Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !
Il n’y pas que dans le tri des déchets : dans le commerce des idées aussi la récupération est d’actualité. L’air du temps n’a jamais paru aussi favorable à l’opportunisme de ce type d’opération en trois temps : détournement, recyclage, instrumentalisation. Plusieurs hautes figures intellectuelles en ont fait les frais ces derniers temps.
René Cassin (1887-1976) tout d’abord. Juriste et diplomate, c’est en tant que co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 qu’il fut vingt ans plus tard doublement couronné du prix Nobel de la paix et du prix des droits de l’homme des Nations unies. Une conscience que cet homme unanimement respecté dont la dépouille repose au Panthéon. Or il vient d’être enrôlé à son corps défendant par les nationalistes tant basques que catalans. Chez les premiers, on a ainsi pu entendre lors d’une réunion sur le campus universitaire de Vitoria d’anciens responsables terroristes de l’ETA se référer à René Cassin. Par quelle acrobatie ? En lui attribuant entre guillemets la dénonciation des «prétentions des États existants à vouloir trancher par le biais de leur constitution les problèmes reliés à l’autodétermination d’un peuple que les hasards de l’histoire ont placé sous leur domination » alors qu’il s’agit là… du commentaire du préambule de la Déclaration par un autre juriste.
Une manipulation que l’on retrouve sous la plume d’autres partisans du nationalisme basque. Qu’importe puisque cela leur permet de mêler dans l’inconscient collectif son nom prestigieux, les droits de l’homme et leur cause. A ceux qui objectèrent que les conceptions de la démocratie de René Cassin étaient aux antipodes des leurs, ils rappelèrent qu’il avait été aussi le responsable du service juridique de la France libre, un activiste et un militant dans sa défense des droits de l’homme et, argument imparable, qu’il était natif de Bayonne dont chacun sait qu’elle se trouve au pays basque ! Et tant pis si au passage ils piétinaient le double engagement juif et républicain qui domina son existence…
Autre exemple : Emile Zola. J’accuse, le plus célèbre éditorial de l’histoire de la presse française, est devenu un mantra chez les indépendantistes catalans. Au plus fort des récentes manifestations, ils ont usé en toutes circonstances d’un #JoAcuso pour dénoncer la répression de l’Etat espagnol contre leur mouvement et les condamnations judiciaires de leur partisans. Et ils l’ont explicité en dressant des parallèles avec l’injustice dont le capitaine Dreyfus fut la victime. Ce que n’a pas manqué de faire l’avocat Paul Bekaert, défenseur du président catalan destitué Carles Puigdemont : dans son cabinet trônait en bonne place un exemplaire du J’accuse de Zola au cas où l’analogie aurait miraculeusement échappé aux journalistes venus l’interviewer. Est-il besoin de rappeler que les deux causes n’ont rien à voir ?
Enfin, Antonio Gramsci (1891-1937). Jamais ce philosophe, et écrivain italien n’a été aussi tendance. Ce qui ne va pas de soi en regard non de sa stature intellectuelle mais de la nature de son engagement : membre fondateur du parti communiste italien, ce théoricien marxiste a souvent été réduit à une formule (« Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté ») et à sa définition de la crise :
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».
Mais c’est surtout ce qu’il dit du « combat culturel» dans ses fameux Cahiers de prison qui a été récupéré. A l’extrême-droite depuis longtemps par Alain de Benoist qui en appelait à un « gramscisme de droite » au risque de l’oxymore, et à droite à la veille de la présidentielle de 2007 par Nicolas Sarkozy :
« Au fond, j’ai fait mienne l’analyse de Gramsci : le pouvoir se gagne par les idées. C’est la première fois qu’un homme de droite assume cette bataille-là ».
Depuis le philosophe est régulièrement cité, et donc instrumentalisé et dénaturé, par tous les courants politiques d’un extrême à l’autre pour son concept d’« hégémonie culturelle ». On le trouve derrière le populisme de la gauche radicale en Espagne aussi bien que dans la récente campagne électorale au sein des Démocrates de Pete Buttigieg aux Etats-Unis (mais lui au moins a une excuse : son père Joseph Buttigieg est le traducteur en anglais des Cahiers de prison et il fut le président de l’International Gramsci Society…) ou en France du côté de Marion Maréchal. Tous convaincus que la conquête du pouvoir passe par la capacité d’attraction et de séduction des idées sur l’opinion publique via les intellectuels. Mais qui n’est pas « gramsciste » aujourd’hui ? Ainsi annexe-t-on des penseurs qui n’en peuvent mais. Leurs fantômes en rient encore. D’un rire jaune ?
(Photo D.R.)
1 675 Réponses pour Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !
Samedi 2 mai 2020, 4h59
Lendemain de fête !
Les travailleurs ont la gueule de bois, les travailleuses ont mal au rein, la musique militaire adoucit les meurtres et le confinement jouit d’un printemps fort agréable. On ne parle pas des infidèles qui fêtent le carême, pas le travail, ça repose.
Confinement : la Liberté ou la Mort.
Principal défaut de la Démocratie, elle manque d’éboueurs ayant un jugement simple.
Le problème n’est pas le recyclage de Cassin, Zola, Gramsci ! La question est qu’est ce qu’on fait de l’avenir ?
Le passé est parfaitement inutile. Il handicape le futur en occupant le présent, c’est sa seule vertu.
La musique atonale est un courant musical analogue à l’art moderne en peinture, une tentative d’époque d’élargir le cadre sensible. Tentative à encourager malgré les déchets. Par bonheur, le Temps a bon goût, à lui seul il vaut tous les critiques.
Vous êtes incapables de vérifier vous-même si une information est VRAIE ?
No problem, le gouvernement de cette principauté hexagonale y a pensé. Naissance d’un Ministère de l’Information déguisé qui va traquer les fallaciosités médiatiques déplaisantes et va les indiquer sur son site officiel. ORWELL 1984 est en fonction ! Bravo et merci. Le Mensonge est la Vérité. La Vérité c’est le Mensonge. SGDG ? Non ! Avec garantie du gouvernement…
Bon week-end, les confinés !
#Le problème n’est pas le recyclage de Cassin, Zola, Gramsci !
Ce n’est plus un « problème « , depuis que les « vérités » des uns et des autres ont été analysées, en rapport avec le billet. Qui dresse les extrêmes, les uns contre les autres.
J’espère que vous avez retenu quelque chose de Rene Cassin, dont les travaux pour la Republique française , sont en train d’être « piétinés », avec l’amateurisme techno d’une mandature presidentielle qui restera celle de la com’ et de la manipulation.
Drillon a publié sur Bibliobs deux pastiches: le confinement selon Proust:
https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20200430.OBS28216/on-me-dit-que-le-ritz-est-ferme-le-confinement-raconte-par-marcel-proust.html
Et selon Céline:
https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20200430.OBS28207/l-epidemie-je-sais-ce-que-c-est-le-confinement-raconte-encore-par-louis-ferdinand-celine.html
C’est du belge : le drillon sonne toujours deux fois, une fois.
C’est du belge:
« Après bientôt deux mois de confinement, il est normal, voire sain, de commencer à trouver le temps long. De nombreuses ressources en ligne sont cependant là pour vous aider à patienter. C’est aujourd’hui à la KBR, bibliothèque royale de Belgique, d’apporter sa pierre à l’édifice et de mettre à votre disposition une collection de prestigieux manuscrits datant du XVe siècle. »
Année LvB, WoO 91/2 :
Die schöne Schüsterin
Le 2 mai à 8 h 24
En mai fait ce qui te plait ! Et aussi tous les autres mois de l’année…
https://blogs.mediapart.fr/victorayoli/blog/010520/1er-mai-confine-jouissons-de-l-art-de-glander
Fais, sorry
ZEMMOUR ET FINKY
Dans l’émission « Zemmour et Naulleau » du 29 avril 2020 , sur Paris première, que vous pouvez écouter en replay si vous l’avez ratée, l’invité principal était Finkielkraut. C’était une émission centrée sur le virus que l’on sait.
Pour qui ne connaîtrait pas bien Finkielkraut, on peut certes lire l’un de ses livres. Si l’on est fauché, on peut commencer par écouter son émission « Répliques », le samedi matin sur France Culture. Il y converse une heure avec deux penseurs. C’est très souvent très intéressant. J’aime Finkielkraut et je n’ai pratiquement rien à lui reprocher.
Tout le monde connaît Zemmour. Il est aimé ou détesté. Je suis partagé à son sujet. Je ne pense pas ce qu’il pense sur les femmes, Napoléon, Pétain, Trump, Poutine…Je partage sa critique de Hollande, de Macron, et de plusieurs politiques menées en France depuis des années. J’apprécie son talent oral dans les dialogues et les débats à trois ou quatre.
Dans l’émission de mercredi, on a surtout pu voir ce qui les différencie au sujet du pouvoir français actuel. Face à la crise sanitaire, Finkielkraut a été plein d’indulgence pour l’exécutif français, en considérant qu’il fait « ce qu’il peut ». Et il a eu beau jeu de signaler qu’au lieu d’avoir Macron à l’Elysée, on aurait pu avoir BoJo ou…Trump, que Finky estime fort peu. Si je n’ai guère d’estime pour ces deux dirigeants, comme lui, j’ai pour la politique sanitaire choisie par MM . Macron, E.Philippe et Véran la plus grande sévérité. Série de mensonges, d’arnaques, mauvaises décisions, ruine économique aux conséquences incalculables…C’est une catastrophe. Zemmour est sévère pour Macron, Finkielkraut est indulgent. A cet égard, je donne raison à Zemmour et tort à Finky. Ce qui ne m’empêchera pas de l’écouter converser sur France Culture tous les samedis avec ses deux invités.
Bon, ben, me voici censurée… Je présume que je dois remercier J. D.
Je m’en vais tout de même retenter le coup :
CHa…loux, c’est là.
https://www.scribay.com/text/793730862/vies-de-jim
Je ne suis pas contente du début du second chapitre. M’en vais le reprendre.
La photo mise en ligne n’a pas de rapport avec Jim. Elle sera remplacée par une autre, à la fin. Mais c’était pour voir ce que ça donnait.
J. D. a fait un pastiche de Proust confiné : hurk hurk hurk, comme dirait Chal…oux, j’en ai fait quatre !!! Mais voilà, le sien sera sans doute bien plus lu et célébré que les pauvres miens. Bah, ce n’est pas grave, faut pas être jalouse puisque c’est moi toute seule comme une grande qui ai construit ce que je suis, pas de raison d’en être honteuse donc (se dire ça tous, tous, tous les matins !) : je vais quand même aller essayer de le lire, ce Proust confiné. Quelqu’un a-t-il le lien ?
