de Pierre Assouline

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Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !

Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !

Il n’y pas que dans le tri des déchets : dans le commerce des idées aussi la récupération est d’actualité. L’air du temps n’a jamais paru aussi favorable à l’opportunisme de ce type d’opération en trois temps : détournement, recyclage, instrumentalisation. Plusieurs hautes figures intellectuelles en ont fait les frais ces derniers temps.

René Cassin (1887-1976) tout d’abord. Juriste et diplomate, c’est en tant que co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 qu’il fut vingt ans plus tard doublement couronné du prix Nobel de la paix et du prix des droits de l’homme des Nations unies. Une conscience que cet homme unanimement respecté dont la dépouille repose au Panthéon. Or il vient d’être enrôlé à son corps défendant par les nationalistes tant basques que catalans. Chez les premiers, on a ainsi pu entendre lors d’une réunion sur le campus universitaire de Vitoria d’anciens responsables terroristes de l’ETA se référer à René Cassin. Par quelle acrobatie ? En lui attribuant entre guillemets la dénonciation des «prétentions des États existants à vouloir trancher par le biais de leur constitution les problèmes reliés à l’autodétermination d’un peuple que les hasards de l’histoire ont placé sous leur domination » alors qu’il s’agit là… du commentaire du préambule de la Déclaration par un autre juriste.

Une manipulation que l’on retrouve sous la plume d’autres partisans du nationalisme basque. Qu’importe puisque cela leur permet de mêler dans l’inconscient collectif son nom prestigieux, les droits de l’homme et leur cause. A ceux qui objectèrent que les conceptions de la démocratie de René Cassin étaient aux antipodes des leurs, ils rappelèrent qu’il avait été aussi le responsable du service juridique de la France libre, un activiste et un militant dans sa défense des droits de l’homme et, argument imparable, qu’il était natif de Bayonne dont chacun sait qu’elle se trouve au pays basque ! Et tant pis si au passage ils piétinaient le double engagement juif et républicain qui domina son existence…

Autre exemple : Emile Zola. J’accuse, le plus célèbre éditorial de l’histoire de la presse française, est devenu un mantra chez les indépendantistes catalans. Au plus fort des récentes manifestations, ils ont usé en toutes circonstances d’un #JoAcuso pour dénoncer la répression de l’Etat espagnol contre leur mouvement et les condamnations judiciaires de leur partisans. Et ils l’ont explicité en dressant des parallèles avec l’injustice dont le capitaine Dreyfus fut la victime. Ce que n’a pas manqué de faire l’avocat Paul Bekaert, défenseur du président catalan destitué Carles Puigdemont : dans son cabinet trônait en bonne place un exemplaire du J’accuse de Zola au cas où l’analogie aurait miraculeusement échappé aux journalistes venus l’interviewer. Est-il besoin de rappeler que les deux causes n’ont rien à voir ?

Enfin, Antonio Gramsci (1891-1937). Jamais ce philosophe, et écrivain italien n’a été aussi tendance. Ce qui ne va pas de soi en regard non de sa stature intellectuelle mais de la nature de son engagement : membre fondateur du parti communiste italien, ce théoricien marxiste a souvent été réduit à une formule («  Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté ») et à sa définition de la crise :

«  Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».

Mais c’est surtout ce qu’il dit du « combat culturel» dans ses fameux Cahiers de prison qui a été récupéré. A l’extrême-droite depuis longtemps par Alain de Benoist qui en appelait à un « gramscisme de droite » au risque de l’oxymore, et à droite à la veille de la présidentielle de 2007 par Nicolas Sarkozy :

« Au fond, j’ai fait mienne l’analyse de Gramsci : le pouvoir se gagne par les idées. C’est la première fois qu’un homme de droite assume cette bataille-là ».

Depuis le philosophe est régulièrement cité, et donc instrumentalisé et dénaturé, par tous les courants politiques d’un extrême à l’autre pour son concept d’« hégémonie culturelle »On le trouve derrière le populisme de la gauche radicale en Espagne aussi bien que dans la récente campagne électorale au sein des Démocrates de Pete Buttigieg aux Etats-Unis (mais lui au moins a une excuse : son père Joseph Buttigieg est le traducteur en anglais des Cahiers de prison et il fut le président de l’International Gramsci Society…) ou en France du côté de Marion Maréchal. Tous convaincus que la conquête du pouvoir passe par la capacité d’attraction et de séduction des idées sur l’opinion publique via les intellectuels. Mais qui n’est pas « gramsciste » aujourd’hui ? Ainsi annexe-t-on des penseurs qui n’en peuvent mais. Leurs fantômes en rient encore. D’un rire jaune ?

(Photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 675 Réponses pour Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !

christiane dit: à

hamlet dit: « christiane : « Il est étrange de voir Romain Gary avouer si complète équivalence entre l’aventure courue sous un faux nom et la tension par laquelle il prétend habiter véridiquement son vrai nom. […] »

soit. Gary.

« Les gens font toujours du casting, ils vous distribuent des rôles suivant leur propre imagination, sans aucun rapport avec ce que vous êtes. Un des hommes les plus gentils, les plus doux que j’ai connus, c’était le grand acteur Conrad Veidt, dont un des derniers rôles à l’écran fut celui du chef de la Gestapo dans Casablanca. Il a joué les traîtres, les dégénérés et les salauds toute sa vie, depuis la grande époque du cinéma allemand. Et il m’a dit avec un sourire un peu triste, un jour : « Ça me change. » Il n’est pas facile d’être u homme doux et gentil, alors, à l’écran, il prenait congé de lui-même. On a vraiment besoin de vacances. »
La nuit sera calme Romain Gary – Gallimard / poche folio. 1974.
Ce livre se présente comme la transcription d’entretiens ayant eu lieu entre François Bondy et Romain Gary.
Aux questions posées par son ami François Bondy, Gary répond en pesant ses mots pour donner de lui l’image qu’il veut que l’on retienne car il a lui-même rédigé les questions-réponses qui forment cet entretien.

Et à la fin de ce livre… Après la mort de Jean Seberg, Gary n’écrira plus. Elle n’est plus là, le mot Fin peut être posé.

« F.B. : Tu as été heureux ?
R.G. : Non… Si. Je ne sais pas. Entre les gouttes.
F.B. : Qu’est-ce que c’était le bonheur pour toi ?
R.G. : C’était lorsque j’étais couché, j’écoutais, je guettais, et puis j’entendais la clé dans la serrure, la Porte qui se refermait, j’entendais les paquets qu’elle ouvrait dans la cuisine, elle m’appelait pour savoir si j’étais là, je ne disais rien, je souriais, j’attendais, j’étais heureux, ça ronronnait à l’intérieur… je me souviens très bien.
F.B. : Et pour conclure ?
R.G. : La nuit sera calme. »

rose dit: à

rose dit: à
J’ai évité le Sylvaner, le Riesling le Gewurtz le Sancerre. Ai pris un Chardonnet 2013, pour le titre Bastion de Garille. Va bien pour le lapin.

Dslée Jacques Drillon. Mon com. chez vous était autre.

B dit: à

lmd, les musiciens improvisent ponctuellement dans ce qui se nomme je crois des  » boeufs »,le free jazz est une réaction à des règles, des courants antérieurs qui peut être occupaient la place des classiques en ce genre musical que des précurseurs, des innovateurs à l’étroit dans ce cadre ont voulu dépasser, ce qui en rien ne les ont libèré de l’acquisition d’une théorie musicale et d’un apprentissage qu’il concerne le solfège, l’harmonie, l’instrument. Ils se libèrent d’un texte établi, s’affranchissant des standards pour laisser libre cours à l’expression par des arrangements improvisés en un dialogue musical spontané et risqué. Concernant les arts picturaux , la question peut se poser , s’il a pour but d’exprimer , la matière parait quelquefois inutilement employée. Autant la prouesse purement technique peut me transporter et ce n’est d’ailleurs pas une règle , autant une collection de monochromes me laisse dubitative , démunie et absolument fermée au sens s’il en existe un que l’auteur a tenu à partager. Rothko s’est suicidé, le signe peut être de l’impasse où son oeuvre l’a mené.

renato dit: à

B., lorsqu’un expert-comptable, un médecin, un ouvrier se suicident vous vous y voyez — peut-être — le signe de l’impasse où leur travail les a menés ?

Janssen J-J dit: à

Je suis consterné par la confusion d’H. reprise imprudemment, qui mélange le concept poppérien d’infalsifiabilité dans la logique de la découverte scientifique, avec sa vulgate normative d'(in)vérifiabilité dans la logique du bistroquet erdélien !
Ci-joint, pour vous consoler, un ouvrage pas facile mais qui vaut le détour. Uniquement pour celzéceux au bagage minimal. Et que le reste passe son chemin ou retourne au fond du DKWB, pour nous remonter une bonne boutanche. Ce s’ra pas d’refus, li-liane !
https://www.persee.fr/doc/polix_0295-2319_1992_num_5_19_1537

et alii dit: à

BIEN REPONDU, RENATO ;mais vous que diriez-vous du suicide de Rothko?

hamlet dit: à

Jazzi dit: « Sartre pousse des petits cris quand on l’encule. »

Proposition invérifiable ou vérifiée, hamlet ?
 »

Jazzi, disons que si tu l’affirmes, va falloir que tu en apportes des preuves ou que tu le jures sur la Sainte Bible.

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: Je suis consterné par la confusion d’H.
 »

et moi e suis consterné par vos approximations, mais il est que vous êtes quelqu’un de très « approximatif »

au lieu de faire dans la généralité, dites-moi dans quel cas (précis) vous êtes consterné et nous pourrons en discuter.

on fait ça 3j ?

B dit: à

Oui et non, quelle vie le sort leur a t elle réservé, il est possible de s’y soumettre, de s’évader par quelque moyen que ce temps confisqué ainsi que l’énergie laissent à ces soutiers. Que percevez vous chez Rothko, la question est honnête, je reste imperméable à son art. Comme je demeure insensible à la musique qui ne dégage qu’obscurité, noirceur, torture, et bien que j’admette que Rothko se soit employé à d’autres desseins qui me laissent interdit(e?).

Janssen J-J dit: à

On ne fait pas assez de crésit à l’Edelzwicker sur cette chaîne, sous prétexte que cet alsacien serait un vulgaire assemblage de cépages locaux. Je vous garantis pourtant que celui produit par Laurent Bannwarth à Obermorswihr… vous m’en diriez des nouvelles. Et chnageriez alhors de crèmerie.
https://bannwarth.fr/

renato dit: à

Lorsque quelqu’un se donne la mort, et alii, je suspends mon jugement, m’abstiens de tout commentaire et refuse toutes opinions.

B dit: à

et alii, un dépressif, un bipolaire, un désespéré. Il n’a pas l’air très gai sur les photos qu’il nous laisse. Une nature programmée pour une fin prématurée, un incompris et puis merde quoi, une minute avant il vivait encore. La vie ne tient qu’à un fil, il suffit de le couper. C’est simple, non?

Jazzi dit: à

Je n’affirme rien, hamlet. C’est Defeil de Ton qui le dit dans les Petits Papiers de Drillon…

B dit: à

renato, je ne juge pas, le suicide, l’ idée d’en finir quand on le déciderait fait partie des libertés.

Janssen J-J dit: à

@ on fait ça 3j ?

NON. C’est toujours votre même système de défausse quand vous ne voulez pas admettre avoir tort. Pourquoi ne pas me proposer plutôt : « vous avez presque toujours raison J J-J, j’ai souvent tort dans me approximations ».
Et alors, je passe l’éponge amicalmement,. Mais non, vous préférez vous enferrer jusqu’à plus soif tels ces négationnistes de la shoah qui demandent à ceux qui leur objectent de leur prouver par des faits historiques précis qu’ils auraient tort… On sait que vous êtes un petit malin pas très futfute, mais depuis le temps, assez bien éventé. Allez donc plutôt vous amusique avec 75 et autres 57. Pas avec moi qui essaie toujours de prendre votre défense, et dieu sait comme c’est pas facile, hein. Je rixe de perd’patience. Et ça, c’est vérifiab’, comme dirait l’bougmestre !

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: à

@ on fait ça 3j ?

