Pour saluer Claude Durand, éditeur « intuitu personae »
Il vient de disparaître à 76 ans, dont quarante-cinq dans le bâtiment. Entendez : l’édition. Il avait fait ses classes au Seuil dès 1958 où il publia des dissidents de l’Est et des romanciers latino-américains, traduisant certains de ceux-ci avec sa femme Carmen d’origine cubaine. Le Garcia Marquez de Cent ans de solitude et le Soljénitsyne de l’Archipel du Goulag furent ses grandes révélations, et par la même ses grandes découvertes, de cette époque. Vingt ans plus tard, il quitta une maison qu’il aurait aimé diriger pour Grasset dont on lui proposa la direction générale. Le courant ne passa pas et deux années ne s’étaient pas écoulées avant qu’on le retrouve Pdg de Fayard, grande et vieille maison qu’il bouleversa en s’y installant pour trente ans.
Il était à la fois celui qui projetait sa Maison dans l’avenir, enjoignant ses collaborateurs à s’inscrire dans la durée, à ne pas s’interdire les projets patrimoniaux à la rentabilité incertaine mais à l’intérêt certain pour la vie des idées ((l’énorme biographie de Rimbaud par le regretté Jean-Jacques Lefrère, ou celle de Victor Hugo en plusieurs volumes par Jean-Marc Hovasse la Correspondance de Satie etc), tout en se consacrant lui-même de son côté à monter des coups, spectaculaires, médiatiques, à court terme, d’une qualité discutable, et qu’il savait lancer et imposer comme nul autre, mais susceptibles de tenir le devant de la scène pendant quelques mois, de faire rentrer de l’argent frais dans la maison
Orgueilleux, mû par une constante volonté de revanche sociale, l’ancien instituteur issu des milieux populaires, né à Livry-Gargan en 1938, avait longtemps rêvé de faire partie d’une certaine élite. Sa candidature in extremis à 75 ans à un fauteuil vacant à l’Académie française, encouragée et appuyée par l’un de ses auteurs les plus fidèles (Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel) était sa dernière chance pour « en être » enfin par-delà les réseaux où il s’était progressivement intégré.
Une puissance de travail hors pair. On connaît peu d’éditeur à la tête d’une maison de la dimension de Fayard qui ait autant payé de sa personne dans le travail avec l’auteur, relisant les manuscrits un crayon rouge à la main, et jusqu’aux épreuves qu’il relisait jusqu’aux derniers moment – mais on connaît peu d’éditeurs qui ait eu un passé d’instituteur et qui le soient restés face à leurs auteurs. Il est vrai que son manque de confiance mêlé d’angoisse le retenait de déléguer nombre de tâches.
Claude Durand n’était pas éditeur aux heures de bureau mais en permanence, samedi, dimanche et fêtes. Il ne le vivait pas comme une profession mais comme un mode de vie et un état d’esprit, voire comme une vision du monde. Ses débuts dans l’ombre de Jean Cayrol au Seuil n’y sont pas étrangers.
Il n’avait pas de goût pour les couvertures, souvent bâclées lorsqu’elles étaient de son seul ressort, abandonnées à la seule typographie par facilité. Seul le contenu l’intéressait. Mais si sa réussite fut incontestablement dans plusieurs secteurs (histoire, biographies, essais, sciences humaines, spiritualité et musique notamment), la patte Durand demeura invisible en littérature.
Des faux pas, il y en eut, qu’il fut trop fier pour ne jamais les reconnaître : certaines enquêtes bourrées d’erreurs parce que bouclées dans la hâte (La face cachée du Monde, de Pierre Péan et Philippe Cohen) ou un tome contesté du Journal de Renaud Camus, La campagne de France, pour lequel il n’hésita pas à se mouiller personnellement en signant une préface quasi militante ; il le fit également, avec la même jubilation tant il jouissait de provoquer et d’agacer le milieu littéraire, lorsqu’il préfaça le médiocre et ragoteur Journal de Jacques Brenner en cinq tomes qu’il n’hésita pas à qualifier de « monumental ». D’autres encore. Quant au transfert sonnant et trébuchant de Michel Houellebecq pour La possibilité d’une île, arraché à Flammarion avec son éditeur pour la possibilité d’un Goncourt, il se conclut in fine par le retour de l’auteur au bercail.
Cela lui sera peu compté quand subsistera longtemps encore l’image de l’éditeur/traducteur de Cent ans de solitude et de celui de l’œuvre d’Alexandre Soljénitsyne. Avec ce dernier, de même que pour quelques autres (Ismaël Kadaré), il exerça également la fonction d’agent littéraire mondial, en dépit du possible conflit d’intérêt. De même, ce qui est moins connu, car ce qui relève des contrats n’est guère public, était-il personnellement lié à nombre de ses auteurs par une clause intuitu personae qui leur permettait de quitter la Maison s’il était amené à la quitter, pratique discutable lorsqu’on occupe un poste de Pdg d’une maison au sein d’un groupe, Hachette en l’espèce. C’était son privilège, acquis grâce à sa douce et forte personnalité, à son réseau d’amitiés. l’air de rien, cette clause le définissait mieux que tout article tant par son caractère secret et dérogatoire que par le lien personnel et intime exceptionnel qu’elle supposait entre lui et « ses » auteurs.
Politiquement, il pouvait éditer toutes tendances confondues, aussi bien François Mitterrand que Edouard Balladur tout en restant attaché à Simone Signoret, Jacques Attali ou Lech Walesa, mais demeurait fidèle aux idéaux mendésistes de sa jeunesse. Ce tropisme le définissait aussi sur le plan humain. D’un tempérament plutôt secret, il parlait peu, murmurait le plus souvent, et préférait écouter. De ses passages au Seuil et chez Grasset, il avait conservé l’amertume de ne les avoir pas dirigées, sentiment vindicatif qui lui valut de fortes inimitiés dans un milieu dont il était l’un des maillons tout en s’en tenant à l’écart.
En avril 2009, celui qui avait été l’éditeur, et souvent l’ami de Alexandre Soljenitsyne, Madeleine Chapsal, Danilo Kis, Max Gallo, Jacques Attali, Janine Boissard, Pierre Péan, Jean Vautrin, Michel Rio, Erik Orsenna, Juan Goytisolo, Jean-Marc Hovasse, Patrick Besson, Frédérick Tristan, Yann Quéffelec, Jeanne Champion, Angelo Rinaldi, Elisabeth Badinter, Michel Chaillou, Eric Neuhoff, Nadine Trintignant, Alain Fleisher, Christine Arnothy, Norman Spinrad, Alain Vircondelet, Jean-Luc Barré, Bernard Violet, Mehdi Belhadj Kacem, Jean-Louis Debré, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Jean-Robert Pitte, Anne Pons, Marc Fumaroli, et des centaines d’autres, avait rendu son tablier au groupe Hachette pour raisons de santé (insuffisance respiratoire de grand fumeur) après avoir passé près de trente ans à la tête de « sa » maison. Il n’en continua pas moins à suivre jusqu’en 2011 certains des auteurs qui lui étaient attachés dans un bureau … de l’immeuble d’à côté afin de dissiper toute ambiguïté vis à vis de son successeur, Olivier Nora.
Comme d’autres de ses pairs avant lui (Bernard Grasset, Robert Laffont, Pierre Belfond, André Balland…), il ne put s’empêcher d’écrire, convaincu d’avoir sacrifié sa vocation d’écrivain au profit de sa carrière d’éditeur. Il est vrai que le jury Médicis l’avait conforté dans cette conviction en couronnant sa Nuit zoologique en 1979. Une fois retraité, il publia quelques romans qu’il vaut mieux oublier, à commencer par ses romans à clés sur le milieu. J’aurais voulu être éditeur (Albin Michel) est rédigé dans un esprit potache. Même les noms fleurent bon le canular de khagneux, mais il y a un âge pour ça. On sait qu’il est toujours préférable d’agir par la bande plutôt que frontalement, et que le pas de côté donne une meilleure vision des choses. Mais là ? Les tribulations d’ « un explorateur ingénu de nos tribus éditoriales et littéraires » dans le marais de l’édition parisienne, l’un des milieux les plus incestueux et les plus conservateurs qui soient. Coups tordus, clientélisme chronique, jurés corrompus, livres de nègres, trafic d’influence, renvois d’ascenseur, vanitas vanitatum. Le plus extraordinaire, et cela dépasse ce seul cas, est de constater une fois de plus que, lorsqu’un éditeur se mêle d’écrire, il commet toutes les erreurs qu’il a reprochées à juste titre à ses auteurs durant toute sa carrière. On comprend que Claude Durand ait voulu être éditeur mais on ne comprend pas qu’il se soit cru auteur avec un tel livre.
Mieux vaut retenir son récit/dossier paru en 2011 Agent de Soljénitsyne (Fayard). Ni écrit ni édité, son livre n’en réussit pas moins à être passionnant tant la matière en est riche, foisonnante ; il est vrai qu’il est consacré à un personnage de choix, que l’auteur considère comme étant sans conteste « le plus grand écrivain de la seconde moitié du XXème siècle dont l’œuvre vivra longtemps ». Un dossier donc, truffé de notes, d’articles, de compte-rendus, de citations et surtout de lettres inédites entre le grand écrivain russe et, comment dire : son éditeur ? son agent international ? son représentant ? son meilleur avocat ? Il est à la fois son ombre et dans son ombre, dans la plus noble acception de l’expression.
On voit que ce n’est jamais simple avec Claude Durand. Il est vrai que l’on connaît peu d’éditeurs français qui se soient maintenus tout en passant de l’autre côté de la barrière, éditeur et agent à la fois, tout en s’offrant le luxe de dénigrer le rôle de ces derniers, du moins en France. Qu’importe, c’était Soljénitsyne le sujet et peu étaient aussi aptes à en parler de l’intérieur que Claude Durand. Non pour l’analyse de l’œuvre (il n’était pas slavisant et ne connaissait pas un mot de russe) mais pour l’histoire agitée, aussi intellectuelle que politique et médiatique, de la publication de cette oeuvre. Les deux hommes étaient liés par une fidélité réciproque de 35 ans, le cas est assez rare pour être signalé, l’écrivain allant jusqu’à présenter son éditeur/agent/ami qui a la haute main sur toutes ses affaires littéraires comme « un homme plein de sang-froid et d’audace en qui il y a du duelliste de l’Ancienne France ».
Si Claude Durand agaçait, c’est aussi qu’il n’hésitait pas à donner des leçons, à faire la morale et à rappeler publiquement ses confrères à la déontologie du métier. Cela passait par des préfaces, des tribunes libres et même, pendant quelques temps, vers 2007, par le biais du « Blog Arthème » sur le site de Fayard. Les billets en étaient de toute évidence inspirés sinon rédigés par lui, si l’on en juge par le style, la liberté de ton et l’esprit de ce qui se ressemble fort à un droit de réponse permanent de celui qui n’aimait rien tant que la position du franc-tireur.
