de Pierre Assouline

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La République des livres
Trois livres pleins d’autres livres

Trois livres pleins d’autres livres

Tout écrivain ayant été ou étant resté un grand lecteur, rien de plus naturel que de retrouver dans les siens le reflet tangible, l’écho assourdi, l’ombre atténuée des livres des autres. Cela n’en fait pas des textes cultivés et l’on chercherait en vain la moindre cuistrerie dans la volonté de l’auteur. Juste un hommage subliminal. Un récit et deux romans qui viennent de paraitre l’illustrent avec éclat.

On s’y attend sous la plume d’un écrivain comme Jean-Paul Kauffmann mais pas nécessairement dans un livre qui s’annonce au départ comme une enquête sur l’accident de la route qui précipita dans la mort dix-huit footballeurs membres de l’équipe du bourg de Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) retour d’un match le 2 janvier 1949. L’auteur avait grandi dans ce coin-là. C’est peu dire que la tragédie demeurait inscrite à jamais dans l’esprit de tous ses habitants. Cela a déclenché L’Accident (327 pages, 22 euros, Équateurs), méditation sur l’étrange travail de reconstruction et de distorsion qu’opère le temps sur la mémoire, ses déformations lorsqu’elle provoque les maladies du souvenir. Il est vrai que dans le même temps où cette histoire revenait le hanter une autre tragédie a resurgi dans l’inconscient de Jean-Paul Kauffmann, plus intime, plus personnelle bien qu’elle ait pris une dimension nationale : ce qu’il appelle « mon accident libanais », à savoir son enlèvement le 22 mai 1985 à Beyrouth par des terroristes chiites du Hezbollah suivi de sa captivité de sous-sol en geôles trois années durant. Il y revient par éclats du monde d’avant tout au long de ce beau texte, s’attachant à creuser ce qui demeure à jamais en nous de notre part d’enfance, en l’espèce celle qui eut pour cadre la France rurale et catholique des années 50.

Il doit à l’accident libanais de s’être penché sur l’accident de Corps-Nuds, à moins que ce ne soit l’inverse, peu importe au fond car son retour sur soi s’articule autour de ce va-et-vient. Un chapitre, on croit accompagner l’enfant de chœur tout de blanc vêtu d’Un enterrement à Ornans, le fameux tableau de Courbet exposé en majesté au musée d’Orsay, observant l’assistance des fidèles qui ne se croyaient pas observés, car au fond, c’est lui cet adolescent, Jean-Paul Kauffmann. On sort de la toile et on est avec les paroissiens sortant de la messe pour se diriger vers la boulangerie-pâtisserie Kauffmann afin d’y acquérir la spécialité de la femme du boulanger : le Salambô, pâte à chou remplie d’une onctueuse crème pâtissière parfumée au Grand Marnier, le sommet glacé au caramel, le tout formant un compromis historique, on peut le dire, entre croustillant et moelleux.

De se plonger intérieurement dans son enfance radieuse, de tenter de retrouver son odeur perdue lorsqu’il survivait enchainé à un radiateur dans une cave, de se remémorer inlassablement chaque touche de L’été de Nicolas Poussin qui l’avait enchanté dans ses jeunes années, l’a sauvé de l’ennui qui corrode les esprits les mieux armés, de la folie qui lui fait cortège lorsqu’il s’installe durablement. Le bonheur dans les nuits de Beyrouth en solitaire, ce fut de retrouver le fournil du père et l’église du village. La vérité du pain, une question de parfum autant qu’une affaire d’ingrédients. Son récit est sa manière de payer sa dette à son enfance heureuse et aimante, exercice dénué de nostalgie (il l’exècre) et de mélancolie (il s’en tient à distance). Ses souvenirs d’en France sont gouvernés par la joie malgré les années de pensionnat pleines d’un monde d’abbés, un souvenir de malheur, car L’Accident se veut un livre de réconciliation et de gratitude.

Pas un cauchemar durant ses trois années en résidence très surveillée à Beyrouth. Ni haine, ni vengeance, il ne fera pas ce cadeau aux terroristes. Les cauchemars l’ont rattrapé peu après son retour en France. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a lorsque l’on se résout à cohabiter avec son passé.

« Je reste indéfectiblement fidèle à l’homme souffrant que je fus pendant trois années. Impossible d’oublier le séquestré du Hezbollah, cet être pitoyable appelant à l’aide sur ces cassettes, exposé de manière obscène, humilié à jamais. Je dois lui rester loyal, ne pas repousser ce qui m’est arrivé. Cet individu qui en a bavé n’est pas mon double. C’est moi. Nous avons ensemble une histoire très forte. Face à l’adversité, l’être misérable a fait ce qu’il a pu. Même chancelant, il ne m’a pas trahi. Cet alter ego qui s’est montré faible et tenace m’appartient pour toujours. »

Vitré est le berceau de la famille Kauffmann, des paysans et des curés bretons de lointaine origine alsacienne (d’où le nom qui, dans son cas, n’est pas juif contrairement à ce qui fut cent fois écrit du temps de sa séquestration). Mais le plus vibrant des hommages qui jalonnent ce livre va à un cousin prêtre du nom de Georges Rousseau, accompagnateur à éclipses à qui il doit d’avoir fait des études et dont il cherche à élucider l’existence évaporée. Son enfance lui a fait aimer son destin et dépasser tout ressentiment. Enfin, tout, faudrait voir, quand il parle du Hezbollah. Ce qui ne leur pardonne pas, au-delà de la torture physique et psychologique, c’est de l’avoir humilié, d’avoir été réifié par eux, exposé, instrumentalisé, exhibé « de manière obscène pendant trois années ». Une telle attitude définit mieux que tout la pudeur, la retenue, la discrétion, l’inadhérence au monde de cet homme qui passe parfois pour assez raide dans la dignité, voire « curé rigide », réputation qu’il ne dément pas tout à fait et dont il use pour se protéger du monde quitte à paraitre glacial, à l’opposé de son livre si chaleureux et fraternel. Il dit ses vérités, conscient que sa philosophie de la vie peut faire penser à du développement personnel- et alors ? A 80 ans, lorsqu’on a une œuvre de la plus belle encre derrière soi, on peut tout se permettre sans le moindre souci de la réception.

Dès son enfance dans son village natal de Saint-Pierre-la Cour (Mayenne), puis dans son adolescence à Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) et plus encore lorsqu’il fut pensionnaire à Notre-Dame d’Orveau du côté de Segré-en-Anjou Bleu (Maine-et-Loire), il a développé un goût forcené de la lecture jusqu’à avouer un rapport « névrotique » aux livres. Peur d’en manquer, nécessité impérieuse de se sécuriser à leur contact. Ce maraudeur de bibliothèques sait comme nul autre évoquer le son, la qualité de silence qui leur est propre.

Dans L’Accident, ils sont partout, explicites ou implicites, reflétant une curiosité tous azimuts. Au Liban, au plus profond de sa nuit, là où le contraire de la joie n’est pas la tristesse mais la peur, il se récitait de mémoire les analyses fulgurantes de Jankélévitch et le Colonel Chabert, se souvenait des meilleures pages du Bonheur des rebelles de Jean Sulivan et ne regrettait pas d’avoir rejeté Le Petit prince dès son plus jeune âge, ruminait peut-être déjà la biographie qu’il consacrera à Raymond Guérin dans le fol espoir de le remettre au goût du jour à rebours d’un air du temps au sein duquel même « l’espace littéraire » a changé. Mais la lecture directe, et non plus sa réminiscence, lui a permis de tenir bon, de résister, lorsque ses géôliers lui ont fait passer quelques livres qu’il lira et relira sans fin : une Bible, La Guerre et la paix, Le Sursis de Sartre… De s’y engloutir et de se laisser submerger par leurs pages l’a sauvé.

La présence de ces livres auxquels on doit le salut sinon la vie est plus subliminale dans Histoire de la femme sauvage (305 pages, 21,50 euros, JC Lattès), le nouveau roman d’Isabelle Desesquelles ; elle est moins directe car, en dehors des phrases placées en épigraphes, elle obéit moins à la citation ; elle n’en irrigue pas moins le texte de bout en bout qui doit son titre non à un livre mais à un tableau de Renoir Paysage algérien, ravin de la femme sauvage. Le jour où l’écrivaine ou son personnage le découvrit sur les cimaises du musée d’Orsay, elle voulut y pénétrer. Comme un geste sans retour accompli dans un état limite. Il est vrai que Laure, qui porte cette histoire, a été marquée à vie à l’âge de huit ans par le suicide de sa mère bipolaire. Comment se construire sur le souvenir d’une telle absence et du vide qu’elle a laissé ? Soudain, on se prend à revenir à la couverture du livre et à entendre résonner le nom de l’auteure comme « des séquelles ».

On la suit dans ses allers retours entre la France des années 2000 et l’Algérie des années 50. Sa quête d’identité fondée sur le secret des origines et le tabou familial autour d’un mot, la pousse à se demander si les pieds-noirs dont elle est issue n’étaient pas en fait des kabyles. Et dans ce cas, qu’est-ce qui a bien pu se passer pour les pousser à partir ? On voit ce déployer toute une réflexion sur l’exil à travers ce récit tendu, manière sensible et profonde d’articuler l’universel sur le particulier. Revient alors en mémoire ce qu’en disait le poète portugais Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». On y est et on avance en terre inconnue, celle d’une intime omerta réduite au cercle bien fermé des siens, gouvernée par des réparties définitives qui en augmentent l’énigme : « Après ce qui s’est passé ». Ou encore : « Ce que tu cherches n’existe plus ». Ou même, dans la famille maternelle de Laure qui tient le mot « Algérie » comme un mot interdit car ce passé, c’est ce dont on ne parle pas : « Ce pays n’est plus le nôtre, c’est fini ».

Lancée dans sa quête des origines, la romancière se fait fresquiste pour restituer les paysages de Haute-Kabylie fait de plantes de montagne, d’oliviers et de sable rouge. Puis, parvenue au cœur du secret, elle retrouve un ton de conteuse pour dire le paradoxe par lequel on se souvient de ce que l’on ne sait pas, de ce que l’on n’a pas connu. Sa mémoire est du même argile que cette région. On a beau se découvrir issue de M’tourni, autant celui qui tourné le dos que celui qui a retourné sa veste, un converti, un apostat, un qui mérite la mort, on en est réduit à se demander toute une vie durant à quel âge on sait quoi faire de ce qui nous pèse. La réponse importe moins que la question. Histoire de la femme sauvage la pose puissamment. Nul doute qu’elle s’appuie sur des livres qui ont irrigué l’inconscient de l’auteure car on en perçoit des signes ça et là.

Pour l’universel dès l’épigraphe en tête du livre, l’une des plus célèbres citations du Guépard de Lampedusa, celle qui fait allusion à ces chacals et ces hyènes appelés à succéder aux guépards et aux lions, tous se considérant comme le sel de la terre. Mais aussi l’Aragon du Mentir-vrai ou Clarice Lispector. Le particulier est plus parlant ; s’y côtoient Assia Djebar, Taos Amrouche, Jean Amrouche, Jean Pélégri et même Henri Lhote, le préhistorien spécialiste de l’art pariétal du tassili n’Ajjer. Cela dit, les Pléiades dont il est question ne sont pas des livres mais un amas ouvert d’étoiles brumeuses. Un texte en émerge qui scintille dans leur entre-deux, rédigé tout le temps dès son plus jeune âge par Made dans ce qu’elle appelle « mon cahierlivre » en un seul mot. Inutile de le solliciter pour comprendre qu’on le tient entre les mains. « Un livre ne vous abandonne pas » surtout l’on y trouve des réponses aux questions que l’on n’a pas le droit de poser.

Ce ne sont pas seulement des livres mais une œuvre qui parcourt entre les lignes Les braises de Patagonie (250 pages, 20,90 euros, Le Cherche-Midi) le nouveau roman de Delphine Grouès, ou plutôt la suite de son épopée, sur les destins croisés de deux personnages. Valentina héritière du clan Silva au centre de Cordillera, à croire que l’auteure n’arrivait pas à s’en séparer. Âgée de 40 ans en 1950, envoyée en mission par la Société d’exploitation de la Terre de Feu, propriétaire en Patagonie de millions d’hectares et de centaines d’estancias, celle qui fut l’ne des premières femmes médecins du Chili, se retrouve transbahutée d’une exploitation l’autre pour soigner les travailleurs. Une transfuge à tous égards, issue d’une famille d’arrieros (« muletiers ») de la région centrale du Maule, petite-fille d’une indienne mapuche. Luis, un havrais de 24 ans en 1998, découvre que son père était un « détenu-disparu » de la dictature de Pinochet. Il part au Chili à la recherche de son identité nimbée du secret du silence de sa mère. Deux quêtes initiatiques dans un paysage époustouflant sous cette plume-là ; il leur ravit la vedette, comme s’il était le personnage principal.

