Coup de grâce de Patrick Rambaud à Sa Piaffante Majesté
Maurice Thorez n’a jamais dit : « Il faut savoir finir une saga », mais il aurait pu car Patrick Rambaud l’a pensé très fort. Il est le seul Français que l’échec du candidat-président Nicolas Sarkozy à sa réélection a délivré d’une tragédie intérieure. Car ce qu’il avait lancé comme une boutade, une farce, lui était devenu un fardeau, un boulet. D’ailleurs, sa dédicace aux copains est d’une éloquente brièveté : « Ouf, c’est fini ! ». On partage son soulagement. Manifestement, des centaines de milliers de lecteurs itou, non parce qu’ils en avaient marre de lire sa savoureuse chronique du règne de Nicolas 1er mais parce qu’ils compatissaient à sa douleur à l’instant de se délivrer de son sixième et dernier almanach Tombeau de Nicolas 1er et avènement de François IV (213 pages, 16 euros, Grasset) (François I, on connaît ; François II ne fit que passer ; Mitterrand fut François III).
Parti en 2008 pour se lancer dans ce qu’il croyait être une courte satire, dans l’esprit moqueur de ses pastiches de Duras, Lacan et Barthes, moins inspiré par les Mémoires du duc de Saint-Simon que par la « Chronique de la Cour » d’André Ribaud dans Le Canard enchaîné, il se retrouva, encouragé par les vivats de la foule, à retracer un règne dans sa durée. Ce que les observateurs de la scène littéraire, dont on ne mesure pas l’aigreur et la jalousie, qualifièrent aussitôt avec un rictus mauvais de « bon filon » alors qu’il s’était attaché un boulet au pied droit. On voit par là qu’ils ignoraient tout des mystères de l’édition, territoire où il n’y a pas de recettes, sinon, tout le monde les appliquerait. Lui, ça lui est venu dans les lendemains de Fouquet’s en observant la course dandinante et satisfaite d’un pigeon sur un trottoir. Il a cru y reconnaître le nouveau président. Après, il a fait sa revue de presse quotidienne à l’ancien, avec des ciseaux, et taper son texte à l’antique, sur une machine Olivetti même pas à boule. Car pour être nourri, c’est nourri : si l’on veut être piquant, sinon cruel, il convient d’être d’abord informé.
Vous et moi, surtout vous en fait, on disait Nicolas, ou Sarkozy, ou les deux, voire plus familièrement Sarko. L’écrivain a d’autres cordes sensibles à son archet. Jugez-en par ce florilège témoignant de l’étendue de son imagination nord-coréenne et de la profondeur de son irrespect montmartrois : Désopilante Majesté, Notre Démagogique Monarque, Notre Somptueuse Majesté, Notre Insurpassable Prince, Notre Attachant Souverain, Notre Bâtisseuse Majesté, Notre Rusé Leader, Notre Teigneux Monarque, Grandissime Souverain, Sa Sourcilleuse Majesté, Votre Croustillante Sérénité, Infini Potentat, Votre Bravache Majesté, Immense Stratège, Sa Piaffante Majesté, Votre Jubilante Majesté, Notre Vibrante Monarque, Notre Crispante Majesté, Sa Majesté Musculeuse, Notre Radieux Souverain, Notre Abrasif Leader, Notre Compassionnelle Majesté, Monarque Auréolé de Grâces… Et c’est vrai qu’il les fut tous et toutes au cours de son quinquennat. Du moins, un certain temps, car vers la fin, ce serait plutôt Notre Prince Lourdé car, le peuple l’a voulu, la place de Notre Leader Désavoué a été prise François IV et sa marquise de Pompatweet. « Ah ! que c’est dur de n’être plus rien quand on s’est cru presque tout ».
Ce qui a été écrit la sourire aux lèvres se lit le sourire aux lèvres. De l’humour en finesse, des situations bien montées en sauce sur fond d’actualités connues de tous, des personnages bien typés par leur propre langue, un ton de moraliste aigu échappé du Grand Siècle souffrant de pathologie sarkophobe accentuée. C’est savoureux, et plus encore quand le satiriste fait mouche. C’est si français dans la forme et dans l’esprit, que cela paraît intraduisible et inexportable. Mais si d’aventure un éditeur allemand devait s’y intéresser, on doute qu’il garde à Angela Merkel son surnom de « Reichsführer ». On y croise souvent le cynique Copé en duc de Meaux, le cardinal de Guéant, Mme d’Aubry, duchesse de Solférino, DSK en M. de Washington, amateur de musique de chambre, et NKM en Mme de Prosciutto-Morizet, gorgone de Longjumeau ; le baron de la Méluche ; mais aussi Mouammar-le-Cruel, Ben-Ali-le-Cupide, Assad-aux-mains-rouges. Pour la politique et ce qu’elle incarne, encore, un peu, c’est un coup de plus. Pas le coup de grâce mais un coup dur. Surtout quand, après avoir refermé le livre, on découvre dans les colonnes du Monde du soir que, selon un sondage commandé par le Cevipof, les valeurs d’ordre ont progressé tous azimuts et que « la défiance des Français envers la politique atteint un niveau record ».
Coup de grâce ? Juste pour le plaisir du titre, n’exagérons rien, il s’en relèvera. Patrick Rambaud n’a pas fait « dégager » Nicolas Sarkozy à lui tout seul, mais il y a contribué. Car on s’en doute, la Dispute du Trône est au centre de cette chronique électorale bousculée par quelques faits divers, guerres, émeutes et autres surprises-parties. Heureusement, quand c’est Rambaud le DJ, on a moins de chance (façon de parler) d’écouter Barbelivien que Léo Ferré, dédicataire du livre avec un certain Diderot, qui avait de la voix aussi. Voilà, vous pouvez refermer votre « poubelle électronique » et revenir à la vraie vie. Enfin, c’est lui qui le dit.
(« Nicolas Sarkozy, 6 mai 2012 » Photo Jacques Demarthon ; « Rambaud vs Sarko » Dessin de Laurent B?)
187 Réponses pour Coup de grâce de Patrick Rambaud à Sa Piaffante Majesté
…
…en coup de vent,…blanc de neige,…
…Oui,…mais parler d’un sujet aussi enfoncé,…les abus du pouvoir,…c’est déjà bien,…que le précédent Chirac,…a réussi à limité la fonction à cinq an,…nous y serions encore,…en particratie,…élue du peuple.
…
…le plus inquiétant, c’est le cadre des fonctions d’intendance,…
…un genre,…Non,…çà vous pouvez pas faire,…c’est pas un régime de bananiers,…
…ou autres,…pour changer l’amélioration des lois pour vos vénérables amis,…à chaque fois,…lui proposé trois choix,…a lui de cocher la plus accorte pour sa nomenclatura combinata d’amis,…
…
…comme dans » mais ou est passé la 7° compagnie »,…Lefevre dit dans la locomotive de son père » touche pas à sa pauvre con « ,…
…pour son propre bien, et celui de la république dans le monde,…il faut protéger la fonction de président des excès du pouvoir des républiques et règnes limitrophes dans l’europe qui n’en font qu’à leurs têtes de parvenus issus de concours de luxes et dépraves en harmonie avec les orgies antiques par les finances,…
…a proprement parler des fous,…
…la puce à l’oreille de l’éclaté président du peuple français,…m’est apparu dès qu’il à licencier,…un certain général,…pour des bricoles,…
…c’est proprement indigne,…et c’est dommage qu’aucune sécurité de la république au sein du parlement,…dès les prémices de trahison à la république,…ne bloque le président dans ses fonctions,…le déligitimise et procède à la réelection du parlement,…
…il faut un cadre des exploits à ne pas commettre en république souveraine,…
…la fonction de président doit être toujours surveillée et contrôlée par un comité de vigilance,…
…si çà ne lui plait pas ,…il fait autre chose,…chef de « mafia’s » divers,…aux parfums aux oignons,…le choix ne manque pas,…grand maître mic-mac des banques,…et de crise de mes deux à rien foutre,…
…Non,…on n’a pas élever les porcs ensembles,…
…etc,…
‘Ce que les observateurs de la scène littéraire, dont on ne mesure pas l’aigreur et la jalousie’
aigreur et jalousie fort justement dénoncées dans cet article:
ttp://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Culture/Litterature/Pour-Houellebecq-contre-la-theorie-du-complot
Quelle piaffante Majesté a dit « Quand on a été roi dans un royaume, on ne peut pas en être le valet »?
Ah ! Sarko…sa course dandinante et satisfaite de pigeon ! Bien vu ! Aujourd’hui, nous avons un aigle bedonnant et satisfait, et c’est vous tous qui êtes les pigeons…
Au travail Rambaud ! Il y a encore à moquer. Le Roy est mort ? Vive le Roy !
