de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Voeux à volonté pour 2023 !

Voeux à volonté pour 2023 !

(« Mitra-Lettre Orange Deluxe » et « Remington TAB-V » sculptures d’Eric Nado)

 

Cette entrée a été publiée dans Actualité.

2082

commentaires

2 082 Réponses pour Voeux à volonté pour 2023 !

D. dit: à

À l’automne j’ai pu visiter le château de Versailles et non, décidément, ce qu’on en a fait est inacceptable. Surfréquentation, visite débile de masses qui ne comprennent rien à rien du lieu et ne le voient qu’à travers des clichés, comportement larvaire, mioches mal surveillés partout, innombrables voiturettes de golf circulant dans les allées et bosquets (en dehors de celles qu’on pourrait mettre à disposition des personnes à mobilité réduite, comment tolérer ce scandale, cette quasi-hérésie ?!)
Mécénat d’entreprise à tout va, attractions payantes, concerts, représentations douteuses, jeux d’eau et feux d’artifice pour qui ne le mérite pas.
Non Versailles n’est pas un parc d’attraction. Ce n’est pas non plus un bien européen et encore moins un morceau du « Patrimoine de l’humanité », c’est un domaine royal de France et il faut se faire humble, intelligent et peu nombreux pour avoir le privilège d’y poser le pied !

D. dit: à

Dehors de Versailles, le peuple. Ouste. Il suffit.

D. dit: à

Non mais c’est vrai quoi. Il faut remettre de l’ordre dans ce pays. Que chacun aille à da place.

D. dit: à

JJJ, vous faites du bien autour de vous et c’est une excellente idée. Mais ça ne suffit pas. Il faut aussi aimer Dieu. L’un ne va pas sans l’autre.

Jacques dit: à

Versailles vaut bien une messe (touristique) ne serait-ce que pour renflouer les caisses.

D. dit: à

Ne punissons pas les aidants sur le sol. Sauf s’ils aident à s’emparer de la propriété immobilière d’autrui. A fortiori pour la saccager. Car dans les Dix commandements, un vol est un vol. Et des Dix commandements, aucun n’est à retirer.
Punissons très sévèrement les passeurs. Jusqu’à ce que plus personne ne passe.

D. dit: à

Venir sur un sol pour prendre possession de la propriété immobilière d’un indigène, cela s’appelle une invasion.
Ni plus. Ni moins.

Janssen J-J dit: à

@ D. Je n’aime pas trop votre Dieu, car je ne sais pas qui c’est. Ce disant, je sais que je ne vous fais pas de bien, mais tant pis… Je ne puis contenter tout le monde, comme Lui-même sait le faire, parait-il, ainsi donc, je Le laisse me suppléer largement, votre amour pour Lui et pour son Fils devrait suffire à sauver le monde de sa misère. Bàv et bonne année, doux Jésus.

D. dit: à

Il faut fermer Versailles au public. Ne permettre les visites que sur dossier, bien argumenté. Licencier 75 % du personnel. Économie annuelle : plus de 100 millions d’euros. Sans compter la diminution des dépenses énergétiques qui en découlera. Tout cela sera amplement suffisant pour conserver le bâti et son domaine.

D. dit: à

Versailles, ça se désire ardemment.

D. dit: à

D’abord.

D. dit: à

Ensuite on voit. On avise.

Jacques dit: à

Invasion – Colonisation – Remplacement
______________________________________
Les trois jérémiades de l’homme blanc contre l’effroyable essor démographique des métèques.
Métèques multicolores, multiraciaux et multiculturels.
La démographie vaincra, hélas !
Merde aux métèques !

D. dit: à

Je n’ai pas du tout dit ça, Jacques. Je vous laisse l’entière responsabilité de vos propos déplacés.

MC dit: à

Le problème se pose egalement à Schoenbrunn de l’adaptation d’un palais au tourisme de masse. Aujourd’hui, Miss Moberly et Miss Jourdain ne verraient plus les’ fantômes de Versailles, si Fantômes il y eut..,

Jacques dit: à

D.,
Je ne parle pas pour vous ou en votre nom.
Je parle seulement et uniquement en mon propre nom.
Dédé le trouillard !

D. dit: à

Je suis allé à Schoenbrunn. En plein été. C’est plus supportable que Versailles.
Moins de touristes et moins larvaires dans l’attitude.

D. dit: à

Il ne s’agit pas d’être trouillard ou non, il s’agit de ne pas utiliser de termes inappropriés.

MC dit: à

A Schoenbrunn un dispositif complexe de caméras et d’évaluation des effectifs en temps réel préside à la visite. Nous ne sommes pas encore là à Versailles, mais d’ici combien de temps y viendrons nous? Par ailleurs le parti-pris de reconstituer amène à un Hollywood à prétention. Scientifique parfois discutable. C’est un peu le Vaisseau de Thesee: la forme, l’ornement, mais dans certains endroits, plus rien d’ authentique…. MC

Bloom dit: à

Versailles est un lieu maudit:
– fut voulu par Louis le 14e, anti-chrétien réformé
– fut habité par le serrurier dadet et son Autrichienne
– les troupes versaillaises massacrèrent le peuple de Paris
– fut investi par les Allemands pour y déclarer leur unité &c humilier le pays
– y fut mal négociée une paix bâclée qui mena tout droit à la deuxième guerre mondiale.