Il aimait à se définir comme un « mercenaire de l’édition » ce que seuls les imbéciles prenaient au premier degré. Il entendait par là rappeler une vieille distinction, que l’on oublie trop souvent, entre le fondateur-propriétaire de sa maison, et celui qui la dirige parce qu’un groupe lui en a confié la responsabilité. La différence, c’est l’argent : une chose est de risquer le sien, un autre est d’engager celui des autres. Car Claude Durand savait que l’édition est fondamentalement un métier de joueur. Et à ce jeu, il fut incontestablement l’un des meilleurs.
Contrairement aux poncifs que nous ont servis les médias pour annoncer sa disparition, Claude Durand n’était ni le pape ni l’empereur de l’édition. Mais, chose rare dans ce métier, il y laissera son empreinte. Celle d’un grand éditeur.
(« Claude Durand en promenade dans un marché de Budapest il y a une quinzaine d’années » photo Passou)
671 Réponses pour Pour saluer Claude Durand, éditeur « intuitu personae »
Prem!
« On sait qu’il est toujours préférable d’agir par la bande plutôt que frontalement, et que le pas de côté donne une meilleure vision des choses. »
Mais on veut pas les voir, les choses ! En on le sait pas, le premièrement… Rien appris rien oublié !
« Mort, où est ta victoire ? », disait Daniel-Rops ; qu’est donc une victoire qui n’est pas frontale ? Atome par atome…
Les tribulations d’ « un explorateur ingénu de nos tribus éditoriales et littéraires » dans le marais de l’édition parisienne, l’un des milieux les incestueux et les plus conservateurs qui soient. Coups tordus, clientélisme chronique, jurés corrompus, livres de nègres, trafic d’influence, renvois d’ascenseur, vanitas vanitatum.
De quoi inspirer un Balzac contemporain qui aurait lui-même beaucoup barboté dans le marais. Les aventures d’un Lucien de Rubempré moderne. On peut rêver. Dans le genre glauque, la France de Hollande n’a pas grand’chose à envier à celle de Louis-Philippe. C’est au fond ce qui nous manque : un Balzac. Même Houellebecq ne fait pas tout-à-fait le poids.
Un très bon poissonnier dans ce marché de Budapest où vous vous êtes promené, dear Passou. décor oriental, acheteurs occidentaux, les littéraires français s’y sentent bien.
le pas de côté donne une meilleure vision des choses.
… quand il ne sert pas à les escamoter
Pas de côté, ou pas de clerc ? Y a une nuance bon Dieu !
Pas de côté, ou pas de clerc ? Y a une nuance bon Dieu ! (Sergio)
» La pente se redresse nettement, le sentier négocie quelques passages délicats entre des barres rocheuses et atteint le pas du Curé (1783 m). Suivre à la descente sur 300 m environ le sentier balisé venant de la Colette verte qui s’engage dans le vallon des Pelouses. Franchir au mieux le ravin (vers 2720 m) pour atteindre une sente repérable dans les éboulis de la rive droite. Celle-ci s’élève rudement, jalonnée par quelques cairns, contourne des escarpements rocheux, grimpe dans les éboulis et rejoint l’épaulement ouest de la pointe de la Saume » (extrait de » Queyras pays du Viso » d’Anne et Jérôme Renac).
J’adore l’indication : « franchir au mieux le ravin ».
On voit par là qu’un pas de côté peut être aussi un pas de clerc. En 1935, des chasseurs alpins en repérage dans le coinsteau demandèrent leur chemin à un curé (?) qui passait par là. On ne les a pas revus depuis. Un pas de clerc dans le pas du Curé ?
J.-M. Le Perv dit: 8 mai 2015 à 18 h 51 min
En 1935, des chasseurs alpins en repérage dans le coinsteau demandèrent leur chemin à un curé (?) qui passait par là. On ne les a pas revus depuis. Un pas de clerc dans le pas du Curé ?
Ils ont pas fini ! Faut ébouler tous les éboulis, franchir un ravin à dix mille pieds comme dans le Mercenaire*, et contourner tout le temps tout…
* Bande dessinée de je sais plus qui, mais de quelqu’un…
p Assouline toujouors faché avec les COD « que nous ont servis »
« Le plus extraordinaire, et cela dépasse ce seul cas, est de constater une fois de plus que, lorsqu’un éditeur se mêle d’écrire, il commet toutes les erreurs qu’il a reprochées à juste titre à ses auteurs durant toute sa carrière. »
Qui aime bien châtie bien !
De Régis Debray à Kamel Daoud : »Vous êtes de ceux qui rétablissent une relation d’égalité entre les deux rives de la Méditerranée, le cimetière marin que nous avons en partage. Une fraternelle réciprocité.
Encore merci, cher Kamel. On a tous ici envie de vous dire, continuez c’est bien parti, on se reverra bientôt. Pour nous tous, ce prix n’est pas un au-revoir, c’est un bonjour. »
Au cimetière marin ?
de constater une fois de plus que, lorsqu’un éditeur se mêle d’écrire, il commet toutes les erreurs qu’il a reprochées à juste titre à ses auteurs durant toute sa carrière.
cette erreur, mutatis mutandis, n’est pas le propre de l’éditeur !
le pas du Curé (1783 m)
2783 m
Encore du grain à moudre offert aux fanas autoproclamés de la « sans morale » mais qui ne savent pas faire autre chose.
Claude Durand mort, cela ne change rien pour moi, mes proches, le pays, et le monde.
C’est comme ça.
Cette réflexion, fort malvenue, n’apporte rien, j’en conviens mais il m’a plu de la faire.
C’est comme ça !
Onnce again
à 20 h 21 min
« c’est comme ça », mais va mettre fin à tes jours sans attendre, c’est comme ça que tu seras libéré. Pour ce que tu as à vivre, sur 12 km², avec un débit adsl.
Claude Durand n’était ni le pape ni l’empereur de l’édition. Mais, chose rare dans ce métier, il y laissera son empreinte. Celle d’un grand éditeur.
Sans doute. Le lecteur lambda, lui, s’en fiche complètement. Ce qui compte pour lui, c’est ce qu’il y a dans le livre, et seulement cela. Savoir comment on est arrivé à ce produit fini paradoxal puisque son histoire ne commence vraiment que quand un lecteur s’en empare, par quelles filières, quels détours, quelles difficultés, quels aléas il a fallu passer pour qu’enfin il le lise, ça n’a pour lui à peu près aucune espèce d’importance et jamais il ne cherchera à s’en informer. Le rôle de ces professionnels de l’édition, c’est de faire le mieux et le plus efficacement possible leur boulot, et de rester dans l’ombre. C’est généralement ce qu’ils font. Je lisais dans « Télérama » un article sur Goliarda Sapienza; on y apprenait que, de son vivant, aucun éditeur italien ne s’est intéressé à ce qu’elle écrivait, et que c’est une éditrice française, Viviane Hamy, qui l’a découverte. Bravo à Viviane Hamy et merci. De ce genre de compliment laconique et distrait, l’intéressée devra se contenter car il est douteux qu’elle en reçoive d’autres, en dehors du cercle restreint de ses amis et de ses confrères. C’est sans doute un peu injuste mais c’est comme ça. L’hommage d’Assouline à Claude Durand est intéressant pour un lecteur lambda tel que moi parce qu’il lui éclaire un peu les coulisses de ces officines où va naître un livre, mais le bébé une fois né, même les parents auront vite fait d’oublier le nom du médecin accoucheur et de la sage-femme. Que ce soit Fayard ou Grasset ou Gallimard qui ait édité Soljénitsyne , le lecteur, il s’en tamponne. Quand il achète le livre, il jette un coup d’oeil distrait à la raison sociale indiquée sur la couverture. Ah bon, c’est édité chez Fayard : ça pourrait aussi bien être Tartempion. Alors Claude Durand, tu penses. Claude Durand, kézaco ?
JC….. dit: 8 mai 2015 à 20 h 21 min
Claude Durand mort, cela ne change rien pour moi, mes proches, le pays, et le monde.
> Claude Durand mort, cela ne change rien pour moi, mes poches, le pays, et le monde.
Voilà un langage encore plus universel, dans notre monde globalisé.
C’est sans doute un peu injuste mais c’est comme ça. (moi)
C’est même très injuste parce que c’est grâce à ces gens-là (et à pas mal d’autres) qu’une vie culturelle existe dans un pays comme le nôtre. Mais bon : on ne va pas non plus s’extasier sur d’obscurs tâcherons, surtout dans un contexte complexe d’économie de marché. Les faillis et les morts seront remplacés et oubliés en deux temps trois mouvements.
J.-M. Le Perv dit: 8 mai 2015 à 21 h 42 min
C’est même très injuste parce que c’est grâce à ces gens-là (et à pas mal d’autres) qu’une vie culturelle existe dans un pays comme le nôtre. Mais bon
Et dire, Jean-Marie, que certains vous accusent de cynisme.
Alors que c’est le scrupule qu’on perçoit sous vos doigts.
C’est dur, c’est la souffrance secrète de l’homme bon, je connais.
Je vous demande de prendre le temps de regarder avec la plus grande attention ce petit film de 18 minutes. Et après vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas.
Non, le lecteur ne » s’en tamponne pas » JB, Parfois les préfaciers apportent une aide à la lecture.
C’est comme ça qu’il faut prendre le » caudillisme », ne pas le prendre tout à fait au sérieux, une mise à mort par le rire. In la préface de « Cent ans de solitude » par C. Durand.
Ce livre » cent ans de solitude » pourtant, ne m’a pas fait rire. Je lis très mal Gabo; j’ai préféré, un « ami » à lui, Vargas Llosa
Plus touchant est que Claude Durand a fait découvrir de l’œuvre de Soljenitsyne en France.
Il a fallu attendre 1976 ? pour lire « une journée d’Ivan Denissovitch » (autorisé par Khrouchtchev, en 1962, mais toutes ses oeuvres interdites à partir de 1965, en URSS)
A la différence d’un Maurice Nadeau, critique et écrivain de talent, ce qui faisait de lui un éditeur hors-normes, Claude Durand était resté un homme de l’ombre : avant l’annonce de son décès dans quelques articles de presse, qui avait jamais entendu parler de lui, en dehors des milieux de l’édition ? C’est là, parfois, un des avantages pratiques de la mort : on découvre que des gens ont existé.
JB, vous avez entendu cet » oyez oyez » pour Jean le Bleu, au lieu de parler pour ne rien dire ?
« C’est là, parfois, un des avantages pratiques de la mort : on découvre que des gens ont existé. » (Brown)
C’est pousser loin le cochonnet.
Ils en faisaient du bruit.
C’était des gens qui faisaient le révolution en buvant du rhum et en dansant la salsa…
La gauche extrême faisait couler le sang, mais dans la joie, pas dans la tristesse comme notre présente génération nom de dieu (allah ou autre).
Tous ces mecs, de Durand à Debray, avait une belle femme qui s’appelait Carmen, vous avez remarqué?
Aujourd’hui c’est d’autres prénoms.