Un aigle, 6 h 50, non,
la basse-cour offre assez
de choix plus ressemblants
mais susciter la vocation
d’un chroniqueur satirique
de talent réclame sans doute
une autre dose d’excès carabiné.
Dindondelafarcement.
Vous et moi ? En fait, ni vous ni moi
A rapprocher du climat du billet précédent
où la distribution ratée aurait recruté
le mauvais maître à l’office mal tenu.
Griffonnisoiquimalipansement.
La joie au coeur, nous avons vu naître les superbes printemps iranien, puis algérien, 100.000 morts puis fissss…hélas, puis irakien, puis afghan, puis tunisien, puis égyptien, puis syrien, puis lybien, puis malien, révolutions qui amènent les hommes vertueux, modèle VIIIème siècle, au pouvoir, via internet, coutelas et prières.
En France, ce Flanby est le dernier président de la liste, le dernier rempart branlant contre le printemps français. Ce sera plus facile qu’avec Sarko le pigeon nerveux. Patientons jusqu’au printemps. Rambaud, prends ton luth et fait nous un ramage de ce fromage !
« A vaincre sans péril… » Pour le satiriste, il n’est pas besoin d’être un Rambo pour triompher d’une caricature comme Sarko…
L’exercice de la satire,
bouffon du roi, épine dans son pied
ou jauge des libertés publiques et individuelles ?
Censertitudiquement.
6h50 – 8h28
Pauvre JC qui se veut si divers et qui n’est que lui-même.
Si peu
Pauvre JC qui se veut si divers et qui n’est que lui-même.
Si peu »
oui c’est plus fort que lui, un cas irrécupérable de déni de la réalité -ne s’est jamais remis de la perte de « ses » colonies et en veut à mort aux populations autochtones. Il ne peut plus s’arrêter Son besoin frénétique d’attirer l’attention est sans limite. (Faut-il le piquer?) Les habitants de l’île se côtisent pour lui payer un punching ball mais ce sera sans effet, il continuera de glapir » et prendre sa trotinette rose pour un char d’assaut. Triste fin .
La satire politique fonctionne bien sur le coup, après un temps il faut une clef pour comprendre — Sterne eut l’intelligence de la fournir tout de suite : http://nebalestuncon.over-blog.com/article-le-roman-politique-de-laurence-sterne-85481511.html
« Notre Vibrante Monarque » devait s’adresser à sa guitariste d’épouse, non ?
pauvre JC… et que dire de l »infâme boudegras » (comme le nomme si bien Félix Popotin) et de son invective permanente ; on guette en vain une parole aimable, un mot sympathique ; jamais, tout dans la grossièreté scatologique avec, par exemple, son fameux gode ceinture ou blog de meeerde qu’il ressort fréquemment, j’en passe tout aussi ragoutants
Ah, la grande tradition de la satire à la française!
Et l’amateur des hôtels de luxe, la frénésie adulatrice de la Déesse Kouille!
Tant de belles plumes ont disparu de la RdL depuis des années ! ce serait triste sans la relève qui arrive, notre merveilleuse relève … Un pauvre JC, un infâme Boutdegras, d’autres, ne sont que des Rambaud ratés ! Qu’ils s’en aillent ces nuls ! Bienvenue aux nouveaux maîtres de com, et à leur tête Borderline, le faucon des douches, le délice des sanitaires, la fine fleur des cabinets d’aisance.
Tant de belles plumes ont disparu de la RdL
Sa Suffisance-sur-son-bidet s’en est allée, mais Sa Ventripotence ML revient nous faire signe de temps en temps.
Et HR ? N’oubliez pas HR !
…
…je reste sur mes gardes,…sur les nouveautés politiques d’opinions à forcé en partage,…que ce soit des extrêmes droites ou autres Verts – Bio,…plutôt déjà jaune – collabo’s,…prêt à faire son beurre – neutre avec les restes des industriels éclatés des primes des larmes de joie,…
…
…l’office de la présidence reste toujours bien accessible aux connaisseurs » marionnettistes « ,…de politique-ventriloque ,…savoir confronter les gauches & les droites,…pour se faire sucer le milieu du centre en érection de taxes du marquis de Sade,…elle était belle la Bastille,…comme une chie-mère en manque de crise du Juste milieu à se les roulez d’intérêts d’actionnaires,…et vert sophiste de profession non lucrative,…notre Vert- nouveau de crise est arrivé avec Métropolis de la banqueroute,…habitudes des « au blé des Louis XV & C° »,…
…etc,…tout ces ventriloques,…encore mal ficelés,…çà ira,…nous coûter une Bastille à clapier,…une Nôtre Dame de rétro – à rebrousse poils,…Yes Sir,…of course,…
…etc,…
Pourquoi ostraciser des commentateurs par des détails physiques, Ratafia, rassis dans ton marc éventé?
merci, tweetie, je vous laisse avec vos potes si distingués et valeureux
C’était un cheval, pas un bidet, et ML ne ressemble en rien à Depardiou ! Il est même séduisant.
Et puis il nous reste :
Sa Nipochinoiserie et madame Sa Coquetterie Creuse, Sa Sommité Anglophone, Sa Subtile Bobine, Sa Scootérité, Sa Fulgurance Omnisciente, Sa Candeur, Sa Paternité Majuscule, Son Uranie aux Mille Goûts, Sa Dyslexie Zürichoise et j’en passe.
Tout ça ne vaut pas un clair de lune à Tombouctou.
Et notre Vin Muté, alors?
… et surtout un coup de ratafia à cette heure
Et Sa Culture en Asie ?
Bien sûr j’en oublie. Continuez la liste. J’espère m’y reconnaître (sans que vous le deviniez) et que ce sera très méchant pour moi.
Ratabof, Sa Culture en Asie était désignée sous le nom de Sa Sommité Anglophone mais il mérite plusieurs titres en effet. On l’appelle aussi Son Efflorescence Léopoldienne.
Ratafia t’es maso et rien que pour cela on ne t’évoquera pas,na!
« Après, il a fait sa revue de presse quotidienne à l’ancien, avec des ciseaux, et taper son texte à l’antique, sur une machine Olivetti même pas à boule. »
En parodiant Le Plaisir du Texte, Rambaud devrait nous expliquer la jouissance de ce travail à l’Olivetti (engagement physique? angoisse de la rature? le bruit du correspondant de guerre dans sa chambre d’hôtel?)
Et moi, tou mé reconnais?
Sa Courtitude Bibliophile, Sa Beylité Goncourisée, Son Intermittence Historiographique…
Ratafia, ce serait Sa Vacuité Galactique que ça ne m’étonnerait guère : en plus, c’est sympathique comme surnom.
une machine Olivetti même pas à boule
Je me demande où il trouve encore du ruban encreur.
Florilège, joli mot ne méritant pas
de finir en pesante énumération,
fût-elle une bordée dopée
à la mitraille !
Bouquettement.
Sa Tasse Caféinée…
Machine à boule,
grossier croisement
technologique dépassé
qui les a bien foutues !
Remingtonportativement.
Monseigneur de la Tasse, franchisseur en pas souples de Rubicon Lettré.
Ratafia, ce serait Sa Vacuité Galactique que ça ne m’étonnerait guère
Pourrait être aussi Sa Pliantitude à Grossecolette ou Son Immenseculturité Chaloupée.
Si c’est le cas,si c’est Son Immenseculturité Chaloupée, il s’agirait donc de Ratafiafate attitude?
« Et puis il nous reste :
Sa Nipochinoiserie et madame Sa Coquetterie Creuse, Sa Sommité Anglophone, Sa Subtile Bobine, Sa Scootérité, Sa Fulgurance Omnisciente, Sa Candeur, Sa Paternité Majuscule, Son Uranie aux Mille Goûts, Sa Dyslexie Zürichoise et j’en passe. »
Un nouvel Adam ? Un lys dans la merde ? Mystère !
« Son Immenseculturité Chaloupée » me charme, mais je ne suis pas Ratafia.
En revanche si « Ho, mais dit donc dit » n’est pas le vers falioniais, je veux bien manger mon chapeau (je n’ai pas de chapeau).
Quant à sa Majesté Désélysée , si elle a tenté de toucher la littérature au coeur, et de la discréditer comme aucun homme politique n’avait osé le faire depuis longtemps, c’est qu’elle a bien senti qu’il y avait pour elle un certain danger de ce côté-là. M’est avis que toute cette histoire finira par un chef-d’oeuvre. Tous aux abris.
Il fallait lire « vers faliconiais », chacun aura corrigé de soi-même.
(C’est bien d’avoir retiré ce terrible « répondre » qui brouillait le jeu.)
C’est bien d’être retombés dans l’enfance du net… on aura tout entendu…
Regardé hier soir le Marivaux de La Comédie Française. Dans le recensement des plus grands on l’oublie souvent, bien à tort, il est extraordinaire, et tient sans avoir l’air d’y toucher tout le XVIIIe siècle dans sa main.
