de Pierre Assouline

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La République des livres
Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !

Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !

Il n’y pas que dans le tri des déchets : dans le commerce des idées aussi la récupération est d’actualité. L’air du temps n’a jamais paru aussi favorable à l’opportunisme de ce type d’opération en trois temps : détournement, recyclage, instrumentalisation. Plusieurs hautes figures intellectuelles en ont fait les frais ces derniers temps.

René Cassin (1887-1976) tout d’abord. Juriste et diplomate, c’est en tant que co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 qu’il fut vingt ans plus tard doublement couronné du prix Nobel de la paix et du prix des droits de l’homme des Nations unies. Une conscience que cet homme unanimement respecté dont la dépouille repose au Panthéon. Or il vient d’être enrôlé à son corps défendant par les nationalistes tant basques que catalans. Chez les premiers, on a ainsi pu entendre lors d’une réunion sur le campus universitaire de Vitoria d’anciens responsables terroristes de l’ETA se référer à René Cassin. Par quelle acrobatie ? En lui attribuant entre guillemets la dénonciation des «prétentions des États existants à vouloir trancher par le biais de leur constitution les problèmes reliés à l’autodétermination d’un peuple que les hasards de l’histoire ont placé sous leur domination » alors qu’il s’agit là… du commentaire du préambule de la Déclaration par un autre juriste.

Une manipulation que l’on retrouve sous la plume d’autres partisans du nationalisme basque. Qu’importe puisque cela leur permet de mêler dans l’inconscient collectif son nom prestigieux, les droits de l’homme et leur cause. A ceux qui objectèrent que les conceptions de la démocratie de René Cassin étaient aux antipodes des leurs, ils rappelèrent qu’il avait été aussi le responsable du service juridique de la France libre, un activiste et un militant dans sa défense des droits de l’homme et, argument imparable, qu’il était natif de Bayonne dont chacun sait qu’elle se trouve au pays basque ! Et tant pis si au passage ils piétinaient le double engagement juif et républicain qui domina son existence…

Autre exemple : Emile Zola. J’accuse, le plus célèbre éditorial de l’histoire de la presse française, est devenu un mantra chez les indépendantistes catalans. Au plus fort des récentes manifestations, ils ont usé en toutes circonstances d’un #JoAcuso pour dénoncer la répression de l’Etat espagnol contre leur mouvement et les condamnations judiciaires de leur partisans. Et ils l’ont explicité en dressant des parallèles avec l’injustice dont le capitaine Dreyfus fut la victime. Ce que n’a pas manqué de faire l’avocat Paul Bekaert, défenseur du président catalan destitué Carles Puigdemont : dans son cabinet trônait en bonne place un exemplaire du J’accuse de Zola au cas où l’analogie aurait miraculeusement échappé aux journalistes venus l’interviewer. Est-il besoin de rappeler que les deux causes n’ont rien à voir ?

Enfin, Antonio Gramsci (1891-1937). Jamais ce philosophe, et écrivain italien n’a été aussi tendance. Ce qui ne va pas de soi en regard non de sa stature intellectuelle mais de la nature de son engagement : membre fondateur du parti communiste italien, ce théoricien marxiste a souvent été réduit à une formule («  Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté ») et à sa définition de la crise :

«  Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».

Mais c’est surtout ce qu’il dit du « combat culturel» dans ses fameux Cahiers de prison qui a été récupéré. A l’extrême-droite depuis longtemps par Alain de Benoist qui en appelait à un « gramscisme de droite » au risque de l’oxymore, et à droite à la veille de la présidentielle de 2007 par Nicolas Sarkozy :

« Au fond, j’ai fait mienne l’analyse de Gramsci : le pouvoir se gagne par les idées. C’est la première fois qu’un homme de droite assume cette bataille-là ».

Depuis le philosophe est régulièrement cité, et donc instrumentalisé et dénaturé, par tous les courants politiques d’un extrême à l’autre pour son concept d’« hégémonie culturelle »On le trouve derrière le populisme de la gauche radicale en Espagne aussi bien que dans la récente campagne électorale au sein des Démocrates de Pete Buttigieg aux Etats-Unis (mais lui au moins a une excuse : son père Joseph Buttigieg est le traducteur en anglais des Cahiers de prison et il fut le président de l’International Gramsci Society…) ou en France du côté de Marion Maréchal. Tous convaincus que la conquête du pouvoir passe par la capacité d’attraction et de séduction des idées sur l’opinion publique via les intellectuels. Mais qui n’est pas « gramsciste » aujourd’hui ? Ainsi annexe-t-on des penseurs qui n’en peuvent mais. Leurs fantômes en rient encore. D’un rire jaune ?

(Photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 675 Réponses pour Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !

renato dit: à

Vedo, ce n’était qu’une trace. J’ai eu connaissance de cette relation via Il professor Gramsci e Wittgenstein — Il linguaggio e il potere de Franco Lo Piparo (éd Donzelli). Du même, L’enigma del quaderno : [«Gramsci muore il 27 aprile 1937. Il 25 maggio la cognata Tania scrive alla famiglia: “I quaderni di Antonio sono in tutto XXX pezzi…”. Se ai trenta si aggiungono i quattro di esercizi di traduzione, al momento della morte di Gramsci, nella clinica Quisisana, si trovavano dunque trentaquattro quaderni. La Fondazione Istituto Gramsci ne custodisce oggi trentatre, di cui ventinove di contenuto teorico-storico-politico. Che fine può aver fatto il quaderno assente?».]

rose dit: à

Si ce n’est pas les oiseux, ce sont les fourmis.
Du coup je la laisse dans l’emballage.
Et alii, ton amie se la joue épouvantail ?

hamlet dit: à

ouai… comme disait l’ami Chesterton « le libre-penseur est celui dont l’esprit est aussi libre de l’avenir qu’il l’est du passé. Il se soucie aussi peu de ce qui sera que de ce qui fut ; il ne ne soucie que de ce qui devrait être ».

hamlet dit: à

renato, vous avez lu Losurdo ? le parallèle entre Gramsci et Machiavel ?

Marie Sasseur dit: à

« Abstention et vote contre. L’opposition, mardi, était unanime pour ne pas donner «un blanc-seing» au plan de déconfinement du gouvernement après des «injonctions contradictoires» et de «nombreux errements» de l’exécutif sur les masques, les tests ou l’école, a listé le président du groupe LR à l’Assemblée, Damien Abad. «Monsieur le premier ministre, si vous étiez un Français comme d’autres, auriez-vous confiance en Emmanuel Macron et en votre propre gouvernement? La réponse est non», a rebondi Aurélien Pradié, le député du Lot et secrétaire général de LR. Un avis largement partagé dans l’hémicycle. Le président du groupe communiste, Stéphane Peu, a ainsi déploré un «débat bâclé» et un «plan de confinement que les parlementaires n’ont pas eu le loisir de découvrir ou d’amender». »
Figaro

Je ne sais pas vous, mais , je suis hyper en colère, verte de rage ou rouge de colère. Et c’est la journée qui veut ça.
Cela n’a rien à voir avec cette petite acrobatie de rhétorique du Prime, qui a qualifié les députés ou responsables de partis politiques, de l’opposition ,forcément, de commentateurs télé, pour mieux taire l’ amateurisme de sa gestion de crise, ah les masques on s’en souviendra, alors qu’un responsable de groupe parlementaire, héritier du bègue de Pau, et ouvertement macronisé par opportunisme et qui se réjouit des mesures économiques du deconfinement, est plutôt connu pour avoir coulé sa boîte, pour mauvaise gestion et méprise totale du personnel, en employant presque exclusivement des intérimaires.
Bref, je suis en colère, et ça continue.
Faut-il que l’intelligence et la culture aient déserté ce blog, pour laisser Passou se réjouir de voir un JC Milner « récupérer  » Racine et Phedre, pour en faire un truc de fou bon pour l’asile, avec le bon docteur Sigmund , alors qu »il y avait ici un véritable lettré qui nous avait donné a connaitre le boulot de R. Pommier.
Oui, je suis en colère !

et alii dit: à

comme je vous l’avais signalé, c’est le blog de toponymie du veto le mieux renseigné sur bololo et sur bordel!
jugez en par ce supplément
Le Petit Futé 2017/2018 consacré au Tchad nous apprend que le quartier Bololo

« tire son nom des boues et marécages de cette zone qui servait de carrière pour la construction des maisons et comptait donc de nombreux cratères boueux » .

On voit bien là le désordre, la confusion, n’est-ce pas ? et on comprend que les militaires en aient fait un synonyme de « désordre ». Non ? Allons plus loin, donc :

Dans son ouvrage Sagaies ( éd. Saint-Germain-des-Prés, 1978) Laureine Valtis précisait :

Bololo : quartier des boites de nuit et des cafés à N’Djamena.
c’est trop long sur bordel :voici le lien
https://vousvoyezletopo.home.blog/2018/11/25/bololo-et-autres-bordels/

hamlet dit: à

à qui le confinement fait penser (speak french please) à la phrase célèbre de Sartre « nous n’avons jamais été aussi libres que sous l’occupation » ?

hamlet dit: à

« et alii dit: On connaissait tous le goût d’Emmanuel Macron… »

non, jamais lu ce livre de Jazzi.

Patrice Charoulet dit: à

TTU

Ecouter, toutes affaires cessantes, sur YouTube, la dernières vidéo du 28 avril de l’ I H U de Marseille
permet au Pr Raoult de dire les seules choses utiles et sérieuses.

renato dit: à

Non hamlet. De Losurdo lu Nietzsche, il ribelle aristocratico.

hamlet dit: à

ok merci renato

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…replay,…à 21 h 05 min.
… 28 avril 2020 à 14 h 56 min.

…un commentaire, à ce stade de ces discussions.

…il y tout les états d’Europe – unis, dans l’Histoire,…a nos jours,!…

…il est bien entendu, que ce n’est pas, pour morceler encore plus, ce qui est déjà fragile,…l’état de l’union économique,!…

…or devenir indépendantiste, cela se compromet, a se révéler,…diviseur, raciste, et autres séparatismes – social , nazis ou fasciste, ou autres trusts de tributs ou familles et clans…
…diviser pour régner!…
…des intouchables à paradis fiscaux, par exemple,…et autres concepts des francs-maçons, loges P2,…
…paternités et filiations des patries et guerres diverses.
…se croire plus, davantage avec rien, que la haine pour s’enrichir et faire son fureur des exclusions et racismes.
…c’est pas drôle, ni convivial,!…
…il faut, pour mes convictions personnelles, considérer ces  » idées « , contraire à l’esprit d’une union européenne,…
…et sans faire d’excès, y voir un abcès énorme de la pensée,…

…il ne faut pas oublier, que la culture véhicule, pour le commerce, des idées toutes faites, de toutes sortes de nombrilismes,!…

…nous ne sommes pas des singes, et tout le monde choisit, la voie libre ? pour réussir.
…etc,…Bip !, Bip !…Go,!…

…partisan de rien,!…je recherche les plus grands aux plus petits dénominateurs-communs,!…un rien, voir la logique des maths,…
…autrement que pour s’enrichir seuls,!…

…l’intérêt,!…se survivre en paix,…
…quand aux rois qui restent,!…çà ou autres choses,…ne pas déranger aux affaires des unions identitaires humaines.
…of course ,!…etc,…

renato dit: à

Le Precipitato ? Un moment anxieux, Pablo.

Accord pour WoO 3.

hamlet dit: à

MS faut pas s’énerver, la planète est dirigée par un petit groupe de quelques personnes dont personne ne connait le nom, pétrole, armes… sociétés écrans à la file… ils ont placé de marionnettes à la tête des grosses entreprise, politique,intellectuels, et ça depuis la fin de la dernière guerre, ce petit club se réunit toujours dans la même maison du New Hampshire, pas besoin de gardes du corps : persnne ne les connait.
début des années 60 ils avaient réussi à prendre le contrôle des codes de lancement d’une bombe russe, ils l’ont expédiée direction Baltimore, les russes ont réussi à la fin exploser en vol à la dernière minute, de là s’en est suivie la crise de la Baie des cochons, c’était tout du flan, les russes avaient eu la trouille de voir une bombe à eux s’envoler à leur insu, ils voulaient signer un accord secret avec Kennedy, le petit groupe s’est réuni dans leur villa du NH et là ils ont décidé d’assassiner Kennedy.
Par la suite on leur doit l’attentat du 11/09, toutes les guerres au moyen orient, l’Irak et tout le toutim.
du coup faut pas s’énerver pour rien…

Petit Rappel dit: à

JJJ. Il n’a jamais vu Talleyrand ni Fouché, le Vicomte? il les a recréés. Et il les a fait voir à d’autres.
On se goberge d’autofiction et de pacte autobiographique sans voir que les mémorialistes ont été aussi des romanciers.
Un seul l’a avoué sans ambages, c’est Berlioz: « Ma vie est un roman qui m’intéresse beaucoup ». Précisément dans ses Mémoires.
Ceci me fait penser à une remarque plus générale adressée à Cendrars.
Blaise, as-tu- jamais pris le transibérien?
-Qu’importe si je vous ai tous f…dedans!
La Littérature des Mémoires, ce n’est pas le Journal de Dangeau , ou celui du sieur de Gouberville qui ne note que ce qui se passe. C’est aussi la recréation de scènes qui n’ont jamais eu lieu, et n’en paraissent que plus vraies. Un peu comme la Notre-Dame revue par Viollet-Le-Duc paraissait plus vraie que l ‘Ancienne. Et pareillement, l’important n’est pas le détail, mais l’impression d’ensemble. C’est crânement assumé aussi chez Viollet: »restaurer un monument, c’est le remettre dans un état qui peut n’avoir jamais existé. » Ainsi l’architecte, ainsi le mémorialiste. Ce qui n’empêche pas qu’historiquement, ils savent de quoi ils parlent.
MC

Pablo75 dit: à

Je ne sais pas vous, mais , je suis hyper en colère, verte de rage ou rouge de colère. Et c’est la journée qui veut ça. […] Faut-il que l’intelligence et la culture aient déserté ce blog, pour laisser Passou se réjouir de voir un JC Milner « récupérer » Racine et Phedre, pour en faire un truc de fou bon pour l’asile, avec le bon docteur Sigmund , alors qu »il y avait ici un véritable lettré qui nous avait donné a connaitre le boulot de R. Pommier. Oui, je suis en colère !
Marie Sasseur dit

Il faut interner la Blatte du blog. En plus d’avoir la chiasse mentale, elle est carrément folle. Elle parle seule ici, elle défend des fascistes qui admiraient des nazis, elle veut se faire passer pour une experte de politique espagnole alors qu’elle ne sait même pas écrire le mot « cojones », elle insulte le propriétaire du blog en comprenant de travers ce qu’il a écrit, elle dit qu’elle va se faire des bouffes à 10 après le confinement alors qu’elle est complétement isolée dans son bled, où elle est réduite à fuir des orages pour avoir un peu d’excitation…

Marie Sasseur dit: à

Chiasse, blatte, le trépané refugie franquiste a Paris, et confiné dans l’ordure, n’a pas saisi le 10eme du 1/4 de mon message. Heureusement…

hamlet dit: à

Pablo : « Il faut interner la Blatte du blog. En plus d’avoir la chiasse mentale, elle est carrément folle. »

comment pouvez-vous vous étonner qu’on ait envie de vous insulter ?

vous vous rendez compte un peu la quantité d’insultes que vous balancez à droite à gauche ?

et si qq répond à vos insultes vous les copiez collez pour les lui ressortir tous les deux minutes…

vous savez quoi Pablo ? je crois que vous êtes quand même un grand malade.

Marie Sasseur dit: à

« Ma vie est un roman qui m’intéresse beaucoup ». 
C’est très bien ça Court. Quand vous voulez vous savez retrouver autre chose que des persiflages …

rose dit: à

Tout écouté.
Très calme ce professeur et très clair
Apparemment le virus circulerait encore grosso modo jusqu’au 18 ou 19 mai. Puis cessation. Et l’été.
Je n’ai pas trop saisi sa réponse sur la seconde vague. Il a jcp développé sur l’emballement délirant autour de la chloroquine. Dû aux médias d’après lui et pas aux parisiens qui ne sont pas des extraterrestres, D..
Beau développement sur la thérapeutique compassionnelle.

