de Pierre Assouline

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La République des livres
Raciste et sexiste ? M’enfin !…

Raciste et sexiste ? M’enfin !…

Comme un air de déjà vu, cette « affaire Dany ». Bref rappel des faits : un an après l’avoir publié, Dupuis décide soudainement de retirer de la vente Spirou et la Gorgone bleue dessinée par Daniel Henrotin dit Dany et écrite par Yann. Ainsi, un grand éditeur de bande dessinée, filiale du groupe Media Participations, assume-t-il d’autocensurer la diffusion de l’œuvre d’un grand auteur de bande dessinée sous la pression des réseaux sociaux au motif que certaines planches seraient y jugées « racistes et sexistes » (qu’on en juge ici par les planches reproduites chez ActuaBD). L’album en question ayant été effectivement retiré de la vente, l’éditeur s’en est justifié dans un communiqué :

« Nous sommes profondément désolés si cet album a pu choquer et blesser. Cet album s’inscrit dans un style de représentation caricatural hérité d’une autre époque.
Plus que jamais conscients de notre devoir moral et de l’importance que représente la bande dessinée en tant qu’éditeur et plus largement le livre dans l’évolution des sociétés, nous prenons en ce jour la pleine responsabilité de cette erreur d’appréciation »

Il leur aura donc fallu un an pour s’en rendre compte et pour s’apercevoir que la BD est un art fondé notamment sur la caricature et la satire. On dira que c’est l’air du temps, cette façon de se coucher à la moindre indignation collective des réseaux portée par la pression de groupes et de communautés. L’auteur, âgé de 81 ans, avait quant à lui anticipé ces réactions. Lors de la réalisation même de son album, il avait montré planches et esquisses à son éditeur, lequel lui demanda de redessiner les femmes noires en raison de l’épaisseur de leurs lèvres. Le dessinateur s’y résigna, d’autant que pour le reste, il ne reçut que des félicitations de Dupuis. Quant aux accusations de sexisme, il les rejette en bloc au motif que, bien au contraire, les femmes y sont le moteur de l’action :

« Dans cette période de wokisme et de féminisme exacerbé, comme dans tous les mouvements, les extrémistes sont dangereux. Même chez Dupuis, il y a eu des réflexions un peu idiotes sur le fait que dessiner un homme entouré de nanas dans une piscine symbolisait la réussite. Mais cette séquence est une parodie de la vie de Donald Trump ! Cela dit, une piscine avec des jolies filles dedans, moi, ça ne me dérange pas du tout »

Et Dany d’ajouter, tant à propos des réactions à son Spirou et la Gorgone bleue qu’à celles suscitées par l’œuvre controversée du dessinateur Bastien Vivès :

 « Le problème actuel, c’est qu’il y a toujours une minorité qui trouve quelque chose à redire face à tout geste artistique. Et les réseaux sociaux n’ont plus qu’à amplifier le mouvement, en démolissant un truc que ces gens ne connaissent même pas. »

Dans une critique de l’album incriminé, Didier Pasamonik avait déjà dressé l’inventaire de tout ce qui pouvait y être jugé provocateur par le politiquement correct édicté par la police de la pensée et susciter la controverse. Mais de là à l’annuler, les sensitive readers ayant désormais remplacé les bons pères de la presse catholique qui censuraient autrefois l’immoralité dans les cases et les bulles !

Le génial Franquin était le maître absolu de Dany. Ils eurent des relations amicales, bien que celui-ci appartint à la seconde génération des collaborateurs du Journal de Tintin alors que son maitre en était déjà parti. Il était paralysé par l’admiration qu’il portait au père de Gaston Lagaffe et du Marsupilami, de Modeste et Pompon et de Spirou et Fantasio, le créateur des Idées noires, véritable chronique sociale et politique. A qui ignorerait encore la singularité du génie de ce maitre revendiqué par tant d’auteurs de BD, on ne saurait trop recommander la lecture d’un ouvrage important qui parait ces jours-ci, une somme sur le sujet : Franquin et moi (236 pages, 32,50 euros, Glénat), un album richement illustré dans lequel Christelle Pissavy-Yvernault a rassemblé ses entretiens avec Numa Sadoul.

Critique, essayiste, comédien, interlocuteur privilégié de Hergé, Gotlib, Giraud/Moebius, Uderzo, metteur en scène de théâtre et d’opéra (mais il se présente plus volontiers comme « transmetteur » ce qui est la meilleure synthèse de ses activités), auteur notamment de Et Franquin créa la gaffe (1986), celui-ci avait entretenu un commerce permanent avec lui. Dans ce Franquin et moi, ses souvenirs sur « un certain âge d’or de la BD franco-belge » saison 2 ou 3 ou 4 (laissons cela aux historiens de la BD) rend nostalgique de la poésie de Spirou et du mordant de Gaston. Mais c’est bien la personnalité attachante, nerveuse, angoissée, cyclothymique de Franquin qui prend toute la place et c’est heureux, son agoraphobie, ses dépressions dont seul son personnage-exutoire de Gaston Lagaffe arrivait à le sortir, ses autocritiques permanentes à défaut d’une véritable critique bédéiste, sa conscience de n’être pas un grand coloriste, son souci de plausibilité pour le moindre de ses gags, sa sensibilité d’écorché, l’esprit juvénile de Spirou par rapport à celui révolutionnaire de Pilote, sa panne de Gaston à la suite de la perte du rythme peu avant sa mort, son hantise de la perspective d’être un jour incapable de dessiner… Sans oublier, au gré de ces « conversations avec un conversationniste », car c’est bien d’une double monographie qu’il s’agit, tout ce que l’on y apprend sur Numa Sadoul lui-même, les coulisses de ses rencontres avec les grandes signatures de la BD, les refus des éditeurs et les échecs (il espérait arriver au millième gag pour Gaston), la difficulté à une époque de s’imposer autrement que par le prisme de la pesante critique universitaire, son tempérament d’archiviste-bibliographe (une quête sans fin…). Quand on pense que Franquin dût lui-même subir des accusations de « sexisme » au motif que dans Le Nid des marsupilamis, sa journaliste Seccotine conduisait sa Vespa de manière désastreuse (nonobstant le que dans d’autres albums, des garçons conduisaient leur voiture tout aussi mal !)

Voilà qui me fait perdre le fil de mon billet et cet « air de déjà vu » évoqué en liminaire. Après la guerre, quand il entreprendra un travail de refonte (mise au format, mise en couleurs) avec Edgar Jacobs, Hergé transformera sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisera mais il le laïcisera : Tintin cessera de recommander son âme à Dieu. Il n’en demeure pas moins que dans les années 60, Tintin au Congo de même qu’Au pays des Soviets, étaient introuvables en librairie alors que 800 000 exemplaires du Congo avaient été écoulés. Casterman ne les rééditait pas, moins par peur des Africains eux-mêmes que par crainte d’une campagne d’opinion de l’intelligentsia tiers-mondiste. Dans une lettre du 26 juin 1963, Hergé implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient «  »des noirs de fantaisie » », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. Il en voulait pour preuve les lettres admiratives de ses jeunes lecteurs africains et un article laudateur paru dans le No 73 de la revue Zaïre (2.12.1969) :

 » Si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela« .

 

Au moment où cet article paraissait, Hergé n’en demandait pas moins à Casterman de remplacer « nègre » par « noir » à la case 8 de la page 31… » Affaire classée ? Pas vraiment. Car il y a quelques années encore, en France, en Belgique, aux Etats-Unis, il y eut des lecteurs pour exiger en vain devant les tribunaux le retrait pur et simple des librairies et des bibliothèques de Tintin au Congo. A l’occasion, le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France), constitué d’éminents intellectuels, publia le communiqué suivant à la suite de l’arrêt déboutant le plaignant : « Tout d’abord, il convient de juger les actes, et non pas les intentions. Le problème n’est pas de sonder le coeur et les reins d’un homme qui est mort depuis longtemps, le problème est de savoir si Tintin au Congo diffuse oui ou non un message raciste, encore aujourd’hui en 2012, ce qui est difficilement contestable. Que Hergé ait eu une «intention» discriminatoire n’est pas la question. Qu’il ait un effet raciste, voilà le problème. Par ailleurs, l’argument du contexte paraît tout à fait inquiétant. Désormais, à partir de ce jugement, n’importe qui pourra affirmer qu’il n’est pas raciste, antisémite, sexiste ou homophobe, en se cachant derrière le petit doigt de son «contexte». »

L’audience n’en fut pas moins édifiante, les demandeurs ayant fait valoir que « les Africains se ressemblent tous et ressemblent tous à des singes : les bouches des Noirs sont énormes, et prennent même parfois la moitié du visage ». A quoi Me Alain Berenboom, pour les éditions Casterman et la société Moulinsart, rétorqua que le grand rire nègre, les superstitions, le masque simiesque étaient des marqueurs de la présentation caricaturale du Noir, véhiculée par l’imagerie publicitaire et artistique de l’époque. Nombre d’images furent d’ailleurs produites à l’audience afin de rappeler le « bain colonial » dans lequel évoluait Hergé. Il fut donc question du langage petit nègre, de la tonalité colonialiste et raciste de certains dialogues, de la réputation de paresse dont l’album accablait les Noirs, de la manière néfaste de les présenter comme craintifs etc On invoqua donc en défense Montesquieu, Mark Twain, Chateaubriand, Balzac, Simenon, Voltaire, Flaubert, Hugo, le métisse Dumas, avant de convoquer à la barre des personnages aussi éminents Spirou, Fantasio, Tiger Joe, Tif et Tondu, Blondin et Cirage et de conclure :

« En France, la jurisprudence considère généralement que la fiction exclut le délit et reconnaît l’autonomie de la liberté de créer. »

A bon entendeur…, serait-on tenté d’ajouter. Hélas les temps changent. La tyrannie des réseaux sociaux, quoique souvent anonyme, est telle que les créateurs ont tendance à se réfugier dans l’autocensure. O tempora o mores !

(« Extrait de l’album incriminé et Ex-libris offert avec  Spirou et la Gorgone bleue »)

 

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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commentaires

1 363 Réponses pour Raciste et sexiste ? M’enfin !…

et alii dit: à

aujourd’hui, mes deux enfants qui vivent en amérique sont parfaitement bilingues

et alii dit: à

je suis personnellement tres « attachée » à l’anglais, (peut-être du fait de mon histoire personnelle)

Bloom dit: à

Linguiste, pas langue de pute.

et alii dit: à

Thierry Lévy, 2010)n’a pas fait de tres vieux os;
il me dit un jour qu’il aurait vouluvivre dansla société de « la Recherche » de PROUST

Jazzi dit: à

Linguiste ou lèche cul ?

Bloom dit: à

Beurk.

Bloom dit: à

Dans ce registre, l’anglais est encore une fois plus riche que le français:
lèche-botte: bootlicker + apple-polisher
lèche-cul: ass-licker + ass-kisser

Kilékon dit: à

mon exmari resta infichu de comprendre oudire une phrase en anglais;

C’est une poire ce William! 🙂

J J-J dit: à

ceti que vous voulez vous prendre pour Charoulet, mon vieux beau ?

