Raciste et sexiste ? M’enfin !…
Comme un air de déjà vu, cette « affaire Dany ». Bref rappel des faits : un an après l’avoir publié, Dupuis décide soudainement de retirer de la vente Spirou et la Gorgone bleue dessinée par Daniel Henrotin dit Dany et écrite par Yann. Ainsi, un grand éditeur de bande dessinée, filiale du groupe Media Participations, assume-t-il d’autocensurer la diffusion de l’œuvre d’un grand auteur de bande dessinée sous la pression des réseaux sociaux au motif que certaines planches seraient y jugées « racistes et sexistes » (qu’on en juge ici par les planches reproduites chez ActuaBD). L’album en question ayant été effectivement retiré de la vente, l’éditeur s’en est justifié dans un communiqué :
« Nous sommes profondément désolés si cet album a pu choquer et blesser. Cet album s’inscrit dans un style de représentation caricatural hérité d’une autre époque.
Plus que jamais conscients de notre devoir moral et de l’importance que représente la bande dessinée en tant qu’éditeur et plus largement le livre dans l’évolution des sociétés, nous prenons en ce jour la pleine responsabilité de cette erreur d’appréciation »
Il leur aura donc fallu un an pour s’en rendre compte et pour s’apercevoir que la BD est un art fondé notamment sur la caricature et la satire. On dira que c’est l’air du temps, cette façon de se coucher à la moindre indignation collective des réseaux portée par la pression de groupes et de communautés. L’auteur, âgé de 81 ans, avait quant à lui anticipé ces réactions. Lors de la réalisation même de son album, il avait montré planches et esquisses à son éditeur, lequel lui demanda de redessiner les femmes noires en raison de l’épaisseur de leurs lèvres. Le dessinateur s’y résigna, d’autant que pour le reste, il ne reçut que des félicitations de Dupuis. Quant aux accusations de sexisme, il les rejette en bloc au motif que, bien au contraire, les femmes y sont le moteur de l’action :
« Dans cette période de wokisme et de féminisme exacerbé, comme dans tous les mouvements, les extrémistes sont dangereux. Même chez Dupuis, il y a eu des réflexions un peu idiotes sur le fait que dessiner un homme entouré de nanas dans une piscine symbolisait la réussite. Mais cette séquence est une parodie de la vie de Donald Trump ! Cela dit, une piscine avec des jolies filles dedans, moi, ça ne me dérange pas du tout »
Et Dany d’ajouter, tant à propos des réactions à son Spirou et la Gorgone bleue qu’à celles suscitées par l’œuvre controversée du dessinateur Bastien Vivès :
« Le problème actuel, c’est qu’il y a toujours une minorité qui trouve quelque chose à redire face à tout geste artistique. Et les réseaux sociaux n’ont plus qu’à amplifier le mouvement, en démolissant un truc que ces gens ne connaissent même pas. »
Dans une critique de l’album incriminé, Didier Pasamonik avait déjà dressé l’inventaire de tout ce qui pouvait y être jugé provocateur par le politiquement correct édicté par la police de la pensée et susciter la controverse. Mais de là à l’annuler, les sensitive readers ayant désormais remplacé les bons pères de la presse catholique qui censuraient autrefois l’immoralité dans les cases et les bulles !
Le génial Franquin était le maître absolu de Dany. Ils eurent des relations amicales, bien que celui-ci appartint à la seconde génération des collaborateurs du Journal de Tintin alors que son maitre en était déjà parti. Il était paralysé par l’admiration qu’il portait au père de Gaston Lagaffe et du Marsupilami, de Modeste et Pompon et de Spirou et Fantasio, le créateur des Idées noires, véritable chronique sociale et politique. A qui ignorerait encore la singularité du génie de ce maitre revendiqué par tant d’auteurs de BD, on ne saurait trop recommander la lecture d’un ouvrage important qui parait ces jours-ci, une somme sur le sujet : Franquin et moi (236 pages, 32,50 euros, Glénat), un album richement illustré dans lequel Christelle Pissavy-Yvernault a rassemblé ses entretiens avec Numa Sadoul.
Critique, essayiste, comédien, interlocuteur privilégié de Hergé, Gotlib, Giraud/Moebius, Uderzo, metteur en scène de théâtre et d’opéra (mais il se présente plus volontiers comme « transmetteur » ce qui est la meilleure synthèse de ses activités), auteur notamment de Et Franquin créa la gaffe (1986), celui-ci avait entretenu un commerce permanent avec lui. Dans ce Franquin et moi, ses souvenirs sur « un certain âge d’or de la BD franco-belge » saison 2 ou 3 ou 4 (laissons cela aux historiens de la BD) rend nostalgique de la poésie de Spirou et du mordant de Gaston. Mais c’est bien la personnalité attachante, nerveuse, angoissée, cyclothymique de Franquin qui prend toute la place et c’est heureux, son agoraphobie, ses dépressions dont seul son personnage-exutoire de Gaston Lagaffe arrivait à le sortir, ses autocritiques permanentes à défaut d’une véritable critique bédéiste, sa conscience de n’être pas un grand coloriste, son souci de plausibilité pour le moindre de ses gags, sa sensibilité d’écorché, l’esprit juvénile de Spirou par rapport à celui révolutionnaire de Pilote, sa panne de Gaston à la suite de la perte du rythme peu avant sa mort, son hantise de la perspective d’être un jour incapable de dessiner… Sans oublier, au gré de ces « conversations avec un conversationniste », car c’est bien d’une double monographie qu’il s’agit, tout ce que l’on y apprend sur Numa Sadoul lui-même, les coulisses de ses rencontres avec les grandes signatures de la BD, les refus des éditeurs et les échecs (il espérait arriver au millième gag pour Gaston), la difficulté à une époque de s’imposer autrement que par le prisme de la pesante critique universitaire, son tempérament d’archiviste-bibliographe (une quête sans fin…). Quand on pense que Franquin dût lui-même subir des accusations de « sexisme » au motif que dans Le Nid des marsupilamis, sa journaliste Seccotine conduisait sa Vespa de manière désastreuse (nonobstant le que dans d’autres albums, des garçons conduisaient leur voiture tout aussi mal !)
Voilà qui me fait perdre le fil de mon billet et cet « air de déjà vu » évoqué en liminaire. Après la guerre, quand il entreprendra un travail de refonte (mise au format, mise en couleurs) avec Edgar Jacobs, Hergé transformera sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisera mais il le laïcisera : Tintin cessera de recommander son âme à Dieu. Il n’en demeure pas moins que dans les années 60, Tintin au Congo de même qu’Au pays des Soviets, étaient introuvables en librairie alors que 800 000 exemplaires du Congo avaient été écoulés. Casterman ne les rééditait pas, moins par peur des Africains eux-mêmes que par crainte d’une campagne d’opinion de l’intelligentsia tiers-mondiste. Dans une lettre du 26 juin 1963, Hergé implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient « »des noirs de fantaisie » », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. Il en voulait pour preuve les lettres admiratives de ses jeunes lecteurs africains et un article laudateur paru dans le No 73 de la revue Zaïre (2.12.1969) :
» Si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela« .
Au moment où cet article paraissait, Hergé n’en demandait pas moins à Casterman de remplacer « nègre » par « noir » à la case 8 de la page 31… » Affaire classée ? Pas vraiment. Car il y a quelques années encore, en France, en Belgique, aux Etats-Unis, il y eut des lecteurs pour exiger en vain devant les tribunaux le retrait pur et simple des librairies et des bibliothèques de Tintin au Congo. A l’occasion, le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France), constitué d’éminents intellectuels, publia le communiqué suivant à la suite de l’arrêt déboutant le plaignant : « Tout d’abord, il convient de juger les actes, et non pas les intentions. Le problème n’est pas de sonder le coeur et les reins d’un homme qui est mort depuis longtemps, le problème est de savoir si Tintin au Congo diffuse oui ou non un message raciste, encore aujourd’hui en 2012, ce qui est difficilement contestable. Que Hergé ait eu une «intention» discriminatoire n’est pas la question. Qu’il ait un effet raciste, voilà le problème. Par ailleurs, l’argument du contexte paraît tout à fait inquiétant. Désormais, à partir de ce jugement, n’importe qui pourra affirmer qu’il n’est pas raciste, antisémite, sexiste ou homophobe, en se cachant derrière le petit doigt de son «contexte». »
L’audience n’en fut pas moins édifiante, les demandeurs ayant fait valoir que « les Africains se ressemblent tous et ressemblent tous à des singes : les bouches des Noirs sont énormes, et prennent même parfois la moitié du visage ». A quoi Me Alain Berenboom, pour les éditions Casterman et la société Moulinsart, rétorqua que le grand rire nègre, les superstitions, le masque simiesque étaient des marqueurs de la présentation caricaturale du Noir, véhiculée par l’imagerie publicitaire et artistique de l’époque. Nombre d’images furent d’ailleurs produites à l’audience afin de rappeler le « bain colonial » dans lequel évoluait Hergé. Il fut donc question du langage petit nègre, de la tonalité colonialiste et raciste de certains dialogues, de la réputation de paresse dont l’album accablait les Noirs, de la manière néfaste de les présenter comme craintifs etc On invoqua donc en défense Montesquieu, Mark Twain, Chateaubriand, Balzac, Simenon, Voltaire, Flaubert, Hugo, le métisse Dumas, avant de convoquer à la barre des personnages aussi éminents Spirou, Fantasio, Tiger Joe, Tif et Tondu, Blondin et Cirage et de conclure :
« En France, la jurisprudence considère généralement que la fiction exclut le délit et reconnaît l’autonomie de la liberté de créer. »
A bon entendeur…, serait-on tenté d’ajouter. Hélas les temps changent. La tyrannie des réseaux sociaux, quoique souvent anonyme, est telle que les créateurs ont tendance à se réfugier dans l’autocensure. O tempora o mores !
(« Extrait de l’album incriminé et Ex-libris offert avec Spirou et la Gorgone bleue »)
1 363 Réponses pour Raciste et sexiste ? M’enfin !…
Moi, Trump je ne l’aime pas.
Par contre j’ai un petit faible pour Monsieur Patrice Charoulet. J’espère être son type de femme. I hope it is the case, comme dirait Monsieur Ploom, dont d’admire l’immense érudition.
Je ressemble fortement à la quatrième vignette. Voilà. Il est utile de donner toutes précisions utiles.
La Hollande n’est pas un pays c’est une entreprise. Welbeck
En tous cas c’est là que notre bon Descartes de la Haye a pu pétuner son shit à loisir et laisser libre cours à son bel esprit sous des ciels délavés, loin de l’arbitraire royal des Bourbons.Spinoza itou.
Vincent, lui,a pris le chemin inverse, témoignant du déclin irrémédiable des anciennes Provinces Unies, premières trafiquantes d’esclaves en Europe occidentale.
« la quatrième vignette »
Celle où l’on ne voit que les jambes et les fesses, Donna R-V ?
« d’éminents intellectuels » lol, pour une fois je vous rejoins Passou, la citation on dirait de la casuistique façon Tin mais je viens de me rendre compte qu’il a été viré du Cran (comme quoi ça m’intéresse) il a fait une Crozmarie lol mais ça ne change rien… on sent le débat d’idée au sein du mouvement lol Avec une idée fixe d’interdire on ne peut pas non plus penser bien loin
Monsieur Jacques Barrozi, il ne me semble pas vous avoir sonné. Mon sourire ressemble à celui de la quatrième vignette, qu’y puis-je ?
Je profite de cette réponse que je vous adresse pour vous signifier que je déteste votre oeuvre dans tout son ensemble. Elle ne vaut pas un caramel mou.
ola!des femmes quiétaient des hommes:étaient-ils sexistes?
https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/l-histoire-des-victimes-de-pompei-reecrite-par-des-analyses-adn_181971
« Mais ce Cran a -t-il quelque chose dans la tête ? ». Comme disait il y a quelques années votre serviteur…
ADN ancien (Pompéi)
Ce qu’étaient les relations entre les personnes ce ne sont que des conjectures, et alii, la seule chose certaine est le cosmopolitisme de l’empire (les restes examinés appartenaient principalement d’immigrants récents originaires de l’est de la Méditerranée).
principalement A DES immigrants
» la « mexicanisation » du pays »
https://www.youtube.com/watch?v=CyDTvQKUb8c
Pour changer
https://pbs.twimg.com/media/Gb3G8VUWQAAYg6B?format=jpg&name=large
Mais personne ne manifeste pour les Ouïghours et heureusement aucun Chinois n’est battu dans les rues…
les dentistes disaient qu’au lieu de chanter MEXICO, le chanteur chantait « mes chicots »!(sic)
« Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste
Publié le mardi 9 avril 2019
Populisme agressif, régression démocratique…, ce processus orchestré par l’indétrônable Benjamin Netanyahu est-il irréversible ? Un autre Israël est-il possible ?
Alors que l’Etat d’Israël s’apprête à vivre des élections législatives d’une importance capitale, les pères fondateurs du sionisme auraient pourtant bien de la peine à se retrouver dans l’actualité israélienne, marquée par les scandales à répétition et des polémiques d’une brutalité inouïe. Le grand artisan de ce détournement est Benjamin Netanyahu, en passe de battre le record de longévité de David Ben Gourion à la tête du gouvernement de l’État hébreu.
Comment cette main basse sur Israël s’accompagne aujourd’hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahu a choisi de s’appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n’hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu’à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes.
Une conférence enregistrée en janvier 2019.
Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po Paris, auteur notamment de Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste, La Découverte. »
On n’utilise pas le terme « pogrome » à toutes les sauces, comme de simples porte-voix du fascisme à la Netayahu.
Un pogrome c’est d’abord des morts et éventuellement ensuite des cochons qui bouffent les entrailles des cadaves comme dans chez Malamud.
Un pogrome, c’est quand on tue les gens chez eux.
Ici, c’est une attaque, une aggression, des violences contre des supporters de foot israéliens du Maccabi Tel Aviv (qui s’est pris 5 buts), et il n’y a pas de macchabées.
Les supoporters de foot sont des cons, d’Amsterdam, à Tel Aviv, en passant par Manchester, Paris, Bueno-Aires et Istanbul.
En 2016, les heurts entre supporters russes et anglais à Marseille ont fait 35 blessés, et personne n’a parlé de Guerre de Crimée, ni de porgrome.
