de Pierre Assouline

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La République des livres
Trois livres pleins d’autres livres

Trois livres pleins d’autres livres

Tout écrivain ayant été ou étant resté un grand lecteur, rien de plus naturel que de retrouver dans les siens le reflet tangible, l’écho assourdi, l’ombre atténuée des livres des autres. Cela n’en fait pas des textes cultivés et l’on chercherait en vain la moindre cuistrerie dans la volonté de l’auteur. Juste un hommage subliminal. Un récit et deux romans qui viennent de paraitre l’illustrent avec éclat.

On s’y attend sous la plume d’un écrivain comme Jean-Paul Kauffmann mais pas nécessairement dans un livre qui s’annonce au départ comme une enquête sur l’accident de la route qui précipita dans la mort dix-huit footballeurs membres de l’équipe du bourg de Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) retour d’un match le 2 janvier 1949. L’auteur avait grandi dans ce coin-là. C’est peu dire que la tragédie demeurait inscrite à jamais dans l’esprit de tous ses habitants. Cela a déclenché L’Accident (327 pages, 22 euros, Équateurs), méditation sur l’étrange travail de reconstruction et de distorsion qu’opère le temps sur la mémoire, ses déformations lorsqu’elle provoque les maladies du souvenir. Il est vrai que dans le même temps où cette histoire revenait le hanter une autre tragédie a resurgi dans l’inconscient de Jean-Paul Kauffmann, plus intime, plus personnelle bien qu’elle ait pris une dimension nationale : ce qu’il appelle « mon accident libanais », à savoir son enlèvement le 22 mai 1985 à Beyrouth par des terroristes chiites du Hezbollah suivi de sa captivité de sous-sol en geôles trois années durant. Il y revient par éclats du monde d’avant tout au long de ce beau texte, s’attachant à creuser ce qui demeure à jamais en nous de notre part d’enfance, en l’espèce celle qui eut pour cadre la France rurale et catholique des années 50.

Il doit à l’accident libanais de s’être penché sur l’accident de Corps-Nuds, à moins que ce ne soit l’inverse, peu importe au fond car son retour sur soi s’articule autour de ce va-et-vient. Un chapitre, on croit accompagner l’enfant de chœur tout de blanc vêtu d’Un enterrement à Ornans, le fameux tableau de Courbet exposé en majesté au musée d’Orsay, observant l’assistance des fidèles qui ne se croyaient pas observés, car au fond, c’est lui cet adolescent, Jean-Paul Kauffmann. On sort de la toile et on est avec les paroissiens sortant de la messe pour se diriger vers la boulangerie-pâtisserie Kauffmann afin d’y acquérir la spécialité de la femme du boulanger : le Salambô, pâte à chou remplie d’une onctueuse crème pâtissière parfumée au Grand Marnier, le sommet glacé au caramel, le tout formant un compromis historique, on peut le dire, entre croustillant et moelleux.

De se plonger intérieurement dans son enfance radieuse, de tenter de retrouver son odeur perdue lorsqu’il survivait enchainé à un radiateur dans une cave, de se remémorer inlassablement chaque touche de L’été de Nicolas Poussin qui l’avait enchanté dans ses jeunes années, l’a sauvé de l’ennui qui corrode les esprits les mieux armés, de la folie qui lui fait cortège lorsqu’il s’installe durablement. Le bonheur dans les nuits de Beyrouth en solitaire, ce fut de retrouver le fournil du père et l’église du village. La vérité du pain, une question de parfum autant qu’une affaire d’ingrédients. Son récit est sa manière de payer sa dette à son enfance heureuse et aimante, exercice dénué de nostalgie (il l’exècre) et de mélancolie (il s’en tient à distance). Ses souvenirs d’en France sont gouvernés par la joie malgré les années de pensionnat pleines d’un monde d’abbés, un souvenir de malheur, car L’Accident se veut un livre de réconciliation et de gratitude.

Pas un cauchemar durant ses trois années en résidence très surveillée à Beyrouth. Ni haine, ni vengeance, il ne fera pas ce cadeau aux terroristes. Les cauchemars l’ont rattrapé peu après son retour en France. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a lorsque l’on se résout à cohabiter avec son passé.

« Je reste indéfectiblement fidèle à l’homme souffrant que je fus pendant trois années. Impossible d’oublier le séquestré du Hezbollah, cet être pitoyable appelant à l’aide sur ces cassettes, exposé de manière obscène, humilié à jamais. Je dois lui rester loyal, ne pas repousser ce qui m’est arrivé. Cet individu qui en a bavé n’est pas mon double. C’est moi. Nous avons ensemble une histoire très forte. Face à l’adversité, l’être misérable a fait ce qu’il a pu. Même chancelant, il ne m’a pas trahi. Cet alter ego qui s’est montré faible et tenace m’appartient pour toujours. »

Vitré est le berceau de la famille Kauffmann, des paysans et des curés bretons de lointaine origine alsacienne (d’où le nom qui, dans son cas, n’est pas juif contrairement à ce qui fut cent fois écrit du temps de sa séquestration). Mais le plus vibrant des hommages qui jalonnent ce livre va à un cousin prêtre du nom de Georges Rousseau, accompagnateur à éclipses à qui il doit d’avoir fait des études et dont il cherche à élucider l’existence évaporée. Son enfance lui a fait aimer son destin et dépasser tout ressentiment. Enfin, tout, faudrait voir, quand il parle du Hezbollah. Ce qui ne leur pardonne pas, au-delà de la torture physique et psychologique, c’est de l’avoir humilié, d’avoir été réifié par eux, exposé, instrumentalisé, exhibé « de manière obscène pendant trois années ». Une telle attitude définit mieux que tout la pudeur, la retenue, la discrétion, l’inadhérence au monde de cet homme qui passe parfois pour assez raide dans la dignité, voire « curé rigide », réputation qu’il ne dément pas tout à fait et dont il use pour se protéger du monde quitte à paraitre glacial, à l’opposé de son livre si chaleureux et fraternel. Il dit ses vérités, conscient que sa philosophie de la vie peut faire penser à du développement personnel- et alors ? A 80 ans, lorsqu’on a une œuvre de la plus belle encre derrière soi, on peut tout se permettre sans le moindre souci de la réception.

Dès son enfance dans son village natal de Saint-Pierre-la Cour (Mayenne), puis dans son adolescence à Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) et plus encore lorsqu’il fut pensionnaire à Notre-Dame d’Orveau du côté de Segré-en-Anjou Bleu (Maine-et-Loire), il a développé un goût forcené de la lecture jusqu’à avouer un rapport « névrotique » aux livres. Peur d’en manquer, nécessité impérieuse de se sécuriser à leur contact. Ce maraudeur de bibliothèques sait comme nul autre évoquer le son, la qualité de silence qui leur est propre.

Dans L’Accident, ils sont partout, explicites ou implicites, reflétant une curiosité tous azimuts. Au Liban, au plus profond de sa nuit, là où le contraire de la joie n’est pas la tristesse mais la peur, il se récitait de mémoire les analyses fulgurantes de Jankélévitch et le Colonel Chabert, se souvenait des meilleures pages du Bonheur des rebelles de Jean Sulivan et ne regrettait pas d’avoir rejeté Le Petit prince dès son plus jeune âge, ruminait peut-être déjà la biographie qu’il consacrera à Raymond Guérin dans le fol espoir de le remettre au goût du jour à rebours d’un air du temps au sein duquel même « l’espace littéraire » a changé. Mais la lecture directe, et non plus sa réminiscence, lui a permis de tenir bon, de résister, lorsque ses géôliers lui ont fait passer quelques livres qu’il lira et relira sans fin : une Bible, La Guerre et la paix, Le Sursis de Sartre… De s’y engloutir et de se laisser submerger par leurs pages l’a sauvé.

La présence de ces livres auxquels on doit le salut sinon la vie est plus subliminale dans Histoire de la femme sauvage (305 pages, 21,50 euros, JC Lattès), le nouveau roman d’Isabelle Desesquelles ; elle est moins directe car, en dehors des phrases placées en épigraphes, elle obéit moins à la citation ; elle n’en irrigue pas moins le texte de bout en bout qui doit son titre non à un livre mais à un tableau de Renoir Paysage algérien, ravin de la femme sauvage. Le jour où l’écrivaine ou son personnage le découvrit sur les cimaises du musée d’Orsay, elle voulut y pénétrer. Comme un geste sans retour accompli dans un état limite. Il est vrai que Laure, qui porte cette histoire, a été marquée à vie à l’âge de huit ans par le suicide de sa mère bipolaire. Comment se construire sur le souvenir d’une telle absence et du vide qu’elle a laissé ? Soudain, on se prend à revenir à la couverture du livre et à entendre résonner le nom de l’auteure comme « des séquelles ».

On la suit dans ses allers retours entre la France des années 2000 et l’Algérie des années 50. Sa quête d’identité fondée sur le secret des origines et le tabou familial autour d’un mot, la pousse à se demander si les pieds-noirs dont elle est issue n’étaient pas en fait des kabyles. Et dans ce cas, qu’est-ce qui a bien pu se passer pour les pousser à partir ? On voit ce déployer toute une réflexion sur l’exil à travers ce récit tendu, manière sensible et profonde d’articuler l’universel sur le particulier. Revient alors en mémoire ce qu’en disait le poète portugais Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». On y est et on avance en terre inconnue, celle d’une intime omerta réduite au cercle bien fermé des siens, gouvernée par des réparties définitives qui en augmentent l’énigme : « Après ce qui s’est passé ». Ou encore : « Ce que tu cherches n’existe plus ». Ou même, dans la famille maternelle de Laure qui tient le mot « Algérie » comme un mot interdit car ce passé, c’est ce dont on ne parle pas : « Ce pays n’est plus le nôtre, c’est fini ».

Lancée dans sa quête des origines, la romancière se fait fresquiste pour restituer les paysages de Haute-Kabylie fait de plantes de montagne, d’oliviers et de sable rouge. Puis, parvenue au cœur du secret, elle retrouve un ton de conteuse pour dire le paradoxe par lequel on se souvient de ce que l’on ne sait pas, de ce que l’on n’a pas connu. Sa mémoire est du même argile que cette région. On a beau se découvrir issue de M’tourni, autant celui qui tourné le dos que celui qui a retourné sa veste, un converti, un apostat, un qui mérite la mort, on en est réduit à se demander toute une vie durant à quel âge on sait quoi faire de ce qui nous pèse. La réponse importe moins que la question. Histoire de la femme sauvage la pose puissamment. Nul doute qu’elle s’appuie sur des livres qui ont irrigué l’inconscient de l’auteure car on en perçoit des signes ça et là.

Pour l’universel dès l’épigraphe en tête du livre, l’une des plus célèbres citations du Guépard de Lampedusa, celle qui fait allusion à ces chacals et ces hyènes appelés à succéder aux guépards et aux lions, tous se considérant comme le sel de la terre. Mais aussi l’Aragon du Mentir-vrai ou Clarice Lispector. Le particulier est plus parlant ; s’y côtoient Assia Djebar, Taos Amrouche, Jean Amrouche, Jean Pélégri et même Henri Lhote, le préhistorien spécialiste de l’art pariétal du tassili n’Ajjer. Cela dit, les Pléiades dont il est question ne sont pas des livres mais un amas ouvert d’étoiles brumeuses. Un texte en émerge qui scintille dans leur entre-deux, rédigé tout le temps dès son plus jeune âge par Made dans ce qu’elle appelle « mon cahierlivre » en un seul mot. Inutile de le solliciter pour comprendre qu’on le tient entre les mains. « Un livre ne vous abandonne pas » surtout l’on y trouve des réponses aux questions que l’on n’a pas le droit de poser.

Ce ne sont pas seulement des livres mais une œuvre qui parcourt entre les lignes Les braises de Patagonie (250 pages, 20,90 euros, Le Cherche-Midi) le nouveau roman de Delphine Grouès, ou plutôt la suite de son épopée, sur les destins croisés de deux personnages. Valentina héritière du clan Silva au centre de Cordillera, à croire que l’auteure n’arrivait pas à s’en séparer. Âgée de 40 ans en 1950, envoyée en mission par la Société d’exploitation de la Terre de Feu, propriétaire en Patagonie de millions d’hectares et de centaines d’estancias, celle qui fut l’ne des premières femmes médecins du Chili, se retrouve transbahutée d’une exploitation l’autre pour soigner les travailleurs. Une transfuge à tous égards, issue d’une famille d’arrieros (« muletiers ») de la région centrale du Maule, petite-fille d’une indienne mapuche. Luis, un havrais de 24 ans en 1998, découvre que son père était un « détenu-disparu » de la dictature de Pinochet. Il part au Chili à la recherche de son identité nimbée du secret du silence de sa mère. Deux quêtes initiatiques dans un paysage époustouflant sous cette plume-là ; il leur ravit la vedette, comme s’il était le personnage principal.

