Philip Roth s’en va, exit le fantôme
Philip Roth s’est éteint à 85 ans hier soir dans un hôpital de New York des suites d’une insuffisance cardiaque congestive. Foin des classements et des podiums : il était certainement l’un des plus grands romanciers américains, sinon celui dont l’œuvre, par sa capacité à troubler, déranger, subvertir, inquiéter, domina la littérature dans son pays et au-delà au cours des quarante dernières années, ce qui apparut évident d’année en année un peu partout dans le monde sauf à Stockholm mais on ne tire pas sur une ambulance.
Dans l’Amérique des années 50 et 60, Bernard Malamud fut l’âme d’un trio d’écrivains qui créèrent un genre littéraire en soi en faisant du juif une métaphore du genre humain. Il était l’aîné de la bande, le plus secret, assez père tranquille dans son genre, peu enclin aux indiscrétions. Les deux autres s’appelaient Saul Bellow et Philip Roth. Ce dernier ne détestait rien tant que d’être présenté comme « un écrivain juif américain », label réducteur et à côté de la plaque selon lui. Philip Roth se voulait avant tout un écrivain historicisé américain. Lors de notre unique entretien, en 1999 à New York, il m’avait dit :
» Je ne me remettrai jamais de la lecture des Aventures d’Augie March,de cette fantaisie, de ce rythme inouïs. C’était au début des années 50, j’avais une vingtaine d’années. La parution du roman de Saul Bellow m’a abasourdi et m’a rendu ambitieux. C’est LE grand roman américain de la seconde partie du XX ème siècle. Il a tout changé. Bellow, qui est devenu un ami très proche, avait réussi à absorber le plus de vécu américain en créant son propre langage, tout comme Céline. IL a déjoué les idées reçues en vertu desquelles la culpabilité et la déprime étaient kafkaïennes et il en a exalté l’exubérance à travers un récit picaresque, ce qui correspondait alors parfaitement à notre pays. Il a réussi ce pour quoi les Américains sont les plus doués, à savoir la description des lieux. On n’imaginait pas en 1953 que ce livre, moins euphorique qu’anxieux, aurait eu un tel impact sur la vie des gens. Bellow m’a émancipé. Avec Faulkner, il est la colonne vertébrale de notre siècle. Chacun sa moitié : le Sud d’un côté, Chicago et New York de l’autre. » »
Toujours bon pour un écrivain de payer ses dettes, et plus remarquable encore lorsque c’est à ses contemporains. (on lira ici sa dernière interview). N’empêche que Roth est devenu lui-même le jour il a cessé de fouiller les poubelles de Faulkner ou d’Hemingway pour mettre le nez dans ses propres ordures, y jeter une allumette et en faire jaillir enfin une étincelle. Ce qui ne va pas de soi pour un grand lecteur, avide et inassouvi. De cette curiosité jamais démentie pour d’autres imaginaires et d’autres manières de faire que les siens, même si leurs univers étaient parfois connexes (Primo Levi, Aharon Appelfeld), on lui fit parfois de mauvais procès.
Ainsi, lorsqu’il publia Nemesis, son trente et unième roman sur fond de ravages de la poliomyélite sur une communauté de Newark (New Jersey) au cours de l’été 1944 ; l’espoir, la panique, l’angoisse, la douleur, la souffrance, celles des enfants plus encore que celles des adultes, y étaient évoquées à travers le dévouement du jeune responsable d’une aire de jeux, ses dilemmes entre désir et devoir, ses cas de conscience face à cette tragédie qui le menait à faire front contre le Mal au moment où une autre guerre décime des hommes. Une épidémie dans une cité portuaire sur fond de seconde guerre mondiale, cela vous rappelle quelque chose ? La Peste d’Albert Camus et les effets du fléau sur la population d’Oran. De l’histoire ancienne pour Philip Roth. A ses débuts en 1957, il avait soumis à Saul Bellow le premier jet d’une nouvelle marquée par sa lecture éblouie de cette oeuvre ; son maître et ami, qui ne partageait pas son admiration pour Camus, l’avait mis en garde contre la tendance à réduire un roman à une idée et à s’y tenir.
Son œuvre a connu des hauts et des bas, question de point de vue, malgré la critique le plus souvent admirative de son métier, de sa technique, de sa profondeur et, pourquoi le dissimuler, de sa roublardise ; mais les inconditionnels vous diront toujours que même ce qui est moins réussi chez lui est bien au-dessus du meilleur de beaucoup d’autres. Quel privilège pour un simple lecteur que d’avoir découvert un tel romancier en son temps, et ses livres à leur parution, même si le succès de scandale de Portnoy interdisait de séparer sa version française du bruit qu’il avait déjà fait outre-Atlantique puisqu’il nous parvenait précédé par sa légende. le succès fut à la mesure du scandale. On en juge déjà par les titres des chapitres : « Fou de la chatte », « Le blues juif », « La branlette »…
Ces trois-là fixent déjà le programme de Roth pour un certain temps, avec des variantes, digressions, développements mais sans trop s’éloigner de cet axe double : sexe et judaïsme, cul et étoile de David avec un double je permanent de celui qui s’autoproclame « le Raskolnikov de la branlette », pris dans un étau entre la norme morale de sa famille et de la société et son irrépressible désir de fornication. Il avait trouvé sa voix, à tout le moins la note juste qui convenait à ce livre. Personnellement, outre les premiers élans tout de puissance comique et de violence subversive (les nouvelles recueillies dans Good bye Columbus et donc Portnoy et son complexe comme cela s’intitulait encore à l’époque), je placerais tout en haut, dans le désordre de la remémoration des bonheurs de lecture, La Tache, le Théâtre de Sabbath, Opération Shylock, Pastorale américaine, Patrimoine…
Et les autres ? Le Complot contre l’Amérique par exemple ( traduit par Josée Kamoun comme nombre de ses romans et publié par Gallimard puis en Folio) fut un bon millésime dans la production annuelle de Roth, presque aussi inventif que Pastorale américaine, bien meilleur que le précédent La Bête qui meurt mais en-deçà de l’exceptionnel La Tache. Tout est parti de la lecture des mémoires d’Arthur Schlesinger Jr. Un passage particulièrement, celui où l’historien raconte que parmi les Républicains les plus isolationnistes, il s’en trouvait pour investir Charles A. Lindbergh (1902-1974) comme candidat à la présidentielle de 1940. Et Roth de poser son livre puis de se gratter la tête : « Et s’ils l’avaient fait ? » Exercice spéculatif purement gratuit qui peut mener loin quand un grand écrivain s’empare de l’effet papillon. Il s’agit d’une uchronie (ou Fatherland de Robert Harrisou Le maître du Haut Châteaude Philip K. Dick) et non d’une dystopie (1984 de Orwell), distinction bien connue des amateurs de science-fiction dont Roth n’est pas ; on se demande ce qui serait advenu si les choses s’étaient passées autrement.
Il a donc avancé sans modèle littéraire préétabli, commençant à gamberger, à lire livres et articles sur la période, à fouiller la vie de cet authentique héros américain, premier aviateur à avoir traversé l’Atlantique nord dans le sens New York-Paris seul et sans escale, ultra-conservateur, anglophobe et antisémite, partisan de conserver les Etats-Unis hors du conflit, décoré en 1938 à Berlin sur ordre de Hitler de la croix de l’Aigle allemand. Lui plutôt que Franklin D. Roosevelt, le 33ème président des Etats-Unis ? Roth s’est dit « pourquoi pas », et il a bien entendu raconté l’histoire du point de vue de sa propre famille. Nous sommes avec eux, chez eux, à Newark en 1941 et 1942 ; Philip Roth a 7 ans mais Seldon, son petit voisin du dessous est le véritable héros. Car autant les Roth prennent avec une certaine philosophie l’arrivée au pouvoir d’un antisémite sans complexe, autant les Wishnow la vivent comme une tragédie personnelle. Rotha reconnu qu’au fond, Lindberghne commettait rien de bien terrible : signature d’un pacte de non-agression avec Hitler, ouverture d’une ambassade nazie à Washington, dîner officiel en l’honneur de von Ribbentrop. Pas de « nuit de Cristal à Brooklyn » ni rien de ce genre. La talent de Roth, né en 1933, l’année de l’accession d’Hitler au pouvoir, a été de mettre en situation des personnages de juifs américains qui redoutent moins les actes de leur nouveau président que ce qu’ils le soupçonnent de pouvoir faire s’il devait mettre ses actes en accord avec ses discours. D’ailleurs, le roman s’ouvre sur la peur. Le mot, l’idée, la chose. La peur est le vrai sujet de ce puissant roman, avec l’exclusion, et l’humiliation. Ce n’est ni une fable ni un roman à clés mais une épopée urbaine sur la précarité de nos vies ici comme là-bas étant entendu que toutes nos assurances sont provisoires, même dans une démocratie vieille de 200 ans.
Un autre exemple ? Un homme (Everyman) raconte un homme ordinaire qui ne sait plus où il en est à l’heure de son propre bilan. Sombre, morose, mélancolique, il se souvient. Son destin n’est pas celui qu’il s’était souhaité ni promis. Tragique et médiocrité d’une histoire universelle. Regrets éternels. C’est un récit d’une rare intensité. Un constat clinique, sec comme une ordonnance, direct comme un rapport d’examen. On voit qu’il s’est renseigné sur certaines techniques, dans le même esprit qu’il visita une fabrique de gants en préparant Pastorale américaine : on sait tout désormais de l’insertion d’un stent rénal, de l’opération de l’artère carotide gauche, de la pose d’un défibrillateur. Si cela n’apporte rien, cela n’enlève rien.
Le coeur du livre bat ailleurs que dans ces pages. Il ne tient qu’à un fil. Au delà, c’est le pathos. En deçà, du grand art. Non qu’il s’y montre particulièrement habile. A un tel degré d’émotion et de vérité, un écrivain au faîte de son art n’est plus dans le savoir-faire ni la prouesse. Cet homme dont on ne saura pas le nom se raconte. Une vie, un misérable tas de secrets. Trois mariages, deux fils qui ne l’aiment pas, une fille qu’il aime car elle est la bonté même, un vrai miracle. Un frère qui est tout ce qu’il ne fut jamais, doté d’une insolente bonne santé. Il ne se passe rien mais tout arrive. Roth n’est pas Tolstoï mais il a écrit là sa Mort d’Ivan Illitch. La mort est partout entre les lignes et entre les signes.
« Ce n’est pas une bataille, la vieillesse, c’est un massacre ».
Qu’il s’agisse de l’horreur de la dépendance, de l’aveu d’impuissance, du sentiment d’isolement, de l’aliénation absolue, il n’est plus seulement question de ce naufrage, de cette déchéance qui humilie d’autant plus qu’elle laisse intacte la lucidité, mais de la conjuration du spectre qui rôde. Il y a quelques pages sublimes sur l’art et la manière de creuser un tombe. D’autres encore sur la solitude choisie lorsqu’elle se métamorphose en solitude subie.
Au fond, malgré toute l’avalanche de prix littéraires, d’exégèses, de thèses, de critiques, de commentaires, nul mieux que sa mère n’avait vu juste. Un soir de 1969, alors qu’il avait 33 ans, qu’il enseignait la littérature à l’université de Pensylvannie et qu’il avait publié trois livres, Roth avait invité ses parents au restaurant pour les préparer à un évènement qui allait certainement les ébranler : la publication de son roman Portnoy’s complaint. Préoccupé par leur réaction, il leur raconta l’histoire : la confession impudique de Portnoy à son analyste, ses problèmes avec les femmes et les aléas de sa vie sexuelle dus à son éducation entre une mère juive excessivement mère juive et un père hanté par les menaces de la constipation… « Ca va faire sensation, vous allez certainement être assiégé par les journalistes, je voulais juste vous prévenir… ». Roth dût attendre la mort de sa mère pour connaître, de la bouche de son père, sa réaction à cette nouvelle. Lorsque son fils eut quitté le restaurant, elle éclata en sanglots et déplora son état mental :
« Il a des illusions de grandeur ».
Ce qui était au fond bien vu, pas seulement pour celui-ci mais pour tout romancier.
