de Pierre Assouline

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La République des livres
Oser écrire dans les traces d’un chef d’oeuvre

Oser écrire dans les traces d’un chef d’oeuvre

Deux romans viennent de paraitre précédés non par leur propre légende mais par celle de deux prédécesseurs légendaires : De l’autre côté de la vie de Fabrice Humbert et Adieu Kolyma d’Antoine Sénanque. L’histoire de la littérature connait bien d’autres exemples. Reste à savoir si paraitre en écho d’une autre oeuvre est porteur ou écrasant. Après tout, David Golder faisait irrésistiblement penser au Père Goriot dès sa parution en 1929 mais Irène Némirovsky, qui disait n’avoir jamais lu le roman de Balzac, avait tellement acclimaté le personnage à son propre univers que le précédent ne lui faisait plus d’ombre.

Dans le cas du premier, il est difficile de se lancer dans la lecture de De l’autre côté de la vie (235 pages, 19,90 euros, Calmann-Lévy) sans un retour de mémoire sur La route de Cormac McCarthy. S’il s’agit bien de la matrice inconsciente ou pas, sinon du canevas, même si l’image obsédante d’un garage en fusion après le passage d’émeutiers en est à l’origine, le talent est de les faire oublier. On dira que la littérature apocalyptique est un genre littéraire éprouvé qui s’est de longue date déclinée dans différents registres (SF, BD etc). Mais, et c’est là la réussite de Fabrice Humbert, le tout est de s’approprier le thème pour le renouveler. Ca ne fera pas oublier le glorieux prédécesseur (La Route a connu immense succès international tant critique que public) mais enrichira à coup sûr un domaine que l’on aurait cru en voie d’épuisement. Un personnage à la recherche d’un sanctuaire est au cœur de ce roman d’anticipation sur ce qui nous pend au nez : la guerre civile. C’est elle qu’il fuit, ses milices qui carburent à la haine et menacent de destruction la République, à la recherche d’un abri absolu. Ce père de famille, qui a perdu sa femme, prend la route et s’enfuit avec ses deux enfants ; il les protège organiquement, comme une vraie mère juive, des dangers d’une société qui se délite. A un moment, il croit perdre son fils. Il évolue dans un monde en suspension dans lequel, en proie au doute et à l’angoisse, il se demande en permanence s’il faut partir ou demeurer dans un environnement où la violence est partout, bien qu’elle ne réussisse pas à forcer les portes de l’innocence des enfants. Alors le roman cède le pas devant le conte.

« Ils parlaient du monde d’après, de tout ce qu’on ferait après la guerre mais je savais bien qu’il n’y aurait pas de monde d’après, comme il n’y aurait pas d’autre société ».

 La perspective apocalyptique (ne pas oublier de ramener le mot à son étymologie grecque qui renvoie tant au dévoilement qu’à la révélation) est réelle mais l’affrontement dont elle découle est abstrait. On ignore quelles forces s’affrontent dans ce roman au rythme aussi visuel qu’un road-movie, juste deux extrémismes qui semblent unis par une même haine de la France, du pays de France qu’ils veulent ramener à un système quasi féodal. Les riches font sécession et se cloitrent au Nord dans une République du Paradis, bien loin des pauvres qui se réfugient dans une République du Jura, lieu réputé préservé des troubles, tandis que Paris est mis à feu et à sang et le palais de l’Élysée, pris d’assaut. C’est peu dire que la France se retrouve en plein chaos. L’émotion et les sentiments sont très justes, un peu comme chez Steven Spielberg lorsqu’il a adapté La guerre des mondes. A ceci près que chez Fabrice Humbert, il y a une recherche permanente de l’élémentaire, de l’innocence, de la pureté et de tout ce qui permet encore à l’homme de combattre sa propre part de sauvagerie. Cette ode à la paternité est prenante, angoissante, sombre éclairé par le personnage sacrificiel d’Abraham, incarnation de la liberté. In fine, quand il n’y a plus d’espoir, de croyance ni d’horizon d’attente, on veut encore croire à la vie. Mais comment y parvenir lorsqu’on garde à l’esprit la phrase entêtante de Simone Weil placée en épigraphe :

« La force, c’est ce qui fait de quiconque lui est soumis une chose »

Avec Adieu Kolyma (400 pages, 23 euros, Grasset), c’est autre chose car tout lecteur bien né ne peut se défendre dès l’énoncé du titre de penser au classique moderne de Varlam Chalamov Récits de la Kolyma (1978), recueil d’une centaine d’histoires et d’essais d’une puissance sans égale sur le Goulag soviétique, et sa lente destruction de l’individu par l’État, entre les barbelés duquel l’écrivain et poète passa quatorze années entre 1937 et 1951. La Kolyma est une région située aux confins de l’Extrême-Orient sibérien, le lieu le plus étroitement surveillé d’un pays-continent tout entier sous surveillance. Après avoir lu Une journée d’Ivan Denissovitch, Varlam Chalamov avait écrit à son auteur Alexandre Soljenitsyne avec qui il entretenait des relations épistolaires : « Où est ce camp merveilleux ? En mon temps, j’y aurais bien passé ne fut-ce qu’une petite année ». En fait, ce qui distinguait le plus la Kolyma de l’un du Goulag de l’autre, c’était la présence de la pègre et des clans, une menace intérieure s’ajoutant à la terreur pénitentiaire. Comme une double peine. Antoine Sénanque, qui paie sa dette à Chalamov dès les premières pages de son roman, a choisi d’explorer le spectre de cette immensité glacée où la température peut descendre au-delà des moins 50 degrés, non-lieu de l’humanité, pays de la mort blanche, et la trace mnésique inscrite à jamais dans la chair et dans l’esprit de ceux qui en sont sortis quand bien même passeraient-ils le reste de leur vie à méditer sur le destin de nos pauvres frères humains entre damnation éternelle et rédemption. Pas d’adieu possible à la Kolyma. Pas d’espoir de la quitter vraiment car elle habite ses rescapés à jamais.

« Kolyma, Kolyma, ô planète enchantée/ l’hiver a douze mois, tout le reste c’est l’été » (Chanson des zeks)

Le mot même de Kolyma a une résonnance particulière. Pour les ex-soviétiques, cela va de soi mais Antoine Sénanque, qui ne l’est pas, avoue avoir été attiré, intrigué, aimanté au départ par ce mot. Il possède comme peu d’autres en France la maitrise du roman historique à son meilleur (Croix de cendre en témoignait avec éclat il y a deux ans), et nous entraine au sein d’une intrigue policière haletante dans le sillage d’une femme d’une femme d’une quarantaine d’années au passé, qui passa neuf ans « là-bas » ; surnommée « la tueuse de chiennes », Sylla Bach y faisait fonction de bras armé d’un gang caucasien dirigé par les deux frères Valdas qui exploitaient des mines d’or dans la région. Heureusement, toute l’histoire ne s’y déroule pas : Budapest, Magadan, Kiev, Moscou, leurs catacombes et leurs bas-fonds, mais où qu’elle aille, avant et après la mort de Staline, elle demeure une ancienne zek, ça lui colle à la peau. La suite de ses aventures et pérégrinations est pour le moins violente et on la suit, je l’avoue, sans déplaisir Nous sommes dans la Hongrie de 1956 où la révolte démocratique a été éradiquée dans le sang par les chars russes puis ailleurs en Europe centrale où le tragique de l’Histoire semble inépuisable.

Au fond, lorsqu’on met ses pas dans ceux d’un prédécesseur, pour s’affranchir d’une invisible tutelle qui pourrait se révéler pesante, il ne faut pas seulement se défaire de tout ce qu’on a lu après l’avoir longuement ruminé, pour s’autoriser. J’ignore quel fut le processus d’écriture de Fabrice Humbert et celui d’Antoine Sénanque mais, à en juger par la réussite de leur projet littéraire, il ne se sont pas laissé intimider.

(Photos Minas Stratigos et Francesca Woodman)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 300 Réponses pour Oser écrire dans les traces d’un chef d’oeuvre

Sybil Pythie dit: 27 septembre 2025 à 17h14

Un ministre, même démisssionnaire, continue à toucher son indemnité car il lui incombe de gérer les affaires courantes. Or il me semble que défendre l’insitution dont on a la responsabilité et qur (hélas) l’on incarne encore fait partie de ces attributions. Je ne suis pas très sûr d’avoir bien entendu ce qu’a dit le petit monsieur qui fait savoir urbi et orbi qu’il nourrit des ambitions bien au-delà du simple rappel au respect des décisions de justice. A la limite, ce n’est même pas de son niveau.
Ce capiteux fumet rappelle les années 30 en Europe.
Les Ripoublicains, fameusement la droite la plus bête du monde, concourrent maintenant pour devenir l’une des plus corrompues.Il faut avouer qu’à ce jeu malsain, ils sont plutôt bons.

rose dit: 27 septembre 2025 à 17h45

Ce midi, en voiture, j’ai assisté à une altercation entre un trentenaire qui tenait par la main un petit garçon, et un homme âgé qui conduisait son véhicule.
Je suis sortie du mien de véhicule pour m’interposer. Nous étions un certain nombre de femmes à nous interposer.
Puis, j’ai dit au trentenaire que cet homme à qui il venait de foutre une rouste et avait jeté par terre avait l’age d’être son père, il n’en a rien eu a foutre.
Ensuite, j’ai ramassé le rétro, qu’il avait cassé violemment au préalabre.
Une violence de la rue effrayante.

rose dit: 27 septembre 2025 à 17h55

Simone Weil publie en 1941, sous le pseudonyme d’Émile Novis, un texte fondamental : L’Iliade ou le poème de la force. Elle y propose la lecture suivante : « Le vrai héros, le vrai sujet, le centre de l’Iliade, c’est la force. » Mais qu’est-ce que la force ? Weil répond admirablement : « C’est ce qui fait de quiconque lui est soumis une chose. » Autrement dit, la force déshumanise. Elle agit comme une puissance qui réduit les vivants à l’état d’objets. « Vous êtes un être souffrant, suppliant ; mais avec une épée sur le cou, vous devenez une chose. » explique-t-elle. Loin d’une glorification de la violence, l’Iliade devient, sous la plume d’Homère, un miroir tragique où la guerre broie par sa brutalité…

rose dit: 27 septembre 2025 à 18h02

Et, sur France Culture encore
Andromaque attendant Hector. Et malheureusement, il ne reviendra jamais. »

« Tout ce qui est absent de la guerre, tout ce que la guerre détruit ou menace, est enveloppé de poésie dans l’Iliade ; les faits de guerre ne le sont jamais. Le passage de la vie à la mort n’est voilé par aucune réticence : Alors sautèrent ses dents ; il vint des deux côtés / Du sang aux yeux ; le sang que par les lèvres et les narines / Il rendait, bouche ouverte ; la mort de son noir nuage l’enveloppa. » – Simone Weil, citant un vers de l’Iliade d’Homère, dans L’Iliade ou le poème de la force, in La Source grecque, 1953.

