Tintin décolonial, Hergé blanchi
Ainsi, ils l’ont fait ! Ils ont cédé à la pression. Tintin au Congo, la deuxième des aventures de Tintin reporter, parue pour la première fois en album sous la signature de son génial créateur en 1931, vient de reparaitre colorisée, sous une nouvelle couverture et précédée d’une préface. Une réédition dont la discrétion tranche avec la communication tapageuse précédant généralement les résurrections récurrentes des classiques de la BD (Astérix, Lucky Luke, Spirou, Blake & Mortimer etc). Comme si l’éditeur et les ayants-droits avaient honte de leur forfait. Et pour cause : il y a de quoi. On a même pris soin de bien l’emballer pour mieux le cacher encore au sein d’un coffret intitulé Les colorisés (59 euros, Moulinsart/Casterman), pris en sandwich entre Tintin au pays des Soviets, l’album qui l’avait précédé, et Tintin en Amérique, celui qui lui avait succédé.
Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) s’en félicite. Il y a de quoi puisque depuis 2007, il n’a cessé avec d’autres collectifs de pousser à la roue afin que Tintin au Congo soit décolonialisé à défaut d’être annulé. Ce qui eut été extravagant cet album ayant toujours été plébiscité comme l’un des préférés des enfants parmi les vingt-quatre de la série. D’autres observateurs critiques regrettent la timidité de l’entreprise et l’absence d’un co-préfacier qui aurait pu être un historien ou un écrivain africain qui aurait certainement exprimé une autre sensibilité. Sans parler de ceux pour qui rien ne pourra jamais atténuer « cette monstruosité raciste increvable ».
Ce n’est pas la première fois que le révisionnisme du zeitgeist s’abat sur Tintin au Congo. En 1946 déjà, au moment de sa colorisation et sa mise au format par les soins d’Egar P. Jacobs, l’éditeur Louis Casterman avait obtenu d’Hergé, non sans avoir beaucoup insisté, que Tintin n’enseigne plus les vertus de la belgitude catholique mais les maths aux petits colonisés d’un pays dont le roi Léopold II avait fait sa propriété privée en s’en faisant octroyer la souveraineté à titre personnel (il faudra attendre 1908 pour que le gouvernement belge en reprenne l’administration). Hergé transforma donc sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisa mais il le laïcisa : Tintin cessa de recommander son âme à Dieu
Dans les années 60, quand l’air du temps européen était à la décolonisation, il était mal vu de rééditer cet album. De fait il était devenu introuvable au grand dam d’Hergé. Dans une lettre du 26 juin 1963, il implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient « des noirs de fantaisie », rien de plus. Il obtint une dizaine d’années après de le faire réapparaitre dans une étrange édition collector sous le label « Archives Hergé ». Les « nègres » y laissèrent la place aux « Noirs ».
Dans ces moments-là, on songe à deux textes dont les extraits auraient fait bonne figure en lieu et place d’une préface. A un reportage de Georges Simenon paru dans Voilà en 1932 à l’issue d’un long périple sur le continent noir. Sa dénonciation de la suffisance des administrateurs coloniaux et de l’ignorance des occidentaux se concluait par ces mots :
« Oui, l’Afrique nous regarde, l’Afrique nous dit merde et c’est bien fait ! »
Et à une édition Folioplus de Race et histoire de Claude Lévi-Strauss :
« En vérité, il n’existe pas de peuple enfant. Tous sont adultes, même ceux qui n’ont pas tenu le journal de leur enfance et de leur adolescence ».
Il est précisé au dos : « A partir de la Terminale ».
La néo-couverture de ce Tintin au Congo revisité est aseptisée : à la place d’un petit congolais, un lion. Paradoxalement, de nos jours, le féroce félidé est moins dangereux que le petit Congolais. Une préface de « contextualisation historique » comme pour Mein Kampf et comme, un jour ou l’autre, pour les pamphlets de Céline, précède l’album. Un compagnonnage qui n’est pas bon signe. D’autant que le terme même de « contexte » répété à tout va à cette occasion est devenu un mot piégé depuis que les rectrices de trois universités américaines à qui l’on demandait si « l’appel au génocide des juifs était une violation des règles de leurs campus », n’ont rien trouvé de mieux à répondre au Congrès américain que « Ca dépend du contexte »; leur audition piteuse est devenue virale sur les réseaux sociaux et « contexte » un mot de passe.
La préface, longue de seize pages, est signée de Philippe Goddin, tintinologue et hergéologue canal historique, ancien secrétaire général de la Fondation Hergé et actuel président de l’Association Les amis d’Hergé. Il semble s’y scandaliser davantage du traitement des animaux que de celui des Congolais. Disons que les deux ne sortent pas indemnes de l’aventure et qu’à l’époque cela ne posait pas plus de problème pour les uns que pour les autres. Au Congo on en riait et on en rit encore car, comme l’écrivait le magazine Zaïre (No 73, 2 décembre 1969) :
« On y trouvait matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela ! «
A 23 ans, George Remi (le vrai nom d’Hergé, pseudonyme basé sur l’inversion de ses initiales R.G.) n’avait jamais mis les pieds en Afrique. Sa documentation était constituée de photos officielles issues des archives coloniales, du Musée colonial de Tervueren pour les objets et pirogues et, pour les animaux, de dessins de Benjamin Rabier. Il examinait les photos et s’en servait sans le moindre esprit critique vis-à-vis de ce qu’elles avaient de paternaliste et de colonialiste comme c’était de règle dans son milieu, la droite catholique et conservatrice du journal Le XXème siècle dirigé par l’abbé Wallez ; d’autant que, scout dans l’âme, Hergé était et demeurera longtemps un artiste dénué du moindre sens politique.
Pour le dédouaner de toute intention raciste et le blanchir de sa fâcheuse (fausse) réputation, le préfacier présente le père de Tintin comme le simple miroir de son époque. Une éponge qui avait la vertu d’absorber le meilleur et le pire de son temps sans faire le partage. Et sans oublier que tout et tous dans tous ses albums relevaient de la caricature, du stéréotype, du trait forcé, de l’excès mais sans cruauté ni volonté de blesser et encore moins d’humilier. Fallait-il le rappeler et y insister ? Il semble que l’époque, la nôtre, tétanisée par le principe de précaution, anesthésiée par la peur et paralysée à l’idée de faire des vagues, l’exige. C’est vraiment prendre les lecteurs de moins de 77 ans pour des enfants de plus de 7 ans. Quelle régression et quelle défaite de la pensée ! On en est là. Je dirais même plus : on en est vraiment là.
( » Le 9 juillet 1931, une foule enthousiaste estimée à 3000 personnes fait cortège à Tintin et Milou retour du Congo (!) de la Gare du Nord au boulevard Bishoffsheim, siège du journal Le XXème siècle, à Bruxelles »)
926 Réponses pour Tintin décolonial, Hergé blanchi
@ FL il est trop tôt pour répondre à cette question. Pas d’autre solution que de se référer à l’histoire, genre aux prédécesseurs de Luther, les « hérésiques » annonciateurs de Wyclif et Jean Huss, par ex., etc.
@ CT, en vous excusez pas, s’agissant de votre fierté maternelle car est bien légitime, après tout. Non, moi ce que j’admire en dehors de certains côtés un brin horripilants, c’est de de toujours faire l’effort de vouloir mieux vous expliquer, et là, le dernière mise au point est très claire. Par ailleurs, je suis bien à la traine pour saisir les facteurs ayant contribué à la solution de la « conjecture de Poincaré ». Déjà que j’ai du mal avec celle de Goldbach (heureusement résolue par un Algérien talentueux -avait-il des gênes prédisposants ?) ou avec la validité du théorème de Fermat. Hein… ? Bàv,
Mais comme le faisait remarquer Nietzsche on ne peut pas opposer le bien au mal. Les pires erreurs mènent à des beautés. Il donne en exemple la peinture de Raphaël et la Comédie de Dante.
– Il est vrai que pourmapart (PMP) et racontepastavie (RPTV), sentent souvent la confusion, comme il en va d’Omar Bongo à BLBG.
– OK avec rBL, Damien et D. puent souvent des mêmes remugles, mais de là à les confondre, laissons-en agir le charme des insinuations à jzmn, le maître du genre et l’arbitre des élégances sépulcrales.
excuses:Maintenant, si vous souhaitez me gueuler dessus (ce que signale l’emploi de majuscules) i
je me bagarre avec mon ordi,aujourd’hui,mais ça va s’arranger;
pourquoi diable voudriez vous que je gueule;
ce n’est pas encore le gueuloir de Gustave!
à bientôt
Finalement la cancel culture n’est pas spécifique aux wokes. Le capitalisme a toujours pratiqué.
Ce qui est fascinant c’est la bonne conscience dans laquelle tout ça est fait.
Avec le bémol de l’opportunité. Faut pas que ça mette en péril la pompe à pépettes et la paresse congénitale.
Le cancelateur est vite fatigué dans sa farouche attitude.
sur le gueuloir:
« Bien sûr, l’épreuve du « gueuloir » peut avoir un aspect un peu grotesque : « Je pousse ma besogne fort avant dans la nuit, raconte l’écrivain à Madame Brenne, les fenêtres ouvertes, en manches de chemise et gueulant, dans le silence du cabinet, comme un énergumène ! » Dans une lettre adressée à sa nièce Caroline, Flaubert se compare même à un « gorille hurlant ». Ridicule, la performance a le mérite d’être concluante. Les envolées, les coupes et les chutes… la petite musique des phrases flaubertiennes se met en place. »
https://www.radiofrance.fr/franceculture/flaubert-et-l-epreuve-du-gueuloir-crier-pour-mieux-ecrire-2017520
« laissons-en agir le charme des insinuations à jzmn »
Les seuls commentateurs dont on soit à peu près sûr de leur réalité individuelle ici sont : Passou, Paul Edel, Marc Court, renato, Rosanette, rose, B, Soleil vert, Clopine, Bloom, Pablo75 et Jazzi.
Pour le reste, rien de moins sûr…
« Libération m’a tuer. »
« Copier coller un texte est le dégré zéro de la foi en action. »
Le kopimistsamfundet reconnu comme religion (l’information est sacrée).
@ rien de moins sûr .
Pour moi, à part Passou, la plupart ici ne sont plus que des fichiers html.
Et il le resteront ad vitam.
personnellement , je dirai que la liste du « jouir »(sic sur ce fil!) de jazzi est sans doute celle des vrais erdéliens;
je pensais ce matin en me réveillant que c’est fou ce que je travaille dans mes rêves, et donc aussi à chercher des mots; et là, dans mes rêves, je les trouve!
Je l’aimais bien, moi, Guy Marchand
« CELUI QUI MURMURAIT A L’OREILLE DES FEMMES…
« Rasé de près, parfumé et les ongles manucurés » Voilà comment Guy Marchand me racontait se présenter sur un plateau de cinéma un jour de tournage. Il me disait toujours qu’il faisait du cinéma pour son banquier et de la musique car là était son seul talent !
Guy n’avait d’oreilles que pour les jazzmen. Indiquant impérativement que rien ne l’intéressait vraiment dans la vie sauf chanter et monter à cheval. Mais en fait, il s’était construit tout au long de son existence… Ou plutôt avec été construit par les différentes femmes qui avaient partagé son existence et pour lesquelles il conservait une éternelle tendresse.
Ce fils de ferrailleur de la place d’é (seul Guy et moi – et d’autres titi parisiens – savent que c’est comme cela que l’on appelait la « place des fêtes », en haut de la rue de Belleville d’où il était originaire), ancien légionnaire au caractère trempé avec lequel nous nous sommes toujours bien entendus.
Lorsque je lui téléphonais chaque année pour son anniversaire, il m’appelait « mon vieux Thierry » et la conversation reprenait comme si elle s’était arrêtée hier.
Guy Marchand a été un artiste très facile à travailler malgré sa réputation de « bonhomme » très entier qui le précédait… Mais visiblement, pas de cela entre deux titis parisiens. L’homme de Belleville respectait celui de Ménilmontant et malgré notre différence d’âge, il me parlait comme si nous étions de la même génération.
Évidemment, il me faisait rigoler avec ses running gags… Qu’il était le meilleur imitateur d’Elvis Presley ou Sinatra (pensant peut-être sincèrement que ces chanteurs étaient toujours très en vogue parmi la jeunesse) ou lorsqu’il cassait du sucre sur des compositeurs qu’il avait croisés. Comme celui qu’il avait rebaptisé « Vladimir Cauchemar » et dont il refusait de continuer à chanter le titre car il me disait qu’il « l’avait composé en mettant les notes de « l’été Indien » à l’envers et que l’autre l’avait juste déposé à la SACEM »…
Bref, beaucoup de très bons moments avec Guy Marchand dont nous avions produit notamment un très bel album et puis ces instants rares comme la superbe rentrée au Casino de Paris.
