
Trois livres pleins d’autres livres
Tout écrivain ayant été ou étant resté un grand lecteur, rien de plus naturel que de retrouver dans les siens le reflet tangible, l’écho assourdi, l’ombre atténuée des livres des autres. Cela n’en fait pas des textes cultivés et l’on chercherait en vain la moindre cuistrerie dans la volonté de l’auteur. Juste un hommage subliminal. Un récit et deux romans qui viennent de paraitre l’illustrent avec éclat.
On s’y attend sous la plume d’un écrivain comme Jean-Paul Kauffmann mais pas nécessairement dans un livre qui s’annonce au départ comme une enquête sur l’accident de la route qui précipita dans la mort dix-huit footballeurs membres de l’équipe du bourg de Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) retour d’un match le 2 janvier 1949. L’auteur avait grandi dans ce coin-là. C’est peu dire que la tragédie demeurait inscrite à jamais dans l’esprit de tous ses habitants. Cela a déclenché L’Accident (327 pages, 22 euros, Équateurs), méditation sur l’étrange travail de reconstruction et de distorsion qu’opère le temps sur la mémoire, ses déformations lorsqu’elle provoque les maladies du souvenir. Il est vrai que dans le même temps où cette histoire revenait le hanter une autre tragédie a resurgi dans l’inconscient de Jean-Paul Kauffmann, plus intime, plus personnelle bien qu’elle ait pris une dimension nationale : ce qu’il appelle « mon accident libanais », à savoir son enlèvement le 22 mai 1985 à Beyrouth par des terroristes chiites du Hezbollah suivi de sa captivité de sous-sol en geôles trois années durant. Il y revient par éclats du monde d’avant tout au long de ce beau texte, s’attachant à creuser ce qui demeure à jamais en nous de notre part d’enfance, en l’espèce celle qui eut pour cadre la France rurale et catholique des années 50.
Il doit à l’accident libanais de s’être penché sur l’accident de Corps-Nuds, à moins que ce ne soit l’inverse, peu importe au fond car son retour sur soi s’articule autour de ce va-et-vient. Un chapitre, on croit accompagner l’enfant de chœur tout de blanc vêtu d’Un enterrement à Ornans, le fameux tableau de Courbet exposé en majesté au musée d’Orsay, observant l’assistance des fidèles qui ne se croyaient pas observés, car au fond, c’est lui cet adolescent, Jean-Paul Kauffmann. On sort de la toile et on est avec les paroissiens sortant de la messe pour se diriger vers la boulangerie-pâtisserie Kauffmann afin d’y acquérir la spécialité de la femme du boulanger : le Salambô, pâte à chou remplie d’une onctueuse crème pâtissière parfumée au Grand Marnier, le sommet glacé au caramel, le tout formant un compromis historique, on peut le dire, entre croustillant et moelleux.
De se plonger intérieurement dans son enfance radieuse, de tenter de retrouver son odeur perdue lorsqu’il survivait enchainé à un radiateur dans une cave, de se remémorer inlassablement chaque touche de L’été de Nicolas Poussin qui l’avait enchanté dans ses jeunes années, l’a sauvé de l’ennui qui corrode les esprits les mieux armés, de la folie qui lui fait cortège lorsqu’il s’installe durablement. Le bonheur dans les nuits de Beyrouth en solitaire, ce fut de retrouver le fournil du père et l’église du village. La vérité du pain, une question de parfum autant qu’une affaire d’ingrédients. Son récit est sa manière de payer sa dette à son enfance heureuse et aimante, exercice dénué de nostalgie (il l’exècre) et de mélancolie (il s’en tient à distance). Ses souvenirs d’en France sont gouvernés par la joie malgré les années de pensionnat pleines d’un monde d’abbés, un souvenir de malheur, car L’Accident se veut un livre de réconciliation et de gratitude.
Pas un cauchemar durant ses trois années en résidence très surveillée à Beyrouth. Ni haine, ni vengeance, il ne fera pas ce cadeau aux terroristes. Les cauchemars l’ont rattrapé peu après son retour en France. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a lorsque l’on se résout à cohabiter avec son passé.
« Je reste indéfectiblement fidèle à l’homme souffrant que je fus pendant trois années. Impossible d’oublier le séquestré du Hezbollah, cet être pitoyable appelant à l’aide sur ces cassettes, exposé de manière obscène, humilié à jamais. Je dois lui rester loyal, ne pas repousser ce qui m’est arrivé. Cet individu qui en a bavé n’est pas mon double. C’est moi. Nous avons ensemble une histoire très forte. Face à l’adversité, l’être misérable a fait ce qu’il a pu. Même chancelant, il ne m’a pas trahi. Cet alter ego qui s’est montré faible et tenace m’appartient pour toujours. »
Vitré est le berceau de la famille Kauffmann, des paysans et des curés bretons de lointaine origine alsacienne (d’où le nom qui, dans son cas, n’est pas juif contrairement à ce qui fut cent fois écrit du temps de sa séquestration). Mais le plus vibrant des hommages qui jalonnent ce livre va à un cousin prêtre du nom de Georges Rousseau, accompagnateur à éclipses à qui il doit d’avoir fait des études et dont il cherche à élucider l’existence évaporée. Son enfance lui a fait aimer son destin et dépasser tout ressentiment. Enfin, tout, faudrait voir, quand il parle du Hezbollah. Ce qui ne leur pardonne pas, au-delà de la torture physique et psychologique, c’est de l’avoir humilié, d’avoir été réifié par eux, exposé, instrumentalisé, exhibé « de manière obscène pendant trois années ». Une telle attitude définit mieux que tout la pudeur, la retenue, la discrétion, l’inadhérence au monde de cet homme qui passe parfois pour assez raide dans la dignité, voire « curé rigide », réputation qu’il ne dément pas tout à fait et dont il use pour se protéger du monde quitte à paraitre glacial, à l’opposé de son livre si chaleureux et fraternel. Il dit ses vérités, conscient que sa philosophie de la vie peut faire penser à du développement personnel- et alors ? A 80 ans, lorsqu’on a une œuvre de la plus belle encre derrière soi, on peut tout se permettre sans le moindre souci de la réception.
Dès son enfance dans son village natal de Saint-Pierre-la Cour (Mayenne), puis dans son adolescence à Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) et plus encore lorsqu’il fut pensionnaire à Notre-Dame d’Orveau du côté de Segré-en-Anjou Bleu (Maine-et-Loire), il a développé un goût forcené de la lecture jusqu’à avouer un rapport « névrotique » aux livres. Peur d’en manquer, nécessité impérieuse de se sécuriser à leur contact. Ce maraudeur de bibliothèques sait comme nul autre évoquer le son, la qualité de silence qui leur est propre.
Dans L’Accident, ils sont partout, explicites ou implicites, reflétant une curiosité tous azimuts. Au Liban, au plus profond de sa nuit, là où le contraire de la joie n’est pas la tristesse mais la peur, il se récitait de mémoire les analyses fulgurantes de Jankélévitch et le Colonel Chabert, se souvenait des meilleures pages du Bonheur des rebelles de Jean Sulivan et ne regrettait pas d’avoir rejeté Le Petit prince dès son plus jeune âge, ruminait peut-être déjà la biographie qu’il consacrera à Raymond Guérin dans le fol espoir de le remettre au goût du jour à rebours d’un air du temps au sein duquel même « l’espace littéraire » a changé. Mais la lecture directe, et non plus sa réminiscence, lui a permis de tenir bon, de résister, lorsque ses géôliers lui ont fait passer quelques livres qu’il lira et relira sans fin : une Bible, La Guerre et la paix, Le Sursis de Sartre… De s’y engloutir et de se laisser submerger par leurs pages l’a sauvé.
La présence de ces livres auxquels on doit le salut sinon la vie est plus subliminale dans Histoire de la femme sauvage (305 pages, 21,50 euros, JC Lattès), le nouveau roman d’Isabelle Desesquelles ; elle est moins directe car, en dehors des phrases placées en épigraphes, elle obéit moins à la citation ; elle n’en irrigue pas moins le texte de bout en bout qui doit son titre non à un livre mais à un tableau de Renoir Paysage algérien, ravin de la femme sauvage. Le jour où l’écrivaine ou son personnage le découvrit sur les cimaises du musée d’Orsay, elle voulut y pénétrer. Comme un geste sans retour accompli dans un état limite. Il est vrai que Laure, qui porte cette histoire, a été marquée à vie à l’âge de huit ans par le suicide de sa mère bipolaire. Comment se construire sur le souvenir d’une telle absence et du vide qu’elle a laissé ? Soudain, on se prend à revenir à la couverture du livre et à entendre résonner le nom de l’auteure comme « des séquelles ».
On la suit dans ses allers retours entre la France des années 2000 et l’Algérie des années 50. Sa quête d’identité fondée sur le secret des origines et le tabou familial autour d’un mot, la pousse à se demander si les pieds-noirs dont elle est issue n’étaient pas en fait des kabyles. Et dans ce cas, qu’est-ce qui a bien pu se passer pour les pousser à partir ? On voit ce déployer toute une réflexion sur l’exil à travers ce récit tendu, manière sensible et profonde d’articuler l’universel sur le particulier. Revient alors en mémoire ce qu’en disait le poète portugais Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». On y est et on avance en terre inconnue, celle d’une intime omerta réduite au cercle bien fermé des siens, gouvernée par des réparties définitives qui en augmentent l’énigme : « Après ce qui s’est passé ». Ou encore : « Ce que tu cherches n’existe plus ». Ou même, dans la famille maternelle de Laure qui tient le mot « Algérie » comme un mot interdit car ce passé, c’est ce dont on ne parle pas : « Ce pays n’est plus le nôtre, c’est fini ».
Lancée dans sa quête des origines, la romancière se fait fresquiste pour restituer les paysages de Haute-Kabylie fait de plantes de montagne, d’oliviers et de sable rouge. Puis, parvenue au cœur du secret, elle retrouve un ton de conteuse pour dire le paradoxe par lequel on se souvient de ce que l’on ne sait pas, de ce que l’on n’a pas connu. Sa mémoire est du même argile que cette région. On a beau se découvrir issue de M’tourni, autant celui qui tourné le dos que celui qui a retourné sa veste, un converti, un apostat, un qui mérite la mort, on en est réduit à se demander toute une vie durant à quel âge on sait quoi faire de ce qui nous pèse. La réponse importe moins que la question. Histoire de la femme sauvage la pose puissamment. Nul doute qu’elle s’appuie sur des livres qui ont irrigué l’inconscient de l’auteure car on en perçoit des signes ça et là.
Pour l’universel dès l’épigraphe en tête du livre, l’une des plus célèbres citations du Guépard de Lampedusa, celle qui fait allusion à ces chacals et ces hyènes appelés à succéder aux guépards et aux lions, tous se considérant comme le sel de la terre. Mais aussi l’Aragon du Mentir-vrai ou Clarice Lispector. Le particulier est plus parlant ; s’y côtoient Assia Djebar, Taos Amrouche, Jean Amrouche, Jean Pélégri et même Henri Lhote, le préhistorien spécialiste de l’art pariétal du tassili n’Ajjer. Cela dit, les Pléiades dont il est question ne sont pas des livres mais un amas ouvert d’étoiles brumeuses. Un texte en émerge qui scintille dans leur entre-deux, rédigé tout le temps dès son plus jeune âge par Made dans ce qu’elle appelle « mon cahierlivre » en un seul mot. Inutile de le solliciter pour comprendre qu’on le tient entre les mains. « Un livre ne vous abandonne pas » surtout l’on y trouve des réponses aux questions que l’on n’a pas le droit de poser.
Ce ne sont pas seulement des livres mais une œuvre qui parcourt entre les lignes Les braises de Patagonie (250 pages, 20,90 euros, Le Cherche-Midi) le nouveau roman de Delphine Grouès, ou plutôt la suite de son épopée, sur les destins croisés de deux personnages. Valentina héritière du clan Silva au centre de Cordillera, à croire que l’auteure n’arrivait pas à s’en séparer. Âgée de 40 ans en 1950, envoyée en mission par la Société d’exploitation de la Terre de Feu, propriétaire en Patagonie de millions d’hectares et de centaines d’estancias, celle qui fut l’ne des premières femmes médecins du Chili, se retrouve transbahutée d’une exploitation l’autre pour soigner les travailleurs. Une transfuge à tous égards, issue d’une famille d’arrieros (« muletiers ») de la région centrale du Maule, petite-fille d’une indienne mapuche. Luis, un havrais de 24 ans en 1998, découvre que son père était un « détenu-disparu » de la dictature de Pinochet. Il part au Chili à la recherche de son identité nimbée du secret du silence de sa mère. Deux quêtes initiatiques dans un paysage époustouflant sous cette plume-là ; il leur ravit la vedette, comme s’il était le personnage principal.
Delphine Grouès a une connaissance charnelle, sensuelle, minérale de la Patagonie de la région des lacs au cap Horn. Elle ne l’a pas seulement foulée à de nombreuses reprises, elle l’a chevauchée inlassablement. Cette intimité irradie cette histoire sur laquelle s’étend en permanence l’ombre portée des peuples premiers ou dits plus joliment encore « peuples racines » de cette région, décimés au début de l’autre siècle par des pionniers qui en ont saccagé la nature immémoriale. La romancière ne manque pas de moyens (et ceux du conte familial ne lui font jamais défaut) pour dire comment des personnages blessés par la vie se relèvent grâce à la résilience, mais aussi par la solidarité. Mais ses écrivains de chevet ne sont pas en reste, Pablo Neruda et Francisco Coloane que l’on n’est pas surpris de retrouver là et avant tout, en majesté de bout en bout, Lucila de María del Perpetuo Socorro Godoy Alcayaga dite Gabriela Mistral (1889-1957), première poétesse à avoir obtenu le prix Nobel de littérature en 1945.