Comptez pas sur moi pour pleurer sur leurs tombes.
Un tit punch, oui.
(Debray est toujours parmi nous? Jamais dit le contraire)
Plus touchant est que Claude Durand a fait découvrir de l’œuvre de Soljenitsyne en France. (La vie…)
Eh oui, c’est vrai. Quand je pense à l’émotion profonde où m’a jeté la lecture d’ « Une journée d’Ivan Denissovitch », au point que, rien que d’y penser, après tant d’années… Mais pourtant, c’est ce que je disais plus haut : les gens à qui je dois, effectivement, d’avoir lu ce si grand livre, jamais je ne leur ai accordé une once d’attention, même pas au traducteur (à la traductrice ?), c’est dire. Alors, Claude Durand (dont j’ignorais d’ailleurs totalement l’existence),tu penses si je m’en tamponnais. Ce fut tout à fait pour moi comme si ce livre était, comme tant d’autres, tombé de la lune. Je ne dois pas être le seul à m’être si complètement désintéressé de la chaîne d’interventions grâce auxquelles je me suis retrouvé avec ce livre entre les mains. J’ai daigné, un jour, lire Soljénitsyne. Sans intermédiaires. Tel fut mon bon plaisir. Je crois qu’il faut mettre cette superbe indifférence sur fond d’ignorance au compte du fait que nous étions à l’époque, et que nous sommes toujours, des enfants gâtés de la culture. On n’a pas connu les restrictions de la guerre, ni celles des tyrannies. Alors ça nous a paru tout naturel de pouvoir à notre guise papillonner au milieu de tant de livres. Bien sûr, on a honoré quelques courageux francs-tireurs, Maspéro, Jérôme Lindon, Nadeau. Mais les grosses machines et tous leurs collaborateurs, les Galligrasset, les Fayard , les Seuil, pompes à fric ça Madame, tout pharisiens et philistins.
Vous nous fatiguez, ueda. Trop de messages, trop longs, trop ennuyeux. Il faudrait vous remettre en question, mon vieux.
De plus je n’ai jamais compris ce qui vous autorisait à intervenir sur tout et n’importe quoi ou qui, comme si vous en étiez par essence capable. C’est terriblement prétentieux. Connaissez-vous la vertu du silence ? On peut l’apprendre à tout âge.
Bon, c’était une blague, pour vous taquiner un peu. Je ne pense pas un mot de tout ça.
Continuez.
Deneb dit: 8 mai 2015 à 22 h 40 min
Vous nous fatiguez, ueda. Il faudrait vous remettre en question, mon vieux.
Comme c’est vrai.
On le fait à deux?
Tout de suite il monte sur ses grands chevaux.
On dirait presque renato.
Sergio, vous ne valez guère mieux. Soit dit en passant.
Quant aux quelques autres ils ne méritent même pas que je prenne la peine de leur dire ce que je pense d’eux.
Allons nous coucher à présent. Il se fait tard.
D., qui n’a pas connu ces marchés post-communistes (photo), où on se revêt confortablement des défroques laissées par les anciennes dictatures?
Particulièrement pénible de la part des anciens supporters, après la chute.
L’ironie est là, elle ne sonne pas toujours juste.
Voici qui est plus naïf.
Je me souviens d’avoir pris la photo à Shanghai dans l’ancien club de jazz du Cathay (tous les vieux correspondants connaissent), du richissime Américain R., qui avait revêtu un « uniforme Lin Biao »: un tissu neuf, de couleur olive, enveloppait ses formes généreuses, et l’étoile rouge de sa casquette avait l’air en plastique.
Il le faisait sous le regard mi-rigolard, mi-consterné des victimes dudit Lin Biao.
Les Editions Fayard ont publié les oeuvres complètes de Sciascia…
Deneb dit: 8 mai 2015 à 22 h 48 min
guère mieux
Oui bon. Des films, mais pas la moindre soucoupe sur la place Stan ; on peut quand même pas attendre pendant quinze siècles ! Surtout avec le climat qu’on a… En plus, je veux pas critiquer, mais enfin ça n’a pas l’air d’être des Apollon du belvédère !
Voyez-vous, Ueda, vos discours ne servent à rien sinon à vous auto-satisfaire.
Moi, je travaille depuis quelque temps à un projet grandiose : émigrer sur un astre voisin en compagnie de quelques dizaines des meilleurs représentants de chaque ethnie peuplant la Terre. Là-bas, nous démarrerons un nouveau monde et nous en écrirons l’histoire sur des tables d’Irridium. Nous saurons vite comment maîtriser énergie et déplacements. Tou déplacement n’est qu’une question d’énergie, d’ailleurs. En alors nous nous déplacerons, nous reviendrons et nous ferons connaitre à vous. Et nous vous gouvernerons, non pas que nous aimions le faire par autosatisfaction, mais pour votre bien à tous.
Deneb dit: 8 mai 2015 à 23 h 19 min
Voyez-vous, Ueda, vos discours ne servent à rien sinon à vous auto-satisfaire.
Et nous vous gouvernerons, non pas que nous aimions le faire par autosatisfaction, mais pour votre bien à tous.
Je suis égoïste et incompétent; et vous êtes capable et altruiste.
Eh bien je vais essayer d’échapper à ce cauchemar en allant dormir.
Tschüss!
En toute humilité.
»l’un des milieux les (plus) incestueux »
»’on connaît peu d’éditeurs français qui se soi(en)t »
»Les billets en étaient de toute évidence inspirés sinon rédigé(s) par lui »
»Contrairement aux poncifs que nous ont servi(s) les médias »
Cordialement.
…
…chacun, à ses illusions, son travail de compromission dans la société,!…
…
…vous êtes, bien installé,!…c’est O.K.,…
…Ouf,!…encore des intellos du berlingot, à s’imaginer » être « ,!…
…même conservateurs de tout,!…
…
…mes fruits aux jus,!…
…Non,!…pas des bananes en reliques,!…il faut renouveler,!…
…à utiliser » subito – presto « ,!…
…des bananes, des aubergines,!…des fruits de mer,!…des caches à l’eau,!…
…toutes ces réserves,!…
…la reprise,!…Non pas çà,!…
…qu’elle est belle la crise,!…
…faut savoir se la mettre, en bonne position,!…
…depuis l’an 2000,!…
…c’est le retour d’une grande crise,!…
…ou çà, ou çà,!…mes boyards de l’ouest,!…pas le moindre écart,!…
…
…donner aux églises, pour le salut de votre âme,!…
…Vatican, S.A.!…vous reçoit, 24 h/ sur 24,!…pour un prix global,…aux cieux,!…
…
…un nouveau manuel des civilités à l’usage de toutes nos saintes,…ces communiantes à l’apéro,!…en sacristie,!…à Pierre Louÿs,!…ou est ‘il,!…
…
…des nouvelles d’état du front de nos mémoires,…une histoire pour Claude Durand,!…
…( réussir pour » en être » enfin par delà les réseaux – s’intégrer par assiduité, à l’objectivité d’écrire des navets pour l’Académie des rondelles, au genre » Arc de Triomphe » des snop’s civilisés après Louis XIV,!…),…
…Alors,!…juste une cuillère,!…
…libérer nous des gays,!…en grande échelle,!…N°6,…Max la menace, il est libre,!…en ballon, dans son dirigeable,!…
…il a posé l’ancre,!…pour se ressourcer,!…etc,!…Gargantua nouveau est arrivé,!…et Pantagruel, pour se servir des reste,!…des lunettes Messires,!…
…pour voir PLus,!…grand,!…O.K.!,…
…l’addition d’abord,!…pour couper l’appétit,!…réglo,!…
…Ah,!Ah,!…le service du personnel, est complet,!…vous payez en Louis d’or,!…
…vous revenez de loin,…Oui,!…une résurrection des croix à l’envers à l’endroit,!…
…et le saint-Graal,!…à deux doigts,… c’est une coupe d’Europe,!…la tête la première,!…
…dites champagnes & aquarelles,!…en bulles et préambules,!…des histoires de dons à se mettre,!…etc,!…
…des miniatures aux esprits, d’en rire,!…d’en » être « ,!…etc,!…
…
Cette réflexion, fort malvenue, n’apporte rien, j’en conviens mais il m’a plu de la faire.
C’est comme ça !
===
Jouir sans entrave, se foutre du monde, des règles, des autres. Mon moi seul compte. Salo d’gauchiste.
Non mais, franchement … vous allez arrêter de nous bassiner avec vos morts jetables ?!
Si encore vous vous préoccupiez du monde d’ici et maintenant et de celui à venir pour vos enfants … mais non !!! ça vous pleurniche, entre littéraires, sur un plombier-réparateur du livre qui a fini par crever ! Pitoyable !
Claude Durand ? Mais qui cela touche t il au cœur, qu’il ait clamsé hormis la famille ?…. Je me fous complètement de la mort d’un type comme il y en a des millions dans le monde, qui meurt et qui restera un inconnu.
Je sais que c’est peu élégant, mais c’est comme ça …
Est ce que l’un d’entre vous, un psychiatre actif ou de réserve, pourrait expliquer à « la vie dans les bois » que commémorer des évènements comme la fin d’une guerre, le 8 mai 2015, c’est parfaitement ridicule ?
Que le 11 novembre 1918, c’est tout aussi bêta ? … Qu’on ferait mieux d’oublier ces guerres là, malgré leur charme à l’ancienne, et de se préoccuper des nouveaux fascismes, des nouveaux totalitarismes !
Sans oublier le devenir des gamins actuels : Todd et Valls… Qu’est ce qu’on peut bien faire de ces deux gros nuls ?!
Ce galapiat, ce gougnafier, ce conducteur du dimanche, ce perroquet perché de Bartolone se présente en IDF au nom d’un parti socialiste en phase terminale …
Jésus ! Marie ! Joseph ! …. François ! Qu’avons nous fait pour mériter ces gens là ?
Claude Durand ? Mais qui cela touche t il au cœur, qu’il ait clamsé hormis la famille ?…. Je me fous complètement de la mort d’un type comme il y en a des millions dans le monde, qui meurt et qui restera un inconnu. (JC)
Bravo, JC ! Le bon sens même ! Mais vous conviendrez qu’Assouline a bien le droit de se fendre d’une petite oraison funèbre en l’honneur d’un bon ami à lui. C’est son blog, après tout. Et puis, ce qu’il dit n’est pas foncièrement inintéressant. Je me suis laissé dire que, dès qu’une secrétaire de base de chez Gallimard casserait sa pipe, il lui consacrerait , bille en tête, un « Pour saluer Josette Dugland », histoire de ne pas désespérer Billancourt.
Un grand éditeur est-il nécessairement un écrivain raté, Passou ?
Jambrun, comme nous sommes proches, nous deux !
Et si nous abandonnions toi ta Josette, moi ma Gong Li, et partions sur les routes évangéliser les peuples de France, culbuter les paysannes, piller les troncs d’église, taguer quelques mosquées de village, torturer quelque vieux Juif aveugle et sioniste ?