On ne travaillait plus vraiment ensemble (sa voix s’était dégradée depuis longtemps. Il feignait de s’en apercevoir mais n’était pas vraiment dupe) mais j’avais essayé de le poser sur les planches des théâtres après qu’il nous ai fait la lecture en avant-première de l’un de ses ouvrages, si drôle, que je voulais l’adapter à la scène.
Mais Guy ne se voyait que chanteur… Alors, après notre rendez-vous avec le réalisateur Patrice Lecomte (que j’avais souhaité lui présenter pour le mettre en scène), le têtu titi de Belleville m’avait demandé de mettre des musiciens autour de lui, puis des instruments… Puis de sacrifier le texte et de mettre des chansons à la place… Lorsque je lui avais répondu que l’idée n’était pas de faire un concert mais un one-man-show théâtral… Il m’avait engueulé, raccroché au nez avant de me rappeler cinq minutes plus tard « Thierry, je suis désolé ! Tu sais, je suis un vieux con ! Tu me pardonnes ?! » Je lui avais répondu que deux titis parisiens peuvent se dire « d’aller se faire enculer » puis s’inviter à diner cinq minutes plus tard.
Je ne garde donc que de très beaux souvenirs avec Guy Marchand. Je me souviens de tellement d’anecdotes si drôles qu’on y passerait la nuit… Allez, une dernière pour la route…
J’accompagne Guy pour un prime-time pour la promo de notre album sur TF1, un show produit par notre ami le regretté Franck Saurat… Nous sommes en train de manger à la cantine de la production lorsque Guy me fait quelques confidences…
En TV, il n’y a que deux personnes qu’il ne peut pas encadrer (en fait, je pense qu’il ne pouvait pas en encadrer bien d’autres)… Un producteur de variétés et son présentateur fétiche : Jean-Pierre Foucault…
Au moment où il cite le nom de Gérard Louvain… Voilà que le gros Gégé entre (difficilement) par la porte de la cantine ! Incroyable mais vrai !
J’ai dû lui avouer dans la foulée que c’est bien aussi Foucault qui aller le présenter ce soir à plusieurs millions de téléspectateurs (ce que le sympathique présentateur de « Sacrée Soirée » fit bien poliment et professionnellement… Alors qu’il n’en avait visiblement pas très envie) … Je garde pour moi la raison de cette inimitié toute aussi drôle que l’anecdote !
Je pense à son fils (dont il ne cessait de vanter la beauté) et sa fille dont il était très fier, mais aussi à ses amis, à Mickey, son garde-du-corps et chauffeur qui le considérait comme un père et qui l’avait, au moins une fois, protégé des barbares. A Laurent Gerra qui vouait une grande admiration à celui qui lui avait comme transmis son orchestre et ses sublimes musiciens.
Guy Marchand l’homme mais aussi l’artiste avec ses tubes d’un autre temps « La Passionata » qu’il avait chanté à l’oreille de la femme d’Eddy Barclay pour trouver un contrat, « Destinée » qu’il ne voulait plus chanter pour les raisons évoquées plus haut et surtout à l’acteur de cinéma…. Toujours juste, qui aimait se complaire dans les rôles de salauds ou de cons. Comme avant lui un Jules Berry dont je trouve que la filiation assez pertinente. Revoyez « Garde à vue » ou « Coup de torchon », avec un Guy Marchand au mieux de sa forme !
Ne soyons pas trop triste, Guy avait 86 ans, il est resté lui-même jusqu’à très tard et semblait toujours aussi content de plaire aux personnes de la gentes féminines (même mes sœurs sont fans de Guy Marchand !) et encore avec cette barbe à la Victor Hugo de ses dernières années… On peut donc considérer qu’il a eu la vie qu’il a souhaité (il aurait aussi aimé que l’on se souvienne de ses livres !… Qui sont d’ailleurs très bons !).
On vous laisse avec une photo de fou-rire avec Guy Marchand. Cet ex-légionnaire au corps tendre qui aimait parfois se faire plus dur qu’il n’était lorsqu’il était en public. Il restera à jamais dans notre mémoire et dans celle d’une bonne partie du public… Un peu comme nos amis (ça commence à tomber comme à Stalingrad – pour paraphraser Les Tontons Flingueurs : Jango Edwards, Jacques Ferchit (qui avait arrangé les enregistrements de Guy Marchand), la chanteuse Buzy encore récemment et maintenant Guy ! ) et même si nous allons bientôt passer plus de temps au cimetière qu’en tête des hit-parades…
Réécoutons « Le Temps du Tango » à la mémoire de notre crooner (soit littéralement « celui qui murmure à l’oreille des femmes » comme il me disait), notre hidalgo du haut-Belleville qui va bien nous manquer !
Thierry WOLF »
Leo Bloom 18/12/2023 – 15h22
Merci, Claude Villers, d’avoir montré tant d’irrévérence et d’avoir propulsé Desproges et Rego aux firmament des humoristes français.
Le conformisme est de retour avec sa première syllabe parfaitement descriptive de ceux qui l’incarnent.
RIP.
On me fit que le kopimistsamfundet n’est plus reconnu comme religion.
Fit > dit
Dans un assez long courriel qui m’est adressé, je lis notamment ceci :
« La France tolère les non-Blancs quand ils peuvent servir de chair à canon (artilleurs Sénégalais), ramasser les poubelles ou faire tout autre travail pénible, ingrat et sous-payé ou s’ils contribuent à une victoire sportive nationale (Allez les Bleus !). »
Est-ce faux ?
Mais je me demande si on peut lire le christianisme comme une force dialectique au premier siècle. Une secte parmi d’autres. C’est ultérieurement que ça va être réutilisé.
« ramasser les poubelles »
Rappelons qu’un des gros problèmes de Libération consiste à trouver des domestiques peu chers, nombreux et fiables.
On peut avoir une lecture marxienne du journal Libération. Invention d’une idéologie par une bande de petits bourgeois parisiens.
C’est ultérieurement que ça va être réutilisé.
Opportunisme idéologique.
Marx lui-même avait des soucis avec les domestiques.
C’est quand même un monsieur qui en faisait des tonnes sur la division du travail.
Bloom, merci, mais-il doit s’agir d’une toile de Guillemin ( ? ) ´. Pour le reste, bien apprécié , en des genres différents , ce rappel de Iago, et votre version adaptée du Temple du Soleil. « Quand Lama fâche, lui toujours faire ainsi!) On a parlé du Delirium Tremens d’ Haddock. Serait-ce dans le Crabe aux Pinces d’or, ou il apparaît très brut de décoffrage? Pas l’album sous la main. Bien à vous. MC
« Le totalitarisme exige l’altération continue du passé et, à long terme, l’absence de confiance dans l’existence même de la vérité objective.
George Orwell
« L’exaspération de Passou ». MS . Je ne veux pas proposer d’explication définitive, mais je tiens compte que « Tintin au Pays des Soviets « a été réédite fugitivement tel que, alors pourquoi faire tant de manières autour de Tintin au Congo, aussi contestable, mais qui n’en est pas moins le griffouillis d’un futur grand?
« Il n’est pas exclu que Shakespeare ait aussi joué sur la fibre raciste de son public, en faisant du simple ‘More’ de Cinthio un Africain noir (le blanc et le noir consitutant l’épine dorsale du réseau métaphorique de la pièce, qui débute par une scène de nuit éclairée par des torches). ».
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Bien mon colon, il faut avoir l’aplomb d’un mérinos mal peigné ( copyright le capitaine) pour oser une telle déformation capillotractée.
Ou un dea, diplôme de branleur certifié crypto- raciste.
Marguerite Yourcenar aime Marcel Proust
« Question : Auteurs français que vous relisez ?
Réponse : Je relis certes Balzac, Saint-Simon ou Montaigne, mais ceux-là sont déjà loin dans le passé. Parmi les grands écrivains du début du 20ème , je crois que je retiendrai surtout Marcel Proust. J’aime chez lui la grande construction thématique, la perception exquise du passage du temps et du changement qu’il produit dans les personnalités, et une sensibilité qui ne ressemble à aucune autre…
Question : Il n’y a pourtant pas tellement de points communs entre son oeuvre et la vôtre. Qu’est-ce qui vous attire en lui ?
Réponse : Son génie. Il m’importe peu que ses méthodes et ses choix différent des miens : au contraire, j’y vois une chance de m’instruire et de m’enrichir de ce qui m’est étranger…
Question : Je vous aurais plutôt imaginée relisant des auteurs classiques, du 17ème ou du 18ème. Proust, c’est l’égotiste par excellence.
Réponse : Son égotisme ne me gêne pas; ce serait le mien qui me gênerait ! Ce qui me gênerait plutôt chez lui, c’est, mêlée à un réalisme admirable (personne n’a mieux fait entendre les voix que ne l’a fait Proust, don que Balzac n’avait pas…), une tendance au mensonge. J’ai du mal à accepter les jeunes filles en fleurs si peu jeunes filles, l’absurde invraisemblance des scènes (qu’il a considérées, si l’on peut dire, comme des scènes pivots) où le héros se change en voyeur (devant la maison Vinteuil, épiant Charlus…), les conversations où il fait exprimer à des interlocuteurs, en les blâmant, des vues qui étaient probablement siennes, comme ces réflexions de Charlus sur l’absurdité de la guerre, vers 1917…
Mais un grand écrivain doit être accepté tout entier. On n’imagine pas » À la recherche du temps perdu » autrement qu’il est.
(« Les yeux ouverts », livre d’entretiens avec Matthieu Galey, 1980, 320 pages, Livre de Poche)
Louis-Ferdinand Céline
«Quand on a pu s’échapper vivant d’un abattoir international en folie, c’est tout de même une référence sous le rapport du tact et de la discrétion. Mais revenons à ce voyage. Tant que nous restâmes dans les eaux d’Europe, ça ne s’annonçait pas mal. Les passagers croupissaient, répartis dans l’ombre des entreponts, dans les w.-c., au fumoir, par petits groupes soupçonneux et nasillards. Tout ça, bien imbibé de picons et cancans, du matin au soir. On en rotait, sommeillait et vociférait tour à tour et semblait-il sans jamais regretter rien de l’Europe.»
(« Voyage au bout de la nuit », Éditions Denoël et Steele, 1932)
« Lorsqu’il accoste à Djibouti, au début du mois de mai 1930, Joseph Kessel découvre ce qu’il décrit comme la « beauté et la cruauté des âges primitifs ». Le jeune homme de 32 ans, pionnier du reportage, doit explorer durant deux mois la Corne de l’Afrique afin de réaliser une série de papiers pour le journal Le Matin. Ses articles édifiants inspireront à Hergé l’un de ses albums les plus mémorables, Coke en stock. »
https://www.geo.fr/geopolitique/joseph-kessel-un-reporter-face-au-trafic-desclaves-214890
En nul autre que Lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver.
C’est à prendre ou à laisser, en usant de son libre arbitre. Moi j’ai pris, en tout cas.
Bah, je ne sais plus qui a fait cette remarque qui est tout sauf une connerie (comment ai-je pu exclure le père de l’éducation du fils ??? J’en suis encore baba, et c’est pourtant contre ce fait que j’ai passé une bonne partie de la nuit et la journée d’aujourd’hui), et j’ai carrément la flemme de rechercher? Par contre, bas les masques, pourmapar. Ne cherchez pas à me faire croire que vous n’utilisez pas une multitude de pseudos. C’en est lassant, d’ailleurs, et inutile. Mais bon. Je sens que vous allez me parler de « liberté d’expression »… Soupir !
(Et en ce qui concerne RCPTV, il faut lui demander à lui…)
Eh bien PMP, en ce qui me concerne, je ne parle que de mes petites histoires en rapport avec des énoncés de ce blog.
Je ne me mêle pas de celles des autres.
J’essaie de raconter des bribes de ma vie et c’est déjà bien pénible et difficile.
Bizz à toutes et à tous.
Les seuls commentateurs dont on soit à peu près sûr de leur réalité individuelle ici sont : Passou, Paul Edel, Marc Court, renato, Rosanette, rose, B, Soleil vert, Clopine, Bloom, Pablo75 et Jazzi.
Merci de n’avoir pas signalé Charoulet, le plus improbables des pseudopodes de l’Herdélie. Quant à Ma soeur, c’est la plus grande représentante du fichier html.
Pour ma part, je suis le seul à savoir que j’existe en tant qu’être humain de chair jusqu’à l’os, quant aux autres, je n’y crois pas un seul instant.