Delphine Grouès a une connaissance charnelle, sensuelle, minérale de la Patagonie de la région des lacs au cap Horn. Elle ne l’a pas seulement foulée à de nombreuses reprises, elle l’a chevauchée inlassablement. Cette intimité irradie cette histoire sur laquelle s’étend en permanence l’ombre portée des peuples premiers ou dits plus joliment encore « peuples racines » de cette région, décimés au début de l’autre siècle par des pionniers qui en ont saccagé la nature immémoriale. La romancière ne manque pas de moyens (et ceux du conte familial ne lui font jamais défaut) pour dire comment des personnages blessés par la vie se relèvent grâce à la résilience, mais aussi par la solidarité. Mais ses écrivains de chevet ne sont pas en reste, Pablo Neruda et Francisco Coloane que l’on n’est pas surpris de retrouver là et avant tout, en majesté de bout en bout, Lucila de María del Perpetuo Socorro Godoy Alcayaga dite Gabriela Mistral (1889-1957), première poétesse à avoir obtenu le prix Nobel de littérature en 1945.

Cette femme, dont l’œuvre (traduite en français par Roger Caillois et Mathilde Pomès dès 1946) est aussi admirable que sa biographie est fascinante, eut une vie marquée très tôt par l’abandon et la misère ; institutrice autodidacte d’une bourgade perdue, elle avait appris à dompter sa douleur avant d’inventer son nom de plume en organisant « la rencontre » en une manière d’hommage subliminal de Gabriele d’Annunzio et de Frédéric Mistral. Il y a de pires manières d’exprimer une reconnaissance éternelle à ceux qui vous ont faits. On imagine que l’évocation des paysages andins, des hautes montagnes et des fleuves interminables qui traversent son œuvre, ont dû infuser sous la plume de Delphine Grouès, chilénisée comme peu d’écrivains français. Elle ne pouvait décemment échapper à l’emprise de Gabriela Mistral dont le rayonnement fut et demeure considérable, tant poétique que plus largement spirituel, dans toute l’Amérique de langue espagnole. Dans Pequeño mapa audible de Chile, écrit dans les années trente, elle appelait de ses vœux une carte des résonances qui rendrait un pays audible. De la Patagonie, elle écrivait :

« On entend, quand on entend quelque chose, une marque sauvage qui se faufile entre les canaux et se débat dans le grand détroit. A l’intérieur des terres, à peine peuplées, il y a des silences d’herbes immenses, d’herbes épaisses et endormies, qui ressemblent à la stupeur des icebergs dans la dernière mer ». 

Loués soient ces livres qui ouvrent sur tant d’autres livres. Ils sont source de (re)découvertes sans fin. Chacun abrite une bibliothèque invisible. Personnelle, elle ne demande qu’à être partagée.

(« L’été ou Ruth et Booz » , huile sur toile de Nicolas Poussin, 1660-1664, Musée du Louvre ; « Mons-Ferratus » et « Kabylie » photographies de Karim Kal exposées jusqu’au 13 avril à la Fondation Henri Cartier-Bresson ; « Paysage algérien : le ravin de la femme sauvage » huile sur toile d’Auguste Renoir, 1881, musée d’Orsay )

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commentaires

1 219 Réponses pour Trois livres pleins d’autres livres

B dit: 29 mars 2025 à 7h26

Je tiens à signaler qu’outre la pauvreté de mes interventions sur ce blog qui les rend pour ainsi dire inutiles, futiles, absolument pas indispensables et attendues, j’attends avec beaucoup d’anxiété , d’inquiétude, d’indignation, d’abattement, la fin des conflits ( du moins ceux qui monopolisent l’actualité). Je suis consternée, attérrée par tout ce qui se produit et par l’esprit ou son absence qui parait animer les escrocs puissants et belliqueux aux commandes .

renato dit: 29 mars 2025 à 7h42

Et ce n’est pas une blague, ni une fake new

JD Vance : « Le président a déclaré que nous devions avoir le Groenland… Nous ne pouvons pas ignorer cet endroit. Nous ne pouvons pas ignorer les souhaits du président. »

Les membres du cabinet d’Hitler en 1939 : « Le Führer a déclaré que nous devions avoir la Pologne et d’autres pays européens… Nous ne pouvons pas ignorer cet endroit. Nous ne pouvons pas ignorer les souhaits du Führer. »

Bonne journée et beaux rêves de décadence…

rose dit: 29 mars 2025 à 7h47

B.
Vous avez une place importante ici.

Fini le bouquin, j’en parlerai rapidement.
Norek se dit solitaire et se déteste.
Trouvez un homme bienveillant et à l’écoute. Deux ans et demi pour écrire Les guerriers de l’hiver. Et un temps long immergé en Finlande, huit mois de froid à moins quarante et huit mois à trois heures de lumière par jour.

En chair et en os, oui.

J J-J dit: 29 mars 2025 à 8h42

La rotation de la lune s’élargit autour de la terre de 4 cm chaque année depuis des plombes, Ch., B. & rôz. Les profondeurs de l’infini m’enchantent tous les matins. Bon dimanche à vous et à Blaise,

D. dit: 29 mars 2025 à 8h55

Védrine chez Finkielkraut : n’est pas surpris de ce qui s’est passé + les États-Unis ont complète raté l’après la gestion de l’après URSS.

…eh ben voilà. On y est !

D. dit: 29 mars 2025 à 8h58

la pauvreté de mes interventions sur ce blog qui les rend pour ainsi dire inutiles, futiles, absolument pas indispensables et attendues

mais non, justement je vous attendais.

Bernard dit: 29 mars 2025 à 8h59

La gestion du monde n’est pas une mince affaire. Les États-Unis font ce qu’ils peuvent et ne font pas toujours ce qu’ils veulent.
Grande Puissance et petites manigances…

rose dit: 29 mars 2025 à 9h02

Merci JJ-J

Quelques remarques, à l’arrachée.

Les habitants de la Patagonie étaient les patagons.
Au delà du détroit de Magellan, on ne l’appelle plus la Patagonie mais la terre de feu.
Quoique j’ai pu lire que c’était les patagons qui allumaient les feux.

rose dit: 29 mars 2025 à 9h06

Sur L’accident de Jean Paul Kauffmann :
Deux fois il écrit « j’attends un signe de ma mère. »

C’est lorsque j’ai cessé d’attendre que j’ai eu ma réponse.

Bachelard infuse l’ensemble de son autobiographie. Quoique les r références soient nombreuses, Bachelard est le premier nommé et revient incessamment.
Kauffmann est aussi un solitaire. Pudique. Il explique ainsi sa froideur apparente. Il ne serait pas liant.

rose dit: 29 mars 2025 à 9h21

Le titre de l’événement littéraire de ce festival des écrivains du sud, je me marre, ils vivent tous (presque) à Paris, même si une maison de campagne est en Aveyron, bref, je m’approprie le territoire,(la piscine également l’été), Mokhtar Amoudi s’est plié à l’exercice mené par deux jeunes femmes de l’école d’Aix (citée plus tard) et une troisième jeune femme qui lira un extrait de Les conditions idéales, période racaille où ça castagne.

Sa « découvreuse »bosse chez Gallimard (sans but aucun). Il a subi bcp de refus et cette femme lui a écrit cher Moktar Amoudi (en oubliant le h central du prénom), le convoquant en ses bureaux, lui disant on va vous prendre dans notre maison. Et qui ze jours après la rencontre, il signait son contrat.
Un espèce de truc magique
Il reviendra sur son abandon par sa mère à l’âge de un an. À la fin de l’entretien, il dira si ma mère ne m’avait pas abandonné je n’en serais pas.
Il parle également de sa référente à l »ASE avec la chance qu’il a eu d’avoir la même personne de ses un à vingt et un ans et qui était présente a une de ses signatures à Paris.
Vous savez, l’espèce de femme que personne ne remarque et qui, a elle toute seule, ses deux petits bras puissants et son coeur immense sauve l’entière ASE de tous ses déboires et de tous ces enfants massacrés, violés etc.par des membres des familles d »accueil, des éducateurs etc..
Un quart de ma fortune ira à l’enfance maltraité.

Voilà. Je l’ai félicité pour son prix Goncourt des détenus ; il a répondu qu’il a rencontré des détenus bien plus « supérieurs » a certaine spersonnes qu’il côtoie (il a expliqué comment il s’est senti comme un chien face à un tel qui ne lui a voue qu’indifférence, même après son succès
; je lui ai posé une autre question, il n’a pas su me répondre. Normal. Euh égard à la question.
Il a dit aussi que l’intérêt de son bouquin réside dans ce qu’il révèle de l’A S.E que personne ne sait et peu supputent. Et des banlieues, des bandes.
Il a d’autres choses à écrire.
Il a changé de métier et ne bosse plus à la caisse des dépôts et consignations mais dans un truc privé de très haut niveau. Son métier est juriste.
Écrivain, dis-je. Suivons-le.

Auditoire entre 18 et 25 ans. Quatre vieux dont moi. Réjouissant.
La manufacture, rue des Allumettes, Aix.

rose dit: 29 mars 2025 à 9h23

Crénom, je me suis perdue dans l’incise, acrimonieuse que je fus !

Le titre de l’événement littéraire de ce festival des écrivains du sud est Auteur, éditeur et lecteur.

rose dit: 29 mars 2025 à 9h25

Et avec qui, quinze jours après la première rencontre.

On appelle cela un poulain.
C’est son poulain.

rose dit: 29 mars 2025 à 9h30

présente à une de ses signaturesn c

Un quart de ma fortune ira à l’enfance maltraitée.

Voilà. Je l’ai félicité pour son prix Goncourt des détenus ; il a répondu qu’il a rencontré des détenus bien plus « supérieurs » à certaines personnes qu’il côtoie (il a expliqué comment il s’est senti comme un chien face à un tel qui ne lui a voué qu’indifférence, même après son succès).

Eu égard, crénom

Bonne journée

je cuide dit: 29 mars 2025 à 9h32

DIAGNOSTIC
« Je suis un malade mental », nous confie-t-il. Dans Intérieur nuit, le livre bouleversant qu’il publie aux Arènes, Nicolas Demorand, le coprésentateur de la matinale de France Inter la plus écoutée de France, révèle sa bipolarité, pour laquelle il est soigné à l’hôpital Sainte-Anne. Jugeant sa maladie trop longtemps inavouable, il raconte au Point comment elle l’a mené, après plus de dix ans d’errance médicale, de honte et de souffrances atroces, à une tentative de suicide. »
le point
bon week end

D. dit: 29 mars 2025 à 9h37

Son frère, décédé depuis une dizaine d’année, ne tournait pas très rond non plus.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 9h44

Le « développement personnel » n’a pas de définition institutionnelle et cette formule peut être utilisée pour légitimer des méthodes très variées. Parmi ces diverses techniques et approches, certaines relèvent du « charlatanisme qui exploite la misère émotionnelle humaine »[7], quand d’autres constituent des pseudo-sciences et relèvent de l’escroquerie ou de la manipulation mentale, voire de la dérive sectaire[8],[9].
wiki

je cuide dit: 29 mars 2025 à 9h47

coaching
Si vous souhaitez devenir Coach professionnel certifié par ICF (Fédération Internationale de Coaching) et obtenir le titre de coach professionnel (Certification RNCP), les soirées découvertes sont idéales pour faire connaissance avec CoachingWays France.
Christian Legrand, co-dirigeant de l’école vous présentera durant 2h les spécificités de celle-ci.
La soirée sera ponctuée de mises en situation comme en formation, de témoignages d’anciens participants et d’une session de questions/réponses.
https://coachingways.fr/devenir-coach-nos-webinars-decouverte/?msclkid=ee983124590f141b7a9d56c39938e25d&utm_source=bing&utm_medium=cpc&utm_campaign=WSI%20-%20Search%20FRANCE&utm_term=coach%20d%C3%A9veloppement%20personnel%20confiance%20en%20soi&utm_content=Devenir%20coach

je cuide dit: 29 mars 2025 à 9h50

développement personnel
Dale Carnegie (1888 –1955) a publié plusieurs manuels de développement personnel qu’il a vendus à quarante millions d’exemplaires. Les méthodes mises au point par Carnegie ont surtout été mises en œuvre dans le cadre de la formation ou du perfectionnement des vendeurs et des managers pour démarcher les clients et les prospects.
wiki

je cuide dit: 29 mars 2025 à 10h06

qui doit son titre non à un livre mais à un tableau de Renoir Paysage algérien,
mais peut-être des commentateurs -trices peuvent ils penser à un tableau qui doit son nom à un livre ,par eux déjà lu ou qu’ils écriront?ou écriraient

je cuide dit: 29 mars 2025 à 10h25

La Bouchée de pain est le seul tableau peint par Pelez pour l’Etat à l’occasion d’une commande du ministère des beaux-arts en 1881sur le thème de « La charité ». La mise en œuvre de cette grande composition (Fonds national d’art contemporain) ne débutera qu’après 1900 et s’achèvera en 1908. Dix esquisses préparatoires sont conservées au Petit Palais. Elles sont peintes dans un camaïeu de bruns à la manière des lavis d’encre. Les personnages sont représentés par groupe ou individuellement, grandeur nature. La pauvreté urbaine touche en priorité une main-d’œuvre peu qualifiée, les malades et les accidentés du travail, que les crises économiques laissent sans emploi et sans ressource. Face au retard des réformes sociales, les organismes catholiques occupent encore à la fin du XIXe siècle une place prédominante dans l’action caritative. Ouverte rue Cujas, l’œuvre de la Bouchée de pain s’est nommée ainsi en référence au dernier repas de Jésus avec les apôtres.

