Raciste et sexiste ? M’enfin !…
Comme un air de déjà vu, cette « affaire Dany ». Bref rappel des faits : un an après l’avoir publié, Dupuis décide soudainement de retirer de la vente Spirou et la Gorgone bleue dessinée par Daniel Henrotin dit Dany et écrite par Yann. Ainsi, un grand éditeur de bande dessinée, filiale du groupe Media Participations, assume-t-il d’autocensurer la diffusion de l’œuvre d’un grand auteur de bande dessinée sous la pression des réseaux sociaux au motif que certaines planches seraient y jugées « racistes et sexistes » (qu’on en juge ici par les planches reproduites chez ActuaBD). L’album en question ayant été effectivement retiré de la vente, l’éditeur s’en est justifié dans un communiqué :
« Nous sommes profondément désolés si cet album a pu choquer et blesser. Cet album s’inscrit dans un style de représentation caricatural hérité d’une autre époque.
Plus que jamais conscients de notre devoir moral et de l’importance que représente la bande dessinée en tant qu’éditeur et plus largement le livre dans l’évolution des sociétés, nous prenons en ce jour la pleine responsabilité de cette erreur d’appréciation »
Il leur aura donc fallu un an pour s’en rendre compte et pour s’apercevoir que la BD est un art fondé notamment sur la caricature et la satire. On dira que c’est l’air du temps, cette façon de se coucher à la moindre indignation collective des réseaux portée par la pression de groupes et de communautés. L’auteur, âgé de 81 ans, avait quant à lui anticipé ces réactions. Lors de la réalisation même de son album, il avait montré planches et esquisses à son éditeur, lequel lui demanda de redessiner les femmes noires en raison de l’épaisseur de leurs lèvres. Le dessinateur s’y résigna, d’autant que pour le reste, il ne reçut que des félicitations de Dupuis. Quant aux accusations de sexisme, il les rejette en bloc au motif que, bien au contraire, les femmes y sont le moteur de l’action :
« Dans cette période de wokisme et de féminisme exacerbé, comme dans tous les mouvements, les extrémistes sont dangereux. Même chez Dupuis, il y a eu des réflexions un peu idiotes sur le fait que dessiner un homme entouré de nanas dans une piscine symbolisait la réussite. Mais cette séquence est une parodie de la vie de Donald Trump ! Cela dit, une piscine avec des jolies filles dedans, moi, ça ne me dérange pas du tout »
Et Dany d’ajouter, tant à propos des réactions à son Spirou et la Gorgone bleue qu’à celles suscitées par l’œuvre controversée du dessinateur Bastien Vivès :
« Le problème actuel, c’est qu’il y a toujours une minorité qui trouve quelque chose à redire face à tout geste artistique. Et les réseaux sociaux n’ont plus qu’à amplifier le mouvement, en démolissant un truc que ces gens ne connaissent même pas. »
Dans une critique de l’album incriminé, Didier Pasamonik avait déjà dressé l’inventaire de tout ce qui pouvait y être jugé provocateur par le politiquement correct édicté par la police de la pensée et susciter la controverse. Mais de là à l’annuler, les sensitive readers ayant désormais remplacé les bons pères de la presse catholique qui censuraient autrefois l’immoralité dans les cases et les bulles !
Le génial Franquin était le maître absolu de Dany. Ils eurent des relations amicales, bien que celui-ci appartint à la seconde génération des collaborateurs du Journal de Tintin alors que son maitre en était déjà parti. Il était paralysé par l’admiration qu’il portait au père de Gaston Lagaffe et du Marsupilami, de Modeste et Pompon et de Spirou et Fantasio, le créateur des Idées noires, véritable chronique sociale et politique. A qui ignorerait encore la singularité du génie de ce maitre revendiqué par tant d’auteurs de BD, on ne saurait trop recommander la lecture d’un ouvrage important qui parait ces jours-ci, une somme sur le sujet : Franquin et moi (236 pages, 32,50 euros, Glénat), un album richement illustré dans lequel Christelle Pissavy-Yvernault a rassemblé ses entretiens avec Numa Sadoul.
Critique, essayiste, comédien, interlocuteur privilégié de Hergé, Gotlib, Giraud/Moebius, Uderzo, metteur en scène de théâtre et d’opéra (mais il se présente plus volontiers comme « transmetteur » ce qui est la meilleure synthèse de ses activités), auteur notamment de Et Franquin créa la gaffe (1986), celui-ci avait entretenu un commerce permanent avec lui. Dans ce Franquin et moi, ses souvenirs sur « un certain âge d’or de la BD franco-belge » saison 2 ou 3 ou 4 (laissons cela aux historiens de la BD) rend nostalgique de la poésie de Spirou et du mordant de Gaston. Mais c’est bien la personnalité attachante, nerveuse, angoissée, cyclothymique de Franquin qui prend toute la place et c’est heureux, son agoraphobie, ses dépressions dont seul son personnage-exutoire de Gaston Lagaffe arrivait à le sortir, ses autocritiques permanentes à défaut d’une véritable critique bédéiste, sa conscience de n’être pas un grand coloriste, son souci de plausibilité pour le moindre de ses gags, sa sensibilité d’écorché, l’esprit juvénile de Spirou par rapport à celui révolutionnaire de Pilote, sa panne de Gaston à la suite de la perte du rythme peu avant sa mort, son hantise de la perspective d’être un jour incapable de dessiner… Sans oublier, au gré de ces « conversations avec un conversationniste », car c’est bien d’une double monographie qu’il s’agit, tout ce que l’on y apprend sur Numa Sadoul lui-même, les coulisses de ses rencontres avec les grandes signatures de la BD, les refus des éditeurs et les échecs (il espérait arriver au millième gag pour Gaston), la difficulté à une époque de s’imposer autrement que par le prisme de la pesante critique universitaire, son tempérament d’archiviste-bibliographe (une quête sans fin…). Quand on pense que Franquin dût lui-même subir des accusations de « sexisme » au motif que dans Le Nid des marsupilamis, sa journaliste Seccotine conduisait sa Vespa de manière désastreuse (nonobstant le que dans d’autres albums, des garçons conduisaient leur voiture tout aussi mal !)
Voilà qui me fait perdre le fil de mon billet et cet « air de déjà vu » évoqué en liminaire. Après la guerre, quand il entreprendra un travail de refonte (mise au format, mise en couleurs) avec Edgar Jacobs, Hergé transformera sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisera mais il le laïcisera : Tintin cessera de recommander son âme à Dieu. Il n’en demeure pas moins que dans les années 60, Tintin au Congo de même qu’Au pays des Soviets, étaient introuvables en librairie alors que 800 000 exemplaires du Congo avaient été écoulés. Casterman ne les rééditait pas, moins par peur des Africains eux-mêmes que par crainte d’une campagne d’opinion de l’intelligentsia tiers-mondiste. Dans une lettre du 26 juin 1963, Hergé implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient « »des noirs de fantaisie » », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. Il en voulait pour preuve les lettres admiratives de ses jeunes lecteurs africains et un article laudateur paru dans le No 73 de la revue Zaïre (2.12.1969) :
» Si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela« .
Au moment où cet article paraissait, Hergé n’en demandait pas moins à Casterman de remplacer « nègre » par « noir » à la case 8 de la page 31… » Affaire classée ? Pas vraiment. Car il y a quelques années encore, en France, en Belgique, aux Etats-Unis, il y eut des lecteurs pour exiger en vain devant les tribunaux le retrait pur et simple des librairies et des bibliothèques de Tintin au Congo. A l’occasion, le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France), constitué d’éminents intellectuels, publia le communiqué suivant à la suite de l’arrêt déboutant le plaignant : « Tout d’abord, il convient de juger les actes, et non pas les intentions. Le problème n’est pas de sonder le coeur et les reins d’un homme qui est mort depuis longtemps, le problème est de savoir si Tintin au Congo diffuse oui ou non un message raciste, encore aujourd’hui en 2012, ce qui est difficilement contestable. Que Hergé ait eu une «intention» discriminatoire n’est pas la question. Qu’il ait un effet raciste, voilà le problème. Par ailleurs, l’argument du contexte paraît tout à fait inquiétant. Désormais, à partir de ce jugement, n’importe qui pourra affirmer qu’il n’est pas raciste, antisémite, sexiste ou homophobe, en se cachant derrière le petit doigt de son «contexte». »
L’audience n’en fut pas moins édifiante, les demandeurs ayant fait valoir que « les Africains se ressemblent tous et ressemblent tous à des singes : les bouches des Noirs sont énormes, et prennent même parfois la moitié du visage ». A quoi Me Alain Berenboom, pour les éditions Casterman et la société Moulinsart, rétorqua que le grand rire nègre, les superstitions, le masque simiesque étaient des marqueurs de la présentation caricaturale du Noir, véhiculée par l’imagerie publicitaire et artistique de l’époque. Nombre d’images furent d’ailleurs produites à l’audience afin de rappeler le « bain colonial » dans lequel évoluait Hergé. Il fut donc question du langage petit nègre, de la tonalité colonialiste et raciste de certains dialogues, de la réputation de paresse dont l’album accablait les Noirs, de la manière néfaste de les présenter comme craintifs etc On invoqua donc en défense Montesquieu, Mark Twain, Chateaubriand, Balzac, Simenon, Voltaire, Flaubert, Hugo, le métisse Dumas, avant de convoquer à la barre des personnages aussi éminents Spirou, Fantasio, Tiger Joe, Tif et Tondu, Blondin et Cirage et de conclure :
« En France, la jurisprudence considère généralement que la fiction exclut le délit et reconnaît l’autonomie de la liberté de créer. »
A bon entendeur…, serait-on tenté d’ajouter. Hélas les temps changent. La tyrannie des réseaux sociaux, quoique souvent anonyme, est telle que les créateurs ont tendance à se réfugier dans l’autocensure. O tempora o mores !
(« Extrait de l’album incriminé et Ex-libris offert avec Spirou et la Gorgone bleue »)
1 363 Réponses pour Raciste et sexiste ? M’enfin !…
Le coup éditorial est piteux. SW republie la Trilogie The Country Girls d’Edna O’Brien sous son titre anglais, dans la traduction de Léo Dilé de 1988, publiée chez Fayard.
Et sur FC, la productrice, comme par hasard elle-même publiée par SW (n’y voir aucun conflit d’intérêt, oeuf corse), en référence à E’O’B parle de « son éditrice ». Comme si elle était la seule.
Il y a de la charogne dans l’édition.
J’espère que les lecteurs et lectrices du chapitre terminal de Ulysses publié en traduction automnome pour 3 euros, avec une préface mais sans notes de bas de pages (ce qui est bien dommage) décèleront les erreurs de registre et cerains faux-sens aisés à déviter…
un nombre x de liVres…
Je vais peut être me procurer une poule corse, pour voir la différence.
Il faudra voir si ce Rêve du Jaguar vaut plus que son emprunt d’un beau titre à Lecomte de Lisle. Attendre dix ans le Femina, c’est beaucoup d’honneur. MC
Reçu de la facture électorale de Rosa Parks
https://www.loc.gov/resource/mss85943.002605/?sp=2&r=0.022,0.033,1.133,0.455,0
Curieusement, ce Femina là ne figure pas chez Sasseur… ce qui n’exclut pas qu’elle nous en parle!
Clopine (via Passou): « Je vais aller voir le dernier Ruffin, mais je voulais vous parler d’un autre film, du genre lui aussi à faire fuir Jazzi, qui s’appelle « l’histoire de Souleymane ».
Car cela a été une très bonne surprise pour moi !
Je dois avouer que j’y allais un peu à reculons. Car le pitch du film, c’est « quarante-huit heures dans la vie d’un cycliste type Deliveroo, guinéen sans papiers, à Paris ».
Ouh là là. Cela sonnait un peu trop « humanisme à la Télérama », « misérabilisme », « bons sentiments » (et on ne fait pas plus de bon cinéma avec de beaux sentiments qu’en littérature, si l’on en croit Gide), et si je pense que le cinéma peut être une arme de combat pour dénoncer les exploitations et les injustices, je me méfie du format fictionnel. Un bon documentaire, à mes yeux, permet d’informer et de dénoncer tout autant, et souvent de façon plus complète, une situation insupportable.