À mon avis, avoir un gros coup de barre, c’est de l’ordre du normal. Peut-être avant la thérapeutique s’appliquer à soi’même un tant soit peu de compassion.

Bises

https://www.mediterranee-infection.com/point-sur-lepidemie-risque-t-on-vraiment-une-deuxieme-vague/

Marie Sasseur dit: à

#MS faut pas s’énerver, la planète est dirigée par un petit groupe de quelques personnes dont personne ne connait le nom, pétrole, armes… 

T’was amlet, suis pas emballée par tes theories NPA.
Non. Pas plus tard qu’il y a quelques jours,on bravait le confirment autour d’un banquet, – c’est vrai qu’il y a des régions qui « resistent » historiquement plus que d’autres, litote comme disait le Prime, – j’ai appris un truc à propos du chef du gouvernement qui nous gouverne.
Une histoire de manchettes. Tu ne peux pas savoir l’effet que ça faisait à celui qui le racontait.

Marie Sasseur dit: à

on bravait le confinement, remet ton écharpe…

Pablo75 dit: à

Pétomane, tu es tellement con et peu observateur (c’est pour cela que tu es un romancier nul) que tu ne t’es pas encore rendu compte que je ne fais ici que répondre à ceux qui me cherchent. Tu l’as fait un jour, tu m’as trouvé. Et comme tu as continué de me provoquer après, tu le paies encore.

La Blatte de Blog, c’est pareil. Et elle est encore plus conne, tordue et folle que toi, puisqu’elle est infecte avec tout le monde ici, surtout avec les erdeliens les plus gentils et pacifiques. Mais toi, comme tu es maso, tu ne vois pas ça non plus, toi tu l’adores au point de lui déclarer ta flamme SM en l’appelant la « Gladiatrice ».

Vous feriez mieux tous les deux de partir dans un forum SM pour pratiquer virtuellement votre fantasme préféré (ne rêves pas de la rencontrer un jour, elle cache sa haine des mecs dans un bled paumé).

Marie Sasseur dit: à

si Passou accepte que son blog sombre dans l’ordure par le fait d’un commentateur, qui n’a jamais manifesté autre chose qu’un mésusage de la communication sur un forum internet, c’est sans doute qu’il y trouve son interet. Faut pas être plus royaliste que le roi. N’est- ce pas Pierre Assouline?

Jazzi dit: à

« Ma vie est un roman qui m’intéresse beaucoup ».

HECTOR BERLIOZ

Nice sous surveillance sarde

Nice aime les musiciens : un de ses plus beaux quartiers leur est d’ailleurs consacré. Et il semble aussi, qu’en retour, ceux-ci, comme les peintres et les écrivains, le lui rendent bien. Déjà, en 1831, alors que le comté était assujetti au roi de Sardaigne, le jeune Hector Berlioz découvrit ses rivages et en tomba instantanément amoureux. Il était à l’époque pensionnaire de la villa Médicis, à Rome, quand, vers le 15 avril, il apprit par la mère de sa fiancée, Camille Moke, que celle-ci s’était fiancée à Camille Pleyel. Dès lors, il décida de retourner à Paris pour les tuer tous les trois ! Arrivé à Gênes, désespéré, il se jette à l’eau mais, fort heureusement, il est repêché à temps. A San Remo, il renonce à son voyage à Paris et écrit à Horace Vernet, directeur de l’Académie de Rome, pour le prier de lui permettre de reprendre la place qu’il avait précipitamment abandonnée. Le 20 avril, il arrive à Nice, pour y attendre la réponse du peintre, à l’adresse suivante : chez Mme veuve Pical, maison Clerici, consul de Naples, aux Ponchettes, Nice-Maritimes. Grâce à ses Mémoires on connaît la suite : la police sarde le prend pour un espion et le chasse de la ville, qu’il quitte pour Rome le 21 mai, après un séjour enchanteur d’un mois. Romantique, vous avez dit romantique !

« Voilà que j’aspire l’ait tiède et embaumé de Nice à pleins poumons ; voilà la vie et la joie qui accourent à tire-d’aile, et la musique qui m’embrasse, et l’avenir qui me sourit ; et je reste à Nice un mois entier à errer dans les bois d’orangers, à me plonger dans la mer, à dormir sur les bruyères des montagnes de Villefranche, à voir, du haut de ce radieux observatoire les navires venir passer et disparaître silencieusement. Je vis entièrement seul, j’écris l’ouverture du Roi Lear, je chante, je crois en Dieu. Convalescence.
C’est ainsi que j’ai passé à Nice les vingt plus beaux jours de ma vie. Ô Nizza !
Mais la police du roi de Sardaigne vint encore troubler mon paisible bonheur et m’obliger à y mettre un terme.
J’avais fini par échanger quelques paroles au café avec deux officiers de la garnison piémontaise ; il m’arriva même un jour de faire avec eux une partie de billard ; cela suffit pour inspirer au chef de la police des soupçons graves sur mon compte.
 – Evidemment, ce jeune musicien français n’est pas venu à Nice pour assister aux représentations de Matilde di Sabran[opéra de Rossini] (le seul ouvrage qu’on y entendît alors), il ne va jamais au théâtre. Il passe des journées entières dans les rochers de Villefranche… Il attend un signal de quelque vaisseau révolutionnaire… il ne dîne pas à table d’hôte… pour éviter les insidieuses conversations des agents secrets. Le voilà qui se lie tout doucement avec les chefs de nos régiments… il va entamer avec eux les négociations dont il est chargé au nom de la jeune Italie ; cela est clair, la conspiration est flagrante !
Ô grand homme ! politique profond, tu es délirant, va !
Je suis mandé au bureau de police et interrogé en formes.
– Que faites-vous ici, monsieur ?
– Je me rétablis d’une maladie cruelle ; je compose, je rêve, je remercie Dieu d’avoir fait un si beau soleil, une mer si belle, des montagnes si verdoyantes.
– Vous n’êtes pas peintre ?
– Non, monsieur.
– Cependant, on vous voit partout, un album à la main et dessinant beaucoup ; seriez-vous occupé à lever des plans ?
– Oui, je lève le plan d’une ouverture du Roi Lear, c’est-à-dire, j’ai levé ce plan, car le dessin et l’instrumentation en sont terminés ; je crois même que l’entrée en sera formidable !
– Comment, l’entrée ? qu’est-ce que ce roi Lear ?
– Hélas ! monsieur, c’est un vieux bonhomme de roi d’Angleterre.
– D’Angleterre !
– Oui, qui vécut, au dire de Shakespeare, il y a quelque dix-huit cents ans [Lear est un roi purement légendaire], et qui eut la faiblesse de partager son royaume à deux filles scélérates qu’il avait, et qui le mirent à la porte quand il n’eut plus rien à leur donner. Vous voyez qu’il y a peu de rois…
– Ne parlons pas du roi !… Vous entendez par ce mot instrumentation ?…
– C’est un terme de musique.
– Toujours ce prétexte ! Je sais très bien, monsieur, qu’on ne compose pas ainsi de la musique sans piano, seulement avec un album et un crayon, en marchant silencieusement sur les grèves ! Ainsi donc, veuillez me dire où vous comptez aller, on va vous rendre votre passeport ; vous ne pouvez rester à Nice plus longtemps.
– Alors, je retournerai à Rome, en composant encore sans piano avec votre permission.
Ainsi fut fait. Je quittai Nice le lendemain, fort contre mon gré, il est vrai, mais le cœur léger et plein d’allegria et bien vivant et bien guéri. Et c’est ainsi qu’une fois encore on a vu des pistolets chargés qui ne sont pas partis.
C’est égal, je crois que ma petite comédie avait un certain intérêt et c’est vraiment dommage qu’elle n’ait pas été représentée. »

Mais ce que ne disent pas les Mémoires, on l’apprend par la correspondance. En effet, dans une lettre collective envoyée à ses amis parisiens et datée du 6 mai 1831, Berlioz avoue : « Je vous dirai que pour me distraire j’ai mis fin dernièrement à une continence qui durait depuis le 6 juin 1830 jour où… Comme je ne voulais pas amener mon amante chez moi, je l’ai conduite dans une caverne que je connaissais sur le bord de la mer ; mais en y entrant, un grognement s’est fait entendre au fond, c’était quelque matelot qui y dormait ou peut-être Caliban lui-même ; nous lui avons laissé le champs libre et les noces se sont célébrées plus loin, tout bonnement sur la grève ; la mer était furieuse ; ses lames venaient se briser à nos pieds, il faisait un vent nocturne violent et je m’écriais avec Chactas : « Pompes de notre hymen, dignes de la grandeur de nos amours sauvages ! » Vous voyez que je suis guéri. » Par la suite, Hector Berlioz n’oublia jamais Nice. Dans la biographie qu’il a consacré au célèbre musicien, Pierre-Jean Rémy écrit : « Le souvenir de Nice restera ancré en lui toute sa vie. Il reviendra à Nice. Il reviendra presque y mourir. »

hamlet dit: à

Pablo, justement il ne faut surtout pas répondre à ceux qui vous insultent, ou alors il faut leur répondre en leur envoyant des messages de paix et d’amour, pour faire de ce monde chaque jour meilleur, il faut savoir entendre le message évangélique et tendre l’autre joue, et ainsi devenir frères, nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
Amen

hamlet dit: à

Pablo, pour vous l’expliquer autrement, nous aurons beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si nous n’avons pas la charité, s’il nous manque l’amour, nous ne sommes qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.

Pablo, répétez après moi : j’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais…

D. dit: à

Je n’ai pas dit qu’il fallait manger de la viande rouge (elle présente certes l’avantage de contenir une grande quantité de fer sous sa forme la plus facilement assimilable).
J’ai dit qu’il fallait manger suffisamment de protéines animales.

hamlet dit: à

D. sérieux ? tu vois pas que j’étais en train d’évangéliser Pablo et là tu nous interromps alors qu’il était à deux doigts de rompre avec cette violence qui ronge es entrailles ?

et pour quoi ? pour nous dire que tu es en manque de protéines animales ?

mon Dieu pardonnez-leur, ils ne savent pas.. quelle misère…

hamlet dit: à

Cotillard ? alors si j’avais vu ça avant j’eusse pris un autre passage : je hais Cotillard ! c’est même pas de la haine c’est de la haine puissance mille, si je la vois passer je la dégomme à la mitrailleuse lourde cette espèce de grosse nullasse de mes deux !!!

et maintenant à cause de cette gourde je vais devoir rechercher un autre message d’amour pour essayer de ramener Pablo vers l’amour de son prochain.

Jazzi dit: à

« L’homme sur la photo, c’est le Bouquiniste Mendel de Stefan Zweig !!! »

Rien à voir, OZY !

STEFAN ZWEIG

Dernière valse à Vienne

Stefan Zweig a beaucoup fréquenté les cafés, hauts lieux de civilité, selon lui, et dont il garda toujours la nostalgie. En particulier ceux de Vienne, mais aussi ceux de Berlin, de Londres ou de Paris. Avant de se suicider, en 1942, avec sa femme, au Brésil, où il avait fui les nazis, l’auteur posthume de l’autobiographie Le monde d’hier, Souvenirs d’un Européen (1948), écrivit, en 1929, Le Bouquiniste Mendel, une troublante nouvelle, prémonitoire du sombre destin qui allait s’abattre sur les Juifs, et qui a pour cadre exclusif un café viennois. Suivons-le…

« De retour à Vienne, après une visite dans la banlieue, je fus surpris par une averse. Fouettés par la pluie, les passants s’enfuyaient sous les porches et les marquises, et moi aussi, je cherchai un abri. Heureusement, à Vienne, un café vous attend à chaque coin de rue. C’est ainsi que je me réfugiai dans celui d’en face, le chapeau déjà ruisselant et les épaules trempées. A l’intérieur il s’avéra que c’était un de ces cabarets de faubourg, typique de la tradition viennoise. Là, pas de clinquant moderne comme dans les cabarets du centre, où l’on singe l’Allemagne ; à la mode de la bonne vieille ville de Vienne, il regorgeait de petites gens qui faisaient une plus grande consommation de journaux que de pâtisseries. A cette heure de la soirée, y régnait un air épais, tout marbré de volutes de fumée bleue. Malgré cela, ce café avait un air propret, avec ses banquettes en velours et sa caisse brillante, en aluminium. Dans ma hâte, je n’avais même pas pris la peine de lire l’enseigne avant d’entrer. A quoi bon d’ailleurs ? – J’étais assis au chaud. Je regardais impatiemment à travers les vitres couvertes de buée, attendant que cette fâcheuse averse voulût bien s’éloigner de quelques kilomètres.
Dans mon oisiveté, je commençais déjà à m’abandonner à la molle passivité qui émane subrepticement de tout véritable café viennois. Dans cet état incertain, je dévisageais un par un les gens dont les yeux, dans cet air enfumé et sous cette lumière artificielle, se cernaient d’un halo gris maladif. J’observais la demoiselle de la caisse, qui distribuait mécaniquement aux garçons le sucre et les cuillères pour chaque tasse de café. Somnolent, à demi conscient, je lisais les réclames ineptes qui couvraient les murs, et cette sorte d’engourdissement me procurait un certain bien-être. Mais soudain, je fus arraché à mes rêveries de la manière la plus étrange. Une vague émotion, une sorte d’inquiétude m’envahit, comme une petite douleur dentaire qui commence, sans qu’on sache au juste si elle vient de la joue droite ou de la gauche, d’en haut ou bien d’en bas. J’éprouvais seulement une sourde tension, une préoccupation, car je me rendais compte, sans deviner pourquoi, que j’étais déjà venu ici une fois, des années auparavant, et qu’une obscure réminiscence me liait à ces murs, à ces chaises, à ces tables et à cette salle enfumée.
Mais plus je m’efforçais de saisir ce vague souvenir, plus il se dérobait et glissait avec malignité, luisant vaguement comme une méduse au plus profond de ma conscience, et pourtant impossible à atteindre ou à saisir. En vain, j’essayais de fixer du regard tous les objets qui m’entouraient. Certes, je n’avais jamais vu cette caisse qui tintait à chaque paiement, ni cette boiserie brune en faux palissandre, car tout cela avait dû être installé plus tard. Mais pourtant, j’étais déjà venu là, il y a vingt ans ou davantage. Ici demeurait, cachée et invisible comme une pointe dans le bois, une bribe de mon âme d’autrefois recouverte depuis longtemps. Mes sens fouillèrent avec force autour de moi et en moi-même. Et pourtant – bon sang ! impossible de l’atteindre, ce souvenir disparu, englouti au fond de moi. […]
Dans un angle, tout près du calorifère, à l’entrée de la cabine téléphonique, se trouvait une petite table carrée. Alors ce fut comme un éclair qui me traversa de part en part. Je sus aussitôt, sur le champ, dans un seul frémissement brûlant, qui me bouleversa de bonheur : mon Dieu ! Mais c’était la place de Mendel, du bouquiniste Jakob Mendel ! Après vingt ans j’étais entré, sans m’en douter, dans son quartier général, le café Gluck, dans le haut de l’Alserstrasse. Jakob Mendel ! Comment avais-je pu l’oublier tout ce temps, cet homme extraordinaire, ce phénomène, ce prodige insensé, cet homme légendaire, célèbre à l’Université et parmi un petit cercle de gens qui le respectaient fort, ce magicien, ce prestigieux bouquiniste qui, assis là sans désemparer tous les jours, du matin au soir, avait fait la gloire et la renommée du café Gluck ! »
(« Le Bouquiniste Mendel », traduction par Manfred Schenker, révisée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, éditions Bernard Grasset, 1935)

Ce bouquiniste, qui ne parlait à personne et ne lisait pas les journaux, était toute la journée plongé dans la lecture de ses livres et des catalogues des libraires du monde entier. Véritable puits d’érudition, il n’interrompait sa lecture que pour répondre aux étudiants et aux chercheurs venus le consulter ou lui commander un ouvrage spécialisé, que toujours il réussissait à trouver. Voulant savoir ce qu’il était devenu, le narrateur, interroge, en vain, les garçons de café et le nouveau patron de l’établissement. Devant son insistance, on lui emmène finalement la vieille dame-pipi, seule employée à être entrée dans l’établissement avant la Première Guerre mondiale, période durant laquelle le narrateur, alors étudiant, fréquentait le café Gluck. De sa bouche, il apprit que le bouquiniste Mendel, juif d’origine Russe, fut arrêté dans le café, en 1915, et envoyé dans un camp de concentration. Grâce à la protection de puissants clients bibliophiles viennois, il en sortit en 1917. Mais le doux rêveur érudit, complètement détruit, ne remonta jamais la pente et finit dans la misère : il mourut à la suite d’une crise cardiaque advenue à la table du café, qu’il avait occupée pendant trente-six ans. Précisons encore que Zweig, ami de Freud, dont il prononça l’éloge funèbre, lui soumettait chacune de ses nouvelles. Dans le Vienne de sa jeunesse, ses lieux de prédilection, où il écrivait et retrouvait ses amis, étaient : Le Café Beethoven, le Café Rathaus, ou le Café Reyl.