rose dit: 29 mars 2025 à 10h27

Interview de Mokhtar Amoudi mené par deux jeunes femmes étudiantes en troisième année du département Métiers du Livre de l’IUT d’Aix-Marseille.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 10h31

le site dit: »
En revanche l’Islam (aussi bien le Sunnisme que le Chiisme) ainsi que les courants boudhistes et les religions chinoises n’utilisent pas le pain comme un symbole.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 10h34

panem et circenses
L’expression est tirée du vers 81 de la Satire X du poète satirique latin Juvénal, qui lui donne un sens péjoratif[1]. Elle dénonce le fait que ses compatriotes ne se préoccupent plus que de leur estomac et de leurs loisirs, du fait de la distribution de pain et l’organisation de jeux du cirque par les empereurs dans le but de s’attirer la bienveillance du peuple (politique d’évergétisme)[2] :
le cirque c’est puck
P.ASSOULINE C4EST NOTRE PAIN QUOTIDIEN
merci P.ASSOULINE

« Ces Romains si jaloux, si fiers (…) qui jadis commandaient aux rois et aux nations (…) et régnaient du Capitole aux deux bouts de la terre, esclaves maintenant de plaisirs corrupteurs, que leur faut-il ? Du pain et les jeux du cirque. »

renato dit: 29 mars 2025 à 10h37

Pour Nicolas Demorand :

https://lesempio.blogspot.com/2010/10/franco-basaglia.html?q=Basaglia

Traduction : La folie est une condition humaine. La folie existe en nous et est présente comme la raison. Le problème est que la société, que l’on appelle civile, devrait accepter à la fois la raison et la folie, mais qu’elle charge une science, la psychiatrie, de traduire la folie en maladie dans le but de l’éliminer.

Christiane dit: 29 mars 2025 à 10h42

JJ-J,
Vous voilà plongé dans les espaces infinis, proche de votre jardin. Une éclipse partielle du soleil… Cela ressemble parfois à votre écriture ici quand vous laissez l’astre de la nuit vous attirer. Il y a un verger bleu nuit dans votre
peinture. Sun in an empty room. Hopper peint ce tableau en 1963 dans son atelier de Cape Cod.
Cette toile comble mon regard.
Vous c’est le bosquet d’acacias bleus et les
herbes hautes devant sa
maison. Cape Cod Evening.
(1939)
J’aime le clair-obscur de votre écriture.

Êtres solitaires dans la lumière du soir.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 10h43

MERCI RENATO
basaglia était bien suivi en FRANCE, au temps où l’on créa des appartements thérapeutiques; j’ai donné un lit pour en meubler un

rose dit: 29 mars 2025 à 10h44

Je cuide

Le père de Jean Paul Kauffmann était boulanger, un homme heureux, raconte-t-il.

Christiane dit: 29 mars 2025 à 10h51

« .Le Mercure galant d’août 1697 donne la première description connue du jeu du solitaire. P. 88, on lit : « Le jeu appellé du Solitaire est tellement à la mode, que vous & vos Amies, vous ne serez pas fachées d’en avoir des regles certaines. Vous les trouverez dans les deux Lettres qui suivent. Elles vous feront connoistre en combien de manieres differentes ce Jeu peut estre joüé. »

Encore appelé « jeu du renard » par Rabelais, Jazzi….

MC dit: 29 mars 2025 à 11h17

Curieux tout de meme que ce soit un tableau, et non un poème, qu’éveille l’Eté de Poussin et la précoce sensibilité de Kauffmann. Car enfin, derrière cet Eté, il y a Booz endormi et peut-etre quelques uns des plus beau vers de la langue francaise… « La respiration de Booz qui dormait/ Se melait au bruit sourd des ruisseaux sous la mousse/ On était dans le temps ou la nature est douce/ Les collines ayant des lys sur leurs sommets.. »

Bernard dit: 29 mars 2025 à 11h51

Les écologistes, avec leur discours alarmiste et catastrophiste à la mords-moi-le-noeud, nous disent que notre planète pourrait disparaître si… si je-ne-sais-quoi !
Bof…!
C’est la disparition des écolos qui serait une bonne chose pour tout le monde. Et surtout pour la planète.

puck dit: 29 mars 2025 à 12h01

comparer les propos de JD Vance sur le Groenland à ceux d’Hitler sur la Pologne….

je dirais qu’avant de regarder la folie des autres…

sérieux on a quand même un max de gens en liberté dont la place devrait être dans un hôpital psy et ça c’est flippant…

puck dit: 29 mars 2025 à 12h09

cela dit on se rend compte que des gens qu’on croyait sérieux peuvent tenir des propos tout à fait déjantés quand il parle pour des médias comme le Monde ou Libé en s’adressant à la population française et redevenir sérieux quand ils discutent avec des gens sérieux.

exemple au hasard : Attali : je pensais que ce type avait pété un boulon et en fait non, on peut écouter sur YT un entretien entre lui et Jeffrey Sachs où il redevient un type tout à fait normal.

autre exemple : ce matin dans l’émission réplique Manent tenait au départ des propos totalement déjantés sur la Russie et quand Védrine a parlé du courant réaliste américain en citant Graham Allison, Mearsheimer et Sachs qui sont des types qui essaient d’analyser les situations en prenant en compte l’Histoire hé ben Manent est redenu un type tout à fait normal.

Manent a même réussi à être d’accord sur le fait qu’on ne pouvait pas faire l’impasse sur l’Histoire ce qui en soi le replacer dans la catégories des intellectuels à peu près « normaux ».

puck dit: 29 mars 2025 à 12h12

ne pas faire l’impasse sur l’Histoire ça n’a l’air de rien comme ça mais c’est une méthodologie hyper importante parce qu’elle permet de ne pas se retrouver dans une opposition entre le Bien et le Mal qui est la pire des situations parce que quand on a le sentiment d’appartenir au camp du Bien on peut tout se permettre.

puck dit: 29 mars 2025 à 12h15

le passage assez drôle quand Védrine a évoqué les « réalistes » américains et a rappelé qu’on ne pouvait pas faire l’impasse sur l’Histoire pour analyser une situation il a ajouté qu’en procédant ainsi et en ignorant l’Histoire cela ne ferait qu’accentuer l’isolement de l’Europe dans le monde.

ça n’a l’air de rien mais dans cette folie actuelle ça rassure quand même de savoir qu’il reste quelques personnes qui réfléchissent un peu.

Christiane dit: 29 mars 2025 à 12h16

Peut-être, M.C., parce qu’au fond sombre d’une cave, enchaîné à un radiateur il reçoit cette mémoire de l’été, ces moissons, ce Soleil, cette lumière.
Rien ne dit que sa mémoire n’est pas emplie de poèmes, de romans, bien au contraire.

puck dit: 29 mars 2025 à 12h19

sur le Groenland le truc assez drôle c’est que, là encore, aux yeux du reste du monde, le Danemark a plutôt intérêt à la mettre en sourdine.

j’imagine un type en Afrique qui a vécu sous la domination de gens qui n’avaient rien à faire chez lui il doit se demander par quelle aberration les danois osent parler du Groenland.

en fait ça fait des décennies que les inuits du Groenland devraient être indépendants et décider eux-mêmes ce qu’ils veulent faire.

puck dit: 29 mars 2025 à 12h21

là où le reste du monde doit se marrer c’est de voir les européens partir en guerre au nom de la souveraineté des états alors qu’ils en rien à cirer de la souveraineté du Groenland.

à ce niveau ce n’est même plus du double standard ou de l’hypocrisie c’est carrément du Monty Python…

je cuide dit: 29 mars 2025 à 12h27

ROSEévidemment, mais c’est pourça que je me suis attaedée sur le pain et « ma’nonagénaire » qui m’a raconté de bonnes anecdotes pensez toute une familledans la boulange avant la guerre:par exemple que les américains avaient repéré sa boulangerie patisserie pour avoir du « bon pain français » de Raymond(le nom de feu le mari)

puck dit: 29 mars 2025 à 12h27

l’autre truc marrant dans l’émission Réplique de ce matin c’est quand Védrine, en bon réaliste qui ne fait pas l’impasse sur l’Histoire, qu’au moment de l’indépendance de l’Ukraine il y avait un engagement sur la protection des populations russes.

il a juste oublié de dire que cet engagement à protéger les populations russes, hongroises, roumaines etc… c’est écrit noir sur blanc dans la constitution ukrainienne.

renato dit: 29 mars 2025 à 12h29

Et voilà que le petit réactionnaire je-sais-tout est venu décharger ses eaux usées.

puck dit: 29 mars 2025 à 12h29

le fait de voter une loi comme l’ont fait les ukrainiens interdisant de parler le russe est une loi anti constitutionnelle.

sans compter que le fait qu’un pays interdise à une partie de sa population de parler une langue est contraire aux valeurs européennes.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 12h32

et ce n’est pas du bread:
Le cottage loaf est un type de pain traditionnel originaire d’Angleterre connu sous le nom de « oven bottoms ».

Il est formé de deux pains ronds, l’un au-dessus de l’autre, le supérieur étant plus petit. Les origines du nom et de la forme sont inconnues. C’était la forme de pain la plus courante jusqu’à la seconde guerre mondiale.

Histoire du cottage loaf
La conception de ce pain est probablement originaire de Rome. Il a migré en Angleterre le long des routes construites par les Romains. Aujourd’hui, il est considéré comme anglais dans l’âme. Il reste peu de traces de son histoire et de son lien avec la Rome antique.

Elizabeth David explique dans son « English Bread and Yeast Cookery », que la forme était un moyen d’économiser de la place dans les fours à pain.

puck dit: 29 mars 2025 à 12h33

ça aussi c’est le côté « Monty Python » de l’affaire : pour envoyer des armes aux ukrainiens on utilise l’argument « c’est pour défendre nos valeurs » alors que ce pays vote une loi interdisant de parler le russe.

sans compter l’interdiction des 11 partis politiques d’opposition au régime ultra nationaliste au pouvoir.

je me demande si avant 14-18 l’ambiance était aussi burlesque.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 12h35

« S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! » est une phrase attribuée à la reine de France (puis des Français) Marie-Antoinette (reine de 1774 à 1792). Elle aurait fait cette remarque en voyant depuis le château de Versailles la foule des femmes affamées arrivées de Paris le 5 octobre 1789 pour réclamer du pain « au boulanger » (au roi), « à la boulangère » (la reine) et au « petit mitron » (au dauphin). Cette réplique est souvent comprise comme l’expression brutale de l’égoïsme de Marie-Antoinette, du mépris qu’elle aurait voué aux petites gens dénués de moyens de subsistance. Elle achève son portrait de reine légère, dépensière et frivole. Toute l’ironie du propos se trouve dans le fait que des pauvres dénués de pain ont encore moins les moyens de consommer la brioche, plus chère encore. Il révèle brutalement la distance sociale qui sépare le couple royal de ses sujets, distance à laquelle la mémoire collective attribue un rôle important dans le déclenchement de la Révolution de 1789.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 12h39

Le sandwich en tant que forme d’aliment, tient par convention son nom de John Montagu, quatrième comte de Sandwich, qui faisait grand usage de tranches de pain, entrelardées de morceaux de viande et de fromage, et en imposa l’usage par imitation. Cependant, les circonstances de l’invention du sandwich ne sont pas claires[4]. Un contemporain du comte, le voyageur français Pierre-Jean Grosley rédigea un récit, intitulé Tour to London, dans lequel il rapporte que John Montagu était un grand joueur. Un jour de 1762, lancé dans une de ses parties de cartes interminables, un domestique lui apporta deux tranches de pain garnies de viande froide, de tranches de concombre et de fromage. Il trouva que ce plat revêtait deux qualités essentielles à ses yeux : premièrement, il n’avait pas besoin de quitter la table de jeu pour s’alimenter et, deuxièmement, la conception du plat lui permettait de conserver les mains propres.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 12h45

le pas oublier qu’au Liban, il n’y a pas de pain « français » mais comme en Israel, il y a de la pita

je cuide dit: 29 mars 2025 à 12h49

le pain dans la bible des Pessah, ce n’est pas rien;
avantles ménagères doivent nettoyer de toutes les miettes!

je cuide dit: 29 mars 2025 à 12h53

NETTOYAGE DE PRINTEMPS CHEZ LES JUIFS/
Il va de soi que la Halakha exige de notre part de chercher et de détruite tout le ‘Hamets en notre possession. Les définitions de « chercher», le « ‘Hamets » et de « en notre possession » sont toutes très claires et requièrent la préparation d’une maison pour la fête, qui ne devrait pas prendre plus de quelques heures au total. Des zones où du ‘Hamets n’a jamais été déposé ne doivent être ni nettoyées, ni vérifiées (Choul’han ‘Aroukh 433:3). Des appareils électriques auxquels on n’aura pas accès ou qui ne seront pas utilisés pendant Pessa’h ne doivent être ni nettoyés, ni vérifiés ; il faut uniquement les mettre de côté. Toute nourriture qui n’est pas mangeable (qu’un chien ne mangerait pas) n’est pas considérée comme du ‘Hamets (Choul’han ‘Aroukh 442:2). Il n’est pas nécessaire de chercher des miettes qui font moins d’un Kazayit si elles sont sales ou souillées et non-consommables par un humain (Michna Broura 442:33).