Exit le fantôme, qui doit son titre à une didascalie de Shakespeare en marge d’une scène de Hamlet, est sombre, particulièrement sombre. Ses personnages sont désespérés, et pas seulement parce que George W. Bush venait d’être réélu. Nathan Zuckerman, l’écrivain des ombres en personne, n’a pas de mots assez durs pour le biographe qui le harcèle ; il en tire une aversion totale et définitive pour le genre. Au-delà de la mise en cause du principe même de biographie, l’auteur pointe la vulgarité d’une époque qui ne peut s’empêcher d’établir un lien permanent entre un créateur et son oeuvre, entre le moi profond et le moi social. On dira qu’il est une fois de plus un écrivain qui raconte des histoires d’écrivain, qu’il n’en sort pas ; il est vrai que son héros traduit dans ses livres les fantasmes sexuels que lui inspire la jeune femme du couple avec qui il doit échanger sa maison. Mais la noirceur du roman vient de sa méditation sans perspective, et pour cause, sur la vieillesse qui ronge, la mort qui approche et la perte d’énergie qui surgit de cette prise de conscience. C’est très maîtrisé et une fois encore, en exposant les facettes de cette implacable lucidité, Roth fait la démonstration de son grand art de la fiction.
Quand je l’avais rencontré, il m’avait dit écrire pour moins de 100 000 lecteurs alors que certains de ses romans ont le double de ce tirage en France :
« Oui mais je parlais des Etats-Unis. Dans mon pays, je n’ai pas 100 000 lecteurs parce qu’il n’y a pas 100 000 lecteurs, concentrés, attentifs, qui lisent un roman deux à trois heures par nuit, trois nuits par semaine au moins. Ce qui s’appelle lire. Car si ça traîne des semaines, la concentration s’évapore et c’est fichu. Un lecteur, c’est quelqu’un qui peut en parler autour de lui, qui est capable de tout mettre de côté pour rentrer chez lui afin de poursuivre sa lecture et qui ne fait rien d’autre pendant qu’il lit »
Au fond, les fantômes dont il est question, ce sont aussi les lecteurs.
Avec le Rabaissement (The Humbling, traduit de l’anglais par Marie-Claire Pasquier, 2011), son 30 ème livre, on peut dire qu’il s’est raté tant c’est plat ; le sujet n’est pas creusé ; les personnages n’existent que par leurs dialogues. On serait bien en mal d’en citer quelques lignes témoignant d’un certain relief ; tout juste une page sur la métaphore de l’opossum. Pas de quoi faire tenir un roman, à peine une nouvelle. Roth survole son sujet. Quand on pense à ce qu’il aurait pu en faire, sachant que Le Rabaissement s’inscrit dans le cycle « Némésis », du nom de la déesse de la vengeance ! Comment ça se passe quand ça ne vient plus ? Justement c’est le sujet. Du roman et de l’auteur aux prises avec son monstre, projet de roman qui demeure à l’état de squelette. Ni chair, ni souffle, ni nerf. La gloire lui est un souvenir. Il se sent abandonné de tout et de tous : femmes, talent … Il fuit de partout lorsque, à la sortie d’une petite retraite psychiatrique, il tombe amoureux d’une femme qui n’est même pas son genre, une jeune lesbienne immature, venue à l’hétérosexualité après que sa moitié soit devenue transsexuelle. Roth aurait gagné là à décoller enfin un peu de sa personne sans pour autant renoncer à son moi profond. C’est le grand écart auquel tout artiste doit sacrifier lorsqu’il sent que sa veine d’épuise.
On ne lui demande pas de changer mais de se renouveler. La vieillesse, la maladie, l’approche de la mort, la dépression et le sexe dans tout ça : Roth n’en sortait pas depuis quelques livres. Ce qui aurait pu avoir la beauté poignante d’un paysage crépusculaire n’est qu’une randonnée laborieuse dans la plus plate des vallées. La critique anglo-saxonne, qui a largement manifesté sa déception à la publication du roman, a eu cette fois davantage de flair que la critique française majoritairement aplatie devant l’icône Roth et « son diamant noir » ( !). Aimer un écrivain, l’admirer vraiment, c’est d’abord se montrer vis à vis de son œuvre d’une exigence implacable lorsqu’il n’a plus lui-même la lucidité pour se réclamer des comptes.
A 78 ans, il annonça urbi et orbi via la critique Nelly Kapriélian des Inrocks, qu’il raccrochait les gants. Grande et rare sagesse de la part d’un grand écrivain vieillissant que de refuser d’écrire le ou les livres de trop. Si sa capacité à s’exposer a longtemps oscillé entre l’invisibilité d’un J.D Salinger et le tapage d’un Norman Mailer, intégré à la vie littéraire de son pays tout en demeurant sur son quant à soi surtout par rapport à des Gore Vidal, Tom Wolfe et Truman Capote, l’écrivain séculier semblait s’être fait de plus en plus régulier, jamais aussi heureux que seul dans sa bibliothèque, moins pour lire que pour relire : La peste de Camus, Tourgueniev, le Conrad deLa Ligne d’ombre et du Nègre du « »Narcisse »… Sans oublier Shakespeare et Orwell qu’il plaçait au plus haut.
A l’annonce de sa mort, je n’ai pu m’empêcher de sourire. Mais d’un sourire de gratitude. En reprenant Opération Schylock (Folio, traduit par Lazare Bitoun), je me suis rappelé que rarement je n’avais autant ri en lisant un roman. Dès les premières pages, tout m’est revenu de cette délirante mise en abîme Pour mettre son double envahissant à distance, Philip Roth le rebaptise Moishe Pipik, autrement dit Moïse Petitnombril. Mais très vite, on ne sait plus qui est qui et quel est le plus menteur des deux à supposer qu’ils ne fassent pas qu’un : leurs échanges téléphoniques ambiguës, leur rencontre à Jérusalem en marge du procès du supposé bourreau de Treblinka John Demjanjuk, des déclarations de Lech Walesa selon lesquelles l’Espagne se serait ruinée en expulsant ses Juifs, la nécessité pour la Pologne de récupérer ses propres Juifs…
Relu la chose avec avidité malgré tout, malgré le doute, l’incrédulité, l’inquiétude, me surprenant souvent à rire de bon cœur, ce qui n’arrive presque jamais à un critique doublé d’un juré littéraire normalement constitué. L’autre Philip Roth, le double monstrueux, insomniaque et homonyme, a manifestement de sérieux problèmes d’identité, effet collatéral d’un abus d’Halcion, mais il agite tout le long du roman une idée intéressante, à moins qu’il ne soit agité par elle : le diasporisme. Le mot m’était jusqu’alors inconnu. Son sens se déduit aisément de son étymologie et de ses aventures depuis deux mille ans. Est diasporiste celui qui reconnaît dans l’exil l’un des spécificités de l’être-juif. Comment pourrait-il en être autrement en regard de l’histoire de ce peuple toute de migration, d’instabilité, d’éphémère, d’intranquillité, d’expulsions, de nouveaux départs, d’angoisse, de capacité d’adaptation et encore et encore.
L’homme n’est plus, reste le romancier. On ne saura peut-être jamais si il vivait dans sa fiction ou dans sa vie vraie -une expression à laquelle il tenait, la vie vraie. Enfin libéré de ses fantômes et de ses revenants, il nous l’a léguée en héritage, l’épopée grinçante des doubles de Philip Roth pressés de se rendre visibles à eux-mêmes. Mais dans ce théâtre d’ombres, lequel était le vrai ?
(« Philip Roth en 2018 à New York, photo Philip Montgomery puis D.R.)
1 372 Réponses pour Philip Roth s’en va, exit le fantôme
Ed
pas du tout.
Montherlant à mes yeux est un consommateur de chair fraîche d’un cynisme absolu.
Il s’avère que parfois je cherche à comprendre.
Or, un jeune gens épris de littérature et d’orientation homosexuelle vante Montherland comme.
Je ne sais comme quoi. Il n’est pas le mien d’ami.
Néanmoins, il me semble, et j’ai peut-être tort, que pour haïr à ce point les femmes ou se rassurer ou bien convaincre de son orientation choisie envers le même sexe que soi et non pas les femmes, lire Montherland est le moyen.
En effet, j’ai rarement lu pareille détestation du féminin. Sans injure toutefois. Tout en les détestant copieusement, il les consomme allègrement.
Depuis quelque temps, parce que je cherche à comprendre encore, il me semble pouvoir dire que la relation à sa mère est prégnante dans le choix fait de l’homosexualité :
l’intensité du grand amour qui relie.
l’impossibilité de couper ce lien
la peur que cela entraîne
le refuge vers d’autres soi-mêmes.
Des expériences récentes partagées m’ont permis de constater que les homosexuels se comportent de manière générale comme des filles, sont terriblement inconstants, rigolent comme.dsees.tordus, font payer leur q, se séparent et se réunissent comme tu bois ton thé le matin , et pillent allègrement leur compagnon lors de séparations tumultueueses.
Pardon, Ed de la suite de poncifs mais ce sont juste constatations. Je disais il y a peu qu’une go…e vieille c’était une horrible déchéance -c’est juste une idée, les homos ce n’est pas mieux à cause du cumul des excès. Ce qui pourrait expliquer -pas sûre- la difficulté de Roth pour entrer dans la vieillesse qui serait liée à ce culte du corps et de la jeunesse.
On peut très bien aimer la jeunesse pour d’autres raisons et ne pas hisser l’immaturité au rang de modèle.
Gisèle , je ne souhaite pas jouer à Madame loyale , c’est un peu facile de souligner votre magnanimité quand sous un autre pseudo vous vous répandez d’une tout autre façon sans égard pour ce qui relèverait du respectou de la courtoisie, la mauvaise foi et la perversité sous d’autres habits, quelle habileté ce pourrait être si votre nouveau pavillon ne souffrait de ce caractère unique qu’on vous connait et identifiable en tous .Pour le fond, ne connaissant pas ce dessinateur je ne puis rien ajouter, inspira t il Baudelaire d’aussi loin que Moravia inspira Godard …
Ed
parfois l’homme se convertir à l’islam pc la femme à laquelle il s’unit l’exige.
Je connais nombre de cas IRL.
Or, il me semble que laisser l’autre croire en ce en quoi il croit est la base. Après on peut essayer de comprendre mais je crois chacun très seul ou m’y suis-je habituée ?
Hamlet, hier vous parliez de moquette cependant votre analyse mettant en regard deux auteurs m’a donné envie de découvrir celui qui des deux m’est inconnu, pour P Roth je dois concéder que paradoxalement des quatre que j’ai devorés c’est encore de la pastorale que je me souviens le mieux tant le délitement du rêve et du projet familial m’ont été insoutenable. Je relirai La tache , la quatrieme de couverture en donne une idée autre que celle qui m’est restée .
m’a, vous pardonnerez les autres nombreuses fautes d’accord, de syntaxe, d’orthographe , j’espère sans me réduire à moins .
rose,
Vous me rassurez sur Montherlant. Tombé en désuétude, je ne l’ai « découvert » que très récemment via Le deuxième sexe de SDB. Les extraits m’ont clairement fichu la g.erbe et vos propos sur cet auteur le confirment. Quant au comportement de ses personnages masculins, n’est-ce pas le lot des gros gros misogynes. B….er les femmes et les mépriser encore plus pour cacher sa peur d’elles à soi-même.
Votre entourage homo est…particulier.
pardon pour ttes les coquilles orthographique. Ai donné à manger au chat
ouvert la porte au chien, replongé là, ai encore des choses à comprendre : dommage pour le monde appartient à ceux ; pas moi.
Un peu de hautbois? https://youtu.be/RseZs849aIk
jeune gens pour montherlant ; la trentaine. les autres 40 à 70 ans. Catastrophique. Ce que je découvre aussi c’est l’ abus commis envers les femmes sous couvert de » on vous aime bcp ».
ouaip, ils les en….aussi bien..Nommant une mémère qui porte la jeunesse ds son sourire. Volant le barbecue à l’ autre qui héberge une troupe 5 jours.