NON.
 »

j’en étais sûr : c’est votre côté « Pablo », vous affirmez des choses et quand on vous demande des précisions vous vous défilez.

c’est le fait des personnes « approximatives ».

autre point commun avec Pablo : le moyen de vous défiler en essayant de délégitimer l’autre avec des insultes bien lourdingues qui n’ont plus aucun rapport avec le sujet.

hamlet dit: à

3j : alors que je vous demandais « citer moi l’exemple où je me trompe » pour justement me corriger.

vous retournez le problème par un « vous voulez avoir toujours raison ».

l’autre à faire aussi ça c’est Clopine.

vous êtes tous tellement prévisibles.

hamlet dit: à

ce problème de la non vérifiabilité des affirmations fait que la lecture repose sur une confiance absolue dans l’auteur.

quand JMLC dit « ma grand-mère n’avait peur de rien » nous n’avons pas d’autre solution que de lui faire confiance, à moins de l’avoir connue et dire « ha non, moi sa grand-mère je l’ai bien connue c’était une vraie trouillarde ».

c’est le cas chez Proust, comme tout passe par son filtre nous somme obligés de lui faire confiance.

et chez Proust il peut arriver que cette confiance soit mise en doute.

par exemple dans sa vision de l’amour. Swann d’accord, c’est le premier, il n’a pas les yeux en face des trous, d’accord.

sauf que quand on arrive à n’avoir que des histoires d’amour où les gens n’ont pas les yeux en face des trous, on se pose la question de savoir si c’est bien la réalité ou bien la vision que Proust a de l’amour, et si cette vison ne transforme pas cette réalité.

dans une émission Finkielkralt disait que Berl était venu parler de son histoire d’amour « parfaite » à ses yeux, ce qui avait mis Proust dans une colère noire parce que pour lui il ne pouvait pas exister d’histoire d’amour parfaite, il fallait forcément que l’un des deux se fasse enfumer par une subjectivité l’entrainant inévitablement dans l’erruer.

et voilà, quand on prend le problème dans ce sens là on se dit « et les autres alors ? c’est peut-être comme Berl » celui qui se laisse enfumer par ses idées préconçues sur l’amour n’est pas l’amoureux mais bien Proust !

comment faire lui confiance sur le reste après ça ?

B dit: à

Ne vaudrait il mieux pas, Hamlet, qu’il soit plutôt que prévisible invisible? A un préfixe près, peut être y entrevoir, si je puis dire, une espèce de bénéfice?

hamlet dit: à

et en ce sens on comprend ce que veut dire Musil quand il dit « la lecture rend idiot ».

hamlet dit: à

B. c’est comme ces jouets pour les petits où, quand on appuie sur un bouton ça fait une vache, un âne, un chat…

Soleil vert dit: à

« Grâce à elle( Apolline), BFM qui avait tendance à toucher le fond, remonte.

Enfin Malherbe vint … (Boileau)

Janssen J-J dit: à

En quoi vous ai-je insulté, hamlette ?
Vous me confondez avec covid 75 et covid 57. Moi, je ne vous cause jamais de musique, sur les domaines où je n’ai pas de grande compétence comme jzmn. So what ?
Cela dit, je ne me vois pas argumenter sur Popper avec vous, car a priori, je ne supporte pas vos propos régressifs par des exemplifications qui n’ont en général rien à voir avec la théorie d’origine à partir de laquelle vous prétendez parler et que vous prétendez maîtiser.
C’est tout. Je ne vois vraiment pas pourquoi j’irais sur vos terrains triviaux.
J’essaie d’être constructif (ailleurs) plutôt que de tout démolir systématiquement comme vous, au point de vous envasez à chaque sauve-qui-peut, comme si vous n’aviez pas d’autres espaces de discussion sérieux plus légitimes que la rdl. Et on me traite de lourdingue… Ici, le plus souvent, je joue, car c’est pour moi un espace ludique avant tout, et je déplore qu’on s’y insulte à loisir. C’est pourtant bien simple à comprendre.
Je n’ai assurément pas le temps de vous faire un cours sur Popper, Kuhn ou Feyerabend… A la fac, déjà que ce concentré d’épistémologie scientifique me prend au moins dix heures… Et en l’absence de connaissance sur votre bagage intellectuel (dont je ne doute pas de la richesse – car tout le onde a le sien, parfaitement respectable), pourquoi m’épuiserais-je avec vous, hein ?
Respectez vous vous-même plutôt que de chercher à vous faire semblant de vouloir « dialoguer », ce dont vous vous êtes toujours montré incapable… opinion mienne dont j’admets la subjectivité, et je n’irai rien prouver avec des captures d’écran…, la menace judiciaire… après épuisement des voies de recours rhétoriques, ce n’est certainement pas mon genre, voyez !

NB / Un conseil de lecture si vous voulez approfondir vos connaissances comme atalii, sur les zoonoses. Pour une fois, lisez quelque chose en commun avec moi, et puis, on en reparla, vu que c’est pas la peine d’y compter sur les bouquins présentés par la rdl. (A priori, tout y est de la daube pour vous)…

https://laviedesidees.fr/Les-zoonoses-entre-humains-et-animaux.html

B dit: à

sauf que quand on arrive à n’avoir que des histoires d’amour où les gens n’ont pas les yeux en face des trous, on se pose la question de savoir si c’est bien la réalité ou bien la vision que Proust a de l’amour, et si cette vison ne transforme pas cette réalité.

Cela vous paraitra trivial , la formule bien connue- l’amour rend aveugle- résume certes moins littérairement et avec moins de poésie le phénomène.

Chaloux dit: à

Quand on voit ce que le cerveau de Gigi la passoire retient d’un texte simple, on se dit qu’après une page de la prose d’enc.leur de mouche qu’il conseille, il doit faire… la mouche.

Hurkhurkhurk!

Janssen J-J dit: à

Votre « exemple » sur la confiance qu’on devrait faire à Le Clezio sur sa grand mère est parfaitement idiot. C’est ça, votre définition de l’invérifiablitié ?

Je comprends mieux pourquoi vous m’êtes si incompréhensible… Car franchement, qu’en ai-je à battre de la vérité du rapport de JMGLC à sa grand mère s’il me permet, à moi lecteur, d’établir des parallèles personnels avec les souvenirs de ma propre grand-mère.
Vous êtes vraiment un fondamentaliste de la vérité vs mensonge, et c’est proprement effrayant… Savoir qui on peut mettre de réel sous les personnages fictifs de Proust, ça va bien cinq minutes…, et je conçois même que des gens passent leur vie à chercher dans ce genre d’impasses (Tadié, par exemple, ou des milliers d’autres). Ce n’est pas mon enjeu, et à tout prendre, je préfère infiniment la démarche de CT qui en fait quelque chose pour elle-même (un pastiche), alors que vous, franchement, qu’avez-vous produit d’original, en dehors de cette croyance totalitaire qu’on pourrait atteindre à une VERITE des faits et des biographies ?
Vous êtes resté comme un sale gosse trépignant, inconsolé par la nécessité de devoir relativiser… Plus fondamentalement, vous ne supportez pas l’idée qu’il vous faille mourir quelque jour, et vous nous demandez comment on pourrait vous aider à en accepter l’augure. Et moi je dis, comme jzmn : « chacun sa merde, adressez vous ailleurs »… ce n’est pas de la littérature ni de la science que vous viendra la révélation erdélienne. Point barre. Bàv,

rose dit: à

hamlet dit: à
Janssen J-J dit: à

@ on fait ça 3j ?

NON.

Moi j’aurai bien dit OUI.
Tant pis, je vais rentrer mes semis dans la serre.
On repart vers l’hiver.

rose dit: à

christiane dit: à
hamlet dit: « christiane : « Il est étrange de voir Romain Gary avouer si complète équivalence entre l’aventure courue sous un faux nom et la tension par laquelle il prétend habiter véridiquement son vrai nom. […] »

soit. Gary.

« Les gens font toujours du casting, ils vous distribuent des rôles suivant leur propre imagination, sans aucun rapport avec ce que vous êtes. Un des hommes les plus gentils, les plus doux que j’ai connus, c’était le grand acteur Conrad Veidt, dont un des derniers rôles à l’écran fut celui du chef de la Gestapo dans Casablanca. Il a joué les traîtres, les dégénérés et les salauds toute sa vie, depuis la grande époque du cinéma allemand. Et il m’a dit avec un sourire un peu triste, un jour : « Ça me change. » Il n’est pas facile d’être u homme doux et gentil, alors, à l’écran, il prenait congé de lui-même. On a vraiment besoin de vacances. »

Cet entretien est tellement formidable dont l’extrait transcrit par vous Christiane.
De mémoire, il y a un an entre le suicide de Jean et le sien.
Ne savais pas qu’il avait arrêté d’écrire dès lors.

Petit Rappel dit: à

rousseau et ses enfants
lettre à Madame de Francueil , Avril 1751, une version abrégée sur Syllabus! ça ne s’invente pas.
Chaloux, de Lenôtre, il y a « Martin de Gallardon », et « La Femme sans nom », sur une cause célèbre fin Dix-Huitième.beaucoup de sérieux et, ce qui ne gate rien, de psychologie, dans les deux cas.
Pablo, je ne vois pas très bien le lien entre les Marquis de Versailles et les Maitres Etrangers, s’agissant d’allemands ou de japonais quicommencent à avoir la reconnaissance auxquels ils ont droit, sauf dans le JDA!
Bien à vous;
MC

renato dit: à

Lu la page que vous avez mis en lien, B. Je reste de l’opinion que lorsque quelqu’un se donne la mort il vaut mieux suspendre le jugement, s’abstenir de tout commentaire et refuser toutes opinions. Attitude qui implique, naturellement, le refus du commérage.

renato dit: à

Puisque chez Drillon Comments are closed.

Épouse ou femme ? J’avais il y a quelques années de la posé la question à un prof de fr. — camarade de zinc —. Réponse : « Dans l’usage quotidien on emploie femme, épouse on le limite à l’usage juridique et administratif. »

christiane dit: à

Rothko a fait paraître quelques textes publiés dans la revue « Possibilités I », datée de l’hiver 1947-48, sous le titre « The Romantics Were Prompted », dont celui-ci :
 » Sans les monstres t les dieux, l’art ne peut offrir le spectacle de notre destinée. La dimension la plus profonde de l’art traduit cette frustration. quand on l’a reléguée au rang des superstitions insoutenables, l’art a sombré dans la mélancolie. Il est pris d’affection pour l’obscurité et a enveloppé ses objets d’évocations nostalgiques de la pénombre. Les grandes réussites des siècles où l’artiste prenait pour sujets la vraisemblance et le familier, ce sont, à mon avis, les tableaux de personnages isolés… seuls dans un moment d’immobilité absolue.
Mais le personnage solitaire ne pouvait pas lever les bras dans un unique geste capable d’indiquer son inquiétude à l’égard de la condition mortelle, et sa soif insatiable de perceptions face à cette réalité. Il ne pouvait pas non plus surmonter sa solitude. Il pouvait par hasard se retrouver en groupe sur les bancs, dans les rues et dans les jardins publics, et, avec ses compagnons, former un tableau vivant de l’incommunicabilité humaine. »
(« archaic artist… found it necessary to create a group of intermediaries, monsters, hybrids, gods and demigods… without monsters and gods, art cannot enact a drama when they were abandoned as untenable superstitions, art sank into melancholy. Human figure alone in a moment of utter immobility»)

Ce lien en 8 pages permet un bon cheminement dans l’œuvre de Rothko :
http://vidal.genevieve.pagesperso-orange.fr/rothko/cnt_9.htm

J’aime être captive de la peinture de Rothko, ces grandes toiles en aplats à bords indécis, propices à la méditation et suivre, par les transparences et la profondeur de ses superpositions de couleurs presque monochromes, son chemin ver la lumière.
Je l’ai découvert au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, en 1999.

rose dit: à

Christiane
30 août 1979 jean
2 décembre 1980 romain

Sans lien aucun a-t’il spécifié.

et alii dit: à

B,gardez vos diagnostics de colonie de vacances pour
écervelées inhumaines du xxi siècle attachées à un ordi par des tuteurs qui ne les supportent plus:je ne vous supporterai pas moi non plus;
évitez de délirer sur la RDL si vous pouvez vous retenir;
bonsoir

rose dit: à

Cette entrée a été publiée dans Les petits papiers de Jacques Drillon.

Comments are closed.

Mais qu’est-ce qu’il fait Jacques Drillon ?

Chaloux dit: à

Il faut à Gigi la visqueuse une grand-mère de faite de phrases toutes faites pour se souvenir de sa propre grand-mère.
C’est le syndrome d’Assouline, qui colle les poils de cul de la grand-mère de la Recherche, dans son roman à trois balles, pour ne pas trop se fatiguer les méninges.

Hurkhurkhurk!

(@M. Court, j’ai eu ma -forte- période Lenotre, je dois tous les avoir…).

Pablo75 dit: à

proposition erronée.
hamlet dit:

Ta proposition selon laquelle « la proposition est erronée » est erronée parce qu’invérifiable et donc réfutable selon Popper.

(Sur la question des propositions erronées, invérifiables et donc réfutables, voir « Les Perles du Pétomane »).

hamlet dit: à

3j vous êtes pontifiant, un pontifiant qui se résume à rien : vous faites de longues phrases qui se veulent définitives, mais ne veulent rien dire.

comme Pablo quand il affirme des trucs du genre :

« il ne peut pas avoir un substrat théorique solide puisque l’art abstrait est totalement subjectif »

l’art abstrait est totalement subjectif….

comme s’il existait quelque part d’autres arts qui ne soient pas totalement subjectifs.

sauf qu’aujourd’hui, sur ce blog fréquenté d’esprits fins et subtils comme vous 3j, ce genre de connerie passe comme une lettre à la poste.

sinon oui nous avons au moins un auteur en commun : Powers, n’y voyez surtout pas une excuse pour engager un dialogue.

et alii dit: à

Premiers couacs sur la carte du déconfinement, trois départements classés rouges à cause d’une erreur::
renseignez vous :je ne veux aucun rôle sur ce blog;inutile de vous adresser à moi:je désapprends tout au plus vite ;depuis le temps que tout le monde se plaint d’être insulté et se lâche ici à inventer des insultes, je connais le genre de l’abri ;ça me suffit

Janssen J-J dit: à

@ après une page de la prose d’enc.leur de mouche qu’il conseille, il doit faire… la mouche.