Marie Sasseur dit: à

« Il s’est beaucoup arrêté. Il a fait pas mal de selfies, un monsieur lui a offert ses boutons de manchettes. Il écoute, il est là pour voir les gens », a indiqué une source proche à l’AFP.

Cette information faisait suite à la visite du Prime, en campagne municipale au Havre.
Cette source proche a volontairement ? truqué la réalité de la scène, on ne saura pas.
On m’a raconté que ces boutons de manchettes appartenaient au père de E. Philippe et rendus parus ami de celui-ci. Pour lui faire honte.
C’est ce qui a beaucoup impressionné celui qui me l’a raconté.
C’est une belle histoire morale, non ?

Pablo75 dit: à

si Passou accepte que son blog sombre dans l’ordure par le fait d’un commentateur, qui n’a jamais manifesté autre chose qu’un mésusage de la communication sur un forum internet, c’est sans doute qu’il y trouve son interet. Faut pas être plus royaliste que le roi. N’est- ce pas Pierre Assouline?
Marie Sasseur dit:

Je l’ai déjà écrit et je le répète:

Comment ça se fait que Marie la Chiasse soit encore là, elle qui s’attaque systématiquement et de la façon la plus ignoble possible aux gens les moins agressifs du blog, comme DHH ou Rose, par exemple, qui ne l’ont jamais agressée? Ce que la Blatte du Blog a osé dire à Rose sur ce qu’elle raconte de sa mère ce sont les propos les plus profondément obscènes que j’ai jamais lu ici. Comment est-ce possible qu’un Ordure pareille puisse encore salir cet endroit?

Et elle, qui a insulté TOUS les erdeliens sans exception à un moment ou à un autre, avec son pseudo actuel ou avec les autres qu’elle a eu, a le culot maintenant, après avoir insulté le propriétaire des lieux, de lui demander l’exclusion de celui qui lui crache ses quatre vérités à la gueule.

La participante dans ce blog la plus détéstée par tout le monde et la moins intéressante (elle monologue ici la plupart du temps comme une folle dans les couloirs d’un asile) ose s’ériger en Juge Morale du Blog, avec son culot de Blatte, son cynisme de Blatte, sa perfidie de Blatte, ses rancunes de Blatte, son hypocrisie de Blatte, sa duplicité de Blatte et sa bassesse infinie de Blatte irrécupérable.

Marie Sasseur dit: à

oups
et rendus par un ami 

D. dit: à

Les gens ne veulent pas comprendre que bouffer de la salade et trois petits pois ne suffit pas. Il faut TOUJOURS associer une protéine animale en quantité calculée, donc évidemment pas un pauvre yaourt. Surtout quand on est une femme. Sinon fonte musculaire et déminéralisation, ostéoporose et fractures.
Bon sang posez-vous 5 minutes et faites votre calcul de besoin journalier en protéines pures en fonction de votre poids.
Puis répartissez ce besoin en x repas quotidiens.
Puis convertissez en viande, poisson, oeuf, ce que vous voulez. Vous allez être surpris pour la plupart.

Petit Rappel dit: à

« en vain je parlerai le langage des Anges… »
Ce n’est pas du Hamlet, c’est de Saint Paul, et Racine l’a trouvé assez bon pour en tirer un très beau Cantique spirituel! Musique de Delalande, me semble-t-il. Le Fauré, c’est autre chose.
Bien à vous.
MC

Marie Sasseur dit: à

Cette histoire de boutons de manchettes m’avait aussi bien impressionnée.

hamlet dit: à

« et Racine l’a trouvé assez bon pour en tirer un très beau Cantique spirituel! Musique de Delalande, me semble-t-il. Le Fauré »

y’a qu’à demander, je suis du signe du jukebox ascendant discjockey :

https://www.youtube.com/watch?v=ITjvsz0DtP8

hamlet dit: à

c’est une des premières pièces composées par Fauré, tout gamin… (16 ans ?)

un Tantum Ergo composé plus tard par l’ami Gabriel est ma foi bien plus plus abouti tout en étant très proche dans la forme scripturale n’est-pas cher ami… qu’en penses-tu Chaloux ? :

https://www.youtube.com/watch?v=XI5qQ-qOKcE

Nicolas dit: à

Sarko essaye de penser, Onfray d’arrêter. C’est pas folichon tout ça.

Petit Rappel dit: à

Les Delalande et Marchand sont sur Youtube, sansz la vérole baroque, la pronociation restituée, et autres greeneries et lazareries. une préférence personnelle pour le numéro 1 « Sur le Bonheur des Justes », avec Maurane.

Marie Sasseur dit: à

La verole baroque, ce doit être une saleté qui met des boutons aux crétins de Bretagne?

hamlet dit: à

« sans la vérole baroque » je vous retrouve bien là Mr Court, dans cette formule aussi directe qu’explicite !

et alii dit: à

hamlet, le désir d’allumer une cigarette:je découvre votre signe :j’aurais dû m’en douter ;vous connaissez peter szendy forcement?
Quelque part vers la fin de Tubes. La Philosophie dans le juke-box, Peter Szendy évoque la première fois où il entendit Money, de Pink Floyd. C’était sur une plage de Crète, il avait dix-huit ans et envie de fumer. Le sable étant trop chaud pour marcher, il est allé à la nage, l’argent sur la tête, vers ce stand du bord de mer qui proposait des tubes et des cigarettes. « Mes brasses, étrange convoyeur de fonds que j’étais, épousaient le rythme de la chanson des Pink Floyd… » (p. 82) Les points de suspension suggèrent la vérité poétique de cette découverte, revenant à la mémoire de l’auteur bien des années plus tard. Même si elle est exilée dans une note en bas de page, l’anecdote illustre parfaitement le fil conducteur du livre, le développement toujours personnel d’une équation entre marché et psyché dont le signe égal est une musique que tout le monde connaît.Quelque part vers la fin de Tubes. La Philosophie dans le juke-box, Peter Szendy évoque la première fois où il entendit Money, de Pink Floyd. C’était sur une plage de Crète, il avait dix-huit ans et envie de fumer. Le sable étant trop chaud pour marcher, il est allé à la nage, l’argent sur la tête, vers ce stand du bord de mer qui proposait des tubes et des cigarettes. « Mes brasses, étrange convoyeur de fonds que j’étais, épousaient le rythme de la chanson des Pink Floyd… » (p. 82) Les points de suspension suggèrent la vérité poétique de cette découverte, revenant à la mémoire de l’auteur bien des années plus tard. Même si elle est exilée dans une note en bas de page, l’anecdote illustre parfaitement le fil conducteur du livre, le développement toujours personnel d’une équation entre marché et psyché dont le signe égal est une musique que tout le monde connaît.
Peter Szendy, Tubes. La philosophie dans le juke-box
https://journals.openedition.org/volume/1109

hamlet dit: à

non « vérole baroque » ça veut dire que certains en ont parfois un peu rajouter pour bien montrer l’estampille « baroque », mais même sans parler des interprétations il y a baroque et baroque, sûr qu’après c’est plus facile et tout le monde sait qu’il ne faut pas chanter du Wagner comme si c’était du Offenbach, parce que c’est plus proche de nous, mais le baroque personne ne sait ce que c’est le baroque, c’est écrit nulle part, quand ils jouent du baroques les interprètes sont obligés d’inventer, d’imaginer, après le problème c’est le public, je comprends ce que veut dire Mr Court, c’est pour faire plaisir au public qu’on a pu parfois faire de la vérole baroque, sauf qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! il y a aussi des gens sérieux qui ont essayé de réfléchir sans penser à faire plaisir au public et à l’agence de production marketing, le pouvoir et la puisance des pépètes Mr Court, n’empêche qu’il reste des gens honnêtes et sérieux, même dans le baroque.

Marie Sasseur dit: à

Oui enfin Court dit baroque au lieu de rococo, on a bien compris qu’il n’a rien compris à l’art baroque.

OZYMANDIAS dit: à

@ Jazzi

Le Bouquiniste Mendel est le portrait moderne et décadent issu de l’antique archétype même du Docteur de la Loi rabbinique, érudit et désabusé, puits de savoir et Maître ès désespoirs.
Il illustre tragiquement le pessimiste aphorisme de l’Ecclésiaste : »Accroître sa science, c’est accroître ses douleurs ».
Je pense que Zweig ne l’a pas du tout imaginé puisque ce type de Juif errant parmi les livres et nomadisant dans les connaissances a, de tout temps, existé, surtout dans la Vienne des années trente.
Toute fiction a pour origine le réel.
Le personnage de Mendel brossé par cet orfèvre des portraits littéraires qu’est Zweig ne déroge pas à la règle.
Quant à la photo illustrant l’article de Passou, moi, je l’assimilerais volontiers dans mon esprit à Jakob Mendel et à tous les Mendel du monde présent, de celui de demain et du « Monde d’hier ».

hamlet dit: à

« Peter Szendy, Tubes. La philosophie dans le juke-box » : merci !

les « tubes » ? le vivre au bon âge, Pink Flyod, America, CSNY, Supertramp… c’est marrant

mais encore plus marrant quand plus vieux on se retrouve au beau milieu d’une foule de plusieurs milliers de gamins qui reprennent un tube en choeur, leur tube ! au point qu’on entend même plus chanter le type qui chante sur la scène, mais seulement ces gamins qui sont là, et quand ces paroles disent « je voudrais être spécial, putain de spécial… mais je suis qu’un pauvre type, un taré, qu’est-ce que je fous ici ? ma place n’est pas ici », la nuit, que ces milliers de gamins chantent ça à qui ? aux étoiles au dessus de leur tête ? en tendant les écrans éclairés de leurs portables, pour ajouter plus d’étoiles aux étoiles, c’est pas mon tube, c’est le leur ! le tube de cette génération Y ? XYZ… alors oui c’est special… fucking special !

https://www.youtube.com/watch?v=RYSExaEGOoI

D. dit: à

« 28 AVRIL 2020 – N° 948 EGLISE Les catholiques n’en peuvent plus d’être privés de messe dominicale !

Les cérémonies religieuses, vient d’annoncer ce 28 avril Edouard Philippe à la tribune de l’Assemblée nationale, ne reprendront pas avant le 2 juin, donc après la Pentecôte. Soit trois semaines après le début du déconfinement, le 11 mai. « Je sais l’impatience des communautés religieuses, mais je crois légitime de demander de ne pas organiser de cérémonies avant cette barrière du 2 juin » a avancé le Premier ministre, en rappelant que les lieux de culte pourront « continuer à rester ouverts ». Les obsèques, elles, « resteront autorisées comme aujourd’hui dans la limite de vingt personnes ». La patience des fidèles catholiques privés de participer physiquement à la messe et donc de communier restera donc soumise à rude épreuve ! « La liberté de circuler est rétablie, la liberté de se rassembler aussi, la liberté de commercer, d’étudier… la seule liberté qui n’est pas rétablie est la liberté de culte, de quel droit ? » s’indigne l’abbé Simon d’Artigues, curé de l’ensemble paroissial cathédrale à Toulouse, sur Twitter (son interview sur Radio Présence, en lien ci-dessous). La privation de l’assemblée dominicale n’est pas une mince affaire : depuis la Cène, l’eucharistie est « la source et le sommet de la vie chrétienne », enseigne l’Eglise catholique.

12 semaines sans eucharistie ! Connus pour leur résilience et leur respect de l’autorité, les catholiques commencent à montrer des dents devant ce qui ressemble fort à une discrimination. Les semaines précédentes ont été marquées par des irruptions policières pour interrompre des messes privées prétendument « clandestines ». L’archevêque de Paris en personne, Mgr Michel Aupetit, a donné de la voix, le 22 avril, sur Radio Notre-Dame, après l’intrusion de trois policiers armés dans l’église Saint-André-de-l’Europe, au cœur de Paris (VIIIe arrondissement) pour interrompre la messe dominicale du 19 avril : « Les policiers sont entrés en arme dans l’église, or il y a interdiction formelle aux policiers d’entrer en arme dans une église. Il n’y avait pas de terroristes ! Il faut garder la tête froide et arrêter ce cirque. Sinon on va prendre la parole et nous allons aboyer très fort ! », a averti l’archevêque. Cette messe était parfaitement légale, célébrée dans le strict respect des règles sanitaires en vigueur, en petit comité (sept personnes dont le célébrant) mais filmées pour les réseaux sociaux. Finalement, après intervention de la maire LR du VIIIe, le commissaire de l’arrondissement a reconnu l’erreur et s’est excusé.

Si cette goutte d’eau avait fait déborder le bénitier, c’est que le gouvernement est soupçonné d’user et d’abuser de la docilité des catholiques. Indifférence, ignorance ou mépris de leurs besoins spirituels ? La désormais fameuse « attestation de déplacement dérogatoire » mentionne, parmi les motifs de sortie, les « besoins des animaux de compagnie » mais nullement la possibilité de faire halte dans une église ou un oratoire. Le gouvernement fait montre de plus d’indulgence envers les musulmans qui se réunissent pour le ramadan et d’une façon générale, envers ceux qui bravent le confinement (et la police) dans les quartiers « difficiles ». En témoignent les consignes de non-intervention données aux policiers par le ministère de l’Intérieur (elles ont « fuité »).

Évêques, prêtres et fidèles réclamaient la reprise des messes publiques dès le début du déconfinement, avec les précautions sanitaires requises.Dans Le Figaro du 24 avril, 130 prêtres avaient signé un appel au président de la République : « Le 11 mai, cela fera 9 semaines que les catholiques n’auront pu se retrouver pour célébrer ensemble, pour communier et se confesser. Des couples ont dû reporter le baptême de leur enfant, d’autres leur mariage. Les premières communions, professions de foi, confirmations sont elles aussi reportées. Cela ne s’est jamais vu dans l’histoire [du moins, pas depuis la Révolution NDLR.] La vie économique et sociale doit reprendre à partir du 11 mai, il n’y a pas de raison pour que la vie cultuelle et religieuse soit laissée de côté ». Réunis en vidéo-conférence ce même 24 avril, les évêques de France avaient communiqué aux pouvoirs publics leur plan de déconfinement pour une reprise des activités cultuelles et caritatives « au même rythme que la vie scolaire, sociale et économique du pays », soit le retour des assemblées dominicales à partir du dimanche 17 mai. « Un mois de distance entre l’ouverture des commerces aux clients et des cultes aux fidèles serait inacceptable » avait averti Mgr Mathieu Rougé, évêque de Nanterre, dans un entretien à Famille Chrétienne (25 avril). « La liberté religieuse serait-elle moins précieuse que la liberté d’entreprendre ou de travailler ? » avaient renchéri des professeurs de droit, de philosophie, d’histoire dans une tribune publiée par La Croix (28 avril). Les uns et les autres n’ont malheureusement pas été entendus par le Premier ministre. Cette surdité laissera des traces.  »

Philippe Oswald – LSDJ
www.http://www.laselectiondujour.com

vedo dit: à

Renato,
C’est une trace intéressante, mais je me pose des questions sur, disons l’exactitude, de Sen. J’en discuterai avec des collègues/amis. Sraffa est, pour quelques uns, une figure importante, mythique même (avec le sens ambigu de ce mot). Encore merci pour ce lien.