Delphine Grouès a une connaissance charnelle, sensuelle, minérale de la Patagonie de la région des lacs au cap Horn. Elle ne l’a pas seulement foulée à de nombreuses reprises, elle l’a chevauchée inlassablement. Cette intimité irradie cette histoire sur laquelle s’étend en permanence l’ombre portée des peuples premiers ou dits plus joliment encore « peuples racines » de cette région, décimés au début de l’autre siècle par des pionniers qui en ont saccagé la nature immémoriale. La romancière ne manque pas de moyens (et ceux du conte familial ne lui font jamais défaut) pour dire comment des personnages blessés par la vie se relèvent grâce à la résilience, mais aussi par la solidarité. Mais ses écrivains de chevet ne sont pas en reste, Pablo Neruda et Francisco Coloane que l’on n’est pas surpris de retrouver là et avant tout, en majesté de bout en bout, Lucila de María del Perpetuo Socorro Godoy Alcayaga dite Gabriela Mistral (1889-1957), première poétesse à avoir obtenu le prix Nobel de littérature en 1945.

Cette femme, dont l’œuvre (traduite en français par Roger Caillois et Mathilde Pomès dès 1946) est aussi admirable que sa biographie est fascinante, eut une vie marquée très tôt par l’abandon et la misère ; institutrice autodidacte d’une bourgade perdue, elle avait appris à dompter sa douleur avant d’inventer son nom de plume en organisant « la rencontre » en une manière d’hommage subliminal de Gabriele d’Annunzio et de Frédéric Mistral. Il y a de pires manières d’exprimer une reconnaissance éternelle à ceux qui vous ont faits. On imagine que l’évocation des paysages andins, des hautes montagnes et des fleuves interminables qui traversent son œuvre, ont dû infuser sous la plume de Delphine Grouès, chilénisée comme peu d’écrivains français. Elle ne pouvait décemment échapper à l’emprise de Gabriela Mistral dont le rayonnement fut et demeure considérable, tant poétique que plus largement spirituel, dans toute l’Amérique de langue espagnole. Dans Pequeño mapa audible de Chile, écrit dans les années trente, elle appelait de ses vœux une carte des résonances qui rendrait un pays audible. De la Patagonie, elle écrivait :

« On entend, quand on entend quelque chose, une marque sauvage qui se faufile entre les canaux et se débat dans le grand détroit. A l’intérieur des terres, à peine peuplées, il y a des silences d’herbes immenses, d’herbes épaisses et endormies, qui ressemblent à la stupeur des icebergs dans la dernière mer ». 

Loués soient ces livres qui ouvrent sur tant d’autres livres. Ils sont source de (re)découvertes sans fin. Chacun abrite une bibliothèque invisible. Personnelle, elle ne demande qu’à être partagée.

(« L’été ou Ruth et Booz » , huile sur toile de Nicolas Poussin, 1660-1664, Musée du Louvre ; « Mons-Ferratus » et « Kabylie » photographies de Karim Kal exposées jusqu’au 13 avril à la Fondation Henri Cartier-Bresson ; « Paysage algérien : le ravin de la femme sauvage » huile sur toile d’Auguste Renoir, 1881, musée d’Orsay )

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commentaires

1 821 Réponses pour Trois livres pleins d’autres livres

rose dit: 31 mars 2025 à 8h26

Moi,j’ai tout lu. Mais a partir du chapitre 46, mes tripes se sont nouées

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 8h37

Quand le sanglier de Forcalquier être dans le pré, perte de la moisson assurée, da.

FL dit: 31 mars 2025 à 8h38

Le site fabula point org est toujours filtré. Je demanderais volontiers à M. Assouline d’enlever le filtre. Ca n’a pas l’air d’être un site bien dangereux. Et ils aiment manifestement la littérature.

Cette suppression de filtre serait une décision qui honorerait ce blog.

Je ne sais pas ce qui leur vaut l’honneur d’être filtrés, mais il faut savoir pardonner, tourner la page, passer à autre chose.

Où alors c’est une erreur technique. Ca arrive.

FL dit: 31 mars 2025 à 8h49

j’ai indiqué un lien vers le « Caligula » de Tito Brass mais je suis un peu embêté parce que je ne pense pas que ce soit un bon film. Rien à voir ni avec les chefs-d’oeuvre de Fellini ni avec ceux de Pasolini. Ca ne tient la route ni devant le « Satyricon » ni devant « Salò ».

Toute poésie a disparu. Il ne reste que l’outrance.

Tout au plus ça permet de se rendre des facilités que ni Fellini ni Pasolini ne se permettaient.

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLWPoC_bTNrdsx8e5jprjUx9LLD6HZ9Vq448pFd_e7zf-vCia9jUjjwhRjsM-jny_0_5-C2uW38KgR3zHXFPHzRW_k3TvxQGdlHRbX8HuLhTpMs649GsyVhtthKm3hVWVNWICCz43-x-Y/s0/satyriconc1b.png

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 9h05

Dans ce récit de JP Kauffmann, j’ai quand-même bloqué un instant sur sa défense du curé Brionne. S’il ne disconvient pas d’une allégeance massive du clergé français au régime de Vichy, et que lui-même n’a pas trouvé de preuve tangible de collaboration de la part de ce gourou, osons le mot, il n’en demeure pas moins que je ne vois aucun lien de cause à effet entre un petainisme assumé et un attachement à la tradition , style  » la terre ne ment pas »?
Oui, le curé Brionne était un tradi intégriste et petainiste. Cela n’obere en rien la qualité du récit de JP Kauffmann et l’honorerait de le reconnaître.

je cuide dit: 31 mars 2025 à 9h05

s’habituer
JE ME SOUVIENS QUE Derrida avait écrit une phrase au tabgleau au commencement d’ une leçon:ceci montrait qu’il y voyait une question importante:mais je n’ai rien trouvé sur son site :hélas
oui, c’est une question tres importante:
« Vous ne devrez pas, vous ne devrez jamais vous habituer à voir les hommes mourir à la façon des mouches, comme ils le font dans nos rues, aujourd’hui, et comme ils l’ont toujours fait depuis qu’à Athènes la peste a reçu son nom. »
CAMUS

FL dit: 31 mars 2025 à 9h13

Ce qui passionnait Fellini c’étaient les fresques romaines. On le voit dans le Satyricon. On le voit aussi dans Fellini’s Roma.

Pour un Italien ça doit être bien obsédant ces fresques.

je cuide dit: 31 mars 2025 à 9h13

L’habitude est souvent considérée – et tout particulièrement dans la philosophie française, de Descartes à Ricœur inclus – comme un phénomène unique, mais ambivalent : d’un côté, spontanéité inventive, de l’autre répertoire stéréotypé de gestes accomplis quasiment à l’identique. Mais avons-nous affaire à deux « visages » que revêtirait l’habitude, ou bien à des phénomènes en réalité irréductibles les uns aux autres ?
https://journals.openedition.org/rgi/1138

je cuide dit: 31 mars 2025 à 9h21

habitude:
 » comme une divinité redoutable, si rivée à nous, son visage insignifiant si incrusté dans notre cœur que si elle se détache, si elle se détourne de nous, cette déité que nous ne distinguons presque pas nous inflige des souffrances plus terribles qu’aucune et qu’elle est aussi cruelle que la mort »5. Pourquoi l’habitude apparaît-elle maintenant sous les traits d’une divinité si redoutable ? Parce qu’elle « supprime l’originalité de nos perceptions », nous anesthésie et nous plonge dans une quasi inconscience. En une image magnifique, Proust suggère que l’habitude n’est pas même une Gorgone que nous pourrions dévisager, au risque d’être changé par elle en statue de sel, mais ce dont le visage « insignifiant » – et pas même visible – s’incruste dans notre cœur et dans nos organes, ne faisant qu’un avec nous-même, nous pétrifiant, non de l’extérieur, mais de l’intérieur : phénomène indissociable de « ce monstre bicéphale de damnation et de salut qu’est le temps » (chez Proust), selon une formule de Beckett6. »

je cuide dit: 31 mars 2025 à 9h26

pout chtistiane ( son intérêt pour « les mains ») et renato(il comprendra)
 » N’est-il pas surprenant, en effet, que le penseur de la distinctio realis – que ne résorbe jamais entièrement l’union substantielle – ait pu affirmer qu’il existe, aux côtés de la mémoire représentative, une mémoire qui soit « dans nos mains » ? « Un joueur de luth a une partie de sa mémoire en ses mains, précise une lettre à Mersenne, car la facilité de plier et de disposer ses doigts en diverses façons, qu’il a acquise par habitude, aide à le faire se souvenir des passages pour l’exécution desquels il les doit ainsi disposer. Ce que vous croirez aisément, s’il vous plaît de considérer que tout ce qu’on nomme mémoire locale est hors de nous […] Mais outre cette mémoire, qui dépend du corps, j’en reconnais encore une autre, du tout intellectuelle, qui ne dépend que de l’âme seule »2. L’habitude serait une mémoire corporelle et, au demeurant, une mémoire située « hors de nous », débordant notre corps lui-même et se localisant, par exemple, « dans le papier de l’exemplaire que nous avons lu », puisque nous y retrouvons aussitôt la page que nous cherchions en y laissant courir nos mains et nos yeux. Corporelle par essence, l’habitude serait donc cette mémoire qui nous relie au monde et nous place en quelque sorte nous-même hors de nous, nous initie à cette extériorité de notre corps qui est le préalable à celle de tout le reste. »

je cuide dit: 31 mars 2025 à 9h29

excuse
pour christiane
‘le travail de penser avec le clavier exemplifie parfaitement cette habitude des mains

Jazzi dit: 31 mars 2025 à 9h45

Pour celle qui semble plutôt écrire ici avec ses pieds !

LES MAINS NEGATIVES
Textes de Marguerite Duras, 1979

On appelle mains négatives, les peintures de mains trouvées dans les grottes magdaléniennes de l’Europe Sub-Atlantique. Le contour de ces mains – posées grandes ouvertes sur la pierre – était enduit de couleur. Le plus souvent de bleu, de noir. Parfois de rouge. Aucune explication n’a été trouvée à cette pratique.

Devant l’océan
sous la falaise
sur la paroi de granit
ces mains
ouvertes
Bleues
Et noires
Du bleu de l’eau
Du noir de la nuit
L’homme est venu seul dans la grotte
face à l’océan
Toutes les mains ont la même taille
il était seul
L’homme seul dans la grotte a regardé
dans le bruit
dans le bruit de la mer
l’immensité des choses
Et il a crié
Toi qui es nommée toi qui es douée d’identité je t’aime
Ces mains
du bleu de l’eau
du noir du ciel
Plates
Posées écartelées sur le granit gris
Pour que quelqu’un les ait vues
Je suis celui qui appelle
Je suis celui qui appelait qui criait il y a trente mille ans
Je t’aime
Je crie que je veux t’aimer, je t’aime
J’aimerai quiconque entendra que je crie
Sur la terre vide resteront ces mains sur la paroi de granit face au fracas de l’océan
Insoutenable
Personne n’entendra plus
Ne verra
Trente mille ans
Ces mains-là, noires
La réfraction de la lumière sur la mer fait frémir la paroi de pierre
Je suis quelqu’un je suis celui qui appelait qui criait dans cette lumière blanche
Le désir
le mot n’est pas encore inventé
Il a regardé l’immensité des choses dans le fracas des vagues, l’immensité de sa force
et puis il a crié
Au-dessus de lui les forêts d’Europe,
sans fin
Il se tient au centre de la pierre
des couloirs
des voies de pierre
de toutes parts
Toi qui est nommée toi qui es douée d’identité je t’aime d’un amour indéfini
Il fallait descendre la falaise
vaincre la peur
Le vent souffle du continent il repousse l’océan
Les vagues luttent contre le vent
Elles avancent
ralenties par sa force
et patiemment parviennent
à la paroi
Tout s’écrase
Je t’aime plus loin que toi
J’aimerai quiconque entendra que je crie que je t’aime
Trente mille ans
J’appelle
J’appelle celui qui me répondra
Je veux t’aimer je t’aime
Depuis trente mille ans je crie devant la mer le spectre blanc
Je suis celui qui criait qu’il t’aimait, toi

(« Les Mains négatives », dans « Le Navire Night », Le Mercure de France, 1979)

renato dit: 31 mars 2025 à 9h53

Le nom est « Tinto », FL.

