
Trois femmes qui courent dans la nuit
Avec La nuit au cœur (283 pages, 21 euros, Gallimard), Nathacha Appanah (1973, Mahébourg, Maurice) interroge trois vrais destins de femmes qui ne se connaissaient pas mais sont souterrainement liées par la violence criminelle que leurs maris ou compagnons exercèrent sur elles. Trois femmes qui courent dans la nuit. Elles ne sont pas prises dans la frénésie d’une fuite en avant : elles s’enfuient de chez elles. Seule l’une des trois, la narratrice qui n’est autre que l’auteure, en a réchappé. Elle avait dix-neuf ans, il en avait trente ans de plus ; lorsqu’ils se sont rencontrés, elle venait de publier son premier livre, il était marié, poète et journaliste connu à Maurice…. Les deux autres y ont laissé leur vie, l’une renversée puis écrasée par la voiture de son mari, l’autre exécutée puis brûlée vive. Elle porte témoignage pour les trois par les moyens de la littérature et les siens sont puissants. Elle qui se dit hantée par les livres depuis sa jeunesse a réussi à en faire une protection contre un excès de documentation. Jamais elle ne se laisse déborder ou envahir par les résultats de ses propres enquêtes. Elle n’a rien d’une journaliste malgré sa curiosité lorsqu’elle se rend sur le terrain de l’affaire Chahinez Daoud à Mérignac où cette mère de trois enfants a été donc brûlée vive en 2021 par son mari qui venait de lui tirer dessus : il lui reprochait, violemment et régulièrement, d’adopter un mode de vie trop occidental.
« J’ai souvent imaginé ce travail comme une spirale. Au centre de cette spirale, il y a Emma et Chahinez et un bout de moi-même »
L’auteure commence par faire les présentations non de trois monstres mais de trois hommes ordinaires qui trimbalent comme tout un chacun leur paquet de névroses. Un ouvrier, un employé, un poète auxquels son texte, implacable mise à nu de leurs « saletés », se refuse à donner la parole car elle les veut « bouches fermées ». Elle a choisi de désigner ces trois hommes, trois maris jaloux, violents, manipulateurs, exclusivement par leurs initiales (HC, RD, MB ) ce qui peut paraitre paradoxal alors que leurs procès ont publiquement établi leurs identités. Voici ce qu’elle m’a répondu lorsque je lui ai posé la question :
« Je tenais aux initiales, je ne voulais pas les identifier dans ce livre par le nom choisi par leur mère, leur père, je souhaitais qu’ils prennent cette place là – deux lettres de l’alphabet seulement – dans cet espace littéraire »
On prend ses mots comme des coups et pourtant, on se donne le temps de lire ces pages en espérant que ça dure malgré cette atmosphère de menaces, insultes, humiliations, pressions, contrôles et harcèlements permanente ; car, ô paradoxe, elle en fait une lecture fluide mais guidée par une détermination et une fermeté qui ne tremblent pas. Pour autant elle semble s’interdire de juger en position de surplomb. Cela tient à ce qu’elle conserve un ton apaisant pour dénoncer la violence sauf exceptions dans la dernière partie. Le plus terrible dans ces trois histoires, ce sont les silences lorsqu’il n’y a plus de mots et que domine le mutisme de la douleur, si fort qu’il exclue l’écriture même. Pas les non-dits ou les tabous mais les silences dans les pauses qui font entendre du plus lointain des accents tragiques, les respirations qui font résonner les échos d’une musique si ancienne qu’elles font oublier le cadre très contemporain de ces récits. Toutes choses qui s’inscrivent entre les détails, les petits riens, les à peu près de ces vies minuscules transfigurés par l’acuité d’une écrivaine parvenue à son accomplissement après avoir publié une quinzaine de livres souvent laurés. Celui-ci ne pouvait s’imposer avant à son auteure, question de kairos : le roi vient quand il veut- et plus encore lorsqu’une partie de ce qu’il y à jeter sur le papier est totalement autobiographique et traumatique. Quelle force pour arriver à reconnaitre avoir « consenti » pendant six longues années à être asservie et invisibilisée, être partie puis revenue, puis être partie encore et revenue plusieurs fois avant de trouver le courage de s’enfuir pour de bon. De cette époque-là, elle ne possède aucune photo.
