de Pierre Assouline

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La République des livres
Quand les vies doubles abolissent les frontières

Quand les vies doubles abolissent les frontières

Canada n’est pas le seul roman du double de la rentrée, il s’en faut.  Il faut aussi compter avec quelques autres. Siamoises (284 pages, 19 euros, Naïve) est l’un des plus troublants et sans aucun doute le plus accompli du tandem formé par Michel Canesi et Jamil Rahmani. Cette fois, contrairement à leurs précédents romans, ils ne se contentent pas de traiter une bonne histoire : ils s’en donnent les moyens avec une technique irréprochable. Diabolique même eu égard au thème. Une manière bien à eux de refléter l’époque à travers des destins brisés. Essayons d’en dire davantage sans en dire trop. Car un coup de théâtre final (c’est déjà trop de l’annoncer) jette une lumière noire mais éblouissante sur l’ensemble.

Deux sœurs que leur caractère oppose sont soudées autour de l’insupportable disparition de leur père adoré, et contre les harcèlements de leur mère dépressive. Chacune sa voix dans ce roman qui se veut choral par nécessité et non par commodité ou goût du procédé. Arrive le beau-père, attentionné, trop même. Il faut à l’héroïne un voyage au Maroc et un séjour à Alger, pour y préparer les corps d’un industriel français et son fils assassinés, avec la découverte de véritables siamoises pour comprendre que sa tendance schizoïde lui a fait projeter une sœur fictive (tant pis, c’est dit mais comment en parler sans en parler ?). Advient alors le temps du traitement. Mais la soigner, c’est la normaliser en lui ôtant son imaginaire. Anesthésie et thanatopraxie. L’histoire commence dans la nuit et s’achève dans la lumière. Où se situe la frontière entre la raison et la folie ? La camisole chimique est au bout du chemin, et parfois les électrochocs. Même si à la veille de basculer, il y aura toujours une blouse blanche pour se demander si certains dérèglements de l’esprit n’ont pas plutôt partie liée avec l’univers des rêves. Autrement dit : par souci de préservation de l’ordre social, peut-on amputer des êtres de leur imaginaire, de leurs songes et de leurs fantasmes ?

On se prend alors à douter de la norme. Troublé au début de la lecture, le lecteur est dérangé en fin de parcours comme on peut l’être par un récit proprement dérangeant, dans la meilleure acception du terme, la seule qui vaille en littérature : un livre, voire un chapitre, une page, un paragraphe qui vous expliquent ce qui vous arrive mieux que vous ne sauriez le faire. « La frontière aujourd’hui c’est la mer » lit-on quand même les frontières identitaires, auxquelles tant s’accrochent lorsque tout vacille, se brouillent à leur tour. Le membre fantôme au centre d’un autre roman de ces médecins-écrivains a été remplacé cette fois par le gris neuroleptique. Une vraie trouvaille, idéale dans cette forêt de faux-semblants et de vrais indices avant de comprendre que l’une des deux sœurs n’est que le fruit de l’imagination de l’autre. Qui jurerait n’avoir jamais craint de basculer de l’autre côté ? C’est toute la réussite de ce thriller psychologique de nous forcer à affronter la question.

Un autre personnage de double est au centre de L’invention de nos vies (492 pages, 20,50 euros, Grasset) de Karine Tuil, l’un des romans les plus prenants et les mieux ficelés de la rentrée. Mais oui, c’est un art ! Les destins de trois personnages s’y croisent et s’y entremêlent entre Paris, New York et le Pakistan. Une histoire de double usurpation d’identité où l’on voit le (anti)héros Samir Tahar, fils d’immigrés tunisiens, intelligent, séducteur, brillant, devenu un brillant avocat pénaliste grâce à la méritocratie républicaine, se cogne à un plafond de verre. La faute à son prénom. Du moins en est-il persuadé. En le raccourcissant en Sam, il n’éprouve même pas la honte de sacrifier le nom du père par ambition puisqu’il ne s’agit que du prénom.

Engagé au cabinet d’un Maître Lévy qui le prend pour un séfarade, il se dit qu’il n’y aurait pas de mal au fond à le laisser croire. Le culte de la performance compense chez lui la honte des origines. Le voilà lancé sans faire exprès. Un cynique charismatique  au sourire de prédateur. Musulman devenu juif sans avoir même à se convertir, il falsifie tout pour parfaire son identité. Il s’invente une autre vie dans le fol et naïf espoir d’échapper au déterminisme. Juste assez pour conquérir sa place. Sauf qu’un tel projet est sans limite. Son ascension commence. Il a mis un doigt dans l’engrenage et s’engouffre non sans volupté dans la machine à réussir. Le voici à New York. Son charme agit sur la fille d’un magnat juif. Il l’épouse et bascule définitivement dans la mystification en empruntant le passé de son plus ancien ami, Samuel, un écrivain laborieux à qui il avait déjà disputé une femme dans leur jeunesse, une Nina à laquelle ils sont restés chacun liés à leur manière. Grisé par ses succès, il ignore les limites et outrepasse les frontières là même où il se croyait illégitime.

Les clichés ne manquent pas mais l’auteur désamorce toute critique en les détournant aussitôt. Elle fait de l’équilibrisme sur un fil tendu entre le mensonge, la tromperie, la trahison. Ce Tahar, dont le sentiment d’insécurité est le carburant, fait fortement penser à Karine Tuil, et au reflet qu’elle a déjà donné de sa propre fragilité dans ses précédents romans. C’est aussi palpitant qu’une bonne série télévisée dont les chapitres seraient autant de saisons. Efficace dans la férocité. Oublions le titre, très tendance. Il aurait fallu interdire « L’invention de… » après L’invention de la solitude de Paul Auster il y a une vingtaine d’années. J’aurais plutôt vu à la place La Consolation. Ceux qui l’ont lu comprendront pourquoi. Ce roman marque probablement l’accomplissement de Karine Tuil. Ce qu’elle a écrit de plus dense, de plus fouillé, de mieux composé. La réflexion sur le déni identitaire est forte, convaincante, nonobstant quelques tics d’écriture, plusieurs mots accolés pour ne pas en choisir un et quelques trucs typographiques énervants qui relèvent de l’affèterie.

Là encore, comme chez Canesi & Rahmani, un festival d’identités insincères, de faux-semblants, d’impostures aux autres et à soi-même, concentrés en un personnage que l’on finit par trouver pathétique, même si on ne sait plus s’il est Samir, Samuel ou Sam. Lui-même le sait-il encore ? Que l’on se rassure, la fin est morale. Il finira par tomber. Tout cela pour dire que nul n’a le pouvoir d’inventer sa vie : il peut juste la rêver avant de passer à côté en la manquant.

(Photos Jean-Pierre Bertin-Maghit)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 176 Réponses pour Quand les vies doubles abolissent les frontières

TKT dit: à

Rose, une fois de plus vous développez, donc pensez, une argumentation dépassée et fausse. Grâce au commerce en ligne, j’ai acheté cette semaine deux livres épuisés, venus de province. Fazit, sans cette possibilité d’acheter sans se rendre sur place (et où d’ailleurs ?), je n’aurais pu acheter ces livres. Quant au e-book cela me permet de lire des livres, déjà une vingtaine, stockés sur mon mini i-pad. Je voyage de temps en temps, donc vous voyez l’intérêt ? J’ai aussi sur ce i-pad des films, bien agréable quand on prend le train ou, quand on attend un prochain vol. By the way, Rose, où en est votre projet d’aller vivre en Finlande ? Tombé à l’eau, vous avez compris que les Finlandais ne parlent ni le français, ni le provençale ? Où vous n’avez pas envie de vivre six mois sur 12, dans la presque nuit ? Troisième possibilité, vous fictionnez pas mal votre existence ?
Bien entendu je trouve triste que les librairies disparaissent dans les villes pas assez grandes pour avoir un nombre suffisant de liseurs-acheteurs. C’est la vie.
Quant à vos éructions contre les gens qui gagnent de l’argent et créent des entreprises, bof, que voulez vous ? Un système soviétique ou maoïste ? Où vous êtes imprégnée de misonéisme ?

Pour booking.com, cela me permet des possibilités de comparaison, parfois de payer sur place les unités, de lire via trip-advisor des critiques non payées, écrites par les clients. Je ne voudrais critiquer votre manière de vivre, mais franchement laisser les Autres, qui se déplacent un peu plus.
Une question, pour la fin, aimez vous payer les prix forts ou vous recherchez toujours les prix bas ?

TKT dit: à

Ou vous êtes imprégnée de misonéisme ?
Je corrige avant que le débile misonéiste vienne corriger.

lecteur dit: à

Amazonophile JC…. est fier d’être con

rose dit: à

Faire un travail de pute c’est catastrophique.
Si vous faites un travail de pute c’est catastrophique.

Misère de votre manière de concevoir les choses : en
permanence de manière viciée, tordue, frelatée.
Là encore, comme chez vous , un festival d’identités insincères, de faux-semblants, d’impostures aux autres et à soi-même, concentrés en un personnage que l’on finit par trouver pathétique,[…]

Les « putes » d’Amazon

En attendant, comme le note Amazon, la proposition de loi votée va surtout avoir un impact très fort sur les petites maisons d’édition et les bouquinistes, qui vendent des livres rares et anciens, et dont le métier consiste désormais de mettre en ligne leur catalogue sur Amazon.

Rencontré à Beaucaire (Bouche-du-Rhône) dans le cadre d’un tout autre sujet, Frédéric Delbios, bouquiniste, nous disait :

« Mon métier consiste à mettre mes livres anciens sur Amazon. Je travaille pour eux, je suis leur pute et la société me prend 30% de mon chiffre d’affaires. »
sur RUE 89.

Si vous voulez en être, go on.

Pas moi.

Tienstiens dit: à

On lit Rose et on comprend la paupérisation de l’EN…

marcel dit: à

TKT vous êtes caricatural à 11h25 , ça ne vous ressemble pas ( laissez ça au crétin de porquerolles)

TKT dit: à

« La route de la soie ce n’était pas du commerce : c’étaient des échanges commerciaux « :
Rose en écrivant ce connentaire, vous rejoignez la bêtise de Dimitri d’Arlatan Lord Connemara

la veuve folle, le retour! dit: à

son travail de pédagogue payé par l’éducation nationale.

Aise-soignante quelque part dans le privé, à la rigueur.

TKT dit: à

Marcel, je ne vois par le rapport avec D./JC.
Quant à la caricature, c’est un jugement qui n’engage que vous.
Marcel, un de vos autres pseudos ?

Bah... Bah... dit: à

Tienstiens dit: 5 octobre 2013 à 11 h 29 min
On lit Rose et on comprend la paupérisation de l’EN…

Et encore, Rose c’est que la dame pipi…

rose dit: à

>TKT
en ce qui concerne mon poste à Helsinki de vos trois propositions les trois sont fausses. Une quatrième a eu lieu, donc. Cela me regarde, vous non.