Jean Langoncet dit: à

Footeux, à suivre

(…)si les supporters de ce club israélien ne sont pas particulièrement réputés violents, des images circulant vendredi sur les réseaux sociaux, présentées comme filmées à Amsterdam -dont l’AFP n’a pas encore pu vérifier l’origine- montrent ce qui semble être des dizaines de fans du club chantant en hébreu « Finir les Arabes ! On va gagner ! » ou « Laissons Tsahal gagner pour finir les Arabes ».(…)
Source : AFP

Jean Langoncet dit: à

Semer la barbarie ?

Jean Langoncet dit: à

Bonne récolte de fraises Tagaza bio

MC dit: à

Régnier en 1909 à encore trente six ans à vivre…

Jean Langoncet dit: à

(Propos de hooligans au demeurant atténués par rapport à ceux tenus par des ministres du gouvernement israélien)

B dit: à

Rosanette, je n’exprimais pas cette prétention, mon admiration pour cette icône non trafiquée au visage de poupée. Je suis une femme bien ordinaire cela dit, l’extrait avec le livre posé sur les jolies fesses tentait de faire raccord avec ce blog..

Jazzi dit: à

BB, 90 ans, ne pleurniche pas sur sa vieillesse.
Elle l’assume !

B dit: à

Jean, je suppose que personne ici n’est d’accord avec ce que le gouvernement de l’état hébreu inflige aux palestiniens, devant vous un temps indéterminé pour faire campagne avant que l’exode attendu par les plus ultras attendent de cette guerre. Bravo au Hamas qui préfèrera tuer les otages survivants plutôt que de céder après tout ça. S’il acceptait de les libérer, nous verrions nettement, après que le motif résiduel ait été évacué, quelles sont les véritables intentions de BN et ses ultra orthodoxes.

Marie Sasseur dit: à

Langue chargée devrait varier ses sources.
L’enquête a Amsterdam s’oriente actuellement vers une probable une chasse à l’homme programmée sur les réseaux sociaux, à l’initiative de militants palestiniens.

Marie Sasseur dit: à

militants pro-palestiniens

B dit: à

de quoi s’agit-il, MS, je ne suis pas au courant?

Jazzi dit: à

Le génie de la langue française :

lèche-bottes
adulateur
courtisan
encenseur
flagorneur
flatteur
lécheur
lèche-cul
baratineur
fayot
frotte-manche
lèche-botte

rose dit: à

Je n’ai pas l’impression de vouloir défendre un modèle en observant les mouvements de révolte d’un peuple. Nous sommes dans un bain commun, pourquoi refuser aux uns l’accès à une transformation, une évolution des droits, des moeurs, culturelle? quand bien même cet élan serait le produit de la diffusion permise ou ménagée par l’extension de l’usage d’Internet, voudriez vous que la censure soit louable par là et discutable voire condamnable ailleurs ?

Hyper intéressant.
Ce que je comprends c que le tiers-monde acquiert par la force, la ruse, la violence ce que les nantis refusent de partager.
L’époque que nous vivons est passionnante.

Marie Sasseur dit: à

Sinon, c’est Daoud partout, à la radio, dans son journal le point ; qu’est ce qu’il est bavard et assomamant avec son catalogue des idées reçues, et son parler creux, ses dogmes et croyances.
Sa dernière lubie obsessionnelle : l’Algérie, est après la France, le plus grand pays francophone.
Grosse connerie, une fois de plus.

B dit: à

le conflit s’invite partout comme depuis toujours avec la cause palestinienne, des métros, des jeux olympiques,d’autres cibles visées par un terrorisme qui sévit depuis cinquante ans, plus? Ca continue.

Marie Sasseur dit: à

assommant.

Jean Langoncet dit: à

Sur la stratégie du chaos voulue et entretenue de longue date par Netanyahou partout où il le peut, voir plus haut

Jean Langoncet dit: à

Bibi et les millénaristes

Jean Langoncet dit: à
« Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste
Publié le mardi 9 avril 2019
Populisme agressif, régression démocratique…, ce processus orchestré par l’indétrônable Benjamin Netanyahu est-il irréversible ? Un autre Israël est-il possible ?
Alors que l’Etat d’Israël s’apprête à vivre des élections législatives d’une importance capitale, les pères fondateurs du sionisme auraient pourtant bien de la peine à se retrouver dans l’actualité israélienne, marquée par les scandales à répétition et des polémiques d’une brutalité inouïe. Le grand artisan de ce détournement est Benjamin Netanyahu, en passe de battre le record de longévité de David Ben Gourion à la tête du gouvernement de l’État hébreu.
Comment cette main basse sur Israël s’accompagne aujourd’hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahu a choisi de s’appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n’hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu’à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes.
Une conférence enregistrée en janvier 2019.
Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po Paris, auteur notamment de Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste, La Découverte. »
https://www.radiofrance.fr/franceculture/main-basse-sur-israel-netanyahu-et-la-fin-du-reve-sioniste-8699566

J J-J dit: à

… écornifleur (ni couronne) + 1

Jazzi dit: à

« un terrorisme qui sévit depuis cinquante ans, plus ? »

La réponse est dans Un captif amoureux, B.

Extrait d’une conversation entre Abou Omar, un responsable palestinien, et Jean Genet :

« – En 1964, Fatah n’était qu’un très modeste ruisseau. L’ingénieur Arafat décida d’être à temps plein un révolutionnaire. Il démissionna de son métier. La bataille de Karameth fut nommée victoire autant par les Palestiniens que par le monde arabe entier. Les engagements à Fatah firent que son effectif se multiplia par cinq ou six. Les camps ne furent plus de réfugiés mais d’entrainement. (…) sauf Arafat et quelques autres responsables, à peu près personne n’était capable de diriger avec finesse ce qui était devenu un peuple en effervescence. Une effervescence qui fût peut-être retombée car on a oublié dans le monde de nombreux mouvements d’indépendance. Nous avons eu la chance de découvrir nos trois ennemis principaux, dans l’ordre d’importance : les régimes réactionnaires arabes, l’Amérique, Israël.
– Vous donnez la dernière place à Israël.
– Je sais que sans les écrire en ce moment vous prenez des notes. C’est donc à un homme qui écrira un livre que je m’adresse et je préfère la vérité. » (folio, p. 447-449)

Patrice Charoulet dit: à

PHILOSOPHES

D’éminents penseurs français du XX e siècle ont été reçus en très bon rang à l’agrégation de philosophie (2e, 3e, 4e, 5e…) . Je rappelle que les philosophes français suivants ont été reçus premiers à ce concours, difficile entre tous, et qui demande les plus hautes qualités :

1839 : Félix Ravaisson
1864 : Jules Lachelier
1875 : Lucien Lévy-Bruhl
1883 : Octave Hamelin
1888 : André Lalande (auteur notamment du célèbre « Vocabulaire technique et critique de la philosophie », PUF) (toujours utile)
1890 : Louis Couturat
1891 : Léon Brunschvicg
1900 : Albert Rivaut
1910 : Jean Wahl
1919 : Armand Cuvillier
1920 : Etienne Souriau
1922 : René Poirier
1924 : Pierre Mesnard
1926 : Vladimir Jankélévitch
1928 : Raymond Aron
1929 : Jean-Paul Sartre (qui avait été recalé à ce concours l’année précédente)
1932 : Ferdinand Alquié
1937 : Jean-Pierre Vernant
1938 : Gaétan Picon
1943 : Jules Vuillemin
1950 : Pierre Aubenque
1951 : Alexis Philonenko
1960 : Alain Badiou
1962 : Catherine Clément
1965 : Jacques Bouveresse
1970 : Denis Kambouchner
1988 : Natalie Depraz
1990 : Denis Moreau
1995 : Michaël Foessel

P.-S. Frédéric Worms a été reçu premier, lui aussi, mais je ne sais plus la date de son succès.
P. -S. Michel Onfray n’est pas agrégé
P.-S . Alain Finkielkraut n’est pas agrégé de philosophie, mais de lettres modernes

Marie Sasseur dit: à

Et une contradiction qui me paraît êtrede l’incohérence, il indique que l’histoire est accessoire dans son roman, et déplore dans la phrase d’avant que celle-ci n’est pas enseignée en Algérie.

Accessoire est au mieux un mot maladroit, car il situe son histoire dans un lieu où a été perpétrée une tuerie de masse. On parle de 1000 morts.

Jazzi dit: à

« La Palestine n’était plus un territoire mais un âge, jeunesse et Palestine étant synonymes.
Accepter un territoire, si exigu fût-il, où les Palestiniens auraient un gouvernement, une capitale, des mosquées, des églises, cimetières, mairies, monuments aux morts-martyrs, champ de courses, terrain d’aviation où un détachement de soldats présenterait deux fois par jour les armes aux chefs d’Etat étrangers, c’était une hérésie tellement grave que même la penser comme seule hypothèse était péché mortel, trahison à la révolution. Ali, tous les feddayin étant comme lui, n’admettait qu’une révolution grandiose en forme de bouquet d’artifice sautant de banque en banque, d’opéra en opéra, de prison en palais de justice, afin de laisser intact les puits de pétrole qui appartiennent au peuple arabe. (…)
Il m’était interdit d’être amoureux d’Ali. La beauté de son corps, celle de son visage, surtout le grain de sa peau me troublaient, mais de l’idéologie que fait-on camarade ?
Il savait que je l’aimais, et nulle arrogance de sa part ; une gentillesse éveillée mais aucun feint abandon. Cependant il savait que j’aimais les garçons. » (Opus cité, p. 434-437)

Jean Langoncet dit: à

Et la responsabilité de Nétanyahou dans le massacre du 7 octobre est immense

MC dit: à

C’est curieux cette volonté d’exorciser un Goncourt par des articles du CNRS , voire du Monde… On ne lui a pas appris que Roman et Enquête étaient des genres littéraires différents. Mais le cuistre, c’est toujours l’autre, jamais elle…

Bloom dit: à

Courageux comme il est, l’Engoncé va nous faire le coup de poing le soir du match France Israel et on sera débarrassé d’une plume en fonte.
Admirable con-battant de la billevesée. Shahid en pâte allemande.

closer dit: à

Dans Le Monde daté du samedi 9 Novembre (dernière page): « L’uppercut de Trump aux élites culturelles » de Michel Guerrin.
L’auteur cite une série d’exemples d’actions woke qui paraissent tellement inimaginables de bêtise et de sectarisme que l’on se demande s’il n’en rajoute pas…
Oui le wokisme a joué un rôle dans la défaite de Harris.

D dit: à

C’est ce que l’on appelle recevoir sa récompense, Closer. Immanente récompense que cette élection.

Jean Langoncet dit: à

Cachez le naturel …

Jean Langoncet dit: à

B, très sommairement dit : Hamas et Bibi c’est kifkif bourricot (cf. là encore Charles Enderlin, notamment) ; la question n’est pas d’épouser ou pas la cause palestinienne mais respecter le droit et les institutions internationales plutôt que de renier ses propres engagements et se défier de tout ce que le monde compte de bonnes volontés, autrement dit se comporter en hooligan … Netanyahu et sa clique de suprémacistes ethniques et religieux perdent les pédales

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, quel a été le score du match à Amsterdam ?