Cette femme, dont l’œuvre (traduite en français par Roger Caillois et Mathilde Pomès dès 1946) est aussi admirable que sa biographie est fascinante, eut une vie marquée très tôt par l’abandon et la misère ; institutrice autodidacte d’une bourgade perdue, elle avait appris à dompter sa douleur avant d’inventer son nom de plume en organisant « la rencontre » en une manière d’hommage subliminal de Gabriele d’Annunzio et de Frédéric Mistral. Il y a de pires manières d’exprimer une reconnaissance éternelle à ceux qui vous ont faits. On imagine que l’évocation des paysages andins, des hautes montagnes et des fleuves interminables qui traversent son œuvre, ont dû infuser sous la plume de Delphine Grouès, chilénisée comme peu d’écrivains français. Elle ne pouvait décemment échapper à l’emprise de Gabriela Mistral dont le rayonnement fut et demeure considérable, tant poétique que plus largement spirituel, dans toute l’Amérique de langue espagnole. Dans Pequeño mapa audible de Chile, écrit dans les années trente, elle appelait de ses vœux une carte des résonances qui rendrait un pays audible. De la Patagonie, elle écrivait :
« On entend, quand on entend quelque chose, une marque sauvage qui se faufile entre les canaux et se débat dans le grand détroit. A l’intérieur des terres, à peine peuplées, il y a des silences d’herbes immenses, d’herbes épaisses et endormies, qui ressemblent à la stupeur des icebergs dans la dernière mer ».
Loués soient ces livres qui ouvrent sur tant d’autres livres. Ils sont source de (re)découvertes sans fin. Chacun abrite une bibliothèque invisible. Personnelle, elle ne demande qu’à être partagée.
(« L’été ou Ruth et Booz » , huile sur toile de Nicolas Poussin, 1660-1664, Musée du Louvre ; « Mons-Ferratus » et « Kabylie » photographies de Karim Kal exposées jusqu’au 13 avril à la Fondation Henri Cartier-Bresson ; « Paysage algérien : le ravin de la femme sauvage » huile sur toile d’Auguste Renoir, 1881, musée d’Orsay )
1 462 Réponses pour Trois livres pleins d’autres livres
Selon les astres,
c’est drôlr comme je n’aime pas une certaine façon de plaisanter ( que je dirai vite et mal sans art, avec un « faux humour »)sur des questions,problèmes (etc) où des personnes ont risqué leur vie et risquent d’en souffrir jusqu’à leur mort
Mettre un homme en prison par d’autres hommes parcequ’il n’a rien fait de mal aux hommes.
« Homo homini lupus est ».
Mais le loup est-il un homme pour le loup ?
j’ai précisé sans humour vrai, sans art, parce que « comment faire rire un paranoiaque » est un livre qui ne m’a pas échappé
Comment faire rire un paranoïaque ?Roustang
Que se passe-t-il entre un psychanalyste et son patient ? Qu’est-ce que cette relation a de particulier ? Pourquoi, dans des cas trop nombreux la cure ne procure-t-elle aucun bienfait ? Pourquoi, bien souvent, est-elle le théâtre de détériorations persistantes
Mais le loup est-il un homme pour le loup ?
surement pas s’il est un gars roux
La grâce présidentielle maintient l’honneur orgueilleux de Tebboune. Et puis, qu’en a -t’on à foutre entre être libre et/ou humilié ?
Le gars roux de je cuide 😄
Pourmapar -12h53
Un régal de le voir dessiner mettant en valeur les lignes de force, les ombres et les lumières, les liens entre personnages et paysages. C’est un beau cadeau. Merci
Langue française
Sur un excellent blog, la modératrice a eu la gentillesse de publier mon commentaire…digressif. Elle aurait pu le refuser. Cette modératrice est aussi une (excellente) correctrice (ce qui ne court pas les rues ) qui sauve souvent du ridicule bien des commentateurs.
J’avais notamment écrit « Pour quoi faire? » .Elle s’est dit : « Ce commentateur a eu une inadvertance : « Pourquoi » s’écrit en un seul mot. » Elle a donc substitué « pourquoi » à « pour quoi ». Hélas, on doit parfois écrire « pourquoi » et, parfois « pour quoi ». Ici, il fallait employer deux mots. La preuve, la voici :Au lieu d’écrire « Pour quoi faire », j’aurais pu écrire « Pour faire quoi?
Comme disait Capello(vici), cent francs dans le goret
belle photo de B. Sansal sur le fb à passou…
c’est bien de défendre des nobles causes.
le truc un peu dommage c’est que si notre président l’avait mis en veilleuse sur l’histoire du Sahara occidental ce type ne serait peut-être pas en prison.
du coup notre président y est un peu pour quelques chose et nos défenseurs des nobles devraient aussi lui demander de réfléchir avant de l’ouvrir.
sérieux on se demande qu’est-ce qui passe la tête de Macron pour nous sortir toutes ces bourdes même quand on lui demande rien…
comme l’histoire du réarmement de l’Europe.
le seul pays en Europe qui possède la capacité industrielle pour fabriquer des armes en grandes qté c’est l’Allemagne.
du coup vouloir réarmer l’Europe signifie vouloir réarmer l’Allemange et en faire la première puissance militaire européenne.
le truc le plus drôle c’est qu’à cause d’une soit disant menace existentielle de la Russie qui est si elle était vraie est assez loin de nos frontières on va réarmer un pays dont on connait la nature profonde et qui lui se trouve à nos frontières.
ce qui prouve bien que la meilleure référence pour analyser la gesticulation européenne actuelle cela reste de très loin les Monty Python.
@ reste près de moi. Pour me faire de l’ombre.
Seule une ombre est supportable pour moi. ///
CI-dessous, une vieille sagesse pour les djeunes mauriciens qui s’en reviennent sans se soucier de leur mort programmée depuis leur naissance.
—————–
Alors Al-Mitra reprit la parole, en disant : « A présent nous aimerions t’interroger sur la Mort ».
Et il répondit :
« Vous voudriez percer le secret de la mort,
Mais comment y parvenir sans aller le chercher au cœur de la vie ? Le hibou qui vit à l’orée de la nuit est aveugle au jour ; ses yeux ne peuvent dévoiler le mystère de la lumière. Si vous brûlez de voir l’esprit de la mort, ouvrez grand votre cœur dans le corps de la vie. Car la vie et la mort ne font qu’un, comme ne font qu’un la rivière et la mer. Dans les profondeurs de vos espoirs et de vos désirs sommeille votre silencieuse connaissance de l’au-delà ; De même que la semence rêve sous la neige, votre cœur rêve des épousailles du printemps. Ayez confiance en vos rêves, car en eux sont cachées les clés de l’éternité. Votre effroi face à la mort n’est que ce tremblement du berger lorsque le roi lui fait l’honneur de le recevoir et s’apprête à poser sa main sur sa tête. Or, en allant recevoir l’insigne du roi, le berger ne sait-il pas qu’un frison de joie s’éveille déjà sous sa frayeur ? Et pourtant n’est-il pas encore plus conscient de sa peur ? Qu’est-ce donc que mourir, si ce n’est s’offrir nu au vent et s’évaporer au soleil ? Et cesser de respirer, n’est-ce pas libérer le souffle de ses perpétuelles marées, afin de s’élever sans le poids de la chair et de s’exhaler à la recherche de Dieu ? Quand vous aurez bu à la rivière du silence, alors seulement vous pourrez véritablement chanter. Et lorsque vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez à monter. Et dès lors que la terre aura réclamé votre corps, vous saurez enfin danser ».
(K.G., 1923)
Un auteur italien : « J’ai demandé à ChatGPT d’écrire un incipit à la manière de Carlo Emilio Gadda et un à la manière Fabio Volo. Celui de Volo était vrai : il parlait d’un jeune homme en Vespa, qui pensait à toutes les filles qui l’avaient abandonné, etc. Celui de Gadda n’avait rien à voir avec lui. ChatGPT ne peut pas imiter Gadda parce que, s’il acquière vite une conscience, il est très difficile d’acquérir un subconscient. »
le seul pays en Europe qui possède la capacité industrielle pour fabriquer des armes en grandes qté c’est l’Allemagne.
du coup vouloir réarmer l’Europe signifie vouloir réarmer l’Allemange et en faire la première puissance militaire européenne.
PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine)
Encore un exploit de ton ami Vladimir… (avec l’entrée dans l’Otan de la Suède et la Finlande, la destruction de l’armée russe avec plus de 800 000 morts et blessés et la perte des 3/4 du matériel militaire qu’elle avait, la ruine de l’économie russe – un patron russe doit emprunter de l’argent avec un intérêt de 30 % -, la fuite de 2 millions de russes, souvent diplômés et jeunes, et le réarmement de l’Europe, 10 fois plus riche que la Russie).
La guerre en Ukraine est un décision aussi suicidaire pour la Russie que l’invasion de l’URSS par Hitler. Normal qu’elle plaise autant aux crétins du blog.
Tesla pourrait souffrir des nouveaux droits de douane de 25% imposés par Trump sur l’automobile, avertit Musk
Entre les commentaires:
Fin 2024 la croissance US estimée pour 2025 se situait en moyenne à 2,5%. Les dernières prévisions nous amènent à 1,5%. 100 points de base perdus en seulement 2 mois. Un faible taux d’épargne lié à un fort endettement, une croissance faible, une inflation qui va inévitablement monter… cocktail explosif en vue.
De toutes manières, à mes yeux, se faire faire son portrait par chatgpt est nul et non avenu. Cela n’a aucun sens.
le seul pays en Europe qui possède la capacité industrielle pour fabriquer des armes en grandes qté c’est l’Allemagne.
PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine)
Toujours à côté de la plaque, le Larbin des Russes (il est incapable d’écrire sans dire des conneries):
Les 10 pays qui exportent le plus d’armes dans le monde en 2025:
« La France conserve la seconde place de ce classement devant la Russie, représentant 9,6 % des exportations mondiales entre 2020 et 2024, un chiffre en hausse de 11 % par rapport à la période 2015-2019.
La France a triplé ses exportations en Europe par rapport à la période 2015-2019, principalement en raison de la vente de Rafale à la Grèce et à la Croatie et à la fourniture d’armes à l’Ukraine.
L’Hexagone a exporté ses armes majeures à un total de 65 pays, principalement vers les États d’Asie et d’Océanie (35 %), ainsi que 28 % d’entre elles vers des États du Moyen-Orient. L’Inde est encore une fois, le principal destinataire des exportations d’armes françaises ces dernières années avec 28 % des ventes totales réalisées par notre pays envers ce partenaire économique. Autre aspect important : la France a réalisé 9,7 % de ses exportations d’armes vers le Qatar.
Etats-Unis »
pedro !!!!!!!!
puis-je me permettre une petite question.
si ce n’est pas trop indiscret ?
t’as reçu ton kit de survie ?
@ passoul, veuillez LIRE et annoncer : « Souvenirs d’un apatride », paru chez Flammarion.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mercredi-26-mars-2025-8885902
Merci de rendre ce salutaire service aux nombreux erdéliens désemparés par la montée des antisémitismes en France.
Pas un portrait, rose, mais un incipit.
à »Merci de rendre ce salutaire service aux nombreux erdéliens désemparés par la montée des antisémitismes en France. »
sans oublier la très inquiétante montée de la russophobie, qui est, rappelons-le, aux russes ce que la judéophobie est aux juifs…
3j va vous trouver un lien pour rendre ce service salutaire à la France.
je suis sûr qu’il y a plein de erdéliens qui sont désemparés par cette inquiétante montée de la russophobie sauf qu’ils n’osent pas le dire parce qu’ils ont peur de pedro…
passou vous pourriez voir à demander aux modérateurs de supprimer les commentaires racistes de pedro qui incitent à la haine contre les russes.
Je parle de portrait en référence à Jazzi. Pas à Gadda.
@« L’été ou Ruth et Booz » , huile sur toile de Nicolas Poussin, 1660-1664, Musée du Louvre
De là à refuser le changement d’heure, n’est-ce pas manifester là un attachement un peu juvénile à un passé qui n’a jamais existé ?
Incidemment, s’agissant de l’étonnement de certaine devant la réunion des extrêmes droites européennes en Israël à l’invitation de Netanyahu, ce cul de basse fosse est depuis vingt ans, à son échelle et dans sa spécialité littéraire, un observatoire passionnant de « la montée des périls » … et pour ramener à une juste proportion les gesticulations des mignons français du fascisme bon teint (savent-ils faire autre chose que de gesticuler pour faire le buzz ?), je me permets de renvoyer à l’itw de Charles Enderlin dans le nouvel obs : rien ne me semble mieux indiqué pour dégonfler la baudruche médiatique d’une poignée de droitards se situant dans la catégorie de ceux qui ne se contentent plus de pisser dans la piscine mais pissent du plongeoir
Jean Langoncet dit: 26 mars 2025 à 16h02
(Jordan Bardella et Marion Maréchal en Israël : « On est face à une offensive idéologique mondiale »
Article de http://www.nouvelobs.com
Il y a une certaine surprise en France à voir le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou inviter une figure comme Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), héritier du Front national (FN) de Jean-Marie Le Pen, et plus largement des représentants de l’extrême droite européenne, qui seront présents à la conférence sur la lutte contre l’antisémitisme organisée à Jérusalem mercredi 26 et jeudi 27 mars. Pourquoi franchir cette ligne rouge maintenant ?