Ed c juste un partage d’expérience. Pour les femmes, j’oscille encore entre ne pas se séparer de son père, venger sa mère, se séparer de son père odieux.
nota : Maurras avait 4 ans lorsque Sand est morte. Me suis demandé s’il n’avait pas reculé.
ne me croyez pas comme le bon dieu sans confession ; je ne bâtis que des hypothèses.
bises
Le film présenté sur la 5 jeudi dernier se clôt sur une œuvre de Strauss -lequel-? Que Philip Roth appréciait, quelqu’un se souvient il des références de l’oeuvre?
Subvertir l’ordre établi en montrant la saleté cachée sous le tapis ; exprimant la faillite de la société américaine à travers la coupe rituelle de la dinde lors du repas du Remerciement — peu importe si le Nobel n’a pas trouvé le chemin pour arriver jusqu’à lui : il n’a rien perdu ; par contre, les marionnettes qui le décernent oui, beaucoup.
Ed, il faudrait activer ce link :
Tomtomlatomate > À propos > https://rockandvolk.blogspot.de
Joseph Cornell :
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/01/duane-michals-joseph-cornell.html
« Huysmans, c’est le bon vieux pôle chrétien, la sagesse, la tradition française. »
Huysmans, c’est surtout un des plus grands auteurs comiques français. Mais je ne vois pas très bien en quoi son odyssée drolatico-maniaco-dépressive dans le Christianisme peut le relier à quoi que ce soit qui soit « bon vieux », et encore moins à la sagesse et à la tradition françaises. C’est une interprétation ridicule.
De Montherlant, je pourrais relire les Carnets. Montherlant est un cas à part. Je crois que c’est Vialatte qui a dit qu’il aurait été un très grand écrivain s’il n’avait écrit que pour lui-même.
Philip Roth ne veux pas partir !
« Le nom de Kerdrel remonte à 1390 »
C’est tout de même se lever un peu tard pour servir Saint-Louis à Damiette! Non?
« Morgan » est un film écrit par le dramaturge anglais David Mercer. C’est aussi à lui qu’on doit le scénario de « Providence », film d’Alain Resnais. David Mercer a écrit une vingtaine de pièces de théatre drôles, insolentes, merveilleuses.Il est mort en Israël.
le p’tit Court écrit : « avant que de vous mettre à baver dessus », plutôt singulier pour celui qui n’arrête pas de baver toujours sur quelques dames…
mes moutons rigolent
from Wales
bien à vous
CM
Ed, Montherlant n’est peut-être pas aussi simplement misogyne qu’il le paraît:
» Le lecteur ne peut alors qu’être frappé par la dissymétrie que dresse Montherlant entre les hommes et les femmes : celles-ci y paraissent grandes, jusque dans leurs faiblesses, tandis que les hommes voient leur intelligence et leur lâcheté confondues, sans concession. »
« « Il n’y a pas dans l’œuvre de Montherlant de pages aussi bouleversantes que ces pages où Jeanne la Folle expose à voix mesurée, et juste et nette, les évidences de l’amour et du malheur. Pas une ombre de complaisance, les mots les plus nus, le tragique le plus dépouillé. Ce qu’elle dit est parfois sublime. On songe aux cris de la Religieuse Portugaise, aux chantonnements d’Ophélie, aux murmures du roi Lear sur la lande. »
Le premier commentaire renvoie à La Reine Morte. Je n’ai pas lu la version que donne Montherlant de la sublime et bouleversante histoire d’Inès de Castro que je connais à travers Les Lusiades de Camoens. Si vous ne la connaissez pas, je vous invite à en prendre connaissance, pourquoi pas grâce à une traduction des strophes des Lusiades qui la raconte. En tout cas, « La Reine Morte » ne paraît pas particulièrement misogyne et pourrait d’ailleurs difficilement l’être.
Le deuxième se réfère au « Cardinal d’Espagne » qui voit s’affronter Jeanne la Folle et le Cardinal Cisneros, sorte de Richelieu espagnol. Magnifique. Comment y voir de la misogynie? Je l’ai vu en DVD dans une interprétation de la Comédie Française.
Ça me donne envie de lire La Reine Morte. Je ne sais pourquoi cette histoire (à partir des Lusiades) m’a tout de suite ému et marqué.
Je pense que Montherlant survivra par son théâtre.
Rose, si le sujet Sand-Musset vous intéresse, il y a un livre que j’ai acheté cette semaine -seulement feuilleté pour l’instant mais qui me semble très intéressant- : Le roman de Venise, Actes-Sud Babel – 565 pages, 11.70-. Un universitaire, José-Luis Diaz, a rassemblé autour de la correspondance des deux protagonistes une foule de textes émanant de témoins.
Chaloux
oui il m’intéresse ; pardon je suis survolée au sens plein du terme.
Ed
suis une pasionaria de la place de chacun au soleil tout particulièrement celle des femmes. Ce que je voulais dire ce matin est que le choix de l’homosexualité – et à chacun ses choix – n’aide pas à la parité ni à la reconnaissance des femmes.
Ai l’impression aujourd’hui qu’elle participe même à notre exclusion violente à un « tu ne mangeras pas part de notre gâteau » ce qui éloignerait définitivement l’homosexualité du féminin avec ses rituels violents et son appropriation du pire chez les femmes. Les cancanages, les séparations tumultueuses, les franfeluches.
Pardon d’être si extensive, dslée de vous importuner.
Chaloux
j’ai écrit surbookée.
Croyez-moi je vous prie.
Le correcteur reprend le dessus à mon grand dam ; si je ne suis vigilante.
Le point de départ de La Reine Morte, n’est-ce pas plutôt Régner après sa mort de Luis de Guevara?
Dans cette traduction, le titre est déjà La Reine Morte.
@21.54 hamlet pour combler votre solitude et variationner 2′ sur « offre et demande ». Pas OK sur votre dernier point et repartie à gisèle f.out la trouille. Non, ILS n’en ont pas profité pour « écouler leurs stocks ». Hier, chez gibert J, je voulais me procurer « le théâtre du Shabbah » en poche, il n’y avait plus rien. Les gens s’étaient rués sur tout ce qu’ils avaient pu trouver, et ce libraire a manqué des milliers de ventes… Leurs stocks ne seront regarnis que le 1 juin, parait-il. Bref, qui est responsable de cet engouement soudain du « gd public » pour roth ? Et un libraire aussi avisé que celui-là aurait-il anticipé un rush pareil ? Bref, qui conditionne chez les gens l’envie d’aller acheter cet auteur parfaitement inconnu jusque là ? L’effet « média » passoul-busnel and co ? L’effet « mort d’un inconnu’ dont on nous culpabilise les ouïes de l’avoir jamais eu dans sa bibli ? De quoi, vous le connaissez pas ? Mais vous êtes demeurés ou quoi ? (Faire accroire aux péteux snobs, comme l’gwg devenu tout à coup le plus grand spécialiste de ce juif, alors qu’il ne l’avait encore jamais lu ?) … C quoi donc au just’ votre exssplication ultime cette opinion sur l’aubaine de la liquidation des stocks de roths : Une epistaxis ? Un ruissellement macronien ? Une fable shumpéterienne ? Une illustration de la thèse du roman de Richard Powers « Gains » sur la limite cancérigène d’un capitalisme de savonnettes (tiens !… on l’oublie toujours ce romancier US, et comme par hasard, l’est pas juif) ? Ou… une heureuse csq du communautarisme libidinal du plaisir de la découverte littéraire collective, et l’espoir que tte cette esbrouffe pourrait rendre 2 ou 3 ignorants un peu moins bêbêtes qu’auparavant ?
Non H., le monde n’est pas aussi shakespearien que vous voudriez le faire accroire, on peut le partager, vous n’êtes pas seul au monde mécomprenant.
BJ à toussent. Je vas continuer une nouvelle biographie de M. Weber déjà pressentie comme plus que discutable (Bafoil).
On nous annonce encore des orages fluviatiles, z., mes mertensias sont ravies, & c bcp moins drôle pour les victimes des grêlons d’pigeons, assurément.
les fanfreluches pédalisées, ça existe aussi, au ras du gazon.
Rose, je trouve votre raisonnement sur l’homosexualité masculine très intéressant. La femme reléguée. Si cela pouvait se vérifier, ce serait une clef de lecture non négligeable de nos sociétés.
Gigi, Blabla n’a pas lu non plus le Compagnon. Moliéresque. Il manque à notre théâtre une farce, Le bavard imposteur.
Le livre de Compagnon ne traite pas seulement de l’histoire des chiffonniers (on y a droit à tout, des chats de claude Bernard à l’équarrissage de Montfaucon, c’est même par moments d’une lecture pénible, – le Paris du XIXe siècle est une immense flaque de sang, un cloaque à ciel ouvert-) mais aussi de la façon dont l’omniprésence du personnage de celui qui farfouille dans l’ordure ou la recycle essaime dans d’autres domaines, domine, en quelque sorte, y compris en littérature. Baudelaire, prototype du poète qui tire des pépites de la fange est évidemment aux premières loges, mais il n’est pas le seul.
« le choix de l’homosexualité – et à chacun ses choix – n’aide pas à la parité ni à la reconnaissance des femmes. »
On ne choisit pas d’être homosexuel, juif ou noir de peau, rose. Et les homos ne sont pas plus ou moins misogynes que les hétéros ou les femmes entre elles… Généraliser, c’est avouer n’avoir rien compris !
Jazzi, je ne crois que les hommes de ta génération soient en cause. C’est e ce qui se passe en ce moment qu’il s’agit. Toi, t es déjà de l’histoire…
Mon clavier m’abandonne.
Quoiqu’il en soit, je suis sidéré de découvrir le contrat passé par Max Weber à sa femme Marianne à l’occasion de leur mariage… et le retentissement que leur amitié et compagnonnage basés sur une conjugalité totalement dénuée de sexualité (tandis que Marianne devint une grande féministe allemande) put provoquer sur la « qualité » de l’oeuvre sociologique et des théories de la rationalité de Max Weber.
Du grain à moud’… dans l’amorce de l’intéressant débat rose/chachal ? hein ?
renato,
Merci pour le conseil. C’est chose faite.
rose,
J’ai tout d’abord été « choquée » par vos propos, les trouvant carricaturaux. Mais j’ai bien évidemment tenté de les comprendre dans un deuxième temps et c’est un point de vue qui se défend. J’ai toujours vu les homos comme des victimes du machisme hétérosexuel ultra dominant, même dans nos sociétés. Les homophobes sont systématiquement misogynes, et c’est cohérent. Et puis j’ai réfléchi depuis. Il y a toute une frange de la communauté homo qui déteste profondément les femmes. Il faut dépasser le cliché du « copain gay » bienveillant. Comme partout, il y a du bon et du mauvais.
closer,
Il faut dire que SDB n’avait pas analysé les oeuvres que vous citez, précisément parce que ce sont ses textes misogynes qui l’intéressaient. Et puis, au détour d’une ou deux lignes, elle règle aussi ses comptes car ils sont opposés sur le plan politique.
rose dit: 26 mai 2018 à 23 h 55 min
Votre question : « vous rappelez-vous comment la conversation est-elle venue sur Grombowicz, juste par curiosité ? »
C’était dans les commentaires sous le billet Godard :
– hamlet ajoute Gary à Pessoa le 20 mai à 17h34
– Je lui réponds à 18h34, citant un livre de Gombrowicz Ferdydurke
– le 21 mai, P.Edel cite un passage du Journal de Gombrowicz à 20h28
– A 22h44 W. lui répond. S’en suit , entre eux, un bel échange sur Gombrowicz.
– le 22 mai à 10h24, je rejoins l’échange. Puis vient la citation qui a mis hors d’elle, qui vous savez… laissant supposer que le séjour en Argentine était suspect car les anciens na.zi y pullulent. P.E répond en colère et lui dit que c’est n’importe quoi. Elle se retire disant qu’elle n’a aucune envie de le lire… et nous avons continué, ici, parce que vous commentiez cette vidéo de Gombrowicz en Argentine.
Voilà !
Bonne journée.
W.
Si cela vous intéresse encore, mon commentaire d’hier à 16h31 est en ligne.
Vous avez sans doute raison Chaloux 9h29. Je disais simplement que, moi, j’avais découvert Inès à travers Camoens.