Opération Fouquet-la-revanche: on rase tout le bâti (il est möôche), on garde les jardins et le potager du roi & on élève des HLM de couleur type ceux du Corbu en Allemagne & on y loge les sans-abri.
L’autre pingouin d’AB, jardinier en chef & aussi bassineur sur France inter leur apprendra le métier.

Janssen J-J dit: à

@ L’autre pingouin d’AB, jardinier en chef & aussi bassineur sur France inter leur apprendra le métier.

… très drôle, j’allais ajouter la même chose avant d’avoir fini la lecture du post. Vous alors, JL !…

et alii dit: à

à propos du roi soleil, j’ai lu un article d’après lequel on saurait qui était « l’homme au masque de fer »; avez vous des avis?

J J-J dit: à

oh pardon bloom, j’ai écrit JL !… Ben ça, alors !

Janssen J-J dit: à

un frère jumeau du XIVe, caché à la postérité dès sa prime enfance,… et toujours planqué dans un CDBF ! d’après une rumeur persistante propagée par Dumas…

Bloom dit: à

Et y en a encore pour nier l’inconscient, 3J..’tin les naïfs!

Paul Edel dit: à

Petit aperçu de la vie de Cour à Versailles sous Louis XIV:

« Le premier favori, l’homme habile, le grand courtisan est le duc de la Rochefoucauld: suivez son exemple. «Le lever, le coucher; les deux autres changements d’habits tous les jours, les chasses et les promenades du roi, tous les jours aussi, il n’en manquait jamais; quelquefois dix ans de suite sans découcher d’où était le roi, et sur pied de demander un congé, non pas pour découcher, car en plus de quarante ans il n’a jamais couché vingt fois à Paris, mais pour aller dîner hors de la cour et ne pas être de la promenade.» Vous êtes une décoration, vous faites partie des appartements; vous êtes compté comme un des baldaquins, pilastres, consoles et sculptures que fournit Lepautre. Le roi a besoin de voir vos dentelles, vos broderies, votre chapeau, vos plumes, votre rabat, votre perruque. Vous êtes le dessus d’un fauteuil. Votre absence lui dérobe un de ses meubles. Restez donc, et faites antichambre. Après quelques années d’exercice on s’y habitue; il ne s’agit que d’être en représentation permanente. On manie son chapeau, on secoue du doigt ses dentelles, on s’appuie contre une cheminée, on regarde par la fenêtre une pièce d’eau, on calcule ses attitudes et l’on se plie en deux pour les révérences; on se montre et on regarde; on donne et on reçoit force embrassades; on débite et l’on écoute cinq ou six cents compliments par jour. Ce sont des phrases que l’on subit et que l’on impose sans y donner attention, par usage, par cérémonie, imitées des Chinois, utiles pour tuer le temps, plus utiles pour déguiser cette chose dangereuse, la pensée. On conte des commérages. On s’attendrit sur l’anthrax du souverain. Le style est excellent, les ménagements infinis, les gestes parfaits, les habits de la bonne faiseuse; mais on n’a rien dit, et pour toute action on a fait antichambre. Si vous êtes las, imitez M. le Prince. «Il dormait le plus souvent sur un tabouret, auprès de la porte, où je l’ai maintes fois vu ainsi attendre avec les courtisans que le roi vînt se coucher. Bloin, le valet de chambre, ouvre les battants. Heureux le grand seigneur qui échange un mot avec Bloin! les ducs sont trop contents quand ils peuvent dîner avec lui. Le roi entre et se déshabille. On se range en haie. Ceux qui sont par derrière se dressent sur leurs pieds pour accrocher un regard. Un prince lui offre la chemise. On regarde avec une envie douloureuse le mortel fortuné auquel il daigne confier le bougeoir. Le roi se couche, et les seigneurs s’en vont, supputant ses sourires, ses demi-saluts, ses mots, sondant les faveurs qui baissent ou qui montent, et l’abîme infini des conséquences. »
Mémoires de Saint-Simon
On comprend que Stendhal ou Proust l’aient lu et relu…

et alii dit: à

CE QUE J’AI LU
« ? Le secret du Masque de fer semble bien plus lourd que cela, et serait lié à l’identité de Louis XIV. Pour Christophe Roustan Delatour (et d’autres historiens), cet homme serait Eustache Dauger de Cavoye, trublion, noble désargenté qui disparaît en 1669 à Calais. Et surtout, il serait le demi-frère du roi… Ils auraient eu le même père, François Dauger de Cavoye, capitaine des gardes et des mousquetaires du roi. Thèse iconoclaste : « Louis XIV n’était donc pas un Bourbon mais un Dauger. Et les Dauger, bien entendu, n’avaient aucun droit à la succession d’Hugues Capet », glisse Roustan Delatour.
Le cardinal de Richelieu aurait-t-il demandé comme une faveur à François Dauger de Cavoye (33 ans et sept enfants) de concevoir un enfant avec Anne d’Autriche, comme un service pour le Royaume de France ? D’autant que la famille de Cavoye fut largement récompensée en bénéficiant du privilège des chaises à porteurs (1639), puis lorsque la reine prit Marie de Cavoye, l’épouse de François, a son service, après la mort de François de Cavoye et de Louis XIII.