Jazzi dit: 29 mars 2025 à 12h54

je cuide a trouvé de quoi avoir du pain sur la planche*.

*Locution verbale
(Sens figuré) Avoir du travail en réserve, de quoi s’occuper plus ou moins longtemps.

Jazzi dit: 29 mars 2025 à 13h04

Grand nettoyage de printemps chez moi, avant départ notre en vacances, je cuide !
Notre pauvre chienne, Vita, ne sait plus où se mettre…

je cuide dit: 29 mars 2025 à 13h05

Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,
Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir,
J’allai voir la proscrite en pleine forfaiture,
Et lui glissai dans l’ombre un pot de confiture
Contraire aux lois.
Tous ceux sur qui, dans ma cité,
Repose le salut de la société,
S’indignèrent, et Jeanne a dit d’une voix douce :
– Je ne toucherai plus mon nez avec mon pouce ;
Je ne me ferai plus griffer par le minet.
Mais on s’est récrié : – Cette enfant vous connaît ;
Elle sait à quel point vous êtes faible et lâche.
Elle vous voit toujours rire quand on se fâche.
Pas de gouvernement possible.
À chaque instant
L’ordre est troublé par vous ; le pouvoir se détend ;
Plus de règle. L’enfant n’a plus rien qui l’arrête.
Vous démolissez tout. – Et j’ai baissé la tête,
Et j’ai dit : – Je n’ai rien à répondre à cela,
J’ai tort. Oui, c’est avec ces indulgences-là
https://www.laculturegenerale.com/jeanne-au-pain-sec-poeme-victor-hugo/

renato dit: 29 mars 2025 à 13h09

« Notre pauvre chienne… »

Mettre un de ses biens (objets d’affection) ou sa couverture dans une valise ouverte à côté de la porte d’entrée.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 13h12

je ne retrouverai pas SLOTERDIJK SUR MARIE ANTOINETTE MAIS JAI Rousseau:
Comment faire pour avoir du pain ? Il m’était impossible d’en mettre en réserve. En faire acheter par les laquais, c’était me déceler, et presque insulter le maître de la maison. En acheter moi-même, je n’osai jamais. Un beau monsieur l’épée au côté aller chez un boulanger acheter un morceau de pain, cela se pouvait-il ? Enfin je me rappelai le pis-aller d’une grande princesse à qui l’on disait que les paysans n’avaient pas de pain, et qui répondit : Qu’ils mangent de la brioche. J’achetai de la brioche. Encore que de façons pour en venir là ! Sorti seul à ce dessein, je parcourais quelquefois toute la ville, et passais devant trente pâtissiers avant d’entrer chez aucun. »

— Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions[1].

D. dit: 29 mars 2025 à 13h14

renato dit: 29 mars 2025 à 10h37

Blablabla. Allez faire un tour dans un asile psychiatrique où les grands psychotiques même sous neuroleptique hurlent toute la journée et vous reviendrez réciter vos conneries ?

je cuide dit: 29 mars 2025 à 13h27

PRISON
Dès le début de leur captivité, les prisonniers français se plaignent de recevoir une nourriture insuffisante et d’avoir faim. Constituée pour l’essentiel de soupe et de pain allemand KK, la nourriture distribuée dans les camps est la cause de nombreuses maladies. Dans les faits, elle affaiblit plus qu’elle ne préserve les prisonniers.

À cette époque, le pain est l’aliment de base à l’alimentation. Les armées doivent donc en prévoir une grande quantité pour leurs troupes qui sont prioritaires, alors même que les ressources en farine commencent à diminuer en raison du manque de main-d’œuvre ouvrière pour ensemencer puis moissonner les champs.

À cette pénurie s’ajoutent les répercussions du blocus économique imposé à l’Allemagne par les pays de l’Entente depuis novembre 1914 : l’administration militaire, responsable du ravitaillement des camps, a ainsi toutes les difficultés à nourrir ses hommes et ses prisonniers ses troupes. Mais ces derniers ne sont pas les seuls à souffrir de la situation, car la population est elle aussi touchée.
https://www.archivespasdecalais.fr/Decouvrir/Chroniques-de-la-Grande-Guerre/A-l-ecoute-des-temoins/A-l-ecoute-des-temoins/1915/Le-Pain-des-prisonniers

Jazzi dit: 29 mars 2025 à 13h30

Elle s’est réfugiée dans un fauteuil près de l’entrée où traine l’un de nos vêtements mais chaque coin de l’appartement étant son royaume propre, elle en est toute dépitée, renato.
Je lui ai expliqué qu’après demain nous partons tous au bord de la mer…

je cuide dit: 29 mars 2025 à 13h32

PRISONNIERS

Son enquête, Surveiller et nourrir–Comprendre ce que la prison a dans le ventre, est paru aux éditions Nouriturfu ce 22 mars 2023.
L’œuvre du « Pain des prisonniers », que l’on voit se constituer ici à Wimereux, et fondée par Mme Serre-Géraudel (qui dirige à Genève Pro Patria, société de ravitaillement des prisonniers français), rappelle le rôle capital du pain durant la guerre.

Il est alors douloureux d’apprendre que, comme le courrier, la nourriture est un moyen de pression ou de vengeance de la part des autorités : l’examen des colis expédiés aux soldats donne lieu à d’énormes gâchis, alors que seuls les colis reçus devaient permettre aux prisonniers de tenir.

L’action de ces comités d’assistance et œuvres de bienfaisance auprès des prisonniers de guerre et des populations civiles permettra toutefois de sauver un nombre incalculable de vies au cours du conflit.
https://www.archivespasdecalais.fr/Decouvrir/Chroniques-de-la-Grande-Guerre/A-l-ecoute-des-temoins/A-l-ecoute-des-temoins/1915/Le-Pain-des-prisonniers

Jazzi dit: 29 mars 2025 à 13h34

En fait, nous partons mercredi 2 avril pour plus de trois semaines à Vilanova i la Geltru.

je cuide dit: 29 mars 2025 à 13h38

JUIFS (BLLET)
Le Jewish Chronicle rapportait en 2016 qu’à la prison de Glenochil, en Écosse, une centaine de prisonniers s’étaient déclarés juifs pour obtenir des repas casher, supposant qu’ils étaient de meilleure qualité. La bonne réputation de ces plateaux, aux aliments plus frais et donc plus appétissants, se retrouve dans la série Orange Is The New Black –d’après le récit autobiographique de Piper Kerman Orange Is The New Black: My Year in a Women’s Prison–, donnant une place de choix à l’importance de la bouffe sur le moral des détenues, et alimentant également les enjeux de pouvoir.
https://www.slate.fr/story/242885/bonnes-feuilles-surveiller-et-nourrir-prison-repas-cantine-detenus-editions-nouriturfu

maestri dit: 29 mars 2025 à 13h43

Étant donné l’insouciance et l’indifférence éthiques qui ne diffèrent pas de celles dominantes dans les hôpitaux psychiatriques, il n’est pas surprenant que les crétins déblatèrent à vide.

renato dit: 29 mars 2025 à 13h54

Le chien ne différencie pas l’espace de vie de la famille et son propre espace, Jazzi, il le considère comme sa propriété exclusive : il s’agit d’une caractéristique ancestrale, ce qui est typique des animaux sociaux.

puck dit: 29 mars 2025 à 13h55

les européens qui se demandent pourquoi les américains trumpistes les détestent n’ont pas bien compris ce que sont devenus les US aujourd’hui.

déjà dans la crise bancaire de 2008 des centaines de milliers d’américains avaient perdu leur maison et leur retraite boum !

après il y a eu la crise de l’oxycodon dont on ne mesure pas l’ampleur en France.
exemple : JD Vance vient d’une petite ville minière des Appalaches, cette région avait servi de région test pour l’oxycodon, avec l’objectif de faire des cachets de plus en plus gros qui augmentaient l’addiction.
résultat des villes entières, dont celle d’où Vance, ont été dévastée par cette drogue.
une drogue qui avait mise sur le marché avec l’apporbation des institutions américaines.

un type qui vient de cette ville et qui a connu cette dévastation ne peut considérer les européens que comme des enfants gâtés qui se plaignent de ne pas pouvoir exporter leur Cognac, leur champagne et leurs produits de beauté… vu sous cet angle l’attitude des européens a de quoi énerver.

maintenant on est passé de l’oxycodon au fentanyl : des villes comme New York, Boston ou Philadelphie sont à leur tour dévastée par cette drogue.

à Philadelphie, si on prend un quartier comme Kesington, il y a 15 ans c’était un quartier tranquille, avec ses écoles etc… aujourd’hui toutes les gamines qui ont fréquenté ces écoles paisibles font le trottoir pour payer leur fentanyl et la moitié de la population vit dans la rue !

quelle vision peuvent avoir ces gens d’une part de cette élite démocrate corrompue et aussi des enfants gâtés européens qui viennent se plaindre de ne plus pouvoir exporter leur robes de luxe sinon une vision de haine !

en fait les mecs ils jugent ce pays sans le connaitre, tout comme ils jugent JD Vance sans essayer de comprendre ce qu’il réprésente aux yeux de ces gens !

et c’est certainement pas notre littérature qui va leur permettre d’ouvrir les yeux.

puck dit: 29 mars 2025 à 14h04

pareil pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi Trump veut en finir définitivement avec la mondialisation.

la plupart des grandes villes industrielles américaines sont devenues des taudis à cause de la mondialisation.

les gens ont vu les usines fermer, ils se sont retrouver sans boulot du jour au lendemain.

le système comptable à l’oeuvre durant des décennies a favorisé la délocalisation de ces industries vers des pays à bas de mo pour permettre aux actionnaires d’empocher plus de fric sans tenir compte du coup des effets secondaires sur la société : le chômage, la criminalité, la drogue, l’explosion des familles etc…

aujourd’hui des types comme Vance et Trump disent stop à cette logique comptable débile ! c’est une véritalbe révolution, mais une révolution salutaire !

faut-il que les européens soient tombés bien bas et soient totalement déconnectés du réel pour être incapables de le comprendre !

je cuide dit: 29 mars 2025 à 14h04

une anecdote:
un homme qui fut prisonnier dans un camp d’internement (la guerre)me raconta comment il gardait du pain dans ses poches(j’ai honte de dire presque comme je fais avec mes cigarettes)
il fut rendu à la vie, passionné de « bon manger », comme il disait ,(il n’était pas d’origine française)

rose dit: 29 mars 2025 à 14h06

Notre pauvre chienne, Vita

Parlez-lui. Dites-lui on t’emmène et expliquez lui la situation.

puck dit: 29 mars 2025 à 14h08

et face à eux les européens chouinent comme des gamins qui ont perdu leur maman dans un supermarché…

sérieux ?

là encore la littérature porte sur elle une part de responsabilité dans cette déconnexion du réel !

à force de nous bourrer le mou en nous parlant de leur petite vie intime truffée de petits malheurs dont personne n’en a rien à cirer les auteurs ont fini par nous couper du réel et de la logique du monde !