D’autant que tout le monde s’en doute, hein, que les cyclistes UBER ou autres sont exploités. Les gens ont beau être le cul au chaud dans leurs capsules individuelles, ils les voient quand même, ces jeunes hommes ras les portières des bagnoles…
En plus, la forme « quarante-huit » ou « vingt-quatre » heures « de la vie de… » C’est tout sauf original. Certes, cela permet, en « passant en revue » en « juxtaposant » et « ramassant » des scènes qui, en temps réel, se déploient sur une plus grande durée, une efficacité redoutable. En littérature aussi, cela fonctionne. J’ai songé à la « vie d’Ivan Denissovitch » en regardant l’histoire de Souleymane, car le procédé est exactement le même (itou pour « Hosto Blues » d’Antoinette Fouque).
Donc un « sujet de société » qui provoque la compassion et une forme courante… Pourquoi donc ce film m’a-t-il tant plu ?
C’est que c’est du cinéma, du vrai, du traitement de l’image à l’expressivité des comédiens, de la tension qui est vécue là, de l’attention portée aux détails (les différentes scènes où les Ubers se retrouvent, discutent, se charrient sur fond d’équipe de foot de Guinée plus fort que celle de Côte d’Ivoire, s’entraident… Avec notre Souleymane qui n’est pas le plus à plaindre, tout comme Denissovitch n’est pas le dernier du Goulag « y’en a au-dessus mais en dessous de lui »), tout ici est réussi. Et pas le moindre misérabilisme en vue.
De plus, toutes les scènes du début sont hallucinantes. Je me demande encore comment l’équipe du film a fait pour obtenir cela : faire ressentir exactement au spectateur ce que c’est que d’être un Uber, la nuit, à Paris. Oh, bien sûr, Jazzi détournerait le regard, vu que ses mirettes sont encore imprimées du « beau Paris » des JO, façon tourisme de masse. Mais la réalité de Paris, c’est aussi cela : au ras du bitume, un enfer bruyant (d’ailleurs, bravo aussi à la bande-son, et merci de nous avoir épargné le moindre violon !!!)
Quant à l’acteur principal, Abou Sangaré, ben… Comment dire ? Il est juste… Un tel concentré d’humanité…
Ah là là.
Clopine
Apres un triste tigre, voilà un jaguar, les dames du Fémina restent dans la Jungle.
« Photos de vacances »
Merci Clopine
Voilà qui nous change de Dany…
Pierre Assouline « le métis Dumas « , sauf transgenre, ce qui je crois n’était pas le cas !
Très belles « photos de vacances »…
Rushdie renie son « Sourire du jaguar » depuis que Daniel Ortega, l’ancien sandiniste, est devenu un infâme dictateur.
@ Je suis sûr qu’il y a de grands textes d’outre-Manche que vous n’avez pas encore visités (rBl).
Des milliers, sans aucun doute… Suis tjs toute ouie avec les gens sympacomme vous, à condition de vérifier que leurs « conseils » de books ont été (bien) traduits en français. Hélas, par ex., tel n’est pas le cas de Mc Gahern, récente découverte… Merci par avance,
Bàv,
@ MC / « L’amie du jaguar » avait lancé Emmanuel Carrère naguère, et Leconte de Lisle avait jadis composé ceci, pour ses contes barbares, jadis…
Merci pour ce petit rappel… Je viens à l’instant de me remémorer de cet effrayant poème. Il m’avait tellement impressionné et fasciné, gamin en CM2, que je l’avais appris par coeur pour le réciter à mon instituteur, M. Brucher.
_______________
« Sous les noirs acajous, les lianes en fleur,
Dans l’air lourd, immobile et saturé de mouches,
Pendent, et, s’enroulant en bas parmi les souches,
Bercent le perroquet splendide et querelleur,
L’araignée au dos jaune et les singes farouches.
C’est là que le tueur de boeufs et de chevaux,
Le long des vieux troncs morts à l’écorce moussue,
Sinistre et fatigué, revient à pas égaux.
Il va, frottant ses reins musculeux qu’il bossue ;
Et, du mufle béant par la soif alourdi,
Un souffle rauque et bref, d’une brusque secousse,
Trouble les grands lézards, chauds des feux de midi,
Dont la fuite étincelle à travers l’herbe rousse.
En un creux du bois sombre interdit au soleil
Il s’affaisse, allongé sur quelque roche plate ;
D’un large coup de langue il se lustre la patte ;
Il cligne ses yeux d’or hébétés de sommeil ;
Et, dans l’illusion de ses forces inertes,
Faisant mouvoir sa queue et frissonner ses flancs,
Il rêve qu’au milieu des plantations vertes,
Il enfonce d’un bond ses ongles ruisselants
Dans la chair des taureaux effarés et beuglants.
—————-
merci, merci…
Lire tous ces navets dès qu’ils sortent. Pour se croire dans le vent? Quand il existe tant de livres ayant fait leurs preuves dans le temps. Manie ridicule. Ils ont beau se gourmer, ils sont bien du même acabit…, du même bois dont il n’y a rien à faire.
Bon je l’ai déjà dit en privé, mais merci notre hôte. Peut-être pourrons-nous, si éloignés que nous sommes sur l’échiquier social, faire, allez, ça va faire rigoler les collabos mais, faire barrage à l’extrême-droite ? Vous allez dire qu’il n’y a pas de danger ?
Depuis quelques années, Vincent Bolloré se développe rapidement dans les médias, notamment via les chaines du Groupe Canal+ (C8, Canal+, CNews, CStar), l’éditeur Editis, les radios Europe 1 et RFM, ou encore Télé-Loisirs, Geo, Gala, Voici, Femme actuelle, Capital, Paris Match et Le Journal du dimanche.
Je ne peux hélas répondre des trads, 3j. Sauf pour les éditions bilingues, théâtre et poésie…
Je regarderai qui a traduit le grand Johnny…
Connaissez-vous Brian Moore, Belfastois qui s’exile au Canada et à écrit sur le 2 pays. J’adore ce type qui avait tout compris…
S’exila
Depuis quelques années, Vincent Bolloré se développe rapidement dans les médias
Vous pouvez toujours lire le Journal La Croix toujours en mains majoritaires des Pères Assomptionnistes.
Bon, je vais essayer de me procurer ce Brian Moore-là, pour voir, choisissant au pif : « Dieu parle-t-il créole », trad. Jacques Chabert, éd. L’Olivier, 1994 (No Other Life, 1993).
Et puis après, j’en parlerai à Colin… Merci, rBl. Bonne soirée aux States, s’il se peut.
à propos de l’avis de Passou:
Merci !le signale pour tous que LSP a été catégorique:
On est mal à l’aise d’un bout à l’autre, certes, mais sort content avec envie d’en discuter à chaud. C’est ce qui nous est arrivé dans le hall du cinéma L’Escurial, Paris 13e, avec des spectatrices, à la sortie. Et on était bien d’accord pour dire qu’il s’agit d’un chef-d’œuvre. »
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/ 18OCT
bonsoir
« Presque 24 heures après l’annonce du prix Goncourt, décerné pour la première fois à un écrivain algérien, Kamel Daoud pour Houris, aucun média en Algérie n’a encore commenté la nouvelle.
Un silence que plusieurs journalistes, sous couvert d’anonymat, expliquent en partie par le «climat de terreur» imposé dans le cadre du Salon international du livre d’Alger (Sila), qui s’ouvre demain jusqu’au 16 novembre. «La majorité est jalouse, une partie est idéologiquement hostile, et la minorité qui serait tentée de donner l’information a peur des représailles», analyse l’un d’entre eux. »
J’ai comme l’impression que certains commentaires négatifs ici sur le Goncourt de Daoud sont motivés moins par un jugement littéraire que par le fait qu’il rappelle des épisodes dérangeants de l’histoire récente de l’Algérie…
Des épisodes dérangeants de l’histoire de l’ Algérie, Boualem Sansal en rappelle aussi, et on l’aime .Je crois Kamel Daoud meilleur essayiste que romancier. Son livre sur Picasso tient la distance. En outre, il a la formation d’un journaliste. Ce n’est peut-être pas l’idéal , même si cela ne gêne personne, pour un Goncourt.
Water closet, donnez au moins le nom du journaleux qui pratique » le téléphone arabe », l’éthique journalistique qui fait
défaut à Daoud,depuis qu’il pige au Point , est à ce prix.
Vous voyez,JJJ , que nous avons des souvenirs communs! Ce rêve , j’ai du l’apprendre en 5eme, pour Monsieur Le Clainche, que je remercie hautement ici.
Cela dit, il faudrait peut être interdire ce piratage des titres pour de (mauvais?) romans…. MC
« le fait qu’il rappelle des épisodes dérangeants de l’histoire récente de l’Algérie… »
Dérangeants pour qui ?
Il n’est pas le premier à écrire sur la guerre civile algérienne.
J’ai mis deux fois un lien sur une romancière , lauréate du prix Assia Djebar, s’il vous plaît, pour » Houaria »
En voici un autre
https://www.trtfrancais.com/actualites/en-algerie-le-roman-houaria-ravive-de-vieux-demons-18186611
Moi je le vois plutôt arrangeant pour le rn, et la macronie, ce Goncourt.
Gallimard aura bien quatre sous pour faire traduire Inaam Bayoudh, ça, ce serait une forme de péréquation honnête.
Ça y est. Passou est possédé par la Trouillefou. Ce n’est plus sa voix. Ce n’est plus sa plume. Quelle horreur.
www.http://youtu.be/3Z_36I2Q-_U?feature=shared
Que voulez-vous., D, Passou transmet. Il est dans son rôle. Même pour du Trouillefou. MC
Bob Dylan – Temporary Like Achilles (Official Audio)
Beaucoup aimé « L’Histoire de Souleymane »
https://www.lelezarddeparis.fr/le-premier-et-le-dernier
Un silence que plusieurs journalistes, sous couvert d’anonymat, expliquent en partie par le «climat de terreur» imposé dans le cadre du Salon international du livre d’Alger (Sila)
Water closet
Climat de terreur ?
https://www.lexpressiondz.com/culture/trois-auteurs-franco-algeriens-presents-387426
Presque 24 heures après l’annonce du prix Goncourt, décerné pour la première fois à un écrivain algérien, Kamel Daoud pour Houris, aucun média en Algérie n’a encore commenté la nouvelle.
Water Closet
Aucun media ?
https://www.lexpressiondz.com/culture/kamel-daoud-remporte-le-goncourt-387474
Il est parti se coucher ce vieux bouffon de water closet ?
Pas grave, il aura de la lecture du journal, demain matin.
En revanche, je trouve cette histoire belge assez drôle…
Daoud, l’homme du président…
Vive l’indépendance, vive la France.
Ce que montre très bien le remarquable film « L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, c’est que ce sont généralement les bobos humanistes de gauche qui commandent leur repas sur Deliveroo ou leurs livres sur Amazon, tels le flamboyant Ruffin ou la pauvre C(lop)rétine.
Au profit essentiellement des néo capitalistes esclavagistes et au mépris des malheureux livreurs migrants surexploités.
Ce que personnellement je n’ai jamais fait.
Et ce sont ces distingués spécimens d’humanité qui s’autorisent ensuite à venir nous donner des leçons de morale politique !
Ce que personnellement je n’ai jamais fait.
+1
Trump est en voie de perdre les élections présidentielles mais déjà prêt à appeler à l’insurrection.
ça risque de chauffer aux USA !
Bonne nuit américaine
Je n’ai JAMAIS commandé un repas de cette façon, je confectionne moi même mes plats et parfois, je vais au restaurant, de préférence au bord de la mer. Je n’ai JAMAIS acheté quoi que ce soit chez Amazon, quand j’achète un livre je vais à l’ARMITIERE. Et comme je n’ai plus beaucoup de sous, j’utilise les bibliothèques municipales..