(nb / « On a souvent besoin d’oublier le père », voire de se passer de ce parasite nullement nécessaire à l’éducation du fils de la mère célibataire ou des mères GPA, un fils voué à terme à ne pas reproduire la sexualité traditionnelle. Inutile de faire un drame de ce lapsus calami, acte manqué volontaire… Plus besoin de SF, cette tache fondamentaliste dont la pensée n’a plus aucune valeur heuristique au jour d’aujourd’hui).
@ J’essaie de raconter des bribes de ma vie et c’est déjà bien pénible et difficile.
Pourquoi les gens s’astreignent-ils à ce genre de besogne s’ils n’y prennent aucun plaisir ? Voilà ce que je me demande souvent au sujet du drolatique RPTV, pmp. J’y pense et puis j’oublie.
J’aimais beaucoup Christiane Parat, la seule internaute que j’eusse approchée.
La présidence de la France nous apprend la disparition de Claude Villers. Heureusement que notre Etat (Niaou) veille au grain, pas comme en Israël.
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2023/12/18/disparition-de-claude-villers
Pourquoi les gens s’astreignent-ils à ce genre de besogne?
Le charme discret des Charentes, le souvenir des inondations de 1992.
Obligé de rebrousser chemin bien avant le pont sur la rivière complètement débordée, quelle anamnèse!
Bourcefranc, Oléron, la vendeuse artisane diplômée supérieure qui prend le large avec le juge d’instruction!
C’est la nostalgie de ne pas avoir écrit de roman, camarade JJJ.
Vous êtes un vrai homme comme moi peut-être une femme.
Delirium Tremens d’Haddock
—
Le Crabe au pinces d’or effectivement MC, où ce salo d’Allan, le premier lieutenant du Karaboujan fait boire Haddock pour s’appropier le capitanat (p.15, dernière vignette).
Quand Tintin et Haddock (et Milou) se retrouvent dans le désert (p.29, vignette pleine, maginifique), le Capitaine est victime d’un mirage, prend le petit reporter pour une bouteille de champagne (p. 30, vignettes 5,6 et 7) et lui sert le kiki (vignette 10). Milou parvient à l’assommer avec un os de dromadaire (p. 31, 2e vignette), évidemment!
Hallucination due à la chaleur, delium tremens ou les deux? Une chose est sûre, avec Haddock, c’est l’intrusion efficace du comique dans les aventures de Tintin (même si certains personnages, comme le professeur Siclone des cigares du Pharaon constituent d’excellents galops d’essai).
C’est Guillaumin, impressionniste dit « mineur » et non ce que j’a écrit.
« Othello » est la première pièce de Shakespeare sur laquelle j’ai travaillé un peu sérieusement (elle était au concours de l’ENS). Je l’ai relue récemment et la trouve moins géniale qu’à l’époque…J’aurais tendance à lui préférer Lear, Macbeth et surtout Hamlet, qui me semble tout simplement indépassable.
J’ai beaucoup de mal avec certaines comédies, notamment Tout est bien etc., et Peines d’amours etc.
En revanche, les pièces romaines (j’inclus Timon, grecque en surface) me fascinent lentement mais sûrement. A Stratford, j’avais vu au milieu des années 80 un Jules César « géométrique » qui m’a gonflé grave jusqu’au jour où j’ai découvert le Mankiewicz avec Brando dans le rôle de Marc Antoine. Un séminaire sur Shakespeare, Montaigne & Machiavel, animé par notre maitre à tous, feu le génial Richard Marienstras, a même réussi à me faire aimer « Coriolan »…c’est dire!
auX pinces d’or
Quand Bl etc…
(signé Zorino)
@auX pinces d’or
Tiens, sur X, quelques jours en arrière, pour hanoukka ; dans un élan de fraternisation des colons en Cisjordanie occupée se sont portés volontaires pour aider à la cueillette des olives. Hélas, les consignes ont mal été interprétées et ils se sont approprié les fruits récoltés … même pas honte
Earlier today, dozens of settlers celebrated the holiday of Hanukkah by stealing crops from Palestinian-owned olive trees outside the village of Awarta. After the theft, which was escorted by Israeli soldiers, the settlers proceeded to cut down several trees.
https://twitter.com/Yesh_Din/status/1734203968929083739
Les seuls commentateurs dont on soit à peu près sûr de leur réalité individuelle ici sont : Passou, Paul Edel, Marc Court, renato, Rosanette, rose, B, Soleil vert, Clopine, Bloom, Pablo75 et Jazzi.
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Mouais… encore que je me demande si Jazzi ne serait pas B et si B ne serait pas S et si PE ne serait pas JPA et si R ne serait pas M et si C ne serait pas M et si et si et si et si….
Alors que moi D. je suis D. et point barre.
Bloom , Hamlet, Macbeth, Lear, l’illimité. Puis des ébauches avec de beaux moments, comme Titus Andronicus. Je ne dis pas qu’il n’y a pas autre chose, Roméo,César meme par exemple, mais ces trois là…
Bien à vous, MC
Il faudrait faire un recensement de l’onirisme dans Tintin. Il y a des choses très belles, notamment peut-être quand Garouste reprend une planche des Cigares du Pharaon. Un cercueil devenu navire sur la mer. Et il en est d’autres. MC
´
L’acteur anglais d’origine jamïcaine, l’extraordianire Adrian Lester, fut un Othello de légende dans la mise en scène ‘contemporaine’ de Nicholas Hytner au National Theater en 2013; Rory Kinnear incarna un Iago puissant, salopard patenté, comme on en rencontre parfois dans nos petites vies qui se terminent par un sommeil.
https://www.theguardian.com/culture/2013/apr/23/othello-iago-adrian-lester
Peut être que Tisseron s’y est attelé….
Pourquoi la paresse est pour moi une vertu délicieuse, mon péché immortel ?
extraordinAire.
Quand…etc
—
En effet, MC. J’ajouterais à ces Everest de la création littéraire, le Kanchenjunga du Songe, qui menace plusieurs fois de verser dans la tragédie.
Si vous avez l’occasion (si cela n’est pas déjà fait), je vous conseille ce que George Wilson Knight et Northop Frye ont écrit sur Shakespeare. côté anglais, c’estr le nec plus ultra.
Chez nous, on n’a que l’embarras du choix, tant nos shakespeariens brillent de mille feux…!
J’en suis resté à Gielguld, Branagh, et quelques autres….Celui-là, je ne l’ai pas vu jouer…
« Quand on a pu s’échapper vivant d’un abattoir international en folie, c’est tout de même une référence sous le rapport du tact et de la discrétion. »
J’adore. Et on veut nous empêcher de lire Céline.
Le Songe, très certainement, oui, pour de multiples raisons,,à placer dans la Galerie. De Macbeth je dois avoir une édition récente conseillée par un éminent chercheur anglais, mais je ne crois pas que ce soit la Frye ou la Knight. Bien à vous. MC
En plus c’est du vécu.
Contrairement à Hergé qui était un petit bourgeois frileux qui n’a jamais quitté sa Belgique.
Il y a un vrai rapport de Céline au voyage.
« Le Voyage au bout de la nuit » c’est un voyage. Et La trilogie finale, « D’un château l’autre », « Nord », « Rigodon », c’est un autre voyage.
En plus du côté de la délicatesse avec les femmes, il n’y a rien à lui reprocher à lui.
Pour Othello, Derek Jacobi et bien sûr Orson Welles avec pour Iago le démoniaque Micheál Mac Liammóir (né mytho sous le blaze d’Alfred Lee Willmore!), baladé dans sa cage avant l’exécution…Rahh…
Presque aussi bien que Le Sceptre d’Ottokar!
En plus il a un côté Ligue anti-alcoolique que j’aime beaucoup. Les wokes devaient s’en inspirer.
Et en plus Hergé a quitté son épouse pour prendre une jeune. Ce sont des choses qui ne se font pas.
Bon on n’est pas obligé de raconter tout ça aux enfants en leur offrant « Le Sceptre d’Ottokar » bien sûr.
Faut les laisser dans l’innocence. Ils sauront bien assez tôt.
Arden Shakespeare (Routledge), la meilleure (pour Macbeth, Kenneth Muir est à la baguette), avec Oxford en deuxième position.
Je conserve précieusement mon Hamlet édité par Cambridge UP, avec sa jaquette rouge surannée, sa typograhie genre renaissance, défigurée par mes notes…
Méditation de fin d’année
https://soleilgreen.blogspot.com/2023/02/le-soleil-rouge-de-jack-vance.html
@Les éditions Castermann peuvent entreprendre toutes les rééditions imaginables, changer les couvertures, changer les couleurs, redessiner le nez de Rastapopoulos, ce sera toujours de bonnes affaires. Plus on fait de rééditions et plus les premières éditions prennent de la valeur et redonnent encore un petit coup de valeur à tous les machins estampillés Tintin.
Je dirais même plus…
Oui, bien observé, lmd le subtil ; pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Les dérivés, c’est porteur, les Goncourt en savent quelque chose, des accommodements à toutes les sauces ; mais toujours chez un étoilé au Michelin, standing oblige … Affublé d’un « appareil critique » plus ou moins volumineux mais toujours inconséquent à abattre le génie aussi bien qu’à le perpétuer, mis à part quelques chercheurs obscurs, de vieux droitards masochistes, et éventuellement revanchards, d’une France moisie, qui voudrait aujourd’hui imposer à sa progéniture les « écrits polémiques » d’un Céline quand on peut lui offrir un Voyage au bout de la nuit et une Mort à crédit ?
https://i.pinimg.com/originals/ca/66/dd/ca66dd77899454bc7eca699614be0720.jpg
Qu’on soit clair : je suis contre la publication des pamphlets. En fait je suis contre toutes les publications de tous les écrits douteux de ces dernières années.
Oui Bloom, il y a des éditions qu’on conserve et qui valent la peine de l’être. Cela dit, vérification faite, ce n’est pas l’Oxford, mais la Cambridge de Braunmuller que j’ai utilisée pour Macbeth. FL Shakespeare a-t-il voyagé plus qu’ Hergé ? Je n’en suis pas si sûr. Bien à vous. MC
Les seuls commentateurs dont on soit à peu près sûr de leur réalité individuelle ici
en quoi cela est-il si important?
« Je n’en suis pas si sûr. »
Je pense qu’il n’a jamais voyagé de sa vie.
Good point MC.
Mais bon ça n’empêche pas de se dire que Céline si !
PS Derek Jacobi et Orson Welles sont dans mon panthéon shakspearien!
Paul,
J’ai lu votre longue réponse, je vous tiendrai au courant.
Dans la Trilogie, on pourrait risquer que Céline voyage contraint et forcé….
ont passé un sale quart d’heure.
La journée sera rude.
(Nettement plus qu’un quart d’heure).
À la suite du succès de son livre Le Syndrome de Peter Pan, Dan Kiley a développé le thème du Dilemme de Wendy dans le livre de même titre, sous-titré Quand les femmes cessent de materner leurs hommes (1985).
Après avoir illustré avec brio la charge mentale et la charge émotionnelle, des phénomènes principalement endurés par les femmes, la dessinatrice Emma s’attaque cette fois à la culture du viol dans une nouvelle bande-dessinée. Dans ces planches publiées sur sa page Facebook et son site, Emma commence par expliquer que nous grandissons sans connaître la notion de consentement. Des enfants qui soulèvent les jupes des fillettes, aux collégiens qui mettent la main aux fesses des adolescentes, en passant par une femme qui cède aux sollicitations de son partenaire alors qu’elle n’en a pas envie, la dessinatrice illustre de nombreuses situations qui alimentent cette culture du viol à travers des anecdotes qui lui sont arrivées. Son but ? Nous faire prendre conscience que les agresseurs sexuels ne sont pas forcément des hommes tapis la nuit dans l’ombre d’un parking à attendre leur prochaine victime, mais qu’ils sont également autour de nous. Déjà en 2015, le Collectif féministe contre le viol (CFCV) révélait que dans 8 cas sur 10 l’auteur d’un viol fait partie de l’entourage de la victime.
https://www.elle.fr/Societe/News/C-est-pas-bien-mais-la-culture-du-viol-denoncee-par-la-dessinatrice-Emma-3581633
Le rappel du regard d’Hergé sur le monde colonial et sur les rapports entre noirs et blancs au Congo semble moins dérangeant pout les autochtones que pour les européens qui se noient dans leurs sanglots d’homme blancs .