Jean Langoncet dit: à

@Hamas et Bibi c’est kifkif bourricot

Une différence de taille : le Hamas ne représente pas l’Etat de Palestine alors que Bibi représente l’Etat d’Israël aux Nations Unies

Bloom dit: à

La lecture de leur programme devrait calmer les ardeurs des trümpistes du blog (et divertir Mapine Lareine pendant ses 5 années d’inéligibilité à venir)
https://www.project2025.org/policy/

rose dit: à

Cinq à zéro.
Il n’empêche.

Jean Langoncet dit: à

Encore une branlée

Jean Langoncet dit: à

@faire le coup de poing le soir du match France Israel

Mon Avis ? Il faudrait laisser gagner l’équipe nationale adverse pour prouver que nous ne sommes pas antisémites

J J-J dit: à

EDGAR MORIN A l’USAGE DES SIMPLES ET DES SIMPLETS
———–
Edgar Morin a 103 ans, il ne pleurniche pas sur sa vieillesse. Il l’assume et jouit de sa vie tous les jours. Un jardinier du dimanche lui a rendu huommage en lui attribuant un prix pour « la méthode de la méthode, le manuscrit perdu »… Je doute qu’il ait véritablement lu la trilogie cosmologique à l’époque, cet éloge de la complexité dans la composition des sceiences dites exactes et dites humaines pour bojectiver le monde d’un point de vue « humain »… une téorie devenue un brin obsolète quand même. Ce qui ne l’est pas, je l’admets en revanche,, c’est de déclarer son amour à la nature et de s’émerveiller de la résistance opiniatre des plantes à leur massacre, en cultivant son jardin de tous les jours, malgré la catastrophe climatique.
Il avait dit ceci, Edgar :
« Je suis arrivé à la conviction qu’en dehors de la complexité, il n’y a qu’automutilation, mutilation d’autrui, mutilation du réel. L’incapacité à accepter la complexité de la réalité conduit non pas à l’irréalité, mais à la simplification forcée de la réalité. La complexité est aujourd’hui la vertu révolutionnaire. La révolution qui simplifie la lutte, qui simplifie le modèle, qui simplifie la solution, et qui manichéise tout ce qu’elle touche est réactionnaire.”

Bon, ce s’rait p’tête bin toujours à méditer quand même, mon brave Punckt… non ?

Marie Sasseur dit: à

Le MaCaque qui ne lit rien, et le peu qu’il dechiffre lui est inaccessible n’a qu’à faire comme son mentor, lecteur professionnel, dire que c’est de la merde au bout de 70 pages, et tout l’inverse des que le vent tourne, c’est pas la girouette c’est le vent, etc.

La courtisanerie n’a plus de limite, chez les bouffons.

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, un sportif lettré d’ici-bas aurait une référence d’ouvrage sur le hooliganisme dans le foot ?

J J-J dit: à

Edgar Morin, lui aussi, a souffert de l’antisémitisme. Mais il eut toujours la conviction que cette tache originelle finirait par être éradiquée et par disparaitre des consciences humaines universelles.

J J-J dit: à

Arrêtez ce harcèlement ridicule sur paul edel, marc court, kamel daoud, pierre passoul… ma soeur. Vous allez finir empiergée dans le vomi de votre vésicule biliaire. Merci de rester propriétaire de vos invectives à défaut d’avoir des opinions. L’herdélie n’est pas là pour vous inciter à regagner votre CDBF… Votre copain-mentor avait déjà donné. Il s’en est bien tiré et calmé tout seul. Pourquoi ne pas l’imiter ? Merci, lcé
Bàv,

Jean Langoncet dit: à

J J-J ?

rose dit: à

Encore une branlée.

Comme l’OM.

Jean Langoncet dit: à

@Comme l’OM

Vous vous souvenez sans doute de ces chasses à l’anglois dans Marseille, par des hordes descendues des collines avoisinantes ;cela fait quoi, trente ans, plus ? Et depuis les russes ; cela fait quoi, dix ans ? Comme le temps passe et comme nos représentants s’empressent de qualifier d’antisémites et de pogrom au point de faire perdre tout sens à ces mot et, de facto, servir la soupe à Bibi

Bloom dit: à

Optimisme morinien que ne peuvent que tempérer les formes les plus vulgaires et les plus insidieuses de nourriture qui gavent la bête encore bien vivace, comme on peut le constater ici et ailleurs dans le vaste monde.

MC dit: à

Permettez! Le problème est le suivant, vos articles apportent-ils quoi que ce soit à Daoud? Et la réponse non. On ne voit pas , sans se renier, que l’enquête ait quelque chose à voir avec le roman, si mauvais soit- il. C’est pourtant simple ; il y a incompatibilité des genres. C’est TOUT ce que l’on vous dit. MC

Jean Langoncet dit: à

Au volant sur un clavier, c’est pas sérieux
Salut salut

J J-J dit: à

Jean Langoncet dit: à
J J-J ?

Que me voulez-vous, messire ?

Bloom dit: à

Non au meeting de Bezalel Smotrich à Paris le 13 novembre

Nous condamnons la venue à Paris du ministre d’extrême droite israélien Bezalel Smotrich le 13 novembre pour participer à une conférence provocatrice organisée par des activistes qui appellent à affamer les Gazaouis.

Représentant des colons extrémistes au gouvernement, partisan de la ségrégation entre Juifs et Arabes en Israël, Smotrich prône ouvertement la colonisation de Gaza, l’expulsion des Palestiniens du Nord de l’enclave, et l’annexion de la Cisjordanie. Il mène Israéliens et Palestiniens au chaos.

Smotrich s’était déjà illustré à Paris, le 19 mars 2023, lors d’un hommage au créateur d’Israël is Forever, l’association qui l’accueille également cette fois-ci. Il avait alors déclaré à la tribune que les Palestiniens n’existent pas parce que le peuple palestinien n’existe pas, alors qu’il se trouvait devant une carte du grand Israël incluant Israël, les territoires palestiniens et la Jordanie. La présidente d’Israël is Forever, Nili Kupfer-Naouri, a quant à elle participé à la frontière de Gaza à des tentatives de blocage de l’acheminement de l’aide humanitaire et a déclaré “qu’il n’y a pas de population civile innocente à Gaza”.

Dès 2015, Smotrich assurait publiquement qu’il fallait réfléchir à soutenir le Hamas ou à lui envoyer de l’argent, car sur la scène internationale, au jeu de la délégitimation, l’Autorité Palestinienne est un fardeau et le Hamas un atout, position réitérée en 2023.

En janvier dernier, il a participé à un rassemblement à Jérusalem pour réclamer la recolonisation de Gaza. Un événement alors condamné par le gouvernement français qui déclarait attendre des autorités israéliennes une dénonciation claire de ces positions. Le Quai d’Orsay ajoutait rejeter l’idée de toute nouvelle colonisation israélienne à Gaza ainsi que toute forme de transfert de la population palestinienne. Smotrich, Ben Gvir et des figures du Likoud ont réaffirmé leur velléité de recoloniser Gaza le 20 octobre lors d’une grande conférence à la frontière de Gaza organisée par une association d’extrême droite. Ces propos n’ont pas été sanctionnés par Netanyahou, qui avait pourtant pris l’engagement de ne pas recoloniser Gaza le jour d’après. Dimanche 27 octobre à Jérusalem, il est revenu une nouvelle fois sur ces positions irresponsables

Tout récemment, le 16 octobre, il a fait l’objet d’une mise en garde de la part du Premier Ministre britannique Keir Starmer. Ce dernier a indiqué qu’il était en train d’examiner la possibilité de sanctions sur le sol britannique à l’encontre de Bezalel Smotrich à la suite de ses propos odieux affirmant qu’il était “moralement justifié” d’affamer les civils gazaouis “pour faire libérer les otages”, propos scandaleux condamnés par l’UE, le Royaume Uni et la France. De telles sanctions devraient être possibles en France.

Bezalel Smotrich, par ses prises de position répétées et ses actions, dont cet appel ne reprend qu’un échantillon, a démontré qu’il est un fasciste, un raciste et une menace pour la démocratie en Israël et dans le monde. Il est le porte-voix d’un mouvement extrémiste ultra-nationaliste, expansionniste et violent. Aucun propagateur de haine n’a sa place sur le territoire français ou dans quelque gala que ce soit. De manière certaine, si M. Smotrich s’exprime dans le cadre d’un tel événement, des propos portant une atteinte à la dignité humaine y seront de toute évidence tenus. C’est pourquoi nous demandons aux pouvoirs publics de prendre des sanctions à l’encontre de Bezalel Smotrich et d’interdire cette réunion qui risque de provoquer des troubles à l’ordre public.

Si cette réunion devait malgré tout avoir lieu en présence de Bezalel Smotrich, nous appelons tous celles et ceux qui rejettent cette politique meurtrière de haine et de destruction à Gaza et qui sont sensibles à l’avenir d’Israël et de la Palestine, à manifester le 13 novembre pour affirmer un engagement pour la paix, pour un cessez-le-feu et la libération des otages, dans une perspective de paix et de règlement politique du conflit.

Les signataires :
Centre Medem, Défendre la démocratie israélienne (Paris), Collectif Golem, Hashomer Hatzaïr, Jalons pour la Paix, JCall, Juives et Juifs Révolutionnaires (JJR), La Paix Maintenant, Les Guerrières de la Paix, Pro-Human Campaign, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), SOS Racisme, Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE).

Marie Sasseur dit: à

Le MaCaque n’a pas ouvert ce roman de Daoud, donc mes messages relatif a ce roman, auxquels il ne comprend rien, NE LE CONCERNENT PAS.
Est ce que c’est clair ?

J J-J dit: à

Non !

J J-J dit: à

Elle est bien bonne celle-là… qui ne l’a pas ouvert non plus, sauf un peu feuilletée (sic) comme la pâte, au supermarché de St Quentin en Yvelines !
mdr s/ lol

Marie Sasseur dit: à

Et tu n’as rien vu à Had Chekala.

Marie Sasseur dit: à

Daoud sera meilleur en se mettant dans la peau d’un espadon, comme il ne se l’interdit pas dans l’avenir.

Car enceint, c’est pas crédible, la séance chez le gynécologue, il a dû la fantasmer chez les salaf’.

Jean Langoncet dit: à

@Les signataires :
Centre Medem, Défendre la démocratie israélienne (Paris), Collectif Golem, Hashomer Hatzaïr, Jalons pour la Paix, JCall, Juives et Juifs Révolutionnaires (JJR), La Paix Maintenant, Les Guerrières de la Paix, Pro-Human Campaign, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), SOS Racisme, Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE).

Impressionnant ce dispositif de résistance ; quelle est la « puissance » invitante ?

Jean Langoncet dit: à

@Que me voulez-vous, messire ?

Seriez-vous à court de références livresques en matière de hooliganisme, éventuellement politique ?