J’ai commandé aussi deux livres ou trois rares en ligne. Jamais chez Amazon. Chez mes trois libraires, je trouve tout ce que je cherche, je commande j’attends et rarement longtemps. Parfois, oui et c’est pénible. La dernière fois erreur du commercial de chez Gallimard.
Je suis désolée d’apprendre que Zurich est un trou.

Je ne lis pas sur un e-book parce que je prends grand soin de mes yeux. Au même titre, je n’ai pas accepté d’être opérée par mon ophtalmologue pour ne plus porter de lunettes.

Non, je ne suis pas atteinte de misonéisme. Mon dernier téléphone portable me permet de rechercher mon hôtel si j’ai à le faire.
Une question, pour la fin, aimez vous payer les prix forts ou vous recherchez toujours les prix bas ?
Je ne fonctionne pas selon des règles immuables : selon mon budget je répartis mes dépenses, sans problème de fonctionnement. Je n’ai pas besoin de payer les prix forts, et je ne recherche pas toujours les prix bas.
En suis-je à vous demander comment vous dépensez votre argent ? Cela ne me regarde pas : toutefois, vous êtes à « rechercher » une héritière car vous n’avez pas les moyens de partager vos biens avec quiconque ; cela en dit beaucoup sur votre fonctionnement.

Quelle idée vous faites-vous des gens, sans jamais les avoir vu ?
Quelle idée est-ce que je me fais de vous sans vous avoir jamais vu ?

Miso dit: à

TKT dit: 5 octobre 2013 à 11 h 27 min
Ou vous êtes imprégnée de misonéisme ?
Je corrige avant que le débile misonéiste vienne corriger.

Relis encore une fois Thierry, tu verras, il y a encore de nombreuses corrections à effectuer.

marcel dit: à

TKT
vous n’êtes pas si bête allez

rose dit: à

>la veuve folle, le retour! dit: 5 octobre 2013 à 11 h 30 min

Aise-soignante quelque part dans le privé, à la rigueur.

Quel portrait tu fais de toi ! Il manque le B, je crois : baise-soignante.

rose dit: à

>marcel, si c’est jean, bonjour…

Ceux qui crachent sur l’éduc nat. passez les concours, on en reparlera.

rose dit: à

Cela doit améliorer votre moral.

la veuve folle, le retour! dit: à

Très obsedée par la baise cette Rose! Aussi mal foutue que sa cloclope?

Rapport dit: à

TKT dit: 5 octobre 2013 à 11 h 32 min
Marcel, je ne vois par le rapport avec D./JC.

Bien d’accord.
D. est philosophe,
JC est scientifique,
TKT est stupide.

chantal dit: à

j’ai suivi une formation a’sfored avec Stéphane Leroy spécialisé dans ces questions : panorama de l’édition numérique cet été au lieu de prendre des vacances et tout ce que je puis dire, c’est que ce n’est pas gagné !

Pour personne en fait.

Ensuite j’ai été participer à la Mousson d’été, sous le thème « trangression et liberté », là encore ceux qui ont le pied à l’étrier se demandent si leur subvention va être reconduite.

Chacun regardant de quel côté sa tartine sera le mieux margarinée ..

J’ai même été pousser du côté du théâtre du Peuple de Potecher, les commentaires désobligeants sur la pièce de crommelinck  » dans une langue pas très compréhensible pour des français » .. bref un bilan : stop ou encore ?

Quelle mytho! dit: à

Ceux qui crachent sur l’éduc nat. passez les concours, on en reparlera.

Vous avez raison, on voit mal ce que vous auriez pu réussir.

rose dit: à

>TKT dit: 5 octobre 2013 à 11 h 25 min

Bien entendu je trouve triste que les librairies disparaissent dans les villes pas assez grandes pour avoir un nombre suffisant de liseurs-acheteurs. C’est la vie.
Quant à vos éructions contre les gens qui gagnent de l’argent et créent des entreprises, bof, que voulez vous ? Un système soviétique ou maoïste ?

Je finis car je ne vais pas vous laisser écrire autant que de non-sens à la ligne que dans votre post.
Ainsi chez vous ville d’environ 9000 habitants il y aurait moins de lecteurs que chez moi où il y a environ 5000 habitants ?
Sale nouvelle.
Ainsi lors de voyages train avions, mulets, il n’y aurait pas d’autres moyens que l’ipad ou le e-book ?
J’ai opté pour ma part pour la collection Point 2 de l’édition du même nom. J’aime le format, j’aime le papier, j’aime l’orientation du livre, j’aime les titres parus.

Seconde partie : on dit éructations et pas votre nom qui est un néologisme :

ce ne sont pas des éructations : nombre d e métiers, (sans doute vous sentez-vous visé, car vous êtes marchand d’art donc revendeur donc un bête commercial) ont grand importance à mes yeux : tout ce qui est du domaine de la réparation du chirurgien au garagiste, de l’éducation de la nounou aux chercheurs, des apprentissages (les péripatéticiennes étant un monde à part clos et forclos), des échanges hors tout enrichissement de l’un sur le dos de l’autre, forcément plus pauvre.

Non, je ne crois ni aux systèmes maoïstes, ni staliniens (misère) ni dictatoriaux en général.
Mais je crois aux innovations.

Ce qui contredit totalement votre opinion sur le misonéisme et vous renvoie dans vos 22.

Sans aucune cordialité,

rose

rose dit: à

Quelle mytho! dit: 5 octobre 2013 à 11 h 49 min
Vous avez raison, on voit mal ce que vous auriez pu réussir.

Mais oui, je les ai réussis et c’est cela.

chantal dit: à

Tout ce qu’on nous propose en fait aux auteurs c’est de devenir gratuitement nos propres publicistes, nouvelle formation en décembre : communiquez sur facebook ou twitter, encadrés par un contrat d’édition double papier/ droits numériques avec des pourcentages différents.

j’ai observés quelques personnes inconnues du public qui s’escriment tt la journée à séduire leurs possibles futurs lecteur, c’est à donner le tournis.
ou alors il faut faire son « jardin » càd faire un feuilleton interactif et faire bosser ses admiratrices confites qui toutes honorées de participer à un grand « projet numérique » inédit, jouent les scénaristes second couteaux for nothing, juste le plaisir de faire plaisir à Alexandre ..

Voilà, c’est pas très brillant ..

rose dit: à

Pour moi c’est hyper-intéressant l’attitude de TKT car cela prouve que dès que tu lui sors la tête de l’eau, ce que j’ai fait à plusieurs reprises, ces temps récents, il te coule.

Dans ces conditions, comme avec l’autre hystériques (qu’elle baise ou pas, ce que je ne comprends pas c’est qu’il n’y a aucun changement! Là il y a un mystère qui m’échappe, si elle se calme c’est deux heures jamais deux jours, deux mois serait une utopie) pas d’autre solution que ou s’escaper.

Sinon engrenage => violence.

rose dit: à

pas d’autre solution que de s’escaper.

Quelle mytho! dit: à

Mais oui, je les ai réussis et c’est cela.

Un truc en langue des signes?

Dinkytoy dit: à

5/10 à 0:23 « parfois je préfère les photos que le billet car je sens celui qui écrit comme fatigué, obligé »… c’est symapa pour Assouline et Edel

Prise de conscience dit: à

Nous avons connu rose défendant le pauvre TKT attaqué par les méchants.
Va-t-elle comprendre ?

Annette dit: à

J’ai d’ailleurs abordé la question avec Jacques, que je connais bien depuis une vingtaine d’années. Il pense que TKT est foncièrement méchant mais qu’il faut le prendre en pitié, parce qu’il a eu une enfance difficile : une dyslexie qui n’a jamais pu être vraiment soignée, une marâtre semblable aux sorcières des contes, un père au CNIP.

keupu dit: à

c’est vrai que Popol semble un peu fatigué en ce moment

rose dit: à

chantal dit: 5 octobre 2013 à 12 h 02 min

>Chantal je ne savais pas que vous étiez auteur, je vous croyais libraire.

Hier, j’ai assisté à cela, chez un opérateur de téléphonie : la commerciale léchant le cul à la personne achetant le téléphone pour laisser un avis très favorable au déroulement de la vente, sur enquête. J’ai demandé son salaire est inféodé aux satisfecit des clients sa promotion aussi sans doute etc.

C’est pareil que la création d’auto-entreprises : la première année vous payez 5% d’impôts, puis cela bascule à 25 %. D’où la propension à développer le travail au noir qui, lui, ne permet pas de constituer une retraite viable.

En fait le système c’est celui de la démerde avec vous objectif « que les meilleurs s’en sortent et que les autres crèvent ».

Et on appelle passéiste quelqu’un qui refuse ce foutage de gueule ?

C’est de l’arnaque à 150%.

Pour cela voir le taux de paupérisation (et ailleurs que dans l’educ nat. ou cela va bien merci).

u. dit: à

« comment voulez vous ne pas ressentir, en cette contrée assommée par les tranquillisants, l’esprit de mort d’un asile de vieillards ? »

Je la ressens souvent hélas, Amazonophile.

Je vois que votre contradicteur (un pote à moi qui m’appelle zouzou –salut, Lecteur!) pense déceler chez vous « une hargne de vieil aigri frustré » (8h 30).
La question posée est donc de savoir qui des deux est le plus viocard, si je comprends bien.
La RdL est vue comme une vaste communauté de seigneurs (je propose de franciser ainsi le mot latin qui me paraît pompeux). Avec peut-être quelques différences: certains ont davantage de fraises, d’autres de sucre par exemple. Notez que s’ils sont ensemble, c’est parfait.

Pour autant n’accablons pas la jeunesse sur ce qui l’attend.
N’ayez pas peur, disait Jean-Paul.
Il faut peut-être montrer la vieillesse comme il est convenu de voir l’immigration: une chance, une richesse pour la France, un merveilleux potentiel, euh… de vastes gisements d’emploi.

Je suis quand même en désaccord avec vous sur un point.
La majorité des livres que je commande ne sont pas en français, et sans Amazon, je suis perdu.
Pour autant, j’appuie la nouvelle loi.

C’est l’égoïste qui parle.
Ma libraire de quartier est une femme charmante.
Il ne m’en coûte au plus que quelques euros de plus, autant dire une misère.
Sa disparition me plongerait dans le chagrin.
On a été d’abord au bonjour, puis à la poignée de main, puis à la bise (ça s’arrêtera là).
Et puis, elle a deux seins, contrairement à la peuplade qui vous intéresse.

rose dit: à

En fait le système c’est celui de la démerde avec pour objectif

Paul Edel dit: à

Clopine : prenons un exemple concret sur amazon.
Je connais deux libraires spécialisé dans les d’occasion (beaucoup de service de presse revendus très vite..) . Ils offrent tous les deux des éditions anciennes ou des sp récents pour les romans.. ils sont spécialisés aussi dans les éditions introuvables aussi bien une correspondance de Tchekhov qu’une histoire du parti communiste de jacques Fauvet.. ou des livres de poches ou des « « « club français du livre »ou « club des libraires » etc.. etc. des belles éditions d’époque de Montherlant ou Nizan, ou Courteline etc. à des prix raisonnables.. ils avaient chacun une boutique qui périclitait. Peu de visiteurs (et pourtant dans le Paris du V° et du 13° arrondissement avec des rayonnages super intéressants en littérature, belles collections pléiade etc. Rayons histoire et politique., correspondances, biographies. ..L’un a fermé boutique et s’est installé avec ses livres dans une maison de campagne dans la Mayenne et vend, grâce à Amazon, et à son ordinateur, ses bouquins sans avoir les frais et les contraintes horaires d’un magasin. L’autre garde son magasin -vide de clients- et survit grâce à Amazon.
ça c’est concret et vérifiable.

rose dit: à

u. dit: 5 octobre 2013 à 12 h 13 min
Avec peut-être quelques différences: certains ont davantage de fraises, d’autres de sucre par exemple. Notez que s’ils sont ensemble, c’est parfait

Je ne suis pas d’accord : les fraises sans sucre c’est top. Le sucre, s’il n’est candi ou accompagné d’autre chose, sans fraises c’est pas terrible.