« Quand je te tutoie, j’ai l’impression de jurer »…
Quand au Molière qui précédait, il a tout de même assez bien corrigé la croquignolesque émission de Ferrand sur le thème « Corneille a-t-il écrit les pièce de Molière? ».
Il ne tardera pas, je le pressens, à nous servir une prophétie de Cazotte aussi amusante.
« Les pièces »…
Renato, il y a peut-être une autre structure à trouver, mais ce n’était manifestement pas la bonne.
Il y avait un quatrième fils d’Henri II, le duc d’Alençon puis d’Anjou, qui aurait pu être François III mais qui est mort avant.
1. Le machin était mal programmé ;
2. il n’était pas tenu compte de la moderation ;
3. certains intervenant, étant descendus de l’arbre et en étant fiers, ne savaient pas quel usage faire des branches.
Cela dit, nous serions censés vivre dans le troisième millénaire…
qui aurait pu être François III
aurait pu, aurait pu… Il aurait pu s’appeler Robert ou Marcel aussi, Votre Ferdinite Nancéenne.
ne savaient pas quel usage faire des branches.
ça ne peut pas s’appliquer à bougro. Tu lui donnes une branche et de la vaseline, il sait tout de suite où ça se met.
Si Charles VII n’avait pas régné, Charles X se serait appelé Charles IX. Et si Louis IX s’était appelé Jules 1er, Louis XIV se serait appelé Louis XIII.
spok dit: 16 janvier 2013 à 14 h 15 min
aurait pu, aurait pu…
Non mais il s’appelait vraiment François, il aurait même dû régner après Henri III s’il n’était mort avant lui. Dans cette attente au reste il ne cessait d’intriguer, comme tout le monde, et ses hommes de main de pourfendre les mignons d’Henri III parmi lesquels un seul a survécu, le duc d’Epernon.
Tout bien considéré, Patrick Rambo aura fait mieux que le Commandant Sylvestre, lequel avait jeté les Ponge après seulement quatre tomes, faute d’une imagination nord-coréenne suffisante.
Ca vaut bien une réception sous la Coupole, en habit et béret verts.
De plus en plus vilain râleur bougon l’alsacohelvetoitalo,
Sa Magnificence Esthétique vieillit mal
Ces chroniques, j’en ai lu deux, et je compte bien les lire tous. Rambaud est digne de Ribaud, voire de Saint-Simon. L’énumération des titres de l’ex-roi m’épastrouille, moi qui n’avais guère en magasin que Foutriquet’s 1er ou Sa Petite Altesse.
Le Roy est mort, vive le Roy, certes, mais je doute qu’un personnage aussi normal que Fromage Mou inspire les plumes des satires.
(Les Olivetti, notamment la Lettera 22, étaient de beaux objets. C’est bien pour ça que j’ai encore la mienne)
« Sa Magnificence Esthétique vieillit mal »
En voilà un qui doit avoir des problèmes avec les branches…
branches,
branchies, les vôtres sont encrassées, l’oxygène a de plus en plus de mal à atteindre le cerveau (enfin, le truc là-haut)
Les idées noircissent
« enfin, le truc là-haut »
Il y a quelque chose chez vous là-haut ou vous parlez par ouï-dire ?
@La Baudruche d’Alsace et renato :
Allons, allons, mes enfants, réconciliez-vous.
Le mauvais temps est-il responsable de l’éparpillement du commentaire ,de la fonte des consistances de la raréfaction des contenus?Dans l’attente de l’éclaircie après dissipation des nuages ,je vous salue rénato plein d’arguments,et vous aussi Alec salamalec ainsi que vous D comme un voeu et puis tous les autres hommes en age pro créatif car j’élimine les femmes qui sont susceptibles de projeter ombres comme autant de menaces et rivalités à ma vaste étendue à en perdre la vue.
renato dit: 16 janvier 2013 à 9 h 29 min
« La satire politique fonctionne bien sur le coup, après un temps il faut une clef pour comprendre — Sterne eut l’intelligence de la fournir tout de suite : ttp://nebalestuncon.over-blog.com/article-le-roman-politique-de-laurence-sterne-85481511.html »
Sterne,encore un qui ne sait pzs écrire selon l Infatué de l’Entasse, le Caprice des Lieux, l Elevé du Dindong, le Rengorgé de la Farce, l Emporté de la Pièce, lz Pitweete Sentencieuse, le Chef suprême des Surfaces.
j’étais curieux, donc je suis revenu, oui, c’est un peu plus clair pour moi, d’ailleurs je vous en félicite, je vous aime, je ne pense pas être un grand censeur, je vous remercie de votre indulgence
Le classement complet des ventes de livres en 2012 vient de sortir (cf ci-desous).
Vous comprendrez à sa lecture la mauvaise influence sur les lecteurs, de l’immonde Petit Nicolas, chef de guerre brillant mais redoutable inculte, influence qui venait achever le non moins redoutable travail de crétinisation de l’EN.
Ainsi, le bon goût littéraire de la masse de nos compatriotes fait que la République des Livres restera toujours aussi faiblement peuplée que celle de Montmartre !
A l’étranger sauvage, pays balayés à 8h28 par l’ignoble Khalife de Barbès, le khoran reste en tête des libraires de grande diffusion obligatoire.
En France
1. Guillaume Musso: 1.710.500 exemplaires
2. Marc Levy: 1.433.000 exemplaires
3. Katherine Pancol: 705.000 exemplaires
4. Françoise Bourdin: 512.500 exemplaires
5. Joël Dicker: 496.000 exemplaires
6. David Foenkinos: 473.000 exemplaires
7. Laurent Gounelle: 471.000 exemplaires
8. Éric-Emmanuel Schmitt: 427.000 exemplaires
9. Grégoire Delacourt: 421.000 exemplaires
10. Amélie Nothomb: 405.000 exemplaires
Sterne ne sait pas écrire ?! Comment ça ?!
Guillaume Musso: 1.710.500 exemplaires
On peut dire que Guillaume le concurrent écrase tous les autres.Bon, il peut voir venir, maintenant, sans se cailler la laitance. Placide est Musso.
Rassurez-vous un brin :
http://www.thebookseller.com/news/children-still-prefer-reading-physical-books-finds-scholastic.html
Quoi, tweetie, vous croyez vraiment que dans la deuxième moitié du XIXe siècle tout le monde lisait Baudelaire (sous le manteau), Flaubert et Mallarmé ? Mais ils lisaient du feuilleton, c’est d’ailleurs sur ça que GF a bâti la Bovary… Alors, arrêtez votre lamentation et voyez si vous arrivez à faire mieux ou si, dans le moment de vérité, c’est le Musso qui est en vous qui vient occuper le devant de la scène. Enfin, vous dites qu’ils ne sont pas des bons auteurs et puisque je ne les ai pas lus, je vous crois… En d’autres mots, chacun a son public et c’est parfaitement inutile d’aller fouiller dans les statistiques de vente pour dire ce que tout le monde sait d’avance… oups ! pardon vous venez de découvrir que les goût de la masse ne sont pas ce qu’il y a de plus chic ? désolé !
Chronique de la politique spectacle quand la vraie vie est ailleurs faites au quotidien par les gens ordinaires dont on ne parle jamais. Pour cette raison cette chronique restera dans l’histoire.
Les ventes des romans ci-dessus montre simplement que la littérature se meurt, que les gens aiment la littérature mièvre. La France n’est sans doute plus la France. On s’y ennuie de 7 à 77 ans. C’est grosso modo la même époque qu’avant 1968, le même ennui lancinant mais à la place de la perspective du grand soir et des cocktails molotof on a soit une guerre contre des islamistes, soit un plan vigipirate enforcé pour ne pas sauter dans le métro soit un feu dans la cheminée avec le film de la télé le dimanche soir à la campagne. Et j’oubliais les perspectives de croissance pour 2014.
Comme vous avez raison, renato ! Quelle honneur, une leçon venant de vous …
J’ajoute qua c’est à peu près pareil en Allemagne et probablement dans toute l’Europe. Signe des temps : l’Allemagne rapatrie son or entreposé en France et aux Etats-Unis.
revenons à la littérature : c’est la nanarchie chez Popol depuis que christiane est partie bouder dans son coin, ça part dans tous le sens surtout dans les cintres, comme ici avant la suppression de « répondre »
Un mot tout de même pour saluer J.B. Pontalis qui vient de nous quitter. J’avais lu ses derniers récits, histoires de fantômes lui aussi. Je me souviens avoir rencontré chez Gallimard Richard Millet dans le bureau de J.B. Pontalis ; on aurait dit une cellule monastique (c’était pour lire…).