Ça fait au moins la 4e fois que je lis cette aimable prose du même covidé57. C’est vrai qu’il lui faut la recopier souvent pour s’en souvenir un brin. Quant aux poils du c. de ma grand-mère (et je lis de travers ce genre de prose élégante chez un tel gentleman raffiné), je parierais qu’ils sentaient meilleur que ceux de la sienne (Voyez le niveau où nous nous abaissons !)…

NB/ non, l’hiver n’est pas de retour jusqu’au 12 mai (les seins de gl.). Désolé de ne pas vous avoir donné le plaisir de croiser le fer avec l’autre bourrin. Que plantez-vous tantôt sous la serre, rôz, voilà qui m’interresse infiniment plus. Moi, hier, des plants de fraises, des salades mises sous cloches, et 18 plants de tomates coeur de beuf et olivettes, de constitution robuste, laissés à l’air libre… Constamment besoin de surveiller les gallinacées qui rôdent vers eux, laissés en liberté, c’est un jardin open. Vois pas pourquoi ils devraient être confinés. ‘reusement quand ils pleut, ils bougent pas, on a du répit, et peut reprendre son chateaubriand en toute quiétude et jeter un œil sur l’erdélie… C’est jamais bien fameux, sauf quand vous y apparaissez, rôz. Là, c comme un rayon de soleil sur saint pancrace avant l’heure. Je sais que vous n’appréciez pas trop les complimes, mais je le ressens sincèrement. A bientôt.

rose dit: à

Janssen J-J

Je suis dans les conserves. Je viens entre cuisson et stérilisation. 🤪
Je fais du runsteak bourguignon. Ça vient de sortir, c’est nouveau, tout beau.

hamlet dit: à

@christiane, ces histoires de Popper ça met en perspective la phrase de Starobinski : « Il ne masquait pas pour duper les autres mais pour changer sa propre vie. quand Rousseau ment, il croit à son mensonge ».

qu’est-ce qui nous prouve que ce n’est pas aussi le cas pour les autres ? ex qd le Clezio parle de sa gd mère.

tous les textes « biographiques » peuvent faire l’objet du même constat, parce que celui tient la plume détient le pouvoir de la/(SA) vérité.

autant avec le recul on peut relativiser se dire « ouai c’est le souvenir qu’il a de sa grand-mère si ça se trouve c’est juste des histoires qu’il se raconte etc… », mais jamais quand nous sommes plongés dans la lecture, nous gobons tout.

même des généralités approximatives comme « les enfants ne connaissent pas guerre ».

Janssen J-J dit: à

Donnez-moi plutôt un exemple d’une mes phrases qui ne veuille rien dire, au lieu de m’attribuer la paternité de celle du covid75. Ayez au moins la décence de vous relire ! omelette à la truffe !
Aucun honneur à avoir des goûts littéraires communs. Si nous devions échanger, on s’apercevrait de la totale différence de lecture que nous avons de leur contenu. A quoi bon essayer ?…
Ce que vous vous prétendez vérifiable à ce sujet n’a pas lieu d’être. Où avez-vous pêché que j’étais un fan de Powers ? ce n’est pas parce que je l’ai lu et dit que… Que cherchez au juste ? De la possible connivence entre nous, malgré vos injures permanentes, réelles ou simulées ? Allez vous faire f. mon pote ! Vous racontez toujours tout et son contraire pour toujours vous faire pardonner d’être allé trop loin et qu’on vous prie de revenir. Ce que personne ne fait, alors vous rappliquez la queue basse à la fin de la bouderie. Ce n’est pas mon rôle, ni celui de vous conseiller d’aller au diable.
Comme vous l’avez justement remarqué, dans la rue, nous resterions courtois mais n’aurions strictement rien à nous dire. Moi du moins…, car j’ai trop bonne mémoire spongieuse (un faux-ami de visqueuse) et n’oublie jamais aucun affront de mes ennemis intimes. C’est la seule vérité tangible… Avec les vraie.s amis.es, j’oublie tout, en revanche. C’est une faculté liée à mon signe astrologique à nul autre pareil.

christiane dit: à

hamlet dit: « tous les textes « biographiques » peuvent faire l’objet du même constat, parce que celui tient la plume détient le pouvoir de la/(SA) vérité. »

Absolument ! mais est-ce que c’est important ?

bouguereau dit: à

ces histoires de Popper ça met en perspective la phrase de Starobinski : « Il ne masquait pas pour duper les autres mais pour changer sa propre vie. quand Rousseau ment, il croit à son mensonge »

je rappelle qu »un bon menteur se croit lui même’ est un adage populaire..l’apliquer à rousseau ce n’est pas se moquer de lui..mais de tous ses lecteurs..la critique freudienne le serre comme sil avait besoin d’une tutelle..il ne manquait plus que de jalouser l’archiprétre

bouguereau dit: à

cette raclure n’a jamais lu popère..en le disant il se ment a lui même mais pas à ses lecteurs..un harédim sousprotéiné

Janssen J-J dit: à

@ l’amour rend aveugle
… et la haine, extralucide ?

Ni l’un ni l’autre, I presume. Quoique prendre parfois des dictons populaires au pied de la lettre, ça produit des choses intéressantes comme chez Bergson parfois, b., vous savez…. ce gars qui eut une idée de génie quand il vit un film muet de Charlot.
Suis bien OK. Pontifié-je sur une fake new de la biographie de ce philosophe ? allez savoir !

hamlet dit: à

chrsitiane, bien sûr que non : ce n’est pas important. et je ne vois pas la raison d’en faire un flan et voir certains s’en énerver.

quand JS écrit « quand Rousseau ment, il croit à son mensonge » c’est tout sauf une exception et une particularité de JJR.

c’est phrase nous devrions l’avoir dans la tête à chaque fois que nous lisons des textes autobiographiques : parce que c’est la norme.

bouguereau dit: à

« il ne peut pas avoir un substrat théorique solide puisque l’art abstrait est totalement subjectif »

..cesse de te mentir a toi même pédro..il y a dans la genèse de l’art abstrait une caisse de mysticisme..un chariot de métaphisique et un tombereau de ta blavatski a mon cul..plus hénormément de chourre aux arts populaires qu’on tait..c’est le plus honteux..comme hénormément de courant artistique? toutafé

hamlet dit: à

merci greubou pour ton soutien : t’es le seul qui me comprend sur ce blog.

tu peux pas t’imaginer à quel point c’est réconfortant…

Janssen J-J dit: à

@ Ah voila une affirmation a priori intéressante et digne de discussion. Mais qui va oser l’engager, hamlète peut-être, une fois qu’elle aura été désobscurcie par son hauteur ?

(sic) je rappelle qu »un bon menteur se croit lui même’ est un adage populaire..l’apliquer à rousseau ce n’est pas se moquer de lui..mais de tous ses lecteurs..la critique freudienne le serre comme sil avait besoin d’une tutelle..il ne manquait plus que de jalouser l’archiprétre

NB / c quoi, au fait, un harédim ?
[Suis pas au au courant de cette apparente coutume juive].

christiane dit: à

« Les querelles ne dureraient pas longtemps si le tort n’était que d’un côté »
François de la Rochefoucauld

bouguereau dit: à

dessous un exemple de tes carambouilles pédro..et ça n’a l’air de rien..mais politiquement des manifestes de tel néant plein de puissant vide ont beaucoup..beaucoup hinteressé les autorités de l’époque..combien c’était enfin -reposant-

» Sans les monstres t les dieux, l’art ne peut offrir le spectacle de notre destinée. La dimension la plus profonde de l’art traduit cette frustration. quand on l’a reléguée au rang des superstitions insoutenables, l’art a sombré dans la mélancolie. Il est pris d’affection pour l’obscurité et a enveloppé ses objets d’évocations nostalgiques de la pénombre. Les grandes réussites des siècles où l’artiste prenait pour sujets la vraisemblance et le familier, ce sont, à mon avis, les tableaux de personnages isolés… seuls dans un moment d’immobilité absolue.

hamlet dit: à

geubou, j’veux pas te contredire, mais où tu trompes c’est qu’il existe des critères objectifs pour un tableau : la taille, le poids etc…

bouguereau dit: à

« Les querelles ne dureraient pas longtemps si le tort n’était que d’un côté »
François de la Rochefoucauld

cricri a quelquechose a se reprocher..faisons mine de négocier avec un tiers qui n’en peut mais

Janssen J-J dit: à

tu peux pas t’imaginer à quel point c’est réconfortant…

C’est bien ce que j’ai dit : son besoin de consolation étant impossible à rassasier, Greuboux sera-t-il en mesure de lui apporter ce réconfort pour le repêcher du profond désespoir de sa splendide solitude d’incompris ? (El desdichado y el Héautontimoroumenos)

hamlet dit: à

christiane dit: « Les querelles ne dureraient pas longtemps si le tort n’était que d’un côté »
François de la Rochefoucauld
 »

c’est même pour ça que la querelle entre 3j et chaloux elle dure longtemps, ils ont des torts des deux côtés, mais aucun des deux ne veut les reconnaitre.

pareil entre Pablo et AMS.

par bonheur ce sont là des affaires que j’ignore totalement.

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: C’est bien ce que j’ai dit : son besoin de consolation étant impossible à rassasier
 »

ben oui, parce que moi je ne suis qu’un pauvre être humain, c’est pour ça que j’ai besoin de réconfort et de consolation.

vous avec vos problèmes de mâle dominants vous êtes tous des robots !

bouguereau dit: à

soit. Gary.
« Les gens font toujours du casting, ils vous distribuent des rôles suivant leur propre imagination, sans aucun rapport avec ce que vous êtes.

le casting est quelquechose de tout a fait fascinant c’est une des 2 jambe du cinoche qui va vers le couché de soleil..gary rampe sur le ventre vers manman

bouguereau dit: à

Mes camarades féministes les plus extrêmes

enfin du gode ceinture..c’est du long..enfin je veux dire du tardif

renato dit: à

«  »The unsolved antagonisms of reality return in artworks as immanent problems of form », Theodor Adorno, Aesthetic Theory. Plutôt que parler à tort et à travers d’art & mensonge, s’adonner à des rêveries, au cigare, au kirch, ou, ce qui est beaucoup plus chic, à la parodie de « la mise en scène de la différence originelle » ; si ces possibilités ne semblent pas accessibles : golf, tennis, foot — passifs, naturellement (télé, popcorn et limonade gazeuse, en prêtant attention au sucre) ; si actifs, baby-foot. « Why should things be easy to understand ? », demanderait Thomas Pynchon. À propos, quelqu’un a lu le souvenir de Rushdie de sa rencontre avec Pynchon ? »

D. dit: à

qui me comprendS, hamlet.

bouguereau dit: à

Bref, c’est bel et bien un con

on l’est tousse bonne clopine..sauf qu’y’en a des qui arrivent a en faire quelquechose

Janssen J-J dit: à

@ ils ont des torts des deux côtés

et non…, d’un seul côté, justement. Du sien, les torts. En commun, nous n’avons juste que la joie des pléonasmes des pauvres êtres humains, en tant que robots mâles, dominateurs et sûrs d’eux-mêmes (comme aurait dit quelqu’un en 1967).

Pablo75 dit: à

@ Renato & Pat V

Merci pour les liens sur Klee. J’ai un livre d’écrits sur l’art de lui, que j’ai lu il y a longtemps. Je trouve que c’est un peintre et un théoricien de l’art sans grand intérêt.

Pour moi lire Klee ou d’autres théoriciens de l’art contemporain, c’est comme pour un athée lire de la théologie. Moi je n’ai pas la foi pour croire à ce qu’écrit Klee. Il faut beaucoup de foi pour CROIRE que Klee est un grand peintre ou Rothko simplement un peintre. J’admire ceux qui ont la foi et voient des trucs stupéfiants dans les toiles de mauvais décorateur de Rothko. Joan Miró me paraît un décorateur bien meilleur. Mais je préfère comme décoration les toiles de Rothko que les dégueulasseries de Tápies, par exemple, qui n’est même pas un décorateur.

lmd (dont on ne sait pas si c’est une femme ou un homme) me demande très naïvement si j’ai « déjà été, debout, seul, au centre d’une une salle entière de Rothko ». J’ai vu pas mal de ses tableaux dans ma vie et à chaque fois ça m’a laissé froid et m’a paru tout à fait délirant ce
qu’on a écrit sur sa « peinture » et les millions de dollars qu’on a payé pour elle (le fait qu’il soit plus cher que Rembrandt, par exemple, me paraît une preuve définitive de la connerie de l’être humain du XXe siècle – qui sera considéré dans 100, 200 u 500 ans comme une espèce de barbare totalement fou, capable de croire à des trucs ahurissants).

Moi, qui ai beaucoup discuté sur l’art dans ma vie, je n’ai jamais eu de réponse à toute une série de questions sur l’art abstrait (ou la musique atonale), comme par exemple, sur quels critères objectifs on décide qu’un peintre abstrait est un grand peintre? Pourquoi les gens qui regardent en extase dans un musée un Rothko à 100 millions de dollars, passeraient devant lui sans le remarquer s’ils le voyaient appuyé contre un mur aux Puces vendu 20 €?