Chaloux dit: 27 septembre 2025 à 18h03

La France ne peut plus tolérer Macron, même avec ses médailles en chocolat. Elle ne tolérera pas longtemps cette république des juges.

(Ne suis pas emballé par Royan.)

Jean Langoncet dit: 27 septembre 2025 à 18h24

Un point de vue extérieur ; ne nous trompons pas de cible

Le « message clair » de la justice française à l’égard de la classe politique
« La chute spectaculaire de Sarkozy marque un tournant dans la lutte anti-corruption en France », note The Guardian. Le quotidien britannique considère le dénouement de ce procès comme un jalon dans un contexte de désamour grandissant des électeurs pour leurs dirigeants. Il revient sur les tentatives passées de moralisation de la vie politique française, évoquant notamment la condamnation de Jacques Chirac en 2011 dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, ou plus récemment la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics. « Les enquêtes criminelles et les procès d’hommes politiques français, anciens et actuels, ne sont pas nouveaux, et la confiance des électeurs dans l’intégrité des élus est en déclin constant, mais les juges du procès de Sarkozy semblent vouloir envoyer un message clair : les hommes politiques n’auront plus la vie facile ».

Jean Langoncet dit: 27 septembre 2025 à 18h27

… maintenant, si vous aimez les droitards à la sauce Ubu & Bibi, vous avez le droit d’avoir mauvais goût

Jean Langoncet dit: 27 septembre 2025 à 18h47

@https://media.licdn.com/dms/image/v2/D4D22AQFoc3NknVAATQ/feedshare-shrink_1280/B4DZmGpWofHsAw-/0/1758900612107?e=1761782400&v=beta&t=muHJIAdeDdxO6o0-0fzNtLvHH465BxRm3l0cCmsfeeA

Randy Newman au commentaire suivant (pour répondre au recrutement lancé par B avant hier)

renato dit: 27 septembre 2025 à 18h56

Dans la première rapsodie de l’Iliade, le moment où la force montre sa nature positive c’est là où Homère commence par dire : « Chante-moi, ô déesse, la colère d’Achille… » Le héros Achille s’apprête à attaquer Agamemnon, mais la déesse Pallas Athéna pose ses mains sur ses cheveux, l’exhortant à contenir sa fureur et à régler le conflit : « Obéis aux dieux, sois sage. » Achille, docile à la voix de la déesse, pose la main sur la poignée de son épée et la rengaine.

Dans le poème homérique, c’est le premier signe de la conscience éthique qui médite sur la violence et la surmonte. C’est un exemple de tempérance, que les Grecs appelaient sophrosyne mot qu’à l’origine désignait la prudence ¬— dans les poèmes homériques, sophrosyne désigne la prudence comme capacité de maîtrise de soi et de réflexion.

Chaloux dit: 27 septembre 2025 à 19h43

Emporté dans mon sac de voyage Le treizième César de Montherlant, écrivain qui n’a quasi cessé de monter au cours de sa carrière, – mis à part, il faut bien le dire, quelques textes désolants comme Le fichier parisien. Il est à son sommet dans ce recueil dépouillé et glacial.

B dit: 27 septembre 2025 à 19h53

Jean, si vous regardez Infidèle, voyez le joli brun qui incarne le metteur en scène, je craque à 300% pour ce genre d’homme, hélas je suis devenue une vieille femme et de toutes façons je n’aurais , même du temps de ma jeunesse, pu prétendre à ce genre d’individu talentueux, créatif, séduisant.

B dit: 27 septembre 2025 à 19h57

Un souvenir, je souhaitais il y a très longtemps rencontrer un homme et celui ci le savait, à un moment installée non loin de lui je l’entendis répondre à un ami qui s’entretenait avec lui: oui en Italie, les femmes sont belles. Et soudainement je me suis sentie laide.

B dit: 27 septembre 2025 à 20h00

Un raviolo, des raviolis, je suppose, D, que l’assiette même cuisine nouvelle se garnissait de quelques raviolis avec une artistique composition de sauce tomate.

D. dit: 27 septembre 2025 à 20h03

Je n’ai jamais trouvé les Italiennes belles, Bérénice, sauf les Sardes. Je suis davantage troublé par les Espagnoles et encore plus par les portugaises.

rose dit: 27 septembre 2025 à 20h06

Merci Renato !
Patrick Boucheron, historien : « La puissance, ce n’est pas la force, c’est même l’inverse. C’est la capacité à ne pas l’utiliser ».

Et alii nous a mis un lien sur la violence il y a deux jours.

B dit: 27 septembre 2025 à 20h07

D, ici alors que nous sommes loin de toutes ces parisiennes élégantes et belles, en traversant la ville, je regarde les jeunes filles, nombre d’entre elles sont très jolies, fraîches et pas vulgaires. Aucune jalousie, je suis par essence assez contemplative.

Chaloux dit: 27 septembre 2025 à 20h18

Les romaines sont parfois très belles. Mais les profils les plus inoubliables, je les ai vus… à Londres.

renato dit: 27 septembre 2025 à 20h20

Dans un restaurant milanais que je fréquente, on peut manger 1 raviolo. Un. Il est carré et mesure 10 cm de côté, avec une farce ricotta + épinards, servi avec quelques feuilles de sauge dorées au beurre. Certains gourmets peu rigoureux la jouent spirituel et garnissent le plat de parmesan, mais c’est une horreur.

B dit: 27 septembre 2025 à 20h29

20h03, Monica Bellucci, la fille de chef d’orchestre célèbre Ornella Muti
Monica Viti, Claudia Cardinal, Sophia Loren…

renato dit: 27 septembre 2025 à 20h29

À l’époque désormais lointaine du collège, rose, c’était ce que le professeur expliquait en lisant la première rhapsodie.

Maurice revient... dit: 27 septembre 2025 à 20h37

Les belles circassiennes et leur fameux vagin, tiède et beau comme la porte du Paradis !!!
Celui qui ne l’a pas « connu » – dans le sens biblique du verbe – ne sait pas ce que c’est vraiment « la chair dans la chair ».
C’est un bédouin jordanien qui m’a raconté cela, il y a longtemps.

renato dit: 27 septembre 2025 à 20h40

De quel tissage de la réalité vient-il que M. Bellucci serait la fille d’un chef d’orchestre ?

B dit: 27 septembre 2025 à 20h50

En fait non, Ornella Muti n’est pas la fiche du chef d’orchestre.Pure imagination de ma part mais lui était si beau que je lui ai accordé pour fille l’actrice merveilleusement jolie.

Maurice revient... dit: 27 septembre 2025 à 20h51

Les yeux d’Alida Valli, son maintien d’aristocrate, son air hautain de femme lointaine et inaccessible.
La plus mystérieuse des actrices italiennes.
L’énigme faite femme.

JC..... dit: 28 septembre 2025 à 4h14

L’affaire Sarkozy est un attrape-couillons….et ça marche !

Il n’en manque pas, il est vrai, des couillons que le combat des marionnettes intéresse, plutôt que les voleurs responsables de la dépense publique.

Bon dimanche, cancres las !

Phil dit: 28 septembre 2025 à 6h42

avec cette ascendance

Alida Valli a fini dans quelques navets italiens. certes pas responsable de la destruction de son empire.

Janssen J-J dit: 28 septembre 2025 à 6h53

son empire ? il n’a pas à rougir de son illustre descendance incarnée à l’écran par la merveilleuse Giorgia Méloni,

Sybil Pythie dit: 28 septembre 2025 à 8h00

Une amie d’enfance qui a longtemps travaillé comme gardienne de prison en Mayenne (euh, là!) m’a transmis ce petit texte rédigé par un de ses anciens collègues maintenant retraité.

« Conseils et pensées mêlés à l’intention de l’ex-président Bismuth, délinquant récidiviste déjà condamné deux fois.
Pour dormir la tête haute en prison, il faudra demander le lit du haut.
Rassurez-vous, contrairement aux détenus lambdas, vous ne dormirez pas sur un matelas à même le sol bien que la surpopulation carcérale provoquée par les politiques de droite affecte aussi la prison de la Santé.
Placé à l’isolement, avec les détenus les plus dangereux (pour eux et les autres), vous ne les verrez toutefois pas, à moins de souhaiter nouer des liens de bon voisinage, pour taper le carton, évoquer les vacances au bord de mer, etc.
Courage, ex-président Bismuth, délinquant récidiviste déjà condamné deux fois! Gardez espoir car si jamais la gauche gagnait, vous conditions de détention s’amélioreront, vous verrez ».
Signé: Alex Sallame.