D. dit: à

Vous avez vu, Thierry ? J’ai réussi à poster trois commentaires en même temps à 12 h 12 (ce n’est pas un hasard) sous mes trois pseudos Annette, keupu et rose.

rose dit: à

Survivre grâce à Amazon c’est un cauchemar.
Survivre grâce à une multinationale c’est la cauchemar absolu.

rose dit: à

Horresco referens

je frémis je tremble

rose dit: à

le cauchemar absolu.

>u

vous pouvez me dire pourquoi vos livres vous ne pouvez les acheter que sur Amazon ?

marcel dit: à

« Ceux qui crachent sur l’éduc nat. passez les concours, on en reparlera. »

ils sont trop nuls pour les réussir, d’où leur hystérie
ça sert à rien d’essayer de discuter avec ces crétins

renato dit: à

Admettons donc, ceux qui font du commerce sont des putes, et puisqu’ils payent des impôts, on peut donc dire que ceux qui sont payés avec cet argent-là ce sont des maquereaux.

rose dit: à

>u vos arguments sont nuls.

Les deux seins ! Et si elle n’en a plus hein ?

rose dit: à

Toujours l’attaque ad hominem sur l’âge : celui-là aussi d’argument est nul.

rose dit: à

renato dit: 5 octobre 2013 à 12 h 18 min

Admettons donc, ceux qui font du commerce sont des putes, et puisqu’ils payent des impôts

le dieu des commerçants est le même que celui des voleurs non ?

Ou me trompé-je ?

à propos d'Amazon dit: à

La plupart des Etats d’Europe ont un compte à régler avec Amazon, un compte fiscal. C’est un aspect à ne pas négliger. Le Parlement britannique les a carrément traités de truands.

jicé.... dit: à

les libraires la P de clèves tout ça pff c’est azebineu- eu- eu épicétout, moi j’dis, et attention j’ai touzours raison! les libraires ça doit p’us exister c’est des monstres de l’âge de pierre, i font peur à bibi

rose dit: à

>Quand tu fais du troc tu n’es pas une pute. Quand tu es payé un juste prix tu n’es pas une pute non plus.
Quand peu payé tu vis une sinécure tu n’es pas une pute non plus.
Les putes c’est vendre son cul.

Le cul ne se vend pas.

rose dit: à

Téléphonie mobile c’est des commerçants.

Société des Soignants Fatigués dit: à

Il y a longtemps rose a travaillé dur pour être infirmière, aujourd’hui on travaille dur pour la soigner.

bérénice dit: à

11h15 christiane
et bien justement « ceci n’est pas une… » de Magritte en incompressible, j’ai tenté de retrouver l’idéation en pensée qui a servi de base au tableau, sur un concerto d’Aranjuez j’ai disposé tout mon espoir laissé fondre mes neurones, guidé par un instinct reptilien, rien à faire je suis retombée plus bas que la réalité, la vie ressemble à un comptoir de buraliste à Amsterdam, des pipes et du tabac !

curiosa dit: à

oui, Clopine, Paul Edel a raison, sur Amazon on trouves ses livres, pas chez les libraires

xlew.m dit: à

Il faudrait lire l’article complet de la revue Books d’octobre consacré à la « question amazonienne », un débat qui aurait passionné un Sartre vivant au vingt-et-unième siècle, on voit bien quel titre aurait pu prendre le résultat de ses « réflexions », Marx aurait-il crucifié Bezos ? pas sûr. Rien n’est simple avec le géant de Seattle. Depuis que la firme à débauché-embauché Larry Kirshbaum, grand manitou des agents littéraires sur la place de New York, on dirait qu’Amazon tiendrait à jouer un rôle majeur dans le secteur traditionnel de l’édition-papier. Bizarre, vous avez dit bizarre…En tout cas les librairies indés ne sont pas du tout en voie de disparition en France, le « buy local » prend de l’ampleur dans les villes, c’est tout un état d’esprit, un style de vie, une éthique des gens des cités, une attitude mentale et morale sans doute importante en elle-même, qui se développent (aux Etats-unis, malgré la vaporisation de Borders — dont nous avait parlé P. Assouline ici-même — et les velléités de tout plaquer de la part de Barnes & Nobles, on note un regain des librairies downtown, des bookshops qui proposent pas mal de services au-delà du pur commerce du livre.) Cela dit le problème Amazon camoufle d’autres choses pour moi pas reluisantes dans le secteur de l’édition ; par exemple les effets de la loi Lang furent aussi (et peut-être surtout) un moyen pour les éditeurs de considérer qu’ils pouvaient avoir le beurre et l’argent du beurre (ils fixaient eux-mêmes les remises accordées aux libraires, leur paupérisation vient aussi de là, ces dernierss ne pouvaient rien décider en matière d’offres et de prix.) Certaines critiques venant de ces grands éditeurs sont plutôt violentes à encaisser quand on pense qu’ils sont eux aussi partenaires de grandes multinationales.

Il n'y a pas de sot métier dit: à

Le cul ne se vend pas.

Vous avez aussi essayé ça??????????????????

à propos d'Amazon dit: à

Et Amazon n’est pas non plus en odeur de sainteté aux USA.

Un libraire ayant pignon sur rue (au sens propre) n’a pas les moyens de situer son siège social dans un paradis fiscal et doit donc payer des impôts. Amazon, non.

rose dit: à

Ce sont des truands Amazon. Ils payent pas d’impôts alors que toi tu en paies cela n’a aucune valeur.
Comme le type qui installe partout des radars et qui se fait sauter ses pV. Claude Not a dit c’est scandaleux.

Quand tu gagnes beaucoup d’argent t’es soumis aux impôts et tu trouves pas moyen d’y échapper. Or, c’est le contraire qui se passe.

Révolution (Clopine tu viens ?).

[L’argument sur la mocheté c’est aussi un argument à la mords-moi le nœud.
Comme si les seins, la vieillesse, la mocheté avaient à voir avec les décisions de vie.]

renato dit: à

« Ou me trompé-je ? »

Enfin, comment qualifiez-vous ceux qui vivent des impôts des putes et des voleurs ?

à propos d'Amazon dit: à

D’ailleurs, C.P. l’a très bien dit : ce n’est pas le commerce en ligne, en tant que tel, qui est visé, car n’importe quel libraire a le droit de vendre en ligne. C’est Amazon qui est visé.

rose dit: à

curiosa dit: 5 octobre 2013 à 12 h 24 min
>langue de pute : tous les livres de Paul Edel je les ai trouvés chez ma libraire, pas sur Amazon.

En fait, bip, lumière ! Amazon, c’est pour les gens qui sortent pas de chez eux.

Salut, je reviens ferrailler plus tard.

Contre Amazon.

u. dit: à

C.P., ce malotru de bouguereau m’a empêché de vous répondre.

Concernant la note écrite hâtivement sur Clancy, je suis tombé dans mon propre piège.
Je voulais écrire, sur cet écrivaillon réactionnaire (dont je connais certains livres: c’est un auteur pour transport ou salles d’attente) quelque chose qui se voulait une antiphrase.
Misère, le premier degré m’a rattrapé…

La prochaine fois sur Light Years!

rose dit: à

renato dit: 5 octobre 2013 à 12 h 26 min

je vous sens venir subrepticement (les fonctionnaires etc.), rintintin.
et bien non : vous ne me convaincrez pas. Surtout avec tous ceux qui font tout pour échapper aux impôts (déménagement + déménagement = idem) au prix chéros de perdre ses bouquins chéris. L’enjeu n’en vaut pas la chandelle : tu te poses, t’as tous tes bouquins précieux sous la main. Et tu paies des impôts, comme tout un chacun.

u. dit: à

« vous pouvez me dire pourquoi vos livres vous ne pouvez les acheter que sur Amazon ? »

Très simple, rose, ces livres étrangers sont pour le travail, le délai est parfois impossible ou pénible.

rose dit: à

xlew.m dit: 5 octobre 2013 à 12 h 25 min
c’est tout
un état d’esprit, un style de vie, une éthique des gens des cités, une attitude mentale et morale
sans doute importante en elle-même, qui se développent

>xlew

smackounet 🙂

voilà comment un argument intelligent vaut vingt coms. abscons : merci xlew.

>Clopine & christiane dès qu’on a un allié la vie, en rose… ! Bises à vous deux.

rose, en lutte.

rose dit: à

u. dit: 5 octobre 2013 à 12 h 33 min

« vous pouvez me dire pourquoi vos livres vous ne pouvez les acheter que sur Amazon ? »

Très simple, rose, ces livres étrangers sont pour le travail, le délai est parfois impossible ou pénible.

Je le comprends cela U. Le délai. Mais le pire que j’ai vécu, pénible c’est vrai est d equinze jours.

Quand même, faut pas charrier U.. Où pouvez-vous obtenir vos livres sinon ?

Amazon boycottez, U.

à propos d'u. dit: à

u. dit: 5 octobre 2013 à 12 h 33 min
« vous pouvez me dire pourquoi vos livres vous ne pouvez les acheter que sur Amazon ? »

au fait, c’est quoi ton boulot, u. ? tu nous l’a jamais dit.

renato dit: à

« Ou me trompé-je ? »

Une question d’ordre pratique sans intentions polémiques : pourquoi euphoriser le verbe plutôt qu’employer l’indicatif présent ?

à propos d'u. dit: à

« Très simple, rose, ces livres étrangers sont pour le travail, le délai est parfois impossible ou pénible. »

c’est ça que je voulais copier/coller. erreur 404

euphonie quand tu nous tiens dit: à

pourquoi euphoriser le verbe

Joli !

des journées entières dans les arbres dit: à

xlew, il lit par « contrainte »
J’espère qu’il est critique littéraire dans un canard. Le plus mauvais, if it’s possible.
Diagonal, on n’aura jamais, ici, la chronique de « Canada ».
C’est aussi bien.

à question pratique, réponse pratique dit: à

Cher renato, dans l’interrogation « Pourquoi me trompé-je », le verbe est bien à l’indicatif présent. Mais une règle grammaticale veut que, pour des raisons euphoniques, en effet, on mette un accent sur l’e muet.