Pourquoi on a tant besoin de mots (de tonnes de mots) pour expliquer que les tableaux totalement blancs de Ryman sont de l’art, alors que l’art vrai n’a besoin d’aucun mot? Pourquoi un tas de bois dans la nature c’est du bois et mis dans une gallérie d’art cela devient de l’art? Les galléries d’art sont des lieux magiques qui transforment le bois en art? Pourquoi une boîte avec ma merde ne vaut rien et une boîte avec la merde de Manzoni vaut plus de 200.000 euros? C’est l’argent qu’on paie pour elle qui transforme la merde en art?

Je voudrais que quelqu’un m’explique toutes les extraordinaires opérations magiques qui transforment n’importe quelle tache de peinture ou n’importe quel objet, de façon instantanée, en art. Mais jamais j’ai trouvé personne qui le fasse.

Je ne veux pas rediscuter ici sur la Forme et les critères objectifs de l’Art, parce qu’on l’a fait déjà sans aucun résultat.

Et, pour finir, il est clair aussi que pendant que les faux artistes ou les artistes nuls produisent de la nullité à la chaîne, pendant que les commerçants trafiquent avec elle en soutirant beaucoup d’argent à des riches naïfs, pendant que des soi-disant critiques d’art délirent ferme en écrivant des variations infinies sur des concepts creux avec des phrases vides, et pendant que le public croyant et moutonnier qui avale sans broncher tout ce qu’on lui dit d’avaler s’extasie devant le Non-Art… il y a des vrais artistes qui continuent à faire tranquillement de l’Art, comme, par exemple, Francis Bacon, Lucien Freud ou Antonio López – pour ne citer que les 3 premiers noms qui me viennent à l’esprit (celui qui veut savoir ce qu’est un vrai artiste dans le Siècle des Délires Esthétiques, qui regarde le film de Víctor Erice « Le Songe de la lumière »).

D. dit: à

oui hamlet, plus courte vidéo très intéressante axée sur l’aspect épidémiologique. On voit très bien qu’il convient d’intégrer/lisser l’échantillonnage en barregraphe pour en sortir une courbe qui restera globalement une cloche en dépit de légers rebonds possible.
A peu près 75 % de la population française est capable de comprendre ça. Le gouvernement semble avoir été choisi dans les 25% restant.

vedo dit: à

La deefinition du bonheur par Maine de Biran (lors d’une conversation avec son épouse, à l’époque de Waterloo), « une attention tranquille ».

Janssen J-J dit: à

Oui, Ch. et r., je me souviens bien que Salman Rushdie – dans son autobiographie traduite en 2012 – racontait comment il avait eu la chance de croiser Pynchon, au cours d’un dîner new-yorkais ultra-privé : «Il était grand, vêtu d’une chemise de bûcheron rouge et d’un jean. Il avait les cheveux blancs d’Albert Einstein et les dents de devant de Bugs Bunny. Après une demi-heure de conversation un peu guindée, Pynchon sembla se détendre et s’étendit longuement sur l’histoire de la classe ouvrière américaine et sur sa propre histoire au sein de celle-ci, remontant à l’époque de ses débuts quand il travaillait comme rédacteur technique chez Boeing et faisait partie du syndicat des rédacteurs.» Et Rushdie d’ajout : « La conversation se prolongea au-delà de minuit. A un moment donné, Pynchon dit: « Vous devez être fatigués, les gars, non? » Et en effet, ils l’étaient mais ils disaient aussi : c’est Thomas Pynchon, on ne peut pas aller se coucher.»

(je cite de mémoire, je crois que ça se trouvait dans l’autobiographie de Rushdie, mais c encore un truc invérifiab’, hein. Après tout, on y était pas, hein, Amblet ? Et puis sa chemise, ses dents, son appartenance à la classe ouvrière, franchement, en quoi c utile pour nous aider à vivre, hein ?

bouguereau dit: à

Pourquoi les gens qui regardent en extase dans un musée un Rothko à 100 millions de dollars, passeraient devant lui sans le remarquer s’ils le voyaient appuyé contre un mur aux Puces vendu 20 €

il y a eu aussi des espérience de pianiste jouant dans des hall de gare ce qu’il allait jouer le soir pour 50$ la place pédro..mais même si c’est reproductible ça n’a rien a voir..il y a bien longtemps aussi que l’art est devenu aussi ‘un moment’..un genre daura dans le white cube

Pablo75 dit: à

comme s’il existait quelque part d’autres arts qui ne soient pas totalement subjectifs.
hamlet dit: à

C’est quoi à ton avis, qui fait que 100 % d’amateurs d’art dans le monde reconnaissent que « Las Meninas » c’est de l’art et que personne s’aperçoit qu’un tableau blanc appuyé contre une poubelle dans la rue est de l’art?

Explique-le moi, qu’on s’amuse un peu…

rose dit: à

« Et puis sa chemise, ses dents, son appartenance à la classe ouvrière, franchement, en quoi c utile pour nous aider à vivre, hein ? »

Mais qu’est ce qui nous est utile pour nous aider à vivre, Janssen J-J ?

bouguereau dit: à

Et en effet, ils l’étaient mais ils disaient aussi : c’est Thomas Pynchon, on ne peut pas aller se coucher

c’est trés trés bon..drillon devrait noter celle là

bouguereau dit: à

..largement meilleur que godot..pinchon paie au moins le wysky et ne boit pas le tient sur tes gnoux en s’escusant -l’enculé- qu’il pue un peu des pieds

vedo dit: à

S’il faut se rabattre sur BFM pour avoir une impression sur le Pr Raoult, autant consulter Gala. (L’élocution de la journaliste y conviendrait parfaitement). Les gens sérieux en médecine savent depuis longtemps, bien avant le virus, à quoi s’en tenir. Pour se remettre la tête à l’endroit, quelque chose de plus crédible:
http://m.lamarseillaise.fr/analyses-de-la-redaction/decryptage/81603-damien-barraud-medecin-reanimateur-a-metz-thionville-c-est-de-la-medecine-spectacle-ce-n-est-pas-de-la-science

bouguereau dit: à

ça va bien rozy de faire de la réclame pour ta marque dabsynthe..je vais me plaindre à raoul..lalcool non!

rose dit: à

christiane dit: à
Oui, rose. c’est le message qu’il a laissé…

« je me suis totalmeent exprimé » Gary

belles illustrations de Joann Sfar.

Ne savais pas que Gary un temps de sa vie avait éé grand reporter.

Clopine dit: à

Allez, zou, début du chapitre II de « Vies de Jim » :

CHEMINS

On pourrait, avec une marge d’erreur insignifiante, situer l’origine des multiples chemins que Jim a empruntés tout le long de sa vie, avec des erreurs manifestes d’orientation, des retours en arrière, des chemins de traverses et de brusques accélérations, dans le hall de faculté des lettres de Mont-Saint-Aignan, et plus précisément, encore, devant la machine à café.
Il faudrait imaginer pouvoir y implanter une rose des vents, comme celle de la borne routière qui indique, sur le parvis de Notre-Dame, le kilomètre zéro de toutes les routes de France. Car c’est bien de cet endroit que les multiples ramifications et les nombreuses connaissances qui décidèrent de sa vie jaillirent en une sorte de bouquet instantané, pendant le mois de mai et celui de juin 1968. Et le mot « vie » n’est pas un euphémisme. Jim dut dormir environ deux heures par nuit, pendant toute cette période. Au maximum.
Ses professeurs, qui le connaissaient comme l’étudiant sage, quelque peu étriqué, studieux et poli, qu’on croisait, silencieux, arpentant les couloirs, s’étonnèrent bien, au début, de le voir ainsi gagner les rangs des militants politiques, des « agitateurs », des « contestataires » : il leur répondit poliment qu’il n’était pas question qu’il « loupe cela ».

« Cela », c’était la frénésie contestataire qui s’emparait de toute la jeunesse, en commençant par celle du « haut », privilégiée, qui poursuivait des études supérieures, mais qui allait bientôt gagner le pays tout entier. Il n’est pas question, ici, de retracer ce mouvement. Disons simplement qu’à Rouen comme ailleurs, les colonnes du temple ont tellement tremblé que l’espoir de voir la destruction de l’ancien monde en devint presque concret, palpable.
Jim vécut dans le paroxysme de cette libération en reprenant à son compte l’hédonisme qui se dégageait du mouvement. Sa coquille protectrice, qu’il avait si fermement ajustée à son corps faussement chétif, devint poreuse, par un mouvement de l’intérieur vers l’extérieur. Et surtout, il abandonna définitivement la posture solitaire qui était la sienne.
Il se mit à parler avec « tout le monde », et très vite, il construisit, vis-à-vis de ses interlocuteurs, ce qui allait être sa marque de fabrique la plus reconnue : un art de la conversation d’une finesse surprenante, d’un humour ravageur et d’une intelligence redoutable qui, bizarrement, allait le protéger toute sa vie : il semblait vulnérable, à se livrer ainsi. Mais c’était juste une seconde peau, qui l’enveloppait étroitement. Paradoxalement, plus il analysait sa propre posture, et celle de ceux qui l’entouraient (et cette analyse était en réalité le vrai sujet de toutes ces conversations infinies que Jim entretenait autour de lui), plus il en éprouvait une sorte d’assurance ; son invulnérabilité s’en trouvait renforcée.
Il faut dire aussi qu’à cette période, le « tri » se faisait très vite, et très naturellement : les préjugés se dévoilaient en dix minutes de conversation… Jim infléchit très vite ses interlocuteurs. Et seuls ceux qui, comme lui, parcouraient avec exaltation la psychologie des acteurs de ce temps « révolutionnaire » devenaient ses amis.
Sa peau, carapace désormais poreuse, élastique, protectrice, fut débarrassée des démangeaisons, du prurit qui l’avait tant tourmenté. La docilité disparut aussi. Ses cheveux poussèrent, et les règles d’hygiène, si impitoyablement inculquées par sa mère, furent résolument abandonnées. Puisque que c’était l’eau qui semblait l’avoir rongé, il suffisait de ne plus se laver : de toute façon, ce n’était pas pour son physique qu’on fréquentait Jim.
Avait-il pour autant abandonné toutes les valeurs familiales ? Non, bien entendu. Il avait gardé, de l’exemple de ses parents, l’assurance que la courtoisie et la discrétion sont des armes redoutables pour se débarrasser des importuns. Il en usait, sans modération.

(la suite à plus tard)

Jazzi dit: à

Il est drôle Jacques Drillon avec ses tentatives réitérées d’ouvertures des commentaires, aussitôt refermés ! Qu’est-ce qui a coincé cette fois-ci ?

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Je crois qu’il ne veut pas de commentaires et il a oublié de les fermer après avoir mis en ligne son texte.

Moi j’en ai lu le 16 premiers et il n’y avait rien de négatif.

renato dit: à

Pablo. Puisque l’art n’est pas une science, il n’y a pas de critères objectifs. Tout le monde, je suppose, se souvient de l’anecdote des spectateurs qu’en écoutant la VIIIe de Beethoven à un moment s’exclament : « Voilà qu’il est encore sans idée ! », car pour eux les idées devaient decouler d’un processus habituel donc acquis, ce qui donnait lieu à des critères objectifs. De la même manière depuis Hegel on entend parler de mort de l’art par des spectateurs qui ne reconaissent plus les formes qui leur sont familières, autres critères objectifs. On peut apprecier ou pas une œuvre, pour cerains ce sera de l’art pour d’autres pas, ce restera un discours entre sourds.
Puisqu’on ne peut que parler depuis notre point de vue : évidemment, la situation de l’art dans le monde contemporain est conditionnée par le développement du capitalisme monopoliste et de sa raison d’être (La naissance de l’industrie culturelle au XXe siècle a provoqué une « désarticulation de l’art » qui la réduit à une marchandise le soumettant à une pure raison économique). Reste que l’art en tant que tel est régulé par la dialectique entre rationalité et irrationalité : d’une part, il partage avec les Lumières le refus du monde magique et le désir de dominer la nature ; de l’autre, veut apparaître comme «une rationalité qui critique la rationalité sans la soustraire». Aujourd’hui le but de l’œuvre d’art serait de défendre la non-identité, en s’opposant à cette contrainte identitaire (reproduction, massification, reproductibilité) qui est typique du monde actuel, ce qui ne peut se produire qu’en mettant en lumière les contradictions et la négativité de la réalité, également et surtout par le renoncement à tout type d’esthétisation et de complaisance au goût dominant.

rose dit: à

Moi j’en ai lu le 16 premiers et il n’y avait rien de négatif.

C’était même fort sympathique.
Renato a remis le sien qui était un compliment.
Nous avons plussoyé sur Sartre à la suite de Delfeil de Ton.
Nous nous sommes bien tenus.
Il y a un mystère là qui vient du non dit. Il me semble pourtant que nous serions capables de comprendre et même d’accepter.