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 8h13

@ XP / cum grano salis… encore et encore…
« « Vous en avez assez de cette bande de racailles, on va vous en débarrasser » Ah, les prophéties autoréalisatrices…! MDR 🙂 lol 🙂 v.stein 🙂

D. dit: 28 septembre 2025 à 8h15

Bien sûr en 2022 le choix de régler par les armes près de 25 ans de différent est à attribuer Vladimir Poutine.
Mais quel dommage que l’UE et Biden aient refusé de négocier début 2023 lorsque la Russie apparaissait en recul et y était somme toute disposée.
Depuis, la situation a considérablement changé et la Russie prend chaque jour plus de force et de détermination pour s’assurer non seulement une victoire mais possiblement une transposition de ses opérations militaires sur un autre front ailleurs en Europe de l’Est.

D. dit: 28 septembre 2025 à 8h17

Bon résumé, hein, Puck ?
J’étais fort en résumé à l’école.
Charoulet m’aurait bié noté.

D. dit: 28 septembre 2025 à 8h22

Ce matin dans Talmudiques, sur France Culture, Delphine Horvilleur, que j’ai enfin entendu commenter des textes sacrés. Parce que à chaque fois que j’étais tombée sur elle dans d’autres médias télévisuelle, ce n’était pas le cas.

B dit: 28 septembre 2025 à 9h02

« Vous en avez assez de cette bande de racailles, on va vous en débarrasser »

Vous ne pouvez pas nier que certaines zones de non-droit sont minées par ces délinquants. Meme les pompiers ou les service de santé n’y sont pas respectés

B dit: 28 septembre 2025 à 9h10

Quant à son coup de gueule au salon de l’agriculture, quand il avait , excédé, repondu à un homme qui lui signifiait son mépris, « casse-toi pauvre con », bien que n’ayant jamais voté Sarko, cela m’avait amusée bien qu’un président de l’avis unanime ne doive sous aucun pretexte s’exprimer ainsi pour ne paternir ouentacher la fonction supreme qui lui incombe. A cette epoque , j’en étais, quand les gens m’ennuyaient, à « Je vous emmerde » haut et clair. Bien sûr je ne représentais et n’engageais que moi-même, soit une citoyenne lambda.

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 9h17

@ Vous ne pouvez pas nier que certaines zones de non-droit sont minées par ces délinquants.

Apparemment, vous évoquez les écuries de l’Elysée ? Quel humour vous avez, B ! Allons, allons, ne vous « emmerdez » surtout pas, hein ? Nous sommes tous des citoyens sans-culottes à l’RDL.

closer dit: 28 septembre 2025 à 9h22

Je viens de lire l’entretien avec Sarkozy dans le JDD. il pulvérise facilement la décision des juges puisqu’elle ne repose sur aucune preuve. Je répète ce qu’écrivait Aphatie car il a parfaitement résumé la situation :

« les magistrats disent de l’ancien président : « Il ne pouvait pas ne pas savoir. ». Donc, il savait. Il savait quoi ? La justice ne le sait pas. Et sur quoi s’appuie-t-elle pour valider son affirmation d’une non ignorance dont la justice ignore le contenu ? Sur rien. Et c’est donc sur ce vide qu’elle diagnostique une « association de malfaiteurs » avec sa tête un homme dont personne ne sait ce qu’il savait, mais qui ne pouvait pas ne pas savoir. »

Sur l’attaque de la Lybie, Sarko rappelle qu’il s’est écoulé 7 mois entre son déclenchement et la mort de Khadafi. Les sbires de ce dernier avaient promis des révélations foudroyantes. Résultat: rien puisqu’il n’y avait rien…

Un élément parmi d’autres…

B dit: 28 septembre 2025 à 9h27

Apparemment, vous évoquez les écuries de l’Elysée ?

non non, je vous parle de ces quartiers minés par la vente de drogues, le traffic d’armes, les agressions, les meurtres( voir Marseille), les viols dans les caves (les tournantes), les bandes rivales d’adolescents qui fonctionnent en tribus dangereuses et mettent en danger l’integrité physique des rivaux, bref des endroits qui ne sont pas tout à fait ce dont on pourrait rever pour y elire domicile et élever ses enfants.

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 9h31

GOUTONS TOUS A L EXPERIENCE DE LA TOLE,…
@ se souvenir de ce qu’en dit Le Floch Prigent.

Et n’oublions pas les Médecin, Tapie, Carignon, Mouillot, Botton, Tron, Guéant, Bertrand, Cahuzac, Boucheron, les Balkany, Fillon.
Euh, mais n’ont-ils pas tous droit à l’oubli, comme tout un chacun, une fois purgés ?
Et bien NON, disait-il, puisqu’ils sont si différents du commun, des citoyens pas comme les autres, car au dessus de tout soupçon. Hein ?

Et aussi, le perpétuel CARLOS, mais aussi et ailleurs,

Erick Von dit: 28 septembre 2025 à 9h31

Le Monde fait une recension élogieuse de « Salamalecs », le roman de l’acteur franco-tamoul Antonythasan Jesuthasan, publié par les éditions Zulma.
Quelqu’un l’aurait-il lu?
Merci!

B dit: 28 septembre 2025 à 9h32

D’ailleurs, si vous fréquentez les salles obscures, ces quartiers sont, je crois, assez bien montrés par les cinéastes. Ensuite, les journaux relatent le problème qui bien évidemment est un résultat auquel on ne cherche pas trop de solutions en dehors de la surveillance, de la punition.

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 9h32

@ Apparemment, vous évoquez les écuries de l’Elysée ?
Oui, càd les écuries d’Augias, si vous préférez.

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 9h40

Il existe des voies de recours, y compris pour suspendre l’exécution provisoire ; une âme charitable pour souffler aux condamnés de produire les papiers pulvérisants d’Apathie et les commentaires incendiaires de closer afin d’éviter la prison ?

MC dit: 28 septembre 2025 à 9h46

« À son sommet dans ce texte glacé «… c’est en effet ce que disent les montherlantiens. ) Je suis plus Theatre que Carnets, même s’il m’arrive de les pourvoir!) Judicieuse mise au point sur la Colère d’ Achille, Renato. Eh non , Ricardo, le boss de la Scala, n’a rien à voir avec Ornella. L’un est intelligent et a le sens de la grandeur, l’autre, ni l’une. Ni l’autre! MC

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 9h48

@ certaines ZONES DE NON DROIT sont MINEES par CES délinquants (9.27)

il conviendrait d’abord de se débarrasser de ce genre de rhétorique journalistique, peser chacun des mots employés pour y voir un peu plus clair et commencer à discuter sérieusement le bout de gras. Mais on ne va pas déconstruire et refaire le monde icite, comme disaient Machin & Machinette aux Balkans.
(cf. Louis Chevalier, Classes laborieuses, classes dangereuses)… que rien n’a vraiment changé depuis un siècle et demi, hélas. Quant aux « solutions », hein… Très simples, if you want my opinion : clôturons nos ghettos ethniques une bonne fois pour toutes, et laissons les s’entr’égorger à l’intérieur avant d’expulser au dessus des océans les petites bandes de racaille restantes. Après quoi, on pourra réouvrir les portes.
(humour cynique DARAKIRI, of the course – > y ajouter l’émoji adéquate)

B dit: 28 septembre 2025 à 9h49

À part ça, que les riches ou ultra-riches se rassurent, Lecornu n’aurait pas l’intention de les ennuyer plus qu’ils ne le sont actuellement. Je suppose qu’en contrepartie, les pauvres, les chômeurs, les démunis, la classe moyenne seront conviés à fournir l’effort nécessaire pour redresser les comptes publics.

Janssen J-J dit: 28 septembre 2025 à 9h51

Mais bien sûr ma bonne dame que les Cahuzac, Tapie et Boucheron furent les plus pires de toute la liste, vu leurs orientations politiques (!) etc, mais qui a dit le contraire ?

B dit: 28 septembre 2025 à 9h52

9h 48, allez y vivre, vous pourrez en parler à titre personnel ensuite sans faire appel à une prétendue rhétorique journalistique.

Janssen J-J dit: 28 septembre 2025 à 9h55

B, comme je vous l’ai dit, je vous M beaucoup, car vous êtes vraiment désarmante. Se dégage de vos interventions une forme de sensualité suave et innocente. Pourriez-vous nous donner les coordonnées du troll qui vous construit ce genre à part, lcé ?

B dit: 28 septembre 2025 à 9h59

Cahuzac s’en est plutôt bien sorti. Ceci dit, après lui, on se demande qui ou quoi croire. Quel fiefé menteur , il n’est sûrement pas le seul habité par ce culot visant à défendre son magot tout en prétendant à l’intégrité et en continuant d’exercer des fonctions. (président de la commission des Finances, de l’Économie générale et du Contrôle budgétaire à l’Assemblée nationale jusqu’en 2012.). Tout le monde savait (ou chuchotait) sauf Hollande, le naif.

B dit: 28 septembre 2025 à 10h01

Pourriez-vous nous donner les coordonnées du troll qui vous construit ce genre à part, lcé ?

C’est à dire?

Phil dit: 28 septembre 2025 à 10h04

Montherlant est une bonne lecture pour notre avant-guerre. Il y faut certes le goût de la France ancienne, de la belle prose et des touaregs.

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 10h10

Changeons de sujet. Ce Montherlant n’est décidément pas fait pour moij. A table, les enfants !

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 10h23

Bazin… Les jurés actuels du prix Goncourt doivent-ils se sentir et se montrer solidaires des écrivains qui présidèrent à cette auguste académie. C’est là mon souci principal du dimanche (et un appel implicite à qui de droit).