Pour les routes, on pourrait commencer par le Bordelais, non ? ….
Tu me donnes une idée, Jambrun !
Je vais rédiger pour Passou que j’affectionne comme un père, un « POUR SALUER… » type, avec des ‘Rayez la mention inutile’. Rédigé de telle sorte qu’il soit valable pour Jean d’O, ou Duflot, ou Kamel lorsque les islamo-fascistes algériens ou alliés l’auront dézingué…
Un POUR SALUER… rempli en 3 minutes chrono. Quel gain de temps pour Passou qui pourra nous sortir alors une « Vie de Juncker » euro-bandante !
L’attitude de JC est ridicule. L’oraison funèbre de Claude Durand, personnage sans intérêt à ses yeux, l’ennuie ? eh bien, qu’est-ce qui l’empêche de zapper ? d’aller lire le dernier poulet de Didier Jacob ? de Raphaël Sorin ? pour ne citer qu’eux. Pourquoi s’accrocher au fil des commentaires de ce blog, tel une patelle à son rocher ? Sans doute le besoin de déverser quelque part ses ruminations de vieux ronchon, ses éructations de vieille moule de droite moisie. Pitoyable.
Attila dit: 9 mai 2015 à 7 h 25 min
« Un grand éditeur est-il nécessairement un écrivain raté, Passou ? »
Avant de vous quitter définitivement pour plonger au plus bas de ma coque dodelinante, on dit aussi « qu’un grand critique musical est un instrumentiste raté »
Quid d’un grand critique littéraire….?
Sans doute le besoin de déverser quelque part ses ruminations de vieux ronchon, ses éructations de vieille moule de droite moisie. Pitoyable. (moi)
Alors là, dis donc, le revirement ! le virage à 180° ! on croirait un social-démocrate saisi par la débauche libérale-mondialisée.
Va te faire ausculter le cœur et les reins par des naines psy lubriques sous poppers, maudit Jambrun, qui refuse mon projet pour satisfaire tes pulsions maladives de crapule gauchiste… !
Bonne journée !
Il y’a la un type en charge d’un commandement qui ne veut pas dire ce qu’il en sait.
Les prochains portraiturés de la série « Pour saluer Machinchose (liste complémentaire) :
François Coup-Pour-Rien, tic toc choc
J.-S. Bec , galapiat mal tempéré
Olivier Mais-Chiant (c’est rien de le dire), volatile catalogué
Rétablissons la vérité, déformée par les pervers mal intentionnés.
Il n’y a pas de « moule de droite » ou de « moule de gauche ». Toutes les moules sont sœurs et délectables ! Certes leur couleur, leur onctuosité, leur goût, leur aspect, leur barbette, peut différer mais les amateurs s’en régalent.
Vive la différence ! … et répétons sans relâche que toutes moules sont bonnes à déguster. A droite, à gauche, au centre comme au milieu.
Un petit frisson en lisant l’article de notre hôte, et les com’ qui s’en sont suivis : je pense que la secrétaire de Durand, « Josette Dugland », n’a pas dû avoir la vie facile, avec pour patron un type pareil. Le profil psychologique décrit ici (l’incapacité à déléguer, les liens « secrets » avec les auteurs pour se les « attacher » bien plus étroitement que requis, l’omniprésence et la recherche de « coups », la frustration de l’écrivain raté, la jouissance du pouvoir et le goût de l’argent sans celui du risque, etc.) récapitule bien un profil de chef, de ceux qui broient leurs collaborateurs et qui sont imbus d’eux-mêmes. Dans une autre vie, évidemment, j’aurais pu être Josette Dugland : disons que je la plains sincèrement, par empathie spontanée…
Et puis la discussion d’hier m’a replongée dans la manif du 11 janvier, et son atmosphère réconfortante – en réalité, voici ce qui se disait dans cette manif :
La Dame au collier : « Oui, la Marseillaise, c’est bien, mais on devrait modifier les paroles, parce que c’est quand même notre hymne national… »
Le Punk à chien : « ça c’est sûr. Tenez, quand ils viennent égorger nos femmes et nos enfants, ça va pas. Pourquoi seulement égorger ? En vrai, il peut se passer plein de trucs. Les cogner, ou les violer, hein. Et pourquoi seulement les femmes et les enfants d’abord ? C’est pas assez large… »
Moi : « C’est trop restrictif ? »
la Dame au collier : « Mais tout est à revoir là-dedans. Et le sang impur ? »
le Punk et moi, d’une même voix : « Ah ça, oui ! »
le Punk à chien : « Surtout qu’il abreuve les… les… enfin, la terre, quoi. C’est dégueulasse. »
Moi (toujours pédagogue) : « les sillons. Pas les microsillons, hein, ahaha. Les sillons, c’est là qu’on dépose la semence, au printemps, dans les champs… »
La Dame au collier (ferme sur les prix) : « Moi, c’est bien simple, quand on en arrive là, je chante pas les paroles. Je dis lalalala » (elle chantonne)
Le Punk à chien : « Comme Gainsbourg, quoi. »
la Dame et moi, interloquées : « Comment ? »
Le Punk à chien : »ben ouais, dans sa Marseillaise reggae, à cet endroit-là il fait chanter et cetera. C’est pour pas dire le sang impur. Rapport qu’il était juif. »
La Dame au collier : « eh bien il avait tout-à-fait raison, Gainsbourg. C’est une honte, ces paroles-là. »
le Punk à chien : « un pneu, mon neveu. »
(il avale une bonne lampée de Kro, et propose fraternellement le reste de la canette à la Dame, qui refuse dignement, et à moi, qui accepte, parce qu’il fait soif)
…
je ne sais pas pour Emmanuel Todd, mais moi, quand je dis que la manif était réconfortante, c’est à cause de ça : de cette sorte de tendresse qui circulait entre manifestants, même si on se perdait de vue l’instant d’après(y’avait du monde…)…
@ Christiane, je reprends notre conversation à propos du film de Verneuil ; vous me croyez un peu élitiste, est-ce un reproche que de préférer les œuvres de créateurs plutôt que des « faiseurs », préférer Welles, Visconti, Renoir, Bergmann ou Woody Allen à Verneuil, Gilles Grangier ou Patrice Leconte… comme d’ailleurs dans la littérature ou la peinture ; et quand je lis toujours avec plaisir vos commentaires, la qualité de vos citations démontrent que vous l’êtes autant que moi, non ?
Tous les 11 janvier sers désormais organisé sous la présidence des plus hautes Nullités de l’Etat, une JOURNEE DES CHARLOTS.
Les Charlots : ceux qui défilent la larme à l’œil, généreuse, naïve, et qui votent comme des charlots sans tirer leçon des crimes.
Merci Gare de
JC, il faut que nous réglions ces histoires d’énergie illimitée et de déplacements.
Une civilisation qui se prétend avancée, comme la nôtre, doit être capable de prélever dans le vide les quantas gravitationnels, et les canaliser afin de déformer l’espace-temps pour aller facilement et rapidement de Paris à la côte méditerranéenne sans délai exorbitant.
En ce qui me concerne, je maîtrise déjà la fusion froide. C’est d’ailleurs avec ça que je me chauffe pour pas un radis. Mais je voudrais aller plus loin.
De fait, il n’était pas très sympathique monsieur Durand, le Jocrisse et l’intubé.
Superbe dialogue, se non e vero e ben trovato, on vous imagine au coude à coude entre Daaphnée et Sergio ! Et si le chien pouvait parler, qu’est-ce qu’il dirait ?
D’ailleurs on se demande si c’est un « pour saluer » ou un assassinat en bonne et due forme sur un cadavre encore chaud !?
J’ai fabriqué une grande planche où j’ai planté 10 000 épingles à pointes fines, toutes reliées au même potentiel. Elles viennent en contact avec une grande plaque de cuivre légèrement oxydée. La planche à pointes est située en haut et la plaque métallique en bas. Je pose dessus une autre plaque d’acier lourd et à l’aide d’un vérin venant d’appuyer sur une paroi très solide, je serre et augmente ainsi considérablement la pression qui va s’exercer sur chaque pointe.
Que se passe-t-il alors ? C’est très simple : la pression est tellement forte entre les atomes des pointes et ceux du vert-de-gris de la plaque d’en dessous qu’il y a fusion locale des atomes avec production d’une certaine quantité d’énergie. Il se trouve que le vert-de-gris est légèrement conducteur et permet la transformation intégrale de cette énergie en potentiel électrique.
J’obtiens tous simplement une quarantaine de volts avec une intensité de 100 ampères environ.
C’est extrêmement dangereux, j’en conviens. J’ai placé derrière un régulateur des batteries, un onduleur et un transfo et je récupère ainsi du 230 V quasi-parfait.
J’ai mis tout ça dans ma cave, pour ne pas attirer inutilement l’attention.
« Oyez, oyez ! L’association des Amis de Jean Giono lance une vaste campagne d’appel aux dons pour l’acquisition de la bibliothèque de l’écrivain, composée de 8 000 volumes dont beaucoup annotés de sa main, ainsi que le mobilier intérieur de sa maison provençale de Manosque. Le tout avec le soutien de sa fille Sylvie Giono, et le parrainage de celui qui fut son ami, Pierre Bergé. »
C’est pas très clair ?
Les livres et le mobiliers ainsi que la maison n’appartiennent-ils pas déjà à son héritière, sa fille ? Elle a besoin d’argent et demande que l’on les lui rachète pour les lui redonner ? Gallimard ne lui paye pas les droits d’auteur de son père ?
Non, Attila, c’est vraiment comme cela que ça s’est passé. Je ne me souviens évidemment plus des mots exacts, mais le « rapport qu’il était juif », ça, ça m’a marquée… toute la journée a été ponctuée de dialogues de ce type, d’ailleurs. Les gens se parlaient spontanément ! Des dames, apprenant que nous étions abonnés à Charlie hebdo depuis le début, m’ont demandé de leur expliquer « l’humour Charlie ». « Bal tragique à Colombey, moi je n’ai jamais compris en quoi c’était drôle », me demandait timidement une dame d’un certain âge.
C’était pas facile à expliquer, j’ai tenté, avec des exemples, de montrer l’insolence cachée derrière ce genre de vannes – mais j’ai bien peur de ne pas avoir convaincu ! En tout cas, on avait « sous les pavés, la page » (illustrée de Charlie Hebdo), ce jour-là….
Portrait intéressant d’un major de l’édition « transclasse » (comme on dit maintenant pour remplacer le terme inadéquat de « transfuge de classe »). Il dévoile bien des choses pimentées sur les coulisses et mœurs peu enviables du petit milieu. Je me souviens d’avoir été la victime consentante de ma lecture de la Nuit zoologique en 1979, il y a bien longtemps (plutôt qu’en 1997, comme il est écrit par erreur). Dieu merci, il ne m’ est pas resté grand chose de ce « roman », en dehors de la beauté du titre qui s’est incrustée dans ma mémoire…
Rendons grâces et ne boudons pas notre plaisir aujourd’hui. Merci surtout à C. Durand d’avoir été là pour nous faire découvrir les immarcescibles 100 ans de solitude et l’Archipel…
Adieu et bon voyage !