Mal nommer le choses, disait Camus, c’est ajourter au malheur du monde qui va déjà assez mal comme ça, merci.
Avec des alliés comme ceux qui colportent les mensonges de Bibi & dse ses supporters, les Juifs du monde entier n’ont pas besoin d’ennemis.
@renato dit: à
Pour changer
Tout à fait, à Amsterdam les footeux fraternisent et chantent des chansons gaies en dansant
Paul Klee a peint un grand nombre de paysages, mais ils se réfèrent rarement à des sites de béton: dans l’art de Klee, le paysage est un endroit imaginaire, pas un lieu réel. Il ne s’agit pas de la reconnaissance de la localisation spécifique; les montagnes stylisées, les arbres ou les bâtiments suggèrent un principe, l’idée de « paysage ». En combinaison avec le contenu émotionnel des couleurs, une multitude d’interprétations possibles s’ouvrent qui peuvent être remplies par le spectateur individuel.
PAUL KLEE 1879 – 1940
Landschaft zwischen Winter und Frahling (Villenviertel)
Paysage entre l’hiver et le printemps (district résidentiel)
1935
ALBERTINA – Daverleihgabe Thomas Kirch Stiftung SbR, Munich, avec l’aimable, Peter Eltz, Salzbourg,
@azzi dit: à
Les fraises de Gaza
Les fraises Tagaza ?
… qu’il dirait le Schtroumpf zozoteur sur les ondes d’Europe 1
@jazzi
scusi ; non, Israël n’est pas le fruit de la « mauvaise conscience internationale », pas plus que l’Etat Palestinien ne doit le devenir
« Les fraises de Gaza
« Voyage à Gaza » de Piero Usberti.
Fruit de la mauvaise conscience internationale, l’état d’Israel est né en 1948 et a crû et prospéré à partir du slogan sioniste : « Un territoire sans peuple pour un peuple sans territoire ».
Quid des autochtones Palestiniens ?
Ceux-ci furent relégués sur une portion réduite à la bande de Gaza.
Une région de la Palestine constituée d’une bande de terre sablonneuse de 41 km de long pour une largeur de six à douze km, tirant son nom de sa ville principale, Gaza.
Entourés par Israël et l’Égypte, là vivent, entre le littoral et les barbelés, plus de deux millions d’habitants dont 70% de déplacés.
Après un premier documentaire intitulé « Un alto giorno », consacré à la ville de Turin, le jeune cinéaste Italo-Français Piero Usberti a pu passer trois mois à Gaza au printemps 2018, à l’occasion d’un échange culturel Italo-palestinien.
Il avait alors 25 ans et, voyageur étranger, il y rencontra de jeunes Palestiniens de son âge.
C’est dans cette zone d’inconfort, couloir entre l’Asie et l’Afrique, devenue la plus vaste prison à ciel ouvert, que l’idée de son second documentaire s’imposa à lui.
Filmant la beauté des paysages et des visages de ses interlocuteurs et recueillant leurs témoignages, à l’époque des manifestations pacifistes de la Grand Marche du Retour, le cinéaste emmagasina 45 heures de rushes dont il acheva le montage une semaine avant le 7 octobre 2023.
Tourné au présent, son « Voyage à Gaza », film éminemment politique et non moins esthétique, est devenu par la force de l’Histoire un film du passé.
Ouvrant sur l’enterrement du jeune photographe Yasser Mortaja, tué par les soldats israéliens, et accompagné à travers l’ensemble du territoire par Sara et Jumana, ainsi que par Mohanad et Mohammed, Piero Usberti nous donne à voir les conditions de vie de jeunes Palestiniens révoltés contre l’occupant colonialiste israélien, mais coincés aussi entre les pesanteurs religieuses et culturelles traditionnelles en usage dans leurs familles et reprises par le Hamas pour mieux assoir son autorité, ainsi que leur quasi impossibilité de s’échapper de cet enfer dont ils ont déjà la nostalgie avant même de s’en être évadés.
Seule respiration du film, la visite d’un vaste champ de culture de fraises bio, au sud de la bande de Gaza, qui met un peu de douceur dans un monde irrémédiablement brutal, où les ruines des villes dévastées, les corps mutilés et la mort sont omniprésents.
Dur dur d’être Palestinien aujourd’hui, notamment quand on est femme ou homosexuel, et qu’on rêve de liberté et de voir le monde au-delà des frontières !
Un film édifiant, et qui pourrait être totalement désespérant si nous n’avions pas à faire aux visages souriants et à la volonté déterminée des principaux protagonistes. »
et alii dit: à
racisme
Et alii, il existe aussi le vautour fauve dont un vient de refaire son apparition après deux cents ans d’absence.
Mais y aurait pas un couille-molle quelque part ?
@L’avortement s’est bien passé ?
Satisfaire aux enquêtes publiques et religieuses représentait un tel calvaire, que le divin enfant a fini par arriver avant le terme de la procédure
avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes.
La diaspora américaine a voté en masse pour Trump.
Et ?
Ma question n’avalise pas votre affirmation non étayée
Car l’ Amérique qui, à l’époque, inquiétait déjà Jean-Paul Dubois était peuplée de Trump.
Il y avait beaucoup de Trump. Ils ne s’appelaient pas Trump. Ils n’avaient pas son audience. Mais déjà ils disaient, pensaient les mêmes choses et se comportaient de la même façon. Peut-être pas avec la même violence verbale, mais quels que soient les Etats, il y avait toujours ce même fond de pensée sur les armes, le protectionnisme et le racisme.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/election-donald-trump-vue-jean-paul-dubois-amerique-m-effare-1126405.html
@La diaspora américaine a voté en masse pour Trump.
Pourriez-vous la situer ? New York ? Californie ? Texas ? Uniformément diffuse … ?
A tout le moins citer vos sources ?
Et selon vous, pour quelles raisons ? Pour « réduire en miettes » l’Iran ? Pour expulser les palestiniens de chez eux et faire des territoires occupés un Cuba des années 40 ? Autres ?
J’aime bien cette perspective qui serait conforme au droit international et à une « grande » Amérique : Trump ? Le genre de type à conduire les EU à faire de Gaza une riviera sans pareille, de la Cisjordanie un jardin agroécologique que le monde enviera et de Jérusalem Est la capitale de l’Etat de Palestine … Voilà un programme ambitieux Monsieur Musk … La levée de fonds est ouverte
Ce soir c’est morue.
Thon blanc
Comme tout le monde j’ai lu Houris
Mais non professionnelle, comme d’autres ici, de la chose littéraire je n’ai pas su comprendre ce qui fait la grandeur de ce livre unanimement reconnue par la critique, à commencer par les ‘sages » « de Drouant ;
E j’ai été déçue ; d’autant que j’attendais beaucoup de Kamel Doud dont j’avais beaucoup apprecié l’intelligence et les qualités de style de ses articles publiés en recueil il y a quelque temps temps
Kamel sait écrire ;sa prose est talentueuse et brillante ;lorsqu’il a quelque chose a raconter ,une scène a faire revivre, on a l’impression que les mots pour le dire viennent en force envahir son clavier ,au point qu’on regrette parfois qu’il y en ait trop
‘Tout cela ,allié a une grande intelligence, à une perception fine et documentée des réalités historiques ou politiques dont il parle ,fait un grand journaliste ,un grand reporter , mais ne suffit pas à faire un vrai romancier .
La lecture de Houris m’a fait penser à un autre roman « Nocturne Indien « de Tabucchi et à deux films « Alice dans les villes » et « Orfeo negro » , trois œuvres dans lesquelles l’histoire racontée et les personnages qui la vivent ne sont pas très vrais, manquent de consistance ;ils ne sont en fait pour ces auteurs que des prétextes pour nous faire découvrir à travers leur regard des mondes et des évènements ,qu’ils ont installés dans le fil de l’histoire racontée; comme si l’auteur était un peu indiffèrent a la trame romanesque qu’il tisse ,parce que son vrai sujet est ailleurs :ce sont es multiples facettes de l’inde pour Tabucchi ;la dureté de l’univers urbain dans l’Europe industrielle , pour Wim Wenders , le Brésil des favellas avec son carnaval violent ,son vaudou et sa misère bureaucratique pour Ophuls
C’est quefait me semble -t-il Kamel Daoud avec les horreurs des années de guerre civile en Algérie ; Car j’ai eu l’impression que ce qu’il nous livrait au fil d’une narration sans grande consistance, était une suite de reportages brillants violents et flamboyants sur un sujet qui lui tient à cœur, mais pas le vrai roman historique que cela aurait pu être si le personnage principal et son récit ne relevaient pas autant de l’artifice
Sans doute ce livre était -il nécessaire, pavé dans une mare trop tranquille ;document de grand qualité sur une histoire délibérément et scandaleusement ignorée ; pour Kamel Daoud le cri d’un homme déchiré par l’amour douloureux qu’il porte à une patrie qui le rejette ; il fera du bien aux Algériens , surtout adoubé du Goncourt ;mais je ne sais si comme roman il fera date dans la vie littéraire
On peut en effet, préférant le journaliste et l’essayiste, très légitimement en douter, Rosanette.
Ben ouais, moi aussi, les quatre vignettes mises en ligne par notre hôte ne me disent qu’une seule chose : c’est que si, au hasard d’une librairie, j’ouvrais une bd et que je tombais dessus, je refermerais le livre aussitôt, tant tout est… Enfin, toutes les conneries que les mecs déversent sur les femmes, bref. Mais attention, je veux bien croire qu’un procès de « racisme », en la matière, est débile, hein. C’est juste que je me demande toujours comment des créateurs peuvent, sans sourciller, continuer à creuser des sillons qui ont déjà tout donné, sans discernement. Je veux dire, le côté « commercial » de l’entreprise est ici, rien que dans le dessin, aisément discernable. Cette bd s’adresse à de braves pépères nostalgiques de leurs enfances, de la semaine de Suzette, du journal de Spirou : et si un procès devait être intenté, ce ne serait pas, à mon sens, celui du racisme, mais celui de l’absence totale de talent. Faire de la bd exactement comme moi je fais de la cuisine, je veux dire en ouvrant un livre et en suivant la recette, c’est inoffensif, et qu’est-ce que les crêpes de Maman étaient bonnes, quand j’avais huit ans. Mais qu’on ne parle pas de création, c’est tout. Juste l’application nostalgique d’une recette. Si vous voyez ce que je veux dire.
Bismarck en 2024 … si peu américain, si peu français, si con et si fier de l’être
(j’aime Mr. Short ; je l’imagine écoutant Villiers sur Europe 1 et se noyant de plaisir dans l’Histoire de France. Un pur, le gonze)
Anouar Benmalek, premier écrivain arabe à consacrer un roman à la destruction des Juifs d’Europe, ‘Fils du Shéol’, a écrit avec ‘L’Amour au temps des scélérats’ un ouvrage sur la Syrie qui mérite autant d’être lu que le Houris de Kamel Daoud.
Kamel Daoud doit,lui, exorciser ses démons. Comme on le comprend, confortement installés que nous sommes dans nos douillettes demeures.
Yom, Celebration
https://www.youtube.com/watch?v=7Wmr3ywlBvo
J’aurais dû mettre des guillemets à « créateurs », et parler plutôt de bons commerçants. Vous allez me dire qu’il en faut… Ben, comme d’hab’, s’il est vrai que le commerce est une échappatoire aux conflits entre humains, vu que, si tu veux vendre et si je veux acheter, faut qu’on se cause plutôt que s’entretuer, on pourrait rêver à d’autres rapports entre humains. Entre hommes et femmes, tenez, pour commencer, pourquoi pas…
On peut dire que mes rêves ne sont qu’optimisme. Mais j’ai entendu ce matin, sur France Cul, une phrase attribuée à Monnet, père de l’Europe : « Optimiste, non. Mais déterminé, oui ».
Vous allez me dire qu’en matière de lutte contre le capitalisme, Monnet (si bien nommé : Monnet, money !), c’est pas le mieux placé. Mais si on l’écoute en tant que type qui voulait éradiquer les nationalismes guerriers, ben oui, alors, on peut partager sa détermination.
A mon sens, hein, comme d’hab’. Et si on songe qu’aujourd’hui, le trumpisme, cette trompette du capitalisme, creuse précisément le nationalisme… Ben oui, je ne suis pas optimiste. Mais déterminée dans ma résolution. Cette simple phrase de Monnet m’a, sinon consolée, du moins ancrée dans cette conviction, qu’on peut toujours lutter, même un pied dans la tombe. Et que, peut-être, on n’a pas le choix. Priez donc pour que je ne cède pas… (puisqu’un choix est toujours possible, même quand on ne l’a pas. La phrase du Parrain (je vais te faire une offre que tu ne peux pas refuser), je la réfute absolument. Mieux vaut la fuite, ahaha. Quitte à !!!
Incidemment, l’adresse mail de MS contient la date de naissance de Jeanne la Pucelle, pour de vrai ; l’homme a des convictions ou il ne serait pas un homme à part entière
Gaza : Trump ; Daoud
Gaza ; Daoud ; Trump
Trump ; Gaza ; Daoud
Daoud ; Gaza ; Trump
Daoud ; Trump : Gaza
Trump ; Daoud ; Gaza
Je sais pas trop quel est le tiercé idéal chez les erdéliens de cette semaine, m’enfin je sens que ça s’est polarisé là dessus. Vitement qu’on passe à autre chose, – en général l’arrivée d’un nouveau bifton fait bouger les lignes, mais pas tant que ça. Très vite, le syndrome de Diogène reprend ses droits. Je sors préparer mon wikène. Bàv,
Pour continuer sur l’assonance, les trompettes trumpistes sont… Bouchées. Et ça ne donne pas du Miles Davis, plutôt des sacs à vomi. Le truc, c’est qu’elles ne le savent pas elles-mêmes. Oh, comme concluait Balzac dans ces « mémoires de deux jeunes mariées » absolument intemporelles, « qu’on amène mes enfants près de moi ». Eux seuls, peut-être ?
] Kamel Daoud doit,lui, exorciser ses démons. Comme on le comprend,
C’est ce qui compte le plus à mes yeux et à quoi j’adhère. Quant au reste, hein, littérature, journalisme…., un genre pseudo débat total bateau et HS. M’enfin, si c’est ce qui permet d’échanger des impressions erdéliques, étonnez-moi pas, Benoit.