Bolibongo dit: à

Mécénat d’entreprise à tout va, attractions payantes, concerts, représentations douteuses, jeux d’eau et feux d’artifice pour qui ne le mérite pas.

Dède, y avez-vous vu le fameux  » Vagin de la Reine »?

MC dit: à

Un frère jumeau du Quatorzième?!La rumeur ne date que de Voltaire. Ce qui est certain , c’est que Saint Mars a ete rive à vie à son prisonnier. J’espère qu’il avait d’autres titres sur ceux f’ Eustache Dauger de Cavoye, fort mauvais sujet. La première pièce là dessus est tout de même bien avant Dumas un siècle après: le Masque de Fer ou les Princes Rivaux, d’un certain Legrand. L’époque commence à ne plus comprendre les raisons de l’absolutisme royal

Bolibongo dit: à

Le masque de fer dans les jardins de Versailles, une sculpture patrimoniale?

Bolibongo dit: à

Dédé a fleuré l’embrouille, ça c’est sûr!

Jacques dit: à

Vagin de la Reine, menstruelle arène.

Janssen J-J dit: à

Cet agriculteur français de la vallée de la Roya condamné en 2017 pour avoir aidé des personnes en situation irrégulière à traverser la frontière, comment s’appelait-il déjà ? En tant que citoyen solidaire et désobéissant, je me souviens qu’il suivait sa conscience, comme le fit cet écrivain italien exemplaire. Des héros du quotidien, comme vous et moi.

Janssen J-J dit: à

Non, ce n’était pas Jacques de Voragine…

Janssen J-J dit: à

@ etalii, je vous rappelle que Le Vagin dentelé ou denté fut longtemps la terreur des gens du peuple de l’âge médian, effrayés par la perspective du nouement de l’aiguillette,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vagina_dentata
Bàv,

rose dit: à

G vu ce film américain délirant.

rose dit: à

Appeler dirty corner le vagin de la Reine, Anish Kapoor dérape ou bien ?

Bolibongo dit: à

Miss Dirty Dirty, c’est quand même quelque chose, rose!

( Demandez-le à BL. l’anglo-indien spécialiste des torchons et serviettes sans en être un baron!)

rose dit: à

Mémoires de Saint-Simon
On comprend que Stendhal ou Proust l’aient lu et relu…

Je comprends surtout que rien n’a changé, révolution mon cul, et que lorsque tu as bien porté le bougeoir, tu vas afficher la légion d’honneur à ta boutonnière.

Et on nous bassine « mais vous ne votez pas grand dieu ! »

rose dit: à

Bl ou JL ?
À qui confier ses enfants ?

Bolibongo dit: à

À qui confier ses enfants ?

Surtout la nuit lorsque tous les chats sont gris.

Bolibongo dit: à

La nuit, c’est le monologue de rose.

renato dit: à

Moment comique, dans un spectacle américanisant un je ne sais pas qui russe a dit que la Russie est le pilier du monde… on croirez un alias de D.

Bolibongo dit: à

2023, les monologues de rois!

Bolibongo dit: à

Malgré tous ses vœux 2023, le roi Lodovico par la pensée, nous écrit en Morse.
Des foies fouillés à fond!
L’aruspice ne nous épargne rien,
la vie havie comme un visage au soleil..

Bolibongo dit: à

la vie havie comme un visage au soleil

Même pas besoin d’un rôt de l’ histoire.

Bolibongo dit: à

Tiens, ça monologue comme rose la nuit mais en plein jour.
( Bien sombre tout de même.)

Bolibongo dit: à

Qu’en pense notre Dède de l’art?

Bolibongo dit: à

et JJJ le bienheureux?

J J-J dit: à

le comprends pas les jeux de mots lares… blbg !

Janssen J-J dit: à

le jour, il monologue pas avec son vagin, malgré qu’il s’en soit fait greffer un… il vagit pour le moment, il l’a miche kapout… mais la nuit, à la renverse aïe, c pas pareil, se réveille et tous les mois, en plus, il s’en sanglante (…) Y’a plus d’un con sciant parmi les zombies, et voilà-j.

Janssen J-J dit: à

Faut pas transférer, c dangereux, blbg !… ça peut même aller à l’en-contre, hein !

