Pour saluer Gérard Rondeau
Quelque chose passe dans le tremblé de l’image. Ce n’est qu’une photo parmi d’autres mais dans ses livres et ses albums, elles ont toutes ou presque cette signature invisible, sa patte, sa personnalité, un peu de son esprit et de son âme comme il sied à un artiste. Plusieurs de ses images peuplent mon quotidien sur mes murs sur ma table. Avec d’autres, elles nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Le propre de l’art. C’était l’un des photographes les plus fins, élégants, généreux, attentifs et patients que j’ai croisés depuis que je me passionne pour la photo (ça m’a pris à l’âge de 16 ans et ça ne m’a jamais lâché). Il s’appelait Gérard Rondeau, il nous a quittés hier à 63 ans à la suite d’un cancer fulgurant. Un ami irremplaçable. Il est parti comme il vivait : discrètement.
Il avait tiré le portrait de nombre d’écrivains, de poètes, d’artistes, de musiciens et de penseurs en tous genres pour le compte du Monde – et pour d’autres aussi. Il était du genre à avoir besoin d’une commande pour se mettre en branle. Elle le stimulait. Après, c’était parti. Ses albums reflétaient fidèlement tant l’homme que son travail. Des livres édités avec un soin remarquable, qu’il s’agisse de la fabrication, de la conception, de la mise en page. Très fouillés sous des apparences de fouillis, des images dans tous les sens, des légendes manuscrites au feutre noir, un grain inoubliable, une qualité de noir, de gris et de blanc des plus rares, tout ça pour dire les rencontres d’un regard qui a un vrai goût des autres. Olivier Frébourg, un proche, propageait ses livres à l’enseigne des éditions des Equateurs.
J’y ai retrouvé au détour d’une page, comme échappés du chapitre, les différents Rondeau que j’avais entr’aperçus ces dernières années : la première fois d’abord à Sarajevo accrochant sa série sur les coulisses du Louvre aux cimaises d’un centre culturel, puis dans l’album splendide qu’il fit avec son ami Yves Gibeau sur les champs de bataille de la Grande guerre, un petit matin au Sélect alors que je lui faisais du coude pour qu’il prenne Jean-Pierre Léaud tout enchifrené qui s’était assis par hasard à notre table et parlait tout seul, une autre fois à dîner quelque part en province où je l’avais scandalisé en lui avouant mon peu d’enthousiasme pour le vin de Champagne, plus tard encore dans le visionnage compulsif du film incroyable qu’il a réalisé avec une patience inouïe sur son ami le peintre Rebeyrolle dans son atelier même ; car il fallait bien un espèce d’amitié pour décider l’ours à ouvrir son atelier à l’objectif et à se laisser regarder au travail ; le filmeur est si fin que tout en se mouvant dans le motif qu’est sa peinture même, l’artiste évoque l’influence du Louvre, de Delacroix, de Géricault, de Rubens, de Rembrandt, du Titien et du Tintoret ; il en parle en homme du bâtiment et c’est passionnant ; jamais dans l’indiscrétion, Rondeau nous entraînait au coeur du laboratoire des forces obscures, dans les ténèbres expressionnistes de Rebyrolle et c’était prodigieux : rarement un peintre a accepté qu’un oeil extérieur, fut-il complice, viole pendant tant d’années son intimité de créateur.(Vidéo 2000/RMN 84mn).