Jazzi dit: à

« Quant à la photo illustrant l’article de Passou, moi, je l’assimilerais volontiers dans mon esprit à Jakob Mendel et à tous les Mendel du monde présent, de celui de demain et du « Monde d’hier » »

Belle légende pour la photo du haut, Ozy !
Pour le Mendel de Zweig, établissant son bureau à la table du café Gluck à Vienne, perso, je le vois moins poussiéreux…

Petit Rappel dit: à

Oui Hamlet! Je n’ai critiqué que les maniérismes de prononciation dus à l’école Green-Lazar.

Vous souvient-il de la planche de Greg ou Achille Talon hurle comme un veau qu’on égorge en massacrant le To Be or not to be? C’est l’effet que ces messieurs me font avec leurs patois de synthèse, et je me suis donné le plaisir de le leur faire comprendre à l’un comme à l’autre.
L’Histoire du courant néo_baroque reste à écrire sans complaisance. On commença sans toujours le dire par les instruments modernes (L’Alceste de Malgloire, Les extraits des Fetes d’Hébé de Rameau par Gardiner!);
Puis il fut de bon ton d’être famélique à l’orchestre; Postérité déséquilibrée et, il faut le dire, peu argentée, héritée du déplorable Harnoncourt.
Il fallut refaire de l’ancien, et l’on eut conséquemment des fausses notes supposées d’époque. .Ceux qui écouteront dans un siècle les Brandebourgeois par le bien nommé Sigiswald Kwuiken comprendront ce que je veux dire, alors que le premier Messie de Gardiner est déjà inécoutable, sauf masochisme Sasseurien.
Enfin l’argent ayant abondé, les Baroqueux redécouvrirent le grand orchestre et la salle de concert. Las, les voix de haute-Contre ne passent pas la rampe. On se souvient encore de la mémorable contreperformance, dans un Haendel de troisième ordre et fâcheusement intégral, de Monsieur David Daniel, et du Dominique Visse, usé jusqu’à la corde, infligé à Garnier.
Il est évidemment arrivé que des ensembles dirigés par des chefs de bon sens aient maintenu l’équilibre choeur-orchestre et utilisé de bonnes voix. Le Christie d’Atys, Hervé Niquet presque toujours. Mais pour en arriver là, que de Charpentiers médiocres et ratés dus à une période moins fastueuse ! Le retour au Baroque, parce qu’il a du, quoiqu’on en dise, tout réinventer, s’est offert le luxe de prendre d’innocents spectateurs comme cobayes pendant quelque vingt ans. Il passe mal les rampes des salles Dix-Neuvième (Chatelet,pour Le Malade Imaginaire, Garnier, pour les Indes) Seul l’Opéra Comique lui convient. Nolens volens, on se retrouve avec ce répertoire devant le même problème signalé par Vilar pour…le Théâtre classique. Impossible de le jouer devant 2000 personnes soit à 500 places près la jauge de Garnier.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas écouter de la musique baroque, je dis simplement que la part hautement conjecturale de certaines reconstitutions discographiques m’incite à les fuir plus qu’à les recommander. Est-ce un hasard si les Christie les plus médiocres ont disparu du catalogue? et question plus importante, la musique doit-elle être écoutée par des moyens contingents à son époque seule, au mépris de toutes les restaurations (Busser, Désormière, Scimone) qui permettent de la faire passer jusqu’à nous?

Petit Rappel dit: à

« Court écrit Baroque au lieu de Rococo ce qui montre qu’il n’a rien compris au baroque »
J’emploie, chère Marie, le terme de Jean Rousset ou d’Anthony Blunt in Art et architecture en France, 1500-1700, dans les notes.
Maintenant, ces deux autorités pèsent sans doute bien peu, je suis prêt à l’admettre, devant vos si écrasantes ou foudroyantes lumières.
Bien à vous.
MC
Bien à vous.
MC

rose dit: à

Grippe aviaire
H1N1
Covid 19

(H1N1 ce n’était pas de la tarte. Je l’avais chopé)

Bonjour à tous

JiCé..... dit: à

Mercredi 29 avril 2020, 5h56
Si ce blog plonge dans l’ordure, apprenons à nager !

JiCé..... dit: à

« Z’êtes définitivement… un pauv’type ! » (Gigi)

Pose ce miroir, malheureux ! Cesse de t’admirer ! et ne cause qu’à des organismes vivants. Laisse tomber les cadavres putrides !

Marie Sasseur dit: à

« Maintenant, ces deux autorités pèsent sans doute bien peu, je suis prêt à l’admettre, »

Dans ce cas, je vous prie , cher docteur de bien vouloir considérer comme très localisés ces 2 cas de « vérole baroque « , 3 avec vous, et ne nécessitant pas le confinement de quelques siècles d’histoire de l’art, d’histoire des arts, car ceci ne tuera pas cela.
formule de politesse, etc.
29/04, 6h23

William Legrand dit: à

« ce blog tombe dans l’ordure » écrit le JiCé qui s’y connait, il en est le prototype et le malfaisant que dirait bonne christiane sa copine

JiCé..... dit: à

Pour nettoyer, récurer, embellir les cuvettes de la RDL, utilisez notre pastille coprophage, la Pastille LEGLAND, une ordure sale qui aime l’ordure propre. N’oubliez pas, dans vos achats…Pastille LEGLAND !

Plus gland que LeGland, tu meurs !

Pablo75 dit: à

Une Blatte de blog discutant de musique baroque, alors qu’elle est sourde comme un pot… Hilarant !!

Décidément on aura tout vu sur cet illustre endroit…

Jorge Rodríguez dit: à

Monsieur,

La récupération idéologique est blâmable, la présentation biaisée des choses l’est tout autant. Critiquer la manipulation… en manipulant, ce n’est pas bien… non, vraiment pas bien…

René Cassin : « Or il (RC) vient d’être enrôlé à son corps défendant par les nationalistes tant basques que catalans. Chez les premiers, on a ainsi pu entendre … d’anciens responsables terroristes de l’ETA… »
1) Tous les nationalistes basques ne sont pas d’anciens terroristes de l’ETA
2) Le gouvernement basque a crée en 2003 le prix René Cassin pour la défense des droits humains. Le dernier en date : Federico Mayor Zaragoza, ancien directeur général de l’UNESCO… qui n’est pas « basquiste », me semble-t-il. C’est illégitime de créer un prix avec le nom de RC quand on est nationaliste et on est au gouvernement ? Pour quelle raison ? Comme on dit : « Todos toman naranjada y el pobre naranjo nada. »
3) Et les nationalistes catalans ? Pourquoi on les nomme, pour ne rien dire d’eux dans la rubrique RC. Amalgame, quand tu nous tiens…

Zola/J’accuse : « Emile Zola. J’accuse, le plus célèbre éditorial de l’histoire de la presse française, est devenu un mantra chez les indépendantistes catalans. Au plus fort des récentes manifestations, ils ont usé en toutes circonstances d’un #JoAcuso pour dénoncer la répression de l’Etat espagnol contre leur mouvement et les condamnations judiciaires de leur(s) partisans. »
1) La contenu des causes n’a certes rien à voir… la manière « instrumentalisante » d’utiliser l’appareil étatique (police/justice), oui. Est-ce illégitime, alors, d’établir un parallèle entre les deux causes tout simplement parce que l’on est nationaliste catalan ? Même si on peut ne pas être d’accord avec ce parallèlisme et le critiquer (c’est mon cas)
2) Le terme « mantra » est utilisé, bien évidemment, de manière péjorative pour transmettre l’image d’attitude sectaire propre, exclusivement, aux nationalistes catalans, mais non à leurs opposants. Bravo !

Gramsci : « Depuis le philosophe est régulièrement cité, et donc instrumentalisé et dénaturé, par tous les courants politiques d’un extrême à l’autre pour son concept d’« hégémonie culturelle ». On le trouve derrière le populisme de la gauche radicale en Espagne… »

1) Curieux ce « donc »… Citer équivaudrait, donc, à instrumentaliser et dénaturer… Drôle de conception du rôle de la citation…
2) La logique du raisonnement exposé voudrait que ce soit justement la gauche radicale qui détienne la légitimité idéologique pour utiliser Gramsci.
3) Le terme « populisme » (comme, au demeurant, celui de « nationalisme ») c’est la tarte à la crème des paresseux/malhonnêtes intellectuels : dès qu’on le prononce (écrit) on a disqualifié sans besoin d’expliquer quoi que ce soit… «… y se queda uno tan pancho… »

Cordialement
Jorge Rodríguez

Pablo75 dit: à

Et un érudit à la violette s’abaissant à discuter de musique avec une blatte de blog !!

Mon Dieu, quelle cour des miracles !

Marie Sasseur dit: à

Merci Jorge Rodriguez, les punchlines de ce billet de Passou, sont pénibles. Vous avez su les mettre en évidence, avec sérénité, la où la colère ne sert à rien. Je considère ce billet comme une énième récidive, hélas. Alors l’exaspération gagne peu à peu…

Jazzi dit: à

« Les catholiques n’en peuvent plus d’être privés de messe dominicale ! »

Quid, entre autres, des synagogues ou des mosquées pour les juifs et les musulmans, D. ?

renato dit: à

#lamentatevimeno*

https://pbs.twimg.com/media/EWto4U-WkAIJ6Ut.jpg

Et puisque repetitio est mater studiorum : « Bergoglio désavoue la Conférence épiscopale italienne et soutient la ligne de Conte : « Prudence et obéissance aux dispositions ». » Donc, « on peut aussi prier dans la cuisine ».

*#plaignezvousmoins

Marie Sasseur dit: à

C’est assez trivial, ça Renato.
En France on va payer très cher, cette dictature de certains mandarins de l’hôpital, qui n’ont aucun patient a soigner, mais que des ordres à donner…
Quant au système de soins, en Italie, no comment. Que vous soyez riche et puissant, et vous aurez un lit…

Marie Sasseur dit: à

« Les ordres hospitaliers trouvent leur origine dans des groupes de personnes pieuses qui, poussées par un idéal religieux, s’associaient dans le but de rendre un service particulier dans l’Église, souvent un service aux plus faibles ou personnes en danger (malades, voyageurs, pèlerins). Ils virent le jour au monastère bénédictin de Sainte-Marie-Latine, fondé à Jérusalem au milieu du xie siècle par des marchands amalfitains »
Wiki

Phil dit: à

Dear M. Court, quel est le nom de ce dictionnaire que vous consultez, le même que Dumézil, s’il-vous-plait ? si vous passez par ce lieu qui troque un peu de prestige pour du souk

JiCé..... dit: à

NOUVEAU MONDE
On préconisait jadis pour vivre-ensemble, un refrain connu : « Aimez-vous les uns les autres ». Il me parait plus réaliste, aujourd’hui, de promouvoir un autre slogan plus réaliste : « Insultez vous les uns les autres. A cet égard, les Erdéeliens sont en avance sur les bolos standard, un peu en retard malgré tout sur les habitants du 93 !

Marie Sasseur dit: à

Un livre sur le pays Basque.

Cher » Passou », je vous écris d’un pays lointain.

La première fois que j’ai entendu parler de ce livre « Patria » de Fernando Aramburu, c’est dans le chapitre 64 de « Retour à Sefarad »

Autant dire que ce livre était précédé d’un noir ressentiment.
Ressentiment, le vôtre, devant le succès de ce récit qui avait « vitrifié la rentrée littéraire espagnole », rappelant à notre bon souvenir un autre roman – de notre plus grand écrivain français- qui avait cet immense défaut d’avoir interpellé tout le monde en janvier 2015…
(Alors que vous aviez par ailleurs contribué à cette gigantesque mystification littéraire pour gogos , vitrifiés par « les bienveillantes » de Jonathan le petit.)

Du terrorisme donc.
Mais ici à la basquaise. Comme on peut dire de quelques fameuses recettes. Enraciné, et pas « hors-sol » mondialisé.

Pourquoi lire ce livre « Patria ».

ne pas s’emballer surtout.
« attendre que ça passe ».
Maintenant que vous l’avez lu cela contribuera nécessairement à faire avancer votre dossier chez le notaire… Je vous le souhaite !

Pourquoi lire « Patria ».
Pour plein de bonnes raisons, il n’a pas que » l’air bien »
« Patria », s’en emparer c’est déjà l’assurance de ne pas se colleter des reconnaissances de dettes, de ne pas se voir surprendre au détour d’une ligne par une citation littéraire détournée, qu’on ne se souvient plus à qui attribuer.

Non, là, que du cash sur la page blanche.

Pourquoi j’ai lu « Patria »
Au préalable, je précise que je ne connais pas le pays basque, ni de ce côté des Pyrénées, ni d l’autre Je connais certes des Basques, presque comme tout le monde..
Mon chemin au nord-ouest de l’Espagne restant à poursuivre au-delà de Burgos, Logrono, Tudela, et je me souviens plus, le rioja, toussa.
je l’ai lu à cause , aussi, de cet « isolat linguistique», remarquable, dans une région où la montagne est intimement liée à la mer. Un écho à un autre « isolat » autant culturel que « génétique », depuis des siècles , fruit d’un particularisme qui a repris du relief à la lecture de ce livre.

Comment ce pays, ce peuple, a-t-il pu sombrer dans la violence fratricide au nom de la liberté.(*)
Si l’histoire est racontée à travers le parcours de deux familles, elle permet avec cette sensibilité à fleur de peau de l’auteur, de traverser cette période avec toutes les couleurs des sentiments.

Chaque personnage est attachant. Vraiment,- que de scènes où les rapports humains sont à ce point vécus- dans tous leurs doutes et leur naturel.
Xabier le beau sage et ses moments « cognac », Bittori en conversation secrète à Polloe en attente du pardon…, Miren en conversation musclée avec Ignace de Loyola, Txato good Father, Joxian à vélo, Gorka gay poète de l’euskara , Nerea et ses trois semaines d’amour,
Et puis Arantxa, bien sûr, Arantxa devenue prisonnière de son corps inerte, est/fait le lien entre les deux familles.

Mais c’est Joxe Mari, le fils acquis à la cause de l’ ETA, qui retiendra l’attention.

Le dire victime de ses anciennes victimes devenues bourreaux c’est vouloir dire une justice de cruauté.

Une forme de torture psychologique supposée qui n’est pas dans ce récit.
D’un côté un attente de demande de pardon, de l’autre un refus d’être reconnu comme repenti.

Victime d’un clan qui a exploité une partie de la jeunesse basque, très certainement.

Les complicités françaises sont d’ailleurs étonnantes, telles qu’indiquées dans ce récit. Si tant est que la Bretagne est assez loin du pays basque.

Les bourreaux, qui ont véritablement torturé en réponse aux exécutions de l’ETA, sont bien identifiés dans ce récit. Il s’agit du GAL, connus aussi comme « guérilleros du Christ-roi ».
J’ai relu à la suite un passage du livre de F. Sureau « le chemin des morts », qui alors tout jeune arrivé au Conseil d’ Etat avait eu à traiter du cas d’un repenti de l’ ETA, réfugié en France, à qui la demande d’asile a été refusée. Et qui a été assassiné à son retour en Espagne, dans la région de Pampelune. En 1983, je crois.

Merci d’avoir bien voulu « attendre que ça passe » et d’avoir préféré « Patria » à Axtérix et les jeux olympiques

Formule de politesse, xetera, xetera.

(*)Précisons cependant que les attentats perpétrés par l’ ETA ont largement dépassé les frontières du pays basque

Janssen J-J dit: à

@ (Je ne sais pas vous), mais, je suis hyper en colère, verte de rage ou rouge de colère. Et c’est la journée qui veut ça.

Elle est en colère, mais étonamment, sa colère n’est pas centrée sur un.e erdélien.ne, juste un peu contre Passoul et beaucoup contre la tête de l’Etat…

Mais en quoi cela regarde-t-il le billet du jour, hein ?

Il parait qu’on doit pas parler d’autre chose habituellement. C’est donc un vrai scoop ! Décidément, ces gestionnaires de corona, ils en arrivent à en produire des changements !