J J-J dit: à

j’M beaucoup la photo du rat de bibliothèque paru chez Edel-tower… Me fait penser à quelqu’un. Tchin’z, ces leurres !

et alii dit: à

Pour la nouvelle année, le philosophe slovène Slavoj Žižek émet un vœu auprès de Philosophie magazine : que le président Joe Biden obtienne la libération de Julian Assange. Il s’appuie pour cela sur la « fable du dernier cannibale » et montre comment, dans certains pays, les dirigeants trahissent la notion de courage pour mieux enfreindre la loi.
https://www.philomag.com/articles/mon-souhait-pour-2023-par-slavoj-zizek?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=9c0c4ef6c7-EMAIL_CAMPAIGN_2022_08_29_10_38_COPY_06&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-9c0c4ef6c7-217926025

renato dit: à

Vous parlez du tableau de Carl Spitzweg je suppose, 3J.

J J-J dit: à

j’ignore qui en est l’auteur, rm, mais vous avez sans doute raison. J’y connais pas gd chose, en art. Bàv,

MC dit: à

Je n’y connais pas grand chose en art. Aillagon non plus, qui a fait de Versailles une annexe de la collection d’ un « mécène » contemporain….

Jazzi dit: à

Il n’a plus beaucoup d’encre dans son encrier, renato !
Et ses habits sont passablement rapés…
S’apprête t-il a bruler ses manuscrits ?

D. dit: à

Dède, y avez-vous vu le fameux  » Vagin de la Reine »?

D., vous voulez dire ?
Ce kapoor aurait en d’autre temps été mis au cachot pour quelques temps.

D. dit: à

Notez que je n’ai rien contre les vagins en règle générale.

D. dit: à

on croirez un alias de D.

Tout à fait. On croirez ca complètement.

J J-J dit: à

si comprendsj bien, auraisj pu « faire » de l’ail à gonds… mais tare suppl., aij amais eu le sens des affaires… (@ l’ail des ours)

Bloom dit: à

Je ne connais qu’un Kapoor qui vaille, Raj (le roi), né à Peshawar, à la frontière avec l’Afghanistan, immense acteur surnommé le Chaplin indien.
Un mythe, pas un marchand.

renato dit: à

Il compte les syllabes, Jacques, c’est l’aspect amusant du tableau…

Jazzi dit: à

Oui, il compose des alexandrins, renato.

Marie Sasseur dit: à

Un peu d’anatomie ?

« Job de reine : coucher et accoucher
Dans l’histoire de France, le rôle des reines se cantonne souvent à celui de génitrice. Dans son livre «le Corps des reines», l’historien Stanis Perez invite à redécouvrir l’histoire sensible et stratégique de ces femmes couronnées. »

« Comme dans tous les contes de fées, résume Stanis Perez, on souhaitait qu’une fois mariées, de belles princesses fissent de beaux enfants. On sélectionnait – mot terrible – des jeunes femmes saines qui puissent supporter des grossesses à répétition.» Blanche de Castille épouse Louis VIII alors qu’elle a 12 ans, Marguerite de Provence 13, Isabelle d’Aragon 15. Certaines jeunes filles sont fiancées dès leurs 4 ans, mais font l’objet d’examens médicaux : il convient qu’elles soient bien formées anatomiquement. Les mariages sont autorisés dès l’âge nubile, vers 12 ans pour les filles, mais les théologiens s’élèvent contre le danger d’une grossesse prématurée. Le risque de mourir en couche est plus élevé chez une femme trop jeune. Sans compter le risque d’un bébé malformé. Dans la pratique – même si l’union charnelle est de mise le soir des noces, afin de sceller symboliquement le contrat – les rois sont contraints d’attendre que leur promise soit «prête» physiquement à porter un enfant. Certains s’impatientent. »

https://www.liberation.fr/societe/sexualite-et-genres/job-de-reine-coucher-et-accoucher-20221224_NSBCECBXRVFQNBHJA5BWHNCQTI/

Marie Sasseur dit: à

Mgr Aupetit maintenant, rattrapé par un scandale.
Décidément, la fille aînée de l’Eglise a tout d’une traînée.

Jean Langoncet dit: à

@En 1972, soit dix ans après la parution de son premier livre « Good Bye Columbus », Philip Roth était déjà sur la lis…

Du Nobel, des listes et des fantasmes. Un an après l’enregistrement de son premier album en 1961, un an avant l’enregistrement du freewheelin’en 1963
https://www.youtube.com/watch?v=hg1Q5xf-Qrw

Jazzi dit: à

La connerie n’a plus de limites : Pantin rebaptisé Pantine, pour favoriser l’égalité homme/femme !

Bloom dit: à

Baroz, tu vis l’enfer, sous les bombes, sans électricité, sans chauffage, privé de tes proches, évacués à l’arrière. On compatit. Sincèrement.