Les africains traitent semble t-il avec un humour condescendant la vision suffisante que les colonisateurs d’autrefois avaient du monde africain
Et, de fait, Si les européens soucieux du politiquement correct se sentent obligés de censurer les images de ce passé ; les africains préfèrent s’en amuser a travers la representation caricaturale des coloniaux d’autrefois .Du moins si j’en juge par un plaisant gadget que mon fils m’a rapporté du Congo où c’est un produit touristique tout-venant :
Il s’agit d’une sculpture polychrome en bois représentant à l’identique l’une des vignettes de Tintin au Congo et qui résume à elle seule le système colonial ;Une pirogue noire effilée d’une quarantaine de centimetres sur laquelle galèrent a moitié nus une douzaine de rameurs noirs, et à la poupe de laquelle trônent tutélaires et inactifs, les regardant en majesté, leurs maîtres , deux blancs, bien vêtus , d’une part Tintin et d’autre part,en soutane blanche et casque colonial blanc, le père blanc avec sa croix ostensible sur la poitrine
QUEL DOMMAGE, rosanette, que vous n’ayez pas des « images »,photos, de votre tintin colonial! mais merci de préciser que c’est un « produit touristique »!
tintin en pirogue:
https://www.pinterest.fr/pin/512003051392649455/
@Rosanette dit: à
Le rappel du regard d’Hergé sur le monde colonial et sur les rapports entre noirs et blancs au Congo semble moins dérangeant pout les autochtones que pour les européens qui se noient dans leurs sanglots d’homme blancs
Les deux premières phrases du deuxième paragraphe du billet … étant rappelé qu’il n’est pas interdit de commenter le billet de Passou sans avoir lu jusqu’au bout : « (…)Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) s’en félicite. Il y a de quoi puisque depuis 2007, il n’a cessé avec d’autres collectifs de pousser à la roue afin que Tintin au Congo soit décolonialisé à défaut d’être annulé.(…) »
saturnales pour renato:
Journal de TINTIN édition Française n° 320 du 23 Octobre 1981
https://www.pinterest.fr/pin/368380444535304752/
sa statue(de DEPARDIEU) retirée au Musée Grévin à Paris
A Hanoi, à deux pas de la cathédrale St Joseph, on peut se procurer de très jolies laques de Tintin au Vietnam, album dont seul existe une hypothétique couverture.
J’ai donné au musée de la résistance irlandaise de Belfast mon exemplaire des Harpes de Greenmore, album pirate où Tintin prend fait et cause pour l’IRA.
Le président de Moulinsart (dîne à l’huile) peut toujours aller le réclamer si la perspective de se frotter à d’anciens terroristes ne l’intimide pas. Caricaturalement british, lui et/ou ses proxies seront reçus avec les honneurs dûs aux ennemis de la Cause.
pour l’IRA.
Le président de Moulinsart (dîne à l’huile
–
J’ai pas compris.
Heureux les simples d’esprit, car le royaume des cieux leur appartient.
– Matthieu 5:3
(les promesses n’engagent que ceux qui les font)
Ce Congolais a longtemps été l’artiste qui a le plus vendu d’albums en France. Peut-être encore aujourd’hui.
Il a même permis à EDF , fournisseur officiel des pharaons, de faire de l’humour… éclairant ainsi un obscurantisme, qui n’est que le reflet de l’echec de quelques donneurs de leçons, et du classement pizza de la France..
Mais j’aimais bien maître Gims ,quand il chantait.
Je crois que l’on prononce Moulinzart.
Comme congolais, français comme vous êtes moi, nous avons aussi Alain Mabanckou né à Pointe Noire.
Gandhi Djuna, dit Gims (/ɡims/[1]), anciennement Maître Gims[2], né le 6 mai 1986 à Kinshasa (RDC), est un auteur-compositeur-interprète et rappeur congolais
Il arrive en France en 1988 à l’âge de 2 ans, avec ses parents qui sont alors étrangers en situation irrégulière[6],[9]. Du fait de la clandestinité de ses parents, il explique avoir eu une enfance difficile[9]. Il est placé dans des familles d’accueil, avant de vivre dans des squats jusqu’à ses 18 ans[9],[10
Wiki
Aujourd’hui grande balade à la mer, en voiture sur la corniche, ciel et mer bleus enchaînés, la lumière de l’hiver.
Avons loupé David. Mais alors bien loupé ; nous nous sommes retrouvées à Pointe rouge.
Retour à l’Ehpad, jeu de sport cérébral. Emma* répond prem’s tout le temps ; les autres, miserere, le temps que la réponse arrive au cerveau, on en est à la question suivante.
* Mais qu’est-ce qu’elle fait là ?
Soudain Madame C.
C’était le jeu du pendu de Noël.
L’animatrice demande qu’est ce qu’on dit en premier ?
Les voyelles répond Emma qui enchaîne avec E.
Bravo, dit l’animatrice, il y en a trois qu’elle inscrit sur le tableau blanc.
Et là, Mme Casse, comme une fusée Ariane qui décolle pour la lune clame
Cheminée.
Nous avons applaudi et félicité Mme C.
Après ce moment de gloire, tellement justifié, j’ai demandé à Mme Casse si elle m’autorisait à raconter l’histoire. Oui, a t’elle répondu, mais il est mort le premier, à soixante ans, d’une attaque cardiaque. Il fumait il buvait dans son restaurant de la pointe rouge et on ne sait pas ce qu’il faisait encore.
Le mois dernier, trois jours de rire continu : Madame C.me dit « on était huit ».
« Nous étions huit ; il y avait sept filles et un garçon, mais lui n’avait pas les côtes dans le même sens que nous. »
Ellipse narrative.
Et
comme vous et moi
Clopine
Tellement contente de lire vos projets émergents !!!
Ellipse narrative d’une extrême pudeur.
18 décembre, journée internationale des migrants.
Pour l’occasion, une CMP s’est reunie aujourd’hui en macronie, afin de durcir leur accueil.
Bof, tout au plus faciliter leur retour.
Comment s’articulent, chez vous, l’action militante et la réflexion philosophique ?
A. N. : J’ai mené de front les deux, en parallèle. Pendant longtemps, j’ai utilisé deux identités différentes. Je me servais de mon nom entier, Antonio Negri, pour ma carrière universitaire, pour signer mes traductions de Hegel en italien. Pendant ce temps-là, Toni Negri écrivait et faisait paraître de petits ouvrages militants, sur le sabotage dans les usines, par exemple.
Toni Negri, c’est un peu votre double maléfique, l’équivalent de Mister Hyde pour le docteur Jekyll…
A. N. : Ah non, pas du tout. Le docteur Jekyll est gentil et Mister Hyde, méchant. Tandis que moi, dans l’esprit de mes détracteurs au moins, j’ai toujours été méchant. D’un côté, j’étais Toni Negri, le « cerveau » présumé des mouvements de lutte armée d’extrême gauche pendant les années de plomb ; de l’autre, j’étais Antonio Negri, le cattivo maestro, le mauvais maître qui corrompait l’esprit de ses étudiants. Cela étant, il…
sur philomag
https://www.philomag.com/articles/antonio-negri-le-pouvoir-peut-toujours-etre-casse-quelque-part
bonsoir
Marguerite Yourcenar aime Marcel Proust
Jazzi dit:
Dans un autre moment de ce livre:
« — Et parmi les contemporains, existe-t-il un écrivain français qui vous touche ?
— J’en admire plusieurs pour des raisons différentes. On n’admire pas Proust pour les mêmes raisons qu’on aime Simone Weil ou Montherlant. Mais des trois personnes que je nomme ici, et sans doute pourrais-je aussi en nommer d’autres, deux sont-elles encore nos contemporaines ? Certes, puisque j’ai un peu connu Montherlant et que j’aurais pu rencontrer Simone Weil. De toute façon, chacun à sa manière, ils échappent au temps. De Montherlant, je relis assez souvent les Carnets, presque toujours si justes quand il méprise, pénibles parfois quand il s’efforce de se défendre ou de s’expliquer. Mais des romans tels que Les Célibataires ou Le Chaos et la Nuit me paraissent d’authentiques chefs-d’œuvre. J’hésite à en dire autant de La Rose de sable, qui contient pourtant d’admirables pages, ne serait-ce que celles où l’on voit ces deux hommes immobilisés dans la médina en révolte. Même hésitation pour Les Garçons, malgré l’inoubliable portrait de la mère du principal personnage, parce que je suis de nouveau gênée par des transpositions inutiles, et surtout par des coupures sur lesquelles l’auteur attire lui-même l’attention en les signalant en marge. Ou ce qu’il avait écrit était beau et valable, et alors il devait le garder, sans s’arrêter aux craintes, aux pudeurs, qu’elles fussent patriotiques ou sexuelles ; ou ces morceaux étaient sans valeur, et alors pourquoi en signaler l’absence ? Rien de plus émouvant qu’un écrit mutilé par le temps, auquel manquent çà et là des pages sur lesquelles on peut rêver, mais on ne produit pas à volonté de tels effets.
— À part Montherlant, aucun vivant ?
— J’admire l’œuvre de Caillois ; j’admire aussi certaines pièces de Ionesco, certains aphorismes de Cioran, mais le temps me manque pour suivre mes contemporains pas à pas. Ce qui me frappe néanmoins dans la masse des poèmes et des romans français qui arrivent jusqu’à moi, c’est à quel point ils demeurent étroitement subjectifs, clos dans des rêves, des cauchemars, de molles rêveries souvent, ou parfois d’arides déserts personnels. Même l’image qu’ils présentent de ce temps me paraît souvent ne plus correspondre à l’époque où nous sommes.
[…]
Les problèmes qui m’occupent et me bouleversent sont de ceux qui ne touchent encore en France qu’une minorité, mais je crois qu’ils s’imposeront de plus en plus à l’avenir. Je suis parfois stupéfaite par le côté conventionnel et périmé des idéologies qu’on nous présente en France comme courantes, sinon comme neuves. L’explosion démographique, qui transforme l’homme en habitant d’une termitière et prépare toutes les guerres futures, la destruction de la planète causée par la pollution de l’air et de l’eau, la mort des espèces animales qui rompt l’équilibre vital entre le monde et nous, la confrontation de chacun de nous avec soi-même et avec Dieu (quel que soit le sens que chacun donne à ce mot), les nouvelles et profondes orientations de la science, rien de tout cela, dont tout dépend, n’intéresse en France la littérature, et ceux qui heureusement s’en occupent ne sont pas des littérateurs. L’avant-garde qui aujourd’hui se prétend telle sera l’arrière-garde de demain. »
(« Les yeux ouverts », 1980)
@ rebrousser chemin bien avant le pont sur la rivière complètement débordée,
SAINTES 92…, ce n’était certes pas la RIVIERE Kwaï, juste un FLEUVE parfois capricieux dans ses débordements. Quant au PONT, juste le pont Bernard Palissy… Oléron, Bourcefranc-le Chapus, que d’erreurs géographiques on commet en votre nom !… WGG ne se trompait pas quand il nous racontait ses vacances d’ado à proximité, l’été, chez sa grand mère de Pont l’Abbé d’Arnoult et de Champagne. Quant à « la vendeuse artisane diplômée supérieure qui prend le large avec le juge d’instruction », quelle histoire !… Elle fit jazzer longtemps la Saintonge en vigilance orange – Mais pourquoi n’en avoir pas essuyé le roman ? Vous auriez pu devenir bien plus tôt une écrivaine talentueuse, RPTV, et je suis sûre qu’il n’est jamais trop tard pour s’émanciper du syndrome de la route de Madison. Regardez les incroyables « progrès émergents » de CT par exemple, à 68 ans ! — Convaincre nos enfants de disperser nos cendres, et surtout de ne pas oublier de devenir plus authentiques dans leurs relations conjugales respectives.
BN à tous.tes,
Les seuls commentateurs dont on soit à peu près sûr de leur réalité individuelle ici sont : Passou, Paul Edel, Marc Court, renato, Rosanette, rose, B, Soleil vert, Clopine, Bloom, Pablo75 et Jazzi.
Pour le reste, rien de moins sûr…
Jazzi dit:
On peut être sûr aussi que D. et Damien (et avant Delaporte), entre autres, c’est le même type. Et que derrière Puck-Hamlet, Samuel et J.C., il y a aussi un seul auteur. Par contre, je crois qu’une obsédée hystérique comme EtSaSoeur reste difficile à inventer (surtout quand elle paraît être sous l’emprise de substances pas très bonnes pour la santé).
@ L’explosion démographique, qui transforme l’homme en habitant d’une termitière et prépare toutes les guerres futures, la destruction de la planète causée par la pollution de l’air et de l’eau, la mort des espèces animales qui rompt l’équilibre vital entre le monde et nous, la confrontation de chacun de nous avec soi-même et avec Dieu (quel que soit le sens que chacun donne à ce mot), les nouvelles et profondes orientations de la science, rien de tout cela, dont tout dépend, n’intéresse en France la littérature
Elle était un brin visionnaire, cette écrivaine belge… Il est certain que les actuelles françaises n’ont plus cette prétention… Faut voir à qui on donne des Nobel de littérature, Annie !