« C’est l’angle mort de ma vie »
Cela dit, aussi, entre les lignes que nul et nulle ne sont à l’abri. Il en faut peu pour cela dérape ou pas, un étranglement qui ne va pas tout à fait au bout de sa pression. A supposer qu’il y a en tout humain, homme ou femme, une part de perversité qui n’attend que son heure pour s’exprimer, dès lors que l’on ne tient pas la société pour l’unique responsable. C’est peu dire que ce livre (qui ne se présente pas comme un roman, ni sur sa couverture ni dans sa conception mais les frontières de genre ont sauté depuis un certain temps déjà) trouble, dérange, déstabilise, la vocation même de la littérature à son meilleur, et pousse à se poser des questions qu’on préfère éviter. Si son accueil public et critique devait se révéler au plus haut en cette rentrée, il faut espérer que les lecteurs ne passeront pas à côté au motif qu’un livre consacré à trois femmes écrit par une femme ne peut concerner que des lectrices. Ce qui serait très regrettable car ils y apprendraient beaucoup de choses : des vérités qui ne sont pas dans les médias. Ne pas l’oublier : c’est bien de trois hommes qu’il s’agit aussi à travers ces trois destins de femmes.
Une question court tout au long du livre : est-ce cela l’amour, une histoire de violences et de mort ? C’est aussi cela quand la domination de l’un sur l’autre se manifeste par un phénomène d’emprise qui atteint un très haut degré de toxicité. Alors se révèle le vrai projet qui habite l’un : la destruction lente, méthodique, asphyxiante de l’autre. On a longtemps appelé cela des faits divers en un temps où les crimes passionnels et leurs échappatoires avaient bon dos et nourrissaient la chronique judiciaire. Puis des faits de société selon leur nature particulière. Enfin des féminicides. C’est si difficile que cela de les désigner aussi comme des crimes et leurs auteurs comme des criminels ? Non des meurtriers mais bien des assassins car la préméditation est bien établie.
Nathacha Appanah n’est certes pas la première à dénoncer l’emprise, il s’en faut, mais dans cette rentrée où le thème revient en force, elle est des rares qui creuse en profondeur dans la paranoïa ordinaire et la pulsion de mort sans rien sacrifier de sa sensibilité, afin qu’il y ait littérature à chaque page, dissipant ainsi enquête et témoignage dans un grand tout. Elle réussit à rendre ces trois hommes, communs jusque dans leur ignominie, « à la merci de cette histoire ». Pour y parvenir, il ne faut pas seulement avoir vécu cet asservissement : il faut vraiment n’avoir d’autre horizon que la littérature et c’est peut-être la seule emprise dont on lui souhaite de ne jamais se libérer. A ceux qui en doutaient encore Nathacha Appanah apporte une confirmation qui a l’éclat d’un diamant noir.
(Photo D.R.)
43 Réponses pour Trois femmes qui courent dans la nuit
J’éprouve le plus grand respect pour ces femmes martyres, évidemment.
Mais je me pose cette question: la littérature est-ce vraiment cela ? Entre « témoignage personnel » et essai sociologique et psychologique.
J’ai du mal à le croire. Il y manque l’essentiel, l’autre côté du miroir, en quelque sorte.
Désolé, Messire Passou !
Je souhaite du succès à cet ouvrage de reportage sur le sordide à deux, mais je ferai un détour pour éviter l’attroupement des gentils lecteurs en soif de mal-être narratif, heureux dans leur bien être soit disant littéraire …
La violence contre les femmes a toujours existé, dans toutes les cultures et sous toutes les latitudes.