Bloom dit: à

Sur LCP, rediffusion des l’excellents films documentaires sur la guerre d’Algérie de B.Stora & GM Benhamou. Images saisissantes et témoignages bouleversants de sincérité. Documents à hauteur d’homme, suivis de débats passionnants entre B. Stora & P. Blanchard.
Si ces temps-ci ce pays produit à la pelle des écrivain(e)s d’une rare médiocrité, il peut s’enorgueillir de posséder des historien(ne)s remarquables.
On peut pas être mauvais dans tout.

Bloom dit: à

des excellents

Jazzi dit: à

L’enfer se niche dans les détails, Bloom.
Mais une voirie de plus en plus impraticable pour les aveugles, les handicapés moteurs, les vieillards… ce n’est pas un détail !

lmd dit: à

À propos de Dirty Corner (”le vagin de la reine “ ) ; cette œuvre faisait partie d’une exposition d’Amish Kapoor, de juin 2015 à novembre 2015 . 4 autres pièces étaient également installées dans le parc du Chateau de Versailles. Elles ont été démontées comme prévu à la fin de l’exposition. On doit surtout retenir l’absence complète d’intelligence et de générosité intellectuelle de cet imbécile public “ versaillais“.

D. dit: à

Les disciples de Jésus-Christ comptaient eux-mêmes une fameuse brebis galeuse : Judas.
Et 12 saints à côté. Sur quoi voulez-vous porter votre attention ?

D. dit: à

Ah oui ? Et Kapoor, lui a de la générosité intellectuelle ? Biearre. Je la cherche encore.

Bloom dit: à

Pour savoir si qqn maitrise vraiment l’anglais, Baroz, tu lui demande de traduire: ‘le diable est dans les détails’…

D. dit: à

Après, attendons enquête, s’il y a lieu, et décision de justice, pour savoir ce que cet ancien archevêque a fait ou pas fait et si c’est mal.

Bloom dit: à

Amish Kapoor,
lmd

ANish K., pas d’anabaptistes amish en Asie du Sud. Des rétrogrades tout plein, mais aucun disciple de la secte de Ste Marie-aux-mines.

Quelques prénoms indiens en AN- : Anish(a), Anand(a), Anika, Anuja, Anusha, Anjali….

Bloom dit: à

Visiblement, l’ancien archevêque était amoureux d’une femme – un vrai pervers…

Bloom dit: à

Kapoor signifie ‘camphre’ en sanscrit -pour certains, son art est un baume.

Rosanette dit: à

@ Bloom
je partage votre admiration pour le travail de Benjamin Stora
mais j »ai eu avec lui une petite deception
je lui ai proposé un sujet de recherche inedit dans un domaine qui m’interessait;j’avais precisé par honneteté que je n’avais aucun titre universitaire en histoire.
je n’ai jamais eu de réponse
je dois ajouter que la même demande à Kaspi et Fenton est restée également lettre morte.
c’est dommage

et alii dit: à

La connerie n’a plus de limites : Pantin rebaptisé Pantine, pour favoriser l’égalité homme/femme !
jusqu’où va-t-on aller?
Faut-il demander à l’académie de s’en mêler?

rose dit: à

Les disciples de Jésus-Christ comptaient eux-mêmes une fameuse brebis galeuse : Judas.
Et que faites-vous de Pierre qui trahit aussi ?

P.S Emma savait que Judas s’était pendu.
Lorsque je lui ai demandé pourquoi, elle m’a répondu parce qu’il ne supporte pas d’avoir trahi.
rose, fille d’Emma.

rose dit: à

Pantine

Dans l’arrondi du P maj. vous gommez discrètement..Vous obtenez ainsi Fantine.
Oui, cela favorise l’égalité homme/femme. On en est loin. Ici aussi.

MC dit: à

Pantin .C’est un canular, ou quoi? Blanche de Castille, Anne d’ Autriche, deux grandes reines qui surent gouverner et mettre leurs fils sur le trône. Mais de cela , l’article n’en parle pas. Faire des métiers d’homme et bien le faire échappe à la doxa féministe actuellement de rigueur….

Bolibongo dit: à

Pantène, ça marche aussi?
( Pour une ville toute gominée!)

Marie Sasseur dit: à

« Pour Stanis Perez, la construction idéologique de la loi salique et la règle de primogéniture masculine a « piégé » la monarchie française. Il y eut des régentes mais elles exercent le pouvoir au nom du Roi leur fils. Le roi ne peut être une femme donc pas d’Élisabeth Ire comme en Angleterre. La Reine est sacralisée mais n’a pas de pouvoir propre. »

https://boojum.fr/stanis-perez-le-corps-de-la-reine

Marie Sasseur dit: à

Le Corps de la reine
de Stanis Perez

récension rédigée par
Pierre Boucaud
Agrégé d’histoire et docteur en histoire médiévale (Paris IV).
Synopsis