Personnellement, je ne connaissais pas Quincy Jones.
@@L’avortement s’est bien passé ?
Disons que ce fut un accouchement dans la douleur. Une délivrance psychosomatique…
Comme « tout le monde » j’ai voulu savoir qui avait égorgé qui.
Pour l’histoire, ou une enquête journalistique, c’est pas dans ce roman qu’il faut la chercher,
Enfin, tout cela survolé, « comme tout le monde », au supermarché.
Mais cela permet effectivement de se remettre en mémoire certains épisodes tragiques de cette guerre civile, que nous connaissons mieux: les moines de Tibjirine, les orages du vol Air France à Marignane, etc.
Moines de Thibirine
Des hommes et des dieux
Rosanette, vous nous donnez un bel exercice de lecture personnelle . Perso, j’ai trouvé que cette femme a demi égorgée et enceinte parle faux ,et cette prose ne frappe par un coté artificiel parfois bien embarrassé, avec des embardées lyriques bizarres.Il faut dire que le sujet, cette guerre civile atroce, est écrasant et le courage de Daoud impressionnant. Je comprends les jurés séduits par texte qui attirait l’attention sur une zone de silence historique très perturbante dans l’histoire de cette Algérie qu’il aime et qui le lui rend bien mal en le censurant. .Son courage, son chagrin sont émouvants, dommage que le traitement littéraire reste imparfait.
The Band – When I paint my masterpiece
Les orages…
Les otages.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prise_d%27otages_du_vol_Air_France_8969
Traduction DeepL de l’article de David Brooks (commentateur au NYT, un des deux que je lis régulièrement. Le style de l’article le décrit bien). Autre bons articles, Ross Douthat (NYT), un des rares ayant vu juste « avant », Maureen Dowd (WJS). Le livre de Peter Turchin rend cette élection évidente.
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère politique. Depuis une quarantaine d’années, nous vivons à l’ère de l’information. Ceux d’entre nous qui appartiennent à la classe cultivée ont décidé, avec une certaine justification, que l’économie postindustrielle serait construite par des gens comme eux, et nous avons donc adapté les politiques sociales pour répondre à nos besoins.
Notre politique d’éducation a poussé les gens vers la voie que nous suivions – des universités de quatre ans – afin qu’ils soient qualifiés pour les « emplois de l’avenir ». Pendant ce temps, la formation professionnelle dépérissait. Nous avons adopté une politique de libre-échange qui a déplacé les emplois industriels vers des pays à faible coût à l’étranger, afin de pouvoir concentrer nos énergies sur des entreprises de l’économie de la connaissance dirigées par des personnes possédant des diplômes de haut niveau. Les secteurs de la finance et du conseil se sont multipliés tandis que l’emploi dans l’industrie manufacturière s’est réduit comme peau de chagrin.
La géographie a été jugée sans importance – si le capital et la main-d’œuvre hautement qualifiée voulaient se regrouper à Austin, San Francisco et Washington, peu importait ce qu’il advenait de toutes les autres communautés laissées pour compte. Les politiques d’immigration ont permis aux personnes hautement qualifiées d’accéder à une main-d’œuvre faiblement rémunérée, tandis que les travailleurs moins qualifiés ont dû faire face à une nouvelle concurrence. Nous nous sommes tournés vers les technologies vertes, privilégiées par les personnes qui travaillent dans le domaine des pixels, et nous avons désavantagé les personnes travaillant dans l’industrie manufacturière et les transports, dont les moyens de subsistance dépendent des combustibles fossiles.
Ce grand bruit de succion que vous avez entendu était la redistribution du respect. Les personnes qui gravissaient les échelons académiques recevaient des accolades, tandis que les autres devenaient invisibles. La situation était particulièrement difficile pour les garçons. Au lycée, deux tiers des élèves faisant partie des 10 % des meilleurs élèves de la classe sont des filles, tandis qu’environ deux tiers des élèves faisant partie du décile inférieur sont des garçons. Les écoles ne sont pas conçues pour favoriser la réussite des garçons, ce qui a des conséquences personnelles tout au long de la vie et, aujourd’hui, nationales.
La société a fonctionné comme un vaste système de ségrégation, élevant les plus doués sur le plan académique au-dessus des autres. En peu de temps, le fossé des diplômes est devenu le gouffre le plus important de la vie américaine. Les diplômés de l’enseignement secondaire meurent neuf ans plus tôt que les personnes ayant fait des études supérieures. Ils meurent six fois plus souvent d’une overdose d’opioïdes. Ils se marient moins, divorcent davantage et sont plus susceptibles d’avoir un enfant hors mariage. Ils sont plus susceptibles d’être obèses. Une étude récente de l’American Enterprise Institute a révélé que 24 % des personnes ayant obtenu un diplôme de fin d’études secondaires au maximum n’ont pas d’amis proches. Ils sont moins susceptibles que les diplômés de l’enseignement supérieur de fréquenter les espaces publics ou de rejoindre des groupes communautaires ou des ligues sportives. Ils ne parlent pas le bon jargon de la justice sociale et n’ont pas les croyances luxueuses qui sont les marqueurs de la vertu publique.
Les gouffres ont conduit à une perte de foi, une perte de confiance, un sentiment de trahison. Neuf jours avant les élections, j’ai visité une église chrétienne nationaliste dans le Tennessee. Le culte était illuminé par une foi authentique, il est vrai, mais aussi par une atmosphère corrosive d’amertume, d’agressivité, de trahison. Alors que le pasteur parlait des Judas qui cherchent à nous détruire, l’expression « monde sombre » m’est venue à l’esprit – l’image d’un peuple qui se perçoit comme vivant sous une menace constante et dans une culture de méfiance extrême. Ces gens, et beaucoup d’autres Américains, n’étaient pas intéressés par la politique de la joie que Kamala Harris et les autres diplômés de l’école de droit proposaient.
Le parti démocrate a une mission : combattre les inégalités. Un gouffre d’inégalités s’est creusé sous leur nez et, pour une raison ou une autre, de nombreux démocrates ne l’ont pas vu. Nombreux sont ceux qui, à gauche, se sont concentrés sur l’inégalité raciale, l’inégalité entre les sexes et l’inégalité du L.G.B.T.Q.. Je suppose qu’il est difficile de se concentrer sur l’inégalité des classes lorsque l’on a fréquenté une université dotée de plusieurs milliards de dollars et que l’on fait de l’écoblanchiment et des séminaires sur la diversité pour une grande entreprise. Donald Trump est un monstrueux narcissique, mais il y a quelque chose de bizarre dans une classe éduquée qui se regarde dans le miroir de la société et ne voit qu’elle-même.
Alors que la gauche s’est orientée vers l’art de la performance identitaire, Donald Trump s’est lancé à corps perdu dans la guerre des classes. Son ressentiment à l’égard des élites de Manhattan, né dans le Queens, s’accorde comme par magie avec l’animosité de classe ressentie par les populations rurales de tout le pays. Son message était simple : Ces gens vous ont trahi, et en plus, ce sont des crétins.
En 2024, il a construit ce que le Parti démocrate avait tenté de construire : une majorité multiraciale et ouvrière. Son soutien a fait un bond parmi les travailleurs noirs et hispaniques. Il a enregistré des gains étonnants dans des endroits comme le New Jersey, le Bronx, Chicago, Dallas et Houston. Selon les sondages de sortie des urnes de la NBC, il a gagné un tiers des électeurs de couleur. Il est le premier républicain à remporter la majorité des voix en 20 ans.
Il est évident que les démocrates doivent se remettre en question. L’administration Biden a essayé de courtiser la classe ouvrière avec des subventions et des mesures de relance, mais il n’y a pas de solution économique à ce qui est avant tout une crise de respect.
Certains à gauche diront que Trump a gagné à cause du racisme, du sexisme et de l’autoritarisme inhérents au peuple américain. Apparemment, ces gens-là adorent perdre et veulent recommencer encore et encore.
Le reste d’entre nous doit regarder ce résultat avec humilité. Les électeurs américains ne sont pas toujours sages, mais ils sont généralement sensés, et ils ont quelque chose à nous apprendre. Ma première pensée est que je dois réexaminer mes propres a priori. Je suis un modéré. J’aime que les candidats démocrates se rapprochent du centre. Mais je dois avouer que Harris l’a fait de manière assez efficace et que cela n’a pas fonctionné. Peut-être que les démocrates doivent adopter une rupture à la Bernie Sanders – quelque chose qui mettra les gens comme moi mal à l’aise.
Le parti démocrate peut-il le faire ? Le parti des universités, des banlieues aisées et des centres urbains branchés peut-il le faire ? Eh bien, Donald Trump a détourné un parti corporatiste, qui ne semblait pas être un véhicule pour la révolte prolétarienne, et a fait exactement cela. Ceux d’entre nous qui font preuve de condescendance à l’égard de Trump devraient se sentir humbles – il a fait quelque chose qu’aucun d’entre nous n’aurait pu faire.
Mais nous entrons dans une période d’eaux vives. Trump est un semeur de chaos, pas de fascisme. Au cours des prochaines années, un fléau de désordre s’abattra sur l’Amérique, et peut-être sur le monde, ébranlant tout. Si vous détestez la polarisation, attendez de connaître le désordre mondial. Mais dans le chaos, il y a la possibilité d’une nouvelle société et d’une nouvelle réponse à l’assaut politique, économique et psychologique de Trump. Ce sont les temps qui mettent à l’épreuve l’âme des gens, et nous verrons de quoi nous sommes faits.
« Son courage, son chagrin sont émouvants? »
Ouin ouin.
Pouvoir le dire bout de 70 pages, c’est bien là que cette lecture s’est arrêtée? c’est beau, c’est peut-être pas très pro, mais c’est larmoyant à souhait.
J’aime bien le Diogène, 3J, surtout son dialogue avec Alexandre « le grand » (qui mit un doigt cans l’Indus)
Alexandre: Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai.
Diogène : Ôte-toi de mon soleil.
Repris par les Stones dans Get Out of My Cloud.
Je biche car mon ancien Cocac-adjoint en Inde vient de m’envoyer pour relecture avant publication la transcription de l’entretien que nous avions eu avec ses étudiants de Master 2 d’études théâtrales à Bordeaux Montaigne où il est Maitre de conférence.
Toute fin d’une discussion qui dura 2 bonnes heures…
« L’action culturelle dans les alliances françaises : l’École nomade du Théâtre du Soleil à Pondichéry »
(…)
Lui: Une dernière chose cependant, qui marque les limites du projet, car, contrairement à ce que nous avions pu espérer, ce spectacle ‘Une Chambre en Inde’ ne sera jamais joué en Inde du fait même qu’il dénonce avec force et sans ambiguïté possible le nationalisme à l’œuvre dans ce pays. Comment vis-tu rétrospectivement d’avoir contribué à ce que le Théâtre du Soleil vienne travailler en Inde, y invente un spectacle nourri par le Terukkuttu, et de constater que pourtant, une fois encore, aucun Indien ne pourra voir ce spectacle du Théâtre du Soleil sur le sol indien ?
MOI: Je crois que cela en dit plus sur l’Inde que sur le théâtre. L’Inde est un pays qui a changé de nature, qui s’est fermé, s’est replié sur ce qu’il considère comme étant son identité. Paradoxalement, ça met l’Inde encore dans une position d’infériorité. À l’époque coloniale, les cotonnades indiennes étaient remplacées par des vêtements de coton qui venaient d’Angleterre. Les Indiens étaient dépossédés du produit de leur travail. Désormais, l’Inde se dépossède elle-même de sa capacité à apprécier le regard que les autres portent sur elle. C’est en ce sens-là, que je me dis que c’est un pays qui n’a pas bougé depuis 1947 et son indépendance, qui reproduit les mêmes schémas. Se priver de la possibilité de voir ce spectacle en Inde, c’est dramatique. Ça prouve bien que la parole est interdite alors que ce n’est certainement pas une parole anti-indienne, loin de là, car Ariane est absolument amoureuse et admirative de ce pays. C’est comme si nous étions condamnés à prendre de l’Inde sans jamais pouvoir lui rendre tout ce que l’on voudrait lui donner.
LUI: (en grande partie à l’origine du projet côté ambassade/Institut français).
en français, en chiffres et en graphiques, quelques éléments utiles sur les élections américaines, les motivations possibles des électeurs, la couverture médiatique, l’inversion du soutien majoritaire de la presse (de fidèle alliée des Républicains à championne des Démocrates) et des caractéristiques des clientèles respectives des partis (en termes de niveau d’études et de revenus, et de l’amélioration ou dégradation récente de leur situation financière) :
Contente de voir que Paul Edel a apprécié Ann d’Angleterre de Julia Deck, dont j’avais parlé fin août (pour dire tout le bien que j’en pensais).
https://larepubliquedeslivres.com/rentree-litteraire-deuxieme-salve/comment-page-2/#comment-1404436
Il me reste seulement à ajouter que ce livre, qui relève d’un autre genre que les ouvrages précédents de J. Deck, partage cependant avec eux (et « explique ») une caractéristique importante de leur construction et de son écriture : l’importance essentielle de la perspective. Une grande attention au point de vue est requise car la fiabilité des narrateurs est incertaine (ambiguïtés suivies d’effets de surprise déclenchent dans les dernières pages l’envie de reprendre les romans — ou ce récit — depuis le début lorsque l’on s’est laissé embarquer par l’histoire, les personnages et leur logique à laquelle on a « naturellement » adhéré). Certes, c’est « étudié pour », mais la démarche n’est pas gratuite ou seulement ludique (même si l’on s’amuse souvent beaucoup en cours de route). (Elle souligne elle-même la parenté avec les mécanismes du roman policier et rend hommage à Ruth Rendell dans Ann d’Angleterre. Il y a aussi le précédent du roman Emma de Jane Austen, qu’elle a lue.)