9.44, oui chaloux, il faut avancer sur jazzman, qui reste trop daté, bien qu’encore utile à la compréhension partielle du monde. L’a pas encore intégré Françoise Héritier, la redécouvrira plus tard. Essayer de mettre les savoirs partiels en « commons » sans trop s’insulter ni perdre patience dans l’azur. Savoir écouter r., oui, tjs profonde et légère, parfois barrée, mais vraiment trop sympa.
Roth représentait une chose littérairement très importante : il offrait l’opportunité de parler de Saul Bellow. Avec sa disparition j’ai bien peur que Bellow tombe dans l’oubli total.
du coup il faut en profiter.
alors oui Saul Bellow a été un jeune trotskyste, on retrouve les dignes de cet engagement, non seulement dans son oeuvre mais dans son style, on dépeint souvent son « dandysme », libertaire libertarien, dès Augie March on voit qu’il refuse d’être l’écrivain d’une bourgeoisie nord américaine, une bourgeoisie érudite plindée d’une hypocrisie suffisante pour tirer de son érudition un supplément d’âme, en ce sens, pour le coup, on peut comparer Bellow et Pynchon.
Alors que dès Portnoy on voit Roth tomber dans le panneau, je me demande s’il n’a pas même inspiré les réalisateurs d’American Pie.
JJJ, vous pouvez m’expliquer pourquoi il faut que les gens attendent qu’il meure pour avoir envie de le lire ?
ce genre de comportement on peut le rattacher à quoi dans la nature humaine ?
Pardon Rose, j’avais zappé votre 7h12…Avouez cependant que Montherlant n’est pas aussi simple que Momonne le décrit à partir de textes soigneusement sélectionnés et sous l’influence d’une détestation politique globale…Voyez les deux pièces que je cite (9h06).
d’ailleurs il intéressant d’analyser comment Bellow s’y prend pour échapper à cette intelligentsia bourgeoise : non pas par le fond, mais par la forme.
Bellow est un écrivain préoccupé par la forme (pour ne pas dire un écrivain de la forme), ce que n’est pas le cas de Roth qui reproduit toujours son même style un peu plat.
Philip Roth en conversation avec Philip Dodd, BBC Radio 3, 2008.
https://www.bbc.co.uk/programmes/p067zq3t
hamlet dit: 27 mai 2018 à 10 h 10 min
Facile : le consumérisme ! Exactement comme lorsqu’une enseigne fait des rabais sur de la pâte à tartiner, c’est la ruée.
Il y a eu il y a quelques années -4 ou 5 ans- une adaptation télévisuelle de La reine morte qui n’était pas mal du tout. Le théâtre de Montherlant est peut-être à sortir du cadre comédie française des années 50 dans lequel on l’a cantonné. Pas un très bon souvenir du Cardinal d’Espagne vu au théâtre de la Madeleine il y a une vingtaine d’années. Il faut dire que c’était particulièrement raté. Simone Valère se tordant sur un lit du désir d’enfantement à plus de 70 ans. Desailly gros et gras en Cisneros, pas mieux (alors que Cisneros est maigre comme un coucou). Et les deux moinillons suivant partout le cardinal, qui avaient sans doute davantage fréquenté les établissements de bains douteux que le conservatoire, pris de fou-rires sous leurs capuchons.
Les enfants de la télé orphelins !
Vous croyez que l’on va décréter une journée de deuil national en hommage à Pierre Bellemare ?
10.10 raison la plus probable for me, h. : c comme un désir mimétique propre à des gens moyens, tout heureux de se donner de bonnes raisons (littéraires) d’avoir survécu à l’émotion collective suscitée par des medias au sujet de la mort d’un écrivain dont on leur dit qu’il fut immense… ils n’en savaient strictement rien la veille, mais comme il leur faut bien dire quelque chose le lendemain au bureau ou au café,… au risque de passer pour des kons (exactly comme not’gwg sur la rdl), voilà la bonne raison.
Cela dit, on ON EN EST TOUSSENT un peu là, icite, attention, et je m’exonère pas.
La seule différence parmi les rdéliens est dans leur degré d’honnêteté les immunisant contre la mythomanie : soit on dit qu’on n’a pas lu tel ou tel, et alors on se la ferme ; soit on prétend qu’on a lu un peu mais pas tout, et on extrapole sur le reste… Quant à bavasser sur ce qu’on a entendu par ouie-dire,… c’est la mise en pratique de la banale et drôle de thèse de Pierre Bayard, un brin cynique et ravagesque, hélas, quand on voit ce qu’elle donne par ici.
Jazzi dit: 27 mai 2018 à 10 h 27 min
Seulement si on apprend qu’il était en couple avec Stéphane Bern!
Légende pour la photo du haut : vieillard juif perdant son froc
hamlet est votre meilleur ennemi? Faites-lui déplaisir! Offrez-lui les œuvres complètes de Philip Roth, par la poste en recommandé, dans toutes les langues possibles, un livre à la fois. Ne pas oublier non plus les ouvrages critiques.
Chaloux, l’interprétation publiée en DVD par la CF m’a paru bonne…Il faut dire que si sympathiques et si bons acteurs fussent-ils, Jean Dessailly et Simone Valère avaient dépassé depuis longtemps leur date de péremption…
« …Il rend visite à la Reine Jeanne, dite La Folle, jeune veuve de 38 ans, pour qu’elle accepte de recevoir son fils, le futur Charles Quint, et sorte de sa claustration pour la circonstance. Son refus…et ses paroles bouleversent l’irréductible politicien. La vérité de Jeanne la Folle déroute sa quête insensée de puissance, et découvre l’humain.
Mise en scène : Jean Mercure
Réalisation : Jean Vernier
Interprètes de la Comédie-Française :
André Falcon, Paul-Émile Deiber, Henri Rollan, Bernard Dheran, Louis Eymond, Marco-Behar, François Vibert, Jean-Louis Jemma, Jean-Claude Arnaud, René Camoin, Simon Eine, Denis Savignat, René Arrieu, Max Fournel, Jacques Lorcey, Louise Conte, Line Noro, Régine Blaess, Danièle Ajoret, Géraldine Valmont, Roger Régis, Gérard Douheret, Claude Jourdain »
la forme comme essence du discours, en ça Bellow est proche de Shakespeare, et surtout de Rabelais.
et là, dans ce cousinage avec Rabelais, on touche le point sans doute le point le plus essentiel chez Bellow, sa façon d’échapper aux contraintes politiques et philosophiques du déroulement de l’Histoire.
parce qu’il fallait bien qu’il y échappe, l’histoire de l’européen cultivé au pays des cowboys, de dysneyland et du capitalisme américain dans ce qu’il peut avoir de plus débile, cela ne représente aucun intérêt en soi, une fois qu’on l’a dit et redit cent fois, bon et alors ? Alors Bellow a élevé la question à son plus haut niveau par la forme. Augie March est comme dans un musée, il a devant lui tous les portraits que l’époque peut lui offrir dans ce pays, devenir très riche très vite? avoir une famille élever des enfants? partir dans une secte pour faire un travail sur soi? faire de la politique ? Augie March c’est l’Homme sans Qualités avec son monde des possibles et du probable, Musil joue sur la forme pour traiter cette question de la condition de l’homme moderne perdu dans les méandres philosophiques de l’histoire, Bellow aussi, les deux optent pour la forme légère, comme Shakespeare, Rabelais… l’art du roman dont l’ambition est de propulser cette étude de condition de l’homme moderne à son niveau métaphysique, cette dimension métaphysique on ne l’atteint jamais avec Roth, pourquoi ? à cause de la forme.
oui Bloom, trop de romans, beaucoup trop ! pourquoi en avoir écrit autant alors qu’une demi douzaine aurait suffit à dire ce qu’il avait à dire ?
Photo du haut : je me demande s’il songe à se jeter par la fenêtre. Au point où il en est, ça vaudrait peut-être mieux.
Voilà en tout cas un cliché éminemment suggestif. Une seule photo en dit parfois autant que tout un roman.
« C’est de ce qui se passe en ce moment qu’il s’agit. »
Et que se passe-t-il entre les femmes et les homos, aujourd’hui, Chaloux ?
Il y a deux sortes de littérature. Celle écrite pour des lecteurs qui ont un besoin d’hyper-identification à quelque chose, un groupe social, une sexualité, un pays, une bande étroite du temps, et qui exigent en refermant le livre de se dire c’est bien moi ou qui se fantasment dans le moi qui leur est présenté, – c’est la plus médiocre. Puis celle écrite pour des lecteurs qui ne s’intéressent pas particulièrement à eux-même et lisent une littérature d’exploration, c’est la plus marginalisée (Golovanov, par exemple). A peu près – en très gros- l’océan qui sépare l’intime de l’extime. Roth appartient certainement à la première catégorie (ce que je déduis de ce que j’ai lu sur lui depuis quelques jours, car je n’en ai pas lu une ligne), et c’est pourquoi sans doute je ne me suis jamais intéressé à lui. Je ne crois pas beaucoup à cette forme d’identité.
Il y a une course aux biens culturels comme il y a une course aux biens matériels. Quelques signatures ici le démontrent parfaitement, il me semble. A la façon des marathoniens qui enchaînent les hectomètres, ils bondissent d’expos en librairies, en salles de ciné ou de théâtre, etc. Ils s’en mettent plein la vue, l’oreille, rarement la cervelle sans prendre le temps de la moindre rumination, l’essentiel étant d’en avoir été, d’avoir vu, lu, entendu, assisté. Il ne reste de ce fatras le plus souvent que quelques bribes ou impressions floues. Peu importe, cela permet de déclarer vaniteusement : j’y étais ! J’ai vu ! J’ai lu ! Autrement dit : je suis dans le coup !
Bloom, d’ailleurs ses lecteurs en retiennent 3 ou 4, la Tâche, la Pastorale et un ou deux autres.
la Pastorale Américaine, ce livre qui a fait coulé tellement d’encre, sur l’idée de la difficulté de l’homme à trouver une « terre promise ».
la famille fuit l’Europe pour échapper aux pogroms, trouve un coin sympa, s’y installe, fait fortune, grimpe les échelons sociaux, et là patatras : voilà-t-y pas le grain de sable qui vient enrayer la belle machine !
le très fameux grain de sable faudrait-il dire ?
pourquoi Roth ne parvient-il pas à élever ce thème à un niveau métaphysique, à une question existentielle ?
pourtant tous les ingrédients sont là !
mais la littérature c’est un art, comme la peinture, vous refilez les mêmes matériaux à deux peintres différents, un va vous faire un tableau bof sans plus, et l’autre un véritable chef d’oeuvre, la Pastorale Américaine est un bon livre mais ce n’est pas un chef d’oeuvre ! c’est là tout le mystère de l’art.
en convenez-vous cher Bloom ?
Cherche, Jacquot.
Bloom, hamlet et son petit côté rapiat et criticailleur, c’est toujours drôle de le voir s’agiter, il va les revendres vos philip roth, une spéculation mobilière en vue, ha ha.
Bon je vais aller voir ma tante, infirmière et homo, loin de toutes fanfreluches, et ma mère chorégraphe, il n’y a plus qu’à attendre octobre pour qu’elles se chamaillent à la projection de Girl.
Bloom la Pastorale Américaine est juste un « bon livre » parce que la forme n’est pas au rendez-vous.
le style est plat, lourd, voire lourdingue.
le type est marié à une femme superbe, c’est semble-t-il le signe auquel on reconnait la « réussite sociale »…
pourquoi ajouter encore ce cliché en plus de tous les autres clichés ?
le détail qui tue : les problèmes d’élocution de la gamine, cela nous renvoie direct à la Bible, on sait que Dieu choisi des types qui ont des problèmes d’élocution, Noé, Jonas, et même Moïse, le prophète, c’est quoi ça ? un moyen de ramener la question de la prophétie et du messianisme dans cette histoire de terre promise ? histoire d’enfoncer le clou, mettre les points sur les « i », parce qu’il considère ses lecteurs comme des neuneus ? et du coup il nous rebalance un cliché en plus de tous les autres ? c’est plus la Pastorale Américaine, c’est la Pastorale des Clichés !
« Voilà en tout cas un cliché éminemment suggestif. Une seule photo en dit parfois autant que tout un roman ». (10.40)
Et pourquoi en parler au présent ?
La question reste de savoir si c’est votre fantasme que Passoul a voulu suggérer. J’en doute…, crapulot. Mais au fait, vous vous êtes pas encore flingué ? Z’avez tort de tarder, jambon ! On s’impatiente un brin.