Françoise Bourdin, Laurent Gounelle, Grégoire Delacourt : trois noms dont je n’avais jamais entendu parler.
sans se cailler la laitance…est-ce à dire en somme qu’il ne fait pas dans le yaourt?je ne l’ai pas encore lu,faut-il de ce pas chausser les moon boots et courir quérir pour enfin chérir ce Guillaume richissime si l’on se réfère à son chiffre de vente en comptant qu’il lui reste en plus du pourcentage négocié au contrat quelques reliquats culturels non négligeables, possible de lui trouver une place de choix au temple des idoles…adulés,adorables,skiables en toutes saisons
faut-il de ce pas chausser les moon boots et courir quérir pour enfin chérir ce Guillaume
Oui, si vous aimez Flaubert et Balzac ; c’est un peu un compromis entre les deux, en mieux écrit, avec une légère influence baudelairienne.
Marc Levy est plus ambitieux, c’est un mélange de Shakespeare et Cervantès réactualisé. Malheureusement, le style est trop inspiré de Chateaubriand. On souhaiterait un peu plus d’audace, un soupçon de virtuosité à la Max Gallo.
Inscrivez vous à un Club de Tir sportif. Progressez rapidement. montez une milice de voisinage. Puis achetez une arme pour vous défendre contre la cinquième colonne : ils vont nous prendre à revers, cause Mali.
Ne lisez pas : ça sert à rien. La musique, la danse, le dessin non plus. Bonne chance à tous.
« Ne lisez pas : ça sert à rien. La musique, la danse, le dessin non plus »
La musique est utile pour marcher au pas.
La lecture du manuel est indispensable.
Le dessin, c’est bien pour tracer des plans et représenter des cibles.
La danse, là d’accord, on s’en passe.
-On peut marcher au pas sans musique
-Lire un manuel ? Type : « On ne posera pas de garrot autour du cou » !
-localisation GPS
-la danse, au mess, au bordel du coin, est nécessaire au repos du guerrier. Pour évacuer le stress (syndrome Pétraeus)
…
…mon Dieu,…
…qu’est ce qu’il y a comme textes « pointillistes »,…il en faut de la » distanciation « ,…pour déceler les manoeuvres à courtes vue, des automatismes des courtisans,…
…donc, là une molécule de gauche qui résiste aux avances » obscurantistes « ,…des « sans protections »,…des Cid à,…a évitez,…de nous Pompée les prunes de droite,…
…ces batailles de boule de neige,…ce cinéma des gens à l’âme en feu du théâtre bien nez à nez qui s’ébattent entre vertu et charrie pas la glasnost sur le dessert des tomes-boucs-tout,…
…etc,…c’est tout,…des fois XXX,…des huiles de foie de morue à gober,…s’il en reste à l’entre-acte du boudin de spectateur transit d’extase à se chatouiller pour se forcer le rire facile sous l’aisselle à Gott mit uns überall,…du desert à l’oasis Rommel
à pètte – rôles,…de Malbrought en savane,…
…etc,…
Gianni ! ça vous plairait : poète du Régiment ?
Giovanni, je vous le dis tout de go, vous m’énervez avec vos commentaires sans queue ni tête.
D.
Vous seriez partant pour une lutte contre l’obscurantisme ?
Non, c’est autre chose qui joue, là…
Conseiller militaire, c’est une lutte à laquelle je m’adonne depuis les débuts de la RdL. Malheureusement, mes recommandations restent souvent lettres mortes. On ne m’écoute pas assez.
D.
si votre profession vous amène à avoir des clients réguliers, vous êtes merveilleusement placé pour une lutte au corps à corps contre l’obscurantisme politico-religieux !
D.,
Parlez ! je vous écoute…
Beaucoup aimé « Le misanthrope en bicyclette » sur une idée de Fabrice Luchini ,après bien sur il est agréable de rechercher la compagnie de ses semblables ,c’est plutot bien réussi ce mélange entre théâtre et cinéma sans que cela devienne du théâtre filmé ou du film théâtral,de plus en dépit de la gravité du sujet ,toujours un sourire devant l’expression de ce comédien,ils m’ont l’ait tous un peu fou mais atteints de folie douce ce qui change de l’état d’esprit de nombre de nos coreligionnaires athés ou non,ce qui ne nourrit aucunement mais procure un immense plaisir .
conseiller militaire, méditez ceci et vous verrez un peu de lumière. Honorat et Venance sont les saints du jour :
Originaires d’une famille noble gallo-romaine, Honorat et son frère Venance reçurent le baptême dès leur jeunesse. Saisis par le désir de perfection, ils cherchèrent à gagner l’Orient, patrie des moines. Ils s’embarquent alors pour la Grèce avec un troisième compagnon, épris lui aussi de vie monastique. En Grèce, Venance tombe malade et meurt. Honorat regagne l’Occident avec son compagnon, mais l’appel de la solitude ne les a pas fait se quitter. L’évêque de Fréjus, Léonce, leur fait don d’une île de l’archipel de Lérins, au large de Cannes, alors déserte. Les deux solitaires en chassent démons et serpents et, grâce aux disciples venus du continent, l’île se peuple de moines organisés en une communauté cénobitique fort souple, sous la direction d’Honorat. Ce monastère deviendra l’un des grands centres spirituels de la région. Actuellement, le monastère est encore habité par des moines cisterciens. La Règle de saint Honorat, qui insiste sur la stabilité du moine, servira de modèle à d’autres et fera l’admiration de Jean Cassien. En 426, saint Honorat quitte son île pour devenir évêque d’Arles. Dans ce diocèse déchiré par les divisions, il rétablit la concorde et rend à l’Eglise d’Arles rigueur, vigueur et sainteté.
météo des neiges,
Vous accepteriez de prendre en main une compagnie de chasseurs alpins pour emmener les enfants des banlieues découvrir la joie des pistes de ski ? C’est ça ou la madrassa.
L’air, fous!
Nous connaissons fort bien les cénobites souples et avons l’intention de renforcer en nombre les moines de Lérins, particulièrement au regard d’une parité chrétienne.
Les chasseurs alpins? Il me semblait que leur rôle se situait du coté des secours d’urgence ,ils sont militaires et entretiennent une forme avec laquelle je ne me risquerais pas,quelle idée!
Cette souplesse n’est pas ce que vous croyez, conseiller militaires. Les cénobites durent.
D., pour bouter hors de la Lumière les Obscurs, les Nombreux, serez vous des nôtres ? J’associe à notre lutte, bien évidemment, vos rambaud galactiques…
Ceux qui disent que s’engager dans une guerre africaine sans le moindre support ou appui réel est le fait d’un « idiot de village » n’ont pas idée de la dimension fabuleuse de mon petit chou !
Trouve-t-on encore en librairie l’admirable « Chronique de la Cour », d’André Ribaud ?
…
…conseiller militaire,…poète de régiment,…
…
…j’accepte de mener toutes les opérations à bon port,…mais je n’ai aucune donné sur les forces en présence et l’expérience de vos hommes,…
…il y a la voie diplomatique chère à Frédéric II,…pour épargner le plus de vies du théâtre des opération,…
…
…a mon avis, un autre détail de problème nous tombe dans les bras,…
…c’est la mise en chaleur » belliqueuse » des musulmans sur l’historique de » victimes et persécuteurs « ,…jouer par le couple » électrique Buch – Ben-laden « ,…et ses conséquences sur la dignité des peuples à rester soumis et humilier par leurs maîtres,…
…et, la mode chez nous, d’être nos propres maîtres,…il y a du chemin avec le temps,…de concilier et apporter l’indépendance personnelle à ces peuples,…surtout avec la crise dite économique qui en à découler par notre Allemagne et ses taux directeurs ,…c’est pas un exemple de maîtrise économique indépendante en Europe d’ aujourd’hui,…
…donc, on gère au Mali, une situation qui découle des excès du couple politique » Buch – Ben-Laden « ,…
…Nous on y est pour rien,…si ce n’est que celà peut avoir été préparé par le monde- anglo-saxon,…pour prendre aussi votre place tolérante aussi dans cette partie de l’Afrique,…
…çà me rappelle les politiques extravagantes de Louis XV,…pour ses colonies de l’Inde,…avant les anglais,…
…se perdre en fioritures et faire l’autruche,…et se rabattre sur le peuple à crever de faim,…le roi devenant l’ennemi de son peuple,…et se perdant en combinaisons de jambes en l’air,…
…avant tout voir l’état de l’échiquier,…dans le monde,…et probablement avoir plusieurs échiquiers à évoluer,…c’est pas d’un poète que vous avez besoin,…c’est d’un as de stratégie tout azimuth,…
…un château un domaine,…reste un pis-aller,…dans ce cas là,…vraiment à peine de quoi entreposer mes instruments de travail et m’habituer a des poésies d’état-major,…
…faudrait encore une liste sélectionné de des compétences de mon personnel,…
…voir se qui reste du jeux tranquille, et des pierres à déplacer,…
…si quelque chose est refuser, difficile d’approcher une gestion du projet,…une technologie de pointe inexistante à ce jour, une académie des lettres militaires,…
…y a tout à faire, entre vrai et faut » chapeau melon et bottes de cuir » de service,…
…etc,…poète pour me faire plaisir,….
