Raciste et sexiste ? M’enfin !…
Comme un air de déjà vu, cette « affaire Dany ». Bref rappel des faits : un an après l’avoir publié, Dupuis décide soudainement de retirer de la vente Spirou et la Gorgone bleue dessinée par Daniel Henrotin dit Dany et écrite par Yann. Ainsi, un grand éditeur de bande dessinée, filiale du groupe Media Participations, assume-t-il d’autocensurer la diffusion de l’œuvre d’un grand auteur de bande dessinée sous la pression des réseaux sociaux au motif que certaines planches seraient y jugées « racistes et sexistes » (qu’on en juge ici par les planches reproduites chez ActuaBD). L’album en question ayant été effectivement retiré de la vente, l’éditeur s’en est justifié dans un communiqué :
« Nous sommes profondément désolés si cet album a pu choquer et blesser. Cet album s’inscrit dans un style de représentation caricatural hérité d’une autre époque.
Plus que jamais conscients de notre devoir moral et de l’importance que représente la bande dessinée en tant qu’éditeur et plus largement le livre dans l’évolution des sociétés, nous prenons en ce jour la pleine responsabilité de cette erreur d’appréciation »
Il leur aura donc fallu un an pour s’en rendre compte et pour s’apercevoir que la BD est un art fondé notamment sur la caricature et la satire. On dira que c’est l’air du temps, cette façon de se coucher à la moindre indignation collective des réseaux portée par la pression de groupes et de communautés. L’auteur, âgé de 81 ans, avait quant à lui anticipé ces réactions. Lors de la réalisation même de son album, il avait montré planches et esquisses à son éditeur, lequel lui demanda de redessiner les femmes noires en raison de l’épaisseur de leurs lèvres. Le dessinateur s’y résigna, d’autant que pour le reste, il ne reçut que des félicitations de Dupuis. Quant aux accusations de sexisme, il les rejette en bloc au motif que, bien au contraire, les femmes y sont le moteur de l’action :
« Dans cette période de wokisme et de féminisme exacerbé, comme dans tous les mouvements, les extrémistes sont dangereux. Même chez Dupuis, il y a eu des réflexions un peu idiotes sur le fait que dessiner un homme entouré de nanas dans une piscine symbolisait la réussite. Mais cette séquence est une parodie de la vie de Donald Trump ! Cela dit, une piscine avec des jolies filles dedans, moi, ça ne me dérange pas du tout »
Et Dany d’ajouter, tant à propos des réactions à son Spirou et la Gorgone bleue qu’à celles suscitées par l’œuvre controversée du dessinateur Bastien Vivès :
« Le problème actuel, c’est qu’il y a toujours une minorité qui trouve quelque chose à redire face à tout geste artistique. Et les réseaux sociaux n’ont plus qu’à amplifier le mouvement, en démolissant un truc que ces gens ne connaissent même pas. »
Dans une critique de l’album incriminé, Didier Pasamonik avait déjà dressé l’inventaire de tout ce qui pouvait y être jugé provocateur par le politiquement correct édicté par la police de la pensée et susciter la controverse. Mais de là à l’annuler, les sensitive readers ayant désormais remplacé les bons pères de la presse catholique qui censuraient autrefois l’immoralité dans les cases et les bulles !
Le génial Franquin était le maître absolu de Dany. Ils eurent des relations amicales, bien que celui-ci appartint à la seconde génération des collaborateurs du Journal de Tintin alors que son maitre en était déjà parti. Il était paralysé par l’admiration qu’il portait au père de Gaston Lagaffe et du Marsupilami, de Modeste et Pompon et de Spirou et Fantasio, le créateur des Idées noires, véritable chronique sociale et politique. A qui ignorerait encore la singularité du génie de ce maitre revendiqué par tant d’auteurs de BD, on ne saurait trop recommander la lecture d’un ouvrage important qui parait ces jours-ci, une somme sur le sujet : Franquin et moi (236 pages, 32,50 euros, Glénat), un album richement illustré dans lequel Christelle Pissavy-Yvernault a rassemblé ses entretiens avec Numa Sadoul.
Critique, essayiste, comédien, interlocuteur privilégié de Hergé, Gotlib, Giraud/Moebius, Uderzo, metteur en scène de théâtre et d’opéra (mais il se présente plus volontiers comme « transmetteur » ce qui est la meilleure synthèse de ses activités), auteur notamment de Et Franquin créa la gaffe (1986), celui-ci avait entretenu un commerce permanent avec lui. Dans ce Franquin et moi, ses souvenirs sur « un certain âge d’or de la BD franco-belge » saison 2 ou 3 ou 4 (laissons cela aux historiens de la BD) rend nostalgique de la poésie de Spirou et du mordant de Gaston. Mais c’est bien la personnalité attachante, nerveuse, angoissée, cyclothymique de Franquin qui prend toute la place et c’est heureux, son agoraphobie, ses dépressions dont seul son personnage-exutoire de Gaston Lagaffe arrivait à le sortir, ses autocritiques permanentes à défaut d’une véritable critique bédéiste, sa conscience de n’être pas un grand coloriste, son souci de plausibilité pour le moindre de ses gags, sa sensibilité d’écorché, l’esprit juvénile de Spirou par rapport à celui révolutionnaire de Pilote, sa panne de Gaston à la suite de la perte du rythme peu avant sa mort, son hantise de la perspective d’être un jour incapable de dessiner… Sans oublier, au gré de ces « conversations avec un conversationniste », car c’est bien d’une double monographie qu’il s’agit, tout ce que l’on y apprend sur Numa Sadoul lui-même, les coulisses de ses rencontres avec les grandes signatures de la BD, les refus des éditeurs et les échecs (il espérait arriver au millième gag pour Gaston), la difficulté à une époque de s’imposer autrement que par le prisme de la pesante critique universitaire, son tempérament d’archiviste-bibliographe (une quête sans fin…). Quand on pense que Franquin dût lui-même subir des accusations de « sexisme » au motif que dans Le Nid des marsupilamis, sa journaliste Seccotine conduisait sa Vespa de manière désastreuse (nonobstant le que dans d’autres albums, des garçons conduisaient leur voiture tout aussi mal !)
Voilà qui me fait perdre le fil de mon billet et cet « air de déjà vu » évoqué en liminaire. Après la guerre, quand il entreprendra un travail de refonte (mise au format, mise en couleurs) avec Edgar Jacobs, Hergé transformera sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisera mais il le laïcisera : Tintin cessera de recommander son âme à Dieu. Il n’en demeure pas moins que dans les années 60, Tintin au Congo de même qu’Au pays des Soviets, étaient introuvables en librairie alors que 800 000 exemplaires du Congo avaient été écoulés. Casterman ne les rééditait pas, moins par peur des Africains eux-mêmes que par crainte d’une campagne d’opinion de l’intelligentsia tiers-mondiste. Dans une lettre du 26 juin 1963, Hergé implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient « »des noirs de fantaisie » », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. Il en voulait pour preuve les lettres admiratives de ses jeunes lecteurs africains et un article laudateur paru dans le No 73 de la revue Zaïre (2.12.1969) :
» Si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela« .
Au moment où cet article paraissait, Hergé n’en demandait pas moins à Casterman de remplacer « nègre » par « noir » à la case 8 de la page 31… » Affaire classée ? Pas vraiment. Car il y a quelques années encore, en France, en Belgique, aux Etats-Unis, il y eut des lecteurs pour exiger en vain devant les tribunaux le retrait pur et simple des librairies et des bibliothèques de Tintin au Congo. A l’occasion, le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France), constitué d’éminents intellectuels, publia le communiqué suivant à la suite de l’arrêt déboutant le plaignant : « Tout d’abord, il convient de juger les actes, et non pas les intentions. Le problème n’est pas de sonder le coeur et les reins d’un homme qui est mort depuis longtemps, le problème est de savoir si Tintin au Congo diffuse oui ou non un message raciste, encore aujourd’hui en 2012, ce qui est difficilement contestable. Que Hergé ait eu une «intention» discriminatoire n’est pas la question. Qu’il ait un effet raciste, voilà le problème. Par ailleurs, l’argument du contexte paraît tout à fait inquiétant. Désormais, à partir de ce jugement, n’importe qui pourra affirmer qu’il n’est pas raciste, antisémite, sexiste ou homophobe, en se cachant derrière le petit doigt de son «contexte». »
L’audience n’en fut pas moins édifiante, les demandeurs ayant fait valoir que « les Africains se ressemblent tous et ressemblent tous à des singes : les bouches des Noirs sont énormes, et prennent même parfois la moitié du visage ». A quoi Me Alain Berenboom, pour les éditions Casterman et la société Moulinsart, rétorqua que le grand rire nègre, les superstitions, le masque simiesque étaient des marqueurs de la présentation caricaturale du Noir, véhiculée par l’imagerie publicitaire et artistique de l’époque. Nombre d’images furent d’ailleurs produites à l’audience afin de rappeler le « bain colonial » dans lequel évoluait Hergé. Il fut donc question du langage petit nègre, de la tonalité colonialiste et raciste de certains dialogues, de la réputation de paresse dont l’album accablait les Noirs, de la manière néfaste de les présenter comme craintifs etc On invoqua donc en défense Montesquieu, Mark Twain, Chateaubriand, Balzac, Simenon, Voltaire, Flaubert, Hugo, le métisse Dumas, avant de convoquer à la barre des personnages aussi éminents Spirou, Fantasio, Tiger Joe, Tif et Tondu, Blondin et Cirage et de conclure :
« En France, la jurisprudence considère généralement que la fiction exclut le délit et reconnaît l’autonomie de la liberté de créer. »
A bon entendeur…, serait-on tenté d’ajouter. Hélas les temps changent. La tyrannie des réseaux sociaux, quoique souvent anonyme, est telle que les créateurs ont tendance à se réfugier dans l’autocensure. O tempora o mores !
(« Extrait de l’album incriminé et Ex-libris offert avec Spirou et la Gorgone bleue »)
616 Réponses pour Raciste et sexiste ? M’enfin !…
Kamala Harris et ses sympathies (bien rendues) pour le bigpharma.
Kamala Harris est du signe astrologique de la balance. L’un des pires signes pour gouverner. Les natifs de la balance sont très influençables et incapables de prendre des décisions.
@A bon entendeur…, serait-on tenté d’ajouter
A ce propos, ce site ne semble pas correctement outillé pour accueillir les personnes en situation de handicap
D. je peux te dire un truc, mais surtout tu le gardes pour toi et t’en parles à personne parce que je n’aime pas trop la polémique.
en fait je crois bien que passou est anti woke comme Donald Trump…….
sérieux je suis pas sûr que c’est le genre de sujet à aborder à 3 jours de l’élection américaine.
pourtant tout le monde a prévenu passou : surtout on ne parle pas du wokisme pendant 3 jours…
comme dirait l’autre le diable se cache dans les détails…
sérieux c’est trop drôle.
comme disait Nietzsche la morale empêche de penser et de réfléchir parce que vis à vis d’elle on ne peut qu’obéir.
nous vivons une époque nietzschéenne : la seule personne au monde qui peut éviter une 3è guerre mondiale est l’homme le plus détestable et la plus détesté par tous les gens « normaux » qui se voient comme des gens ni détestable ni détestés, mais qui eux sont à donf pour la guerre.
peut-être serait-il temps d’aborder le monde sous un angle nietzschéen et demander à tous ceux qui prétendre incarner le Bien de la mettre en sourdine.