Janssen J-J dit: 28 septembre 2025 à 10h33

De qui faire retourner la grande Alice Saprich dans sa tombe, quoi… Voici voilà.
— (pitch)
Tout le monde a lu Vipère au Poing, premier roman d’Hervé Bazin. Chacun se souvient du récit poignant de son enfance martyre sous la férule de sa mère, la méchante Folcoche (« folle » et « cochonne »). Depuis 1948, le livre est conseillé par les enseignants, lu par des générations de collégiens : il s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires, a été adapté deux fois au cinéma et vendu dans le monde entier. Roman d’apprentissage, cri de douleur d’un adolescent mal aimé, il a trouvé sa place dans notre patrimoine littéraire et dans notre imaginaire collectif. On lit Vipère au poing pour aller vers l’âge adulte. Et c’est ainsi qu’il a permis à son auteur, Hervé Bazin, de briller sur le monde des lettres jusqu’à devenir le président de l’académie Goncourt.
Voici pour la légende. Car tout est faux. Tout. Intriguée par cette mère haïe de tous et comme un contre-modèle à l’adolescence en crise, Emilie Lanez a enquêté : exhumant les archives policières et les correspondances familiales, retrouvant des témoins de l’époque, elle nous livre une autre histoire, un contre-récit vertigineux qui est l’histoire d’un féminicide littéraire. Avant d’être un écrivain célèbre, l’auteur de Vipère au Poing fut un adolescent puis un jeune adulte menteur, qui fugue, vole sans discontinuer, escroque, menace… Poursuivi par la police, condamné par les tribunaux, privé de ses droits, il est interné en psychiatrie plusieurs fois et condamné à des années de prison. Sa famille, notables de province, panique. Surtout sa mère, Paule Hervé-Bazin. Avec maladresse, et rudesse, elle tente tout pour sauver son fils. Qui va la condamner au silence en faisant d’elle un monstre de papier : Folcoche.
À travers l’exploration des archives, Emilie Lanez révèle une famille dévastée par la littérature et comme figée pour l’éternité. Avec ses secrets, ses mensonges, son talent, ses hivers à la centrale de Clairvaux, puis sa gloire éclatante, Hervé Bazin est un personnage de roman fascinant – qui lui est enfin offert ici. Une enquête hors du commun. ///

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 10h38

@ RM, il y a un nouveau message pour vous de le part de Paul Edel. Je sais que vous le savez, mais sait-on jamais, hein ? Il a « shinté » mon éloge établissant un parallèle entre Simon et Guyotat. Pas grave. M’enfin…, hein.

B dit: 28 septembre 2025 à 11h22

3J, ne serait – il pas question dans le cas de vipère au poing de la bataille entre vécu et ressenti? Soit entre des faits, des comportements et la façon dont les reçoit, perçois, ressent un enfant? La délinquance bien qu’il y ait des exceptions ne naît pas de rien en dehors de mauvaises rencontres et influences qui peuvent anéantir ce qu’ont tenté de transmettre les éducateurs parents.

Janssen J-J dit: 28 septembre 2025 à 11h49

@ Ah merci PE, au temps pour moi.
@ oui peut-être, mais c’est le titre du papier du figmag qui m’a sidéré… Traiter le Bazin de « psychopathe constitutionnel », quand même !… Oserait-on aller donner à Sarko pareil qualificatif pareil dans ce journal?… je vous demande un peu, quoi. Cela dit, les journalistes racontent ce qu’ils veulent. A fortiori, les erdéliens, hein, tant que le robot nous la boucle pas ?

renato dit: 28 septembre 2025 à 11h50

« La délinquance bien qu’il y ait des exceptions ne naît pas de rien en dehors de mauvaises rencontres et influences qui peuvent anéantir ce qu’ont tenté de transmettre les éducateurs parents. »

Voulez-vous dire que les mauvaises fréquentations sont toujours les enfants des autres ?

Cela dit, j’aurais aimé être un grand voleur, ne serait-ce que pour constituer une collection que maintenant n’est qu’imaginaire.

Paul Edel dit: 28 septembre 2025 à 11h57

« Vipère au poing » est un roman ,une fiction donc , comme « le Cousin Pons » ou « La chartreuse de Parme ». Magnifique roman écrit dansune féroce franchise assumée,un tableau de famille à l’acide dans un style travaillé, insolent, allègre. Un vrai raffinement pour fabriquer des phrases assassines, dans une verve qui reste intacte. Chef d’oeuvre dans la vacherie,oui. Folcoche est un grand personnage,dans la veine naturaliste. La bourgeoisie française pronciale a d’autres grandes figures comme Thérèse Desqueyroux .Mais on ne peut pas poser l’équation:Folcoche, c’est le portrait fidèle de la maman d’Hervé Bazin. Ce massacre familial demande beaucoup de talent avec ses fournées d’images succulentes. ce roman est le résultat d’un énorme travail de styliste , à l’acide. La caricature est interdite? Quand je lis « L’huile sur le feu », du même Bazin récit d’un incendiaire, je ne me d demande pas si Hervé Bazin a joué avec des allumettes et fichu le feu à des granges angevines. Quelle confusion.

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 13h15

« Je comprends tout à fait l’émoi qu’a suscité le jugement du 25 septembre notamment à cause du mandat de dépôt différé avec exécution provisoire(!modalité que je discute) concernant Nicolas Sarkozy. J’ai constaté que la plupart de ceux, anonymes où se disant informés, médias de droite et d’extrême droite, déploraient la condamnation de NS et sa future incarcération sans maîtriser le fond du dossier. Par pur réflexe pavlovien et inconditionnel. Accompagné bien sûr par une attaque des magistrats et la faiblesse hiérarchique et syndicale des réactions de ceux-ci. Alors que le jugement sur le fond de l’argumentation fait des analyses très indulgentes de la prévention, écartant par exemple des documents validés et avérés par la justice. L’association de malfaiteurs résulte des démarches occultes et scandaleuses menées en Libye pour Guéant et Hortefeux pour sauver la mise d’un terroriste assassin sans qu’ils aient pu agir sans l’aval de NN – pacte corruptif dans l’espérance d’un retour financier en France. NS bénéficie d’une exposition qui va déséquilibrer l’appel à venir et le rapport des forces judiciaires et il est frappant de relever dans le JDD du 28 par exemple à quel point il a développé pour l’ensemble des procédures, quand elles ne lui ont pas été favorables, les mêmes dénonciations et mises en cause. Totalement innocent pour toutes ou niant pour se sauver la mise pour toutes par honte personnelle et présidentiell? Le scandale est de voir le camp de la droite et de l’extrême droite, auquel j’appartiens, s’engouffrer comme un seul homme dans un pitoyable soutien justifié par une idéologie qui se garde bien de toute lucidité judiciaire. En n’allant surtout pas consulter la réalité du jugement, qui serait dangereuse puisqu’elle contredirait préjugés et inepties. Triste état que celui de la démocratie et de la justice françaises! Un grégarisme lamentable qui étouffe l’exigence de vérité et d’équité! »
Philippe Bilger

Clopine dit: 28 septembre 2025 à 13h27

Vous oubliez « le matrimoine », Paul Edel, du même Bazin, et qui est un livre d’homme écrit pour d’autres hommes, sans se soucier que des femmes pourraient éventuellement le lire… Et avoir comme un hoquet…

Clopine dit: 28 septembre 2025 à 13h30

Hervé Bazin a été un sergent recruteur du MLF, tant il était caricatural. Accordons lui au moins cela.

Maurice revient... dit: 28 septembre 2025 à 14h12

Entre les féministes du MLF et les femmes MILF, il n’y a qu’un fil…
De string !

Jazzi dit: 28 septembre 2025 à 14h21

Paul, j’achève la lecture de « L’ami Louis » de Sylvie Le Bihan (Denoël).
Un roman brodé autour de la profonde amitié qui liait le Breton Louis Gulloux au méditerranéen Albert Camus.
Deux représentants des nombreux auteurs du XXe siècle restés fidèles, sans déterminisme sociologique, à leurs origines modestes.
Le roman s’étend sur la période qui va de la Guerre d’Espagne aux années 1980.
Un biopic quasi documentaire qui met en scène les milieux de la presse, de l’édition et des prix littéraires à une époque où l’amitié prédominait encore sur l’esprit de compétition entre les auteurs…
Passionnant !
Un titre outsider de la rentrée littéraire, qui vaut bien les têtes degondoles évoquées ici…

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 14h28

@« « Vous en avez assez de cette bande de racailles, on va vous en débarrasser » Ah, les prophéties autoréalisatrices…! MDR 🙂 lol 🙂 v.stein 🙂

Rions encore un peu ; d’un rire plus fin

Association de malfaiteurs : quand le gouvernement Chirac rétablissait le délit, supprimé par Robert Badinter
https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/association-de-malfaiteurs-quand-le-gouvernement-chirac-retablissait-le-delit-supprime-par-robert-badinter?at_content=photo&at_term=publicsenat&at_campaign=linkedin&at_medium=Social&at_source=nonli

B dit: 28 septembre 2025 à 14h33

Renato, les pré-adolescents et les adolescents sont assez souvent influençables, je n’accuse pas les autres mais l’influence entraîne parfois des résultats que les parents attentifs déplorent et dont ils souffrent. Récemment, une femme musulmane qui paraissait totalement affolée me racontait que son fils aîné suivait un parcours en fac sans problème tandis que le cadet commençait à poser de sérieux problèmes, il séchait les cours, traînait avec d’autres jeunes peu fréquentables. Un homme avec qui je travaillais m’avait recommandé de surveiller mais je pense que même si l’on n’est pas un parent démissionnaire il arrive que les enfants en grandissant rejettent les valeurs familiales ou le modèle proposé malgré toute l’attention que les parents leur portent et leur vigilance est quelquefois inefficace à remettre l’enfant sur les rails.