…
Cucurbita in forma canis penis.
« Et il est probable qu’il me répondra oui, mais jouons le jeu, attendons la réponse. »
Pas de réponse aux cafards anonymes. Surtout s’ils posent des questions qui n’ont autrouducune correspondance avec l’article de Passouline.
Qu’ils continuent à se tirer la nouille, mais sans moi.
…
…c’est vrai,…autant de suggestions » guidelines »,…etc,…
…
Suivre, éventuellement, les liens sous la photo
Waris Dirie & Liya Kebede
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/01/waris-dirie-liya-kebede.html
@John Brown
Sur Amazon.fr, une dizaine de « Chroniques » de Ribaud/Moisan, années 60, de 1 à 13 euros…
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de « Tintin au Mali », la nouvelle débande dessinée d’Euhrgé, inspirée de faits réels.
JC sur sa trotinette rose va aller chasser les islamistes au Mali et dans le reste du monde
Dans notre croisade contre les infidèles qui nous défient quotidiennement, nous balaierons d’abord devant notre porte sans nous occuper du Mali, sans avoir besoin d’un trotineur pseudo-intellectuel papoteur comme JC, individu sans vergogne, capable de la plus louche duplicité libérale.
Dans notre lutte pour le salut de l’occident chrétien et laïc, nous avons besoin de barbares à opposer aux barbares : une bonne recrue serait monsieur P. Régniez, par exemple.
J’ai peut-être été injuste envers notre ilien sans vergogne, il pourrait se voir confier une mission de la plus haute importance : la refonte des programmes d’histoire de l’éducation nationale cosmopolite. Formation de nos jeunes. Là, il faut tout revoir à la base. Pas mal de collèges et lycées à la dérive pourraient être transformés en Ecole Biblique, et concurencer les ecoles coraniques dans les quartiers. Nous avons déja avec Giovanni notre déroulède-stratégiste ! En avant !
« sans nous occuper du Mali »
mais ils ont appelé à l’aide!
(et sans un surhomme comme jc au cerveau supermusclé peut aider tégniez dans sa noble ..tache)
SEUL un surhomme comme jc au cerveau supermusclé peut aider tégniez dans sa noble ..tache au plan national y compris
on respire mieux ici, sans le boudegras, hein ?
C’est André Ribaud qui avait imaginé de calembourer les noms propres. Tante Yvonne était Madame de Maintenant, et on devinera vite qui était Charmant d’Elbas, Mouve de Curville et le prince de Bré.
Ces livres étaient plaisamment illustrés par Moisan.
…
…le Mali,…n’est pas un problème,…ni les islamistes,…c’est du cinéma à chair à canon,….
…je préfère me recadrer en faisant crédit de mes conseils,…avec comme point de départ la même fortune acquise par les Rothchild & autre Dassault,…
…si ils perdent sur un état, ils gagnent au dix X plus,…en temps réel sur d’autres théâtre d’opération par leurs fonder de pouvoir,…
…comme devise » l’argent et fortune » et nos patries à crédit,…
…donc,…j’attend les legs châteaux et domaines, et fortunes par notaire,….avant de faire » le pôte » de chambrer, au conseiller militaire de mes deux,…
…etc,…et génie de mes deux,…à généraux à la carte,…
…
@PMB
Ribaud avait inventé aussi « les etranges lucarnes »
A propos de Ribaud et de sa collaboration au caquettement, cancanement, nasillement du Canard Déchaîné, on trouve sur Amazon.fr des exemplaires d’époque de l’hebdomadaire satirique à des prix faramineux, de 16 à 30 euros pièce.
Chouette ! Une guerre internationale juste en face de chez nous. On va se régaler à la télé.
Mais Ribaud conservait dans son « système » une distance que n’a pas Rambaud. Il en va de même pour les pastiches de ce dernier (que rappelle le billet) : plus « actuels » il est vrai que ceux de Reboux et Muller par exemple, ils sont aussi plus vachards. Ainsi, et alors que je ne suis pas du tout un grand admirateur de Marguerite Duras, j’avais trouvé que l’ensemble « Virginie Q. (de) Marguerite Duraille » (roman + entretien + article + scénario) ne faisait vraiment pas dans la dentelle. Sous le signe d’une présentation de trois pages assez méchante, il passait parfois de l’imitation amusante de tics stylistiques au stercoral. Bien, c’est le jeu, et je ne suis pas si bégueule, mais…
« Chouette ! Une guerre internationale juste en face de chez nous. On va se régaler à la télé »
Devant ta TV avec tes amis intégristes cathos tu vas pouvoir nous lâcher les baskettes à défaut de participer avec ton tricyle rose aux opérations contre les intégristes islamistes
Moisan, pour portraiturer les courtisans de Mongénéral, avait habitué de les dessiner non en pied mais en culs.
On ne pouvait les reconnaître, mais qu’importe : ils étaient interchangeables.
Cette courbure, on la retrouve dans le tome II des oeuvres de Rambaud : « Notre Vénéré maître apprit d’abord à son entourage l’art de se courber à quatre-vingt dix degrés, et à garder un silence de carpe devant les gazetiers, ou à répéter ce que notre Audacieux Souverain leur ferait dire comme un ventriloque à sa poupée »
Voilà qui fait écho à Ribaud de Saint-Simon : « Le 9, le Roi tint Conseil d’En-Haut à l’ordinaire. Il aborda ses ministres avec un ton et un parler qui les glacèrent : « Messieurs, leur dit-il, je n’attends rien d’autre de vous que l’application la plus exacte et la plus soumise. Il n’est pas utile, même il ne conviendrait pas que je vous fisse connaître les cheminements par lesquels je compte vous conduire, et tout ce royaume, mais il est d’une pressante nécessité que vous m’aimiez et me suiviez les yeux clos, comme en aveugles et sans le plus petit affaissement de confiance ». Quelle langue !
Bibliophile, allez sur Abebooks.fu, un site de pros autrement plus crédible qu’Amazon : il y en a une tripotée à 2 ou 3 euros.
Normal : ces livres furent de grosses vents de Julliard.
Sincèrement, je ne suis pas collectionneur de vieilleries, alors le prix…
On ne vous a pas dit que l’adjectif « Normal » ne doit plus être employé à tort et à travers ?
1.250.000 km2
1.250 soldats français
soit 1 mirlitaire pour 1000 km2.
Au sol, problème du chat et de la souris, de l’aiguille et de la botte de foin, du sable et de l’autruche. Quatre drones disponibles.
Géographe simplet dit: 17 janvier 2013 à 13 h 17 min
1.250.000 km2
1.250 soldats français
soit 1 mirlitaire pour 1000 km2
Un homme par mètre ou par cinguante centimètres en quatorze-dix-huit…
« cinguante centimètres »
Avale, Sergio, avale.
« Avale, Sergio, avale. »
Le lisse dans l’avalé…
Dimitri d’Arlatan dit: 17 janvier 2013 à 14 h 51 min
« cinguante centimètres »
S… de clavier Sun ! Fourbi yank… Faut acheter chinetoque moi je dis… Trommelfeuer de Trommelfeuer ! Ou alors Yamaha aux trois diapasons comme ça j’aurais tout en Yam…
M (13 h 36), il faudrait vraiment que tu révises ton orthographe, je t’assure. Ça ferait plus sérieux.
50 Nuances de graisse.
1°) Palmitate
Lorsque Anastomosia rencontra Mr Greed en train d’oindre son torse encore ferme d’huile solaire sur une plage dans l’île de Kassos, où elle séjournerait peu, elle était loin d’imaginer les usages nocturnes du palmitate.
Merci d’en avoir donné des extraits, je lirai le tout lorsqu’il paraîtra en un seul volume.
Je me souviens de « Mirot Chinois mon amour », et de la carpe et de la dinde de Colombin-Sur-Meuse, dans Virginie Q. Hilarant (même vingt ans après…).
Hilarant (même vingt ans après…).
N’exagérons rien.
2°) Saindoux
Au sortir de la soirée qu’ils avaient passés recueillis en la chapelle de St Xylostome, Anastomosia insinua que la gloire de son seigneur et maître était encore timide à vue de nez.
Devant les étudiants d’aujourd’hui je me sens petit garçon.
Enfin!