« Dans cette période de wokisme et de féminisme exacerbé, comme dans tous les mouvements, les extrémistes sont dangereux. »
Il semblerait que certaines femmes ne pardonnent pas aux hommes d’avoir ce qu’elles n’ont pas : « cachez ces bites que nous ne saurions tolérer ! »
Au prétexte d’une certaine morale, metoo n’est-elle pas la meilleure façon que celles-ci aient inventé pour mieux les castrer ?
(Voir les réactions féminines au film « Miséricorde » de Guiraudie dans le billet précédent.)
les chrétiens avaient les Evangiles.
les athées ont l’Humanisme et le wokisme est sans doute le point le plus extrême de l’Humanisme.
après ça il n’y a plus rien, et ce pauvre Gluscksmann n’aura plus de régions lointaines habitées par des sauvages imperméables auxc valeurs démocratiques à évangéliser, c’est peut-être pour ça qu’il espère une 3è guerre mondiale, c’est sa vision téléologique version IIIè Reich, c’est pour ça que c’est le meilleur pote du bataillon Azov ? en fait Glucksmann est un punk, il a dû trop écouter Sex Pistols quand il était djeune.
Jazzi tu vas pas me dire que l’homosexualité n’a pas perdu toute sa saveur et son intérêt depuis qu’il est socialement admis : la gay pride est probablement le plus coup sale coup pour les homosexuels.
si tu y ajoutes le mariage, le partage des taches ménagères et l’élevage des enfants sérieux je ne vois plus trop l’intérêt d’être homo.
pour les femmes c’est pareil avbec l’égalité en les sexes elles se retrouvent en train de conduire des chars d’assaut sur des champs de mines pendant que leurs gamins les attendnt à la maison, tu parles d’un progrès…
non il faudrait revenir aux fondamentaux parce que là il n’y a plus trop de pilote dans l’avion.
Attention Puck, tes propos ont un caractère sexiste.
son SIC hantise
Les femmes sont le moteur de l’action.
Pas avec leurs culs.
Faut-il le répéter ?
Les poncifs de Jazzi sur les bites des hommes et leur hantise de la castration.
révolutionnaire de Pilote, sa panne de Gaston à la suite de la perte du rythme peu avant sa mort, son hantise de la perspective
Qu’est ce que la perte du rythme dont Passou parle ici ?
On se réfugie ou pas dans l’autocensure.
À mes yeux, un auteur ne se réfugie pas puisqu’il crée une œuvre.
Et Dany d’ajouter, tant à propos des réactions à son Spirou et la Gorgone bleue qu’à celles suscitées par l’œuvre controversée du dessinateur Bastien Vivès :
Est-ce Dany qui se situe avec Bastien Vivès ?
Parce que prôner la pédophilie et la culture du viol, c’est autre chose que de dessiner des bonnes femmes aux trois quarts à poil dans une piscine.
C’est chez moi, pas compliqué
https://immobilier.lefigaro.fr/acheter/guide-d-achat-immobilier/2712-departement-sain/
Ne venez pas, pitié !
Interdire est toujours plus facile que permettre ….
Bon dimanche, mécréants !
Pendant ce temps, dans une théocratie moraliste tyrannique :
« La tyrannie des réseaux sociaux, quoique souvent anonyme, est telle que les créateurs ont tendance à se réfugier dans l’autocensure. O tempora o mores ! »
C’est sous les régimes fascistes, que les gens sont contraints de s’autocensurer. Or, les réseaux sociaux sont pires qu’un régime fasciste, car n’importe quel idiot peut devenir un policier, mais sans aucune règle, en se basant seulement sur ses préjugés.
« je ne vois plus trop l’intérêt d’être homo.
pour les femmes c’est pareil »
On ne choisit pas d’être homo ou femme, puck.
On assume…
Juror #2
https://www.chicagotribune.com/wp-content/uploads/2024/10/CTC-L-JUROR-2-REVIEW-01.jpg?w=1024
Il est inutile d’expliquer les choses à un pauvre homme dépourvu de caractère et en quête de reconnaissance, c’est du temps perdu, Jazzi.
Bon article de Florence Noiville sur Edna O’Brien, écrivaine considérable à la voix enveloppante, amie de Paul McCartney, amoureuse d’Ernest Gébler, Rovert Mitchum & des oeuvres de Joyce et de Byron.
https://www.lemonde.fr/livres/article/2024/11/03/essentielle-edna-o-brien_6373364_3260.html
A cet égard, en lien avec le sujet du billet, le « James Joyce, l’homme de Dublin » de Alfonso Zapico (2012), sorte de biographie graphique du Maître, est truffé d’erreurs factuelles. Deux exemples:
1/ Joyce n’a pas abordé Nora dans Nassau Street le 10 juin 1904 suite à un concours de drague avec son pote Cosgrave. Il se rendait ce jour-là à une fête où il devait chanter et eut un coup de foudre, une « épiphanie », qui fut réciproque.
2/A l’école Berlitz de Pola, rien n’atteste qu’il ait compté parmi ses élèves le futur régent Horty, qui était bien inscrit dans l’établissement mais suivait les cours d’une autre enseignante.
Le dessin de l’album est plutôt réussi, mais le matériel manque de rigueur. Cela ne l’a pas empêché d’obtenir un prix prestigieux.
Le roman graphique est une bande dessinée pour jeunes adultes qui ne lisent pas de livres et dont la capacité d’attention formatée par le zapping est inférieure à cinquante secondes. Joyce à l’école d’Horty est plus sexy pour cette cible de marché qu’une visite des arènes romaines du port de guerre austro-hongrois, dear Bloom.
Au contraire, la bd fessue et lippue n’a pas d’ambition cul-turelle.
@ Voilà qui me fait perdre le fil de mon billet et cet « air de déjà vu » évoqué en liminaire.
Moi je ne perds pas le fil intentionnel de ce nouveau post, nullement consacré à une attitude indignée relativement à l'(auto)censure d’un éditeur face à la pression des réseaux sociaux. Anéfé, la moitié de ce papier en principa dédié à l’actualité de ce pauvre Franquin est consacré à Hergé au Congo. Suivez mon regard, un brin. Qui en est, d’après vous, le spécialiste le mieux documenté, et pourquoi, une fois de plus, revenir sur cette affaire au prétexte de sa pérennité. Con texte peu changeant, dira le fil perdu. Sauf que nous sommes tous peu ou prou en accord avec le wokisme triomphant du moment… D’auanta que dans ce papier,c’est sa grande habilité, beaucoup d’arguments en accréditent le bien-fondé. Il faudra plusieurs générations pour nous en rendre compte. L’argument des victimes qui « rigolent » d ela caraictaure que l’on fait d’eux est jkuste un peu court, Marc. L’indignation rétrosective par l’exemle d’un présent itératif est toujours mal inspirée et pas très honnête au demeurant. L’histoire ne repasse jamais vraiment les plats réchauffés, comme disait mon maitre à repenser. Il faut trouver autre chose. Nous sommes souvent tenus de choisir notre camp, hic et nunc. Genre…, refuser de publier les pamphlets antisémites de Céline, ou les publier parce qu’il plaisantait vraisemblablement, sans doute, en les écrivant. Bàv,
Bon, cela dit, ma soeur DLSL ne nous a rien dit pour demain, à le poule au pot de cherz Drouot…, 13 heures tapantes.
Houris, hourra, Kamel ?
A@néfé, la moitié de ce papier en principa dédié à l’actualité de ce pauvre Franquin est consacré à Hergé au Congo.
En effet, billet principalement dédié à un album d’Hergé, authentiquement raciste, garanti sur facture…
Quant au vieux de 81 ans qui fait de Spirou un prétexte pour vieux Charlie, embarqués dans un oss Obama, on doute que le public visé ait bien moins de18 ans…
Je salue la réaction salutaire des éditions Dupuis.
Oui, demain, on n’attend pas Madelaine , ni avant l’aube ni après …quelle daube !
La censure silencieuse permet surtout l’émergence de la médiocrité.
Uss Obama , en référence à Uss Alabama, la caricature est de très mauvais goût.
Mais bon, on dîne pas tous chez Drouant.
Derpuis cinquante ans, je n’ai pas ouvert une seule BD. Je nai pas d’avis que le sujet que vous traitez.
Je suis très antiraciste. Cela dit, la jeune femme que vous nous montrez correspond à mon type de femme.
Je vais avoir 80 ans et ces choses, pour moi, sont des souvenirs.
Si vous êtes Américain, votez pour la candidate démocrate et non pour l’ordure Trump.
Temps de débilité vélocipédique.
On insinue plus haut, à propos des homos, que pour pour vivre heureux, il faudrait vivre caché…
C’est totalement faux: pour vivre heureux, vivons couchés!
Votez pour le système. Votez Harris !
(du momemt que le système est lisse et poli, c’est forcément le bon choix, hein ?)
@Derpuis cinquante ans, je n’ai pas ouvert une seule BD.
Ni aucun roman d’actualité a l’évidence, en revanche ça trolle vilain, chez les octos.
Moi j’ouvre celui-ci, ces jours
https://www.actuabd.com/Shangri-La-la-nouvelle-reference-en-matiere-de-SF
« A bon entendeur…, serait-on tenté d’ajouter. Hélas les temps changent. La tyrannie des réseaux sociaux, quoique souvent anonyme, est telle que les créateurs ont tendance à se réfugier dans l’autocensure. »
Il n’y a pas que la tyrannie des réseaux sociaux. Il y a la tyrannie des journaux. Lisez « Libération ». Ça va vous instruire sur le rôle de la Presse, de leurs dirigeants et de leurs journalistes dans les persécutions.
Surtout quand on songe à leur douteux passé. Leur conversion à la « morale » est récente.
Et un tantinet opportuniste.
Pas très affriolante, cette sélection Goncourt. Je crois que je vais passer mon tour.
Alors qu’en 1931, RG faisait dans le bon gros racisme qui tache, dix ans plus tôt, René Maran avait obtenu le Goncourt pour Batouala, ce qui montre bien que tout le monde ne baignait pas dans le même « bain colonial ».
Bientôt Césaire, Sengor et Damas allaient donner ses lettres de noblesse au mouvement de la négritude, dont un des sommets est pour moi l’incandescent « Cahier d’un retour au pays natal » (1939) du futur député de la Martinique et maire de Fort-de-France.
Damas ?
Désolé rBl, je le connaissais pas… Merci bien…
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on-Gontran_Damas
Léon Damas
A 80 balais, y en a encore qui se br. sur des BD érotiques. Chacun sa brigitte darbot, ces choses là, hein, les sex toy, il en faut bin pour tous les goûts et tous les (us) âges ?
*** @ PC et PR/MC – > où trouve-t-on ce fragment de vers surnageant à notre pauvre mémoire collective ?
____
Les choses d’ici-bas ne me regardent plus,
En quoi un pauvre reclus
peut-il vous assister ?