Tous ces Rondeau se retrouvent derrière l’objectif pointé sur l’éclat de rire d’Eric Clapton et l’énigmatique couple de Boileau et Narcejac, le sculpteur Richard Serra en abominable Hulk et Weyergans paumé comme jamais, Gilbert et George naphtalinisés à souhait et Jacques Derrida derrière la vitre, Antonio Tabucchi les yeux grands fermés et Sami Frey ténébrissime tel que dans le journal, Bernard Frank en ses murmures dissimulé derrières ses mains et Jean-Paul Kauffmann avec qui il avait fraternellement remonté la Marne, Poirot-Delpech à toute vitesse sous la coupole et Frédéric Dard au bord des larmes, Music dans le prolongement du personnage de son tableau et André Dhôtel en fantôme de lui-même. Il avait exposé aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris, à la National Gallery de Jakarta, à la Maison Européenne de la Photographie à Paris, au Festival de la Luz à Buenos-Aires, au Musée de l’Élysée à Lausanne, au Martin-Gropius-Bau à Berlin, mais aussi à Istanbul, New York, Sarajevo et Rome
Dans son art photographique, la curiosité était son guide, avec une profonde empathie, le reste n’étant que technique. Jamais de recadrage, dents du négatif apparentes ou bords peints en noir au risque du procédé, l’esprit de finesse à la rencontre de l’esprit de géométrie, que du noir et blanc bien charbonneux et profond d’un grain exceptionnel. Il avait fait sienne l’une des phrases de l’écrivain du Grand Jeu, Roger Gilbert Lecomte, dont il se sentait si proche :
« Regarder à se crever les yeux, à éclater le crâne, avec les yeux de derrière les yeux, de derrière la tête, comme un aveugle avec un grand cri lumineux. »
Gérard Rondeau ne trichait pas. C’était quelqu’un de rare, pudique, élégant en toutes choses. J’ai passé une grande partie de la nuit assis à regarder ses photos. A l’aube, je n’en étais pas vraiment sorti. Ses personnages me poursuivent. Silhouettes, regards, lumières : tout un monde, son univers, sa sensibilité, son héritage. Tant qu’on les regardera, ils vivront.
(Photos de Gérard Rondeau extraites de son site)
820 Réponses pour Pour saluer Gérard Rondeau
« Mais malheureusement, on veut vivre dans le présent. » (X)
On ne rit pas …. Rien d’autre est à notre portée ! Le présent ! le présent, seul, est accessible et vrai.
Et je vais vous dire ce qui arrive face à de tels parents. Les profs baissent les bras, parce qu’ils ne sont pas soutenus par leur hiérarchie. Alors ils mettent de bonnes notes à des devoirs qui ne méritent que de mauvaises notes, simplement pour avoir la paix avec les parents et leur hiérarchie.
Ma principale m’avait coincé dans le couloir à propos de cette mère qui avait téléphoné au collège folle de rage que sa petite chérie ait une si mauvaise note. La principale m’avait demandé des comptes, les raisons de cette mauvaise note, me demandant même de lui dire ce qui résulterait de mon entrevue avec la mère. Je n’en ai rien fait. Mais c’est dire la pression du diable que ce genre de mère absolument infernale fait peser sur les épaules des profs. Je comprends que mes collègues baissent les bras. Mais je vois le résultat quand je touche leurs élèves en début d’année ! Moi, il n’est pas question que je baisse les gras. Et ce genre de parents, ils peuvent aller se rhabiller avant que je ne change les notes de leurs chères têtes blondes ! Et la principale aussi ! Je n’en ai vraiment rien à faire de ce qu’ils peuvent dire. Ils prétendent n’avoir en tête que l’intérêt des élèves et en réalité on voit bien qu’il n’en ait rien. D’un côté il y a la folie furieuse des parents, de l’autre la lâcheté de l’institution, et au milieu ces pauvres élèves qui ne peuvent plus rien savoir avec ces deux folies entre lesquelles ils sont tiraillés. Ce monde marche sur la tête, et la conséquence sera terrible. On ne va pas tarder à s’en rendre compte !
D, j’ai suivi vos conseils de cuisson et je me suis empiffrée de poulet rôti. WGG un film sur Arte, Cuba et Redford.
Vrai que ces effets boomerangs sont aussi inattendus que rafraichissants, venant de milieux très divers.
(On a l’impression de servir à quelque chose, en dépit de et souvent contre l’institution, mais c’est un autre problème.)
Vrai que les parents d ‘élèves comme promoteurs de l’inculture jouent un role cardinal. S’il y a bien un pouvoir à démanteler, c’est celui_là!
Vrai que leur mauvaise foi, jointe aux droits prudhommesques d’intervenir à tout propos que le ministère leur a donné, est sans limite pour vanter leur progéniture.
Une demoiselle redoutable par son prosélytisme dans l’inculture fut ainsi défendue par ses géniteurs: « Elle lit Musset dans le texte! »
C’est beau, l’inculture!