J’essaie d’avoir une pratique de consommation qui correspond à mes convictions, à savoir qu’on ne va pas s’en sortir si l’on continue le modèle capitaliste. Quand à la remarque sur le film de l’histoire de Souleymane, c’est justement et très précisément l’inverse de ce que dit Jazzi qui y est décrit. Les clients ne sont ni pointés du doigt, surtout pas caricaturés, et n’occupent qu’une très mince place dans le film. Même celle qui refuse la commande au motif que le sac, tombé par terre, est taché, reste en fait crédible (et que dire de la scène entre Souleymane et le vieillard ? Ce dernier serait il un bobo ?). Bref Jazzi raconte n’importe quoi, juste pour tenter de couvrir ma voix. Et d’être blessant. Le bobo parisien égoïste et niché à l’aise dans le confort de la consommation, c’est lui.
Il n’y a pas de quoi être blessé ; on ne se ressemble pas, et c’est tout.
Vu Monsieur Aznavour.
Magnifique prestation de Tahar Rahim.
Si ce n’est, homme accédant au sommet qu’il désirait et à l’argent qui leur a tant manqué petit à ses parents, sa sœur et lui, au mépris de femmes dont il n’a pris aucun soin, d’enfants qu’il n’a pas vu grandir et de Patrick qui à 25 ans choisi de quitter la vie qui n’avait aucun sens pour lui.
Le succès à ce prix, très chèrement payé.
choisit.
Laisser chacun dans les choix qui lui appartiennent. Sans juger, sans contester.
Les dames du Fémina, heureuses dans la Jungle.
Comme Jane.
Comme Jane
https://www.swisslife.com/fr/home/blog/interview-jane-goodall.html
Je sens que l’on va passer, aux USA, d’un président gâteux à un président débile.
Seigneur, pourquoi nous as tu abandonné ?!…
Monumentale erreur que de choisir Biden en 2020 comme candidat démocrate. Choisir Harris en catastrophe aussi. Les médias l’aimaient, mais l’États-unien mâle non. Femme noire ? Voyons donc ! Catastrophe. Trump va placer ses pions: Cour suprême, postes importants. Guerre civile ?
JC:Je sens que l’on va passer, aux USA, d’un
président gâteux à un président débile.
Seigneur, pourquoi nous as tu abandonné ?!…
Débile et hargneux.
Par bonheur, en Gaule, nous avons Tintin et le Cap’tain Barnier !
Quand vos toilettes sont bloquées, et que la maison pue, vous vous foutez du plombier, tant qu’il les débloque. Aux U.S.A. on voulait débloquer les toilettes, même si il eut suffi d’activer la chasse d’eau…
Trump est tout de même un type d’une sacrée trempe.
Jusqu’où ira-il ? Ses amis russes, nord-coréens, hongrois, vont-ils l’aider ?
Depuis 1945, les États-uniens ont la frousse de perdre la première place que la sottise nazie et nipponne leur a assurée. Leurs armes à feu, leur peine capitale, leur obsession avec la notoriété, leur malbouffe, tout devrait leur nuire. Pourtant …
@clopine
depuis que je fréquente la RDL je crois qu’hier nous avons eu une Première
;vous avez écrit un post si intelligent si sensibles et si bien tourné que Passou a décidé de le parrainer, comme s’il regrettait de ne pas l’avoir écrit lui-meme
Et ce n’est que justice
Mais pourquoi dans le petit message de remerciement que vous lui adressez cette allusion au mur imaginaire d’incommunicabilité entre gens issus d’univers sociaux différents alors que ce mur, à supposer qu’il existe, n’en est pas un pour ceux,, d’où qu’ils viennent, qui vivent avec les memes références culturelles ?
L’Empire américain va se moquer du reste du monde. L’Union européenne saura t-elle lui résister ? Le supposé Califat se manifestera t-il ? En 2020, les démocrates ont choisi un homme trop vieux, et ils ont du en pleine urgence choisir une inconnue, Noire, et perçue trop à gauche. BLAME BIDEN !!!
Hier soir, revu une énième version de die Zuaberflotte mis ens cène par Clapish… Haut en couleur… et des interprètes inégaux. Malgré tout, un bon moment. Ce matin, en attendant, un dossier littérauire fort interessant de chez Nadeau.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/
A tous.tes, je souhaite le meilleur d’une journée de passions heureuses. Attention aux brouillards sur nos routes françaises, restez prudents ! Bàv,
(6.11.2024_8.47)
Trump peut dire merci à D, qui lui a assuré la victoire en prédisant celle de Harris…
J’encourage deux qui ne l’on pas encore fait à se ruer sur le ciné le plus proche pour y voir The Apprentice, où « comment je suis devenu Donnie Trump en vampirisant mon entourage ».
Outre le propos politique, la violence inhérente à la société US et la bassesse de ce personnage abject qui n’a aucune idée propre (dans tous les sens), les performances des acteurs sont hors du commun & le rythme du film haletant de bout en bout.
Comme le proclame lors d’une des soirées orgiaques qu’organise Roy Cohn, son impitoyable mentor qui fit condammner les Rosenberg et qui utilise les procédés les plus sales et amoraux pour gagner ses procès, ‘If you’re not indicted, you’re not invited’ (Si vous n’êtes pas inculpés, vous n’êtes pas invités).
Pour le résultat des élections, on a connu des populations qui ont élu des Hitler et des Mussolini, alors, avec Trump, on reste loin du compte. Qu’ils s’entretuent, on s’en fout, puisqu’ils ne produisent plus grand chose d’intéressant. Surtout qu’ils éventrent systématiquement leurs parcs nationaux à coup de fracturation hydaulique et salaupent toute la belle nature que leur ‘Dieu’ leur a donné. `
Que Dieu blesse l’Amérique!
C’est le moment pour l’Europe de s’émanciper et de se constituer en un bloc économique, commercial et militaire solide.
Goodbye, Columbus!
deux = ceux
@ Ce rêve, j’ai du l’apprendre en 5eme, pour Monsieur Le Clainche (MC)…
Alors oui, nous avons des choses intimes à partager de nos enfances, je n’en ai d’ailleurs jamais douté, en dépit de pas mal d’autres qui nous opposent plutôt radicalement, chemin faisant.
De quoi sont faites nos vies d’humains qui se ressemblent tant, franchement, hein ?
Je garde toujours en mémoire cette vue de je ne sais plus trop qui. Elle m’a toujours accompagné pour me « dépendre » d’un indécrottable sociologisme spontané de type holistique plutôt qu’individualiste : « on rencontre souvent sa destinée par les chemins qu’on prend pour l’éviter. Ou pour le dire comme le consolable Cournot au sujet du « hasard » : la rencontre de deux séries cuasales indépendantes,
Bien à vous, M. Court, à titre d’excuse absolutaire éventuelle, si vous en éprouviez le besoin.
Comme le proclame lors d’une des soirées orgiaques qu’IL organise, Roy Cohn
‘tain de portazbleu…!
closer dit: à
Trump peut dire merci à D, qui lui a assuré la victoire en prédisant celle de Harris…
–
T’as vu ça ? Pas con le Dédé, hein ?
Un type d’une sacrée trempe qui a ine idée américaine de l’Amérique.
Ça ne peut que déranger certains.
A méditer.
Starmer congratulates Trump on ‘historic election victory’
British prime minister Keir Starmer congratulated Donald Trump on his apparent victory in the US election.
“Congratulations President-elect Trump on your historic election victory. I look forward to working with you in the years ahead. As the closest of allies, we stand shoulder to shoulder in defence of our shared values of freedom, democracy and enterprise. From growth and security to innovation and tech, I know that the UK-US special relationship will continue to prosper on both sides of the Atlantic for years to come,” he said.
si éloignés que nous sommes sur l’échiquier social
Radiofrance analyse la victoire du Trump.
MacGyver a déclaré qu’il règlerait la guerre en Ukraine en 24h. On attend avec impatience le jour et l’heure. « Uber rules OK! »
Des candidats pour un séjour dans un des hôtels 4 étoiles que Jared Kushner souhaite voir construire dans la bande de Gaza?
Mensonge mensonge mensonge, toujours des mensonges !
« Clopine (via Passou): « Je vais aller voir le dernier Ruffin, mais je voulais vous parler d’un autre film, du genre lui aussi à faire fuir Jazzi, qui s’appelle « l’histoire de Souleymane ». »
Il y a deux semaines, j’écrivais ici même :
« Le premier et le dernier
« The Apprentice » de Ali Abbasi, avec Sebastian Stan, Jeremy Strong et Maria Bakalova.
https://www.youtube.com/watch?v=qbJJW6JqVx8
« L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, avec Abou Sangare, Alpha Oumar Sow et Nina Meurisse.
Deux superbes films, que tout oppose et qui sont comme le côté pile et le côté face d’une même médaille, à l’affiche cette semaine.
Si, comme le veut la morale de la fable Les Animaux malades de la peste de Jean de La Fontaine :
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », ces deux excellents films semblent nous montrer le contraire !
En effet, dans « The Apprentice », avec les impressionnants Sebastian Stan et Jeremy Strong, dans les rôles du jeune Donald Trump et de son diabolique conseiller Roy Cohn, notre jugement cinéphilique les rendent terriblement noirs.
Tandis que dans « L’Histoire de Souleymane », où l’émouvant héros, remarquablement incarné par Abou Sangare, qui galère dans Paris pour livrer des repas en attendant de passer son entretien de demande d’asile, celui-ci apparait à coup sûr à nos yeux comme le plus lumineux !
De même que dans le premier film le rêve américain tourne carrément au cauchemar, alors qu’avec le second on se prend à espérer encore en la condition humaine… »
@ rBl, vos propos amers et réalistes réconfortent mes convictions européennes. En effet, deux bons tiers des Américains vont bientôt déchanter, mais surtout, nos enfants européens vont désormais mieux savoir comment se retrousser les manches sans l’oncle Sam. Ne soyons pas tristes et surtout, n’allons pas vendre la peau de l’ours capitaliste avant de l’avoir égorgé. La roue tourne encore, certes en grinçant un peu plus. Et de toute façon, nous allons tous mourir un jour ou l’autre en accompagnant Elon Musk, cryogénisé dans l’espace 🙂 . Essayons juste de ne point faire trop laisser d’enfants sur la planète bleue, et d’y protéger tous les animaux qui nous survivront, indifférents aux ridicules nationalismes.
Bàv les terriens, nous savons maintenant mieux où atterrir.
Roy Cphn n’est pas exactement son conseiller, c’est son avocat et son mentor, une ordure majuscule.
Qui devient presque humain quand, en phase terminale du sida, il se met à pleurer devant un gâteau d’anniversaire aux couleurs du drapeau américain.
Pas un film noir, au contraire, un coup de projecteur lumineux sur la continuation du mensonge américain, qui débute avec le traitement des populations autochtones.
Un article poignant de Benoit Hopkin dans le monde ce weekend traitait de la tragédie oubliée des déportés de la vallée de Rabodeau, dans les Vosges:
« (…) Robert Thirion, le frère de Claire, reviendra de Dachau, avec un détour par l’Italie, le temps d’une convalescence sur les bords du lac de Constance. Raymond Louré, son mari, a aussi survécu au camp de Dora, où il creusait le tunnel censé abriter la production des missiles V2. Presque aveugle à force de travailler dans le noir, dormant dans le tunnel à même le sol, Raymond y croise Wernher von Braun, le concepteur des fusées allemandes et du futur programme spatial américain, avec sa cravache et ses belles bottes lustrées (…). »
Le trümp est effectivement essentiellement américain, au sens le plus négatif du terme.
Il manque décidement une république du cinéma, abolie par un coup de force democratique comme dirait M. Minc.
Cela dit, dear Baroz, cessez d’aller voir des films de communiste avec des curés pervers en soutane du début à la fin. L’épuration en France a fini vers 1949.
Roy Cohn…
J’ai commenca ma carrière au B’desh en 83 par me faire lourder manu militari du club des Marines américains de Dhaka, car j’avais offert une tournée à toute le monde sans avoir de quoi payer. Ils m’ont attrapé par le fond du froc et le colbac et m’ont balancé sur la pelouse du club qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à celui que décrit Orwell dans Burmese Days.