Les talibans en Afghanistan ont trouvé une solution radicale à ce problème : Cacher leurs gonzesses sous des burquas et leur interdire toute parole !
Quand on demande à un taliban pourquoi tant de mépris envers les femmes, il répondra ceci : « Ci pa du mipri, ci dou lamour banane ! « .
exclusivement par leurs initiales (HC, RD, MB )
Lemonde, Libération, depuis des années. On voit le résultat, de la « littérature ».
En 1953 les vacances à Kaboul étaient agréables, dear Maurice. Les femmes dansaient sans se prendre les pieds dans les draps, les hommes récitaient des vers en fumant et les Américains étaient aussi idiots que ceux d’aujourd’hui comme Bouvier et Vernet donnent à lire.
Donner seulement les initiales de ce « poète maudit », né dans les années 1940, c’est trop en dire ou pas assez.
la littérature va jusqu’au bout de la nuit, si elle se casse la gueule dès l’incipit c’est la collection rose parce que l’auteur(e) n’aura pas mis ses tripes sur la table. la douleur comme le bonheur exigent d’être contés avec un minimun de talent, de sincérité et surtout d’émotions, sinon, on la boucle. C’est quand même paradoxale de voir les étagères des librairies crouler sous le vide…
La mort en direct sur les résaux sociaux c’est le thème du film « L’Accident de piano » de Quentin Dupieux, avec Adèle Exarchopoulos…
https://www.lelezarddeparis.fr/abonnez-moi
En contrepoison, je proposerais volontiers Le destin de Mr Crump.
Il y a beaucoup d’hommes martyrs.
Phil dit: 20 août 2025 à 9h37
En 1953 les vacances à Kaboul étaient agréables, dear Maurice. Les femmes dansaient sans se prendre les pieds dans les draps, les hommes récitaient des vers en fumant et les Américains étaient aussi idiots que ceux d’aujourd’hui comme Bouvier et Vernet donnent à lire.
oui, et à cette époque, il y avait un roi, làs-bas, les bouddhas de Bamyan étaient debout, les eaux du lac de Band-e-Amir étaient si limpides que l’on pouvait voir le fond à 10 mètres de profondeur, et Bouvier était déjà on the road.
Maintenant, fanatisme et carcasses de tanks, comme partout, en Europe, en Asie, en Afrique.
Au Brésil, pas de carcasses de tanks, mais de locomotives Baldwin, celles de la « Ferrovia da morte »
Terrifiante histoire, mais j’ai eu de la peine à lire le texte de Passou.
Je ne savais pas que les hommes européens pouvaient être si perversos, je croyais que ce n’était qu’au Brésil que l’on trouvait ce genre d’horreur : un jour un père a battu à mort son enfant de 10 ans parce qu’il le trouvait pas assez « macho », sous prétexte qu’il aidait sa mère aux travaux ménagers…
j’ai d’autres horreurs de ce genre mais je me tairerai là.
« un jour un père a battu à mort son enfant de 10 ans parce qu’il le trouvait pas assez « macho », sous prétexte qu’il aidait sa mère aux travaux ménagers. »
Il voulait pas qu’il devienne une « tapette ».
Les mères homophobes sont légions.
Pour la violence féminine je vous conseille vivement « La Maison de Bernarda Alba » de Garcia Lorca. Vous allez frémir.
Ce n’est pas plutôt « si fort qu’il exclut »?
Revenons sur des terres plus aimables. Roland Barthes (il n’a pas survécu à la mort de sa mère ; on ne parle jamais des situations d’emprise féminines).
Antoine Compagnon reprenant un biographème du « Roland Barthes par Roland Barthes » prétend que celui-ci n’a écrit que sur commande ou sur demande.
« Les Mythologies » c’est typique. C’est Nadeau qui lui a demandé une chronique pour alimenter Les Lettres nouvelles qu’il venait de fonder. Barthes lui était redevable : c’est Nadeau qui a publié son premier livre : « Le Degré zéro de l’écriture » dans « Combat » en 1947.