Un hommage de JP Kauffmann pour G. Rondeau.
A lire débullé.
http://www.lunion.fr/804803/article/2016-09-18/gerard-rondeau-vu-par-deux-de-ses-amis
A la relecture, c’est un hommage très humain, que celui de JP Kauffmann
« Gérard sur les hauteurs de Trélou, tout un symbole ! Il habitait dans une tour du XV e siècle où quelques oiseaux de proie lui tenaient compagnie. Depuis sa chambre, il dominait la Marne et sa boucle argentée. Dedans et dehors, acteur et spectateur, à distance et si proche, Champenois universel, il a vécu parfaitement dans le duel des contraires sans jamais s’en trouver contraint ou embarrassé. Le plus beau de cette destinée est cet ancrage dans la terre champenoise en même temps que cette vocation qui s’étendait à toute la surface de la terre. Excepté le pôle Nord et le pôle Sud (et encore, c’est à vérifier !), Gérard était allé à peu près partout. Il avait connu les théâtres de guerre de la fin du XX e siècle, hanté par le tragique, jamais résigné, sans illusion et extraordinairement gai. La gaîté qui est un savoir-vivre était sa forme de politesse. Il refusait de se laisser submerger par la violence, la vulgarité et la lâcheté des hommes. La veulerie, la poltronnerie, la bassesse le faisaient rire. Non pas un rire supérieur car il était la modestie et le doute incarnés mais une ironie miséricordieuse. Cette ironie que je qualifierai de pétillante chatoyait chez lui comme les bulles de champagne.
Il aimait et connaissait admirablement le vin de champagne. Avec lui j’ai fait mes plus belles dégustations. Gérard était un tragique gai, volontiers facétieux, pessimiste enjoué, mécontent de la marche du monde en même temps que pénétré du bonheur d’être vivant, pratiquant un hédonisme exempt de laisser-aller, balayant par sa bonne humeur et son sens de la dérision la gravité de la vie. »
que fait président quand il sait que tout est perdu, y compris l’honneur ?
… de la martyrologie.
…
…confondre dialogues narrateur de récits ou dialogues de théâtres,!…
….des élèves timides qui n’osent s’exprimer, avec déjà les parents sur le dos à faire du chiffre sur leurs enfants,!…
…c’est pas nouveau,…
…ou en est la Psy des enfants ballotter entre tout les enseignement » contradictoires « ,!…à rien foutre,!…
…
…sacré Charlemagne,!…
…
…lire et écrire pour remplir ta feuille de contribution,!…
…diversions, dérisions,…pour se donner du sérieux, là qui ne sert à rien, d’en débattre,…un récit comme une pièce de théâtre, l’acteur lit son récit, et joue assis dans la scène,!…et réapparait nu comme Adam près de l’orchestre,!…l’Eve les mais au ciel, le gazon mis à nu, près de l’orgue, à restaurer,!…invite Adam, à la rejoindre,…sur la ligne à P.C.Internet,!…
…le théâtre narrateur des jeunes pour se faire mettre à la Scapin,!…
…c’est de l’Ô de roche,!…Ben-Huur,!…
…toute ces soumissions à prodiguer, l’enfance de l’art, pour voir sa mère en privé,!…Ah,!Ah,!…
…point de vue trigonométrique des ensembles en l’air,!…
…une autre,!…à chaque saison,!…etc,!…
…ou le bas lubrique blesse à s’y m’éprendre,!…
…elle était bien en chair, pour les notes à sa fille,!…l’escarpolette,!…etc,!…
…chaussette blanches et chaussures noires,!…on connait la musique des vents agiles,!…etc,!…
…suivant,!…
…
billet d’une remarquable acuité d’Annalise sur RDC . Elle nous cause entre autres de la querelle sur Israel entre Lioret,bon cinéaste qui a tort de dire des conneries et Hazavanicus, réalisateur très moyen qui a eu raison de l’ouvrir .Dilemne; d’après un bouquin de Dubois dont parle Passou, »si ça pouvait me rapprocher de toi »
Ce monde marche sur la tête, et la conséquence sera terrible. (Widergänger)
Bof. C’est la pub pour Hépar qui est dans le vrai : peu importe dans quel sens démarre la fusée ; l’essentiel, c’est d’avoir un bon transit.