Pour le « spécialiste » de litérature américaine que j’étais à l’époque, ce fut un badge d’honneur & de fierté.
sur l e camp de Dora où se consommait selon un turnover accéléré les vies des déportés pas tous juifs ;undocumentaire proposé par LCP
Des déportés réduits en esclavage y travaillaient nuitet jour pour la production de fusées ,cette arme absolue qu’il fallait se dépêcher de de mettre au point pour gagner une guerre déjà j perdue
Film suivi d’un débat entre invités ,dont Aurélie Filipetti;Son grand pere avec ses deux frères dont un seul est revenu étaient a Dora ;ils avaient été déportés de France comme résistants ,s’étant exilés après avoir été poursuivis comme antifasciste par le régime mussolinien
Mensonge mensonge mensonge, toujours des mensonges !
« Je n’ai JAMAIS acheté quoi que ce soit chez Amazon »
Ce n’est pas ce qu’elle nous disait du temps de sa vie à Beaubec-La-Rosière.
Les archives de la RDL s’en souviennent…
Nous attendons encore des résultats définitifs pour le Nevada (à dada), l’Arizona, l’Alaska (Dr. Oakley), le Wisconsin, le Michigan (Dr. Pol) et le Maine (coon).
Ce que montre aussi très bien le film « L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, c’est que le héros est avant tout exploité par d’autres migrants.
Nous en avions parlé ici avec rose…
https://www.planetebd.com/bd/casterman/trump-de-a-a-z/-/33160.html
« sur l e camp de Dora où se consommait selon un turnover accéléré les vies des déportés pas tous juifs ;undocumentaire proposé par LCP »
Ah oui ! il y en a un qui est très connu des lettres françaises c’est François Le Lionnais. De bien intéressants souvenirs sur ce personnage dans « Le Grand Incendie de Londres » de Roubaud.
Auteur donc d’un livre qui s’appelle « La Peinture à Dora ». Je vous laisse découvrir ce que c’est.
Mais bon les Français ont bien assassiné 400.000 Algériens pendant la guerre d’Algérie. L’Administration française avec cette délicatesse qui a toujours caractérisé cette bande de démocrates les appelait des « indigènes ».
à Rosanette, et à Bloom aussi
Rosanette dit: à
sur l e camp de Dora où se consommait selon un turnover accéléré les vies des déportés pas tous juifs ;un documentaire proposé par LCP
Rosanette, il y a surtout le livre de Jean Michel, un rescapé de Dora. La 4ème page de couverture dit:
« ce livre est un hurlement dans le silence. Il saisit à bras le corps le grand secret du XXe siècle. Il dit comment des processions de martyrs permirent à l’homme de faire ses premiers pas sur la lune sans quitter le cercle d’un Enfer que Dante n’avait su imaginer… »
Ed. JC Lattès, 1975, env 440 pages.
Cet homme a été libéré, avec quelques autres, en avril 1945. Dans l’introduction de son livre, Jean Michel raconte son retour chez lui et son premier bai; sa femme lui dira plus tard: « pendant trois mois tu sentais la mort ».
Voilà, rien de plus, c’était juste un petit ajouté.
Belle journée à vous
Eh bien, je les attends, ces archives. Tant qu’on ne les aura pas exhumées, ce que Jazzi peut dire ou rien !
FL dit: à
Ah oui ! il y en a un qui est très connu des lettres françaises c’est François Le Lionnais. De bien intéressants souvenirs sur ce personnage dans « Le Grand Incendie de Londres » de Roubaud.
Tiens, j’avais un livre sur les échecs de ce monsieur F. Le Lionnais, un livre assez vieux, années 50 ?? Je l’ai donné, comme beaucoup d’autres, à l’Alliance Française à Salvador
bon, j’ai trop parlé, je m’en vai pour un tour
L’arrestation par les Américains du nazi von Braun (le pépère avec le bras dans le plâtre), le chef des fusées V2, le personnage important de Dora.
Je ne sais pas si ça a été montré dans le documentaire.
Il est tout sourire. Pourquoi ? Parce qu’il vient de comprendre que les Américains allaient le traiter avec dignité et même il faut bien le dire avec amitié.
Belle carrière en Amérique après guerre.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/afe86003118/arrestation-de-chefs-nazis
Clopine, pourquoi vous en prendre sans cesse à Jazzi qui vous a si généreusement accueilli et accompagné dans Paris ; il n ‘est pas responsable de vos déboires conjugaux .Je sais : vous ruisselait de certitudes et de vertu depuis que vous avez lu Bourdieu et la discussion s’arrête.
Deux fois. Ça fait deux fois que les instituts de sondage, qu’on peut soupçonner d’être performatifs, se plantent en beauté : non, le RN n’a pas gagné les législatives. Non, Trump et Harris ne sont pas à égalité.
Avis aux journalistes : arrêtez donc de construire vos émissions autour de sondages à la Mords-moi.
correction: vous ruisselez dse certitudes…
Paul Edel, j’ai plutôt l’inverse impression ! A savoir que c’est Jazzi qui s’en est pris à moi depuis deux ou trois ans, ici même.
De plus, je pense que, puisque que vous volez au secours de Jazzi, vous parlez des échanges mis en ligne ces derniers jours. C’est bien cela ?
Et si oui, si vous trouvez que ma légère raillerie sur les goûts cinéphiles de Jazzi, que le simple nom de Ruffin fait fuir, est trop acerbe, certes vous pouvez me le dire et je peux l’entendre.
Mais pourquoi ramenez-vous « mes déboires conjugaux » ? Me seront-ils mentionnés à chaque fois que je parlerai de quelque chose ? Comme si je devais être sans arrêt confrontée voire réduite à eux ?
Merci donc de tenir compte de ma remarque, et de me parler d’autre chose !
J’ai tendu de très nombreuses fois la main à Jazzi. Pas d’erreur : c’est lui qui gifle, pas moi.
Clopine, je parlerai de ce que je veux en toute liberté. Et merci pour le coup de pied de l’âne aux journalistes…une fois de plus.. Evidemment, tous dans le même sac!
Plein soutien à Jazzi. Je me souviens très bien que Clopine avait avoué commander chez Amazon pour cause de désert culturel.
Oublier, c’est sa méthode pour ne pas avoir à assumer ses propos.
Elle m’avait fait le coup avec son poème des « draps flétris par l’amour ». Elle ne s’en souvenait plus, il a fallu que le lui remette sous le nez. Poème qui n’était pas de très bon augure, d’ailleurs.
Je la trouve également très pénible depuis ses déboires conjugaux et sa relégation supposée dans le quart-monde. Mais n’avait pas dit elle-même avoir quitté le domicile de son plein gré?
@FL
vous parlez de l »arrestation »de von Braun par les américains
je palerais plurôt d’exfiltration ou plutôt même de recrutement par les américains de ce tres haut potentiel
Car a la fin de la guerre les alliés se sont partagé ,comme un butin de guerre les savants allemands qu’ils ont installés chaleureusement chez eux , afin de bénéficier de l’état de leurs connaissances en matière nucléaire et spatiale ,domaines où l’Allemagne etait beaucoup plus avancée qu’eux
;En France ces recrutements ont concené 5000 savants et techniciens accueillis avec lleurs famille ;A la manoeuvre dans le repérage et l’accaparement de ces « oiseaux rares » le grand physucienn français Yves Rocard le pere de Michel
Marrant comme le narratif de l’opération Paperclip se dilue dans le n’importe quoi avec le temps.
Les cinéphiles n’auront pas oublié » l’étoffe des héros »
Uber ne livre pas que de la bouffe.
Et les clients devraient bien réfléchir, deux fois, ou plus si besoin…
renato doit dormir encore.
Donald is back, Elon Musk a gagné les élections.
Donald Trump Returns to Power, Ushering in New Era of Uncertainty
https://www.nytimes.com/international/
Domino Pizza , où un de mes fils à bossé pdt 1 an comme livreur, c’est pas mal non plus, surtout côté clients…
Il ne suffit pas de partager une situation économique pour éviter la loi de la jungle. La solidarité est le résultat d’une prise de conscience politique.
Mes poules ont un poste de radio à disposition dans leur enclos.
J’ai mémorisé 4 stations nationales qui changent cycliquement à chaque fois qu’elles donnent un coup de bec sur une touche. France Inter –> France Culture —> France Musique —> Radio Courtoisie.
Eh bien c’est France Inter et le Jeu des Mille euros qu’elles préfèrent.
« La solidarité est le résultat d’une prise de conscience politique. »
« Aime ton prochain comme toi-même ! »
Sans doute un slogan de la CGT, Bloom ?
Trump président.
J’ai du mal à y croire.
Une seule question je me pose :
Quelles guerres va-il être capable de faire arrêter ?
Emma dit aucune.
Moi je dis les deux.
@Bloom solidarité:
Pour Arendt, la politique, qui ne se réduit pas à l’exercice du gouvernement (distinction commandement-obéissance), est ce qui donne pleinement sens à la condition de pluralité, puisque dans la politique, on s’expose, on décide, on justifie ses décisions par la parole. C’est le moment par excellence où les hommes se rencontrent, réalisent ce qu’ils sont, réfléchissent et pensent de la manière la plus lucide et la plus alerte, deviennent donc des êtres complets.
l’existence humaine n’a pas de consistance propre, quand elle se réduit à la seule dimension naturelle du vivre. Pour Arendt, il n’existe pas de droits inhérents à une nature humaine immuable,
Ainsi les droits de l’homme doivent-ils être compris non comme un droit naturel mais comme le « droit d’avoir des droits », c’est-à-dire le droit d’appartenir à une communauté qui protège la spontanéité des hommes, leur capacité d’agir, et qui ne les considère donc pas comme des atomes sociaux, dont on pourrait éventuellement décider l’éradication ou la marginalisation, si le besoin s’en faisait sentir pour la société prise comme un tout.
https://shs.cairn.info/revue-l-enseignement-philosophique-2017-2-page-19?lang=fr
Plein soutien à Clopine.
Je ne commande jamais rien chez Amazon. N’ai jamais rien acheté chez Virgin Megastore, pas même un vinyle, et jamais utilisé Uber, Deliveero et toutes ces saloperies capitalistiques.
Y a des gens qui vivent, qui appliquent, ce qu’ils pensent : c’est comme ça, faites-vous y.
suite arendt:
Le totalitarisme a réalisé une potentialité tragique de « l’acosmisme » (indifférence à l’existence du monde), de la prétendue indépendance de la pensée, de la nature humaine à l’égard du monde commun, d’une intelligence technique séparée de la responsabilité politique et du sens commun (Eichmann).
La philosophie d’Arendt s’efforce donc de constituer une éthique du monde commun, de l’action politique, c’est-à-dire de mettre le souci pour le monde au cœur d’une critique des crises qui secouent la modernité.
J’encourage deux.
Moi aussi, et Emma se jointà moi.
Une à rester chrétienne, chrétienne.
Le second à rester musulman/musulman.
Et le troisième qui observe à rester juif.
Mais Trump quand même, comment s’est y possible ?
Trump élu par les chrétiens évangélistes, les musulmans arabes et les américains juifs vivant en Israël.
Rassembleur de toutes les superstitions.
S’il se dit tout cela sur les journalistes, et Clopine est loin d’en avoir l’apanage, c’est qu’il y a anguille sous roche.
Le pire étant leur collusion avec les politiques, et leur manque d’honnêteté intellectuelle. Qu’y gagnent-ils ?
Rassembleur de toutes les superstitions.
Quelle horreur.
Dans quelles proportions ?
Que l’on sache à qui jeter la pierre ?
Pendant ce temps « Spirou et la Gorgone bleue » cartonne sur ebay …
« Que l’on sache à qui jeter la pierre ? »
Toujours commencer par son propre jardin, rose !