Que peut-il faire que de prier
le ciel qu’il vous aide en ceci :
J’espère qu’il aura de vous quelque souci,
etc. Bàv,
Philippe Katerine est apparu quasiment nu et le corps peint en bleu devant plus d’un milliard de téléspectateurs à travers le monde.
et on ne l’a pas appelé la gorgone;ni le gorgon
@ les octos génèrent,… 🙂
le gorgon ZOLA ,… etalii…, il puait pourtant le fromton avec des filamets bleus… 🙂
@un pauvre reclus
bien sur ELISEE.IL A 2T2 EN Irlande, régisseur d’un domaine agricole à Blessington, dans le comté de Wicklow,
Lectures d’aujourd’hui, Marthe Robert continue sa traversée de la littérature contemporaine. Ernst Jünger, Marguerite Duras, Nabokov, Thomas Mann, Freud… Mais aussi Kenneth White ou Roland Barthes. Pour comprendre les mystères de l’écrit, l’insidieuse tyrannie de l’imprimé.
un géographe anarchiste, surtout…
Bon, cela dit, après avoir relu les quatre recensions de la RDL sur les quatre finalistes, je prends les paris pour K. Daoud, surtout après le courageux voyage de TBJ au Maroc… A trois contre un… Dès août,il avait été claudiqué, et s’il est récompoensé, ce ne sera pas pour Houris mais bien plutôt pour Merusault contre enqupête… Quant au jeune Gael Faye, faudrit tout de même pas exégérer. Pour les deux meufs restantes, (braov pour la parité),je sais pas, je le ai pas lues. Pour l’intant, je suis sur le seul roman traduit chez Grasset, de la nouvelle coréenne… A pluss,
Attention à pas vous étouffer, les coufars !
Rappel des faits à ma soeur (11 aout dernier).
et à PE. Signalons qu’à la page 70, il lui est tombé des mains…
————–
Houris (416 pages, 23 euros, Gallimard) est certainement l’un des romans les plus attendus de la rentrée. C’est dû bien évidemment à la personnalité de son auteur Kamel Daoud, entré en littérature en 2015 avec un fracassant Meursault, contre-enquête sur l’envers de L’Étranger de Camus. Depuis, après quelques essais et de nombreuses chroniques, on ne doutait pas qu’il fût écrivain mais le doute subsistait sur son avenir de romancier. En fait, et Houris en témoigne tant par sa réussite formelle que morale et politique, Kamel Daoud a trouvé sa manière, son style c’est-à-dire sa voix et celle-ci déborde les genres traditionnels en les agglomérant tous. Avec les moyens de l’épopée, de la fresque, de l’élégie, de l’incantation, il nous embarque dans l’histoire d’Aube, rescapée d’un égorgement qui a éradiqué ses cordes vocales. Une horreur qui la laissa sans voix. Ce récit long, touffu, oppressant se déploie sur un fond historique des plus tragiques qui laisse peu de place à l’espoir et à la rédemption. Mais comment l’être quand on se souvient du quotidien de la guerre civile algérienne (1990-2001). Une décennie de plomb qui se traduisit par des massacres réguliers de villages et de populations entières au nom de la pureté par la coalition de fanatiques religieux et de militaires corrompus. Les filles et les femmes en furent les premières et les principales victimes. Elles portent encore les stigmates de cette haine des femmes qui soude entre eux ces tueurs en série au nom d’un Islam rigoriste. La réussite de l’auteur est d’avoir mis en œuvre une langue d’une beauté poétique des plus rares (feuilleter ici) dans l’exposition d’un réel monstrueux. On en ressort rincé, bouleversé, édifié, secoué et pas très optimiste sur la part d’humanité dans l’homme. Ce texte puissant est d’une grande richesse, enténébré comme la réalité qu’il décrit. Daoud use des armes de la fresque, de l’épopée, de l’élégie mais se garde de tout lyrisme. Décapitations, éviscérations, égorgements… Il ne nous épargne rien mais ce n’est jamais gratuit ni complaisant. Aube est une femme, une mère qui n’a pas d’homme à opposer aux hommes, une enfant abandonnée. Triple peine dans l’Algérie d’aujourd’hui. On referme ce livre en emportant le portrait de « la muette », de sa voix qui ne parle pas mais dont la voix intérieure porte loin et profond. Ce roman a évidemment une grande force politique dans un pays, une dictature, où il est interdit aujourd’hui encore d’évoquer la guerre civile sous peine d’être condamné à plusieurs années de prison. Formé dans sa jeunesse à l’idéologie des Frères musulmans, Kamel Daoud est passé depuis à une dénonciation implacable et courageuse des méfaits de l’islamo-fascisme tel qu’il sévit et se propage aussi en Europe. Trop menacé pour continuer à vivre en Algérie, il a été naturalisé français et vit désormais en France.
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Qui y-aura-t-il de bon à manger, au menu ? C’est surtout ça qu’on veut savoir, nous autres, hein !?
Mais finalement, @PA est-il allé ou non s’éclater au Maroc, avec Touquette et sa man-man, Lévi, Banier et Pellatarte? Pas vu une seule photo.
@ »On ne choisit pas d’être homo ou femme, puck.
On assume… »
faut pas faire de généralités comme ça Jazzman.
la sexualité c’est comme la religion ou les élections : on y trouve aussi des indécis.
un exemple au hasard : moi, plus trop maintenant mais durant une grand partie de ma jeunesse j’ai été sexuellement indécis, alors que politiquement j’ai toujours voté pour le PS.
ça donne une forme de liberté : on ne choisi pas son partenaire en fonction de son genre mais de lui-même qu’il soit garçon ou fille, avant d’aimer un garçon ou une fille on aime une personne. après il arrive un moment où le champ des possibles se restreint et où la vie t’entraine dans une voie, tu crois la choisir mais cela se fait comme malgré toi, et c’est là où j’ai fait de l’Homme sans Qualités de Robert Musil le livre de ma vie, je suis fasciné (et aussi un peu jaloux) sur ce blog par l’érudition et l’éclectisme de certains lecteurs, je n’ai lu qu’un seul livre, la première fois que je l’ai lu, arrivé à la fin j’aurais pu passer à un autre livre, j’ai fait le choix de le relire, et encore le relire, comme les font les croyants avec la Bible ou le Coran, et puis un jour j’ai décidé d’arrêter de le lire parce que le champ du probable prend le pas sur le champ du possible, contrairement à ce que dit Sartre on ne devient que « probablement » ce que l’on est, et plus cette probabilité décroit au même rythme que sa liberté, on s’en rend compte quand sa vie touche à sa fin : au fond du jardin de Proust, le portail n’ouvre que sur 2 directions possibles, celui qui mène vers chez les Guermantes et l’autre vers chez Swann, sauf ces deux chemins n’entrainent pas vers vers des points éloignés l’un de l’autre, mais à un point unique, on retrouve cette boucle dans mrs Dalloway sauf que le baiser est placé à tel endroit dans cette boucle qu’il représente comme une porte de sortie pour s’en échapper, mais en fait non, cette boucle est inéluctable parce que le probable prend toujours le dessus sur le possible, c’est drôle quand on y pense que voir que Musil a bâti une théorie existentielle sur des notions d’empirisme logique, tout ça pour dire que dans certains cas et certaines personnes le mot « assumer » n’est pas aussi simple et évident qu’il n’y parait.
Une décennie de plomb qui se traduisit par des massacres réguliers de villages et de populations entières au nom de la pureté par la coalition de fanatiques religieux et de militaires corrompus. Les filles et les femmes en furent les premières et les principales victimes.
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Au millieu des années 90, le chanteur de notre groupe, Amir S., dit l’Emir du Luth, fils d’un héros de l’indépendance algérienne, interdit de séjour dans son propre pays pour défaut de service militaire (ce qui l’obligeait à ne pouvoir rencontrer sa famille qu’à Tunis) nous raconta ce que venait de vivre sa soeur. Le 13 février 1995, cette danseuse du ballet national algérien, descendait les marches du grand escalier du Théâtre national algérien en compagnie du directeur du lieu, Azzeddine Medjoubi, lorsque deux jeunes hommes en costume qui semblaient attendre quelqu’un sur le Square Port Said se précipitèrent sur eux et abattirent froidement Medjoubi, avant de diriger leur revolver sur la jeune femme, l’avertissant que la prochaine fois, les balles étaient pour elle, et de détaler ventre à terre…
Dès lors, nous avons tous vécu au rythme des massacres perpétrés par le GIA (et l’armée régulière…). Et avons écrit une chanson sur cette « décennie noire »…
@Trop menacé pour continuer à vivre en Algérie, il a été naturalisé français et vit désormais en France.
L’asile politique est à ce » prix » ?
Rappel des faits qui ne sont pas ceux d’un frère mus’ repenti, un peu too much.
@ la sexualité c’est comme la religion ou les élections : on y trouve aussi des indécis (punkt).
Musil, Proust, Woolf…, du beau linge quand même pour qui n’a lu qu’un seul livre, tel un Pierre Lotus parachuté à l’AF, à la place de Zola… Il leur avait toujours fait accroire n’avoir jamais rien lu, après avoir passé plus de vingt ans sur les bateaux de la Marine frnaçaise, sur tous les océans du monde.
@ jzmn, dans sa jeunesse n’a jamais été indécis sur son genre et son orientation. En revanche, en vieillisant, il a beaucoup bifurqué politiquement, c’est encourageant, il reviendra peut-être au cimetières du PS, après avoir été trop déçu par manu, marine & anne (car, @ CSM)…
Trois excellentes BD historiques / documentaires
– Des Vivants (Raphaël Meltz, Louise Moaty, Simon Roussin), sur le réseau du Musée de l’Homme, fruit d’un travail de recherche scrupuleux.
– Cher pays de notre enfance : Enquête sur les années de plomb de la Ve République (Benoît Collombat, Étienne Davodeau), sur le SAC et la face sombre et sale du gaullisme.
– Guerre à Gaza, le dernier Jo Sacco. Se passe de mots.
Si l’on revoit les images de la Gorgone, ce que certaine serait bien en peine de faire, on peut y voir un mignon prolongement de Walthery. Quant à l’adhésion au woke prônée par JJJ , c’est, pour ma part, non.
Adhérer au woke (sic), ne veut rien dire, MC…
Cela étant, ne soyez pas si péremptoire, vous y êtes englué à votre insu comme nous toutes, bien qu’étant situé à la bonne droite de l’échiquier, ce qui n’est en rien un blanc sein (sic) pour ne pas évoluer de l’autre côté ou d’effectuer des zigzags en lignes brisées… Hein ! Bàv,
J’ai bien aimé les BD de Jacques Tardi sur les histoires de son père dans les tranchées ou au stalag… Parmi les très bons signalés, notamment les Davodeau, toujours impeccables également… !
Sur le wokisme, rien de nouveau sous le soleil : cela fait 5000 ans au moins que la pendule de l’Histoire oscille entre le Fascisme et la Liberté, que la lutte entre la Connerie et la Lucidité fait rage. Il faut relire le « Tao te king ».
Woke ta mère!
vous y êtes englué à votre insu comme nous toutes,
vous voulez dire :c’est le zeitgeist?
Certains – certains auteurs américains – comparent l’ arrivée de la religion woke dans notre occident à l’arrivée du christianisme au IVème siècle dans le monde gréco-romain.
(Cf. J.F. Braunstein, la religion woke texto/société page 22).
au fond, la question de légitimité que clopine ressasse ici depuis longtemps, je ne serais pas étonnée qu’elle l’aitréactivée avecl’affaire des viols de Mazan et l’élection de Kamala H
Ça c’est la Tunisie.
www.http://lexpress.fr/culture/livre/le-mysterieux-voyage-a-tunis-des-goncourt_1732133.html
(2015 !)