Attila, en plus, le trésor de la maison de Manosque, ce ne sont pas les livres ou les meubles, mais les peintures-fresques qui ornent les murs.
L’anecdote est incroyable.
Un film animé, avec des couleurs pastels et la voix de Noiret, a été réalisé par Frédéric BACK, un canadien, d’après « l’homme qui plantait les arbres », de Giono.
Quiconque qui, comme moi, a vu ce film puis est entré ensuite dans la maison de Manosque n’a pu qu’être confondu. Les fresques peintes par Lucien Jacques (des scènes de la vie familiale de Giono) ont tout à voir avec le film de Back. Les couleurs pastels, le lyrisme, les végétaux représentés : jusqu’au visage de Giono, « traité » de la même manière…
J’en étais baba, et je pensais sincèrement que Back avait dû venir habiter la maison de Manosque, pendant un long séjour, pour s’en être inspiré ainsi dans son dessin animé…
EH BIEN NON !!!
C’est INCROYABLE, mais Back n’a vu les fresques de Manosque qu’après avoir réalisé « l’homme qui plantait des arbres » !!!
Alors, les livres, les meubles… pour moi ce qui devait absolument être sauvé, ce sont les fresques de Jacques. Et c’est justement ça qui sera perdu…
Une bonne journée à vous, Attila. Pas trop de terre brûlée derrière vos pas, cependant…
Pourquoi, la maison de Giono va être détruite, le Jocrisse et l’intubé ?
La fille de Giono l’a mise en vente depuis deux ou trois ans déjà, Attila, parce qu’elle n’avait pas les moyens de l’entretenir. Les fresques, justement, sont en piteux état et cela coûterait sans doute fort cher de les restaurer. Elle espérait évidemment une prise en charge institutionnelle (ville de Manosque, com’com), qui aurait permis de conserver le côté patrimoine du lieu, et de le rendre accessible au public, mais je n’ai pas entendu qu’il y ait eu une solution trouvée de ce côté-là…
Mais peut-être avez-vous raison, et les ventes des livres et meubles sont peut-être là pour garder la maison ?
J’en doute, hélas, mais ne demande qu’à être réconfortée à ce sujet !
Un autre son de cloche :
« (…) et à la mort de Claude Durand.
Non pas du tout que Claude Durand partageât ces idées-là, nos idées, nos constatations plutôt, celles de “Boulevard Voltaire”, de Robert Ménard et les miennes. À vrai dire je serais bien en peine de dire ce qu’il pensait. Nous nous sommes beaucoup vus, beaucoup écrit, nous avons beaucoup travaillé ensemble, je lui dois énormément, mais nos relations étaient presque exclusivement professionnelles, d’auteur à éditeur, et je n’ai pas souvenir de l’avoir rencontré plus de quatre ou cinq fois en dehors de son bureau ; j’étais d’autant plus touché, cela dit, des cartes postales et des mots amicaux qu’il m’envoyait régulièrement de l’îlot des Saintes, au large de la Guadeloupe, où il passait tous les ans de longues semaines, à la fois pour se reposer et plus tranquillement travailler, ce qui était sans doute son idée du repos — il a évoqué ces tropiques dans Lilette, en 2012.
J’ai cru comprendre qu’il partageait à peu près mes vues, lui, l’ancien instituteur, sur l’état de délabrement avancé de l’École et, plus largement, sur la déliquescence culturelle du pays, livré qu’il est à la toute puissance du complexe médiatico-politique et de l’industrie de l’hébétude. Pour le reste, je ne saurais dire. Ce que je saurais dire, en revanche, et l’on ne saurait trop, c’est qu’avec Claude Durand disparaît une des grandes figures du combat pour que soit dit, écrit et publié ce qui doit l’être, ce qui veut l’être, ce qui ne peut pas ne pas l’être et ne peut l’être ailleurs.
Il faut dire qu’il avait fait ses armes sur le front le plus dur, avec Soljénitsyne. Il était déjà auréolé de la gloire d’avoir fait connaître Garcia Marquez et Cent ans de solitude lorsqu’il est devenu l’agent — c’est son propre terme, dans son ouvrage passionnant, Agent de Soljénitsyne —, l’ami, le correspondant en Occident, l’éditeur, bien sûr, le conseiller pour le reste du monde, le ministre des Affaires étrangères, et parfois de la Justice, et souvent des Finances, de l’homme qui a révélé à la terre entière la réalité concentrationnaire de l’Union soviétique ; et qui a fait autant et plus qu’aucun autre, autant que Ronald Reagan, autant que Jean-Paul II, pour l’effondrement de ce monstre-là. Ici la littérature rejoint l’histoire, je veux dire le destin de l’humanité. Sans l’aide de Claude Durand, Soljénitsyne serait-il arrivé à ses fins, politiquement (pour ce qui est des Lettres et de l’âme, la question ne se pose pas )? J’imagine que oui, car le Russe n’était pas homme à se laisser détourner facilement, ni même douloureusement, de son dessein. Mais sans la loyauté, l’intelligence et le sens stratégique du Français, il n’est pas douteux qu’il aurait mis plus longtemps, rencontré plus d’obstacles et souffert davantage encore.
Claude Durand était écrivain, et ce n’est même pas faute de succès qu’il a renoncé pendant trente ans à cette activité-là, pour ne la reprendre publiquement que tout à fait sur le tard, après avoir quitté la direction des éditions Fayard. On peut trouver singulier qu’un homme de cette trempe, animé comme il l’était d’une haute idée de lui-même, et nullement disposé à l’auto-effacement, ait pu consacrer le plus clair de sa vie à la gloire des autres, et d’abord à leur liberté d’expression, à leur influence, à l’existence et à la portée de leurs écrits. Les réponses ont nom Garcia Marquez, Ismaïl Kadaré, Michel Houellebecq et bien d’autres, mais avant tout Soljénitsyne, il me semble, qui aura été la grande affaire de son existence. À travers lui, à travers eux deux, et au prix du long silence de l’écrivain en Claude Durand, la face du monde et le destin de millions d’hommes ont été changés. Cela valait peut-être la peine de se taire longtemps, après La Nuit zoologique (prix Médicis 1979).
Pour ma part j’ai trouvé en Durand un hôte éditorial généreux, quand déjà on ne voulait plus, ailleurs, de mon journal : un défenseur, un soutien loyal et pourtant détaché dans tous les combats qui s’en sont suivis. Aussi longtemps qu’il a dirigé Fayard et qu’il y a eu grande influence, j’ai disposé là d’asile et protection. Et je ne lui ai valu en retour, bien entendu, que des insultes et des embêtements. Chaque fois qu’il y avait de lui un “portrait” dans la presse, j’étais toujours l’ombre au tableau. Et j’imagine que je vais l’être encore, maintenant que les portraits seront posthumes. À présent qu’il est ombre lui-même, le moins que je puisse faire est de lui exprimer ici ma reconnaissance, mes regrets, mon admiration, mon amitié et mon respect. »
Renaud Camus
Le plus important ce sont les livres de Giono dont nous savons, vous et moi, qu’ils ont conservé toute leur fraîcheur !
Bonne journée à vous aussi…
… »l’homme qui a révélé à la terre entière la réalité concentrationnaire de l’Union soviétique ; et qui a fait autant et plus qu’aucun autre, autant que Ronald Reagan, autant que Jean-Paul II, pour l’effondrement de ce monstre-là. » (Renaud Camus)
P’tain, c’est pas croyable que ce brave Renaud Camus puisse sortir des couillonnades aussi grosses !!
Autant que ! Autant que !… je rêve !…
…et la « réalité concentrationnaire elle était connue des décennies AVANT que Durand agence Soljenitsyne !!! « I chose Freedom » de Kravchenko son livre dénonçant le système soviétique, a été publié à New York en 1946 !!!
Renaud ! Arrête la grappa … ! Tout de suite !
@Paul Hisson dit: 9 mai 2015 à 9 h 28 min
Oui, ce que vous dîtes est exact mais nous avons parfois – vous aussi peut-être- quelques films qui échappent à ce classement ; un lien avec une atmosphère, une histoire, des répliques qui font mouche, un lieu. Celui-ci en fait partie. Je le regarde de temps en temps et j’y rencontre mes souvenirs de spectatrice d’alors. Il me repose car j’en connais le déroulement, les plans. Est-ce vous qui daubiez ma remarque sur Noël Roquevert, je ne sais plus ? Dans ce film où il intervient dans trois scènes seulement, il a une gueule, une voix, des expressions inimitables me rappelant ces visages croisés dans cette expo formidable « Les bas-fonds du baroque » (Petit-Palais). Une présence populaire qui sonne juste. Et Puis ce Belmondo qui sortait à peine des mains de Godard (« A bout de souffle ») offrait là avec générosité sa candeur, sa fragilité d’homme perdu comme sa fille (Un petit « singe en hiver » descendant des montagnes enneigées pour chercher un peu de réconfort). Le vieux routier de Gabin est impeccable dans ce langage d’Audiard greffé sur celui de Blondin et Suzanne Flon en contre-emploi est touchante.
Bien, voilà que vous me poussez dans mes retranchements ! oui, ces remarques m’ont attristée, fugitivement, comme si vous m’aviez surprise ouvrant une vieille boîte à musique et que vous ayez manifesté une surprise de me voir aimer les vieilleries un peu kitch qu’elle contient. Mais ce n’est pas grave. On se laisse aller parfois à une émotion non culturelle, quelques mots à cause d’un bonheur qui vous passe par la tête. Ah, les souvenirs… et les passants s’étonnent. On n’est jamais là où on semble être, toujours dans le lointain.
Toujours heureuse de vous lire.
Et sur la maison de Giono, Christiane ?
Certes, JC, mais nous sommes encore nombreux à pouvoir dire comme ton compère JB : « Eh oui, c’est vrai. Quand je pense à l’émotion profonde où m’a jeté la lecture d’ « Une journée d’Ivan Denissovitch » »
Moi c’était plutôt « Le pavillon des cancéreux »…
En revanche, « Cent ans de solitude » j’ai jamais pu le finir !
Et bien moi, c’est Kravchenko lu tout jeune… !
(… et j’ai été jusqu’au bout de Cent ans, sans peine…)
Attaque donc « La Recherche… » gros bêta !
Ce qu’il faudrait pour faire moins chochotte c’est directement percer des trous sur un côté des cercueils comme ça quand on tourne après il y a une excuse toute trouvée pour les veaux qu’aiment faire du bruit.
Visiblement, sur la photo de Passou, il semble, Phil, que le Grand Remplacement cher à Renaud Camus avait déjà commencé au « marché de Budapest il y a une quinzaine d’années » ?