« Pendant ce temps-là, Toni Negri écrivait et faisait paraître de petits ouvrages militants, sur le sabotage dans les usines, par exemple.
[…] D’un côté, j’étais Toni Negri, le « cerveau » présumé des mouvements de lutte armée d’extrême gauche pendant les années de plomb ; de l’autre, j’étais Antonio Negri, le cattivo maestro, le mauvais maître qui corrompait l’esprit de ses étudiants. »
Tous ces crétins qui auront passé leur vie en général et leur jeunesse en particulier à prêcher et soi-disant agir contre le Capitalisme, à rêver naïvement qu’ils allaient le renverser à coup de discours vides et de militantisme boy-scout, ils pensent quoi maintenant de leur « combat » alors que l’ultralibéralisme est plus triomphant que jamais et que le communisme a définitivement disparu de la planète? Ils pensent que, n’ayant strictement rien compris au monde, ils ont perdu leur vie à faire l’andouille, à prophétiser le contraire de ce qui est arrivé, à dire et écrire des conneries condamnées à tomber dans l’oubli le plus définitif? Ou, étant des mégalomanes à la vanité mélenchonesque, ils croient encore, à l’ère des ordinateurs quantiques et de l’IA, à leurs idées pseudo-révolutionnaires vieilles de presque deux siècles?
Pablo, on pourrait objecter qu’au contraire un personnage se. OM plaisant dans l’excès et la redite a l’égard de tel ou tel(le) est au contraire facile à inventer. Quelques tics de langage, quelques insultes et vociférations ( toujours les mêmes) , et vous voilà servi. Bien à vous. MC
« Janssen J-J dit: à
J’aimais beaucoup Christiane Parat, la seule internaute que j’eusse approchée. »
Qu’elle repose en paix !
Question tordue: – Quand deux auteurs maudits, se rencontrent, de quoi ils parlent?
Réponse évidente: – « L’un de mes sujets de conversation favoris avec Hergé était la proximité du Tao (qu’il m’a fait découvrir) et du pyrrhonisme. »
(G. Matzneff. Le Taureau de Phalaris).
MISÉRICORDE
L’amour du prochain n’est pas une invention du christianisme. Dans le De Finibus, écrit un demi-siècle avant Jésus-Christ, Cicéron a une page merveilleuse sur « la tendresse qui lie tout le genre humain ». Et pour désigner cet amour entre les hommes, il utilise le même mot qu’au siècle suivant emploiera l’apôtre Paul : caritas. La miséricorde universelle est le fondement de la doctrine du Bouddha : « Un moine cesse de tuer. Il dépose les armes. Il est miséricordieux et recherche, amicalement, le bien de tout être vivant. » Cet idéal de la bonté d’âme, qui est un sentiment profond de pitié, étendu à tout l’univers, à tout ce qui est vivant, y compris aux animaux et aux plantes, se trouve également chez les taoïstes : lorsqu’il a accompli le Tao pour son propre bénéfice, le sage est prêt à porter sur l’humanité entière un regard bienveillant, et à sauver les êtres par compassion. Ce sont cette compassion et cette bienveillance qui faisaient de Hergé, pyrrhonien taoïste, un homme si lumineux, un ami si cher.
(G. Matzneff. Le Taureau de Phalaris).
Pablo, on pourrait objecter qu’au contraire un personnage se. OM plaisant [se complaisant – j’imagine] dans l’excès et la redite a l’égard de tel ou tel(le) est au contraire facile à inventer. Quelques tics de langage, quelques insultes et vociférations ( toujours les mêmes) , et vous voilà servi.
MC dit:
Il y a plus que de l’excès et de la redite: il y a une espèce de méchanceté hystérique (pour ne pas dire alcoolique, parfois), un côté colérique proche de la folie, une maniaquerie d’obsédée inguérissable, un problème sexuel clair, et comme beaucoup d’êtres agressifs par faiblesse, une peur d’une agressivité plus forte que la sienne. Quant on tape sur elle de façon très dure, elle la boucle et fuie. Moi je sens très bien que derrière beaucoup de ses messages il y a un esprit déséquilibré, souvent incohérent. Et après il y a sa haine pathologique et si mal dissimulée des femmes, dont toutes ce qui fréquentent cet endroit on fait les frais.
Cela fait beaucoup pour un auteur à pseudos multiples comme D., par exemple, à moins qu’il soit un dramaturge de génie à moitié fou – qui préférerait passer sa vie ici qu’écrire des chefs d’oeuvre.
MARDI 19 DECEMBRE 2023, 5h29
HOMMAGE DU VIOL OU HOMMAGE DU VOL ?
Nous préférons poser la question, étant incapable d’y répondre.
Pauvres hommes, condamnés par leur brutalité animale au désir infernal du sexe ou à la passion capitalistique du vol !
Post Scriptum
Contrairement à des affirmations gratuites affligeantes en RdL, ici même il n’y a qu’un seul pseudo « JC….. », le précédent n’étant qu’un prophète de village, crucifié par des juifs d’extrême droite appuyés par les Ritals d’époque.
Et vous voilà servi, sur un plateau d’argent, Marc Court.
Source : https://www.cairn.info/revue-etudes-2012-7-page-75.htm
Des ritals d’époque à Jérusalem ?
Christiane Parrat
Mes meilleures pensées ♥️
Pauvres hommes, condamnés par leur brutalité animale au désir infernal du sexe ou à la passion capitalistique du vol !
Très récemment, je valdinguais cela dans ma tête, suite à un meurtre sexuel, ici, d’une jeune femme, je crois bien mère de famille. Je me disais « si j’avais des couilles, chose qui n’est pas le cas, me rajoutais-je in petto, j’aimerai que ce soit moi qui les maîtrise et pas le contraire ».
Ma seconde pensée étant lorsque je pense à la puissance masculine et à ce qui en est fait, il y a un hiatus.
j’aimerais.
J’aimerais vivement.
Moi si Bolloré s’écroulait avec ses manipulations capitalistiques, je ne sortirais pas mon mouchoir.
Number one qu’il rende l’île des Glénans à l’État.
Où est Alexéi Navalny ?
Il neige à Moscou.
On lui a coupé son téléphone.
Qu’on l’autorise à communiquer en visio. avec sa femme et ses amis.
, » avec notamment une couverture originale de Tintin en Amérique, réalisée pour la première édition de l’album aux éditions du Petit Vingtième, vendue plus de 1,3 millions d’euros »
C’est assez dingo.
On va vérifier nos albums.
William Boquet dit: à
Source : https://www.cairn.info/revue-etudes-2012-7-parlege-75.htm
Article passionnant.
Pierre Assouline est.cité.
les ayants droit
« Paris, plus vague que l’Océan, miroitait donc aux yeux d’Emma dans une atmosphère vermeille. La vie nombreuse qui s’agitait en ce tumulte y était cependant divisée par parties, classée en tableaux distincts. Emma n’en apercevait que deux ou trois qui lui cachaient tous les autres, et représentaient à eux seuls l’humanité complète. Le monde des ambassadeurs marchait sur des parquets luisants, dans des salons lambrissés de miroirs, autour de tables ovales couvertes d’un tapis de velours à crépines d’or. Il y avait là des robes à queue, de grands mystères, des angoisses dissimulées sous des sourires. Venait ensuite la société des duchesses ; on y était pâle ; on se levait à quatre heures ; les femmes, pauvres anges ! portaient du point d’Angleterre au bas de leur jupon, et les hommes, capacités méconnues sous des dehors futiles, crevaient leurs chevaux par partie de plaisir, allaient passer à Bade la saison d’été, et, vers la quarantaine enfin, épousaient des héritières. Dans les cabinets de restaurant où l’on soupe après minuit riait, à la clarté des bougies, la foule bigarrée des gens de lettres et des actrices. Ils étaient, ceux-là, prodigues comme des rois, pleins d’ambitions idéales et de délires fantastiques. C’était une existence au-dessus des autres, entre ciel et terre, dans les orages, quelque chose de sublime. Quant au reste du monde, il était perdu, sans place précise, et comme n’existant pas. Plus les choses, d’ailleurs, étaient voisines, plus sa pensée s’en détournait. Tout ce qui l’entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l’existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu’au delà s’étendait à perte de vue l’immense pays des félicités et des passions. »
Flaubert, Madame Bovary
Chère Rose, si chère à nos cœurs tendres… !
Vous autres, femmes, n’avez pas besoin d’amygdales externes comme les hommes, pour régner sur l’humanité ! Vous êtes infiniment plus riches de qualité que les gorilles que nous sommes.
Vous êtes belles, intelligentes, amoureuses, maternelles, puissantes comme papesse en Vatican !
Nous ne sommes que vos Gardes Suisses, casqués, bariolés, grands guerriers stupides, bons qu’à parader sans fin et sans résultat.
Bien à vous toutes !
Le cojoné du 75, qui vit dans l’ordure et dont le cerveau déborde de partout a trouvé un nouveau partenaire, le dément mc, pour ses délires et délits alcooliques, le précedent ayant été dégagé dans la vaste poubelle à fichiers html…
___________
Vous avez aimé Schopenhauer, vous allez adorer Harry Frankfurt.
« L’un des traits les plus caractéristiques de notre culture est l’omniprésence du baratin. »
Marie Sasseur dit: à
La » leçon de maths »…
Cela me rappelle l’intervention sur ce blog, d’un éminent mathématicien, membre du groupe Bourbaki- c’était le temps où des intelligents se risquaient encore à venir sur la rdl, pour finir par se faire troller de la pire manière…- et dont la légende, veut qu’il commençait toujours son cycle de cours d’algèbre par » commençons par réviser l’addition »… (ellipse). Cet exercice figure dans son cours d’algèbre indiqué Wiki.
Roger, je repense à vous, parfois.
Et encore ce matin
« Il faut se rappeler qu’Hergé, né en 1907, n’a que 23 ans lorsqu’il entreprend la réalisation de Tintin au Congo. La jeunesse et sans doute la naïveté de l’auteur ne lui permettent pas d’avoir encore acquis l’esprit critique nécessaire pour mettre à distance l’influence de son milieu et de son environnement culturel. L’Afrique qu’il dépeint est ainsi conforme à ce que l’on attend de lui, notamment l’abbé Norbert Wallez, directeur depuis 1924 du Vingtième Siècle, journal catholique de doctrine et d’information. »
Lien supra
Jeunesse, naïveté, album de commande.
Très clairement un outil de propagande pour la curaille ultra catho.
Propagande colonialiste que Hergé ne pouvait pas ne pas percevoir, à moins d’être un demeuré.
Il y a œuvré, c’est clair.
Qu’il soit passé à autre chose, l’est tout autant.
desherbage novlangue
« La première solution qu’a avancée la direction était de pilonner », donc détruire tout bonnement l’ensemble des documents. Dans un exercice de novlangue prodigieux, on tente même de nier le désherbage, préférant une “désélection”. Personne n’est dupe : « C’est un travail d’examen en vue d’évacuer 20 % du catalogue. C’est du désherbage massif, tout simplement. »
En réalité, la direction se réfugie derrière « un retard de plusieurs années sur le désherbage ». Accumulé depuis combien d’années : là encore, la direction, sollicitée à plusieurs reprises, est restée muette. « Mais on n’est pas une bibliothèque de conservation, il faut sortir les livres qui ne sont pas d’actualité. Ce travail n’a pas été bien fait au cours des dernières années », lit-on cependant dans un compte-rendu du 24 novembre. La position de la direction est des plus
« Passou y est cité »
Comme il l’a été par le dément mc, qui a affirmé sur ce blog, l’avoir lu, pour dire qu’il connaît l’affaire. Et ce mensonge éhonté passé comme un fichier informatique.
Passou indique surtout que le catholicisme était , dans les années 1920, en Belgique, un veritable parti politique.
On peut dire un parti politique d’extrême-droite.
Héritage du colonialisme leopoldien, il reste aujourd’hui la puissante église catholique au RD Congo.
https://www.bbc.com/afrique/articles/cgep8qvp5pjo
Toutes choses, n’est-ce pas parfaitement accessibles à l’esprit critique d’un enfant de 7 ans, qui plébiscite cette réédition d’un album raciste, avec une these de 3eme cycle en guise de préface.
Faudra bien arrêter un jour, de prendre les gens pour des cons.
La bonne journée avec le RD Congolais de Paris.
et alii dit: « La première solution qu’a avancée la direction était de pilonner » / « En réalité, la direction se réfugie derrière… » / « La position de la direction est des plus. »
C’est sûr, cela valait la peine de gaspiller un peu d’énergie pour transmette une information aussi capitale.