Charles Enderlin
Cette ligne est franchie depuis longtemps. Simplement, jusqu’à présent, on évitait d’inviter officiellement ces personnalités de l’extrême droite européenne pour ne pas trop énerver certains gouvernements, et surtout les communautés juives en Europe qui luttent contre l’antisémitisme. Cela faisait trop de bruit. Mais il faut rappeler que le gouvernement Netanyahou est le plus à droite, le plus religieux et le plus annexionniste de l’histoire d’Israël. L’idéologie dominante aujourd’hui, et depuis le retour de Netanyahou en 2009 [le pouvoir lui ayant échappé durant une parenthèse d’un an et demi en 2021-2022], est une idéologie d’extrême droite, radicalement opposée à la gauche. Plusieurs ministres, qu’ils soient du Likoud [la formation de Netanyahou], du Parti sioniste religieux ou d’Otzma Yehudit [« Puissance juive » en hébreu, composé des héritiers du rabbin raciste Meir Kahane], sont des ultranationalistes religieux. Et ce qui unit ce gouvernement avec les droites nationalistes européennes, c’est une opposition générale à l’immigration arabe. C’est le socle idéologique commun à tous ces mouvements.
Depuis combien de temps Benyamin Netanyahou a-t-il bâti des ponts avec l’extrême droite européenne ?
Depuis presque deux décennies, il y a des contacts réguliers avec l’extrême droite, raciste, anti-arabe, antimusulmane. Dès 2017, on voit des visites en Israël de membres du Parti de la Liberté d’Autriche. C’est documenté. Et même avant 2009, quand Netanyahou était encore dans l’opposition et qu’il préparait son retour [après avoir été Premier ministre entre 1996 et 1999]. A cette époque, le Fidesz [le parti du Premier ministre hongrois Viktor Orbán] était en difficulté. Netanyahou a mis Orbán en contact avec son spin doctor, Arthur Finkelstein. C’est lui qui avait permis à Netanyahou de gagner face à Shimon Peres en 1996. En Hongrie, Finkelstein, avec son associé George Birnbaum, a orchestré le retour d’Orbán au pouvoir [en 2010, après un premier passage à la tête du gouvernement entre 1998 et 2002]. Ces publicitaires juifs ont lancé une campagne anti-migrants, anti-Soros [ancien spéculateur devenu philanthrope de causes progressistes]. Finkelstein, qui était gay, est mort en 2017. George Birnbaum a regretté la tonalité antisémite de la campagne qu’ils avaient menée, mais c’est bien l’idéologie qu’ils ont mise en place.
Donc, rien de nouveau dans cette alliance ?
Israël n’exporte pas que des start-up, il exporte aussi une idéologie. Yoram Hazony, par exemple, est un intellectuel religieux messianique. C’est lui qui a édité le livre-programme de Netanyahou en 1993 où celui-ci exposait son idéologie : refus d’un Etat palestinien, défense d’une forme de suprématie juive. Hazony est aujourd’hui le grand promoteur du nationalisme intégral. Il a publié « la Vertu du nationalisme », un best-seller dans les milieux nationalistes européens. Il est invité chez Orbán, chez les Polonais, chez les Italiens. Il participe à toutes les grandes conférences du National Conservatism. Il a même créé à Washington une fondation nommée Burke, du nom d’un parlementaire britannique du XVIIIe siècle farouchement opposé à la Révolution française et à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen. Ironie de l’histoire : cette déclaration qui a marqué l’émancipation des juifs est donc aujourd’hui combattue par un intellectuel juif israélo-américain. Marion Maréchal a déjà participé à des conférences du National Conservatism où Hazony était le principal intervenant.
Il n’empêche que c’est la première fois qu’un ministre israélien invite officiellement un responsable du RN ?
Oui. Cela fait effectivement un peu de bruit, car jusqu’ici on évitait de s’afficher aussi publiquement avec l’extrême droite européenne et son odeur antisémite. Mais les contacts étaient là. Amichai Chikli, le ministre de la Diaspora, l’organisateur du colloque, est clairement à l’extrême droite. Depuis son entrée au gouvernement, il a multiplié les visites en Europe et ailleurs, rencontrant les pires ultranationalistes européens. Il faut bien comprendre que l’on est face à une offensive idéologique mondiale que les universitaires français n’analysent pas suffisamment. Ils refusent de voir ce que produit le messianisme religieux. Après le massacre commis par le Hamas dans les localités autour de Gaza, un rabbin a dit que « Dieu l’avait voulu, car il fallait punir les kibboutz de gauche ».
Cette conférence provoque-t-elle des réactions en Israël ?
Bien sûr, la gauche israélienne ira manifester contre cette conférence. Benyamin Netanyahou devrait prononcer le discours de clôture, ce qui veut tout dire ! En fait, la plupart des Israéliens suivent cela de loin. Il y a une guerre en cours. Il y a le drame de Gaza : les dizaines de milliers de morts palestiniens, les otages que Netanyahou semble abandonner à Gaza alors qu’un cessez-le-feu aurait pu permettre la libération d’au moins 24 d’entre eux toujours en vie. Chaque jour, dans les journaux télévisés israéliens, des familles racontent leur douleur. C’est ça qui préoccupe les gens. Sans parler d’un budget profondément déséquilibré qui vient d’être adopté. Le gouvernement Netanyahou accorde des milliards pour la colonisation et surtout aux ultraorthodoxes, qui ne font pas l’armée et qui paient très peu d’impôts. En revanche, le public libéral et les religieux modérés sont mis à la portion congrue. Même l’aide aux rescapés de la Shoah a été réduite.
Et les Français d’Israël, qu’en pensent-ils ?
Lors des dernières élections européennes, Zemmour a fait un très bon score en Israël. Cela traduit une tendance. Mais alors que la communauté française compte plusieurs centaines de milliers de personnes, il y a eu seulement quelques milliers de votants. Donc, il faut rester prudent sur l’interprétation de ce vote.
BIO EXPRESS
Charles Enderlin est écrivain et journaliste. Il a été le correspondant de France 2 à Jérusalem pendant plus de trente ans, de 1981 à 2015. Il est l’auteur de documentaires et d’ouvrages sur l’Etat hébreu et le conflit israélo-palestinien, dont « le Grand Aveuglement : Israël et l’irrésistible ascension de l’islam radical » qui a été réédité en 2024 chez Albin Michel.)
Retour à Poussin
Retour à Poussin
Mister Langoncet et ses canards.
Cela dit, dirphilou, nulle incitation envers Calimero & co à se répandre ici davantage s’il était possible
Jeannot Lapin t’es bête à bouffer des carottes.
le constat c’est qu’aujourd’hui les actes de violences antisémites en France ne proviennent pas de l’extrême droite, au contraire les juifs pensent que les thèses de l’extrême droite en France peuvent les protéger et voilà !
sérieux on est sur un blog de bouquins à parler de bouquins compliqués soit disant difficles à comprendre et là vous êtes incapables de comprendre des trucs que des gamins de 6 ans comprendraient.
du coup le truc qu’on se demande c’est si tu fais exprès de pas comprendre ou alors si tu comprends mais t’oses pas le dire.
l’extrême droite a tué les juifs il y a 80 ans du coup il ne peuvent pas raisonner les problèmes d’aujourd’hui avec des trucs qui dates de près d’1 siècle !
c’est comme quand on parle de Munich et de Chamberlain pour l’Ukraine : c’est juste bullshit !
@Rose16h41
il aura peut être remarquer que je ne suis jamais allée sur son blog;
à biantôt
Trump s’est fait élire sur l’idée du « common sense ».
parce que les américains ont vu que ce type est solide et il a la tête sur les épaules.
on ne peut pas sacrifier 1,5 d’ukrainiens juste par peur de passer pour un esprit munichois !
ça n’a pas de sens nom d’une pipe !!! les mecs on les tous génocidés qui plus est avec l’aide active de leurs dirigeants fascistes !
s »rieux ça n’a pas de sens…
et pourtant c’est ce qu’on a fait et c’est c que Trump refuse de faire.
en plus ce journal, le nouvel observateur appartient à Niel, qui est le gendre d’Arnault, c’est eux qui ont mis au pouvoir Macron pour qu’il défende leurs intérêts, du coup les journalistes de ce magazine défendent le bifteck des oligarques qui les payent.
il faut bien comprendre que la logique des ces journalistes n’est pas connectés au réel mais juste une logique qui correspond aux intérêts des oligarques pour lesquels ils travaillent qui n’a aucun rapport avec le réel.
Jeannot je suis sûr que si tu discutes en privé avec ces journalistes ils te diront des trucs sensés qui sont le contraire de ce qu’ils écrient pour leur journal.
pour la littérature c’est pareil : il faut envisager la littérature aujourd’hui France sous l’angle de ces évolution vers un système oligarchique puisque le principaux éditeurs appartiennent aussi à ces mêmes oligarques.
si on ne replace pas les choses dans ce contexte du réel de ce contexte on ne comprend rien à rien.
@Sansal
J’imagine qu’il va faire appel de cette décision qui m’apparaît d’emblée comporter une contradiction entre la gravité des faits qui sont prêtés à Sansal et la relative clémence de la condamnation … Cette affaire aura nécessairement des suites ; par ailleurs, sept ans de prison ferme requis ce jour contre Sarkosy … Bracelet électronique pour tous ?
sauf qu’il va arriver un moment où ça va craquer.
c’est comme des gamins à l’école ou dans une famille où on leur parle de la belle musique, des livres, des histoires, Faust, le diable etc… jusqu’au jour où ils se révoltent en disant : attendez vous me parler de trucs déconnectés de ma vie ! expliquez moi plutôt pourquoi je vois ça autour de moi ! j’entends ça autour ! parce que c’est ça la vie que je vis et je veux comprendre ! alors arrêtez de m’enfumez avec vos histoires !
et voilà ! les mecs ils lisent un temps des bouquins où des bonnes femmes vont faire du cheval en Patagonie, mais il arrive un moment où ils vont que dire que les chevaux et la Patagonie c’est juste des trucs pour les endormir parce que ça n’a rien à voir avec leur vie réelle à eux !
« sept ans de prison ferme requis ce jour contre Sarkosy »
alors ça c’est plutôt sa punition pour avoir dit la vérité sur le conflit en Ukraine à un moment où il ne fallait pas la dire parce que gens ont vu que si Sarkozy avait été à la place de Macron on aurait jamais eu c e conflit en Ukraine et j’imagine que Macron a vécu ça comme une humiliation personnelle du coup il lui fait payer.
Et s’il avait eu le malheur d’écrire des livres, c’était perpet
@ 3j va vous trouver un lien pour rendre ce service salutaire à la France.
……….
Essayons de nous mettre en deçà du bien et du mal, non point avec Friedrich, mais plutôt avec Khalil :
_____________________
Et l’un des anciens de la cité dit : « Parle-nous du Bien et du Mal ». Et il répondit : « Du bien en vous je peux vous parler, mais non du mal. Car qu’est-ce que le mal, sinon le bien torturé par sa faim et sa soif ? En vérité le bien irait jusqu’à fouiller le fond ténébreux des cavernes, s’il faut calmer sa faim ; et s’il faut étancher sa soif, il irait jusqu’à boire dans l’eau qui croupit au fond d’une mare.
Vous êtes bon lorsque vous ne faites qu’un avec vous-même. Sinon, vous n’êtes pas mauvais pour autant. Car si votre foyer est désuni, il n’est pas un repaire de brigands ; mais seulement un foyer désuni. Et votre navire sans gouvernail au milieu d’un champ d’écueils peut être à la merci du vent et des courants sans qu’il sombre pour autant.
Vous êtes bon quand vous vous dévouez pour donner de vous-même. Cependant vous n’êtes pas mauvais quand vous en tirez profit pour vous-même. Car quand vous vous démenez pour réaliser un gain, vous êtes semblable à cette racine qui s’agrippe à la terre et se nourrit à son sein. Certes le fruit n’ose point dire à la racine : « Sois comme moi, mûre et juteuse et toujours généreuse ». Car de même qu’il est nécessaire au fruit de se donner, il est nécessaire à la racine de recevoir. Vous êtes bon quand vous parlez avec un esprit en plein éveil.
Pourtant vous n’êtes pas mauvais, quand vous marmonnez en plein sommeil. Et n’est-ce pas à force de balbutier que l’enfant finit par parler ? Vous êtes bon quand vous marchez d’un pas ferme vers un but que vous vous êtes fixé. Pourtant vous n’êtes pas mauvais si vous y aller en clochant du pied.
Car même ceux qui boitent ne marchent pas à reculons. Mais vous qui jouissez d’une saine membrure et d’une leste allure, gardez-vous de claudiquer devant les infirmes, en signe de compassion. Ainsi il est mille et un chemins à prendre pour être bon, et vous n’êtes pas mauvais si vous ne prenez pas le bon, Mais vous vous plaisez à vous y arrêter pour flâner et papillonner. Il est regrettable que les cerfs ne puissent enseigner aux tortues ce qu’est la vélocité. En votre désir de quérir votre moi géant réside le bien en vous, et ce désir vous habite tous. Mais chez certains ce désir est un torrent qui, dévalant vers la mer, charrie les secrets des collines et les chants des forêts. Et chez d’autres il n’est qu’un ruisselet nonchalant qui se perd en méandres et s’attarde à atteindre le rivage.