Viviane Elisabeth Fauville, son premier roman, en était un exemple remarquable mais c’est vrai de tous les autres.
en français, en chiffres et en graphiques, quelques éléments utiles sur les élections américaines, les motivations possibles des électeurs, la couverture médiatique, l’inversion du soutien majoritaire de la presse (de fidèle alliée des Républicains à championne des Démocrates) et des caractéristiques des clientèles respectives des partis (en termes de niveau d’études et de revenus, et de l’amélioration ou dégradation récente de leur situation financière) :
le lien ne passe pas
Il faut aller sur le site de e l u c i d ou sur celui de L e s C r i s e s — l’article est en libre accès
Contente de voir que Paul Edel a apprécié Ann d’Angleterre de Julia Deck, dont j’avais parlé fin août (pour dire tout le bien que j’en pensais).
https://larepubliquedeslivres.com/rentree-litteraire-deuxieme-salve/comment-page-2/#comment-1404436
Il me reste seulement à ajouter que ce livre, qui relève d’un autre genre que les ouvrages précédents de J. Deck, partage cependant avec eux (et « explique ») une caractéristique importante de leur construction et de son écriture : l’importance essentielle de la perspective. Une grande attention au point de vue est requise car la fiabilité des narrateurs est incertaine (ambiguïtés suivies d’effets de surprise déclenchent dans les dernières pages l’envie de reprendre les romans — ou ce récit — depuis le début lorsque l’on s’est laissé embarquer par l’histoire, les personnages et leur logique à laquelle on a « naturellement » adhéré). Certes, c’est « étudié pour », mais la démarche n’est pas gratuite ou seulement ludique (même si l’on s’amuse souvent beaucoup en cours de route). (Elle souligne elle-même la parenté avec les mécanismes du roman policier et rend hommage à Ruth Rendell dans Ann d’Angleterre. Il y a aussi le précédent du roman Emma de Jane Austen, qu’elle a lue.)
Tristan Leperlier, Algérie, les écrivains dans la décennie noire
https://shs.cairn.info/revue-questions-de-communication-2020-1-page-426?lang=fr
« Comme tout le monde j’ai lu Houris »
Pas moi Rosanette.
Au fait, le dieppois va être content: l’Académie a terminé son dictionnaire.
@ tout cela survolé, « comme tout le monde », au supermarché.
ma soeur s’est sentie visée… Elle qui se foutait de la gueule d’Ernaux… Comment accorder le moindre cradit à cette pauvre créature ?…
Au vu du message de rozanette un peu mieux argumenté, je salue Paul Edel qui argumente un peu plus, un propos que je mets vraiment à son crédit…
Quant à la haine habituelle de ma soeur, entre nousj hein !… on sait ce qu’elle vaut. Tjs les réactions « attendues » de la perverse narcissique entendant contrôler un monde qui lui échappera tjs, ce qui la fait enrager… Et tjs ce silence de Passoul qui ne lui vient pas en aide !
Clopine , vous parlez comme les féministes parodiées par Bretecher,…. En fait , vous devenez un de ses personnages. C’est frappant. MC
@Les orages…
Les otages.
Ce sont bien des gendarmes (armée française) qui ont été tués et qui ont donné l’assaut pour libérer les otages des mains des extrémistes ; ce n’était pas à Jérusalem le 7 novembre 2024 mais à …
cette femme a demi égorgée et enceinte parle faux
Pas lu ce livre mais à ceux qui l’ont lu, n’est-il pas une métaphore de ce pays qui ne veut( ne peut pas) parler à ses enfants de cette décennie de crimes? Je me demandais si les hommes ralliés alors à la cause islamiste ont été jugés pour ce qu’ils ont commis ou si c’est comme au Rwanda qui compte en sa population, connus ou non, des génocidaires et ainsi ayant été jugés ou pas.
Le culte était illuminé par une foi authentique, et mon cul, c’est du poulet.
Aura-t-on ce genre de discussion en Israël dans trente ans ? J’en doute …
Bon, soyons un peu plus prolixe. Le culte est illuminé par une scène théâtrale, n’en parlez pas à Hitler, pas besoin de lui expliquer, il avait bien compris. Et la foi est juste absolument l’inverse de l’authentique, car c’est en fait de religion qu’il s’agit. M’enfin, je dis ça, je dis rien.
@ vous enkulez trop de mouches à la fois, CT, avec vos propos bécassins sur les vignettes de la vieille BD mise à l’écran… Il faut arrêtger unn brin, quoi ! « Optimiste non, mais déterminé oui »… OK, mais pas la peine d’en faire une tartine sur Jean Monnet. Bien sûr, il y a de phrases qui se mettent à nous parler, soudain. On les fait alor immédiatement siennes… Mais de là à s’en excuser pour nous dire d’où et de chez qui elles sont extraites, non, laissez aux autres le soin d’en dire quelque chose…
Tout le monde fait du copié-collé à sa sauce aujourd’hui… Quand vous aurez une sentence propre censér décrire l’état présent de vos pensées, on n’ira pas douter de sa légitimité… (sauf pour vous emm…). On saura tout de suite ou non si elle est vôtre. Moij, c’est ce que je pene. Tout le monde, jusqu’aux simples mâtins parmi les cultureux, recycle ses fleurs, amen.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclamen
Bàv,
. Vitement qu’on passe à autre chose,
oui, j’attends de voir comment Trump va s’y prendre pour honorer sa promesse de mettre extemporanement fin à la guerre en Ukraine sans leser ce pays. En attendant et avant meme que les USA renforce les mesure de protectionnisme l’Europe économique et industrielle boit la tasse.
ma soeur s’est sentie visée… Elle qui se foutait de la gueule d’Ernaux…
Déjà, abandonne cette familiarité; occupe toi plutôt de ta sœur.
Pour le reste , je reste propriétaire de mes opinions. Et oui, Monsieur Daoud s’est bien vengé.
Ariane M. eut toujours beaucoup d’élans et de foi crétifs… Elle n’en aura pas toujours été bien récompensée. Mais, de son hâvre de Montrouge ou du TDs de Vincennes, elle repartira toujours à l’assaut du monde pour y produire le meilleur de ce que toutes les cultures du monde ont pu laisser de traces positives (fugitives ou persistantes) à l’humanité dans son ensemble. Merci pour elle(s), ce talent inestimable.
@ abandonne cette familiarité (sic)
Pour quelqu’une qui tutoie les gens avec autant de mépris, cette injonction comminatoire est plutôt piquante.
« Çavitri » dans « Poèmes saturniens » (1866) c’est une parodie.
Il y a un Verlaine farceur. Parce que « Le Pinson d’Emilie » (« Dédicaces » 1890 ou 1894 j’ai pas vérifié) c’est aussi une farce.
Pas le côté le plus connu de Verlaine. Pourtant il est indubitable. Pas sûr que ça ait été parfaitement du goût de « M. de l’Ile ».
Pas possible non plus que « Le Pinson d’E » ne soit pas une parodie de Catulle. Pas possible. Même si l’anecdote contée est vraie. Ça n’a pas pu ne pas rappeler à Verlaine ses souvenirs de collégien ou de lycéen.
@ B., oui, moijaussi, j’attends avec impatience, le processus de paix immédiat promis à toute la planète bankable… Y compris, en outre, le prochain bifton littéraire de l’rdl et le prochain roman journalistique de Kamel. J’ai toute ma patience. Mes planches de bibli peintes couleur chêne sont finies… Y’a plus qu’à les crocheter, ça prend plus de temps que d’y entreposer les milliers de bouquins dépoussiérés.
Bon courage. Ce jour, encore un temps estival exceptionnel. Comment peut-on être aigrie et mal embouchée à ce point ? Bàv,
@ »Traduction DeepL de l’article de David Brooks (commentateur au NYT (…) »
le seul mot qu’il manque dans cet article est le mot « média ».
les médias mainstream américains dont fait partie ce type sont responsables de la division de ce pays en 2 camps qui se détestent !
comment ont-ils réussi à faire ça ?
c’est simple :
– par la désinformation
– en biaisant les informations
– en s’éloignant de la vérité quand elle s’opposait à leur idéologie
et surtout en se faisant la vitrine du mépris des élites pour le peuple américains !
les types comme ce jouernaliste à la c.n ont passé leur temps à rabaisser le peuple américain.
les types avaient déjà souffert de la crise économique et en plus il a fallu que ces médias et ce enfoirté de journaliste y ajoute leur mépris !
ce David Brooks n’est pas un journaliste, c »est une idéologue propagandiste qui a passé son temps non pas à faire son métier de journaliste mais au contraire à mentir !
vous savez ce que ce type a raconté sur le procès lié à l’attaque du Capitole ? aux messages envoyés sur twitter où on avait changé la date d’une année ! etc… pas un mot de vrai sur ce procès mais que des mensonges !
tous ces journalistes sont des gens lamentables, des déplorables qui ne fait qu’essayer de défendre une élite corrompu !
s’il veut que son pays change qu’il commence par faire son métier !
« Dédicaces » c’est très bien parce que ça permet de se faire une idée de l’entregent de Paul Verlaine.
Alors qu’il a l’air dans ses poèmes les plus connus uniquement préoccupé de sa vie privée.
Enfin quand je dis une parodie de Catulle…
Parce que une parodie… d’une parodie…
Est-ce que ça a encore un nom ?
@Les orages…
Les otages.
Tous les otages ont été sauvés et ce n’est pas une parodie mais la réalité
@ Alexandre « le grand » (qui mit un doigt cans l’Indus)
… ou plutôt, qui se mit un doigt dans…
Bon je sors…, c vendredi soir, il y a thé dansant à 20.30, dans le coin. A pluss +
les médias mainstream américains c’est l’équivalent de la stasi avec des paillettes !
quand il était évident que Biden pataugeait dans la semoule ils accusaient ceux qui le disaient de faire de la désinformation.
« désinformation » c’est le mot miralce qu’ils utilisent pour faire taire ceux qui disent des trucs évidents.
comment peut-on encore appeler ces idéologues des journalistes ?
Bibi ? Un Catilina de banlieue
@A pluss +
Et une pensée pour pépé gestapo, mon vieux punkrockeur à la française
STINKY TOYS « PEPE GESTAPO » FRENCH PUNK KBD 1977 !!
The Cramps – Smell of Female (Full Album)
Trump n’a pas été élu simplement pour battre Biden ou Kamala Harris, le peuple américain a aussi élu Trump pour qu’il mette à genou tous ces médias !
et c’est maintenant que le combat commence.
depuis l’élection il y a déjà des échanges musclés entre Trump et ces journalistes foireux et arrogants, mais cette fois Trump aidé de gens comme Musk, Kennedy Jr, Tulsi Gabbard etc… ils vont les laminer !
Trump a écrasé les démocrates et main tenan t il va pulvériser le NYT, CNN et MSNBC en leur mettant le nez dans leurs mensonges, leurs fake news et leur désinformation !
et les mecs ils ne vont jamais s’en remettre et quand ces médias seront pulvérisés ce pays pourra enfin se réunifier !
le peuple américain a donné cet objectif à Trump et il y parviendra !
@Bon je sors…,
Just Do It
La musique de Reynaldo Hahn, ce n’est tout de même pas mal.
« Décrets indolents du hasard ».
« s’il est vrai que le commerce est une échappatoire aux conflits entre humains, vu que, si tu veux vendre et si je veux acheter, faut qu’on se cause plutôt que s’entretuer, »
Eh oui,dans commerce il y a commercer, c’est-à-dire parler. Et l’expression » être d’un commerce agréable » dit bien le plaisir pacifique de la conversation.
Les premières traces d’ écritures sur des éléments d’ argile, on notait ainsi les opérations d’ échanges commerciaux..
@La musique de Reynaldo Hahn, ce n’est tout de même pas mal.
Accompagnement idoine pour une tragédie selon les anciens, pour un génocide selon les modernes (et quelques anciens avec eux)
(Bolloré a ses « juifs de cour » à son tour ; quelle distinction)
Ne serait ce que l’épilogue des Saturniens. « Les Sages d’autrefois, qui valent bien ceux-ci/…:« Ce qu’il nous faut à nous les Suprêmes Poètes/…./ Est-elle en marbre ou non, la Vénus de Milo? ». Paul Verlaine joue parfois à être de Marseille…
Je retire mon commentaire précédant ; il est aussi inapproprié pour qualifier ses suppôts que l’est le terme de pogrom pour qualifier les agissements de hooligans israéliens et hollandais aujourd’hui à propos de rixes autour d’un match de foot
précédent (nulle marque d’antériorité)
Au scrabble, on n’a pas droit au mot ZAN.
Nous, on le met quand même.
Moi, depuis des lustres, je ne porte jamais de montre.
Avant, je demandais l’heure à ma mère.
C’est fini.
Ce temps est révolu.
Si vous le dites
La conclusion de l’article de Ross Douthat, le plus lucide de tous les commentateurs, et depuis un certain temps, pas du tout dans le flux de son employeur (NYT), porte sur les media:
(DeepL): Pour la première fois depuis la nuit du 4 novembre 2008, une élection présidentielle s’est déroulée exactement comme je m’y attendais.
… [causes de la défaite]…
Les démocrates devraient commencer par accepter cette surprise, avant d’entamer des débats sur le positionnement politique ou la guerre culturelle. Ces dernières années, le libéralisme a été rongé par la panique face à la « désinformation », un élan vers la gestion du discours en ligne et de la couverture médiatique afin de protéger le public vulnérable de l’attrait du populisme et du conspirationnisme.
La leçon de 2024 n’est pas que cet effort managérial n’a pas réussi à protéger les électeurs des fake news. C’est qu’il a réussi dans un but plus pervers : il a protégé les libéraux de la réalité, en les empêchant de voir toutes les façons dont leurs propres choix les menaient vers une défaite prévisible.
avez-vous écouté lu « blast » sur You tube à propos de la pensée piégeuse de MACRON?
https://www.blast-info.fr/emissions/2024/e-macron-un-grand-pervers-a-lelysee-PTlTBZDvTtObN0Rdcn3E7Q
Que l’on interdise le mot PACOULE, je l’admets, mais ZAN c’est un réglisse.