Polémikoeur. dit: à

Le taux de consanguinité
atteint sur le commentarium
est celui où, en général,
la sélection produit
une nouvelle lignée
ou une mutation létale.
Extinctivement.

Grandes oreilles dit: à

U., pourquoi lisez-vous des livres étrangers pour raisons professionnelles ? Vous êtes espion ?

renato dit: à

« … subrepticement » ?

Mais pas du tout : c’est assez clair ; cela dit je ne peux quand même pas établir la liste de ceux qui vivent de l’impôt payé par les commerçants.

chantal dit: à

non rose, je n’ai jamais été libraire, et la table ronde d’une semaine à laquelle j’ai participé incluait tous les « acteurs » de la chaîne du livre comme on les appelle.

tout est représenté en slides, quartiers de tarte et parts de marché.

on calcule tout, même le nombre possible de copies numériques pour les scolaires attendu que pour le moment si on achète une version numérique il y a un code interne qui empêche d’en faire plus de 6 alors que pour une classe on devrait pouvoir dupliquer jusque min 25.

Ce qui ressort c’est que le format epub 2.1 d’amazone open source et qui sert aussi pour les éditions pour mal voyants va basculer vers un nouveau modèle enrichi pour les éditions « fixed layout » préférables pour les éditions bd, jeunesse, beaux -arts.

Donc tous ceux qui ont du pdf vont devoir convertir leurs formats sous peine de ne pas pouvoir basculer dans les nouveaux modèles de tablettes.

Je dois dire que suivre ce cours est intéressant pour se faire une idée du travail accompli par les autres intervenants, libraires, éditeurs, bibliothèques, mais que forcément le passage ne sera plus rémunérateur à moins d’engager des gens pour doper les critiques positives et se trouver tout en haut des références amazones en faisant complètement fi des critiques littéraires qui rédigent des papiers et argumentent sur le fond. Voilà à mon avis pourquoi c’est hyper crispé.

je suis un peu trop crevée pour le moment pour balayer le sujet en profondeur ici. Que ceux qui ont envie d’infos aillent s’adresser à ceux qui ont des réponses pro, moi je patauge ..

bérénice dit: à

Dinky _ Pauvre fille est-il l’équivalent de pauvre type? Au cas où, il vous faut savoir que je n’aime pas ça du tout et je vous ferais payer l’échéance très très cher ( notez le conditionnel et l’assignation à résidence) Ce n’est pas encore une MENACE mais ça pourrait le devenir si vous ne modifiez pas immédiatement votre communiqué.

didier l. dit: à

ceux qui ont des réponses pro (chantal)

rose veut des réponses anti

Dinky dit: à

Je te demande pardon, Bérénice. Je n’étais pas moi-même quand j’ai écrit ça. Fais de moi ce que tu voudras, je l’ai mérité.

Dinky dit: à

Bien entendu, Bérénice vous n’est pas une pauvre fille. C’est même tout le contraire : un rayon détaché du soleil et illuminant tout mon être.

bérénice dit: à

Vous devriez vous reposer Chantal avant de risquer la pitié et la noyade. Ce débat autour du commerce en ligne m’a l’air bien intéressant , un peu un barrage contre le Pacifique la résistance que certains voient s’organiser mais de tout temps les contre-pouvoirs ont été nécessaires pour garantir la ligne de flottaison et de salubrité;

renato dit: à

Merci à question pratique, réponse pratique, j’irai chercher la règle.

Recherche dans l'intérêt des 7 familles dit: à

Bérénice, sachant que 60% des trollismes sont l’œuvre de Daaphnée, la probabilité qu’elle soit Dinky est forte. Ne la menacez pas, elle est coriace.

u. dit: à

« U., pourquoi lisez-vous des livres étrangers pour raisons professionnelles ? Vous êtes espion ? »

Pourquoi le cacher, je suis un espion soviétique, Grandes Oreilles.

Qui dira la souffrance d’un agent fidèle à ses engagements, envoyant des rapports à un patron qui n’est plus?

–Qui faut-il convoquer? Buzatti? Borgès? Kadaré?

bérénice dit: à

12H59 CA NE M’INTERESSE PAS, C’EST NUL EN PLUS IL FAUT PAYER§

Daaphnée dit: à

Vous n’êtes pas mal non plus, Dinky ..

Dinky dit: à

Mais pas u. Je sais respecter la hiérarchie des trolls, je ne me compare pas aux maîtres.

bérénice dit: à

Dinky bien sur bien sur je lève ma menace de sanction et vous prie d’accepter l’expression de la reconnaissance partagée. Un vieux bonhomme me tendit autrefois un beau matin dans un style approchant ce que je prends toujours pour une flatterie, en tout cas une gentillesse.

Comité de rédaction dit: à

APRES MODIFICATION DE DERNIERE MINUTE, LE SEPCTACLE SERA SUIVI D’UNE CHARMANTE
 » Espagnolade à castagnettes » de notre auteur préféré.

(petit supplément à l’entrée)

chantal dit: à

bérénice, je ne suis pas la seule à ressentir une impression de noyade, c’est bien de présenter les choses en disant que le lecteur va y perdre, mais à mon avis c’est pour se protéger d’actions commerciales sauvages de rabais ( tant d’invendus ) et le désir de certains d’échapper au pilon et de pouvoir écouler eux-mmes en ligne leur production.

la précédente plateforme des libraires a couté un pont en subventions pour échouer faute d’entente. Par contre l’autre danger pour celui qui veut plus rapidement vendre sa production c’est que le diffuseur de la plateforme d’achat décide par ex une action 50% sur les polars, toutes les marges doivent revues en fonction, et si c’est une action 24 h l’auteur n’est pas prévenu.

Bref écrire si on aime çà et qu’on ne peut pas faire autrement ..

christiane dit: à

@Dinkytoy dit: 5 octobre 2013 à 12 h 07 min

Oui, je sais que l’on peut s’arrêter à cette réaction, on peut aussi aller plus loin. Cette fatigue, ce devoir qu’on s’impose pour poser un nouveau billet presque quotidiennement en se demandant quelle rencontre il provoquera chez les lecteurs du blog, comment ils réagiront, s’ils réagiront.L’usure de l’habitude.
Pendant ce temps une autre écriture solitaire est en suspens.
Je pense à La dernière bande de Beckett, à cette fatigue de tous ces mots ne pouvant épuiser ce qui n’a pu se dire. A cette rage.
Mais vous avez raison : quelque chose de spontané m’a échappé au cœur de la nuit, qui pourrait froisser. C’est involontaire…

@Bérénice dit: 5 octobre 2013 à 12 h 24 min

Échec et mat devant ce monde scindé en deux : le réel et l’art, trahison des images, écart incontournable entre l’objet et sa représentation. l’étrangeté de la peinture réaliste et ce doux mensonge surréaliste que Magritte y introduisait : apesanteur, jour se mêlant à la nuit, visage troué par un paysage, façades en trompe-l’œil…
Et pour en revenir au tableau évoqué, une analyse intéressante de M.Lefebvre : « Ceci n’est pas une pipe(rie) » :
« (…) Soit, donc, le tableau de Magritte et quelques uns de ses rapports sémiotiques au monde : le tableau peut servir à représenter une pipe ; il peut servir à représenter l’existence de ce genre d’objet qu’on appelle pipe ; il peut servir à représenter Magritte ou son style ; il peut servir à représenter des couleurs ; il peut servir à représenter une proposition négative ; il peut servir à représenter la peinture moderne ; il peut servir à représenter le musée où il est abrité ; il peut servir à représenter une exposition Magritte ; il peut servir à représenter un mode de représentation ; il peut servir à représenter la Belgique ; il peut servir à représenter le goût d’un amateur d’art ; il peut servir à évoquer des souvenirs ; il peut me servir à me représenter où je me trouve dans un musée si je me suis égaré ; etc., etc., et ce, de façon indéfinie car on ne saurait épuiser le potentiel sémiotique d’une chose du monde.(…) »

TKT dit: à

Rose, Zürich* ville a 380 000 habitants, avec les banlieues (chics ou pas) cela monte à 800 000. Quant aux gens pour qui Zürich est la métropole régionale en matière de sortie et de shopping, cela fait plus du million, bref Zürich n’est pas un trou…….sauf comparée à de vrais grandes villes, c’est à dire entre 3 à 10 millions. En fait, je pensais surtout aux livres édités en français, là il faut aller à Lausanne. Culturellement, grâce à son pouvoir économique, Zürich est une métropole du genre de ce que les germanophones appellent une Weltstadt: Théâtre, opéra, magasins et aussi restaurants étoilés.
* Hambourg dans les années 70, un grand nombre de banlieues ont été intégrées dans la ville. À Zürich, sur les deux bords du lac, on ne quitte jamais vraiment l’agglomération.

bérénice dit: à

chantal nous subissons tous positivement ou négativement les lois du commerce un peu comme les lois du désir mais honnêtement je ne suis pas de taille à approvisionner ce débat de spécialistes concernant bénéfices part de marché gros sous pour résumer la philosophie en infusion dans ce monde depuis toujours s’intensifiant dans un revers pervers du capitalisme et là encore ça ne m’intéresse pas; il nous faut lutter contre la passivité la notre la votre la leur cependant je ne dispose d’aucun argument et je ne tenterai pas de me déguiser en chevalier de la table ronde pour défendre un sujet qui m’est inconnu.

christiane dit: à

@Rose
Vous êtes imprévisible, entière, fonceuse, têtue, ardente, douce et sauvage, de mauvaise foi et de bonne foi selon vos interlocuteurs, pudique ou provocante, mutique ou irrépressible.Cultivée ou faisant tout pour ne pas le paraître.
Vous avez une voix, reconnaissable qui renverse tout sur son passage et se moque des moqueurs. Juste et injuste,raisonnable ou insensée, chaleureuse avec vos amis ferraillant avec gourmandise envers ceux qui ne le sont pas. Quelque chose d’invulnérable. Une bouche qu’on ne peut bâillonner sauf à vous exclure d’un blog ce qui n’est pas le cas ici, ni ailleurs du reste. Comme si on avait besoin de votre liberté, de votre extravagance pour se sentir mieux.
Belle journée à vous.

TKT dit: à

Quand D. change de pseudo, il lui semble changer de vie et de personnalité. C’est une pathologie, HR qui connait le processus, pourrait nous en parler.
Dinky ou Dingo ? Dinkykraut ?

des journées entières dans les arbres dit: à

« Concernant la note écrite hâtivement sur Clancy, je suis tombé dans mon propre piège. »

le piège de la bière.

Je déteste ceux qui tureraient père et mère pour sauver la face.
Ou ceux qui ont le développement durable comme idéologie: A voile et à vapeur.
ça va un moment.

Amazonophile..... dit: à

« Un échange déséquilibré où l’un arnaque l’autre et le réduit à la misère non. »

Elle n’a vraiment rien compris, la rosse Rose ! Plaignons les gosses qui ont passé du temps avec ce dinosaure, payé pour étaler bêtise comme confiture sur fiente sèche.