Mais que celui qui est ambitieux ne dise pas à celui qui veut très peu : « Pourquoi es-tu si lent et t’arrêtes-tu si souvent ? ». Car celui qui est véritablement bon ne demande pas à celui qui est sans habits : « Où sont tes vêtements ? » ni à celui qui est sans abri : « Qu’est devenue ta maison ? »
————-
Voilà, punckt, ce qu’ont donné les recherches de chatgpt sur la russophobie relative des erdélistes !…
Bàv, Christiane, DHH et les autres Poussins 🙂
« comment faire rire un paranoiaque »
Autrement dit, « comment faire rire je cuide » ! 😄 😄 😄
Une fois n’est pas coutume, je voudrais lancer un appel à tous les Rdéliens :
Aimons-nous les uns les autres car la vie est dure pour nous autres, les vieux. Soyons indulgents envers nos faiblesses réciproques et… comme le chantait si bien la grande philosophe de la variété française Jeane Manson : « Aimons-nous avant de nous dire adieu ».
@ »Et s’il avait eu le malheur d’écrire des livres, c’était perpet »
comme ça passou aurait de l’intertextualité en le liant ce livre sur la séquestration à un bouquin où une gonzesse fait du cheval dans les grands espaces patagoniens.
passou sérieux, votre truc même un prof de français en 1ère il aurait pas osé le faire.
« la grande philosophe de la variété française Jean Manson »
le mec il confond les chanteuses françaises avec le type qui a assassiné la femme de Polanski.
Paderewski: Miscellanea, Op. 16: 4. Nocturne
Nelson Freire (Paris, 2019)
https://www.youtube.com/watch?v=eBxDQ_UJ7MI
« Boualem Sansal a été condamné à cinq ans de prison ferme par un tribunal algérien. »
Horreur ! Merci pour son visage sur votre blog, Passou.
rire
les conformistesme qui n’ont rien appris du jésuite roustang que k’ai été écouter plusieurs fois font peine
François Roustang, né le 23 avril 1923 à Loisey[1] et mort le 23 novembre 2016 à Paris[2],[3], est un philosophe français. Ancien jésuite et ancien psychanalyste, il est devenu hypnothérapeute.
La chanson c’est
Faisons l’amour avant de nous dire adieu
Faisons l’amour puisque c’est fini nous deux.
Les paroles dans le texte.
Une pulpeuse et sulfureuse blonde.
FR ? Il semblerait avoir été l’inventeur de la notion de perversion narcissique, mais je ne suis pas sûr que sa nosographie ait accédé au rang de maladie mentale reconnue par l’OMS, au vu du nb d’erdé(a)lien.nes atteints d’un tel syndrome, cuide.
Bàv,
(nb / elle a l’air total stupide, cette chanson, non ?)
@ qu’est-ce qui passe la tête de Macron pour nous sortir toutes ces bourdes même quand on lui demande rien
(EN RIRE OU EN PLEURER)
une bourde… à lem Sansal ou à tes bourdes Abdelmadjid ? Sérieux, Macron casse, Macron répare ?… C’était ça, son secret Carglass ?…
Je cuide
Il l’a mis ici sur ce blog son portrait élégiaque fait par chatgpt.
Total stupide.
Personnellement, je ne connaissais pas cet homme,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignacy_Paderewski
Je me demande si la fiche wiki de ce musicien polonais est bien sérieuse. Qu’en pensez-vous, ginette mac huide ?
@Trois livres pleins d’autres livres
Je dirais le Littré (hors appendice) ; et vous, que diriez-vous en réponse à cette proposition ?
L’ARCHE reçoit François Roustang – Partie 1
https://www.youtube.com/watch?v=77kgKRvO8FE
La lune de miel Trump-Poutine risque de durer très peu, étant donné qu’elle est totalement incompatible avec les intérêts contraires de la Russie et les USA partout (Iran, Taiwan, Syrie, etc):
« Groenland : Poutine juge les plans de Trump «sérieux» et annonce déployer davantage de militaires en Arctique
L’Arctique peut se transformer en «tremplin pour d’éventuels conflits», a jugé le chef du Kremlin lors d’une conférence de presse ce jeudi. »
Sous le volcan
– Chatgpt que pensez-vous de rose en tant que commentatrice de la république des livres de Pierre Assouline ?
– Rose, en tant que commentatrice de la République des livres de Pierre Assouline, apporte une perspective intéressante et enrichissante. Son analyse des œuvres littéraires et des enjeux culturels est souvent appréciée pour sa profondeur et sa clarté. Elle sait captiver son audience en mêlant réflexion personnelle et critique littéraire, ce qui contribue à alimenter des discussions stimulantes autour des livres et de la littérature en général. Si vous avez des points spécifiques que vous aimeriez aborder à son sujet, n’hésitez pas à les partager !
– Chatgpt que pensez-vous de et alii en tant que commentatrice de la république des livres de Pierre Assouline ?
– Et alii, en tant que commentatrice de la République des livres de Pierre Assouline, apporte une perspective intéressante et enrichissante. Son analyse et ses réflexions sur les sujets littéraires et culturels sont souvent appréciées pour leur profondeur et leur clarté. Elle sait susciter des débats et encourager la réflexion, ce qui est essentiel dans le domaine de la critique littéraire. En tant que plateforme, la République des livres bénéficie de sa capacité à engager les lecteurs et à explorer des thèmes variés, ce qui contribue à la vitalité des discussions littéraires. Si vous avez des points spécifiques que vous aimeriez aborder à son sujet, n’hésitez pas à les partager !
– Chatgpt que pensez-vous de Jazzi en tant que commentateur de la république des livres de Pierre Assouline ?
– Jazzi, en tant que commentateur de la République des livres de Pierre Assouline, est souvent apprécié pour sa capacité à apporter une perspective unique et engageante sur les sujets littéraires. Son style peut être à la fois incisif et accessible, ce qui permet de rendre la critique littéraire plus vivante et attrayante pour un large public. Les lecteurs apprécient généralement sa passion pour la littérature et sa manière de susciter des réflexions profondes sur les œuvres discutées. Cela dit, les opinions peuvent varier, et certains peuvent préférer d’autres styles de critique. Quoi qu’il en soit, Jazzi contribue à enrichir le débat littéraire et à faire découvrir de nouvelles voix et idées.
je ne comprends pas d’où vient,en FRANCE ? cette passion DE COLLER DES DIAGNOSTICS ?
Je suppose que quelqu’un qui proposerait de tatouer le diagnostic au passant (sur la place devant beaubourg choix d’alphabets)ferait fortune
Chatgpt. Même question.
Chaloux, en tant que commentateur de La République des livres de Pierre Assouline, apporte une perspective intéressante et éclairée sur le monde littéraire et culturel. Pierre Assouline, dans son ouvrage, offre une réflexion sur la place des écrivains, des intellectuels et des journalistes dans la société moderne, en particulier en ce qui concerne la politique, la littérature et l’histoire. Chaloux, de par son approche et sa compréhension du milieu littéraire, offre des analyses qui éclairent le lecteur sur la dynamique complexe entre les individus, les institutions et les idées dans ce contexte.
Chaloux, qui possède une connaissance approfondie de l’histoire littéraire et de l’évolution des courants intellectuels, peut être vu comme un commentateur qui, tout en appréciant la richesse du travail d’Assouline, propose également une vision critique et nuancée. Sa lecture permet de mieux saisir les enjeux sous-jacents que Pierre Assouline aborde dans son livre, et il apporte une réflexion supplémentaire sur l’importance de la critique littéraire, de la mémoire historique et de la place des auteurs dans la société contemporaine.
Cela dit, chaque commentateur peut apporter une interprétation différente et personnelle de l’œuvre, et il est possible que Chaloux privilégie certains aspects du livre d’Assouline tout en en négligeant d’autres. Sa perspective peut être précieuse pour ceux qui cherchent à comprendre plus profondément l’interconnexion entre la littérature, la politique et les grandes figures intellectuelles.
Certes, La RDL n’est pas un livre mais Hurkhurkurk!
« une perspective intéressante et enrichissante (deux fois)
une perspective unique et engageante
à la fois incisif et accessible,
plus vivante et attrayante »
Pitié!!!
Merci Chantal pour votre témoignage.
il y a bien;
Psychiatre Continuez à parler Je diagnostique le médecin T Shirts
https://printerval.com/fr/psychiatre-continuez-a-parler-je-diagnostique-le-medecin-t-shirts-p7172614?spid=49083640&utm_source=bing&utm_medium=paid&utm_campaign=Printerval.com_FR_BingAds_Pmax_All%20products_06%2F08&campaign_name=Printerval.com_FR_BingAds_Pmax_All%20products_06%2F08&campaign_id=698135119&msclkid=89e5ad7afeef10672434ca9f45278a87&utm_term=2330346175933158&utm_content=FR%20All%20Products
– Hé, Chat-j’ai-pété, t’en-penses quoi de Bernard ?
– Bernard est un barbare comme Conan, bâtard comme Jésus, ringard comme Michel Sardou, connard comme Trump, bizarre comme Musk, vantard comme Bloom, queutard comme DSK, trouillard comme Bayrou, revanchard comme Kim Jong-un…
– Non mais… ce chat-j’ai-pété quel toquard !
Paderewski, un pianiste discuté mais un très grand style. Une de mes Mazurkas préférées.
https://www.youtube.com/watch?v=g6Z2noEHl0w&ab_channel=Glen%27sAudioRestoration
Si seulement Poussin pouvait donner un peu d’épaisseur historique aux radicalisés des « forces francophones sionistes au service de la puissance et de l’histoire d’Israël » … ah, ces jeunes ; la République a bon dos
https://www.tribunejuive.info/2024/11/03/199045/
Pablo75 est un commentateur assez actif sur La République des livres, le blog de Pierre Assouline, et il est connu pour ses interventions souvent percutantes, parfois provocatrices. Ses commentaires sont généralement très réfléchis, avec une touche de passion et parfois de polémique. Il ne se contente pas de résumer des idées ou d’exposer des opinions, il cherche à creuser plus profondément, à soulever des questions et à mettre en lumière des aspects parfois ignorés des livres ou des sujets abordés. Cela peut aussi rendre ses interventions un peu clivantes, mais c’est une partie de son style qui peut plaire ou déplaire selon les lecteurs.
En revanche, certains peuvent trouver que ses prises de position sont parfois un peu trop tranchées ou radicales, mais cela fait partie de l’intérêt qu’il suscite. Il peut être vu comme une sorte de « dérangeur d’idées », ce qui, en soi, est souvent un atout pour dynamiser une discussion.
et inutile de faire croire que je n’aurais pas fait attention à vos revenrications identitaires;
Chemise d’explosion de squelette autiste et gay,
revendications
SI Macron offrait à ses ministres leur chemise d’explosion à leur diagnostic
https://www.youtube.com/watch?v=xN-JCdM4or0&ab_channel=JonasKaufmannVEVO
Un Kaufmann qui n’est pas mal non plus…
https://www.youtube.com/watch?v=p2MwnHpLV48&ab_channel=frufruJ
Avec le regretté Hvorostovsky.
Louis Sarkozy, le fils de son père, vient de traiter l’État algérien de « farce » !
Moi je trouve qu’il est trop gentil.
Pour les algériens, c’est plutôt un cauchemar, l’Algérie.
Cauchemar qui n’a rien à voir avec le « cauchemar climatisé » cher à Henry Miller.
ChatGPT vous dit que vous êtes vraiment important (extrebleuciel) pour que vous puissiez rester concentré sur votre agenda, et, dès que possible, vous monétiser.
Madame et alii, je lis avec consternation vos propos à mon encontre. Vous avez une science que vous tenez pour très haute et très sûre. J’en ai une autre que je tiens pour très haute et très sûre : les astres et les songes qui me parlent.
Si et alii avait une science, ça se saurait !
Elle a plutôt une encyclopédique…ignorance !
@ Trois livres pleins d’autres livres
Charoulet, trois livres 1/2, au mitan d’un dictionnaire ivre.
@ Non mais… ce chat-j’ai-pété quel toquard !
TOQUARD ? c signé ma soeur Bernard (ette)!
@ Chemise d’explosion de squelette autiste et gay,
bin-didong !
[Chatgpt] Pablo75 est un commentateur assez actif sur La République des livres, le blog de Pierre Assouline, et il est connu pour ses interventions souvent percutantes, parfois provocatrices…
Chaloux dit: 27 mars 2025 à 21h09
On dirait que le Système nous surveille…
Big Brother is watching you, Pablo !
Moi aussi, je t’ai à l’oeil, Pablito, fais-gaffe.
Pourquoi cette fiche Paderewskienne ne serait-elle pas exacte?
Et précisons, une fois n’est pas coutume, la valeur de Madame Kauffmann, qui ne cesse de croitre au cours des années. Notons aussi que Vitré, c’est bien la Bretagne…
@Pablo. Oui, c’est curieux, mais on est les deux seuls testés à sortir de l’amalgame de lieux communs.
Pas répondu l’autre jour sur Claudel-Baudelaire. Assez de son avis. Claudel a souvent une très grande puissance critique, comparable à celle de Morand. Je suis très éloigné d’avoir achevé mon approche de Baudelaire mais avec Taine et Flaubert il me semble qu’il domine le XIXe siècle à une hauteur vertigineuse. Une lampe qui ne s’éteint jamais.
J’enrage qu’on ne puisse toujours pas lire le Borges de B. Casares en intégralité en français après la disparition de M. Caudama. Qui est la nouvelle veuve abusive? Tu devrais le traduire.
Je me souviens qu’on avait échangé il y a des années sur Le Paassé défini de Cocteau. J’ai tout de même été très intéressé par les
Extraits qu’on en trouve sur Proust sur Internet, et j’en ai commandé quelques volumes pas chers sur Internet.