Kamala Harris est du signe astrologique de la balance. L’un des pires signes pour gouverner. Les natifs de la balance sont très influençables et incapables de prendre des décisions.
D. dit:
Comme tous les ignorants, tu dis vraiment n’importe quoi. Kamala Harris a un thème très fort qui peut lui faire gagner les élections américaines:
Étude comparée (synastrie) des thèmes astrologiques de Kamala Harris et Donald Trump
par Fabrice Pascaud
Marc Mécréant EST UN TRADUCTEUR DE JAPONAIS§
MERCI POUR LUI
https://lalitteraturejaponaise.home.blog/marc-mecreant/
Fabrice Pascaud est un disciple de l’un de plus grands astrologues français du XXe siècle, André Barbault (1921-2019), connu pour avoir prévu plusieurs grands événements historiques, dont la fin en 1989 du communisme en Europe, 30 ans à l’avance, en étudiant le cycle Saturne-Uranus, sous lequel le communisme ruse est né, s’est développé et a disparu.
En janvier 2011 Pascaud a enregistré un dialogue entre Barbault et Luc Bigé (un autre grand astrologue français, en plus de Docteur es Sciences (biochimie), qui a travaillé dans des laboratoires de recherches de l’INRA et à l’université de San-Francisco).
Ils parlent d’astrologie mondiale, des prédictions astrologiques qui se sont avérées vraies (communisme, nazisme, guerres mondiales) et prédisent la pire crise du XXI siècle pour 2020-2021 (tiens, tiens…), une crise qui finira en 2025-2026, comme tous les astrologues le savent. Barbault, ayant étudié le cycle Jupiter-Uranus de Kadhafi (prise du pouvoir en 1969 – fin de son pouvoir en 2011), voit donc sa chute pour l’année où le dialogue a lieu (Kadhafi perdra le pouvoir en août et sera liquidé le 20 octobre 2011).
« avant d’aimer un garçon ou une fille on aime une personne. »
Oui, mais bien avant d’aimer on a envie de niquer, puck !
Surtout pour les porteurs de bites…
@ « certains auteurs américains »,
L’entrisme sémantique du wokisme
Nathalie Heinich
28 décembre 2023
« Les adeptes voire les simples sympathisants du wokisme affirment volontiers que celui-ci n’existe pas, prétendant que ce mot aurait été inventé par leurs adversaires pour les discréditer. C’est là un point commun avec les mafieux, qui contestent l’existence de la mafia, « invention de littéraires et de journalistes », et refusent d’utiliser ce mot, préférant se désigner eux-mêmes comme « hommes d’honneur »[1]. Pourtant, aux États-Unis ce sont les « wokes » eux-mêmes qui ont créé et revendiqué ce mot. Et il suffit de repérer, dans la profusion de causes estampillées « woke », l’alliance du communautarisme et de la focalisation exclusive sur l’opposition dominants/dominés pour voir apparaître ce qui unit le néo-féminisme inquisiteur, le décolonialisme culpabilisateur, l’intersectionnalité victimisante, le transactivisme prosélyte et l’islamo-gauchisme aux relents antisémites[2] : ils relèvent tous de ce « totalitarisme d’atmosphère »[3] qu’est le « wokisme ».
Il ne faut donc pas craindre de prononcer un mot volontiers préempté par la droite voire l’extrême droite américaines, mais qu’il est temps de prendre au sérieux dès lors qu’on est un défenseur de la démocratie, de l’universalisme, de la rationalité, de la laïcité et de la liberté d’expression – toutes valeurs piétinées par le mouvement woke. »
https://www.telos-eu.com/fr/societe/lentrisme-semantique-du-wokisme.html?fbclid=IwY2xjawGUXMJleHRuA2FlbQIxMQABHZOJYy_SFVQo9Bg4AdzS7_kQ899qQrUX7nRBFsu9DDSTbD1QCG9yRuq5vA_aem_pqZjle9G_k4h4gyegEqW5g
C’est peut-être ça qu’il faudrait interroger, JazzI. Surtout quand l’envie de niquer (3D) devient une norme sociale acceptée. Je veux dire, boire ou manger, c’est comme si on avait dépassé ça, en tant qu’espèce, confortablement installée dans le pillage du monde sensible. (notez, jusqu’à quand ? Ahahah). Mais la marchandisation (allez, je le dis, marchandisation capitaliste du sexe), on aurait pu croire qu’elle allait s’atténuer. Or, elle devient fébrile.
Et avons écrit une chanson sur cette « décennie noire »… (rBl) Peut-on en lire la substznce à défaut d’un enrgistreemtn sur la Youtube ?
Décidément, jzmn est un curé incu-rable ! 🙂
@ un totalitarisme d’atmosphère –
une autre incunable…: Arlettie !
Le rigolo, c’est que l’orgasme est évanescent. définition « 1.
LITTÉRAIRE
Qui s’amoindrit et disparaît graduellement.
Image évanescente.
2.
(PERSONNES, COMPORTEMENTS)
Délicat et insaisissable. »
Et c’est au nom de cette petite sensation fragile qu’un Dominique Pélicot a torturé sa femme.
Le drôle aussi, c’est que, de tous les avocats présents, la seule à attirer la sympathie, c’est celle qui défend le Pélicot. Bravo à elle, c’était pas gagné.
Lorsque le Pélicot, lassé d’un long voyage,
Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux,
Ses petits affamés courent sur le rivage
En le voyant au loin s’abattre sur les eaux.
Déjà, croyant saisir et partager leur proie,
Ils courent à leur père avec des cris de joie
En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Lui, gagnant à pas lent une roche élevée,
De son aile pendante abritant sa couvée,
Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux.
Le sang coule à longs flots de la poitrine ouverte
de celle qui fut sa proie ;
En vain il a des mers fouillé la profondeur ;
L’océan était vide et la plage déserte ;
Pour toute nourriture il apporte sa bite.
Sombre et silencieux, étendu sur la pierre,
Partageant aux autres hommes les entrailles de la mère ,
Dans son amour sublime, tu parles, il berce sa douleur ;
Et, regardant couler la sanglante mamelle,
Sur son destin de mort il s’affaisse et chancelle,
Ivre de volupté, de domination et d’horreur.
il faut se méfier désormais du mot « diversité »,
il faut se méfier des mots « inclusif » ou « inclusivité »
il faut se méfier du mot « équité »
il faut se méfier du mot « antiracisme »
il faut se méfier du mot « décolonialisme »
il faut se méfier des « VSS ».
il faut aussi se méfier du mot « féminisme »
il faut se méfier du mot « droits LGBT »
il faut se méfier du mot « cisgenre »
il faut se méfier, pour les mêmes raisons, de tous les suffixes en « phobe » (« grossophobe », « islamophobe ».
il faut se méfier de « validisme » et de « spécisme »
il faut se méfier du mot « liberté académique »
—
eh bé, ça nous en fait des choses à se méfier, dans nos campagnes… Ché pas si on va réussir à se hisser jusqu’à la place rouge de Paris à Moscou, Nathalie ! –
Ben, mais on va quand même essayer, pas vrai, MC ? … Faut bin prendre le transsibérien en marche pour pas arriver trop en retard !
—-
(nb / Le gigolo, c’est que l’orgasme est évanescent -> faut s’en méfier, itou…)
1 – Dans son amour sublime, tu parles, il berce sa douleur
(CT @ ‘adressant à M. et Mme Pélican)
Moi, j’aurais pas mis ‘tu parles’, ça casse le rythme, à la cesure de ll’hémistiche
2 – Pour toute nourriture, il apporte sa bite.
et là, c’est franchement dégueulasse, comme vers. Moi je l’aurais pas mis. Hein ! 🙂
La « justification », le cache-sexe, quoi, de la domination masculine était la protection du faible (« la femme »). Mais les femmes sont fortes, en vrai. Sauf qu’elles plaident (au moins moi) pour la tendresse. Au fait, c’est pas aujourd’hui la journée mondiale de la gentillesse ?
Ahahah.
Ben c’est drôle, la bite, JJ j, si vous y réfléchissez deux secondes (bon, deux secondes, je sais pas trop. Pour les mecs, c’est peut-être plus que ça. Je sais pas dire, je suis une femme, alors le truc, je n’ai jamais eu une montre en main pour le mesurer, même si je l’ai vécu, ma vie de ma mère !)
@ »Kamala Harris a un thème très fort qui peut lui faire gagner les élections américaines »
exact ! elle est du signe CNN avec ascendant MSNBC !
vu l’alignement des planètes NY Times et WPost elle est dans une phase favorable.
en fait pour le dire autrement Kamala Harris n’a jamais gagné une seule élection : elle avait même recueilli zéro voix aux primaires de 2020.
mais là ses planètes CNN, MSNBC ert NY Times peuvent tout à fait réussir à faire ce qu’elle n’a jamais fait : remporter enfin une élection.
sur ce coup je suis 100% d’accord avec pedro !
comme quoi l’astrologie c’est pas que des c.nneries.
je viens de découvrir un film absolument magnifique, vu le niveau de cinéphilie ici j’imagine que tout le monde l’a vu, mais moi pas, c’est le film finlandais « compartiment 6 ».
ce film très dostoïevskien est le plus bel éloge rendu au personnage de Dimitri Karamazov, limite il faut voir ce film avant de lire les frères K.
en plus ce film démontre pourquoi Dimitri est le frère « préféré » de Dosto.
il y avait eu le film turc « sommeil d’hiver » qui était un patchwork d’extraits de Tchékhov et Dosto, mais là, ce finlandais ne fait pas dans le patchwork, il va puiser dans la substance de Dimitri pour l’opposer (comme Dosto le fait fait dans son bouquin) à un matérialisme et un utilitarisme qui vient appauvrir le monde humain et aussi pour révéler les « faux semblants », magnifique!
Allez la clopinedou, une étudiante iranienne en caleçon pour ne pas dire en petite culotte en plein Téhéran à l’ Université. Ramassée par la milice et tabassée de coups.
Que cherchait-elle d’ après vous. Une bite?
https://pbs.twimg.com/media/GbdePBYaQAAZVj0?format=jpg&name=900×900
Le dessin ci-dessus a été publié par S. Rousseau sur son compte internet en signe de protestation.
Porteur de bite…
comme si c’était un vulgaire sac à dos qu’on laisse au vestiaire…
Il y aurait les porteurs sains et les porteurs malsains, au nombre desquels les triporteurs, souvent « abrégés » en tripoteurs.
On ne nique pas plus today qu’à l’époque de WS où il s’en passait de belles après (et même pendant) les représentations de ses pièces au Globe, situé dans un quartier mal famé. Faut dire que l’Angleterre a toujours été un baisodrome, surtout à l’époque victorienne, prude en surface only, pour ne rien dire de Dublin avec son Monto/Nighttown, où le whiskey n’était pas le seul à être chaud, la pisse itou.
Même les djihadistes portent leur bite en bandoulière: en plus de ses trois femmes, Bin Laden avait dans son bunker d’Abbotabad un grand nombre de cassettes vidéos pornos. On imagine la routine, écriture collective de beaux prêches djihadistes, quelques leçons aux enfants pour qu’ils continuent à martyriser les animaux,
et hop le porteur devient le passeur pour une partie fine de pali-pali.
