum, collegit.

Sybil Pythie dit: 19 septembre 2025 à 15h47

« J’aimerais véritablement que tous les athées militants (dont je suis) fassent montre d’une aussi belle ouverture d’esprit. »
La lumière intérieure de la syntaxe et du vocabulaire s’était effectivement atténuée lors de la rédaction de cet envoi…

D. dit: 19 septembre 2025 à 15h47

Quid maius donis quam mille pondera boletorum,
quos teneris digitis ipsa Gigia colligit alta,
velut diva nemus sacrum percurrit odorans,
et risu sciuri latas per ramos cachinnant.

Clopine dit: 19 septembre 2025 à 15h48

Et j’aime bien ce genre de « confusion ». Par exemple, si je parle de petits coqs dressés sur leurs… egos … quelqu’un se reconnaît par ici ? Wouarf… Moi j’ai des noms !

renato dit: 19 septembre 2025 à 16h09

Se référer au quakerisme à l’aune d’une pièce de théâtre, c’est comme se référer aux Juifs à l’aune du Shylock de Shakespeare.

Jean Langoncet dit: 19 septembre 2025 à 16h10

@En attendant (Bojangles), je persiste, en tant que fossoyeur du blog pro-israélien de la RDL, à demander @ JL : « que pense-t-il des deux bouquins répertoriés par Passoul dans ce nouveau billet » ?… Voilà ce qu’on ignorj toujours, à moins qu’il ne se soucie de ne pas les avoir lus

En effet, je n’ai pas lu les deux livres qui font l’objet de la présente critique de Passou sur ce qui demeure son blog ; cela ne m’empêche pas de la lire avec intérêt et de trouver le tout premier commentaire commis à la suite de sa parution, le vôtre donc J J-J, vulgaire et grossier – même si c’est une habitude de longue date et bien ancrée

Je vous cite : « Janssen J-J dit: 17 septembre 2025 à 18h20
Difficile de trouver à rebondir sur de nouveaux seconds couteaux, après Carrère et Mauvignier. Merci d’avoir essayé, PA, mais on n’y croit pas trop, à l’avenir de ces deux auteurs. On a le sentiment qu’ils étaient sur le haut de la pile, et qu’il fallait bien en dire quelque chose. Un travail à façon toujours honnête.
Bonne suite à vous, »

Janssen J-J dit: 19 septembre 2025 à 16h16

@ SP, votre rebond est fort élégant.
@ CT, votre ‘ego de seigle’ lui va si bien… Fort subtil et dédramatisé, comme on vous M.
@ D, dommage pour vos bois et le latin, j’en ai oublié tous les recoins, y compris à la messe du dimanche. Vous restez à Chaville ?… Pkoi ne pas migrer dans le C(h)antal ? Y seriez bcp plus heureux, je trouve. Je dis ça, j’ai rin dit. Je rentre : les 4 poules et le jeune coq m’attendent. On est tellement bien ici dans l’été des Indiens charentais, au loin des Quakers-Belin 🙂 A+++

Jean Langoncet dit: 19 septembre 2025 à 16h20

(Polo aussi a son troll polymorphe persuadé que ses longs devoirs sont d’un intérêt premier pour la littérature mondiale … serait-ce le même ?)

Janssen J-J dit: 19 septembre 2025 à 16h22

Oui, je reconnais être parfois vulgaire et grossier. M’enfin, qui ne l’est pas, Jean 1er ? Non, je ne change pas, même si j’essaie pour moij, pas pour vousj, de rebondir à mon aise. Comme l’a dit …, on ne naît pas pro-palestinien du Hamas, et on n’est pas non plus obligé de le devenir. Evidemment, c’est un peu difficile à comprendre.

Patrice Charoulet dit: 19 septembre 2025 à 16h22

Je peux assurer n’avoir jamais fait grève de ma vie, n’avoir jamais participé à une seule manifestation, n’avoir jamais insulté un gendarme ou un policier, n’avoir jamais lancé un pavé à qui que ce soit, n’avoir jamais mis le feu à une poubelle, à une voiture ou à quoi que ce soit.
Je suis un admirateur des policiers. Quand, en voiture, un policier me demande mes papiers, je les lui donne avec le sourire et lui dis : « Bonjour (ou Bonsoir), Monsieur le fonctionnaire de police ». Et, comme je ne bois que de l’eau, je vois mal comment je pourrais mal parler à ce fonctionnaire.
J’ajoute que les policiers ne sont pas assez payés pour les services qu’ils nous rendent. Est-ce que je pense du mal des magistrats ? Que nenni !
Certains penseront que je dois être d’extrême droite. Absolument pas. Et que je dois adorer CNews. Nullement.

Jean Langoncet dit: 19 septembre 2025 à 16h24

@c’est un peu difficile à comprendre

En effet, le prérequis est de savoir lire ; niveau CP

Janssen J-J dit: 19 septembre 2025 à 17h03

@ (Polo aussi a son troll polymorphe persuadé que ses longs devoirs sont d’un intérêt premier pour la littérature mondiale … serait-ce le même ?)
—-

Je ne trouve pas que cette remarque envers Paul Edel et son troll éventuel (Passoul ?) – soit si courtoise et spirituelle qu’elle en a l’air. Vulgaire, grossière (sic), je n’oserais pas, m’enfin… un brin déplacée pour un cours moyen (CM) peut-être. Hein ?