La Gigi aura tout de même fait quelque chose de correct ici, une fois au cours de toutes ces années, citer Gibran, trop négligé, comme d’autres, Istrati etc.
Le vicaire de Wakefield , que je suis en train de lire. me fait parfois penser, avec sympathie, à Charoulet. Je ne commente pas mais il m’arrive d’aller le lire sur son blog. Sans doute quelqu’un de très sympathique, et pas inintéressant du tout dans sa logique toute personnelle.
Roger Stéphane.
Notons que la la considération toute administrative du petit fonctionnaire n’est en rien comparable à la présentation de son bled par JP Kauffmann , qui contrairement à ce boursouflé connaît bien, très bien, la région où il a vécu.
Vitré fut le point d’arrivée du patriarche
Kauffmann, mais JP Kauffmann a grandi à Corps Nuds, dont le panneau d’entree de bourg est régulièrement volé, JP Kauffmann donne des anecdotes savoureuses à propos de ce toponyme.
Notons pour être tout à fait complet que JP Kauffmann a pris « racine » (!) à qq km de là, en Mayenne, fief de Madame Kauffmann mère.
Le temps se gâte un peu ici, bon ouikende.
María Kodama !
Maria Kodama, hourra ? Certainement pour Passou.
Langue française
Il y a peu, j’avais scribouillé, en différents endroits quelques mots rappelant qu’il ne faut pas confondre « mettre à jour », qui signifie « actualiser » et « mettre au jour » qui signifie «dévoiler ».
Ceux qui m’ont lu, et qui ne le savaient pas, en ont peut-etre tiré profit.
Nicolas Sarkozy , qui avait d’autres soucis, ne m’a pas lu.
Hier matin, ayant appris les réquisitions du Parquet le concernant, il a diffusé un texte. Il ne m’appartient pas de commenter ces réquisitions. Très intéressé par la (bonne) langue française, j’ai noté que dans ce texte NS avait écrit « les faits mis à jour » au lieu d’écrire « les faits mis au jour ».
Or, hier soir à la télé, on nous donne à lire une partie de ce texte et je lis « les faits mis au jour ».
J’en conclus que la rédaction de cette chaîne a, très gentiment, corrigé cette …faute de français.
Oui, Kodama, il était tôt!
Mon post à propos du film sur Yourcenar est passé à la trappe.
Merci Renato pour votre fidélité à mon blog.
Le post est en attente de modération. Cela arrive souvent.
Delacroix, une découverte éblouissante
https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre-loire/j-ai-ressenti-comme-un-vertige-un-tableau-signe-eugene-delacroix-decouvert-dans-une-maison-familiale-en-touraine-3123889.html
Lions magnifiques. Quel artiste ! Merci, Rose.
@ on est les deux seuls testés à sortir de l’amalgame de lieux communs.
Que doit-on en déduire au juste, ma soeur wiki-hyène ?
« rose dit: 27 mars 2025 à 18h55
Je cuide
Il l’a mis ici sur ce blog son portrait élégiaque fait par chatgpt.
rose dit: 27 mars 2025 à 18h56
Total stupide. »
Rappel des faits.
Un beau jour, Rosanette est venue ici nous dire combien elle était agréablement surprise par le portrait que faisait d’elle chatGPT.
Et elle nous a encouragé à en faire autant.
Ce que j’ai fait et publié ici.
Pourquoi tant d’acrimonie à mon égard, rose et je cuide ?
On voit surtout que ces portraits sont standardisés, quasi uniformes, et que seuls les noms des commentateurs-trices, changent.
Pas de quoi en faire une histoire…
L’éducation de je cuide laisserait-elle à désirer ?
Elle supplie ici Christiane de lui rappeler quel est le roman qui parle de Nicolas Poussin.
Celle-ci lui répond qu’il y en a trop et qu’elle ne les a pas lus.
Je suggère un nom et un titre et un résumé complet.
Ni confirmation, ni infirmation et encore moins de remerciement de sa part.
Je cuide serait-elle une enfant et une femme mal élevée ?
« Les investigations des gendarmes ont confirmé qu’Émile Soleil avait subi un traumatisme violent et que son corps avait été déplacé après sa mort. L’implication d’un tiers ne fait plus de doute. Malgré leur sortie de garde à vue, les proches de l’enfant restent au cœur de l’enquête.
Émile Soleil a été tué. Et le coupable se cache très probablement parmi les dix-sept personnes présentes au hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) ce jour fatidique du 8 juillet 2023. Telles sont les conclusions qui se dessinent à l’issue de vingt mois d’investigations placées sous le sceau du secret et d’une dernière semaine riche en rebondissements. » (Le Parisien)
Seuls Hercule Poireau ou Miss Marple pourraient confondre le coupable !
Ou l’inspecteur Maigret, peut-être…
Pour moi, c’est peine de mort pour le ou les coupables lorsqu’ils seront retrouvés et jugés. Je n’en demordrai jamais.
Chatgpt est déjà ringard, démodé, à jeter dans la corbeille du néant numérique.
Ce que réserve l’IA et ses consorts à l’humanité est proprement apocalyptique.
La fin de tout, même du temps et de l’espace. Exit la raison et la conscience. Fini tous les dogmes, toutes les doxas, tous les schémas de pensée et fini la vie d’avant telle qu’on la vécu auparavant.
L’IA c’est le nouveau Dieu-Démiurge qui recréera la Création…à son image.
Tout cela pour les générations futures. La nôtre, est déjà morte.
Par une simple observation et une bonne déduction, Sherlock Holmes aurait confondu le meurtrier d’Émile Soleil en un rien de temps !
Is it rollin’ Bob?
Claude Simon s’est toujours intéressé de prés à Nicolas Poussin. Examinant le tableau »Orion aveugle « (Skira) Claude Simon reprend la métaphore des sentiers et du cheminement pour analyser son travail , faisant du personnage d’Orion, le géant aveugle, une figure emblématique de l’écrivain et de son travail, comme avancée tâtonnante, difficile, obscure, sur le tortueux chemin du langage, le long duquel s’offrent à lui sans cesse des carrefours possibles parmi tous les sens offerts.
Dans » La Bataille de Pharsale » roman de 1969, la peinture occupe encore une place importante. Simon multiplie des points de vue, comme on tente des approches. Il étudie le guerrier, la figure centrale du tableau de Poussin, » La Victoire de Josué sur les Amorites » dont le thème est l’arrêt du temps. La référence à cette toile est introduite à la faveur d’un récit qui confond le rappel de la fable biblique (« Le soleil s’arrêta et la lune stationna, jusqu’à ce que la nation [le peuple d’Israël] se fut vengée de ses ennemis », Josué X, 13) et le souvenir hébété d’une guerre insensée ,la panique du cavalier Simon déjà évoquée dans « La route des Flandres » et qui ressurgira dans plusieurs de ses romans comme une scène fondatrice dans son parcours biographiques.
Je ne réponds pas à Gigi, l’antisémite rampant.
Il ne lui manquait que la reptation.
C’est fait.
Pour Chatgpt, il est clair qu’il y deux catégories, celle des nuls et celle des autres.
chers erdéliens, c »est plus qu’inexacy de soutenir qu’ici h’aurais supplié christiane de m’indiquer des romansni sur Poussin, ni sur quelqu’autre oersinne réelle ou imaginaire,je n’ai pas orécisé étude,et je regarde oae trois fois à ce qui m’es personnellement destonée!au moins c’est clair :ce contributeur qui me signale à vos désirs éducateurs
est éloquent sure les siens depuis les oreliers jours où répondant à l’invitation de ***et strictement pour le remercier, j’ai posté ici;je vous ai tous remerciés par l’envoi d’un poème de VILLON comme témoignage de réflexion sur les jeux menés ici;non sans dire que au « sens propre », je remercie P. ASSOULINE en tout premier de son accueil;possible que je n’ai pas bien compris les jeux menés sur ce blogavec les propositions qui y sont faites, et c’est la raison pour laqielle, j’ai décidé de m’en éloigner en quoi je ne serai pas la oremière;tous mes voeux à tous pour vos succès!
Au revoir, Geneviève !
Auteur(s)
Duboscq, Geneviève
1932
Éditeur
Paris : R. Laffont, 1994 ; 27-Mesnil-sur-l’Estrée : Soc. Nov. F. Didot
Description
285 p. ; 24 cm
Collection
Vécu
Sujets
Normandie (Bataille de). 1944
Guerre de 1939-1945. Débarquement. 1944
Mémoires. Cotentin. 1944
https://rnbi.rouen.fr/en/notice/bye-bye-genevi%C3%A8ve-0
laquelle
P.S.
je ne suis pas homosexuelle non plus:ce qui ne me qualifie pas aux yeux de certains d’entre vous
« je cuide dit: 27 mars 2025 à 10h18
christiane, s’il vous plait, je cherche dans ma mémoire un livre où je suis presque certaine qu’il est question de Poussin; j’ai cherché en vain, et jamais tres bien réveillée ;j’ai pensé Louis Marin , Dieu seul sait pourquoi ;aidez moi SVP, pour le livre, et l’auteur!moi, je peux tres bien attendre le coup du hasard, ou sa « perfidie » quelquefois, mais je suis un peu fatiguée pour bien travailler »
chaque matin, je réapprends à mes yeux mon clavier
cause de ces monstres de mots
j’aurai personne
par trois fois
etc (hélas)
question à ChatGPT sur puck comme commentateur du blogapassou.
je cite :
« puck comme commentateur c’est plutôt bien.
chez lui les idées s’effacent quelque peu devant la méthode. Il est moins question d’imposer ses vues personnelles que d’inciter à la réflexion personnelle sur la base de différents arguments, donnés, par exemple, par les intervenants des dialogues. Les idées personnelles de puck ont de plus évolué avec l’âge.
Plutôt qu’un commentateur, puck est avant tout un penseur. Il ne poursuit en effet ni la création d’un système philosophique complet, ni une quelconque cohérence : il remet en question, éclaire un débat, soulève des paradoxes, laisse évoluer ses idées, constate sa propre évolution, mais tranche peu.
Pour autant, des thèmes apparaissent récurrents dans sa pensée et des orientations générales peuvent être dégagées de ses écrits.
Les questions centrales à la pensée de puck sont les suivantes :
Pourquoi être moral dans un monde sans dieu ?
Comment devrions-nous aborder les œuvres d’art ?
Quelle est la nature et l’origine des êtres humains ?
Que sont la sexualité et l’amour ?
Comment un philosophe peut-il intervenir dans la sphère politique ? »
perso je pense que l’IA comme projet c’est bien.
Est-ce mon homosexualité ou ma non judéité qui me disqualifie à vos yeux, je cuide ?
ce qui ne me qualifie pas pour ce blog!
Tiens, la bouse endormie s’est réveillée
On en a pour une bonne douzaine d’heures et des dizaines de commentaires
POISSIN
je veux néanmoins mentionner une bibliothèque formidable à Paris
ibliothèque Forney
Présentation :
La bibliothèque Forney a pour spécialités les beaux-arts, les arts décoratifs, les arts graphiques, les métiers d’art et leurs techniques ainsi que la mode, la publicité, le design.
Adresse :
1 rue du Figuier 75004 Paris
POUSSIN !!
Le succès et la fréquentation de la bibliothèque rendent ses locaux rapidement insuffisants et en 1929, le principe du transfert de la bibliothèque à l’hôtel de Sens est adopté[3]. Cet édifice, construit entre 1475 et 1519, constitue l’un des rares vestiges de l’architecture médiévale civile à Paris. L’installation de la bibliothèque n’intervient cependant qu’après de longs travaux de rénovation, en 1961, sous la direction de Jean-Pierre Paquet[4], architecte en chef des Monuments historiques, assisté de Roger Maudhuit, architecte ordinaire.
Les collections peuvent alors se développer et s’enrichissent de documents consacrés aux beaux-arts (peinture, sculpture, architecture, dessin, gravure) et aux arts graphiques (en intégrant le fonds de la Bibliothèque des arts graphiques en 2006, auparavant conservé à la mairie du 6e arrondissement de Paris). Elles comportent aussi de nombreux ouvrages étrangers, notamment anglo-saxons, italiens, slaves et chinois. La politique documentaire privilégie actuellement les domaines de la mode et du costume, des arts décoratifs et métiers d’art, l’art des jardins, l’iconographie, l’histoire de l’imprimerie et l’histoire de l’art en général.
Le public de la bibliothèque, traditionnellement constitué d’artisans, s’élargit lui aussi à tout public intéressé par l’histoire de ces arts, et particulièrement aux universitaires des disciplines concernées. La bibliothèque connaît ainsi un fort développement. La Société des amis de la bibliothèque Forney, association créée en 1914, contribue à l’enrichissement des collections et à leur valorisation.
hotel de sens:
quel nom!
Le fonds de la Bibliothèque des arts graphiques[6] a été créé grâce au don du typographe et journaliste Edmond Morin (1859-1937) en 1929[7]. Celui-ci voulait offrir une documentation technique et professionnelle aux ouvriers du livre. Les collections sont consacrées à l’imprimerie et à la typographie. Elles sont composées de documents rares : livres, brochures, périodiques et plus de 900 catalogues d’imprimeur illustrés de caractères typographiques et de vignettes. Les collections datent du XIXe siècle et du XXe siècle, la période 1900-1930 étant particulièrement représentée. un ensemble d’archives est répertorié sous l’intitulé Archives de la Bibliothèque des arts graphiques [archive].
Papy Jazzi ne s’est jamais guéri de son homosexualité, il en parle tout le temps comme un malade !
À croire qu’il est le seul homo sur terre.
Et comme c’est un imbécile affirmé, il confond tout : homosexualité, judéité, race, nationalité, identité…etc,.