Il est grand temps que les fonctionnaires soient évalués correctement…. et révocables, en cas d’incompétence !

On ne fait pas un caca nerveux à propos d’Amazon, on regarde le job bien fait, on compare, on reste objectif…

Exact ! ça fait beaucoup de sang-froid pour une affolée du bulbe.

bérénice dit: à

écrire quand on ne peut pas faire autrement…
D’olivier Adam  » On fait ce qu’on peut. » On ne peut pas plus simple.

des journées entières dans les arbres dit: à

ceux qui tueraient père et mère
mais uh uh aura traduit.

bérénice dit: à

13h36 le développement durable est une piste parmi d’autres, que proposez-vous?

Hélas ! dit: à

« Quelque chose d’invulnérable »

Aucune difficulté à vulnérabiliser Rose : elle s’en charge elle-même, et depuis longtemps…

Sémantique tacle dit: à

« développement durable »

Beau slogan.
Creux.

des journées entières dans les arbres dit: à

Bérénice,
l’alternative est simple: en argot de femme de ménage, je dirais « lavette ». En français, le terme est beaucoup plus dur.

u. dit: à

« Concernant la note écrite hâtivement sur Clancy, je suis tombé dans mon propre piège. »
le piège de la bière.

Mais non, qui boit de la bière à une heure tardive?
Certainement pas vous, Donnadieu, qui montez aux arbres.

(J’espère qu’on vous hisse du savon et du linge frais.
Sinon, gare au moment de l’embrassade quand vous descendrez)

des journées entières dans les arbres dit: à

uh, uh, lâchez-moi la grappe.
Vous ne comprenez pas l’argot ?

Les serpillères, je m’essuie les pieds dessus. C’est fait aussi pour ça.

u. dit: à

« Les serpillères, je m’essuie les pieds dessus. C’est fait aussi pour ça. » (Donnadieu -if I may)

Mais pas du tout.

Posez une serpillère devant votre porte d’entrée et interrogez votre voisin.
Il vous serrera la main de manière plus hâtive.

u. dit: à

« Lâchez moi la grappa »

C’était l’histoire d’un poivrot, rencontré au comptoir près de la Stazione Termini, mais je l’ai déjà racontée à renato, il ne faut pas lasser.

Observatoire des Cons dit: à

La circoncision est une atteinte criminelle à l’intégrité physique d’un enfant, disent les Européens, pour une fois bien inspirés.

Musulmans et Juifs d’accord pour beugler au sacndale au nom de pratiques « millénaires » !

Match nul, un con partout.

des journées entières dans les arbres dit: à

Uh, uh, votre histoire de poivrot vous la peaufinerez avec d’autres qui voudront bien vous répondre.
J’ai mauvais usage des « lavettes ». Je les jette.

VERSION CODEE dit: à

u ne pi cool pas mais code sec!

TKT dit: à

@ “Observatoire des Cons dit:5 octobre 2013 à 14 h 14:
D. alias JC, vous écrivez millénaires avec un s, donc au pluriel, mais, Ducornaud, la religion musulmane n’a que ça. 1’300 ans.
J’ajouterais aussi qu’aux USA, la circoncision est aussi pratiquée chez les chrétiens.

Bah... Bah... dit: à

hristiane dit: 5 octobre 2013 à 13 h 32 min
@Rose
« Vous êtes imprévisibleUne bouche qu’on ne peut bâillonner « …

Ne demandons pas l’impossible.
Si on pouvait juste la reboutonner…

Chrichri, très bien votre petit pastiche de Mme de Sévigné… Mais on peut pas faire ça à propos de tout et de n’importe quoi…

rose dit: à

renato dit: 5 octobre 2013 à 12 h 39 min
« Ou me trompé-je ? »
Une question d’ordre pratique sans intentions polémiques : pourquoi euphoriser le verbe plutôt qu’employer l’indicatif présent ?

>renato

merci pour le sans polémique.
Ben parce que « au commencement était le verbe ».
d’où le pensé-je. Joli, non ?

Ducornaud dit: à

Le « s » de « millénaires » est là pour l’accord grammatical avec « pratiques », chez Thierry.

rose dit: à

christiane dit: 5 octobre 2013 à 13 h 32 min
@Rose
Vous êtes imprévisible, entière, fonceuse, têtue, ardente, douce et sauvage, de mauvaise foi et de bonne foi selon vos interlocuteurs, pudique ou provocante, mutique ou irrépressible.Cultivée ou faisant tout pour ne pas le paraître.
Vous avez une voix, reconnaissable qui renverse tout sur son passage et se moque des moqueurs. Juste et injuste,raisonnable ou insensée, chaleureuse avec vos amis ferraillant avec gourmandise envers ceux qui ne le sont pas. Quelque chose d’invulnérable. Une bouche qu’on ne peut bâillonner sauf à vous exclure d’un blog ce qui n’est pas le cas ici, ni ailleurs du reste. Comme si on avait besoin de votre liberté, de votre extravagance pour se sentir mieux.
Belle journée à vous.

Ben merci, c’est comme ça que je suis.
Et aussi, j’ai la foi du charbonnier.

bises christiane, (ma fête avec un léger décalage de sept jours comme c’est bon.
Encore ?
renato ?

Clopine Trouillefou dit: à

De toute manière, pour s’y retrouver… Au départ, je croyais avoir compris : la loi Lang impose un prix de vente unique pour le livre, ce qui avait déjà pour but de permettre aux « petits » de ne pas entrer en concurrence avec les « grands », capables, eux, de casser les prix par la technique de l’achat de gros.

Bon, au passage, et je ne dis pas ça pour être méchante hein, c’est bien le seul secteur où la Loi a tenté de contourner la règle d’or du monde libéral, à savoir la libre concurrence à travers l’offre et la demande. Parce que, prenons un exemple au hasard ahaha, dans le monde agricole, les petites exploitations se sont retrouvées bien seules devant les lobbys des géants de l’agro-alimentaire. Si un éleveur normand ne peut plus vivre de son lait, c’est bien parce que la grande distribution, par le même mécanisme de remise des prix exigée en contrepartie de commandes de gros, lui extorque un coût à la production de plus en plus bas. Corollaire : des agriculteurs en viennent à pondre des projets particulièrement délirants, telle cette « ferme des mille vaches » (hors sol en plus, enfin absolument n’importe quoi), pour tenter de contrer par une offre de plus en plus développée une demande de plus en plus exigeante. Autre conséquence : le nombre d’éleveurs qui baissent les bras, arrêtent l’élevage et font du maïs (autre aberration écologique) ; bien sûr vous autres, à Paris, vous ne voyez pas les dégâts. Mais songez un peu à une Normandie vide de vaches, alors que ce pays de bocage possède absolument tout pour produire du lait ? Pas de loi Lang pour le petit paysan face au Mammouth et Carrefour… Bon, allez, fermeture de la parenthèse.

Donc, reprenons : La loi Lang instaure le prix unique, quelle que soit la surface de vente, quelle que soit la quantité de livres vendus. On respire chez les libraires. Et puis non. Parce que les sites de vente en ligne, amazon en premier, contourne la loi Lang en pratiquant remise de 5 % et surtout expédition du livre « gratuitement ». Perso, je me méfie toujours des frais de port « gratuits ». Je me dis que le consommateur, à un moment ou à un autre, il la paie au prix fort, cette gratuité-là. Mais passons encore.

Si j’ai bien compris les enjeux, il s’agirait une fois de plus de maintenir l’égalité la plus stricte entre le petit libraire, équivalent de l’artisan, et la grosse distribution, équivalent de l’industriel. Donc interdiction à ce dernier de recourir aux frais de port gratuits, ce qui sous-entend que l’égalité est « revenue ». Bien sûr, ce n’est pas vrai. Re-prenons un exemple au hasard, moi, ahaha. J’habite à 45 km de la plus proche librairie. Ce qui représente deux points d’essence sur les dix de mon réservoir plein. Le plein, parce que j’ai une petite voiture qui ne consomme pas beaucoup, me coûte 65 euros. L’aller et retour à la librairie me revient à 65/10*2 = 13 euros, qu’il faut bien entendu augmenter des tarifs de parking, allez mettons 1,50 ce qui nous fait 14,50 euros pour aller chercher mon livre. Même en payant les frais de port, amazon reste plus que largement concurrentiel… et confortable, parce que la voiture, je ne sais pas vous mais moi ce n’est en rien un plaisir mais plutôt une contrainte abominable (d’ailleurs les jeunes n’ont plus du tout la même fascination pour la bagnole que les vieux. Ce n’est plus la liberté, ce sont les nuisances. Bref derechef).

Vous allez me dire plein de choses. D’abord qu’on ne va pas en ville que pour acheter UN bouquin. Ensuite que le plaisir de la visite chez un libraire, les étals où on feuillette, les petites saynètes sociales qu’on y mate, entre la dame en fourrure et l’étudiant qui cherche à piquer, et aussi le plaisir de la découverte et de la trouvaille, et l’odeur, et le poids des objets, est unique. Certes, mais 14, 50 euros… et de toute manière, comme Paul Edel l’a dit, la mesure est trop tardive et mal adaptée.

Parce que les petits artisans font le coup de la ferme des mille vaches. Je veux dire que les libraires se sont mis eux aussi à internet, et que l’on peut désormais acheter aussi facilement, sur le net, à la librairie de l’Armitière que sur la Fnac.com.

D’autre part, même si je suis absolument persuadée que le livre « papier » perdurera, comme le théâtre a perduré malgré le cinéma, force est de constater que les pratiques d’écriture ont évolué, et les pratiques d’édition aussi. On pense à François Bon et son « publie.net », Télérama fait la promo d’une « journée du manuscrit » qui passe évidemment par internet…

Cela ne me choque pas outre mesure. Bon sang, si les écrivains étaient blâmés parce qu’ils utilisent un clavier azerty au lieu de la bonne vieille plume d’oie, on n’en sortirait pas. Alors pourquoi, effectivement, tenter de privilégier une partie d’une profession, le « petit libraire de quartier »? Je n’ai pas beaucoup entendu de protestations, quand, dans les années 90, un certain nombre de travailleurs du secteur bancaire ont été licenciés, le progrès technique rendant inutile les guichets pour les remplacer par les automates. Ni quand, dans les services des collectivités comme les Mairie, les effectifs de l’administration, en comptabilité par exemple, ont été divisés par 10, grâce aux logiciels informatiques…

Mais bon derechef. Admettons que le livre ne soit pas un produit commercial comme un autre. Et que le petit libraire est un rôle de prescripteur irremplaçable. Et qu’il soit l’ami des écrivains.

je veux bien.

Mais prenons une anecdote au hasard, tenez, un truc que j’ai personnellement vécu, ahahah. Du temps où il y avait une « librairie du collège », dans la commune royale de Forges-Les-Eaux. Il y avait bien marqué « libraire », sur la boutique. Mais si vous entriez là-dedans et que vous commandiez un livre de Virginia Woolf, on ouvrait de grands yeux et on vous demandait d’épeler le nom, tout en se permettant de vous dévisager comme si vous veniez d’une autre planète. La libraire, ben elle vendait des cartes postales, en fait. Et aussi des crayons.

