Shakespeare, toujours aussi déconcertant
Déconcertant : c’est le mot. Celui qui revient le plus souvent pour évoquer les comédies de Shakespeare. Leur interprétation y semble ad infinitum. On dit de cet univers qu’on peut s’y perdre comme dans l’ordonnancement labyrinthique d’un jardin anglais. Leur structure est pleine d’énigmes. Dès qu’en surgit la part dissimulée le doute envahit le lecteur/spectateur (la, précision s’impose car on en connaît qui n’apprécient pas Shakespeare au théâtre mais s’en régalent lorsqu’ils en tournent les pages). On aura beau ranger ces comédies sous l’étiquette bien commode de « maniériste », avec tout ce que cela suppose d’énergie dans le scepticisme, il en faudrait davantage pour dissiper la perplexité, d’autant que c’est une auberge espagnole (enfin, anglaise…) de l’humanisme.
Déconcertant, le genre même, dans son indéfinition, de ce qu’on appelle là des comédies mais qui ont été classées par l’auteur même en tragi-comédies, comédies du renouveau, pièces à problème, voire romances, ce qui ne l’empêcha pas de bousculer les genres. Mais c’est bien sous le titre collectif de Comédies I (1 520 pages, 60 € jusqu’au 31 janvier 2014, Bibliothèque de la Pléiade) que Jean-Michel Déprats, maître d’œuvre depuis vingt-cinq ans des Œuvres complètes dans la même prestigieuse collection et Gisèle Venet ont choisi de regrouper La Comédie des erreurs, Les Deux gentilhommes de Vérone, Le Dressage de la rebelle, Peine d’amour perdue, le Songe d’une nuit d’été, Le Marchand de Venise. Et contrairement aux apparences, La Mégère apprivoisée n’a pas été oubliée puisque The Taming of the Shrew a été traduit pour la première fois par Le Dressage de la rebelle ; à lui seul, ce choix a déjà fait couler beaucoup d’encre, ce qui est assez dire qu’avec les shakespeariens, on a affaire à des fans aussi exclusifs que les amateurs d’opéra ; mais les éditeurs n’ont pas été jusqu’à rebaptiser The Comedy of Errors, La Comédie des méprises comme d’autres l’ont fait dans le passé au risque de perdre l’idée d’errance ; ils n’ont pas davantage rendu Twelfth Night à la douzième nuit après Noël et donc à l’Epiphanie, lui préférant La Nuit des rois. Le choix d’un titre français revêt une telle importance, quasi programmatique, que s’agissant de « La Mégère », Jean-Michel Déprats et Jean-Pierre Richard ont tenu à signer le paragraphe de la notice qui s’y rapportait. Il vaut d’être reproduit et médité car il reflète bien les débats intérieurs d’un traducteur, le réseau de connaissances convoqué, son travail tout en infinies nuances dans le rendu d’un mot, d’un seul, parfois :
« « Apprivoisée », qui exprime un résultat plus qu’un processus, est un terme trop faible pour décrire la torture physique et morale (privation de sommeil, de nourriture, humiliations …), dite taming (to tame vient du grec damao : « soumettre au joug »), dont le paradigme est la domestication des animaux ou, plus clairement désigné dans la pièce, le dressage des faucons. Le mot « mégère » évoque depuis le XVIIème siècle en français une femme méchante, acariâtre, généralement âgée et d’une apparence peu amène (sinon effrayante, comme l’est Mégère, celle des trois Erinyes qui incarne la Haine), ce qui ne correspond pas à la flamboyante et jeune Katherina de la pièce, « droite et mince » comme « la tige du noisetier », surtout montrée comme indépendante, insoumise, rétive au joug conjugal, rebelle. Shrew désigne d’abord en anglais (encore aujourd’hui) une « musaraigne ». Si le terme s’applique de nos jours, d’après l’Oxford English Dictionnary, à « une femme railleuse et querelleuse » (…), cette définition ne rend pas compte de l’usage qui en était fait à l’époque de Shakespeare. En effet, ce sont les diverses connotations attachées au Moyen Âge au petit animal sauvage qu’est la musaraigne qui ont donné lieu à un sens métaphorique –dans lequel, signalons-le, le mot s’employait aussi, originellement, pour un homme. Shrew est apparenté à Shrewd, « rusé », « malin » – voire « mauvais »-, mais aussi « fin », adroit », subtil ». Et comme le montre bien Katherina (et Petruchio) dans la pièce, le mot est également lié à l’habileté et à l’astuce du discours. Le français « rebelle » nous a paru rendre compte, mieux que ne le fait « mégère », de ces nuances et de la personnalité de Katherina. Et nous substituons au participe passé adjectivé « apprivoisée » un substantif, « dressage », qui correspond à l’état actuel de l’action. »
Voilà qui vaut bien de réviser un titre ancré en nous depuis des lustres. Plusieurs traducteurs ont collaboré à cette édition. Leur point commun ? Loin du didactisme d’un François-Victor Hugo et de la poétisation d’un Yves Bonnefoy, ils ont eu le souci de traduire ces comédies pour la scène. L’orthographe, la ponctuation et la graphie ont été modernisées mais, par respect pour la scansion, des archaïsmes (élisions des finales de participes passés, élisions de syllabes à l’intérieur d’un mot) ont été conservés. Comme s’il fallait tout sacrifier à l’euphonie, en quoi ils ont été bien inspirés car, c’est encore plus évident en anglais que dans toute autre langue, le théâtre de Shakespeare est musique.
Dans sa préface à l’érudition lumineuse, Gisèle Venet dit que la traduction d’une comédie relève d’un « périlleux exploit » tant l’essentiel se perd de la finesse de l’original. Cet essentiel, Voltaire en avait dressé l’inventaire : bons mots, à-propos, allusions, quiproquos, mises en abyme etc Avec Shakespeare, la difficulté est supérieure encore en ce qu’il truffe son texte de jeux verbaux latins, français, espagnols, italiens, usant d’une imagination lexicale… déconcertante. Autant de défis lancés aux traducteurs que ses « fantaisies irrésolues ».
En regard des canons français de la dramaturgie, rien n’est irrégulier comme ces comédies. Elles semblent s’être données le mot pour bousculer l’injonction d’Aristote à respecter la règle des trois unités (temps, lieu et surtout action). Le grand Bill a pris une telle liberté en composant ses comédies, n’hésitant pas à se renouveler au lieu de répéter un schéma rassurant, que beaucoup en ont été comme désemparés. On croit tenir son art poétique dans une pièce et voilà qu’une autre le dément. Le Songe d’une nuit d’été, sa pièce la plus goûtée par les Français (Hamlet est hors-concours), y malmène avec bonheur les Métamorphoses d’Ovide. Pendant ce temps, dans un coin du Globe Theater, son fantôme en rit encore. On l’entend jubiler, heureux de tout s’autoriser tel un fou assuré de maîtriser sa folie. Douter de tout sauf du doute, accéder à la réalité par le biais du rêve. Quelle leçon, non seulement pour les dramaturges mais pour tout écrivain !
Est-il besoin de préciser que les notes sont à elles seules un livre dans le livre. Je les ai d’ailleurs lues comme telles, dans la continuité, sans me rapporter au texte. La notice consacrée par Gisèle Venet au Marchand de Venise, à l’ambigu naturalisme de Shylock et à l’antijudaïsme controversé de la pièce, est à elle seule un essai remarquable tant il intègre tous les aspects de la question, des plus anciennes aux plus récentes mises en scène, en passant bien sûr par l’examen des sources, la réception etc Enfin, précision d’importance, il s’agit d’une édition bilingue, le texte original en regard du texte français. Ce qui augmente l’enchantement du lecteur et le dédommage de l’anglais d’aéroport qu’il doit subir dès qu’il voyage ou rencontre des étrangers, le globish ayant enterré le shakespearien tel qu’on ne le parlait plus depuis longtemps mais tel qu’on le joue encore.
(« Est-ce bien lui ? En fait, on n’en sait rien… » Photos D.R.)