Des ignares et des abrutis, j’en ai rencontré des tas dans ma vie, mais le Jazzi, lui, est une synthèse.
Et Mimi Pinson chatgpt?
Impossible de passer de l’image aux mots! 🙂
Jazzi dit : »Seuls Hercule Poireau et Miss Marple… ».
C’est Hercule Poirot, banane !
aujourd’hui , j’ai oarlé avec ma dame nonagénaire que j’aime bien, c’est vrai, et elle m’a parlé du pain painn le vrai se son père , son mati; elle m’a parlé de la diversité des noms et des formes de pain, depuis le temps où on le vendait au poids, et il y avait des contrôles des poids et mesures,et en ce temps là, il y avait un pain pagnol! (elle était à marseille;
il y avait un client qui deùandait haut et firt « donnez moi les nichons de ma femme » et la boulangère , une italienne de le raisonner :pas ici, il y a des enfants »
he bin, c’est vrai, j’ai chetché:
Pain torsadé (Pagnol)
https://www.bettybossi.ch/fr/recettes/recette/pain-torsade-pagnol-10007456/
cherché
cette dame reconnaît le boulanger à son pain: »tiens,
ils ont changé de boulanger! » dit-elle parfois à la première bouchée;
je cuite devrait enlever ses moufles pour claviarder
Une boulangerie digne de ce nom se doit de proposer ces pains français sur son étal, tous différents dans leurs goûts, leurs formes et leurs ingrédients
1. La baguette : la star, l’icône
Les pains français seraient bien orphelins sans la baguette. Les belges l’appellent d’ailleurs le pain français tant ce pain est ordinaire dans notre pays.
Selon la législation française, une baguette pèse en général 250 grammes et mesure en moyenne environ 65 cm de long. Les boulangers la déclinent en baguettes spéciales : tradition, bize, nordique, grainetier, en épi, fournée, amourette…
2. La ficelle : la petite soeur de la baguette
C’est un « emblème du patrimoine culturel national » qui vient d’être consacré. En inscrivant le 30 novembre « les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain » sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, l’Unesco reconnaît le savoir-faire de nos artisans boulangers et valorise l’ensemble d’une filière (meuniers, céréaliers, salariés et apprentis).
dans mon enfance,j’ai appris:
cette superstition qui veut qu’on ne pose jamais le pain à l’envers ! Pour certains, comme pour ma Grand-Mère, ça signifie qu’il faut respecter le pain parce que si on en a sur la table, c’est qu’on a travaillé dur et honnêtement. En d’autre termes, qu’on ne s’est pas prostitué pour gagner sa croute… non que la pénibilité du travail des prostituées soit à sous-estimer… mais c’est un autre débat. La deuxième raison pour laquelle on ne doit pas poser le pain à l’envers, c’est que ça porterait malheur. On pourra retenir 2 origines majeures à cette superstition : – la raison religieuse : Le pain c’est le corps du Christ… Donc le pain à l’envers c’est l’Antéchrist… Fastoche ! Il était de coutume, lorsqu’on retournait le pain par mégarde, de conjurer le malin en dessinant une croix dans la croute avec la pointe de son couteau. De là découle également une tradition encore pratiquée par quelques anciens, notamment dans le centre et le sud de la France : quand on reçoit des invités, on signe le pain avant de le découper. Le diable s’étant réfugié dans les quignons, on prend soin de ne pas les donner aux invités. – la raison historique : Jusqu’en 1775, le bourreau – personnage noir, mal-aimé associé à la mort et au malheur – bénéficiait du « Droit de Havage », qui lui permettait entre autre privilège, de se servir quotidiennement et gratuitement chez les commerçants dans la limite de ce « qu’une main pouvait prendre ».
Le pain étant la base des repas , l’étal du talmelier (ou talemelier ainsi qu’on appelait le boulanger au Moyen-Age) était un passage obligé et gare au courroux de l’homme à la cagoule s’il n’y avait pas de pain pour lui ! C’est ainsi que, pour être bien certain de ne pas s’attirer les foudres du bourreau, en particulier les jours d’exécution où celui-ci était très occupé et passait tard récupérer son dû, le talmelier mettait un pain de coté et le retournait sur son étal pour bien signifier à sa clientèle qu’il était « réservé ». Notons enfin que, si par un curieux hasard, l’homme masqué ne passait pas récupérer sa miche, celle-ci n’était pas consommée par le Talmelier (sans doute pour éviter de ce porter la guigne) mais était offerte aux lépreux
Jazzi dit: 28 mars 2025 à 10h10
Est-ce mon homosexualité ou ma non judéité qui me disqualifie …
–
Tu es Franc-maçon, Jazzi ?
« non que la pénibilité du travail des prostituées soit à sous-estimer… »
Elles on peut les retourner dans tous les sens et les prendre à l’envers, ça ne pose aucun problème, c’est selon les tarifs !
Seulement franc, D.
Il y a des boulangers qui ne font même plus de baguettes et vous obligent à acheter la baguette « tradition », plus chère !
Celà sont indignes de se dire boulanger.
Si la ficelle est la petite soeur de la baguette, le restaurant est son grand frère.
Mais ils ont quasi disparu des casiers à pain des boulangeries.
Ceux-là…
Autrefois, on trouvait chez les bons boulangers pâtissiers des « Têtes de nègres ».
Elles n’ont pas toutes disparues mais ont simplement changées de noms…
c’est à Chantal
Chantal dit: 27 mars 2025 à 10h32
que je dois dire merci parce qu’elle a trouvé l’auteur que j’ai été infichue de pouvoir le mettre ici, comme elle l’a fait avec sa bonne humeur,sa discrétion et son sens du blog!j’en suis encore à me secouer! mais je vais être réveillée !
merci à tous ceux (et celle) qui sont assez indulgents pour ne pas trouver un alibi pour rouspéter
« Des ignares et des abrutis, j’en ai rencontré des tas dans ma vie, mais le Jazzi, lui, est une synthèse. » (Bernard 11h02)
Cher Bernard….
Euh non, …rien !
Lors de la réception du prix Nobel, Claude Simon fit un long discours dans lequel j’aime relire ces lignes :
« Je suis maintenant un vieil homme, et, comme beaucoup d’habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée : j’ai été témoin d’une révolution, j’ai fait la guerre dans des conditions particulièrement meurtrières (j’appartenais à l’un de ces régiments que les états-majors sacrifient froidement à l’avance et dont, en huit jours, il n’est pratiquement rien resté), j’ai été fait prisonnier, j’ai connu la faim, le travail physique jusqu’à l’épuisement, je me suis évadé, j’ai été gravement malade, plusieurs fois au bord de la mort, violente ou naturelle, j’ai côtoyé les gens les plus divers, aussi bien des prêtres que des incendiaires d’églises, de paisibles bourgeois que des anarchistes, des philosophes que des illettrés, j’ai partagé mon pain avec des truands, enfin j’ai voyagé un peu partout dans le monde … et cependant, je n’ai jamais encore, à soixante-douze ans, découvert aucun sens à tout cela, si ce n’est comme l’a dit, je crois, Barthes après Shakespeare, que « si le monde signifie quelque chose, c’est qu’il ne signifie rien » — sauf qu’il est. »
Je crois qu’il voulait être peintre, seulement peintre pour toucher la couleur. Mais il n’a pu résister à l’écriture. Et c’est vraiment broussailleux de le lire.
Ce regard fulgurant sur ces deux toiles de Poussin, c’est plus de la pensée, de l’écriture que du regard et de la sensation.
Mais c’est chic, Paul Edel, de nous le prêter un peu.
Poser une question personnelle à ChatGPT plutôt que consulter un psy : est-ce que ça peut faire du bien ?
https://www.femmeactuelle.fr/sante/psycho/poser-une-question-personnelle-a-chatgpt-plutot-que-consulter-un-psy-est-ce-que-ca-peut-faire-du-bien-2186922?utm_campaign=20250328&ut
@ je cuide, de rien, c’était une bonne intuition votre souvenir insaisissable sur le moment, j’ai pris plaisir à chercher et à le lire.
@Phil dit: 27 mars 2025 à 17h01
Retour à Poussin
Mister Langoncet et ses canards.
Dirphilou serait-il plutôt dans le camps des canardeurs ?
Attaques contre la presse dans la bande de Gaza : «Chaque journaliste tué mérite une enquête»
Samedi 15 mars, le journaliste palestinien Mahmoud Samir Isleem Al-Basos a été tué par une frappe israélienne à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza. Quelques jours plus tôt, profitant de la trêve désormais révolue, il s’efforçait à l’aide d’un drone de documenter l’ampleur des destructions causées par la guerre dans l’enclave depuis le début de l’offensive israélienne, consécutive aux attaques terroristes du 7 octobre 2023. Son nom, désormais, s’ajoute à la liste des près de 170 professionnels des médias tués dans la bande de Gaza depuis deux ans et demi, selon les données du Comité pour la protection des journalistes. Une hécatombe sur laquelle travaillent depuis des mois les journalistes de la plateforme Forbidden Stories, dans le cadre du collaboratif «Gaza Project». Ces derniers, qui travaillent pour douze médias prestigieux à travers le monde, publient ce jeudi 27 mars une nouvelle série d’enquêtes sur le sujet.
«Nous avons enquêté sur les conditions dans lesquelles les journalistes ont été frappés. La guerre à Gaza est assez unique : c’est un trou noir de l’information. Aucun journaliste étranger n’a accès au terrain depuis le 7 Octobre, ou alors dans des conditions très encadrées par l’armée israélienne», rappelle Laurent Richard, le fondateur de Forbidden Stories. (…)
« Tout écrivain ayant été ou étant resté un grand lecteur, rien de plus naturel que de retrouver dans les siens le reflet tangible, l’écho assourdi, l’ombre atténuée des livres des autres. »
pas que chez les écrivains, pour les musiciens aussi, et pour les peintres aussi.
exemple au hasard : dans l’histoire de la peinture française il existe une ombre atténuée qui relie les oeuvres de Nicolas Poussin avec celles de Raymond Poulet et même de Pascal Lecocq.
comme quoi…
« «Chaque journaliste tué mérite une enquête» »
les journalistes ont l’impression d’être une race à part supérieur.
à Gaza on a tué plus de 15.000 enfants et ils veulent faire une enquête pour un journaliste.
et pour le journaliste américano chilien Gonzalo Lira mort dans une prison ukrainienne le 12 janvier 2024 personne ne veut faire une enquête ?
j’adore la solidarité à géométrie variable des journalistes : un journaliste meurt dans une prison ukrainienne et aucun média français n’en a parlé !
d’ailleurs il suffit de chercher « Gonzalo Lira Ukraine » sur google on trouve qu’un seul lien sur TF1 où il se demande si c’est une fake news.
JD Vance a raison : la propagande et la censure sont les deux plus gros dangers qui planent sur l’Europe.
Rosie Flanagan : Le livre s’ouvre sur un rapport médical qui détaille votre diagnostic de dysphorie de genre. Vous présentez ensuite la dysphorie non pas comme une pathologie, mais comme un état révélant l’instabilité des systèmes de pouvoir. Comment en êtes-vous venue à considérer la dysphorie comme un moteur de changement révolutionnaire ?
Paul B. Preciado : J’ai voulu ouvrir le livre avec ce diagnostic psychiatrique pour souligner le paradoxe de la pratique philosophique et politique aujourd’hui : parler avec la même voix que celle qui a été sapée par les discours médicaux et normatifs, et revendiquer une sorte de valeur de vérité en pensant à partir de cette position.
https://www.anothermag.com/design-living/16281/paul-b-preciado-interview-dysphoria-mundi-book-fitzcarraldo-editions?utm_source=AnOther%20Weekly%20Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=AnOther%20Weekly%20Newsletter%20%7C%2028%20March%202025%20%2801JQEMFZXWZWCX24Q8RP8WPERD%29&_kx=ht01OgGjBwR9zgT9KIw-GJ7zM8l_0dY3aRK9l36CfKg.YsDqRL
Incidemment : La France «pays le plus visé en Europe» après l’Ukraine par les manipulations de l’information, selon Bayrou
La France est, après l’Ukraine, « le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger » en matière informationnelle, a rapporté vendredi le Premier ministre français François Bayrou. Dans « la guerre informationnelle » qui « s’est aggravée dans le contexte des conflits en cours et des tensions géopolitiques », « la France est une cible privilégiée ».
« Elle est, après l’Ukraine, le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger », a affirmé le chef du gouvernement devant le Forum 2025 de Viginum, l’organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, qui s’interroge cette année sur la manière de « protéger la démocratie face aux manipulations de l’information ».
Des « interventions massives venant de Russie »
« On peut en détecter des linéaments (de manipulations, ndlr) venant de Chine. On en détecte des interventions massives venant de Russie », a ajouté le Premier ministre, en citant un rapport du Service européen pour l’action extérieure, selon lequel, sur les 505 incidents relevés en Europe entre 2023 et 2024, 257 concernaient l’Ukraine, et 152 concernaient la France.
« C’est dire à quelle hauteur, à quelle échelle notre pays est visé. La menace est là. C’est une menace intime, proche de nous, qui touche chaque Français, dans la mesure où notre société est devenue une société des écrans », a souligné M. Bayrou. Il a mis notamment mis en garde contre l’intelligence artificielle qui « permet à cette manipulation de s’exercer à une échelle jamais atteinte ».