Il est vrai que l’homme suscite des réactions controversées au sein des classes sociales les plus traditionnelles, ainsi qu’auprès du mouvement féministe, qui lui reprochent sa vision d’une femme comme un objet.

Cela dit, Caligula ne peut pas servir de témoin du style, car les conflits entre le réalisateur et la production ont conduit au renvoi de Brass, qui n’a pas participé au montage.

En résumé, Fellini est le sommet du septième art. Cependant, Pasolini a également réalisé des longs-métrages médiocres, comme Les Mille et Une Nuits, qui regorges d’absurdité et de stupidités. Par conséquent, pour Bass, je suggérerais quelques nuances : entre ses films érotiques et ce qui ne le sont pas tels que « Col cuore in gola », « L’urlo », « Nero su bianco », « Dropout » et « La vacanza », sont à distinguer du reste de sa filmographie.

Jazzi dit: 31 mars 2025 à 10h00

Comment Léon Blum a-t-il pu brader le cinéma français au profit du cinéma américain ?

Le 4 janvier 1948, à l’appel du Comité de Défense du cinéma français, les vedettes de cinéma défilent sur les grands boulevards de Paris pour manifester contre les accords Blum/Byrnes qui acceptent la mainmise d’Hollywood sur le cinéma français. Pour obtenir l’aide financière américaine, la France doit accepter des concessions en matière de libre-échange sur les biens industriels, mais aussi dans le domaine cinématographique. Les Etats-Unis veulent que les deux tiers des films diffusés en France soient d’origine américaine (le “Grand marché transatlantique”, déjà) !
https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000549/la-signature-des-accords-blum-byrnes-1946.html

rose dit: 31 mars 2025 à 10h14

Cela n’obère en rien la qualité du récit de JP Kauffmann et l’honorerait de le reconnaître.

Ce n’est pas son but à Jean Paul Kauffmann.

Phil dit: 31 mars 2025 à 10h15

Dommages de guerre et mauvais négociateur, dear Baroz, what else
Tinto Brass dépoussière l’antiquité à coups de vits, les têtes blondes opteraient latin plus sûrement qu’avec Quignard en manuel.

rose dit: 31 mars 2025 à 10h18

Pauvre Marie Sasseur.
Tout ce qu’il a en trop et ne sait que faire.

Pauvre bloggueuse.
Hier, par hasard, ai lu un billet de 2014 et les mêmes agressions dédiées particulièrement aux femmes, sur l’alcool et ceci et cela.
Très belle réponse de Chantal hier du style ne me mêlez pas a ce qui vous préoccupe.

Si on appliquait l’adage « comme on est soi-même on voit les autres » on serait anéantis ; comme les jeunes gens, russes et finlandais, dans le roman guerrier de Norek.

Pablo75 dit: 31 mars 2025 à 10h18

Moi aussi j’ai un commentaire (musical) en attente qui a dû disparaître (pourtant, envoyé 3 fois, le « robot filtreur » me disait que je l’avais déjà envoyé). C’était celui-là (peut-être coupé en deux il va passer):

1/2

Le site de Michel Volkovitch a l’air intéressant et même amusant. Il parle de musique (qu’il connaît bien – voir sa fiche Wikipedia):

Sur l’assommant « Threni » de Stravinsky:

« Stravinsky l’a écrit en 1957, à soixante-quinze ans, sur le texte des Lamentations de Jérémie. Tout ici concourt au malaise : le sujet cafardeux ; les sonorités noirâtres (ah, les grincements du début ! les ostinatos de sarrussophone dans l’extrême grave !) ; le latin martelé par les chœurs, déformé, sans souci des longues et des brèves ; un grand orchestre présent pour jouer seulement quelques notes ; le langage, d’un sérialisme strict. Ce dernier point, je l’apprends par la notice, n’ayant jamais été fichu de reconnaître la série dans une œuvre dodécaphonique, partition sous les yeux ou pas. Mais justement, dans cette musique aux structures aussi obsédantes qu’invisibles, canons, renversements, variations infinies, mélange intime de souple et de rigide, d’immobile et de tournoyant, je retrouve ce qui m’a fasciné aussi chez Webern. Avec, plus encore que chez lui, je crois, une expressivité d’autant plus intense qu’elle est retenue — avant de s’échapper parfois en vocalises extatiques, en accords inouïs.

J’ai longtemps écouté Threni par curiosité, snobisme, devoir, entêtement, et voilà qu’en le retrouvant je ne suis pas loin de l’aimer de façon immédiate, viscérale, comme du Berlioz ou du Brahms — enfin rendu au seuil d’un paradis que je croyais hors de portée.

J J-J dit: 31 mars 2025 à 10h24

@ 5.31 – Pas encore compris l’engouement qu’il suscite.

Curieux étonnement. Dommage. Je ne crois pas qu’il faille à nouveau s’en expliquer, nous autres qui avons plébiscité ce roman. Pourquoi n’êtes-vous pas « engouée », hormis l’indignation à propos de l’horreur de toute guerre, voilà peut-être la bonne question (qui n’appelle évidemment aucune réponse ni justification). Suis 2 fois plus attristé par la légèreté de la remarque : « Épatée qu’un flic connaisse Alexis Léger »…
Si vous saviez combien de profs de lettres actuels ignorent ce que savent « les flics », et qui était le vrai nom de St John Perse et de surcroit quel était patronyme et son métier, rôz…!!!! Nous en sommes encore là…, y compris en herdélie où d’aucun.e s’imaginent encore que Sainte Beuve fut une grande religieuse portée à boire, en son temps !

@ 7.05 /// pmp, je suis très surpris que Passoul avoue lire TOUS les commentaires. Je ne pense pas que ce soit humainement possible. J’imagine plutôt une délégation de service public à ce sujet, par un être humain plutôt que par un robot. Bàv,

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 10h34

Le sanglier de Forcalquier, bien sûr à encore une ou deux séances de retard chez son psychiatre. Pauvre Norek qui tombe sur cette vieille rosse , qui ne sait pas lire.

Pablo75 dit: 31 mars 2025 à 10h35

La 2eme partie ne passe pas, même coupée en 3 ou 4 parties. Le problème avec l’étrange blog de Michel Volkovitch c’est qu’il n’y a pas de lien à copier pour aller à chacune de ses pages. Il faut aller au site:

http://volkovitch.com/

cliquer à gauche sur « Zizique » et chercher dans la liste « STRAVINSKY ET SON PROPHÈTE ».

Pour les courageux qui veulent écouter l’oeuvre en question:

Stravinsky Threni Stravinsky conducting 1959
https://www.youtube.com/watch?v=_RpOOgOeab0

Pablo75 dit: 31 mars 2025 à 10h36

La 2eme partie ne passe pas, même coupée en 3 ou 4 parties. Le problème avec l’étrange blog de Michel Volkovitch c’est qu’il n’y a pas de lien à copier pour aller à chacune de ses pages. Il faut aller au site:

http://volkovitch.com/

cliquer à gauche sur « Zizique » et chercher dans la liste « STRAVINSKY ET SON PROPHÈTE ».

Jazzi dit: 31 mars 2025 à 10h43

« je suis très surpris que Passoul avoue lire TOUS les commentaires »

Pourquoi pas, nous le faisons bien, plus ou moins, en diagonale ou lecture rapide, JJJ.

Jazzi dit: 31 mars 2025 à 10h46

Pourquoi pour désavouer une femme dit-on que c’est un homme : MS, et alii, Sheila… ?
Il y en a même qui disent que JJJ est une femme !

renato dit: 31 mars 2025 à 11h00

La série dodécaphonique se distingue facilement dans toutes ses déclinaisons : rétrograde, inversée, rétrograde de l’inverse, ainsi que dans toutes les subdivisions en séquences plus petites (micro-séries) de trois, quatre ou six notes, avec des correspondances internes entre les intervalles, et dans toutes les permutations possibles. Il suffit de l’écouter attentivement.

Threni est construit sur cette base : ré♯-sol♯-sol♮-la♯-do♯-la♮-ré♮-si♮-mi♮-do♮-fa♮-fa#.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 11h00

« Il y en a même qui disent que JJJ est une femme ! »

Seulement quand il se travestit.

Pablo75 dit: 31 mars 2025 à 11h04

Un ayant-droit peut faire interdire un livre si l’écrivain est montré s’exprimant directement.
Chaloux dit: 31 mars 2025 à 3h44

En France. Pas sûr que dans le monde hispanique soit la même chose. Et si c’était le cas, pourquoi il y a eu 2 éditions du « Borges » de Bioy, publiés du vivant de Kodama, l’intégrale en 2006 et l’abrégée en 2011? En plus, quel intérêt auraient les héritiers de Kodama à ne pas publier un livre qui se vend beaucoup? (sur Ebay l’édition de 2006 est à 500 $). Ils interdiraient la publication en français alors qu’ils la permettent en anglais?

D’accord avec toi sur la « boucherie salutaire-objet littéraire magnifique » de Yourcenar-Cavafy. Et moi j’admire le « niveau d’exigence » de Michel Volkovitch, qui me paraît un type (d’après les textes et critiques lus dans son très intéressant blog) honnête, intelligent, lucide et drôle.

Je ne sais pas qui en a parlé ici le premier de lui, mais qu’il soit remercié.

J J-J dit: 31 mars 2025 à 11h23

10.46 et 11.OO
JE SUIS UNE FEMME plutôt qu’un HOMME, transgenre certes, mais à petite bite et gros seins. Concluez par vous-mêmes, jzmn et ma « garce » (féminin de garçon, ma soeur).

Je ne vois pas pourquoi on devrait s’indigner d’un jugement de 1ère instance tout à fait fondé en droit et en calcul de ses conséquences politiques à venir… Notre institution judiciaire au pénal relève enfin la tête, face aux humiliations qu’elle a dû subir depuis des plombes dans ce pays.
Que l’ère dell ne s’inquiète pas… En appel, la « peine » d’inégibilité prononcée sera évidemment levée.
Bonne bourre à tous.tes, et à Chaville, notamment. Les poules auraient des dents, apprend-on !

J J-J dit: 31 mars 2025 à 11h27

Peu convaincu, jzmn… On a tous connu la technique qui consistait à se rembourrer le bas ventre !
Arrêtez de vous vanter et de vous complaire devant votre anatomie. Enlevez votre slip, on y verra plus clair ! 🙂

Rosanette dit: 31 mars 2025 à 11h40

@JJJ
Quel misérable melange d’apriori de suffisance et de mépris que de s’étonner qu’un flic connaisse saint John Perse et sache son véritable nom de diplomate !
Comme si au nom de l’élite à laquelle on croit appartenir, on déniait à la piétaille le goût du savoir et la capacité de l’acquérir
D’ailleurs les gens cultivés ne sont pas toujours ceux qu’on croit
Ayant passé 30ans dans l’administration, et ayant de ce fait côtoyé de nombreux collègues de tout grade , j’ai pu constater que les énarques brillaient souvent par leur inculture, alors que les gens de niveau administratif moyen étaient nombreux à avoir une culture riche et solide, parlaient intelligemment de leurs lectures ,et savaient éclairer l »actualité à la lumière de leur connaissance de grandes oeuvres; des personnes dont la conversation a été pour moi très enrichissante.
Idem chez les enseignants les plus gradés que, retraitée, j’ai eu l’occasion de côtoyer , .
J’ai ainsi entendu une professeur agrégée d’histoire qui croyait que dans Bikini la première syllabe BI était un préfixe indiquant que ce vêtement comprenait deux pièces, à la différence du MONOkini qui n’en compte qu’une

Chantal dit: 31 mars 2025 à 11h43

Passou lit tout ce qui s’écrit ici, misère! je lui tire mon chapeau, avec toutes les digressions et commentaires elliptiques c’est une formation intensive de détective privé après les heures.

comment fait-il pour pondre des articles sensés après avoir bu une telle tasse

le fn est condamné çà lui apprendra à se payer la tête des braves gens

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 11h44

« Quel misérable melange d’apriori de suffisance et de mépris que de s’étonner qu’un flic connaisse saint John Perse et sache son véritable nom de diplomate ! »
deachach au bout du rouleau * de papier cul)

C’est la rosse à 5h31, heure locale, qui a ce genre de  » lecture  » a discrimination positive, pas le vieux keuf jjj, qui lui est quand même cultivé, moins que Norek, mais un peu.

renato dit: 31 mars 2025 à 11h48

Il y a deux imprécisions dans le Stravinsky de Michel Volkovitch.
1. L’œuvre n’a pas été écrite en 1957, mais a commencé au cours de l’été 1957 et s’est terminée au printemps 1958.
2. La catastrophe ne fut pas la création (Venise, 23 septembre 1958), mais l’audition parisienne (14 novembre 58) —interprètes inadéquats —.