Patrice Charoulet dit: à

DU BON USAGE DE FACEBOOK – CONSEILS AUX NOUVEAUX VENUS

Je ne vais rien apprendre aux habitués de Facebook. Je m’adresse aux grands débutants.
Vous aurez un jour ou l’autre des personnes que vous ne connaissez pas vraiment, même si leur nom vous est vaguement connu, qui vous demanderont de devenir leur « ami ». Vous pouvez refuser, en vous disant : « Je ne le connais pas..  » Ou vous pouvez accepter. Avant d’accepter , je vous conseille de jeter un œil sur la page FB de cet inconnu. Même s’il n’indique pas sa profession, ce qui est fâcheux à mon avis, ne négligez pas deux secteurs essentiels pour savoir à qui vous avez affaire. Si les deux secteurs « Amis » et « Mentions J’aime » sont vides, je vous conseille de mettre fin à l’aventure. Si les amis existent bien, lisez tout, et si cette liste vous semble comporter des gens proches de vos préoccupations comme de votre univers , c’est bon signe. Le secteur « Mentions  J’aime » n’est pas moins éclairant. Certains annoncent la couleur politique en mettant la tête de Mme Le Pen, de M . Mélenchon, de M . Macron…Certains indiquent leurs admirations littéraires. Certains mettent de bonnes adresses…Certains affichent des organisations qui leur plaisent. Plus ce secteur est riche, plus le portrait de « l’inconnu » se précise.
Ayant lu tout ça, vous pourrez dire oui ou non sans agir à la légère.
Si vous dites « Oui » sans avoir procédé à ces vérifications élémentaires, vous vous exposerez à des mésaventures plus ou moins désagréables. Un exemple : Imaginons que vous écriviez des choses sur Facebook, en précisant que vous ne voulez être lu que par vos « amis » Facebook, Un beau jour votre écrit peut être complètement démoli par …un loup que vous auriez introduit dans la bergerie.
Certes, vous pourrez alors rayer ce faux ami de votre liste, mais l’agression dont vous aurez été victime sera un moment bien pénible à supporter.
Bon séjour sur Facebook ! Beaux dialogues ! Et belles rencontres …virtuelles !

rose dit: à

Pablito
1/3Il y a d’abord le Prélude BWV 847 du Clavier bien tempéré de Bach, ici par ma copine Rosalyn Tureck:

j’m bcp quoiqu’elle ne soit pas ma copine. Le rythme me convient bien.

2/3 j’m plus encore. La répétition lancinante avec les variations ; en regardant l’arbre de Judée par la fenêtre, et régulièrement, lui qui la suit, elle, et il a tant raison : sur l’écran de l’ordi.

rose dit: à

Il y a d’abord le Prélude BWV 847 du Clavier bien temperé de Bach, ici par ma copine Rosalyn Tureck:
leur gravité
la guitare et
les arabesques bleues en fond

Janssen J-J dit: à

Mais qu’est ce qui nous est utile pour nous aider à vivre, Janssen J-J ?

lire un livre de pynchon, s’y plonger… car tant qu’on est dedans, on vit intensément sans toujours s’en rendre compte… Le temps est suspendu quand on est absorbée. Et la suspension du temps, c’est ça l’aide d’un livre à la vie, quel qu’il soit, je le répète, Proust ou Ginette Mathiot… Exactement le même effet.

Se poser la question de savoir quelle était la couleur de la chemise de l’auteur ou la longueur de ses dents de lapin ou comment il était quand il buvait son whisky et à quoi il pensait, là, non, ça ne m’aide pas à vivre, surtout si je ne l’ai pas connu de son vivant, ni n’ai jamais rencontré ce gars-là. Or, si dans ma vie réelle (et non rêvée), il m’avait aidé quad j’en aurais eu besoin, à l’ehpad pour me soigner ou dans la rue en me filant un de thunes pour manger, comme n’importe quel quidam aurait pu le faire, alors là…, d’avoir su plus tard qui il était ce gars-là un romancier (même reconnu)… alhors là voui, j’imagine bien que j’aurais pu aller lire ses livres pour resentir la différence éventuelle de ses personnages d’avoir son propre comportement, etc… Oui, là, dans cette mesure, ça m’aurait bin intéressé et même aidé à le comprendre, peut-être. Mais savoir ce qu’en rapporte Rushdie ou rien, et se foutre sur la gueule à cause de ça, non…
Bien sûr, j’irais consulter toutes les traces possibles du gars laissées par les autres, si j’avais à faire une biographie de ce bonhomme, et essayé d’aller le questinner directement oralement ou par écrit de son vivant, etc. Je le conçois bien, mais cette idée saugrenue ne m’est jamais advenu. D’écrire la mienne, de biog., depuis que je suis même me suffit amplement. Connais toi toi-même tout seul, je sais, c’est pas mal con, mais je fais avec, et comme je peux… ça m’aide… Alors le savoir exact sur la vie des illustres ou des infâmes erdéliens, ouh là là, rôz… J’apprends juste un peu sur l’entreprise de jzman… (ses goûts) tout simplement parce qu’on peut lui demander des essssssssssplications et qu’en général, il les donne généreusement)… Je vois guère comment aller plus loin.
Voilà rôz, est-ce clair, argumenté, lourd, pontifiant ? J’en sais rin, en tout cas, honnête, c’est mon minimum syndical du 1er mai… Une petite chanson pour faire passer le martini du soir
https://www.youtube.com/watch?v=XAbbzXe8NwM

renato dit: à

Pas trouvé la tradution fr. du mot « dislagarsi » qui vaut sortir du lac, c’est-à-dire se lever de l’étendue de l’eau. Mot inventé par Dante (Purgatorio III 15 : incontr’ al poggio / che ‘nverso ‘l ciel più alto si dislaga). Donc, je pourrais supposer que Drillon soit submergé par l’angoisse en voyant les commentaires se lever de l’étendue de son texte ; par l’idée d’administrer cette masse de mots qui épaississent le sens de ses petits papiers.

Pablo75 dit: à

Puisque l’art n’est pas une science, il n’y a pas de critères objectifs.
renato dit:

@ renato

Tout l’art classique prouve que dans l’art il y a des critères objectifs. Les anciens ont sélectionné les Formes qui plaisaient les plus, qui produisaient le plus d’émotions. Aucune Forme classique est arbitraire. Les critères objectifs c’est ce que les artistes apprenaient dans les ateliers et que les maîtres enseignaient. Les critères objectifs c’est ce qui fait qu’une cathédrale tient debout avec le minimum de pierre et le maximum de vitraux. Les critères objectifs c’est ce qui fait que tout le monde reconnaît que la Sainte Thèrese de Bernini est un chef d’oeuvre. Les critères objectifs ce sont toutes les Formes très contraignantes que Bach utilisait pour produire la plus belle musique qui n’a jamais existé. Les critères objectifs ce sont les règles de la métrique traditionnelle qui font qu’une phrase avec 11 syllabes et l’accent dans la 6ème sonne beaucoup mieux qu’une phrase de 13 syllabes aux accents arbitraires.

Pour faire de l’Art il faut de règles, de la même façon que pour joueur aux échecs ou au foot. Sans règles il n’y a pas d’art, ni de foot, ni de la poésie, ni d’architecture.

Au nom de quoi la seule activité qui n’aurait pas besoin de règles serait le soi-disant « art » abstrait? Sans règles tout devient arbitraire, subjectif, capricieux et manipulable. Sans règles il ne peut pas avoir du Beau. Et la postérité démontre très clairement qu’il n’y a que le beau qui dure.

Furtwaengler a écrit que quand une musique nouvelle était rejetée par 2 générations de mélomanes, le problème n’était pas du public mais de la musique. La musique atonale ne se joue que dans des ghettos depuis 70 ans et elle ne vit que grâce aux subventions de l’État. Il y a un très bon documentaire sur l’objectivité de la beauté musicale, dans lequel on voit faire écouter du Mozart et du Boulez à des populations très primitives de plusieurs endroits du monde qui n’ont jamais entendu de la musique classique. Et tous ils choisissent Mozart.

Le renoncement au Beau dans l’art n’est qu’une idéologie de plus du XXe siècle, aussi fausse que les idéologies politiques ou celles des sectes religieuses. Et un échec absolu. Tous les artistes qui continuent à chercher et trouver du Beau ont un public. Et tous les amateurs d’art cherchent du Beau, même quand il disent admirer aussi l’abstrait.

La Beauté n’est pas une question esthétique, mais un besoin spirituel. Ceux qui n’ont pas compris cela, n’ont rien compris à l’Art.

hamlet dit: à

D. 80/20 ? ne m’en parlez pas, figurez-vous qu’ici même, sur ce blog, j’ai voulu me lancer dans une petite expérience scientifiques.

un mode opératoire des plus simples : j’ai pris plusieurs affirmations et j’ai regardé si ces affirmations étaient vérifiables ou non vérifiables.

un truc simple, basique, je vous dis pas les réactions !

un tollé ! tout le monde m’est tombé dessus, des insultes pour délégitimer mes travaux et j’en passe et des pires !

même Raoult avec sa chloroquine à côté c’est du pipi de chat…

D., je vous le dis parce que je sais que vous avez une formation scientifique : soyez d’une extrême prudence ! sinon vous finirez sur un bûcher ! c’est tous des fous…

rose dit: à

Pablo75 dit: à
3/3

Et il y la pour finir la version du BG Duo du « G Minor » de Luo Ni

j’m bcp

leur gravité
la guitare et
les arabesques bleues en fond

hamlet dit: à

D. en résumé : je suis le Didier Raoult du blog à passou !

hamlet dit: à

Pablo, pour l’objectivité du jugement artistique, moi je me fie à votre goût.

exemple si vous aimez telle pièce de Beethoven je considère que cette pièce est objectivement belle.

et c’est pareil pour l’astrologie et les ovni.

en matière de jugement vous êtes mon maitre étalon.

hamlet dit: à

j’oubliais : et bien sûr aussi la proportion de la population qui va aimer une oeuvre.

si 100% de la population aime un tableau de Velasquez je considère que ce tableau est objectivement Beau.

et je dirais même plus, dans la mesure où le Beau dit le Vrai, que ce tableau est Vrai !

d’ailleurs Kant arrive à peu près aux même conclusions dans son bouquin sur les critères du jugement esthétiques.

100% c’est toujours une valeur objective sûre.

là où ça devient plus compliqué c’est quand on tombe vers les 50/50.

hamlet dit: à

d’ailleurs un bon critère pour juger de la beauté des oeuvres, c’est regarder la longueur de la file d’attente devant une expo.

s’il y a que 2 pelés et 3 tondus le type c’est de la daube.

hamlet dit: à

et puis même, pourquoi compliquer !

le fait de dire « c’est beau » en soi c’est objectif.

il n’y a absolument rien de subjectif à trouver une musique belle, je veux dire si elle est vraiment belle.

par contre les types qui disent aimer Bério, ou John Cage, là c’est tout de la subjectivité de malade mental !

Pablo75 dit: à

Pablo, pour l’objectivité du jugement artistique, moi je me fie à votre goût.
hamlet dit:

Moi j’ai toujours eu une grande confiance dans le mauvais goût des cons snobs comme toi. Quand quelqu’un comme toi que je connaissais aimait quelque chose, je savais qu’elle était nulle. Le mauvais goût des crétins est encore plus sur que le bon de gens cultivés. Grâce aux imbéciles amateurs de littérature, cinéma, philosophie ou musique que j’ai connu j’ai épargné beaucoup de temps dans ma vie.

hamlet dit: à

Pablo, pour le dire en 2 mots, pour moi, c’est pas compliqué : je considère qu’un jugement esthétique est objectif quand je le partage.

tout le reste c’est tout du subjectif !

hamlet dit: à

Pablo : « Grâce aux imbéciles amateurs de littérature, cinéma, philosophie ou musique que j’ai connu j’ai épargné beaucoup de temps dans ma vie. »

bien d’accord avec vous, c’est même à ça qu’on les reconnait les imbéciles : ils vivent dans la subjectivité !

alors que nous Pablo : nous vivons dans une objectivité solide !

hamlet dit: à

Pablo, là où je vous rejoins aussi, c’est quand vous dites que l’objectivité c’est un truc qui fait gagner du temps.

si vous saviez la quantité qui perdent leur vie en subjectivité…

alors qu’en misant sur des valeurs sûres : Valasquez, Schubert, Mozart, Bach, Beethoven, on est sûr de ne pas perdre son temps !

je dirais même plus qu’une belle musique est une musique où on a même pas besoin de perdre son temps à l’écouter pour juger qu’elle est belle.

le Clavier bien Tempéré c’est qui ? Bach ? Bach c’est objectivement beau, et hop ! on peut s’épargner le temps de les écouter !

les gens perdent trop de temps avec des conneries de subjectivité.

renato dit: à

Si on prends 10 femmes au hasard, Pablo, on peut faire le constat que la Venus de Botticelli — pour ne faire qu’un exemple — n’est pas composée sur la base de critères objectifs.

Cela dit, nous ne tomberons pas d’accord ; et puisque chacun a droit à exprimer ses opinions, vous persuader de quoi que ce soit ce n’est pas dans mes intérêts, il est donc parfaitement inutile de débattre.

hamlet dit: à

Pablo, d’ailleurs si on regarde à quelle époque la musique a commencé à devenir moche c’est quoi ? 1920 ? 1950 ?

les tableaux ? 1900 ?