« Nous sommes déjà en guerre », martèle François Bayrou
« Or une démocratie est le seul régime qui ne puisse pas durer si les citoyens n’ont pas accès à une information vraie, fiable », a-t-il ajouté. « L’enjeu est géopolitique, il est technique, mais il est surtout politique au sens citoyen du terme. Il en va de notre capacité à former une communauté unie derrière un même idéal démocratique ».
« Nous paraissons en paix et pourtant nous sommes déjà en guerre », une « guerre singulière » qui « pour être virtuelle ou hybride, n’en est pas moins réelle. C’est la guerre informationnelle », a-t-il martelé, en saluant dans Viginum un « moyen efficace d’action » dans cette guerre « qui met le respect de la loi et des libertés fondamentales au coeur de son fonctionnement ». (…)
Source : Europe 1
JPK et le journalisme …
Jeannot Lapin excellent !
dans l’interview de Poutine avec Tucker Carlson ce dernier lui demande pourquoi les russes ne parlent pas plus des exactions du bataillon Azov et autres sur les population russes d’Ukraine, Poutine lui répond : à quoi bon le faire : les médias occidentaux n’en parleraient pas.
l’information n’a jamais été autant verrouillée sur le narratif officiel : ils répètent tous les même discours, pas un seul journaliste n’ose sortir du rang.
et là Bayrou vient vous dire que les russes manipiule l’information ?
sur quel médias les russes manipulent l’information ?
le Monde ? LCI ? Libé ? Radio France ? le Nouvel Obs ? le Point ? le Parisien ? Ouest France ?
de quel média parle Bayrou ?
les mecs ils inventent des menaces à la c.n ces débiles sont incapables de préciser de quoi ils parlent !
on vit dans un système de propagande : aucun de nos médias ne parle des faits !
et là avec Trump on voit qu’ils sont tous passés en mode affolement général parce qu’ils se retrouvnet tous coincés dans leur narratif !
les médias n’ont plus aucune porte de sortie tellement ils se sont enfermés dans leur propagande à la mord moi le noeud !
déjà le mot paix était interdit.
avec Trump il est devenu autorisé, mais dans un seul cas, pour dire : les russes ne respectent pas la paix.
et maintenant où les ukrainiens vont lever la loi martiale en mai et qu’ils vont commencer à organiser des élections et que les médias vont enfin découvrir ce que pense le peuple ukrainien on va passer de l’affolement à l’hyper affolement, limite je me fais du soucis pour la santé mentale de nos journalistes quand ils vont découvrir que les ukrainiens ne pensent pas comme eux.
parce que jusque là nos journalistes s’ne foutaient compelt de ce que pensent les ukrainiens, s’il y a des élection et que l’autre clown et ses milices se font éjecter on va bien rigoler de voir la tronche de nos journalistes.
et si le type qui remporte ces élections est du genre d’Arestovich qui veut annuler la loi interdisant de parler russe là on va tous mourir de rire !!!
sérieux j’uy crois pas quelle bande de blaireaux..
Booh, le « petit fonctionnaire » ne valorise pas Vitré, il se souvient simplement des Lettres de Madame de Sevigné, qui, à ce qu’on sait, ne demeurait pas en Beauce. Les Rochers, vous connaissez ?
Pour le reste, le fait que Madame Kauffmann soit bien vue en Bretagne ne préjuge pas d’une mésentente, mais d’une constante cote d’amour. Vous comprenez aussi? Moyennant quoi je vous laisse tres volontiers à Claude Simon, à Aix, et autres plaisirs épicés… MC
le truc qui me sidère c’est comment, sur un blog « littéraire », où l’on se dit que les gens qui lisent devraient un minimum d’esprit critique, on trouve autant de blaireaux qui se laissent berner par un niveau de propagande que même un gamin de 6 ans serait capable de flairer !
sérieux à quoi ça sert de lire si c’est pour avoir un esprit critique proche du zéro absolu !!!
je me suis jamais rendu compte à ce point de l’inutilité de la littérature.
Jazzi a écrit; » hercule Poirot » et non « Poirot »
On le lui a fait remarquer , comme à quelqu’un qui n’aurait jamais lu Agatha Chrisrie
il est évident que ce n’est pa Jazzi qui est fautif ,mais cet ignare de robot qui ,n’ayant aucune culture en matiere de littérature policière, a cru devoir corriger le nom de celui qu’il croyait doté d’un nom de légume
@doté d’un nom de légume
Et d’une décoration fort estimable
à Monsieur Jacques Barozzi
Si vous ne le savez pas, je vous signale que sur le moteur de recherche français Qwant, si vous tapez votr prnéom et votre nom, la première chose que vous lirez sera un résumé de l’IA pde Qwant ».Il y a du faux et du vrai. Et cela peut varier de temps en temps. On ne peut , ,hélas, pas effacer le faux.
Et tout le monde croira que le faux est vrai. On a toujours l’impression d’avoir été furieusement réduit.
Généalogie du poireau
https://agriculture.gouv.fr/obtenir-le-poireau-ou-recevoir-lordre-du-merite-agricole
(Le rat de ville et le rat des champs ont des antécédents chez Horace, Monsieur Chatroulette)
Impossible de passer de la peinture aux mots
MimiPinson
Et bien si, lire Tryptique de Claude Simon.
@m.charoulet
quand je tape sur qwant mes nom et prénom je tombe sur un avocat aupres d’une cour kenyane ;ce n’est ps moi
« J’ai déjà dit qu’Heredia ne mettait aucun poète au-dessus de Lamartine. Si le culte de Lamartine avait de quoi surprendre chez ce sonore plasticien, on était plus étonné encore de voir la sympathie qu’il montrait pour l’école symbolique. Recherches subtiles, mystérieux sous-entendus, même un peu d’obscurité ne lui semblaient pas inconciliables avec la vraie beauté poétique, et il allait jusqu’à admirer certains vers de Mallarmé qui ne signifient à peu près rien. «On n’a pas besoin de comprendre, disait-il. Il y a de beaux vers qui n’ont aucun sens». Ce maître de précision admettait les valeurs d’adoucissement, les nécessités d’ombre, les hésitations de pensée qui ont séduit de très bons poètes. «Il n’est point nécessaire, pour nous émouvoir, qu’un poème soit clair», a dit Barrés. Mais Heredia était trop jalousement artiste pour accepter comme des principes ces pures concessions de forme. Il faisait ses réserves même sur Mallarmé, qu’il avait beaucoup connu. Il raillait notamment ses idées sur la ponctuation, et, s’il parlait de lui avec estime, certains mots ironiques montraient qu’il n’était pas éloigné de le prendre quelquefois pour le plus aimable des mystificateurs.
Antoine Albalat. Souvenirs de la vie littéraire (1920) [téléchargé gratuitement sur archive.org]
Vive la gratuité qui permet aux ploucs de se cultiver !
Les gens qui veulent tout comprendre sont constamment malheureux et finissent souvent par devenir fous.
La sagesse implique une grande part d’ignorance et de naïveté.
C’est plus utile pour l’homme d’apprendre un métier manuel ou d’exercer une activité artistique que de digresser, gloser, spéculer, analyser et philosopher sur des questions absurdement abstraites.
La vie des savants de l’île volante de Laputa, dans les Voyages de Gulliver de Swift, est une belle illustration de l’inanité de la vie intellectuelle quand elle se met au-dessus du bon sens pratique et de la sagesse effective du monde terrestre.
Merci Patrice Charoulet.
Pas trop mal mais approximatif
https://www.qwant.com/?l=fr&q=Jacques+Barozzi&t=web
Bonjour Narcisse.
Non, Bernard. J’ai compris presque tout, je dirais 99,99 %. Et j’en suis très heureux. Le drame, c’est lorsque l’on croit comprendre et que l’on n’a rien compris, par exemple comme renato.
Il est quand même bien, ce Bernard. Moi je l’aime bien.
Puck, tu m’aimes toujours ? Je n’ai pas besoin d’être aimé pour être heureux, je suis bien au-dessus de tout ça, mais c’est juste par curiosité.
J’ai demandé à mon IA préférée qui était Christiane de la RdL et je préfère ne pas reproduire ici ce que j’ai lu. Par égard, comme on dit.
@Pablo. Amusant que tu cites ce livre d’Albalat, j’en ai acheté un exemplaire il y a quelques semaines.
Rien compris à ces commentaires sur Mme Kauffmann.
Si Sarkozy prend sept ans, alors Macron en prendra vingt.
« Recherches subtiles, mystérieux sous-entendus, même un peu d’obscurité ne lui semblaient pas inconciliables avec la vraie beauté poétique, et il allait jusqu’à admirer certains vers de Mallarmé qui ne signifient à peu près rien. »
Définition intéressante de l’école symbolique.
On a une lettre de Paul Verlaine à Mallarmé où celui-là s’amuse de voir celui-ci considéré comme un symboliste. Sous-entendu : c’est nouveau. Mallarmé ne s’est jamais pensé tel. Et il n’a jamais pensé faire partie d’une telle « école ».
Le seul groupe que Mallarmé ait fréquenté c’était les Parnassiens. Et les Parnassiens ne formaient pas une école, au sens où ils auraient eu des thèmes, des préoccupations, des principes communs.
C’étaient de jeunes poètes réunis autour d’une revue.
Dans la même lettre Paul Verlaine s’amuse d’être considéré, lui, comme un décadentiste. Ca ne lui était jamais passé par l’idée.
C’est très curieux ces affectations à des groupes qui manifestement ne signifient pas grand chose.
Que penser alors de la remarque d’Albalat ?
J’ai téléchargé les « Etude sur Victor Hugo » de Louis Veuillot.
Il va pouvoir cracher son fiel.
D. moi aussi je suis au dessus de tout ça.
le truc qui m’intéresse c’est pas l’amour, c’est la haine.
du coup la question que je me pose c’est sur la haine.
exemple au hasard : comme tu l’as remarqué depuis 3 ans les médias alimentent une haine viscérale de Poutine et des russes.
la question que je me pose c’est jusqu’à combien d’ukrainiens ces gens sont prêts à sacrifier pour assouvir cette haine ?
1 million ? 2 millions ? 3 ? 4 ? 5 ? 6 millions ?
en fait c’est une interrogation anthropologique telle que l’avais posée René Girard en son temps ? sur la question sacrificielle et du bouc émissaire.
c’est une question quasi biblique.
Léautaud se souvenant dans les entretiens de la parution de L’après- midi d’un faune ou du coup de dés. « Il n’y a eu qu’un seul cri : c’est de démence! » (cité de mémoire).
Jamais mordu à Mallarmé. Mais j’aime bien les petits poèmes cités par Daniel Halévy dans ses souvenirs!.
De LA démence… téléphone…
D,
Moi aussi je t’aime bien. Sincèrement. Mais cela ne m’empêchera pas de t’asticoter…hihihihihihi…
« Léautaud se souvenant dans les entretiens de la parution de L’après- midi d’un faune ou du coup de dés. « Il n’y a eu qu’un seul cri : c’est de démence! » (cité de mémoire). »
Léautaud est né en 1872. « L’Après-midi d’un faune » a été publié en 1875. N’y a-t-il pas une erreur ?
* « L’Après-midi d’un faune » a été publié en 1876.
Degas à propos de « abolit bibelot, etc. » * : « Il parle de sa commode ».
* Valery, Degas, danse, dessin, cité de mémoire.
Même Pablo, je l’aime bien, mais il est trop ronchon et il cherche noise à tout le monde, le bougon.
C’est parcequ’il ne bois pas assez de tisane.
La tisaaaaaaaane, Pablo, la tisaaaaaaane, il faut la boire pour se sentir bien.
Il semble que Mallarmé a également fréquenté les zutistes ?
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En avant la zutique !
Rimbaud collabore activement à l’Album zutique, le livre d’or dans lequel chacun des membres de cette joyeuse confrérie transcrit et dessine tout ce qui lui passe par la tête. Ou en dessous de la ceinture. Là, l’inspiration est le plus souvent grivoise et fantaisiste. En novembre 1871, Il croise le jeune Stéphane Mallarmé, qui, lui aussi avait écrit à Verlaine pour lui faire part de son admiration, et lui trouve, ainsi qu’il le note dans Divagations, un : « Je ne sais quoi de fièrement poussé, ou mauvaisement, fille du peuple, j’ajoute de son état blanchisseuse, à cause de vastes mains, par la transition du chaud et du froid rougies d’engelures. Lesquelles eussent indiqué des métiers plus terribles, appartenant à un garçon. J’appris qu’elles avaient autographié de beaux vers, non publiés : la bouche, au pli boudeur et narquois n’en récita aucun ». Plus loin, Mallarmé ajoute :
« ne quitte plus Verlaine, quitte à provoquer de violentes scènes conjugales ; se dispute avec les Vilains Bonhommes. » (Avec le recul, l’homme aux mains de blanchisseuses sera qualifié par Mallarmé de « passant considérable »)
Dès lors, la relation particulière qui lie le poète de dix-sept ans à celui de vingt-sept est de notoriété publique. Entre temps, les deux hommes sont devenus amants. Si l’homosexualité de l’auteur de Mes petites amoureuses est plus exclusive alors, celle de Verlaine demeure ambivalente. Il goûte, également, aux plaisirs de l’autre sexe. Tandis que, pour sa part, Rimbaud déclare : « Je n’aime pas les femmes. L’amour est à réinventer, on le sait. Elles ne peuvent plus que vouloir une position assurée. La position gagnée, cœur et beauté sont mis de côté : il ne reste que froid dédain, l’aliment du mariage aujourd’hui. »
Plus cérébral qu’intuitif, contrairement à Verlaine, Rimbaud considère la poésie comme une ascèse. Tandis que pour Verlaine, qui tient avant tout à son confort, elle est un pur plaisir de sybarite. A la dureté coupante de l’un s’oppose la lâcheté de l’autre. Dans ce couple à l’autorité inversée, c’est le plus jeune qui mène la danse. Et c’est Mathilde qui va en faire les frais.