https://www.dygest.co/stanis-perez/le-corps-de-la-reine

« En outre la reine exerce la régence, mais sous la vigilance de la parenté mâle, et au nom du roi mineur, ou bien encore, dans le cas d’Isabeau de Bavière, durant les accès de folie de Charles VI (1380-1422). Les XIVe-XVIIe siècles connaissent d’ailleurs plusieurs régences marquantes, en particulier celles de Catherine de Médicis et d’Anne d’Autriche. Toutefois, même si Pierre Le Moyne rend hommage à cette dernière dans sa Gallerie des femmes fortes (1647), l’image de la reine, surtout dans le cas d’une personnalité forte, sort ternie de la régence, du fait d’une hostilité très répandue à la « gynécocratie », le pouvoir féminin : « Le corps du roi permettait de penser l’autorité, celui de la reine, la fécondité » (p. 371). La reine complète le roi, mais ne se substitue pas à lui. Bien entendu, elle exerce une certaine influence et surtout un mécénat, notamment à travers des fondations qui contribuent au rayonnement de la dynastie. »

Marie Sasseur dit: à

« Faire des métiers d’homme et bien le faire échappe à la doxa féministe actuellement de rigueur…. »

Le bâtard !

Try it.

https://youtu.be/suEm3aR-2Es

MC dit: à

Cela n’engage que Stanis Perez, dans les deux crises susnommees, il me semble que le Comte de Champagne, Conti, Conde , Longueville, et Gaston d’Orleans se sont entendus pour savonner la planche sur laquelle se trouvait Anne d’ Autriche. Ce n’est pas surveillance de la parenté mâle, c’est persécution, qu’il faudrait ecrire. Maintenant, on peut toujours créer de beaux schémas, et réhabiliter Isabeau de Bavière au passage, ils se heurtent parfois au réel .,,,

Marie Sasseur dit: à

J’ai mis assez de liens sur le travail de cet historien, en voilà un last one.

« Professeur habilité à diriger des recherches et docteur en histoire de l’EHESS, Stanis Perez est notamment l’auteur de La santé de Louis XIV. Une biohistoire du Roi-Soleil. Découvrez « Le Versailles de » Stanis Perez. »

https://www.chateauversailles.fr/actualites/vie-domaine/stanis-perez#sa-biographie

Histoire vs art un peu poor de de Kapoor 😁

Bloom dit: à

‘I know the feeling’, Rosannette…

William Boyd m’a déçu de la même façon quand je lui ai proposé d’intervenir lors du colloque international que j’organisais en 2014 sur « Guerre et colonies », sujet qu’il avait brillament illustré dans son roman ‘Comme neige au soleil’ (An Ice-Cream War)…

Une autre fois, Paul Muldoon m’a fait faux bond pour la préface à ma traduction des poèmes de Joyce…

Je ne leur en ai jamais tenu rigueur & persiste à admirer ces deux très grands écrivains.

et alii dit: à

Xavier Frehring — C’est une référence à l’envie de réparer le monde, mais aussi, à mon travail. Au début, je travaillais surtout la chambre à air, donc c’était en référence à cela. Puis, petit à petit, je me suis tourné vers d’autres matériaux comme les bâches de camions, les ceintures de sécurité de voitures ou encore les poches à huîtres.
Unidivers — Depuis combien de temps fabriquez-vous des accessoires en matières recyclées ?

Xavier Frehring — Depuis 2011, je me suis lancé dans cette activité de conception et fabrication d’accessoires de mode. Mais, j’ai une double activité. Je suis aussi illustrateur-graphiste pour la presse et littérature jeunesse.

Unidivers — Comment vous est venue cette idée de concept ?

Xavier Frehring — Je suis créatif de tempérament donc c’est vraiment un mode de fonctionnement pour moi. Les idées me viennent, c’est un
https://www.unidivers.fr/brest-rustine-sacs-accessoires-materiaux-recycles/

et alii dit: à

* L’upcycling est le fait d’utiliser des matériaux ou objets destinés à être jetés pour les réintroduire dans la chaîne de consommation en leur donnant une nouvelle fonction, souvent de valeur supérieure. En français, c’est le « surcyclage », soit le recyclage par le haut.

rose dit: à

Savonner la planche : François Hollande celle de Ségolène Royal. Avant de faire le pitre à scooter. Et elle, la pingouine aux pôles.

rose dit: à

Rosanette
Quel était le sujet de recherche inédit que vous proposiez à B.Stora?

D. dit: à

HONTE A SA DIRECTION.
BAISSEZ LES SALAIRES DES CADRES DIRIGEANTS AYANT DE TRES MAUVAIS RESULTATS.

et alii dit: à

Lampe Pistolet Pipe Industrielle Steampunk
Cette lampe à pistolet industrielle Steampunk vaut le coup d’œil. Cette applique murale mesure 76 cm de haut et pèse 7 kg. Il a une construction en laiton et en fonte galvanisée. Ces lampes peuvent fonctionner à n’importe quelle température et humidité régulières.
https://www.gadgetify.com/steampunk-industrial-pipe-gun-lamp/

rose dit: à

Fini Le Désert de l’Amour de François Mauriac, de l’Académie française, livre de poche n°691.