Le temps est reparti au beau, la maison embaume le muguet, et Clopin tourne tellement comme un lion en cage qu’il a pris le maquis, hier. Je veux dire qu’il est allé faire un tour de bagnole (interdit) sur la côte. Les photos qu’il en a tirées sont totalement saisissantes, on dirait une sorte de voyage « où le désert devient la mer », comme dans cette chanson, tenez :
Il m’a rapporté un minuscule coquillage, nacré à l’intérieur. Il va mieux. Moi aussi : quand je rapproche le minuscule coquillage de mon oreille, je me souviens que la mer existe.
Il est intolérable de censurer l’un des plus beaux esprits de ce salon mondain … !
Que de bons moments en compagnie de Danielle Gilbert avons nous vécus.
Simone Garnier ! dear Bérénice..touchez pas aux classiques de France, Simone en route pour Intervilles..ici Gu lix, A vous Léon Drillon !
Non seulement tu n’es pas censurée, Clopine, mais en plus, privilège royal, tu peux même envoyer deux liens dans le même commentaire !
« A vous Léon Drillon ! »
Et Clopine en vachette intervillesque !
jazzi, ah, c’était pour ça ? A cause des deux liens ? Ma parano aidant, j’ai cru que c’était à cause de CHa..loux, ou de J.D. : mais non.
Dont acte, et mille excuses, notre hôte !!!
Si je suis une vachette, toi, Jazzi, tu es quoi ? Un taurillon ???
plus l’andouille de JiCé….. se lève tôt, plus ses commentaires pompeux-pompants sont ridicules….. l’empereur des imbéciles, c’est Justin Crétin Ier
Anna Fort, qui ne manque de rien et surtout pas de jugement, a raison : je quitte la RdL pour toujours. Je ne suis pas sur terre pour ennuyer les gens intelligents ! Adieux définitifs ! Bises aux amis, bras d’honneur aux autres…
« Un taurillon ??? »
Chaloux ayant été définitivement terrassé, dompté, retourné, tu sembles avoir l’exclusivité des attaques nominales par le picador Drillon, Clopine.
Enfin, la gloire !
1000ième départ « définitif » du malheureux JiCé….. qui ne va tarder à revenir, à bientôt monseigneur piteux
Il est parti faire son jogging avec son déambulateur
le 02 05 2020 à 10 h 19.
Paul Klee, Rêve fort 1929 pour le tableau ci-dessous :
Minor Fret :
Jouissons de l’art de glander.
Ai fêté le premiernmai dignement : ai travaillé du matin jusques au soir.
Bocaux : lapin sauté au vin blanc, lieu et cabillaud, court bouillon au vin blanc, artichauts à la barigoule, rumsteak bourguignon et rumsteak sauce au vin.
Avec ma mère on rajoutera riz pommes de terres ou pâtes fraîches. Des légumes en entrée des fruits en dessert. On a à manger pour trois mois.
Hier soir elle avait un cafard noir et me demande incessamment quand est-ce qu’elle va sortir et quand la juge des tutelles l’auditionnera -t’elle.
Ce matin, elle avait une belle voix. Tonique, enjouée.
Je lui dis « tu as une belle voix ».
Elle m’a répondu sérieuse comme d’Artaban « la voix est le reflet de l’âme ».
Alors jalouse j’ai précisé « mais ça tu ne me l’avais jamais dit » et elle, royale, ma mère régnant sur les jardins suspendus de Babylone « je sais beaucoup de choses que tu ignores »
Je recommence à y croire, qu’elle va sortir de ce guêpier. Surtout depuis que j’ai reçu le courrier personnellement adressé par Madame la Juge des Tutelles qu’elle conclue par
« Dans l’attente, je vous prie de croire, Madame, en ma parfaite considération. »
Reste à attendre la fin des mesures de confinement.
Ai dit à ma mère « tu vas rentrer chez toi ». M’a répondu « on ouvrira le champagne ». Lui ai dit « on montera à na Bonne Mère et on mettra le plus gros cierge qui existe. » A répliqué « on fera les deux. »
J’envisage la fin de la sortie du champ de bataille.
Clopine
Deux réflexions à vous lire :
Au quotidien, plus agréable d’être aimée que haïe.
Écrivez au quotidien et proposez vos pastiches des personnages de Proust. S’ils ne sont pas trop bêtes, ils accepteront.
Juliette Gréco, 93 ans !
Déconfinez-moi, déconfinez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Déconfinez-moi, déconfinez-moi
Mais ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés
Et d’abord, le regard
Tout le temps du prélude
Ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m’habitue, peu à peu
Déconfinez-moi, déconfinez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m’hypnotiser, m’envelopper, me capturer
Déconfinez-moi, déconfinez-moi
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
Voilà, ça y est, je suis
Frémissante et offerte
De votre main experte, allez-y
Déconfinez-moi, déconfinez-moi
Maintenant tout de suite, allez vite
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déconfinez-moi, déconfinez-moi
Conduisez-vous en homme
Soyez l’homme, agissez!
Déconfinez-moi, déconfinez-moi
Et vous, déconfinez-vous!
https://www.youtube.com/watch?v=Y6tSKfOBlNk
vanina dit:
Renato,fin psychologue, vient nous proposer un petit
air de jazz raffiné, bien joué, au lieu de s’appesantir
sur les adieux et les polémiques, merci.
@ Pablo75 (vendredi) à propos d’art contemporain. Vous semblez dire que les «critères esthétiques objectifs» c’est quand tout le monde trouve que c’est beau et que vous-même êtes aussi ce cet avis ? Pour les peintures de Rothko, si vous en avez contemplé, sereinement, et que ça vous a laissé froid, tant pis pour vous. Pour les peintures de Lucian Freud, je crois, moi, que c’est le Bouguereau (William Adolphe) du moment. Êtes-vous certain que vos «critères esthétiques objectifs» s’appliquent à ces peintures ?
baroquismes Clopinien, suite
Bien aimé
« Clopin qui tourne tellement comme un lion en cage qu’il a pris le maquis. »
Clopine, c’est un peu notre Daniele Gilbert à nous, Phil…
Bien à vous.
MC
baroquisme Clopinien!
Censuroclopine : Ma parano aidant, j’ai cru que c’était à cause de CHa..loux.
Oui, vraiment, vous me confondez avec quelqu’un d’autre, sans doute une vieille guenille complètement rincée. Jamais œuvré pour faire disparaître un post, je me bats uniquement à découvert.
Pablo, je ne sais pas si vous rendez compte de l’imbécilité de votre raisonnement qui vise à tout ramener à votre personne et votre expérience. Nous savons bien que vous occupez une grande place dans votre vie, mais il faut essayer d’imaginer qu’il existe aussi un monde ailleurs.
la musique (idem autres arts) c’est quoi ? 5 éléments (comme le film de Besson) : compositeur – interprète – école – critique – public ; le tout s’inscrivant dans une temporalité.
Bartok – Ligeti – Brouwer – Berio – Boulez – Glass – Henze – Britten etc… : c’est réglé ils sont inscrits dans l’histoire, leurs oeuvres font partie des programmes des concours etc… game over !
et cette histoire ce n’est pas vous avec vos petits gouts étriqués qui allez la changer, c’est trop tard, et dans cent ans ils auront encore leur place.
ensuite la Salle Pleyel ? c’est quoi cette Salle Pleyel ? sérieux Pablo, faut pas prendre les gens que pour des imbéciles.
regardez plutôt cette jeune pianiste prendre son pied à jouer Ligeti, déjà le fait de la voir prendre son pied règle la question que vous posez :
Enfin des voix qui s’élèvent pour souligner combien nous ne sommes pas heureux confinés privés de liberté
mms, encore moi, Lucian Freud a passé beaucoup de temps à révéler par sa peinture ce qu’aucun ou rares ( je pense à Goya pour la monstruosité) auraient peint. La laideur avec un souci particulier attaché aux détails qui souvent par leur esthétisme tranchent avec le sujet, les sujets humains . Chez LF les tapis, les rideaux, les plantes…sont beaux. A croire ou qu’il défendait les opprimés de la dictature du beau ou qu’il détestait tant notre genre que son génie fut entièrement dédié aux décors.
lmd, CORRECTEUR. Mes excuses.
Pablo, j’ai reçu ce matin une lettre touchante d’un ami, tellement touchante que je voulais vous en faire part, la voici :
« Cher ami,
Surtout, ne venez point à Paris !
Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous dans nos appartements.
Monsieur Vatel, qui reçoit ses charges de marée, pourvoie à nos repas qu’il nous fait livrer,
Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochains concerts donnés à la Salle Pleyel de Monsieur Lully, dont on nous a dit le plus grand bien.
Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la Cour, ni les dernières tenues à la mode.
Heureusement, je vois discrètement ma chère amie, Madame de Lafayette, et nous nous régalons aussi avec les Fables de Monsieur de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » !
Je vous envoie deux drôles de masques ; c’est la grande mode, ils viennent de Venise et tout le monde en porte à Versailles. C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer,
Je vous embrasse, mon bon, ainsi que votre famille »
En fait , voici ma théorie flambant neuve concernant Luciano Freud qui comme chacun, même moi , sait est le petit fils du célèbre inventeur de la psychanalyse. Ce peintre a peint le resté caché, ce qu’il convient de ne pas montrer des corps quelles qu’en soient les formes et les positions , un peu à la maniere de son aïeul qui a révélé la face cachée et le fonctionnement de nos psychismes.
Lucian. Correcteur.
Jazzi, je devais avoir moins de sept ou huit ans et j’ étais fan de sa chanson – déshabillez moi -, celle ci figurait à mon hit parade avec Dutronc pour les cactus, les Beatles qui passaient à la radio, il y avait aussi France Gall avec Annie etc. La censure laissait passer ou peut être étions nous tous à l’époque aussi innocents qu’un enfant de 7ans.
Pablo, lis ça stp, même si tu ne sais pas lire les partitions en lisant le texte tu devrais comprendre :
http://classic-intro.net/introductionalamusique/vingtieme2.html#_La_musique_al%C3%A9atoire_1
Je me bats uniquement à découvert.
Quel courage insoupçonné chez vous! Est ce que c’est à mains nues ou préférez vous le pistolet ou l’épée?
Ah grand merci Hamlet, je vais faire l’effort de le lire, j’aurai l’air moins bête ( l’air seulement,, hélas!).
Clopine dit : ( Si je suis une vachette… ).
Arrête Clopine tu m’excites… Sois belle et… euh, non, non, faut être galant avec les vachettes, alors, ma Clopine, sois moche et bats-toi !