Janssen J-J dit: 19 septembre 2025 à 17h13

@ Certains penseront que je dois être d’extrême droite. Absolument pas (16.22).
Nan ! Ni un CM1 ni un agrégé es-lettres enseignant en phase Terminale L… personne d’icite n’irait penser des bêtises pareilles, voyons donc !… Les erdéliens sont bin plus intelligents et malins… Car tous iront penser, à bien vous lire, que vous ne devez pas être d’extrême-gauche. Curieux, non ?

Rosantte dit: 19 septembre 2025 à 17h37

@Rose Paul Edel
L’Avventura, sujet du billet don vous avez parlé tous deux ,et le. Voyage en Italie qui y est cité , sont pour moi films culte
Mais de l’Avventura ,ce que j’avais retenu faisait moins de place aux « intermittences du coeur » qui y sont analysées avec subtilité et brio et qui sont venues enrichir d’une dimension nouvelle ma relation au souvenir de ce film
Ce qui restait dans mon esprit, c’est l’histoire un peu subsidiaire d’une relation amoureuse ,qui servait surtout de merveilleux prétexte à Antonioni pour dresser un portrait daté de l’Italie, pour nous offrir une série d’instantanés ,magnifiques de vérité , sur ce pays , ses paysages , ses bâtiments et ses réalités sociales :
Ainsi de la classe de loisir « libérée » qui s’ennuie, et se « divertit » au sens pascalien ,entre yachts , villas somptueuses, palace sicilien et amours frelatés ; des scénes qui annoncent la « dolce vita »
Ainsi ;du chevrier ,qui est revenu vivre dans son antre sur une île sauvage ,après une vie d’expatriation ouvriere en Australie et aborde en anglais les gens du yacht qui se sont réfugiés dans sa cabane,
Regard cruel sur l’ ’incurie d’un Etat qui laisse se dégrader de superbes palais baroques, abritant désormais des commissariat ,,où officie une police paresseuse et inefficace ;
Omniprésence dans toute les couches de la societé d’un machisme obsessionnel à l’expression diverse, ;Qu’il éclate dans la tension qui monte chez une poignée de disoccupati avachis sous le soleil ou chez le bourgeois nanti et diplomé toujours bestialement affamé de chair féminine, ou à travers la déception de la femme du pharmacien du village ,venue du Nord et qui ne supporte pas l’enfermement qui est son lot d’épouse d’un homme du Sud; ou encore le jeune jardinier qui sous le regard amusé des deux protagonistes drague dans le train une petite bonne deluréee qu’il a repérée dans un compartiment
Présence pesante de l’eglise sur les hpmmes et les lieux avec une image qui dit tout de son oppression , ces petits garcons en uniforme noir qui suivent sagement rangés par quatre leur maître, austere silhouette en soutane, long cortege ,dont l’irruption agresse de sa noirceur la beauté de cette place aimable et la blancheur des batiments qui l’entourent t

Chantal dit: 19 septembre 2025 à 17h49

miam des champignons ! c’est déjà la saison ?

la villa paradisiaque en forme de dôme à Sassari c’est mon fond d’écran, un bunker d’amour, j’ai lu la biographie de Monica en début d’année, et revu l’Aventura à cette occasion. Un sentiment que chacun tire pour sa chapelle dans les relations. Antonioni a tiré de Vitti tout ce qu’il a pu de son caractère farouche, inquiet et de sa voix d’un rauque un peu fêlé. Le noir et blanc rend tout plus esthétique, la première scène avec le père qui boude de passer un nième weekend seul alors que la jeunesse va s’ébrouer en cabriolet …. et que de cailloux, de roches partout …

Je sors d’un autre film, le Carravage ressuscité, absolument fascinant, personnages mythologiques, bagarres, aristocratie d’église, un monde évanoui. La journée est finie, balade dans un joli parc de l’air, de l’air et de la lumière.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 19 septembre 2025 à 18h05

Guerre civile ? Orchestrée par la moyenne bourgeoisie qui veut prendre la place de la grande, voire de la très grande, utilisant le bas du peuple, les gueux et les miséreux pour bien paraître, mais ne leur laissant que des sous-rôles de figurants, s’acoquinant avec une intelligentsia prolétarisante tant qu’elle sera utile. Dommages aux biens publics, incendies des bibliothèques et des châteaux.

Programme connu. Et quand la plouquerie en aura assez, quelque Sauveur viendra mettre de l’ordre. Hélas, il n’a a personne à Colombey.

B dit: 19 septembre 2025 à 18h06

Lu de Y Reza Serge et Babylone, par erreur l’autre jour emprunté L’imposture des mots de Yasmina Khadra en pensant à Yasmina Reza. Intéressant retour sur son entrée en littérature et la méfiance que sucittait son passé d’officier au sein le l’armée algérienne au moment de la guerre civile des années 90.

rose dit: 19 septembre 2025 à 18h07

Merci Rosanette pour votre évocation.
Et ces latins macho et trapus, tombant amoureux de longues sylphides nordiques !