Il y aurait d’autres détails, mais ce sont simplement des questions de goût et de vision et donc incontestables.

LP hérité bien à part, J’ai écouté une excellente exécution à Lugano (octobre 2021) recomposée par Klaus Huber.

J J-J dit: 31 mars 2025 à 11h51

Merci DHH pour vos réflexions sensées et l’amusante illustration donnée. Votre agrégée d’histoire, telle parfois notre MC national de vaste culture, ne devait pas être bien futefute, n’ayant sans doute jamais entendu causer de l’île de Bikini durant la 2e GM !!!
Je ne parlerai pas de « misérable mélange d’apriori » chez rôz, non, mais parfois d’un petit zeste (brin) de désinvolture. Elle ne pense jamais à mal, pour autant. Pour moij, elle reste toujours la plus énigmatique et délurée de nos sympathiques erdéliennes. Bàv,

Christiane dit: 31 mars 2025 à 12h07

je cuide dit: 31 mars 2025 à 9h26

Ah, merci.
Les mains peuvent sentir des vibrations même sans toucher. Il m’arrive de déplacer ma main droite devant une toile ou une sculpture, sans les toucher jusqu’à recevoir quelque chose qui vient du geste de celui ou celle qui a créé l’œuvre.
De main at main des gestes qui ont pensé des volumes, des traits, des touches. C’est très mystérieux. J’aime beaucoup approcher ainsi le monde du silence.
De même au moment de l’adieu pour celui qui s’apprête à mourir… Plus de mots possibles mais tenir une main ou la poser sur un front…

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 12h16

« La presse française s’empare alors de la Finlande, devenue pour quelques mois le « rempart de l’Europe »6 face à une URSS qu’on associe à l’Allemagne. La Finlande devient une cause célèbre et fait les gros titres pendant trois mois, sur un ton dont les articles de Léon Blum dans Le Populaire donnent un bon exemple. Le 4 décembre, Blum condamne le « crime » soviétique, décrivant les Finlandais comme une « élite humaine, élite par la culture, par la dignité morale, par la perfection physique, autant que par le courage…7 ». Des associations se forment, un mouvement de collecte se met en place, les dons affluent à l’ambassade de Finlande à Paris »
cf lien supra.
C’est d’ailleurs cet engouement pour la Résistance finlandaise, dont il ne restera rien , ou presque, à Paris, quelques mois plus tard.
Pour la Finlande, sera même l’occasion de combats pour la bonne cause, donnés par un catcheur à « la mandale courtoise » , plus connu sous le nom de Lino Ventura. C’est aussi ce que contenait mon message disparu…

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 12h19

catcheur à « la mandale courtoise » , plus connu sous le nom de Lino Ventura. C’est aussi ce que contenait mon message disparu… et qui figure dans ce roman de Norek, of course.

B dit: 31 mars 2025 à 12h26

d’histoire qui croyait que dans Bikini la première syllabe BI était un préfixe indiquant que ce vêtement comprenait deux pièces, à la différence du MONOkini qui n’en compte qu’une

D’un autre côté si on s’intéresse plus à la linguistique qu’à la géographie l’erreur reste compréhensible.

B dit: 31 mars 2025 à 12h31

D’ailleurs le deux pièces nie l’intention de la femme qui le porte de se montrer, tantkafaire pourquoi pas le naturisme, le bikini relève de la malhonnêteté intellectuelle, sur une plage , où l’on s’habille ou on se déshabille. Cet entre deux ( pièces) est hypocrite.

Bernard dit: 31 mars 2025 à 12h31

Des hauts responsables militaires ukrainiens se la coulent douce aux Baléares et aux Maldives selon CNN.
Vive le patriotisme version sun, sex and sea !

Rosanette dit: 31 mars 2025 à 12h46

@JJJ
je ne savais pas que la réflexion sur Alexis Léger a laquelle vous avez fait allusion etait de Rose (je pensais Sasseur)
cela ne ressemble pas à Rose ;et, telle que nous la connaissons ,je suis surprise son étonnement devant le niveau des connaissances historiques d’un flic

D. dit: 31 mars 2025 à 12h53

Oui Christiane vous avez raison, l’enveloppe énergétique est très active au niveau des mains. Elles permettent de recevoir certaines informations extrasensorielles. Tout comme les yeux.
Personnellement j’y fais très attention. Je ne touche à personne.
Mais le plus dangereux, ce sont les yeux. J’ai personnellement eu à soutenir le regard d’entités extraterrestres et je vous avouerai que malgré la force exceptionnelle j’ai mis quelques jours à m’en remettre. Il faut avoir vécu une telle expérience pour comprendre la puissance de ces entités.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 12h57

@je pensais Sasseur

Ce vieux chameau de deachach dans toutes ses pensées. Pauvre vieille.

D. dit: 31 mars 2025 à 12h58

Des hauts responsables militaires ukrainiens se la coulent douce aux Baléares et aux Maldives selon CNN.

Je dirais même plus, Bernard : de hauts responsables militaires ukrainiens se la coudent louce aux Baléares et aux Maldives, selon CNN.
Dans les ports de plaisance ils font exprès de se garer entre deux yachts russes par pure provocation.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 12h59

Et cette vieille conne n’a rien à dire sur le poète, bien entendu

Christiane dit: 31 mars 2025 à 13h05

D,
Mi figue mi raisin dit-on quand on est perplexe. Le regard, oui, très difficile rencontre parfois dans la rencontre. Un regard dit plus que tous les mots du monde. J’aimerais croiser le regard de Chaloux, en vrai, et sans témoin. Aller au-delà des mots, des aversions. Peut-être justement devant une toile ou un arbre.
Le regard le plus émouvant, celui d’un nouveau-né ou d’un très jeune enfant.
Celui que j’ai du mal à rencontrer : un être désespéré car on ne peut rester dans son aire de protection. Il faut vers un pas vers l’autre, à découvert, prendre un risque.
Vos entités ont des regards tellement humains…
J’aime quand vous dîtes, le soir, je vais rentrer les poules.

Rosanette dit: 31 mars 2025 à 13h11

@B
vous avez raison
A partir Bikini qui a fini par se décliner en « Monokini’ puis Burkini a fini par fabriquer un suffixe KINI qui veut dire maillot de bain .
De même qu’a partir du  » GATE « de l’adresse WAREGATE , celle du lieu de l’affaire Nixon originelle , se sont construits par suffixation avec GATE ,des termes divers signifiant « complot contre l’état « ;,Un sens que Gate ,qui dans la langue est seulement un mot pour voie « , a définitivement acquis en tant que suffixe (par exemple Irangate )
Votre remarquerait bienvenue mais elle n’excuse pas chez un prof d’histoire une telle ignorance du lieu les premières expériences atomiques de l’après-guerre

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 13h13

Sisu attitude, buvez du lait, lol.

« On ne peut s’empêcher de citer quelques lignes de l’hiver 1939, tirées du magazine photographique Pour Vous et écrites avant le début de la guerre :

La ligne Mannerheim […] couvre la frontière carélienne, face aux forces soviétiques. Nous y verrons l’armée finlandaise, armée d’athlètes qui boivent deux litres de lait par jour, outillée de canons Schneider et de traditions militaires qui datent des gloires de Suède. »
cf lien supra.

Mon message disparu contenait aussi un passage remarquable concernant une grande dame de la photo, qui se fit un autre nom pour la postérité, que celui de Mme Hemingway…

« Shortly after the beginning of the Winter War, some Finnish pilots were interviewed by Martha Gellhorn, renowned war correspondent and future wife of Ernest Hemingway. »

https://ullajordan.wordpress.com/2022/03/12/march-12-1940-a-bitter-truce-ended-the-winter-war-in-finland-how-will-ukraine-fare/

je cuide dit: 31 mars 2025 à 13h21

Elon Musk pensait optimiser l’administration américaine. Au lieu de cela, ses coupes budgétaires drastiques, notamment au sein du Département de l’Agriculture, ont ouvert les portes à une invasion biologique sans précédent. Escargots géants, scarabées asiatiques et autres espèces envahissantes menacent l’équilibre écologique et économique du pays.

Rosanette dit: 31 mars 2025 à 13h30

@ marie sasseur
ce misérable melange d’apriori de suffisance et de mépris que je dénonçais chez chez une commentatrice qui s’étonnait qu’un flic connaisse saint John Perse , c’est aussi celui qui se manifeste dans les propos de qui pense qu’une « vieille conne  » n’a rien à dire sur sa poésie …

D. dit: 31 mars 2025 à 13h31

Christiane, ce ne sont pas « les entités », ce sont des EBE (Extraterrestrial Biological Entities) qui n’ont rien d’humains. Ce n’est pas la peine de chercher midi à quatorze heures. Et je ne vous souhaite pas d’avoir à les regarder dans les yeux, parce que là vous comprendriez de quoi je parle.

D. dit: 31 mars 2025 à 13h33

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 12h59
Et cette vieille conne n’a rien à dire sur le poète, bien entendu

Vous parlez de qui, Christiane ? Pas de moi, j’espère ?

Jazzi dit: 31 mars 2025 à 13h34

Saint-John Perse, un poète hermétique, devenu premier diplomate du Quai d’Orsay avant la Dernière Guerre mondiale, que de Gaulle ne portait pas dans son coeur :

« Le chef de la France libre essaie de rallier Leger à sa cause, lequel s’y refuse. De Gaulle ne lui pardonnera pas : ainsi en 1960, à l’occasion de l’attribution de son prix Nobel de littérature, il ne lui adresse aucune félicitation. Pour résumer, de Gaulle dira de lui : « Malgré les apparences, Léger n’est pas un caractère. »

« Après la publication de ses Œuvres complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade, en 1972, deux anciens diplomates notables du Quai d’Orsay, René Massigli et Léon Noël, le qualifient de « faussaire » qui aurait modifié le contenu de certaines de ses correspondances. Ainsi, dans une lettre à Philippe Berthelot datée du 3 janvier 1917, il prétend avoir écrit : « La marche finale de la communauté chinoise vers un collectivisme proche du communisme léniniste le plus orthodoxe ». Or à l’époque, Lénine vit en Suisse, et la révolution russe n’a pas commencé. » (source : wiki)

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 13h39

@ »D. dit: 31 mars 2025 à 13h33
Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 12h59
Et cette vieille conne n’a rien à dire sur le poète, bien entendu

Vous parlez de qui, Christiane ? Pas de moi, j’espère ? »

____

Non je causais de deachach, qui m’insulte.

Toi, tu devrais plutôt te sentir insulté par la rosse, son message de ce matin , 5h31, heure locale, qui tient les keufs pour des abrutis. Mais c’est vrai que depuis que tu fais du gringue à sa mutter en ehpad, t’es plus très sain d’esprit…

D. dit: 31 mars 2025 à 13h40

Oui le regard d’un jeune enfant est très touchant. Il appelle notre bonté. Nous ne pouvons qu’être bon lorsque nous croisons un tel regard.
Je me souviens aussi du regard d’un orang-outang dans un zoo. Pas du tout triste et très bienveillant. Il semblait me dire : toi, tu pourrais être avec moi, mon copain, s’il n’y avait pas ces barreaux. Très touchant.
Qu’en pensez-vous, et alii ?

je cuide dit: 31 mars 2025 à 13h40

tres touchant le regard des petits singes (en video monkey ) recueillis puis élevés par une famille; ils ne parlent pas, mais on peut voir qu’ils désirent,en plus, communiquer par « de la parole »à une activation de leurs machoires;et c’est fou ce qu’ils apprennent et comprennent de la vie quotidienne

renato dit: 31 mars 2025 à 13h42

Toucher les sculptures altère déjà la continuité de la patine et les salit. Ces actions entraîneront un nettoyage plus approfondi et donc une usure plus importante que nécessaire.