Rose, vous écrivez: « Je ne commande jamais rien chez Amazon. » Or,il faut savoir de quoi on parle. Il faut que vous sachiez qu’un grand nombre de librairies d’occasion survivent et augmentent leur chiffre d’affaires grâce à Amazon. Il leur a suffit d’inscrire sur ce site l’intégralité des livres rares que comptent leurs catalogues. Inscrits sur Amazon ils bénéficient de la visibilité de ce site pour survivre. Je connais un petit libraire du Boulevard de port_royal , un ami fou de théâtre, qui ne pouvait plus payer le loyer élevé de sa boutique . Il a mis en ligne son catalogue d’ œuvres rares, d’éditions numérotées pour enfin survivre.Et son commerce a redémarré fortement sans qu’il ait un loyer de magasin à régler chaque mois.. Ses livres sont dans son appartement et dans sa cave.Il les expédie en france et souvent à l’étranger. Pareil pour un excellent libraire de livres d’occasions à Saint Brieuc qui a doublé son chiffre d’affaires en s’abritant chez Amazon. Je commande souvent chez Amazon des livres introuvables et impossibles à commander chez le libraire der mon quartier qui n’a pas de « fond » mais uniquement des nouveautés. Grace à cet hébergement d’Amazon j’ai trouvé rapidement des Hyvernaud , des Cazotter des vieux Cortazar, des Tony Duvert, les livres magiques de l’allemand Peter Härtling, ou du francais Henri Thomas, des introuvables de l’italien Guido Morselli, ou certains pièces anciennes de Ghelderode, qui ont disparu des catalogues. Le libraire du coin ne peut pas le commander,il sont indisponibles. Il le suffit alors d’aller sur Amazon ou Rakuten et de trouver ce livre que des amoureux et collectionneurs de livres anciens, des collectionneurs raffinés, ont gardé sur leurs étagères . Ces libraires d’occasions abrités par Amazon rendent des services rares aux dingos de littérature et de vieilles éditions épuisées.Ils sont la mémoire du monde, comme disait Alain Resnais.
Un jour, j’avais repris la lecture d’Alcools, d’Apollinaire. Et après, remuée par cette lecture, par la (fausse) simplicité musicale, entrecoupée, presque comme dans un sketch comique à la Desproges, par des notations « érudites » ( ah ! Les « cosaques zaporogues »), j’ai voulu écrire… Un poème, où je déclarais naïvement ma reconnaissance au poète, un peu comme des personnes naïves écrivent encore des lettres à Rimbaud. En fait, pour m’imaginer m’adressant à Guillaume, j’ai catapulté une Clopine de 25 ans s’adressant à un poète de retour de guerre, en ayant récolté une blessure au front « en forme d’étoile ». Où ai-je bien pu lire que la blessure d’Apollinaire avait une forme d’étoile ? Après, je me suis dit qu’avec les « cent mille verges », il n’était pas possible d’imaginer la moindre connections entre les deux personnages, Guillaume et moi, sans éluder une dimension sexuelle. Donc, il fallait évoquer le lit, les draps, et le chiffonnement de ces derniers, les traces matérielles que laissent derrière elles les amours physiques. D’autres font bien références à des « odeurs légères », ahaha. Et j’ai parlé de « draps flétris ». Je ne sais pas ce que Chaloux a bien pu élaborer là derrière comme interprétation : ça lui appartient. Mais y voir une preuve de « mensonge », je ne sais pas pourquoi il y revient inlassablement, ben c’est un peu fatiguant. D’ailleurs c’est ça, je suis fatiguée. Mais menteuse, hélas, des fois j’aimerais bien en être capable. Parce qu’il semble bien que nous entrons définitivement dans le siècle des menteurs. Bonjour Donald.
Vous n’allez pas me croire, mais j’ai perdu ce poème : peut être un jour surgira-t-il des entrailles de ce blog ? Bah, j’en ai oublié bien d’autres, j’oublierai bien celui-là.
Et d’ailleurs, je trouve que notre monde souffre toujours de cette blessure à la tête, prémonitoire chez Apollinaire, « en forme d’étoile ». Jaune.
élections américaines : l’humanité l’a remporté face à l’inquisition et à l’obscurantisme.
les faucons, les faiseurs de guerre et les néoconservateurs vont enfin être virés de la Maison Blanche.
j’espère que tout le monde s’en réjouit parce que le nombre de victimes commençait à atteindre des sommets (presque 1 million pour les ukrainiens : 500 mille fin 2023 + 400 mille depuis le début de l’année).
à moins que sur ce blog on préfère la mort à la vie ?
A propos d’Amazon
« Or,il faut savoir de quoi on parle. » Edel
Il était plus question de livres récents, je pense.
Et le fait des voleurs n’a pas non plus été évoqué, ceux qui piratent le tapuscrit, à peine édité c’est fort dommage car un au moins ici, outre sa délinquance ordiriere coutumière, pratique ce vol.
A côté des bradeurs de stocks et autres bouquinistes, il vaudrait mieux citer des petites maisons d’édition, qui elles utilisent Amazon comme plate-forme commerciale, et là Souleymane est déclaré, d’ailleurs il a un uniforme de postier.
C’est comme ça que j’ai pu recevoir un recueil d’œuvres d’un peintre, qui a peint le tableau que j’ai dans le cœur, et édité par une petite maison, en Italie.
en tout cas le peuple ukrainien doit s’en réjouir.
les allemands viennent de passer un reportage à la télé où l’on voit comment se passent les rafles pour enrôler less gens.
on y voit par exemple une voiture se faire arrêter par les enrôleurs, à l’intérieur une famille : les parents et leurs 2 enfants d’une dizaine d’années, le père se fait extraire par la force de la voiture pendant que sa femme et ses enfants crient et pleurent…
si les allemands (contrairement à la France) osent montrer ces images à la télé c’est que le mot « rafle » doit encore résonner en Allemagne en rappelant des choses qu’ils veulent oublier.
mais pas nous… ici on entend encore des types comme ce taré de Glucksmann dire qu’il a peur que l’arrivée des républicains amènent la paix en Ukraine…
J’étais si légère ! J’avais envie d’écrire, à la fois, en labourant, mais aussi comme la trace imperceptible que font les oies sauvages dans le ciel. Elles sont, l’instinct aidant, aussi disciplinées, pour inscrire leur « V » dans le ciel, qu’inconscientes de ce qu’elles inscrivent comme signe, que leur beauté leur échappent à elles-mêmes. C’est le regard du laboureur, penché sur son sillon de douleur et relevant un bref instant la tête, qui voit la beauté de ce que les oies ne veulent pas inscrire dans le ciel. Je voulais écrire comme le laboureur déchire la terre, mais en ne laissant que le sillage évanescent des oies. Suffisait juste de lever la tête, à mon sens. Mais là, c’est la charrue qui gagne. Celle qui remue la terre jusque, et pour, la blesser. Ah là là.
Chute d’Icare, c’est exactement ce tableau là. Brueghel l’ancien a bien raison : ce n’est qu’une anecdote. Mais nous sommes tous entre les sillons des laboureurs et l’ orgueil insensé de nous inscrire dans le ciel, quitte à nous inventer des dieux, pas vrai ?
P.Jorion: »Élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis : une catastrophe à l’échelle de l’histoire de l’espèce
peut être un jour surgira-t-il des entrailles de ce blog
–
…de cette façon, peut-être : 💩
Entre-temps Netanyahu révoque Gallant et nomme Katz à la Défense. Selon les premières déclarations de Katz, la fin du conflit est encore lointaine.
clopine, voilà pour vous consoler:
https://www.andrebreton.fr/fr/file/155073/raw/HR_56600100228110_1_watermarked_medium_size.png
On voudrait tous tellement croire que les oies savent ce qu’elles font, quand elles inscrivent à leur insu un signe parfait sur le ciel. Mais elles sont comme moi, hélas. Bien trop blanches. Oui, je suis stupide. Au moins aurai-je essayé.
À la charrue, le soc.
🌞
Jazzi dit: à
« Que l’on sache à qui jeter la pierre ? »
Toujours commencer par son propre jardin, rose !
Hé, je sais ce que je fais, Jazzi.
Mon grand-père aimé avant moi et moi derrière, à enlever les pierres de nos jardins.
Oui, Rose, ce qu’on en a marre du pénis victorieux. Il laboure, mais en vrai ce qu’il a les jetons !
« Aime ton prochain comme toi-même ! »
—
A la CGT en principe, c’est « aiDe ton prochain comme il t’aidera »- on n’est pas chez le bon Abbé Pierre…!
En tous cas, les syndicalistes lillois de la Poste venus témoigner le jour de ses obsèques du combat que mena Gilles Perrault en leur défense, ont bellement parlé de cette solidarité qu’avait montré quelqu’un pour qui la politique et l’histoire étaient indissociables de l’action et de l’écriture.
Au poste, J’ai entendu une trümpiste trompetter un chant religieux (‘Nearer my God to thee’?) en l’honneur de son candidat messianique(« a new golden age »).
Je préfère We Shall Overcome…
Aux US, une église à chaque coin de rue. Ou deux rues à deux coins de chaque église, ce que l’on appelle le plan hippodamien (en échiquier).
Erner débloque quand il se dit à deux blocs de la Maison Blanche, c’est deux pâtés de maison.
Comme le « blouse » de Molly B. traduit tel quel, alors que c’est un « corsage »…och aye the noo!
Ce que le procès de Mazan dévoile, quel gouffre !
on en a marre du pénis victorieux.
—
Les Bangladeshi.e.s ils et elles en ont eu marre de Sheikh Hasina, vulve autocrate & assassine.
Quand elle a ordonné à l’armée de tirer sur les étudiants, le chef d’atat major, pénis surpuissant, a refusé.
C’était en août dernier.
Quand on voit se qui s’esquisse aux Etats-Unis (qui n’est pas ce que les libéraux s’imaginent), et cette affiche d’une fillette nue sous les tropiques, c »est saisissant de contraste.
état major
Si seulement, derrière les mecs appelés à la barre, il y avait comme une sorte d’issue !
Le milliardaire des pauvres provoquera -t- il la dissolution de l’OTAN et des Nations Unies ? Salut salut les trumpistes d’ici-bas aux analyses politiques si fines
… et, emporté par son élan, celle de l’UE ?
Malgré toutes les outrances d’une campagne qui a donné au monde un triste spectacle, la démocratie s’est exprimée : « America First » ; les pays alliés, sans exception, ne peuvent qu’anticiper un durcissement des échanges avec la première puissance mondiale
Un des six livres de la sélection finale du Booker Prize 2024, d’après The Conbversation.
Un jour, un livre
1/ The Safe Keep (Une cache sûre?) par Yael van der Wouden (Penguin), est un roman sur l’expropriation et le vol de biens juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, qui revisite un chapitre sombre de l’histoire néerlandaise.
Avant d’être déportés, les Juifs hollandais ont été spoliés de leurs maisons et de leurs biens, et contraints de fuir Amsterdam avec le peu qu’ils pouvaient emporter. Le premier roman de Van der Wouden traite de façon ironique la conservation d’objets qui devaient être récupérés par leurs propriétaires légitimes, mais qui ont été perdus ou volés pendant la guerre.
Le traumatisme de cette histoire pèse sur la vie de trois frères et sœurs endeuillés par la perte de leur mère.
Isabel, la protagoniste du roman, vit seule dans la maison familiale, qu’elle entretient comme l’aurait souhaité sa défunte mère. Pendant ce temps, elle soupçonne la bonne de voler dans la cuisine. Mais après l’arrivée de la petite amie de son frère, Eva, Isabel découvre la vérité sur la maison et tente de corriger les injustices de l’histoire.
(Manjeet Ridon, doyen associé de la faculté internationale des arts, du design et des sciences humaines).
même CNN a fait un reportage sur le discours de Kamala Harris :
– dans le Michigan devant les musulmans elle dit que Gaza c’est un génocide et qu’elle obligera Israël a cesser le combat
– en Pennsylvanie devant les juifs elle dit qu’après l’acte terrorisme du 7 octobre Israël a le droit de se défendre en bombardant le hamas à Gaza.
cette « duplicité » n’est pas celle de Kamala Harris elle-même parce qu’elle ne doit même pas savoir où se trouve Israël, elle doit même croire que l’Iran est en Afrique.
non on retrouve là la duplicité des néoconservateurs qui lui écrivaient ses discours : toujours la même duplicité qu’en Irak, Libye, Ukraine etc…
par contre Trump a dit exactement la même chose aux musulmans du Michigan et aux juifs de Pennsylvanie : qu’il ferait tout pour retrouver la paix, et ça personne ne lui a écrit ce discours, c’est exactement ce que veulent lui et son vice président, pas sûr qu’ils y parviennent, mais ils feront tout pour y parvenir.
keupu roi !