Rions encore un peu
C’est dans le quotidien du référent ciné autoproclamé d’ici-bas
États-Unis : la justice annonce l’inculpation d’un Iranien pour un projet d’assassinat de Trump
Cosmo’s Factory is the fifth studio album by the American rock band Creedence Clearwater Revival, released by Fantasy Records on July 16, 1970
Crumb – Point the Finger
D’éventuelles pointures en bas de page
https://th.bing.com/th?id=ODL.25994cc5b5b0d11a84fc55e3b508f474&w=210&h=300&c=10&rs=1&qlt=99&o=6&dpr=1.6&pid=23.1
… des contours flous du wokisme et de la cancel culture
… et dire qu’on aura pas son 4 par 3 de Jordan dans toutes les gares de France ; il n’y a pas de justice dans ce pays
qu’on n’aura pas
pas sûr de tenir jusqu’à 1789 à ce rythme ; on compte sur vous les affreux
jusque-là vous êtes épatants sinon exemplaires
@ »La leçon de 2024 n’est pas que cet effort managérial n’a pas réussi à protéger les électeurs des fake news. C’est qu’il a réussi dans un but plus pervers : il a protégé les libéraux de la réalité, en les empêchant de voir toutes les façons dont leurs propres choix les menaient vers une défaite prévisible. »
ou l’art d’inverser les choses… :
« cet effort managérial n’a pas réussi à protéger les électeurs des fake news. » : on ne protège pas les électeurs des fakes news ezn produisant soi-même des fakes news !
le problème de ces journalistes c’est le déni ! ils croient que les « fake news » c’est les autres alors qu’ils sont incapables de voir leurs propres fakes news.
tous ces journalistes ont passé leur temps à mentir !
les 3/4 des articles du NYT ce sont des mensonges, des fakes news et de la désinformation !
et quand on prend CNN ou MSNBC on passe des 3/4 aux 9/10è.
une chaine comme CNN le seul moment où ils disent un truc qui tient à peu près la route c’est quand ils donnent la météo, et encore…
en fait le problème de ces médias c’est l’idéologisation.
l’ancien directeur de CNN l’avait admis après êtrre parti : il a dit que le tort de CNN durant le 1er mandat de Trump avait été d’être trop idéologues.
non seulement il l’a dit une fois parti, mais son remplaçant a fait la même chose.
c’est comme quand on refile le Goncourt qui est sensé être un prix littéraire à un type qui écrit avec ses pieds ! c’est juste une décision politique et idéologique avant d’être une décision littéraire, mais bon ça on, s’en fout vu que ça ne concerne qu’une petite élite qui se fait plaisir entre eux et le reste du pays n’en a rien à cirer.
alors que CNN est un média national sensé s’adresser à tous les américains, pareil pour le NYT.
et on a la même chose en France avec les médias nationaux, et pour l’Angleterre on n’en parle même pas, les anglais sont complètement partis en vrille.
tout ça c’est un problème grave !
pour un média comme LCI quand ils parlent de l’Ukraine on, comprend leur logique : LCI appartient à TF21 qui appartient à Bouygues qui veut reconstruire l’Ukraine, du coup plus ils laissent les russes détruire ce pays plus ils auront des contrats pour le reconstruire, c’est cynique, mais ça peut se comprendre, c’est logique.
mais le NYT, le Washington Post c’était le summum du journalisme, le Watergate, limite ils ressemblaient tous à Robert Redford et Dustin Hofmann ! on les aimait ces beaux défenseurs de la démocratie !
et maintenant ces mecs c’est la Stasi dazns sa version la plus burlesque !
trop intense !
Bob Dylan – Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again (Official Audio)
@Jean Langoncet dit: à
« Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste
Publié le mardi 9 avril 2019
Populisme agressif, régression démocratique…, ce processus orchestré par l’indétrônable Benjamin Netanyahu est-il irréversible ? Un autre Israël est-il possible ?
Alors que l’Etat d’Israël s’apprête à vivre des élections législatives d’une importance capitale, les pères fondateurs du sionisme auraient pourtant bien de la peine à se retrouver dans l’actualité israélienne, marquée par les scandales à répétition et des polémiques d’une brutalité inouïe. Le grand artisan de ce détournement est Benjamin Netanyahu, en passe de battre le record de longévité de David Ben Gourion à la tête du gouvernement de l’État hébreu.
Comment cette main basse sur Israël s’accompagne aujourd’hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahu a choisi de s’appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n’hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu’à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes.
Une conférence enregistrée en janvier 2019.
Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po Paris, auteur notamment de Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste, La Découverte. »
Vous datez, vieux ; merci remettre vos pendules à l’heure
@Jean Langoncet dit: à
« Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste
Publié le mardi 9 avril 2019
Populisme agressif, régression démocratique…, ce processus orchestré par l’indétrônable Benjamin Netanyahu est-il irréversible ? Un autre Israël est-il possible ?
Alors que l’Etat d’Israël s’apprête à vivre des élections législatives d’une importance capitale, les pères fondateurs du sionisme auraient pourtant bien de la peine à se retrouver dans l’actualité israélienne, marquée par les scandales à répétition et des polémiques d’une brutalité inouïe. Le grand artisan de ce détournement est Benjamin Netanyahu, en passe de battre le record de longévité de David Ben Gourion à la tête du gouvernement de l’État hébreu.
Comment cette main basse sur Israël s’accompagne aujourd’hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahu a choisi de s’appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n’hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu’à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes.
Une conférence enregistrée en janvier 2019.
Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po Paris, auteur notamment de Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste, La Découverte. »
Pour d’éventuels prolongements, merci d’indiquer quelles sont vos sources
Alleluyah, Amen.
https://www.midilibre.fr/2024/11/08/un-employe-oublie-de-verrouiller-la-porte-de-lenclos-43-macaques-prennent-la-fuite-une-traque-lancee-pour-les-retrouver-12312261.php
Foutez le camp, cassez-vous, ne rentrez jamais dans l’enclos, bonne chance mes bébés et bonne vie à vous dehors.
https://algeria-watch.org/?p=48460
Pour la postérité
Pour la postérité
https://information.tv5monde.com/international/victoire-de-donald-trump-aux-etats-unis-quelles-consequences-pour-le-moyen-orient
Le lien donné comporte de nombreux articles de journaux sur les massacres perpétrés pendant la guerre civile algérienne, y compris un article de Daoud de 2006, auquel il manque une véritable analyse nécessaire à la compréhension des enjeux et qui en reste à une forme de bataille de chiffres…
Je ne félicite pas ceux qui disent ici avoir lu ce roman de Daoud. Aucune analyse, aucune curiosité, rien..
Alors sur un malentendu, ça peut marcher, comme disait Jean-Claude, et ça donne un prix Goncourt.
Ca y est !
Avec l’arrivée discrète de notre ami très cher Donald Trump, la cohorte hétéroclite chargée de rendre heureux les habitants de la Planète Bleue est au complet !
On va rigoler avec un fada de plus au baletti des Nuls …..
Je ne sais plus pourquoi le roman Neige de Pamuk m’avait énervée à l’époque, sans doute déjà à propos de l’instrumentalisation de la condition des femmes , ou plus sûrement a cause d’une dichotomie urbain/rural qui faisait que le premier avait une vision imaginaire du second.
Daoud sort cependant très amoindri de la comparaison. Ayant fait disparaître la raison au profit d’une psychologisation assez populiste, et facile. Religieuse pour finir ?
Pamuk, avec sa vision poétique aura donné une dimension plus philosophique à ce qui caractérise un socle commun, l’instrumentalisation de la religion musulmane dans les luttes de pouvoir, dans ses seules dimensions politique, et territoriale.
Quant à la religion juive, elle est également instrumentalisée puisque du rejet de Yaël à Lyon III on passe au rejet d’Israël, à l’accusation d’antisémitisme, alors que le sujet est NON à la guerre à Gaza et à son annexion de la Palestine et celle de la Cisjordanie par Israël.
On l’appelait Rainer
Je ne la connaissais pas
@ Je félicite celle qui n’a pas lu ce roman de Daoud : analyse très profonde, dense curiosité, tout. TOUT.
@ pour un petit décryptage philosophique matinal :
(au pignon, ô pignon, opine gnon, « faire l’opinion », P. Champagne aux p’tits oignons)
———–
« je reste propriétaire de mes opinions » -> j’opine juste aux opinions négatives ; -> quand je lis des opinions positives, je ne les enregistre pas ; -> je décide que ce ne sont pas des opinions valables puisque leur lecteur.trice n’est pas hostile et incompétent -> donc, je les insulte à bon droit, comme non lectrice et les foutant tous.tes dans le même panier -> je m’en distingue et peux ainsi sauvegarder mes opinions en survol plané.
… pour une analyse critique montant en généralité sur ce que balancer veut dire.
a/ j’ai des opinions sorties du néant ou d’ex nihilo, c’est-à-dire de mon seul moi et de moi seule.
b/ je défends la propriété de mes opinions
c/ je suis propriétaire de mes hautes opinions littéraires que j’estime plus légitimes que les autres, remplies de vacuités (oxym)
d/ car je suis propriétaire de la haute opinion de moi-même, de manière plus générale
e/ je suis même l’heureuse propriétaire de la TRES HAUTE opinion que j’ai de moi-même,
f/ par conséquent, je conchie les autruis qui ne veulent pas partager la très haute opinion que j’ai de moi-même.
bàv, 9.11.24_8.41 -> encore 18 jours à tenir dans les petites boutiques de cannelle.
Pauvre naze, tu es tombé du lit en plein cauchemar.
Quand tu seras capable de lire Daoud pour autre chose qu’un récit qui a congédié l’histoire et la raison, au profit d’une mémoire atrophiée et traumatique a prétention sociologique, d’un féminisme
douteux avec son héroïne, » tombée enceinte comme une imbécile » (sic) tu seras peut-être un homme…
Ernest Pignon Ernest
Bon WE.
https://www.instagram.com/reel/DBvhlMSvve8/?igsh=MWpiNW82amZhbGg5aA==
orhan pamuk : nobel turc
kamel daoud : goncourt français
11 novembre : armistice
« a cause d’une dichotomie urbain/rural qui faisait que le premier avait une vision imaginaire du second » (quel charabia… ça craint un brin le matin, parfois ça dérape et ça dépasse, zézette).
Restons zen sur « l’instrumentalisation de la condidion des femmes » rurales et rurbaines.
Inutile de s’énerver, tout va bien, tout va mieux, la marquise vaincra. Qu’elle garde ses opinions littéraires bien au chaud. De les sortir ainsi, ç’est pas lui rendre un bon service.
@ Melina Trump, première dame.
@quel charabia
Parle pour toi, dont la plupart des commentaires sont un jus de crâne qui confine à la démence.
Ma soeur, Giselle Hélicot, s’y connait en hommes ! Meuh, meuh, les naseaux.
ud de 2006, auquel il manque une véritable analyse nécessaire à la compréhension des enjeux
Est-ce qu’on ne les connait pas d’entrée de jeu dans ce contexte qui hélas n’appartient pas qu’à l’Algérie des années 90?
@ etalii, petit rappel sur les hommes droguant leur femmes,
« Drogman » est le terme utilisé en Orient pour désigner un interprète. Ce mot, utilisé entre les XIIe et XXe siècles, désignait à la fois les interprètes au service des Européens chargés des relations avec le Proche et Moyen-Orient et les fonctionnaires au service de l’administration ottomane, souvent d’origine grecque. Il en existait plusieurs classes, assumant toujours des fonctions de traduction, mais parfois aussi de chargé de mission, négociateur, intermédiaire.
Le mot n’est cependant plus utilisé.
Quel dommage, la fonciton aurait pourtant été fort utile parmi les erdéliens branchés sur gaza, trump et daoud.
Bàv,
« son héroïne, tombée enceinte comme une imbécile »
La sainte Vierge ?
je pense que Marie Sasseur condamne l’utilisation du mot « imbécile » , maladresse de l’auteur ou expression de la colère contre elle-même du personnage , tomber enceinte comme une imbécile sans supposer ce que peut ressentir le personnage voudrait dire que les femmes enceintes sont des imbéciles.
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours pensé que Les Decrets indolents du hasard de Reynaldo Hahn était la clé de la petite phrase de Vinteuil, Chaloux ?
En cherchant sur wiki on apprend que ce compositeur était l’un des rares, le seul? à pouvoir rendre visite à Proust qui l’aimait pour un tas de raisons ( sa culture, son génie, son caractère…) sans être annoncé.
Montrouge, c’est fini 3J, restent la Cartoucherie et une péniche à Oxford.
Energie intacte, à 85 balais. Hats off!
Hélène C. va moins bien, hélas, mais JJ Lemêtre, geant toujours au top avec son concert spectacle Musicalopithèque est plus que jamais plein de prévenance amicale à son égard.
Autre chose que l’éthos scolaire des victimes des petits prix.
En Inde, l’équivalent du «Drogman » (racine akkadienne targumânu/turgumânu), est le « Dubash » (« dobasha », deux langues), dont l’archétype est Ananda Pillai, interprète de la Compagnie des Indes Orientales à Pondichéry et Madras.
Tiphaine Samoyault,pour qui j’ai une certaine estime, développe une théorie de l’interprétation comme auxiliaire du colonialisme & de l’impérialisme qui me gêne quelque peu. Vaste sujet.
« scusi ; non, Israël n’est pas le fruit de la « mauvaise conscience internationale » »
What else, Jean Langoncet ?
mais non, ce terme est issu de la plume de Daoud, chez le personnage empatique du camionneur qui a pris l’anti héroïne en stop et tente de la consoler pour avoir lui-même subi d’autres souffrances.
MS fait juste semblant d’insinuer que le personnage de Daoud pense ce que pense l’auteur lui-même.
*** Vous n’imaginez pas le degré d’honnêteté intellectuelle de cette erdélienne !…
MS fait juste semblant d’insinuer que le personnage de Daoud pense ce que pense l’auteur lui-même.
Lol.
L’interprétation comme auxilliaire du colonialisme me parait comme une évidence, après si vous pouviez détailler la théorie afin que nous comprenions ce qui vous gêne, que les interprètes aient loué leur services sans volonté de collaborer à l’entreprise simplement pour utiliser leurs compétences de façon à en tirer un revenu peut être questionné mais le fait est qu’ils ont servi le colonialisme.
mais de quel colonialisme parlons-nous, B ?… Ces drogmans (orientaux) furent créés et inventés par les chrétiens partis reconquérir Jérusalem durant les croisades du 12e siècle…, d’après ce que j’en ai compris.
servir le colonialisme ? ben oui en récompensant le « bon algérien » à savoir celui qui veut vire comme nous c’est déjà du colonialisme.
pendant 5 siècles les occidentaux ont imposé aux autres leur mode de vie et leurs valeurs d’abord religieuse ensuite politique etc…
le terrorisme en Algérie c’est un truc abominable sauf que c’est un problème algérien, c’est à eux de le régler !
sur ce sujet la seule chose qu’on peut s’autoriser à faire quand on est français c’est la mettre en veilleuse, la boucler et surtout ne pas jouer aux donneurs de leçons !
le point de départ c’est qu’il faut garder à l’esprit que ces pays en ont marre qu’on leur donne des leçons.