Jazzi dit: 31 mars 2025 à 13h45

« L’odeur funèbre de la rose n’assiégera plus les grilles du tombeau ; l’heure vivante dans les palmes ne taira plus son âme d’étrangère … Amères, nos lèvres de vivants le furent-elles jamais ? »

In « Et vous, mers » de Saint-John Perse.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 13h45

Et O. Norek est un enquêteur admirable, et son roman excellent, finalement non retenu par les Goncourt, qui ont préféré un bouquin minable ecrit par un voleur de vie privée et un menteur. J’ai déjà eu l’occasion de le répéter à de multiples reprises.

Rosanette dit: 31 mars 2025 à 14h05

@jazzi
saint John perse
pas si hermétique que ça ;j’aime beaucoup Amers et connaissez vous ce poème en prose sur le désert de Gobi variation sur es formes et des couleurs
la fameuse lettre faussement prophétique sur redevenir de la chine n’est certainement pas correctement datée
une rencontre décevante de platitude avec Saint John Perse racontée par jean Noel Janneney alors étudiant qui lui avait rendu visite aux USA;peut etre s’était il plié avec ennui àcette obligation de recevoir le fils ‘un moniste en exercice a qui il n’avait rien aà dire

Rosanette dit: 31 mars 2025 à 14h08

@D
évidemment on ne parlait pas de vous

La « vieille conne » s’était reconnue ,avant même cette confirmation par l’auteur de la formule

D. dit: 31 mars 2025 à 14h16

Excusez-moi, des fois je mélange tout.
C’est pas facile de suivre, ici, je vous assure.

B dit: 31 mars 2025 à 14h30

Et O. Norek est un enquêteur admirable, et son roman excellent, finalement

Ouais, je l’ai dit aussi qu’il est pas mal ce Norek. En consultant le net on y apprend que son père a été directeur général de radio France et que lui même a emprunté un parcours assez atypique.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 15h22

elle qu’ a dit, elle qu’a répondu.
Non mais sérieux, ce niveau de cour d’école maternelle chez les vieux ça suffit.

Pour le reste, le bouquin de Norek est sorti il y a 6 mois, faudrait vous réveiller.

Sur ce , je vais continuer avec Kauffmann.

Christiane dit: 31 mars 2025 à 15h34

Rosanette,
le ciel est bleu. Le soleil brille. J’aime vous lire, moi, « la vieille maîtresse d’école »
Le reste n’est que
poussière….

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 15h38

Et qui dit Kauffmann, dit Saint-Malo, aussi.

« Dans un passé récent, on faisait de la publicité pour les grandes marées de Saint-Malo dans le métro parisien. Ces grandes marées attirent chaque année de plus en plus de visiteurs dans la cité corsaire. Un engouement amplifié par les médias et les réseaux sociaux. Les images spectaculaires de vagues s’écrasant sur le Sillon et de l’estran dévoilé circulent largement et alimentent la curiosité du public. »

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/saint-malo/grandes-marees-du-grand-spectacle-a-saint-malo-ce-week-end-mais-attention-prudence-3129394.html

J J-J dit: 31 mars 2025 à 15h49

Quelques poussières vouées à disparaitre rapidement du blog littéraire, total hermétique à toute politique politicienne envers notre justice, comme on le sait…
———-
Message «scandaleux» qui relève de «la mise en opposition des juges et du peuple», a dénoncé l’ex-députée Insoumise Raquel Garrido, «purgée» en même temps que d’autres anciens «frondeurs» du parti de gauche radicale à l’occasion des dernières législatives. Sort partagé avec Danielle Simonnet, réélue à l’Assemblée où elle siège avec les écologistes. La députée de Paris a également répliqué à son ancien mentor que «la justice doit pouvoir s’imposer à tous les citoyens, élus compris». Autre ex-Insoumise, sa collègue Clémentine Autain a estimé que «la décision de justice visant Marine Le Pen et des dirigeants du RN est saine», sans cibler son ancien parti. Tout comme François Ruffin soulignant que «la loi est dure mais c’est la loi». Du côté des socialistes, l’eurodéputée et porte-parole du PS Chloé Ridel a pour sa part reproché à M. Mélenchon d’«appuyer un discours anti-juge», rappelant au passage que «les peines d’inéligibilité (…) ont été votées par le Parlement, donc par le peuple».
————–

rose dit: 31 mars 2025 à 15h50

Quelques nouvelles de la Finlande.
Sept cent ans sous la domination de la Suède qui a traité les finlandais plus mal que les russes, les prenant pour des paysans illettrés. N’a pas envoyé de soutien. A seulement recueilli 70000 enfants.
Une centaine d’année sous la domination de la Russie, un duché. Puis, tout début du XXème, indépendance. Moins de trente ans après agression de la Russie pour annexer de nouveau la Finlande.
Lors du traité de la fin de la guerre 13 mars 1940, la Russie a pris des terres dont la Carélie (isthme proche de Saint Petersbourg) lieu béni des dieux et surtout des artistes.
La Finlande a perdu la Carélie.

Ai prêté le livre à Maÿa qui était plus que ravie. Son filleul lui répète incessamment de lire ce bouquin.
Je l’ai prévenue que c’était terrible : grosso modo 650000 jeunes gens du côté de la Russie, et 540000 du côté de la Finlande.
Un pan entier de la jeunesse éliminé sous les balles, les obus, les mitraillettes le froid glacial et les balles a explosion. En cent cinq jours.
Un drame absolu.

rose dit: 31 mars 2025 à 15h53

Kauffmann déteste Saint Malo et ne se prive pas de le dire.
Si vous avez lu le bouquin ce dont je doute.

Même s’il y a eu un pied à terre, et côtoyé Châteaubriand devant et sur le grand Bé.

rose dit: 31 mars 2025 à 15h55

Les idées soufflées à Daladier, catastrophiques :
« Ecrivain diplomate prestigieux, Saint-John Perse était très lié au territoire hyérois. Dans le Paris d’avant-guerre, il bénéficie de relations politiques et mondaines étendues qui favorisent sa carrière, notamment Aristide Briand, Edouard Daladier et la comtesse de Fels.
Aurait pu se contenter d’être poète. »

J J-J dit: 31 mars 2025 à 15h56

Si je puis me permettre d’adresser un message amical à Christiane 🙂 Il y a beaucoup de synonymes au verbe « aimer », même si son usage itératif pour exprimer de la solidarité à l’égard de la cible d’une agression verbale tout aussi habituelle, reste une marque de fabrique assumée de son auteure.
Bàv2, rosanette & christiane. L’on vous estime beaucoup-j.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 16h05

rose dit: 31 mars 2025 à 15h53
Kauffmann déteste Saint Malo et ne se prive pas de le dire.

que la rosse lui fasse dire le contraire de ce Kauffmann écrit, n’est qu’une énième manifestation de la dinguerie hargneuse du sanglier de Forcalquier.

Jazzi dit: 31 mars 2025 à 16h06

« Saint-John Perse était très lié au territoire hyérois. »

Des amis à lui on mis à sa disposition la villa de la presqu’île de Giens, où il a passé le restant de sa vie.
Nous sommes passés devant cette villa, bien après la mort du poète-diplomate, avec mon ancien compagnon dont la famille était apparentée au Saint-Léger-Léger…

B dit: 31 mars 2025 à 16h30

elle qu’ a dit, elle qu’a répondu.

Votre sens de l’humour n’a d’égal que votre courtoisie . Je note que malgrè votre humeur habituelle au dénigrement vous avez remarqué que ma remarque ne s’approchait pas meme d’un kilomètre de l’esprit sérieux qui anime vos propos, vos engouements, vos incessantes recherches, votre admirable quete culturelle et littéraire.

B dit: 31 mars 2025 à 16h33

Jazzi, est-ce dans le style brutaliste? un petit cube, un gros cube, nous n’aurons pas cette chance de marbre ou de granit pour abriter , qui sait, une brillante postérité.

Christiane dit: 31 mars 2025 à 16h38

Oui, JJJ, j’aime aimer, les gens, les couleurs, les livres, tout ce qui vit et comme tel mérite attention et respect. Quand je dis que j’aime lire Rosanette c’est pour exprimer la joie de découvrir une penseey juste, précise, bienvenue sur les livres, la grammaire, les gens d’ici dont Clopine sur qui elle veille fidèlement de loin.
Un jour j’ai rencontrer ce verbe comme Eluard a rencontré Liberté. Je me dépêche d’aimer avant que la vieillesse, bien là, avec tous ces amoindrissements, laisse place à une visiteuse redoutable, la mort.
Il y a trop de haine dans le monde. J’en ai parfois la tentation puis j’éclate de rire réalisant qu’elle ne mène à rien si ce n’est à sabimery le cœur. Alors je la transforme en question : puis-je transformer quelque chose dans la cause de cette haine ? Qu’est-ce qui en moi lui a laisser place ? Mais on ne peut pas tout aimer, n’est-ce pas ? Je n’ai pas trouvé toutes les réponses. Soleil vert m’a fait découvrir l’aventure extraordinaire d’un automate et de ses frères pas ordinaires…
Son blog est apaisant. Je m’y promène, livres en main et j’écris tout ce qui me passe par la tête en lisant. C’est bon pour le moral !

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 16h40

Si Passou est tenu pour telle ou telle raison de lire tous les commentaires, le pauvre, tel n’est pas notre cas. Je sais pas si c’est bien clair pour tous. Moi je zappe la plupart des conneries ici.
Sauf si l’enjeu en vaut le temps, et indéniablement, le bouquin de Norek se mérite.
A propos de Saint-Malo, Kauffmann a écrit un chapitre au titre éponyme, chacun pourra ainsi bien comprendre que les mensonges sont ici monnaie courante.

Christiane dit: 31 mars 2025 à 16h41

Eh bien, quelle moisson !
une pensée – j’ai rencontré – à s’abîmer – laissé –

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 16h46

(Une condamnation dont il ne peut être relevé appel : « Le Kremlin s’indigne de la condamnation de Le Pen, Orban clame « Je suis Marine ! » » – Le Point.)

Pablo75 dit: 31 mars 2025 à 16h50

Michel Volkovitch sur Cavafis:

« Traduire Cavàfis, pour un traducteur de grec, c’est marcher sur les cimes, c’est monter au ciel. Me balader là-haut moi aussi, un jour? Jamais je n’aurais cru qu’on me le proposerait. Avec cinq traductions intégrales sur le marché francophone, quel éditeur serait assez fou ?

Circé l’a fait.

J’ai failli refuser l’offre : que pouvais-je apporter de neuf ? Puis j’ai examiné la concurrence, et suis tombé d’accord avec l’éditeur : il reste une place pour une nouvelle version. Les précédentes, raisonnablement proches de l’original quant au sens, paraissent plus obsédées par lui que par la musique du poème. Or Dieu sait que la poésie cavafienne, sur ce plan-là aussi, est un envoûtement permanent. C’est là surtout que je veux faire entendre une différence.

Il y a chez Cavàfis (dans ses jeunes années surtout) des poèmes de facture classique, en vers réguliers, avec ou sans rimes ; d’autres en vers plus ou moins libres (surtout à la fin). Dans tous les cas je m’impose la même règle : reproduire la forme de l’original. Les vers réguliers doivent le rester, avec de légers assouplissements si nécessaire : je fais rimer, par exemple, singulier et pluriel, et il m’arrive de desserrer un chouya le carcan rythmique. Un vers grec long, dans certains cas, pourra être rendu par une alternance de décasyllabes et d’alexandrins, par exemple : la différence minime entre les deux apporte un rien de vivacité sans pour autant briser la cadence — et j’aurai moins besoin de tailler dans le trop-plein ou de combler les vides. »

[La suite à http://volkovitch.com/……….Carnet de traducteur 12-13…………VERS PLUS OU MOINS LIBRES

Christiane dit: 31 mars 2025 à 16h53

Paysage algérien, le ravin de la femme sauvage.
Je ne connaissais pas cette toile. Merci Passou. Quelle beauté ! Pour Delphine Grouès dont vous parlez si bien. Mais c’est comme si l’évocation de Kaufmann avait effacé le reste de votre billet. Pourtant, comment résister à cette présentation ?