851 Réponses pour Shakespeare, toujours aussi déconcertant
« Contre nous, de la tyrannie, l’étendard sanglant est levé. »
Voilà ! J’ai dit une énormité, un jour, et il se trouve toujours quelqu’un qui la reprend…
Evidemment, je pourrais en dire autant de monsieur u., dont la sournoiserie vient à bout de bien des patiences.
Si je m’adresse prioritairement à vous, Bloom, c’est parce que vous êtes encore bien conservé, votre cerveau fonctionne, vous pouvez vous raisonner. U., quant à lui, n’en a plus pour longtemps.
Pour qu’il n’y ait aucun malentendu, je rappelle que je ne suis l’auteur d’aucun des commentaires de Marcel.
L’addiction à la RDL, vous connaissez ?
Oui, Marcel, vous connaissez le moyen de décrocher ?
Voilà ! J’ai dit une énormité, un jour, et il se trouve toujours quelqu’un qui la reprend…
Et non des moindre : Debré, Malraux, Joséphine Backer… qui la confisque le 30 juin 1068 sous l’Arc de Triomphe, le monument le plus con de Paris selon Cohn Bendit à l’époque.
1968
Dommage que ce soit pas un chat, tu sauverais un Rembrandt.
Un Rembrant ! C’est quand même moins cher.
Un Rembrant ! C’est quand même moins cher.
D. dit: 10 décembre 2013 à 19 h 09 min
tss, tss, vous n’avez pas un DEA, vous D.
Faut saluer Bloom, pour cette étude approfondie !
The Earth.
I hear, I feel;
Thy lips are on me, and their touch runs down [3.3.85]
Even to the adamantine central gloom
Along these marble nerves; ’tis life, ’tis joy,
And through my withered, old, and icy frame
The warmth of an immortal youth shoots down
Circling. Henceforth the many children fair [3.3.90]
Folded in my sustaining arms; all plants,
And creeping forms, and insects rainbow-winged,
And birds, and beasts, and fish, and human shapes,
Which drew disease and pain from my wan bosom,
Draining the poison of despair, shall take [3.3.95]
And interchange sweet nutriment; to me
Shall they become like sister-antelopes
By one fair dam, snow-white and swift as wind,
Nursed among lilies near a brimming stream.
The dew-mists of my sunless sleep shall float [3.3.100]
Under the stars like balm: night-folded flowers
Shall suck unwithering hues in their repose:
And men and beasts in happy dreams shall gather
Strength for the coming day, and all its joy:
And death shall be the last embrace of her [3.3.105]
Who takes the life she gave, even as a mother
Folding her child, says, « Leave me not again. »
http://andromeda.rutgers.edu/~jlynch/Texts/prometheus.html#3.3
« Bloom, c’est parce que vous êtes encore bien conservé, votre cerveau fonctionne, vous pouvez vous raisonner. »
Le formol conserve agréablement, mais l’arrêt du cerveau dans ce cas est inévitable.
Bloom, est-ce qu’à votre avis Hélène Berr aurait lu Conrad, Heart of darkness ?
Bloom : Is dit duidelik? J’écrirais plutôt : » Is dat duidelijk » ? Is it clear for you ?
La BBC persiste et signe: cette fois-ci des lecteurs anglais ordinaires parlent de leurs bouquins français favoris…je constate que ces livres ont ceci en commun en ce qu’ils racontent des histoires que les lecteurs ont envie de lire jusqu’à la fin (enfin ceux que j’ai lus)… c’est peut-être rare de nos jours (le style est parfois plus important que la substance un peu comme la peinture : personne ne s’intéresse plus au figuratif et tout le monde fait du conceptuel) mais c’est finalement le but de tout écrivain qui respecte son art et ses lecteurs, de produire une œuvre que les gens ont envie d’acheter, de lire et d’en discuter avec leurs proches…comment ? j’enfonce des portes ouvertes ? euh, z’avez raison…
http://www.bbc.co.uk/news/magazine-25299446
D. Pour le programme TV de la RDL, faut zapper direct dans le temps à 22H20; je pense que plus tôt dans la soirée, les plus âgés d’entre nous, les plus passionnés aussi, malgré les efforts de Delahousse pour vendre son « portrait »- vont convulser, de revoir leur père de la patrie.
‘…Certes il a réussi à éviter à peu près une guerre civile à l’afrique du sud mais il a condamné à l’exil quasi toute l’élite blanche sud africaine…’
t’a toujours rien compris au film, JC-que-dalle…j’pensais que tu t’étais cassé a la Seigne-sur-Mer? L’élite dont tu parles, s ;est soudain découverte des racines hollandaises ou Anglishes et s’est établie en majorité a Londres, du cote d’Acton Town…je m’entends très bien avec les anglophones d’entre-deux…les afrikaans par contre, j’peux pas les encadrer…des ploucs racistes et matérialistes , avant, après et durant…des beaufs quoi…cu les aime…un copain sud-africain de race mixte (qui dans le temps était légèrement en dessus des noirs dans l’échelle ethnique de l’apartheid) me racontait que dans le métro londonien, il en entendaient des vertes et des pas mures…ces cons s’imaginent que personne d’autre, certainement pas un black sapé pour la City, ne comprendrait leurs charabia merdique…
Question ménagère : certains d’entre vous utilisent-ils un balai mécanique? Je me demande (on me demande) si c’est efficace.
LéoBloomPold dit: 10 décembre 2013 à 18 h 02 min
Bloom par ce message plein de contre-vérités éhontées, je vous tiens pour un sinistre crétin.
C’est définitif.
PS: j’ai le journal d’Hèlène Berr sous les yeux. Editions Tallandier.
Antoine, cranement dit: 10 décembre 2013 à 19 h 07 min
le malade de pq a pas eu sa piqure du soir
Cu les aime…comme tu les aimes aussi
Rouget de Lisle
mais non, mais non, vous avez aussi composé un hymne pour les Bourbons! A votre décharge, il y avait alors, cet heureux temps n’est plus, beaucoup de girouettes.On en faisait meme des dictionnaires…
Je sais qu’à la fin de votre longue vie,vous disiez « Cela va mal, on chante la Marseillaise! »
Avec le temps, et hors l’orchestration Berlioz qui la magnifie, je pense préférer le Chant du Départ.Méhul avait un souffle que vous n’aviez pas. Mais il y a aussi votre Relation du Siège de Quiberon, en l’équilibrant de celle du Comte de Vauban etd’un Général de la Convention dont le nom ne me revient pas.. Ce jour là, vous avez fait œuvre d’historien.
Curiorien,Verdusa
J’ignorais que je vous obsédais à ce point. Cela dit, mes lignes sur Shakespeare ont le mérite d’exister. Ou sont les votres? Ou tout autre apport culturel à ce blog? On demande à voir…
M.Court
Sur Rachi
il me souvient d’une émission d’Arte ou un témoignage d’époque parfaitement fiables attestait la présence de prêtres, de clercs catholiques,venus non pour une disputatio, mais pour écouter le Maitre. jugeaient-ils le judaisme si fossilisé, qu’ils venaient suivre un tel enseignement?!
bien à vous.
MCourt
« Ce qui ne s’exprime pas n’existe pas. »
à lire des hérésies pareilles en rentrant du taf.
Par exemple se pisser dessus c’est dire.
Et se taire totalement c’est dire aussi.
Nombre de gens expriment ce qu’ils ont à dire en se taisant.
Je vais lire.
Salut.
interdire la chasse à la baleine
appliquer aux chimpanzés l’habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum
Shakespeare ? Un antisémite Shylockophobe ! (Antoine)
Si c’est le cas, c’est parfaitement scandaleux de la part d’un auteur d’une certaine notoriété. Personnellement je trouve déplacées toutes les manifestations excessives d’hostilité aux Juifs : ils ont assez payé pendant la guerre. C’est ce que montre d’ailleurs ce soir, je crois, une émission sur Antenne 2.
http://www.carlkleiner.com/images/albums/Svensk-musik_Carl-Kleiner.jpg
Nombre de gens expriment ce qu’ils ont à dire en se taisant
« c’est l’interet d’un cul de rester meut » c’est ce que jean marron se tue a dire a cheuloux..mais non il préfère « exister »..