Adieu au blabla humaniste, on entre dans la science comme dans cette belle thèse sur l’hypertexte rambaldien:
« Comment expliquer la quantité de compositions satiriques sur Duras ? Qu’est-ce que cette (sur-)charge rambaldienne laisse-t-elle entendre ? Mis à part les explications de Patrick Rambaud sur les motivations qui l’ont poussé à redire Duras, relatives à la notoriété et à la singularité de l’œuvre durassienne, une autre évidence s’impose. Comme le dit Frédérique Martin-Scherrer, « on peut croire que l’œuvre de Marguerite Duras n’est pas si facile à abattre, puisqu’elle nécessite tant d’assauts successifs ». Autrement dit, rien ne peut convaincre Duras de changer de manière d’écrire.
Pourtant, les deux hypertextes rambaldiens se servent des mêmes procédés de transformation et d’imitation à valeur critique ou ridiculisante. Quels sont ces procédés et quelle est leur fonction ? Sur quoi insiste ce critique ? Que se propose Rambaud de transmettre au lecteur ? Comment sont reçues ces compositions satiriques et qu’est-ce qu’on peut lire à travers elles ? »
Si je disais « Madame, je le dis devant mes collègues du jury, c’est une étrange ironie, ayant lu votre superbe travail, de me trouver de ce côté-ci de la table et non du vôtre », eh bien, pour une fois je serais sincère.
Il faut reconnaître que le problème de la durée maximale d’un fou-rire reste entier. Aucune étude sérieuse n’a été réalisée pour savoir dans quel état se trouverait un lecteur, type Chaloux, qui serait toujours hilare vingt ans après avoir débuté son fou-rire en lisant du Rambaud.
J’ai connu le cas d’un patient qui a rit deux mois sans s’arrêter après avoir reçu un papelard de Bercy, et qui est mort en pouffant d’épuisement.
Son épouse, lassée d’attendre, a demandé à ce qu’il soit mis en terre le plus rapidement possible. Ce qui fut fait.
Des témoins dignes de foi l’ont entendu rire dans son cercueil malgré plusieurs pelletées d’une terre bien grasse…
ueda, voyons donc ! J’ai dit mes petites réserves, plus haut, touchant le ton du pastiche parfois, dans l’ensemble de « Virginie Q. », paru chez Balland, avec une couverture évoquant un peu Gallimard…
Mais je ne veux pas passer pour un pisse-froid, et donc je tape le début du « roman », qui retient de façon amusante, c’est vrai, quelques tics de Marguerite Duras. Sans plus, à mon sens :
« C’est comme ça que ça aurait l’air d’avoir commencé.
On va voir le fleuve. Ca se voyait que c’était fini, l’été. On a mis les moufles pour avoir chaud parce que c’était clair que le temps avait fraîchi. C’était la Meuse en hiver, sûrement, et c’est pour ça sans doute qu’au nom du village de Colombin quelqu’un il y avait longtemps avait rajouté « sur Meuse ». Une fois on m’a expliqué ça. On ne pouvait pas se tromper. Il y avait Colombin. Il y avait la Meuse. C’était Colombin-sur-Meuse que ça se nommait à cause de ça.
On a pris la départementale à droite à la sortie de Morbach. Comme souvent. Comme ça allait se répéter quand on allait revenir près du fleuve, forcément dans la même direction quand on vient du même endroit. C’était visible que le sable et l’eau ils jouaient ce jeu du fleuve depuis toujours. Qu’il y en avait plein, des gens qui avaient regardé l’eau et puis qui étaient morts, eux, depuis que la Meuse elle coule.
Ils se taisent. Ils ne se parlent pas. Lui, il ne lui dit rien, à elle. Elle, elle est distraite comme elle est muette. Il a froid. Ses lèvres à elle sont gercées. Elle regarde autour d’elle, et elle, elle voit déjà la lumière jaune du Bar des Amis. Il n’y avait que ça à voir, dans l’obscurité, cette lumière-là… »
Etc.
CP, votre extrait montre bien la limite du genre pastiche …. Il vaut mieux quelque choses de court, type « a la manière de »
Euh, c’est un saucisson qui parle, C.P.!
Rambaud me fait bien rire.
Ce qui m’intrigue davantage, c’est ce que je constate chez moi: me moquer de bon coeur de MD (et de son étrange auto-parodie, sur le tard) n’enlève rien au mélange d’admiration et d’affection ressenti en la lisant pour la première fois (Moderato, il me semble).
Mais vous le savez, je suis une sorte de brute, très peu littéraire, et je mets sous le nom « Duras » quelque chose de composite (personnage, histoire, petite voix, textes, images, rencontre de hasard…). Aucune unité dans tout cela.
J’ai remarqué « qu’en dépit que j’en aie » (pour parler comme un lycéen), je reste plutôt fidèle à des impressions de lecture précoces.
Duras, Quignard, et d’autres (je mentionne MD et Pascal Qu., parce que je crois que vous ne les aimez guère?).
Aussi bien Kundera.
Les critiques convenues sur « la période française ne vaut pas la période tchèque » (convenues ne veut pas dire injustifiées) me laissent indifférent.
Je viens de lire « L’ignorance » (car j’ai été précoce, mais c’était un luxe, et aujourd’hui je fais partie des tardifs), et j’en suis enchanté. Peut-être aussi parce que j’ai dans l’oreille des critiques prévisibles (françaises), et que je me réjouis d’avoir raison d’y résister (quel beau roman réflexif! Mais on n’aime pas trop la réflexivité chez nous, ou plutôt: on lui assigne sa place. Pas de Musil, pas de Mann, if you please. Le roman d’abord!)
Fou-rire en lisant “Le roman d’abord!”, pourvu qu’il ne dure 20 ans !
Cher ueda, pas de problème : je l’ai dit plus haut, c’est justement parce que je n’aime guère Duras (ce dont vous vous souvenez fort bien) que je suis un peu hésitant sur « Virginie Q. », le petit « roman », et les autres textes-pastiches, sur lesquels je ne m’étends pas. Le roman qui commence avec « Colombin » tourne plus loin au pipi-caca fastoche, avec les « Mouchamèdes », par exemple.
J’aime beaucoup Kundera … et non seulement les américains. En outre, je crois, contrairement à ce qui se dit souvent ici, qu’il y a une bonne poignée de bons et vrais écrivains français vivants, et au moins un très,TRES bon écrivain, de soixante-cinq ans… à la respiration et à l’invention amples, voyageuses et jeunes. Mais ce n’est pas le moment d’en parler.
Merci mon cher C.P., je serais bien incapable de retrouver ce livre, qui doit pourtant se trouver encore dans ma bibliothèque. Il faut pourtant que je me corrige moi-même : je trouve ça encore plus drôle vingt ans après. (la narratrice malade après le repas, -elle a mangé de la carpe et de la dinde « parce que forcément on n’ a jamais vu un poisson et une volaille s’entendre », me semble encore plus drôle qu’autrefois.)
Pour le reste, bien que je n’aime pas beaucoup Duras qui, a mon humble avis ne savait pas se corriger (le : « Achever est surhumain » du Journal Inutile de Morand m’a toujours paru lui manquer) , je suis bien obligé de reconnaître que c’est un écrivain véritable. (L’Amant de la Chine du Nord, je l’ai lu d’un seul trait, dans une sorte de stupeur).
tweetie, je crois surtout que les « à la manière de… » du type Reboux et Muller, avec leur gros procédés, relèvent du pastiche APPUYE et simplement joyeux, et que Rambaud est plus clairement à la fois facile et satirique. Je répète que les trois pages de présentation de « Virginie Q. » sont réellement vaches. Je pourrais m’en réjouir, et puis, vu(e) la suite, non.
Bonsoir, Chaloux. Encore une fois, je ne veux pas jouer les censeurs de la satire d’un écrivain… que je n’aime guère.
Dans l’ensemble de « Virginie Q. », après ce que j’ai dit du « roman » parfois amusant, -je le répète-, et parfois pour moi plus douteux comme satire-même, c’est l’entretien avec le boxeur mi-lourd Max Ramirez qui, lui, me réjouit. Allez, je tape le début encore de ce CHOC DES TITANS :
» MARGUERITE DURAILLE.- Elle serait où, l’intelligence, quand tu boxes l’autre. De l’esquive ?
MAX RAMIREZ.- Ouais, l’esquive, ouais, parce que souvent on l’entend siffler, le poing, alors faut esquiver, sinon, pan dans la gueule.
M.D.- Cette idée du crochet, tu vois, ça m’accroche aussi quelque part, moi aussi, mais là où tu éblouis c’est quand tu passes entre les cordes pour t’offrir au centre du ring.
M.R.- Ah ouais, entre les cordes c’est le ring.
M.D.- C’est peut-être quand l’entraîneur il te fourre les doigts dans la bouche pour poster le protège-dents que moi, je suis émue.
M.R.- Sans ça, bonjour les dents !
M.D.- C’est très vrai, ce que tu dis là, ce bonjour. Ca s’approche du martyre.
M.R.- Faut pas avoir du yaourt dans les biceps, ah ouais…
M.D.- C’est ça, c’est exactement ça, la boxe.