Pablo75 dit: 31 mars 2025 à 16h54

Michel Volkovitch, dans la rubrique « Accueil…..Liens » de son blog, cite celui-ci:

« Pierre Assouline, l’un de nos critiques les plus talentueux, ouvre un nouveau blog : http://www.larepubliquedeslivres.com. Non content d’y placer ses propres textes, il y accueille des pages d’autres critiques (Le coin du critique SDF) et de traducteurs (La version du traducteur). »

puck dit: 31 mars 2025 à 16h54

« Je dirais même plus, Bernard : de hauts responsables militaires ukrainiens se la coudent louce aux Baléares et aux Maldives, selon CNN. »

faut pas s’en plaindre : les ukrainiens sont en train de faire exploser les prix de l’immobilier en Savoie, dans le Var et dans les Alpes Maritimes.

j’ai un appart à Mégève (et ailleurs) : leur prix grimpent au rythme des milliards qu’on refile à l’Ukraine.

par contre D., toi qui vit pauvrement humblement avec tes poules tu peux toujours essayer de mettre dans la rubrique « personne à charge » de ta déclaration fiscale le nom du président ukrainien, si ça se trouve ça peut marcher.

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 16h56

@(Une condamnation dont il ne peut être relevé appel : « Le Kremlin s’indigne de la condamnation de Le Pen, Orban clame « Je suis Marine ! » » – Le Point.)

Il va bien se trouver un hoplite du recoin abyssal pour livrer une analyse des motifs du jugement, intelligible pour le commun des mortels – ce sera toujours mieux que les affirmations sans fondement d’un Poutine ou d’un Orban ; seraient-elles relayées par leurs fermes à trolls en sur régime

puck dit: 31 mars 2025 à 16h58

sans tous ces morts ce serait drôle de voir à quel point les mecs ont oublié que ce pays est un des plus corrompus au monde : on leur refile des milliers et avec les mecs ils achètent des baraques à Grimaud ou à Gassin…

le plus drôle est de voir nos juges et nos politiques faire la chasse à la corruption…

puck dit: 31 mars 2025 à 17h04

passou il va pondre un article sur un bouquin intéressant qui vient de sortir et que je conseille à tous de lire, ça s’appelle « l’esprit des lois » et ça a été écrit par un jeune auteur qui s’appelle Montecequiel ou un truc de ce genre.

après les USA et la Roumaine c’est au tour de la France d’utiliser les tribunaux pour virer des candidats aux élections.

pour la Roumanie c’est intéressant de voir que ce sont les français qui ont géré le dossier directement sur place pour annuler les élections et ensuite exclure le type.

puck dit: 31 mars 2025 à 17h09

Macron a transformé la démocratie française en une oligarchie totalitaire, on peut aussi dire un totalitarisme oligarchique.

en, fait c’est lui qui devrait être devant les tribunaux.

limite le seul truc qu’il fait de vraiment positif, de mon point de vue personnel, c’est faire flamber le prix de l’immobilier de luxe en refilant des milliards aux ukrainiens.

j’ai un pote qui a un très gros bateau, maintenant il n’en fait plus parce qu’il est vieux : le prix de son bateau a doublé en 2 ans… alors lui il est donf pour continuer de donner du fric à l’Ukraine.

renato dit: 31 mars 2025 à 17h10

Les gens devraient s’informer avant de parler (braire) : Mme Le Pen a été condamnée en vertu du droit français sur des faits avérés.

Étant donné que la justice doit pouvoir s’imposer à tous les citoyens, y compris aux élus, je ne vois pas où est le problème.

D’ailleurs, pour les mêmes faits Mme Le Pen avait en son temps demandés la tolérance zéro — proposition d’inéligibilité à vie ¬— :
https://x.com/realmarcel1/status/1906648164116869474

Ne pas oublier que François Fillon favori à la présidentielle avait été condamné à 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité par la cour d’appel de Paris. Pour un délit Inférieur à celui du RN : pourquoi en serait-il autrement pour Marine le Pen?

rose dit: 31 mars 2025 à 17h11

Marie Sasseur
Cet alcoolique chronique, jouissant à nettoyer les chiottes publiques.
Comment en lisant 45 livres par jour, une main sur le balai des chiottes et l’autre pour tenir les livres, on ne retient rien de ce qu’il y a dedans.

puck dit: 31 mars 2025 à 17h14

c’est marrant de voir qu’on suit exactement la même trajectoire que les US : le peuple français n’a plus confiance ni dans les politiques, ni dans les médias, ni dans la justice.

quand je dis le peuple français je ne parle évidemment pas des écolos qui font le tri sélectifs et qui vivent dans les quartiers bobos de Paris, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Dijon, Marseille…

parce que ces gens déconnectés de la réalité représentent moins de 10% du peuple français.

Christiane dit: 31 mars 2025 à 17h14

Histoire de la femme sauvage (305 pages, 21,50 euros, JC Lattès), le nouveau roman d’Isabelle Desesquelles ; elle est moins directe car, en dehors des phrases placées en épigraphes, elle obéit moins à la citation ; elle n’en irrigue pas moins le texte de bout en bout qui doit son titre non à un livre mais à un tableau de Renoir Paysage algérien, ravin de la femme sauvage. Le jour où l’écrivaine ou son personnage le découvrit sur les cimaises du musée d’Orsay, elle voulut y pénétrer. Comme un geste sans retour accompli dans un état limite. Il est vrai que Laure, qui porte cette histoire, a été marquée à vie à l’âge de huit ans par le suicide de sa mère bipolaire. Comment se construire sur le souvenir d’une telle absence et du vide qu’elle a laissé ?

Donc fait mal remonté votre billet, Passou. Parfois j’aime lire à l’envers pour mieux faire attention aux mots . Donc c’est « Histoire de la femme sauvage » (Lattès), le nouveau roman d’Isabelle Desesquelles. La toile lui va bien aussi. Deux femmes, deux romans charnus, une nature toute bruleey de soleil. J’imagine Renoir et son chapeau de paille ay l’ombre d’un olivier captant cette fournaise du bout de ses pinceaux. Il devait peindre vite avec gourmandise.
Je vais relire dans le bon sens ce que vous dîtes de ces deux dames.
J’étais testeedy suspendue au tableau de Poussin. Cette tâche de lumière puissante au centre du tableau poussant l’ombre du grand arbre et libérant les bleus aériens du fond de l’horizon et des bâtiments et une montagne presque effacest de bleu.
Puis les petits personnages qui m’intriguent . Sans le titre du tableau il y a les paysans occupesy à blabmoisson, au repas. Puis celui-là qui pose avec ses airs de proprio au premier plan. Une femme à ses pieds. Comment l’amour peut-il naître de ce rapport maître… esclave ? Encore le joueur d’échecs, là-haut qui déplace ses pions ! Tout cat pour semer la suite d’une histoire pas ordinaire, à dormir debout… Mais notre mythologie en vaut bien d’autres. Moi j’ai un faible pour les saints, un peu de polythéisme dans ce monothéisme ou le père est le fils, où une femme est enceinte sans avoir connu d’hommes. Joseph, heureusement, fera un songe pour admettre l’impensable. Et plus tard, autre moisson. Il faut que le grain tombe en terre pour qu’il germe et que le blé lève.
PS : la photo : glaçante !

puck dit: 31 mars 2025 à 17h17

en fait c’est comme aux USA : on a l’impression que les élites ça représente beaucoup de monde sauf que c’est juste un effet d’optique parce que ces gens contrôlent les médias.

comme tous les médias répètent exactement le même discours on se dit wow c’est ça que pensent tous les français.

en fait non : les médias représentent moins de 10% du peuple français.

comme aux US, et on peut imaginer que ces médias finiront comme aux US par tomber dans l’oubli quand la baudruche se sera dégonflée.

renato dit: 31 mars 2025 à 17h21

À propos de nazisme : « Les Ukrainiens d’aujourd’hui sont une race de dégénérés issus des égouts. Un génocide est de mise. »
Alexandre Douguine, Professeur à l’Université d’État de Moscou, Idéologue de « Novorossya ».

Christiane dit: 31 mars 2025 à 17h22

Bon, j’y vais !
j’ai mal remonté – brûlée – à l’ombre – j’étais restée – effacés – occupés à la moisson – tout ça –

Désolée…

puck dit: 31 mars 2025 à 17h26

@ »Mme Le Pen a été condamnée en vertu du droit français sur des faits avérés. »

faux !

le droit français prévoit que la peine d’inéligibilité ne peut avoir d’effet immédiat (en attente de recours).

l’argument donné pour justifier cet effet immédiat a été la récidive.

sauf que cet argument ne relève par de la loi mais de l’interprétation de la loi.

donc si elle ne peut pas se présenter aux prochaines élections ce n’est pas à cause de l’application de la loi, mais d’une interprétation de la loi.

ces procureurs ont eu cette interprétation, d’autres auraient pu en avoir une autre.

c’est bien là que le bas blesse !

donc avant de l’ouvrir et balancer des slogans approximatifs à l’emporte pièce il faut bein savoir de quoi on parle !

mais bon avec vous et vos slogans débiles j’ai l’habitude.

Christiane dit: 31 mars 2025 à 17h30

Donc, relus et appréciés ces deux beaux portraits de femmes en leur livre .
Et regardé attentivement cette toile de Renoir. Des mémoires d’argile, écrivez-vous. Bien trouvé.

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 17h31

@parce que ces gens déconnectés de la réalité représentent moins de 10% du peuple français

Alors que le fils Klarsfeld, lui …

Christiane dit: 31 mars 2025 à 17h33

Pablo75 dit: 31 mars 2025 à 16h50
Michel Volkovitch sur Cavafis.

Merci pour cette belle citation du blog de Volkovitch.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 17h36

Il était question de pain, dans ce récit de Kauffmann , de sa fabrication, du fournil de sa construction, à la pâte a pain, sa texture. De la forge de Vulcain a l’alchimie de quelques éléments, qui confinent a la pneumatologie…Et pourtant il manque à cette ferveur le secret. Celui du levain-mere, pour initiés.
J’espère que pour son séjour à Aix, JP Kauffmann aura pu se rendre dans une boulangerie  » ésotérique  » un peu, où l’art du pain est sacré, son patron se dénonce d’aileurs lui-même : le farinoman fou. Et lettré en plus.

renato dit: 31 mars 2025 à 17h39

Mon post précédent mis à part, être traité comme un faible par un petit réactionnaire propagandiste des nazi est évidemment un honneur.

puck dit: 31 mars 2025 à 17h53

 »
À propos de nazisme : « Les Ukrainiens d’aujourd’hui sont une race de dégénérés issus des égouts. Un génocide est de mise. »
Alexandre Douguine, Professeur à l’Université d’État de Moscou, Idéologue de « Novorossya ».
 »

sérieux ? ça veut dire que Boris Johnson et Macron sont des adeptes de Douguine ?

parce que cette guerre aurait pu s’arrêter en mars 2022 et à l’époque c’est BoJo qui a exigé des ukrainiens qu’ils continuent de se battre.

et maintenant c’est Macron qui veut encore continuer cette guerre.

du coup s’il faut chercher des gens qui veulent faire la guerre jusqu’au dernier ukrainien je mettrais pas les russes en premier.

d’ailleurs si les russes avaient voulu génocider les ukrainiens il ne s’en seraient pas pris à leur installations électriques.

par contre ce qui est sûr c’est que la russophobie elle nous en fait entendre des con.eries…

puck dit: 31 mars 2025 à 17h55

même vous renato votre haine de la Russioe est si forte quue vous rêvez de voir les ukrainiens continuer de se battre jusqu’au dernier.

en fait le génocidaire dans cette affaire c’est vous.

puck dit: 31 mars 2025 à 18h00

d’ailleurs quand on entend Macron il veut que les ukrainiens continuent de se battre pour éviter que les russes envahissent la Pologne alors qu’il sait très bien que les russes n’ont aucune intention d’envahir la Pologne.

l’autre argument c’est qu’il veut que les russes arrêtent de faire des graffitis sur les murs : il appelle ça « une menace existentielle ».

en fait c’est du flan ce qu’il veut c’est juste voir mourir plus d’ukrainiens.

D. dit: 31 mars 2025 à 18h02

Ce soir je mange du poulet froid en cachette (mes poules ne doivent pas l’apprendre).

J J-J dit: 31 mars 2025 à 18h04

@ trouver un Hoplite du Recoin Abyssal pour livrer une analyse des motifs du jugement, intelligible pour le commun des mortels (16.56);

Oui, anéfé, HRA (hachera) a quelques idées et billes à ce sujet, après avoir ingéré et digéré la lecture intégrale du jugement, hypothéqué sur les implicites et calculs d’implications sous-jacents sur se considérants, de la part des juges concernés, une fois leur décision prise collectivement et très mûrement réfléchie avec débats passionnés…
MAIS… à défaut pour l’HRA d’avoir été invité à la délibération à huis-clos hyper cadenassée. Elle ne lui fut pas accordée, en dépit de ses demandes insistantes, au nom de son prestige juridique à la RDL.