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 14h10

@… il le considère comme sa propriété exclusive : il s’agit d’une caractéristique ancestrale, ce qui est typique des animaux sociaux

Ce cul de basse fosse en offre le témoignage saisissant

B dit: 29 mars 2025 à 14h25

News: ( et c’est sérieux 😉)

Je lis:  » Avec l’inflation, les Français ont tendance à privilégier l’œuf de poule à celui de saumon, voire d’esturgeon. « 

Christiane dit: 29 mars 2025 à 14h30

Jazzi dit: 29 mars 2025 à 10h46
Quand le léZard dit go à la stratégie du pion solitaire !

Jazzi, je n’avais à lire que ce premier commentaire. Les suivants n’étaient pas encore parus. Je la vais donc interprété très différemment. Je trouvais la définition cueillie sur le web, amusante, par rapport à ta maison d’édition.

B dit: 29 mars 2025 à 14h38

D, je dois vous confier qu’arrivée à Séville sous une pluie torrentielle imprévisible dans cette région normalement à cette saison, les champs détrempés vus d’avion ne laissaient pas espérer une météo idyllique, j’ai éprouvé l’envie quasi instantanée de retrouver mon chez moi, mon canapé, mon lit, mon chat et mes casseroles. Or après avoir tente avec succès de me restaurer non loin de l’appartement afin de ne pas me perdre dans le labyrinthe des rue sévillanes je trouvais un vague réconfort à visionner Un thé au Sahara. Au tout début, quand ils débarquent en Afrique, la conversation s’attarde à faire la différence entre un touriste et un voyageur. Je fus obligée de constater qu’à ce moment là je correspondais tout à fait à la définition qu’en donne John Malkovich dans ce dialogue.

B dit: 29 mars 2025 à 15h00

là encore la littérature porte sur elle une part de responsabilité dans cette déconnexion du réel !

Parce que vous imaginez que les gens, la majorité s’abreuve de littérature, contemporaine ou classique! Et que la pensée, les idées qu’elles véhiculent leur parviennent! Peut-etre faudrait-il vous demander dans quelle sphère vous évoluez. Tout au plus vous etes un témoin du spectacle des rues et des espaces publics que vous traversez et si vivent encore des résistants, des reveurs, des idealistes, des utopistes, je crois que la pluspart des gens sont soit trop atteints par la realité, soit ne croient plus au pouvoir des idées qu’il serait bon de mettre en pratique pour que l’humanité souffre moins et puisse continuer de croire aux forces du progrès et non au pouvoir de l’argent comme fin justifiant les moyens et les conséquences.

rose dit: 29 mars 2025 à 15h11

B.
Je ne voudrais pas l’insérer dans votre conversation, mais, hier en fin de journée, Paule Constant a dit exactement ce que répète Puck journellement : a quelqu’un qui l’a questionnait ouvertement sur l’Afrique, en Afrique, elle a répondu « mes romans ». Cela m’a profondément abattue.

Rosanette dit: 29 mars 2025 à 15h12

@je cuide
la possibilité de conserver chez soi du pain destiné au chien pendant pâques fait débat
voici le savoureux raisonnement d’une drôlerie caricaturale, qui doit vous guider décider ce qui est permis en cette matière
Si votre chien ne fait que jouer avec le pain et si cela ne constitue pas l’élément d’un repas pas de problème
Mais si ce pain est destiné a sa nourriture , on considère que vous en tirez un parti financièrement quantifiable ,ce qui est interdit avec du hametz

rose dit: 29 mars 2025 à 15h13

qui la questionnait.
Dans son débat avec Christine Angot.

Puck, quoiqu’on en dise est loin de déblatérer des conneries.
Il a une vision du monde, sensible.

rose dit: 29 mars 2025 à 15h15

In wiki
« Les Sages définissent comme hametz tout ce qui provient ou dérive de la fermentation des cinq espèces céréalières (blé, orge, seigle, avoine, épeautre) par adjonction de ferments, réchauffement ou contact avec l’humidité. Il est interdit d’en consommer, d’en posséder, d’en tirer profit ou d’en voir. »
https://fr.wikipedia.org
Pessa’h – Wikipédia

je cuide dit: 29 mars 2025 à 15h16

le contributeur qui s’obstine à m’interpeler ne veut pas comprendre qu’il me harcèle:j’ignore ce qu’il peut espérer susciter chez moi par ses provocations qui ont déjà été calomnieusesà mon égard;si je voulais répondre, je le ferais ;il a déjà été trop loin pour ne pas se résoudre à comprendre qu’il a bien assez d’ami-e-s pour l’aider à aborder les questions qui l’intéressent;et se demander la raison de cette obstination; je lui souhaite de trouver les personnes qui s’entretiendront volontiers avec lui pour que cela lui soit aussi profitable que mon abstentionde ses jeux;
ciao ciao

renato dit: 29 mars 2025 à 15h27

Je ne savais pas que la réalité selon la vision Poutine-Trumpiste était « sensible » !

je cuide dit: 29 mars 2025 à 15h28

on en a parlé, et voilà que la terre répond
plus de 1.000 personnes ont perdu la vie en Birmanie dans le puissant séisme de magnitude 7.7 qui a frappé la région vendredi et aussi endeuillé la Thaïlande, selon un nouveau bilan des autorités samedi, tandis que les secours multiplient les efforts pour rechercher des survivants.

B dit: 29 mars 2025 à 15h34

Rose, je n’ai pas pris le temps de remonter le fil. Que Puck discerne dans la politique dessinée par Trump une alternative à la mondialisation justifiant que soient anéantis tous les efforts visant à préserver la planète ( jusqu’à interdire l’utilisation de paille en papier dans les administrations) , que soient modifiées les définitions ou le contenu de certains concepts comme – democratie, liberté- que soient biffés d’un trait rageur les initiatives visant à reduire l’inégalité des chances entre blancs et noirs, que soit exigée soumission face à ses ambitions expantionistes, que soient remerciées des femmes et des hommes utiles et brillants pour les remplacer par des gens à sa botte quand encore ils le seraient, j’avoue que j’ai quelques difficultés à approuver ainsi qu’à féliciter son volte face vis à vis de son homologue russe auquel il déroule un tapis rouge pour continuer le massacre d’un pays souverain qui plus est avec une logique de pervers narcissique qui comme chacun sait ont une facheuse tendance à faire porter à leur victime leurs propres torts ou défauts. Je ne prétends pas etre une bonne analyste mais je constate tout de meme que depuis cette réelection c’est un sacré bordel qui peut etre profitera aux industries de l’armement, armes prétendument et provisoirement dissuasives, jusqu’à quand?

Jazzi dit: 29 mars 2025 à 15h57

« le contributeur qui s’obstine à m’interpeler ne veut pas comprendre qu’il me harcèle »

Je ne sais si c’est à moi que vous vous adressez, mais les problèmes liés au harcèlement, comme au racisme, à l’antisémitisme ou a l’homophobie, sont suffisamment graves pour ne pas en abuser et les évoquer abusivement.
Sous peine de leur enlever toute leur pertinence.
Saurez-vous au moins comprendre cela ?

je cuide dit: 29 mars 2025 à 16h56

en ce qui concerne le harcèlement, je pense effectivement que c’estb assez grave pour avoir aussi attiré l’attention des législateurs;
d’autant qu’il y a un « blog »dont le nom pourrait se traduire (le nom n’est pas français) harceleur;

il est regrettable que tant de personnes considèrent que la RDL est leur blog alors que c’est le blog de P.Assouline qu’il est impossible de savoir,avec certaine précision quelles sont les « règles » de ce blog et à qui les demander;
je crois pouvoir interpréter le « plein de livres » du titre du billet comme une invitation faite aux commentateurs de nommer un livre dans leur commentaire; évidemment si je nomme « le livre de Ruth »cela devrait aller sans dire ;et pourtant j’en doute quand même; d’ailleurs btout cela est au point que cetains attenderaient une expression soulignée de reconnaissance pour accompagner leur pseudo, pour écrire le mot « genèse » par exemple;
dire des règles, c’est aussi fixer des interdits; (je me souviens, moi aussi , qu’il s’est dit qu’il est interdit d’interdire; mais delà à contraindre à « écrire » , par exemple en invoquant « le devoir de mémoire »c’est peutêtre au moins outrecuidant;
portez vous boen, messieurs et mesdames, et soignez vous mieux encore;ciao-ciao!

je cuide dit: 29 mars 2025 à 16h59

Goong.com – Dictionnaire de Nouvelle Génération
Voici une analyse détaillée du mot latin “vale” :

1. Sens en français :
Le mot latin “vale” se traduit par “sois fort” ou “adieu” en français. C’est une formule de salutation souvent utilisée pour prendre congé.

closer dit: 29 mars 2025 à 17h15

Christiane, si vous ne l’avez encore fait, il vous reste demain pour visiter le Salon de l’Estampe (Paris Prints’ Fair) au réfectoire des Cordeliers, rue de l’Ecole de Médecine…
Cela vaut la peine.

puck dit: 29 mars 2025 à 17h28

« @Puck, quoiqu’on en dise est loin de déblatérer des conneries.
Il a une vision du monde, sensible »

oui c’est vrai, même très sensible, je suis comme une antenne qui capte tous les mouvements du monde.

je suis un peu la Virginia Woolf du blogapassou…

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 17h28

@Puck, quoiqu’on en dise est loin de déblatérer des conneries.
Il a une vision du monde, sensible

Faire de l’agresseur la victime de ceux qui lui résistent …

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 17h32

@Puck, quoiqu’on en dise est loin de déblatérer des conneries.

Vous, vous brûlez

puck dit: 29 mars 2025 à 17h37

@ »Que Puck discerne dans la politique dessinée par Trump une alternative à la mondialisation (…) »

je n’ai jamais dit ça : j’ai dit que Trump va carrément mettre fin à la mondialisation !

d’autre part :

il faut bien comprendre que ce conflit en Ukraine c’est la défaite de l’occident contre la Russie entre autre parce que les occidentaux n’ont pas été capables de produire suffisamment d’armes.

le système comptable que nous utilisons nous dit que la Russie représente moins de 10% du PIB des pays occidentaux.

donc cette défaite de l’occident face à la Russie c’est aussi la défaite de notre logique comptable.

si on regarde la PIB à parité de pouvoir d’achat et la puissance de production la Russie est 4è puissance mondiale après les US, la Chine et l’Inde : elle est passée devant le Japon et l’Allemagne.

et comme notre logique comptable est ce qui a engendré la mondialisation il est normal que sa défaite soit en même temps la défaite de la mondialisation.

donc Donald J. Trump ne fait rien d’autre qu’acter cette défaite.

et ça un gamin de 6 ans peut le comprendre et vous ne le comprenez pas c’est juste parce que nos médias nous rendent idiots.

cqfd.

puck dit: 29 mars 2025 à 17h48

B. je vais vous dire un truc.

la mondialisation a fait beaucoup trop de dégâts dans les sociétés occidentales, mais surtout aux US : allez faire un tour à New York ou à Chicago ou à Boston : toutes ces villes « démocrates » c’est devenu l’enfer sur terre !

quand vous longez en voiture des avenues sur des kms où sont alignées des tentes ou des abris en tôle ou en carton ou vivent des gens qui marchent comme des zombies, avec devant ces abris de misère des gamines qui n’ont pas 15 ans qui font le trottoir pour se payer de la drogue et que vous vous dites que ces gamines ça pourrait votre fille alors là je vais vous dire un truc B. : le dérèglement climatique devient le dernier de vos problèmes !

je veux dire la planète peut disparaitre qu’on s’en foutrait complètement !

sauf bien sûr pour préserver votre petit train de vie bien douillet au chaud sous votre petite couche d’ozone ma pauvre petite bichonne…

sérieux les américains ont raison de nous haïr !

puck dit: 29 mars 2025 à 18h03

dans la conversation qui a fuité il y a passage très révélateur de l’état d’esprit de l’administration Trump.

les houthis viennent de faire exploser plusieurs bateaux américains d’où la riposte.

les neoconservateurs de Biden auraient déjà envoyé leur armée au Yemen…

sauf qu’il y en a un (Pete Hegesth ?) qui dit « nous on a que 3% de commerce maritime qui passe par Suez, eux (les européens) en ont 80% : c’est à eux de s’occuper eux-mêmes de leurs problèmes »

ce type est un ancien marine.

en fait il y a 3 anciens marines autour de Trump : Hegesth, Vance et Gabbard, eux ils savent ce qu’est la guerre et ils n’enverront pas les leurs se battre pour les autres !

c’est pour ça que les américains ont élu Trump !

puck dit: 29 mars 2025 à 18h10

notre planète a déjà disparu pour beaucoup de gens sur cette terre.

faire survivre notre planète juste pour quelques nantis ça n’a aucun sens !

rose dit: 29 mars 2025 à 18h36

Le prix du livre/récit/roman du festival des écrivains du sud 2025 a été attribué à Jean Paul Kauffmann pour L’accident.