Incroyablement intéressant : c’est le passage de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge d’homme de Raymond Courrèges dans l’indifférence et la complicité de son père Paul, docteur, aimant son fils mais ne sachant l’exprimer.
Une femme, Maria Cross, traverse le roman & en est la colonne vertébrale ; espèce de muse inaccessible, femme facile aimant les plaisirs de la chair et focalisant tous leurs fantasmes d’hommes frustrés.

Piou, je me suis régalée !

et alii dit: à

J4AI DES DOULEURS DANS LE DOS DEPUIS 4 JOURSje ne me régale pas;je déguste!

D. dit: à

Ça fait longtemps (quelques heures) que maître renatoto ne nous a pas gratifiez de ses horribles fautes de Français. Eh bien, voyez-vous, ça me manque.

D. dit: à

Qui c’est ce Piou ? Un nouveau ?

rose dit: à

Fini aussi, bien avant, je vous dois encore la fin de la préface d’Armand Lanoux, huit pages au total, Une page d’amour d’Émile Zola.
Le pitch m’avait lassée, contrairement à Mauriac qui maintient vivace l’intérêt du lecteur tout au long du roman.
Chez Zola, il s’agit du laborieux éveil d’une femme jeune mais veuve à l’amour, avec bascule ou pas (c’est une sainte) vers la part physique du dit grand amour.

Vertueuse à en mourir, Jeanne se résolut à passer à l’action concrète lorsque la femme du dit docteur (décidément) compte tomber dans les bras d’un godelureau imbécile et prétentieux.
Ce sera fait et l’échec total.
D’où immense déception, mariage de raison avec un riche aisé qui la bade depuis son veuvage, en silence, la fille de la maman vertueuse aura une fin digne de sa tyrannie et je ne peux dévoiler l’avenir du docteur au risque de déflorer toute l’histoire.*
En bref, la perfection est lassante.

Dans ce roman, intermédiaire entre l’Assommoir et Nana (pas encore lu, j’en suis à Pot Bouille avec quelques extras) j’ai été interpellée par la qualité des descriptions longues et extrêmement détaillée de Paris (architecture, plan, monuments etc.vue des toits, rues, grands boulevards). Je ne suis pas une fan absolue.
Néanmoins, ai pensé à Barozzi ou à qui vit à Paris intra-muros qui pourraient en tirer des plans de balades extraordinaires.
Généralement, je m’enferme dans les musées, donc suis peu concernée, mais me souviens fort bien avec quel talent, en une heure trente, Rosanette m’avait conduite dans cinq, six endroits de Paris tout à fait extraordinaires lesquels je me réjouis encore d’avoir découverts.

Donc si vous lisez, heureux mortels que vous êtes, Une page d’amour de Zola, c’est plus pour Paris que pour Jeanne.

Ai vérifié Jeanne est l’enfant atteinte de chloro-anémie.

Hélène est sa mère. Il s’agit d’Hélène, même si Jeanne est constamment évoquée.

* Triste histoire, à mourir.

Cordialement,

rose

rose dit: à

Piou est une interjection D.

rose dit: à

Plein le dos, et alii, je ne vous dis rien pck bcp de boulot de par chez moi.

rose dit: à

longues et détaillées
Tant que l’on aimerait les dessiner.

D. dit: à

Une femme, Maria Cross, traverse le roman

Elle porte bien son nom.

MC dit: à

Si on conseille la Palatine, se souvenir que l’édition de ses lettres moins les deux tomes de Vanderkruysse, relève du montage littéraire hérité de Brunet. Construit par Louis XIV, Versailles? Mais rien n’aurait ete possible sans la présence de l’édifice construit sous Louis XIII,, et qu’enveloppent les constructions de la Cour de Marbre!

D. dit: à

C’est pas la Cross de l’évêque, j’espère ?

D. dit: à

Piou ! Qu’il dirait. Ou Pieu, plutôt.

Bon oui je sors.

renato dit: à

Jorge Luis Borges, Trois versions de Judas.

Marie Sasseur dit: à

Le bâtard a trouvé un truc à chier.

et alii dit: à

D, ça suffit ce renato bashing; LAVANDE VOUS L’AVAIT dit et je ne tolèrerai pas, moi non plus;

et alii dit: à

je ne le tolèrerai pas

D. dit: à

Pantine… pantine… Bof bof.
Pourquoi pas Poutine ? Ou, tiens, Poutina.

D. dit: à

Bon d’accord, et alii. En raison de votre grand âge etc de votre autorité naturelle, j’obéis immédiatement.

rose dit: à

D.
Alors doublez piou piou, pour l’éloigner définitivement de pieu. Qui transperce.

rose dit: à

Je m’exécute.

Marie Sasseur dit: à

Ce macaque mc pourrait au moins reproduire le propos sur lequel il s’escrime.

Le voilà, tiré d’un lien posté ci-avant, point de vue de S. Perez, historien :

Question : Classique, récit d’aventures, beau-livre… Incontournable de votre bibliothèque ou récente découverte, auriez-vous un conseil de lecture à nous donner ?