Dans la même mouvance fort porteuse, les types qui se font exploser le caisson prennent bien soin de s’envelopper les parties avec des linges pour pouvoir ensuite profiter des 72 houris aux beaux yeux charbonneux qui leur sont promises au Paradis du shahid martyr, créneau porteur pour porteur qui aime l’éclate.
Houris, qui nous ramènent tout naturellement au Goncourt. Hourrah!
Je ne connais rien qui ne ressemble plus à la guillotine qu’un pont levis. Je suis tombée dans le fossé. Les douves, plouf pour ma gueule, parce que les planches du pont étaient pourries, et que je m’avançais dessus en toute confiance.
La chanson s’intitule « Madness in the rock desert (There’s madness out there) ». Histoire d’un massacre à un arrêt de bus. Le moreceau va crescendo, après le refrain ‘coz there’s madness out there / madness out there/ madness /in the rock/ desert, sur le dernier mot se superpose le riff avec une distortion plein pot, suivi d’un solo sale avec une grosse riding bass en fond et une batterie type tambours sur la digue. De la belle ouvrage. Pas sur le net, comme tout ce qui importe le plus dans la vie. En revanche, c’est sur demo et on l’a joué dans bien des lieux plus ou moins bien famés…
morceau…contre enquête….
Il y a, quand les herses s’abattent, comme une sorte de mémoire prémonitioire du couperet de la guillotine. C’est difficile parler, quand on vous a coupé le coup.
de
le cou.Oh mes doigts !
Oui, c’est cela :
« Amazonie, de l’écrivain brésilien Marcio Souza, l’est. Si cet essai est impressionnant par son érudition et son exhaustivité, il est très ardu à lire. L’auteur, qui enseignait à Berkeley, destinait son ouvrage aux professeurs et aux élèves brésiliens. Certes, mais qu’en est-il du public français, qui n’est pas nécessairement au fait de l’histoire sud-américaine? Certains événements paraissent supposément acquis. Or, on se retrouve vite submergé par un flot de noms et de dates, qui font trop souvent des va-et-vient entre les chapitres. » FIGARO
Un livre qui a l’air passionnant, malgré la prévention du Figaro. Au vu de cette critique, avez-vous envie de le lire ? Moi, oui. J’aime la difficulté, je trouve qu’on ne fait pas assez d’efforts. Le niveau de l’humanité baisse. L’Amazonie est un sujet moderne, essentiel, absolu. Lire ce livre, c’est contribuer à sauver le monde.
Dans la ligne du billet et des ravages de la cancell culture, une indignation personnelle dont je crois j’avais fait déjà état ici ; tant pis pour ce bégaiement
A Paris, dans ce quartier de la Montagne Sainte Geneviève qui a échappé au séisme haussmannien, la place de la Contrescarpe a gardé plusieurs de ses vieilles maisons d’autrefois, ou du moins leur façade
Pour l’une d’elles, nos édiles (ou les propriétaires ?) avaient eu le souci de conserver la plaisante enseigne peinte de la boutique d’origine, datant de 1748 comme il était indiqué sur sa façade
Or cette enseigne a disparu, Déposée a l’occasion de travaux ,elle n’a pas été réinstallée,
La raison de cette disparition : son intitulé ,« Au Négre Joyeux » ,complété par une image du personnage ainsi désigné, conforme à la représentation mythique de l’homme de couleur à cette époque, ; les décideurs municipaux y ont vu l’expression d’un racisme intolérable , appelant impérieusement son évacuation de l’espace public .
Certes il ne s’agit pas du déboulonnage d’une statue ni de la destruction d’un monument historique, seulement l’effacement d’une simple trace laissée par le passé, mais tout de même une atteinte à la mémoire, regrettable même si elle est vénielle
Minable petit triomphe de la culture Woke , qui relève d’un obscurantisme aussi détestable que celui qui piste dans le BD les manquements au politiquement correct
Rosanette, peut-être circulent-ils plus qu’auparavant des personnes qui pourraient se sentir offenses par ce genre de représentation issu du colonialisme ?
Offensées.
On peut en effet attribuer à la Préhistoire de ce courant l’Aventure du Negre Joyeux, qui, aux dernières nouvelles, ne serait pas à Carnavalet. Cela dit, on voit assez la responsabilité des femmes dans ledit courant et de Clopine en particulier. La tricoteuse qui hait la guillotine a encore de beaux jours devant elle. De quoi effacer Aristophane , par exemple, et prioritairement Lysistrata ou l’ Assemblée des Femmes. Vous verrez qu’elle y viendra.
MC
Et les Femmes Savantes! Ah si Molière avait pu ne pas les écrire!
D’autre part, aperçu à la TV, puisque l’affaire est parvenue jusque là, quelques planches du Spirou en question, le moins qu’on puisse en dire est que la représentation des hommes noirs n’est pas ni fidèle même caricaturés ni avantageuse, s’ils sont tout croques ainsi, nous avons affaire à une colonie de singes. Ce n’est que mon avis, il aurait pu caricaturer leur fonctionnement à travers le dialogue, là c’est une atteinte qui touche au physique.
Tous croqués.
En fait , ce texte de Pierre Assouline trouve son unité dans le refus de l’excuse et du procès ante et post mortem auquel chaque créateur, qu’il s’agisse d’ Hergé ou de Yann, se trouve maintenant exposé. Il serait peut etre temps de s’en apercevoir, de cela et de l’ américanisation grandissante que connaît notre culture. Mais ça c’est hors de portée des Marie Benoit et des JJJ, comme des Sasseurs, toujours prêts à jouer « les grandes consciences molles »! MC
Comme c’est bizarre, je me disais justement que Passou avait plus intérêt à nourrir des racistes, il connaît sa clientèle…lesquels ont la version non expurgée du Tintin en colonie… avec la bénédiction de l’abbé Wallez…
Quant à cette pauvre deachach, elle aura son couvert au cochon qui fume, dans un décor de Daumier, grand bedeiste.
Bande de bouffons.
L’éditeur éprouvé vraisemblablement une réelle indulgence pour les femmes qu’il a su protéger du trait de l’auteur. Un paternalisme bien venu?
@B
je ne suis pas d’accord
car ces personnes en général considèrent avec ironie et dérision tout ce qu’on inscrit les réalités coloniales d’autrefois dans l’imaginaire blanc . Et loin de se sentir méprisées par la manière dont elles y sont représentées, elle s’en amusent plutôt, ridiculisant ceux qui sont assez bêtes pour continuer à voir les noirs a travers ce prisme obsoléte
Clopine, vous avez réchappé aux crocodiles des douves, quelle aventure! Ainsi vous êtes ressortie trempée, dégoulinante, avec un nénuphar en guise de chapeau.
@(« Extrait de l’album incriminé et Ex-libris offert avec Spirou et la Gorgone bleue »)
Quelle audace !
B,
comme : y’a bon banania! 🙂
@Houris, hourra, Kamel ?
Paraît que c’est plié, on ne sait pas trop où commence et où finit » l’indépendance » éditoriale..
https://www.lefigaro.fr/livres/kamel-daoud-favori-du-goncourt-devant-gael-faye-20241103
Rosanette, je ne suis pas dans leurs têtes, qu’en savons -nous du racisme au quotidien qu’elles subissent, et face à ces représentations, ne pourrait-on pas voir aussi une parade destinée à repousser l’offense, le dérision dont elles demeurent l’objet?
Lost In Translation
L’art et la caricature
https://blog.artsper.com/fr/la-minute-arty/la-caricature-une-tradition-francaise/
Bande de Gaza: les enfants directement attaqués dans le nord où la situation est «apocalyptique»
La situation dans le nord de la bande de Gaza est « apocalyptique », alerte l’ONU, alors qu’Israël poursuit ses bombardements. La situation que vivent les enfants est au-delà de toute imagination, affirme de son côté Save the Children.
L’Unicef a alerté samedi 2 novembre sur un terrible bilan, après des frappes israéliennes effectuées pendant 48 heures dans la zone de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza : 50 enfants ont été tués en deux jours. « En octobre 2023, l’Unicef déclarait que Gaza était devenu « un cimetière pour des milliers d’enfants ». Ce mois-ci, en octobre [2024, NDLR], lors de ma dernière visite, j’ai découvert de nombreux nouveaux cimetières improvisés. En décembre dernier, l’Unicef déclarait : « La bande de Gaza est l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant ». Et jour après jour, depuis plus d’un an, cette réalité brutale, qui repose sur des faits avérés, est davantage renforcée », témoignait ce 18 octobre James Elder, porte-parole de cette agence onusienne. (…)
Pendant ce temps, on peut inlassablement refaire le procès de Céline ou traquer la moindre trace d’antisémitisme chez Degas
Coco, excellentissime dessinatrice de presse (en plus d’être rescapée de l’attentat contre Charlie et hélas absente de notre festival lyonnais du dessin de presse suite à des menaces de mort pan-palestiniennes).`
Rappel: c’est l’administration Trump qui a remis en selle les talebs. Merci au psychopathe sexiste.
https://www.facebook.com/Liberation/photos/-les-afghanes-interdites-de-parler-entre-elles-par-coco/941581924684677/?_rdr
L’accord de Doha 2020 : traité de paix entre la faction afghane des talibans et les USA
@ravages de la cancell culture
Aux contours très flous pour moi et associée à une forme de dérive communautariste (qui nourrit aussi des débats intéressants)
Bloom, épineux problème que celui de la défense de la liberté d’expression face aux fanatisme religieux qui il me semble ne condamne pas le meurtre .
Jean Langon et, qui relance le débat dominants-dominés, explorant le seuil d’acceptation des différentes communautés y compris celle à laquelle nous appartenons.
Nous dominons, n’est-ce pas? Je domine, tu dominés, vous dominez. Dominus vobiscum.
Extrait d’un article de Aljazeera contemporain de l’accord cité par renato :
“The talks were launched in 2018 as part of a push by US President Donald Trump’s administration to strike a deal with the Taliban, which has been fighting the US-led forces in Afghanistan since it was toppled from power in 2001.
The agreement also proposes an intra-Afghan dialogue with the government in Kabul and the release of 5,000 Taliban members from prison. (…)
Trump has long expressed eagerness to bring US soldiers home and to end the country’s longest war as he seeks re-election in 2020.
https://www.aljazeera.com/news/2020/2/29/afghanistans-taliban-us-sign-agreement-aimed-at-ending-war
La façon trümpienne de faire la paix.
En attendant que le pays redevienne un hub terroriste…
Vue aussi courte que sa connerie est lourde.
A propos, BHL a-t-il finalement pris le maquis avec le fils du commandant Massoud ? Dans cette hypothèse, nul doute qu’il aura emmené avec lui de redoutables troupes de choc (pas de celles qui tuent enfants et journalistes)
Sur le site de l’American Library Association, la liste des 10 livres les plus souvent censurés dans les bibliothèques et écoles américaines, au nombre desquels figure The Bluest Eye/ L’œil le plus bleu, de Toni Morrison, prix Nobel de littérature. Raisons invoquées : viol, inceste, sexuellement explicite, contenu favorisant l’équité, la diversité et l’inclusion.