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 18h48

@Êtes-vous un animal domestique Jean Langoncet ?
@Jannot Lapin t’es bête à manger des carottes

https://scontent-cdg4-3.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/486622714_1082055660616405_7361714776366947867_n.jpg?stp=dst-jpg_p526x296_tt6&_nc_cat=1&ccb=1-7&_nc_sid=833d8c&_nc_ohc=KcOh9r9bAKMQ7kNvgEBUQku&_nc_oc=AdlUOlEKTFs7M5tBlnEG6tlFS03yX9-yw2icsITJRrPl-Hw–j3xSJ8pqKUFCgKluHQ&_nc_zt=23&_nc_ht=scontent-cdg4-3.xx&_nc_gid=_WoMr7o-6ZVidaSS3tcQ1w&oh=00_AYFvMTggC_hfwhSoQAsYFfC1ZzKuYIF2T9GFarNsBUA6xg&oe=67EE0342

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 18h57

@Jeannot je suis sûr que si tu discutes en privé avec ces journalistes ils te diront des trucs sensés qui sont le contraire de ce qu’ils écrient pour leur journal.

Nous évoquions hier « la montée des périls » qu’on observe notamment ici bas, et ses marqueurs historiques ; quelques rappels :

La grande dépression, partie des États-Unis, touche l’Europe au début des années trente. Sous l’effet de la crise économique, de la montée du chômage et de l’instabilité politique, libéralisme et démocraties parlementaires sont vivement contestés. La poussée autoritaire, observée au cours de la décennie précédente, touche désormais l’Allemagne, la Lettonie, l’Estonie, l’Autriche, la Grèce et l’Espagne.

Certains de ces régimes autoritaires se transforment en régimes totalitaires : c’est le cas du fascisme italien à partir de la deuxième moitié des années trente ; c’est le cas surtout du nazisme en Allemagne et du communisme en URSS où Staline concentre tous les pouvoirs depuis la fin des années 20.

Face à ces évolutions, les pays démocratiques tels le Royaume-Uni ou la France, confrontés à une crise multiforme, sont sur la défensive.

Dans le domaine des relations internationales en particulier, les dictatures ont l’initiative. Hitler ne tarde pas à mettre en œuvre son programme : révision du traité de Versailles, regroupement des Allemands dans un même État, puis conquête d’un « espace vital » à l’est au détriment des Slaves.

En 1934, une première tentative de réunion de l’Allemagne et de l’Autriche échoue, mais Hitler rétablit le service militaire, puis remilitarise la Rhénanie, en mars 1936, sans que la France ne réagisse.

Cette même année, l’Italie annexe l’Éthiopie. Les sanctions prises, contre elle, par la Société des Nations conduisent Mussolini à se rapprocher de l’Allemagne.

La guerre civile espagnole fournit une autre occasion de rapprochement entre les deux dictatures qui interviennent pour soutenir les nationalistes de Franco.

En mars 1938, Hitler réalise l’Anschluss, puis revendique, en Tchécoslovaquie, le territoire des Sudètes, peuplé d’Allemands. En septembre, lors de la conférence de Munich qui réunit l’Italie, l’Allemagne, la France et l’Angleterre, les démocraties cèdent devant Hitler pour éviter la guerre, et abandonnent la Tchécoslovaquie.

En mars 1939, les Allemands sont à Prague.

En avril, l’Italie envahit l’Albanie.

Au mois d’août, les gouvernements allemand et russe signent le pacte germano-soviétique. Accord de non-agression entre les deux pays, ce pacte prévoit également un partage de l’Europe orientale : l’ouest de la Pologne pour l’Allemagne, la Finlande, les Pays baltes et l’est de la Pologne pour l’URSS.

L’attaque de la Pologne, le 1er septembre, par Hitler conduit le Royaume-Uni et la France à déclarer la guerre à l’Allemagne et l’Europe bascule dans la Seconde Guerre mondiale.

Après l’épisode de la drôle de guerre, Hitler déclenche une offensive à l’ouest en mai 1940. L’armée allemande envahit les Pays-Bas, la Belgique et la France mais doit renoncer à un débarquement en Grande-Bretagne devant la farouche résistance de l’aviation anglaise.

En avril 1941, l’Allemagne intervient en Grèce et en Yougoslavie, où son allié italien a été tenu en échec, puis lance, en juin, une offensive contre l’URSS.

En 1942, l’hégémonie allemande sur l’Europe continentale est à son apogée : quel que soit leur statut, occupés, satellites ou alliés, presque tous les pays européens lui sont soumis. En janvier de la même année, à la conférence de Wannsee, les nazis décident de la « solution finale », la déportation et le génocide des Juifs dans des camps d’extermination.

La volonté nazie d’imposer une conception raciste du monde, de lutter contre les démocraties et le communisme, donne au conflit une forte dimension idéologique.

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 19h01

Netanyahu, Poutine et quelques-uns de leurs affidés sont aujourd’hui mis en cause devant la CPI aux termes de décisions rendues contradictoirement et solidement motivées au regard des valeurs qui sont les nôtres

J J-J dit: 29 mars 2025 à 19h23

1 – « il a une vision du monde »… Certes, mais elle reste un brin dogmatique, et pakinpeu… Dans ces conditions, mieux vaut n’en pas avoir, je trouve.
2 – « il y a Booz endormi » /// Ouarf, j’avais cru que la bouse s’était endormie. Mais non, jean 🙂
3 – Je crois avoir lu chez S. Zweig que l’Autrichienne n’avait jamais prononcé ces histoires de pains à la brioche… Qu’en dit la science historique vue par Fabrice Grouelle ?
4 – Un des très beaux moments du Prophète, c’est celui où il conseille de résister à la tentation de céder au bien ou au mal et nous parle de Justice comme le ferait mon vieil ami, Antoine Garapon.
—————
« Alors un des juges de la cité se leva et dit,
Parle-nous du Crime et du Châtiment. Et il répondit, disant : C’est quand votre esprit erre au gré du vent, Que vous, seul et imprudent, causez préjudice à autrui et par conséquent à vous-même. Et pour ce préjudice, vous devez frapper et attendre dans le dédain à la porte des élus. Comme l’océan est votre moi-divin ; Il demeure à jamais immaculé. Et comme l’éther il ne soulève que ceux qui ont des ailes. Comme le soleil est votre moi-divin ; Il ne sait rien des tunnels de la taupe, ni ne cherche dans les trous des serpents. Mais votre moi-divin ne réside pas seul dans votre être. Beaucoup en vous est encore humain, et beaucoup en vous n’est pas encore humain, Mais comme un nain informe qui marche endormi dans la brume, à la recherche de son propre éveil. Et de l’humain en vous je voudrais parler maintenant. Car c’est lui et non votre moi-divin, ni le nain dans la brume, qui connaît le crime et le châtiment du crime. Souvent je vous ai entendu parler de celui qui a commis une faute comme s’il n’était pas l’un de vous, mais un étranger parmi vous et un intrus dans votre monde. Mais je vous le dis, de même que le saint et le juste ne peuvent s’élever au-dessus de ce qu’il y a de plus élevé en chacun d’entre nous, De même, le malin et le faible ne peuvent sombrer aussi bas que ce qu’il y a aussi en nous de plus vil. Et de même qu’une seule feuille ne jaunit qu’avec l’assentiment silencieux de l’arbre tout entier, Le fautif ne peut commettre de fautes sans la volonté secrète de vous tous. Comme une procession, vous marchez ensemble vers votre moi-divin. Vous êtes le chemin et les voyageurs. Et lorsque l’un de vous chute, il chute pour ceux qui sont derrière lui, les prévenant de la pierre qui l’a fait trébucher. Oui, et il tombe pour ceux qui sont devant lui qui, bien qu’ayant le pied plus agile et plus sûr, n’ont cependant pas écarté la pierre. Et ceci encore, dussent ces mots peser lourdement sur vos cœurs : Le meurtre n’est pas inexplicable pour celui qui en est la victime. Et celui qui a été dérobé n’est pas irréprochable d’avoir été volé. Et le juste n’est pas innocent des méfaits du méchant, Et celui dont les mains sont pures n’est pas intact des actes du félon. Oui, le coupable est souvent la victime de celui qu’il a blessé. Et plus souvent encore, le condamné porte le fardeau de l’innocent et de l’irréprochable. Vous ne pouvez séparer le juste de l’injuste et le coupable de l’innocent ; Car ils se tiennent unis devant la face du soleil, comme le fil noir et blanc tissés ensemble. Et quand le fil noir rompt, le tisserand examine le tissu tout entier, ainsi que son métier. Si l’un d’entre vous mène devant le juge la femme infidèle, Qu’il mette aussi en balance le cœur de son mari, et mesure son âme avec circonspection. Et que celui qui voudrait fouetter l’offenseur, considère l’âme de celui qui est offensé. Si l’un de vous punit au nom de la droiture et plante sa hache dans l’arbre tordu, qu’il en regarde les racines ; Et en vérité, il trouvera les racines du bien et du mal, du fécond et du stérile, entremêlées ensemble dans le cœur silencieux de la terre. Et vous, juges qui voulez être justes. Quel jugement prononcez-vous à l’encontre de celui qui, bien qu’honnête en sa chair est voleur en esprit ? Quelle sanction imposez-vous à celui qui tue dans la chair alors que son propre esprit a été tué ? Et comment poursuivez-vous celui qui dans ses actes trompe et oppresse, Mais qui est lui-même affligé et outragé ? Et comment punirez-vous ceux pour qui le remords est déjà plus grand que leurs méfaits ? Le remords n’est-il pas la justice rendue par cette loi même que vous voulez servir ? Cependant, vous ne pouvez pas infliger le remords à l’innocent ni en libérer le cœur du coupable. Inconsciemment il appellera dans la nuit, afin que les hommes se réveillent et se considèrent. Et vous qui voulez comprendre la justice, comment le ferez-vous sans regarder toutes choses en pleine lumière ? Alors seulement vous saurez que l’homme droit et le déchu sont un seul homme debout dans le crépuscule, entre la nuit de son moi-nain et le jour de son moi-divin. Et que la clef de voûte du temple n’est pas plus haute que la pierre la plus profonde de ses fondations »
(à Christiane, qui m’a tout compris – merci !)
———————
5 – et à Antoine, oui, tu le sais bien qu’il nous faut ne pas oublier de mettre la victime au centre de l’œuvre de la justice restauratrice, mais AVEC la participation du coupable. Je sais que tu trouveras ce texte un peu gnangnan et daté, mais tu sais qu’il est intemporel et qu’il a toujours guidé ton action et ta réflexion sur l’évolution de notre justice pénale depuis 40 ans que tu la pratiques, comme moij…
___
6 – Au club de lectures du jour : EPANADIPLOSE et ANTICATASTASE (in l’Art de ne pas dire, chroniques d’un saccage du langage, 2024).
—-
Un bien beau samedi sous le soleil lumineux du jardin, astre à peine tourmenté par la lune. Il dardait ses rayons sur la clepsydre rétive à accélérer son rythme immémorial durant la nuit prochaine
https://www.youtube.com/watch?v=N7xkJRKKWJc

Jazzi dit: 29 mars 2025 à 19h33

« Et celui qui a été dérobé n’est pas irréprochable d’avoir été volé. »

traduction en langage actuel :

« Et celle qui a été violée n’est pas irréprochable d’avoir été violée. »

Sans comment-taire…

J J-J dit: 29 mars 2025 à 19h34

@ je suis un peu la Virginia Woolf du blogapassou

Voui, c’est un peu vrai… Merci d’avoir explicitement formulé ce que l’herdélie n’osait penser par elle-même de votre sympathique lunaison.

J J-J dit: 29 mars 2025 à 19h37

19.33 vous ne perdez jamais le nord, même en préparant vos valises pour le Sud, ma parole. Mais qu’en pense Vita qui fut violée en ses jeunes années ?gytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgytgyt

Mimi S. vient encore de monter sur mon clavier… Toutes mes excuses pour cette interruption volontaire de message.