Et donner ce prix à ce type c’est une mamladresse de plus qui nous place en mauvaise position vis à vis de ces pays.
en fait c’est hyper simple à comprendre et il faut être vraiment très demeuré pour ne pas comprendre des trtucs aussi simples !
Parce que la langue est de toutes façons un instrument de domination per se.
Avec les lois, les injonctions, le père ordonnant à ses enfants, sa femme, le patron à ses ouvriers, etc, la langue est le vecteur de la domination. Ce pouvoir d’imposer à autrui par la langue est de que Barthes appelait son côté fasciste. L’interprétatioin coloniale n’est qu’un surgeon adventice au service d’une entreprise qui dépasse de loin la langue de l’autre dont on peut se passer dès que le déséquilibre des forces est patent.
Pour Arbeit Macht Frei, pas besoin de traduction.
On vous suit, parfois… mais jamais jusqu’au bout… la dernière phrase par ex. est total inutile à votre démo. Elle vous rend détestable mais si vous aimez ça, continuez, zavez raison de croire que les compliqués resteront toujours des demeurés, à la grande différence de cuisson du simplet de service qui dit toujours le VRAI, hein punkt ? Bàv, mon frère cadet roussel,
d’autant qu’actuellement tous ces pays de foutent de nous.
l’Europe a été dire à l’Inde et à la Chine de ne pas acheter du pétrole et du gaz russe pas cher, ils ont dit « niet », on est retourner une deuxième fois, ils ont redit « niet » et en plus ils ont explkiqué aux européens pourquoi ils disaient niet.
sauf quze non seulement on a pas voulu écouter ce qu’ils disaient mais en plus on est retourné 100 fois leur redemander la même chose et 100 fois ils nous redirt la même chose.
au bout de la 100ème fois les types ont dû commencer à se poser des questions sur la santé morale morale de nos dirigeants.
sauf qu’aujourd’hui on commence à comprendre ce que la Chine et l’Inde ont essayé de nous expliquer.
en fait on avait juste oublié des trucs évident du genre du premier principe de l’entropie qui fait que quand on fabrique des pneumatiques, des produits chimiques ou des voitures c’est juste une opération qui consiste à transformer de l’énergie, c’est tout.
alors que Macron disait qu’il voulait réindustrialiser la France avec une énergie 4 fois plus cher et ça même un collégien à qui sait ce qu’est l’entropie aurait pu lui dire que non, c’est pas possible.
résultat les indiens et les chinois ont assisté complètement ébahis au plus gros tirage de balle dans le pied de l’Europe.
et probablemen,t ils ont dû se demander « pourquoi » ?
sauf que les types qui travaillaient chez Michelin ou chez BASF ou Volkswagen ils ne vont pas reprendre le précepte chrétien « pardonnez-leur ils ne savent pas ce qu’ils font » au contraire à la place ils vont dire « on ne va rien leur pardonner parce qu’ils auraient dû savoir ce qu’ils faisaient ! »
du coup donner des leçons aux autres pour le moment il faut juste mettre sur « pause » en attendant deds jours meilleurs où on pourra peut-être être en mesure de conseiller les autres.
le point de départ c’est qu’il faut garder à l’esprit que ces pays en ont marre qu’on leur donne des leçons.
Oui mais si vous observez le peuple vous constaterez qu’une part importante de celui-ci en a aussi marre des leçons qu’impose la religion surtout quand elle est revisitée par des rigoristes, des integristes; et bien sur il reste à ce peuple sans que nous intervenions puisque nous ne sommes pas une autorité, un modèle absolu, de combattre ces extrêmes qui veulent les enfermer dans des règles de contraintes, de surveillance, de police des moeurs et régentent jusqu’à leur vie privée en étranglant la possibilité du choix, vestimentaire, d’éducation, de mariage, d’orientation sexuelle, etc. Il est d’usage pour ces extrémistes qu’ils détiennent le pouvoir ou fasse oeuvre de prosélytisme de considérer les occidentaux comme décadents en continuant d’ignorer l’évolution ineluctable des mentalités dans le Monde que cette évolution soit influencée par le nouveaux outils à disposition ou qu’elle puisse être comparée à « l’evolution Darwinienne », si l’homme s’est redressé pourquoi n’aspirerait-il pas en plus d’etre sorti des grottes depuis longtemps à se libérer des entraves , du joug d’une minorité de fanatiques ou de politiques calcifiés dans un pouvoir corrompu?
L’interprétariat est surtout l’auxiliaire du dialogue, donc de la diplomatie, donc de la paix plutôt que de se foutre sur la gueule au bout de cinq minutes de gesticulations stériles.
Je ne vois pas en quoi les occidentaux ou les ottomans auraient été moins impérialistes s’ils n’avaient pas disposé d’interprètes…
fassent.
closer, le dialogue a facilité l’implantion des colonies, le deal entre chefs locaux utiles relais et colons, l’établissement d’une relative paix sociale ou d’une autorité qui a été bénéfique à l’exploitation sur le terrain et a permis l’enrichissement des métropoles, des empires coloniaux
et plus l’économie et l’industrie de l’Europe va s’effondrer (parce que nous n’en somme qu’au début) et plus l’Europe sera la risée de la planète.
et ça il faut être complètement demeuré pour ne pas le comprendre.
@What else, Jean Langoncet ?
Le reste est à l’avenant dans votre papier
Puck, nous piquons du nez ( Suède, France, Allemagne et les sous-traitants vont suivre) mais tout n’est pas perdu, Trump va y remédier.
« Drogman » qu’on retrouve dans le nom patronymique « Tordjmane « , très porté par les juifs en terre musulmane a été emprunté avec son sens d’interprète dans la langue française des le 17 eme siècle
Mais ce qui est amusant c’est qu’il a été transposé sous la e forme a l’air bien francais de « TRUCHEMENT » , avec son suffixe « ment » ,alors que ce mot n’est qu’un décalque phonétique du mot arabe .
@ »du joug d’une minorité de fanatiques ou de politiques calcifiés dans un pouvoir corrompu? »
et voilà vous donnez des leçons et en plus vous faites de l’ingérence dans les affaires d’un pays qui n’est pas le nôtre.
et vous le faites de façon très naturelle comme si c’était naturel pour nous de savoir ce que les autres doivent faire.
cela dit je comprends qu’après 5 siècles de domination et de colonisation cette façon de penser (nous sommes des gens biens et eux sont sont des benêts) soit devenue aussi naturelle.
en plus parler de pouvoir corrompu quand vient de refiler 200 milliards pour rien à un pays qui est est un des plus corrompus du monde c’est limite risible.
parce que vous l’aurez peut-être remarqué mais tous ces milliards qu’on a refilé à l’Ukraine n’ont servi strictement à rien, pioufff ils sont partis en fumée…
et là encore, nous on peut avoir les boules, mais d’autres pays dans le monde ont encore plus boukles que nous de nous voir gaspiller et dilapider des milliards qui pourraient servir à aider des gens qui en ont besoin.
@ »Puck, nous piquons du nez ( Suède, France, Allemagne et les sous-traitants vont suivre) mais tout n’est pas perdu, Trump va y remédier. »
Trump ne va pas nous faire de cadeau parce qu’il part du principe que les gens sont responsables de leurs erreurs et aussi qu’ils doivent payer la facture.
Trump ni son entourage (Vance, Gabbard, Kennedy Jr etc…ne sont des va-t-en guerre.
il va dire à l’Europe vous voulez alimenter une guerre en Ukraine plutôt que faire de la diplomatie ?
ok alors cette guerre c’est vous qui la payez.
parce que le peuple américain n’a pas élu Trump pour dilapider des milliards pour financer des guerres « stupides » (pour reprendre le mot de JD Vance).
donc nos guerres pour défendre nos belles valeurs pacifiques boum ! c’est qui allons sortir le pognon pour les payer.
là encore les choses sont très simples.
la corruption est un fait avéré, regardez en Birmanie par exemple avec ce million de militaires qui vit des grâces du régime et le soutient car ne veut abandonner les grands privilèges qui lui sont accordés en échange de ce soutien sans parler de l’argent détourné et caché des responsables au pouvoir.
Je n’ai pas l’impression de vouloir défendre un modèle en observant les mouvements de révolte d’un peuple. Nous sommes dans un bain commun, pourquoi refuser aux uns l’accès à une transformation, une évolution des droits, des moeurs, culturelle? quand bien même cet élan serait le produit de la diffusion permise ou ménagée par l’extension de l’usage d’Internet, voudriez vous que la censure soit louable par là et discutable voir condamnable ailleurs?
Le copain de Trump défend une liberté d’expression sans limite, vous accusez les journalistes de mensonges, et pour ces pays muni d’une presse d’Etat, vous dites quoi, c’est le pouvoir donc c’est vrai?
munis.
sauf que si les allemands ont diffusé à la télé ce reportage sur les rafles en Ukraine où l’on voit des types arrêteer des voitures pour extraire un père de famille alors que sa femme etses 2 gamins le tirent vers eux en pleurant pour ne pas qu’il parte…
je ne sais pas si vous visualisez bien la scène ? ce sont des images très fortes qui rappellent les heures les plus sombres de l’Europe !
le mort « rafle » devrait être un miot qui devrait faire frméir toute les européens !
hé ben si les allemands onrt décidé de montrer ces images c’est que pour eux c’est déjà le début du commencement d’un changement.
cela dit je comprends qu’après 5 siècles de domination
Algérie debut : 19ème siècle, c’est déja beaucoup.
Footeux, suite
“(…) Largement déployée jeudi avant le match, la police néerlandaise était sur le qui-vive après qu’un drapeau palestinien a été arraché la veille d’une façade sur une grande avenue du centre-ville.
« Les violences avaient déjà débuté mercredi soir entre supporters. C’était une nuit avec des incidents des deux côtés. Les partisans du Maccabi ont retiré un drapeau d’une façade du Rokin et ont détruit un taxi. Un drapeau palestinien a été incendié sur le barrage », a déclaré vendredi Peter Holla, le chef de la police à Amsterdam.(…)”
Source : afp
@ »Le copain de Trump défend une liberté d’expression sans limite »
c’est faux !
aux US comme en France il y a des lois qui limitent la liberté d’expression.
c’est exactement ce que dit le copain de Trump.
donc le copain de Trump défend une totale liberté d’expression dans les limites de la loi.
vous voyez encore la différence entre ce que vous dites et la réalité ?
ça c’est exactement ce que font les médias américains comme CNN, NYT, MSNBC etc…
c’est ce qu’on appelle de la désinformation.
là vous faites de la désinformation non pas volontairement mais sans le savoir parce que vous redire bêtement ce que vous entendez à la radio ou vous aveez lu dans le Monde !
Puck, les milliers d’enfants kidnappés, les millions de russes achetés, des centaines de milliers de russes morts, est-ce du ressort de la volonté de Kiev? Bien sur c’est affreux de chaque coté.
le problème des réseaux sociaux comme Twitter, Facebook etc… c’est que les démocrates avaient imposé une restriction de la liberté d’expression qui n’allait pas dans le sens de la loi.
le pdg de Facebook l’a dit dans son audition au Congrés : le FBI est venu le voir durant l’élection de 2020 pour supprimer les messages et limiter les comptes qui critiquaient Biden.
le but était d’avoir un discours unique qui disait que les accusations de Trump sur la famille Biden c’était de la désinformation russe.
sauf que 6 mois plus tard le Washington Post a reconnu que ce n’était pas le cas.
et 2 ans plus tard le PDG de Facebook est venu faire son mea culpa devant le congrès en disant qu’il n’aurait jamais dû céder aux pressions du FBI !
sauf que cet imbécile a mis 2 ans pour le reconnaitre !
alors oui ce que veut le copain de Trump c’est empêcher que ce genre de chose se reproduise !
vous pensez que c’est mal ou bien ?
« Parce que la langue est de toutes façons un instrument de domination per se. »
La langue est avant tout un moyen de communication et d’échange, pour le meilleur et le pire, selon l’usage que l’on en fait.
Ce commentarium n’en est-il pas l’illustration ?
Au sens large, le libertarianisme prône une société fondée sur la liberté d’expression des individus dans le respect du droit et de la justice, du pluralisme et du libre-échange des idées. La satisfaction et l’expression libre de l’intérêt de chacun permettent une société qui valorise les meilleures adaptations.
Certes, il y a des lois, les réseaux ont tout de même des difficultés à filtrer et identifier ce qui peut être assimilé à un délit et censurer ce qui ne devrait pas circuler. Ensuite les fake-news, le mensonge ne sont pas les caractéristiques d’un seul des camps quand ils s’opposent.
En outre, Musk me paraît détenir un peu trop de pouvoir avec son armée de satellites.
@ »Puck, les milliers d’enfants kidnappés, les millions de russes achetés (…) »
les ukrainiens avaient signé des accord 2 mois après le début du conflit.
ces accords auraient pu mettre fin à cette guerre.
les européens auraient pu aider à la finalisation de ces accords.
à la place les européens et les américains ont demandé aux ukrainiens de ne pas signer ces accords parce qu’ils pensaient qu’en 3 mois ils mettraient la Russie à genoux.
vous pensez que cette attitude belliciste de l’occident c’est bien ?
je vous rappelle que dans ces accords d’Istanbul les ukrainiens ne perdaient aucun territoire.
il n’y avait que 2 choses prévues par ces accords : l’autonomie du Donbass avec la possibilité de continuer d’y parler et enseigner le russe (ce qui correspond aux accords de Minsk2 dont les français et les allemands s’étaient portés garants) et la neutralité de l’Ukraine (non entrée dans l’otan).
le but était d’avoir un discours unique qui disait que les accusations de Trump sur la famille Biden c’était de la désinformation russe.
detoutes façons , les casseroles judiciaires de Trump n’ont pas constitué un empêchement au contraire, le peuple vote pour la transgression alors Biden à coté de Trump, est-ce que ce n’est pas du petit-lait?
ma soeur s’est sentie
ma soeur et le sexe
je me demande si son inspirateur n’est pas Depardieu, et de ce fait légitimée par Macron!
mais pourquoi monsieur dico n’a pas parlé de « parabellum », en un mot!