@ c’est France Inter et le Jeu des Mille euros qu’elles préfèrent.
des poules plus intelligentes que leur maitre… tout comme les miennes, naguère.
@ puck, expliquez nousj comment vous parvenez à dissocier ce qui, chez Trump, relève de la vérité et du mensonge, hromis le célèbre processus de l’auto intoxication consciente de mise chez tousles croyants…
Merci de ne pas répondre, lcé, Séton jamé.
Pmp, je n’ai pas trop d’avis sur le célèbre débat CT/PE au sujet d’ame Azone, ou sur la célèbre affaire dite draps plissés étendus sur les parterres de catléyas.
J’ai fini par croire qu’ils se bluffent chacun les uns les autres. Ce qui, en définitive, n’a pas grande importance, pour la marche du monde.
Mais hélas, on ne peut pas s’empêcher de toujours marquer des points…
(j’ai u peu de mal avec l’emploi de l’imparfait dans l’histoire de Pécheur d’Islande. Je crois que c’est un mode d’écriture romanesque surranné que j’avais un brin oublié.
M’enfin, j’irais jusqu’au bout de ma pêche)…
Offre spéciale, un jour, DEUX livres:
2/’James’, par Percival Everett, est une savoureuse réécriture du classique américain de 1884 de Mark Twain, ‘Les Aventures de Huckleberry Finn’. Everett fait sortir le Jim de Twain de la périphérie du roman et le place résolument au centre du récit.
Comme dans l’original, l’action se déroule dans les plantations du Sud avant la guerre de Sécession. Nous sommes en 1861, la guerre se prépare et James apprend qu’il est question de le vendre à un nouveau propriétaire à la Nouvelle-Orléans et de le séparer de sa famille. Il s’enfuit avec Huck Finn, jeune garçon blanc plein de ressources.
C’est un roman très écrit et particulièrement érudit. Everett incorpore habilement des réflexions critiques et des théories littéraires issues des « études noires » dans son récit, tout en rendant hommage aux livres qui ont façonné les traditions scientifiques et littéraires américaines. Cette intertextualité, tout sauf pesante, pousse le lecteur à réfléchir à la construction des récits fictionnels.
L’histoire de James modifie la perception du lecteur, qui se mettra peut-être à envisager autrement d’autres romans classiques en se demandant si l’histoire de certains personnages aurait gagné à être étoffée (On songe à l’extraordinaire ‘La Prisonnière des Sargasses’, de Jean Rhys, sur le personnage « secondaire » de Bertha Mason du ‘Jane Eyre’ de Charlotte Brontë).
(d’après Emily Zobel Marshall, professeure de littérature postcoloniale)
@ »les pays alliés, sans exception, ne peuvent qu’anticiper un durcissement des échanges avec la première puissance mondiale »
Biden a réussi à mettre l’économie allemande à genou en sabotant les gazoducs ce qui lui avait permis de récupérer les industries allemandes aux US où le gaz est moins cher.
ça m’étonnerait que Trump réussisse à faire mieux…
@ 1/ The Safe Keep (Une cache sûre?) par Yael van der Wouden (Penguin), est un roman sur l’expropriation et le vol de biens juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, qui revisite un chapitre sombre de l’histoire néerlandaise. Avant d’être déportés, les Juifs hollandais ont été spoliés de leurs maisons et de leurs biens, et contraints de fuir Amsterdam avec le peu qu’ils pouvaient emporter. Le premier roman de Van der Wouden traite de façon ironique la conservation d’objets qui devaient être récupérés par leurs propriétaires légitimes, mais qui ont été perdus ou volés pendant la guerre.Le traumatisme de cette histoire pèse sur la vie de trois frères et sœurs endeuillés par la perte de leur mère.Isabel, la protagoniste du roman, vit seule dans la maison familiale, qu’elle entretient comme l’aurait souhaité sa défunte mère. Pendant ce temps, elle soupçonne la bonne de voler dans la cuisine. Mais après l’arrivée de la petite amie de son frère, Eva, Isabel découvre la vérité sur la maison et tente de corriger les injustices de l’histoire.
____
Merci, rBl, pour ce résumé du nouveau goncourt britannique fort bien résumé pour nous autres. En espérant que Gallimard le fasse traduire le plus rapidement possible ou qu’Amazon nous l’expédie en province, toutes affaires cessantes, en nous dépâchant Souleymane au pas de course.
((((((((((( Snaptchat ))))))))))) – Bav,
« des poules plus intelligentes que leur maitre… »
JJ-J, connaissez-vous les recherches de Giorgio Vallortigara ? elles portent surtout sur les mécanismes neuronaux de la cognition animale. Parmi ses publications : Chicken Brain. Des visites (guidées) entre l’éthologie et les neurosciences et Le poussin de Kant, un essai sur l’empreinte et l’origine de la cognition avec des poussins.
Tiens, renato et son armada d’IA ont pondu un nouveau commentaire
C’est le business model Bolloré qui s’exprime en ce cul de basse fosse ; et pourquoi pas ? Tant que le taulier n’est pas menacé de mort comme c’est arrivé ici
cette « duplicité » n’est pas celle de Kamala Harris elle-même parce qu’elle ne doit même pas savoir où se trouve Israël, elle doit même croire que l’Iran est en Afrique.
Oleg, pourquoi écrire de telles âneries?
Vous voulez être crédible et poursuivre votre mission au sein du GRU?
J’ai cru comprednre que le camarade Dmitri commençait à en avoir assez de vos divagations.
Vous finissez par desservir la cause, maintenant.
Attendez-vous à un contact d’Anastasia.
Spasiba bolshoe.
Quid de la primauté du poulet ou de l’oeuf, renato ?
Percival Everett m’avait pas mal déçu dans ma première approche de I am not Sidney Poitier…
D’où ma propensio à ne pas poursuivre un auteur dès lors que le premier roman au hadard ne m’a nullement emballé. Je me souviens fort bien m’être engueulé au sujet de ce roman avec un membre de mon club de lecture qui s’en était pâmé…
—
Quant à Bertha Mason, je lui ai toujours préféré le fabuleux roman de Jasper Fforde sur « l’affaire Jane Eyre »… Ce qui n’engage évidemment que moij. Mais avec le même, nous tombâmes férocement d’accord à son sujet. Voilà pour la petite histoire d’un cercle littéraire plus ou moins erdélisé… Bàv, rBl…
non, RM, mais des travaux apparentés, oui, dans le droit fil neurologique des travaux pionniers de Konrad, l’éthologue des oisons Merci pour l’info, je vais voir… Bàv, tchin.
Extrait de l’article d’Elisabeth Roudinesco dans Le Monde
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/06/elisabeth-roudinesco-dominique-pelicot-et-ses-coaccuses-ne-sont-pas-des-hommes-ordinaires_6378750_3232.html
(….)
Le plus grand des criminels pervers de l’époque médiévale était Gilles de Rais. Au XVe siècle, cet homme séquestrait de jeunes enfants enlevés à des familles paysannes pour leur faire subir des sévices terrifiants, notamment sexuels – il découpait leurs corps et les sodomisait pendant leur agonie. Mis en accusation par la justice ecclésiastique, puis par la justice séculière, Gilles de Rais a été excommunié, pendu et à demi brûlé avant d’être enterré.
(…)
(L’excentrique Robert Nye a commis un roman baroque assez terrifiant he Life and Death of My Lord Gilles de Rais (1990), non traduit comme la plupart de ses oeuvres.)
Clopine, il va falloir investir dans la machine agricole, la poésie c’est bien beau mais il semble que l’image ait plus d’un demi-siècle de retard. Certes la travail du laboureur même s’il est fécond demeure pénible mais plus pour les memes raisons.
Pour vos draps flétris, surement une influence du meme Apollinaire, Mai:
« Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières »
J’attends la fin promise de la guerre . Puck, la guerre aura permis à Poutine de vider avec le cynisme qu’on lui connaît ses prisons, d’une pierre deux coups.
3J, j’avais abandonné « Erasure F.ck », de P. Everett mais ai dévoré The Trees (Châtiment) en deux séances de lecture. A lire absolument. Il me semble qu’il se bonifie avec le temps.
BàV.
Pour en savoir plus:
Georges Bataille n’a pas songé à blanchir Gilles de Rais. Il l’aimait noir, abominable, fastueux et sot. Monstrueux? Oui, mais en cela, justement, proche.
Pierre Descargues, La Tribune de Lausanne
https://www.fayard.fr/livre/le-proces-de-gilles-de-rais-9782720201776/
Entre le Bien et le Mal, Gilles de Rais c’est une Jeanne d’Arc qui a mal tourné(e) !
@Bibi et ses fantasmes peaux rouges
Le crime n’est pas à l’origine du pays que vous avez conduit au ban des nations
Neil Young with Crazy Horse – Cortez the Killer (Live) (Official Audio)
JORIS-KARL HUYSMANS
L’ange noir de Jeanne
Afin d’écrire la biographie de Gilles de Rais, Durtal, le personnage principal de Là-bas, de J.-K. Huysmans (1848-1907), se livre à une enquête approfondie du satanisme à son époque : occultisme, messes noires, histoires d’incubes et de succubes… Des histoires parfois effrayantes, mais rien cependant de comparable aux sordides crimes commis, peu après la mort de Jeanne, par celui que ses contemporains surnommèrent Barbe Bleue ! Âmes sensibles s’abstenir…
« Eh bien, une question se pose ; que devient, que fait Gilles, après qu’elle fut capturée, après sa mort ? – Nul ne le sait. Tout au plus signale-t-on sa présence dans les environs de Rouen, au moment où le procès s’instruit ; mais de là à conclure, comme certains de ses biographes, qu’il voulait tenter de sauver Jeanne d’Arc, il y a loin !
Toujours est-il qu’après avoir perdu ses traces nous le retrouverons enfermé, à vingt-six ans, dans le château de Tiffauges.
La vieille culotte de fer, le soudard qui étaient en lui disparaissent. En même temps que les méfaits vont commencer, l’artiste et le lettré se développent en Gilles, s’extravasent, l’incitent même, sous l’impulsion d’un mysticisme qui se retourne, aux plus savantes des cruautés, aux plus délicats des crimes. (…)
De 1432 à 1440, c’est-à-dire pendant les huit années comprises entre la retraite du Maréchal et sa mort*, les habitants de l’Anjou, du Poitou, de la Bretagne, errent en sanglotant sur les routes. Tous les enfants disparaissent ; les pâtres sont enlevés dans les champs ; les fillettes qui sortent de l’école, les garçons qui vont jouer à la pelote le long des ruelles ou s’ébattent au bord des bois, ne reviennent plus. (…)
Combien d’enfants égorgea-t-il, après les avoir déflorés ? lui-même l’ignorait, tant il avait consommé de viols et commis de meurtres ! Les textes du temps comptent de sept à huit cents victimes, mais ce nombre est insuffisant, semble inexact. (…)
Toujours est-il que Gilles avoua d’épouvantables holocaustes et que ses amis en confirmèrent les effrayants détails.