…
…bien entendu,…pour ceux qui peuvent se le permettre,…que se soit en psy,…ou en pratique,…
…penser,…vie sans soucis,…&,…moderne,…
…la nostalgie qui vous coûte » chère « ,…en divers domaines,…à préférer les choix pratiques,…
…ne mêlez pas vos affaires privées,…avec les disciplines économiques d’état et ses raisons,…
…vivez,…votre vie,…pas celle des autres et leurs connivences,…le roi c’est vous,…un point c’est tout,…ne pas se subordonner à un travail ingrat,…en plus,…etc,…
…Ollez!,…Bip,…Bip,…Flipper!,…
…& faites votre propre philosophie,…envoyez!,…Rikiky!,…etc,…
…
rose dit: 10 décembre 2013 à 21 h 42 min
interdire la chasse à la baleine
Rose tient à ses abattis.
bouguereau dit: 10 décembre 2013 à 22 h 14 min
La concierge est dans l’escalier.
par ailleurs rose, béré se fait géomètre seulement pour s’accrediter en maitre étalon..je sais pas..elle veut être chef d’escadrille..et voler !..ça tombe c’est une taupe gueune comme keupu
La concierge est dans l’escalier
hoo..embusqué fidèle porte demi ouverte 24/24..chapeau..t’existes mon poulet
…
…Bérénice,…à 22 h 05 , un » artiste » plombier-zingueur « ,…une page de garde à Proust,…reliure plein cuir,…un projet!,…
…en cour,…etc,…
Rose cette remarque pour affirmer que donner une visibilité à un événement, un mouvement une pensée, sort de l’ombre et du silence de l’insignifiance ce qui sans cela ne concernerait personne et ainsi les font advenir à l’aperception d’un plus grand nombre qui aura ainsi l’opportunité d’y réagir répondre de relayer et pourquoi pas donner forme à une action ou resteront indifférents.
http://www.laboiteverte.fr/wp-content/uploads/2012/04/livre-torture-01.jpg
@ Antoine, en direct du Mandela Circus dit:10 décembre 2013 à 18 h 23: Toute l’élite blanche chassée de ZA, par Mandela ? Vous écrivez vraiment n’importe quoi. Qui appelez vous l’élite ? Des racistes voulant une Afrique du Sud toujours sous le régime de l’apartheid ?
Mandela n’a chassé personne, son œuvre fut « la réconciliation ».
L’exemple du Zimbabwe, avec les blancs tous mis à la porte, les propriétés agricoles ruinées par de mauvaises gestions, tout cela n’a pas donné envie à Mandela et ses deux successeurs, de recommencer la même erreur en ZA. Vous voulez nous faire croire, que vous n’êtes pas JC. La même connerie vous habite.
Je me suis laissé dire que Le Marchand de Venise, une pièce d’un certain Shakespeare William, serait une oeuvre violemment antisémite. L’auteur y met en scène un Juif, un dénommé Shylock, sous un jour très antipathique. Dans une scène particulièrement atroce, on le voit même manger de la chair humaine. Jusqu’où iront nos auteurs dramatiques dans leur course à l’originalité ? Il paraît, d’ailleurs, que l’anthropologie, pardon, l’anthropophagie, revient très fort à la mode cette année à l’approche des fêtes. Quelle époque.
Mais ce n’est pas une raison. De la part d’un auteur dont on me dit qu’il jouit d’une certaine notoriété, ce n’est pas admissible. Que font les autorités de tutelle ?
Personnellement, je trouve déplacées toutes ces manifestations excessives d’hostilité à l’égard des Juifs : ils ont assez payé pendant la dernière guerre.
On me dit que ce Shakespeare William serait natif du Tennessee et que ceci expliquerait cela. Je ne suis pas convaincu. Ce n’est tout de même pas parce qu’on a tous en soi un peu de Tennessee qu’on a chu dans l’anthropométr phagie.
» si Dieu n’a pu faire mieux, c’est un triste ouvrier, et le machiniste de l’Opéra en sait plus que lui,…Dieu fonctionnaire! sans sinécure!,…etc,…
…
…Claude Tillier,…Mon Oncle Benjamin,…Paris,…éditions R.Simon,…
…
…Claude Tillier,…pamphlétaire du bon vieux temps,…huit jours de prison,…etc,…
…
…un film,…qui en demande en série,…
…
« Quel crétin ce mec »,
constate le chat regardant les pompiers du trottoir d’en face.
…Bérénice,…à,…22 h 34 ,…
…en manque d’idées faire les poubelles de la classe,…la crise aussi en culture des masses sur l’urbanisme concomitant,…etc,…
…Bio-recyclable,…le must avec des cafards,…etc,…
…
…
…le chat,…un ouvrier sans teint,…la glace embuée avec l’ordre des lèche-culs!,…etc,…
…le dormeur peut se réveiller,…etc,…
…encore queue,…sans se privé,…etc,…
…
..ta gueule angelo
Sans se priver de queue… .. .
Dit Le chat.
Dites donc, monsieur Sant’Angelo, je vous prierai d’être un peu plus courtois envers bérénice, espèce de sagouin !
John Brown, tu pourrais dire à ton pote giovanni qu’il nous les brise ?
Je pense que je plais de plus en plus à Thierry. Il ne l’avouera pas, mais il me trouve très séduisant à de nombreux points de vue. Humour ravageur, carrure athlétique, teint de peau cuivré, blondeur nordique.
D’après les courriels que je reçois, je plais de plus en plus à beaucoup de monde, d’ailleurs. Sauf à John Brown. Mais, comme il est d’une laideur repoussante, cela ne me chagrine pas.
Con, cul, mitan,
Ah queue où ?.
Sans même évoquer ma finesse, remarquée par u., ma culture, qui rivalise avec celle de Chaloux et mon intelligence mathématique qui inquiète énormément Marcel.
Le Boug t’est vraiment un gros beauf.
t’es. J’en perds mon bon françois.
…
…Pepito du pied à 23 h 08,…Sant’Angelo espèce de sagouin,…
…Bien vu,…Si si,…
…comme ma mère vient de mourir et déjà enterré,…elle s’appelait Sanguinè Rosa,…
…
…la nature sanguine en sa continuité donc,…comme disait mon père,…Merci!,…etc,…d’un sagouin en plus,…sans tutelle,…à mettre les bottes hors champs,…
…la plume ou l’épée,…les deux,… grenadier,…etc,…envoyez!,…
…
J’ai dit bien, mais je n’ai pas fini.
Pour en revenir à John Brown, disons que s’il parvenait à régler ce problème de boutons répugnants, on pourrait se laisser aller à jeter un regard sur lui.
Ta gueule, Angelo. On ne cesse de te le répéter ce soir.
Jacques Barozzi dit: 10 décembre 2013 à 14 h 45 min
(au passage, on me traite de pédé héxagonal pro apartheid, et personne ici pour s’en offusquer ?)
Nous nous en offusquerions si c’était faux, Jacques. Mais vous laissez entendre dans vos commentaires que vous êtes tout cela.
Ah bon ? Et dans quel commentaire ?
Bon, revenons au sujet. Vous aurez noté que Thierry n’a pas dit un mot sur Shakespeare.
A votre avis, pourquoi ?
…
…Merci!,…D,…de mes d(i)eux!,…etc,…
…
D., il faudrait que nous concluions un de ces jours parce que le temps passe et si ça continue ce sera la fin avant même qu’on se soit rendu compte qu’il n’y avait pas eu de début.
Jacques Barozzi dit: 10 décembre 2013 à 14 h 45 min
Jacques, avant ils étaient drôles et méchants. Mais reste plus que quelques pauvres types dans le genre du Boug payé pour faire la police de l’esprit alors qu’il n’en a pas l’ombre d’un soupçon.
Chaloux êtes-vous allé en Afrique du sud ?