@Clopine. Lu le premier chapitre(le deuxième hier), le tout pas inintéressant bien que n’ayant rien de littéraire, pas davantage en tout cas que ces cahiers quadrillés qu’on retrouve parfois au fond de malles oubliées, et dont le contenu essaie de bégayer, avec plus ou moins de franchise, le contenu d’une vie répandu au hasard, comme celui d’une valise dont la courroie vient de céder au milieu d’une gare. Cela dit, votre « Jim » est trop semblable à vous-même, dans sa certitude d’avoir perpétuellement raison contre tout et tous, pour être crédible. Soit il s’est occulté en se racontant à vous, sans résistance critique de votre part et, par la même occasion, vous transmettant son mal, soit vous l’occultez sans vous en apercevoir en l’enrobant de vous-même, comme vous occultez le monde autour de vous à force de préjugés de classe et de genre qui ne sont que des fables. (Il vous faudrait ouvrir les yeux, par exemple, sur vos propos concernant les deux gamines du restaurant. Le type de préoccupation obsessionnelle que vous attribuez sans autre forme de procès à tous les hommes sans exception n’a pas occupé plus de 0.01% de mon temps, et je ne suis pas le seul dans ce cas). Bref, une fois que vous aurez terminé ce récit qui n’est qu’un pense-bête, il vous faudra le reprendre phrase à phrase, le juger (le fameux Jugement Dernier d’Ibsen), en commençant par le débarrasser de vous-même. Il s’agit moins d’un récit à écrire que d’une enquête à mener à la fois sur lui et sur vous, ni sans risques ni sans périls. Mais peut-être, alors, vous donnerez-vous une chance de découvrir enfin l’homme que vous avez connu. Quoiqu’il en soit, il n’est pas dans ces pages.
@jazzi
Le texte que vous avez mis sous nos yeux ici est le texte modifié par Sandrine Sarroche dans l’émission
« Zemmour et Naulleau ». Elle a simplement remplacé
« Déshabillez-moi » par « Déconfinez-moi » et à la fin
« Et vous, déshabillez-vous ! » par « Et vous, restez-chez vous ! »
Et le lien que vous ajoutez renvoie à la chanson originale de Juliette Gréco avec …Henri Salvador.
On trouvera aisément en la cherchant la version de
Sandrine Sarroche.
Préjugés de classe , à ce propos je suis tombée d’accord avec ce que ce jeune auteur que vous n’aimez pas et dont vous vous moquez régulièrement écrit de ce qu’il a vécu, vit et ressent comme non bourgeois plongé dans ce milieu d’où nous vient majoritairement l’élite dirigeante qui d’ailleurs quand elle n’est pas aux commandes ne change pas radicalement de nature. Édouard Louis, pour rappel.
Vous êtes , Chaloux, un exemplaire qui s’ignore. Vous devriez tenter l’expérience que vous proposez à Clopine, pour éventuellement démêler l’écheveau de vos contradictions.
Ben Hetch a bien écrit un Je Hais les acteurs, c’est une piste à suivre pour d’autres catégories. Ensuite pour faire un lot, un prix de gros , en désespoir de cause, la misanthropie.
@ Petit Rappel
J’ai attaqué Britten ou dit que Henze n’avait fait que de la musique atonale? Il vient faire quoi, d’ailleurs, le premier, dans une discussion sur la musique atonale? Je comprends pas très bien ton message. Où alors j’ai manqué un chapitre…
Il faudrait aussi, ce me semble, occulter ce nom de « Vergetot » planté au milieu du récit. Il aurait sans doute enchanté Proust qui eût aimé violer des petites villes mais il arrête incongrument la lecture, tant on se demande s’il s’y trouve ou non une intention.
@ Patrice Charoulet
La différence entre toi et Finkielkraut, c’est que ce dernier doit lire la presse étrangère. Quand tu le fais, comme c’est mon cas, tu es obligé de relativiser ce qui fait ou ne fait pas le gouvernement français. Moi je suis comme Finkie: après avoir vu de prés ce qui se passe en Espagne, en Italie, en Angleterre ou aux États-Unis, je suis bien content de vivre en France.
Phil, Guy lux fut résistant entre autres engagements.
lmd dit:
Avant de répondre à un texte il faut bien le lire.
Sur Lucien Freud j’ai vu il y a quelques semaines un très bon documentaire, dans lequel on montrait des dizaines de tableaux, ordonnés chronologiquement. C’est un très grand peintre, contrairement au très médiocre décorateur qu’est Rothko.
Sur ce dernier je ne serais pas assez sadique pour te demander de m’expliquer ce que tu vois dans ses tableaux, question de rigoler un peu. J’avais une amie qui adorait Rothko (c’est, d’ailleurs, obligatoire entre les amateurs d’art actuels) et quand je lui demandais de m’expliquer ce qu’elle voyait dans sa peinture, elle était incapable de sortir plus de 2 ou 3 phrases (alors qu’elle était philosophe). Par contre sur le Caravage (elle était italienne) elle pouvait parler pendant des heures… Étonnant, non?
Comparer L.Freud à Bouguereau c’est une trouvaille très drôle, j’avoue.
« Vous semblez dire que les «critères esthétiques objectifs» c’est quand tout le monde trouve que c’est beau et que vous-même êtes aussi ce cet avis? »
lmd dit:
[manquait le début à mon post]
Pablo, il me semble que les américains du nord sont ceux qui sont les plus mal conseillés et aidés. Le pays du capital ne me parait guère disposer à changer et les circonstances se révèlent dramatiques. 27 millions d’Américains n’ont pas d’assurance maladie.
https://www.letemps.ch/monde/tragedie-americains-non-assures
« Pablo, je ne sais pas si vous rendez compte de l’imbécilité de votre raisonnement qui vise à tout ramener à votre personne et votre expérience. »
hamlet dit:
Pétomane, je ne sais pas si tu te rends compte de l’imbécilité de ton raisonnement qui vise à tout ramener à ta personne, tes idées, ton expérience et tes désirs.
« Bartok – Ligeti – Brouwer – Berio – Boulez – Glass – Henze – Britten etc… : c’est réglé ils sont inscrits dans l’histoire, leurs oeuvres font partie des programmes des concours etc… game over ! »
hamlet dit:
Tu es complètement stupide, en plus de totalement inculte: l’histoire de la musique se joue dans les salles de concert, mon pote. Et uniquement dans les salles de concert, y compris les virtuelles comme les radios et les TV de musique classique. Ne passent à la postérité que les compositeurs qui sont appréciés par le public mélomane. Et aujourd’hui Brahms est infiniment plus joué que Ligeti, par exemple. Et il le sera toujours. Cela fait un siècle déjà que Schoenberg a « cassé » la musique, et on continue à ne pas le jouer (même sa belle « Nuit transfigurée » je ne l’ai jamais vue programmée à Paris).
La musique dodécaphonique ou atonale est définitivement passée à la trappe – ou dans les ghettos, si tu veux. Sur Radio Classique on ne l’entend jamais. Sur France-Musique elle a un programme quotidien de…. 5 minutes ! (à 12h55, « Création mondiale », que j’écoute souvent – Anne Montaron me fait beaucoup rire avec ses commentaires). Chez Mezzo on ne la voit pas.
Pourquoi ce rejet total depuis plus d’un siècle de la musique dodécaphonique ou atonale? Tout simplement parce qu’elle est insupportable. Qui va payer 30, 40, 50 euros pour entendre pendant 40 min des bruits incohérents et laids comme ceux de « Repons » de Boulez? Personne est assez masochiste pour cela. Même toi, qui es très maso, tu n’es pas capable de l’écouter gratuitement sur Youtube en entier.
Tu peux dire ce que tu veux, raisonner comme tu veux, prédire ce que tu veux, jamais « Repons » de Boulez sera au répertoire d’aucun grand orchestre dans le monde. C’est une certitude absolue. Et comme « Repons » des dizaines de milliers d’oeuvres qui ont été jouées dans des ghettos une seule fois et qui depuis dorment dans les bibliothèques un sommeil définitif. Le rejet de la musique atonale est physique, physiologique, donc définitif. Je te signale en plus que dans les années 60 et 70 on en jouait beaucoup plus qu’aujourd’hui, le public mélomane de l’époque étant bien plus snob que l’actuel. À l’époque, on croyait à la Révolution dans tous les domaines, au changement radicale du monde et de l’art. Aujourd’hui l’idéologie esthétique, arbitraire et délirante, qui accompagnait la musique atonale ayant disparu complétement de la circulation, les mélomanes jugent les oeuvres selon ce qu’elles sont. Et ne sont pas disposés à payer pour être torturés. C’est aussi simple que ça. Les gens payent pour entendre du beau. À Paris c’est dur de trouver des places pour écouter « La Mer » de Debussy ou « Daphnis et Chloé » de Ravel, par exemple, il faut être attentif au jour de la mise en vente des places, parce qu’elles partent très vite – chose qui n’arrivera jamais avec Boulez ou Berio, par exemple (c’est même le contraire qui arrive: quelques jours avant un concert avec une oeuvre atonale au programme on reçoit des mails qui offrent deux places pour le prix d’une ou des rabais de 60 % sur toutes les places).
Et moi je connais cela depuis plus de 35 ans. Je peux te dire même que les programmes des concerts sont de plus en plus conservateurs. Trop à mon goût. On joue trop de Beethoven et de Brahms et pas assez de Sibelius ou Chostakovitch, par exemple. Je trouve que le Marché fait trop la loi dans les salles de concert (mais je comprends aussi qu’elles ne peuvent pas se permettre le luxe d’être à moitié vides). La loi de l’offre et la demande est trop respectée. C’est dire si la « musique » dodécaphonique ou atonale sont mal barrées…
Chaloux, vous n’avez pas répondu. Je proposais deux films, Barry Lindon ou Love de Ken Russell. Il est vrai que dans le premier le héros perd une jambe ( pistolet) alors que dans Love tous meurent à la fin mais sans se battre et bien que la scène de la lutte ( á mains nues)mérite d’être visionnée.
Tu es complètement stupide, en plus de totalement inculte: l’histoire de la..
Dommage que vous ne puissiez dialoguer sans toujours étiqueter et rabaisser . Je suis inculte mille fois plus que l’est selon vous Hamlet mais j’aime assez Gorecki, et vous?
Pablo, lis ça stp,
hamlet dit:
J’ai des livres sur la musique atonale. Je les collectionne même. Chaque fois que j’en trouve aux Puces des livres des années 50-60 sur ce thème (ou sur celui de l’art abstrait) je les achète. Ils m’amusent beaucoup. L’optimisme qu’ils affichent sur l’avenir grandiose de ce genre d’activité me fait beaucoup rire, 60-70 ans après (encore plus que ceux qui prédisent l’avenir radieux du communisme).
D’une manière générale j’adore les livres qui montrent la connerie humaine dans toute sa splendeur, si clairement à l’oeuvre dans toutes les idéologies, qu’elles soient politiques, esthétiques, philosophiques, économiques ou religieuses.
Je trouve complètement con de s’exprimer comme vous choisissez de le faire alors que vous disposez des moyens à faire passer vos idées, vos références . Comment voudriez vous que les hommes vivent en paix si cela ne passe pas d’abord par le langage.