(***je ne sais pas vous)

Ben moi, non, j’en pense rin !… C’est juste là une formule MS/57 pour nous mettre dans leur poche, mais on veut pas. Elle est trouée ! De toute façon, de ce qu’on pense, ils s’en branlent. Rebondissent pas, sauf dans l’insulte en général… etc, Alhors, hein.

Pablo75 dit: à

@ Jorge Rodríguez

« Tous les nationalistes basques ne sont pas d’anciens terroristes de l’ETA ».

Mais tous les défendent encore aujourd’hui, y compris les curés, à l’instar d’un célèbre évêque basque qui justifiait tranquillement leurs plus
de 800 assassinats.

« Le gouvernement basque a crée en 2003 le prix René Cassin ».

Oui, quand ils ont vu qu’il était temps de changer l’image du Pays Basque en dehors de l’Espagne (à l’intérieur c’est trop tard, tout le monde sait à quoi s’en tenir depuis longtemps concernant les partis politiques nationalistes).

Les nationalistes basques donnant un prix de
« Derechos Humanos » c’est comme la Mafia donnant un prix d’Éthique.

« C’est illégitime de créer un prix avec le nom de RC quand on est nationaliste et on est au gouvernement ? Pour quelle raison ? »

Eh bien, je vais te l’expliquer, moi, la raison, mon garçon:

« ¿Pero qué hacen los nacionalistas vascos usando el nombre de René Cassin?
El autor denuncia la manipulación de los nacionalistas vascos por intentar apropiarse de la figura de Cassin, « alguien que representa justo todo lo contrario de lo que ellos pretenden ». »

Pedro José Chacón Delgado [historien]

16 diciembre, 2019

« ….nuestros nacionalistas vascos llevan dieciséis años –con este, diecisiete– concediendo un premio de los derechos humanos con el nombre de alguien que representa justo todo lo contrario de lo que ellos pretenden. Un republicano francés de pura cepa que nunca concedió derechos políticos a las regiones y que siempre puso los derechos individuales muy por encima de los derechos colectivos. »

https://www.elespanol.com/opinion/tribunas/20191216/hacen-nacionalistas-vascos-usando-nombre-rene-cassin/452324764_12.html

L’article rappelle que Sabino Arana (1865-1903), le Pape du nationaliste basque (sans lequel il n’y aurait pas eu de terrorisme basque), un catholique fanatique, raciste (la base de son nationalisme est la « race basque »), xenophobe, suprémaciste, antidémocrate et inventeur de
toute une série de mythes basques délirants qui faisaient beaucoup rire les basques Unamuno et Baroja, est exactement le contraire de René Cassin.

Mais il oublie de dire que S.Arana était un grand antisémite: « El fenicio carecía de ideas nobles en absoluto; era semejante al judío de nuestros tiempos, que no tiene más ideal que el ruin y vil de las riquezas. » (Le peuple phénicien n’avait absolument pas des idées nobles; il était comme le peuple juif, qui n’a pas d’autre idéal que celui misérable et vil des richesses »). Pour lui, le peuple juif est “mercantilista y metalizado” (mercantiliste et cupide).

Si on sait qu’il détestait la France libérale et athée et adorait l’Allemagne (qui a inspiré, « philosophiquement » son nationalisme) on comprend pourquoi le PNV (Partido Nationalista Vasco), qui gouverne la région depuis longtemps, a cherché, pour essayer d’obtenir l’indépendance, une alliance avec Hitler pendant la deuxième guerre mondiale (ils n’ont pas cherché l’aide de l’Angleterre ou des États-Unis, pays ennemis de Franco, c’est curieux).

Je te signale que les nationalistes basques continuent de vénérer Sabino Arana, qui a des statues partout dans leur région, lui, le catho intégriste qui a écrit: « Nosotros odiamos a España con toda nuestra alma ».

Conclusion: l’utilisation de René Cassin, qui est aux antipodes absolues de Sabino Arana et de toute l’idéologie nationaliste basque, n’est qu’une manipulation de plus, pour ne pas dire une saloperie de plus (entre des milliers d’autres) des indépendantistes basques.

Marie Sasseur dit: à

Et ça ne traverse pas l’esprit, jamais? que ce blog et commentaires n’est pas lu que par ceux qui viennent « laisser un commentaire ».

Janssen J-J dit: à

@ Cesse de t’admirer

Pourquoi cesserais-je ? Tout le monde en est là, icite, et vous le premier, vieille tache ; il est vrai que la psyché est un peu déglinguée du côté de la presqu’île de Giens… Le rendu donne un léger tremblé dans l’égo-peinture des jissés.

@ MC / merci pour votre message sur Fouché et Talleyrand. Bien cordialement,

Pablo75 dit: à

« La première fois que j’ai entendu parler de ce livre « Patria » de Fernando Aramburu, c’est dans le chapitre 64 de « Retour à Sefarad ». Autant dire que ce livre était précédé d’un noir ressentiment. Ressentiment, le vôtre, devant le succès de ce récit… »
Marie la Chiasse

Mais qu’est-ce qu’elle raconte cette Grosse Connasse? Pourquoi elle parle d’un thème dont elle ne connaît absolument rien? Pourquoi elle l’utilise pour taper sur le propriétaire des lieux? Pourquoi elle mélange son ignorance totale de l’Espagne, sa vision touristique de ses problèmes, avec des reproches obscurs envers P.A.?

C’est quoi ce délire de Blatte folle? Quelqu’un comprend quelque chose à la diarrhée mentale de cette Tarée Totale?

Alexia Neuhoff dit: à

M. Assouline doit avoir le droit d’avoir des opinions et de les exprimer, d’user d’un peu de mauvaise foi à l’occasion, et même de récupérer ou manipuler « un brin » (comme dirait JJJ). C’est, depuis la nuit des temps, la loi du genre dès lors que l’on prend parti. Et s’il retire son masque, au nom de quoi lui infligerait-on un bâillon ?

Marie Sasseur dit: à

Je suis occupée, lire, sans faute:

Pablo la connasse ( nouveau mot à son vocabulaire) ferait mieux de me lâcher les basques. Je ne le lis plus jusqu’à ce qu’il commette le petit écrit qui va bien pour la Miviludes.

Marie Sasseur dit: à

C’est vrai qu’on n’a pas eu la chance d’avoir sur la rdl, un contributeur aussi talentueux que Pablo la connasse, pour venir y vendre le curé francois brune.

Passou dit: à

Marie Sasseur, A propos de « Patria » de Fernando Aranburu, vous insinuez que j’aurais éprouvé : « du ressentiment, le vôtre, devant le succès de ce récit qui avait « vitrifié la rentrée littéraire espagnole »… Il n’en est rien. Non seulement j’ai écrit le contraire sur le RDL même (http://larepubliquedeslivres.com/pardonner-nest-pas-oublier/) tout en exprimant des réserves sur la pauvreté formelle du roman, mais l’an dernier, lors de la réédition en version reliée/luxe de « Patria » en Espagne, son éditeur Tusquets, souhaitant y adjoindre trois critiques de la presse étrangère, m’ a demandé l’autorisation d’y publier la mienne…

Marie Sasseur dit: à

Merci Passou, disons qu’on n’a pas lu ce roman avec le même intérêt.
Je vous ai remercié de nous avoir fait connaitre ce roman, et cela est inestimable.

Pablo75 dit: à

Tu nous expliques clairement, Marie la Chiasse, ce que tu reproches à P.Assouline? Il ne t’écoute pas? Il n’a rien à cirer de ce que tu écris? Tu es jalouse de Christiane parce qu’elle, il l’écoute? C’est quoi au juste ton problème avec lui? Le dépit amoureux?

D. dit: à

Jazzi dit: à

« Les catholiques n’en peuvent plus d’être privés de messe dominicale ! »

Quid, entre autres, des synagogues ou des mosquées pour les juifs et les musulmans, D. ?

Jazzi, j’en ai parlé dans l’après-midi juste après le discours du PM, les célébrations religieuses en général. Si de ton côté tu as des textes de communautés non catholiques ?

et alii dit: à

LA première chose que j’ai apprise sur les basques:
« Histoire des races maudites de la France et de l’Espagne », et poursuivra des recherches sur des thèmes aussi divers que la bataille de Roncevaux, l’histoire de Bordeaux, le royaume de Navarre, les Cagots, qui le conduiront jusqu’au Pays basque, sa langue et sa culture pour lesquels il se passionna.
Il entame une entreprise de divulgation d’œuvres en basque : il réédite en 1847 les Proverbes et Poésies d’Arnaud Oihenart (édition initiale de 1657).
Après 10 ans de lectures, de correspondances, d’observations personnelles, il publie en 1857 une synthèse intitulée « Le pays basque : sa population, sa langue, ses mœurs, sa littérature et sa musique », vaste étude visant également à publier nombre de textes.

Francisque-Michel manifeste de l’intérêt, voire du respect pour ce qu’il appelle poésie populaire, qu’on désignerait plutôt aujourd’hui sous le terme de littérature orale. Dans le célèbre chapitre XI intitulé « Poésies populaires des Basques », Francisque Michel reconnaît aux Basques une inclination naturelle à la poésie, notamment improvisée : « Ce peuple est […] doué d’une imagination très-vive, et il aime beaucoup la poésie. On y rencontre partout des hommes qui, à leur profession ordinaire de pâtres, de bergers, d’artisans, joignent celle de poètes improvisateurs, que l’on invite régulièrement aux réjouissances publiques, aux fêtes domestiques, aux mariages, aux baptêmes, pour y improviser des chants relatifs à la circonstance. » (p. 214)
Cette faculté étonnante lui paraît tenir à la langue basque elle-même, et favorisée par une transmission toute naturelle : « Le mécanisme de la langue basque, ses inversions, ses désinences grammaticales, facilitent singulièrement la versification. Un jeune homme a t-il une imagination vive, un père barde ou une mère habituée à répéter les chansons du temps passé, il commencera par chanter à son tour. Bientôt, il composera lui-même des chants sans autre étude, pareil à l’oiseau qui redit d’instinct les concerts de son père veillant sur la couvée. » (p. 217).
Sensible à l’importance culturelle que revêt le chant parmi les Basques, Francisque-Michel se met en tête de mettre par écrit les chants anciens comme récents qui lui paraîtront les plus remarquables, et de les soustraire ainsi à l’oubli.

L’ouvrage « Le Pays basque… » fut salué par les savants et bascologues de son temps comme une somme érudite de grand intérêt, et le chanoine Lafitte la réédita en 1983 (éditions Elkar, fac-similé, préface de P. Lafitte), considérant la nécessité de republier « une œuvre aussi importante », et que « […] cette documentation n’a[vait] pas fini de rendre service aux études basques. ». De fait nombre d’auteurs ont reconnu ce qu’ils devaient à Francisque Michel : A Campion, J. de Urquijo, G. Lacombe, Ph. Veyrin, Daranatz, E. Goyhenetche, L. Dassance, J. Haritschelhar, P. Lhande, G. Hérelle,
http://www.bilketa.eus/fr/collections/textes-choisis/2034-poesies-populaires-des-basques-francisque-michel-1857

Pablo75 dit: à

Voilà, dès que Passou lui parle, elle se calme, elle devient douce comme un agneau.

Oh, misère !! Que je n’aimerais pas être à la place du berger.

Marie Sasseur dit: à

Je n’ai aucun problème à commenter, les billets, et les romans de Passou. On n’est pas nombreux à le faire.

JiCé..... dit: à

« C’est quoi ce délire de Blatte folle? Quelqu’un comprend quelque chose à la diarrhée mentale de cette Tarée Totale? » (Pablo le Sévère)

….euh…en plus c’est contagieux…mentalement, je me sens tout fluide !….

Pablo75 dit: à

Après la gifle monumentale de Passou:

 » vous insinuez que j’aurais éprouvé : « du ressentiment, le vôtre, devant le succès de ce récit qui avait « vitrifié la rentrée littéraire espagnole »… Il n’en est rien. Non seulement j’ai écrit le contraire sur le RDL […] mais l’an dernier, lors de la réédition en version reliée/luxe de « Patria » en Espagne, son éditeur Tusquets, souhaitant y adjoindre trois critiques de la presse étrangère, m’ a demandé l’autorisation d’y publier la mienne…

on entend au fond de la classe notre ado amoureuse qui ne supporte pas que son prof ne la regarde pas, dire avec sa petite voix:

« Merci Passou, disons qu’on n’a pas lu ce roman avec le même intérêt. Je vous ai remercié de nous avoir fait connaitre ce roman, et cela est inestimable. »

Quelle comédienne !!

Jazzi dit: à

« on peut aussi prier dans la cuisine »

Une anecdote ?
Un jour de la fin des années 1980, l’un de mes amis, nous avait convié dans son vaste appartement de la place Saint-Sulpice, afin d’aller assister à la messe d’anniversaire de la mort de son compagnon, emporté l’année précédente par le sida.
La cérémonie devait être suivie d’un déjeuner.
Tandis que tout le monde s’apprêtait à partir à l’église Saint-Sulpice voisine, j’ai proposé à cet ami de garder l’appartement durant leur absence, au prétexte que je préférais rester seul en évoquant la mémoire du défunt, qui était un grand musicologue, dans leur salon de musique.
C’est alors qu’un autre de nos amis communs, le facétieux journaliste Jean-Michel Royer (celui-là même qui posa la question fatidique au président Pompidou. Question probablement préparée d’avance…), vint me retrouver et se proposa de rester avec moi, ajoutant : « La meilleure façon de rendre hommage à notre ami A. serait que nous fassions l’amour comme des bêtes sur la moquette ».
Invitation que j’avais alors refusée…
https://fresques.ina.fr/reperes-mediterraneens/fiche-media/Repmed00284/le-president-pompidou-evoque-l-affaire-gabrielle-russier.html

Marie Sasseur dit: à

Pablo la connasse est jalouse ?
Voilà autre chose…

renato dit: à

Pour rester dans le trivial, MS, les mussulmans, les juifs, les protestants, les sportifs, etc. ont compris, le pontife lui-meme invite à l’obéissance, mais il y a une frange de catholiques d’emprunt qui se plaignent, les pauvres !

Pour ce qui est des jugements préfaits que vous egrainez juste après le trivial, inutile de les tenir en compte.

Marie Sasseur dit: à

Je n’ai bien sûr rien insinué.
J’ai simplement indiqué que cette reflexion de Passou, qui fait du succès (populaire) quelque chose de douteux a priori, forcement, peut facilement se démonter.

rose dit: à

> D.
Et les vegans, en l’absence de protéines animales, comment gèrent-ils la fonte musculaire, l’ostéoporose, les coups de blues et la démence sénile ?

rose dit: à

>Hamlet

« Le pouvoir de la vérité est infiniment plus grand que le pouvoir du mensonge ».

jean jacques Crèvecoeur

Marie Sasseur dit: à

Parce que faire et defaire le succès en librairie, ne passe pas forcement par le canal académique. Nombreux exemples !

Renato, des choses urgentes, et pas du tout triviales m’attendent. Au fait j’ai deux très proches personnes  » au front », alors votre photo, comment dire… rien.

Pablo75 dit: à

Tiens, Marie la Chiasse avoue que mon diagnostic est le bon. Elle ne vient pas ici pour insulter tout le monde, comme on l’a cru jusqu’à maintenant, mais parce qu’elle est amoureuse du propriétaire des lieux. Et comme celui-ci ne lui fait aucun cas, elle se venge sur tous les participants du blog.

Voilà qui est clair maintenant.

En réalité tous ses messages obscurs, orduriers, obscènes contre les erdeliens les plus pacifiques, comme DHH ou Rose, sont en réalité de messages indirectes d’amour envers P.A.

Voilà enfin le comportement de la Blatte du blog décodé…

Phil dit: à

dear Baroz, les archives « coupent » en effet la séquence de la question préparée et reposée. Le journaliste Royer vous l’a-t-il confirmé ?

Marie Sasseur dit: à

Je plains toutes les lectrices de Passou… Se voir affiliées à une fanzone de tee-shirts mouillés, va falloir qu’il sache chanter 🤩🤩

renato dit: à

Ah ! les choses urgentes !!!