Le tout sous couvert de « lutte anti-woke ». La farce de la bonne conscience continue.
https://www.ala.org/bbooks/frequentlychallengedbooks/top10
@La farce de la bonne conscience continue
A notre échelle national, Bibi la fripouille adoube CNews & Co
Rory Gallagher – Blueprint
nationale
donc européenne
Pablo, j’ai côtoyé des Balance dans le milieu professionnel. Ils n’y a pas plus « moyen + » qu’eux.
Toujours très agréables et sociaux. Belle apparence, mais toujours un poil vulgaire, voix agréable. Conviviaux. Marrant, on reconnait déjà notre Kamala. Travailleurs, comme les Taureaux. Il faut le reconnaître. Atteignent assez facilement des postes faits pour les moyens+, où ils sont très doux, conciliants et respectueux.
Pour le niveau au dessus : des incapables. Incapables d’être seuls, incapables de discernement, incapables de décisions. Généralement aussi incapables de transcendance et d’une spiritualité faible.
Je suis désolé si des Balance me lisent. Je suis obligé de dure la vérité.
@ l’américanisation grandissante que connaît notre culture. (MC)
Depuis quand, à votre avis, mon bon ?… Le plan Marshall, peut-être ?… Bouh, à quoi bon discuter, marc ?…
@ c’est hors de portée des Marie Benoit et des JJJ, comme des Sasseurs, toujours prêts à jouer « les grandes consciences molles… (MC)
Mesurez-vous le caractère peu nuancé de vos invectives et des blessures que vous pouvez infliger à nos sensibilités respectives ? Je suis très surpis par votre intolérance et mépris…
Est-il nécessaire de continuer ainsi ?
Bàv,
A propos des viols de Mazan d’une sociologue qui a écrit un essai sur le wokisme ( serait-il un totalitarisme)
l’Afghanistan a effectivement été la première bourde de l’administration Biden.
en voulant revenir sur l’accord signé par Trump il a provoqué un départ en catastrophe digne de celui de Saïgon.
cette bourde a coûté la vie à 13 soldats américains : le comble est que ni Harris ni Biden ne sont venus à leur enterrement avec remise de la médaille d’or.
par contre Trump a toujours été en contact avec les familles de ces soldats morts pour rien, il l’a fait sans jamais en faire la pub, Trump connaissait le nom de chaque enfant de ces soldats, le nom de leur père de leur mère, de leurs frères et de leurs soeurs…
si la justice américaine avait fait son boulot Biden aurait dû être convoqué devant un tribunal pour la responsabilité de ces morts, mais ce n’est pas trop tard : si Trump est élu une de ses premières décision, il la promis aux familles de ces soldats.
mais ce genre de trucs ça ne parle pas à nos va-t-en guerre de salon qui bouffeur de moraline à 2 balles sans se soucier de la vie des gens !
bloomy sérieux je ne sais pas si tu ter rends compte à quel point tes propos sont honteux !
tu n’a aucun respect pour la vie humaine !
tu n’es qu’un moins que rien.
le mandat Biden a commencé par une débâcle en Afghanistan et il se termine par une débâcle en Ukraine.
dans les premiers jours de son mandat Biden a dit qu’il voulait que les US reprenne leur leader ship sur la planète : les US n’ont jamais été aussi isolés, ils n’ont plus que les européens pour les sourtenir.
même les indiens, sur lesquels ils comptaient pour rester présents en Aise, viennent de leur claquer la porter au nez.
la seule victoire de Biden est d’avoir battu Jimmy Carter qui jusqu’ici portait la palme d’or du plus pitoyable président américain.
tu veux dire que Trump est un gars sympa et surtout profondément humain ? donc, qu’il mériterait d’être élu… ? – c drôle…, je le percrevais pas ainsi. Comme koij, après 3 blancs limés chez Ginett’, heinj… Bàv,
Il va sur ses plus de 100 ans, preuve qu’il n’était pas si pitoyab’, le JC…
cette bourde a coûté la vie à 13 soldats américains
attentat du 26 aout, en quoi Biden serait-il responsable ?
Le retard, le délai non respecté?
@ »cette bourde a coûté la vie à 13 soldats américains
attentat du 26 aout, en quoi Biden serait-il responsable ? »
le départ en catastrophe de Kaboul a couté la vie de 13 soldats américains.
c’est Biden qui a provoqué ce départ en catastrophe.
donc Biden est responsable de la mort de ces 13 soldats américains.
dites moi si vius n’avez pas compris je peux vous le réexpliquer autrement.
Clueless
https://favim.com/pd/p/orig/2019/02/19/red-mid-90s-clueless-Favim.com-6897686.jpg
@ »tu veux dire que Trump est un gars sympa et surtout profondément humain ? »
tu veux dire par rapport à Dick Cheney ?
par rapport à Joe Biden ?
Donald Trump est-il un type plus humain que Joe Biden ?
par rapport à la vie de ces 13 soldats ?
c’est ça ta question ?
il n’est que 9h30 et tu es déjà bourré ?
@Pendant ce temps, on peut inlassablement refaire le procès de Céline ou traquer la moindre trace d’antisémitisme chez Degas
C’est un peu réducteur … les archives de la RDL constituent à cet égard un monument à nul autre second 😉 (souvenir de rosanette, modèle local de sagesse et de mesure, proposant de mobiliser la loin Gayssot pour venir à bout, enfin, de l’oeuvre de Ferdine, il y a un an ou deux, peut-être trois)
Puck, je suis sûr que tu n’es pas du singe de la Balance. Tu es bien au dessus de moyen+.
Bien sûr, les cafards disent que la fille s’est déshabillée parce qu’elle est folle.
-> la loi Gayssot
Patrice Charoulet est tout à fait mon type d’homme. Mais chut. Inutile que ça se sache.
Bon, renato. Ça va pas recommencer ?
@venir à bout, enfin, de l’oeuvre de Ferdine
Heu ! Non, rien …
Pourquoi ne pas essayer de vous taire, D. ?
The Jimi Hendrix Experience – Voodoo Child (Slight Return) (Live In Maui, 1970)
Nathalie Heinich, sociologue, sur le procès des viols de Mazan :
« Non, toutes les femmes ne considèrent pas tous les hommes comme coupables
Clopine, oui.
« En accusant les hommes et la masculinité d’être collectivement coupables des crimes de Mazan, certaines féministes pratiquent une forme de communautarisme et de « sexisme inversé ». »
@ c’est ça ta question indécise ? -> que tu te prendrais pour mylène farmer, ou quoi ? puckt, ça te fait mal au William Bouquet Rini ? déjà @ 22h10 ? Couché ! Bàv.
Bon je vais me coucher.
Je vous souhaite une excellente nuit pleine de blondasses, renato.
A vous aussi, JJJ.
J’ai l’impression d’avoir gaffé. Si ça se trouve je suis entouré de Balance, ici …
Merde de merde de merde de merde. Quel con je fais.
Vous n’êtes entouré que de vos fantômes, D.
De la stérilité considérée comme un des moches Zarts. Débats franco-gaulois d’une inanité convulsante. Or donc, si les hommes (+ pédication captive) et les femmes (+ prédication captive), alors comment expliquer la pratique encore vivace de la polyandrie chez les Bantous, chez les Minangkabau de Sumatra, à Shillong dans l’Assam, ou chez les Na des confins du Yunnan et du Sichuan, hein?
De l’air, de l’air!
Pour la fenêtre ouverte, merci aux « Six Voyages de Jean Baptiste Tavernier, écuyer baron d’Aubonne, qu’il a fait en Turquie, en Perse, et aux Indes, pendant l’espace de quarante ans, & par toutes les routes que l’on peut tenir : accompagnez d’observations particulieres sur la qualité, la religion, le gouvernement, les coutumes & le commerce de chaque païs ; avec les figures, le poids, & la valeur de monnoyes qui y ont court » (1676)
ainsi qu’à Denis Diderot pour son Supplément au voyage de Bougainville (1776).
Y aurait-il dans la salle un dessinateur / une dessinatrice pour mettre ces chefs d’oeuvres en cases(terman), vignettes (tovaritch) et bulles (oh,yé), pour faire une belle bande de BD, une fois?
« je viens de découvrir un film absolument magnifique, vu le niveau de cinéphilie ici j’imagine que tout le monde l’a vu, mais moi pas, c’est le film finlandais « compartiment 6 ».
Ce que j’en disais ici, à sa sortie en salle, puck.
Novembre 2021
« Compartiment N°6 » du cinéaste finlandais Juho Kuosmanen, avec Seidi Haarla et Yuriy Borisov.
Le second long métrage de Juho Kuosmanen en compétition à Cannes, a obtenu le grand prix du jury.
Dans le train qui relie Moscou à Mourmansk, via Saint-Petersbourg (2500 km), une étudiante finlandaise en archéologie se voit contrainte de partager son compartiment avec un russe passablement bourré et odieux.
Ce long voyage d’hiver vers le Grand Nord de la Russie, qui constitue l’essentiel du film, semble bien mal engagé entre ces deux êtres solitaires au coeurs refroidis et que tout semble opposer.
Elle devait partir à Mourmansk avec sa petite amie, une Russe prof de littérature, mais cette dernière s’est désistée au dernier moment, au prétexte d’un travail plus urgent à faire. Elle, y va pour étudier sur place un site réputé pour ses sculptures dans la pierre vieilles de 10 000 ans. Lui, avoue qu’il s’y rend pour se faire un peu de fric et qu’il s’y est fait embaucher par une grande compagnie minière (Mourmansk est le premier producteur mondial de nickel).
Le cinéaste filme au plus près cet attelage improbable, qui peu à peu vire à la rencontre.
Une rencontre porteuse de promesses ?
Une histoire où le plus important n’est pas le but du voyage, mais le voyage lui-même. Ici, il n’y a pas de sexe, seulement la peur chez les protagonistes d’assister à l’émergence d’un sentiment perturbant et déstabilisant.
Belles scènes finales où sous le sol éternellement gelés de Mourmansk on sent poindre la flamme…
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19593007&cfilm=292216.html
Pablo, j’ai côtoyé des Balance dans le milieu professionnel. Ils n’y a pas plus « moyen + » qu’eux.
Toujours très agréables et sociaux. Belle apparence, mais toujours un poil vulgaire, voix agréable. Conviviaux. Marrant, on reconnait déjà notre Kamala. Travailleurs, comme les Taureaux. Il faut le reconnaître. Atteignent assez facilement des postes faits pour les moyens+, où ils sont très doux, conciliants et respectueux. Pour le niveau au dessus : des incapables. Incapables d’être seuls, incapables de discernement, incapables de décisions. Généralement aussi incapables de transcendance et d’une spiritualité faible.
D. dit: à
Ton ami Poutine est Balance. Et une bonne part de ses amis: Dmitri Peskov, Ramzan Kadyrov, Vladimir Ievtouchenkov, Alexeï Mordachov, ou de ses ex amis comme Sergueï Sourovikine ou Ravil Maganov.
Poutine n’est pas mon ami. Je ne suis pas ami avec des moyens+.