A la brune, alors que leurs sens sont phosphorés, comme meurtris par le suc puissant des venaisons, embrasés par de combustibles breuvages semés d’épices, Gilles et ses amis se retirent dans une chambre éloignée du château. C’est là que les petits garçons enfermés dans les caves sont amenés. On les déshabille, on les bâillonne ; le Maréchal les palpe et les force, puis il les taillade à coups de dague, se complaît à les démembrer, pièces à pièces. D’autres fois, il leur fend la poitrine, et il boit le souffle des poumons ; il leur ouvre aussi le ventre, le flaire, élargit de ses mains la plaie et s’assied dedans. Alors, tandis qu’il se macère dans la boue détrempée des entrailles tièdes, il se retourne un peu et regarde par-dessus son épaule, afin de contempler les suprêmes convulsions, les derniers spasmes. Lui-même l’a dit : « J’étais plus content de jouir des tortures, des larmes, de l’effroi et du sang que de tout autre plaisir. »
Puis il se lasse des joies fécales. Un passage encore inédit du procès nous apprend que : « ledit sire s’échauffait avec des petits garçons, quelquefois avec des petites filles avec lesquels il avait habitation sur le ventre, disant qu’il y prenait plus de plaisir et moins de peine qu’à le faire en leur nature. » Après quoi, il leur sciait lentement la gorge, et l’on plaçait le cadavre, les linges, les robes, dans le brasier de l’âtre bourré de bois et de feuilles sèches, et l’on jetait les cendres, partie dans les latrines, partie au vent, en haut d’une tour, partie dans les fossés et les douves. »
(« Là-bas », Garnier-Flammarion, 1978)
*En octobre 1440, Gilles de Rais fut condamné à la pendaison et au bûcher par l’officialité de Nantes pour hérésie, sodomie et meurtres d’enfants.
Mon commentaire sur les mensonges de Clopine portait avant tout sur l’usage d’Amazon dont je me souviens très bien qu’elle avait avoué y passer commande.
Je reviendrai sur les draps flétris en détails un autre jour.
Tout à fait d’accord avec Paul Edel sur Rakuten et parfois Amazon dont j’use pour des épuisés. Derniers titres en date, quelques volumes de Jean Grenier pour qui j’ai le plus grand respect. Chose amusante, le livre que j’ai évoqué récemment, 94 euro chez Champion, 4,71 franco chez Momox est le théâtre oublié de Ghelderode.
Prose de téléphone.
c’est drôle… Michel Tournier, dans son roman Gilles et Jeanne, n’avait pas fait grand cas de cette dimension démoniaque du célèbre compagnon dévoué à la Pucelle. Qu’en déduire ?
Ayant récemment visité les ruines du chateau de Tiffauges au nord de la Vendée, l’échine parcourue d’un léger frisson pédophilique, je me souviens avoir plutôt associé Giles de Rais à Ezrebet Batory, la comtesse sanglante, plutôt qu’à Mme Roudinesco, dont les travaux historiques parfois fantaisistes ne m’ont jamais particulièrement transporté, ni toujours bien convaincu. –
A mes yeux, une intellectuelle médiatique un peu trop surfaite, mais bon ce n’est qu’une opinion qui n’engage que moij et en rien l’herdélie, pas plus d’ailleurs que notre amie étalie-caulerpa, i.e trottemenuetouchàtout@free.fr .
Bàv,
Ce n’est pas une question de qui est né le premier, mais de l’intelligence animale de Jazzi, et les ouvrages que j’ai mentionnés font référence à des travaux en ce sens.
Le paradoxe de la poule et de l’œuf est plutôt divertissant, même s’il peut sembler absurde, mais il est possible de trouver une explication sur le réseaux sans peine.
Jean Langoncet semble perdu dans l’idée de l’IA, ne sait-il pas ce que c’est ou est-il un maniaque typique ?
Je sais que cela manque de sens et cela me suffit pour identifier ses « productions » ; du moins ici
Aucun frisson quand on visite les ruines du château de Lacoste du divin Marquis, JJJ.
Je ne savais pas que des travaux avaient été fait sur mon intelligence animale !
@ rBL – Vous évoquez un excentrique Robert Nye… Mon sang n’a fait qu’un tour, moi qui ai toujours voué une immense admiration professionnelle à l’historien britannique Robert A. Nye, et notamment à ses deux célèbres bouquins qui firent date chez nous autres :
– « Masculinity and Male Codes of Honor in Modern France »
– « Crime, Madness and Politics in Modern France: The Medical Concept of National Decline »
…
Tout à coup,j’ai cru qu’il s’étatit gâché, un peu comme Ken Follett qui très tôt préféré troquer ses connaissances historiques solides en les injectant dans ses romans.
Mais non, ce n’est pas du tout le même. OUf. Bàv, –
il faut dire,jzmn, qu’avoir donné de la cantharide à une paysanne pour la bousculer un brin, y’avait pas de quoi faire frissonner le peuple, en dehors d’un Michel Onfray.
Anéfé…, pas de comparaison possible en matière de sexe et d’effroi, entre Tiffauges et Lacoste, comme aurait dit PQ, hein ! Bàv,
OKclopine,Chronologie et sources
petite oie existe depuis 1665 ; c’est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
vous vous êtes formée avec APOLLINAIRE;vous savez tout !pour les détails de la petite oie, voyez un dico un erdélien vous conseillera
Quand on voit tout ces fous qui gouvernent le monde, on se demande qui écrira, aujourd’hui, un éloge de la raison ?
Water closet a lu le journal ?
Non ?
Alors c’est très intéressant les langues se délient, mais pas comme sa muette.
je « pense » qu’on ne devrait pas parler de « mensonges » à propos de »littérature »;
LES NOUVEAUX CUMULARDS
En France, il y a des gens qui sont à la fois complotistes, antivax,
trumpistes, poutinistes et lepénistes. Tout pour plaire.
« En fin de compte, le parcours de Kamel Daoud questionne le rôle de l’écrivain exilé dans un monde où la littérature reste l’un des moyens les plus puissants pour rétablir une vérité, à condition que cette dernière soit en phase avec ceux qui continuent de vivre cette réalité. »
https://lematindalgerie.com/kamel-daoud-ou-la-complexite-dune-nouvelle-reconnaissance/
Et comme je le pressentais, tellement ses propos sont ultra vindicatifs, la réalité de K. Daoud est alternative. Tout juste bonne pour satisfaire le rn et la macronie.
La première page du NYT (qui porte une responsabilité dans ce qui s’est passé) est bien vue. Il est fascinant d’observer à quel point le Zeitgeist peut changer aussi brutalement après un événement qui était envisagé comme possible, mais dont la perception a posteriori paraissait nettement moins probable.
@Patrice Charoulet dit: à
LES NOUVEAUX CUMULARDS
En France, il y a des gens qui sont à la fois complotistes, antivax,
trumpistes, poutinistes et lepénistes. Tout pour plaire.
Pourrait-on dire, en creux, que les autres sont français ?
C’est l’heure du dîner. Et si on mangeait un sandwich ? Je vous propose l’oeuvre d’art suivante, un très bon sandwich à 30 € :
« Notons que pour s’offrir un jambon-beurre en France, il faut, en moyenne, débourser 3,04 € rapporte le site du Sirha Food, le salon spécialisé dans les métiers de bouche. Du moins pour un sandwich classique, aux antipodes de la proposition du chef star âgé de 39 ans, livrant une version composée d’une baguette à la farine de châtaigne, renfermant de la truffe noire du Périgord, du comté, du jambon de Paris en chiffonnade, des cornichons, et évidemment, du beurre. Des produits d’exception pesant lourd sur le portefeuille, à l’image de la truffe noire du Périgord, de saison entre décembre et février, vendue 1180 € le kilo pour un produit de 1re catégorie, apprend-on sur le site de la maison Truffière des Mérigots. De quoi, peut-être, justifier le prix du sandwich ? » Figaro
Personnellement, je suis très sandwich, comme Lord Sandwich qui ne voulait pas quitter sa table de jeu. Alors, il demandait à son butler de lui faire un sandwich. Et le butler suivait ses indications, et lui apportait la tranche de pain beurrée et recouverte de délicieux mets, qu’il engouffrait en continuant de jouer. Car c’est très embêtant de manger, quand on a autre chose à faire. Vous imaginez le temps perdu à réchauffer ceci ou cela ? Un sandwich permet de se sustenter en cinq minutes, sans bouger de sa table de jeu. Mes sandwichs préférés : à l’avocat eu au jambon italien, au fromage (du bon cantal), à la rosette de Lyon (excellent), à l’andouille (onéreux), etc., etc. Quand je vais au cinéma, je mange un sandwich. Dans les transports en commun, je lis, plutôt. Je ne mange pas dans le métro, je ne suis pas Zazie. Mais j’aime manger dans la rue. Le sandwich s’y prête. Je vais essayer le sandwich à 30 €. Après tout, ce n’est pas plus cher qu’un repas dans un mauvais restaurant. Aujourd’hui, tous les restaurants sont mauvais. Les cuisiniers prennent leur métier à coeur, mais trop, il se persuadent d’être de grands hommes, les derniers aventuriers. Pas du tout ! Donc, va pour un sandwich à 30 balles. Qui dit mieux ?
Il s’agit manifestement d’une faute de frappe, Jazzi.
***
Ainsi, selon JL, pour donner un ou deux titres, il faut passer par l’IA. Il ignore donc ce qu’est l’IA, ou alors erre dans le brouillard.
The Jimi Hendrix Experience – Purple Haze (Official Audio)
À propos de François Le Lionnais, FL, allez donc voir les pages vengeresses que Corti lui consacre dans ses Souvenirs. Vous ne le regretterez pas. MC
Abel Tiffauges, protagniste du Roi des aulnes, ce grand roman de Tournier, un patronyme qui ne doit rien au hasard… »La douche caca » de l’Abel, redimé par l’acte phorique du St Christophe, comme le St Julien de Flaubert embrassant le lépreux à la fin du conte.
Rick avait bien raison de citer Nate Cohn:
« Nate Cohn, says that either Harris or Trump could sweep all—that’s right, all—the swing states, because the margin is so minuscule…. »
De Roy Cohn à Nate Cohn, le trümp, toujours aussi déconnant…(comme Vercel avec son cap’taine)
« (DT will be) the first convicted criminal to occupy the White House (BBC radio 4) »
« Rien n’est plus certain que le fait que, dès la conclusion imminente de la paix et la réalisation de notre règlement intérieur, la prochaine guerre mondiale est en train de se décider. »
C’est à Musil, mais où ?
Après avoir été en Italie ciré les pompes de Meloni, Starmer se précipite pour écrire un message enamouré au nouveau maître de la Maison Blanche…
Naïdjel Ferâââge n’aurait pas fait mieux.
Qui de lui ou de Macron a été le premier à prêter allégeance au nouveau suzerain?
« cirer » plutôt
@ LES LANGUES SE DELIENT MAIS PAS COMME SA MUETTE…
ce qu’on comprend immédiatement du papier de ce journaliste Boumédiène, quand on fait l’effort de lelire jusqu’au bout, on y surprend un remarqauble parallélisme de la manière habituelle du fonctionnement caractériel de ma soeur. Derrière une prose qui donne le tournis, voilà un amoureux déçu par son frère-copain Daoud, devenu un traitre opportuniste dévoyé, parti prostituer le linge sale algérien chez l’ennemi colonial, au lieu de continuer à le laver sur place avec lui. Mais comme l’argument de l’aigri jaloux resté pur et sur place, -faute d’avoir pu ou su se réfugier lui-même en France pour meanceà sa vie-, est un brin court, il faut bien livrer d’autres biscuits en pâture aux abusés du traitre adulé par sa célébrité.Procédé classique : insinuer qu’en réalit,é le Daoud aurait toujours eu les yeux de chimène pour l’islam (soufi !!!… -confinant au radicalisme, sans doute !), tel jadis un vulgaire Cioran pour un Antonescu.
Et ma soeur d’en conlure : le roman de Daoud ne vaut rien sur le plan littéraire, il n’est qu’un pur produit de propagande propre à abuser les jobards de la germanopratie gallimardienne toujours désireuse de passer pour progressiste et de montrer la bonne voie au monde… Quoiqu’il en soit, notre justicière aura évité, par la grâce de sa remarquable intuition féminine, de se taper cette grosse merde du goncourt 24 au mitan de la daube de « rentrée » qu’elle s’est farcie, vraisemblablement pour aider ou concurrencer le passou sur le terrain de ses deux « premières salves »… Edifiant.
Bàv (10.29 p.m)
@ Et comme je le pressentais, la réalité de K. Daoud est alternative. Tout juste bonne pour satisfaire le rn et la macronie.