@10h52, ramener Renaud Camus, c’est un peu prendre votre parti. Un ami à vous ? (pour exemple, voir la réponse d’Emmanuel Carrère, son » ami » lucide)
Autre que citer, pour citer il faudrait recontextualiser. Pour ceux qui ne connaissent pas ses thèses politiques, car sa littérature n’est que politique.
A propos de la Russie, si l’on sait que R. Camus encense les « nouveaux riches » russes, presque jaloux de leur richesse ( joker, on dit ça, non ?) et emballé par leur nationalisme exacerbé, on se pince de lire sous sa plume, une litote: l’effondrement d’un monstre à propos des régimes concentrationnaires de l’union soviétique. Et évacuer cela par quelques phrases convenues.
Le léviathan qu’il trimballe comme une casserole, il ne semble plus le voir.
Quant à ses interrogations concernant un éditeur loyal qui n’avait avec lui que des rapports professionnels, comme il prend soin de le préciser,on se demande où il veut en venir. Faut coucher pour être édité ? il s’étonne qu’un éditeur ne soit pas son père ? Enfin, je sais pas, moi, c’est du ressort du psy cette affaire.
En revanche, « Cent ans de solitude » j’ai jamais pu le finir !
Moi, je n’ai jamais pu le commencer…
Un lien pour vous la vie des bois !
https://www.youtube.com/watch?v=QkjimLJf7Nk
Attaquer « La Recherche » ?
Celle de ce cher Proustinet Marcelou ? Cette mierda française, ce sommet d’inutilité, cette branlette sans orgasme, cet attrape-couillon, ce tas de boue capitaliste, cette horreur littéraire, ce goulag de l’ennui feutré … ? Dieux ! au delà de 50 pages, le désintérêt fut si grand …
Non ! par contre « La recherche opérationnelle », la R.O….ça… j’ai donné ! Théorie des graphes, K-hamiltonien…, simplex.. acte intelligent.
« La Recherche », c’est une vieillerie sans intérêt.
@Phoenix dit: 9 mai 2015 à 11 h 23 min
Une maison qu’il avait voulu, là. Et dans cette maison, son bureau, le fauteuil, les livres. Il fallait monter un escalier pour y être reçu. Après, je ne sais plus la maison mais je revois l’homme souriant, détendu, attentif. Ce regard clair très bleu. Cette voix un peu chantante, rauque. Il devenait la maison. Il devenait le village. Il devenait le plateau battu de vents, les bêtes, les plantes odorantes froissées par la marche.
Puis on parlait et la maison devenait un peu de tout ça, un ilôt de paix pour les jours pas faciles.
Il passait le relais pour l’écriture et d’autres choses importantes comme de rester libre. A l’époque je ne savais pas les blessures, les insinuations de lâcheté, de collaboration, la prison. Et c’était bien. Et ça l’est resté, intact. Je ne connaissais que ses livres, son écriture. Une filiation de paysages, de visages, de choses tangibles qui se lisant devenaient réalité. « C’était au temps des nuages, nous étions comme eux de passage ».
Sa maison, ses héritiers, ses manuscrits, sa correspondance… Comme le temps passe… Je ne suis jamais retourné à Manosque après sa mort. Je n’en ressentais pas le besoin. Ne pas voyager pour la revoir. C’est dans le souvenir, presque dans l’imaginaire qu’elle apparait. Je revois les plateaux, le vent, les bêtes, la montée à travers le village. Ses livres et lui se mêlent. Comme la mort de Bobi. L’éclair foudroyant. La fin du roman qui n’a jamais été publiée et son rire quand il évoquait la perplexité de son éditeur.
Il est ailleurs…
« Mais je ne savais pas. Je disais :
« Si on éteint les lampes, on n’y verra plus. »
A ce moment, les yeux de velours restaient un moment immobiles et ils regardaient au-delà de ma glorieuse jeunesse.
« C’est assez juste, répondait-il, les plaies éclairent… »(…)
Je ne savais pas que tout ce qu’il disait alors s’en allait en avant sur ma route pour m’attendre… »(Jean le Bleu)
Barozzi, j’ouvre plus vos liens. Vu le niveau de vos » fréquentations ».
« La Recherche », c’est une vieillerie sans intérêt. (JC)
Il est fou, il est fou !
Renaud Camus peut avoir raison sur le sujet des envahisseurs à bouter hors de France, et raconter des commeries sur la connaissance par l’occident de la vérité concentrationnaire soviétique.
Rien de choquant !
C’est parce qu’il est fou, qu’il ne faut plus lire Proustinet Marcelou : un livre à interdire immédiatement. Avec la Princesse de Clèves ! Pensons à nos jeunes …
Et sinon pendant ce temps là « Kate et William restent attentifs à George ». Qui sera là pour saluer en remerciant comme ils le méritent ces valeureux combattants sans faillir tout au long de leur lutte féroce, chaque jour, contre les idées perverses que pourraient se faire les gens ordinairement cons, bataille menée avec un courage et une dévotion forçant l’admiration par les petites mains des grands quotidiens de nos jours.
Alors, voilà le sujet du débat, en partie financé par Claude Durand de son vivant, la vie… Mais quand Renaud Camus a appelé à voter pour Marine Le Pen, au dernières présidentielles, il a immédiatement fermé le robinet (les mensualités versées à Renaud Camus par Fayard) :
« Renaud Camus affirme quant à lui que « le Grand Remplacement n’a pas besoin de définition » car il ne serait « pas un concept » mais un « phénomène » : la substitution d’un peuple « occupant le même territoire depuis quinze ou vingt siècles » par « un ou plusieurs autres peuples » en l’espace d’« une ou deux générations ». Ce phénomène aurait notamment pour cause un « triple mouvement selon lequel le monde s’est à la fois industrialisé, déspiritualisé et décultivé » »
Il n’y a pas de « moule de droite » ou de « moule de gauche ». Toutes les moules sont sœurs et délectables ! Certes leur couleur, leur onctuosité, leur goût, leur aspect, leur barbette, peut différer mais les amateurs s’en régalent.
Tout dépend, Clopine n’est plus très fraîche.
Oyez, oyez ! L’association des Amis de Jean Giono lance une vaste campagne d’appel aux dons pour l’acquisition de la bibliothèque de l’écrivain, composée de 8 000 volumes dont beaucoup annotés de sa main, ainsi que le mobilier intérieur de sa maison provençale de Manosque. Le tout avec le soutien de sa fille Sylvie Giono, et le parrainage de celui qui fut son ami, Pierre Bergé.
Pas très clair, tout ça. En principe, la maison, ses meubles et les bouquins appartiennent à la fille. Laquelle, apparemment, peine à entretenir son patrimoine. Donc veut le vendre. Au plus offrant, sans doute. Et si l’ami Pierre Bergé, qui ne doit pas manquer de sous, se portait acquéreur du tout, pour en faire don ensuite à l’Association ? Intéressant que ni la municipalité de Manosque ni l’Etat ne semblent avoir songé à faire un geste. Y aurait-il un rapport avec le fait que Giono n’a jamais été tendre pour ses concitoyens manosquins et traine encore auprès de beaucoup une réputation de collabo parfaitement imméritée, à la différence d’un Morand et d’un Chardonne ?
Il était bon que ce beau témoignage soit redit, Christiane !
JC trouve que la Recherche est une vieillerie sans intérêt. C’est celui qui le dit qui y est !
Barozzi certains vous diront merci d’avoir déplié votre lien vidéo. Cette générosité ils vous la tairont. Pour aller plus loin: le blog du Stalker ?
Et pour Giono : il y a quelques semaines, le Magazine Littéraie publiait un sondage sur l’écrivain national ». La liste des nominés était longue, une quarantaine de noms me semble-t-il, j’ai cherché : point de Giono, nulle part. Une injustice aussi grande que les procès qui lui furent intentés après-guerre – car Giono n’a jamais été un collaborateur, mais juste un pacifiste convaincu, ce qui est certes gênant en temps de guerre mondiale…
Je place Giono au-dessus de Proust. Mais uniquement pour des motifs personnels.
Un petit problème de référencement sans importance.
Barozzi, d’avoir déplié votre lien vidéo, certains vous tairont leur remerciement. Je n’ai rien à ajouter.
… Injustice d’autant plus grande que Pagnol, lui, était en bonne place dans la liste…
L’autre jour dans le métro, le Jocrisse et l’intubé, une ravissante jeune fille lisait « Le hussard sur le toit »…
Au-delà du département, qui connaitrait Manosque sans Giono ?
Les ingrats !
Mais Rose, qui y habite et y enseigne le français pourrait peut-être nous en dire plus ?
Pour en revenir au « phénomène » du Grand remplacement qui désole tant Renaud Camus, que dire, sinon que l’on ne peut empêcher les rivières de retourner à la mer…
Répétons : une vieillerie sans intérêt, un auteur à oublier, Proustinet Marcelou ! Sans faute !
Quand j’pense que Rose a mis des lustres à se débarrasser d’une atteinte à sa vie privée, et elle ne nous aura rien épargné ou presque de ses galères… Voilà qu’un « ami » donne son adresse.
Un petit problème d’aide à la décision, là encore.
…
…avant de regarder la paille dans l’oeil de ton voisin, regarde la poutre dans le tien,!…
…
…un certain art, pour forger sa domesticité,!…culpabiliser en mode jésuite déjà,!…devant,!…
…
…se priver de sa nature le jour,…pour s’en donner des plus-values le soir à l’abri du regard et du quant dira on,!…
…l’opinion d’autrui,…sur votre rôle – public,!…
…la braguette et ses sommités aux leurres,!…
…théâtres pour nos églises,!…etc,!…
…
En dire plus sur Manosque sur un blog de livres, c’est peut-être en septembre où il fait bon s’y arrêter parfois.
http://correspondances-manosque.org/
la Dame au collier : « Mais tout est à revoir là-dedans. Et le sang impur ? »
le Punk et moi, d’une même voix : « Ah ça, oui ! »
le Punk à chien : « Surtout qu’il abreuve les… les… enfin, la terre, quoi. C’est dégueulasse. »
Moi (toujours pédagogue) : « les sillons. Pas les microsillons, hein, ahaha. Les sillons, c’est là qu’on dépose la semence, au printemps, dans les champs… »
le Punk à chien : « un pneu, mon neveu. »
Et le chien il en pensait quoi?
C’est quand même lui, la France d’en-bas.
C’est bien après mon retour de mes Etats-Unis maternels que j’ai moi également entendu parler de Kravchenko, des soupçons et des crachats communistes sur son témoignage. A ce compte, on pourrait remonter à Jules Monnerot, à Gide du « Retour d’URSS », à Céline de « Mea Culpa »… La publication de Soljenitsyne est d’un autre ordre dans le temps.
Tout comme John, je n’ai pas été très attentif à la personne de Claude Durand éditeur, critique, préfacier … et écrivain. Rien à dire sur un hommage certainement mérité.
A propos de Renaud Camus, Le second paragraphe de la vie de dans les bois à 11h 58, mais AUSSI l’intervention d’Attila à 12h 17 me paraissent justes.