Pierre Boulez – Répons (1981-1985)
https://www.youtube.com/watch?v=9aa8ogiwEV4
Je demande aux mélomanes de la salle d’écouter cela attentivement, sans rien faire d’autre, et de me dire combien de temps ils ont tenu…
« Pablo : l’histoire de la musique se joue dans les salles de concert, mon pote. Et uniquement dans les salles de concert »
bien sûr que non !
vous avez déjà entendu parler des écoles ? ces lieux où les jeunes compositeurs apprennent à composer ?
une question : vous en connaissez des jeunes compositeurs qui suivent ces cours ?
vous en avez autour de vous ? vous en avez déjà rencontré ?
ce n’est pas le fait de m’insulter, m’appeler le Pétomane qui vous rendra plus intelligent PAblo.
vous pouvez bluffer les gens ici, faire impression, avoir votre petite cour, mais en vérité, le problème est que vous n’y connaissez rien.
une autre chose que n’arrivez pas à faire c’est contextualiser les choses.
par exemple quand vous dites Boltanski c’est nul quand on vous dit que c’est l’artiste le plus apprécié dans le monde.
en vérité le fait de dire c’est nul ne s’adresse pas à Boltanski mais au monde qui a fait de lui l’artiste le plus apprécié.
les artistes ne doivent leur succès qu’à une c chose : le contexte et l’environnement dans lequel il se trouve.
moi je n’aime pas la musique romantique, je n’aime pas le romantisme, tout le 19è siècle : les écrivains, les poètes etc…
je trouve que c’est l’époque où l’homme occidental est parvenu au plus haut niveau d’idiotie.
et si ce 19è a débouché sur les 2 guerres de 14 et 39, a produit les systèmes totalitaires les plus débiles c’est tout sauf un hasard.
et vous Pablo c’est pareil pour l’époque actuelle, vous n’aimez pas notre époque et vous l’exprimez à travers le dégoût de tout qui se fait aujourd’hui.
chaque époque artistique appartient à son époque, son contexte et son environnement.
c’est la première chose qu’il faut vous faire entrer dans le ciboulot, reconnaissez que vous êtes un anti moderne et après on pourra discuter.
cela ne passe pas d’abord par le langage.
langage est un terme très vague;on peut dire que la musique est un langage
Musique et langage
Monique Philonenko
Dans Revue de métaphysique et de morale
https://www.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2007-2-page-205.htm
bonne journée
@clopine
le nouveau chapitre de JIM n’apparaît pas sur le site indiqué
Quant à vos pastiches il ne tient qu’à vous de les faire connaitre en les diffusant largement (le Monde le Figaro France culture l’Obs)et c’est bien le diable s’ils n’intéressent pas un « influenceur »
D’autant qu’il correspondent à un projet original très diffèrent des pastiches ordinaires, où le fond est valeur négligeable par rapport à la forme qui est tout, et dont semble relever l’entreprise de Drillon .
En effet, bien que je n’aie pu acceder à ces pastiches – dont je n’ai lu que le début mais pour lesquels je ne suis pas arrivée à envoyer l’euro qui donne le droit de tout lire- ,j’ai été séduite par la virtuosité qu’ s’y manifeste dans l’appropriation d’un style (Proust Flaubert Celine ) et dans le genre cela semble reussi
Mais il me semble que cela correspond à un projet différent du votre avec vos longs récits en forme de nouvelles proustiennes, qui visent non seulement l’imitation d’un style mais l’écriture de vraies pages proustiennes dans lesquelles le narrateur, raconterait, confrontation de ses personnages au confinement, à sa manière habituelle ,en étirant, en fouillant ,en disséquant, en decortiquant ce qui arrive et ce qui est pensé avec , pour chacun, un texte fidele à toutes les facettes de leur personnalité et ,nourri de ce que leur passé a fait d’eux.
Votre ambition était plus exigeante que celle d’un pasticheur ordinaire : Vous avez voulu et su vous approprier non seulement un style proustien mais faire entrer dans des histoires de confinement une manière proustienne de voir le monde et les gens
« L’ennui du confinement nous aura distraits de nos routines. Quelle aventure ! »
Éric Chevillard.
J’avoue tout. J’ai tenu quatre minutes. Ensuite, j’ai pensé à l’incalculable nombre de choses que j’ai à faire aujourd’hui et j’ai éteint.
Cela dit, je peux comprendre qu’on apprécie cette musique, à condition qu’on ne vienne pas l’écouter chez moi.
quand Raoult dit que si le c19 a tué plus de monde dans les pays européens qu’en Asie c’est juste parce que nous continuons de penser comme au 19è, avec l’idée que pour une maladie nouvelle on doit inventer un médicament nouveau, quitte à commencer à soigner les malades la vieille de leur mort, désolé mais il n’a pas tort.
@DHH. Il faut descendre un peu et cliquer sur « commencer la lecture ».
Holala Et Al, n’avez vous donc que des liens lacacaniens?
les artistes ne doivent leur succès qu’à une c chose : le contexte et l’environnement dans lequel il se trouve.
******
par exemple quand vous dites Boltanski c’est nul quand on vous dit que c’est l’artiste le plus apprécié dans le monde. hamlet.
Non pas, Boltanski est le premier au classement artindex français, aux critères plus que douteux, hamlet!
Oui en partie, le contexte est changeant avec le temps, voir Bouguereau.
Oui, Lucian Freud (Pablo)à quelque chose de déjà académique et de rassurant dans sa peinture, même s’il s’agit d’un excellent peintre!
02 05 2020 à 13 h 23
( Désolé de n’avoir pu, pour cause d’obligations extérieures, répondre aux questions d’hier sur l’art et la beauté. Le débat devrait être bien circonstancié…)
La langue, et alii, merci de me permettre de préciser. De plus avec ces nouveaux appareils il n’existera bientôt plus de barrage inhérent à leur pluralité.
Boltanski, l’oncle de, fait de l’art conceptuel.
L’art conceptuel a déshonoré l’art abstrait.
Pablo, là où je suis injuste c’est que vous savez faire quand même une chose bien : chercher des vidéos sur youtube.
en plus vous avez compris que quand vous trouvez une vidéo il y a une liste sur la droite d’autres vidéos liées.
vous voyez, moi je ne vous insulte pas et je je ne suis pas négatif à votre égard, youtube c’est super, bravo, continuez !
PAt V : Boltanski est un exemple qui m’est v enu à l’esprit, mais même si on prend Koons c’est pareil.
Jeff Koons est incritiquable, son succès est incritiquable, le fait qu’on mette ses eouvres à Versailles où sur les Champs Elysée c’est incritiquable en soi.
le critiquer revient à seulement critiquer ce que nous sommes, rien de plus.
et c’est pareil pour tous les arts et toutes époques.
Koons avec ses tulipes c’est quand même pas le sacre du printemps. C’est l’hymne à l’argent, point barre. Après les soupes Campbell , c’est de la fausse monnaie à prix d’or.
Je comprends bien cela, un exemple venu à l’esprit, hamlet.
Excusez-moi, Koons est peut-être incriticable mais son « succès » est plus qu’explicable, on ne lit que cela dans la presse spécialisée et générale.
Lisez par exemple le tout récent livre d’Yves Michaud : Ceci n’est pas une tulipe chez Fayard mars 2020.
» Il s’agit surtout d’analyser ce dont il ( le monument Koons ) est révélateur, la manière dont l’opération s’est déroulée, ce qu’elle nous apprend sur la politique culturelle et l’art contemporains, sur les modes de décision et les intérêts en jeu. Enfin, sur les conceptions actuelle de la ville et, pour le dire sans fard, son enlaidissement systématique. »
B dit: (…) C’est l’hymne à l’argent (…)
cet hymne à l’argent c’est juste notre époque.
Koons n’y est absolument pour rien dans cet hymne à l’argent comme vous dites.
et heureusement qu’il existe pour nous offrir ce miroir de notre société.
Pat V : oui exactement ce que je viens de répondre à B.
rien de nouveau sous le soleil : c’était déjà la même chose à l’époque des Médicis.
« Pablo : l’histoire de la musique se joue dans les salles de concert, mon pote. Et uniquement dans les salles de concert »
bien sûr que non ! vous avez déjà entendu parler des écoles ? ces lieux où les jeunes compositeurs apprennent à composer ?
hamlet dit:
Raisonne un peu, Pétomane: à quoi ça sert que les jeunes musiciens et compositeurs apprennent et pratiquent la musique atonale dans les conservatoires si après ils ne peuvent pas la jouer dans le cadre de leur métier?
On sent bien que sur ces thèmes tu n’as pas réfléchi pas plus de 5 minutes dans ta vie (comme sur tant d’autres thèmes dont tu parles ici, d’ailleurs).
« les artistes ne doivent leur succès qu’à une c chose : le contexte et l’environnement dans lequel il se trouve. »
hamlet dit:
Là tu délires carrément. Bach ne doit pas, donc, son succès mondiale, qui dure au moins depuis 2 siècles, à ses oeuvres?
Tu m’inquiètes, Pétomane. Ta santé intellectuelle est en train de décliner à une vitesse folle. Et je suis sérieux.
« moi je n’aime pas la musique romantique, je n’aime pas le romantisme, tout le 19è siècle : les écrivains, les poètes etc… je trouve que c’est l’époque où l’homme occidental est parvenu au plus haut niveau d’idiotie. »
Tu avoueras que j’ai, quand même, du mérite de perdre mon temps (heureusement que ça m’amuse) à discuter avec un analphabète comme toi, capable d’écrire une telle énormité.
Tes raisonnements sont vraiment lamentables: « vous Pablo c’est pareil pour l’époque actuelle, vous n’aimez pas notre époque et vous l’exprimez à travers le dégoût de tout qui se fait aujourd’hui »
Tu te trompes complétement. Je suis très content de vivre aujourd’hui, entre autres choses parce que je sais (pour l’avoir lu – je prépare même un livre sur ce thème, pour tout te dire) que ce je peux reprocher à notre époque ça a existé et ça a été dénoncé dans toutes les époques. Et au moins dans la nôtre la culture est accessible, toute la littérature et toute la musique sont accessibles. Tu te rends compte de ce privilège extraordinaire?
Tu ne vas pas le croire, mais je te le dis quand même : moi, À CHAQUE FOIS que je pousse les boutons des appareils qui me permettent d’écouter de la musique, je remercie les Dieux de vivre à mon époque. Comme À CHAQUE FOIS que je suis dans une salle de concert et la musique commence à sonner. Et À CHAQUE FOIS que je rentre dans le Louvre je me sens un privilégié. Comme À CHAQUE FOIS que je rentre dans une grande librairie. Tu te rends compte qu’il y a eu plein d’époques où cela n’était pas possible?
Eh oui, mon pote, TOUS LES JOURS je me sens un privilégié de vivre à notre époque, de vivre dans une ville pleine de libraires, musées, bibliothèques gratuites, et aussi d’hôpitaux, avec des transports modernes, avec des gares et aéroports qui permettent de voyager partout. Comme je me sens TOUS LES JOURS un privilégié de vivre dans un appartement plein de livres et de musique, d’avoir un ordinateur et une imprimante qui me permet de travailler facilement, ou des téléphones, ou un accès à ce gigantesque réservoir de culture qu’est internet.