…
…bonne soirée, j’ai encore autre chose à faire,…moi!,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…
…
Non, Bérénice. Mes voyages me portent plutôt vers l’Italie, la Grèce et l’Est. Vous verrez ça un de ces jours. J’ai beaucoup aimé l’Allemagne, le sud, où j’ai vécu pendant un an aux frais de l’état. Tout m’y convenait parfaitement, les villes, le climat etc… J’y ferais bien une petite randonnée dans les temps qui viennent. Cela dit, je ne suis pas un vrai voyageur, je serais plutôt un errant. J’aime me trouver au milieu de nulle part, sur une route prise au hasard ou par erreur (tout l’art du voyage consiste à se tromper de route, et peut-être aussi tout l’art de vivre,s’il existe, mais c’est une autre affaire) à 3000 km de chez moi. Je crois que c’est ma plus grande passion, loin devant les autres.
Chaloux vous mentez je ne vous crois pas.
J’ai oublié de vous dire. Pour faire bonne mesure à Morand et Chardonne, je suis en train lire « Aragon un nouveau cadavre » de Paul Morelle. C’est bien ce que je pensais, c’est le pire des trois.
Bonne fin de soirée.
Chaloux vous avez commis le 666ème commentaire n’avez vous donc peur de rien ?
Non, je ne connais pas l’Afrique du Sud. Jamais mis les pieds en Afrique. Mais j’ai un beau souvenir de Crête. La mer qui la longe au sud s’appelle Mer d’Afrique ou Mer de Libye. En longeant ce rivage, j’avais l’impression d’être au bout d’un monde. Après quoi tout autre chose, un tout autre homme, commençaient. Grande expérience. J’aimerais surtout aller au Liban et en Syrie.
Chaloux si vous multipliez 666 par 6, vous obtenez 3996 or 3 + 9 + 9 + 6 = 27 et 2+7 = 9.
Divisez à présent 666 par 9 et vous obtiendrez 74 que vous multipliez par 6 pour obtenir …444.
Or 666 – 444 = 222 et 9 – 6 = 3
Donc 3 x 222 = 666 (ou bien à l’envers 999)
Je serai vous je m’inquéterez.
1. à propos de titres, mégère apprivoisée,ou dressage de la rebelle pour Taming of the shrew ? pas très important, voyez le contre-sens monumental de « Dom Juan ou le Festin de pierre », qui marche toujours (bien sûr, l’uomo di sasso…)
2. à propos de traduction, en voici une de la Troisième scène du quatrième acte de Macbeth.
MACDUFF. Qui s’avance ici ?
MALCOLM. C’est un Écossais, et cependant je ne le connais pas.
MACDUFF. Cousin, soyez le bienvenu !
MALCOLM. Je le reconnais à présent. Grand Dieu, renverse les obstacles qui nous rendent étrangers les uns aux autres !
ROSSE. Puisse votre souhait s’accomplir !
MACDUFF. L’Écosse est-elle toujours aussi malheureuse ?
ROSSE. Hélas ! déplorable patrie !
elle est presque effrayée de connaître ses propres maux. Ne l’appelons plus notre mère, mais notre tombe. On n’y voit plus
sourire personne, hors l’enfant qui ignore ses malheurs.
Les soupirs, les gémissements, les cris frappent les airs,
et ne sont point remarqués. Le plus violent chagrin semble
un mal ordinaire ; quand la cloche de la mort sonne,
on demande à peine pour qui. [manque]
MACDUFF. Oh ! récit
trop véritable !
MALCOLM. Quel est le dernier malheur ?
ROSSE, à Macduff . [manque]… Votre château est surpris ; votre femme et vos enfants sont inhumainement massacrés…
MACDUFF. Mes enfants aussi ?
ROSSE. Femmes, enfants, serviteurs, tout
ce qu’on a trouvé.
MACDUFF. [manque]
Et ma femme aussi ?
ROSSE. Je vous l’ai dit.
MALCOLM. Prenez courage ;
la vengeance offre un remède à vos maux.
Courons, punissons le tyran.
MACDUFF. Il n’a point d’enfants !
Macbeth ACT IV SCENE III England. Before the King’s palace.
MACDUFF See, who comes here?
MALCOLM My countryman; but yet I know him not. 160
MACDUFF My ever-gentle cousin, welcome hither.
MALCOLM I know him now. Good God, betimes remove
The means that makes us strangers!
ROSS Sir, amen.
MACDUFF Stands Scotland where it did?
ROSS Alas, poor country!
Almost afraid to know itself. It cannot
Be call’d our mother, but our grave; where nothing,
But who knows nothing, is once seen to smile;
Where sighs and groans and shrieks that rend the air
Are made, not mark’d; where violent sorrow seems
A modern ecstasy; the dead man’s knell 170
Is there scarce ask’d for who; [ non traduit par FR. Ch.]
MACDUFF O, relation
Too nice, and yet too true!
MALCOLM What’s the newest grief?
ROSS Your castle is surprised; your wife and babes
Savagely slaughter’d: [ non traduit par FR. Ch >210 ]
MACDUFF My children too?
ROSS Wife, children, servants, all
That could be found.
MACDUFF And I must be from thence!
My wife kill’d too?
ROSS I have said.
MALCOLM Be comforted:
Let’s make us medicines of our great revenge,
To cure this deadly grief.
MACDUFF He has no children. 215
c’est de Chateaubriand, in essai sur la littérature anglaise
Vous vous êtes faite son alliée sans qu’il vous demande rien. Je crois que ce soir, pour vous apprendre à vivre (pour le moins) Il préfèrera s’attaquer à l’auteur du 667e…
@Barozzi, j’ai comme l’impression que quelque chose a propos de Mandela vous chagrine…quoi au juste? que l’histoire retiendra Mandela mais pas De Klerk? OK…l’histoire est comme ca, elle se souvient surtout des vainqueurs…que la mort de NM ait été utilisée par des politiciens de droite et de gauche (qui n’en avaient rien a cirer, surtout a droite, de la lutte anti-apartheid a l’époque, comme notre cher David Cameron) ? ouais, les politiciens sont comme ca…mais ce n’est pas vraiment la bonne raison…y a aut‘chose, je le sens…soyez pas timide, voyons…allez, dites-moi tout…le docteur abdel est la discrétion personnifiée…
perso, je pense que les 2 articles de la BBC (et le tweet de Maitre Pierre) posent une des questions sérieuses sur le devenir existentiel de la littérature française qui méritent d’etre considérées par les intellos qui fréquentent ce moulin…comme je le disais il y a quelque temps ici-même, ‘a quoi sert une idée si elle n’est communiquée ?’ (c’était aussi le sujet de philo au bac, mais bon) le bougre s’était empressé d’y voir le symptôme du matérialisme rampant anglo-saxon etc itou mais faut pas rire des plus malheureux que soi ni des indigents mentaux…plus sérieusement, ce que je voulais dire, c’était justement icec: si la France, a travers sa littérature et ses écrivains, se parle surtout a elle-même et ne communique pas en dehors de sa culture, quelle est la valeur de cette conversation qui tournera bientôt au monologue? vous me saisissez ? très bien, je continue…je poserai les questions après…s’il s’avère être le cas donc que dans son état actuel, la littérature française ne se vend pas trop a l’étranger (donc ne se communique pas trop non plus), que faire ? oui, ma bonne dame, que faire ?une approche raisonnable serait de regarder de près le produit (faut pas avoir peur du mot, madame, le livre est un produit après tout, comme la lessive, sauf que vous ne mettez pas votre paquet de lessive dans votre bibliothèque, enfin pas moi en tous cas, mais vous me suivez, n’est-il pas ?)…pourquoi Muriel Barbery se vend bien ici et pas Sollers ? ce n’est pas parce que le publique anglishe est enfantin…non, c’est parce qu’elle écrit simplement , avec élégance et passe un message en plus qui a trouvé écho chez les anglo-saxons, dont vot’serviteur…style et substance…comme Camus…ici-même, elle fut ignorée, méprisée, et traitée de tous les noms…bon, un autre gros match demain contre Napoli…je repasserai peut-être demain pour poser la question d’interro…ou t’et’pas…
à part des folles pissant sur leur plateforme-chooses il y a quoi d’autre dans le coin ???
Il y a un livre de Le Braz sur Chateaubriand en Angleterre, Jean Ollivier, mais, dans mon souvenir, très biographique. La période des cours particuliers, quoi…
Bien à vous.