21h11 / 21h32
MAGNIFIQUE
@ WGG 18/9 20h39- 20h55 passim.
@ dans la chaux vive 18/9 21h07
–mon post -le 1°- répondait à un post de WGG de 13h22 sur le latin le grec et le cunéïforme.Et l’orthographe. Mon post était très mesuré et parlait de l’utilité des TESTS d’orth, que WGG pratique dans sa classe et dont les très mauvais résultats l’amènent à dire que la France a un pied dans la tombe.
Eh bien, je suis extrêmement heureuse d’avoir répondu ce que j’ai répondu, en donnant l’exemple simple, sans pathos,d’un gamin de 6°. Je m’attendais au pire; ce que je lis fait peur.Je cite qqs mots:
–« les parents d’élèves promoteurs de l’inculture…ce genre de parents qui peuvent aller se rhabiller…des parents pareils…des mères qui exigent des bonnes notes….vos propos dénotent une totale inconscience….vos propos sont amusants…incompréhension totale de l’école, qui est la vôtre etc.. »
Merci, je comprends maintenant pourquoi l’école va mal.Et avec des déchaînements comme les vôtres, elle n’est pas près d’aller bien.
Je n’ai aucun enfant scolarisé, ils ont un métier,ils sont encore jeunes, mettent à peu près l’orthographe.On ne les a pas bassinés avec ça.Ils ne sont pas crétins. Je n’ai pas encore de petits enfants.Le père du gamin de 6 ans qui s’inquiète des résultats catastrophiques des TESTS d’ortho, 5jours après la rentrée, est loin d’être un crétin.Je ne suis ni instit, ni prof. Je parle avec des amis qui ne sont pas des crétins incultes, comme vous le dites.Et qui ont des enfants qui vont à l’école. Ils ne vont pas supplier les profs à tout bout de champ ,ni exiger d’un proviseur qu’il force un prof à mettre des bonnes notes à leurs enfants; ils ne sont pas des bobos-bourges-pleins aux as-et hurlant comme des malades.Mais vous, alors..je comprends que ça aille mal.Noir c’est noir.
Je ne travaille pas au Ministère de l’Education Nationale,ni dans aucun Ministère. Je ne confonds pas l’orthographe avec la Culture ni avec la littérature. Je suis CONTRE les tests d’orthographe,un mot qui veut tout dire et rien. Mettre l’orth ce n’est pas une preuve d’intelligence,c’est répondre à des lois codées.
C’est bien que j’aie pu lire vos appréciations sur mes capacités. Si vous saviez comme vous êtes …
« amusants »,non, pas de gros mots, je m’arrête, sur « amusants »…
La discussion peut continuer si vous le voulez; je ne vous répondrai pas. Je suis en dehors.
Vive le cunéïforme,ce sera de la culture et des connaissances.Les enfants, les adolescents, sont passionnés le plus souvent par tous les mondes qu’ils ignorent.Et par ce qui est compliqué, mystérieux.Mes enfants avaient appris en 6° 5° à déchiffrer les hiéroglyphes. A vous le dé, comme on dit au jeu.
Korb, je n’ai pas lu le livre mais vu le film que j’ai trouvé tout juste moyen en plus d’avoir du sortir à deux reprises d la salle parce qu’elle avait été passée au désinfectant, j’ai du d’ailleurs à cette occasion ressembler à Hillary sans Trump à l’horizon.
Une autre façon de formuler, surement ce film présente-t-il des qualités qui ne correspondent pas à mon attente ou est-ce moi qui ne suis plus en phase avec ce genre de proposition cinématographique, j’ai trouvé ce film un peu vide ou pas assez plein. Ceci est une très mauvaise critique, d’ailleurs cela n’en est pas une, c’est moins mais je m’y suis un peu ennuyée en découvrant cependant un peu de ce pays pour constater qu’en dehors du décalage horaire rien ne nous en sépare..
23h01 Savez-vous ce qu’en aurait dit ma mère, un peu rude voire rustre parfois, cultivant la méfiance en l’alliant à un héritage de citations héritées de la campagne, aguerrie et revenue de beaucoup, bref ne conservant qu’une confiance toute relative en ses comparses: si tu ne crois pas celle là, tu croiras à une autre .