Qui lit encore aujourd’hui Monte air lent ou Monte en l’air, à part le p’tit Court
Quand lit hamlet icite, on en veut un peu à Shakespeare
oui pays le plus puissant a pris comme président un promoteur immobilier.
JJ , il y a une chose que je veux vous dire depuis longtemps. Vous faites sur les propos de Jean un contresens complet. C’est le plus doux et le plus sensé des hommes. Encore faut-il l’avoir pratiqué longtemps, et combattu en d’autres temps, pour le savoir. Bref, vous n’en avez pas saisi la clef.
« Apprenez donc un peu ce que recouvre un nom , Delaporte, avant que de vous mettre à baver dessus. »
Et vous, apprenez qu’il suffit d’un mauvais rejeton pour pourrir la réputation d’une famille. Rien n’est jamais acquis, et la carrière putride et déshonorante d’un Yves de Kerdrel est là pour nous le montrer !
Lacenaire est le phénix des hôtes de ces bois. Il sent le camembert.
Philippe Jacottet a eu le prix del Duca pour son oeuvre poétique, une bonne nouvelle, je prend.
bonne journée.
« Bref, vous n’en avez pas saisi la clef. »
Oui, Chaloux, mais j’ai l’impression que Jean est devenu complètement gâteux ! Tous ses derniers commentaires pour nous dire que Philip Roth à perdu sa culotte. La disparition soudaine de JC a dû le traumatiser ?
« Huysmans, c’est surtout un des plus grands auteurs comiques français. Mais je ne vois pas très bien en quoi son odyssée drolatico-maniaco-dépressive dans le Christianisme peut le relier à quoi que ce soit qui soit « bon vieux », et encore moins à la sagesse et à la tradition françaises. C’est une interprétation ridicule. »
Chaloux, c’est votre Huysmans à vous, certes appauvri et caricatural ; ce n’est ni le mien, ni celui de Houellebecq.
christiane dit: 26 mai 2018 à 16 h 31 min
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Il suffisait de mettre un point ici : al.batros pour que votre commentaire fût publié.
Oui, il existe de nombreux poèmes dont le sens symbolique renvoie au statut de l’artiste dans la société, à savoir un marginal en exil : Le Cygne, Les Petites Vieilles, Le saltimbanque, l’Al.batros, Le confiteor de l’artiste.
Mieux vaut sentir le camembert que, comme vous chaloupet, la merdre
C’est plutôt la lecture de Huysmans par ce pauvre chaloux qui est comique !
@ »Roth appartient certainement à la première catégorie (ce que je déduis de ce que j’ai lu sur lui depuis quelques jours, car je n’en ai pas lu une ligne), et c’est pourquoi sans doute je ne me suis jamais intéressé à lui. Je ne crois pas beaucoup à cette forme d’identité. » chaloux
Roth appartient à la catégorie de « ceux qui ont un besoin d’hyper-identification à quelque chose, un groupe social, une sexualité, un pays, une bande étroite du temps, et qui exigent en refermant le livre de se dire c’est bien moi ou qui se fantasment dans le moi qui leur est présenté, – c’est la plus médiocre. » chaloux
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C’est très interessant.
Chacun a sa propre expérience de lecteur.
Si les lecteurs de Roth le lisent pour se voir tendre un miroir, que dire de ceux qui ne recherchent que cela dans leurs lectures. Et a ce compte-là, Roth n’est certainement pas l’auteur recommandable.
C’est se planter du tout au tout de le penser et de lire Ph Roth pour cela.
Laissons ça à tous les auteurs du genre qui par des récits absolument peu crédibles permettent au lecteur de faire sa thérapie, quand ce n’est pas l’auteur lui-même qui fait la sienne… Les exemples sont trop nombreux, d’une volonté délibérée de l’auteur d’entretenir le flou . Citer ici Elena Ferrante, n’est pas que de la provoc’.
bloom avait posé la seule questio interessante, à propos du livre » la tache ». Pourquoi son titre ?
Parce que ce roman est d’abord une volonté délibérée d’échapper à une identité et à une condition sociale, pour s’en affranchir et s’en extraire pour la surmonter, culte américain par excellence.
Le personnage principal Coleman Silk dipose d’une identité sociale, familale/ généalogique, dont la mémoire est soigneusement entretenue de génération en génération. C’est illustré par ces réunions annuelles à Gouldtown, hommage aux pionniers… Une forme de diasporisme auquel Colman Silk ne veut plus appartenir, une forme de reniement lui permettant une ascension sociale, à laquelle il se contraint.
Par des procédés extrêmes.
Voir le portrait des 3 femmes dont il pense se servir pour asseoir cette ascension. Et il vit d’ailleurs cela comme un combat de boxe…
D’abord une wasp,jeune délurée que son ouverture d’esprit ne lui fera cependant pas accepter l’idée d’épouser une famille noire, si blanc soit celui qui souhaite cette union.
Une black ensuite qui désinhibe son complexe d’infériorité, mais avec laquelle il souffre très vite du manque d’ambition de leur liaison.
Et puis il rencontre celle qu’il va épouser,celle qui lui fera » raccrocher les gants ». Car elle n’a aucun problème avec les identités multiples. Avoir une double triple ou quadruple identité ne la gênait pas du tout, car elle y prenait ainsi le contrepied des préjugés, et c’était devenu une manie. Iris est une Juive non juive, et va légitimer en quelque sorte, le mensonge social énorme de Coleman Silk.
Qui va le rattraper une fois parvenu au sommet de sa carrière.
Le personnage de Faunia, qui apparait à ce moment-là, anti-thèse absolue du doyen de la fac, va redonner matière à sa fuite en avant.
Et là cela devient dantesque.
Petite pensée pour des mamans, qui comme celles de Coleman Silk, n’auront pas toujours eu une reconnaissance du ventre.
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Pour saluer le quatrième homme qui marcha sur la lune, et qui est parti lui aussi grossir les étoiles, avec P. Bellemare.
Blabla et Alaporte, vous ne connaissez pas Huysmans. Mais je vous en prie, continuez à nous entretenir de livres que vous n’avez pas lus. Quant à Wellbecq, est-ce qu’il confond Huysmans avec Bossuet?
Lacenaire, je voulais dire que vous sentez le camembert merdeux, un camembert sur lequel aurait chié un troupeau de vos semblables. Merci d’avoir corrigé.
Les préjugés de chaloux sur Ph. Roth qu’il n’a même pas lu sont du plus haut comique ! Comme il prétend que le bouquin de Compagnon parle à la page 387 du poème de Baudelaire « Les Petites Vieilles » alors qu’il parle des « Sept Vieillards ». Il se fo.ut de notre gueule, ce pauvre plouc prétentieux ! Un pauvre type.
JJ, il n’y a aucun rapport entre Jean et JC.
Et ce pauvre chaloux est tellement minable qu’il a trouvé comme scie et seul argument d’accuser prpétuellement les autres de ne pas avoir lu des livres dont il ignore tout lui-même… Plus comique tu meurs !
vous sentez le camembert merdeux
__________
On préfère ne pas savoir ce que sent ce misérable chaloux ! Tout ce qu’on sait c’est que ça chlingue à plein nez…
Précisons pour la face de pion, que le poème « les petites vieilles » apparait à la quatorzième ligne de la page 387 du livre de Compagnon que moi j’ai vraiment sous les yeux. Et le quatrain cité hier par Blabla à la page suivante (page 388, je précise pour cet im.bécile qui va dire qu’il n’y est pas), sans que Blabla sache à quel propos ce texte est cité, ce qui démontre sans phrases qu’il n’a pas lu ce livre.
Tout ce qu’on peut déduire des propos assez cons d’Annie Ernaux, c’est qu’elle n’a pas aimé l’avant dernier prix Goncourt, décerné à une femme. elle ne lit sans doute plus…
Enfin, toutes ces folles en rut commencent sérieusement à nous faire chhier avec leur égalitarisme à la con.
le misérable chaloux chlingue à chaque commentaire maintenant, de mieux en mieux !
@11.48 vous devenez vraiment intéressante quand vous le voulez, et sans aucune injure en pluss, hein ! Chapeau bas, Madame. Le waldenisme commencerait-i à faire ses effets.
Chacha, 11.03, je pensais comme vous à propos de jean, mais maintenant je pense comme jazzman. Quand j’étais ado, je savais aussi faire mon ‘cioran’, mais à nos âges canoniques, faudrait se calmer 1 brin avec le gâtisme, à moins d’un sale tour de la dégénérence neuronale incontrôlab’.
Ca peut arriver chez tout le monde, le « syndrome du JC disparu », mais vaudrait quand même mieux qu’il arrête tout de suite, l’va finir par perdre son froc et on va finir par voir sa couche culotte, li tout. Et je suis pas du genre à ce qu’il se balance par la fenêtre, hein…
Gros c… de face de pion é.troniforme, je suis assez content de prouver de temps en temps que tu ne sais pas de quoi tu parles, que tu n’as pas lu les livres que tu prétends connaître. Quant à Huysmans, prudence, il est bien trop fin pour ton gros filet. Ton badigeon culturel risque d’en prendre encore un coup.
Quelqu’un d’érudit pourrait-il nous parler savamment de l’oeuvre de Pierre Bellemare ? gwg peut-être ?
(car je doute que la rdl veuille continuer dans la veine nécro, d’autant que notre PA n’avait sans doute rien mis de très chaud au frigidaire).
Le gros pion va s’y mettre : Heidegger, Rosset, Pétrone etc.
J’arrive pas à départager du rouge ou du noir çui qu’est le moins con des deux gwg, tu m’étonnes juanita !
Moi, Gigi, la plupart du temps je te départage très bien!
Hurkhurkhurk!
En plus, il y croit à ses salades, ce pauvre homme ! Et tellement bête et sûr de lui qu’il croit que les autres le croient avec lui. Mais à moins d’être aussi bête que lui, je ne vois pas. Quand on pense qu’il passe sa vie à ça ici, cet imbécile !
Blabla, dans tout ceci pas le moindre argument pour justifier que tu as lu ce livre. Tu noies ton vieux poisson pourri par la tête, par ailleurs mort depuis longtemps.
… Si tu l’avais lu, tu saurais ce que dit Compagnon de ce quatrain, ce qui nous eût peut-être épargné tes creuses et inutiles gloses. Mais quoi? Tu es né malvenu, il faut se faire une raison…
en convenez-vous cher Bloom ?
—
Hélas, je suis irrécupérablement fan de Roth, hamlet: l’Attache est un roman qui d’une certaine façon racontait ce que je vivais (en moins tragique oeuf corse) quand je le lisait. De tels hasards quasi-austeriens sont pas sont le signe d’une élection divine.
Cela dit, je suis fan, pas adepte ou « follower » & ne force personne à se marrer et grimacer avec moi; en outre, j’aime bien Bellow, moins maintenant qu’à l’âge de 25 ans, mais ses livres restent associés à de grands moments de critique littéraire (Beau séminaire de C.Lévy à Nanterre).
Bien à vous
Jean dit: 27 mai 2018 à 10 h 31 min
Légende pour la photo du haut : vieillard juif perdant son froc
—
Et comme en plus il est incontinent (prostate oblige), il va te piSSSer sur la face, nazzzillon rampant.
lisait > lisaiS (l’émotion)
11h48. Je ne tombe pas non plus d’accord avec chaloux mais est ce que vous n’auriez pas vous aussi aucun problème avec les identités multiples et en cela ne vous retrouvez vous pas dans ce personnage du roman que vous décrivez comme légitimant le mensonge de Silk ? Je manque de matière pour argumenter plus avant et vraisemblablement de la profondeur utile â bien cerner tous les enjeux de ce roman cependant ce qui est écrit extrait du livre et au dos prête à réflexion, cette souillure constitutive c’est grave si on l’a rapporte à ce mensonge sur l’origine, tout autant si on l’envisage sous l’aspect du mensonge au strict sens du terme et de la compromission .
My pleasure, ducon.