M.R.- Ou alors on déguste, hein ?
M.D.- Tu dis « déguster » comme si c’était un plaisir dans cette souffrance précise, que de prendre des coups que l’autre il donne.
M.R.- C’est ça, madame, faut encaisser les gnous.
M.D.- Tu es marié, toi ? … »
Bon, je m’arrête.
Pardon : »les gnons » (et plus haut « leurs gros procédés »)…
C.P., c’est vrai qu’il y avait des choses assez faciles dans VQ, mais quelques trouvailles aussi. Il faudrait être un diable d’exactitude, capable de démonter complètement un écrivain, pour écrire un pastiche qui mérite vraiment d’être écrit. Et probablement, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Ceux qui en seraient capables (il faut toujours citer Proust lorsqu’on aborde le problème du pastiche, donc disons « Proust ») se consument généralement dans de plus essentielles études.
Marguerite Duras « Souverainement banale » : http://www.memoireonline.com/06/07/501/marguerite-duras-souverainement-banale-poetique-transfiguration-du-banal.html
Chaloux, vous avez raison sur le pastiche véritable, bel exercice mais…
Et c’est vrai, il y a des passages très drôles dans « V.Q. », par exemple aussi lorsque le Patron du Bar des Amis propose le menu. Je ne veux plus citer, de crainte d’ennuyer.
Mais je crois que, Rambaud n’aimant vraiment pas Duras, je préfèrerais une franche critique à la satire-pastiche, qui me met un peu mal à l’aise.
@ CP
Quelque chose à voir avec Boulogne Billancourt?
PMB, d’où vient cette odeur insupportable de tabac froid que je perçois à chaque lecture de vos trois lettres ?
J’ai aussi été impressionné en leur temps par des films de Rambaud, parce que que je suis bon public, et salue les hommes virils tant que je n’ai pas à partager leur vestiaire.
Le premier surtout, dans son rôle de Vietnam Vet. passablement déjanté.
(En Rocky, je suis plus circonspect).
Revenu de telles épreuves, je comprends qu’il ait trouvé Duras un peu Petit doigt en l’air.
…
…des praticiens voyous à faire du chiffre,…un vrai moyen-âge en bataille de Sherwood par Roland Robin du H.L.M.,au casino…etc,…
…
En regardant religieusement la soirée Sandrine Bonnaire sur France 3, j’apprends qu’il existe une adaptation des livres de Kate Atkinson, La souris bleu, et sans doute ensuite de Les Choses s’arrangent mais ça ne va pas mieux, que j’ai lus avec passion. J’avoue en être curieux.
ueda, OUI ! Il y est né.
J’ai sursauté, parce que moi, j’y ai habité un temps, mais c’est une coïncidence. Au demeurant, Olivier, que j’ai rencontré peu après 1968, a plus voyagé que moi, -sinon que vous ? J’ai pour « L’Invention du monde » la plus vive admiration : c’est un chef-d’oeuvre, d’ailleurs moins connu que ses autres livres. La publication au Seuil du Circus 2 (romans , récits, articles… de 1996 à 2011) après Circus 1 (1980-1998) a été une de mes grandes joies de l’automne dernier.
Je ne connais pas Kate Atkinson, mais j’adore Rowan, avec qui j’ai quelques points communs.
c’est même pas la peine d’écrire véritable
Duras est un écrivain.
Et baste (et mort aux cons)
le cinoche aux débats avec Jean Renoir c’est à Aubervilliers je suis allée me rancarder.
Elle regarde autour d’elle, et elle, elle voit déjà la lumière jaune du Bar des Amis
C’est tarte comme pastiche : tiens je vous le fais sur cette phrase là comme ça par amour, pour elle et pour son écriture :
Elle regarde autour d’elle. Rien, sauf le fleuve.
Lui ne la voit pas.
Seulement ses chaussures, noires, d’enfant.
Plus tard, dans la chambre où il sera tellement ému d’elle il lui dira de ses chaussures l’émotion dans son ventre à lui.
Elle ne répondra pas.
Elle sait la séparation.
Déjà elle souffre.
Ses cheveux noirs.
Ses yeux bleus. A lui, l’homme.
Ma Marguerite.
J’ai des flash incessants vous concernant, PMB. Je vous vois partageant un diner avec plusieurs intellectuels. Trois personnes fument. Une odeur de tabac froid persistante. Des tentures. Ou des voilages. Des rires, une atmosphère de franche camaraderie.
Un fauteuil Voltaire rouge.
Un instrument en laiton. Genre lunette d’astronomie ou astrolabe ou monture de globe terrestre. Mais en laiton.
…
…la série,…la culture bouffer par le milieu des praticiens voyous,…aussi et déjà que,…tout est bon dans le cochon,…le cycle d’intérêt au poil près,…a dégrossir,…
…etc,…y a que maille qui m’aille,…au nez,…du zèle,…
…
Je crois CP que les pastiches les plus littéraires de Rambaud sont ceux commis avec burnier dans La farce des choses. Ribaud et Moisan demeurent inégalables, et il faut bien dire que le tome IV tombe en quenouille dans les vingt dernières pages. Je dis ceci ayant pris plaisir aux deux premiers.
ien à vous.
MC
Remede aux simplificaritions imbeciles comme en propsent coutumierement ici les fafs de services et leurs avatars avachis, l’article de Kepel dans Le monde, dont voici un extrait:
« Du fait de cette imprévoyance de nos décideurs et stratèges, toute la région, du Sahel au Moyen-Orient, est noyée sous un afflux d’armements provenant du pillage des énormes arsenaux libyens – et cela a constitué une aubaine pour les groupes salafistes radicaux. Leur prolifération profite du désenchantement généralisé des couches déshéritées deux ans après les révolutions arabes, confrontées à la récession économique et à l’aggravation de la misère. L’impunité des djihadistes de tout poil bénéficie aussi de l’affaiblissement des instances de maintien de l’ordre après la chute des régimes autoritaires, ainsi que des ambigüités de certains dirigeants des partis portés au pouvoir par les élections, issus des Frères musulmans, et qui les favorisent en sous-main pour combattre leurs ennemis communs laïques. »
Son Infinie Vacuite Neuillissoise aura foutu une belle pagaille, pour etre poli.
A completer avec l’appel de Meddeb pour la constitution d’une ligue des artistes et intellectuels musulmans seculier, paru en fin d’annee derniere dans le meme journal.
Il est heureusement des gens qui connaissent leur sujet et reflechissent.
Marc Court, je n’ai pas dit adroitement, à PMB d’abord, mon sentiment, qui est que Ribaud proposait un petit monde parfait et en somme « lointain », alors que Rambaud, quand il n’aime pas quelqu’un, Sarkozy … ou l’écrivain Duras, essaye de vous impliquer méchamment, -en vous en avertissant ou non-, dans la satire, qui tient alors de la critique dérivée.
Il a aussi évidemment des moments faibles : pour en finir avec « Virginie Q. », le scénario durassien de « Roméo et Juliette » semble une resucée du Maeterlinck de Reboux et Muller. Mais ce n’est pas bien grave.
Or vous avez parfaitement raison, à mon goût, pour « La Farce des choses », qui retrouve la distance, même si elle est parfois moqueuse, de la parodie littéraire soignée. Quelqu’un va-t-il donner des exemples ?
Son infinie vacuité, sa haine tenace, entraîne le camarade Bloom vers des sommet confus : en Lybie, ce n’est pas le Petit Nicolas qui » aura foutu une belle pagaille », c’est une coalition internationale sous mandat de l’ONU, et le NATO, canal européen qui intervenaient ! Certes, action bâclée politiquement, ce que confirme l’excellent, et prémonitoire Gilles Kepel !
A trop haïr, on devient borgne, Bloomie, dans l’affaire lybienne le précédent président fut un figurant, actif, comme tant d’autres …
Que la Libye et les Libyens me pardonnent… !
Bloom 18 janvier 2013 à 6 h 42 min
Merci
« ce n’est pas le Petit Nicolas qui » aura foutu une belle pagaille »
le sauveur n’y est bien sûr pour rien c’est sûr , et les âmes pêcheresses qui vont jusqu’à l’accuser d’avoir voulu éliminer un ‘ex’ génant sont que des jaloux et picétout
Personne n’exonère le Petit Agité de ses responsabilités en Libye, BHL compris, mais la technique du « bouc émissaire commode, seul responsable » n’a rien de balèze et se trouve être particulièrement mensongère !
Si un président français est bien parti tout seul en Somalie et au Mali, c’est bien le locataire actuel de l’Elysée.