Jean Langoncet dit: à

Bon, la démocratie ce n’est que blabla et perte de temps ; retour aux livres du Livre

Bloom dit: à

The shape of things to come.
Pour ceux qui se réjouisse de la défaite du « wokisme », afin de tempérer quelque peur leurs ardeurs, la substantifique moelle de Project 2025, avec en prime une petite mise en perspective de mon copain Rick.
Deepl devrait aider.

This overview is offered by a reliable news source, rather than a website proponent of the plan. It may help get a general sense of things. The former—and soon to be again—president currently disclaims any real knowledge about this Plan, although 140 of his former aids contributed to the writing of it, and in the past, he’s praised it as shaping his agenda. The usual business with this guy…

https://www.factcheck.org/2024/09/a-guide-to-project-2025/

Jean Langoncet dit: à

Vous n’auriez pas un job voire une terre d’accueil à proposer à la fille de Monsieur Musk ?

Jean Langoncet dit: à

Old Man
neilyoungchannel

Bloom dit: à

« Israel is Forever », fondée en 2017, qui veut « mobiliser les forces sionistes francophones ». Porte-voix radical d’une classe politique israélienne favorable à la colonisation, proche de l’extrême-droite en France. Bref, l’extrême-droite sioniste, raciste & colonisatrice. Dignes continuateurs du Lehi/groupe Stern etc. Quand l’extrême-droite française défend les Juifs, c’est eux qu’elle défend, pas ceux qui veulent la paix. Coalescence des monstruosités.

Jean Langoncet dit: à

@« Israel is Forever », fondée en 2017, qui veut « mobiliser les forces sionistes francophones ». Porte-voix radical d’une classe politique israélienne favorable à la colonisation, proche de l’extrême-droite en France. Bref, l’extrême-droite sioniste, raciste & colonisatrice. Dignes continuateurs du Lehi/groupe Stern etc. Quand l’extrême-droite française défend les Juifs, c’est eux qu’elle défend, pas ceux qui veulent la paix. Coalescence des monstruosités.

Quelle est la position du CRIF sur la tenue en France de cette prestation d’un ministre israélien du gouvernement Netanyahu ?

Jean Langoncet dit: à

… et, accessoirement, celle du gouvernement français

Jean Langoncet dit: à

Une piste : appliquer sur le territoire national ce que la diplomatie française soutient aux Nations Unies

Jean Langoncet dit: à

@Vous n’auriez pas un job voire une terre d’accueil à proposer à la fille de Monsieur Musk ?

Crumb, victime du wokisme avant tous les autres (avant-garde forever), se trouve bien en France

Jean Langoncet dit: à

wokisme et trumpisme = kifkif

Janssen J-J dit: à

@ JL,
une réf incontournable pour moi : feu le sociologue britannique Eric Dunning (1935-2020) -lancé par Norbert Elias-, dont les travaux sur le holliganisme dans le sport footballistique font toujours autorité, même s’il n’est plus là pour nous expliquer les traits actuels du phénomène antisémite chez certains hooligans « suporters » hollandais.
Associer Dunning&hooliganisme, et vous trouverez tout ce dont vous auriez besoin, je pense.
On peut toujours commencer par la fiche wiki et aller très vite sur les corrélats… Bonne pêche
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eric_Dunning

Jean Langoncet dit: à

@les traits actuels du phénomène antisémite chez certains hooligans

Et aussi les traits constants d’extrême droite chez les mêmes ? La bise

FL dit: à

« Est-elle en marbre ou non, la Vénus de Milo? »

Ah ! oui celle-là est très bien. Dans le genre désinvolte on peut pas mieux. Leconte de Lisle est
encore visé. Je pense que dès les premier regard, ils
se sont détestés.

Quelques petites vacheries supplémentaires de Verlaine sur Leconte de Lisle. Octobre 1885.

https://fr.wikisource.org/wiki/Leconte_de_Lisle_(Verlaine)

FL dit: à

Pourquoi les journalistes mettent-ils l’adjectif « glaçant » à toutes les sauces ? On les savait pas si fragiles.

L’épidémie a dû commencer avec l’arrivée de Macron au pouvoir.

Jean Langoncet dit: à

(Wikipédia devrait être interdit aux moins de dix-huit ans, comme c’est le cas en Turquie…)

FL dit: à

Sandrine Rousseau et l’article 70 du Réglement de l’Assemblée nationale, 2° item.

« Peut faire l’objet de peines disciplinaires tout membre de l’Assemblée :

[…]

2° Qui se livre à une mise en cause personnelle, qui interpelle un autre député ou qui adresse à un ou plusieurs de ses collègues des injures, provocations ou menaces ;

[…] »

J’en rajoute demain parce que c’est intéressant.

https://www.bfmtv.com/politique/traitee-de-menteuse-a-l-assemblee-sandrine-rousseau-reagit_VN-202410290694.html

Rosanette dit: à

Sur Edgar Morin et l’antisémitisme on se souvient diagnostic impeccable présenté dans son livre sur »la rumeur d’Orléans »
il y présentait une réflexion magistrale sur les conditions de diffusion d’une fake new qui avait eu des effets ravageurs .
Cette rumeur , probablement lancée par des commerçants concurrents visait des commerces de confection possédés par des juifs .
on prétendait que des clientes y disparaissaient ;après avoir été invitées à gagner au sous sol les cabines d’essayage, elles étaient, dit-on , kidnappées, après avoir été exfiltréees par une ouverture souterraine , en vue de leur livraison à un réseau de traite des blanches argentin

Jean Langoncet dit: à

@Hamas et Bibi c’est kifkif bourricot

Une différence de taille : le Hamas ne représente pas l’Etat de Palestine alors que Bibi représente l’Etat d’Israël aux Nations Unies

c’est un détail tant qu’ils sont amenés à négocier entre eux

Jean Langoncet dit: à

… les copains et les coquins, en somme ; que du déjà vu

Jean Langoncet dit: à

The KKK Took My Baby Away (1999 Remaster)

renato dit: à

«… glaçant… »

Peut-être qu’on ne fait plus l’évaluation des adjectifs à l’école primaire !

Jean Langoncet dit: à

(New York, toujours à la traîne)

Edmond Poivre dit: à

Les guerriers de l’hiver, Le rêve du jaguar sont bien tentants

Jean Langoncet dit: à

Do You Read Me
Rory Gallagher

Chaloux dit: à

Jazzi, je me suis posé la même question que toi. Le recueil du Ruban dénoué date de 1915 et Proust l’a donc très certainement connu. (Hahn a fait la guerre de 14, le père d’une de mes proches aujourd’hui disparue l’a faite avec lui, mais il y avait les permissions). Ce qui serait amusant, ce serait d’apprendre que Proust ai reconnu sa petite phrase après coup dans la musique de son cher Reynaldo.
Il y a une trentaine d’années, sur la route de Meaux à Senlis, par un dimanche ensoleillé, j’écoutais un des Quintettes de Fauré. J’étais quasi seul sur cette route. Ma petite japonaise, tapissée de velours, avait une excellente installation pour écouter de la musique. Tout à coup j’ai reconnu « la petite phrase ». J’en étais sûr, c’était elle. Joie sans pareille. Mais, ensuite, réécoutant obstinément les mêmes quintettes, je ne l’ai jamais retrouvée, comme si elle avait accepté de se montrer pour un temps très court, à la manière d’une apparition divine, ava,t de disparaître à jamais. Même impression plus tard avec le Quintette de Saint-Saens (1855), qui reste pour moi beaucoup plus annonciateur de La Recherche que n’importe oeuvre littéraire.

Chaloux dit: à

ait reconnu…

Avant…

Chaloux dit: à

Que n’importe quelle oeuvre etc.

Le clavier sans fil est une invention diabolique…

Chaloux dit: à

Evidemment, l’élection de Trump pose beaucoup de problèmes aux générations déclinantes qui semblent vouloir être les seules à s’exprimer Céans. Leurs principes ne sont plus de ce monde.

Quant au journal « Le Monde », il est en plein délire. Sans compter le Jean Viard dont tout le monde se fout. Bien amusant.

Jean Langoncet dit: à

@Une piste : appliquer sur le territoire national ce que la diplomatie française soutient aux Nations Unies

et au petit théâtre de Guignol animé par Bibi l’exposition qu’il mérite en France : la RDL

Jean Langoncet dit: à

la RDL > le cul de basse fosse de la dite RDL

Jean Langoncet dit: à

ce cul de basse fosse qui au fond ne comprend véritablement qu’une articulation : celle de la carotte et du bâton ; à mon modeste niveau : plus d’avocats, de pamplemousses, de logiciels … qui pourraient alimenter l’économie mortifère du gouvernement de Bibi ; j’ai mieux à faire de mes sous, à commencer par un soutien aux produits locaux pour me nourrir

Chaloux dit: à

La tombe de Maurras dégradée. Quelle bande de crétins…

Jean Langoncet dit: à

… et ne venez pas me dire que c’est du pareil au même

D. dit: à

Je n’ai jamais détesté Maurras.

Jean Langoncet dit: à

keupu roi ; tu vois ?

Jean Langoncet dit: à

@keupu roi ; tu vois ?

Un peu mieux, oui ; il y a du boulot

Jean Langoncet dit: à

Au rayon des produits locaux : tout Gotlib

Jean Langoncet dit: à

(jamais l’oeuvre de Céline ne se laissera réduire de la sorte par des affranchis du dimanche)

Jean Langoncet dit: à

Bob Dylan – She Belongs to Me (Official Audio)

JC..... dit: à

ATTENTION DANGER

A la lecture des commentaires actuels sur ce blog de prestige, on se rend bien compte que la littérature ne garantit pas une évolution positive chez beaucoup de lecteurs qu’elle abrutit !

Cette vieille et funeste distraction devrait être interdite, sa pratique étant par trop dangereuse pour les esprits d’aujourd’hui …

Un permis de Lire, permis à points, devient nécessaire !

MC dit: à

Je ne sais plus qui de bien informé me disait que le Père Maurras peut compter à Martigues sur l’union du PC et de la Droite locale des qu’il est touché par un pb de budget!

MC dit: à

Évidemment, cela ne le blanchit pas de ce qu’il a pu écrire pendant la guerre. «  Le Regard du Sourd » en quelque sorte.

MC dit: à

La vacherie verlainienne, elle est dans cette allusion aux « projets de Constitution de Lecomte de Lisle, lesquels ne dépassèrent jamais un maigre catéchisme républicain. Que Lemerre réédita en 1872. I

Rosanette dit: à

@monsieur charoulet
J’ai repéré une erreur dans votre état comptable des figures de la philosophie qui ont été caciques d’agrégation.
Si j’en crois le mémoires d’une jeune fille rangée, Sartre n’était pas premier il était troisième derrière Simone Weil et Simone de Beauvoir.

Mais pourquoi tenez vous à jour ce genre de liste?

closer dit: à

Un Trump au 19ième siècle:

« GRAND RÉCIT – Le populisme, aux États-Unis, est une tradition qui prétend ramener les élites dans le droit chemin lorsqu’elles manquent à leurs devoirs. Surgi de l’Amérique profonde en 1892, un mouvement contestataire a failli emporter la Maison-Blanche quatre ans plus tard. Et il a transformé la vie politique du pays.