@ Christiane, j’aime votre défense explicite de la formule « j’aime aimer »… Je la préfère infiniment à la formule implicite de ma soeur : « j’aime haïr »
Bàv, Jémaïr* !

*personnage biblique hélas non répertorié, et total oublié, car trop longtemps mis à l’Index des applications du droit canonique.

renato dit: 31 mars 2025 à 18h04

Ma haine de la Russie ?! ce propagandiste et ses jugements préétablis ne peuvent penser en dehors des pistes imposées par ses maîtres (inspirateurs et guides).

Pour être en clair, le fait que je sois contre Trump et ses acolytes incompétents fait-il de moi quelqu’un qui hais les États-Unis ?

puck dit: 31 mars 2025 à 18h10

contre Trump parce qu’il veut la paix en Ukraine.

d’ailleurs comme tous les fous de va t en guerre sont dans le collimateur de Trump il n’est pas impossible qu’après avoir eu la peau des néoconservateurs et du président ukrainien il aura ensuite celle de Macron et de Starmer.

puck dit: 31 mars 2025 à 18h11

comme l’a dit JD Vance pour ce qui ne l’auraient pas remarquer : « il y a un nouveau shériff en ville ».

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 18h16

Sans déconner, tu crois que c’est grave ?

« Je vais relire dans le bon sens ce que vous dîtes de ces deux dames.
J’étais testeedy suspendue au tableau de Poussin »

La vieille ne sait plus du tout, mais plus du tout, où elle divague. Elle boit ?

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 18h21

J J-J dit: 31 mars 2025 à 18h09
Sapin I, c’était pas mal non plus…

Sapin II, c’est le must. La seule loi capable de contrer le diktat des ricains, accessoirement; mais si en plus elle a permis de mettre hors d’état de nuire une facho bon teint, que demander de plus.

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 18h28

@elle a permis de mettre hors d’état de nuire une facho bon teint, que demander de plus

Pourquoi stigmatiser Le Pen ? La condamnation touche plusieurs agents du parti, dans le cadre d’une procédure contradictoire (faut-il le rappeler …), transparente et toujours en cours ; que ce soit chez vous une forme d’anomalie, c’est ici un principe

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 18h37

Incidemment, ce que vous qualifiez de « loi sapin » et ses déclinaisons, procèdent de quelques principes plus anciens et profondément ancrés ; ce que vous n’ignorez pas pour vous y opposer avec véhémence – voir à cet égard la propagande constante de Zemmour le criquet de La Télé

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 18h41

Langue chargée qui minaude, pour la forme.
Le résultat est là, le parti fasciste en France est, pour l’instant, décapité pour les prochaines présidentielles.
On ne va pas bouder notre plaisir.
Piquer dans la caisse pendant 10 ans, et vouloir diriger la France ? Vous êtes sérieux ?
Maintenant si langue chargée dispose du libellé du jugement, je suis preneuse. C’est toujours un exercice intellectuel de grande tenue.

Chaloux dit: 31 mars 2025 à 18h45

Chantal dit: 31 mars 2025 à 11h43

« Passou lit tout ce qui s’écrit ici, misère! »

Oui, en effet:

Chantal dit: 30 mars 2025 à 10h01

« les deux langues qui cohabitent le plus en moi ».

Le charabia et le galimatias.

« J’aimerais croiser le regard de Chaloux, en vrai, et sans témoin. »

Difficile, semble-t-il, de faire comprendre à certaines gens que même sans les connaître on les a assez vus.

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 18h48

@Le résultat est là, le parti fasciste en France est, pour l’instant, décapité pour les prochaines présidentielles … Maintenant si langue chargée dispose du libellé du jugement, je suis preneuse

Du trollisme ambiant et de son aveu d’inconséquence

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 18h48

C’est toujours un exercice intellectuel de grande tenue. Et je ne pense pas à la portée de ce blog.

On voit que les disciples de la marine commencent à s’agiter, du côté du juke box.
Un jour funeste, dit leur patronne.

Jour de joie !

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 18h53

(Le balais de chiotte historique du blog a fait des petits, petits)

Christiane dit: 31 mars 2025 à 18h57

Marie,
Lire à l’envers un texte, de paragraphe en paragraphe est une pratique familière à beaucoup de lecteurs. Elle permet de découvrir ce qui avait été mis en fin de texte.
Quant aux fautes involontaires, sachez qu’une opération de la cataracte approche, que ma vie est trouble surtout sur smartphone quand mon ordinateur est indisponible. N’avez-vous pas, vous-même , focalisé vos remarques sur le tableau de Poussin ? Qui, ici, a parlé du Renoir ?
Et cessez de taper sur les vieux. Voulez-vous nous voir évincés des échanges sur ce blog ? Vous avez toute la place que vous désirez. Cessez d’amocher vos aînés. Le chemin est le même pour tous… De la naissance à la tombe, pour vous aussi. Cessez aussi d’attaquer DHH/Rosette. Quelle haine féroce vous habite. C’est vous qui la provoquez et non l’inverse. C’est un grand honneur de profiter de sa présence ici, comme celle de M.Court, Sapience Malivole, Closer, Paul Edel,Renato, JJJ, Phil, Pablo, Rose, JL, Chaloux et tant d’autres même le lutin…vous-même …
C’est une communauté disparate, vivante. Arrêtez de ronchonner !

Christiane dit: 31 mars 2025 à 18h59

Et Chantal, Alexa, B, Clopine… Si j’oublie les femmes, alors là !

puck dit: 31 mars 2025 à 19h00

la loi Sapin 2 sur inéligibilité pose une grave question d’ordre philosophique, morale et politique.

parce qu’elle oppose par essence 2 rôles : celui du juge et celui du citoyen électeur.

dans une démocratie celui qui élit ou qui rend inéligible ce n’est pas le juge : c’est l’électeur !

l’électeur vote en fonction de ses convictions politiques, c’est sont droit.

mais que fait le juge ? déjà qu’est-ce qu’un juge ?

on parle d’indépendance du juge, mais cette indépendance c’est du flan ! un juge n’est pas indépendant, c’erst juste un être humain avec ses passions et le reste.

donc il prend une décision qui ne relève pas de la justice, mais de lui seul, en définissant lui seul les éléments justifiant sa décision hé ces éléments ne relève forcément pas de la justice mais de sa subjectivité !

donc cette loi Sapin représente en elle même une menace contre la démocratie en donnant aux juges des pouvoirs que la démocratie par essence ne lui donne pas puisque dans démocratie il y a démos et donc en démocratie c’est le peuple qui décide et par un juge dont personne ne sait d’où il sort !!!

et ça même un gamin de 6 ans peut le comprendre !

cqfd…

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 19h02

Bizarre que l’Etat de droit pose problème.
On savait que ces gens mettent a sac les valeurs de la République et portent atteibte à l’Etat de Droit, mais aussi ouvertement, c’est grave.

Cela ne fait que souligner le courage et la droiture des magistrats qui n’ont pas cédé aux intimidations !
Il est consternant que cela ne soit pas unanimement célébré !

« Car pour justifier cette peine d’inéligibilité, les magistrats se sont appuyés sur… la loi. En l’occurrence, la loi Sapin II adoptée par le Parlement en 2016, pendant le quinquennat de François Hollande. Ce texte sur la moralisation et la confiance en la vie politique, précise que tout élu condamné pour détournement de fonds public est automatiquement déclaré inéligible. Sauf exception, et décision spécialement motivée.

Une sorte de peine plancher, donc, qui s’applique aujourd’hui à Marine Le Pen, reconnue coupable ce lundi de détournement de fonds publics. La députée du Pas-de-Calais était « au cœur d’un système » qui a permis au FN (devenu RN) de soulager ses finances, alors exsangues, en utilisant l’argent européen pour rémunérer des assistants qui travaillaient en réalité pour le parti. Ceci sur plus de 10 ans, trois législatures différentes, pour un préjudice total de 4 millions d’euros »

https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/marine-le-pen-ineligible-immediatement-pourquoi-la-presidente-du-tribunal-a-decide-cette-lourde-peine_248187.html

renato dit: 31 mars 2025 à 19h06

« La République populaire de Chine, le Japon et la Corée du Sud ont conclu un accord pour répondre collectivement aux tarifs douaniers de Trump. »
Reuters

puck dit: 31 mars 2025 à 19h06

en plus la décision de ce juge représente pas seulement une menace pour la démocratie : elle représente une menace pour l’ordre public !

ce mec il met en danger l’ordre social et l’ordre public en prenant tout seul une décision où il ne mesure pas les conséquences qu’elle peut avoir !

on vit dans un monde où à chaque fois qu’on, a l’impression de toucher le fond on nous sort un charlot qui prouve qsu’on peut descendre encore plus bas !

sérieux les mecs ils pensent à quoi ?

entendre ces écologistes et les bobos sans cervelle se féliciter de l’indépendance des juges…

ils ont été à l’école tous ces gens ?

Christiane dit: 31 mars 2025 à 19h06

« J’aimerais croiser le regard de Chaloux, en vrai, et sans témoin. »

Difficile, semble-t-il, de faire comprendre à certaines gens que même sans les connaître on les a assez vus. »
Justement, j’aimerais voir, scruter votre visage, vos gestes, vos regards, connaître le son de votre voix, deviner d’où vous vient tant de haine de vos semblables, de vulgarité. Comprendre aussi cette culture littéraire et musicale évidentes pour un homme tellement quelconque. Ici, vous êtes caché, et tapi derrière vos pseudos. Ce n’est pas très glorieux…

puck dit: 31 mars 2025 à 19h09

@#Bizarre que l’Etat de droit pose problème. »

non c’est le rôle donné aux juges qui pose problème à l’état de droit idiote que tu es !

il faut pas tout confondre !

relis Hobbes imbécile ! l’état de droit c’est un équilibre précaire : le fait de donner au juge un rôle qu’il ne devrait pas avoir remet en, cause cet équilibre !

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 19h09

Petite précision technique pour ceux qui  » discutent » une décision de justice : la récidive de ce parti délinquant a duré 10 ans !

Bernard dit: 31 mars 2025 à 19h11

Sans me vanter, ni me pleuvoir, ni me neiger et encore moins me venter, je pense que mon immense culture météorologique n’a pas son pareil ni sa pareille sur ce blog.
Je suis le Rain Man de la Rdl.
Gare à celui qui osera me contredire, il subira mes ouragans, typhons et cyclones !

puck dit: 31 mars 2025 à 19h11

le fait de donner au juge un droit qui est celui du citoyen électeur remet en cause l’état de droit !

on est où là ? dans l’Allemagne de Carl Schmitt ?

puck dit: 31 mars 2025 à 19h12

« la récidive de ce parti délinquant a duré 10 ans ! »

et donc ? vas-y finis ta phrase !

closer dit: 31 mars 2025 à 19h14

Ce qui est scandaleux ce n’est pas la peine d’inégibilité, c’est qu’elle soit applicable immédiatement, au mépris d’un principe fondamental du droit qui est qu’un prévenu n’est considéré comme coupable que quand toutes les voies de recours ont été épuisées.
L’exécution immédiate n’est appliquée que quand il y a un risque de récidive ou de fuite (à l’étranger par exemple). La motivation du jugement concernant l’exécution immédiate est grotesque.

Bernard dit: 31 mars 2025 à 19h14

Christiane est amoureuse de Chaloux. Elle emploie des litotes pour lui faire comprendre cela.
Ah ! Comme je te hais…mon chéri.
Sacrée Cricri !

puck dit: 31 mars 2025 à 19h14

je vais la finir pour toi : la récidive de ce parti délinquant a duré 10 ans et donc il fallait trouver un moyen d’y mettre fin, mais comme on a pas voulu prendre le risque de laisser le choix au peuple on a préféré demander à un juge de faire le boulot.

puck dit: 31 mars 2025 à 19h17

« La motivation du jugement concernant l’exécution immédiate est grotesque. »

non elle n’est pas grotesque ! elle représente une atteinte à la démocratie, à la République et à l’état de droit, ce qui est très loin d’être grotesque.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 19h21

Cette condamnation est un progrès pour la démocratie !