MCourt
Bloom par ce message plein de contre-vérités éhontées, je vous tiens pour un sinistre crétin.
C’est définitif.
PS: j’ai le journal d’Hèlène Berr sous les yeux. Editions Tallandier.
—
Développez donc, sinon les mouches de la crétinerie vont changer d’âne.
Bloom, est-ce qu’à votre avis Hélène Berr aurait lu Conrad, Heart of darkness ?
—–
Très certainement, mais la citation de la page 293 : « Horror! Horror! Horror! » est tirée de Macbeth (Act II Sc3), quand Macduff annonce à Macduff le meutre du roi.
MACDUFF. O horror, horror, horror! Tongue nor heart cannot conceive nor name thee!
Ne pas confondre avec H of D
—
He cried in a whisper at some image, at some vision,—he cried out twice, a cry that was no more than a breath—
« ‘The horror! The horror!’
« I blew the candle out and left the cabin.
—
Je n’ai pas le livre mais j’ai mon tapuscrit. Extraits:
Page 197, l. 7 à 14 (This living hand…I hold it towards you)
Le texte de ce poème de Keats comporte une coquille: « stream » (antépénultième vers)
Page 216, l. 24 (And I alone…)
La citation exacte est: ‘And I only am escaped alone to tell thee.’ JOB.
Et moi seul en ai réchappé pour te le rapporter
Herman Melville, Moby Dick, Epilogue, 1851 / Livre de Job, i, 19.
Page 249, l. 3 à 9 (He has outsoared…and vain -)
La citation de la quarantième strophe de Adonais, une élégie sur la mort de John Keats, auteur d’Endymion, Hypérion, Etc. de Percy Bysshe Shelley comporte une coquille dans le dernier vers : « in vain ».
Macduff annonce à Macbeth et Lennox
Auteurs cités directement dans le Journal d’Hélène Berr:
Keats, Shelley, Melville
Indirectement:
Shakespeare (Othello),Hemingway (A Farewell to Arms), Lewis Carroll
Alice in Wonderland, Through The Looking-Glass), Kenneth Grahame (The Wind in the Willows), Sterne (A Sentimental Journey), AA Milne (Winnie-the-Pooh)
+
Tales from Tchekov
LéoBloomPold dit: 11 décembre 2013 à 7 h 21 min
Merci Bloom
Hartelijk bedankt Bloom.
Zo, als ik U lees, julie heeft graag te dansen. Met plezier hier.
Als ik spreek over verschillenden thematiek in Shaekespeare’s toneelstukken, ik was aan te denken aan de Romaanse stukken.
Het schijnt dat erin, meestal van de woorden uit astrologie uitgenoemd werden.
Laat ons zeggen dat alleen maar een intuïtie is van mij ..
J’ai les sonnets de W.S., sur ma table de chevet. Je fantasme qu’ils me sont adressés. Pourquoi pas ? Je suis beau comme Brad Pitt, musclé comme Vandamme, intelligent comme Einstein (je suis meilleur en mathématiques et physique), décoré comme un général soviétique, coquin comme DSK, éclairé politiquement comme JC et vierge depuis mon adolescence. Bérénice, si vous êtes un travesti (pas un transgenre svp), je serais volontiers votre esclave. comme sadique, je n’ai pas de succès. peut-être ne suis-je pas assez intelligent ou dégourdi du nœud ?
Docteur Abdel, ce qui me gêne ?
1/ Pas seulement la récupération politique, mais la grand messe médiatique universelle.
2/ Ce besoin qu’on les hommes de s’inventer des idoles, religieuses ou laïques.
Mais vous avez raison, il doit y avoir quelque chose de plus sous-jacent.
Si je vous disais que j’ai refusé d’assister à l’enterrement de ma propre mère, vous en concluez quoi ?
« I am known to be a humorous patrician, and one that / loves a cup of hot wine with not a drop of allaying / Tiber in’t; said to be something imperfect in / favouring the first complaint; hasty and tinder-like / upon too trivial motion; one that converses more / with the buttock of the night than with the forehead / of the morning: what I think I utter, and spend my / malice in my breath
Coriolan
« et vierge depuis mon adolescence. »
Voilà de quoi apporter de l’eau au moulin de la thèse de TKT, qui pense que vous auriez été victime de sévices sexuels dans votre enfance, D. !
Mais au fait D la fin du monde approche-t-elle toujours ?
« l’histoire retiendra Mandela mais pas De Klerk? OK…l’histoire est comme ca »
Pour l’histoire, attendons que le tapage médiatique s’estompe et donnons du temps au temps, Abdel !
hommage à John le Carré ?
« I would not, Cassius, yet I love him well (I,1, 80)
(Je ne le veux pas,Cassius, et pourtant je l’aime.)
Set honour in and death I’th’ other
And I will on both indifferently ;
For let the gods so speed me, as I love
The name of honour more than I fear death.(I,1,84-87)
(Placez l’honneur dans un œil, et la mort dans l’autre,
Je les fixerai tous les deux indifféremment ;
Et que les dieux me protègent tant que j’aime
Le nom de l’honneur plus que je ne crains la mort. )
« Voilà de quoi apporter de l’eau au moulin de la thèse de TKT, qui pense que vous auriez été victime de sévices sexuels dans votre enfance, D. ! »
Monsieur TKT, adolescent inculte, me fut recommandé par un patient sympathique et chargé de l’entretien des sols de notre clinique durant 13 ans. « Pistonné » tout jeune par Raymond Souplesse, il voit des sévices sexuels partout.
« nul autre que moi dit: 10 décembre 2013 à 23 h 36 min
Jacques Barozzi dit: 10 décembre 2013 à 14 h 45 min
(au passage, on me traite de pédé héxagonal pro apartheid, et personne ici pour s’en offusquer ?)
Nous nous en offusquerions si c’était faux, Jacques. Mais vous laissez entendre dans vos commentaires que vous êtes tout cela. »
Vrai et faux. Il est vrai que je suis homo, mais je suis contre toute forme d’apartheid, raciale ou sociale, nul autre que moi. L’homophobie ou l’antisémitisme ne consiste pas à dire à un homo qu’il est homo ou à un juif qu’il est juif, mais de s’en servir afin de discréditer son point de vue, sans autres arguments, comme ce fut le cas de Bloom me renvoyant dans mon Marais, qui est aussi le sien. Ce qui m’a chagriné venant d’un homme que par ailleurs j’estime beaucoup.
9 h 38 min
pauvre jc il s’enfonce dans sa m..
Jacques vous avez fâché Bloom, .. je trouvais son approche de la question sensible et humaine, d’autant qu’il a raison de danser et s’extérioriser à l’africaine pour des funérailles.
Le pleurer / rire ? Cela ne vous dit rien ?
Je connais quelqu’un qui comme vous n’a pas pu assister aux funérailles de sa mère, peut-être même l’avez – vous lu ? Résultat il en parle tout le temps dans ses livres. Mais s’il n’a pas pu s’y rendre c’est qu’il n’avait pas l’argent pour le billet ..
Nous rappelons à notre concurrent opticien Affreulou que monsieur Shakespeare est sous contrat avec notre groupement, lequel lui a fourni ces splendides lunettes roses, une couleur qu’il adore.
chez les anglo-saxons, dont vot’serviteur…
tu vois gaga..bientôt tu vas nous dire que tu descends de ouiyam et du green knight comme dracul..ta question est interessante parceque ça n’en est pas une, tu tiens à nous dire que t’as acheté une conduite et que t’as payé cher pour ça gaga..bon c’est un produit comme tu dis..j’allais dire j’espère que t’en es content..mais non plutot: j’espère que t’es content de toi..rhaaa oui..oui..justement c’est ce que tu t’évertues à nous dire
Je crois que c’est ma plus grande passion, loin devant les autres.
..je ne se lasse pas de lire cheulou..
Les compte-rendu critiques du Madiba Circus, protocole raté, animation populaire réussie, tendent à prouver qu’il est temps d’arrêter les frais dans ce pays charmant, tout à fait disposé à rejoindre l’ambiance festive du Continent entier.