Voilà, je ne sais pas si j’ai tout compris, ça se trouve j’ai fait de grosses bourdes et suis preneuse de toutes les rectifications. M’enfin pour moi, soit on vit dans une économie de marché, et le libraire aussi. Il doit donc trouver une forme de commerce qui le maintient en concurrence. Ou bien, si la loi le protège lui, elle doit protéger AUSSI les autres « petits ». Petits paysans, petits auto-entrepeneurs, petit peuple.

L’autre alternative est de se dire que notre monde est décidément aberrant, et qu’il est urgent de sortir de ce capitalisme fou à lier. Mais je n’ai pas entendu dire que tous les petits libraires étaient des anarcho-syndicalistes libertaires. Je n’ai peut-être pas assez tendu l’oreille ?

rose dit: à

je m’en vais.

bises

compté ko debout dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 5 octobre 2013 à 14 h 15 min

et une de plus qui ne peut pas blairer u.
ça commence à faire beaucoup.
que lui reprochez-vous tous, à la fin ?

D. dit: à

Par pitié, Thierry, ne va pas croire que je suis Chaloux. Je sais que tu ne m’apprécies pas toujours à ma juste valeur, mais tout de même !

Clopine Trouillefou dit: à

« ait » et pas « est ». « soient » et non pas « étaient ». Bon sang. « relire » avant de « cliquer » !!!

Essai de réponse dit: à

que lui reprochez-vous tous, à la fin ?

Une certaine suffisance, un esprit de clan (dafnoz, jicé), un peu de vantardise entre les lignes…

court , pour transmission. dit: à

On ne reviendra pas en arrière.La présente déconfiture de Chapitre .com ne doit pas masquer le nombre de sites qui, dés avant Amazon, ont continué et continuent de stimuler le marché du Livre Ancien, permettant à des librairies comme à des bouquinistesq de la Seine de garder la tete hors de l’eau. Graces soient rendues à abebooks -bien qu’encombré de reprints-, ou livre-rare books, exception française allant à l’eesentiel.
Là ou Amazon joue surtout sur une masse de titres, il n’est pas défendu de penser qu’internet puisse aussi transmettre une certaine qualité, voire une certaine idée du livre, sans que soit remise en question la chasse à l’exemplaire rare, car meme ces banques là ne peuvent tout inventorier.
A ce propos, qui est cet « éditeur britannique? »Abebooks est suédois, et livre-rare français.
Bien à vous.
MCourt

D. dit: à

Par ailleurs, je ne t’en veux pas d’avoir cru que l’autruche était une espèce australienne, tout le monde peut se tromper.

Chaloux dit: à

tss tss dit: 5 octobre 2013 à 14 h 31 min
Parce que je passais par hasard juste à ce moment-là. Prodigieux hasard, n’est-ce pas…
Par contre, j’ai trollé sous un autre pseudo, un peu plus haut. La seule preuve que je puisse vous offrir, c’est que même en faisant de prodigieux efforts je serais bien incapable d’écrire aussi mal que ce Ducornaud.

Ton semblable, ton frère dit: à

Court, il ne s’agit pas exactement de ça. La vente en ligne de livres « d’occasion » ne se différencie pas, sur le fond, de celles de n’importe quel objet d’occasion. Avec Amazon, on est en présence d’une tentative hégémonique, avec tous les dangers que cela représente. La loi dite anti-Amazon est en fait une mesure anti-trust d’inspiration anglo-saxonne, même si l’on se plaît à parler d' »exception française » pour un oui ou pour un non.

rose dit: à

cultivée c pas trop vrai christiane

sur qq domaines seulement.

tant pis

rose dit: à

Ton semblable, ton frère dit: 5 octobre 2013 à 14 h 54 min
Court, il ne s’agit pas exactement de ça. La vente en ligne de livres « d’occasion » ne se différencie pas, sur le fond, de celles de n’importe quel objet d’occasion. Avec Amazon, on est en présence d’une tentative hégémonique, avec tous les dangers que cela représente.

non par pitié pas mon frère.
Sur tout le reste, oui, oui, oui.
J’adore quand ton moral remonte, sinon, tous on est tristes comme de vieux rats morts.

Pardon Chantal, je vous relis, je vous réponds,

Service public, service inique ..... dit: à

« Ni quand, dans les services des collectivités comme les Mairie, les effectifs de l’administration, en comptabilité par exemple, ont été divisés par 10, grâce aux logiciels informatiques… »

Clopine, Clopine…. !
des effectifs « DIVISES PAR 10″… Il faut arrêter les excitants : dans l’administration on embauche.

On ne débauche JAMAIS !

modérons-nous dit: à

ne te fatigue pas, Chaloux, tout cela a été effacé, de toute façon.

rose dit: à

> TKT dit: 5 octobre 2013 à 13 h 26 min
ah je vais aller à Zurich.
C’est quand votre prochain voyage lointain ?

Amazonophile..... dit: à

« Avec Amazon, on est en présence d’une tentative hégémonique »

Confusion idéologique !
Question : elle sert à quoi, la concurrence libre et non-faussée ?
Réponse : à faire se développer les meilleurs, les moins chers !
Que le meilleur gagne.

des journées entières dans les arbres dit: à

d’où vient, d’où vient cette photo.

rose dit: à

chantal dit: 5 octobre 2013 à 13 h 21 min
bérénice, je ne suis pas la seule à ressentir une impression de noyade, c’est bien de présenter les choses en disant que le lecteur va y perdre, mais à mon avis c’est pour se protéger d’actions commerciales sauvages de rabais ( tant d’invendus ) et le désir de certains d’échapper au pilon et de pouvoir écouler eux-mmes en ligne leur production.
la précédente plateforme des libraires a couté un pont en subventions pour échouer faute d’entente. Par contre l’autre danger pour celui qui veut plus rapidement vendre sa production c’est que le diffuseur de la plateforme d’achat décide par ex une action 50% sur les polars, toutes les marges doivent revues en fonction, et si c’est une action 24 h l’auteur n’est pas prévenu.
Bref écrire si on aime çà et qu’on ne peut pas faire autrement ..

Bref : ce que vous décrivez c’est de l’exloitation de l’homme par l’homme. Un galeriste qui vend la production d’un artiste prend 50 % de com. C’est intolérable et inacceptable.

Continuez si c’est vital pour vous. Faites du bouche à oreille. Dites-le ici lors de la publication. Nous vous lirons.

court , pour transmission. dit: à

Aussi ne parlai-je pas spécifiquement d’ Amazon. Je voulais simplement montrer que cet arbre ne devait pas cacher une foret d’initiatives judicieuses et maintenant irréversibles.
Hier sur LCP une émission sur l’avenir du Livre. Un plateau bourré de petits politiques, et pas un libraire digne de ce nom, sinon un venu là on ne sait comment,bien gentil, griffes limées…
MC

rose dit: à

Envoyez un exemplaire à Passou ; il peut vous assassiner comme Rémi Mogenet. Ou pas. A vous de juger.
Faites du bouche à oreille. Une réalisatrice le fait pour son film que je ne connais pas « D’une école à l’autre ». Elle part bientôt à Jérusalem, la chance !

rose dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 5 octobre 2013 à 15 h 03 min

christiane l’a dit plus haut et en a parlé.

rose dit: à

les moins chers sont pas les meilleurs. ils sont les moins chers. Cela n’a rien à voir.

C.P. dit: à

@Thierry Traube, u., lew, renato et d’autres… :

J’ai été plutôt modéré sur le commerce en ligne, ne visant que des « avantages » précédemment concédés (à Amazon comme à la Fnac en ligne qui lui est acoquinée). Mais l’argument des lieux isolés et des situations voyageuses est parfaitement tenable.

Quant aux livres non ré-imprimés, peu disponibles et ré-éditables, attendons « l’arrangement » dont il a été parlé ici (avec quelques ambiguïtés touchant les ayants-droit), et dont la BNF serait largement partie prenante. Il s’agit avant tout de mise sur écran, et les éditeurs y sont majoritairement favorables. Reste le coût attendu pour le lecteur, à comparer avec la commande-papier chez Amazon par exemple, mais pas seulement.

Je suis enfin égoïste, parce qu’à Paris, dans d’autres grandes villes, y compris étrangères, des magasins de type Fnac propose toutes les nouvelles parutions-papier.

Oui, je reste attentif aux libraires grands et petits, au contact (c’est un grand mot ?) chez eux avec le livre objet concret. Et ne trouve pas négligeable que certains tâchent de faire un peu d’animation autour des livres parus. C’est ainsi que beaucoup d’auteurs ont un circuit de rencontres, Pierre Assouline le sait bien. On en pense ce que l’on veut, mais il n’y a pas à mépriser ce type de promotion qui n’est d’ailleurs pas nouveau. Ici même, ces rencontres sont souvent évoquées.

rose dit: à

ah M. Court c’est abebook je les croyais british ! Schocking. Me suis fait eu.

A ma zone dit: à

« On ne fait pas un caca nerveux à propos d’Amazon, on regarde le job bien fait, on compare, on reste objectif… »

Comparons objectivement et payons gentiment l’impôt qu’ils ne paient pas.
Ah non, c’est vrai, aucun impôt ne doit être payé, par personne.
JC et renato nous le disent toujours, l’impôt c’est du vol et Bezos est un bienfaiteur de l’humanité (ou du Washington Post)

Les pendules à l'heure dit: à

Amazonophile….. dit: 5 octobre 2013 à 15 h 03 min
« Avec Amazon, on est en présence d’une tentative hégémonique »
Confusion idéologique !

Je crois que c’est toi qui confusionnes, JC. Car c’est bien ton idéologie qui combat Amazon : le néolibéralisme américain et britannique. Pourquoi les US ont-il barré Rockfeeller ? Justement parce qu’ils lui reprochaient de ne pas pratiquer « une concurrence juste et non-faussée », comme tu dis. On en est là. Une multinationale pourvue de dizaines d’avocats payés à prix d’or pour mettre à profit l’optimisation fiscale (terme politiquement correct pour désigner un système mafieux) s’écarte des règles commerciales communes et cherche à détruire la concurrence.

C.P. dit: à

Marc Court, plein accord avec vous sur le rôle sans paradoxe d’Amazon (et autres sites) touchant le livre ancien ou rare.

bérénice dit: à

des journées je suppose que vous en êtes à votre maximum, maximum éloigné tant par sa teneur que sa densité du mien aussi je vous demanderai d’expliquer votre inexplicable sans que cela devienne un commerce douteux dont personne ne douterait, soyez sincère pour défendre ce qui est viable dans cette république, délivrez nous de l’ombre de la zone pas franche où vous jetez ces quelques mots.

Observatoire des Nullités..... dit: à

« les moins chers sont pas les meilleurs. ils sont les moins chers. Cela n’a rien à voir. »

Rose, en tête et de beaucoup, accentue son avance ! elle comprend décidemment pas.