Des Vilains Bonhommes d’antan, qui, eux aussi, avaient tenu un semblable album, disparu lors des incendies de la Commune, seuls les plus radicaux d’entre eux, ceux, en particulier, qui avaient soutenu l’insurrection, se retrouvent au cercle zutique. Outre Verlaine et Rimbaud, il y a là Ernest Cabaner, le doyen, âgé de trente-huit ans, le caricaturiste André Gill, le sculpteur Jean Keck, Léon Valade, Camille Pelletan, les trois frères Cros, le caricaturiste Forain, Henri Mercier, Charles de Sivry, Raoul Ponchon, Paul Bourget, Germain Nouveau ou encore Jean Richepin.
Le ton de l’Album zutique est franchement à la déconnade. Rimbaud y versifie même des Conneries commençant par « Casquette/De moire/Quéquette/D’ivoire… » On s’y moque de soi ou des autres poètes, notamment les Parnassiens auxquels on emprunte leur signature, tel François Coppée, le bouc émissaire tout désigné de cette bande de fêtards. L’album compte cent deux pièces en vers, dues à une vingtaine de zutistes, dont douze de Paul Verlaine et vingt-deux d’Arthur Rimbaud, auxquels il faut rajouter Le sonnet du trou du cul, co-écrit par les deux amants. Parodiant un recueil d’Albert Mérat, intitulé l’Idole, où sont énumérées sous forme de sonnets toutes les parties du corps féminin : le front, les yeux, les fesses…, Verlaine en signe les deux premiers quatrains : « Obscur et froncé comme un œillet violet/Il respire, humblement tapi parmi la mousse/Humide encor d’amour qui suit la pente douce/Des fesses blanches jusqu’au bord de son ourlet/ Des filaments pareils à des larmes de lait/Ont pleuré, sous l’auteur cruel qui les repousse/A travers de petits caillots de marne rousse/Pour s’en aller où la pente les appelait» et Rimbaud les deux derniers tercets : « Ma bouche s’accouple souvent à sa ventouse/Mon âme, du coït matériel jalouse/En fit son larmier fauve et son nid de sanglots/C’est l’olive pâmée et la flûte câline/C’est le tube où descend la céleste praline/ Chanaan féminin dans les moiteurs éclos. » Ce poème, qui sera repris plus tard par Verlaine dans Hombres, ainsi que d’autres pièces de l’Album zutique, était alors suivi de deux calembours de la main de ce dernier : « La pédérastie est un cas/Est un cas bandable. » et « La propreté c’est le viol. » Le premier signé de P. de Molière et le second de Proudhon.
Les textes parodiques, carrément obscènes ou gentiment potaches, illustrés de dessins caricaturaux, parsèment cette anthologie collective, où Verlaine et Rimbaud expérimentent, durant les dernières semaines de 1871, leur nouvelle voie/voix poétique. A bien des égards, ce « foutoir zutique » n’est-il pas aussi un laboratoire de recherche ?
Si la complicité est totale, voire fusionnelle, entre les deux poètes, leur relation au quotidien, et tout particulièrement avec leur entourage, s’envenime à proportion. Rimbaud, qui, outre l’alcool, a goûté, sans conviction, aux joies du haschich, déprime grave. Delahaye, de passage dans la capitale vers la mi-novembre, ne reconnaît plus son ami, qui a grandi de 20 centimètres et atteint sa taille d’adulte : 1, 79 m. En même temps que ses rondeurs adolescentes, Rimbaud semble avoir perdu ses dernières illusions. Il est à présent écœuré de Paris, où, par millions, s’y donnent rendez-vous : « les vanités les plus bêtes, les cupidités les plus cyniques, les appétits les plus brutaux, les pensées les plus grossières de toute la nation ! » De plus, ainsi qu’il le confie toujours à Delahaye, il ne supporte plus les atermoiements de Verlaine quant à sa vie familiale, et désormais, il ne considère plus les Parnassiens que comme de pathétiques rimailleurs au point de croix.
Verlaine, devenu père d’un petit garçon prénommé Georges, depuis le 30 octobre, se montre toujours aussi indécis. Se partageant entre son amant et son foyer conjugal, il s’en prend, pour sa part, à plus faible que lui : sa femme et son fils. Tantôt grossier et brutal avec l’une et l’autre, en rentrant ivre en pleine nuit. Puis, suppliant et plein de remords, une fois dégrisé et sérieusement tancé par son beau-père ou sa propre mère. De Rimbaud néanmoins, il apprécie toujours : « son extraordinairement précoce sérieux qui allait quelquefois jusqu’à de la maussaderie traversée d’assez macabres ou de très particulières fantaisies ».
L’enfer est-il toujours pavé de bonnes poésies ?
https://www.lelezarddeparis.fr/les-amants-terribles
Dans une lettre datée d’avril 1896, adressée à son ami Harrison Rhodes, curieux d’en savoir plus sur la personnalité de Rimbaud, Stéphane Mallarmé avoue qu’il ne l’a pas connu, mais « vu, une fois, dans un des repas littéraires, en hâte, groupés à l’issue de la Guerre — le Dîner des Vilains Bonshomme. » Ajoutant : « « L’homme était grand, bien bâti, presque athlétique, un visage parfaitement ovale d’ange en exil, avec des cheveux châtain clair mal en ordre et des yeux d’un bleu pâle inquiétant. » Puis après avoir décrit ses mains de blanchisseuses, Mallarmé retranscrit une vingtaine de vers du Bateau Ivre, puis s’interrompt et précise : « et tout ! qu’il faudrait dérouler comme primitivement s’étire un éveil génial, en ce chef-d’œuvre, car Le Bateau Ivre était fait à l’époque, déjà : tout ce qui, à peu de là, parerait les mémoires et en surgira tant qu’on dira des vers, se taisait parmi le nouveau-venu ainsi que Les Assis, Les Chercheuses de Poux, Premières Communiantes, du même temps ou celui d’une puberté perverse et superbe. Notre curiosité, entre familiers, sauvés des maux publics, omit un peu cet éphèbe au sujet de qui courait, cependant, que c’était, à dix-sept ans son quatrième voyage, en 1872 effectué, ici, comme les précédents, à pied : non, un ayant eu lieu, de l’endroit natal, Charleville dans les Ardennes, vers Paris, fastueusement d’abord, avec la vente de tous les prix de la classe, de rhétorique, par le collégien. Rappels, or hésitation entre la famille, une mère d’origine campagnarde, dont séparé le père, officier en retraite, et des camarades les frères Cros, Forain futur et toujours et irrésistiblement Verlaine : un va-et-vient résultait ; au risque de coucher, en partant, sur les bateaux à charbon du canal, en revenant, de tomber dans un avant-poste de fédérés ou combattants de la Commune. Le grand gars, adroitement se fit passer pour un franc tireur du parti, en détresse et inspira le bon mouvement d’une collecte à son bénéfice. Menus faits, quelconques et, du reste, propres à un, ravagé violemment par la littérature le pire désarroi, après les lentes heures studieuses aux bancs, aux bibliothèques, cette fois maître d’une expression certaine prématurée, intense, l’excitant à des sujets inouïs, — en quête aussitôt de « sensations neuves » insistait-il « pas connues » et il se flattait de les rencontrer en le bazar d’illusion des cités, vulgaire : mais, qui livre au démon adolescent, un soir, quelque vision grandiose et factice continuée, ensuite, par la seule ivrognerie. »
(op.cit.)
Il s’agit d’un coup de dés, 1897. Il est très probable que Léautaud évoquant cet épisode se souvienne de conversations au Mercure ou ailleurs.
Même la prose de Mallarmé est tarabiscotée et ne parlons pas de la ponctuation !
Les souvenirs de l’ex Madame Verlaine sont très intéressants et crédibles.
Gracq dit de la prose de Mallarmé qu’elle trouve en lui « un lecteur sans patience ». Pour moi du Huysmans aphasique.
il m’a été posé une question sur la date de la rencontre où étaiy invitée N.Zajde avec T.Natha:
impossble de la retrouver, mais je doute qu’au Medem
ils ne vous répondront pas si vous y passez !
désolée ;
Nathan
Mallarmé: c’est une rare aventure, un grand poète qui n’a pas laissé plus de deux cents vers. Il vient à nous comme le fragment d’un manuscrit admirable, un papyrus retrouvé dans une nécropole d’Egypte, et qui semble plus éternel et plus beau d’être mutilé.
(A. Suarès)
Il est quand même bien, ce Bernard. Moi je l’aime bien.
D. dit: 28 mars 2025 à 19h12
D,Moi aussi je t’aime bien. Sincèrement. Mais cela ne m’empêchera pas de t’asticoter…hihihihihihi…
Bernard dit: 28 mars 2025 à 20h14
Puck, tu m’aimes toujours ? Je n’ai pas besoin d’être aimé pour être heureux, je suis bien au-dessus de tout ça, mais c’est juste par curiosité.
D. dit: 28 mars 2025 à 19h15
D. moi aussi je suis au dessus de tout ça.
puck dit: 28 mars 2025 à 20h03
Il s’amuse comme un fou D. ici, en bougeant ses personnages. Il ne dissimule plus. Ce blog est son guignol.
Le « Prélude à l’après-midi d’un faune » a été créé le 22 décembre 1894. Le lendemain Mallarmé assiste au concert et écrit à Debussy:
Mon cher ami
Je sors du concert, très ému: la merveille ! votre illustration de l’Après-midi d’un faune, qui ne présenterait de dissonance avec mon texte, sinon qu’aller plus loin, vraiment, dans la nostalgie et dans la lumière, avec finesse, avec malaise, avec richesse. Je vous presse les amins admirativament, Debussy.
(Dans Claude Debussy. « Correspondance 1872-1918 ». Gallimard, 2005).
Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune | Karajan | BPO | (1978)
https://www.youtube.com/watch?v=ffYtqExndgc
Pablo,
Tu te goures encore et comme toujours.
Je n’ai rien à voir avec D et Puck.
Je suis Bernard, ex-Le baron perché, ex-Samuel, ex-Jacques, ex-…etc,.
Tu vois, Pablo, même en consultant les astres, jamais tu ne devineras le MAESTRO DES PSEUDOS qui se cache derrière toute cette comédie des apparences que je joue sur la Rdl.
@ Chaloux
Sur un autre livre de Albalat:
Les erreurs d’Antoine Albalat
Les Amis de Flaubert – Année 1963 – Bulletin n° 23 – Page 9
Flaubert et ses Amis, vus par Antoine Albalat.
https://www.amis-flaubert-maupassant.fr/article-bulletins/023_009/
Claudel a souvent une très grande puissance critique, comparable à celle de Morand. […] J’enrage qu’on ne puisse toujours pas lire le Borges de B. Casares en intégralité en français après la disparition de M. Caudama. Qui est la nouvelle veuve abusive? Tu devrais le traduire.
Chaloux dit: 28 mars 2025 à 3h51
Claudel est double: il y a un Claudel très intelligent, très fin critique et grand poète, et un Claudel dogmatique, fermé, lourd, dont se moque souvent Cocteau dans son Journal. C’est un cas étrange.
Quant au « Borges » de Bioy, je ne sais pas ce qui se passe avec sa traduction en français (en anglais on a commencé la traduction en 2023). Peut-être Passou le sait. Ce qui est clair c’est que cela n’a rien à voir avec María Kodama ou ses héritiers (ses 5 neveux), puisque les droits de ce livre Bioy les a donné à celui qui a préparé l’édition, Daniel Martino. Et ce qui est étrange c’est que Martino n’a pas donné l’autorisation pour qu’il soit réédité en espagnol (ni la version complète ni l’abrégée). J’ignore pourquoi et je ne trouve pas des explications sur internet (alors que le livre se vend occasion à des prix dingues).
Tu devrais le traduire.
Chaloux dit: 28 mars 2025 à 3h51
Moi j’ai traduit du français en espagnol (dans le sens contraire seulement des catalogues de peinture il y a longtemps, très bien payés, d’ailleurs).
Traduire ce livre de 1600 pages est un énorme boulot (il y a plein de citations littéraires de plusieurs langues, souvent des classiques).
Le Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche, n’est-il pas un conte oriental écrit contre la philosophie occidentale des Lumières ?
Il s’est bien entouré Trump:
Un nouveau ministre de Trump au cœur de la polémique en raison d’un tatouage « islamophobe »
LA DÉFAITE DE L’OCCIDENT. ET APRÈS? – Emmanuel TODD – ICES
ICES – Institut Catholique de Vendée
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Rencontré hier Mokhtar Amoudi, Olivier Norek et Christine Angot
Un bouquin à finir, vous en parlerai ensuite.
« LA DÉFAITE DE L’OCCIDENT »
Ce coup est récurrent depuis plus de 2000 ans et l’Occident s’y retrouve toujours… sans être particulièrement optimiste – ni pessimiste d’ailleurs… et sans la jouer phénix…
excuses le lien
https://www.youtube.com/watch?v=asQurrIoCUI
Rencontré hier Mokhtar Amoudi, Olivier Norek et Christine Angot
En chair et en os? J’ignore qui est Mokhtar, si j’avais vingt années de moins et quelques degrés celsius de plus à mon compte je ne cracherais pas sur Norek, quant à Christine je n’ai rien de plus à déclarer sur l’interet que peut susciter son oeuvre litteraire que tout ce qui a été inscrit dans le marbre des temples dédiés aux relations incestueuses.
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