Proche conseiller de Trump pendant son premier mandat, Steve Bannon avait déclaré que son champion était le plus grand orateur depuis un homme célèbre aux Etats-Unis mais inconnu en France: William Jennings Bryan, candidat soutenu par le parti du Peuple (The People’s Party) à l’élection présidentielle de 1896. Cette année-là déjà, en effet, un vent de révolte avait soufflé sur l’Amérique. Et l’épisode permet de comprendre que le phénomène Trump mobilise des émotions et des thèmes aux racines profondes dans l’histoire américaine.

À la fin du XIXe siècle, l’Amérique rurale se mobilise pour défendre ses intérêts économiques mais aussi son mode de vie et ses traditions, qu’elle estime méprisés et menacés par Washington, les grandes villes, les élites de la Côte Est et les nouveaux géants de l’industrie comme Rockefeller, Carnegie et Vanderbilt. »

la suite aux abonnés…

J J-J dit: à

Le fantsasme d’en être ?

J J-J dit: à

Ils ont l’air de dire que la verte pro-palestinienne Jill Stein aurait causé la défaite de Kamala Harris en 2024 aux Amériques, comme Christiane Taubira l’aurait été pour celle de Lionel Jospin dans la France des années 2002.

J J-J dit: à

Pour ma part, je n’ai jamais éprouvé de grandes sympathies pour Charles Maurras, et la nature persistante de son antisémitisme. Voilà ce qu’en dit un proche de Laurent Joly :
——–

(C-C) Charles Maurras forge sa doctrine antisémite en s’inspirant notamment des écrits de son « maître à penser » René de La Tour du Pin, l’un des chefs de la droite catholique. Dans son « programme social » de 1889, La Tour du Pin envisage de « dénationaliser » les juifs français. Il précise sa pensée en 1898, durant l’affaire Dreyfus : les juifs seraient mis sur le « même pied que les indigènes de nos colonies » ; leur nouveau statut de « sujets français », inférieur à celui des citoyens de « souche française », leur garantirait la protection des autorités tout en leur interdisant l’accès aux fonctions publiques. À son tour, Maurras va prôner pour les Juifs un statut personnel les excluant des fonctions publiques.
Entre 1904 et 1906, Charles Maurras élabore sa théorie des « quatre États confédérésn 3 » soi-disant constitutifs de « l’anti-France » Maurras cible ainsi les juifs, la franc-maçonnerie et les protestants, conformément à la théorie du complot judéo-maçonnique dont « il va élargir encore le champ » en y ajoutant les « métèques », explique Pierre-André Taguieff. Maurras accuse ces quatre « États confédérés » de défendre leur intérêt et non celui de la nation, tout en soumettant l’État à leur influence : « Contre l’hérédité de sang juif, il faut l’hérédité de naissance française, et ramassée, concentrée, signifiée dans une race, la plus vieille, la plus glorieuse et la plus active possible. […] Décentralisée contre le métèque, antiparlementaire contre le maçon, traditionnelle contre les influences protestantes, héréditaire enfin contre la race juive, la monarchie se définit, on le voit bien, par les besoins du pays. Nous nous sommes formés en carré parce qu’on attaquait la patrie de quatre côtés ». Lors de la création de la Ligue d’Action française au printemps 1905, « la lutte antijuive est au cœur du combat contre la République. Jusque-là, l’AF était une association d’intellectuels qui se réunissaient au café de Flore et lançaient leurs mots d’ordre dans une revue. Dorénavant, le mouvement dispose de troupes préparées à l’agitation et au coup de poing. La doctrine et la stratégie sont fixées. Ces combats prendront pour cible privilégiée les Juifs », souligne Laurent Joly. Ainsi, chaque ligueur de l’Action française doit prêter un serment qui affirme notamment : « Seule, la Monarchie assure le salut public et, répondant de l’ordre, prévient les maux publics que l’antisémitisme et le nationalisme dénoncent » En 1907, l’Action française tente en particulier de racheter La Libre Parole, journal de Drumont, car le mouvement royaliste « ambitionne de se poser en successeur légitime du père de La France juive139. » En 1911, Maurras qualifie Drumont de « maître génial » et de « grand Français » qui a posé « la difficile question » de « l’antisémitisme d’État. » Maurras ajoute : « Le Juif d’Algérie, le Juif d’Alsace, le Juif de Roumanie sont des microbes sociaux. Le Juif de France est microbe d’État : ce n’est pas le crasseux individu à houppelande prêtant à la petite semaine, portant ses exactions sur les pauvres gens du village ; le Juif d’ici opère en grand et en secret. » Selon Jean Touchard et Louis Bodin, l’antisémitisme de Charles Maurras, de L’Action française en général, et de quelques autres auteurs d’extrême droite atteint « en 1936 un degré de violence qui fait paraître modérés les écrits d’Édouard Drumont ». Maurras affirme que dans un régime fédéraliste, la France peut être une « fédération de peuples autonomes », mais il ne peut en être de même pour les Juifs qui n’auraient pas de sol à eux en France car ils en possèderaient de droit un hors de France, en Palestine142. Maurras conçoit l’antisémitisme comme un instrument, un ressort insurrectionnel et contre-révolutionnaire.
« C’était là reconnaître le caractère instrumental de l’antisémitisme dans la perspective de l’élaboration d’une identité française substantielle, émondée de ses ennemis de l’intérieur (Juifs, francs-maçons, protestants et « métèques ») », avance Taguieff. Selon l’historien Laurent Joly, l’antisémitisme est au fondement de l’Action française en pleine affaire Dreyfus. Maurras importe dans les milieux royalistes le nationalisme antisémite qui s’est cristallisé autour de Drumont. Il incarne à cet égard une ligne dure, prônant la dénaturalisation de tous les juifs français et le renvoi des étrangers. Or que nous dit-on ? Que tout le monde était antisémite à l’époque… Mais c’est faux ! L’antisémitisme de Maurras était perçu comme transgressif, et d’une violence insupportable. Par deux fois, il a été condamné pour incitation au meurtre contre des hommes politiques juifs. Et il ne sera pas moins virulent sous l’Occupation, ce qui est impardonnable. Laurent Joly avance également que « chez Charles Maurras, la haine du Juif occupe une place prépondérante tant dans son univers mental que dans la construction politique qu’il a élaborée. Et il est exagéré de mettre, comme on le fait souvent, son antisémitisme sur le même plan que ses sentiments à l’égard des protestants et des francs-maçons, et de ne le considérer que comme une conséquence de son idéologie antilibérale et monarchiste. Habituellement virulent contre ses adversaires politiques, Maurras peut modérer son point de vue vis-à-vis des protestants, comme les Monod par exemple. Il ne manifestera jamais la même clémence à l’égard d’un Juif. Ce dernier peut rendre des services à la nation, il ne sera jamais un vrai Français. » Laurent Joly s’appuie en particulier sur deux citations de Maurras. L’une à propos des protestants : « Nous n’attaquons pas les protestants ; nous nous défendons contre eux, ce qui n’est pas la même chose. Nous n’avons jamais demandé d’exclure les protestants de l’unité française, nous ne leur avons jamais promis le statut des Juifs. » L’autre à propos des francs-maçons et des protestants à la fois : « Nous en avons à leur gouvernement et à leur tyrannie, non à leur existence [contrairement aux Juifs] ».
Maurras priorise ainsi « la formule antijuive », selon l’expression utilisée par Maurice Barrès dans un « article-programme » publié dans Le Figaro en février 1890. Dans L’Action française du 28 mars 1911, le chef de l’Action française admet que : « Tout paraît impossible, ou affreusement difficile, sans cette providence de l’antisémitisme. Par elle tout s’arrange, s’aplanit et se simplifie » Déclaration signée en 1936 par les adhérents à la Ligue d’Action française. Ce serment revendique le nationalisme et l’antisémitisme. Maurras n’écrit pas de livre spécifique sur la « question juive » mais dénonce régulièrement « l’influence juive » en recourant à la violence verbale allant jusqu’à la menace de mort explicite. Dans son quotidien L’Action française, Maurras publie ainsi une lettre ouverte à Abraham Schrameck, ministre de l’Intérieur, en 1925 (après l’assassinat de plusieurs dirigeants de l’Action française comme Marius Plateau) : « De vous, rien n’est connu. Mais vous êtes le Juif. Vous êtes l’Étranger. Vous êtes le produit du régime et de ses mystères. Vous venez des bas-fonds de la police, des loges et, votre nom semble l’indiquer, des ghettos rhénans. Vous nous apparaissez comme directeur des services pénitentiaires vers 1908 ou 1909. Là, vous faites martyriser Maxime Real del Sarte et ses compagnons coupables d’avoir milité pour la fête de Jeanne d’Arc. Vos premiers actes connus établissent votre fidélité à la consigne ethnique donnée par votre congénère Alfred Dreyfus le jour de sa dégradation : Ma race se vengera sur la vôtre. Votre race, une race juive dégénérée (…) C’est sans haine comme sans crainte que je donnerai l’ordre de verser votre sang de chien s’il vous arrive d’abuser de la force publique pour ouvrir les écluses de sang français sous les balles et les poignards de vos chers bandits de Moscou » Le dirigeant de l’Action française veut dénier le caractère raciste de son « antisémitisme d’État », qu’il prend soin de distinguer d’un « antisémitisme de peau » qui relèverait soi-disant d’une « tradition de brutalité » inhérente aux Allemands. Son antigermanisme « renforc[e] sa volonté de se démarquer d’approches trop biologisantes ». Ainsi, lorsqu’il reprend dans son Dictionnaire politique et critique le texte de son article paru le 26 mai 1895 dans La Gazette de la France, il en supprime le passage « Et moi aussi je suis raciste. ».Le discours antisémite de Maurras connaît aussi une certaine inflexion à l’occasion de la Première Guerre mondiale. Maurras déclare respecter l’Union sacrée en honorant les « héros juifs » tombés au champ d’honneur. Les historiens Léon Poliakov et Michel Dreyfus résument cette position ainsi : « pour L’Action française de Maurras un bon Juif est d’abord un Juif mort au combat ». En 1941, il réaffirme la « spécificité » de son antisémitisme d’État : « On pose bien mal la question. Il ne s’agit pas de flétrir une race. Il s’agit de garder un peuple, le peuple français, du voisinage d’un peuple, qui, d’ensemble, vit en lui comme un corps distinct de lui […]. Le sang juif alors ? Non. Ce n’est pas quelque chose d’essentiellement physique. C’est l’état historique d’un membre du peuple juif, le fait d’avoir vécu et de vivre lié à cette communauté, tantôt grandie, tantôt abaissée, toujours vivace ». Même si Maurras nie le caractère raciste de son antisémitisme, « le facteur central de l’histoire et de la géopolitique de l’Europe », Carole Reynaud-Paligot note que les « représentations essentialistes » imprègnent sa vision d’une « race française » (qu’il dote de « fondements biologiques »), de même que sa germanophobie. L’historienne souligne ainsi que « Laurent Joly a pourtant montré que Maurras et ses compagnons de l’Action française adhèrent pleinement à une conception naturalisante de la judéité et qu’ils soutiennent que l’hérédité raciale, en assurant la transmission des caractères intellectuels et moraux, rend le Juif inassimilable. Cette déclaration de Maurras au début de l’Occupation en témoigne : « J’ai vu ce que devient un milieu juif, d’abord patriote et même nationaliste, quand la passion de ses intérêts proprement juifs y jaillit tout à coup : alors, à coup presque sûr, tout change, tout se transforme, et les habitudes de cœur et d’esprit acquises en une ou deux générations se trouvent bousculées par le réveil des facteurs naturels beaucoup plus profonds, ceux qui viennent de l’être juif ». La différence entre antisémitisme d’Etat antisémitisme biologique demeure théorique selon Ralph Schor : « dans la pratique, le maître à penser de l’Action française ne différait guère des autres antisémites »
(fin de C-C)
—–
bref, l’inconséquence de Dédé le Maure Assis Hein, roulé dans sa saumure.