L’utilisation de robots jockeys dans les courses de dromadaires au Qatar et dans les Émirats arabes unis permet de réduire la maltraitance des jeunes enfants (agence Wikipedia, à l’instant)
Groku est parti s’acheter le Compagnon…
Je reste persuadée que le monde est tel en raison des mensonges, des compromissions, des corruptions et de l’intérêt personnel érigés en statue la liberté.
Ou alors il vient de s’étouffer avec son ruban de Möbius ou de succomber à une crise de joie tragique…
Pour l’instant je tiens bloom pour un cuistre. Et un pietre liseur qui ne comprend rien a ce qu’il lit. La deniere fois qu’il s’etait exprime, sur un autre billet, a propos de la tache, il avait fait un enorme contre-sens de lecture, lol extraits insignifiants. Va bien avec le genre « le gout de ».
De la liberté, chaloux plus rien ne m’étonne, tout s’explique à la faveur de votre ténacité. Ne pourriez vous pas laisser tomber une fois pour toutes, d’où vient cette fixation ?alors qu’à côté je vous vois très bien négliger des choses autrement plus importantes et plus lourdes de conséquences et quand bien même vous disposez de tant de moyens que rien de justifie que vous choisissiez ce registre pour fefendre vos convictions et pourfendre celui que vous percevez comme imposteur.
De tels hasards quasi-austeriens sont pas sont le signe d’une élection divine. > De tels hasards sont…(lémotion)
Pierre Bellemare n’avait « que » 88 ans. J’ai le souvenir de quelqu’un qui faisait déjà très vieux quand on était jeune…
La photo du site abonnés du Monde: quel beau peuple que ce peuple irlandais!
Et pourtant Pierre Bellemare savait raconter des histoires comme personne. Un must, devenu tellement rare dans les ledias francais.
et vazy
lire : les medias
« ces folles en rut »
Il sait ce que c’est un rut le vieux c-on misogyne ? Non.
12h53si c’est une réponse, il faut croire qu’une personnalité n’est pas si facile à camoufler, et je n’y suis pour rien.
Mais Bérénice, regardez ce qui s’est passé aujourd’hui. Le gros pion m’accuse de mentir. Or si je vous dis que j’ai un livre sous les yeux, que je l’ai lu, c’est que je l’ai sous les yeux et que je l’ai lu. Je ne badigeonne pas d’idées toutes faites, de sottises plus grosses que moi, tout objet qu’on propose à ma vue, je n’impose pas de discours totalisant et inepte sur tout et rien, destiné à masquer une nullité congénitale, une impuissance à la fois intellectuelle, littéraire et tristement humaine. Ce que je dis de mes lectures n’a pas pour objet d’être la revanche d’une faiblesse de moule dans tous les autres chapitres de l’existence. Je n’ai besoin de m’inventer ni voyages, ni amours, ni chefs-d’œuvre… Il ferait beau voir qu’un mythomane de la pire espèce me dise que je mens.
Pour le reste, ce livre est bien posé sur mon bureau.
Ed, c’est peu probable en effet. Qu’il le sache.
chaloux ment effrontément ! Moi aussi j’ai le livre sous les yeux. C’est un fou, un vrai malade mental.
kss kss couché magnagna. Je cause au soit disant lecteur de Bellow.
Blabla, on ne peut pas pousser plus loin le mensonge et la folie. Si Pierre Assouline -ou quelqu’un d’autre- a ce livre dans sa bibliothèque qu’il nous départage à l’occasion.
La vie dans les bois dit: 27 mai 2018 à 13 h 05 min
Mais non, ma pauvre chérie, c’est toi qu’es un pauvre buse ! Une harpie hystérique en plus ! Avec chaloux, vous faites la paire. On va finir par vous marier…
Non, mais il rigol, le taré ! Me départager d’avc ce débile mental ! C’st tout simplement un menteur qui ne sait pas lire et encombre c blog de ses âneries depuis des lustres maintenant, avec ds commentaires insignifiants quand ils ne sont pas comiques à force d’être haineux.
Chaloux, votre guerre est lassante on sait ce que vous en pensez depuis des années, ce qui interpelle c’est que vous abandonnée tous principes au nom d’un principe l’honnêteté intellectuelle comme toutes les guerres et que le tout présente le visage de la fixation pathologique.
Abandonniez comme dans toutes les guerres etc. Lv, ravie de l’apprendre la réponse reste valide, la mienne.
« Bloom dit: 27 mai 2018 à 12 h 45 min
Hélas, je suis irrécupérablement fan de Roth, hamlet: l’Attache est un roman qui d’une certaine façon racontait ce que je vivais (en moins tragique oeuf corse) quand je le lisait. »
l’Attache ? un livre de Roth sur l’alpinisme ? l’histoire du type qui arrive à faire une ascension, saute de joie, tellement heureux d’y être arrivé, saute de joie, trébuche sur un caillou et tombe en bas de la montagne ?
oui je l’ai lu aussi, de tous les Roth c’est mon préféré.
et donc ce livre racontait l’histoire que vous étiez en train de vivre dites-vous ? c’est sans doute que vous êtes un très bon lecteur Bloom.
je veux dire pour arriver à faire coïncider sa lecture et sa vie c’est pas donné à tout le monde.
et vous avez lu Bellow à 25 ans ? si je peux me permettre un avis 25 ans c’est beaucoup trop jeune, vous auriez dû attendre d’en avoir au moins 40, en tout cas c’est ce que je fais avec mes patients, je ne prescris jamais du Bellow avant 40 ans, par contre à 25 ils peuvent prendre 3 Roth par jour il n’y a pas de contre indications.
Bloom vous connaissez la notion de « lecture active » chez Musil ?
Blabla, tu pousses la mythomanie un peu loin, cette fois. Tu es vraiment un cas désespéré. Quant au reste, pas compliqué, je mettrai une photo sur le net ce soir. A moins que tu n’ailles arracher dans toutes les librairies de France toutes les pages 387 du livre de Compagnon, la preuve est de toutes façons aisée à produire que tu mens encore une fois comme le minable petit arracheur de dents que tu es.
Penche-toi plutôt sur ton laboratoire central d’un écrivain qui ne m’a pas l’air de se porter trop bien. (tu aurais dû l’appeler laboratoire central d’un mythomane).
Eh bien t’was amlette quand tu veux… cette histoire de « degaine »… excellent!
Béré, prenez vos petits médicaments et évitez les diagnostics sauvages. SVP.
Mais Bérénice montre cnt fois de bon sens dans ses jugements qu ce pauvre chaloux, qui a montré si souvent sa misogyni la concernant avc ds propos pafaitement dégueulasses !
chaloux est tellement fada qu’il croit dur comme fer à ses âneries et à ses mensonges. Un vrai fou bon pour la camisole.
A ce soir, grosse feignasse baveuse, on verra bien si j’ai menti.
hurkhurkhurk!
et vous avez lu Bellow à 25 ans ? si je peux me permettre un avis 25 ans c’est beaucoup trop jeune, vous auriez dû attendre d’en avoir au moins 40, en tout cas c’est ce que je fais avec mes patients, je ne prescris jamais du Bellow avant 40 ans, par contre à 25 ils peuvent prendre 3 Roth par jour il n’y a pas de contre indications.
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A 22 ans pour être précis, en lien avec ma maitrise sur Malamud…Le charme opéra grave à l’époque. Seize The Day me bluffa, Dangling Man me chavira, Augie March me piétina…Je trouve Bellow prétentieux et indigeste aujourd’hui…
Roth m’est venu plus tard (exceptés Colombus & Portnoy), à point nommé pour que je me retrouve total scotché par le vis comica de l’Attache, en 2010.
» harpie hystérique »
Il a une Tourette le vieux.
Chaloux quand je connais les vôtres me concernant avec toute la délicatesse dont je vous sais capable je me dis que si je suis atteinte et bien sûr de nos positions vous conserviez la plus enviable et vraisemblablement respectable il existe une marge de sécurité qui fort heureusement nous sépare et nous rangé dans des catégories différentes, moins armés que vous je serai toujours moins nuisible et moins efficace â l humiliatîn si tant est que ce but m’obsède un jour seulement.
Oui, Ed, une grosse panse farcie des pires bacilles, tares, malformations, syndromes etc.
Bien Que de nos positions …
Tout ce qu’on peut déduire des propos assez cons d’Annie Ernaux, c’est qu’elle n’a pas aimé l’avant dernier prix Goncourt, décerné à une femme. elle ne lit sans doute plus…
Enfin, toutes ces folles en rut commencent sérieusement à nous faire chhier avec leur égalitarisme à la con.
(à 12h16)
Michel, dommage de vs insurger si unanimement alors qu’il y a ds votre radicalité même des ferments parfs d’une gde fraîcheur, entre autres pédagogique.. le « twit vitesse » de PA sur Annie Ernaux, autre forme d’auberge espagnole que #me too ou Time’s up en cinéma.. dieu forcé peu à peu de tenter d’y reconnaître les siens? Au vrai en quoi serait-ce un défaut d’être « en ruth » d’après vs?..faudrait savoir
Vs savez b que le CSA avait rendu rapport, en pure perte d’ailleurs, sur la place des femmes : même « experts », elles sont estampillées plutôt « témoins »..ou alors la testo est censée couler à flot ds leurs veines pour « prendre la barre » (sic)… elles coupent moins facilement la parole..voyez sur les financements des films fçais… pas tjs un « sexisme » qui est à l’oeuvre.. us, habitudes, reconductions de comportements… et une solidarité féminine qui reste à construire en contrepoint (les femmes parfois plus solidaires des hommes qu’entre elles, horreur, malheur) – mais pourquoi la construirions-ns quand on ne se sent pas en conflit ni en compétition envers eux?.. néanmoins un constat sociologique : les femmes a priori perdantes, à compétences égales. Le tout étant de ne pas opter, afin de corriger le tir, pour faire de la féminité ou tte autre catégorisation un atout aveugle, stupide et contre-prod de discrimination positive..
Médusée de lire ici ou là, après lecture du bon papier complet de votre Passou, que Roth serait misogyne? Il faut voir comme il se dépeint lui-même dès l’abord en auto-dérision, fifils à sexualité certes débridée ms tjs un peu honteuse… comment, Alexander bosse pour le cabinet du Maire et fait des cochonneries par définition peu casher avec le Singe ? Détourne des Blondes qui ne sont pas « de la Religion », complaisamment observées dans la glace pendant que Sa Virilité Toute Puissante « noire de poils »(ds le texte) leur bouscule le brushing..vas-y, regarde… victoire victoire ! C’est d’une drôlerie sans nom, anxieux, névrosé, immature, pas tellemnt complaisant sous le piment de la tranche de veau.. Schylock, un de mes préférés avec la Tache..et Pastorale, Levov « Le Suédois » auquel tt était promis… ex Miss New Jersey le trompera derrière son dos comme l’Amérique pseudo triomphante l’aura trompé.. son propre frère Jerry, qui l’incite à larguer sa petite bègue (Merry) qui lui cause du souci…grain de sable qui bouche le port.. le paternel écartelé, l’autre bien individualiste lui conseillant de fiche le tout à la poubelle, de « vivre enfin » sans s’encombrer de broutilles…Jerome accuse Seymour de « faiblesse »..sous-entendu c’est bien fait pour toi, tu n’avais qu’à pas t’attendrir! le personnage de la fille est d’une telle beauté… qd Le Suédois s’angoisse de lui avoir effleuré les lèvres pour dire bonsoir, « un baiser de père innocent », pourtant cela le travaillera jusqu’à la tombe..
Malamud aussi est merveilleux, ds un genre plus discret-développé, moins directement âpre.. et Bellow ! Si on va par là, autant Ramona est solaire, autant Madeleine n’est pas à prendre avec des pincettes, ds Herzog.. cette froide calculatrice qui s’est envoyée en l’air avec l’ami Val, tout en dévisageant de ses yeux clairs le pauvre Moses en pleine déprime..menteuse, opportuniste..et lui, écrivant ses lettres délirantes.. Josée Kamoun, fort belle femme trad, un vrai canon aussi belle que Rosanna Arquette (jeune)
Jazzi qui m’avez posé chez moi RdC la question de savoir si les vins de Bx touchés par la grêle, je ne sais pas, ne suis pas à Bx..alors qu’apparemment Annie Ernaux twit depuis Cheval Blanc? Amusant
Oui, c’est vrai, on peut d’ailleurs juger de la fraicheur pédagogique des considérations de Blabla sur Caim…
Chaloux c’est pas un scoop, cairn . Michel Alba pour ceux qui souhaitent les info complémentaires.