à la louche ?

du coup pour gagner encore plus de temps il suffit de regarder la date.

si les compositeurs d’aujourd’hui étaient capables de composer aussi bien que Beethoven, d’une part ça se saurait, mais le gros porblème est qu’on aurait à tous se les taper, quelle perte de temps !

alors que là on sait d’avance qu’ils sont mauvais, c’est un gain de temsp considéraaable !

il faut remercier l’histoire de l’art d’avoir fait les choses de cette façon, si ça avait l’inverse je vous dis pas la perte de temps.

Phil dit: à

hamlet rafale, cinq commentos d’affilée. si c’est pareil dans la causette, masque triple visière obligatoire, dear hamlet

Pablo75 dit: à

Pétomane, ferme-là, et écoute:

Daiqing Tana & Haya – Ongmanibamai [= bouddhisme]

https://www.youtube.com/watch?v=UDNvu3RYmU8

Daiqing Tana, née le 29 août 1983, dans la préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi, dans la province du Qinghai, en Chine, est une chanteuse mongole. Elle chante généralement en mandarin standard et mongol, mais connaît aussi le tibétain et l’hindi, notamment au sein du groupe Haya.

Jazzi dit: à

Dans ma vieille édition de chez Garnier frères (1966), renato, que je trouve agréablement traduite par Henri Longnon, voilà ce que ça donne :

« Qui s’élance, hors des mers, vers le ciel, le plus haut. »

hamlet dit: à

Phil dit: hamlet rafale, cinq commentos d’affilée. si c’est pareil dans la causette, masque triple visière obligatoire, dear hamlet
 »

oui tout juste le temps pour laisser réduire ma sauce tomate pour la pizza.

vous avez juste du bol que ce soit pas un boeuf en daube : je la laisse cuire 6 heures.

Pablo75 dit: à

Si on prends 10 femmes au hasard, Pablo, on peut faire le constat que la Venus de Botticelli — pour ne faire qu’un exemple — n’est pas composée sur la base de critères objectifs.
renato dit:

Ce qui est objectif dans la Venus de Botticelli c’est la beauté du tableau. On s’enfiche si Botticelli a déformé le corps d’une femme pour arriver à cet effet. Il y a des gens qui aiment la peinture et qui trouvent ce tableau laid?

renato dit: à

Lu sur Swisse info : « Là où les patrons, les fascistes et les guerres avaient toujours échoué, le coronavirus a réussi: le 1er Mai s’est fait sans cortège. »

renato dit: à

Mais la force du mot de Dante — donc du vers — est perdue, Jacques.

Pablo75 dit: à

Pétomane, j’espère que tu es meilleur cuisinier que « penseur ». Si tu cuisines comme tu penses, tes plats doivent être dégueulasses…

rose dit: à

je la laisse cuire 6 heures.

La pizza ?

renato dit: à

Je n’ai pas écrit qu’il est laid, mais que le corps n’es pas composé sur la base de critères objectifs ; mais comme déjà dit : inutile débattre.

D. dit: à

A force d’applaudir les soignants je me suis fait mal aux mains. Je vais aller leur demander des compte.

D. dit: à

Une bonne pizza, c’est 6 heures minimum, rose.

D. dit: à

Ma formation n’est pas que scientifique, hamlet, je suis multiformé et donc multicompétent.
J’admets avoir quelques lacunes en matière de littérature et c’est tout. C’est pour ça que depuis 2006 je fréquente ici le milieu littéraire, pour m’améliorer en la matière.

aldirondak@wanadoo.fr dit: à

@ CT, n,ous voulons bien vous suivre dans votre entreprise de Jim, fort bien écrite (en dehors du terne réitéré de « posture » qui grince comme un anachronismes réptrospecfif, hélas). Mais baste, les questions qui me sautent à la figure, sachant par vous ce qu’est devenu ce Jim est la suivante.
Est-ce l’amour que vous lui avez porté mais jamais dit qui motive aujourdui la réactivation de sa trajectoire ? Est-ce la culpabilité d’avoir manqué quelque chose avec lui ? Vous aviez 13 ans eet vous le décrivez comme si vous aviez le même âge que lui, quel âge avait-il, vous devezn nous le dire,car nous sommes confrontés en erdélie au souci de votre vérité et de votre imaginaire. Vous devez trancher tout cela. A l’épqoue étiez-vous en mesure synchronique de le pesner comme comme vous le faites aujourd’hui. Qu’est-ce ui et vrai et faux de vous, AUJOURD’HUI, dans cette reconstruction de sa trajectoire ? Pourquoi voulez-vous nous faire partager ce que vous n’avez jamais pu lui dire, car il est trop tard ? Qu’espérez vous de nous autres ? De croire à votre histoire avec lui (le contenu) ou de croire en votre capacité à en évoquer la mémoire avec piété poour vous en délester du poids.
Voilà ce que je me demande icite, puisqu’après tout vous nous incitez au voyeurisme… Et je formule tout cela en toute amitié, sans espoir que vous y répondiez, car nl n’est obligé, comme je le dis souvent.
Bine à vous,
J J-J

rose dit: à

renato dit: à
« Pas trouvé la tradution fr. du mot « dislagarsi » qui vaut sortir du lac, c’est-à-dire se lever de l’étendue de l’eau. Mot inventé par Dante (Purgatorio III 15 : incontr’ al poggio / che ‘nverso ‘l ciel più alto si dislaga). Donc, je pourrais supposer que Drillon soit submergé par l’angoisse en voyant les commentaires se lever de l’étendue de son texte ; par l’idée d’administrer cette masse de mots qui épaississent le sens de ses petits papiers. »

Pourtant était fort intéressant le fait que sa note soit plus longue et passionnante que le corpus de ses petits papiers.
Manière dont le dialogue se noue aussi.
Ai du mal à piger le motif.

rose dit: à

Pablo 75

me demande où vous allez.
« La Beauté n’est pas une question esthétique, mais un besoin spirituel. Ceux qui n’ont pas compris cela, n’ont rien compris à l’Art. »

Parfois, la laideur soulève l’émotion : ex : Quasimodo dans Notre Dame de Paris. C’est le sentiment de pitié qui nous envahit suscité par sa laideur. Pas par la beauté. La Beauté anesthésie parfois. Choque.

D. dit: à

Affirmer que Raoult ne fait pas de science est tout simplement diffamatoire à mon sens.

D. dit: à

Pourquoi ce conditionnel « on pourrait », Clopine ?!
On peut ou on peut pas.
Vous pouvez aussi avantageusement écrire « en mai 68 » plutôt que mai et juin 68

bouguereau dit: à

avec des couettes raoul on pourrait le prendre au sérieux dédé..affirmation a vérifier

bouguereau dit: à

Pas par la beauté. La Beauté anesthésie parfois

dirphilou les boudins bavarois ça le tient en évei

bouguereau dit: à

..veil. en voiture simone

D. dit: à

hamlet, que choisis-tu entre « maître-étalon », « mètre-étalon » et « mettre-étalon » ? Si tu hésites demande éventuellement conseil à Jazzi et Bouguereau.

bouguereau dit: à

Pourtant était fort intéressant le fait que sa note soit plus longue et passionnante que le corpus de ses petits papiers.
Manière dont le dialogue se noue aussi.
Ai du mal à piger le motif

mouais…si starobinsqui s’en gratte un peu le kangourou..c’est qu’y a anguille

Petit Rappel dit: à

Chaloux, alors lisez si ce n’est déjà fait, les Mémoires de sa fille, Thérèse Gosselin-Lenotre, qui raconte comment il travaillait.
C’est très intéressant.
En ce qui me concerne, j’ai aussi lu presque tout, assez pour voir que dans La Petite Histoire, il y a des hauts et des bas, et que les Vieilles Maisons sont inégales. Mais il a eu parfois accès à des archives que nous n’avons plus.
Pablo, les formes se réinventent à chaque époque. Je n’ai pas l’impression qu’Henze, Reimann, ou Britten aient démérité. Peut-etre manquons-nous de de recul pour apprécier ce qui se passe, et peut-etre une synthèse des différents courants que vous nommez, déjà à l’oeuvre chez de nombreux compositeurs qui prennent leur bien ou ils le trouvent, tirera-t-elle la musique de l’ornière ou elle nous semble enlisée. Les contemporains du XIX -ème avaient d’ailleurs la même impression que vous. Songez à la muisique de film, pas toujours tonale, qui sauve un métier classique, ou, plus récemment, le jeune Benjamin Attahir passant d’une reconstitution de la musique (perdue) de la Pastorale d’Issy, à un Opera bien moderne au Théâtre de la Monnaie.
Bien à vous.
MC

bouguereau dit: à

fais pas ton chichile dédé

rose dit: à

est-ce clair, argumenté, lourd, pontifiant ?

Janssen J-J
pas tellement. Mais vous reviendrez sûrement sur ce sujet.

bouguereau dit: à

fais pas ta malagréabe rozy..

Jazzi dit: à

« Il y a des gens qui aiment la peinture et qui trouvent ce tableau laid »

Moi je le trouve un peu trop beau…

bouguereau dit: à

Songez à la muisique de film, pas toujours tonale

t’as trop maté dfime de la hamère..note..les ‘chants’ des oiseaux non plus..sapré dsapré meussieu courte

bouguereau dit: à

la beauté c’est humiliant baroz

bouguereau dit: à

..tu préfèrais savonarole lui passant la main dans les cheveux baroz..t’as pas faux

bouguereau dit: à

Ce qui est objectif dans la Venus de Botticelli c’est la beauté du tableau

tu remarquras rénateau qu’il est -toujours- recadré..

bouguereau dit: à

je passe le mic a dirphilou

Chaloux dit: à

@M. Court. J’ai lu aussi le livre de sa fille Thérèse. Il est vrai qu’il y a des hauts et des bas chez Lenotre, mais beaucoup de hauts tout de même. Le soir où j’ai commencé, il y a longtemps, j’ai lu les deux premiers volumes des Vieilles Maisons, luttant contre le sommeil pour ne pas que ça s’arrête.

Chaloux dit: à

Pablo, tu as connu Tureck?

Janssen J-J dit: à

@ rôz : est-ce 1 clair, 2 argumenté, 2 lourd, 3 pontifiant ? Janssen J-J pas tellement.

Pas tellement quoi ? : 1 et/ou 2 et/ou 3 et/ou 4 ? Eh non… reviendrai pas sur le sujet, était à prendre ou à laisser, sais pas mieux faire pour vivre, dslé.
Belle soirée. Demain => samedi 2 mai.

Clopine dit: à

Je crois que le conseil est bon : distanciez-vous d’un maître…

Jacques Drillon dit: à

Rose :
Les commentaires des Petits Papiers sont fermés par moi. Parfois, et c’est arrivé il y a quelques semaines, le logiciel WordPress les rouvre sans prévenir. Si je ne m’en rends pas compte assez vite, les lecteurs ont le temps de s’engouffrer dans la brèche. Mes brèves, qui ne sont pas des aphorismes, vous l’avez compris, n’appellent aucun commentaire, qu’il soit « positif » (comme c’était le cas à la suite du magnifique texte de Delfeil), ou « négatif », je veux dire haineux, ou « neutre », ou « informatif ». Moi-même, si j’ose dire, je livre les faits bruts, en les glosant peu, le moins possible. Je laisse ce soin au lecteur, qui par définition est un homme seul, à la différence de l’internaute, et réfléchit en silence. Il y a un temps pour la conversation, un temps pour la lecture. (J’ai beaucoup ri quand Clopine, qui me déteste mais me lit tout de même, comme le pauvre Jansen, avait imaginé que le sous-texte de ma description des deux petites « Lolitas-quant-à-l’argent », laquelle se bornait à dessiner un parallèle avec la Lolita-quant-au-sexe de Nabokov, était un sous-texte de dépit : j’étais, selon elle, dépité de ne PLUS pouvoir les séduire !… Comme c’était bête ! Pour une féministe, même une féministe en treillis camouflé, c’était consternant, aussi consternant que cocasse. J’étais donc logiquement consterné ; mais la suite (était-ce Clopine ? si ce n’était elle, c’était donc Sassœur) était tout à fait désespérante : « S’il a vu la scène, c’est qu’il y était, Drillon, dans ce restaurant de luxe, à se goinfrer de homard ! Il n’y avait pas que ces deux gamines ! » (Je cite de mémoire.))
Bref, je résume (Petit Papier inédit, que je vous cède gracieusement) :
– Alors, pourquoi écrivez-vous ?
– Pour parler sans avoir à redouter de réponse.
– Mais c’est de la lâcheté !
– Appelez ça comme vous voudrez.

Janssen J-J dit: à

J’avais mis un long commentaire plutôt louangeur sur Jim n° 2 mais avec bcp de questions. Il n’est pas passé. Tant pis, du coup je me demande à qui s’adresse le message sur le besoin de se distancier d’un « maître », (c le moindre des bons conseils en matière de littérature, je trouve).

hamlet dit: à

rose dit: je la laisse cuire 6 heures.

La pizza ?
 »

non la daube.

Chaloux dit: à

Clopine, qui me déteste mais me lit tout de même, comme le pauvre Jansen.

Hurkhurkhurk!