J J-J dit: à

@ petit rappel pour celzéceux qui ne lisent pas le côté droit,…

« Houris », qui vient d’être couronné par le prix Goncourt 2024, était certainement l’un des romans les plus attendus de la rentrée. C’est dû bien évidemment à la personnalité de son auteur Kamel Daoud, entré en littérature en 2015 avec un fracassant « Meursault, contre-enquête » sur l’envers de « L’Étranger » de Camus. Depuis, après quelques essais et de nombreuses chroniques, on ne doutait pas qu’il fût écrivain mais le doute subsistait sur son avenir de romancier. En fait, et « Houris » en témoigne tant par sa réussite formelle que morale et politique, Kamel Daoud a trouvé sa manière, son style c’est-à-dire sa voix et celle-ci déborde les genres traditionnels en les agglomérant tous. Avec les moyens de l’épopée, de la fresque, de l’élégie, de l’incantation, il nous embarque dans l’histoire d’Aube, rescapée d’un égorgement qui a éradiqué ses cordes vocales. Une horreur qui la laissa sans voix. Ce récit long, touffu, oppressant se déploie sur un fond historique des plus tragiques qui laisse peu de place à l’espoir et à la rédemption. Mais comment l’être quand on se souvient du quotidien de la guerre civile algérienne (1990-2001). Une décennie de plomb qui se traduisit par des massacres réguliers de villages et de populations entières au nom de la pureté par la coalition de fanatiques religieux et de militaires corrompus. Les filles et les femmes en furent les premières et les principales victimes. Elles portent encore les stigmates de cette haine des femmes qui soude entre eux ces tueurs en série au nom d’un Islam rigoriste. La réussite de l’auteur est d’avoir mis en œuvre une langue d’une beauté poétique des plus rares dans l’exposition d’un réel monstrueux. On en ressort rincé, bouleversé, édifié, secoué et pas très optimiste sur la part d’humanité dans l’homme. Ce texte puissant est d’une grande richesse, enténébré comme la réalité qu’il décrit. Daoud use des armes de la fresque, de l’épopée, de l’élégie mais se garde de tout lyrisme. Décapitations, éviscérations, égorgements… Il ne nous épargne rien mais ce n’est jamais gratuit ni complaisant. Aube est une femme, une mère qui n’a pas d’homme à opposer aux hommes, une enfant abandonnée. Triple peine dans l’Algérie d’aujourd’hui. On referme ce livre en emportant le portrait de « la muette », de sa voix qui ne parle pas mais dont la voix intérieure porte loin et profond. Ce roman a évidemment une grande force politique dans un pays, une dictature, où il est interdit aujourd’hui encore d’évoquer la guerre civile sous peine d’être condamné à plusieurs années de prison. Formé dans sa jeunesse à l’idéologie des Frères musulmans, Kamel Daoud est passé depuis à une dénonciation implacable et courageuse des méfaits de l’islamo-fascisme tel qu’il sévit et se propage aussi en Europe. Trop menacé pour continuer à vivre en Algérie, il a été naturalisé français et vit désormais en France. P.A.

D. dit: à

Je suis tout à fait défavorable à toute forme d’antisémitisme.

Rapanui dit: à

Seul le site de l’Action française fait état de dégradation de la tombe de l’ordure maurras.
On aura compris que le sieur chalouze est un abonné. D’un déchet l’autre.

racontpatavi dit: à

Le dernier Goncourt introuvable chez mon libraire!
En rupture de stock chez l’éditeur, Passou?

Patrice Charoulet dit: à

TRUMP

Trump a mille défauts. C’est un homme odieux, insupportable, ridicule, raciste, menteur,
dangereux, qui sera pire que le Trump du premier mandat : il aura, cette fois, tous les pouvoirs. C’est une catastrophe ambulante et pas seulement pour les Etats-Unis.
Que Trump existe est une chose, que plus de la moitié des Américains aient voté pour lui en est une autre. Ce vote est en encore plus inquiétant que la nature du vainqueur.
Tout CNews, tout Europe 1, tout le « JDD », et tous les racistes français préféraient Trump à la candidate démocrate. Comment en être surpris ?

Chaloux dit: à

Maurras est aussi un excellent écrivain, respecté par certains de ses plus éminents contemporains.
Bainville, le génial gros Léon, Rebatet, Bonnard le fameux Gestapette, sont aussi de très bons écrivains, on ne résoudra jamais le problème. Libre à ceux qui ne veulent pas les lire et qu’ils laissent le choix aux autres. Cette dictature de la vertu finit par générer des Robespierre.

Nouvelle entendue à la radio. (Ceci pour le cancre là).

Rapanui dit: à

Crâne de faf nous livre ses lectures de chevet. Il couche avec l’ordure antisémite et vante son fumier sous prétexte qu’il fait pousser des fafounets.
Pas de risque que soit dégradée sa future sépulture à lui tellement qu’il est déjà gâté de la dentition aux arpions.
Cervelle habituée à s’abreuver librement aux évangiles selon Saint-Brasille.

Chaloux dit: à

Bloomie et la Gigi sont c… comme des parapluies. Sera-ce une raison , le moment venu, le plus tard possible, à Dieu ne plaise, pour aller déranger leurs misérables cendres?

closer dit: à

Jill Stein a eu moins de 700 OOO voix, JJJ. L’avance de Trump est autour de 4 millions. Elle ne peut être à l’origine de sa victoire.

J J-J dit: à

@ HC… ça y est, henriette chafoin reprend du service ! Si elle aime Maurras, grands biens lui fassent. Pmp, je ne vais pas l’insulter pour i peu. Anéfé, Maurras et Gobineau durent être de très grands écrivains stylés, puisqu’on vous le dit. Le contenu et l’impact de leur écrits ne furent franchement qu’une anecdote secondaire par rappor tà leur génie littéraire. Quant à Vacher de Lapouge, sauf erreur, nous n’en avons pas encore lu l’apologie. Etonnant voyageur, non ?
Bàv,

@ CL… Mais vous ne comprenez donc pas que le peu de voix qui ont manqué à KH ont suffi à faire basculer les sept Etats sur la crête (swing states ?), du côté des grands électeurs républicains, ce qui n’était pas nécessairement joué d’avance. Il est vrai que pour nombre d’américains.es, Trump était beaucoup moins climatosceptique qu’Harris. Peu ou prou. Enfin, bref.

Janssen J-J dit: à

@ qu’ils laissent le choix aux autres

M’enfin… Qui empêche qui de lire et jouir de ce qu’il veut dans les confins des CDBF, puis de faire l’apologie de ses grands, après avoir raccédé à la lumière de la RDL ? Où sont donc passées les cendres de Charles M., de Lucien R., de Léon D., de L.-F Céline ou d’E. Drumont… que personne n’a encore songé à placer au sein des divers panthéons de la haute littérature universelle ?

et alii dit: à

si vous causez littérature et antisémitisme, d’où vient que voue n’évoquiez pas Drieu la rochelle:
Si Gilles demeure peu analysé sur le plan esthétique, cela tient sans doute à son apparente linéarité, mais surtout à son contenu idéologique : l’argumentation antisémite sous-jacente est plus qu’irritante. Nous verrons comment la judéité de Myriam et de Preuss alimente la thèse rochellienne de la décadence française, conférant au roman des échos pamphlétaires irrecevables. Mais ne sont-ce pas ces tiraillements entre esthétique et politique (cette forte inscription historique donc) qui font de Gilles une oeuvre essentielle à la compréhension de la complexité de l’entre-deux-guerres ?

Rappanui dit: à

le génial gros Léon
Faut pas avoir peur de ses amours, ma grosse chalouze, c’est le Daudet ton beaudet.
Celui qui écrit ce que que tu aimes lire, à propos d’un célèbre dreyfusard: « ce qu’il y a de curieux chez (lui), c’est cette juxtaposition d’une bête de proie juive, ravageant pour la juiverie, et d’un juriste libérâtre fleuri de toutes les niaiseries républicaines. La bête de proie donne la direction dans le sens du Talmud, contre les chrétiens… »
Assume tes turpitudes de lâche merdremolle.

Rapanui dit: à

« le génial gros Léon »
Mais faut pas avoir peur de ses amours, ma grosse cchalouzze, c’est le D.audet ton beaudet.
Celui qui écrit ce que que tu aimes lire, à propos d’un célèbre personnage: « ce qu’il y a de curieux chez (lui), c’est cette juxtaposition d’une bête de proie j.uive, ravageant pour la j.uiverie, et d’un juriste libérâtre fleuri de toutes les niaiseries républicaines. La bête de proie donne la direction dans le sens du T.almud, contre les Xtiens… »
Assume tes turpitudes de lâche merrrrdremolle.

Marie Sasseur dit: à

Keske c’est ksa
M’enfin

Savez-vous ce qu’est la catabase, Passou ?

Chaloux dit: à

Gobineau est en effet un bien considérable écrivain, pour lequel j’ai plus que de l’admiration.
Pour cesser les amalgames débiles, le parapluie Numéro 2, qui n’est pas le moins crétin des deux, pourrait lire Jean Gaulmier et Jean Boissel, qui n’étaient pas précisément des nazis.
Il n’en fera rien, trop occupé à se taper des prix qu’on s’goure, oubliés aussitôt que parus, mis à part pour quelques chèques. D’ailleurs, ce pauvre gars ne comprenant rien de ce qu’il lit, cette démarche serait parfaitement inutile.

Chaloux dit: à

Léon Daudet est revenu sur son antisémitisme. Les grands écrivains, antisémites ou pas, restent de grands écrivains. Il existe même des auteurs qui se sont penchés sur l’antisémitisme de Proust. C’est dire.

Chaloux dit: à

Le premier parapluie tient le pompon. Déci-dément.-

Bloom dit: à

3J, vous n’avez pas entendu comme une espèce de pet foireux et lointain?
Je me marre en lisant ce bon vieux Boris, qui remarquait justement que laisser la littérature aux imbéciles (Thierry Maulnier par exemple), c’était comme laisser la science aux mains de militaires.

Marie Sasseur dit: à

Le plus grotesque reste évidemment d’avoir voulu endosser la peau d’une jeune femme enceinte.
On dirait un remake du Joker, Un Joker au grand sourire sadique.
je vais te tuer, dit le Joker au fœtus.