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 14h34

@Mais bien sûr ma bonne dame que les Cahuzac, Tapie et Boucheron furent les plus pires de toute la liste, vu leurs orientations politiques (!) etc, mais qui a dit le contraire ?

Par paranthèse, il y a (il y a eu) un problème spécifique à la droite française, systémique, souvenez-vous de « l’Etat RPR », dans le prolongement du SAC et autres « services »

B dit: 28 septembre 2025 à 14h44

du SAC et autres « services

Hier je suis vaguement revenu sur l’affaire Boulin, œuvre du SAC qui n’a jamais été prouvée, l’enquête avait conclu à un suicide que la famille a toujours contesté.

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 14h45

@Aiju la curiosité d’aller voir ce qu’en pense Bilger. Eté fort surpris. Il défend sa Justice, plutôt que de s’indigner du verdict dont les motivations tiennent sur 400 pages. Pas plus que lui, je ne les ais lues.

Depuis lors, il les a lues et il a lu et analysé les réactions qu’elles suscitent, avec un oeil averti :

« Je comprends tout à fait l’émoi qu’a suscité le jugement du 25 septembre notamment à cause du mandat de dépôt différé avec exécution provisoire(!modalité que je discute) concernant Nicolas Sarkozy. J’ai constaté que la plupart de ceux, anonymes où se disant informés, médias de droite et d’extrême droite, déploraient la condamnation de NS et sa future incarcération sans maîtriser le fond du dossier. Par pur réflexe pavlovien et inconditionnel. Accompagné bien sûr par une attaque des magistrats et la faiblesse hiérarchique et syndicale des réactions de ceux-ci. Alors que le jugement sur le fond de l’argumentation fait des analyses très indulgentes de la prévention, écartant par exemple des documents validés et avérés par la justice. L’association de malfaiteurs résulte des démarches occultes et scandaleuses menées en Libye pour Guéant et Hortefeux pour sauver la mise d’un terroriste assassin sans qu’ils aient pu agir sans l’aval de NN – pacte corruptif dans l’espérance d’un retour financier en France. NS bénéficie d’une exposition qui va déséquilibrer l’appel à venir et le rapport des forces judiciaires et il est frappant de relever dans le JDD du 28 par exemple à quel point il a développé pour l’ensemble des procédures, quand elles ne lui ont pas été favorables, les mêmes dénonciations et mises en cause. Totalement innocent pour toutes ou niant pour se sauver la mise pour toutes par honte personnelle et présidentiell? Le scandale est de voir le camp de la droite et de l’extrême droite, auquel j’appartiens, s’engouffrer comme un seul homme dans un pitoyable soutien justifié par une idéologie qui se garde bien de toute lucidité judiciaire. En n’allant surtout pas consulter la réalité du jugement, qui serait dangereuse puisqu’elle contredirait préjugés et inepties. Triste état que celui de la démocratie et de la justice françaises! Un grégarisme lamentable qui étouffe l’exigence de vérité et d’équité! »
Philippe Bilger
Publié ce jour sur son compte LinkedIn

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 14h51

Qui a balancé ici le nom de la magistrate aujourd’hui menacée sur les réseaux sociaux (pour une décision collégiale) ?

closer dit: 28 septembre 2025 à 14h55

Bilger a toujours été corporatiste et défendu ses collègues. Sa description de l’association de malfaiteurs est parfaitement ridicule. Il se dérobe lâchement sur l’exécution provisoire qui est une chose énorme (« modalité que je discute »): mettre en prison quelqu’un qui à ce jour est toujours présumé innocent et qui ne présente aucun danger pour personne… »je discute », tu parles!

closer dit: 28 septembre 2025 à 14h57

Je n’ai pas l’impression que quiconque ait « balancé » le nom. A ma connaissance, la décision est signée et publique et tout le monde y a accès.

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 15h00

closer, c’est le double de l’andouille mâtinée de crème de golem ; un provocateur qui se confond en affirmations sans aucun fondement du moment qu’il peut paraître rebondir ; bref, un troll formaté pour ce cul de basse fosse

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 15h01

@A ma connaissance, la décision est signée et publique et tout le monde y a accès.

Où vous l’êtes-vous procurée ?

Paul Edel dit: 28 septembre 2025 à 15h02

Clopine, l’univers petit-bourgeois angevin(avec ses belles mères étouffantes) présenté dans le « Matrimoine » me fascine par sa photographie sociologique assez fidèle. Bazin nous offre « un café noir balzacien » comme l’a remarqué Nourissier. C’est une chronique conjugale écrite et vue uniquement par le mari ,Abel, avocat, qui a épousé Mariette. Nous sommes entre 1953 (date du mariage) et 1967, après que le couple ait donné à notre planète quatre enfants. On remarquera que grâce à l’évidente misogynie du ton,avec des férocités à la Montherlant, se dessine en creux un tableau épouvantable de la condition d’une épouse ordinaire de cette bourgeoisie des années 5O.Asphyxiée la pauvre. Mariette Guimarch ne connait pas la pilule, ni l’avortement, est écrasée d’enfants, femme au foyer dépassée, forcement soumise, bobonne au garde-à-vous devant son nouveau frigo et son premier Moulinex, de quoi se plaint-elle? On voit aussi que l’église joue son rôle néfaste dans cette ville de province. Mariette donc sans ressource financière bien à elle, ne dispose pas d’assez d’indépendance. Elle n’a pas non plus le verbe haut-ce n’est pas Folcoche- ni de répartie bien affutée face au mari, ni d’argent pour s’offrir une bonne ou une femme de ménage. Le tableau est si juste de cette condition là qu’on vite envie de sortir cette Mariette de sa prison- foyer, de lui faire lire Simone de Beauvoir et les autres pour l’extraire de cette époque. On a envie de ‘l entrainer vers nos années 20 et dans une société plus émancipée .Il y a, comme toujours chez Bazin ,du Daumier, du venin dans l’encre noire et reconnaissons lui des scènes d’une grande justesse sociologique, écrites à chaud avec la marque et les accents d’une expérience visiblement autobiographique. Ce « Matrimoine » nous rappelle ces épouvantables années grises de femmes au foyer, de guerre d’Algérie, de promenade du dimanche, de Gilles Margaritis sur la chaine unique de télé.
Le gaullisme ne fut jamais un féminisme.

Sybil Pyhtie dit: 28 septembre 2025 à 15h12

Renseignement pris auprès de cette amie d’enfance, il n’existe pas à proprement parler de « quartiers réservés aux VIP » à la Santé, mais un quartier destiné aux « personnes vulnérables ». Les cellules y sont les mêmes qu’ailleurs (on peut y dormir la tête haute, façon derviche ou stylite), mais on y vit en isolation, afin de prévenir tout risque de harcèlement ou de racket. Les détenus peuvent se promener dans une cour de spécifiquement aménagée pour éviter les mauvaises rencontres. S’il y est incarcéré, le Parrain de la droite y suivra des illustres comme B. Tapie et P. Balkany (un de ses anciens voisins de l’ouest parisien!).
La dernière prison parisienne est aussi en état de surpopulation et ce ne sont pas les matelas posés par terre qui manquent.
Les âmes sensibles sont rassurées, ce ne sera pas là le lot notre «personne vulnérable» dont on rappellera qu’il offrit naguère au sanguinaire dictateur libyen la jouissance des jardins de l’Hôtel de Marigny pour qu’il y plante ses tentes et mette ses amazones, en toute simplicité. L’homme des sables orangés avait tellement aimé ses nuitées au camping de la République qu’il décida unilatéralement de prolonger son séjour.
Le malfaiteur associé ne partagerait-il pas une passion pour les usages latéraux du camping avec son ancienne ministre de la justice? Plutôt qu’au quartier des « personnes vulnérables», on la voit mieux exposer ses multiples casseroles dans un stand du salon des Arts ménagers. Pas de honte, la culture, c’est aussi l’utile, le don et le contre-don.
Décidément, cette « France des honnêtes gens » est une grande pourvoyeuses d’affaires en tout genre…

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 15h12

Merci de justifier vos affirmations suivantes :

– Bilger a toujours été corporatiste et défendu ses collègues
– Sa description de l’association de malfaiteurs est parfaitement ridicule
– Il se dérobe lâchement sur l’exécution provisoire
qui est une chose énorme
– mettre en prison quelqu’un qui à ce jour est toujours présumé innocent et qui ne présente aucun danger pour personne

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 15h43

@ Depuis lors, il les a lues et il a lu et analysé les réactions qu’elles suscitent, avec un oeil averti/// JL
En effet, on aimerait pouvoir en faire autant, mais on n’a point ce privilège

@ je ne me demande pas si Hervé Bazin a joué avec des allumettes et fichu le feu à des granges angevines. Quelle confusion./// PE
Doit-on déduire de vos propos indirects, cher PE, que le bouquin « Folcoche » n’aurait aucun intérêt, ni biographique, ni littéraire ?