Tu peux, donc, imaginer ce que je pense de tes théories débiles sur mon rejet de l’art abstrait et la musique atonale (qui est un rejet philosophique, « métaphysique » même, que visiblement tu ne pourras jamais comprendre).
le problème de Michaud est qu’il semble le déplorer, il n’y a rien à déplorer si nous sommes ce que nous sommes.
la seule chose qu’on peut éventuellement faire c’est le changer, mais ce n’est pas avec des déplorations qu’on change le monde.
« Pablo : Raisonne un peu, Pétomane: à quoi ça sert que les jeunes musiciens et compositeurs apprennent et pratiquent la musique atonale dans les conservatoires si après ils ne peuvent pas la jouer dans le cadre de leur métier? »
Pablo, vous savez quoi ? renseignez-vous, allez rencontrer des professeurs qui enseignent la composition, regardez les programmes d’enseignement, ce qui est demandé aux concours et après nous discuterons.
si vous n’êtes pas au courant de ces choses on parle dans le vide.
Pablo
Oui, vous avez attaqué Henze. J’avais déjà nommé Britten sans que vous réagissiez dans mon précédent message. Ce n’était qu’une reprise des memes musiciens. Encore que des pages comme The Curlew River, écoutées en aveugle, pourraient fort bien exciter votre ire…
Et Duteurtre n’a jamais été un anti_avantgardiste tous azimuths. Un anti Boulezien, oui. Nuance.
Bien à vous.
MC
Pablo et d’une façon générale il faut procéder comme ça : déjà regarder ce qui existe dans la réalité, dans la pratique, s’en tenir à cette réalité et éviter de prendre ses désirs pour des réalités qui n’existe pas.
>D.
Je t’ai trouvé dans « Emmène-moi au bout du monde de Blaise Cendrars.
D’abord je mange.
Poulet. Patates au four.
Haricots verts.
Bises
c’était déjà la même chose à l’époque des Médicis.
Pas tout à fait Hamlet, il n’y avait pas cet frénésie outrancière de tritisation( le mot est de Jean Clair )des ouvres d’art mais une très forte valeur symbolique ajoutée au pouvoir réel.
Aujourd’hui on cache et stocke dans des containers inter frontières les œuvres, alors qu’on les montrait du temps des Médicis. Aujourd’hui, on ne les regarde même plus et les œuvres ( vidéos) sont faites en conséquence pour cela. Ne pas être vues mais quasiment anonymement être « congelées » pour le futur spéculatif.
Il existe un artiste « contemporain » dont je ne me souviens plus du nom, qui vend ses œuvres sous condition et engagement notariés de n’être pas montrées!
Non pas, Hamlet,si vous avez lu son livre, Michaud analyse et ne déplore pas!
Koons n’y est absolument pour rien dans cet hymne à l’argent comme vous dites.
Peut être, en tant qu’ex trader on peut conclure qu’il a su faire payer cher son audace industrio- créative et profiter de l’esprit qui continue d’animer notre temps, ce qui pourrait apparenter à du talent.
J’avoue tout. J’ai tenu quatre minutes. Ensuite, j’ai pensé à l’incalculable nombre de choses que j’ai à faire aujourd’hui et j’ai éteint.
Cela dit, je peux comprendre qu’on apprécie cette musique, à condition qu’on ne vienne pas l’écouter chez moi.
Chaloux dit:
Moi un soir, j’écoutais France-Musique et ils ont mis un concert en hommage à Boulez, avec « Repons » au programme. Quand ça a commencé, ma télécommande ne marchant pas bien pour changer de radio, j’ai eu la flemme de me léver pour arrêter la radio et mettre un disque (mon bureau étant « loin » de l’appareil – à 4-5 mètres). Je me suis dit que c’était une bonne occasion d’écouter en entier ce « chef-doeuvre » (selon le présentateur du concert) que Boulez a mis 4 ou 5 ans à composer (eh oui !). Tout en lisant ou écrivant (je ne me rappelle plus) j’écoutais d’une oreille distraite, ou plutôt je subissais cette série interminable de bruits incohérents. Au bout de 20 min j’ai commencé à me sentir mal physiquement, à avoir comme une saturation mentale douloureuse (la musique était assez forte) et à ressentir une telle exaspération intellectuelle devant une telle absurdité, que je me suis levé d’un coup pour arrêter la torture et mettre « Le clavier bien tempéré » pour me calmer.
s’apparenter. Du talent comme il est conçu aujourd’hui. Il y en a même qui n’ont à vendre que leur bêtise, au moins avec Koons on a du matériel.
des ouvres d’art 😉
Lapsus qui indique bien le pouvoir de certains artistes de permettre ou de ne pas permettre la disposition publique ou privée de leurs travaux!
je signale que M.Philonenko n’est pas connue comme « lacanienne » -ainsi qu’il est reproché à son article envoyé;
elle se recommande pourDouze entretiens entre M. Sogny, compositeur, pianiste et concertiste, et M. Philonenko, son ancienne élève abordent de nombreux thèmes autour de la musique : la critique musicale, l’interprétation, l’esthétique, les compositeurs célèbres, etc. ©Electre 2020
Boulez et les maths
@ Petit Rappel
Je ne lis pas tous les messages ici. D’où les malentendus.
Musique expérimentale, Pierre Henry, messe pour le temps présent, 1967.
Pat V dit: « les artistes ne doivent leur succès qu’à une c chose : le contexte et l’environnement dans lequel il se trouve… »
et d’autres : Pablo, hamlet, JJJ, Chaloux, M.Court… et d’autres échangent bien des pensées contradictoires sur l’art, la musique, l’écriture.
Lisant ces échanges, je songe à une courte nouvelle de Franz Kafka son dernier écrit, alors qu’il est rongé par la tuberculose. Printemps 1924. Sanatorium de Kierling.
Exil… comme celui que provoquent l’art et l’écriture.
Il écrit alors Joséphine, la cantatrice ou le peuple des souris ( publié chez Payot). Un récit limpide et énigmatique traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, présenté dans une belle préface par Sarah Chiche.
En apparence, une histoire anodine de souris, déchirante dans ses dernières lignes…
Le thème ? Le rôle de l’artiste… l’effet d’une musique, d’un texte, sur le public… Qu’est-ce que l’œuvre artistique quand bien même elle aurait une haute valeur marchande ou serait inféodée, muséifiée ?
N’est-elle pas anticonformiste, subversive, parfois hermétique ?
Satire amère ciblant la mentalité de son époque.
La souris « Joséphine » chante ou plutôt siffle, peut-être banalement mais elle se croit extraordinaire.
Sarah Chiche, écrivain et psychanalyste fait retour, dans cette subtile préface, à Kafka à travers son destin, interrogeant les menaces qui pèsent sur l’artiste ou l’écrivain, « la boue de la complaisance ou les doutes de l’auto-observation ».
Joséphine semble étrangère pour son peuple, ce « nous » impersonnel du peuple des souris, car elle détient un don que les autres n’ont pas. Elles est apte à créer.
Sarah Chiche cite les destinées tragiques de Maria Callas « touchant le ciel du doigt quand elle chante la scène finale de Norma à l’Opéra de Paris en 1965 ou encore de « Billie Holiday en 1939, découpant les mots de la chanson « Strange Fruit avec une nonchalance ténébreuse et ironique ». Ou encore de « la « Marguerite » du film de Xavier Giannoli inspirée du personnage de Florence Jenkins, qui remplit le Carnegie Hall tout en chantant comme une casserole » et qui meurt des moqueries publiées dans le New York Post : « Elle peut tout chanter, sauf les notes. »
Le chant de Joséphine serait-il au final « cette banalité qui fait oublier le désastre du monde » ?
Cette nouvelle, écrite comme une allégorie, est une démolition en règle de ce qui fait la gloire de l’artiste ou de l’écrivain.
N’existeraient-ils donc que par l’attente de l’admiration que le public veut bien leur accorder ?
L’art tout entier est-il une imposture ?
La vie banale est-elle plus authentique ?
Et spécialement pour Jazzi, en écho à une de ses confidences, ici, cet extrait du Journal de Kafka cité dans cette belle préface :
« Concert Brahms à la Société chorale. Mon faible rapport à la musique tient au fait que je ne peux la ressentir de façon continue, elle ne produit un effet en moi que de temps en temps et comme il est rare qu’il soit musical. La musique écoutée élève naturellement un mur tout autour de moi, et la seule influence musicale que je subis durablement est la suivante : ainsi enfermé, je ne suis pas le même qu’en liberté.
Un tel respect du public pour la musique n’existe pas pour la littérature. »
(F.Kafka, Journal, 14 décembre 1911.)
Le fil des commentaires est passionnant, ces temps-ci sur la RDL.
@ Pat V
Il faut se demander pourquoi le capitalisme spécule autant avec « l’art contemporain ». La réponse est simple: parce que l’art abstrait a permis que tout puisse être de l’art, même la merde. Quand la digue théorique a cédé, tout à été possible. Qui avale l’escroquerie intellectuelle de l’art abstrait, ne doit pas s’étonner que l’art contemporain soit devenu une denrée sur laquelle les financiers spéculent. C’est la conséquence directe. Les spéculateurs ne font que pousser jusqu’au bout la connerie esthétique de notre époque, profiter de la crédulité puérile et du snobisme incurable de nos élites intellectuelles.
Et ils ont raison de le faire. Parce que cela permet que tout le monde voit la vraie origine de l’art abstrait: non pas les progrès de l’esthétique, mais le fait que cela permet d’élargir à l’infini le marché de l’art et de gagner, donc, beaucoup plus d’argent. C’est uniquement pour cela que l’escroquerie intellectuelle de l’art abstrait continue.
De la même façon que la musique atonale continue d’exister uniquement parce qu’elle est subventionné par nos impôts.
Vraiment passionnant dit la foldingo. Elle n’y est pour rien, qu’elle se rassure.
on s’aime pas, c’est ça qu’il faut que tu répondes au fâcheux qui dit: il me déteste.
Tu vois amlette, faut faire court pour répondre aux fâcheux.
Lol( ita)
Depuis sa mort, son histoire ne cesse d’inspirer. Le génial créateur de Tintin a d’ailleurs calqué le personnage de la Castafiore sur son modèle, selon le journaliste musical Bruno Costemalle. Mais c’est surtout aux États-Unis que Florence Foster Jenkins a été imitée.
C’est bien sûr dans le film Citizen Kane de Welles que le personnage de Susan Alexander Kane offre bien des similitudes avec la cantatrice malaimée. Aux États-Unis, les actrices interprétant une pseudo-chanteuse à la carrière ratée se succèdent aussi sur les planches: notamment à Broadway en 2005 avec le spectacle Souvenir, qui retrace la vie de la riche chanteuse.