Les pendules à l'heure dit: à

Rockfeeller > Rockefeller (petite inversion de lettres)

renato dit: à

C’est qui ce crétin ? je n’ai jamais dit que l’impôt c’est du vol.

Amazonophile..... dit: à

Etendre son influence, maximiser son profit est la règle de base pour une entreprise internationale privée.

Naturellement, les nuls crient au scandale, alors qu’il s’agit de bonne gestion. Y causent « impots », les ploucs : la bonne gestion de gauche…

rose dit: à

pardon chantal je voulais vous répondre perso.
chantal dit: 5 octobre 2013 à 12 h 47 min
non rose, je n’ai jamais été libraire, et la table ronde d’une semaine à laquelle j’ai participé incluait tous les « acteurs » de la chaîne du livre comme on les appelle.

tout est représenté en slides, quartiers de tarte et parts de marché.
on calcule tout, même le nombre possible de copies numériques pour les scolaires attendu que pour le moment si on achète une version numérique il y a un code interne qui empêche d’en faire plus de 6 alors que pour une classe on devrait pouvoir dupliquer jusque min 25.
Ce qui ressort c’est que le format epub 2.1 d’amazone open source et qui sert aussi pour les éditions pour mal voyants va basculer vers un nouveau modèle enrichi pour les éditions « fixed layout » préférables pour les éditions bd, jeunesse, beaux -arts.
Donc tous ceux qui ont du pdf vont devoir convertir leurs formats sous peine de ne pas pouvoir basculer dans les nouveaux modèles de tablettes.
Je dois dire que suivre ce cours est intéressant pour se faire une idée du travail accompli par les autres intervenants, libraires, éditeurs, bibliothèques, mais que forcément le passage ne sera plus rémunérateur à moins d’engager des gens pour doper les critiques positives et se trouver tout en haut des références amazones en faisant complètement fi des critiques littéraires qui rédigent des papiers et argumentent sur le fond. Voilà à mon avis pourquoi c’est hyper crispé.
je suis un peu trop crevée pour le moment pour balayer le sujet en profondeur ici. Que ceux qui ont envie d’infos aillent s’adresser à ceux qui ont des réponses pro, moi je patauge ..

Je lis ce que vous écrivez : ceux qui font les formations vous disent-ils que lorsqu’il y aura les nouvelles tablettes elles seront remplacées par d’autres tablettes as soon as possible ? C’est une fuite en avant.
A côté de àa on trouve les meubles les fringues vintage les musiques des années 80 dont on a assez. Etc. C’est un mode consumériste sans frein.
Or, tout sans frein est dangereux.
Je ne sais pas : trouvez-vous un chouette éditeur sympatoche qui aime ce que vous écrivez et soyez-lui fidèle. Je vois les choses ainsi. Si c’est dépassé, tant pis.
Ici, il y a PMB : il râle tout le temps mais nous sommes habitués et on l’aime bien ; comme vous serez potes d eblog. il diminuera sa com. à votre profit. Hein P.M.B. ? Il peut le faire. Le veut-il c’est une autre histoire.

J’imagine aussi que vous avez payé pour faire ce stage.
Pompe à fric.
Outre les commerçants, je hais les intermédiaires : sauf s’ils servent à quelque chose d’utile au prolo.

Depuis tout à l’heure je me demande où ranger les éditeurs. Commerçants ou pas ?

Bises Chantal, gardez le moral.

mise à jour souhaitée dit: à

en fait nous sommes bien en retard sur états-unis pour la réplique anti-amazon. là-bas, c’est sanglant. idem en angleterre. j’ai le souvenir d’avoir vu la retransmission télé d’une convocation d’un dirigeant d’amazon devant la chambre, vadiou ça rigolait pas.

rose dit: à

A côté de ça, on trouve les meubles les fringues vintage les musiques des années 80 dont on a assez. Etc. C’est un monde consumériste sans frein.

Sur le plan technologique déjà des individus critiquent un max. le fonctionnement de chacun derrière son écran (au Canada, mais pas lu Canada).

Pardon, je reparlerai avec vous Chantal. A tout, il y a solution.
A tout à l’heure,

Marcel Dugommeau, frère de l'autre dit: à

Amazonophile….. dit: 5 octobre 2013 à 15 h 21 min

Pourquoi JC ne répond-il jamais aux arguments qu’on lui oppose ? Toujours à côté, en répétant ce qu’il a dit.
Tu le sais, toi, u. ?

Noires prévisions dit: à

Cinq ans maxi pour Amazon.
Le découpage est pour bientôt.
Gaffe à vos actions.
Et le rachat de journaux déficitaires ni changera rien.

rose dit: à

Amazonophile….. dit: 5 octobre 2013 à 15 h 21 min

Étendre son influence, maximiser son profit […]il s’agit de bonne gestion.

=> la ruine.

gauche ou droite on s’en fout. L’important n’est pas de maximiser son profit ni de tondre son voisin à son propre bénéfice.

Daaphnée dit: à

les moins chers sont pas les meilleurs. ils sont les moins chers. Cela n’a rien à voir.

Les « meilleurs livres », ce doit être un genre nouveau ! Ah, cette Rose !

TKT dit: à

Clopine, le petit libraire de quartier, non spécialisé et ne vendant que les livres qui se vendent facilement, disparaitra ou a déjà disparu. Je vais demain pour quelques jours à Paris, à mon programme Delamain et la Librairie Vendredi, rue des Martyres. Vendredi propose un choix qu’il n’est pas évident de trouver ailleurs (idem pour Loyer, rue Jacques Cœur). Le problème ne sont pas les libraires mais, plutôt la clientèle. Bien entendu Amazone tue les librairies conventionnelles, par exemple en Suisse allemande, on ne trouve plus de librairie ne proposant que des livres en français.
Vous parliez des petites exploitations agricoles, ceux qui font des produits bio et de grande qualité, peuvent travailler et gagner leur vie. Petites quantités à prix élevés, il y a une clientèle.
Quant aux vaches, j’adore les vaches, oui, cela peut paraître étrange, mais depuis un voyage en Écosse, en 1992, je photographie les espèces différentes, avec un amour particulier pour les écossaises à poil long et les Holsteiners. Ceci dit, un terrain de golf, est aussi beau à l’œil qu’un champ avec des vaches…

Victorien LeGoff dit: à

rose dit : bises chantal

et moi, rose ? pourquoi vous me faites jamais de bises ?

rose dit: à

Cinq ans maxi pour Amazon.

Voilà comme l’entreprise Virgin Mega Store la + forte que les moins fortes
pfffuit
naufrage.

pas de souci pour les dirigeants avec leur parapluies dorés ; du souci pour les actionnaires comme pour Natixis à la CE, le tunnel sous la Manche et surtout, surtout, pour les employés qui n’entravent que pouic et valsent.

Le but est de faire du pognon aussi vite que possible comme ventes privées .com et dès que t’as un bon packson tu dégages avec le pèze et les autres bouffent les pissenlits avec leurs racines.

Dès que tu le sais, t’es plus une pute : tu te fais plus baiser.
Tilali, tilala.

Bises renato et marc Court, à +

TKT dit: à

Rose, début Novembre je serai à Tokyo, puis la Nouvelle Zélande et Tahiti. Il y a à Tokyo une librairie sur plusieurs étages, dans Shinjuku, qui ne vend que des livre européens, neufs et d’occasion.

D.ugommeau dit: à

TKT dit: 5 octobre 2013 à 15 h 32 min Ceci dit, un terrain de golf, est aussi beau à l’œil qu’un champ avec des vaches…

C’est ma foi vrai, Thierry. Vous avez une vision très sûre.

rose dit: à

Un livre qui m’a marquée c’est le pain et le vin d’Ignazio Silone.

Voilà, grande histoire d’amour.

Victorien Le Goff bises, smackounet sur la joue 🙂

rose dit: à

Et un film qui m’a marquée récemment c’est Tess de Polanski !

Waouh…
Grande histoire d’amour.

Daaphnée dit: à

tu te fais plus baiser.

Décidément, Rose, vous n’avez que ce mot-là à la bouche ..

Le tékatien pour tous dit: à

« Bien entendu Amazone »
TKT

Pas d’inquiétude, Thierry écrit toujours en langue locale (vous savez, Singapore…)
Le problème du jour est de déterminer la langue.
Il voyage tant.

D.ugommeau dit: à

librairie sur plusieurs étages, dans Shinjuku, qui ne vend que des livre européens

Très juste, du côté de Hyakunincho, si je me souviens bien. Mais on y trouve aussi des livres américains.

Robert BURNS..... dit: à

« … avec un amour particulier pour les écossaises à poil long …

J’adore, comme Thierry le luron, les Ecossaises à poil. Long ou court, je m’en fous, pourvu qu’ils soient roux.

des journées entières dans les arbres dit: à

bérénice dit: 5 octobre 2013 à 15 h 15 min
Bérénice, à mon maximum d’éloignement, vous avez bon.
Voyez-vous je pense en ce moment même à l’Alabama.
Je suis en route pour le Canada.
Je reviendrai vous dire mon « voyage ». Enfin , peut-être.

TKT dit: à

Rose, vous devriez voter pour le programme présidentiel* de notre crétin de service, le D.burné. Votre hire des Entrepeneurs, même de ceux qui sont partis de rien, comme le fondateur d’amazon, est un peu ridicule. Et puis vous dîtes que les employés valsent, donc un Entrepreneur nouveau récupère les danseurs et danseuses de valse ?
* Je l’ai gardé dans un fichier word.

archiviste dit: à

« le tékatien pour tous » est de retour ? Ça faisait bien quatre ou cinq ans qu’il avait disparu, non ?

bérénice dit: à

Des mots pour le dire, Chaloux utilise le même en privé, le saviez-vous Daphnée?

recension des néologismes dit: à

TKT dit: 5 octobre 2013 à 15 h 44 min
Votre hire des Entrepeneurs,

Daaphnée dit: à

Ah, les libraires qui vont vous parler de leur dernier coup de coeur, ces petites librairies où l’on trouvera toujours des trésors ! Elles existent toujours, quoi qu’on dise .
Et quel bonheur !

D. dit: à

* Je l’ai gardé dans un fichier word.

C’est trop d’honneur, Thierry. Merci.

Clopine Trouillefou dit: à

TKT, si vous aimez les vaches, vous pouvez regarder le dernier clip de Clopin. Il y a là un magnifique troupeau de normandes, et surtout, vers le milieu,deux plans : 3 vaches à robe unie qui galopent, suivie de 3 normandes courant itou.

Ces deux plans-là, surtout le premier, sont absolument magnifiques à mon goût. Voir ces animaux courir a quelque chose de mythologique. On pense à Homère et aux grands sacrifices de bêtes à corne, pour la plus grande gloire des dieux (qui sont tombés sur la tête, comme chacun sait).

Dans le clip de Clopin (c’est euphonique !), il y a aussi, vers la fin, une vache qui passe sa grosse tête cornue à travers une haie, c’est marrant.