@ Réjouij du retour subreptice de jzmn, dit Tony Truant. Vous avaisj bien dit de ne point vous alarmer. TVB, apparemment.

closer dit: 28 septembre 2025 à 15h44

Très facile JL:

– parce que je l’ai entendu plusieurs fois en débat minimisant systématiquement les biais politiques des juges en face de contradicteurs qui insistaient sur de prises de position orientées; sans parler de l’invraisemblable « mur des cons »;

– l’association de malfaiteurs? Des voyages de deux collaborateurs de NS pour rencontrer un sbire de Khadafi « dans l’espérance d’un retour financier en France ». Oui des rencontres ont eu lieu; dans les relations entre Etats on rencontre des gens peu fréquentables pour motifs qui peuvent devoir rester secrets. L’objet de ces rencontres? Qu’en sait-il? Il y était? Les juges y étaient? « Un retour financier en France »? Pas un centime n’a été tracé…Mais cela ne fait rien, les juges savent tout, même s’il y a zéro preuve et, en cas de doute, il est retenu contre l’accusé au mépris des principes les plus élémentaires du droit;

– quant au deux derniers points, ils font l’objet d’un consensus tellement général qu’ils méritent à peine que je réponde. Oui mettre en prison un présumé innocent « au cas où » est une chose énorme. S’il est acquitté personne ne pourra annuler rétroactivement ses jours de prison ni effacer l’humiliation correspondante. Quant au danger de fuite ou de récidive que représenterait NS en liberté jusqu’au jugement final, personne à ma connaissance n’y croit une seconde. Pas même les juges qui invoquent qq chose comme « l’extrême gravité des faits ». En l’absence de crime de sang ou de viol qu’est ce que cela veut dire? Ils ne savent même pas de quoi il s’agit, il n’y a rien de tangible, ils échafaudent des hypothèses qui se transforment comme par magie en certitudes et, je me répète, rien ne peut justifier l’incarcération d’un présumé innocent en l’absence de risque de récidive ou de fuite à l’étranger, en Bordurie ou en Syldavie par exemple.

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 15h47

@ le double de l’andouille mâtinée de crème de golem /// JL
Voire le même, dirions-nous, hurklement, comme du 3e larron, Momo, qu’a les mêmes à la maison.

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 15h49

Vous n’apportez aucun justificatif, vous égrainez un chapelet d’idées reçues et de racontars

Pouvez-vous me dire où vous vous êtes procuré la décision signée dont il est question

closer dit: 28 septembre 2025 à 15h53

« Magistrate respectée, Nathalie Gavarino a condamné Nicolas Sarkozy à une peine historique. Présidente du tribunal judiciaire de Paris, .. »

C’est partout sur le net Langoncet!
Comment voulez vous que l’identité des juges d’un procès public soit tenue secrète, c’est absurde!

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 15h56

@ En l’absence de crime de sang ou de viol qu’est ce que cela veut dire ? (sic)

Inepte comparaison, comme d’hab !… on n’est pas à cela près. Enième prise de position contre une décision judiciaire qui déplait au monsieur et l’indigne… Toujours la même, sans aucun « argument » supplémentaire, hormis une opinion rageuse et fielleuse, bien vulgaire en un mot… laquelle dévoile surtout la nature du vernis écaillé de l’animal qui l’extrait d’où elle devrait rester bien au chaud, càd tout aux tréfonds de la vaseline de son CDBF. Restons polis – cé !

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 15h59

@Comment voulez vous que l’identité des juges d’un procès public soit tenue secrète, c’est absurde !

Il n’est pas question de cela ; merci de m’indiquer où vous vous êtes procuré la décision signée et, accessoirement, quand

B dit: 28 septembre 2025 à 16h04

Bonjour à jazzi, j’espère qu’il ne vous a rien arrivé de grave. Bonne soirée en tout cas même si vous avez optez pour une retraire dans un monastère. A bientôt ?

B dit: 28 septembre 2025 à 16h07

Le e bénéfice du procès Sarkozy sur le blog consiste en un changement d’orbite, jean Langoncet a lâché momentanément le conflit israélo-palestinien pour nous comme te des faits dont partout ailleurs on en donne une publicité soit indignée, soit réjouie.

B dit: 28 septembre 2025 à 16h11

15h12 c’est exactement ce que rapporte ceux qui ont été emprisonné dans le lien que j’ai donné ce matin. Ça à l’air de vous faire plaisir. Terrible expérience que la prison selon les témoignages de ces premiers de cordées ou seconds, en tout cas pas des dealers de cocaïne, des violeurs ou des assassins.

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 16h18

Incidemment, B, il ne vous aura pas échappé que le  » conflit israélo-palestinien » dépasse les frontières de la Palestine, et qu’il a une incidence sur la politique étrangère de la France comme sur sa politique intérieure

B dit: 28 septembre 2025 à 16h28

Jean Langoncet, je suis même persuadée que si le Hamas n’avait pas ses massacres déclenché cette guerre qui a coûté la vie à des milliers de leurs compatriotes la guerre d’Ukraine aurait connu un autre déroulement.

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 16h32

Incidemment (décidément), B, le Hamas en la personne de son chef a été mis en cause par la CPI du même chef de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité que le chef du gouvernement israélien et le chef de son armée ; depuis lors, les faits semblent s’être considérablement aggravés ; affaire à suivre

Sybil Pythie dit: 28 septembre 2025 à 17h06

Personnellement, j’ai préféré La Tête contre les murs à Vipère au poing, peut-être parce que la cible est plus large que le personnage de la Mère. Ce roman d’internement psychiatrique d’une petite frappe en rupture de ban avec sa famille est autobiographique mais de manière habilement indirecte. C’est un tableau féroce, violent et sans concession du système des « asiles d’aliénés » qui évoque les œuvres de Bosch, Goya, Dostoïevski, voire les description de l’univers concentrationnaire.
L’adaptation filmique de Georges Franju (le réalisateur du terrifiant Les Yeux sans visage) reste tout à fait visible.
Les jurés du Goncourt sont en règle générale des petit(e)s bourgeois à l’existence lisse et assez convenue. Hervé Bazin, qu’on apprécie ou non l’œuvre et l’homme, possédait une expérience de vie autrement plus chaotique et sinistre doublée d’un vrai talent d’écrivain qui lui permettait de peindre avec style et vérité la monstruosité des gens et des institutions (familles, HP…).

Chaloux dit: 28 septembre 2025 à 17h40

Cette pauvre Clopine est de plus en plus inepte. À ce train, Balzac n’aurait pas dû écrire la cousine Bette, de peur de causer aux vieilles filles « un hoquet » ; même chose pour Flaubert et Mme Bovary, dans la perspective que les petites bourgeoises de province, dépensières, adultères, ou les deux à la fois, ne connaissent elles aussi « un hoquet ». Terrible épreuve dont, dit-on, est mort un pape. C’est diren. Si la littérature n’est pas nécessairement immorale, elle se doit d’être amorale et précisément de provoquer «des hoquets ». Il y en aura toujours un. La cloportine nous prouve encore une fois qu’elle ne comprend rien.

Vipère au poing est à l’évidence un excellent livre, mais ne concerne absolument pas « la petite bourgeoisie », laquelle n’a strictement rien à voir avec le milieu décrit par Bazin.

Chaloux dit: 28 septembre 2025 à 17h54

Charoulet, vous êtes bouché à l’émeri. « Gigi la visqueuse », alias gros Q de basse fosse, ou Jean-Jacques Sans-Gêne, c’est JJJ, alias Jean-Jacques Janssen, que le regretté Jacques D. a eu parfaitement raison de qualifier d’imbécile ; mais il est aussi antisémite et raciste.

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 18h09

@closer
Vous n’apportez aucun justificatif, vous égrainez un chapelet d’idées reçues et de racontars
Pouvez-vous me dire où vous vous êtes procuré la décision signée dont il est question et, accessoirement, quand ?
Vous n’auriez pas stigmatisé d’emblée une magistrate, alors que la décision a été prise collégialement, sans même avoir lu la décision et ses motivations dont il s’agit ?

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 18h13

C’est que les pratiques de ce cul de basse fosse sont une chose, et leur portée dans la vie réelle en sont une autre ; merci à l’avenir de mieux motiver vos affirmations

Chaloux dit: 28 septembre 2025 à 18h15

D’après un célèbre commentateur, Sarkozy va lâcher ses dossiers sur Macron.

Si Sarko se prend 5 ans, Touquette va en prendre 25.

La critique que fait le Bougmerd… (Langoncet) des propos de Closer n’est pas non plus argumentée.

Hurkhurkhurk !

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 18h15

Si toutefois vous souhaitez dialoguer et faire autre chose que soliloquer d’un masque l’autre dans le monde virtuel (mais quel troll le voudrait ?)

Chaloux dit: 28 septembre 2025 à 18h42

Est-ce que comme le prétend Le Monde, le parti socialiste envoyait à Bayrou les réponses aux questions qu’il allait poser à L’Assemblée?

Hurkhurkhurk !

Une raison supplémentaire de haïr la gauche, qui n’est guère qu’une mafia comme une autre…

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 18h43

@ean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 15h12
Merci de justifier vos affirmations suivantes :

– Bilger a toujours été corporatiste et défendu ses collègues
– Sa description de l’association de malfaiteurs est parfaitement ridicule
– Il se dérobe lâchement sur l’exécution provisoire
qui est une chose énorme
– mettre en prison quelqu’un qui à ce jour est toujours présumé innocent et qui ne présente aucun danger pour personne

Je réitère, en tant que de besoin

Jean Langoncet dit: 28 septembre 2025 à 18h44

Les points de suspension, c’est le moment où il faut réfléchir, après avoir balancé ?

Chaloux dit: 28 septembre 2025 à 18h48

Non, gros c…, c’est juste qu’il m’arrive de laisser une ou deux lettres en suspens…

Hurkhurkhurk !

Quoiqu’il en soit, entre LFI et les socialistes, cette gauche en perdition me fait joui…!

Chaloux dit: 28 septembre 2025 à 19h21

Je n’en sais rien, D, je n’ai pas le goût de me faire empapaouter comme son ancien patron.