OZYMANDIAS dit: à

Contrairement à la beauté qui s’altère, la laideur s’accentue.
La Belle et la Bête.
La Princesse et le Crapaud.
La Lune et la Taupe.
La Sultane Jûlnar et le Démon Zôrichar dans Les Mille et Une Nuits.
…etc,.
Tout commence dans les contes de notre enfance, la paradis comme l’enfer !

Clopine dit: à

Euhhhh, Jacques Drillon, je ne suis pas méchante, mais enfin, tout de même… Vous haussez les épaules en disant que les « gens comme moi » (entendez : les féministes) « reviennent toujours em… les gens comme vous » (entendez : ceux qui ont raison). Bon. Vous prédisez que je reviendrai vous « hanter » (entendez : vous faire chi.er) , ou quelque chose comme ça. Dont acte. Dieu me garde donc de tenter de mettre le moindre commentaire chez vous…

Mais cette posture de tunique jetée sur l’épaule, typique du mec offensé, devrait s’accompagner,à mon sens, du silence hautain et réprobateur qui accompagne d’habitude une telle attitude. Or, voyez : vous venez jusqu’ici pour parler de moi, sous mon nez en quelque sorte…

Allez, allez, Monsieur Drillon, vous devriez être beaucoup plus logique avec vous-même, et donc me tenir le plus éloignée possible de vous. Sinon, madre de dios, on va finir par croire que ce que je peux dire a tout de même une certaine répercussion sur vous. Or, votre mépris est là, manifeste, déclaré, assumé. Ne vous mettez donc pas ainsi en contradiction avec vous-même, et ignorez-moi, bon sang, puisque tout ce que je peux vous dire ne peut que glisser sur les plumes du si beau canard que vous êtes, agitant ses petites pattes masculines juste sous le fil de l’eau, dans la mare germanopratine qui est la vôtre. Vous n’avez nul besoin de moi : d’autres seront si empressés à vous envoyer des bouts de pain rassis que, franchement, pas la peine de faire « coin-coin » à mes oreilles rurales, brayonnes, et, pour le meilleur (et pour le pire d’après vous), un tantinet féministes.

OZYMANDIAS dit: à

(… LE paradis…).

Pardon !

Phil dit: à

Guy Lux avait beaucoup de mal à récupérer son micro quand il le passait aux spectateurs de ses intervilles. Parfois une vachette surgissait pendant qu’il était occupé à reprendre son micro.

hamlet dit: à

« M Court : les formes se réinventent à chaque époque. Je n’ai pas l’impression qu’Henze, Reimann, ou Britten aient démérité. Peut-etre manquons-nous de de recul pour apprécier ce qui se passe… »

la critique de Thomas Mann (cf Faustus) d’une musique « incompréhensible », ésotérique, atonale… réservée à une petite secte d’élus faisant semblant de la comprendre etc… contraire aux lois d »humanisme originel combattant pour rendre intelligible tous discours par le commun des mortels etc… c’était valable et « justifiée » dans les années 20-30.

Mann fait remonter cette cassure intelligible / ésotérique aux dernières symphonie de Mahler, donc avec le dodécaphonisme de Schoenberg, en y incluant Wagner qui n’a pas été une musique composée pour tous (pour Wagner un français ne pouvait pas comprendre sa musique).

après guerre cette critique n’a plus été fonctionné. ces sectes d’élus ont bien continué d’exsiter jusque dans les années 60-70 mais après basta.

la musique « contemporaine » s’est démocratisée, elle s’apprend dans les écoles de musique et les conservatoires, si on commence à faire écouter des contemporains à des enfants ils l’intègrent et ça devient pour eux la même chose que pour nous quand on écoute du Schubert, en plus ça leur ouvre l’esprit et accroit leur compréhension des oeuvres classiques.

en plus quand ils deviennent ados ils baignent dans la musique électro ou le jazz contemporain qui sont parfois plus hermétiques que Henze ou Ligeti.

Nous avons aujourd’hui bien assez de recul pour que ces compositeurs contemporains (Boulez, Henze, Reich, Berio etc…) s’inscrivent dans l’Histoire de la musique, tout simplement parce que tout comme Beethovent ou Purcell à leur époque, elles coïncident parfaitement dans leur forme et leur expression au monde dans / pour lequel elle ont été composée.

Chaloux dit: à

Phil dit: à
Guy Lux

Sans voix.

Marie Sasseur dit: à

#si ce n’était elle, c’était donc Sassœur

Vouliez-vous écrire Sasseur ?

Nonon, Drillon, moi ma spécialité c’est le diner de con.

https://youtu.be/hdPdyJAIXlc

( pensez aux bas de contention, ça évite à ceux qui ont les chevilles qui enflent d’aller balourd, devant des lolitas)

Belle vue du lac d’Orta. Re merci !
Je ne lis plus vos papiers inutiles. Mais on doit supporter ici, ceux qui les lisent.

B dit: à

. Court. J’ai lu aussi le livre de sa fille Thérèse. Il est vrai qu’il y a des hauts et des bas chez Lenotre, mais beaucoup de hauts tout de même. Le soir où j’ai commencé, il y a longtemps, j’ai lu les deux premiers volumes des Vieilles Maisons, luttant contre le sommeil pour ne pas que ça s’arrête.

Il y a comme un hiatus dans cette constance à cette passion dévorante pour la culture et le resultat sur l’individu. Je me pose trop souvent la question , comment un si grand apport, une sorte d’engrais peut il donner à contempler une somme que pour ma part je résumerai en un mot ou plusieurs: connerie, pedanterie, suffisance, sécheresse.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…vendredi 1 mai 2020 à 22 h 27 min.

…un petit mot sur l’art,…

…tout n’est que machiavélismes à tout les degrés,…par le marché de l’art,…

…il n’y a ni hontes ni stupidités en toutes ces métamorphoses suggérées aux sensibilités des humeurs et rouages des clients,…

…Léonard de Vinci, dirait, aux intellos-débiles, du marché,!…ils veulent tout…mes riens avec rien,!…pour rien,!…au monde.
…donc;
…en plus, chaque artiste, peut avoir à exprimer, plusieurs langages conceptuels dans son écriture,…

…et se voir copier, par ses phases successives,…

…le concept de base, du marchand; c’est appauvrir l’artiste, et prendre l’exclusivité de sa production, pour une bouchée de pain,…

…face aux dogmes, des affaires financiers des politiques et sociales,…prendre les artistes pour des…cons,…juteux,…

…ou comme l’Acropole, y prétexter un dépôt de poudre, pour le faire exploser,…
…le crime organisé  » parfait « , sociétal.

…l’art si vous l’avez, garder le pour vous, n’en parler à personne,…ni amis, ni commandes à exécutez, en plus,…

…vous n’aurez pas à vous essuyez, de leurs dédains et mépris de marchandages.

…vous artistes, s’ils en restent des vrais,!…vous savez ce que vous êtes, vous n’avez rien à prouver,…

…qu’ils nous lâchent les baskets,!…
…tout ces académiciens badauds du peuple,!…musiques, peintures, sculptures,…

…ne rester pas soumis ou esclaves du pouvoir politique des  » état c’est moi « ,…
…libres, et vives les vacances, amis artistes,!…
…ne restaurez pas, les châteaux des vils marchands machiavéliques,…d’ordures et déchets,…
…restons heureux avec les ruines fastueuses!
…du sang et des feux,!…
…Bip,!Bip,!…merci,!…à tout nos salauds,!…etc,!…à nos dépends,!…

B dit: à

Phil, je me sens moins seule de savoir que vous aussi étiez un fan de cette immense figure du paf d’alors. Que de bons moments en compagnie de Danielle Gilbert avons nous vécus. Le schmilblick , oeuvre d’anthologie.

petit Rappel dit: à

Un baroquisme Clopinien, aisément corrigeable:

« L’espoir de voir disparaitre l’Ancien Monde, en devint presque concret, palpable. »
Il faut savoir.
1)Ou il est concret, ou il ne l’est pas. Il ne peut pas être « presque concret », me semble-t-il. Un espoir presque concret, c’est bien…abstrait!
Et s’il n’ est que « presque concret »,c’est à dire non incarné,ou abstrait, comment alors deviendrait-il « palpable »?

rose dit: à

petit Rappel dit: à

« « L’espoir de voir disparaitre l’Ancien Monde, en devint presque concret, palpable. »
Il faut savoir.
1)Ou il est concret, ou il ne l’est pas. Il ne peut pas être « presque concret », me semble-t-il. Un espoir presque concret, c’est bien…abstrait!
Et s’il n’ est que « presque concret »,c’est à dire non incarné,ou abstrait, comment alors deviendrait-il « palpable »? »

Vous ne seriez pas Hamlet par hasard ?

rose dit: à

B

 » peut il donner à contempler une somme que pour ma part je résumerai en un mot ou plusieurs: connerie, pedanterie, suffisance, sécheresse. »

B

vous charriez ; ou trop d’absence. Et le suicide est un profond désespoir sur soi-même et son incapacité à se voir sortir du marasme.
Le 11 mai nous sortirons B.
Merci pour Rothko également.
Rouge.
https://www.google.com/search?q=rothko+rouge&safe=active&sxsrf=ALeKk02Xszv8eiAdRiRAN3tLK5ItOPfg4g:1588365466968&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=tHT-GbpVwe4w1M%253A%252CVhFbKOuZH8n4aM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kTssnj8Hcv1dwvYN2YgQabVQFCWXA&sa=X&ved=2ahUKEwiYhbq7wpPpAhUi5OAKHTJNAzoQ9QEwEXoECAsQNg#imgrc=tHT-GbpVwe4w1M:

B dit: à

D, mettre étalon, non il s’agit
de mettre jument. La saillie est un labeur , le spectacle équestre de Bartabas auquel j’ai assisté se terminait par cette figure . J’ai pensé que cela ne proposait rien d’esthétique pas plus qu’une utilité. Des femmes jeunes et moins jeunes en furent choquées à cause des enfants présents, faut il y voir du puritanisme ? Je pense que même si la scène n’était pas indispensable pas plus qu’artistique, il est assez facile d’expliquer à un enfant que la reproduction chez ces animaux s’effectue de cette façon.

Clopine dit: à

Euh,je voulais dire que cet espoir-là a été presque abouti, mais l’histoire nous a appris que non, hélas.
Je m’en vais néanmoins tenir compte de vos remarques, savez-vous ? Et revoir le truc.

Même si vous vous précipitez tous sur le point de détail qui est un peu bancal, sans rien me dire sur l’impression générale. J’en conclus que cette impression générale n’est pas si mauvaise, voir plutôt bonne, mais que comme ça vous arracherait la gueule de le dire, vous préférez monter une mayonnaise autour d’une faiblesse certes réelle, mais cependant, à mon sens, relativement anecdotique.
Je peux me tromper, évidemment. Je peux toujours me tromper. C’est même une de mes caractéristiques.

rose dit: à

Pas tellement quoi ? : 1 et/ou 2 et/ou 3 et/ou 4 ? Eh non… reviendrai pas sur le sujet, était à prendre ou à laisser, sais pas mieux faire pour vivre, dslé.

Pas tellement les quatre Janssen J-J.
Et ne vous trouve jamais pontifiant.
Et si cela passe par lire Pynchon, alors cela devient inaccessible au commun des mortelles.

Moi sais mieux faire que cela.

B dit: à

Rose, la réponse n’a rien à voir avec le suicide ou Marc Rothko. Et oui, je charrie mais il existe d’innombrables raisons justifiant que j’en éprouve l’envie.

rose dit: à

>B
« La saillie est un labeur , le spectacle équestre de Bartabas auquel j’ai assisté se terminait par cette figure . J’ai pensé que cela ne proposait rien d’esthétique pas plus qu’une utilité. Des femmes jeunes et moins jeunes en furent choquées à cause des enfants présents, faut il y voir du puritanisme ? Je pense que même si la scène n’était pas indispensable pas plus qu’artistique, il est assez facile d’expliquer à un enfant que la reproduction chez ces animaux s’effectue de cette façon. »

aurai aimé comprendre la signification de cette scène sur scène.
N’ai pas été choquée mais ai trouvé cela incompréhensible.

Chaloux dit: à

J’ai raté le 1er épisode de Jim. Où est-il?

bouguereau dit: à

N’ai pas été choquée mais ai trouvé cela incompréhensible

tu veux dire rozy qu’a pas dantisémite et de collabos?

Chaloux dit: à

Difficile de dire du mal d’un texte ayant pour sujet un homme en train de mourir de la maladie d’Alzheimer. C’est un sujet qui blinde.

bouguereau dit: à

Et oui, je charrie mais il existe d’innombrables raisons justifiant que j’en éprouve l’envie

c’est normal béré..c’est la réactualisation de la pulsion d’étranglement de bellemères qu’il aurait du dire starobinsqui

rose dit: à

B

le suicide et Marc Rothko étaient deux autres sujets dont vous aviez parlé précédemment. je faisais un retour en arrière.

 » la réponse n’a rien à voir avec le suicide ou Marc Rothko. »

 » Et oui, je charrie mais il existe d’innombrables raisons justifiant que j’en éprouve l’envie. »

je m’en doute ; je n’ai aucune leçon à vous donner. Ai mes propres limites, énormes. La dernière concernant l’impossibilité du pardon, je n’ai qu’à me la boucler.
Et pourtant, ce matin encore, je pensais à ma mère : impossibilité de pardonner au détriment de ma mère ? À sa douleur inscrite ? Me pardonnerai-je un jour d’avoir été à ce point obtuse ?