@Lien supra
« Force est de constater que c’est en Occident que l’on trouve ce discours culpabilisateur envers l’époque coloniale, discours que dénonçait déjà le philosophe Pascal Bruckner dans son essai Le sanglot de l’homme blanc en 1983. Au plus haut de la polémique concernant l’album, en 2007, Jozef Dewitte, directeur du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme en Belgique, mettait en garde les partisans de l’interdiction de l’album contre « une attitude hyper politiquement correcte » assez typique d’une certaine intelligentsia du monde occidental.
La perception de l’album est tout autre au Congo. La vision des Africains, sans doute parce qu’elle est naïve et caricaturale, ne les blesse pas mais les amuse. L’effigie de Tintin apparaît souvent au détour des rues de Kinshasa (ancien Léopoldville) et l’œuvre du peintre congolais Moké rend hommage à un « Tintin Africain ». Le numéro 1385 qui correspond à plaque numérique de la Ford T que conduit Tintin dans l’album est d’ailleurs un numéro fétiche des joueurs dans les loteries au Congo.
En 2000, le journaliste Jean Jacques Mandel, en reportage à Kinshasa pour la revue Géo, a rencontré de jeunes étudiants en art au sein de l’ACRIA (Atelier de Création Recherche et Initiation à l’Art) pour qui Tintin continue d’être un véritable héros « [certes] un peu paternaliste comme tous les Blancs de l’époque » mais apparaissant comme « un modèle pour tous les journalistes de notre pays car il est synonyme de précision, courage et investigation ». Ils retiennent une autre leçon de l’album, dont ils soulignent la dimension quasi prophétique : le Congo colonial que décrit Hergé est l’enjeu de trafiquants de diamants comme le Congo d’aujourd’hui est l’enjeu des pays limitrophes qui attisent les guerres tribales du pays pour en contrôler tel ou tel morceau de territoire, souvent très riche en minerais et matières premières. L’histoire récente du Congo est bien là. Pour eux « Hergé avait tout prévu ». Plus récemment, lors de l’ouverture du premier festival de la BD à Kinshasa en octobre 2010, la ministre congolaise de la Culture Jeannette Kavira Mapera a qualifié cette bande dessiné de « chef-d’œuvre ». »
« Force est de constater que c’est en Occident que l’on trouve ce discours culpabilisateur envers l’époque coloniale, discours que dénonçait déjà le philosophe Pascal Bruckner dans son essai Le sanglot de l’homme blanc en 1983. Au plus haut de la polémique concernant l’album, en 2007, Jozef Dewitte, directeur du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme en Belgique, mettait en garde les partisans de l’interdiction de l’album contre « une attitude hyper politiquement correcte » assez typique d’une certaine intelligentsia du monde occidental.
La perception de l’album est tout autre au Congo. La vision des Africains, sans doute parce qu’elle est naïve et caricaturale, ne les blesse pas mais les amuse. L’effigie de Tintin apparaît souvent au détour des rues de Kinshasa (ancien Léopoldville) et l’œuvre du peintre congolais Moké rend hommage à un « Tintin Africain ». Le numéro 1385 qui correspond à plaque numérique de la Ford T que conduit Tintin dans l’album est d’ailleurs un numéro fétiche des joueurs dans les loteries au Congo. »
Lien indiqué
« la ministre congolaise de la Culture Jeannette Kavira Mapera a qualifié cette bande dessiné de « chef-d’œuvre ». »
L’archidiocese de Kinshasa aussi.
Oups … c’est sans doute une machination d’Al Capone
La perception de l’album est tout autre au Congo.
Le film de Schroeder sur Amin Dada a plié de rire la jeunesse mao-artiste des cinémas Saint-André-des-Arts pendant un an à sortie en 1974. En Ouganda, terreur et assassinats au programme des sans-écrans.
David Van Reybrouck Congo. Een geschiedenis / Congo. Une histoire, Acte Sud
« (…) David Van Reybrouck n’est pas Tintin. Il entre dans un pays continent où il entend battre le cœur d’un peuple. Il est soucieux de « restituer aux Congolais ce qu’ils lui ont apporté ». On ne trouvera aucune révélation spectaculaire, ni sur l’assassinat de Lumumba, ni sur celui de Laurent-Désiré Kabila, rien que l’on ait déjà appris dans les ouvrages de Colette Braeckman, mais on apprendra tout, et avec le délice de la lecture, sur les tragédies et les joies du peuple congolais et de son histoire.
Cette histoire creuse aussi les sillons des trajectoires du futur. Ce siècle ne pourrait-il pas être celui de l’émergence du Congo ? Acceptons-en l’augure. »
Pierre Jacquemot Afrique contemporaine 2012/4
Sur le dernier opus de David Van Reybrouk, Revolusi. L’Indonésie et la naissance du monde moderne
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/revolution-indonesienne-fini-la-java-pour-les-bataves-5998624
« Hergé et l’art de la bande dessinée », conférence de Maitre Benoît Peeters, donnée à l’Alliance française de Paris, en octobre 2021.
https://www.youtube.com/watch?v=HxG24nxHklY
Pour les Congolais, « Tintin au Congo » c’est leur patrimoine.
Pas toucher !
Laissez venir à moi les petits pédés.
Merci petit Jésus !
https://www.leparisien.fr/societe/religions/benediction-des-couples-homosexuels-a-quelques-jours-de-noel-cest-un-beau-signal-18-12-2023-O4TYG6KP7VG5FBO3WDV5YUIHZQ.php
Lenine ,Staline ou Sadam Hussein ,ce sont leurs statues qu’on a déboulonnées
Mais pour Depardieu il n’y avait qu’à son double du Musée Grevin qu’on pouvait s’en prendre
Chacun subit un ostracisme à sa mesure
Il n’y a pas que Hergé qui puisse être blanchi, les endives le peuvent également.
« Vous êtes infiniment plus riches de qualité que les gorilles que nous sommes. »
–
Non. Ni infiniment ni non infiniment.
JC, tes propos sont sexistes et pourraient tomber sous le coup de la loi. Attention.
« David Van Reybrouck Congo. Een geschiedenis / Congo. Une histoire, Acte Sud »
________
Une histoire, une autre
CHARLOTTE CHAULIN Publié le 19/08/2022 à 9h00
SAUVEGARDER L’ARTICLE
https://www.geo.fr/geopolitique/congo-et-republique-democratique-du-congo-ce-quil-faut-savoir-pour-ne-plus-les-confondre-211222
« Quelle est la capitale du Congo ? » Kinshasa ou Brazzaville, mais il faut demander à votre interlocuteur de préciser s’il parle de la République du Congo ou de la République démocratique du Congo (RDC). Les deux pays se partagent un même nom, celui, aussi, du fleuve de 4 kilomètres qui les sépare.
Le nom de « Congo » viendrait d’un peuple bantou présent à l’origine dans les deux Congo actuels. Dans son Dictionnaire de l’origine des noms et surnoms des pays africains, Arol Ketchiemen indique que le nom vient d’une expression utilisée par ces peuples. En cas de danger, ceux-ci se réfugient chez le roi du territoire, surnommé le « léopard ». « Nous allons chez le léopard ! » annoncent-ils alors. Dans leur langue, cela se dit « Tuele ku Ngo ».
À la fin du XVème siècle, les Portugais font leur apparition à l’embouchure du fleuve. Ils décident de s’établir dans le royaume prospère du Kongo en 1484 et transforment leur capitale, Mbanza Kongo, en une ville européanisée de 40.000 habitants qu’ils baptisent San Salvador. Les explorateurs portugais en profitent aussi pour renommer le fleuve Nzaï, en « Congo ». Voilà qui prête déjà à confusion.
Les Portugais ne sont pas les seuls Occidentaux à s’intéresser aux richesses du continent africain. Plusieurs puissances européennes se battent pour le littoral et c’est dans le cadre de cette compétition territoriale que les colonisateurs font du fleuve une frontière.
En 1880, un explorateur romain du nom de Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905), mandaté par le gouvernement français, atteint à son tour le fleuve Congo. Il offre la protection de la France au souverain local et fonde un poste à Nkuna, sur la rive droite du fleuve. Ce poste prendra plus tard le nom de son fondateur, Brazzaville.
De son côté, le souverain de la rive gauche du fleuve signe un accord avec l’explorateur britannique Henry Morton Stanley (1841-1904) envoyé par le roi des Belges. Ce sera Léopoldville, future Kinshasa. Séparées seulement de cinq kilomètres par le fleuve, elles seront les capitales les plus proches du monde.
En 1884-1885, la conférence africaine de Berlin répartit la région du Congo entre la République française et l’Association internationale africaine qui appartient au roi des Belges Léopold II. Au XXème siècle, les deux pays créent leurs colonies respectives et le fleuve Congo sépare le Congo français du Congo belge. »
_____
Sur les royaumes africains, voir aussi » le devoir de violence » de Y. Ouologuem récemment réédité à l’occasion de l’attribution du Goncourt au très excellent roman de M. Mbougar Sarr.
Toni Negri, il en menait pas large, même en France, même protégé par l’ avis Mitterand. Il avait peur me disait notre éditeur commun en 1985.
On a quitté Bourcefranc et la charente.
Depardieu n’est plus Cire-ano.
Vous auriez pu devenir bien plus tôt une écrivaine talentueuse, RPTV,
Si vous saviez JJJ, mes pratiques esthétiques multiples et variées sont déjà actées! 🙂
En toute réalité.
Je peux désormais mourir en paix.
Je peux désormais mourir en paix.
Et venir jouer à la belote verbale ici.
Dix de der!
Le plus drôle ici, JJJ, c’est que des personnes/personnages réels soient bien plus inconsistants que des personnages imaginaires!
Exposition « Chéri Samba, dans la collection Jean Pigozzi »
Musée Maillol
https://museemaillol.com › expositions › cheri-samba
Chéri Samba – né en 1956 au Congo – est sans conteste le peintre africain le plus célèbre de sa génération. Ambassadeur de la « peinture populaire » de …
Chéri Samba débute une carrière de créateur d’enseignes publicitaires à Kinshasa en 1972. En 1979, il commence à signer des peintures de son nom.
Vidéos
L’endive de D, par exemple , c’est une belle et bonne équation réel/imaginaire.
Je pose l’endive de D et je retiens d’eux!
Samba wa Mbimba N’zingo Nezumi Masi Ndo Mbasi (
samba:
Son travail est fait pour à la fois être vu et lu, lui qui se présente comme « un peintre journaliste ». C’est là « cette griffe sambaïenne » que Samba gardera toute sa vie.
À Kinshasa Au Congo où il habite, le peintre écrit des chroniques humoristiques, joyeuses, mais il est un artiste engagé. Dans Ultimatum, il conteste le pouvoir autoritaire du Marechal Mobutu, questionne la traite négrière, dénonce le manque de solidarité africaine, les ambiguïtés de l’armement avec « Je suis pour la paix, c’est pour ça que j’aime les armes ».
chéri samba
https://www.pressegauche.org/local/cache-vignettes/L672xH547/ae65285b13ec6820-2e60c.png?1698754169
Mon endive de Chaville est tout sauf imaginaire.
Je peux la faire voir à qui le demande.
en belgique:
Les deux commissaires de l’exposition Bambi Ceuppens et Sammy Baloji soulignent que cette exposition est aussi une tentative de « décoloniser » le musée souvent présenté comme le dernier musée colonial. Ainsi, pour la première fois dans l’histoire du musée, ces peintures, acquises en 2013, seront mises en résonnance avec des collections plus anciennes de Tervuren afin de montrer que ce que l’on nomme « colonial », « traditionnel », « ethnographique », « moderne », voire « contemporain » appartient à la même histoire de l’art et que la peinture populaire s’inscrit, de fait, dans une longue tradition du dessin en RDC qui précède la colonisation.
Chéri-Samba, prêchi-prêcha woke.
Une statue au musée Grévin et la légion d’ honneur, depardiou!