Israël est gouverné par des hooligans ; rien de nouveau dans cette affaire sinon l’exportation de ses travers au-delà des territoires occupés et colonisés de manière chronique
B je vous le redis : la liberté d’expression est une chose régulée par la loi.
je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer comment sont définies les lois d’un pays ?
à partir de ces lois bvouloir définir des règles qui restreingnent la liberté d’expression cela ne veut absolument rien dire !
qui va définir ces restrictions plus sévères que la loi ?
au nom de quel principe ?
c’est vous qui savez ce qui peut être dit et ne pas dit ?
et comme vous le savez mieux que les autres vous allez demander à Facebook d’interdire tel propos autorisé par la loi mais contraire àç votre morale ?
donc vous remplacez la loi par vos idées morales parce que vous les pensez meilleures que celles des autres ?
vous imaginez un peu le bordel que ce que vous dites ?
Accords céréaliers, bien que la Russie affirme n’avoir pas été opposée à la négociation, BJ aurait poussé l’Ukraine dans le sens de la guerre.
Perso je suis linguiste parce que j’aime me balader dans des réalités différentes, où la réalité est découpée et évoquée différemment. Je crois de moins en moins aux pays etc. et de plus en plus aux langues. Quand j’arrive à faire une blague dans les langues que je maîtrise, je suis plus riche que Crésus.
Je vais commencer le russe en janvier, non pour servir de truchement, mais pour lire Maiakovski et Mandelstam dans l’original.
en fait c’est hyper simple à comprendre et il faut être vraiment très demeuré pour ne pas comprendre des trtucs aussi simples (sic)
là encore les choses sont très simples. (sic)
et ça il faut être complètement demeuré pour ne pas le comprendre. (sic)
il faut juste mettre sur « pause » en attendant des jours meilleurs où on pourra peut-être être en mesure de conseiller les autres, (sic) tuladibouffi…
vous imaginez un peu le bordel que ce que vous dites
non mais j’aime beaucoup le bordel quand il n’est pas méchant.
*tout acte de langage est oppression ET commnication/échange pour qui en maîtrise les deux dimensions. Ce qui est fort rare en herdélie, la première dimension étant la mieux partagée, à l’heure du triomphe du libertarianisme néo libéral dérégulé.
Pas si flore à comprendre, les jeux de maux demeurés
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère
oui, nous sommes en anthropocène, une ère en trop, to much;
les gens, ils sont trop! trop gentils ou trop cons; dit-on
excuses too much?
C’EST BLOOM QUI M’EXPLIQUERA
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours remarqué que les juifs et juives de souche avaient toujous été très fort.es dans la maîtrise des différentes langues, avoir été et être de très bons polyglottes. Sont tès chanceux et enviables.
Mais, au fait, de quelle nationalité était Claude Hagège, le fameux linguite auteur de « l’homme de parole », apparu un jour chez Bernard Pivot ?
Bàv,
« Perso je suis linguiste »
Un baiser avec la langue, oppression ou échange ?
c’est quoi, un juif de souche?et une juive de souche?
u baiser, c’est ça:x
les gens sont en tropo népomussen à marseille (sic)
un très bon roman du capverdien Germano Alveida que je conseille souvent à mes amis : « le testament de monsieur Népomucène (da silva Arauja) » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Testament_de_monsieur_Napumoceno_da_Silva_Ara%C3%BAjo »
Bàv,
La tradition remonterait au Moyen-Âge, lorsque les illettrés signaient d’une petite croix en forme de X… qui ne serait sans rappeler celle sur laquelle saint André, martyr et premier apôtre de Jésus, a été crucifié à Patras. Après avoir signé, les illettrés devaient embrasser la croix qu’ils avaient tracée devant témoins, ce qui conférait valeur de serment au document. Et depuis, l’on pose une croix pour un baiser, mille croix pour mille baisers…
https://www.lesoir.be/art/1135967/article/soirmag/soirmag-histoire/2016-02-29/une-croix-pour-un-baiser-toi
Je vous le demande, précisément, @ etalii…
Un.e juif.ve né.e en Israel après 1947, peut-être ?…
Etant précisément un goy philosémite, comme vous le savez, je ne suis pas très sûr de moij à ce sujet. Etonnez-moi Benoîte, et n’en restez pas coite !
Caude hagege était un juif tunisien de nationalité et de cculture française , un brillant élève au parcours classique , normale agrégation puis nbrillant cursus dans l’université jusqu’a la chaire prestigieuse ou il a succédé à Benveniste
peut être dans sa jeunesse tunisienne comprenait-il aussil’arabe ou l’italien, mais son multilinguisme relève se son cursus scientifique peut être ne savait il pas vraiment parler certaines desde ces langues dont il maitrisait la grammaire et le vocabulaire
ce qe vous dites des juifs dont certains peuvent converser en plusieurs languesconcerne les juifs de l’est qui au fil des partages de l’Europe ont eu plusieurs dentités nationale, et ont du pratiquer. outre leur langue commune et communautaire le Yiddish les langue des pays divers adont ils devenaient citoyens
j’ai connu une vieille dame née a Lemberg qui a fait sa scolarité primaire en allemand puis sa scolarité secondaire en polonais ; Eller parlait français parce qu’elle vivait en France et continuait a parler la langue communautaire le yiddish, ce qui signifie qu’elle parlait et comprenait bien l’allemand
Puck, Communiqué du site turc AA à propos des accords d’Istambul:
Le truchement Covielle joue un beau rôle dans le Bourgeois Gentilhomme, Rosanette, en effet.
Je reprends, loin du monde et du temps , la lecture arrétée page 36 de Quarocento de Stephen Greenblat.
» Cicéron expose sa pensée non pas comme un traité rédigé au teme d’une réflexion solitaire, mais comme un échange de vue entre personnes d’un même niveau social et intellectuel, une conversation où lui-même ne joue qu’un petit rôle et à l’issue de laquelle aucun ne s’impose comme vainqueur. »
“À Gaza, les femmes et les enfants représentent « près de 70 % » des morts selon un rapport de l’ONU
Contestées par Israël, les données rapportées par les Nations unies s’appuient pourtant sur une vérification méticuleuse des chiffres disponibles depuis le 7 octobre 2023.(…)”
C’est rigolo, le vieillissement, enfin je veux dire… L’affaiblissement de la peau, quand on est en relative bonne santé, c’est juste par ça qu’on en prend conscience. Avant, quand je regardais mes mains, je voyais ce qu’elles pouvaient prendre, ou caresser, ou bâtir (dans mon cas, elles avaient si peu de force qu’elles étaient cantonnées dans le stylo, les touches de l’azerty, ou l’épluchage des pommes de terre). Et puis, là, c’est comme si la peau affaissée te donne à voir ce qu’il y a en dessous. les veines, les tendons, les os, tout ce qui t’a permis de vivre, d’écrire, et dont tu n’avais pas conscience. La peau devient transparente, en quelque sorte. Tu savais, par la science, qu’elle était poreuse. La voici comme une porte ouverte sur ce qu’il y a en dessous. Vite, une crème « revitalisante, botoxée, maquillante » ? Ou bien juste comme un étonnement : mon corps, ma peau, se rappellent enfin à moi, et voici que je vois, dans l’entrelac de mes veines bleues, la vérité de ce que je suis : un corps fini, dès qu’il commence…
Bref, parlons d’autre chose.
Clopine, nous n’avons plus l’âge de jouer dans « Le mépris » de Godard .
https://www.youtube.com/watch?v=_SJexb6s9ms
MS peut-etre?
« de souche » serait une « expression piège »
‘ de banale à l’origine, elle est devenue bannie, au fur et à mesure que l’extrême droite en a fait une des bases de son corpus idéologique. »
https://www.lepoint.fr/politique/francais-de-souche-une-expression-ancienne-bannie-du-langage-politique-27-02-2015-1908407_20.php
🙂
• Une expression utilisée pour désigner les Français installés depuis longtemps en Algérie
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/02/24/01016-20150224ARTFIG00137–francais-de-souche-histoire-d-une-expression-controversee.php
La démographe y affirme que les différentes vagues migratoires en France conduisent à parler par défaut de «Français de souche» pour désigner les Français qui ne sont pas issus de l’immigration. Selon elle, peuvent être désignées «Français de souche» les personnes «nées en France de deux parents nés en France».idem
@B vous écrivez
« nous n’avons plus l’âge de jouer dans « Le mépris » de Godard « .
si c’est seulement une question d’âge, et si vous avez pu un jour servir de doublure à Bardot nous sommes nombreuses a vous envier
il n’était pas rare que mon père(dont je porte le nom)souligne qu’il habitait à Paris là même où il était né (en 1895)il était juif, et ses deux parents aussi;
lorsque je me suis mariée, j’ai voulu accoler mon patronyme à celui de mon ex-mari(que cedernier m’obligea à porter, et seul, donc;
à mon divorce j’ai repris mon patrnime légal, mais avec un « supplément » ,ausuel j’étais « autorisée ,(à titre professionnel)
excuses patronyme;c’est le nom légal d’une femme
sur les langues:
mon ex-mari avait un prénom anglais , et quel! WILLIAM;c’était un effet de l’histoire des fantasmes de son père, de langue yddish, avant de venir en france;
mon exmari resta infichu de comprendre oudire une phrase en anglais; en yddish aussi!)
L’une, qui n’a pas grand chose à dire, écrit : « C’est rigolo, le vieillissement, enfin je veux dire… »
L’autre, plus intelligemment, précise :
« Citations sur la vieillesse :
Notre esprit se constipe et se croupit en vieillissant. (Montaigne)
*
La vie nous attache plus de rides à l esprit qu au visage. (Montaigne)
*
La sotte chose qu un vieillard abécédaire ! (Montaigne)
*
Ma tête chenue m’apprend qu’il faut quitter les hommes. (François Maynard)
*
Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu à mon âge, Vous ne vaudrez guère mieux. (Corneille, 1660)
*
Ô Dieu ! ma force usée en ce besoin me laisse. (Corneille)
*
Un vieillard amoureux mérite qu on en rie. (Corneille)
*
Quelle belle famille ! Un vieillard insensé Qui fait le dameret dans un corps tout cassé ! (Molière, 1661)
*
Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. (La Fontaine)
*
Si je pouvais vivre seulement deux cents ans, je deviendrais la plus admirable personne du monde. (Mme de Sévigné)
*
(Parlant de la vieillesse) Que la lie de l esprit et du corps est humiliante à soutenir ! (Mme de Sévigné)
*
Je ne vois plus mourir que des gens plus jeunes que moi : cela me fait tirer des conséquences. (Mme de Sévigné)
*
L arrière-saison a cent mille nuances, tandis que la jeunesse n a que la vert. (Bussy-Rabutin)
*
Peu de gens savent être vieux. (La Rochefoucauld)
*
La vieillesse est un tyran qui défend sur peine de la vie tous les plaisirs de la jeunesse (La Rochefoucauld)
*
La mort a un bel endroit, qui est de mettre fin à la vieillesse. (La Bruyère)
*’
Tous les vieillards ne radotent pas. (Malebranche, 1674)
*
Il sied bien à un homme qui n’ est pas jeune, d’ oublier ce qu’ il a été. (Saint-Evremond)
*
Tout vieillit, tout passe, tout disparaît. (Fénelon, 1685)
*
Averti par ces cheveux blancs, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d une voix qui tombe, et d une ardeur qui s éteint. (Bossuet, 1687)
*
La vieillesse évite la foule. (Saint-Evremond)
*
Chaque jour je me dérobe aux connaissances qui me fatiguent et aux conversations qui m’ennuient. (Saint-Evremond)
*
Aujourd hui vieux lion, je suis doux et traitable. (Boileau)
*
Ô la triste chose que soixante et douze ans ! (Boileau, 1709)
*
La vieillesse vient plus tard pour l esprit, mais elle vient. (Fontenelle)
*
Je ne suis plus qu un estomac. C est bien peu, mais je m en contente.
(Fontenelle, à 97 ans)
*
Cela ne va pas, cela s en va. (Fontenelle)
*
Que si l on n a pas de respect pour les vieillards, on n en aura pas non plus pour les pères ; les maris ne méritent pas plus de déférence, ni les maîtres plus de soumission. (Montesquieu,1748)
*
L âge fait place à d autres moeurs. (Palissot, 1760)
*
Les enfants flattent quelquefois les vieillards, mais ils ne les aiment jamais.
(Rousseau, 1762)
*
Depuis que le monde existe, on n a jamais vu deux amants en cheveux blancs soupirer l un pour l autre. (Rousseau)
*
L empire de l habitude est très grand chez les vieillards. (Rousseau)
*
Les vieillards aiment à répéter. (Voltaire)
*
Je n ai point cette roideur d esprit des vieillards ; je suis flexible comme une anguille et vif comme un lézard, et travaillant toujours comme un écureuil. (Voltaire, 1759)
*
L homme perd nécessairement ses dents, ses cheveux et ses idées. (Voltaire)
*
Le plaisir de secourir les hommes est la seule ressource d un vieillard.
(Voltaire, 1766)
*
Je perds mes dents, je meurs en détail.(Voltaire, 1772)
*
Je fais des gambades sur le bord de mon tombeau. (Voltaire)
*
J ai le sentiment de ma destruction. (Mme du Deffand, 1771)
*
Il est triste de vivre quand on n est plus que la moitié de soi-même. (Mme du Deffand, 1771)
*
Mes amis ne sont pas vieux pour moi. (Mme du Deffand)
*
Chaque âge écrit et lit à sa manière : la jeunesse aime les événements ; la vieillesse, les réflexions. (Diderot)
*
Quand on est vieux, il faut se parer. (Vauvenargues)
*
Ceux qui ne sont plus en état de plaire aux femmes et qui le savent, s en corrigent. (Vauvenargues)
*
Autres temps, autre soins. Ce n est plus à la gloire, ce n est plus à avancer que je pense : c est à ne pas trop reculer. (Le prince de Ligne)
*
Mon temps est passé, mon monde est mort. (Le prince de Ligne)
*
Les pavots de la vieillesse s interposent entre la vie et la mort, pour nous faire oublier l une et nous assoupir sur l autre. (Rivarol)
*
La bouffonnerie messied aux vieilles gens et aux femmes. (Mme de Genlis, 1799)
*
La vieillese aime le peu et la jeunesse aime le trop. (Joubert)
*
Les vieillards sont la majesté du peuple. (Joubert)
*
Les vieillards aiment à survivre.(Joubert)
*
Les passions des jeunes gens sont des vices dans la vieillesse. (Joubert)
*
La vieillesse est amie de l ordre, par cela même qu elle est amie du repos.