Comme dit cette professeur de littérature, dans le lien donné :

« Difficile d’adopter le langage d’une mère… Le sommet est atteint à la dernière page quand elle allaite son enfant : « Alors, je me donne à elle, pour qu’elle me dévore : je sors mon sein, je le lui offre et elle tète. Elle me fixe jusqu’à ce que je ne bouge plus, et m’avale dans son ventre. Sa petite bouche m’électrise ; elle mélange la douleur et les preuves de vie ; je suis son fleuve de vin, de lait et de miel ; son cheval sans fatigue ; ses fruits sans fin ; sa tente d’émeraude ; sa peau transparente ; ses yeux aux paupières immenses ; sa chevelure rousse qui plonge dans le domaine des dieux. Rien n’atteint aussi profondément mon corps vivant ». Ets-ce ce genre de passage que les critiques trouvent si « poétiques » ? »

Je pourrais m’énerver encore des heures, si ce n’est de revenir plus simplement à l’évidence , soulignée par d’autres : ce prix s’il a été accordé, la littérature n’y est pour rien.
Quelle catastrophe.

renato dit: à

« Toute tolérance accordée aux fanatiques leur fait croire immédiatement à de la sympathie pour leur cause »
Marguerite Yourcenar

Chaloux dit: à

Marguerite Yourcenar admirait Gobineau.

-Son premier Hadrien, dialogué comme La Renaissance.
– Un article sur les Lettres à deux athéniennes.
– Le thème du Coup de grâce se trouve dans les Pléiades.

Chaloux dit: à

Le pet entendu entendu par Gigi était certainement particulièrement foireux, mais il n’était pas lointain.

FL dit: à

Donc voilà à quoi je pensais à propos de Mme Rousseau : les « personnalités ». C’est à dire au sens du XIXe siècle – disparu de nos jours – des arguments ad hominen, des insultes.

Il faut écouter le premier quart d’heure du cours d’Antoine Compagnon pour l’histoire du mot.

Et puis passer à 53:30 pour son emploi dans le contexte du parlementarisme. De très intéressantes considérations comparatistes avec l’Angleterre et les États-Unis. Et déjà des références aux usages de l’Assemblée nationale en France.

https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/de-la-litterature-comme-sport-de-combat/tropes-de-la-guerre-litteraire-personnalites

Marie Sasseur dit: à

Avec toutes les précisions données dans plusieurs documents en liens, il est apparu évident que l’interdiction portée dans la charte de réconciliation algérienne ne vise pas les œuvres de fiction, il faut à ce sujet signaler que Kouther Adimi était bien invitée au salon de livre d’Alger. Et combien d’autres avant elle , et comme elle ont fait œuvre littéraire sur cette décennie noire.
L’auteur de Houaria n’a d’ailleurs pas été interdite de publication, puisqu’elle a reçu le prix Assia Djebar.
En revanche, elle a fait l’objet d’une cabale organisée sur les réseaux sociaux .
On a les mêmes en France, cela ne vous a pas échappé ? Silence radio ? Ceux qui se sont plaints au ministre a propos d’un roman figurant dans la liste de lecture pour le Goncourt des lycéens.

En revanche une instrumentalisation politique de leur histoire semble bannie.
Il est d’ailleurs remarquable que l’exegese du  » roman » de Daoud, dont il maîtrise bien lui-même a communication est plus importante que sa pauvre histoire peu ragoûtant qui tourne en rond pendantdes centaines de pages, et sans plan.

Et c’est important le plan, comme disait Passou…avant !

J J-J dit: à

perso, je n’ai rien entendu du pet de traviole issu du fondu trou… J’ai entendu etalii nous parler du « grand » Drieu La Rochelle, en revanche.
Et puis, si Youyou admirait Go Between, ça doit valoir absolution… Qui parlait de glu à l’encaustique, déjà ?
J’ai trouvé admirable, cette chute de KD sur l’allaitement… Une illustration poétique d’une théorie de Cyrulnik sur l’ensorcellement du bébé intra utérain. Par ailleurs, un sociologue historien notoire avait écrit naguère de très belles choses sur l’histoire de l’homme enceint. RZ je crois. Encore faudrait-il l’avoir pratiqué. Pas forcément au forceps. Du reste. Bàv,

FL dit: à

« La vacherie verlainienne, elle est dans cette allusion aux ‘projets de Constitution de Lecomte de Lisle, lesquels ne dépassèrent jamais un maigre catéchisme républicain. Que Lemerre réédita en 1872. »

Ah oui il y a un « Catéchisme républicain ». Les allusions Ses velléités de 1848 sont assez fielleuses aussi. On dirait Nietzsche parlant de Wagner.

Des « personnalités » !

https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb354452428

FL dit: à

Ses allusions à ses velléités de 1848 sont assez fielleuses aussi.

J J-J dit: à

Pas touche à Daudet, c’est grâce à Léon que Proust a fini par l’avoir de justesse, son prix… Et qu’il ait renié ses antipathies juives sur le tard, ça prouverait quoi, justement ? Une tache lavée, peut-être ?
Evidemment, Dorgelès, à côté, quelle daube c’était… avait pas l’excuse, lui, de l’antisémitisme mondain à cette époque bénie de « haute » litté-rature !

J J-J dit: à

En ce qui concerne « le catéchisme positiviste », je signale une autre très grande’ oeuvre littéraire injustement sous-estimée. Inimputable à Leconte de Lisle, mais plutôt à l’Auguste Conte.
Bàv @ Marc.

Marie Sasseur dit: à

Dans l’emission Le masque et la plume,  » hors les murs  » à Brive, le temps de faire la foire, le roman  » les guerriers de l’hiver » à été encensé, on peut dire que Norek a eu chaud, même par moins 50°C, tant ça canarde fort, pour maintenir l’attention…
Mais le pauvre Miguel Bonnefoy, lui est reparti coiffé du magnifique sombrero du Mexicain basané, chanté par M Amont, en guise de critique littéraire, lol.
Trop de vocabulaire, bon pour l’Academie Française, mais des lacunes ou inventions farfelues…pas bon pour l’Academie des Sciences .
Ils étaient déchaînés, à la foire aux bestiaux.

J J-J dit: à

Je ne peux point confirmer cette foire d’empeigne, car ne vais jamais sur les marchés de Brive la Gaillarde, pour y botter les oignonsou crêpir les chichons… Et donc, l’uppercut de Norek aurait eu raison de l’autre poids coq ?
Vivez dangerously, MS ! ‘tation… vous finirez éreintée sur le (st)ring !

Paul Edel dit: à

JJ-J écrit ! »J’ai entendu Etalii nous parler du « grand » Drieu La Rochelle » Je ne dirai pas « grand » mais incontournable Drieu car ses écrits permettent de comprendre la bourgeoisie de l’entre deux guerres. Lisez par exemple « Gilles ». C’est un document d ‘époque à méditer car un diagnotic intelligent. et qui d’ailleurs fascina Aragon. Ses récits et romans depuis « la comédie de Charleroi »(1934) jusqu’à « Rêveuse bourgeoisie »(1937) sont des tableaux lucides de la bourgeoisie assez veule de l’après-guerre 14-18 . Drieu a rêvé d’une Nouvelle Europe, mélange bizarre d’aristocratisme et de socialisme, contre le Communisme grandissant. De plus on lui doit un chef -d’œuvre avec »Le feu follet » récit coupant et admirable sur la tentation du suicide (Drieu se suicida le 15 mars 1945) devenu film de Louis Malle avec une incroyable fidélité grâce au jeu de Maurice Ronet. Malraux a tout fait pour défendre Drieu et Desnos a dit à son propos  : » sa liberté d’esprit blesse la Droite.Son aristocratisme inquiète la Gauche . » Bonne analyse. Merci de ne pas caricaturer.

et alii dit: à

l’adjectif « glaçant »c’est un écho à l’ironique »sur papier glacé » qui a précédé

J J-J dit: à

@ laisser la littérature aux imbéciles (Thierry Maulnier par exemple)

De quoi rBl !? Mais enfin, Thierry Maulnier, un imbécile !?… Mais vous n’y pensez point !… Voilà au contraire un très grand écrivain dont je relis la prose très souvent avec beaucoup de plaisir. D’ailleurs, Marguerite Duras a rendu de très beaux hommages à sa superbe écriture.
On n’est pas quand même pas obligés de subir vos diktats littéraires, merdalhors ? c quoi encore ce fouquietinvillisme ? hein ? ouin ?…

closer dit: à

Je sais que ce serait une grande consolation pour vous, cher JJJ, de penser que sans Jill Stein, Harris aurait pu gagner, mais je suis au regret de vous dire que dans AUCUN des 7 swing states l’addition des voix des deux candidates aurait permis de battre Trump…

Jazzi dit: à

« et qui d’ailleurs fascina Aragon. »

Une fascination extra littéraire, Paul !

J J-J dit: à

@ Merci de ne pas caricaturer.

M’enfin, Paul Edel ! de quoi me mélèje ? J’ai lu toutes vos chroniques enthousisastes sur Drieu qui ne m’ont jamais vraiment convaincu. « Gilles » autant que « le feu follet » m’ont mortellement fait iech, figurez-vous !… Ca ne me parle pas autant qu’Aurélien… Et que je sache, Aragon n’a jamais été particulièrement antisémite, c’est aussi de ça qu’on cause icite, quand on « brazille ». Essayez de ne pas me donner de leçons, SVP, en prenant le train en route… J’ignore ce que pense etalii de Drieu. Voilà tout. Merci de votre compréhension de TOUS les erdéliens, je sais qu’elle est plutôt large, en général… Bàv
J’observe juste que vous ne répondez pas aux insultes de MS à propos du découragement qui vous a pris à la lecture de Daoud… Pmp, je vous avais juste invité (et pas forcé) à ne point vous décourager… Soyez m’en gré. Merci.

et alii dit: à

incontournable
merci P.EDEL,c’est d’ailleurs parce que j’avauis eu en tête « rêveuse bourgeoisi » à propos d’une femme à qui j’avais dit qu’elle était ,elle et ses amies, perçu comme une bourgeoise que j’ai repensé à Drieu,
quant à cette dame, fière d’avoir été dans l’administration(sa « réussite » dit-elle) et qui avait baptisé ses filles (l’une est journaliste)alors qu’elle était juice, je pensais, comme je l’ai confié à une autre femme qui partagea mon opinion, qu’elle tenait lieu à ses amies de cache sexe! sic

et alii dit: à

oh, juive!

J J-J dit: à

@ dirCl. N’exagérons rien quand même sur mon insatiable prétendu besoin de consolation… Laissons cela à notre ami le Suédois. Et saluons sa mémoire, son courage à 31 ans, alors qu’il avait déjà donné au monde une oeuvre si prometteuse… Bien à lui.

Paul Edel dit: à

JJ-J. acceptez que nous ne soyons pas d’accord. Calmement.Moi j’ai du mal avec votre traitement de la langue francaise.