Et les hommages moqueurs continuent: le film Florence Foster Jenkins de Stephen Frears est prévu pour 2016. Meryl Streep y jouera le rôle principal, aux côtés de Hugh Grant dans celui de son mari.
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la cantatrice:avouez P.Assouline que c’est elle votre inspiratrice:
https://www.lefigaro.fr/cinema/2015/09/17/03002-20150917ARTFIG00021–marguerite-qui-se-cache-derriere-la-castafiore-de-giannoli.php
Pablo : « de la même façon que la musique atonale continue d’exister uniquement parce qu’elle est
subventionné par nos impôts. »
complètement débile.
la musique atonale existe parce qu’elle existe.
elle fait partie de ces différents matériaux que les jeunes compositeurs apprennent au même titre que toutes les formes d’expressions musicales.
Pablo, et après dans les oeuvres de ces jeunes compositeurs vous trouverez un mélange de tous ces éléments créés au cours de l’histoire : une phrase de ceci, une phrase de cela etc…
voilà comment ça marche !
sérieux c’est quoi tous ces aprioris idéologiques sur ce qu’il faut faire et ne pas faire.
« Pat V : Michaud analyse et ne déplore pas! »
ah bon ? c’est plutôt une bonne nouvelle.
Il faut l’avouer, 99.9% de l’art contemporain à grosse côte, genre ce qui s’exhibe du côté de la rue des Beaux-Arts n’est qu’une monnaie privée entre super-riches. La fonction artistique y est négligeable.
« Au bout de 20 min j’ai commencé à me sentir mal physiquement, à avoir comme une saturation mentale douloureuse (la musique était assez forte) et à ressentir une telle exaspération intellectuelle devant une telle absurdité, que je me suis levé d’un coup pour arrêter la torture et mettre « Le clavier bien tempéré » pour me calmer. »
c’est bien, il reste pas mal d’oeuvres qu’on peut écouter sur son canapé en lisant son journal.
pourquoi ? simplement parce qu’elles sont plus intelligibles.
la question à se poser porte uniquement sur le rapport de la musique aujourd’hui avec cette intelligibilité.
Mann a posé la question entre deux guerres : la réponse à l’époque est totalement différente de celle quo’n peut faire aujourd’hui.
@Pat V : vous parlez d’académisme, ce mot ne veut pas dire grand chose : ce qui l’est une jour ne l’est plus le lendemain.
je préfère le mot « intelligibilité, parce qu’il présente l’avantage de moins fluctuer au fil des époques.
« La fonction artistique y est négligeable. »
oui mais la fonction éthique, sociale et politique est loin d’être négligeable : c’est bien aussi ce que l’on attend de l’art, de na pas être seulement un truc beau ou moche selon les gouts.
Hamlet, vous parlez comme un livre, mais qu’avez-vous sur vos murs et lisez-vous la clef de sol?
Éventuellement, quelques premiers pas :
Wilhelm Worringer, Abstraktion und Einfühlung: ein Beitrag zur Stilpsychologie, 1907
Trad. fr. Abstraction et empathie — préface de Dora Vallier — 1978.
christiane dit: à
Pat V dit: « les artistes ne doivent leur succès qu’à une c chose : le contexte et l’environnement dans lequel il se trouve… »
Je ne dis pas du tout cette phrase, je cite Hamlet!
et alii dit: « […] Mais c’est surtout aux États-Unis que Florence Foster Jenkins a été imitée.
C’est bien sûr dans le film Citizen Kane de Welles que le personnage de Susan Alexander Kane offre bien des similitudes avec la cantatrice malaimée.[…] »
Oui, belle référence !
Une parodie de la gloire de l’artiste dans cette énième métaphore de la diva qui donne dans le ridicule et le pathétique.
Narcissisme et orgueil d’une femme névrosée qui utilise la scène pour se soigner, être admirée et qui trépigne de colère si l’extase du public n’est pas au rendez-vous.
Dans la série des bouffons parasites, c’est un personnage de premier plan, tellement bien évoqué dans la nouvelle de Kafka.
Pablo dit :
« Et ils ont raison de le faire. Parce que cela permet que tout le monde voit la vraie origine de l’art abstrait: non pas les progrès de l’esthétique, mais le fait que cela permet d’élargir à l’infini le marché de l’art et de gagner, donc, beaucoup plus d’argent. C’est uniquement pour cela que l’escroquerie intellectuelle de l’art abstrait continue. »
Ok avec cela mais il faut l’étendre à toutes les formes d’art! Comme Cartier à créé les » Must » pour élargir son potentiel de clientèle à la classe moyenne, l’art, toutes les formes d’art on fait de même, jusqu’à la bande dessinée soutenue par un grand communicant qu’est M.E. Leclerc. Je lui ai suggéré de mettre des œuvres d’art dans les grands halls de ses magasins pour toucher toutes les populations, même les familles groseilles. Cela va se faire, les musées ne pourront être éternellement subventionnés par la manne publique. 😉
Pat V dit: « Je ne dis pas du tout cette phrase, je cite Hamlet! »
Ce n’était ni précisé ni induit dans votre commentaire. Le voici :
« Pat V dit: à
les artistes ne doivent leur succès qu’à une c chose : le contexte et l’environnement dans lequel il se trouve.
******
par exemple quand vous dites Boltanski c’est nul quand on vous dit que c’est l’artiste le plus apprécié dans le monde. hamlet.[…] »
hamlet dit: à
@Pat V : vous parlez d’académisme, ce mot ne veut pas dire grand chose : ce qui l’est une jour ne l’est plus le lendemain.
je préfère le mot « intelligibilité, parce qu’il présente l’avantage de moins fluctuer au fil des époques.
Non hamlet, un art devient académique lorsque son processus créatif devient un procédé.
Je vous sais assez cultivé pour ne pas avoir à développer.
Bàv.
Ce n’était ni précisé ni induit dans votre commentaire.
Et puis la suite, christiane, je réfute ces deux propositions, c’est assez clair pour moi. Si ce ne l’est pas pour vous, ce n’est pas grave.
#Dans la série des bouffons parasites, c’est un personnage de premier plan, tellement bien évoqué dans la nouvelle de Kafka.
La foldingo a des voix, lol.
N’avoir rien compris à cette nouvelle de Kafka, ce n’est même pas bête, cela relève du psychiatrique.
Il faut dire aussi que cette débauche de foutaises (je me souviens avoir vu dans une vitrine un chien en plastique pissant de l’encre noire), ainsi que nombre de théories, plus fumeuses les unes que les autres, servent à une certaine intelligentsia à prendre les autres pour des cons. On apprend quarante ans plus tard, que les étudiants sortant du cours de tel ou tel philosophe ou psychanalyste n’avaient strictement rien compris à ce qui avait été dit, qui d’ailleurs n’avait pas grand sens. Éternelle histoire du vaillant petit tailleur d’Andersen, qu’il faudrait pouvoir baîllonner le temps nécessaire.
« Pompidou des sous ! » Boulez semble le seul à avoir été entendu.
J’ai toujours préféré la musique de Pierre Henry, dont la maison est voisine de la mienne, à Pierre Boulez.
Plus authentique et plus modeste…
Camille Pépin, jeune compositrice française douée d’une trentaine d’années, faut écouter ses pièces sur YT elle va puiser dans tous les registres parce qu’elle les a appris.
ses professeurs allaient lui dire « non ma pauvre, l’atonalité et le sériel c’est des trucs pour les débiles on va faire l’impasse et pas te les apprendre ? »
c’est comme ça que vous voyez l’enseignement de la musique Pablo ?
J’ai toujours préféré la musique de Pierre Henry
Assister à Messe pour un temps présent de Béjart/Michel Henry au TNP en 1970, un vrai régal Jazzi! 😉
ses professeurs auraient dû lui dire « non ma pauvre, l’atonalité et le sériel on va faire l’impasse et pas te les apprendre parce que tu vois, Pablo il aime pas… »
Camille Pepin :
As-tu essayé d’écouter ce morceau de Boulez, Pablo75 ?
J’avoue qu’il se laisse entendre !
https://www.youtube.com/watch?v=yC7v4O9kLyU
Camille Pepin (le titre de la pièce doit être inspiré d’une phrase de Giono) :
Master class Boulez
http://www.conservatoiredeparis.fr/nc/voir-et-entendre/videos/article/master-class-pierre-boulez-1ere-partie/?tx_ttnews%5Bnpage%5D=35
Camille Pepin, future Henry, Dutilleux… née en 1990 ! la jeunesse, l’avenir de la musique quoi :
Que Boulez ait composé Repons n’est pas un gros problème. Il est évident qu’une telle oeuvre renferme de façon immanente sa disparition pour l’éternité et s’il s’en trouvait pour l’apprécier, à mon sens cela ne relèverait que de la psychiatrie ou du mensonge.
Mais il serait révoltant d’apprendre qu’une telle musique a fait l’objet de subvention.
Il n’en est rien heureusement.
« Pat V dit: Non hamlet, un art devient académique lorsque son processus créatif devient un procédé.
Je vous sais assez cultivé pour ne pas avoir à développer. »
d’accord mais ce n’est pas de cela dont parle Pablo, parce que Boulez c’est hyper académique.
il s’agit plus d’intelligibilité : Pablo n’aime pas la musique qu’il ne comprend pas.
pareil pour les tableaux, tout ce qui échappe à son intelligibilité.
BàV.
J’aime beaucoup Camille Pépin, hamlet, c’est bref ! Et net. J’imagine le film tout autour…
Barozze, tu es vraiment un cloporte, un vrai cloportuniste… Quelle vie de misère.
mais si j’y vois bien notre bibliothécaire de la photo(voir image derrière lui),écoute
0:15 / 21:14
Olivier Messiaen: Réveil des Oiseaux (1953)
https://www.youtube.com/watch?v=sgNeH9_8l0w
« Pablo n’aime pas la musique qu’il ne comprend pas.pareil pour les tableaux »
C’est le cas aussi de Drillon qui se demande comment apprécier L’origine du monde de Courbet à l’heure de l’épilation intégrale, hamlet !
@Camille Pepin, future Henry, Dutilleux…
Bof, jeune is beautiful, pas forcement ;j’aime autant le très très bon, ni brute, ni truand.
Tu vis de la musique, Chaloux ? J’ai pas bien compris quel était ton métier…
test retour
next ?
« Jazzi dit: J’aime beaucoup Camille Pépin, hamlet, c’est bref »
Jazzi tu m’inquiètes, je sais vraiment pas s’il faut te féliciter.
« Sans pour autant mépriser la composition au service du 7e Art, Ennio Morricone a « toujours gardé la nostalgie de la musique classique » (L’Express, 18 mars 1999). Et le compositeur ne manque pas une occasion de citer ses références musicales : Monteverdi, Bach, Stravinsky, Berio, Boulez…
Il n’a d’ailleurs jamais mis de côté ce qu’il appelle la musique absolue (musica assoluta), composant plusieurs œuvres de concert, parmi lesquelles : un concerto n°1 pour orchestre en 1957, un concerto n°3 pour guitare et marimba en 1991, ou encore une Messe pour le pape François en 2015. »
Meme lien
Oui un très grand, un très bon, et je redoute le jour prochain, où ce contemporain nous quittera.