Hurkhurkhurk !

closer dit: 28 septembre 2025 à 19h42

Ma réponse est parfaite et je n’ai pas l’intention de la répéter JL.
Quant au jugement signé, je ne me le suis pas « procuré » comme vous dites, je l’ai vu en passant sur le net. S’agissant d’un procès public, il suffit de chercher sur le net pour trouver ce que vous cherchez. « Google », vous connaissez?

renato dit: 28 septembre 2025 à 20h27

Les conséquences de l’affaire Sarkozy ne présagent rien de bon. Je n’ai lu que les gros titres, car ils ne peuvent m’échapper, mais en soi la chose ne m’intéresse pas. Je ne peux donc pas juger la question de la condamnation et de la prison, mais il me semble que puisque rien n’est définitif, le président Sarkozy a encore amplement la possibilité d’être blanchi. Ce qui m’inquiète, ce sont les menaces de mort proférées contre la juge, car cela ne présage rien de bon parce que la coexistence devient difficile.

Maurice revient... dit: 28 septembre 2025 à 20h38

Sur la condamnation de Sarkozy, j’ai demandé à ma femme ce qu’elle en pensait :
– Bof… Du moment que sa Carlita lui rende visite dans sa cellule de luxe pour l’égayer…

J J-J dit: 28 septembre 2025 à 21h15

Je hais la gauche parce que j’en viens et que j’y ai cru vs J’aime la ronce et l’araignée parce qu’on les hait (victor chalugo)

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 2h07

Incidemment, à propos de l’association de malfaiteurs : « L’infraction d’association de malfaiteurs ne date pas d’hier. Elle figurait déjà dans le Code pénal de 1810, aux articles 265 et suivants. Depuis 1994, elle est prévue à l’article 450-1 du Code pénal. Elle constitue un délit obstacle : une incrimination qui intervient très en amont, en sanctionnant non pas les infractions commises mais leur simple préparation. Elle se distingue des crimes ou délits finalement réalisés par ses membres et des actes matériels qui la concrétisent. »
En quoi le « jugement Sarkosy » serait-il mal motivé à cet égard ?

Chaloux dit: 29 septembre 2025 à 3h51

Parce qu’on a jugé des intentions. Sarkozy aurait dû connaître les intentions de ses collaborateurs. Alors que la preuve de versement d’argent n’a pas été établie.
Sarko n’est certainement pas un saint, mais aucune preuve n’est sur la table.

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 4h00

Merci pour le radotage insignifiant
Ma question s’adresse à ceux qui ont lu le jugement et sont en mesure de comparer ses motifs avec la qualification d’association de malfaiteurs

JC..... dit: 29 septembre 2025 à 4h20

SOYONS REALISTES …

Donc, souhaitons une mauvaise semaine judiciaire à tous et à toutes, ainsi qu’un pitoyable usage de notre chère démokratie !

Chaloux dit: 29 septembre 2025 à 4h25

Le Bougmerd… ne voit pas le problème. Cette soit-disant gauche est décidément répugnante. On attend la prochaine Terreur sur le mode de la farce.

Clopine dit: 29 septembre 2025 à 5h51

Ce qu’il ne faut pas lire ici ! Franchement, le site de Mediapart a publié, et continue de publier, tant d’articles parfaitement documentés, et a également mis en ligne des résumés de l’arrêt de la cour, bref, tout est là, notamment un retour sur le seul document (parmi des dizaines et des dizaines) mis en doute par la cour (Sarkozy a sauté dessus etc.). Bref, un clic pour avoir tous les documents sous la main et la possibilité de se faire une opinion documentée. Sans compter le petit film « personne n’y comprends rien », qu’on peut acquérir… Tout, absolument tout, permet d’apprécier des faits, je dis bien des faits, et non d’adopter une « opinion » au doigt mouillé de vos convictions politiques… Mais bon. C’est comme le reste : à la dérive. Vivement le. 2 octobre.

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 6h14

L’ « arrêt de la cour » est à intervenir puisque les prévenus ont fait appel ou feront appel du jugement du tribunal correctionnel de Paris en date du 25 septembre ; parlons nous de la même condamnation ? Il est vrai qu’il y en a beaucoup
Pour la qualification d’association de malfaiteurs, l’intention est déterminante
Voulons-nous des responsables politiques dont il est démontré qu’ils sont prêts à tout pour parvenir et/ou se maintenir au pouvoir ? Moi pas

Jazzi dit: 29 septembre 2025 à 6h32

B dit: 28 septembre 2025 à 16h04

Merci, B.
Tout va bien.
Début d’un nouveau cycle de vie, avec un recentrage sur les priorités et une prise de distance sur ce qui n’est pas essentiel…

Phil dit: 29 septembre 2025 à 7h08

Mister Langoncet, fort versé dans la chicane, essplique que tout est ok, perfect, d’équerre. Revenons à la littérure, dirait bhl déchenilleur d’alibye. Baroz is back, un peu cabossé mais back, Schwarzenegger aussi, en culotte de cuir visite l’Oktober Fest.

closer dit: 29 septembre 2025 à 7h13

Le document de Langoncet est si bien fait que l’on ne peut y trouver la moindre trace d’une preuve de culpabilité de NS!

« « L’association de malfaiteurs avait pour but de lui procurer un avantage dans la campagne électorale et de lui permettre d’accéder à la plus haute fonction et de l’exercer pendant 5 années. Il s’agit donc de faits d’une gravité exceptionnelle, de nature à altérer la confiance des citoyens dans ceux qui les représentent et dans les institutions même de la République. » (p. 376)

Une poignée de mafieux libyens allaient lui « procurer un avantage dans la campagne électorale (en France!) et…lui permettre d’accéder à la plus haute fonction et de l’exercer pendant 5 années. »!!!

J’ai honte pour les crétins qui prennent au sérieux ce genre d’accusation, alors que toutes les accusations « sérieuses » (financement illégal, corruption passive) ont été écartées par des juges pourtant engagés politiquement contre lui.

Quant à l’exécution provisoire, Luc Ferry la qualifiait ce matin de « scandale absolu ». Je n’ai entendu personne la défendre. Les plus faux jetons disent qu’elle est permise par la loi; peut-être (encore heureux qu’elle ne soit pas franchement illégale) mais aucun juge n’est obligé de la prononcer.

closer dit: 29 septembre 2025 à 7h14

Barozzi est mûr pour le monastère.
D, c’est le moment de courir au secours de la victoire!

closer dit: 29 septembre 2025 à 7h22

J’ai oublié de préciser (JL est un peu dur d’oreille) que l’affirmation « avait pour but de lui procurer un avantage, etc ne repose sur aucune preuve, c’est une pure hypothèse, avec un raisonnement du type « cela ne pouvait que » (voir Aphatie)…

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 7h51

(Le PNF envisage de relever appel du jugement sur l’un ou l’autre des points de relaxe ; quand j’évoquais la clémence de cette décision …)

Janssen J-J dit: 29 septembre 2025 à 8h03

@ Simonnet… enfin un lien utile pour les vrais juristes, encore qu’on n’ait toujours pas lues les 400 pages intégrales du jugement, à la différence du célèbre CDBF. Merci JL, toujours + construcib’.

@ Y a t il qq chose de plus étoffé sur le site de Mediapart auquel nous ne sommes pas tous abonnés à l’RDL ? Merci.

@ Opinion de B @ JL /// Le bénéfice du procès Sarkozy sur le blog consiste en un changement d’orbite ///,
Bien sûr, personne n’est jamais aligné sur les mêmes planètes, icite.

Je propose en csq au collaborateurs.tirces de l’RDL de hiérarchiser les « faits » publics abordés sur cette chaine littéraire les plus marquants ces deux derniers mois, en les classant du plus préoccupant au plus insignifiant (notation de 1 à 25) / [bv copier-coller les réponses à réexpédier à Pierre Assouline avec la note correspondante].
EVENEMENTS
– la politique du gouvernement israélien à Gaza
– les récents ouvrages de Humbert et Senanque
– la déclaration du président Macron à l’ONU sur la reconnaissance de l’Etat palestinien
– les résultats des élections en Moldavie
– la condamnation à de l’emprisonnement ferme de l’ancien président Sarkozy
– le décès de Claudia Cardinale
– les drones (russes) dans l’espace aérien de l’UE
– le décès de la doyenne de mon village à 98 ans (*signalée dans la rubrique nécro du journal Sud-Ouest)
– la signature du traité du Mercosur par l’UE
– les très grands écrivains Montherlant et Gobineau
– la chute du gouvernement Bayrou
– l’avenir de la taxe Zucman
– l’amélioration progressive du sort de nos ainés dans les EHPAD français
– La réponse de Jean-Michel Apathie à Cyril Hanouna
– Le retour de Jzmn dans son nouveau cycle de vie à l’RDL
– l’efficacité des drones de défense ukrainiens
– la réouverture de la maison-musée de Pierre Loti
– les poules, les châtaignes et les endives de Chaville
– la santé mentale du président Trump
– l’état présent du néo-goulag dans la grande Russie
– les chroniques romanesques de Paul Edel
– l’arrivée du Front national aux affaires dans un an ou deux,
– Carrère & Mauvignier (Single et Single)
– la quasi disparition de Ma Soeur, le retrait relatif d’Etalii et de CT.
– La main tendue du chinois Xi au russe Poutine, à Pékin.
—————-
Bonne journée (aff. à suivre).

J J-J dit: 29 septembre 2025 à 8h39

@ Mister Langoncet, fort versé dans la chicane (7.08),

dirmister Langoncet, please.
(Equité, justice, égalité, impartialité, pour tous, non ?)

« versé dans la chicane ? ». Pas plus qu’un autre, du genre closer alias CDBF, voyhons donc.