Jean Langoncet dit: 19 septembre 2025 à 18h17

@il n’a a personne à Colombey

Mais on a désormais, tenez vous bien, Bibi et ses spartiates (à défaut de garde prétorienne) du moins chez les communicants, adeptes de la nouvelle méthode de lecture rapide ; la culture, c’est quelque chose – combien de français dans les rangs de cette armée guidée par des cinglés ?

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/emmanuel-macron-pointe-l-%C3%A9chec-de-netanyahu-dans-une-interview-%C3%A0-la-tv-isra%C3%A9lienne/vi-AA1MUZAl?ocid=socialshare#details

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 19 septembre 2025 à 18h36

Jean Langoncet à 18h17:

Je viens d’entendre ça. Bibi sait que les États arabo-musulmans ont lâché les Palestiniens, qui n’ont qu’à faire ce que les Juifs desdits États ont fait après la Deuxième guerre: déguerpir. Le Hamas donne à Bibi un autre prétexte, si tant il qu’il lui en fallait un.

En passant, l’attaque du 7-Octobre était-elle diligentée par Israël ou simplement une autre connerie de ces peuples supposément incapables de construire ponts et aqueducs ?

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 19 septembre 2025 à 18h47

Jean Langoncet à 18h42:

Alors ayez donc la gentillesse de m’expliquer.

Jean Langoncet dit: 19 septembre 2025 à 18h53

Vous expliquer mon incompréhension devant votre message ? Permettez moi de vous la dire encore : rien compris à votre 18h36, Bigorneau, sinon votre embarras, de quelque ordre qu’il soit

Jean Langoncet dit: 19 septembre 2025 à 18h56

Je cite votre 18h36 :
« Je viens d’entendre ça. Bibi sait que les États arabo-musulmans ont lâché les Palestiniens, qui n’ont qu’à faire ce que les Juifs desdits États ont fait après la Deuxième guerre: déguerpir. Le Hamas donne à Bibi un autre prétexte, si tant il qu’il lui en fallait un.
En passant, l’attaque du 7-Octobre était-elle diligentée par Israël ou simplement une autre connerie de ces peuples supposément incapables de construire ponts et aqueducs ? »

Je le reprendrai demain avec attention et vous souhaite une bonne soirée

renato dit: 19 septembre 2025 à 19h26

PS à mon post de 13h06
Il faudra demander un coup de main à DeepL

Piano Michelangelo Antonioni: la ricerca di un posto nel paesaggio

Éventuellement sauter le préambule et passer à : Littérature critique sur le paysage comme thème dans le cinéma de Michelangelo Antonioni (Letteratura critica sul paesaggio come tema nel cinema di Michelangelo Antonioni).

Maurice revient... dit: 19 septembre 2025 à 20h17

Ce matin, chez un bouquiniste, je remarque un vieux livre à la couverture abîmée et aux pages jaunies.
Pauvre bouquin souffrant, me suis-je dit.
Je le prends, je lis son titre sur la quatrième de couverture, intacte, : « Le Grand Paris », écrit par un certain Louis Thomas ???
Le bouquiniste, barbu comme trois Karl Marx et affalé sur un vieux divan tel un prophète athée me lance : » hé ho, t’as déniché l’oiseau rare, faut casquer pour l’avoir, mon bon ».
Mais de quel oiseau rare causes-tu, lui répondis-je sur un ton narquois, tu m’prends pour un moineau ou quoi, allez, 1 euro et j’le fourre dans ma poche, vu ?
Le barbon sans foi ni loi me toisa comme si j’étais le dernier des mendiants, il sortit une pipe vieille comme la Bible, l’alluma je ne sais comment et me dit avec un air condescendant :  » 1 euro pour un bouquin défunt, euh… oui, pourquoi pas… mais lis-le quand même, comme ça tu le ressusciteras…peut-être ».
En sortant de son capharnaüm, une question funeste me trotta dans la tête tout en marchant :
« Un livre mort, combien de vies passées a-t-il vécu, et de vies à repasser, combien espère-t-il vivre? ».

Janssen J-J dit: 19 septembre 2025 à 20h19

On sent que JL n’a pas atteint le niveau de lecture d’un CP pour comprendre les propos lumineux de monsieur Bihoreau de Bellernete, qui se fait rare ces derniers temps. Par ailleurs Traiteer les gens de Bigorneau, c’est un peu vulgaire, non ?
Et Christiane, en « trolesse » de PE, c’est pas insultant par hasard… Ah non, perso, je n’admets pas votre vulgarité lapidaire. Du calme, SVP, JL
https://www.youtube.com/watch?v=jd6XL_IOS3I

Janssen J-J dit: 19 septembre 2025 à 20h27

Tiens, voilà le pablo75 qui rapplique avec ses histoires de baise-boukinistes (20.17).
Décidément, quand le mal est incrusté, il récidive tjs. hé hé, faut bien qu’il re-sorte.

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