De manière générale, ai pu surmonter : là, je ne peux pas. Donc, je peux entendre ce que vous écrivez.

bouguereau dit: à

La saillie est un labeur

je veux mon nveu qu’il dirait baroz

bouguereau dit: à

Il faut savoir.
1)Ou il est concret, ou il ne l’est pas. Il ne peut pas être « presque concret », me semble-t-il. Un espoir presque concret, c’est bien…abstrait!

Bon. Vous prédisez que je reviendrai vous « hanter » (entendez : vous faire chi.er)

ça sali le drap mais vdqs et dsk rozy

Chaloux dit: à

Macron vend le mobilier national à l’encan. N’oublions pas de lui faire racheter sur ses deniers propres ce qui aura été vendu.

bouguereau dit: à

Guy Lux avait beaucoup de mal à récupérer son micro

il le faisait exeuprés pour montrer que tous avait la parole..et qu’on finissait par lui rendre n’en sachant user si bien que lui..il était encore plus anar que defel de ton..jamais y se srait emmerder a écrire 15 lignes sur sartre

B dit: à

B,gardez vos diagnostics de colonie de vacances pour
écervelées inhumaines du xxi siècle attachées à un ordi par des tuteurs qui ne les supportent plus:je ne vous supporterai pas moi non plus;
évitez de délirer sur la RDL si vous pouvez vous retenir;
bonsoir

Et alii, je me moquais de la psychiatrie , comme si le désespoir lui devait nécessairement quelque-chose ou relevait d’une atteinte pathologique. Pour le reste, rien ne vous oblige à me lire pour ensuite me faire publiquement la leçon d’une part et de l’autre me faire dire ce que je n’ai pas souhaité exprimer relève de l’erreur d’appreciation. Pour finir, je vous emmerde, vous et votre prétendue et prétentieuse science, vos sauts d’humeur, votre paranoïa et votre sentiment de supériorité, supériorité qui ne fait aucun doute mais ne signifie aucunement equilibre. .

rose dit: à

Jacques Drillon dit: à

  […]

Bref, je résume (Petit Papier inédit, que je vous cède gracieusement) :
– Alors, pourquoi écrivez-vous ?
– Pour parler sans avoir à redouter de réponse.
– Mais c’est de la lâcheté !
– Appelez ça comme vous voudrez.

>Jacques Drillon

vous ai répondu longuement il y a plus d’une heure et mon ordinateur a planté.
Je recommence.
Merci d’avoir répondu.
Mes suppositions étaient autres, dont celle de « je ne supporte pas la critique » ou « je ne vais pas m’empoisonner avec des trolls. »

Il me semble que le fonctionnement d’un blog appelle à la réponse, au commentaire, à la discussion, à la disputatio.
Que sinon il s’agit de lecture.

L’ouverture de ce matin était donc fortuite. Et vous avez refermé.

Si je lis, j’aime lire seule. Pas loin de chez moi règne un festival qui m’insupporte ; à l’exception de Pascal Quignard qui lit ses propres textes, et de Jacques Gamblin qui a lu les lettres de Rimbaud à Verlaine, deux rencontres éminemment brillantes, toutes les autres rencontres furent soporifiques.

Je ne dis pas cela de vos petits papiers et très loin de là. À mes yeux, ils sont à commenter.Le texte de Delfeil de Ton sur Sartre était époustouflant, cette diatribe virulente sans pause quasiment, d’une seule exhalaison !
Néanmoins, je vous considère libre de faire vos choix et de les assumer mais cela me semble contradictoire avec l’esprit du blog qui consiste à se confronter les uns aux autres.

Je ne vous crois pas lâche, et si vous écrivez c’est que cela vous est consubstantiellement nécessaire.

cordialement,

bouguereau dit: à

Phil, je me sens moins seule de savoir que vous aussi étiez un fan de cette immense figure du paf d’alors

ha quand même..et ce salaud de dirfilou qui la ferme..un incapabe au micro çuilà..questce qui va pas béré

bouguereau dit: à

rozy..drillon se commente lui même..et comme dirait béré dans l’mille: c’est un labeur

bouguereau dit: à

c’est l’insémination artificiel qui te déprime béré..moi aussi..un éjacula d’un bel étalon est ventilé dans au moins 100 burettes qui nous font..un certain nombre de seringue..total du finiche c’est l’véto qui fait lboulot

bouguereau dit: à

bon je vois dirphilou qui s’était fait un billet pour aller pisser..je lui rfile le mic..et vole au scours un peu..responsabilise toi sacrénom

B dit: à

ha quand même..et ce salaud de dirfilou qui la ferme..un incapabe au micro çuilà..questce qui va pas béré

Phil doit être occupé à des choses autrement importantes qu’une plaisanterie digne d’une élève de cours préparatoire. Et puis, sans heure , il est impossible d’accuser qui que ce soit de snober . Sinon, JD, suite à des expériences aussi malencontreuse que des manipulations de materiel génétique de virus ayant fuité, je peux vous livrer mes conclusions : l’homme et la femme réunis hors jeu de séduction ou collaboration professionnelle sont une impossibilité évidente.

bouguereau dit: à

..c’est pasque tu sais pu rigolé béré..dirfilou c’est pas une ordure comme le père noel..mais il manque a ses devoirs d’homme de droite!..alleye alleye ya pas péril en ta demeure..et fais de beaux rêves

B dit: à

Si tu savais ce que je m’en fiche, reponse ou pas , je n’en attendais aucune . Dans ce cas de figure sa culture ne peut servir . Quant au non-dit, la précision restera rédhibitoire.

Pablo75 dit: à

Pablo, tu as connu Tureck?
Chaloux dit:

Tu veux dire vue en concert? Non, du tout ; que je sache elle n’en a pas donné à Paris dans les dernières 20 ans de sa vie (elle est morte en
2003, à 89 ans).

B dit: à

On s’enfiche si Botticelli a déformé le corps d’une femme pour arriver à cet effet. Il y a des gens qui aiment la peinture et qui trouvent ce tableau laid?

Pablo, Ingres est plus connu pour les déformations anatomiques destinées à embellir ses nus. Botticelli verserait , à mon humble avis, dans une mythologie très douce et poétique. Ce qui s’accorde à la redécouverte des mythes à l’époque renaissance. Le corps de la Vénus n’atteint pas la perfection, l’ensemble de la position , ses choix confèrent au tableau son charme et sa beauté.

B dit: à

Composition pour position.

Chaloux dit: à

Tu aurais pu la rencontrer, Pablo. J’avoue que j’ai beaucoup de mal avec son jeu.

Pablo75 dit: à

la musique « contemporaine » s’est démocratisée, elle s’apprend dans les écoles de musique et les conservatoires, si on commence à faire écouter des contemporains à des enfants ils l’intègrent et ça devient pour eux la même chose que pour nous quand on écoute du Schubert[…] Nous avons aujourd’hui bien assez de recul pour que ces compositeurs contemporains (Boulez, Henze, Reich, Berio etc…) s’inscrivent dans l’Histoire de la musique, tout simplement parce que tout comme Beethovent ou Purcell à leur époque, elles coïncident parfaitement dans leur forme et leur expression au monde dans / pour lequel elle ont été composée.
hamlet dit

Tu rêves, Pétomane. Et tes rêves datent: ce que tu dis là cela fait 40 ans que je l’entends. Et ce qu’on voit c’est le contraire: que le rejet de la musique atonale est de plus en plus fort et décomplexé. L’énorme succès des compositeurs contemporains qui font de la vraie musique comme Philip Glass, Arvo Part ou John Adams, entre beaucoup d’autres, le prouve, « à contrario ».

Tu confonds tes désirs théoriques (qu’on répète depuis 70 ans) avec la réalité. Je ne sais pas où tu habites, mais ici à Paris, c’est extrêmement rare de voir dans les programmes des plus grandes salles de concert des oeuvres de « Boulez, Henze, Reich, Berio ». Moi, qui suis allé des centaines de fois à des concerts depuis le début des années 80, je n’ai entendu qu’une fois du Boulez et une du Henze à l’Orchestre de Paris. Et cela parce que les autres oeuvres au programme étaient très intéressantes.

Tout le monde sait qu’à Paris il suffit de mettre une oeuvre atonale au programme pour vider une salle. Et si on le fait, on prend bien soin de programmer à côté une oeuvre qui à elle seule vaille le déplacement, comme par exemple « Le sacre du printemps » (l’oeuvre qu’on donnait le jour où j’ai entendu une oeuvre interminable et soporifique, au titre ridicule, de Boulez). Ou alors on met un grand soliste qui attire les gens.

Je me rappelle d’un concert où il y avait « une création mondiale » de je ne sais plus quel jeune compositeur français. Malgré la breveté de l’oeuvre (7-8 minutes), le pauvre compositeur avait été copieusement sifflé par le public quand il était monté sur la scène pour saluer. Dans la porte des coulisses, il y avait Rostropovich, qui devait jouer l’oeuvre suivante (je crois que le si beau concert pour violoncelle de Dvorak) et qui, pris de pitié sans doute, applaudissait à tout rompre le compositeur. Quand celui-ci est revenu dans les coulisses, Rostropovich l’a pris par la main et la ressortit sur la scène pour qu’il salue à nouveau en lui criant « bravo!, bravo! » pour bien montrer au public parisien, qui a la réputation d’être très méchant, que lui, le Grand Rostro, il n’était pas d’accord avec les sifflets. Mais le type s’est fait huer à nouveau…

Un autre fait qui montre le « succès » de ce genre de musique: il y a 3-4 ans, quand on a fait un hommage à Boulez à la Philharmonie de Paris, les places étaient à 5 € (tellement les organisateurs
avaient peur de ne pas remplir la salle) et il paraît qu’il y a eu des centaines d’invitations pour combler les trous.

La musique contemporaine ici on peut l’écouter à
l’IRCAM, qui est un ghetto pour snobs irrécupérables. J’ai beaucoup d’amis mélomanes, et comme moi, aucun d’eux n’a jamais mis les pieds là-dedans, même quand il y a des journées gratuites pour attirer les curieux.

Autre signe du fait que c’est une musique qui n’a pas la moindre audience c’est la place qui lui est réservée dans le très grand rayon de musique classique de la FNAC des Halles. Là-bas on peut trouver beaucoup plus de disques de Bach, par exemple, que de tous les compositeurs « modernes » ensemble. C’est une partie minuscule du rayon, difficile de trouver. Et chez Gibert, où je passe souvent, je ne sais même pas où elle est.

J’ai déjà raconté ici le soir où j’ai entendu Henze pour la première et dernière fois de ma vie en concert. C’était Salle Pleyel lors d’un concert de l’Orchestre de Paris avec en première partie des Ouvertures et des pages orchestrales de Wagner (très bien dirigées par Baremboim) et en deuxième une oeuvre (une symphonie, je crois, qui n’avait jamais été jouée en France) de son ami Henze. À l’entracte, la moitié de la salle s’est vidée. Quand l’oeuvre de l’allemand a commencée, les gens qui étaient restés ont commencé petit à petit à se lever et partir, sans se gêner le moins du monde. Ma femme voulait aussi partir, tellement c’était nul ce qu’on entendait, mais moi je voulais savoir jusqu’où arrivait l’impuissance esthétique de l’ami Hans Werner. À la fin de son oeuvre interminable, Henze est monté saluer une salle presque vide. Malgré l’enthousiasme feint de Baremboim, j’ai bien vu la tête de déprimé de Henze. Il m’a même fait de la peine.

Pour finir, un conseil: au lieu de dire de bêtises sur la musique contemporaine, lit le passionnant livre de Benoît Duteurtre « Requiem pour une avant-garde » (2006). Tu vas en apprendre de belles sur l’agonie de ce genre d’activité qui ne survit qu’à coup de subventions.

Pablo75 dit: à

J’avoue que j’ai beaucoup de mal avec son jeu.
Chaloux dit:

Je ne comprends pas pourquoi. C’est le seul interprète de Bach au piano que Gould admirait. Moi je ne peux pas écouter Gould en Bach après l’avoir écouté, elle. Elle c’est du Gould, l’émotion en plus. Et c’est une musicologue, elle a écrit des textes importants sur Bach, auquel elle a consacré sa longue vie.

J’aimerais bien savoir ce qu’il en pense Jacques Drillon, lui qui doit savoir en plus ce que Gustav Leonhardt pensait d’elle.

Chaloux dit: à

Question de peau?

Petit Rappel dit: à

nous avons lu, et jubilé, à la lecture de Requiem pour une avant Garde , mais il ne me semble pas que Duteurtre y attaque Britten ou Henze , et pour ma part, n’ai pas été ennuyé une minute par la musique des Bassarides, quand elles furent données au Chatelet. réduire Henze à un musicien atonal me parait tout de même assez risqué chez un homme qui eut une production -fleuve et mal connue en france.
Bien à vous.
MC

OZYMANDIAS dit: à

Nuit nue, nuit vide, nuit néant… C’est reposant.

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