(Joubert)
*
(Le grand âge) rend la sensibilité calleuse. (Maine de Biran, 1803)
*
On respectera ma mémoire, alors que les Barbares posséderont l’Europe. (Napoélon)
*
J assiste à ma mort avec toute ma vie. (Mme de Staël, 1811)
*
Il faut qu une femme soit morte pour ne pas s offenser de l épithète de
« vieille ». (Etienne de Jouy, 1811)
*
Est-ce ma faute à moi si je suis vieux ? (Brillat-Savarin, 1826)
*
Les vieillards sont assez enclins à doter de leurs chagrins l avenir des jeunes gens. (Balzac)
*
Dans la plupart des hommes de mon âge, il n’y a rien que le désir de faire facilement et paisiblement de petites choses. (Tocqueville, 1843)
*
Il est vieux, il érige en vertus ses infirmités. (Karr, 1845)
*
L’homme se vante d’être sobre quand il ne diègère plus ; d’être chaste quand son sang est stagnant et son coeur mort ; de savoir se taire quand il n’a plus rien à dire, et appelle vices les plaisirs qui lui échappent et vertus les infirmités qui lui arrivent. (Karr)
*
Quarante ans, c est la vieillesse de la jeunesse, mais cinquante ans, c est la jeunesse de la vieillesse. (Hugo)
*
A quatre-vingt-deux ans, on n affronte ni une femme ni une foule. (Hugo, 1847)
*
Tu entreras jeune, rose, frais, avec tes yeux brillants et toutes tes dents blanches, et ta belle chevelure d adolescent, tu sortiras cassé, ridé, édenté, horrible, en cheveux blancs. (Hugo)
*
L’ un des avantages de la vieillesse, c’ est d’ avoir, outre son âge, tous les âges. (Hugo)
*
La vieillesse bien comprise est l âge de l espérance. (Hugo)
*
Quand on est vieille, c’est encore aux vieux que l’on plaît le moins. (Mme Swetchine, 1858)
*
Vieillir est encore le seul moyen qu on ait trouvé de vivre longtemps.
(Sainte-Beuve)
*
A un certain âge, les deux bras d un fauteuil vous attirent plus que les deux bras d une femme. (Flaubert)
*
Quand on m’aura jeté, vieux flacon désolé,
Décrépit, poudreux, sale, abject, visqueux, fêlé…(Baudelaire)
*
Il ne faut pas que le vieillard néglige les avis que la nature lui donne. (Littré,1863)
*
Je n ai d argent qu en mes cheveux. (Charles Cros, 1879)
*
On ne prend pas les vieux oiseaux avec de la glu. (Mallarmé)
*
La vieillesse, c est quand on commence à se dire : « Jamais je ne me suis senti aussi jeune. » (Jules Renard, 1898)
*
– Il vient de m arriver la chose la plus désagréable depuis ma naissance, me dit Guitry. Il me laisse chercher, et il dit :
– J ai quarante ans, ce soir. (Jules Renard, 1900)
*
La vie est bien courte, lorsqu on approche de la fin. (Becque)
*
Je compte mes rides. (Courteline)
*
Vivre consiste à vieillir. (Bergson, 1903)
*
La vieillesse est l enfance de la mort. (Henri de Régnier)
*
Je me sens vieillir veut dire je me sens mourir. (Henri de Régnier)
La vieillesse ne serait rien, si elle n était qu une continuation. Ce qui est affreux, c est qu elle est une diminution. (Henri de Régnier, 1909)
*
Vieux, moi ? Je peux encore faire l amour deux fois de suite. Une fois l hiver, une fois l été. (Capus, 1910)
*
Un vieillard décisionnaire fait un spectacle affreux. (Péguy, 1913)
*
La maladie, la vieillesse, la mort : trois grande humiliations pour l homme.
(Rémy de Gourmont)
*
Une heure arrive où l’espérance d’être aimé cède la place à l’ambition d’être le moins odieux possible. (Courteline, 1917)
*
J’étais né pour rester jeune. (Courteline, 1917)
*
On me demandait, l autre jour :
– Qu est-ce que vous faites ?
– Je m amuse à vieillir, répondis-je . C est une occupation de tous les instants. (Léautaud)
*
Un vieillard ne dit pas : “Je t’aime.”, il dit : “Aimez-moi.” (Max Jacob)
*
Chaque âge a ses déplaisirs. (Henry Bataille)
Les sentiments aussi vieillissent. (Gide)
*
Je ne sais plus bien ce qui me maintient encore en vie, sinon l habitude de vivre. (Gide)
*
Un vieillard n existe que parce qu il possède. Dès qu il n a plus rien, on le jette au rebut. (Mauriac, 1932)
*
C’est merveilleux la vieillesse…Dommage que ça finisse mal ! (Mauriac)
*
Je me redis à toute heure du jour : « Mon pauvre vieux, tu as soixante-treize ans bien sonnés! » (Gide, 1943)
*
73 ans ! Avant même qu on ait pu s habituer tout à fait à l idée qu on en a 72! (Claudel, 1940)
*
Je me délabre peu à peu sans souffrance. (Claudel, 1947, à 80 ans)
*
Plus d yeux, plus d oreilles, plus de dents, plus de jambes, plus de souffle ! Et c est étonnant comme on arrive à s en passer ! (Claudel, à 80 ans)
*
La plupart des vivants meurent chassés. (Malcolm de Chazal, 1948)
*
(A la fin de la vie) Il est aussi difficile de finir que malaisé de continuer.
(Colette, 1949)
*
Ankylosé, durci, l’être, à son déclin se ferme. (Morand, 1954)
*
Et le vieil homme entra dans un long hiver. (Blondin, 1959)
*
La vieillesse est le sentiment qu il est trop tard. (André Maurois)
*
On ne voit vieillir que les autres. (Malraux)
*
Je me truque pour ressentir encore, malgré le vieillissement qui me délabre, la jeune ivresse de l alpiniste. (Sartre)
*
Un vieillard est un homme qui se tourne vers son passé. (Sartre)
*
Je suis redevenu le voyageur sans billet que j étais à sept ans. (Sartre)
*
J ai déjà un pied dans la tombe et je n aime pas qu on me marche sur l autre. (Mauriac)
*
C est merveilleux la vieillesse. Dommage que ça finisse si mal. (Mauriac)
*
Un vieil homme ne sent plus les piqûres de moustiques. (Mauriac)
*
Je me sens devenu Martien au milieu des hommes d aujourd hui. (Mauriac)
*
Ce n est pas à l âge que j ai que je vais feindre de préférer ce qui en réalité me soulève le coeur. (Mauriac)
*
(A 81 ans) A mon âge, on a l impression d avoir connu tout le monde avant tout le monde. (Mauriac, 1966)
*
La vieillesse d un ami du Seigneur n existe pas, parce que la grâce nous donne l âge une fois pour toutes que nous aurons à jamais. Un homme en état de grâce à tous les moments de sa vie a l âge de son âme. (Mauriac, 1966)
*
Quatre-vingt ans est un grand âge, mais je dois avouer que je n ai jamais autant aimé la vie. (Mauriac)
*
Quand on vieillit, les colères deviennent des tristesses. (Montherlant)
*
Le profond esclavage de ces septuagénaires importants, dont les journées se passent à se contraindre pour gagner l opinion d un monde qu ils auront quitté dans quelques jours. (Montherlant)
*
Oedipe aux yeux brouillés et à la bouche pleine de terre, je descends à tâtons vers l abîme les dernières marches d airain qu on ne remonte pas.
(Montherlant)
*
L âge est venu, avec ses exigences tristement modératrices. (Henry Torrès)
*
La vieillesse, c est quand on va dans des restaurants où il y a des sommeliers , et non plus dans ceux où il y a des serveuses. (Marcel Achard)
*
Un vieillard, c est un homme qui a dix ans de plus que vous. (Achard)
*
On n est vieux que le jour où on le décide. (Anouilh)
*
Wilde disait que ce qu il y a de triste dans la vieillesse, ce n est pas qu on devienne vieux, c est qu on reste jeune. (Julien Green, 1963)
*
La vieillesse est un décès par petits morceaux. (Albert Cohen)
*
Je ne connais qu une distraction dans la vieillesse : être utile. (Chardonne, 1965)
*
Le meilleur moyen d avoir raison de ses adversaires, c est de leur survivre.
(Albert Willemetz, 1967)
*
Gâtisme de la sénilité : étape sans queue ni tête. (Elgozy, 1967)
*
La plupart des vieux ne sont pas tièdes, mais exaspérés. (Morand, 1968)
*
Les petits accidents de la présénilité… (Charles Bardenat, 1969)
*
Les vieux meurent dégoûtés. (Morand, 1969)
*
Tirons les vieux du ghetto. (Beauvoir, 1970)
*
La vieillesse, cette mort qui bouge, n est pas moins sinistre que la rigidité cadavérique. (Morand, 1970)
*
Il y a une dignité à vieillir comme on a vécu. (Pierre-Henri Simon)
*
Vous me demandez si je crois au succès et j ai 86 ans ! C est là le succès.
(Arthur Rubinstein, 1973)
*
Si vous saviez comme c est long de vieillir ! Ça n en finit pas. (Morand, 1974)
*
La vieillesse est une espèce de parking où l on attend le passage du corbillard. (Jouhandeau, 1974)
*
Tout prend, à mesure qu on vieillit, l allure du souvenir. On se considère
soi-même comme déjà passé. (Jouhandeau)
*
La sensualité s éteint à quatre-vingts ans. (Jouhandeau)
*
Vieillir, quelle punition ! (Morand)
*
Très vieux, on ressemble à un homme, dans une tempête où tout a été englouti, qui est parvenu à nager jusqu au rivage. (Morand, 1974)
*
La vieillesse, c est les grandes vacances. (Jouhandeau)
*
Vous rencontrez un vieil homme ; on vous dit son âge – et voici que c est le vôtre. (Cesbron, 1975)
*
Tout humain compte sur un automne interminable. C est l euphorie, et le piège, de la soixantaine. (Cesbron, 1975)
*
Quand on vieillit à deux, on n a plus beaucoup de choses à se dire, mais beaucoup à se redire. (Cesbron, 1975)
*
Les vieillards solitaires campent à l entrée de la mort comme les clochards aux bouches du métro. (Cesbron, 1975)
*
(Dans la vieillesse) On était l oiseau, on devient l arbre. (Cesbron, 1975)
*
Profession ? – Survivant. (Cesbron, 1975)
*
Les vieillards aiment à prendre leur retraite dans des contrées où le soleil leur masque la mort. ( Cesbron, 1975)
*
La vieillesse est un « naufrage » individuel dont on est tenté de faire un naufrage collectif. (Cesbron, 1975)
*
J ai été et je ne suis plus. (Sartre, devenu aveugle et s estimant vieux, 1975)
*
Voici l âge de se taire, à quoi notre tête n est pas préparée ; on dirait la montre qui continue de marcher au poignet d un mort. (Chardonne)
*
Je ne tiens plus debout, même assis. (Prévert, 1977, peu avant sa mort)
*
On commence par pourrir vivant, avant de pourrir mort. (Maulnier, 1979)
*
La possibilité de jeter le masque en toutes choses est l un des rares avantages que je trouve à vieillir. (Yourcenar)
*
Je suis dans la fleur d un âge qui commence à sentir le chrysanthème. (Robert Lassus)
*
Les grues peuvent voler jusqu à la limite d âge, mais on ne devient pas barbillon avec des cheveux blancs. (Michel Audiard)
*
On a beau être bien conservé, ce n est quand même que de la conserve. (Françoise Dorin)
*
Un vieillard est presque mort. (François Cavanna)
*
C est fou aujourd hui ce que les vieux meurent vieux. (Jean-Edern Hallier)
*
Il disent que je suis vieux. Ce n est pas faux. Mais j ai rencontré beaucoup de jeunes crétins dans ma vie, et je sais une chose : on a l âge de son projet. (Mitterrand)
*
Dans la vieillesse, on passe de déshonneur en déshonneur, et, ce qui est inoui, c’est qu’on y prend un certain plaisir. (Cioran, 1983)
*
J ai appris des vieux amis et des vieux livres, du vieux bois et du vin vieux, que la vieillesse mérite nos louanges. (Judrin, 1987)
*
Je déteste les vieux, surtout quand ce sont des vieilles. (Guy Bedos)
*
On vieillit dans la mesure où on grossit, mais on ne grossit pas que par le ventre. (Michel Tournier)
*
On rêve d une meute de loups et on finit en syndicat de complaisances. (Nourissier)
*
La vieillesse est si longue qu il ne faut pas la commencer trop tôt. (Benoîte Groult)
*
Devenir vieux, c est devenir mort. (Mona Ozouf, 1995)
*
J aimerais qu on mette sur ma tombe : « Ci-gît Charles Aznavour, l homme le plus vieux du cimetière. » (Charles Aznavour)
*
A soixante-dix ans, on ferme. (Jude Stéfan)
*
La haine de la vieillesse comme telle et la haine des livres vont de pair.
(Finkielkraut, 2003)
*
Notre société sous-traite ses vieux. (Jean-Louis Borloo)
*
Il faut faire travailler les vieux : ils ne savent faire que ça. (Thierry Lévy, 2010)
*
Le centenaire est bien s il est avec une petite jeune de 80 ans. (Bernard Mabille, 2011)
*
Il ne faut pas vivre vieux, il faut vieillir jeune. (Joël de Rosnay, 2012)
*
Le Viagra est un attentat contre la vieillesse. (Robert Redeker, 2015)
*
A 90 ans, on a un risque sur deux d’être atteint d’Alzheimer. (Bruno Dubois, 2020) »
Mais qui des deux dénigrera l’autre ?
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