En tout cas, merci de n’avoir pas honte de votre amour des vaches. Ces bêtes accompagnent l’humanité depuis tant de temps qu’il me semble justifié de les respecter…

Quant à la filière « bio », vous avez raison, elle se développe. Mais le problème est que le consommateur lambda a pris l’habitude, depuis les trente glorieuses, de sous-payer son alimentation. La répartition de son budget ne prend pas en compte les coûts induits (notamment la pollution) de la nourriture industrielle à bas prix. D’où le dilemne : impossible de proposer du bio aux pauvres, seules les classes avec un certain revenu peuvent en profiter. Tel que je vous connais, ceci ne devrait pas trop vous gêner ? Oui, TKT, on peut se la jouer cynique, c’est un fait. Mais le problème est que bio et pas bio sont dans le même bateau. Et que si les abeilles meurent à cause du pas bio, l’humanité tombe à l’eau.

D’un autre côté, il faudrait souligner l’échec absolu de la politique agricole commune. On nous a imposés l’agriculture industrielle, avec toutes ses aberrations, et je vous ferai grâce de la liste, au motif qu’elle allait permettre de faire échapper le monde entier à la famine. Laissez-moi rigoler, et allez raconter ça, en 2013, aux habitants du Burkina Faso.

D. dit: à

Mais je vous rappelle que c’était un programme fondé sur les bases de l’économie fasciste, Thierry, je ne pense pas que rose soit très intéressée.
La prochaine fois, je vous proposerai un programme écologiste, pour changer.

bérénice dit: à

TKT La machine s’est emballée et celui qui ne mange pas l’autre se fait manger, prédation, loi de la jungle, il n’y a que le commerce qui soit global et la commercialisation des idées ne permet pas pour autant de changer l’inclinaison le degré de la pente et la volonté de ceux qui dans un sens en font l’ascension et à l’opposé symétrique ceux qui subissent épongent souffrent et finissent par s’éteindre en tant qu’acteur de l’économie sans poursuivre sur le montage en dominos.

Clopine Trouillefou dit: à

Zut je finis : par contre, je vous l’accorde, la PAC a bien profité aux grands céréaliers de la Beauce, par exemple. Qui en ont profité pour polluer à jamais les nappes phréatiques. Tout comme les éleveurs de cochon bretons, dont les exploitations industrielles, non content de produire ces jolies algues vertes tueuses, ont pollué la plus grande nappe : celle située en dessous de la forêt de Brocéliande, ce qui oblige les bretons, pourtant assis sur un château d’eau, à importer leur flotte d’ailleurs. C’est-y pas mignon ?

Ah oui, TKT, lien vers le clip dont je viens de vous parler.
http://www.beaubecproductions.fr/pages/filmsrealises/natura-2000-pays-de-bray-humide.html

Lokmhâ, époux de Basopeom dit: à

L’intérêt de ce post est difficile à cerner :

Daaphnée dit: 5 octobre 2013 à 15 h 46 min

Daaphnée dit: à

Pardon, Clopine ?
Pauvre fille !
je me doutais bien que aviez un physique disgracieux et cela m’était bien égal, en réalité, votre absence d’esprit me suffisait pour vous trouver infréquentable.
N’y ajoutez pas, de grâce, cette suspecte obsession dont on comprendra aisément qu’elle puisse être la vôtre.

Que voulez-vous, vous n’avez jamais eu la moindre subtilité. Alors, si en plus vous avez des problèmes de « baise » comme Rose …

Je ne sais pas, moi !
Vous vieillissez mal, et pas seulement au physique !
En un mot, allez agressivo-déprimer ailleurs .

Sergio dit: à

Ha l’Alabama c’est chez les Johnny Rebs ça sont des bons…

chantal dit: à

bisoux rose et bonne soirée.

j’admire ceux qui achètent encore des vieux ouvrages en ligne ou ailleurs, pour ma part je me désencombre de tout ce qui est fumeux,

vivre et assumer le quotidien c’est déjà bien énergivore, je ne suis pas près de la retraite et un fils aux études, j’habite en ville et c’est beaucoup de bruit mais aussi la vie qui bouge, la mousson d’été a bien de la chance d’être hébergée dans une magnifique abbaye et le vieux théâtre en bois de Bussang dans le ballon d’Alsace reste un bon souvenir malgré la pluie torrentielle.

Le tékatien pour tous dit: à

@archiviste 15h44
A peu près (une fois ou deux depuis je crois)

Mais vous le savez, la vocation.
Prenons un autre exemple :

« Votre hire des Entrepreneurs »

Je pense que pour une fois (rarissime) Thierry a fait une légère faute d’orthographe,
il a oublié la majuscule à Hire.
Comme nous le savons tous Monsieur Hire était tailleur et le tailleur (surtout international) est la figure emblématique de l’Entrepreneur (la majuscule est là tout à fait appropriée)
Je pencherais donc pour une métaphore de la devise entrepreneuriale de Thierry :
« My tailor is rich »

TKT dit: à

Daphnée, je ne suis pas attiré par les coups de cœur des libraires, je veux dire par ces petits papiers sur les livres. Je lis les critiques dans la presse, c’est plus élaboré. J’ai découvert grâce à un article dans Le Monde, l’auteur americano-allemand, Edgar Hilsenrath. J’ai depuis tous ses romans et c’est un vrai plaisir, c’est drôle et assez sexé.
Dans une librairie je suis là pour lire en diagonal et acheter dans la foulé.
PS: Vous n’aimez pas trop Clopine ?

Daaphnée dit: à

(Au fait, Clopine, j’ai pris le temps de regarder ce clip dont vous venez faire la promotion …

Plus ringard tiendrait de l’exploit .
Ces pauvres fleurs sentiraient la naphtaline, qu’on n’en serait pas étonné !
C’en est presque exceptionnel .
Oh, mais si !
Quand même.

TKT dit: à

D., vous êtes égal à vous même, con, bêtissime et parfaitement inculte.
Hire était le nom d’un camarade de guerre de Jeanne d’Arc et je crois, que ce synonyme de haine vient de là. Comme pour les autruches, vous allez contrôler sur wikipéDia. Pour les autruches, D.burné, leurs origines m’importe peu, c’est comme les frangipani, pour moi mon symbole de l’Asie du sud-est, que voulez vous que cela me fasse qu’à l’origine ces fleurs viennent d’un département français des Caraïbes ?
Bien sûr c’est toujours enrichissant de savoir ce genre de choses, mais je vivais aussi très bien avant. Par contre vous, D., que feriez vous sans wikipédia et les commentaires qui font que vous alliez y chercher des contradictions. Bref, quand vous êtes sur wiki, vous nous fichez la paix, l’espace d’un moment. Bravo pour wiki

Dinky dit: à

65/10*2 = 13 euros.

Moi je trouve 3,25. Il faut dire que je suis comptable professionnel.

Normande ? ... La vache ! dit: à

Prenons Clopine comme elle est, un produit ni fini, ni infini. Une bonne bête, quoi ! Paumée.

TKT dit: à

My troll is an asshole !
Let’s forgive him, as a child he was abused.

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 5 octobre 2013 à 16 h 12 min
Ces pauvres fleurs sentiraient la naphtaline

Ah évidemment si on fait ça avec des catleyas, même sur cet élégant balcon de fer forgé, ça risque de se terminer par un petit Pearl Harbor ou même une chute dans le vide comme dans Petchorine…

TKT dit: à

Dinky, vous étiez comptable, aujourd’hui vous vivez de la rente pour les invalides mentaux.

Clopine Trouillefou dit: à

Le problème, c’est que Daaphnée vous tire toujours vers le bas. Ses insultes à trois sous vous donneraient comme une démangeaison, si elles n’étaient la démonstration de l’arrogance effrénée de la donzelle. Parce que, tout de même, les participants de ce forum ont tous entendu les longs appels langoureux de celle qui s’autodécrivait comme la bellâtre qu’elle est. Faut-il rappeler qu’un bellâtre est la définition de qui, se croyant beau, affecte des airs avantageux ?

Voyez : sa haine va jusqu’à la faire baver sur un clip de commande, sans qu’elle puisse même en discerner les enjeux – il est vrai qu’à bêler devant DSK et à se pavaner dans une posture de précieuse, on oublie d’enlever ses oeillères.

TKT, oui, vous avez raison, moi qui suis plutôt bonne fille, je ne peux supporter Daaphnée, pour quelques solides raisons. Une d’entre elles est l’acharnement de celle-ci à s’attaquer systématiquement aux visiteuses de ce forum, tout en roucoulant devant les visiteurs… Sauf Montaigne à Cheval, d’ailleurs ; lui avait percé à jour l’insupportable attitude méprisante de Daaphnée, dès sa relation d’un certain voyage andin.

Je ne me connais pas beaucoup d’ennemis, mais Daaphnée est tellement caricaturale dans ses postures, qui toutes représentent ce que je combats : l’anti-féminisme, l’arrogance de classe, le mépris du peuple (il faut l’entendre parler des « femmes de ménage »), la pauvreté de l’analyse, l’auto-centrisme, la coquetterie… Et vous voudriez que je la laisse attaquer les rares filles bien qui fréquentent ce forum ?

Le tékatien pour tous dit: à

« Hire était le nom d’un camarade de guerre de Jeanne d’Arc et je crois, que ce synonyme de haine vient de là. »
TKT

Le tékatien atteint parfois des sommets que nul ne peut
expliquer.

Daaphnée dit: à

On rencontre quelques passionnés de la littérature, Traube, dans les petites librairies et c’est l’occasion de découvertes .. en littérature étrangère, en particulier, pour une obscure raison .. le type, américaniste en son temps ? sino-japonisant ? Que sais-je ..
Bref, un labyrinthe de sa vie qui vous conduit aux rayons étonnamment riches de sa petite librairie ..
Pour moi, un régal.

Madame D. dit: à

Assez ! cela suffit, monsieur Thierry ! vous me le fatiguez, mon dédé, et après il pleure en disant : »personne ne m’aime ! »

car vintage fantôme dit: à

« petite voiture », « 65 euros le plein »…soit ça implique un réservoir de peugeot 508 turbo-diesel soit que les vis platinoches de la Diane décapotable citroën sont mal réglées. je dis ça je dis rien. on entend parfois de ces choses dans la geste de ma’am Ploquine Treuil-fou…

boomerang dit: à

« TKT, oui, vous avez raison »

C’est malin ça Clopine, il va nous le rabâcher pendant six mois, et accessoirement vous le renvoyer dans la tronche dans deux ou trois commentaires.

Daaphnée dit: à

Une bonne bête, quoi ! Paumée.

mmm … si vous voulez. De toutes les façons, tellement inintéressante que ..

Observatoire du Crépâge de chignions..... dit: à

C’est parti !
(je mise 100 dollars sur Daaphnée)

Daaphnée dit: à

Je me disais bien, Sergio, que vous seriez de mon avis ..

Sergio dit: à

Homme de ménage ça ça doit être pas mal comme un fruit d’or, y a qu’à voir dans Amélie Nothomb avec son espèce de Fontanges…

Albert Samu dit: à

Pourquoi tant de hire !

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