Le « Sytème de la mode » c’est plus compliqué. Il avait travaillé au CNRS sur des travaux de lexicologie. Les mots de la mode vers 1830. C’est un travail qui ne lui convenait pas du tout. Trop austère, trop systématique. Barthes est un essayiste. Il picore. Il drague comme il disait. Il n’a rien d’un érudit. Pas le genre à s’enfermer en bibliothèque à explorer des archives. Donc il s’est fait virer. Jusque là normal. Mais son attention sur le discours de la mode a été éveillé. Et il l’a repris quelques années plus tard, à son compte; dans un domaine qui lui convenait mieux, le contemporain, et avec des méthodes plus appropriées à sa personnalité : l’essai.
* des situations d’emprise féminine
Vers la fin des années 60, Phil passe ses vacances à Kaboul était encore, agréables.
Il fallait bien que Passou se fasse pardonner son billet sur Perret avec un billet clairement dans l’air du temps. En plus, ça tombe bien, on n’entend jamais parler des violences faites aux femmes, ni des féminicides, ni du patriarcat. Il était temps qu’il s’y mettre.
Les violences faites aux hommes (plus psychologiques que physiques, c’est indéniable) et l’emprise matriarcale pourtant omniprésente, notamment dans la relation mère-fils, mais pas seulement, attendront sagement leur tour.
qu’il s’y mette…
Magnifique billet.
Merci Pierre Assouline de votre voix d’homme sur ces destins de femmes brisées.
En écho Trois femmes puissantes de Marie N’Diayé, paru le 20 août 2009, et ayant eu le Goncourt la même année.
Je m’apercois que je dis une bêtise. Le vocabulaire auquel il s’attache au CNRS c’est le vocabulaire économique et sociale.
Et « La mode en 1830 » c’est un livre de son ami Greimas. Il va falloir que j’approfondisse.
Mais Jacqueline Guittard dans « Roland Barthes, lecteur de la presse populaire illustrée » fait un net rapprochement entre le Barthes lecteur de Paris Match et des journaux de mode des années 60 et le Roland Barthes chercheur en lexicographie au CNRS.
l’emprise matriarcale pourtant omniprésente, notamment dans la relation mère-fils, mais pas seulement, attendront sagement leur tour.
Emmanuel Carrère dans Kolkhoze, dans cette rentrée littéraire ?
J’ai le goût de la gloire, comme ma mère.
« ces destins de femmes brisées »
Ce n’est pas vraiment le cas pour Nathacha Appanah, rose.
Au fait, Rose, le chevrier sous emprise (domestique, sexuelle?) de votre voisine, n’est-il pas un cas intéressant à partir duquel vous pourriez écrire un prochain prix littéraire ?
Pour un ogre macho, les femmes brisées c’est un festin !
Barthe inventeur de la bathmologie, FL.
« Bathmologie — définition française (sens 1, nom commun)
Étude didactique des niveaux de signification et des échelons du langage, relevant de la sémantique, axée sur les connotations des mots.
Tout discours est pris dans le jeu des degrés. On peut appeler ce jeu : bathmologie. […] une science nouvelle : celle des échelonnements de langage […] : elle enjambera, comme on saute une marche, toute expression. — Roland Barthes, Roland Barthes par Roland Barthes »
Quand à 19 ans, tu donnes ta virginité à un type qui a trente ans de plus, poète, marié etc., tu as une drôle de manière de démarrer dans la vie.
lorsqu’une partie de ce qu’il y à jeter sur le papier est totalement autobiographique et traumatique. Quelle force pour arriver à reconnaitre avoir « consenti » pendant six longues années à être asservie et invisibilisée, être partie puis revenue, puis être partie encore et revenue plusieurs fois avant de trouver le courage de s’enfuir pour de bon. De cette époque-là, elle ne possède aucune photo.