Question ménagère : certains d’entre vous utilisent-ils un balai mécanique? Je me demande (on me demande) si c’est efficace.
(on me demande)
..je ne me lasse pas
jamais je ne dirai « ta gueule » a santangélo
Surtout que santangélo est du genre à l’ouvrir d’autant plus qu’on lui intime de la fermer, le boug !
S’il ne doit en rester qu’un, c’est bien lui…
En consultant le Journal d’Hélène Berr, j’ai constaté qu’elle ne cite ni Marlowe ni Hobbes ni David Hume ni Lord Byron ni Jane Austen ni Charles Dickens ni Oscar Wilde ni Bernard Shaw ni d’ailleurs Harold Pinter ni les Mémoires de Winston Churchill. Il est bien vrai que la culture d’une personne se définit par ce qu’elle n’a pas lu autant que par ce quelle a lu.
chantal dit: 11 décembre 2013 à 10 h 01 min
« Jacques, vous avez fâché Bloom »
Mon dieu ! mon dieu ! mais quelle horreur ! Sacrilège ! Blasphème ! Incorrection suprême ! Folie !
je dirai toujours « ta gueule » à boudegras
jicé sous Antoine a pas eu sa piqure ce matin
Eh ! Oh ! les psys réunis … vous devriez passer freudiens, mauvais lacaniens incapables !
Accord global avec le texte de Pierre Cormary qui a le mérite après Frances Yates d’aborder le problème de la Magie dans Shakespeare. Il faudrait-y ajouter quelque chose sur le « renversement de l’ordre naturel des choses » qui n’est pas contradictoire avec l’approche précédente, et reste un des principaux ressorts de la tragédie elizabethaine. Macbeth est à la croisée de ces deux chemins. On consulte les sorcières et on assassine un Roi, d’où une cascade de crimes, d’où réapparition de la Magie.Les deux thèmes s’entrelacent et se renforcent l’un par l’autre.
Bien à vous
MCourt
Hier encore, tu me disais de réfréner mes ardeurs, au prétexte qu’on enterrait un symbole, Chantal. Plus que de l’enterrer, on l’étouffe sous un monceau de fleurs, en dansant et en chantant.
Grand bien vous fasse !
Mais on n’enterre pas un symbole, d’autant plus qu’il est fort, bon et vivace : la réconciliation pas la vengeance, voilà le message essentiel de Mandela, au delà de sa pauvre carcasse de 95 ans.
C’est comme cette idée imbécile du « travail du deuil ».
Je ne ferai jamais celui de ma pauvre mère dont je garde en mémoire toutes les images vivantes, jeune encore et très vieille…
Ce gentil garçon n’aura fait que repousser de quelques années les évènements revanchards des Noirs contre les esclavagistes Blancs.
« n’enterre pas un symbole, »
fallait l’enterrer sans lui rendre hommage ?
ta gueule Antoine tu rabaches et en vieillissant ça s’arrange pas
1. Les critiques remarquablement peu documentées de l’action politique de Mandela m’offrent l’occasion rare de faire une contrepèterie (spoonerism) sur le titre anglais de la Mégère/Rebelle.
Ces piètres connaisseurs des réalités sud-africaines se livrent à une activité peu glorieuse connue sous le nom de: The Shaming of the True.
2. Je salue le retour « musclé » de TKT.
3. Baroz, prends pas la mouche, aucune homophobie chez moi, juste un agacement anti-parisien.
4. C’est quand la souricière s’est refermée qu’Hélène Berr a écrit dans son Journal ‘Horror. Horror. Horror.’ Ce sont les derniers mots en anglais du Journal.
J’avais le manuscrit entre les mains et mes poings se sont serrés.
Antoien = JC comme chacun sait
un agacement anti-parisien.
ya des gens bien à paris, pas que boucros ou daapfffnose
JC est un individu méprisable, c’est entendu, mais est-il bien utile de le répéter cinquante fois par jour ?
Il semble, Bloom, que ta haine de la francité ne soit qu’une déclinaison de la haine de soi. Faut en parler urgemment au docteur Abdel !
Un des plus beaux livres sur la mort de la mère : « Le malheur indifférent » de Peter Handke.
Le message de Mandela est d’autant plus important que cette pauvre Afrique, après les ravages de la traite négrière et les délices du colonialisme est la proie désormais toute entière de ses vieux démons : les guerres tribales pour la conquête des territoires.
Hommage, vous avez dit hommage ?
Cette palette de chefs d’états et les deux veuves élégament costumées en deuil !
L’armée française a pour objectif une mission de six mois en RCA
Par Reuters – Il y a 2 heures 0 min
Il était blond, il était beau
Il sentait bon le sable chaud,
Mon missionnaire…
@ gens bien/les psys réunis/Cristobal/à la recherche des bonnes manières, etc.
tu sais que tu nous gonfles ? personne n’aime dafnoz et jicé mais de grâce parle-nous d’autre chose ou sinon essaie au moins d’être un peu inventif, un peu drôle, t’es pénible à la longue.
Jacques Barozzi dit: 11 décembre 2013 à 11 h 32 min
…après… les délices du colonialisme…
Pourquoi après mon Jacounet ?
Bocassa aurait-il disparu avec tous les diamants de la Centre à fric ?
h. p. dit: 11 décembre 2013 à 11 h 37 min
arrête tu délires, sont pas tous la même personne
@ Ducornaud 11 décembre 2013 à 9 h 38 dit: « Lacan….clinique…patient employé au nettoyage »:
Lacan n’avait pas de clinique psychiatrique, et ses séances étaient assez chères (d’après une de mes amis, qui fut sa patiente). Pour rappeler les 8 années des prestations de D, troll infâme de la RdL: Plusieurs fois il m’accusa de pédophilie, ne comprenant pas que l’Indonésie, pays musulman, n’est pas un paradis comme Puckett. Il accusa même Clopine, de vendre son fils, alors enfant. Il mélangea les aveux de F. Mitterrand, lors de la sortie de « La Mauvaise Vie ». Et faisant l’amalgame, me reprocha d’aimer les très adultes boxeurs thaïlandais. D., vierge et même pas onaniste (ce sont ses aveux), a peur de toute sexualité. Est-il donc impossible, que ce blocage ne soit pas le résultat de sévices, quand le tordu était encore un enfant ?
Je ferme la parenthèse, mais franchement, D., il y a des sujets que vous ne devriez pas ouvrir. C’est vous qui voyez du mal partout, pas moi. Moi, je n’en vois que chez vous et encore, je dois avouer qu’enfant vous deviez être une victime. Je n’ai aucune larme pour l’enfant que vous étiez, vous êtes devenu un adulte à éviter. Vous êtes comme vos connentaires, de la fiente.
Baroz
bah vous auriez fulminé aussi en l’absence d’hommage
et puis fallait pas regarder la TV
« Le malheur indifférent », très beau livre
Je n’ai rien contre Daphnée
les délices du colonialisme
joliement dit..c’est cqui fait peur a jicé..il se voit mangé comme dans les iles fidji sur la plage de pork’n’roll par des pirate débarquant en gofast plein de drogue et de machette..je vois en effet qu’un banquier comme gaga pour le calmer
11 h 37 min
laisser passer le racisme sur un blog littéraire en plus ?
2, 3 français qui trouve grace aux noeils de kabloom qu’il y est ou pas..tkt franchouillisant comme on escommunie..zou leur trouvant beaucoup plus de morgue que lui..et aprés on s’étonne que la fillière gaga rénato, lampéduza pub anglais marche fort
..selon qu’il y est ou pas
Ne pas aimer JC est un acte de salubrité publique pour nombre d’entre nous. Certes ! Mais n’en rajoutons pas. Ce n’est qu’un provocateur, pas méchant : juste raciste, islamophobe, misogyne, de droite, sexiste, scootériste, taubiraphobe, insulaire et mafieux. Quelqu’un de banal, somme toute !
keupu en grand antiraciss..ça fait terrifiant fime de zombi
Quelqu’un de banal, somme toute !