« Bien sûr, il y aura des attaques concernant la justice, on aura l’argument trumpiste du « gouvernement des juges ». Mais il faut rappeler que le juge n’a fait qu’appliquer la loi. Il faut aussi rappeler que ceux, dont Marine Le Pen, qui critiquent les peines d’inéligibilité avaient applaudi la loi Sapin 2, votée à l’unanimité en 2016 à la suite de l’affaire Cahuzac. »

https://theconversation.com/la-condamnation-de-marine-le-pen-represente-un-progres-indeniable-pour-notre-democratie-253480

Bernard dit: 31 mars 2025 à 19h21

Des présidentielles sans Marine Le Pen !
C’est comme un match de foot sans le ballon, sans l’arbitre et sans les joueurs !

Christiane dit: 31 mars 2025 à 19h23

Bernard dit: 31 mars 2025 à 19h11
Sans me vanter, ni me pleuvoir, ni me neiger et encore moins me venter, je pense que mon immense culture météorologique n’a pas son pareil ni sa pareille sur ce blog.
Je suis le Rain Man de la Rdl.
Gare à celui qui osera me contredire, il subira mes ouragans, typhons et cyclones !

Ça c’est épatant !

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 19h24

(Deux constantes : la fraude qui tient lieu de moyen politique et le buzz qui tient lieu de pensée politique ; le reste à l’avenant)

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 19h29

(Les époux Netanyahu sont à cet égard exemplaires ; même renato n’y trouve rien à redire)

renato dit: 31 mars 2025 à 19h36

Apparemment, le fait que la Chine, la Corée et le Japon s’entendent sur une position commune ne semble pas étonner grand monde, même si, historiquement, ces pays ont vécu des expériences assez différentes. Cette entente à trois découle d’un accord commercial bilatéral négocié avec soin entre le Japon et la Chine. Les États-Unis auraient peut-être dû prendre ce facteur en considération avant de brandir la menace d’imposer des tarifs douaniers.

Bernard dit: 31 mars 2025 à 19h43

Macron Foutriquet et Ursula von der Boche ont fomenté un véritable putsch judiciaire pour empêcher notre Marine nationale de France d’accéder à l’Élysée.
Si Marine pas passer, le peuple pas voter.
Toi piger Manu ?

J J-J dit: 31 mars 2025 à 19h58

@ D. et JL…
Pour l’instant, essayons d’interroger le nouveau et étonnant slogan politiquement mobilisé par D. et la fachosphère de ses pairs sévissant aussi @ la RDL : « la légitimité de la légalité » !!!!!!!!…
On risque de bien s’amuser dans les jours qui s’en viennent… c’est chaud ! Un grain de sel sur la queue… alhors, à partir d’un recoin médité dans les abysses d’un CDBF.

1/ Si le fondement de la légalité d’une loi est issu de sa promulgation en régime de représentation indirecte du peuple au Parlement, alors la loi dite Sapin II sur laquelle s’appuient les juges du 1er degré est inattaquable. Légale et légitime. Il restera aux législateurs actuels le soin de la changer, s’ils ne sont plus en accord avec ce qu’ils ont voulu en 2016 : l’inéligibilité partielle ou définitive de tout élu pénalement convaincu de corruption (par détournement de fonds publics), quel que soit la lourdeur du jugement pénal actuel, exécutoire immédiatement ou en différé.

2/ Si le fondement de la légalité d’une loi dépend de sa légitimité (?), autrement dit de l’impact politique de la cible de son application (quand tout le reste ne serait qu’habillage technique destiné à donner le change de l’apparence de la légalité), alors on peut dire la justice des juges qui appliquent la loi est toujours illégitime quand cela nous arrange. Mais ce n’est là qu’un qu’un argument moral, et nullement juridique. On doit alors dénier pour tout le monde, @ tout citoyen lambda comme à celui se croyant au dessus du commun, l’idée que le droit appliqué par les juges serait toujours illégitime, car on dénierait à la juridicité d’un texte de ne jamais procéder d’une autopoièse.

Mais voyez-vous, D., vous ne pouvez pas naviguer à votre gré entre ces deux eaux, en reprenant ce nouveau slogan du Front National de Mme Le Pen prenant le peuple à témoin, indignée en tant qu’avocate de faible envergure, par le « procès politique » visant les membres de son parti, mais surtout à contrecarrer son accession au pouvoir suprême, programmée en 2027.

-nb / Je suis d’accord avec la légèreté de l’argument mobilisé de la « récidive » dans le pacte corrupteur et stratégiquement organisé de longue date sur la réitération permanente des détournements des fonds publics pratiqués par le FN… Le vocable de « récidive » ne me semble pas tenir la route d’un point de vue juridique stricto sensu. Il appartient plutôt à une construction jurisprudentielle récente peu solidifiée en droit pénal administratif.
—-
Mais il n’empêche…, il faut parfois créer des précédents « forts »… J’estime que nous sommes sur la bonne voie en rupture avec une trop longue tradition d’inertie en la matière, confinant à l’impunité générale.
« L’autorité judiciaire » qui n’a jamais été un véritable pouvoir ou contre pouvoir en France commence bel et bien à prendre du poil de la bête, face à un Exécutif et à un Législatif de plus en plus discrédités et délégitimés (pour le coup), à tort ou à raison. Tout cela va dans le bon sens. Pmp, je ne vais pas m’en plaindre. Et d’entendre Orban et Poutine crier à l’atteinte à la démocratie en France, je dois bien reconnaître qu’ils n’auront jamais rendu un service aussi utile aux petits démagogues de notre Hexagone, mal ont pris qui croyaient prendre. Bàv,

puck dit: 31 mars 2025 à 20h06

misère de misère, qu’est-ce qu’on peut comme ânerie sur le blogapassou par ces temps qui courent…

pas étonnant d’avoir un président qui ressemble de plus en plus à un dr folamour à vouloir se lancer des guerres dans la suite logiques des guerres coloniales occidentales du 19è où tous ces pays occidentaux ont pillé les ressources naturelles de la Russie et de l’Ukraine comme ils l’ont fait en Afrique et ailleurs…

ce monde est fou…

renato dit: 31 mars 2025 à 20h07

« Nous nous rendrons compte que la mafia est entrée dans les institutions lorsqu’elles attaqueront le pouvoir judiciaire. »
Giovanni Falcone

puck dit: 31 mars 2025 à 20h14

« on peut dire la justice des juges qui appliquent la loi est toujours illégitime quand cela nous arrange. »

sauf que tu dis l’exact contraire de ce qui est dit à savoir :

on peut dire la justice des juges qui appliquent la loi est toujours légitime quand cela LES arrange.

je sais pas si t’as remarqué on ne parle pas des cas d’inéligibilité de maires ou de députés qui ont toujours retrouvé leur fonction après l’annulation de leur peine comme ça a toujours été le cas jusqu’à mainternant : on parle d’une élection présidentielle.

dans une démocratie déclarer l’inéligibilité d’un candidat à une élection présidentielle ne relève pas de la décision d’un juge mais de la volonté du peuple.

tu sais quoi 3j ?

tu devrais aller vivre en Roumanie ! ça serait le paradis pour un type comme toi !

puck dit: 31 mars 2025 à 20h16

« on peut dire la justice des juges qui appliquent la loi est toujours légitime quand cela LES arrange. »

erreur : il ne s’agit pas dans ce cas d’appliquer la loi, mais de l’interpréter :

on peut dire la justice des juges qui INTERPRETENT la loi est toujours légitime quand cela LES arrange.

puck dit: 31 mars 2025 à 20h19

« Le jugement est motivé. MO TI VÉ !
tu comprends ? »

excellent !

tu crois que j’ai pas compris tes petites motivations ma petite crétine ?

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 20h23

(Incidemment, une question aussi simple que fondamentale : qu’est-ce qui distingue un motif d’un prétexte ?)

closer dit: 31 mars 2025 à 20h25

Vous êtes gentils les amis, mais vous n’avez toujours pas expliqué pourquoi l’exécution immédiate serait justifiée.
C’est tout simple, c’est parce qu’elle est indéfendable.
Maintenant, ce n’est pas pour cela que je voterai RN la prochaine fois!

Phil dit: 31 mars 2025 à 20h28

pas si hermétique que ça, Léger

Très juste, dear Rosanettedeash, Morand pensait pareil malgré la dernière gorgée de rhum amer. Dhh, une des boussoles du prestigieux blog à passou.

D. dit: 31 mars 2025 à 20h44

Mon parti politique n’est pas celui de Marine Le Pen mais enfin on se croirait dans un régime totalitaire où les concurrents menaçant le pouvoir en place sont empêchés de se présenter, même s’ils représentent des dizaines de millions de Français et ont une côte de popularité quadruple de celui actuellement au pouvoir.
Mais renato aime bien ce qui est de l’ordre de l’apparent. Du moment que la couleur de la peinture respecte le cahier des charges, il est content.
Des fissures partout ? De l’humidité ?
Aucune importance.

D. dit: 31 mars 2025 à 20h47

D’ailleurs il est lui-même fissuré de partout. Bientôt des champignons pousseront dessus. Ils auront du mérite, par ailleurs.

D. dit: 31 mars 2025 à 20h55

Quand on pense à toute la petite pègre qui a forcé les frontières de notre pays pour piller les maisons des Français, les squatter, faite du trafic de toute sorte, qui circule librement sur des milliers de kilomètres d’est en ouest, d’ouest en est, du Nord au sud et du sud au nord, les camionnettes pleines d’objets volés mais sans aucun bracelet électronique bizarrement.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 20h56

@ excellent !

Je vois que tu ne suis pas.

Concentre toi, c’est simple. Tu as une bande organisée qui pratique le vol systématique et répété dans les caisses européennes. Et toi tu applaudis et commence à dire que les 11 millions de fachos , finalement ça compte, portant ainsi a 11millions et 23 délinquants qui aspirent à faire un hold up et exigent l’immunité ?
Tu étais keuf en fonction ?
On comprend bien pourquoi alors cette impunité a pu durer si longtemps. Mais maintenant, stop.

Marie Sasseur dit: 31 mars 2025 à 21h01

Heureusement, à une très grande majorité, et contrairement au petit échantillon dans le déni complet sur ce blog, les français considèrent cette décision des magistrats parfait juste.

« Près de dix ans après, les condamnés – Marine Le Pen en tête – contestent toujours les faits. Ils « n’ont exprimé aucune prise de conscience de leur violation de la loi et de l’importance de la probité », a estimé le tribunal. « C’est une immunité revendiquée depuis l’origine de la procédure, au mépris de la loi », montrant « une conception peu démocratique de l’exercice politique ainsi que des exigences qui s’y rattachent ».  »

https://www.france24.com/fr/france/20250331-tribunal-condamnation-marine-le-pen-principaux-points-du-jugement-rassemblement-national

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 21h12

@faute d’un horizon électoral pour les mignons occidentaux du Kremlin

Il importe de pouvoir compter sur une retraite paisible, là-bas, même après 2027

Recherché par la justice, le chef des Serbes de Bosnie Milorad Dodik déclare être arrivé en Russie

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 21h19

@Puck, quoiqu’on en dise est loin de déblatérer des conneries.
Il a une vision du monde, sensible

Faire de l’agresseur la victime de ceux qui lui résistent …
Poutine ne veut pas la paix, il veut l’Ukraine ; il veut la peau de Zelensky et déstabiliser l’Europe

renato dit: 31 mars 2025 à 21h23

Alors bonnes gens, quiconque est reconnu coupable sera puni, un voleur, p. ex., passe du tribunal à la prison (dans la limite des places disponibles) ou il purge la peine prévue. En vertu de quel privilège le personnel politique jouirait-il d’une exception ?

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 21h33

@En vertu de quel privilège le personnel politique jouirait-il d’une exception ?

Un avis sur l’accueil de Netanyahu par Orban, donc dans UE, malgré la mandat d’arrêt de la CPI lancé contre de premier ministre israélien des chefs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité ?

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 21h36

Les jugements qui motivent ces décisions sont librement accessibles et donc librement discutables ; tout le reste n’est que bullshit

Jean Langoncet dit: 31 mars 2025 à 21h46

Un avis sur l’accueil de Netanyahu par Orban, donc dans UE, malgré la mandat d’arrêt de la CPI lancé contre de premier ministre israélien des chefs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité ?
> Un avis sur l’accueil de Netanyahu par Orban, donc dans UE, malgré le mandat d’arrêt de la CPI lancé contre le premier ministre israélien des chefs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité ?

Vous qui êtes si spontanément disposé à le donner

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