OZYMANDIAS dit: à

Un millénariste frappedingue entre dans une salle de cinéma accoutré comme un christ de kermesse. Il prend place pour regarder le film. Le film dure deux heures. Au bout d’une heure cinquante, le millénariste se lève et commence à crier : »La fin du film est prooooooooche, la fin du film est proooooooche, la fin du film est prooooche… ».

D. dit: à

rose dit: à

> D.
Et les vegans, en l’absence de protéines animales, comment gèrent-ils la fonte musculaire, l’ostéoporose, les coups de blues et la démence sénile ?

Très bonne question. Beaucoup de vegans se croient en bonne santé et ne le sont pas du tout, avec de fortes carences. Un vegan qui démarre à 30 ans aura dans la plupart des cas à 50 ans une peau bien plus ridée qu’un non-vegan en raison des carences qu’il induit et qui limitent la synthèse protéique humaine et notamment celle du collagène.
Un certain nombre de vegans sont par ailleurs en surpoids et peuvent débuter des diabètes en raison de la quantité de glucides végétaux qu’il sont contraints d’ingérer pour espérer atteindre la quantité minimale de protéines recommandée. Exemple : les lentilles, excellent aliment mais qui ne suffit pas. Pour espérer en tirer la ration protéique quotidienne minimale, la quantité à ingérer (cuites) se compte en kilos !
ce surpoids est un surpoids graisseux induit par l’insuline dont la sécrétion est forcée par les glucides. C’est la pire des situations : fonte musculaire et perte osseuse, multiples vieillissements prématurés, gain en graisse et diabète induit.

Je ne cesserai de le répéter : l’homme est un omnivore depuis des centaines de milliers d’années, il possède des canines et ce n’est pas pour rien.

JiCé..... dit: à

Comment ne pas adhérer à ce comportement millénariste ? Même les prophètes doivent s’entraîner au prêche que ce soit dans un cinéma, un supermarché, une maison de passe, un hôpital, une cave du Bordelais…

D. dit: à

Et alii, merci mais en quoi l’indépendance d’Israël est-elle une célébration religieuse juive ?

Jazzi dit: à

« Le journaliste Royer vous l’a-t-il confirmé ? »

Je ne me souviens plus lui avoir posé la question, Phil ?
Mais Jean-Michel Royer, dont j’écoutais les chroniques politiques sur RMC du temps de mon adolescence cannoise, et rencontré plus tard, journaliste et écrivain cultivé, grand spécialiste des à la manière de…, ne se cachait pas d’être un gaulliste de gauche…

Marie Sasseur dit: à

(Passou, ça m’énerve, mais j’aimerais que vous relisiez votre chapitre 64)

JiCé..... dit: à

MAUVAISE NOUVELLE CHEZ LES DEMOCRATES
Joe Biden vient de recevoir « l’appui » de la mémère Clinton en quête de recyclage, elle aussi… Pauvre Joe, obligé d’embrasser son boulet !

Phil dit: à

Merci Baroz, il me semble qu’il y eut une courte mise en scène qui imposa au journaliste de reposer sa question. JM Royer avait-il « suggéré » la question avant de la poser ou fut-il désigné en sa qaulité de « gaulliste de gauche »…nous ne le saurons plus.

bouguereau dit: à

ne se cachait pas d’être un gaulliste de gauche…

..hallons bon et son coup de bite..séant..t’aurait rfilé la honte..tu sais pas cqui est bon qu’elle dirait bonne clopine

OZYMANDIAS dit: à

Depuis que Joe Biden a reçu le soutien de Hillary Clinton, tout le monde l’appelle désormais, Funny Joe. Traduction : Hilare Joe !!!

Jazzi dit: à

Peu importe les idées politiques, pas mon genre, le boug !

bouguereau dit: à

A l’extrême-droite depuis longtemps par Alain de Benoist qui en appelait à un « gramscisme de droite » au risque de l’oxymore

au moins il l’avait lu..dailleurs la phrase de sarkozi n’est pas du gramchi mais du alain de benoist rapetassé..gramchi depuis le gud et les royaliss était à la mode..

rose dit: à

>D.
J’aime cette conversation avec vous.
« Le poids des lentilles (cuites) se compte en kilos !
ce surpoids est un surpoids graisseux induit par l’insuline dont la sécrétion est forcée par les glucides. C’est la pire des situations : fonte musculaire et perte osseuse, multiples vieillissements prématurés, gain en graisse et diabète induit. »
Vous avez rajouté le gras. Le diabète. Et la peau sèche.
Le vegan que j’ai croisé cet été au pied du mont Errigal 749 mètres, Irlandé, comté Donegal, province d’Ulster, était roux, jeune, mince, sportif, actif et surtout super pacifique. Il circulait en Irlande en vélo. Pas de consommation carbone.
Il ne correspond pas au portrait que vous dressez.

Nota : tant que ce ne sont pas les incisives qui poussent, on peut se croire rassurée.

Pablo75 dit: à

Un certain nombre de vegans sont par ailleurs en surpoids et peuvent débuter des diabètes en raison de la quantité de glucides végétaux qu’il sont contraints d’ingérer pour espérer atteindre la quantité minimale de protéines recommandée. Exemple : les lentilles, excellent aliment mais qui ne suffit pas. Pour espérer en tirer la ration protéique quotidienne minimale, la quantité à ingérer (cuites) se compte en kilos !
D. dit:

Tu dis vraiment n’importe quoi…

Dans 100 gr de lentilles il y a 23-24 g de protéines.

« L’AFSSA recommande un apport nutritionnel conseillé (ANC) de 0,83 gr par kg chez l’adulte en bonne santé, soit 62 g par jour pour un homme de 75 kg. »

Pour une femme qui pèserait 60 kg, il lui faudrait manger 200 gr de lentilles par jour pour avoir ses protéines.

« Les aliments d’origine animale sont généralement plus protéinés que ceux d’origine végétale, et notamment les œufs (riche en albumine) ou le fromage (caséine…) le parmesan en contenant par exemple 39,4 g/100 g, plus que la viande et le poisson. Outre certaines viandes (ex. : blanc de poulet cuit avec une teneur moyenne de 29,2 g/100 g84), des poissons tels que le thon blanc ou la sardine en contiennent environ 30 g/100 g). 26 g pour le bœuf, 29,2 g pour le poulet cuit, 24 g pour quatre œufs.

Certains végétaux ou graines sont très riches en protéines : graines oléagineuses (amande, pistache, lin, etc.) et de légumineuses (pois chiche, haricot, lentille, etc.). Ainsi 100 g de produit brut contiennent une part en protéines de : 25 g pour le haricot noir, 24 g pour les lentilles, 21 g pour le seitan (gluten) et les noix, 20 g pour les amandes et la semoule, 15 g pour les flocons d’avoine, 15 g pour le riz sauvage, 14 g pour le quinoa. »

bouguereau dit: à

M. Assouline doit avoir le droit d’avoir des opinions et de les exprimer, d’user d’un peu de mauvaise foi à l’occasion, et même de récupérer ou manipuler « un brin » (comme dirait JJJ)

jj tire son épingle grosse comme un manche de pioche et toi alesquia tu fais l’infirmière cul nu dans l’ambulance blindé..comme si mondjeu mondjeu docteur lassouline étoye en danger

Pablo75 dit: à

Un certain nombre de vegans sont par ailleurs en surpoids et peuvent débuter des diabètes en raison de la quantité de glucides végétaux qu’il sont contraints d’ingérer…
D.

Encore une connerie: l’index glycémique des lentilles est bas: 25-30.

Personne en mangeant uniquement des céréales complètes et des légumineuses peut devenir diabétique du type 2. Et il n’y a pas d’obèses chez les végétariens qui le sont depuis longtemps.

Les végétariens sont en bien meilleur santé que les omnivores.

Par contre, ce qui est néfaste pour la santé c’est la viande rouge et les charcuteries…

hamlet dit: à

Mr Court votre critique va bien au delà du seul « maniérisme » puisque vous concluez par « je ne dis pas qu’il faut pas écouter ». L’intégrité des critiques ? pris entre le marteau de ce qu’ils écoutent (wow c’est nul!) et l’enclume de ce qu’il faut dire pour ne passer pour des ringards (wow c’est génial!) : le problème n’est pas que certains Christie ont disparu du décor, c’est juste qu’ils n’auraient jamais dû y être, comme pour le pinard : le guide Parker dicte sa loi.
La critique est une girouette qui s’adapte aux vents. Je crois que vous n’aimez pas Dumestre et son le Poème Harmonique, j’avais vu son Bourgeois Gentilhomme, je pense qu’il vous aurait plus parce fidèle à l’école française ? Le baroque est ce qu’elle est, on voit à peu près les différence entre ceux du début et de la fin de Rameau à Lully, entre les pays (cf l’accrochage Rameau / Rousseau), entre les registres profanes, religieux etc… maintenant le baroque en dit plus sur nous-mêmes que sur elle, cette musique n’a rien à prouver en elle-même, le problème est que nous allons y chercher une espèce d’idéal perdu, comme Quignard avec son honnête Sainte Colombe, une espèce intégrité hallucinée, comme ces musiques religieuses passées à notre machine à tout séculariser, les gens adorent la musique de la messe en si mineur autant qu’ils se moquent de ce que qui chanté alors que cette musique n’est là que pour rendre hommage au texte, nous sommes ridicules Mr Court ! sauf que ce ridicule masque aussi un désarroi, les gens sont perdus, ils se raccrochent à ce qu’ils peuvent, même les astres et les ovni, et ça il faut aussi le prendre en compte, en fait au final ça fait beaucoup de paramètres, qui devrait nous rendre plus attentifs aux petites phrases expéditives, sûr que vous avez un bagage plus solide que la moyenne, mais faut juste aussi penser aux autres.

bouguereau dit: à

tu vois dédé..tu srais du parti dfermer ta gueule mon afrenchézado dpédro..on l’entendrait bien braire un peu vers pleyel..mais il srait sans foin

bouguereau dit: à

c’est comme meussieu courte avec la raclure de keupu..ça srait scientifique..mais la musique donne plus de lait aux bovins

Phil dit: à

sapré Pablo, rectifie Maria la loca et retourne aux lentilles. ça rappelle bien le duc d’albe et ses fraises de l’ancien régime (sans diète)

Petit Rappel dit: à

Phil, c’est le Larousse de Claude Augé, Monsieur Gendre, je crois, sept tomes dans compter deux de supplément plus tardifs . Dumézil disait qu’il y avait trouvé des choses sur les incas (?). C’est bien possible. J’y ai trouvé en son temps un excellent historique du Royaume barbare de Lonmbardie époque Barbare, bien plus clair que celui de l’Universalis.
Bien à vous.
MC

Jazzi dit: à

Vous avez un salon de musique, Pablo75 et C.haloux ?

et alii dit: à

Loin avec ta peau
Blanchie par les roses,
Tu es une rose qui vit et ne parle pas.

Mais quand, dans la poitrine
Te naîtra une voix,
Toi aussi, tu porteras,
Muette, ma croix.

Pierre Paolo Pasolini, extrait du poème « À une enfant » dans le recueil Dans le coeur d’un enfant, que vous pouvez écouter ici, lu par Pierre Hancisse de la Comédie-Française .

Pablo75 dit: à

« …sauf que ce ridicule masque aussi un désarroi, les gens sont perdus, ils se raccrochent à ce qu’ils peuvent, même les astres et les ovni, et ça il faut aussi le prendre en compte, en fait au final ça fait beaucoup de paramètres, qui devrait nous rendre plus attentifs aux petites phrases expéditives, sûr que vous avez un bagage plus solide que la moyenne, mais faut juste aussi penser aux autres… »

Qu’est-ce qu’il radote, le Pétomane !!!

Sur n’importe quel thème, toujours les mêmes rengaines, les mêmes arguments débiles, les mêmes objections connes.

On sent qu’il a prêché chez les cocos pendant longtemps.

Et que l’âge devient impitoyable avec lui…

rose dit: à

« l’infirmière cul nu dans l’ambulance blindé..comme si mondjeu mondjeu docteur lassouline étoye en danger. »

Montjoie Saint Louis en sa basilique de Saint Denis.

Pablo75 dit: à

Vous avez un salon de musique, Pablo75 et C.haloux ?
Jazzi dit

J’ai un salon avec de la musique. Et une cuisine avec de la musique. Et 3 chambres avec de la musique. Mais pas de musique, pour l’instant, dans la salle de bain ni dans les WC. Ni dans la cave.

Phil dit: à

Merci M. Court. Faisons confiance à Dumézil qui devait racheter les livres qu’il possédait, enterrés disparus sous les piles.

renato dit: à

Yehudi Menuhin se portait merveilleusement bien, Marguerite Yourcenar aussi. Le virtuose et l’écrivaine bien à part, ma compagne, vegane depuis l’âge de vingt-cinq ans : pas d’ostéoporose, bonne masse musculaire, très active, ce qui me porte à croire que c’est plutôt une question d’intelligence — chose dont seraient dépourvus les intollerants fondamentalistes carnivores.

Jazzi dit: à

Et où sont rangés tes disques et CD, Pablo75 et combien en as-tu ?

jorge Rodríguez dit: à

Je ne puis laisser sans réponse les âneries que Monsieur Pablo75 vient de développer dans ce blog et, ce faisant, je voudrais aussi évoquer une confluence idéologique qui me semble significative :

Le 16 décembre 2019, l’historien, spécialiste du Pays Basque, Pedro Chacón Delgado (cité par Pablo 75 comme référence « scientifique » de ses dires) publie dans El Español, journal digital, l’article : ¿Pero qué hacen los nacionalistas vascos usando el nombre de René Cassin ? Le 5 avril 2020, Monsieur Pierre Assouline publie dans L’Express l’article que les lecteurs de ce blog ont sous les yeux. Je ne peux m’empêcher, peut-être à tort, à la lecture de ces deux articles, d’y voir un air de famille, au sens que L. Wittgenstein donne à ce terme. La remise, le 10 décembre 2019, du prix René Cassin à Federico Mayor Zaragoza a fait l’objet d’articles purement informatifs dans La Vanguardia, El País, El Periódico, mais non dans ABC ou El Mundo. Le directeur de El Español est le journaliste Pedro J. Ramírez, ancien directeur de El Mundo, où il défendit, puis dans un livre, la thèse selon laquelle les attentats du 11M à Madrid étaient l’œuvre de l’organisation terroriste basque ETA. Ça s’est avéré faux. De plus, il a été condamné à plusieurs reprises par la justice espagnole pour avoir manqué à la déontologie journalistique la plus élémentaire. Il faudrait, me semble-t-il, que Monsieur Pierre Assouline surveille ses sources. En tout cas, qu’il les multiplie.

Venons-en à Monsieur Pablo 75, dans l’ordre de ses remarques ( Je ne me permettrais pas de vous tutoyer, faites-en de même) :
1) C’est tout simplement faux, y compris pour les curés que je ne porte pourtant pas dans mon cœur. Ce sont les mêmes inepties que l’on dit des Corses.
2) Les nationalistes basques n’ont pas attendu 2003 pour se rendre compte de quoi que ce soit. Quant à la phrase : « à l’intérieur c’est trop tard, tout le monde sait à quoi s’en tenir depuis longtemps concernant les partis politiques nationalistes », elle est tout bonnement idiote.
3) Votre référence à la mafia, s’applique, pourquoi pas (ce n’est pas mon point de vue, mais acceptons-le), aux nationalistes basques, mais dans ce cas elle s’applique à beaucoup d’autres gouvernements démocratiques. Donc, elle ne veut pas dire grand-chose à force de tout contenir.
4) L’avis de José Chacón Delgado est tout à fait légitime, mais c’est un avis qui n’est pas forcément partagé par d’autres historiens. Par ailleurs, me traiter de « mon garçon », me semble irrespectueux.
5) Miguel de Unamuno a été « araniste » dans sa jeunesse et je ne crois pas qu’il riait beaucoup. Baroja s’en fichait de Sabino Arana. Quant à Sabino Arana, tous les historiens s’accordent pour dire que, du point de vue de la doctrine, il y a eu trois Arana. Et il était tout simplement antisémite, ni grand, ni petit.
6) Dire que le PNV a cherché une alliance avec Hitler est tout simplement faux. Qu’il y ait eu des membres du PNV qui l’ait proposé/cherché c’est une autre chose. Même vous, vous devez être capable de comprendre ça. Bien que peut-être que je me trompe…
7) Dire que l’Angleterre et les États-Unis étaient des pays ennemis de Franco est une idiotie de plus.