évidemment aprés avoir attiré l’attention sur toi par les gofasteur cannibaux..tu veux faire diversion..mais non ! toi d’abord!
Pour la suite du feuilleton sud africain ?
Il neige sur Kiev…
Il neige sur Kiev…
les chars russes ont des chenilles baroz
..flippe pas jicé..ils ne tuent qu’avec regret, c’est des judéochrétiens
Le Chagall retrouvé n’a pas été dérobé par les nazis, il a été prêté. Dominique doit en parler prochainement.
Je ne dis pas que TATORT Jacques, seulement on a fort l’impression que tu profites du Mandela Circus pour faire la pub de ton gout.
Ne noye pas le poisson. Je connais tes fausses charités. Secoue ton éditrice comme un prunier pour te payer tes vacances aux canaries but not to me ..
Jacques Barozzi dit: 11 décembre 2013 à 11 h 32 min
Le message de Mandela est d’autant plus important que cette pauvre Afrique, après les ravages de la traite négrière et les délices du colonialisme est la proie désormais toute entière de ses vieux démons : les guerres tribales pour la conquête des territoires.
Vous délirez Monsieur Barozzi ! Les seules guerres en Afrique sont celles que mènent les multinationales des pays riches afin de s’approprier les richesses africaines. C’est à un véritable saccage que se livrent les multinationales, détruisant au passage les modes de vie traditionnels et bien sûr l’agriculture, d’où la famine endémique. C’est le capitalisme occidental qui a détruit l’Afrique, et Mandela n’aura été que le pantin de ce capitalisme criminel. Ne l’oublions jamais et cessons de falsifier l’histoire ! (cf. Michel Bounan, « La folle histoire du monde »)
baroz n’a pas de tenue épicétou
http://cdn.theatlantic.com/newsroom/img/upload/wire/2013/12/10/454772265/original.jpg
Honteuse usurpation de pseudo :
D. dit: 11 décembre 2013 à 11 h 46 min
TKT prouve par ce post qu’il usurpe mon pseudo sans vergogne. Il est très facile pour lui, après cela, de me faire dire n’importe quoi et de m’insulter ensuite.
mets nous la liste des prix nobel juif keupu..ça fra fermer sa gueule a shakespeare
de me faire dire n’importe quoi et de m’insulter ensuite
tu fais ça mieux que les autres dédé?
Toinou dit: 11 décembre 2013 à 12 h 22 min
Jacques Barozzi dit: 11 décembre 2013 à 11 h 32 min
Bah oui, Toinou. Jacounet en est encore à colorier son Tintin rn Afrique.
Je suis d’accord avec D : TKT est un usurpateur péteux
Toinou Toinette, c’est la lecture de Dominique Aubier qui vous rend si (extra)lucide dans vos jugements ?
Ayant usurpé, le pseudo de D. 11 h 46 je ne peux, reprocher à personne d’usurper le mien.
Les Africains infoutus de rentrer dans l’Histoire sont des bons aryens !
Je n’ai pas la liste des prix Nobel juifs, bouguereau. Si cela vous intéresse tellement, faites une recherche sur Google, vous devriez trouver.
Et pis d’abord, le grand historien Pitou Grenouillette l’a dit : les Africains vendaient les prisonniers africains d’autres tribus aux trafiquants Arabes et aux investisseurs Blancs. Qu’ils viennent pas se plaindre, ces oublieux de l’histoire du continent !
A sa décharge, Jacounet a été fortement impressionné par le discours de Dakar.
..ta gueule marcel épicétou
Incontestablement, à lire les commentaires, Shakespeare est vraiment déconcertant.
De qui est ce texte ?
« Et, tout à coup, une sensation étrange comme un malaise pénétrant en mon rêve. Je sursautai. L’impression que je ressentis alors était indescriptible. Les couleurs rutilantes de l’horizon semblèrent virer à l’orange en même temps que l’atmosphère limpide du soir se troubla vaguement d’une lumière jaunâtre. Une étrange odeur sulfureuse à peine perceptible flotta autour de moi. J’eus une sensation d’extrême lourdeur, je sentis mes membres décupler de volume et un fourmillement étrange envahit mes mains et mes pieds. Les oiseaux dans les tilleuls se turent brusquement et le chien du boulanger se mit à hurler à la mort. »
bouguereau dit: 11 décembre 2013 à 11 h 57 min
keupu en grand antiraciss..ça fait terrifiant fime de zombi
bougueugueugagagros über tout, c’est vrai qu’il est si drôle ton bouffon de gros connard de pote
Jacounet dit: 11 décembre 2013 à 12 h 39 min
..ta gueule marcel épicétou
Tu cherches à avoir un pain d’épicétou dans le cornet, Jacounet ?
Puck
et la liste des Prix Nobel racistes ?
Shakespeare est peut-être « déconcertant », dans son mélange de comique, de féerique, de tragique, de noble , de trivial, mais quelques soldats d’une infanterie de marine tombant du ciel européen en pleine saint Barthelemy africaine c’est AUSSI déconcertant qu’une pièce de Shakespeare.
@ Jacques Barozzi dit: 11 décembre 2013 à 12 h 29 min
ce n’est pas parce que je fais la promotion du livre de Dominique Aubier que je l’ai lu. J’ai un boulot à faire, on me paie (peu), et c’est tout.
paul edel dit: 11 décembre 2013 à 12 h 53 min
Shakespeare est peut-être « déconcertant », dans son mélange de comique, de féerique, de tragique, de noble , de trivial, mais quelques soldats d’une infanterie de marine tombant du ciel européen en pleine saint Barthelemy africaine c’est AUSSI déconcertant qu’une pièce de Shakespeare.
Remarque fort pertinente, monsieur Edel !
Monsieur Polnareff recherche ses lunettes de scène égarée dans la République des Livres. Prière de les lui rapporter. Grosse récompense.
Si quelqu’un à un gros chèque aspire,qu’il profite de la bonne aubaine de 13 h 06
Conséquence de la bamboula de Soweto : un divorce à la Maison Blanche.
Pendant ce temps, Chantal entre en transe !
The smoke of my own breath,
Echoes, ripples, buzz’d whispers, love-root, silk-thread,
crotch and vine,
My respiration and inspiration, the beating of my heart, the
passing of blood and air through my lungs,
The sniff of green leaves and dry leaves, and of the shore and
dark-color’d sea-rocks, and of hay in the barn,
The sound of the belch’d words of my voice loos’d to the
eddies of the wind,
A few light kisses, a few embraces, a reaching around of arms,
The play of shine and shade on the trees as the supple boughs
wag,
The delight alone or in the rush of the streets, or along the
fields and hill-sides,
The feeling of health, the full-noon trill, the song of me rising
from bed and meeting the sun.
Walt Whitman, Song of myself ..
Conséquence de la bamboula de Soweto : les sourds et muets demandent la tête du traducteur en langue des signes.
Pandant ce temps-là, Chantal fume un pétard avec son amant belge, un ersatz local de Kérouac !
devinette dit: 11 décembre 2013 à 12 h 47 min
http://jean.calbrix.free.fr/aa/aa1.html
gracias muchachos ..
J’avais le manuscrit entre les mains et mes poings se sont serrés.(Leo(Bloom) Pold)
Leopolda serrant ses petits poings dans son berceau, c’est trognon. j’entens déjà la
J’avais le manuscrit entre les mains et mes poings se sont serrés.(Leo(Bloom) Pold)
Leopolda serrant ses petits poings dans son berceau, c’est trognon. La maman (au papa) : » Regarde donc un peu dans sa couche si des fois… »
Parmi les prochaines sorties cinématographiques, un Shakespeare !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19506171&cfilm=198853.html
C’est Daphnée qui t’a demandé de chambrer chantal, baroz ?
Bon, pour aujourd’hui ce sera le film chinois, « A Touch of sin », chaudement recommandé par Sophie Avon.
Demain, on ira en Indes avec « The Lunchbox »…
A +
« J’avais le manuscrit entre les mains et mes poings se sont serrés.(Leo(Bloom) Pold) »
J’ai peut être les cheveux longs, mais les idées ne sont jamais courtes : je vais faire un tube de cette tragédie léopoldanienne !