@ « Dans une critique de l’album incriminé, Didier Pasamonik avait déjà dressé l’inventaire de tout ce qui pouvait y être jugé provocateur par le politiquement correct édicté par la police de la pensée et susciter la controverse »
Plus loin on croit « comprendre » de quoi il s’agit même si on n’ouvre pas le lien, avec cette comparaison avec l’album raciste d’Hergé :
« A quoi Me Alain Berenboom, pour les éditions Casterman et la société Moulinsart, rétorqua que le grand rire nègre, les superstitions, le masque simiesque étaient des marqueurs de la présentation caricaturale du Noir, véhiculée par l’imagerie publicitaire et artistique de l’époque. »
Allons Passou, ce mélange des « époques » dans votre billet semble cautionner des comportements ultra violents et c’est assez irresponsable de parler de wokisme. Et je reste polie.
Et cette histoire, ce n’est pas au temps du Congo des belges racistes. C’est en 2024, pensez y.
« La rencontre entre des streamers espagnols et français organisée au stade Metropolitano de Madrid, samedi soir, a été stoppée plusieurs minutes à la suite d’un acte raciste. Un spectateur est accusé par les Bleus d’avoir mimé un singe et proféré des insultes racistes. »
« Le problème actuel, c’est qu’il y a toujours une minorité qui trouve quelque chose à redire face à tout geste artistique. Et les réseaux sociaux n’ont plus qu’à amplifier le mouvement, en démolissant un truc que ces gens ne connaissent même pas. »
Ce vieux monsieur ne semble pas non plus connaître le monde dans lequel il vit.
Si la moitié de l’humanité d’une part et 15% de la population mondiale d’autre part, sont des » minorités », il devra changer de vocabulaire, car lui, en revanche, ne représente qu’une infime minorité de racistes et de sexistes.
Encore heureux.
Dans et les » codes » de Franquin, non mais sérieux, à qui voulez-vous faire avaler cette excuse.
Les jeunes, des wokes ?, ne s’y dont pas trompés pour voir d’un œil neuf , la merde » artistique » que des vieux ont dans les yeux.
« Bizarrement, quand on voit des personnes blanches, on voit directement que ce sont des humains, mais quand ce sont des personnes noires, on dirait clairement des singes », a relevé le week-end dernier une internaute dans une vidéo publiée sur TikTok, vue près de 770.000 fois. « Et toutes les femmes sont hypersexualisées », a-t-elle ajouté. »
Dany et ses » codes »
Dans la capitale irlandaise, les consommateurs de crack sont toujours plus nombreux. Le nombre de personnes demandant un traitement de substitution au crack à Dublin a augmenté de 594% ces dernières années, passant de 173 cas en 2017, à 1.201 en 2023.
https://www.slate.fr/sante/crise-crack-dublin-hausse-addiction-toxicomanie?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20241103&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D
« RACISME ? SEXISME ? M’ENFIN !
On peut changer les étiquettes, camarades, mais les tiroirs resteront utilisés ad vitam æternam car il est impossible de nier la réalité !
On change d’étiquettes, en fonction de la mode, c’est tout ! Pas les tiroirs !
(Euh ! Non, rien …)
Surtout pour les porteurs de bites…
Mais cela, qu’en sait Jazzi ?
Et comment un homme peut parler du désir féminin dont il ne sait rien ?
Un pont-levis est fait pour protéger le château.
Je chercherais là :
On vous a coupé le coup.
Le mien en 2005 était la création d’un jardin médiéval, selon le nombre d’or.
Doit me rester dix buis sur cent cinquante.
La pyrale du buis s’étant interposée -surajoutée- entre temps.
Et, à y réfléchir, la précédente rupture, où je suis partie pieds nus en courant, j’étais partie à créer un jardin aussi (pas médiéval).
Et là, qu’elle est ma première idée sur l’homme ? Créer un jardin.
Peut être devrais-je aller vivre en appartement, ce que me conseillait mon père après avoir ravagé mon jardin, huit coffres de voiture à la déchetterie et moi, de retour du grand fleuve Sénégal, pleurant devant les balconnières desséchées toutes mortes, géranium, lobelias bidens etc.etc.etc.etc.etc. et devant mon jardin ratiboisé avec rage.
B.
Cassius, il est mort avant-hier.
https://www.leparisien.fr/animaux/cassius-le-plus-grand-crocodile-du-monde-en-captivite-est-mort-a-lage-de-110-ans-03-11-2024-GD3H5PEKEZE7JLDSWLJ2PR5GDU.php
Une larme.
Mais sans doute y avait-il des anatives.
A Paris, dans ce quartier de la Montagne Sainte Geneviève qui a échappé au séisme haussmannien, la place de la Contrescarpe
Rosanette
Le prochain endroit que vous me ferez découvrir ?
« Et comment un homme peut parler du désir féminin dont il ne sait rien ? »
Je n’en parle pas, rose.
Puisque je me cantonne justement aux seuls porteurs de bites, que je connais mieux.
Les hommes, hétéros ou homos, sont généralement menés par leurs bites.
Autour de moi, de plus en plus d’homos me parlent de leurs rencontres et de leurs rapports avec des hommes mariés et bons pères de familles…
Le 9e art brillamment mis en contexte par le meilleur spécialiste d’RG
https://www.youtube.com/watch?v=S0PA11foqLc
(Tu vois ce grand amphi, Boule de billard ? ….Eh bien, ça y en a li spécialiste de Tintin et Milou dans cet amphi).
Le Marais (quartier aristocratique, juif et gay) a également échappé au séisme haussmannien, la place des Vosges a conservé son style Henri IV.
Tout ceci me rappelle une profession bizarre dans l’ancienne URSS : préposée à la disparition des livres. La règle était, quand on cherchait un livre, de dire qu’il n’existait pas comme contraire à la norme du Partii, alors que l’exemplaire existait bien mais en réserve. Il semble que le parti féministe anti-raciste soit en train de marcher sur ses traces. On ne pourra plus lire Somerset Maugham, dont les quelques clichés valent tous les jours en mieux écrit , Tintin au Congo, ni Farrere, ni Loti, ni même Lenotre. Cela s’appelle œuvrer pour la propagation de la culture et de la diversité (la leur!) par l’appauvrissement des méninges, ou je ne m’y connais pas!
Somerset Maugham: cf Archipel aux Sirènes…
Ceci me rappelle que le MaCaque a toujours des raisonnements foireux , débiles, pour faire passer ses » codes »
Dans une économie sossialiste , la règle est d’imposer des grilles de lecture, et des réalités alternatives.
Chez les vieux détraqués, la règle est d’imposer aux autres qu’ils acceptent de subir une autoderision bien raciste. » C’est juste de l’humour »
Bouffons !
@ rBL, vous évoquiez plus haut votre passion pour Edna O’Brien dont je n’ai lu que son reportage africian sur la secte Boko Haram…
Un Irlandais lettré, récemment établi avec son épouse Ann Mary dans ma contrée charentaise, Colin March, ancien prof de lettres et grand lecteur de romans, s’est montré intrigué par ma curiosité pour la littérature de son pays. Il fut très étonné d’apprendre que j’eusse lu et connu Ulysses de JJ, jadis… Il a alors insisté, dans la foulée, pour me faire connaitre le romancier John Mc Gahern. J’ai lu attentivement hier « Entre toutes les femmes » (amongst women), un roman de 1990 et traduit la même année par Alain Delahaye. Difficilement, puis de plus en plus fasciné quoique gêné par le décalage du monde décrit et le nôtre. Mais surtout par le personnage pivot déplaisant au possible de Michael Moran, ce veuf remarié, paysan tyrannique soucieux de protéger la pureté de sa famille, une obsession contre les dérives d’une société de perdition. Mais aussi, par l’ambivalence des sentiments de ses enfants, à la fois aimants et en recherche de défense permanente contre son caractère volcanqiue impossible, trois filles et deux garçons grandissent tentant d’échapper difficilement à son inflexible autorité. La nouvelle épouse constitue un étrange personnage qui fait le tampon entre eux en supportant de manière incompréhensible le caractère odieux de son époux qui se retourne contre elle, en voulant épargner les enfants du climat de terreur domestique règnant dans la cellule…
Nous avons là quelque chose de fort, peut-être comme un invariant d’attitudes genrées à l’égard d’un pater familias tyrannique, me suis-je dit, au delà de l’arrière fond de l’histoire à peine esquissé du personnage, un ancien combattant de l’IRA, taiseux, très pieux et rempli d’amertume.
Après vérification, j’ai noté que John McGahern (1934-2006) était situé, -avec Dermot Bolger, Roddy Doyle, Patrick Mc Caler (des écrivains pour moi encore totalement inconnus) et Edna O’Brien-, comme comptant parmi les meilleurs représentants des désenchantés du nationalisme irlandais, étiquetés comme « révisionnistes culturels » selon une acception prêtant souvent à confusion en France.
Porriez-vous en dire plus, à la RDL ? à leur sujet… Je pourrais pmp, ainsi bénéficier de nouveaux biscuits quand nous prendrons le thé lors d’un prochain échange littéraire avec Colin.
Merci par avance, et bonne journée. Bàv,
(4.11.24_9.19)
Cela dit, tintin est bien vieillot, qui ne survit que grâce à une organisation todt du marketing, et tellement intellectualisé que la grille de lecture nécessite de se fader toute la bio d’Hergé, qui était assez méprisable, avec du recul.
M’enfin, la mode chez les jeunes est aux mangas. De l’air.
Sinon, pour les plus jeunes, mettez-vous a Mortelle Adèle, elle fait fureur, paraît.
dont les quelques clichés valent tous les jours en mieux écrit , Tintin au Congo, ni Farrere, ni Loti, ni même Lenotre.
J’ignore pur ma part les insultes atrabiles de Marc à l’égard du wokisme, dont nous serions des représentants fanatisés… J’n ris d’autant plus qu’outre le vernissage de mes planche comme tâche manuelle du jour, je m’apprête également à m’embarquer, durant les pauses, dans « Pécheur d’Islande » dédié à Mme Adam, Juliette Lamber, un vieux roman qui manquait un brin à mon lotisme.
Nul doute que notre Marc le connusse par coeur et nous dise en quoi il aurait pu « pêcher » par le passé. Bàv,
Je note une intéressante évolution dans la biog de jzmn… Après avoir dit pis que pendre de la réforme de Mme Taubira sur le mariage pour tous d’il y a dix ans, le voilà qu’il nous annonce à présent ses propres noces de papier. Mes sincères félicitations.
Gays de tous les pays vieillissants, encore un effort vers la social-démocratie embourgeoisée !… de la patrie fascistoïde reconnoissante 🙂
Bàv,
Je connais 4 romanciers et romancières qui ont du mal dormir cette nuit.
(codicille au testament de Brassens) –
Ils vont désormais pouvoir s’exclamer comme chez Feydeau : « Ciel, mon mari !… qui sort du placard ».
Wouarf 🙂
Ce qui se comprend aisément… Vous avez dû subir les mêmes affres en 2003, Paul. Ce qui ne fut pas le cas de la grande Marguerite en 1984…
Bàv,
euh…, PE,… « qui ont dû mal dormir », plutôt non ? ou alors, « qui ont eu du mal à dormir »… Hein ?
Bof, des Palestiniens et des Ukrainiens aussi. Et peut-être même, quelques dirigeants algériens. Qui sait ?
On verra bien pour Kamel et Gaêl… Comme pour l’Amérique demain…, je préférerais nettement une « winneuse ». Bon, je sors…, car on s’en ouf.
(Tu mélanges tout… Et pourtant, t’as pas encore bu une seule goutte).