Cordialement

JR

Phil dit: à

Renato met du martini dans le vegan, ça peut fâcher les mollahs de la verdure

hamlet dit: à

à Croce qui écrivait : « On ne peut enlever la religion à l’homme du peuple sans lui substituer immédiatement quelque chose qui satisfasse les exigences mêmes qui ont donné naissance à la religion et font qu’elle demeure »

Gramsci répond : « la philosophie idéaliste est incapable de devenir une conception du monde intégrale (et nationale)? Et en effet, comment pourrait-on détruire la religion dans la conscience de l’homme du peuple sans, dans le même temps, la remplacer. Est-il possible, dans ce seul cas, de détruire sans créer ? C’est impossible. L’anticléricalisme vulgaire et maçonnique lui-même substitue à la religion qu’il détruit (dans la mesure où il la détruit réellement), une nouvelle conception; et si cette nouvelle conception est grossière et basse, cela signifie que la religion remplacée était en réalité encore plus grossière et basse. L’affirmation de Croce ne peut donc être qu’une façon hypocrite de représenter le vieux principe selon lequel la religion est nécessaire pour le peuple. Gentile, de façon moins hypocrite et plus conséquente, a rétabli l’enseignement [de la religion] dans les écoles élémentaires (on est allé encore plus loin que ce que voulait faire Gentile : on a étendu l’enseignement de la religion aux écoles secondaires); et il a justifié son acte en faisant appel à la conception hégélienne de la religion comme philosophie de l’enfance de l’humanité qui, appliquée aux temps actuels, est devenue un pur sophisme et une façon de rendre service au cléricalisme. »

hamlet dit: à

Gramsci encore : « La philosophie de la praxis présuppose tout ce passé culturel, la renaissance et la réforme, la philosophie allemande et la révolution française, le calvinisme et l’économie classique anglaise, le libéralisme et l’historicisme qui est à la base de toute la conception moderne de la vie. La philosophie de la praxis est le couronnement de tout ce mouvement de réforme intellectuelle et morale, dialectisé dans le contraste entre culture populaire et haute culture. Elle correspond au lien Réforme protestante + Révolution française : c’est une philosophie qui est aussi une politique, une politique qui est aussi une philosophie. Elle travers encore sa phase populaire : susciter un groupe d’intellectuels indépendants n’est pas une chose facile, cela demande un long processus avec des actions et des réactions, avec des adhésions et des dissolutions et de nouvelles formations très nombreuses et complexes : c’est la conception d’un groupe social subalterne, sans initiative historique, qui s’amplifie continuellement mais de manière non organique, et sans pouvoir outrepasser un certain degré qualitatif qui est toujours au-delà de la possession de l’État, de l’exercice réel de l’hégémonie sur toute la société qui seul permet un certain équilibre organique dans le développement du groupe intellectuel. »

Jazzi dit: à

« Je ne puis laisser sans réponse les âneries que Monsieur Pablo75 vient de développer dans ce blog »

Ce n’est pas sympa pour les ânes, M. jorge Rodríguez !

hamlet dit: à

Dans sa critique des élites Gramsci explique que les élites ne sont pas une caste à détruire, mais à ré-utiliser.

Sur ce côté « girouettes » des « élites », l’histoire ne lui a pas donné tort, cette capacité d’adaptation des élites on l’a bien contaté pendant l’occupation allemande en France.

Gramsci avait raison : les élites n’ont pas de convictions propres en dehors de celles des élites, à partir de là elles peuvent bouffer à n’importe quel râtelier.

n’est-ce pas greubou ?

renato dit: à

Je ne suis pas vegan, Phil, je vis avec une vegane et nous sommes tolérants — et ne me dites pas « Il y a des maisons pour ça » ! —.

hamlet dit: à

« Jazzi dit: Ce n’est pas sympa pour les ânes »

sûr que traiter Pablo d’âne c’est insulter ces pauvres ânes.

Janssen J-J dit: à

@ Ch.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/04/29/enfance-le-clezio/
1 – Un « petit diamant autobiographique » ? Êtes-vous d’accord avec ce point de vue ?

2 – Pourriez-vous nous départager Passou d’AMS au sujet du chapitre 64 ?

@ l’Boug : « jj tire son épingle grosse comme un manche de pioche ».

Que voulez-vous insinuer à AN sur la taille de mes attributs, au juste ?

@ J’aimerais vous saluer tel Ancillon, H., mais n’ai point ce talent. Sachez que mon coeur, ce chasseur solitaire, y est toutefois en osmose :
« Adieu, mon illustre ami : faites quelquefois tomber des hauteurs que vous habitez quelques gouttes de rosée sur un cœur qui ne cessera de vous admirer et de vous aimer que lorsqu’il cessera de battre ». Mes amitiés à Madame.

(// craignant la mer, elle n’osa passer le détroit et je partit seul)

Jazzi dit: à

« les élites ne sont pas une caste à détruire, mais à ré-utiliser. »

Après rééducation, hamlet ? On sait ce que cela a donné. Mieux vaut oublier Gramsci…

hamlet dit: à

« faites quelquefois tomber des hauteurs que vous habitez quelques gouttes de rosée sur un cœur qui ne cessera de vous admirer et de vous aimer »

3j désolé cette hauteur est si haute que j’ai un peu de mal à vous apercevoir et du coup à bien viser : ces qq gouttes de rosée risqueraient de tomber sur la tête de Pablo.

hamlet dit: à

Jazzi dit: Après rééducation, hamlet ?

non pas de ré éducation chez Gramsci.

juste de la bonne manipilation.

apprendre à manipuler les élites, c’est ce que font déjà les médias et les virus, non ?

Pablo75 dit: à

Et où sont rangés tes disques et CD, Pablo75 et combien en as-tu ?
Jazzi dit:

Je n’ai pas des vinyle, uniquement des cd (plus de 2000). Après j’ai plusieurs autres milliers gravés sur des dvd.

Longtemps j’ai acheté des cds aux Puces ou ailleurs, je les compressais (en formats « lossless » -sans perte de qualité- flac ou ape), je les gravais sur dvd et je vendais les originaux dans les boutiques de disques de la rue Jussieu, chez Gilda ou chez Gibert. Du coup j’ai beaucoup d’étuis de dvd avec 10-15 cds gravés dans chacun, qu’on peut écouter directement dans l’ordinateur, en les passant à une clé usb ou en les décompressant pour en faire un cd classique (format waw).

Un jour j’ai calculé le nombre d’heures qu’il me faudrait pour écouter toute la musique que j’ai (tous genres compris, sauf rap et techno) et j’ai arrêté d’acheter net (ou presque).

renato dit: à

Voyons ! Entre un désastre liberal et un desastre communiste, le premier reste préférable. Par ailleurs, nonobstant les illusions des gauchistes, après le Covid-19 ce sera comme avant, en pire — puisqu’il faudra recuperer le temps perdu.

Quant à la théorie de quelques ecologiste selon lesquels nous subissons les consequences d’une excessive exploitation des resources, il faudrait qu’ils etudient un brin d’histoire, les pauvres : l’exploitation des resources est excessive, c’est vrai, mais cela n’a rien à voir avec les habitudes alimentaires.

hamlet dit: à

Gramsci était autant fidèle à Marx qu’à Machiavel.

passou parle de « recyclage », mais ce mot n’a jamais rien signifié : Mussolini était à la fois marxiste et nietzschéen et Hitler était keynesien…

Chaloux dit: à

@Jazzi.
Nous avons une pièce d’un peu moins de 20 M2 sous le toit, qui sert de bibliothèque -mais il y a des livres partout-, salon de musique avec deux pianos, les seuls qui me restent désormais, bureau, débarras de vieux meubles, vieux fauteuils, vieux tableaux, vieilles pendules (j’en avais commencé une collection mais on a stoppé net mon élan), vieux bustes etc… En plus des héritages, ma profession est propice à la récupération d’œuvres d’art à prix modéré. C’est de ce foutoir que j’écris la plupart du temps.
Pendant très longtemps, j’ai écouté très peu de musique, mais je déchiffrais (grâce à IMSLP) tout ce qui m’intéressait. C’est depuis mon dialogue ici avec Pablo que je redeviens vraiment auditeur, avec beaucoup de plaisir.

Janssen J-J dit: à

Hier, nous trois compagnons sont restés sagement assis toute la journée devant le premier ministre. Mais ce matin, je ne me vois pas leur donner à lire ce petit roman bien alléchant pour les véganes… Il ne faudrait pas non plus en rajouter dans le sadisme envers les bêtes ou envers AMS.

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/04/28/chicken-song/

@ H., Laissez retomber quelques gouttes sur les autres. Pourquoi les concentrer sur un seul, le plus mauvais hispanique d’entre nous tous.tes, d’après les a-vis-queux autorisés ?

hamlet dit: à

le management ultra libéral a aussi recyclé le système nazi.

hamlet dit: à

« le plus mauvais hispanique d’entre nous »

oui, c’est que c’est pas de bol.

3j je suis un nostalgique : question hispanicité je préfère garder le souvenir de Lazarillo.

renato dit: à

Historiquement, l’idée qu’il y a une extrême droite et une extrême gauche est fausse. Les systèmes qui sont traditionnellement placés aux deux extrêmes politiques, le fascisme, le nazisme et le socialisme, proviennent tous du communisme. Tous partagent des aspects centraux de la doctrine communiste, tels que le collectivisme, l’économie planifiée et la lutte des classes.
Ces systèmes ne sont que des interprétations différentes du marxisme. Ils se sont manifestés après la Première Guerre mondiale, lorsque les prédictions de Karl Marx ont montré leurs limites et que les communistes ont ressenti le besoin de recommencer sur d’autres bases.

Cela dit, il serait opportun que certains sophistes pseudo-utopistes fassent leurs valises et rentrent quelque part…

Janssen J-J dit: à

Tout est vieux quand on ne s’est donné la peine que d’hériter. Des vieillards-nés…
comme des avortons de poussière, disait souvent Marguerite à Grace vers la fin de sa vie.
(Gneau, J. ext, 29.4.20, 12 h 33)

Jazzi dit: à

« Il finit et rebondit sur l’éclat de l’Afrique, sa lumière, le grand air, la joie retrouvée, le renversement du monde : « C’est l’Afrique qui va nous civiliser », écrit celui qui vécut la suite de son enfance à Ogoja, au Nigeria. »

J.M.G. LE CLEZIO

1968, année noire

Dans L’Africain, rédigé en décembre 2003 et janvier 2004, J.M.G. Le Clézio, né en 1940, se désigne lui-même sous ce vocable, mais c’est surtout à son père, médecin militaire de l’armée britannique, dont l’essentiel de la carrière s’est exercée à partir de 1928 entre le Cameroun et le Nigéria, qu’il en attribue tout le mérite. C’est dans cette partie du continent que ses parents se sont aimés et que son frère aîné et lui plus tard ont été conçus. Une période heureuse, irrémédiablement brisée par le long intermède de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle les enfants et leur mère, venue accoucher en France, trouveront refuge dans le giron de leur famille maternelle à Nice. Resté seul et sans nouvelles, ce père africain, J.M.G. Le Clézio n’en fera connaissance véritablement, ainsi que de l’Afrique, qu’en 1948 seulement : «A l’âge de huit ans à peu près, j’ai vécu en Afrique de l’Ouest, au Nigéria, dans une région assez isolée où, hormis mon père et ma mère, il n’y avait pas d’Européens, et où l’humanité, pour l’enfant que j’étais, se composait uniquement d’Ibos et de Yoroubas. » Ajoutant plus loin : « C’est ici, dans ce décor, que j’ai vécu les moments de ma vie sauvage, libre, presque dangereuse. Une liberté de mouvement, de pensée et d’émotions que je n’ai plus jamais connue ensuite. » De cette époque, qui s’achèvera au moment de la retraite de son père au début des années 50, J.M.G Le Clézio en gardera un souvenir impérissable, ainsi qu’en témoigne son émouvant récit autobiographique, en hommage à son père et à l’Afrique perdue de son enfance.

« En 1968, tandis que mon père et ma mère regardent monter sous leurs fenêtres, à Nice, les montagnes d’ordures laissées par la grève générale, et tandis qu’à Mexico j’entends le vrombissement des hélicos de l’armée qui emportent les corps des étudiants tués à Tlatelolco, le Nigeria entre dans la phase terminale d’un massacre terrible, l’un des grands génocides du siècle, connu sous le nom de guerre du Biafra. Pour la mainmise sur les puits de pétrole à l’embouchure de la rivière Calabar, Ibos et Yoroubas s’exterminent, sous le regard indifférent du monde occidental. Pis encore, les grandes compagnies pétrolières, principalement l’anglo-hollandaise Shell-British Petroleum, sont partie prenante dans cette guerre, agissent sur leurs gouvernements pour que soient sécurisés les puits et les pipe-lines. Les Etats qu’elles représentent s’affrontent par procuration, la France du côté des insurgés biafrais, l’Union soviétique, l’Angleterre et les Etats-Unis du côté du gouvernement fédéral majoritairement yorouba. La guerre civile devient une affaire mondiale, une guerre entre civilisations. L’on parle de chrétiens contre musulmans, ou de nationalistes contre capitalistes. Les pays développés retrouvent un débouché inattendu pour leurs produits finis : ils vendent dans les deux camps armes légères et lourdes, mines antipersonnel, chars d’assaut, avions, et même des mercenaires allemands, français, tchadiens, qui composent la 4e brigade biafraise au service des rebelles d’Ojukwu. Mais à la fin de l’été 1968, encerclée, décimée par les troupes fédérales sous le commandement du général Benjamin Adekunle, surnommé pour sa cruauté le « scorpion noir », l’armée biafraise capitule. Seule résiste encore une poignée de combattants dont la plupart sont des enfants, qui brandissent des machettes et des bâtons sculptés en forme de fusils contre les Mig et les bombardiers soviétiques. A la chute d’Aba (non loin de l’ancien sanctuaire des guerriers magiciens d’Aro Chuku), le Biafra entre dans une longue agonie. Avec la complicité de l’Angleterre et des Etats-Unis, le général Adekunle verrouille le blocus sur le territoire biafrais, empêchant tout secours et tout approvisionnement. Devant l’avancée de l’armée fédérale, en proie à une folie vengeresse, la population civile fuit vers ce qui reste du territoire biafrais, envahit les savanes et la forêt, tente de survivre sur les réserves. Hommes, femmes, enfants sont pris dans un piège mortel. A partir de septembre, il n’y a plus d’opérations militaires, mais des millions de gens coupés du reste du monde, sans vivres, sans médicaments. Quand les organisations internationales peuvent enfin pénétrer dans la zone insurgée, elles découvrent l’étendue de l’horreur. Le long des routes, au bord des rivières, à l’entrée des villages, des centaines de milliers d’enfants sont en train de mourir de faim et de déshydratation. C’est un cimetière vaste comme un pays. Partout dans les plaines d’herbes semblables à celle où j’allais autrefois faire la guerre aux termites, des enfants sans parents errent sans but, leurs corps transformés en squelettes. Longtemps après je suis hanté par le poème de Chinua Achebe, Noël au Biafra, qui commence par ces mots :

Non, aucune Vierge à l’Enfant ne pourra égaler
Le tableau de la tendresse d’une mère
Envers ce fils qu’elle devra bientôt oublier.