Quel tube en perspective !
« 4. C’est quand la souricière s’est refermée qu’Hélène Berr a écrit dans son Journal ‘Horror. Horror. Horror.’ Ce sont les derniers mots en anglais du Journal. »
Bloom, je vous invite à relire le journal de Hélène Berr, par exemple à la date du lundi 13 décembre, soir ( 1943) pour appréhender le ressenti d’Hélène Berr face à tous les évènements, qui précisent de manière certaine l’issue à laquelle elle s’attend.
Son sort lui importe peu. Si vous n’avez pas compris cela, que ce n’est pas son sort, à elle-même, qui la pétrifie mais celui de ses proches, famille, amis, parents et au-delà, les enfants, beaucoup, alors il me semble que vous êtes passé à côté de ce qu’elle a voulu laisser … à son amoureux.
La phrase » horror!, horror!, horror! » clot la dernière page du journal- celui édité par Tallandier-, et sauf à ce qu’il y ait une suite non éditée, le journal s’arrête au mardi 15 février 1944. Il ne m’apparait pas que cette référence littéraire s’applique à une souricière qu’elle sent se refermer. Non, elle a confirmation de l’horreur; de l’horreur des charniers. Avec mes excuses pour cette macabre mise au point.
Il fait grand soleil, là où je suis; je vous souhaite un bel après-midi.
Très bonne idée, moi je vais au
Quelle curieuse comparaison, Paul Edel !
Toujours est-il que selon JL Anselme (EHESS), il s’agit plus d’un affrontement social entre une classe populaire (essentiellement chrétienne) et une petite bourgeoise de commerçants haoussa (musulmans) …
voir 28 mn
http://www.arte.tv/guide/fr/049880-061/28-minutes?autoplay=1
Daaphnée dit: 11 décembre 2013 à 14 h 43 min
Quelle curieuse comparaison, Paul Edel !
Tout à fait d’accord, Daaphnée. Au seizième siècle en France, les huguenots tenaient les échoppes, et les ligues fournissaient les bières.
http://www.arretsurimages.net/breves/2011-10-18/le-fantome-d-Yves-Saint-Laurent-id12281
Merci pour ces jolies photos, renato.
Marcel !
Ce que je précise après avoir écouté Amselme, c’est qu’il ne faut pas confondre les causes et les effets: une couche sociale qui a faim (les reportage en CFA montre des gens qui pillent les magasins de nourriture) contre une classe qui en tire bénéfice , les marchands ..
Pour autant, tous les musulmans de CFA ne sont pas des commerçants ..
L’affrontement, dit religieux voire ethnique, a tôt fait de masquer un problème de fond, non ? Et de là à sombrer dans le travers d’une analyse racialiste ..
http://blogfigures.blogspot.fr/#!/2013/09/inez-van-lamsweerde-vinoodh-matadin.html
http://cdn.firespring.com/images/cabc59f4-9c96-4611-b244-50e9f30ad42a.jpg
Quelle passionaria! Quel est l’objet du trouble?
Bientôt l’heure d’écrire que les marchands occupent toujours le temple?
Probablement mais éclairez notre lanterne, U !
C’est votre domaine .
Souvenez-vous, j’évoquais avec vous – pas ici – le fait que trois jours de deuil n’allaient guère calmer le conflit …
Le religieux dans son exacerbation -les antagonismes entre groupes religieusement identifiés – ne se soigne pas par un religieux d’une unité par les rituels du deuil ..
En revanche, il est facilement instrumentalisable , non ?
Sans doute que cela n’est n’est pas simple quand tous les marqueurs qui marquent les différence sont utilisés pour justifier les antagonismes .. non ?
( j’ai pensé de nouveau à cela quand j’ai entendu Hélène Berr, à travers la lecture de son journal, dire qu’elle n’aimait pas les mouvements sionistes qui faisaient le jeu des allemands … Arendt se posait aussi cette question-là … c’est aussi la question que je me serait posée, je crois bien )
« le religieux dans son exacerbation ne se soigne pas par un religieux dans une unité par les rituels de deuil »
Pardonnez-moi néanmoins je lis que cette phrase, pourtant lisible, appelle quelques éclaircissements
voulez-vous dire que les conflits, les tensions entre différents groupes ethniques et ou religieux et causés par les différentes conditions qu’ils occupent dans cette société réapparaîtront dés les rituels funéraires terminés? Si tant est qu’ils aient jamais cessé d’exister, je ne vous saisis pas …
La phrase que vous citez est manifestement un faux, bérénice. Daaphnée sait rédiger, elle est incapable d’avoir écrit un salmigondis pareil.
Le religieux dans son exacerbation (-les antagonismes entre groupes religieusement identifiés –) ne se soigne pas par un religieux d’une unité par les rituels du deuil
cap cola
ça n’ets pas encore le style bocroc mais vu son âge elle tient moins bien l’alcool, le masque s’affaisse, le naturel reprend le dessus
L’herméneutique (du grec hermeneutikè, έρμηνευτική [τέχνη], art d’interpréter, hermeneuein signifie d’abord « parler », « s’exprimer »1 et du nom du dieu grec Hermès, messager des dieux et interprète de leurs ordres) est la théorie de la lecture, de l’explication et de l’interprétation des textes.
(Mais si certains ont faim, demandez-vous pouquoi.)
(la droite pragmatique est soucieuse de donner à manger a tous)..ha zouzou..zouzou! je comprends pas comment qu’ça sfait qu’y ait pas un personnage comme toi dans shakespeare..hin ? pasque c’est un con d’anglais et que t’es dans molière ? tada zouz ! on est daccord..presque toujours
u. dit: 11 décembre 2013 à 15 h 14 min
Ce n’est pas si simple, Daaphnée, etc.
u. dit: 11 décembre 2013 à 15 h 41 min
Si je dis le fond de ma pensée, on va encore m’accuser d’être de droite, Daaphnée, etc.
Crevure de Dédé,
Permets-moi, pour ces faux grossiers, de te pisser tranquillement à la raie.
Au prochain billet!
Ce n’est pas si simple, Daaphnée.
avec zouzouz faut avoir l’esprit tordu..et toudincou tout..mais tout! devient d’une simplicité..suffit ête de droite dafnoz..comme son nom l’indique quoi merde hin zouzou ?
le bouguereau de 16 h 18 ne ressemble pas à un bouguereau.
Il arrive qu’on achète un livre pour la beauté d’un visage.
Ça a été le cas quand je suis tombé sur le livre de Hélène Berr.
Magnifique.
c’est dun plouc renfield tes trucs dirait cheuloux..
Euh, monsieur U, la bave du crapaud etc.
Merci pour ces jolies photos, renato.
toujours a charrier les italiens ce rénato..comme si il pouvaient pas avoir des idées tout seul sans copier..
Je te conchie, Dédé, de toute la puissance de mes boyaux
c’est pas le ki ça zouzou ? zouzou il a un gros ki attation dédé
Daaphnée dit: 11 décembre 2013 à 15 h 25 min
Probablement mais éclairez notre lanterne, U !
Vous vous moquez, votre lanterne est bien suffisante.
Je suis naturellement d’accord avec vous sur l’instrumentalisation.
Permettez-moi de vous saluer, et puisqu’il est dans les parages, d’y aller d’un léger coup de babouche supplémentaire sur le cul oisif de notre Dédé.
Cher Dédé, à enfiler tes conneries, tu m’attristes un peu, parce que tu me donnes l’impression de bouffer ton capital-vie, si tu me pardonnes cette expression de capitaliste.
C’est montrer peu de respect pour tes talents.
C’est probablement justifié par une vision très pessimiste de l’existence?
Ça ne me regarde pas.
Servus!
le bouguereau de 16 h 18 ne ressemble pas à un bouguereau.
il faut aller jusqu’à se surprendre soimême dédé..t’as pas un gros ki
Amusez-vous bien, les gars.
Je m’éloigne un peu.
C’est probablement justifié par une vision très pessimiste de l’existence?
..tu veux dire par là qu’il pourrait en faire de l’argent ?
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