A chaque fois qu’Annelise poste sur la RDL, n’est-ce pas un peu comme une apparition de la Vierge?
… Ou la reine de Naples chez les Verdurin…
Du plus haut comique… Bravo.
J’ai réagi avec humeur et cet humour grinçant qu’on me connaît aux propos d’Annie Ernaux parce qu je les trouve parfaitement injustes et délirants.
L’avant-dernier Goncourt à été décerné à une femme, Slimani. Anni Ernaux elle-même bénéficie de toutes les marques d’attention pour ne pas dire de tous les honneurs. Que lui faut-il de plus ? Y a-t-il une seul femme artiste, écrivain qui ait à se plaindre de quelque injustice que ce soit à son égard ? Je ne vois pas.
Cette revendication perpétuelle des femmes qui se sentent méprisées dans leur reconnaissance à quelque chose de grotesque et d’irritant. Que les femmes dans la société soient maltraitées c’est une autre histoire, et je m’associe à cette lutte parce qu’elle est juste. Mais les propos d’Annie Ernaux ne reposent que sur une scie qui finit par nous gonfler ! Comme le désir de voir dans l programme de l’agrégation des femmes ! Comme si Marguerite de Navarre ou Louise Labbé n’étaient jamais au programme de l’agrégation ! Elles nous font chhier !
l’Ascension est passée, Chaloux – ou alors comme chez Bruno Dumont, la statuaire brinqueballe avant de verser par terre dans un gd scintillement au désert
(Vous toujours, Michel):
… encore à propos de Roth..parce que c’est une conversation que j’avais eu il y a des années avec le président d’Union des Déportés d’Auschwitz, Raphael Esrail, Français natif d’Izmir.. savoir s’il trouvait que ds ses livres, ou ceux de Bellow – on ne parle pas ici naturellement de Singer etc – lui voyait taches ou traces ce que vs appelez de façon assez judicieuse « le fantôme d’Auschwitz ».. il ne s’en souviendra peut-être pas, ms sa réponse était des plus fines..m’avait fait penser à Tiphaine Samoyault, « la main négative » , cette présence pariétale en creux et ombres
Que les femmes dans la société soient maltraitées c’est une autre histoire, et je m’associe à cette lutte parce qu’elle est juste. Mais les propos d’Annie Ernaux ne reposent que sur une scie qui finit par nous gonfler ! Comme le désir de voir dans l programme de l’agrégation des femmes ! Comme si Marguerite de Navarre ou Louise Labbé n’étaient jamais au programme de l’agrégation ! Elles nous font chhier !
Ah ah ah..vs êtes vif hein? Y a du nerf
Annie Ernaux petite prof de province, en mâle de reconnaissance, ancienne fille a soldats… so what ?
Y ‘en a icite pour s’y identifier ?
Annelise, ne confondez-vous pas l’Ascension et l’Assomption? Je croyais que nous étions en terre chrétienne mais j’ignorais que nous eussions passé le 15 aout!
Annelise dit: 27 mai 2018 à 13 h 59 min
Annelise,
depuis quelques jours, je ne peux poster sur votre blog.
La mere Ernaux fait iech le genre feminin.
Et surtout on ne fera jamais croire à un personne sensée t douée de bon sens que si les femmes n’attignent que rarement la grandeur des hommes dans la création littéraire, notamment, ce serait la conséquence d’un machisme impénitent ! Faut arrêter de nous prendre pour des cons !
Qu’elles écrivent des chefs-d’œuvre capables de rivaliser avec ceux des grands écrivains et qu’elles arrêtent de se plaindre. Les femmes aussi sont honorées quand elles sont de grands écrivains : Louise Labbé, Marguerite de Navarre, Madame de Sévigné, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras notamment. Je n vois pas que Margurite Duras, qui a reçu le Goncourt et qui était et reste célébrissime ait jamais souffert de quelque machisme la concernant qui ait fait obstacle à sa rconnaissance. Le modèle culturel qui est le nôtre, et qui vient de loin, qui vient du Moyen-Âge et de la place de la femme qui a été ménagée dans notre culture occidentale par la révolution culturelle de l’Amour au XIIè siècle, laisse toute sa place à la gente féminine, qui en a même abusé auprès des rois et autres princes de ce monde.
Pour ma part, j’admire d’autant plus un très grand écrivain et poète comme Henri Michaux qu’il refuse catégoriqumnt de s’inscrire dans cette logique bourgeoise et mesquine de la reconnaissance sociale. Il est au-dessus de ça ! Merde alors !
Oui, cette histoire de fantôme d’Auschwitz est un lieu commun rebattu. Blabla semble le seul à ne pas s’en apercevoir. D’ailleurs, il s’en aperçoit peut-être, sans le savoir tant son savoir est étroit, puisqu’il n’écrira jamais son livre.
J’admire beaucoup Annie Ernaux, pour son courage sans faille à regarder et exprimer ce qui est. C’est une des vertus les plus rares qui soient (il n’y a qu’à lire Blabla pour s’en apercevoir. Hurkhurkhurk! Là, j’exagère!). Pour le reste, elle a bien le droit de prendre l’Ascension pour l’assomption, comme tout le monde…
chaloupe toujours a exciter le dement.
J ‘ai toujours pensé qu’ils devaient se pacser dans un oremier temps avant d’experimenter la sodomie, experience necessaire a leur entrepise litteraire.
Le dement ayant foiré une precedente experience meetic sur la rdl.
Et puis quoi on pourra bien leur apporter des dragées. Non ?
Je sais,
je préfère mon oralité dyslexique.
LVDB, comme témoin à ce mariage, je songe à solliciter une vieille gou.ine extrêmement vulgaire. Pour préparer au mieux cet évènement, pouvez-vous, d’ores et déjà, me communiquer les jours où vous seriez libre?
Et puis ca changera chaloupe de ses petits travers: La copulation tarifée de notaire, avec des vaches bien en chair et en deficit testamentaire, dans un petit hoel glauque et cracra de province, lol.
Les femmes ont pris le pouvoir, que veulent-elles de plus ? Mettre les hommes en esclavage ? Mais c’est déjà fait ! Elles ont désormais l droit reconnu par tous d’être une pu.tain sans vergogne et d’envoyer chhier les hommes en les utilisant comme des clinex : c’est mon corps, c’st mon corps, je fais ce que je vux de mon corps ! La belle affaire. Que veulent-elles de plus ? t si elles divorcent, la justice lur accorde 9 fois sur dix la garde des enfants au détriment du mari, qui peut dire adieu à sa progéniture. Le Père est mort. Que veulent-elles de plus ?!!!!!!!!
Y a de quoi devenir misogyne vraiment !
chaloupe je m’ai gouree.
Lire :
dans un petit hotel glauque et cracra de province, lol.
WGG et les femmes :
Un poète.
Moi, en revanche, je ne me suis pas trompé.
LVDB, j’aime trop l’amour et mon pognon pour payer.
Ah Merdre,
dans un petit hotel glauque et cricri de province, lol.(MDRRRR).
chaloupe est un peu coincé de l’entre jambe; il compense avec de la petite monnaie. Avec le dement de l’en je leur predis un grand avenir. Il vecurent enrages virtuels et n’eurent pas d’enfant.
LVDB, n’oubliez pas de me communiquer vos disponibilités. Je tiens au décorum!
J’ai quelques cas comme ça parmi mes élèves à Janson. Je les vois les pauvres maris dont la femme, parfois pas divorcée, vit ailleurs avc un autre, et le pauvre diable de mari se débattre avec mille problèmes pour que son gamin rest équilibré, ne fasse pas trois heures de transport par jour pour venir à Janson le matin et repartir dans on ne sait quel coin de Paris ou de banlieue où la mère veut absolument que le gamin vive, t le père de me parler de sa passion pour la philosophie dans tout ce chaos social avec le gamin au milieu qui fait ce qu’il peut pour survivre à tous ces déchirements et qui est haï par une partie de la classe en plus parce qu’il a pris la défense, en brave garçon, d’une fille persécutée par les autres sur les réseaux sociaux ! C’est l’enfer qu’elles créent autour d’elles, toutes ces femelles !
Chaloupe, le dement de l’en a les memes moyens que vous. Tres limités.
Pourquoi ne pas lui proposer la botte au formule 1 du XVIIIeme ?
Et puis vous nous raconteriez, un roman a quatre mains. Le liquidateur de biens et le prof dement de l’en font leur comming soon.
Extra, nan ?
Mais si vous faites votre coming out on lira avec le même plaisir, chaloupe.
LVDB, j’ai un énorme défaut, je suis extrêmement fidèle. Après ce pénible exploit, il me faudrait rentrer depuis le XVIIIe à la maison, (une trotte!), à genoux, avec un cierge dans les mains, ce qui amuserait probablement mes voisins (Annelise sait-elle que la fête des voisins est passée? Sinon faites-lui tenir le message) mais dont je n’ai malheureusement pas le temps. Cause agenda.
Et ce qu’elles appellent leur libération sexuelle, c’est le droit d’être aussi fourb et pervers que les hommes en étant l’esclave de ses désirs. On comprend dès lors très bien qu’elles ne puissent jamais devenir de grands écrivains ou de grands artistes, car, comme l’a bien montré Freud, la création se bâtit sur la sublimation des désirs. Jouir comme une s.alope ou être un grand écrivain il va falloir choisir ! Et on peut dores et déjà prédire que les élues seront peu nombreuses.
« Freud, la création se bâtit sur la sublimation des désirs »
Preuve que Freud ne dit jamais de conneries, un des plus grands livres du XVIIIe siècle : Les mémoires de Casanova.
A 63 ans passés, le pauvre Blabla croit encore que son aiguillette nouée depuis la pré-adolescence est le d’un signe de chef-d’œuvre à venir. On ne peut pas pousser plus loin la naïveté.
C’est sur que sur la rdl on n’aura jamais le portrait de ce conteur hors pair.
Il emporte un peu de notre vie, lui aussi.
« Celui qui deviendra l’une des voix les plus célèbres des ondes est né le 21 octobre 1929 à Boulogne-Billancourt, des amours d’une couturière de Montmartre avec un Normand d’origine aristocratique. Ses parents se rencontrent à Paris, dans un bal au 13 rue Cognaq-Jay. »
https://www.ledauphine.com/france-monde/2018/05/27/le-journaliste-pierre-bellemarre-est-decede
Bis
« Freud, la création se bâtit sur la sublimation des désirs »
Preuve que Freud ne dit jamais de so.ttises, un des plus grands livres du XVIIIe siècle : Les mémoires de Casanova.
A 63 ans passés, le pauvre B.la.b.la croit encore que son aiguillette nouée depuis la pré-adolescence est le d’un signe de chef-d’œuvre à venir. On ne peut pas pousser plus loin la naïveté.
le signe d’un chef-d’œuvre à venir…
Blabla : « Jouir comme une s.alope ou être un grand écrivain il va falloir choisir ! »
Dire que tu n’auras eu ni l’un ni l’autre!
Amen…
berenice 7h13;Vous écrivez à mon propos: » vous vous répandes sous un autre pseudo sans aucun respect pour la courtoisie…sous d’autres habits..mauvaise foi..perversité etc..etc.. ».
Je n’ai aucune magnanimité . Je dis que vos insinuations sont fausses. Je vous serais reconnaissante de bien vouloir révéler l’autre pseudo que j’utilise pour répandre des inanités et des horreurs au mépris de la courtoisie.MERCI.
La transparence,
« L’historien (Georges Bensoussan) a été relaxé par la Cour d’appel de Paris de toute accusation de racisme et d’incitation à la haine pour ses propos sur les musulmans. Un arrêt qui devait mettre fin à deux ans et demi de harcèlement. Mais le CCIF se pourvoit en cassation. »
Paul Edel 8h46. merci pour le nom de Mercer. J’avais vu ce film il y a longtemps; j’avais été emballée, les copains aussi, et hier j’ai vraiment ri, il n’a pas pris une ride; rien de vieillot, même si les temps et les situations politiques ont changé. j’avis oublié le nom de l’acteur masc, ce matin j’ai vérifié, David Warner, il a un palmarès incroyable. La fin est excellente, devenu jardinier, il compose un parterre de fleurs qui dessine la faucille et le marteau …après le voyage héroï -comique ds la décharge d’ordures. A revoir, si possible
Gisèle, que vous ne soyez pas magnanime en réalité n’étonne pas, quant à la suite si vous ne vous reconnaissez plus ce n’est pas de mon ressort. Que vous continuez sous de multiples identités rejoint le thème que vous débattez à propos de la tache, c’est concomitant .