***au fait, il est comment le film de Gilles Lelouche, que j’irai pas voir, jzmn ?
@Mc
j’ai eu a Tallin une interprète qui avait fait ses études a Leningrad avant la chute du mur
elle m’a raconté que pour écrire sa thèse sur Boris Vian ,un conseil de sa prof fille d’Ilya Ehrenburg, elle avait fait plusieurs mois à l’avance une demande motivée de mise à disposition de ses romans en bibliothèque; ce qui lui avait été accordé, mais sous réserve de se soumettre à un calendrier, à des horaires, et à des durées de consultation, définies par l’autorité compétente
J’espère que le flic Norek a bien dormi, à cette heure h-3, tout reste possible, à Drouant.
J’espère que » les Renaudot » adoptent la sisu attitude… 😉
@ »je préférerais nettement une « winneuse » »
normal : parce que Kamala Harris est bien plus humaine que Donald Trump.
3j à votre avis elle est plus ou moins humaine que Raphaël Glucksmann ?
Pas d’avis…, JC, je suis déjà complètement bourré. Demandez plutôt à Léa.
Bàv,
Ignares ?
Sur Facebook, j’ai récemment cité un paragraphe d’un rapport d’agrégation de philosophie. Une de mes relations (baptisées « amis ») sur Facebook, professeur de philosophie, me répond : « Les membres des jurys sont souvent des ignares. » A-t-il raison ? Prenons un seul exemple : le rapport d’agrégation externe de philosophie de 2021.
Présidente de ce jury : Isabelle Pariente-Butterlin ( livres:Le droit, la norme et le réel/Philosophie de l’espace connecté. La réalité d’Internet /La leçon de philosophie (préparation aux concours) /
Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs/ Donner des raisons morales. Problèmes de
l’éthique kantienne/ Manuel anti-onirique/ Erased : Traité de l’effacement…
Membres de ce jury :
Marie-Frédérique Pellegrin (livres : Leçon sur le « Ménon » de Platon /Leçon sur les expériences du présent /Elisabeth de Bohême face à Descartes : Deux philosophes ?/ Le système de la loi de
Nicolas Malebranche / Dieu/ Poulain de la Barre : égalité, modernité, radicalité …
Michel Nesme : Inspecteur prédagogique régional.
Claire Crignon (livres : Médecins et philosophes/Le mal/ Locke…
Anne-Claire Husser (livres : Ferdinand Buison/ L’institution scolaire/ Les sources de la morale
laïque…
Claire Marin (livres : Souffrance et douleur. Autour de Paul Ricoeur/ Vivre autrement/ L’épreuve de soi/ Violences de la maladie..
Claire Pagès (livres : Qu’est-ce que la dialectique ?/Freud pas à pas/Apprendre à philosopher avec
Hegel/ Elias/ Lyotard et l aliénation/ Situations de Sartre / Hegel et Freud …
Eric Marquer (prof en Sorbonne) (livres : Regards contemporains sur la philosophie moderne /
Le futur et ses ennemis/ Hobbes, Descartes et la métaphysique… Et il a écrit une foule d’articles de philosophie.
Céline Denat (livres : Aristote/Lire Platon/Nietzsche : généalogie d’une pensée / Dictionnaire
Nietzsche (coécrit avec Patrick Wotling, éd. Ellipses) …
Laure Fournier (livres : Les problèmes de la causalité mentale/ Enjeu moral de la dichotomie du fait et de la valeur/ Quel désir féminin peut-on penser ?…
Guillaume Coqui (livres : Pascal /Présentation d’un livre de David Hume/ Présentation d’un livre de Jeremy Bentham…
Christophe Bouriau (livres : Schopenhauer/Kant/ Les fictions du droit/Alfred Adler et la philosophie/ Nietzsche et la Renaissance/Qu’est-ce que l’humanisme?/Qu’est-ce que l’imagination/De nombreuses traductions et annotations.
Joseph Vidal-Rosset (livres:Les paradoxes de la liberté / Qu’est-ce qu’un paradoxe ?/ Qu’est-ce que la négation ?…
Valérie Gérard (livres : Simone Weil/ L’Expérience morale hors de soi/ Obéir ? Se révolter ?…
Christophe Bardyn (livres : Montaigne/ Socrate et Confucius/ Descartes…
Anne-Lise Rey (livres : Leibniz/ La dynamique du vivant/ Les lumières/ Madame du Châtelet…
Jean-Marie Chevalier (livres : Peirce/ Qu’est-ce que raisonner ?/La perception …
Max Hardt, Dominique Horvilleur,Laurence Mathias/ Christoph Hagen/ Cécile Kerbiriou/ Franck Kausch (lycée Fénelon et Louis-le-Grand) , profs en prépas.
Mon correspondant n’avait pas raison.
Au passage, j’espère avoir donné l’envie d’acheter et de lire d’autres livres de philosophie que ceux de Michel Onfray et de Luc Ferry.
Au fait, rBL, aviez-vous vu passer ce papier sur E o’B, cet été ? J’imagine bien que oui.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2024/07/29/edna-o-brien-lardeur-du-refus/
Bàv,
John McGahern est un géant de la littérzture d’expression anglaise, 3J. Il ne vous aura pas échappé qu’il a dû lui aussi quitter l’Irlande suite à la publication de son roman The Dark, accusé de pornographie et de représentation d’inceste (le père abusant du fils, autobiographique) et interdit de publication par le bureau de la censure irlandaise. McGahern fut révoqué de son poste d’instituteur par le tristement célèbre Archevêque McQuaid, le bras religieux de l’état théocratico-fermier établi par Eamon De Valera à partir des années 30. Une horreur. McGahern dut lui aussi émigrer en Angleterre pour continuer à enseigner et écrire.
Ses romans sont sombres, mais fabuleusement écrits. On sent qu’on est toujours au bord de la catastrophe, notamment dans celui que vous citez. Ses Mémoires sont son livre le plus solaire, la nature du Leitrim, le comté le plus pauvre de la République, y est sublimée par la beauté de l’écriture et la précision du souvenir.
Bolger était au centre culturel irlandais l’an dernier, c’est un très grand lui aussi, et sympa comme tout.
Ces écrvains, avec Doyle, dans le registre comique acide, savent que l’Irlande de de Valera et celle qui suivit fut a Devil-era, un pays aux valeurs rétrogrades qui jamais ne se donna les moyens de mettre en pratique les idéaux contenus dans la Déclaration d’indépendance lue par Patrick Pearse devant la Grande poste lors du soulèvement de Pâques 1916.
Ce qui se passe aujourd’hui est tout aussi grave. L’Irlande du sud est une prostipute qui se fait payer et par l’UE et par les US où les jeunes sont obligés de rester chez leurs parents par fois à 100 bornes de là où ils bossent car là où il y a des jobs (Dublin principalement, Cork un peu, Galway é Limerick assez peu) il n’y a pas de logements. C’est l’état le plus riche de l’UE, un paradis fiscal où une partie de la jeunesse shootée vit dans la rue et bouffe grâce au soupes populaires servies …par des associations musulmanes, et où comme le disait et alii, le nombre de crackheads/accros au crack est phénoménal & une menace pour la sécurité de chacun.
Un de mes fils qui a fait son Erasmus à Dublin qu’il connaissait déjà en touriste car nous y passons souvent un peu du temps depuis qu’il est tout gamin, ne sortait que dans certains quartiers à certaines heures car les rues la nuit sont trop dangereuses. Et je ne parle pas du racisme et de l’antisémitisme « rampant » chez les gros fachos qui viennent de tous les segments de la société. Il passait ses weekends à Belfast chez les amis pour se ressourcer et trouver d’authentiques irlandais qui savent la profondeur et la beauté d’une culture que les « greedy » sudistes utilisent seulement pour faire du fric en la salissant.
Dublin, c’est Dysneyland aux mains des narcos, le Dismalland de Banksy.
Ces cons ont même vendu Kinsale Head, promontoire historique, pour que Trump en fasse un golf qui interdit le pékin moyen de prfoter de la beauté du lieu.
EN 81, mes potes du Nord se moquaient des sudistes tellement leur société était attardée (sans parler de son inhumanité avec les filles mères & des enfants affamés jusqu’à la mort); aujourd’hui, ils les méprisent pour leurs philistinnisme de nouveaux riches égoistes qui vendent une image trompeuseusment putassière de leur île.
L’adaptation cinématographique de Small Things Like These, de Claire Keegan, sur les Magdalene Laundries (filles mères enfermées, enfants occis) sort bientôt, avec Cillian Murphy dans le rôle du « sauveur ». Le roman est court et puissant, ça peut le faire à l’écran.
There you go.
je pense que vous êtes tous des gens biens.
la question que je me pose c’est comment a-t-on pu formater vos esprits pour en arriver à préférer des personnes pro guerre et à des anti guerre ?
ça c’est un véritable mystère.
pourtant je suis sûr que vous êtes tous des gens sympas.
sauf que vous êtes soit très influençables, soit toatlement tarés.
on se scandalise (à juste titre) devant un type qui a fait violer sa femme par des dizaines de types.
et à côté de ça vous pouvez mettre au pouvoir des gens qui font faire mourir des milliers de gens.
c’est probablement lié à une perte de repères ?
un oubli des valeurs fondamentales.
et une perte du respect de la vie humaine.
je trouve ça vraiment flippant.
@bloom
sur ces bagnes religieux irlandais accueillant et exploitant de jeunes filles- mères en vue de commercialiser leurs enfants en les proposant a l’adoption ,et les arrachant pour cela al’affection de leur vraie mère , un beau film il y a quelques années autour de la quête d’une de ses femmes a la recherche de l’adulte qu’était devenu l’enfant qu’on lui avait enlevé
qui me rappelleras titre
« Après avoir dit pis que pendre de la réforme de Mme Taubira sur le mariage pour tous d’il y a dix ans »
ça m’étonnerait, JJJ.
Intéressante ta présentation de l’écrivain irlandais John McGahern, Bloom.
Mais terrible ce que tu dis de l’Irlande et de Dublin !
@ jzmn… peut-être pas « pis que pendre », mais vous aviez bien ironisé et trouvé cela ridicule, je ne’en démordrais pas… Et dit que jamais vous n’iriez singer cette coutume hétéro du mariage, etc.,
Bon, j’ai encore dû rêver, n’empêche que cela m’avait marqué comme argument, vu que je pensais cela à l’époque, et le pense d’ailleurs toujours.
m’enfin brefl,
@ rBl, merci infiniment pour avoir pris tout ce temps de répondre très préicsément à l’RDL sur ma question… J’ai de nombreux nouveaux biscuits maintenant, pour sûr. Bàv,
Pour saluer Quincy Jones
@Rosanette
« Philomena » de Stephen Frears, avec Judi Dench (2013).
A quelqu’un qui lui demandait pourquoi Malraux et elle n’étaient pas mariés Louise de vilmorin avait répondu: »aujourd’hui il n’y plus que les curés qui se marient »; aujourd’hui elle aurait ajouté les homos
Paul Klee était-il viriliste? :
Bonjour!
PAUL KLEE : « Schwarzer Herold » (Black Herald) , 1924-n.117 . Aquarelle et pâte de couleur sur papier, bord inférieur bordé avec stylo, encre et gouache, sur du carton; 30,5 x 20,2 cm.
Collection privée.
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