Du tonnerre. Les amateurs de Jean Sébastien Bach expliquent aux artistes plasticiens d’aujourd’hui ce qu’ils doivent faire ! De la peinture, et si possible comme Vélasquez ! Sinon ça plaira pas.
Marie Sasseur dit:
@Camille Pepin, future Henry, Dutilleux…
Bof »
vous voulez parier ? premiers prix en 2015, regardez sa progression en 5 ans avec les videos YT, en 2018 (28 ans !) premières commandes de l’étranger, si elle continue sur cette lancée dans 10 ans ce sera une très grande, et à ce niveau les places sont chères, on trouve peut-être mieux (au même âge) au niveau international mais en France c’est de loin la meilleure !
il n’existe pas la moitié d’un compositeur / musicien (sérieux) actuel pour qui Boulez n’est pas une référence, c’est impensable.
Pablo : « de la même façon que la musique atonale continue d’exister uniquement parce qu’elle est subventionné par nos impôts. »
complètement débile.
hamlet dit:
Pétomane, tu es un crétin comme on n’en fait plus… Tu te contredis dans le même message. Tu dis que les jeunes compositeurs apprennent la musique atonale dans les conservatoires. Et les conservatoire sont payés par qui, Grosse Andouille? Et l’IRCAM, qui coûte la peau de fesses pour un résultat totalement nul, est payé par qui depuis 50 ans? Et les festivals de musique contemporaine, ils sont subventionnés par qui? Et avec quel argent l’État paye les commandes qu’il fait à des compositeurs atonales?
Lis, comme moi je l’ai fait, « Cran d arret du beau temps. Journal 1991-1998 » du compositeur (nul) de musique contemporaine Gérard Pesson et tu verras de quoi ils vivent toute une série de types incapables comme lui d’écrire 2 minutes de musique écoutable.
« la musique atonale existe parce qu’elle existe. »
Très Grosse Perle de Pétomane.
Retour à « Joséphine, la cantatrice » de Kafka.
« ce néant quant à la voix, ce néant quant à la performance s’affirme et se fraye un chemin jusqu’à nous. qu’un véritable artiste du chant vienne à se trouver un jour parmi nous, nous ne le supporterions sûrement pas dans une telle époque, et nous rejetterions unanimement l’absurdité d’un tel récital ».
« Il y a tout de même des choses qu’elle ne voit pas, aveuglée qu’elle est par sa suffisance »
« Joséphine, et elle s’y tient cette fois-là dans sa grande posture, peut-être un certain temps, sans avoir un nombre suffisant d’auditeurs – ensuite en revanche elle est prise de rage, elle trépigne, elle pousse des jurons qui ne siéent pas à une demoiselle, il lui arrive même de mordre. Au lieu de tempérer un peu ses prétentions disproportionnées, on s’efforce de les satisfaire ; on envoie des messagers pour rameuter des auditeurs ; à elle on dissimule la procédure »
« Même s’il ne s’agissait que de notre banal couinement, il y a déjà là cette particularité que quelqu’un vient se camper solennellement pour ne rien faire que de l’ordinaire. »
Son pouvoir sur l’auditoire, comme celui de Florence Foster Jenkins, vient de la jouissance que ce peuple des souris a l’écouter parce qu’elle les distrait de leurs préoccupations quotidiennes.
Sa prestation donne dans le ridicule, son chant ne dépasse guère les limites du couinement. Parodie de la gloire donc.
Bouffonnerie, aimée de Kafka qui la sème un peu partout autour de ses héros. Et le public fait semblant d’aimer cet art médiocre.
Mais il semble que Sasseur est prête à analyser subtilement cette nouvelle et ce personnage et sans lien dans une controverse inoubliable ! J’ai hâte de la lire…
Je continue mon récit de la vie de Jim.
j’avance !
C’est là :
https://www.scribay.com/text/793730862/vies-de-jim/chapter/355419
PS : j’ai fait lire le premier et donc le début du second chapitre à quatre ou cinq amis qui ont tous participé de la vie de Jim. Ils m’assurent tous qu’il arrive exactement le contraire de ce que m’assure Chaloux. A savoir qu’ils voient Jim, dans mes mots, exactement comme ils le voyaient lui, quand il était encore parmi nous, je veux dire parmi nous consciemment. Donc, l’avis de Chaloux, finalement, surtout connaissant les affectueux sentiments qu’il me porte, eh bien on va dire que je m’en tape un peu, beaucoup, complètement.
Dans 15 ans je dis pas, amlette.
En attendant, écoute ça.
Pat V dit: « Et puis la suite, christiane, je réfute ces deux propositions, c’est assez clair pour moi. Si ce ne l’est pas pour vous, ce n’est pas grave. »
C’est tellement plus clair quand une citation est encadrée de guillemets, du nom de l’auteur et des références du texte dont elle est extraite.
Je remets votre commentaire en entier. Pouvez-vous m’expliquez où vous réfutez deux propositions ?
« Pat V dit: « les artistes ne doivent leur succès qu’à une c chose : le contexte et l’environnement dans lequel il se trouve.
******
par exemple quand vous dites Boltanski c’est nul quand on vous dit que c’est l’artiste le plus apprécié dans le monde. hamlet.
Non pas, Boltanski est le premier au classement artindex français, aux critères plus que douteux, hamlet!
Oui en partie, le contexte est changeant avec le temps, voir Bouguereau.
Oui, Lucian Freud (Pablo)à quelque chose de déjà académique et de rassurant dans sa peinture, même s’il s’agit d’un excellent peintre! »
Ce n’est pas très clair ! Qui a dit quoi et quelles sont clairement vos arguments ?
Il n’existe pas la moitié d’un compositeur / musicien (sérieux) actuel pour qui Boulez n’est pas une référence, c’est impensable.
hamlet dit:
L’ignorance du Pétomane est telle qu’on a plus le courage de lui répondre. Il n’est même pas au courant de toutes les polémiques suscités par Boulez depuis 50 ans au moins. Ni même de la dernière, celle de Karol Beffa et le Collège de France.
Le Pétomane est vraiment le Nul nº 1 du blog. L’âge dégradant son cerveau de façon affolante, en moins d’un an il est devenu le nouveau Blabla-Wirdenganger.
J’ai pas bien compris quel était ton métier…/i>
Moi, j’ai bien compris le tiens, immonde cloporte.
Hamlet, vous parlez comme un livre, mais qu’avez-vous sur vos murs et lisez-vous la clef de sol?
Chaloux dit:
Le Pétomane, alias Mr. Wikipedio, ne fait que plagier à droite et à gauche (quand il dit un truc intelligent on se rend compte tout de suite que c’était pas de lui – il ne connaît pas l’usage des guillemets, il ne sait pas à quoi ça sert, il ne les utilise jamais).
Et, bien sûr, il ne lit pas la musique. Mais il a un ami qui a failli s’y mettre un jour à apprendre la clef de sol.
Quand à la décoration chez lui, c’est facile à deviner: il a plein d’objets obtenus dans les baraques de l’équivalent de la Foire du Trône de Marseille.
Il ne s’agit pas que ceux qui ont connu l’ami reconnaissent « Jim », il s’agit que ceux qui ne le connaissent pas apprennent à le connaître. Gastéropodoclopine…
Du tonnerre. Les amateurs de Jean Sébastien Bach expliquent aux artistes plasticiens d’aujourd’hui ce qu’ils doivent faire ! De la peinture, et si possible comme Vélasquez ! Sinon ça plaira pas.
lmd dit:
On doit rire tout de suite ou on peut attendre pour pouvoir cumuler 2 ou 3 blagues du même acabit pour rire à toutes d’un coup?
Pablo75 dit: « la musique atonale existe parce qu’elle existe. »
Très Grosse Perle de Pétomane.
»
Pablo, c’est une perle pour vous, je l’imagine bien, mais elle existe, partout, là encore dans toutes les écoles, les cursus d’enseignement, elle existe chez tous les musiciens, tous les compositeurs ,dans toutes les musiques : classique, jazz, rock, elle existe chez Bartok, chez Varèse, chez Zappa, chez Ginastera et des dizaines d’autres compositeurs, elle exite partout autour de vous ! elle existe, elle est présente et incontournable dans notre monde.
mais tout pour vous qui traitez les autres avec mépris, de Pétomane, du haut de votre immense intelligence et suprématie de mâle dominant, j’imagine tout à fait que cela représente ce que vous appelez « une Perle ».
vous en êtes une sacrée, de Perle.
« j’ai bien compris le tiens »
C’est toute la différence entre nous, Chaloux…
Est-ce que Julien Sorel ou le baron de Charlus existent en littérature pour que « ceux qui les ont connus les reconnaissent »?
CLOPINE VOUS ÊTES GROTESQUE!!!!
Pablo, merci pour le lien, vous avez lu la conclusion :
« Oublions un instant les enjeux de pouvoir , propose précisément Christian Merlin dans Le Figaro . Ceux qui, comme Beffa et Ducros, stigmatisent un dogmatisme du « style contemporain » unique doivent aller bien peu au concert : il n’y a jamais eu autant de diversité de styles ! […] Sclérosée, la musique contemporaine ? Elle n’a jamais été aussi foisonnante ! , estime le critique. Il y a de la place aujourd’hui pour toutes les esthétiques, y compris celles qui rassurent un public plus épris de repères familiers que d’aventure. On a le droit de faire comme si Boulez, Berio, Stockhausen, Xenakis ou Ligeti n’avaient pas existé. On a aussi le droit de considérer cette attitude comme un recul, révélateur d’une époque bien frileuse. »
Non pas, Boltanski est le premier au classement artindex français, aux critères plus que douteux, hamlet!
Oui en partie, (etc.)
Voilà ce que je répond au deux phrases.
( Et je vous ai dit de laisser tomber, cela n’a guère d’importance…)
Pablo, vous lisez jusqu’au bous vos liens avant de les envoyer ?
Je viens d’écouter le début du « Vajrayana » de Camille PEPIN.
Un plagiat dingue du Sacre du printemps !!
Quoi de plus normal que Mister Wikipédio aime cela…
@ christiane, ma réponse.
( Et je n’y reviendrai pas.)
Pablo75 dit: Le Pétomane, alias Mr. Wikipedio, ne fait que plagier à droite et à gauche (quand il dit un truc intelligent on se rend compte tout de suite que c’était pas de lui – il ne connaît pas l’usage des guillemets, il ne sait pas à quoi ça sert, il ne les utilise jamais).