Attila dit: 8 mai 2015 à 19 h 51 min
« Le plus extraordinaire, et cela dépasse ce seul cas, est de constater une fois de plus que, lorsqu’un éditeur se mêle d’écrire, il commet toutes les erreurs qu’il a reprochées à juste titre à ses auteurs durant toute sa carrière. »
Qui aime bien châtie bien !
où qui aime bien châtre bien! ???
« On savait, on savait! »
Camarade JC, on savait tout sur la réalité du régime bolchévique depuis les années 1920-30, on savait ce qu’il fallait savoir sur l’univers concentrationnaire communiste dès l’après guerre (quel témoignage que celui de Margarete Buber-Neumann, Karaganda + Ravensbrück, quelle ignominie des crapules staliniennes lors du procès Kr., il faut lire les minutes pour en croire ses yeux).
Mais dans les années 1970, en France pas ailleurs, il subsistait encore un brouillard dénégationniste (étudiants, professeurs, écrivains, journalistes, bureaucrates, compagnons d’route, etc) qui par aveuglement ou par prudence refusait l’équation morale nazisme = stalinisme.
Le bouquin de Soljenitsyne, publié par Durand, a d’un coup chassé ces miasmes. Plus de retour en arrière possible!
Un homme comme Soljenitsyne, il n’était pas possible de le regarder en face et de lui dire qu’il mentait.
Un milieu similaire (un bel alliage de mauvaise conscience et de trouille) s’est aujourd’hui reconstitué au sujet de l’islamisme, car l’islam est la religion des humiliés et des offensés. Et parce que ses représentants auto-proclamés appliquent envers la démocratie exactement la même pratique de subversion par l’intérieur que leurs prédécesseurs staliniens.
C’est une guerre beaucoup plus compliquée que celle qui fallait mener précédemment.
Elle demande beaucoup d’intelligence dans la définition de ses ennemis et de leurs alliés!
(Ce n’est pas gagné.)
Sur la côte d’azur, les milliardaires russes semblent se faire damer le pion par les milliardaires chinois, C.P., mais elle en a vu passer d’autres !
oueda à 14h 19, c’est très exactement ça.
Hier, plus de 6 000 chinois, invités par leur patron, se paradaient sur la Promenade de feus les Anglais…
L’Islam, la religion des humilies : les princes du Qatar, les émirs d’Arabie saoudite, le roi du Maroc…
Primo Levi dans » Si c’est un homme », donne une définition de « Musulman ».
http://philo-lettres.fr/litterature_etrangere/litterature_italienne/Levi7_temoignage.htm
pas humiliés ni offensés les chrétiens d’Amerique latine ou d’Afrique ?
Christiane et Paul Hisson : le mariage de la carpette et du show lapin, ouais note
C.P. dit: 9 mai 2015 à 14 h 02 min
« A propos de Renaud Camus, le second paragraphe de la vie de dans les bois à 11h 58 me paraît juste. »
Vous êtes C.P. d’une indulgence coupable.
Le propos cité est une ânerie.
Voici cette perle:
« A propos de la Russie, si l’on sait que R. Camus encense les « nouveaux riches » russes, presque jaloux de leur richesse ( joker, on dit ça, non ?) et emballé par leur nationalisme exacerbé, on se pince de lire sous sa plume, une litote: l’effondrement d’un monstre à propos des régimes concentrationnaires de l’union soviétique. Et évacuer cela par quelques phrases convenues. »
Moi je me pince pour lire une tête de linotte.
Je ne suis pas camusien, on me dit qu’il est « grand écrivain », je n’en sais rien n’ayant pas lu ses livres.
Mais il n’est pas difficile de se renseigner sur ses positions, c’est un homme parfaitement clair.
Camus fait l’éloge du combat « le plus difficile de Durand » (ce qui est vrai quand on connaît le marais pro-communiste des années 70) pour aider à « l’effondrement du monstre ». Vous voulez une expression encore plus forte?
Quand au rapport de Camus avec la Russie de Poutine, vous êtes mal informée.
Lisez le texte qu’il écrit contre la droite française énamourée de Poutine, ces « poutinomanes et actuels russolâtres »:
« Ils ressemblent à des chiens perdus sans collier, avides de se trouver un maître, et qui se verraient bien une niche au Kremlin. Or, loin de moi de prétendre que Poutine n’est pas un habile praticien des relations internationales et de leurs rapports de force, ni qu’il ne sert pas bien son pays (encore que j’aie plus de réserve sur ce point). Tout ce que je rappelle, c’est que son pays n’est pas le nôtre, que la Russie a opprimé affreusement la moitié de l’Europe pendant un demi-siècle, que leurs intérêts à elle et à lui, sur de très nombreux points, ne sont pas ceux de la France et des autres nations du continent (même si des alliances sont toujours possibles, en de certaines circonstances graves).
On peut certes admirer Vladimir Poutine, si l’on veut — mais comme un excellent joueur d’une équipe adverse. »
http://www.bvoltaire.fr/renaudcamus/quoi-poutine,171075
Si vous souhaitez critiquer Camus (battez tambours, sonnez musettes!), ne vous trompez pas de cible!
Fais-toi ton opinion tout seul, dino, lis ses livres. Ensuite tu reviens vous faire ton compte-rendu ? Peut-être que tu deviendras un parfait innocent, à force de non-sens.
Je me demande si Christiane se rend vraiment compte de ce qu’elle écrit.
R. Camus a un déficit d’audience, ils ne sont que cinq ou six( *) dans son parti, avec toi dino, ils vont vite devenir 8 ou 9.
(*)Je poste ici un lien, à lire avec un peu de temps, si tu veux devenir » camusien », ce qui, à la réflexion n’est pas une hypothèse dénuée de sens.
Pour ton plaisir:
http://www.juanasensio.com/archive/2015/02/24/analyse-spectrale-de-la-france-de-renaud-camus.html#more
Il faut que vous sachiez, mes petits agneaux naïfs.
la vie dans les bois dit: 9 mai 2015 à 15 h 03 min
R. Camus a un déficit d’audience, ils ne sont que cinq ou six( *) dans son parti, avec toi dino, ils vont vite devenir 8 ou 9.
Je compte pour deux ou pour trois?
Ne croyez pas ça, je suis un homme ordinaire.
la vie dans les bois dit: 9 mai 2015 à 15 h 03 min
Je n’ai pas ouvert le lien de Juan (un homme trop bouffé de l’intérieur par les passions tristes), mais je suis touché que vous me proposiez de devenir mon directeur de conscience.
Je vous promets d’y réfléchir.
Je suis allé voir le blog de R. Camus.
Son esprit m’est étranger.
Ou plus encore son fonctionnement: j’y sens le devenir-secte d’un blog qui se voulait non-conformiste mais chez qui on sent, de manière doucereuse, le culte du chef.
Il s’accompagne d’impératifs catégoriques sur la manière d’user du français, on y trouve des fatwas puristes et pédantesques, accompagnées d’auto-congratulations.
Le « phénomène » qu’il dénonce est parfaitement réel, ça suffit pour que ce qui s’y dit soit digne d’attention.
Mais le style m’insupporte, je préfère le bordel assoulinien.
15h03 d’un autre côté il est aussi justifiable de développer une allergie au carnavalesque religieux qui de date fixe ne fixe et s’étend dans le temps et l’espace en soutien ou sympathie à qui à quoi… ce n’est guère explicité et cependant plus visible que les surfaces réservées aux publicités enjoignant à l’achat et plébiscitant le produit.
Des faux pas, il y en eut, qu’il fut trop fier pour ne jamais les reconnaître : certaines enquêtes bourrées d’erreurs parce que bouclées dans la hâte (La face cachée du Monde, de Pierre Péan et Philippe Cohen) ou un tome contesté du Journal de Renaud Camus, La campagne de France, pour lequel il n’hésita pas à se mouiller personnellement en signant une préface quasi militante
Quand on lit les informations données par Alain Beuve-Méry sur ces deux « faux pas » (« Le Monde » de ce jour), on se rend compte qu’Assouline en propose une relation édulcorée. D’abord, selon, Beuve-Méry, les deux affaires sont étroitement liées. Le livre de Péan apparaît comme une vengeance contre l’équipe dirigeante du « Monde » (Colombani et Plenel) soigneusement méditée par Durand, qui participe à la rédaction du livre ( » La patte de Claude Durand pour relier les parties écrites par les deux auteurs est des plus transparentes, écrit Beuve-Méry). Le livre « a été lancé comme une opération commando », écrit Beuve-Méry. Il s’agit pour Durand de prendre sa revanche après avoir été taxé de complicité d’antisémitisme à la suite de la publication du livre de Renaud Camus, « La Campagne de France ». « Il est contraint de republier le journal expurgé des passages litigieux », indique Beuve-Méry.
, je préfère le bordel assoulinien. (Bab)
Lequel ? Celui des commentaires ou celui des articles ? Soyez prudent : l’intéressé a ses susceptibilités.
Et, si vous n’avez pas compris, je peux en remettre une couche.
Pépète, Jean-Marie ! Le bloc des droites se fissure.
Quoiqu’on puisse analyser les causes du malaise croissant sans pouvoir y remédier, loin que nous sommes installés(es) plus que confortablement dans des intérieurs néo-bobo , un stage d’immersion profitant opportunément des vacances scolaires pourraient renseigner les deux aspects du problème rencontré: Révolte et retour aux sources des accueillis et rejet jusqu’au vote frontiste des accueillants.
Intuitu personae ? Comme vous y allez !
Vite dit.
Premier calva. (J’ai déjeuné tard.)
Ueda, vous devenez pénible, et je suis sûr que vous vous en rendez parfaitement compte.
Asensio et Camus ils causent bien, mais pour dire quoi ?
C’est moi le plus beau, le plus intelligent, comme WGG et ses frères !
15h48 pénible mais pas dangereux, cela minimise l’impact de ses prises de position. C’est par déficit un avantage non négligeable contrairement à d’autres qui de l’ombre et du silence surgissent sans crier gare et sème l’opprobre quand ce n’est pas le désastre.
Révolte et retour aux sources des accueillis et rejet jusqu’au vote frontiste des accueillants.
Ou vice versa comme on dit chez les réactionnaires qui ont besoin d’une excuse pour penser, au fond c’est tellement pathétique de voir le port simultané du voile et de la girouette imposé pour d’obscures raisons religieuses…
Attila dit: 9 mai 2015 à 11 h 38 min
« En revanche, « Cent ans de solitude » j’ai jamais pu le finir ! »
Moi c’est les goûts de Baroz
La Recherche », c’est une vieillerie sans intérêt.
Le portrait crâché du brêle de pq
Sans ajouter ceux invisibles qui se cachent derrière les publications en s’éventant pour les vanter et vivent tranquillement leur vie de nuisibles.