Grand expert et spécialiste de toutes les questions, (c’est à se demander comment il se fait que vous n’occupiez pas de poste de conseiller en tout au sein de l’opposition), vous sous-estimez l’immense et intrépide courage du si pauvre ‘bouc-émissaire’, sans qui rien n’aurait été possible et à qui les plus grands de ‘la coalition’ n’ont fait qu’obéir, voyons, lui laissant, par allégeance en quelque sorte, tous les honneurs d’aller se pavaner sur le terrain ..!!(Et bien sûr vous vous en prenez à FH et pas à la passivité, jusqu’à présent, du reste de l’UE et autres grands’. Bonne continuation devant votre mini écran
…
…subjectibilité sociale d »analyse,…qui nous réserve des surprises,…
…aux croches-pieds,…c’est pas sérieux,…ce n’est » queue ludique « ,…bonjour les dégâts,…une place dans les praticiens voyous,…grand-maître de l’ordre des jarretières inversées,…et toison d’or des connivences à poils des finances lubriques,…
…encore une couche sans domaine ni châteaux,…les à « armoiries au dollar »,…plein cadre net d’impôt de taille sur mesures en costume et ficelles des lobbyings à ménager en famille,…
…
on attend avec impatience ce que Passou va nous dire du formidable livre de Jeffrey Eugenides « Le roman du mariage » (*****)
Passivité ? Ou mesure ? Je crois que l’UE fait bien d’y réfléchir à deux fois avant d’y aller ! Ne serait ce que pour une seule raison : comment ne pas être dubitatif quand un chef d’Etat se déclare contre les ingérences afghanes (UN/NATO), et retire ses troupes fissa, puis, en contradiction avec ses affirmations précédentes décide seul d’engager la Nation dans des combats au sol contre une guérilla fortement armée et mobile ? Et ceci, sans l’appui d’un pays défaillant, le Mali, sans forces africaines sérieuses, sans NATO, avec le service minimum européen ?
Acte déraisonnable d’y aller seul. Mais évidemment, il ne faut pas le dire… Coup de chance, le coup de force algérien viendra internationaliser cette guerre au Sahel et nous sauver la mise !
…
…@,…tweetie,…
…la France,…un corps d’élite de volontaires,…y allez-seul,…au dessert d’oasis à deux plumes,…faire les poubelles des armes,…pour les Verts-Bio de la planète propre,…çà ne se refuse pas,…
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…Tinton repasse aux détecteurs de métaux,…les olives des pieds-nickelés aux parasols,…Oui,…avec un zeste de citron,…l’oasis,…
…etc,…faut être à deux çà gâche le plaisir de se voir remontez les jarretières à l’envers du décors,…
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Ce qui caractérise un pastiche aussi réussi soit-il c’est qu’il nous offre un morceau de style dépourvu de contenu ,ou plaqué sur d’un contenu délibérément decalé par rapport au style .
Il en nait un double effet amusant et seduisant
D’abord le plaisir de reconnaître des tics d’écriture à travers leur mise en evidence caricaturale, dés lors qu’is sont portés par un texte sans vrai contenu ,
Ensuite la drôlerie du contraste entre le style et le sujet, recette éprouvée
depuis le lutrin de Boileau .
Mais précisément parce que ces plaisirs ne durent que le temps de ces découvertes, ‘ils ne se renouvellent pas pour un lecteur qui n’est pas porté par l’interet du texte, ils s’épuisent vite ;on pourrait dire qu’ils ne tiennent pas la distance .
C’est ce qui donne a mes yeux pesanteur et ennui aux longs pastiches .De sorte qu’on pouvait déguster avec plaisir de semaine en semaine la Cour de Ribaud –Moisan,un petit pavé illustré au milieu d’une page du Canard, et qu’on éprouve une certaine indigestion à suivre la geste en plusieurs tomes du grand Nicolas
C’est clair, DHH ! Un pastiche court, c’est excellent ! Long… ? comme l’ennui…
DHH, c’est exactement ce que je pense. La question demeurant l’ajout à la parodie d’une satire, qui est forcément circonstancielle.
Chez Boileau,dans « Le Lutrin », j’adore ce qui ne tire pas à grande conséquence critique, mais ravit d’aise quiconque se souvient de l’appétit des bons ecclésiastiques :
« Le prélat voit la soupe et, plein d’un saint respect,
Demeure quelque temps muet à cet aspect… »
A trop haïr, on devient borgne, Bloomie, dans l’affaire lybienne le précédent président fut un figurant, actif, comme tant d’autres …
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Qui confond critique et haine est frere des salafistes/wahhabites/talibans, pas des heritiers de la pensee des Lumieres.
Ce discours univoque inlassablement articule autour du binairisme emotionnel (amour/haine, etc) temoigne d’une etonnante immaturite cognitive.
Ci-dessous, les reflexions d’un ami, universitaire australien a la retraite, ne a Budapest, survivant de la destruction des Juifs de Hongrie, de retour d’un voyage a Budapest et Vienne le mois dernier:
« One of the strongest impressions I got this time was that poor old Europe is now at
the periphery of the world. The centre is probably China and India (…) Europe
seems tired and faded. I think it has been betrayed by its own myths — this
is true of France too, isn’t it; it’s certainly true of England.(…)
La paresse intellectuelle des JC et autres fafs de ce blog est le plus sur signe de cet avachissement. La vraie vie est ailleurs que dans vos charentaises, sujets repus, blases et petit bourgeois qui creusez la fosse commune de vos societes.
Quitte à utiliser trois lettres pour décrire une vie, je préfère « faf » que « con », qualitif particulièrement adaptée à ce trouduc, brêle humaine, d’expat. Sûr de rien et dominateur quand même !
50°) Acide linolénique
Passe moi le St Hubert, avait-il intimé sèchement après leur dernier sirtaki à Paros avant de s’engager dans une digression sur les mérites discutables de la saturation des liaisons.
JC à 13 h 34
Détrompez-vous! ‘faf » vous va comme un gant!
@Bloom 13 h 16
Ce n’est pas parce que les chi et nab ont fait plonger le niveau,auquel se délectent les jc et autres faf, qu’il faut généraliser votre amertune d’expat -ou seriez-vous snob?!
votre amertune d’expat
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Amertume? Lucidite, plutot. Le terme expat serait-il une insulte? « En mission pour le compte de l’Etat » serait plus exact, mais de votre petit promontoire, on ne peut pas trop esperer.
Travail et vie sont passionnants ici, et le monde plein de chatoyances.
CP et autres intéressés par le sujet et non par leur nombril :
Ribaud s’en tient à une description doucement féroce de la Cour et du Roi, pour lequel il avait, il faut le dire, une sorte de respect (ce pourquoi Pompidou l’intéressa moins).
Alors que Rambaud y ajoute, sans lourdeur, des considérations politiques. Et méprise clairement celui que d’aucuns appelaient Talonnettes 1er .
Le style de Ribaud est de virtuosité, celui de Rambaud plus sobre.
En matière de pastiche, j’ai un souvenir ému d’un Reboux imitant Bossuet : je ne vis pas tout de suite que sa Henriette d’Angleterre si pleurée était en fait de ces dames en charge d’un troupeau de, comment dire, sortes d’infirmières chargées de soulager la bourse et les bourses de toute une humanité souffrante.
En mission, le Bloom …!
Oh !Oh ! mais le missionnaire se prend pour quelqu’un… Il sait lire, écrire, compter mais se croit hors du commun, loin du vulgaire.. Hélas, hélas ! hélas ! Il n’en est rien. Un fonctionnaire, sans plus.
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…regarde les images,…là,…au lieu de te perdre en fioriture des montagnes de sables,…
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…Oui,…un jeux des » 7 erreurs « ,…
…superposons les deux cartes et territoires entre la première édition d’il y a deux ans,…et la troisième en court d’opération,…par transparences,…
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…facile,…des nouveaux palmiers à l’oasis ( n° 3.729 ),…Trou de balles,…là tu ne vois rien,…une colline de sable,…Oui,…mon pôte,… et alors, c’est pas une erreur çà,…comment mon pôte,…en trois ans les autres collines et bancs de sables on mutER dans ce sens en spirale et celle là, est rester de marbre,…du marbre chef,…des pierres pour votre domaine aux Stroumph-fêtes,…
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…c’est un signe du prophète du dessert à l’oasis,…des chaussées aux moines bouddhistes du désert,…ou est le couvent,…là,…en forme de pyramde de Maslow,…une tête de germe de bananier,…non chef à noix de coco-chanel en tenue de grazy-horse,…non chef,…mes jarretelles sont déjà à l’envers le général vient de passer,…à la carte et au territoire,…
…une autre,…c’est qu’il aime çà l’état-major de mes deux,…etc,…
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Salut à vous, PMB ! Vous êtes bien juste aussi…
Récemment, une pensée vers vous, à cause d’Aristide Bruant et d’un échange avec Judith.
http://mp3hamster.net/muz/mouloudji
Cherchez « Comme une chanson de Bruant »
Et admirez le travail de l’accordéoniste…
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