B dit: 29 mars 2025 à 19h38

Puck, à quoi, selon vous, serait du ce paradoxe, qu’un des pays les plus riches du monde abrite et fabrique autant de pauvres, en pourcentage il rivalise avec certains pays du sud. Et je ne vois pas comment en déregularisant plus encore et en amoindrissant l’action de l’appareil d’Etat en ce qui concerne tout ce qui touche aux capitaux, au commerce, à l’entreprise ce pays améliorera la situation du peuple qui croit à la parole de milliardaires bien décidés à s’enrichir plus encore et dont la préoccupation première me semble etre de conserver leur position de leader quels qe soient les moyens envisagés.

https://shs.cairn.info/revue-regards-2024-1-page-141?lang=fr

renato dit: 29 mars 2025 à 19h42

« comparer les propos de JD Vance sur le Groenland à ceux d’Hitler sur la Pologne…. »

Apparemment le petit réac ne sait pas lire, voyons plutôt :

JD Vance : « Le président a déclaré que nous devions avoir le Groenland… Nous ne pouvons pas ignorer cet endroit. Nous ne pouvons pas ignorer les souhaits du président. »

Les membres du cabinet d’Hitler en 1939 : « Le Führer a déclaré que nous devions avoir la Pologne et d’autres pays européens… Nous ne pouvons pas ignorer cet endroit. Nous ne pouvons pas ignorer les souhaits du Führer. »

Handicap de lecture surtout qui apparait érodent en lisant cette copie carbone où les sujets (président et Führer) sont juste une insignifiante nuance :
« Nous ne pouvons pas ignorer les souhaits du président. »
« Nous ne pouvons pas ignorer les souhaits du Führer. »

J J-J dit: 29 mars 2025 à 19h44

13.34, Chedly va bien nous manquer durant tout ce temps de vacance. CT fait-elle partie du voyage ?

B dit: 29 mars 2025 à 19h57

ma pauvre petite bichonne…

Vous avez raison, à mon âge parce qu’à présent j’ai le temps de regarder dans le rétro je me dis que c’est vraiment pas folichon et d’ailleurs en rentrant de mon escapade alors que, n’est-ce pas, de quoi ai-je à me plaindre, j’en déduisais avec une joyeuse logique qu’une vie comme celle-ci mériterait bien un petit suicide pour finir en beauté.

Chaloux dit: 29 mars 2025 à 19h58

Pablo, je croyais avoir lu que Kodama (très fâchée) avait bloqué la rééditions du livre de Bioy Casares, mais je me trompe peut-être. Pierre Assouline, grand spécialiste de la question, pourrait sans doute nous éclairer.

Tout à fait d’accord pour Claudel.

D. dit: 29 mars 2025 à 20h21

Séville est une ville superbe paraît-il mais je n’y suis jamais allé et je ne pense pas que j’irai un jour. Chaville me suffit.
Mais quand on sait que des gens préfèrent aller à Barcelone, moche et invivable, qu’à Séville, on peut se demander s’ils sont récupérables.

Bernard dit: 29 mars 2025 à 20h28

Moi je la trouve intéressante Bérénice. On comprend ce qu’elle veut dire quand on lit ses commentaires. Elle devient touchante même, quand elle raconte ses désillusions de femme mûre revenue de tout.
Une femme d’expérience est avant tout une fille déçue… par l’amour, par les hommes, par la vie…

D. dit: 29 mars 2025 à 20h32

Non, Bérénice est totalement inintéressante et elle le sait et l’écrit. Personne ne conteste cette évidence sauf Bernard le troll vicieux.

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 20h54

@Jannot Lapin t’es bête à manger des carottes > @Jeannot Lapin t’es bête à bouffer des carottes

Christiane dit: 29 mars 2025 à 21h02

B., inintéressante ? Certainement pas. Elle est à côté de la chose littéraire, dans la parole, simple, drue, coleriquet ou émouvante. Elle ne craint pas l’affrontement au risque d’être excessive mais elle va jusqu’au bout, entêtée comme un cabri. D’une jeunesse sidérante quel que soit son âge. Il y a les livres, il y a les gens, pleins de mots aussi, plein de cris. B,.c’est une pousse de printemps belliqueuse, rageuse. Elle donne de l’authenticité à ce blog.

B dit: 29 mars 2025 à 21h04

Merci D de rendre grâce à mon inconsistance sans aucune agressivité, à cette condition votre jugement, votre avis me revigore presque.

Jazzi dit: 29 mars 2025 à 21h10

Vita est restée résolument vierge à ce jour, JJJ !
Pour ses six mois, il y a quelques jours, elle nous a fait ses premières règles : une belle goutte rouge rubis.

D. dit: 29 mars 2025 à 21h15

Bérénice, Christiane affirme que vous êtes à côté de la chise littéraire.
Je trouve ça assez grave.

B dit: 29 mars 2025 à 21h18

Christiane, si je me compare à vous je me fais l’effet d’être une sauvage, une barbare dans le sens où la civilisation, la culture ne m’auraient pas encore transformée, bonifiée, amendée. J’apprécie votre indulgence.

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 21h18

@Netanyahu, Poutine et quelques-uns de leurs affidés sont aujourd’hui mis en cause devant la CPI aux termes de décisions rendues contradictoirement et solidement motivées au regard des valeurs qui sont les nôtres

Q : Où puis-je consulter les décisions rendues par la cour pénale internationale ?

R : Vous pouvez consulter les décisions rendues par la Cour pénale internationale (CPI) directement sur leur site officiel. Ils ont une section dédiée aux décisions, accessible ici. De plus, la CPI a lancé une base de données sur la jurisprudence, qui offre un accès gratuit et facile à leurs décisions et jugements. Vous pouvez explorer cette base de données ici. Ces ressources sont idéales pour obtenir des informations détaillées et officielles.

ici 1 : https://www.icc-cpi.int/fr/decisions

B dit: 29 mars 2025 à 21h25

Au jeu de la chaise littéraire il en manque une, D, la mienne. Je ne possède aucune compétence pour m’exprimer à propos d’un livre, d’un auteur et pour le peu que je puisse lire. S’il fallait classer les lecteurs, je poserais ces mots: les ogres, les gourmands, les gourmets, les paresseux, les inappetents.

Bernard dit: 29 mars 2025 à 21h34

Oui D, B est totalement inintéressante, inutile, vaine. En fait, B ne sert à rien.
Et maintenant, suis-je toujours vicieux ?!

Bernard dit: 29 mars 2025 à 21h38

Jean Langoncet rêve de voir un jour Netanyahu pendu ou fusillé par cette CPI !!!
Tu peux toujours rêver, vieux débile antisémite. Et n’oublie pas de passer le salam alikoum à tes amis criminels du Hamas.

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 21h40

Bernard le peine à jouir, la peine de mort n’entre pas dans les attributions de la CPI ; soigne tes bourreaux et mentors à ta manière

Christiane dit: 29 mars 2025 à 21h40

Non, D/Chaloux, être à côté de la choseitteraire ce n’est pas grave. C’est être dans la parole brute encore non transformeey, le cri. Il ne faut pas de l’indulgence pour l’entendre, il faut du cœur. Pesez ce qui vous manque.

renato dit: 29 mars 2025 à 21h50

Je me souviens d’un article rapportant une opinion publiée par un magazine de droite argentine, selon laquelle José Luis Borges n’existait pas, qu’en réalité il avait été entièrement créé par un groupe d’écrivains dont Leopoldo Marechal, Adolfo Bioy Casares et Manuel Mujica Lainez… Bref, le gentil vieux homme photographié comme une star par certains des meilleurs objectifs du siècle serait un acteur. Selon certains théoriciens du complot, cela expliquerait l’échec du poète aveugle à remporter le prix Nobel.

Christiane dit: 29 mars 2025 à 22h18

Ce chat-là est extraordinaire. J’opte pour le troisième cadran : l’heure qui n’est pas encore venue, celle de tous les possibles.

Christiane dit: 29 mars 2025 à 22h28

B.,
mes salutations à votre double qui est parfois trop dans la chose littéraire. Ne la quittez pas…

renato dit: 29 mars 2025 à 22h28

Dans un lieu indéterminé de mes pensées, plutôt qu’une invention de trois écrivains talentueux, j’imagine une invention de Borges qui admet sa propre non-existence et invente la nouvelle que Borges n’existe pas.

Christiane dit: 29 mars 2025 à 22h33

Excellente votre supposition, Renato. Borges, c’est tout-à-fait ça.

D. dit: 29 mars 2025 à 22h36

J’ai parlé du changement d’heure à mes poules et ça ne leur plaît pas du tout.

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 22h58

@Selon certains théoriciens du complot, cela expliquerait l’échec du poète aveugle à remporter le prix Nobel.

D’un complot l’autre ; l’auteur du complot contre l’Amérique aurait été évincé de la compétition suprême au profit d’un immigrant européen, qui plus est originaire d’Ukraine, un chansonnier insignifiant, sinon pour quelques adolescents attardés, du nom de Zimmerman ; enfin, un type qui n’a pas d’oeuvre au plan littéraire, aussi sympathique soit-il par ailleurs …

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 23h01

Bref, l’Académie suédoise s’est ridiculisée à cette occasion (manquée) … et ce n’est que le début

Jean Langoncet dit: 29 mars 2025 à 23h11

I forgot how many great tunes are included in the Basement Tapes. And this is one of them.

Too Much of Nothing

MC dit: 30 mars 2025 à 2h20

Mais il est une Nouvelle de Borges, située à Geneve, ou croisant son Double, ce dernier lui apprend qu’il n existe pas s’ils sont deux!

rose dit: 30 mars 2025 à 4h28

La bonne en noir et blanc, puisque l’autre, ce n’était pas des pois.

rose dit: 30 mars 2025 à 4h30

Il est 6h29.
À deux heures, il a été trois heures. En vrai, il est cinq heures vingt neuf.

rose dit: 30 mars 2025 à 4h37

C’est B. La femme aux pépites.
Perché l’inutile salverà l’umanità »
La Reppublica

Jean Langoncet dit: 30 mars 2025 à 7h01

@2 – « il y a Booz endormi » /// Ouarf, j’avais cru que la bouse s’était endormie. Mais non, jean 🙂

Il est observateur, autrement il ne serait pas l’hoplite du recoin abyssal ; MC a en effet saisi la perche hugolienne tendue (le bâton merdeux ?)

Chaloux dit: 30 mars 2025 à 7h01

Pesez ce qui vous manque.

Le bas bleu tout mité, la kalache à niaiseries, me donne une leçon « de cœur ».

Si un crétin du même acabit s’imagine comme elle que je suis D, qu’il l’épouse.

Chaloux dit: 30 mars 2025 à 7h06

Impossible pour elle « de peser ce qui lui manque ». C’est précisément avec ce qui lui manque qu’il lui faudrait « peser ».

Et je ne plaisante pas.

Bref, rien de nouveau sous le soleil.

Salomon.

Christiane dit: 30 mars 2025 à 7h07

La Flèche
M’empêcherez-vous de maudire les avaricieux ?

Harpagon
Non ; mais je t’empêcherai de jaser et d’être insolent. Tais-toi.

La Flèche
Je ne nomme personne.

Harpagon
Je te rosserai si tu parles.

La Flèche
Qui se sent morveux, qu’il se mouche.

L’Avare… Cher Molière !

Chaloux dit: 30 mars 2025 à 7h13

Molière ne gagne rien à être cité à tort et à travers. C’est le déshonorer. Et qui oserait, à part de sinistres imbéciles?

Chaloux dit: 30 mars 2025 à 7h20

Trop de fantasmes inassouvis chez certaine vieille femme libidineuse et grossière. Il n’est peut-être pas trop tard, en y mettant le prix.

Molière aurait écrit une excellente pièce sur ce thème, si son temps s’y était prêté.

Chaloux dit: 30 mars 2025 à 7h25

Libidineuse, grossière et obscène.

Dès le matin.

Que sera-ce l’après-midi?

renato dit: 30 mars 2025 à 7h27

Borges et son Double.

Je devrais regarder et je n’en ai pas envie, donc de mémoire, je pense que ce sont quelques pages dans Cartografie di un destino ou de L’Autre dans Le Livre de Sable. Borges est à Cambridge et assis sur un banc en train de regarder couler la rivière Cam, quand soudain il entend un sifflement et un ton de voix qu’il connaît bien sur un banc non loin de lui. Intrigué, il se lève et rejoint la personne sur le banc et, étonné, il découvre que la personne sur le banc, c’est lui-même, mais de plus de soixante ans son cadet. Il pose quelques questions au jeune Borges, révèle son identité et le prouve en décrivant les détails de la maison de Genève où, théoriquement, se trouve désormais le jeune Borges. Et ainsi de suite.
Je me souviens bien qu’il dit : « Je ne sais pas combien de livres vous écrirez, mais je sais qu’il y en a trop. Vous écrirez des poèmes qui vous procureront un plaisir non partagé et des histoires d’un caractère fantastique. Vous enseignerez également, comme votre père et comme beaucoup d’autres de notre sang. »
Et il se dit heureux que le Double ne lui ait posé aucune question sur l’échec ou le succès des livres.