———–
mé non voyhons ! Il vise bin plus haut, ma bobine. Sera pas long à se hisser dans les cothurnes de Donald, si je ne me Tromple. Car sans lui, l’Algérie dévorée par l’islamisme radical pourrait bintôt entrer en guerre contre l’Amérique, ça va pas nous faire un pli, hein !
Quelques faits
Comment la guerre à Gaza a-t-elle affecté la capacité de l’UNRWA à aider les Palestiniens ?
Aide d’urgence : un coup dur
Avant la guerre :
On estimait que plus d’un million de réfugiés palestiniens vivaient dans une pauvreté absolue, ce qui signifie qu’ils ne pouvaient pas satisfaire leurs besoins alimentaires les plus élémentaires.
Les habitants de la bande de Gaza avaient du mal à faire face au blocus aérien, terrestre et maritime imposé par Israël depuis 15 ans.
Pour améliorer les conditions de vie, l’UNRWA apportait une aide alimentaire et médicale, ainsi que des transferts d’argent liquide.
Depuis la guerre :
La capacité de l’UNRWA à fournir une quelconque forme d’aide a été considérablement réduite. Cela n’est pas dû à un manque d’aide disponible, mais plutôt aux restrictions d’accès imposées par les autorités israéliennes, qui empêchent l’UNRWA de distribuer des fournitures.
Le chef de l’agence, Philippe Lazzarini, a indiqué en octobre de cette année qu’une trentaine de camions humanitaires entraient chaque jour dans Gaza, soit seulement 6 % de la quantité de fournitures commerciales et humanitaires autorisées avant la guerre.
Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), près de la moitié de la population ne dispose pas du minimum de 15 litres d’eau par personne et par jour pour boire, cuisiner et assurer son hygiène.
Soins de santé : sur un fil
Avant la guerre :
L’UNRWA fournissait des soins de santé primaires complets aux réfugiés palestiniens depuis plus de 60 ans.
Il y avait 22 centres de santé à Gaza, avec des cliniques et des laboratoires, des soins de santé maternelle personnalisés et des services de planification familiale.
Des conseillers psychosociaux étaient présents dans plusieurs écoles de Gaza et il y avait des cliniques spécialisées dans plusieurs centres de santé, pour aider les enfants à faire face à l’anxiété, à la détresse et à la dépression.
Depuis la guerre :
Les hôpitaux ont, à plusieurs reprises depuis le 7 octobre 2023, été pris pour cible par l’armée israélienne. Ces derniers jours, l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza est devenu une « zone de guerre assiégée », selon les termes d’Adele Khodr, une haute responsable de l’UNICEF. « Des nouveau-nés vulnérables et des enfants malades et blessés ayant besoin de soins intensifs sont tués dans des tentes, dans des incubateurs et dans les bras de leurs parents », a-t-elle déclaré mardi. « Le fait que cela n’ait pas galvanisé suffisamment la volonté politique de mettre fin à la guerre représente une crise fondamentale de notre humanité ».
L’agence a joué un rôle clé dans la campagne inter-agences de vaccination contre la polio, inoculant environ 560.000 enfants dans toute la bande de Gaza lors du premier cycle, et environ 545.000 lors du second cycle.
Des milliers de personnes restent cependant hors de portée, et les ordres de déplacement et les bombardements constants d’Israël ont entraîné de sérieux retards et obstacles.
L’UNRWA a néanmoins pu maintenir huit de ses centres de santé opérationnels, et malgré les conditions extrêmement dangereuses dans lesquelles ils doivent opérer – il y a eu plus de 500 attaques contre des travailleurs de la santé, des patients, des hôpitaux et d’autres infrastructures médicales – les équipes médicales de l’UNRWA ont quand même réussi à fournir environ 6,2 millions de consultations de soins de santé primaires au cours de l’année dernière (contre près de 2,6 millions l’année précédente).
Éducation : une année perdue
Avant la guerre :
Le programme éducatif de l’UNRWA à Gaza était le plus important de ceux gérés par l’agence, avec 284 écoles opérant dans 183 établissements scolaires dans la bande de Gaza, avec plus de 10.500 personnels éducatifs et environ 300.000 élèves inscrits.
Bien que l’UNRWA n’ait pas le mandat de modifier les programmes ou les manuels scolaires (ceux-ci relèvent de la souveraineté nationale), l’agence s’engage à garantir que ce qui est enseigné dans les écoles qu’elle gère respecte les valeurs et les principes de l’ONU.
Depuis la guerre :
L’UNRWA considère que les enfants de la bande de Gaza n’ont pas d’espace sûr pour apprendre mais, malgré les dangers, l’agence reste déterminée à offrir des opportunités éducatives et, en août, a lancé un programme visant à fournir des « espaces d’apprentissage » offrant un soutien de base, notamment des activités récréatives et d’apprentissage. Environ 9.500 enfants, dont 60 % de filles, ont bénéficié de ces initiatives, dans 36 abris dédiés à travers Gaza.
Près de 85 % des écoles de l’agence ont été touchées ou endommagées pendant la guerre, certaines à plusieurs reprises. Certaines ont été rasées, beaucoup ont été gravement endommagées. Beaucoup d’entre elles servaient d’abris aux personnes déplacées, dont de nombreux enfants, lorsqu’elles ont été touchées.
En conséquence, les enfants de Gaza n’ont terminé que six semaines des 38 semaines de l’année scolaire 2023-2024. Ils ont pratiquement perdu une année d’éducation.
Le développement économique « revient aux niveaux de 1955 »
Avant la guerre :
Depuis plusieurs années, l’UNRWA menait des programmes pour stimuler le développement économique en soutenant les entrepreneurs, en aidant les femmes à entrer sur le marché du travail et en autonomisant les personnes handicapées.
Un département de microfinance donnait aux personnes pauvres ou marginalisées la possibilité de créer des moyens durables de générer des revenus, en accordant des crédits à ceux qui autrement n’auraient pas accès aux prêts.
En 2020, l’UNRWA avait mis en place le Centre de services informatiques pour lutter contre le chômage, aider les réfugiés palestiniens à accéder aux opportunités du secteur numérique et à relancer leur carrière.
Depuis la guerre :
Ces initiatives et d’autres ont été gravement affectées par la guerre à Gaza. Selon un rapport de l’ONU publié fin octobre, le développement économique à Gaza et en Cisjordanie a reculé de près de 70 ans (soit l’équivalent des niveaux de juin 1955).
« Nos évaluations servent à tirer la sonnette d’alarme sur les millions de vies qui sont brisées et les décennies d’efforts de développement qui sont anéanties », a déclaré Rola Dashti, Directrice exécutive de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO).
Camps de réfugiés : attaqués
Avant la guerre :
Les programmes de l’UNRWA destinés à améliorer les conditions de vie des réfugiés palestiniens existaient depuis de nombreuses années, ce qui avait conduit à la construction de centaines de logements, ainsi qu’au développement d’installations d’assainissement et de drainage.
Depuis la guerre :
Les opérations militaires, les combats et l’escalade de la violence ont endommagé ou détruit environ 66% de tous les bâtiments de Gaza au cours de l’année écoulée, et ont dévasté les camps de réfugiés densément peuplés. 227.591 logements ont été touchés, selon les chiffres de l’ONU.
Le camp de réfugiés de Jabalia, par exemple, a été touché à plusieurs reprises par des frappes. En juin, l’UNRWA a fait état de scènes de dévastation « horribles » dans le camp, et en novembre de cette année, plus de 50 enfants auraient été tués dans des frappes qui ont rasé deux immeubles résidentiels abritant des centaines de personnes.
Les systèmes d’assainissement et de traitement des déchets sont au point de rupture. Lors d’une visite à Gaza le 5 novembre, Muhannad Hadi, le Coordonnateur résident des Nations Unies pour le territoire palestinien occupé, a décrit avoir vu des centaines de personnes sans accès à des toilettes et des rues couvertes d’ordures et d’eaux usées.
@ qui écrira, aujourd’hui, un éloge de la raison ?
-____
Un néo Didier Erasme, sans aucun doute. D’ailleurs, je me porte immédiatement candidate pour ce rôle à ma mesure (ou à celle de mon nègre), si Fayard veut bien me donner un substantiel à-valoir comme à Jordan, pour me lancer…
Bvfaire suivre la proposition par le canal Drouant, merci.
Pourquoi les démocrates n’ont pas gagné ?
Tout simplement parce qu’ils ont terriblement déçu.
Il n’y a ri3n d’autre à dire.
Pour moi, Trump n’est certainement pas, dans l’absolu, le président qui convient aujourd’hui pour les USA.
Ses affaires et ses fautes comportementales posent problème.
Mais Kamala Harris, et plus généralement un candidat démocrate, convenait encore moins en ces temps.
L’élection de Trump est avant tout une claque pour les démocrates américains.
Une faute.
Que nos démocrates en prennent de la graine sinon Marine Le Pen sera la prochaine présidente de la république française.
De l’air
Très bonne émission chez Augustin ce soir, dans sa grande librairie, Americaine, pour l’occasion, avec des échanges très apaisés, mais unanimes devant ce seisme culturel, civilisationnel, que constitue cette élection avec une conclusion sans appel et très forte de l’épouse de Paul Auster. Hatred has won.
Et puis Nathalie-Padme Amidala- Portman en guest star pour un moment de poésie
A Litany for Survival
BY AUDRE LORDE
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November 2024
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A Litany for Survival
BY AUDRE LORDE
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For those of us who live at the shoreline
standing upon the constant edges of decision
crucial and alone
for those of us who cannot indulge
the passing dreams of choice
who love in doorways coming and going
in the hours between dawns
looking inward and outward
at once before and after
seeking a now that can breed
futures
like bread in our children’s mouths
so their dreams will not reflect
the death of ours;
For those of us
who were imprinted with fear
like a faint line in the center of our foreheads
learning to be afraid with our mother’s milk
for by this weapon
this illusion of some safety to be found
the heavy-footed hoped to silence us
For all of us
this instant and this triumph
We were never meant to survive.
And when the sun rises we are afraid
it might not remain
when the sun sets we are afraid
it might not rise in the morning
when our stomachs are full we are afraid
of indigestion
when our stomachs are empty we are afraid
we may never eat again
when we are loved we are afraid
love will vanish
when we are alone we are afraid
love will never return
and when we speak we are afraid
our words will not be heard
nor welcomed
but when we are silent
we are still afraid
So it is better to speak
remembering
we were never meant to survive.
@aura évité, par la grâce de sa remarquable intuition féminine, de se taper cette grosse merde du goncourt 24
Tant que faire se peut, oui !
Sinon, pour oublier Kamel et son apocalypse incantatoire et nihiliste, une contre proposition, une Goncourt algérienne. Si! ( choix Goncourt de l’Italie 2017)
https://www.jeuneafrique.com/mag/472825/culture/nos-richesses-kaouther-adimi-letrangere/
Vu Voyage à Gaza 😳
Vu Au boulot de Gilles Perret et François Ruffin : ***************
Vous répondrai, Paul, sur Amazon, demain matin.
L’artiste plasticien Daniel Spoerri, l’inventeur du « Eat-Art », est mort
« Son regard unique sur l’art, à travers ses “tableaux-pièges” et ses assemblages inattendus, a su capturer l’instant, l’ordinaire et le surprenant. Son héritage restera une source d’inspiration et de réflexion singulière », a poursuivi l’institution.
« Artiste de la vaisselle sale »
le monde
Rions un peu
Wall Street termine à des niveaux record après l’élection de Donald Trump
“(…)Telsa s’est envolé. L’action du groupe, propriété d’Elon Musk, a décollé de 14,75%, portée par le soutien affiché par le milliardaire à Donald Trump durant sa campagne.
Le patron du constructeur de voitures électriques devrait d’ailleurs être récompensé par un poste dans le futur gouvernement, dédié à la réduction des dépenses publiques.(…)”
(Trump avait dénoncé durant la campagne “l’arnaque” des voitures électriques : “elles ne vont pas assez loin” … Observation digne de l’antenne d’Europe 1)
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