On observe souvent que le sens donné aux citations (leur relation avec l’environnement qu’elles sont appelés à relever, soutenir, éclairer) varie selon les intérêts du citant; et que les choses qui intéressent le citant, n’intéressent pas toujours le cité — on peut aussi dire que les choses qui sont importantes pour le citant, ne le sont pas toujours pour le cité. De là, il me semble, l’intellectualisation modeste autant que moleste,; le triomphe du rabâché; l’absence de sens du réel si un schéma pré-fait manque, aussi que de bon sens; et les tempêtes de mauvais humeurs (et de mauvais goût — toujours les mêmes blagues et les mêmes insultes) entre le fauteuil et le clavier. Loin de moi l’intention de refuser une aube radieuse à qui que ce soit, mais l’inaptocratie ce n’est pas une spécialité réservée au personnel politique, elle fait flores aussi chez ces intellectuels qui pataugent dans le mécontentement et dans l’aigreur, et que confortés par un catalogue de poncifs puisque incapables de résonner comme individus, ils cultivent l’envie caricatural d’être présents dans le panorama contemporain sans en avoir les moyens et, en conséquence, sans recevoir de réponse. Il y a de bon que par l’involontaire dérision de l’histoire qui en découle, s’ouvrent au « menippean satirist » des belles perspectives de critique des attitudes mentales de ces personnages impeccablement embués dans leurs fixations obsessionnelles sur des sujets obsolètes induits par le passe-passe des idées associées typique des époques caractérisée par la fatigue mentale (il y aurait aussi la question de l’impossibilité que dans leur expérience la permanence de l’être coïncide avec les mutations du devenir — une vision judéo-chrétienne du monde, donc, avec scansions aliénées du temps: création, péché, rédemption, fin des temps… juste le contraire de la vision pré-socratique du monde… mais ça ce sera pour une autre fois).
Maintenant un coup d’œil de l’autre côté de la haie, du côté où campent ceux qui sont arrivés à s’installer dans un fauteuil assez bon pour qu’ils puissent nommer quelques événements et parfois une nouveauté. Je me souviens du chapitre dédié par Kerouac aux hipsters (« The Subterraneans », 1953); je me souviens aussi la définition du mot « hip » donné par Norman Mailer (« Village Voice », 1955), cité de mémoire: « … l’existentialisme américain est profondément different de l’existentialisme français parce que le ‘hip’ se fonde sur un mysticisme de la chère, et l’on en retrouve les origines dans toutes les sous-courants, les sous-tendances et les sous-mondes de la vie américaine… ». Or, je n’arrive pas à comprendre le processus qui a porté à établir une relation entre les personnages récents, trop caractérisés pour être vrais, et les hipsters apparus sur la scène américaine vers la fin de WW2 — avec les caractéristiques qu’on leur connait. Enfin-bref, je suis peut-être un peu lent, mais le fait reste que ces nouveaux « hipsters » sont tellement différents des anciens!
« Il en conclut [AJ]que tous les sergents de ville ont le crâne rempli de papier-journal. »
Il y avait aussi une carte de la ville, il me semble.
http://m.slate.fr/culture/83771/italie-femme-menage-musee-installation-poubelle
merveille…voilà l’aboutissement des zinstallations par lesquelles les nartisses se foutent de notre gueule.
D’aillerus ,cette brave femme a en fait , et c’est cela le pire » accompli » le destin final de l’oeuvre immortel du farceur qui l’avait pondue. merda !! ma ! zé croyais qué c’était oune salopéria dé Ikéa…ma !!! mamma mia, c’était oun Koundelitch ! scusi.
Beau billet, émouvant et juste.
J’ai découvert cette affreuse nouvelle hier. Je l’avais rencontré dans la ville du Grand Jeu (Reims) à l’occasion d’une exposition à propos de son dernier livre « J’ai posé le monde sur la table »(grâce à une de vos rubriques). Gérard Rondeau était une personne remarquable, un artiste passionnant. Des noirs et blancs magnifiques qui vous poursuivent jusqu’au bout de la nuit. Merci pour votre hommage.
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