Chicane Eider ?… de quoi ? Remember la douloureuse fin de Momoz. Plutôt.

https://www.google.com/search?q=air+de+papageno+et+papagena&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=air+de+papageno+et+papagena&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyCQgAEEUYORiABDIICAEQABgWGB4yBwgCEAAY7wUyBwgDEAAY7wXSAQk5MTE3ajBqMTWoAgiwAgHxBTm78wF7SJOd&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:0b36ae8e,vid:JSwP3n67l2E,st:0

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 9h05

@Le PNF envisage de relever appel du jugement sur l’un ou l’autre des points de relaxe ; quand j’évoquais la clémence de cette décision …

Pour justifier cette remarque : « On voit ce financement partir de Libye et arriver en France » : le chef du PNF maintient sur RTL l’ensemble de ses accusations après la condamnation de Nicolas Sarkozy

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/on-voit-ce-financement-partir-de-libye-et-arriver-en-france-le-chef-du-pnf-maintient-sur-rtl-l-ensemble-de-ses-accusations-apres-la-condamnation-de-nicolas-sarkozy-7900546438

Phil dit: 29 septembre 2025 à 9h11

dear jjj, nous n’irons certes pas lire les quatre cents coups de pages du jugement, dear Langoncet déjà long. ici, depuis notre balcon en forêt, prévaut le goût de la concise, affaires de Gracq.

closer dit: 29 septembre 2025 à 9h33

Le PNF a le regard perçant: il « voit » les fonds partir de Lybie et arriver en France. L’ennui est que, selon le dernier jugement, les fonds n’arrivent jamais pour le financement de la campagne de NS.
Caramba, encore raté!

Jean Langoncet dit: 29 septembre 2025 à 10h00

Il appartiendra au PNF de se déterminer ; s’il ne relève pas appel, ce serait plutôt encore dans le mille

Sybil Pythie dit: 29 septembre 2025 à 10h09

Laissons les Ripoublicains tout à leur exultation après l’écrasante victoire de leur champion jadis débarqué par la représentation nationale.

Ce 62% sur 24 % de participation, soit 15% des votants, c’est presque un triomphe. Indubitablement les débuts des prémices d’une éventuelle possibilité lointaine de reconquête. 15% dans les quartier des CSP+++ mêlant le germanopratisme des 5e/6e et le ‘vieil argent’ du 7e, c’est presque 20%, quasimment les prodromes d’un commencement de plébiscite.

Mais nous qui sommes démocrates et républicains, ne contestons ni les victoires électorales ni les décisions de justice.

L’abstention record (76%) s’explique non seulement par le charisme « boite de cornflakes » du revenant descendu de ses hauteurs alpines dans le Bassin parisien tel un Zarathoustra de série B, mais aussi par le fait qu’il y a comme un parfum de dissolution dans l’air. Alors « wozu ? » aurait dit l’amoureux de Sils-Maria…

L’essentiel, tout le monde en conviendra, est la nième tôle que s’est mangée l’ami du Boucher de Baghdâd et du Boucher de Boutcha, Titi Mariani, éternel abonné aux mauvais choix politiques. Caramba, encore raté !

Surtout, on a pu revoir avec un infini plaisir Mme Frédérique Bredin qui incarne une politique en accord parfait avec la joliesse de sa personne. Ce passé-là a de l’avenir.

Clopine dit: 29 septembre 2025 à 10h51

Ce qui est rigolo, c’est que « l’association de malfaiteurs » était régulièrement dénoncée par la gauche, qui réclamait sa disparition du code pénal, et c’était la droite qui, mordicus, la maintenait… (sauf appliquée à elle-même, of course).

Clopine dit: 29 septembre 2025 à 11h12

Ce qui est rigolo aussi, c’est que, dans les médias, privés et vendus au pire, ou publics et contaminés par l’ambiance générale, ce sont les chaînes régionales qui font encore, modestement mais au moins honnêtement, le boulot. Pour combien de temps encore ? Vive le service public audiovisuel et régional. (faut se défendre pied à pied).

Maurice revient... dit: 29 septembre 2025 à 11h34

En plus d’être de gauche, Frédérique Bredin est moche.
Par contre, Clémentine Autain est jolie et saine comme une bourgeoise de Neuilly-sur-Seine !

Sybil Pythie dit: 29 septembre 2025 à 11h53

procès Eichmann à Jérusalem en 1961-62.
Aujourd’hui, c’est Wajdi Mouawad, le plus grand dramaturge et metteur en scène de langue française qui parle de risque pour le peuple juif de « disparition par la banalité ». Comme tous les héros antiques, l’auteur et dramaturge franco-libanais n’a peur ni de la réalité, ni des mots pour la dire.

« (…) Qu’un peuple qui, durant trois mille ans, fut celui qui porta haut les valeurs de l’universalisme, de l’humanité, qui, trois mille ans durant, sut s’inscrire au cœur de chaque société, s’intégrant de l’Europe de l’Est à l’Afrique du Nord, malgré toute la haine véhiculée contre lui, qu’un peuple qui sut offrir à l’humanité tant de cadeaux, tant d’œuvres, tant de trésors et qui, trois mille ans durant, ne participa à aucun massacre, qui eut, bien au contraire de cela, à en subir tant et tant, de pogrom en pogrom, et des plus effroyables jusqu’à la Shoah, menace absolue de l’anéantissement, que ce peuple-là, si unique et si singulier, s’effondre aujourd’hui vers la banalité en devenant un peuple qui, à l’image de tous les autres, succombe, entraîné tout entier par l’entêtement d’un premier ministre, à la tentation de la vengeance.
Tragédie dans la tragédie, chaque juif, qu’il soit le plus fervent humaniste ou non, assiste impuissant à l’inscription dans son histoire d’un massacre perpétré contre un autre peuple, effaçant par-là la singularité, l’unicité de son histoire. Cela, plus que bien d’autres menaces, est ce qui peut le mener à la disparition. Qu’est-ce que cela pourra signifier d’être juif, si être juif c’est entrer dans la même histoire sanglante de tous ? Disparition par la banalité. (…) »

Sybil Pythie dit: 29 septembre 2025 à 11h54

Avec le début…

On se souvient de la notion de « banalité du mal » qu’Hannah Arendt forgea à l’occasion du procès Eichmann à Jérusalem en 1961-62.
Aujourd’hui, c’est Wajdi Mouawad, le plus grand dramaturge et metteur en scène de langue française qui parle de risque pour le peuple juif de « disparition par la banalité ». Comme tous les héros antiques, l’auteur et dramaturge franco-libanais n’a peur ni de la réalité, ni des mots pour la dire.
« (…) Qu’un peuple qui, durant trois mille ans, fut celui qui porta haut les valeurs de l’universalisme, de l’humanité, qui, trois mille ans durant, sut s’inscrire au cœur de chaque société, s’intégrant de l’Europe de l’Est à l’Afrique du Nord, malgré toute la haine véhiculée contre lui, qu’un peuple qui sut offrir à l’humanité tant de cadeaux, tant d’œuvres, tant de trésors et qui, trois mille ans durant, ne participa à aucun massacre, qui eut, bien au contraire de cela, à en subir tant et tant, de pogrom en pogrom, et des plus effroyables jusqu’à la Shoah, menace absolue de l’anéantissement, que ce peuple-là, si unique et si singulier, s’effondre aujourd’hui vers la banalité en devenant un peuple qui, à l’image de tous les autres, succombe, entraîné tout entier par l’entêtement d’un premier ministre, à la tentation de la vengeance.
Tragédie dans la tragédie, chaque juif, qu’il soit le plus fervent humaniste ou non, assiste impuissant à l’inscription dans son histoire d’un massacre perpétré contre un autre peuple, effaçant par-là la singularité, l’unicité de son histoire. Cela, plus que bien d’autres menaces, est ce qui peut le mener à la disparition. Qu’est-ce que cela pourra signifier d’être juif, si être juif c’est entrer dans la même histoire sanglante de tous ? Disparition par la banalité. (…) »

Clopine dit: 29 septembre 2025 à 11h56

Ce blog devient caricatural, dans l’excès de « beaufisme » répandu. Sans honte, sans recul de la part de notre hôte. Ça me conforte, notez, dans l’idée qu’il faut aujourd’hui lutter pied à pied : sauver l’honneur de la littérature. Les auteurs, allez on va penser à Hugo, n’étaient pas exempts, et pour cause, de leurs déterminismes. Mais ils étaient des êtres sensibles, poreux, et pour les meilleurs d’entre eux bienveillants.

Clopine dit: 29 septembre 2025 à 12h07

Tant que notre hôte le tolérera, lui qui est pris dans le casse-noisette de l’identité et de la réalité, les Maurice Revient vont pouvoir s’exprimer ici. Bon, revenons un peu en arrière…

Maurice revient... dit: 29 septembre 2025 à 12h15

On compte sur toi, Clopine, pour sauver l’honneur de la littérature !!!
Je te confie cette parole pleine de sagesse du grand Hugo :
« La femme, civilement mineure et moralement esclave ».
Merci qui ? Merci Victor !

Maurice revient... dit: 29 septembre 2025 à 12h18

« Clopine, civilement divorcée, moralement, cabossée ».
Merci qui ? Merci Maurice !

Rosanette dit: 29 septembre 2025 à 13h08

@sibyl
vous citez un texte d’une grande beauté et d’une grande intelligence auquel on ne peut qu’adhérer et dont reconnaît l’élégance
Mais quand on lit l’ensemble du morceau de bravoure(in extenso dans le Monde. d’aujourd’hui) bien laborieux dont il est extrait, on ne peut que regretter qu’il soit noyé dans des pages verbeuses et bourrées de pédantisme ,papillonnant, à coup de clichés, de scènes a faire en scènes a faire.
Comme si par ce pavé journalistique et certains clins d’oeil qu’il comporte, l’auteur voulait,en y « mettant le paquet » remercier Macron de l’avoir pris dansa délégation à l’ONU pour son grand moment d’entrée dans l’histoire

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