« C’est l’angle mort de ma vie »
@Passou
« L’auteure commence par faire les présentations non de trois monstres mais de trois hommes ordinaires qui trimbalent comme tout à chacun leur paquet de névroses. »
« L’expression Tout un chacun, c’est-à-dire « n’importe qui, tout le monde », est souvent remplacée par la forme fautive tout à chacun »
https://www.academie-francaise.fr/tout-chacun-pour-tout-un-chacun
Closer
Je pense plutôt l’emprise économique.
Mais, elle le fait travailler.
C’est son esclave.
Elle marche vingt pas devant. Lui porte les courses.
Étonnamment, comme la vie est bizarre quand même, il vieillit beaucoup mieux qu’elle. Il doit y trouver son compte.
L’autre jour, évidemment que j’ai omis de dire à ma mère que Jules César se tapait Vercingétorix. Alors, je lui ai parlé de Cléopâtre. Elle m’a répondu « le pauvre, il a dû en baver ».
J’étais soufflée.
J’ai demandé pourquoi.
Elle a affirmé que vivre avec Cléopâtre ne devait pas être chose facile.
Sur Néfertiti, elle n’a rien dit.
closer, c’est un cas passionnant.
Je suis en pause, là, jusqu’au 8 septembre.
L’été passé trop vite.
J’ai fait la pute, il y a qq.jours, en disant au second analphabète*, mon autre voisin, berger, *je sais précisément pourquoi, qu’il pourrait mettre qq.moutons, sur ce terrain de la discorde.
Il m’a répondu, futé comme pas deux, je n’ai jamais rencontré qqu’un de ma vie qui sait à ce point ménager la chèvre ou le chou**, que, au milieu d’un lotissement, on n’a pas le droit de mettre des moutons.
** Ma mère a argumenté : » c’est soit la chèvre, soit le chou ».
Je suis d’accord avec elle, mais, ceux qui ont tout gagné, ce sont ceux qui ont et la chèvre, et le chou.
C’est comme ça la vie : ce n’est pas l’honnêteté qui paye.
Non. Lui, il ménage la chèvre et le chou.
Du grand art.
Bah, il tuerait son père et sa mère aussi.
Contrairement à moi.
Les filles sont bêtes.
On le sait.
Elles sont tartes à la crème et croient au Prince Charmant.
On en fait des idiotes invétérées et elles le restent.
Nota bene :
Loulou Kitchen, Lou Elsener a eu son second enfant, une fille.
Chez moi on dit « Le choix du roi ».
J’ai pleuré de bonheur pour elle et sa famille, son mari, son fils, sa mère.
Nota bene bis :
On peut écrire « Pour se faire », si, par exemple, on signifie « pour se faire mousser ». Ou un truc bidule du genre.
closer,
Je n’ai aucune ambition : je suis au degré zéro de l’écriture. Si j’avais un homme écrivain, un jour, je lui ferais des aubergines à la parmigiana, et le lendemain un osso bucco sicilien.
Voile vers Byzance
Robert Silverberg ou William Butler Yeats, à votre choix
Rima Hassan non plus ne se calme pas.
Soleil Vert,
Merci pour avoir mis à la fin de votre billet le poème en entier.
Merci Jazzi de la correction. Maintenant je sais !
» Un ouvrier, un employé, un poète »
Il y a comme quelque chose qui cloche…
J’en ai connu des employés poètes ( un paquet!), même des plombiers chauffagistes poètes ou des inspecteurs de police poètes.
Alors poète, une profession comme une autre?
» Poètes, vos papiers! » écrivait Léo Ferré.
Le poète, manipulateur déjà au temps de Platon!
Climat bien lourd pour cette rentrée littéraire apparemment.
Non, Paul, l’ouvrage qui fait référence est celui d’Emmanuel Carrère.
Critique favorable de cette chose dans le Point, par Valérie Marin La Meslee…ce qui je garantit pas un chef d’œuvre…
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