C’est évidemment une histoire d’immortalité, dans ces eau-là il y a une nouvelle de Julio Cortázar, Une fleur jaune (c’est dans Fin d’un jeu).

Chaloux dit: 30 mars 2025 à 7h35

Ce qui est sûr, ma pauvre vieille, c’est que toi tu n’en es pas une, de flèche!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: 30 mars 2025 à 7h45

Mais rassure-toi, dans un moment tu recevras le soutien d’un antisémite rampant.

Quel soulagement !

Christiane dit: 30 mars 2025 à 7h45

Ah merci, Renato. Vous relevez le niveau. Vous lire assainit l’air de la RdL.

J J-J dit: 30 mars 2025 à 7h54

@ 21.20 Ah bon ? les jeunes chiennes auraient des règles ?… On ne doit pas parler des mêmes sur le blogapassoul.

@ la peste soit des avares et des avaricieux !

@ Jeanne au pin sec… ? Mais voui, cela m’est revenu. Merci à qui de droit, Victorine ! Puis, cet autre émouvant souvenir d’une enfance, pourquoi le nier :
—-
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;
Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère ;
Elle entrait et disait : Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon œuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu’elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c’était un esprit avant d’être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh ! que de soirs d’hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J’appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu’elle est morte ! Hélas ! que Dieu m’assiste !
Je n’étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J’étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j’avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
———-

Soleil éclatant du matin. Joie et larmes d’amour. Tendresse et rage de vivre. Attaquer le soleil, les yeux en face.

rose dit: 30 mars 2025 à 8h03

Pas eu le temps de lire Les guerriers de l’hiver avant de rencontrer Olivier Norek.
Attaqué le roman hier soir, en suis au chapitre 17. Une fois n’est pas coutume, en parlerai après.
Ci-dessous mes notes, prises lors de son intervention.
Amphithéâtre de Sciences Po.
Un public nombreux, argenté et aficionado.
Il arrive en retard, son train était en retard. Il avait un rendez-vous préalable qu’il a honoré, en retard, avec les élèves d’une école primaire CM1 ou CM2. Il arrive enchanté de cette rencontre avec des enfants de 10/11 ans.
2 ans et demi d’écriture pour les guerriers de l’hiver. Un an a un an et demi pour les précédents, ses polars.
À la recherche d’un sujet important sur lequel on peut discuter ensuite.
Il parle de Daniel Pennac Ciment

Il a cité Barjavel la nuit des temps ♥️♥️♥️.
Simo mythe en Finlande. sniper 6 heures immobile dans la neige et le froid glacial.
Finlande : 3 millions de personnes.
Ils ont résisté 100 jours contre les russes.Ont résisté trois mois.
Vodka : il l’a bien avant cette rencontre avec son public.
Barbelé autour de l’arbre, l’arbre continue à grandir, métaphore pour parler de lui.
Je suis terrorisé, dit-il avant de venir d’où la vodka.
Il travaille de 9h/19h jusqu’à ce qu’il ait fini le livre. Emploi du temps de militaire/flic, son métier précédent pendant dix huit ans.
Tableau criminel.
Sur un mur de son appartement (comme ds ? deGrégoire Bouillier avec Marcelle Pichon).
Pour Les guerriers de l’hiver cela a été sur les quatre murs de l’appartement plus une fenêtre qu’il a occulte et dés-occultée ensuite.

rose dit: 30 mars 2025 à 8h06

Argenté : je voulais écrire aux cheveux argentés. Mais, ce n’est pas faux, argenté aussi.

Un an à un an et demi

Il a bu une vodka

rose dit: 30 mars 2025 à 8h13

Il explique comment cela s’est passé son entrée dans l’écriture :
Un jour, quelqu’un m’envoie un mail et me demande, me propose de participer à un atelier d’écriture sur les nouvelles, un concours. J’envoie le mail dans la corbeille et je ne réponds pas. Plus tard dans la journée je reçois le même mail me proposant de participer à un concours de nouvelles et je me débarrasse une fois de plus du mail.
Puis je me retrouve à une confrontation sur le lieu d’un triple homicide avec mon adjoint et c’est l’adjoint qui fait tout le boulot c’est pour ça qu’il est adjoint dit-il il pratique pas mal l’ironie y compris l’autodérision.
Il consulte encore son téléphone bon il s’est expliqué en disant qu’il est loin de sa famille tout ça donc des gens qu’il aime donc il consulte souvent son téléphone et là il se retrouve devant la troisième proposition mais qui n’est pas formulé de la même manière : on lui dit voulez-vous changer de vie et est-ce que ça vous intéresserait de participer à un concours de nouvelles ? Alors là, bah il se décide et il écrit une nouvelle . autant après on lui téléphone un organisme qui s’appelle au féminin.com et quelqu’un lui dit ben Monsieur Olivier norec vous avez gagné le premier prix de notre concours avec votre nouvelle. Et là la voix en question me dit mais vous êtes un homme bah il répond oui je suis un homme alors la voix lui dit ben écoutez je vais consulter je vous rappelle. Quand on le rappelle l’organisation qui s’appelle au féminin.com lui dit Monsieur Olivier norek vous avez gagné le concours de la nouvelle mais vous êtes 3e. Et c’est comme ça son entrée dans l’écriture il explique aussi que on lui a souvent dit qu’il avait une écriture féminine bof moi je suis au 17e chapitre je vois rien de féminin je vois juste que son bouquin est sur la guerre que moi je déteste la guerre et me voilà embringuer dans cette histoire enfin j’ai de la chance d’avoir une amie finlandaise et qui est né dans la frontière avec la Russie donc je vais après lui offrir le bouquin donc je suis déjà super contente de ça ; bon je vous souhaite un bon dimanche. Si j’ai le temps, je vous parlerai dans la journée du film La famille & de la rencontre avec Christine Angot, qui, comme d’habitude est un moment stupéfiant fort intense et entre parenthèses en 2 jours de rencontre avec les écrivains ben j’ai rechargé mes batteries au moins pour un an ; donc vraiment, c’était vraiment génial. Allez presque, je vous ferai presque de gros bisous… bon dimanche !

J J-J dit: 30 mars 2025 à 8h18

@ À deux heures, il a été trois heures. En vrai, il est cinq heures vingt neuf.

Ca, c’est du calcul pré-matutinal !… Il faisait encore nuit. Feliz cumpleano, mi hija.

Elle veillait sur le blog@Papass, telle une vierge sage pour ne pas le laisser s’éteindre, r^z, avant même que NE blanchisse la campagne…, y mientras su mamà dormia comme en un sueno.

rose dit: 30 mars 2025 à 8h19

autant après : peu de temps après
Me voilà embringuée, crénom
qui est née proche de la frontière

Il a dit, j’ai cru comprendre que parfois il va dans la maison de vacances de ses parents (deux enseignants a t-il dit) en Aveyron et qu’il répare des trucs (je n’ai pas trop compris-j’étais sur le balcon très loin- si c’était pck il fallait le faire ou pck il était un bon garçon, j’ai un flou là) et lorsqu’il a fini le manuscrit de son roman, j’ai cru comprendre, je ne certifie rien (j’étais toujours sur le balcon, coincée) qu’il retourne en Aveyron et qu’il corrige avec sa mère son texte.

J J-J dit: 30 mars 2025 à 8h26

on lui a souvent dit qu’il avait une écriture féminine bof moi je suis au 17e chapitre je vois rien de féminin je vois juste que son bouquin est sur la guerre que moi je déteste la guerre et me voilà embringuer dans cette histoire enfin j’ai de la chance d’avoir une amie finlandaise et qui est né dans la frontière avec la Russie donc je vais après lui offrir le bouquin donc je suis déjà super contente de ça ; bon je vous souhaite un bon dimanche

Incroyab’ qu’elle est, vous dis-je, vous marteléje… Et personne pour le lui dire souvent. Heureusement qu’elle s’en fout. Cherche pas les compliments. Juste à nous donner des fragments, des tesselles, des manches de lustrine, des miettes pour reconstituer les trous de son puzzle over. Voilà ce que j’M, sans les émojis… Oui, une nouvelle jouréne bien partie.
Maintenant, je sors en préparation d’une balade sur le chemin des douaniers, du côté de la baie de l’Aiguillon.
Bàv,

rose dit: 30 mars 2025 à 8h42

mamà dormia comme un sueno
Du coup l’ai appelée, merci à vous pour le courage donné à moi.

J J-J dit: 30 mars 2025 à 8h44

@ celle qui a été violée n’est pas irréprochable d’avoir été violée. » Sans comment-taire,

Erreur, jzmn, vous vouliez sans doute suggérer une blague misogyne : « celle qui a été violée ne l’a pas volé ». Non ?

Bon, cette fois, je sors pour aller voir à mes poules de Padoue. Et j’y reviendrai, si j’y pense. Anéfé, il y aurait tant de choses à dire sur le risque de mouiller leur huppe, de même que leur plumage au liseré noir… Et comme nous l’apprend Madame Figaro, sur le « drame » de la Birmanie.
https://www.lefigaro.fr/plus-de-1600-morts-penurie-de-fournitures-medicales-recherche-des-victimes-ou-en-est-la-situation-en-birmanie-apres-le-violent-seisme-20250330

rose dit: 30 mars 2025 à 8h48

Deux trois choses encore sur Olivier Norek.
Tous ses bouquins vont devenir des films où des séries. Les guerriers de l’hiver déjà avec Dimitri Rassam comme producteur ♥️♥️♥️.
Il s’en fout totalement de l’adaptation et fait confiance aux réalisateurs qu’il a cités, pas retenus. Aurais voulu lui dire « ah vous n’êtes pas Marguerite Duras ». N’ai pas pu. Coincée que j’étais sur mon balcon à Sciences Po.

Son éditrice Elsa Laffon a pris la suite de son papa Michel. Elle le suit, l’encourage et l’accompagne par WhatsApp et lui trouve son Airbnb dans un coin de la forêt finlandaise là-bas où il fait si froid. Tournez à droite, c’est bientôt là.
Elle met tout à sa disposition, confiance absolue.Elle croit en lui. Totalement comme celle de Mokhtar Amoudi.

Bernard dit: 30 mars 2025 à 9h36

C’est quand même nauséabond de tomber toujours sur les radotages puants de Janssen JJ et de Christiane chaque fois que je viens sur cette Rdl.
Ces deux-là sont d’une indigence noire. Noire de saleté et de bêtise.

je cuide dit: 30 mars 2025 à 9h40

BONJOUR
tandis que j’essaie detrouver une position assez confortable pour mes reins, je dirai encore que je ne suis pas « un nanti », enfant de nantis « l’un et l’autre sexe »,et vous souhaite un bon dimanche

J J-J dit: 30 mars 2025 à 9h41

Le temps se met au gris souris, je vas p’têt pas sortir, adieu veaux vaches cochons & couvaisons.

Totor, c’était quand même pas mal non plus
Je le médit’encor et plus,
——
Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,
Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir,
J’allai voir la proscrite en pleine forfaiture,
Et lui glissai dans l’ombre un pot de confiture
Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cité, Repose le salut de la société,
S’indignèrent, et Jeanne a dit d’une voix douce :
– Je ne toucherai plus mon nez avec mon pouce ;
Je ne me ferai plus griffer par le minet.
Mais on s’est récrié : – Cette enfant vous connaît ; Elle sait à quel point vous êtes faible et lâche.
Elle vous voit toujours rire quand on se fâche.
Pas de gouvernement possible. À chaque instant
L’ordre est troublé par vous ; le pouvoir se détend ; Plus de règle. L’enfant n’a plus rien qui l’arrête. Vous démolissez tout. – Et j’ai baissé la tête, Et j’ai dit : – Je n’ai rien à répondre à cela, J’ai tort. Oui, c’est avec ces indulgences-là
Qu’on a toujours conduit les peuples à leur perte.
Qu’on me mette au pain sec. – Vous le méritez, certes, On vous y mettra. – Jeanne alors, dans son coin noir, M’a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir, Pleins de l’autorité des douces créatures : – Eh bien, moi, je t’irai porter des confitures.

Christiane dit: 30 mars 2025 à 9h46

Oh là, Bernard/D/Chaloux, on se calme ! Ce n’est pas moi qui compare chaloux à un menhir dominant le désert de la RdL. Assumez vos auto-congratulations !

Christiane dit: 30 mars 2025 à 9h51

Un cloaque, un furoncle qui déborde par de multiples voix dans cet espace commentaires. chaloux se réserve l’image du féru de culture et laisse la sale besogne aux autres. Un des avatars est passé à la trappe ( merci Passou), d’autres surgissent comme de la mauvaise herbe. Et ça bave, et ça bave… Et c’est moche, et c’est vulgaire et c’est mauvais comme la gale.

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