Continuiez.
C’est le contraire de l’histoire de Nabokov, le russe exilé qui entre dans une librairie marxiste, achète une faucille et un marteau en plâtre et entreprend d’écraser la faucille avec le marteau sur le comptoir même de la librairie.
(Les petits écrivaillons de la gauche révolutionnaire en charentaises me font passer de délicieux moments. Tellement insignifiants qu’il faudra bientôt un microscope pour les lire)
JJJ 9h32. Vous m’avez parfaitement comprise. La manière dont je me suis exprimée pouvait prêter à confusion, d’où l’interprétation de Hamlet. C’est un libraire qui connaît bien la littérature, vaste éventail.Sidéré lui-même de l’affluence et de la demande. »Némésis » ? ds 15 jours ! Et j’avoue que si Roth connaît un tel succès je trouve cela un bon signe; les dernières grandes ventes furent les oeuvres de Valérie T…Que certains, grands connaisseurs lui préfèrent Bellow,pourquoi pas. Incapable de les traduire, dommage.
« On n’écrit pas sur un sujet pareil sans une énorme documentation. Sans quoi, on fait n’importe quoi, sans prudence et sans nuances. C’est ce qui arrive ici, comme il fallait s’y attendre. Et quand on dit qu’il fallait s’y attendre c’est qu’on n’attend plus rien. »
la magngna et la mere d’au chat ont l’alcool mauvais. Ont dû passer ne mauvaise fete des meres, comme madame Silk?
La blogueuse du blog cinoche ne doit pas non plus boire que de l’eau. Elle fournit le décodeur?
Ramener le travail de J. Kamoun a sa ressemblance avec R. Arquette jeune, j’ai du mal ensuite a imaginer la pertinence professionnelle en matiere de critique cine de cette souillon de l’image.
G. Bensoussan importe en metropole ses petites haines qu’il n’a pas ose aller exprimer sur ses anciennes terres coloniales.
Annelise : à quand l’égalité parfaite entre H/F, dans un film ? … 4 rôles masc ? en face 4 rôles Fem , et que ça saute ! François Ozon peut aller se rhabiller.
Et le Samouraï se faire hara-kiri.
Allez je m’y colle j’en parle.
Alors j’avais vraiment aimé « en finir avec Eddy Bellegueule », d’autant plus qu’à chaque critique positive je trouvais que « ce n’était pas ça », « pas vraiment ça ». Je veux dire que je trouvais qu’on aimait ce livre pour de mauvaises raisons, qui ne correspondaient ni au propos ni aux buts recherchés (d’après moi) par le tout jeune auteur.
On aurait dit que les lecteurs ne voyaient qu’une partie du livre : celle qui décrivait les scènes sordides et crues, que le jeune adolescent avait subies.
Or, ce qui m’intéressait moi, c’était la seconde partie du livre : celle qui analysait sociologiquement son parcours, qui décrivait « l’habitus » et la « distinction » de son milieu d’origine, (pour utiliser la rhétorique bourdieusienne) et qui, du même coup, éloignait le pathos et tenait à bout de bras le « fait divers » (la persécution d’un ado homosexuel).
L’originalité du tout étant évidemment l’insolence, l’audace qui caractérisaient la démarche : comment un tout jeune homme pouvait-il ainsi, à la fois, casser l’image du « bon prolétaire » si cher au « peuple de gauche », et en même temps, se mettre soi-même tellement en danger, puisqu’il prenait pour objet d’analyse soi-même et les siens ? Ne savait-il pas qu’il désorientait complètement la majorité des lecteurs, pour qui on en doit pas « renier » ses origines (or, c’était précisément ce qu’il faisait, jusqu’à changer d’état-civil) sauf à porter une « accusation » légitimée par la souffrance (et donc un tel livre serait une pièce pour un procès ?) , or il semblait que le livre poursuivait pourtant d’autres buts. Etait-ce l’esprit de vengeance qui animait le jeune auteur, qui ne pouvait ignorer, cependant, qu’un certain nombre de lecteurs viendraient à lui pour se repaître de la description du sordide ? Il me semblait que « pas seulement », que c’était une sorte d' »ivresse de la compréhension » qui le poussait ainsi à se mettre soi-même en lumière. Un peu comme le Fritz Zorn de « Mars », (à l’exact autre bout de l’échelle sociale) avec lequel il partageait l’acuité de vue et la jeunesse.
Mais justement : cette jeunesse me serrait le coeur. Louis mesurait-il bien ce qu’il entreprenait ? Ne savait-il pas que le dévoilement de la violence provoque bien souvent, en boomerang, une autre violence, plus acérée encore ?
Le second livre de Louis avivait encore mes craintes : avec toujours la même méthode d’analyse et cette sorte de désarmante naïveté, il y relatait en détail un viol qu’il avait subi. Là encore, le sordide était prétexte à introspection et analyse. Là encore, l’auteur se mettait gravement en danger, en voulant éclairer ce qui était obscur… Et j’avais peur des conséquences qui pouvaient en découler : il me semblait que l’auteur cherchait le danger, y trouvant comme une pulsion du côté de chez Thanatos… Je m’attendais presque à lire la nouvelle de son assassinat, tant son insolence semblait devoir être intolérable à la bien-pensance, la pudeur et la mesure… Toutes qualités éminemment « classifiées » !
Cette insolence continuait par ailleurs : non content d’ignorer superbement les ambiguïtés de lecture qu’il pouvait provoquer, non content de fouler les conventions et de se prendre lui-même comme sujet d’analyse sociologique, le voici qui, avec deux ou trois compagnons, Lagasnerie et Eribon, réclamait tout bonnement la censure d’un intellectuel de renom lors d’un colloque historique : Marcel Gauchet. C’était évidemment insupportable (notamment à mes yeux, car la censure n’a jamais rien réglé, de même que fermer un robinet n’a jamais empêché la moindre inondation) et maladroit, même si l’argumentation et les positions politiques de Gauchet le désignaient comme ennemi de tout le courant de pensée qui, visiblement, irriguait Louis, de Bourdieu à Foucault.
On en était là, et je tremblais pour le jeune homme.
Et voici qu’il publiait (déjà…) un troisième livre : « qui a tué mon père », sans point d’interrogation, comme pour promettre une réponse contenue dans la question…
Je décidai d’aller écouter Louis à l’Armitière. J’arriverai un peu en avance et ainsi j’aurai le temps de lire le livre que j’achetai l’après-midi même… (je l’ai eu d’autant plus, ce temps de lire, que le texte est ultra court et que Louis arriva trois bons quart d’heure en retard, grève des trains « que je soutiens totalement, précisa par trois fois le jeune auteur », oblige…
La salle était pleine.
(suite à demain)
Le sort que le Mémorial de la Shoah a réservé à Gorges Bensoussan, que je soutiens totalement, est une TACHE qui ternit le Mémorial. En tant que petit-fils des déportées, Rachel Al.ba, née Schneider, et Slema Schneider, sa sœur, dont les noms sont gravés sur le Mur des Noms, je m’insurge contre la décision de la direction du Mémorial de ne pas reconduire le contrat de l’historien G. Bensoussan. C’est une HONTE !
Je demande au directeur du Mémorial, Jacques Fredj, de revenir sur sa décision contraire à tout esprit de justice et de paix.
http://www.tribunejuive.info/justice/georges-bensoussan-lache-par-les-juifs-de-cour-innocente-par-la-justice-par-sarah-cattan#_ftnref1
Pourquoi ceux qui lisent Roth en v.o. et ceux qui le lisent en traduction (« close reading »/ lecture attentive ou de très près impossible) ne risquent pas de se mettre d’accord :
(l’article est en anglais)
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2017/08/01/nouvelle-cuisine-philip-roth-in-french-translation/
Allez, se quitter sur le rire de Ph. Roth, qui nous fait comprendre que ses derniers livres ne peuvent pas etre lus avant d’avoir atteint un certain âge.
https://www.arte.tv/fr/videos/044603-000-A/philip-roth-sans-complexe/
Il y a de ces lettres qui ont un délicieux parfum de faux. Je dis ça, je ne dis rien.
on ne connaît pas la raison pour laquelle le directeur du mémorial a mis fin a la collaboration de Georges Bensoussan
la seule chose qu’on puisse dire en l’absence d’une information plus précise est que cette mesure étonne et semble injuste.
Georges Bensoussan est un historien d’une grande compétence et d’une grande honnêteté intellectuelle ,très habité par l’urgence d’un combat pour la sauvegarde de la laïcité.
il est regrettable qu’il n’ait pas été plus écouté lorsque sous le nom d Emmanuel Brenner il dénonçait les menaces qui pesaient sur elle dans « les territoires perdus de la République »
A propos de Philip Roth, ayant pris conscience que le monologue drolatique de « Portnoy’s complaint » avait été si apprécié par ceux qui lisaient directement en anglais, mais avait laissé un curieux gout de
(suite à demain)
Paul Edel,
j »apprécie votre
(A suivre…).
Je me souviens que j’allais souvent à l’Armitière, il y a vingt ans, lorsque j’ai brièvement habité Rouen. De mon appartement, situé non loin là, du côté de la rue Saint-Patrice, ou d’un terrible self situé en premier étage, dont j’avoue avoir tout oublié, à part la lourdeur des sauces, le durillon des viandes, le mal-cuit des légumes, le pataugement des entremets, où je déjeunais solitaire les samedis où je ne rentrais pas à Paris, j’y étais en quelques pas, non sans avoir visité auparavant la librairie Elisabeth Brunet. C’est dans ce petit endroit que je me souviens déniché à un prix très abordable les premières prépublications de Proust dans la Nouvelle Revue française qui doivent encore se trouver quelque part dans ma bibliothèque, bien que je ne les y ai pas croisées depuis bien des années.
(La suite à demain)
que je me souviens avoir
C’est amusant, Clopine, ce petit début me montre que j’aurais des tas de choses à écrire de mon séjour à Rouen (environ deux ans).
J’y ferai un petit aller-retour cet été.
On ne le connaît pas, DHH, ou on ne le connaît que trop bien, hélas ! La trouille.
Chaloux n’allez pas gifler cette ville qui ne vous a rien fait. Il pleut souvent à Rouen, ce n’est pas une raison.
le droit à l’avortement au coeur de l’actualité : 15 000 avortements illégaux ont lieu chaque année en Israël
source : the times of israël
https://fr.timesofisrael.com/15-000-avortements-illegaux-ont-lieu-chaque-annee-en-israel/
Ce que dit Ph. Roth sur les familles fo.utue du fait qu’elles donnent naissance à un écrivain, c’est à peu près ce que dit aussi Th. Mann.
« mais avait laissé un curieux gout de… »
de foie de veau, sans doute, à en croire le paresseux Neuhoff, et la gueule de bois.
300 cerf-volants flanqués de cocktails Molotov lancés depuis Gaza en un mois
(Times of Israël)
Mes souvenirs de cette ville ne sont pas acrimonieux, mais ils sont riches, ce dont je ne m’étais pas aperçu jusqu’à maintenant. D’ailleurs, ce n’est pas la ville qui se ré-ouvre, c’est le temps.
Cent morts et des centaines de blessés par balles, gravement. Zéro mort côté Tsahal. Un double blocus qui maintient la population de Gaza à l’indigence , il me semble que la misère ne soit pas le meilleur diplomate. Que le Hamas conscient manipule l’innocence la naïveté d’adolescents ne devrait pas les transformer en cibles de balletrape, côté défense n’existerait il aucun autre moyen pour faire reculer ce qui a été évalué comme une atteinte au droit en place, une émeute, un danger?
Bérénic, vous exigez combien de morts du côté juif pour que votre conscience soit enfin apaisée…?
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