Le babel un pampers autour de la tête lui irait bien. Bon, il est tellement rassuré de ne pas être « le seul »…
15h57 Faudrait-il que je me sente concernée par vos propos ? Je réserve mes avis aux individus, à plus de deux vous connaissez la suite.
qui se cachent derrière les publications
On sent comme une forme de courage qui va dénoncer qui se cache dans l’annuaire…
La pauvre, il lui faut tellement une cause à ses tourments…
un ami dit: 9 mai 2015 à 15 h 59 min
« Le portrait crâché du brêle de pq »
Vous pouvez mieux faire, mon ami ! Intelligent comme vous êtes ….
Bérénice, souvent je repense au temps des beaux jours enssoléillés avec une ceraine nostaligue.
JC, j’ai réfléchi et je dois vous dire que vous n’avez pas d’avenir ici.
Donc vivez intensément le présent. Philosophiquement c’est ce que vous auriez de mieux à faire. Maintenant je ne suis pas là pour donner des conseils aux gens.
n’infoblog dit: 9 mai 2015 à 16 h 02 min
je vous ai compris
puisque vous me concédez une part de courage acceptez celui qui consiste au dédain voir plus mais j’ai déjà assez d’ennuis. Quelle bonne cachette tenez-vous là, un compte en Suisse aussi? Pour les tourments hormis l’angoisse existentielle je n’en vois guère d’autres qui se passeraient d’éléments de causalité à moins d’être atteint de psychopathologie en dehors du trouble névrotique banal couvrant un pourcentage non négligeable de la population toutes confessions confondues.
Bien sûr, Attila, que c’est chez le Stalker (Asensio) qu’est le mieux situé et défini Renaud Camus. En un sens, quand il parle de la Russie, il est « vieux-russe » en deçà de Poutine pour ce que j’en ai lu, autant que gourmé en France pour ce qui concerne la langue. C’est un écrivain alerte, sans le talent romanesque et concret de Richard Millet, je ne sais pourquoi on fait des paquets-cadeaux.
Un Tsar en Vendée ? MAIS ce qu’au fond montre quand même bien ueda, c’est qu’on est toujours un tantinet baisé si on suit ses ruses. Mon vieux, on croirait Jean d’Ormesson en plus distingué… et roué !
Bon c’est l’heure de mon goûter : un petit beurre Lu trempé dans du Benco.
Cela peut prêter à rire mais je vous assure que c’est excellent et très bon marché.
D je n’ai pas lu ce Beckett mais j’ai bonne mémoire de la comédienne tête dépassant du trou lui laissant libre le loisir à contempler la Seine.
JC….. dit: 9 mai 2015 à 16 h 11 min
JC est le plus intelligent
D. dit: 9 mai 2015 à 16 h 12 min
« JC, j’ai réfléchi et je dois vous dire que vous n’avez pas d’avenir ici. »
N’écoutez pas les rumeurs, D., elles sont partisanes, fausses ! et couvert de cette boue faite de l’envie la plus vile, je ressemble à un golem de légende.
16 h 18 et ailleurs : je comprends pas grand chose à vrai dire.
trouble névrotique banal couvrant un pourcentage non négligeable de la population toutes confessions confondues.
attention yen a ici qui vont pas apprécier ce ‘toutes confessions confondues’
JC….. dit: 9 mai 2015 à 5 h 12 min
Que le 11 novembre 1918, c’est tout aussi bêta ? … Qu’on ferait mieux d’oublier ces guerres là, malgré leur charme à l’ancienne, et de se préoccuper des nouveaux fascismes, des nouveaux totalitarismes !
Ca me paraît évident comme disait le doc (et Difool) ; mais c’est vrai que pour le charme à l’ancienne, il y avait un truc qui sortait de l’ordinaire, c’était l’ALVF : Artillerie Lourde sur Voie Ferrée. Pas la LVF évidemment ! Billet siouplaît…
Mais oncle Wolf, à la DAP (Deutsche Arbeiter Parti), il a dû prendre la carte numéro neuf ou quinze, je ne sais plus exactement ; après ça s’est étoffé !
« Cette image vous sied à ravir. »
le tocard de pq en vieille mémé aigrie, c’est pas mal trouvé
(sauf qu’il dit qu’il roule en scooter)
on ferait mieux d’oublier ces guerres là, malgré leur charme à l’ancienne, et de se préoccuper des nouveaux fascismes, des nouveaux totalitarismes !
pauvre buse nulle en latin, l’un n’empêche pas l’autre
Il n’y a qu’a se promener virtuellement ici pour sentir à quel point éprouver le besoin d’avoir quelque chose à prouver peut sentir mauvais…
P.Assouline revient sur ses négligences d’orthographe :pourquoi les commentateurs ne s’imposerraient de revenir sur les leurs ?
et sème l’opprobre =>sèment
ne s’imposeraient
(faute de frappe)
pourquoi ne s’imposeraient
ils pas
Car Claude Durand savait que l’édition est fondamentalement un métier de joueur.
comme le blogeur le pratique , le jeu?
L’illustration concernant le défunt est sympathique : il a un petit air pagnolesque de capitaine de ferry-boat.
Un Escartefigue soviétique et bonhomme…
Le pemier est passé. Le second est en attente… Tarkovski soupçonné ?
Coups tordus, clientélisme chronique, jurés corrompus, livres de nègres, trafic d’influence, renvois d’ascenseur, vanitas vanitatum.
dommage qu’il n’y ait pas là un seul exemple de coup tordu ou de trafic ?
sentir mauvais…
les très très mauvais doubleurs
(Comme n’importe qui (enfin presque))
Intéressant
erreur de casting dit: 9 mai 2015 à 16 h 46 min
P.Assouline revient sur ses négligences d’orthographe :pourquoi les commentateurs ne s’imposerraient de revenir sur les leurs ?
Parce que l’on ne peut pas revenir (fonction « edit ») sur un commentaire envoyé ; c’est bien dommage, et possible sur tous les forums à caractère technique, mais pas sur ce qui est appelé « blog », j’ignore pourquoi.
@ Attila
merci pour le souvenir.
@ D. qui dit le 9 mai 2015 à 14 h 46 min
Vous m’avez mise en alerte par votre remarque. J’ai relu mon dernier commentaire et je vois où peut se situer l’ambiguïté : dans la citation. Il s’agit de guérir les plaies. Une conversation entre le père et le fils. Il manque évidemment la première phrase, celle du père. Je la rajoute de suite :
« Quand on a le souffle pur, disait mon père, on peut autour de soi éteindre les plaies comme des lampes ». D’où la réponse de Giono enfant. Beaucoup de ses héros essaient d’éteindre ces plaies, ces douleurs du monde. Comme Bobi (Que ma joie demeure) que j’évoque plus loin. Cela avait un rapport également à sa propre douleur quand on douta de son éthique pendant la guerre. Voilà, est-ce clair maintenant, cher extra-terrestre ?
Au « discret » (hum) avoir eu à subir la technique de réalité augmentée de la bande à renato pour péter mauvais n’est peut-être pas si insultant que vous le supposez. On a vécu pire…
9 mai 2015 à 17 h 23 min
on peut ouvrir un nouveau com corrigeant le « défectueux » ….on peut faire plus attention en repérant avant ses faiblesses, et un homme un com averti en vaut-valent?- deux au moins
(c’est dire les syndromes de Stockholm dont je me passerais volontiers combien même je doute de vos capacités à bien le lire sans un profil pour vous aider…)
(bon cette fois assez pour aujourd’hui)
l’erreur de casting chez vous la vie est une erreur
c’est évident
et sème l’opprobre =>sèment
Excusez j’ai du faire usage non recommandable du Bled et du Bescherelle, désespoir des professeurs devant tant d’inaptitude à gober les règles élémentaires à la compréhension du monde et de ses sociétés bien gardées.
(bon tant pis j’y arriverais pas encore)
sociétés bien gardées des à plat-ventre pour faire plus carrés ?
couché !
que ne commet-on pas au nom de Dieu, les enfants, la vie?
à 17 h 47 min
L’erreur c’est le début de la création ! Mais dans la vie courante, ça fait beaucoup créer… et comme nos sociétés, bien gardées, elles le sont de plus en plus pire….
15h41 un stage pourrait…
17h59 qui engendre est démiurge à sa façon car c’est croire en la vie que cette volonté à l’œuvre pour la perpétuer et Dieu du moins le Dieu des chrétiens défend la vie. Quant à celui qui anime les Islamistes on peut se demander s’il place le respect de la vie au dessus de tout, donner sa vie pour en éteindre des centaines qui n’ont de toute évidence aucune importance que le nombre soustrait au monde est assez paradoxal comme principe, une vie qui ne vaudrait que le prix des morts qu’elle dispense. C’est s’arroger une importance qu’aucune des vies terrestres de ces terroristes ne revêt en réalité.
Elle est vraiment très comique l’individualiste…
do you speak to me?
https://www.youtube.com/watch?v=XJNnDCOK_gw&hspart=iry&hsimp=yhs-fullyhosted_003
qoui quoi! vous n’aimez pas le cinéma ?
n’infoblog dit: 9 mai 2015 à 18 h 10 min
donner sa vie pour en éteindre des centaines
Je me demandais justement nous on se prend tout sur la calebombe, mais entre ratichons, ils se bouffent entre eux ? Déjà ils sont sapés pareil ça les rapproche, un peu d’Hugo Boss en plus là-dedans on va pas se fâcher pour cela…
Renault Queneau et sa retraite parachute, allez dites que vous ne cracheriez pas dessus non plus, on comprendra, quoi de plus humain!
Que des beaux gosses, un peu lourds mais il faut s’aventurer loin des sentiers connus. Moi je dirais oui!
A condition toutefois qu’ils aient de quoi donner le change, le sexe a ses limites que la raisons ne peut ignorer.
un parachute doré sinon à quoi bon l’ascension, c’est pas ce Juan qui vous dira le contraire avec tous les avocats à payer.
Dites je rencontre quelques difficultés à attacher ensemble les saucisses que vous étalez, si vous pouviez fournir la synthèse de votre discours pour plus de clarté et d’énoncé
tous les avocats à payer
???
(passou le rôle de maman vous va très très mal)
Vous êtes plutôt mal barrée pour prétendre préférer vos fantasmes. Et ça peut casser…
que ne commet-on pas au nom de Dieu, les enfants, la vie?
En tout cas la nouvelle norme semble diriger les héritages vers la SPA. Voyez cela comme vous voudrez…
Mais qui prétend encore au fantasme? Nous sommes en plein reality-show et je suis établie par erreur sur une banquise résiduelle où ne se meuvent que pingouins bélougas narval ours polaires et sternes arctiques, je n’ai développé aucun penchant pour la zoophilie peut-être penserez-vous qu’il ne reste dans ces conditions à souscrire pour le parti de l’onanisme, que fait-on d’autre ici à moins que ce ne soit partouze ( si vous n’avez pas lu lisez-le de Yann Moix, j’avais adoré cette absence de répétition aussi ludique que mathématique).
Notez que cela peut-être plus drôle que d’avoir recours à des juges, avocats, jurés ou huissiers dans certains domaines…
que fait-on d’autre ici
on prend du Viagra pour ça ou pas…
671
commentaires