J J-J dit: à

@ dans AUCUN des 7 swing states l’addition des voix des deux candidates aurait permis de battre Trump

Essayez de nous le prouver, malgré tout…, je n’ai pas la force d’entrprendr les calculs pour chacun des ces 7 Etats… Mais j’imagine qu’on doit trouver quelque lien indiscutable à ce sujet. Merci de nous en dépêcher les sources utiles. Bàv,

et alii dit: à

j’ai tant de déplaisir à parler de cette femme, qui n’avait rien trouva de mieux que de me demander de la présenter à un grand universitaire juif et qui parle hébreu, alors qu’elle m’a dit qu’elle ne voulait pas qu’on dise qu’elle était juive(et au fond survivante;)-ce que je n’ai pas fait, bien sur-
que j’ai alignée des fautes d’orthographe impardonnables comme elle était perçue

et alii dit: à

zut:j’ai aligné

J J-J dit: à

Je le sais bien, PE… Mais je l’écorche à dessein depuis des plombes… Et je ne songe même pas à en accabler mon pauvre clavier… Que cela plaise ou non à l’herdélie, je dois me prouver quelque part n’avoir aucunement l’intention de me prendre pour ce que je ne suis pas, dans le genre péteux gommeux. Je préfère les oulipiens incompréhensibles, grotestques ou bouffons, et amateurs de mauvais jeux de maux, aux erdéliens qui s’écoutent écrire et rectifient en permanence la moindre faute de frappe, dès fois qu’n aurait du mal à comprendre ce qu’ils reflètent dans leur beau mirioir de merde. Et vous le savez, je préférais mille fois décrypter les bouses de jean-marcel ou divaguer dans l’espace du grangeon, plutôt que tout le reste… Des « idées » prétendues originales ou provocatrices qu’on voit trainer le plus souvent partout au caf’conc’.
Et toujours cet immpensé des erdéliens qui moralinent à défaut d’insulter sur la LANGUE FRANCAISE… Qu’ils passent leur chemin si notre mauvaise prose les emm… c quand même incroyab’ d’avoir tjs à répéter cela, bordel de gode ! (émoji)

Chaloux dit: à

Dans son Journal pendant l’Occupation, Drieu a ces mots (à peu près, je ne suis pas chez moi) : « Aragon me hait parce que je l’ai percé à jour ». Je pense que cette remarque dépasse de beaucoup le personnel. « Notre hôte », comme dirait la braillarde, grand lecteur de Drieu, pourrait nous le dire.
Rappelons aussi que notre hôte avait marqué son désaccord lorsque Maurras avait été écarté de l’agenda 2018 du ministère de la culture.

Rapanui dit: à

Toujours à s’abriter derrière un peu plus plus grand ou vraiment beaucoup plus grand que lui, le louzeur de la châle.
Ca fait longtemps qu’il a été percé à jour, tellement qu’il est sans substance sans saveur mais pas sans odeur quand on marche dedans au détour d’un chemin creux comme son crâne de rexiste.

closer dit: à

Un exemple, la Pennsylvanie:

DT: 3 520 000
KH: 3 370 000
Jill Stein: 33 833

Vous pouvez passer en revue tous les swing states, Pennsylvanie, Georgie, Caroline du Nord, Wisconsin, Nevada, Michigan, Arizona, en tapant « Pennsylvania ou Nevada, etc, results 2024 » dans Google. Le nombre de voix de JS est insignifiant partout.

Chaloux dit: à

Dixit Bloomie, qui n’a trouvé d’autre rôle que celui de violent, menaçant , (avec ses petites épaules tombantes!) et dérisoire chien de garde, parce qu’il ne saurait en tenir aucun autre.

Rosanette dit: à

#JJJ
vous ecrivez:
« Pas touche à Daudet, c’est grâce à Léon que Proust a fini par l’avoir de justesse, son prix »
et Léon l’a peut être fait pour faire plaisir a son frère Lucien , amant de Proust

Janssen J-J dit: à

@ se taper des prix qu’on s’goure,

autant relever la pikàpassoule… Du haut françouille gobinesque, cendre outre !

et alii dit: à

les bistros -on est en bistropocène-sont inscrits au patrimoine culturel !

J J-J dit: à

@ rozanette… m’enfin, Léon, Lucien, Alphonse, tout ça c’est synagogue… Vous m’avez bin comprise, rosanette… hein ! 🙂 – Apparemment, nous avons lu le même bouquin, bien que votre hypothèse plus que probable n’y ait pas été étayée, ce me semble, qui nous racontait la compète invraisemblable entre dorgelès et proust pour l’obtention du fameux prix. J’ai déjà oublié le titre et l’auteur, mais pas l’histoire… Merci, et bien à vous, très chère.

Bloom dit: à

J’ai constaté qu’Orbital de Sanantha Harvey, en course pour le Booker était déjà traduit en français (Gallimard). C’est le seul de la liste, à ma connaissance.
Ils vont passer combien de temps à se refaire l’élection américaine, le typhon orange & l’épopée du roi maga…?
C’est pas tant le type qui craint, que tous les cons qui ont voté pour lui.
Ai rencontré plusieurs Américains à Paris qui ne veulent plus rentrer ou vont se relocaliser. C’est dire si l’heure est grave, vu l’impopularité, l’inefficacité & l’amateurisme du gouvernement Barnier.

Bloom dit: à

SaMantha

J J-J dit: à

OK, cl… J’ai bien d’autres hypothèses qu’icelle pour expliquer ce ras de mariée trumpiste, « IN DIS CU TA BLE… m’enfin j’ai pas non plus le statut d’expert en balistique, hein…

Jazzi dit: à

La réponse du bergerJJJ à la bergère Bloom ?

« Bloom dit: à
J’ai constaté qu’Orbital de Sanantha Harvey… »

« Bloom dit: à
SaMantha »

« J J-J dit: à
Je préfère les oulipiens incompréhensibles, grotestques ou bouffons, et amateurs de mauvais jeux de maux, aux erdéliens qui s’écoutent écrire et rectifient en permanence la moindre faute de frappe, dès fois qu’n aurait du mal à comprendre ce qu’ils reflètent dans leur beau mirioir de merde. »

Rosanette dit: à

@ bloom
jésus consternée de decouvrirl’existence d’une association de ce genre en France ,porteuse d’un judaïsme radical qui ne vaut pas mieux que l’islamisme radical
je trouve néanmoins rassurant qu’il y ait tous ces mouvements qui appellent au boycott de la réception de cet escroc messianique .
pouvez vous m’en faire plus sur ses tenants et aboutissants , sur les groupes qui la soutiennent ,et surtout sur ses sources de financement

Chaloux dit: à

Entre autres talents, Léon Daudet est un critique de haut vol, que je comparerais volontiers au génie de Paul Morand, capable lui aussi de discerner immédiatement ce qui est fait pour durer. HIl suffit pour s’en convaincre de lire ses livres de souvenirs ainsi que ses textes critiques (réunis il me semble chez Séguier). Rappelons qu’il s’est battu en vain pour Céline en 1932, à l’époque où Aragon prenait Céline pour un communiste. Je ne sache pas que Céline ait été l’amant de Lucien.

Bloom dit: à

C’est une association type loi de 1901, qui fonctionne à base de dons, Rosanette.
Je n’en sais pas plus.
Leur site est domicilié en Israel:
https://www.israelisforever.co.il/
En France, l’association est domicilée à Strasbourg, 28 Avenue des Vosges, selon l’annuaire des entreprises.
On en saura un peu plus le 13 novembre (!)

D. dit: à

Industrie…Agriculture, Mercosur…
La révolte s’amplifie exponentiellement…
Grève générale en novembre ?
Moi, j’ai une grosse réserve de bois pour me chauffer et cuire mon pain.
Réserve de farine, de jambon, de vodka, de croquettes pour le chat, du grain pour les poules.
Citerne d’eau remplie, réservoir de la bagnole aussi.
On peut démarrer !

J J-J dit: à

je sais bien que notre bonne entente du moment avec rBl vous agace, jzman, mais ne faites pas votre meskuin, vous êtes d’un autre niveau en généralque le CDBF moyen.
A la fin de Souleymane j’ai pleuré parce qu’en disant le vrai de sa maman, il a fini par émouvoir l’agente de l’OFPRA, et vous savez, quand on ne ment pas, on est toujours sauvé dans l’oeil de qui détient un brin de pouvoir? Un beua moment, c’était… après l’horreur de la vie à Paris, à ras d’un vélo. Enfin, tout ça pour dire que… demain, cérémonie au monument aux morts du village avec les enfants.
Bàv,

Jean Langoncet dit: à

On peut toujours s’exercer à distinguer faits, opinions et sentiments … même à chaud, surtout à chaud

et alii dit: à

bloomforever,
je ne suis plus à paris mais à marseille!hélas
,et pas de gala,mais la solitude quand ce n’est pas la persécution par une cinglée; et je ne peux rien y faire; bonne soirée à tous

Jean Langoncet dit: à

Non au meeting de Bezalel Smotrich, à Paris, le 13 novembre 2024
https://ujre.fr/

J J-J dit: à

@ On peut toujours s’exercer à distinguer faits, opinions et sentiments … même à chaud, surtout à chaud (JL).

On le peut, mais pas moij… Je ne m’empêche pas d’avoir trois regards successifs dans le temps ou simulténament, cherami, sur n’importe quoi, et si je vous en impose l’un d’entre eux, c’est toujours selon mon bon plaisir, voyez, sans espoir de convaincre qui que ce soit. Je suis l’ianti influenceur par excellence, comme on me l’a souvent dit… Trop d’esprit d’auto-dérision-j.
C’est aussi la loi des réseaux sociaux, ne l’avez pas encore compris, mon bon ? l’échevelage échevelé… Il faut faire avec… Aux autres de tirer leur bon grain de leurs ivresses, ils sont libres et non entravés (sauf quand ils sont virés, mais cela ne dépend nullement de moij). « Propriétaires de leurs faits, de leurs opinions et de leurs sentiments », comme aurait dit une créature.
Voilà ce que j’aime depuis ma retraite sur cette chaine : un bavardage incessant et décontracté qui anime la vie AVEC des êtres imaginaires, à la fois virtuels et réels, détestables et/ou désirables selon. Bàv. tchinz, c’est l’heure de bob marley !

Jean Langoncet dit: à

Il ne s’agit pas d' »empêcher » quoi que ce soit mais de distinguer ; ce n’est qu’une proposition pour un exercice qui reste personnel

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, en matière de justice c’est un exercice indispensable pour motiver des décisions

MC dit: à

Il faudrait peut être savoir de quoi l’on parle , et dire que c’est sur les Nouvelles de Gobineau que Galmier a fait son beau travail. On me croira j’espère si je dis que le racisme en est absent. Paul Edel a dit ce qu’il fallait dire sur Drieu, lequel garda tout de même l’amitié de Malraux. Quant à Daudet, Léon, il a laissé suffisamment de souvenirs sur la Troisième République pour que l’historien l’en remercie. Au fait qui donc écrivit la Vie Tragique de Victor Hugo, si ce n’est l’ancien Mari de « Jeanne était au pain sec dans le Cabinet noir »? J’ai déjà dit que St Loup première manière à du jouer de son charme auprès de Daudet….

Rosanette dit: à

@M Langoncet
merci

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