»
vous ne savez qu’insulter.
je le vois comme une incapacité à trouver des réponses.
prenez exemple sur des types comme Pat V. : il n’insulte personne, il se contente de donner les réponses aux questions qu’on lui pose.
sans essayer de délégitimer la personne en s’attaquant à elle.
mais j’imagine que tout le monde ici a bien compris votre façon de fonctionner Pablo.
Pablo, merci pour le lien, vous avez lu la conclusion :
hamlet dit
Je t’ai envoyé le lien pour t’informer de la polémique. Je m’en fous royalement de l’opinion de Christian Merlin sur elle. Je pourrais chercher dans mes archives l’historique de la polémique en question avec les liens qui mènent vers les textes divers (et très violents) qu’elle a suscités, mais ça ne vaut pas le coup.
Par contre j’ai lu le livre de conversations de Karol Beffa avec Cédric Vilani « Les coulisses de la création » où il se moque de Boulez et de la dictature qu’il a installé dans les milieux de la musique en France.
« Il ne s’agit pas que ceux qui ont connu l’ami reconnaissent « Jim », il s’agit que ceux qui ne le connaissent pas apprennent à le connaître. »
Là, il faut bien reconnaitre que Chaloux n’a pas tort, Clopine !
(Et ne crois pas que je dise cela par pur opportunisme…)
Je suis très partagé sur ton deuxième chapitre. Je t’y trouve trop distanciée et trop analytique (du mauvais plagiat de Proust), au détriment de la sensibilité du personnage qui, par contrecoup, est de plus en plus flou. J’ai l’impression que tu n’as pas trouvé le bon ton. Est-ce dû au fait que le sujet est encore trop sensible ?
Jazzi, c’est du work in progress. Je tiendrai compte de tes remarques, promis, et je te remercie de ta lecture.
Il est compliqué de résumer 65 ans d’une vie aussi riche que celle de Jim. Et je ne veux pas parler de moi, mais de lui…
La distance entre le témoignage d’une personne ayant connu Félicité et Un cœur simple.
Si je trouvais Clopine intelligente, je le dirais.
Tu es tellement con, Pétomane, que tu nous parles de Camille Pepin, laquelle en 2018, paraît avoir abandonné déjà le peu d’atonalité qu’elle avait employée dans son plagiat de Stravinski trois ans avant, pour se mettre à faire de la musique normale.
The Road Not Taken (2018)
https://www.youtube.com/watch?v=-mLCpwdsGik
Difficile à trouver l’influence de Boulez là-dedans (entre parenthèse, Boulez n’a eu de l’influence qu’en France; à l’étranger cela fait longtemps qu’on sait qu’il était plus un chef-d’orchestre et un homme de pouvoir qu’un compositeur).
Encore une qui a compris (après Arvo Part, Ph. Glass, John Adams et tant d’autres vrais compositeurs) que l’atonalité était une impasse à fuir.
Tu es tellement con, Pétomane, que tu nous parles de Camille Pepin, laquelle en 2018, paraît avoir abandonné déjà le peu d’atonalité qu’elle avait employée dans son plagiat de Stravinski trois ans avant, pour se mettre à faire de la musique normale.
The Road Not Taken (2018)
https://www.youtube.com/watch?v=-mLCpwdsGik
Difficile à trouver l’influence de Boulez là-dedans (entre parenthèse, Boulez n’a eu de l’influence qu’en France; à l’étranger cela fait longtemps qu’on sait qu’il était plus un chef-d’orchestre et un homme de pouvoir qu’un compositeur).
Encore une qui a compris (après Arvo Part, Ph. Glass, John Adams et tant d’autres vrais compositeurs) que l’atonalité était une impasse à fuir.
« Je n’écris pas la biographie de Jim. Je trace son portrait. Ainsi, comme on pose une photo sur un bureau, je pourrai le regarder de temps en temps. »
sans essayer de délégitimer la personne en s’attaquant à elle.
mais j’imagine que tout le monde ici a bien compris votre façon de fonctionner Pablo.
hamlet,
ce n’est pas propre à pablo;on me l’a fait en me traitant de tout;encore aujourd’hui en prétendant du lacanisme à un article qui n’en avait pas l’ombre; tout y est passé , dans le dénigrement: la cuisine comme le sexe! aujourd’hui, j’ai compris le style de la « boîte » :calomnie sur calomnie des hommes, des femmes;ils veulent se faire lire, et des compliments ; et traiter ceux et celles qu’ils n’ont pas assujetti-e-s comme des esclaves analphabètes et idiots; voilà ce que c’est les erdéliens, une clique sectaire ,esclavagiste, un tantinet xénophobe et peut-être dépravée; les femmes imitent les hommes qui imitent les femmes , qui imitent les grenouilles et les vaches ;
si vous voulez devenir comme eux, grand bien vous fasse!ils vous inviteront à leurs parties et vous serez converti à cancaner, déblatérer, délirer;
j’ai dit non merci à cette comédie et je persiste ; portez vous bien bonne fin de week-end;
En écoutant le Varamachin de Mme Camille Poupin, je pense à deux choses :
– au Brahma la guerre et Vichnou la paix de Pierre Dac.
– Aux embouteillages que je me tape tous les soirs depuis la porte de Versailles, pour rentrer du côté de Saint-Rémy où se trouve ma maison, près d’un lac.
Je viens de couper les klaxons…
Tu es vraiment, mais vraiment très con, Pétomane. Tu nous cites Camille Pepin comme une compositrice de musique atonale, disciple de Boulez, alors que c’est le contraire:
« Elle apprend notamment auprès des compositeurs Thierry Escaich, Guillaume Connesson et Marc-André Da_l_b_avie qui marquent son parcours musical. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_P%C3%A9pin
Escaich, que j’ai entendu souvent dans des concerts d’orgue les dimanches, est un compositeur très classique détesté par les bouleziens. Guillaume Connesson c’est un autre anti-boulezien notoire. Seul Da_l_b_avie, dont je n’ai jamais entendu le nom, paraît appartenir au sérail de l’atonalisme, mais j’ignore ce qu’il compose.
On voit bien que ta grande passion dans la vie c’est de te la péter en parlant de thèmes dont tu ignores tout.
Blabla-Widerganger bis…
(Toujours interdit le mot a_l_b_a ici, je vois).
Et Al, votre lien, je m’en fous, a un point astronomique! Et personne d’autre ne l’a ouvert.
Continuez votre cirque de langageries, sans moi.
Je vais allez decamerer ailleurs, j’ai eu moins 15 jours de retard !
Je dis merci à amlette, d’avoir ouvert des perspectives avec ce lien YT sur la miss Pepin; d’une chose ,l’autre, j’ai pu écouter ce concert, la tête à la renverse pour voir le soleil jouer dans jeunes feuilles de peuplier , agité par le vent. Et de cette féerie argentée il neigeait des akenes plumeux.
Je vais allez decamerer ailleurs, j’ai eu moins 15 jours de retard !
Et c’est toujours excellent.
Saint-Rémy les Chevreuses, Chaloux ?
Alors, Sasseur,
vous fuyez comme d’habitude ! J’attends que vous expliquiez votre jugement que je vous rappelle :
« N’avoir rien compris à cette nouvelle de Kafka, ce n’est même pas bête, cela relève du psychiatrique. »
Alors, Sasseur, dites-nous comment vous l’avez compris ce personnage. A moins bien sûr que vous n’ayez pas lu cette nouvelle de Kafka et que vous soyez incapable d’étayer votre jugement péremptoire par une réponse argumentée.
Pat V dit: à @ christiane, ma réponse.
( Et je n’y reviendrai pas.)
Si c’est ça votre réponse… Effectivement, restons-en là.
Clopine vous ne regardez pas vous avez des visions, ce n’est pas la même chose.
Une bande de moineaux bagarreurs se cache dans un marronnier, on peut apoeller l’ambiance sonore qu’ils produisent — expulsions, implosions, chutes sonores — « effets de voix » ?
Ma réponse était là mais il manquait la destinataire, vous, d’où ce rectificatif.
Où vous avez la comprenette difficile ou vous êtes de mauvaise foi…
Pat V dit: à
Non pas, Boltanski est le premier au classement artindex français, aux critères plus que douteux, hamlet!
Oui en partie, (etc.)
Voilà ce que je répond au deux phrases.
( Et je vous ai dit de laisser tomber, cela n’a guère d’importance…)
ET j’ajoute en note, « non pas » = négation
Oui en partie = demi négation.
😉
@christiane mon dernier commentaire! 😉
Pollini – Boulez :
je précise @christiane,
« non pas » = négation…réfutation
Oui en partie = demi négation… demi-réfutation
😉
Et ce n’est pas par hasard que cette déclaration des droits de l’homme est qualifiée d’universelle. René Cassin s’est battu pour qu’on mettre l’adjectif universel et non international. Une déclaration internationale aurait en effet pu envoyer aux États le signal d’une déclaration ne concernant pas leurs affaires intérieures puisque, selon les termes de l’art. 2§7 de la Charte des Nations unies, les Nations unies et la société internationale ne peuvent pas s’ingérer dans les affaires intérieures des États. Mais en qualifiant cette déclaration d’universelle, René Cassin avait en tête l’idée que l’individu puisse devenir sujet de droit international. Et l’affirmation de la dignité humaine permet de rendre les considérations de race, de sexe, de religion, etc. indifférentes quant au fait que l’on est un sujet de droit.
dans
Entretien avec Joël Andriantsimbazovina (3) : « La seule idéologie qui puisse réguler le monde »
Morton Feldman & Samuel Beckett, Neither :
Algorithmic Clustering of Music :
https://lit.gfax.ch/Algorithmic%20Clustering%20of%20Music.pdf
Pat V dit: « je précise @christiane,
« non pas » = négation…réfutation
Oui en partie = demi négation… demi-réfutation »
vous me faites rire ! c’est gagné.
Pier Paolo Calzolari :
https://blogfigures.blogspot.com/2019/02/pier-paolo-calzolari_26.html
Drillon appréciera, je suppose.
« L’origine du monde de Courbet à l’heure de l’épilation intégrale. », qu’il écrit.
À ce propos :
https://66.media.tumblr.com/8bdb99b6628fa42b676fc97b4fc29e36/tumblr_pktofw39O81qm0t33o1_1280.jpg
poussière, je suis peut-être prétentieuse, puisque si souvent on me le dit.
Ou peut-être pas ?
Je vise ce « pas », espère qu’il n’est pas mauvais, le franchit…
Et continue tout de même.
Dans le silence de l’éloge, dans l’aridité du dénigrement, certes.
Mais là. Tout de même.
dear Renato, c’est du l’art ou du cochonceté ?
@ renato
Clémentine Mélois, l’artiste qui a épilé « l’Origine du monde »
@ renato
Tu en penses quoi de Boulez? (Tu l’as connu?).
Clopine, sans la RDL vous n’êtes rien… Veillez à exister sans elle…
Pablo75 : Clémentine Mélois… Les marrons vont suivre.
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