La collection Bogumil Jewsiewicki
Les œuvres présentées dans Congo Art Works. Peinture populaire ont été collectées entre 1968 et 2012 par le Pr Bogumil Jewsiewicki et ses collègues congolais dans quinze villes de la RDC. Beaucoup d’entre elles sont des œuvres de peintres congolais célèbres, achetées directement auprès des artistes ou chez des particuliers. La collection compte 1994 peintures et dessins ainsi que des photographies d’atelier, récits de vie, interviews d’artistes et chroniques. Le MRAC en a fait l’acquisition en 2013, devenant ainsi l’une des rares institutions dépositaires d’un ensemble documenté de peintures populaires du Congo. À l’occasion de l’exposition, les toiles présentées à Bozar ont été restaurée
http://adiac.netisse.eu/content/bruxelles-une-exposition-consacree-la-peinture-populaire-de-la-rdc-55878
@ Bloom dit: à Sur le dernier opus de David Van Reybrouk, Revolusi. L’Indonésie et la naissance du monde moderne
Merci. Moij qui avais tant apprécié Congo de DVR, son histoire du Zinc, et le plagiat du Nobel belge sur le chercheur de termitières en AS…, j’ai acheté cette année cet opus, un monument d’érudition historique sur l’archipel aux antipodes, avec pas moins de 200 p de références. Il a tout lu notre David, mais je n’ai jamais pu aller plus loin qu’à 5O p., ce qui est très rare. Je cherche à revendre ce livre tout neuf (15 euros au lieu de 30), je n’irai jamais mettre les pieds en Indonésie, à vrai dire, il est bien trop tard maintenant.
@ MC et PC75 (et aux pourriels des fichiers html). Je me joins aux deux premiers pour ressortir à toutes fins pratiques l’excellent portrait émis ce matin au sujet de la furieuse fildefériste en déséquilibre permanent, au cas où elle reviendrait par trop nous casser les couilles. Recitons-en la charge au vitriol : « une espèce de méchanceté hystérique (pour ne pas dire alcoolique, parfois), un côté colérique proche de la folie, une maniaquerie d’obsédée inguérissable, un problème sexuel clair, et comme beaucoup d’êtres agressifs par faiblesse, la peur d’une agressivité plus forte que la sienne. Quant on lui tape dessus de façon très dure, elle la boucle et fuit. Derrière beaucoup de ses messages, un esprit déséquilibré, souvent incohérent. Et puis, une haine pathologique si mal dissimulée des femmes ».
Le problème, hélas, c’est qu’elle tient tout le blog, Passoul compris, sous l’emprise de sa perversion narcissique, comme l’avaient bien compris toutes celzéceux qui disparurent sous l’assaut de ses coups de boutoir. Alors qu’il aurait été si simple qu’elle fut définitivement éliminée par le maître de céans. Mais non, il a toujours trop eu besoin d’elle pour alimenter son commentarium ad vitam nauseam. Sans doute a t il raison de vouloir rester consonnant avec le libéralisme de ses principes… Et nous ne voulons la mort d’aucune malade mentale.
@ jzmn, vous me décevez à propos de Ch.P, sous prétexte de vouloir nous amuser d’un bon mot.
@ Lu cette nuit « L’ombre d’un grand oiseau » (Arthaud), le très émouvant petite livre de Catherine Poulain, l’auteure du Grand marin. Ce sont des fragments d’autobiographie uniquement liés à son rapport aux bêtes, dans ses métiers successifs de bergère, pêcheuse, vigneronne ou sauveuse d’oiseaux mazoutés au temps des marées noires. Ses souvenirs entremêlent dans une veine poétique d’une sensibilité à fleur de peau, la vie d’insectes à l’agonie appelés à fréquenter la nature de ses grangeons environnants, celle d’oiseaux blessés à réparer, leur insatiable faim et désir de vivre, leur survie, leur mort, leurs regards plantés dans les yeux inaccessibles des humains souvent impuissants à toujours les comprendre. Elle évoque le peuple de souriceaux qui la grignotent dans son duvet, un crapaud familier, des mouettes, un gypaète barbu dépeçant tranquillement un saumon. Toujours elle les nourrit, les dorlote, les accouche, les apaise et s’émerveille de leur infinie gratitude, de ce que les bêtes lui signifient de leur reconnaissance muette. Mais le plus souvent, elles restent inaccessibles dans le silence de leurs souffrances et quêtes. Et Catherine, -ce petit « garçon manqué » aux mains gercées et écorchées ongles noircis par la terre, qui arrachaient, à six ans, délicatement les ailes des mouches collées sur le papier pour les voir s’envoler plutôt que de les voir agoniser-, se livre toujours à un combat obstiné d’égalités entre les vivants. Plongée dans sa nature provençale, bretonne, girondine ou canadienne, elle entend et voit les mêmes gémissements, les mêmes pépiements, y entend la même beauté de l’espoir, l’immense générosité des oiseaux, la férocité des bêtes.
C’est pour nous autres, comme une récompense lumineuse de bonheur, ressentie au plus profond de l’obscurité de ces nuits d’équinoxe qui nous tiennent en haleine, éveillés, et pantelants d’amour éperdu.
@ CT, Cette Catherine P. vous ressemble comme écorchée. Je crois bien que ce livre vous est également destiné, car il entendrait peut-être vous dire aussi quelque chose d’apaisant et d’apaisé sur la pulsion d’écrire encore et encore les ressorts de la vie.
Bàv (JE, 19 XII 23_11.09)
les œuvres du Hangar incarnent aujourd’hui encore ce refus du conformisme artistique occidental et demeurent un éternel symbole de l’originalité créatrice congolaise et africaine.
https://www.barnebys.fr/blog/lumiere-sur-lindependance-artistique-de-latelier-du-hangar
MISÉRICORDE
L’amour du prochain n’est pas une invention du christianisme. Dans le De Finibus, écrit un demi-siècle avant Jésus-Christ, Cicéron a une page merveilleuse sur « la tendresse qui lie tout le genre humain ». Et pour désigner cet amour entre les hommes, il utilise le même mot qu’au siècle suivant emploiera l’apôtre Paul : caritas. La miséricorde universelle est le fondement de la doctrine du Bouddha : « Un moine cesse de tuer. Il dépose les armes. Il est miséricordieux et recherche, amicalement, le bien de tout être vivant. » Cet idéal de la bonté d’âme, qui est un sentiment profond de pitié, étendu à tout l’univers, à tout ce qui est vivant, y compris aux animaux et aux plantes, se trouve également chez les taoïstes : lorsqu’il a accompli le Tao pour son propre bénéfice, le sage est prêt à porter sur l’humanité entière un regard bienveillant, et à sauver les êtres par compassion. Ce sont cette compassion et cette bienveillance qui faisaient de Hergé, pyrrhonien taoïste, un homme si lumineux, un ami si cher.
(G. Matzneff. Le Taureau de Phalaris).
Mon commentaire : saint Paul écrivait dans la langue grec, je crois. Il utilisait, non « caritas », mais « agapè », pour dire amour, c’est-à-dire amour universel. L’amour existait bien sûr avant le Christ, mais le Christ lui a donné une dimension supérieure. Désormais, c’est l’amour de Dieu qui s’incarne, un amour infini et rédempteur. Cela a l’air d’échapper au misérable Matzneff, bien incapable de savoir en quoi consiste le véritable amour, lui qui était uniquement obsédé des prouesses de son sexe, sans se soucier du mal qu’il faisait aux enfants. « La Taureau de Phalaris », je ne l’ai pas lu. Mais je me souviens qu’à l’époque c’était le livre de chevet de Louis Pauwels, vous savez, le directeur du Fig-Mag dans les années 80. Vous me donnez envie de le lire, mais on ne peut plus se le procurer. Les livres de Matzneff ne sont plus commercialisés. Il faut les acheter d’occase sur Internet. J’étais contre cette mesure lâche des éditeurs. Ce qui est imprimé est imprimé, c’est dans le circuit, tant pis si c’est des inepties criminelles. Ou alors, il faut une décision de justice. Il n’y a pas eu un procureur de la République pour faire respecter la décence ! Une blague juive pour conclure : « Mon ami, la Bourse est un jeu dangereux ! On gagne un jour et on perd le lendemain. — Eh bien, je jouerai que tous les deux jours !!! » C’est vrai ! Mais qui se souvient de Pauwels ? Baroz peut-être…
(rectif)… Au plus profond de notre nuit du solstice d’hiver, voulut-il dire…, emporté par l’émotion de la petite fauconne éborgnée et sauvée, qui hésitait à s’envoler de sa cage hospitalière pour retrouver la liberté.
CENSURE
Me voici censuré…quel honneur !
Merci Passou !
Le keuf kon-kon : du baratin qui s’intoxique tout seul.
Je préfère les inutiles aux nuisibles.
La prochaine fois tu seras banni, JC.
Tiens-toi à carreau.
Bien d’accord avec JJJ sur « L’ombre d’un grand oiseau » de Catherine Poulain. Beau compte rendu.
Les livres de Matzneff ne sont plus commercialisés.
______
Peut-être voir auprès de l’orthodoxie de ND des Affligés, il ont sûrement des éditions rares de la liturgie de cet enfant de chœur, cher Damien, per carità.
@ Je préfère les inutiles aux nuisibles.
Que nous ajoute ma soeur, la bête de somme dont le portrait, trouvé sur wikipépée, peut se décrire ainsi : « une espèce de méchanceté hystérique (pour ne pas dire alcoolique, parfois), un côté colérique proche de la folie, une maniaquerie d’obsédée inguérissable, un problème sexuel clair, et comme beaucoup d’êtres agressifs par faiblesse, la peur d’une agressivité plus forte que la sienne. Quant on lui tape dessus de façon très dure, elle la boucle et fuit. Derrière beaucoup de ses messages, un esprit déséquilibré, souvent incohérent. Et puis, une haine pathologique si mal dissimulée des femmes ».
Bàv, les funambulesques.
Faut-il, lorsqu’on est marquise,
Se mêler aux bonnets ronds
Avec un homme d’église ?
https://www.barnebys.fr/blog/lumiere-sur-lindependance-artistique-de-latelier-du-hangar
Merci, c’est frais.
« La prochaine fois tu seras banni, JC.
Tiens-toi à carreau. » (Dédé)
J’angoisse, mon ami !….
Que vais-je devenir sans curetons et nonnettes ?
Adieu !
je n’irai jamais mettre les pieds en Indonésie, à vrai dire, il est bien trop tard maintenant.
—
Méfiez-vous, la métempsychose a plus d’un tour dans son sac!
Mon préféré sur l’Indonésie reste L’Archipel des ombres, de Bruno Philip, légendaire correspondant du Monde, qui débuta sa carrière asiatique en enseignant le français à l’Alliance de Katmandou.
Le blurb des Editions de Equateurs: Né en 1959, Bruno Philip est journaliste au Monde. Il a vécu à Katmandou, à New Delhi, à Pékin et Bangkok. Il est déjà l’auteur de Aung San Suu Kyi, L’icône fracassée aux Editions des Equateurs et de Laos, mirages de la tranquillité, aux Editions Nevicata.
Très récemment, je valdinguais cela dans ma tête
rose dit:
« Valdinguer »: joli mot que je ne connaissais pas.
Mais selon le TLF il signifie « Tomber, dégringoler »:
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=1804907085;
Il y a des femmes sur ce blog qui ne soient pas d’accord avec ce texte (MarieEtsaSoeur, n’étant qu’une toquée raisonnant comme une huitre quand elle n’est pas saoule comme un Polonais, ne compte pas)?
« Dans Gloria mundi, film de Nikos Papatakis, on voit des parachutistes torturer une femme et la violer avec un tesson de bouteille. Il n’existe aucune différence entre ces tortionnaires et le jeune cadre dynamique qui prend une fille en auto-stop sur la route, puis la viole. Prétendre le contraire est un sophisme. Le type qui viole une femme et le type qui lui brûle les seins avec une cigarette participent à la même ignominie. Il est d’ailleurs rare que dans un viol l’homme se borne au seul acte sexuel : celui-ci est presque toujours accompagné d’une volonté sadique de dégrader, d’humilier la victime. La violence physique est une et indivisible. Dans la Grèce ancienne, la loi condamnait de façon semblable « toute espèce de mauvais traitement, de violence ou d’outrage contre un enfant, une femme, un homme libre ou esclave ». Et Démosthène, dans son discours contre Midias, loue l’humanité, la philanthropia de cette loi.
Les femmes qui s’apitoient sur les violeurs condamnés à de sévères peines de prison ne sont que des dupes. Les violeurs sont des ordures, et leur châtiment est une victoire du droit sur la sauvagerie. Récuser, comme le font certaines féministes, « la justice patriarcale de l’État bourgeois » (sic) équivaut à débrider les brutes, pire encore : à les légitimer.
Et le pardon des offenses, m’objectera-t-on ? J’ai le droit de pardonner le mal que l’on me fait, mais non celui que l’on fait aux autres. Au jour du Jugement, seuls les martyrs auront le pouvoir d’intercéder en faveur de leurs bourreaux. »
Projet de loi immigration : Elisabeth Borne promet de préserver les « valeurs du macronisme historique » devant les députés Renaissance.