J’ai vu ces images terribles dans tous les journaux, les magazines. Pour la première fois, le pays où j’avais passé la partie la plus mémorable de mon enfance était montré au reste du monde, mais c’était parce qu’il mourait. Mon père a vu aussi ces images, comment a-t-il pu accepter ? A soixante-douze ans, on ne peut que regarder et se taire. Sans doute verser des larmes. »
(« L’Africain », Editions Mercure de France, 2004)

Janssen J-J dit: à

Moi aussi, j’ai la nostalgérie d’Abdelkader, mais il a été chassé… Lazarillo itou, je l’admets volontiers, était une bonne pointure.

renato dit: à

L’interprétation du communisme après celle de Lénine était celle du socialiste Mussolini, qui avait tiré la leçon de la Première Guerre mondiale selon laquelle le nationalisme exerçait un pouvoir plus important sur les peuples que l’idée de la révolution ouvrière. Mussolini a revu le marxisme en produisant sa version de la dictature, à travers le principe collectiviste des «fasci», qui fait référence à l’union des bâtons qui renforcent le manche d’une hache. Mussolini a expliqué ce principe collectiviste en 1928 dans son autobiographie: « Le citoyen de l’État fasciste n’est plus un individu égoïste qui jouit du droit antisocial à la rébellion contre toute loi du Collectif

Janssen J-J dit: à

Non; aucun chien viverrain ne s’est jamais pris pour moi. Ne vous détournez pas du sujet du billet, txfdguo ! A la niche, SVP ! (vos liens sont complètement débiles).

hamlet dit: à

comment ne pas trouver insupportable ce texte de le Clezio : c’est à vomir !

Chaloux dit: à

Si seulement c’était vrai, mais j’ai travaillé comme un bourricot toute ma vie…

Pauvre Gigi, au fond des pots…

hamlet dit: à

reanto : exact : Mussolini a réussi à combiner ensemble marxisme et nietzschéisme, fortiche non ?

les idées sont tellement faites pour être recyclées qu’on ne peut même plus parler de recyclage.

hamlet dit: à

pourquoi ce texte de le Clezio est-il à vomir ?

allez-y mes p’tits gars !

montrez un peu votre esprit critique !

hamlet dit: à

en plus ce texte de le Clezio démontre la façon dont les médias ont utilisé sa connerie pour la répandre telle une rosée sur leurs lecteurs !

n’est-il pas greubou ?

Marie Sasseur dit: à

« Maurice Ravel, le compositeur le plus célèbre du xxe siècle, est né à Ciboure en 1875. Sa mère était basque, mais on sait moins qu’il parlait parfaitement sa langue maternelle, qu’il aimait le vin d’Irouléguy et se baignait dans la baie de Saint-Jean-de-Luz lors de ses nombreux séjours sur la Côte d’Argent. »

http://www.atlantica.fr/livre/22024/Ravel_Portraits_basques

et alii dit: à

une basque qui ne parle pas de ses attributs :
Marie Darrieussecq, née à Bayonne en 1969, est basque. Elle est écrivaine. Elle est donc – comme un escargot est un escargot(1) – une écrivaine basque. Pourtant dans ses premiers romans et ses premiers succès (Truismes, 1996, Naissance des fantômes, 1998, le Bébé, 2002) c’est un trait qui n’apparaît pas. Il faudra attendre 2005 et la sortie du roman Le pays (éditions P.O.L.) pour trouver une passerelle entre l’œuvre et le pays natal de l’auteure.

Le Pays raconte l’histoire de Marie Rivière, jeune écrivaine revenant s’installer, avec mari, enfants (nés et à naître), fantôme et œuvres à écrire, au Pays : le pays imaginaire yuoangui, situé entre le sud-ouest de la France et le nord de l’Espagne, coincé entre la mer et la montagne, dominé par les 900 mètres d’altitude du sommet de La Glyphe et où on parle la vielle langue. S’il n’y avait le détail uchronique de l’indépendance récemment obtenue par le Pays yuoangui, le parallèle avec le Pays basque serait parfait.

Le Pays n’est pas un roman sur le Pays basque, ni même sur le Pays yuoangui. C’est un roman sur les aventures et rêveries d’une femme écrivaine, enceinte et empêtrée dans ses drames familiaux. De nombreux passages trahissent toutefois les sentiments de l’auteure sur le Pays basque, sa langue, son nationaliste, son avenir ou sur ce qu’il aurait pu être.
http://www.bilketa.eus/fr/collections/textes-choisis/648-le-pays-marie-darrieussecq-2005

Marie Sasseur dit: à

#Le Pays n’est pas un roman sur le Pays basque,
Ouf…

et alii dit: à

allez les littéraires;moi, je montre la langue basque
dans mes liens!

Pierre Loti, portrait gravé d’après Eugène Abot – source wikipedia
Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti (1850-1923) fut un grand voyageur durant toute sa vie. Il termine sa vie au Pays basque, à Hendaye.

Outre Ramuntxo, il écrit de nombreux textes sur le Pays basque afin de faire découvrir la richesse de son pays d’adoption.

En septembre 1893, il raconte sa visite dans le monde enchanteur de la Grotte d’Isturitz (Oxocelhaya ne sera découvert qu’en 1929)
http://www.bilketa.eus/fr/collections/textes-choisis/1232-la-grotte-d-isturitz-pierre-loti-1893

Chaloux dit: à

Aujourd’hui 29 avril, anniversaire de la libération d’Orléans par Jeanne d’Arc.

Jazzi dit: à

« pourquoi ce texte de le Clezio est-il à vomir ?

allez-y mes p’tits gars !

montrez un peu votre esprit critique ! »

A toi, l’honneur, hamlet !

Marie Sasseur dit: à

#allez les littéraires;moi, je montre la langue basque
dans mes liens!

Heu ?

Cet article a pour but l’étude de plusieurs noms apparaissant tout particulièrement dans l’un des nombreux textes du célèbre écrivain souletin Joseph Augustin Chaho ou ayant un rapport avec le territoire basque, à savoir l’extrait d’un ouvrage publié en 1847, l’Histoire primitive des Euskariens Basques, langue, poésie, mœurs et caractère de ce peuple : introduction à son histoire ancienne et moderne, chez Jaymebon, éditeur, Madrid, Calle de la Montera, n° 12, Bayonne, Rue Pont Mayou, n° 21, M. DCCC. XLVII

https://isidore.science/document/10670/1.c13nmn

Jazzi dit: à

La fête de Jeanne d’Arc à Orléans c’est le 8 mai, C.haloux.
Elle eut lieu l’année même où celle-ci fut brûlée à Rouen !
Les Orléanais ne l’ont jamais oubliée…

Chaloux dit: à

La libération définitive c’est le 8 mai, mais c’est le 29 avril que Jeanne pénètre dans Orléans.

Jazzi dit: à

JOSEPH DELTEIL

La Pucelle à Orléans

Jeanne ayant convaincu Charles VII et passé avec succès tous les examens demandés par celui-ci, notamment son interrogatoire par une commission de théologiens réunie à Poitiers et qui reconnut le bien fondé de sa mission, le dauphin lui fournit une petite troupe d’hommes d’armes et l’équipa de pied en cap. Dotée d’une armure blanche faite à sa mesure, d’un beau destrier noir, d’une épée et de son célèbre étendard, Jeanne fit son entrée à Orléans le 29 avril 1429. En attendant des renforts de Blois, elle étudia la place et observa les bastilles des assiégeants anglais qui encerclaient la ville. Remontant le moral des troupes et se mêlant à la population locale, Jeanne allait enfin pouvoir entrer dans la bataille, ainsi que nous le raconte ici, d’un ton passablement exalté, le romancier Joseph Delteil (1894-1978).

« Le 4 mai, Jeanne attaqua la bastille Saint-Loup. C’était sa première bataille. Dès le début, elle vit tomber près d’elle un de ses compagnons, la poitrine démolie par un boulet. La vue du sang affola Jeanne. Le sang, cette fraîche chose rouge, éveilla en elle toutes les pitiés de la femme, tous les bouleversement de la chair. Elle descendit de cheval, se pencha sur le soldat. Ses yeux se remplirent de larmes. « Ha ! Ha ! Criait-elle, jamais je ne vis sang de Français sans que mes cheveux se dressassent ! »
Avant la nuit, la bastille Saint-Loup était prise, ses défenseurs massacrés, ses décombres en flammes.
Le 6 mai, on emporta d’assaut les Augustins. Le soir, debout sur les murailles de la bastille, Jeanne se prit à contempler longuement les Tournelles, le seul ouvrage anglais restant au sud de la Loire. Elle rêvait immobile. Mais tout à coup s’animant, elle s’écria :
– Par mon bâton, demain, demain je prendrai cette place !
Le lendemain matin, elle communia. Puis, elle déjeuna royalement. (…)
Elle partit, traversa la Loire en compagnie de La Hire. Les troupes avaient défilé toute la nuit. Elles étaient déjà à pied d’oeuvre devant les Tournelles. (…)
Jeanne de sa main dressait la première échelle contre le rempart… Soudain, un mol cri sanglant… elle tombe… Une flèche tremble dans son sein nu, ce sein qui épouvante l’Angleterre. On l’emporta hors du champ de bataille. Le sang coulait sur sa cuirasse. Elle en sentait sur sa peau le contact tiède, fade et fort… comme une chaude fleur rouge. Elle pleurait.
On l’avait étendue sur l’herbe. Des médicastres s’employaient à panser la blessure. (…) La jeune fille, cependant, ne perdait pas de vue les Tournelles. Elle voit les Français, épuisés par dix heures de combat, consternés par la blessure de la Pucelle, hésiter, virevolter, reculer… Jeanne se dresse. Elle bouscule la chirurgie, vole à ses soldats : (…)
– Entrez, enfants, tout est vôtre !
En un clin d’oeil, mille échelles se dressent contre le rempart. De toutes parts, des hommes escaladent la bastille, à la queue leu leu. Les murs comme par enchantement se fleurissent de soldats grimpeurs. (…)
Devant ce spectacle, le peuple d’Orléans, qui de l’autre rive suivait des yeux le combat, n’y tint plus. La foule s’élança sur le pont dans un enthousiasme terrible. Hommes, femmes, enfants, sanglotants de joie, bondissants d’allégresse, déferlaient devant les Tournelles. Une mer de peuple accourait à la rescousse. Tout Orléans comme un seul homme venait chasser les Anglais. (…)
En un tournemain (en trois jours, quoi) Orléans était délivré. »
(« Jeanne d’Arc », Oeuvres complètes, Éditions Bernard Grasset, 1961)

OZYMANDIAS dit: à

Le problème avec Le Clézio est que ses textes n’ont aucune saveur. Son style est insipide. Sa prose, imbuvable. Même un lecteur peu exigeant le trouverait mièvre et sans goût.
Le Clézio ou la fadeur faite littérature… Littérature à contre-estomac !

et alii dit: à

heu
Izturitzeko harpea
Toutes les grottes du monde se ressemblent plus ou moins ; leurs galeries, leurs stalactites, leurs dômes sont de même architecture. Les mêmes mystérieux Génies, — ceux qui inventent les formes des lentes cristallisations, ceux qui président aux métamorphoses de la matière inorganique, — ont pris soin de diriger, pendant des millénaires, avec des patiences éternelles, leur ornementation blanche. Mundu guziko harpeek gutxi-gorabehera elkar eite dute; haien galeriak, haien estalaktitak, haien kupulak arkitektura berekoak dira. Jeinu misteriotsu berek, – kristalizazio baratzen formak asmatzen dituztenak, ekai ez-organikoen metamorfosiak agintzen dituztenak, – artoski zuzendu dut, milaka eta milaka urtez, betiereko pazientziarekin, haien ornamentazio zuria.
Euskal Herri zaharraren bihotzean kokatzen da, non bide itzaltsuetatik sartzen den, arroila eta basoen artetik. Malda erditsutan mendi salbaiaren mazelan irekitzen da.

rose dit: à

>D. Vous ai répondu longuement et gentiment. Mon com. a disparu.
Je n’ai jamais dragué.
C’est pas maintenant que je vais commencer.

Marie Sasseur dit: à

Saint-Esprit est un quartier de Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques. En 1792, le quartier de Saint-Esprit est séparé de la ville et, sous le nom de Jean-Jacques Rousseau, constitue une commune du département des Landes. En 1857, la commune change de département pour être intégrée à Bayonne

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Saint-Esprit_(Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Atlantiques)

et alii dit: à

loti contre ZOLA à l’académie (n’oublions pas non plus, que Loti était antisémite)
On peut s’étonner que Julien Viaud ait brigué un fauteuil sous la Coupole. Selon Goncourt, sa candidature fut au départ une sorte de canular3, et Zola raconte que “la première fois que le nom de Loti fut évoqué, les académiciens se roulaient sur les canapés”4.

5 Pour les détails concernant cette élection et d’une manière générale pour la biographie de Loti, vo (…)
7L’élection, qui constitue pour Loti une magnifique consécration, s’explique pourtant assez bien par la volonté de faire échec à Zola qui venait de s’aliéner la bourgeoisie avec la publication de L’Argent. Maupassant et Bourget s’étant récusés, l’auteur d’Aziyadé, fortement soutenu par les salons, était le seul qui pût rallier une coalition hétéroclite composée notamment de Coppée, Taine, Claretie, Renan, Pasteur et Leconte de Lisle5.
https://books.openedition.org/pur/33377?lang=fr

Marie Sasseur dit: à

Augustin Chaho (1811-1858), écrivain, périodiste, indianiste, philologue et homme politique basque français de langue basque et française, considéré comme un précurseur du nationalisme basque, un pionnier du laïcisme et du républicanisme au Pays basque et auteur d’un énorme travail, presque en solitaire, en faveur de la langue basque et de la culture basque. Il s’installe en 1844 à Bayonne, où il devient conseiller municipal, puis est élu conseiller général du canton de Tardets. En 1846 il est membre de la loge maçonnique La Parfaite Union de Saint-Esprit. Il s’impose à la tête de la Révolution de 1848 à Bayonne. Après la prise du pouvoir par les bonapartistes, il s’exile momentanément à Vitoria, dans le Pays basque espagnol, avant de revenir à Bayonne, où il meurt.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Saint-Esprit_(Pyrénées-Atlantiques)

Chaloux dit: à

@Jazzi

« Après avoir passé quelques heures à Chécy, Jeanne fait son entrée, le vendredi 29 avril à la tombée de la nuit, vers vingt heures, par la porte de Bourgogne dans Orléans avec le convoi, montée sur un cheval blanc, faisant porter son étendard devant elle, « ayant à son côté gauche le Bâtard d’Orléans, armé et monté très richement, et après venaient d’autres nobles et vaillants seigneurs, écuyers, capitaines et gens de guerre, et quelques uns de la garnison et aussi bourgeois d’Orléans qui étaient allés au-devant d’elle* ». »
*Journal du siège d’Orléans.

Dictionnaire encyclopédique de Jeanne d’Arc, Desclée de Brouwer 2017, p. 1360.

…Ouvrage fondamental dont je t’avais conseillé la consultation au moment où tu bricolais ta brochure découpante sur Jeanne (ma bibliothèque est assez bien fournie sur le sujet).

J’aime vraiment beaucoup Delteil mais peut-il servir de caution historique?

C’est Isabelle Gallimard qui va être contente d’apprendre de quelle manière tu prépares les pensums qu’elle te commande!

Hurkhurkhurk!

rose dit: à

Ne comptez pas sur moi lorsque j’aurai fini mon puzzle de 2500 pièces tout blanc pour l’échanger contre un tout noir même tout petit.

De même qu’il est hors de question que je vive avec un vegan. Ces gens me font mourir de tristesse. Déjà que j’ai une grosse inclinaison vers la tristesse, je ne pencherai pas non plus vers là.

De plus, j’ai essayé, tenté hardiment de péter et d’aimer cela y compris sous les draps. S’intoxiquer avec ses propres flatulences, je le savais à 14 ans, mon frère était un péteur, je le confirme à 63, c’est une habitude détestable que j’ai essayé d’adopter. En vain.
N’en jetez plus.
Le célibat, ça me va.

Marie Sasseur dit: à

Passou, je ne me souviens plus, vous êtes passé à Saint-Esprit , pour votre roman retour à Sefarad ?
Je me souviens vaguement de l’histoire du chocolat.

Pour notre petite affaire, la fanzone des tee-shirts mouillés, il faut vous entraîner.
Le jury va être exigeant.
Vous serez jugé sur ce tube ( pas question que vous fassiez un show dans la chapelle…)

https://youtu.be/aJLLYMJQw_o

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