–
… quoi de plus effrayant que d’évoquer un « macronisme historique », qui sent déjà la vieille momie ?
damien,la Bible connaît la compassion , et la miséricorde qui sont des noms de Dieu
רחמי et ḥèsèd (חֶ֫סֶד)
On dit surtout envoyer valdinguer…
et encore Damien lepardondans le judaisme:que de leçons, de livres,mais pour aller vite:
Le consentement d’autrui est nécessaire pour le pardon et on ne devrait pas sous-estimer la gravité de cette obligation : notre bonne conscience et notre paix dépendent d’autrui. Cependant nous apprenons aussi que, selon la tradition juive, on est libéré d’une obligation après avoir sincèrement sollicité trois fois le pardon de l’offensé (Yoma 87a), qu’il s’apaise ou non.
https://lvsmagazine.com/2019/09/les-fautes-a-legard-de-dieu-et-les-fautes-a-legard-dautrui-emmanuel-levinas-sur-le-pardon/
Rappeler peut-être à Rose que les Glenans forment archipel et non île et que l’ École de Voile , son titre de gloire le plus sérieux, s’y trouve toujours! Carrel eut aussi son île privée sur la côte nord. MC
… et Sarah Bernhard, non loin de là, eut longtemps sa belle mère en île, au nord !
Pourquoi dit-on que la RDC est un scandale géologique.
Ce territoire concentre en effet dans son sous-sol, une proportion très importante de minerais et materiaux de première importance pour la fabrication de produits en tout genre.
C’est le pourquoi d’un tel déséquilibre absolu entre l’exploitation de cette richesse et les revenus qui en reviennent aux Congolais.
J’ai toujours considéré que la recherche géologique et minière comporte cette part d’aventure que peu d’activités permettent effectivement. Que de romans inconnus…lol
Les solutions existent évidemment, pour rétablir un équilibre; il manque une volonté politique, un arriéré historique qui risque bien de changer, à commencer par la signature de contrats en parfaite connaissance de l’évaluation des gisements concédés.
C’est ici, et c’est très intéressant :
C’est le pourquoi d’un tel déséquilibre absolu entre l’exploitation de cette richesse et les revenus qui en reviennent aux Congolais qui interroge
en matière de déséquilibre absolu, d’aucunes s’y entendent. Mais qu’avons-nous à faire au juste de ce qu’elle « considère depuis toujours » (sic) en matière de recherches géologiques, la gratteuse ? Le terrain minier de la RDC ne s’apparente en rien aux prétendues alluvions tirées du darkweb, son unique appétence reconnue. Elle qui n’a toujours connu ce qu’elle vient juste d’apprendre sur la toile dont elle branche le lien. Ridicule femme savante, l’avion renifleur tous naseaux dehors. Cessez de harceler les honnêtes gens, voyons !
Il faut que je regarde, mais il me semble que j’ai ce roman dans la bibli, et en VO.
Congo de M. Crichton.
« Avec une cité légendaire au cœur du Congo, une poignée de diamants, un commando armé de caméras et de lasers, un singe qui « parle », des satellites et des ordinateurs, Michael Crichton réussit le mariage de la technologie et de l’aventure, du merveilleux industriel et de la bonne vieille terreur.
Raphaël Sorin
Le lien ne passe pas.
Étonnant: quand on imite MarieEtsaSoeur en lui tapant dessus pour le seul plaisir de lui taper dessus, quand on lui crache à la figure ses quatre vérités, quand on ridiculise ses si nombreuses et évidentes pathologies inguérissables, elle se transforme… en experte en matières premières du Congo !!
Ce bouquin de Crichton, Congo, ça fait exactement 33 ans que je l’ai acheté, je m’en souviens, car je l’ai ramené des US. Ce qui m’embête, c’est qu’en faisant du vide l’autre jour, j’ai du le mettre dans un carton, mais lequel.
Le cojoné du 75, peut continuer de taper sur son clavier comme un bourrin alcoolique, je zappe.
J’ai eu ma période Crichton, pas un mauvais souvenir.
Celui-ci est revenu, je dirais certainement pas au hasard.
« The novel starts in 1979, with an abrupt end to an expedition sent by Earth Resource Technology Services Inc. in the dense rainforests of the Virunga region, in the heart of the Congo, when the team is suddenly attacked and killed by unknown creatures – soon, all contact with them is lost. The expedition, which was searching for deposits of valuable diamonds, discovered the fictional Lost City of Zinj. A video image taken by a camera there, and transmitted by satellite to the base station in Houston, shows a peculiar race of grey-haired gorillas to be responsible for the murders.
Another expedition, led by Karen Ross, is launched to find out the truth and to find the Lost City of Zinj, where there are believed to be deposits of a certain diamond, the type IIb, which are naturally boron-doped and thus useful as semiconductors, though worthless as gemstones. This time, the searchers bring along the famous White African mercenary Charles Munro, as well as a female gorilla named Amy, who has been trained to communicate with humans using sign language, and her trainer Peter Elliot. »
16 décembre 1897.
« M. Alphonse Daudet est mort subitement, à huit heures du soir, dans son hôtel, 41, rue de l’Université.
Il venait de se mettre à table depuis quelques minutes, quand il fut pris d’une syncope. On l’emporta immédiatement dans sa chambre et on courut prévenir deux médecins, mais tous les soins furent inutiles, M. Alphonse Daudet succomba au bout d’une demi-heure sans avoir repris connaissance.
Alphonse Daudet était né à Nîmes en 1840, d’une famille peu fortunée. Après avoir fait de bonnes études au lycée de Lyon, il devint maître d’études à Alais, mais au bout de deux ans de cette pénible profession, il vint tenter fortune a Paris.
Le premier volume de vers qu’il publia, Les Amoureuses, obtint un certain succès et lui ouvrit les colonnes des principaux journaux d’alors.
Alphonse Daudet fit ses débuts au théâtre en 1862 par une pièce en collaboration avec Ernest Lépine, la Dernière idole, qui obtint un très vif succès. L’année suivante, il fit représenter les Absents à l’Opéra-Comique et en 1864 l’Œillet blanc au Théâtre-Français.
C’est en 1866 qu’Alphonse Daudet fit paraître, dans l’Événement, les Lettres de mon moulin, signées du pseudonyme de Georges-Marie, et qui sont considérées comme le chef-d’œuvre du maître.
En dehors d’une collaboration assidue à un certain nombre de journaux, Alphonse Daudet a fait paraître un grand nombre d’ouvrages. Depuis une vingtaine d’années, il avait un peu négligé la poésie pour la prose.
Parmi ses principaux ouvrages, il convient de citer le Nabab, les Rois en Exil, Numa Roumestan, Sapho, qui, transporté au théâtre, a été un des plus grands succès de cette dernière période de vingt ans, Trente ans de Paris, sorte de mémoire autobiographique.
Alphonse Daudet était un simple, n’aimant pas le bruit et dont la bonté était bien connue de tous ceux qui l’ont approché. Il n’eut guère qu’une aventure qui fit quelque tapage, ce fut sa rencontre avec Albert Delpit, en 1883, rencontre qu’il exigea à la suite d’une critique un peu acerbe où il avait été accusé « de décarcasser le style de Chateaubriand ».
En mourant l’an dernier, Edmond de Goncourt avait institué Alphonse Daudet son exécuteur testamentaire ; comme tel, c’est lui qui était appelé à présider aux destinées de la fameuse Académie des Dix.
Alphonse Daudet était un des écrivains les plus populaires en France. Ses romans ont été tirés à un nombre considérable d’exemplaires et reproduits sous toutes les formes.
Comme dramaturge, Daudet s’est classé au tout premier rang parmi les contemporains. Le succès de l’Arlésienne est encore présent à tous les esprits.
Dans un autre genre, Daudet sut d’ailleurs à l’occasion faire valoir la souplesse de son talent; il l’a prouvé en écrivant Tartarin, qui diffère si essentiellement de ses autres ouvrages. »
(« Le Radical », édition du 18/12/1897)
Je me demande pourquoi « le dément MC « n’aurait « pas lu » l’Hergé de Pierre Assouline, il est vrai qu’à l’époque il n’avait pas le plaisir de connaître Marie Sasseur, spécialiste autoproclamée du Maître…. Pour le reste, il y a quelque distance entre Belle-Île et les Glenans, et Sarah Bernhardt demeure Sarah Bernhardt même si née Bernard, ce qui n’est pas prouvé, l’ incendie de l’ Hôtel de Ville ayant brûlé entre autres son acte de naissance. Bien à vous. MC
Je le demande pourquoi le dément mc cause de tout autre chose que de ce qu’il y a dans le bouquin de Passou. Qu’il n’a pas lu. Contrairement à ce que ce délinquant prétend.
Qu’il le prouve !
On va assister à une énième fuite en avant de ce harceleur.
Vous apprécierez les artifices verbeux de l’imposteur.
Attendez de voir ça.
Veuillez donc chère Sasseur, nous réciter les pages sur Tintin au Tibet, outre qu’elles sont parmi les plus justes du livre, cela nous permettra de revenir au sujet, à votre avis scandaleusement délaissé. Il est vrai que je n’ai pas eu le plaisir d’en discuter avec vous ! MC
Joli cet article sur Daudet par ce qu’il ne dit pas! Bien à vous. MC
Voilà, vous avez ici l’illustration parfaite de ce dont cette ordure est capable une fois mis ai pied du mur.
L’imposture de ce délinquant n’est plus à prouver, mais il était bon de la rappeler.
Les pages sur Tintin au Congo, c’est le sujet.
les pages sur Tintin au Tibet, outre qu’elles sont parmi les plus justes du livre,
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Voyez-vous ça…
Et pourquoi donc ?
J’ai le bouquin de Passou à portée de main.
Il se pourrait que le Yeti se manifeste.
Je rigole car j’avais corné une page de la bio de Hergé, Passou au Tibet, je me demande si vous n’aviez pas été victime du mam, Passou… tout ce blanc… où va-t-il…
Ah c’est trop bon, Passou, il faut que vous rematiez cette vidéo.
Janssen J-J le dit «je n’irai jamais mettre les pieds en Indonésie, à vrai dire, il est bien trop tard maintenant»… Tintin et Georges Remi ont eu le temps de faire escale à Jakarta lors d’un vol pour Sidney. Mais en revenant simplement quelques jours en arrière on se rappellera qu’Arthur Rimbaud s’est embarqué pour Java, qu’il y est resté quelques semaines; il semble que personne ne sache rien de ce quifut peut-être une aventure à tout casser ; va savoir.
Mais, Sasseur , nous nous sommes, avec d’autres que vous, intéressés à d’autres titres. Il faudrait suivre de temps en temps. D’autant que Tintin reste un monde….Alors cette conception de pionne vis-à-vis du sacro saint sujet, savoir Tintin au Congo, solaire, central , cela me fait quelque peu rire. Pourquoi ces pages là, dites vous ? Il y a des considérations de PA sur la blancheur dans Tintin au Tibet qu’on n’oublie pas. Et elles ont un sens différent , naturellement, que dans Tintin au Congo…
Bien à vous. MC
J’aime bien le rôti de dindonneau et j’ai décidé de m’en faire un.
Le vol pour Sidney, avec Jacques Bergier en Nick Carredas, c’est un peu l’album de trop. Un côté Planète mal maîtrisé…il y en aura d’ autres. Mais c’est du Hergé mondain, si j’ose dire… MC
Tu sais à quoi on reconnaît un fumiste au temps d’internet ?.
Analyse bien les stratagèmes du loufiat qui signe mc.
J’ai donné des mots clés, et ce pangolin sait utiliser Google, repomper des bribes, et s’en faire des souvenirs de lecture.
A une question précise concernant sa lecture des pages consacrées Tintin au Congo, SUJET du billet, en revanche il sait pas, l’abbé lave plus blanc que blanc.
Connard !
« marie sasseur », sparadrap ad hoc du prestigieux blog à passou
J’aime bien le bar au four mais ce sera pour demain soir.
Oui un beau bar sauvage au four, c’est bon.
Les pages concernant Hergé et Matzneff, à la relecture, ne passent plus, mais plus du tout. Ni le ton pour le dire…Et le A majuscule n’y change rien. Ce qui ternit l’homme Hergé, et pas qu’un peu.
Et pour dire ça, il faut lire cet excellent ouvrage, quelle somme de boulot !
https://www.decitre.fr/livres/herge-9782070402359.html
Psst, Passou , on s’arrangera plus tard, pour cette pub non mensongère que je vous fais
Bonjour Closer,
si parfois vous passez par ici, dites moi ce que vous pensez de cet article. Non, bien sûr pas obligé de répondre; je ne connais pas ce historien, ni le livre dont il est question dans l’article.
https://www.causeur.fr/le-temps-qui-reste-patrick-boucheron-271924?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=70c0c857b7-Newsletter_4_fevrier_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-70c0c857b7-57612161
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