Réponse de S. Perez :
Personnellement, je privilégierais les ouvrages dans lesquels le lecteur peut piocher librement. Quoi de mieux, alors, que les lettres de la princesse Palatine, la truculente belle-sœur de Louis XIV ? Son point de vue complète agréablement, et souvent avec un humour supérieur, la grande épopée des Mémoires de Saint-Simon. Les portraits et les anecdotes que cette correspondance contient sont une remarquable introduction à la vie à la Cour et même à la psychologie d’une femme au tempérament carrément royal !

Quant aux affirmations jamais documentées de ce dément mc, on a vu plus d’une fois où elles menaient dans le faux et l’inutile, pour ne plus perdre son temps, sauf à lui claquer le museau quand il devient trop grossier.

Jazzi dit: à

« Construit par Louis XIV, Versailles ? »
________________________________

« On nous dit que nos rois dépensaient sans compter,
qu’ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils,
mais lorsqu’ils construisaient de semblables merveilles,
ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté? »
SACHA GUITRY

« Je ne crois pas que dans le monde entier il soit possible
de trouver un plus beau jardin que celui d’ici… »
PRINCESSE PALATINE

« Il faut savoir que la ville de France qui haïssait le plus la cour,
c’était celle qui la voyait le mieux, Versailles.
Tout ce qui n’était pas employé, ou serviteur du château,
était révolutionnaire. »
MICHELET

INTRODUCTION

Grand admirateur du règne qui précéda le sien, et qu’il vit s’éteindre alors qu’il était déjà adolescent, Voltaire, pour qui, à l’égal du Roi-Soleil, tout fait symbole, écrit dans Le Siècle de Louis XIV, qu’il considérait être le livre de sa vie : « Un antiquaire, nommé Douvrier, imagina dès lors pour Louis XIV l’emblème d’un soleil dardant ses rayons sur un globe, avec ces mots : Nec pluribus impar. L’idée était un peu imitée d’une devise espagnole faite pour Philippe II, et plus convenable à ce roi qui possédait la plus belle partie du nouveau monde et tant d’États dans l’ancien, qu’à un jeune roi de France qui ne donnait encore que des espérances. Cette devise eut un succès prodigieux. Les armoiries du roi, les meubles de la couronne, les tapisseries, les sculptures, en furent ornées. »
Je ne sais pas si cette pompeuse devise, que l’on peut traduire par « A nul autre pareil ! », a encore un retentissement prodigieux de nos jours ? Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle fait encore recette.
Aujourd’hui, le château de Versailles et son parc accueillent plus de 4 millions de visiteurs chaque année. C’est l’un des quatre sites les plus visités de France. Avec un public en provenance du monde entier !
Louis XIV aurait-il pu imaginer une telle destinée pour son royal logis ?
Avait-il pressenti que son splendide palais et ses incomparables jardins survivraient plus sûrement que sa propre dynastie ?
On se souvient que les combats de la Fronde, qui agitèrent la capitale au milieu du XVIIe siècle, l’avaient laissé passablement traumatisé. Quand, notamment, à dix ans, dans la nuit du 6 janvier 1649, sa mère et lui durent quitter en toute hâte le Palais-Royal, pour venir se réfugier à Saint-Germain, et se placer sous la protection du prince de Condé. C’est, dès cette époque, que « le rêve de Versailles » de Louis XIV se situerait, ainsi que le rappelle Erik Orsenna : « Les grands desseins d’une vie, le plus souvent des revanches, se forgent dans l’enfance. On peut parier que le rêve de Versailles est né à Saint-Germain, cet hiver-là qu’il gelait à pierre fendre : un jour je construirai un château pour le soleil, un jour les Grands, tous les Grands orgueilleux du royaume, viendront en foule m’y faire leur révérence et balaieront devant moi le sol de leurs chapeaux. » (Portrait d’un homme heureux – André Le Nôtre 1613-1700, Fayard, 2000).
En 1661, dégagé de la tutelle de Mazarin, et jalousement aiguillonné par l’exemple, intolérable, de la magnificence de Vaux-le-Vicomte, le jeune Louis XIV put enfin donner corps à son rêve.
C’est ainsi que l’ancien pavillon de chasse de Louis XIII, deviendra, pour son fils, le lieu idéal du pouvoir absolu. S’attachant au destin du roi des jardiniers, qui, a quarante ans passés, avait enfin pu donner toute la mesure de son art de paysagiste à Vaux, Erik Orsenna poursuit : « Sitôt Fouquet emprisonné, Louis XIV le pille. Les meubles, les tableaux, les livres, les tapisseries, jusqu‘aux statues qui prennent la route, destination trop connue, sur des chariots bâchés, gardés par des escortes en armes. Les hommes aussi sont ravis, l’équipe entière. Dès l’automne, on les retrouve à Versailles. Le Vau, l’architecte ; Villedo et Bergeron, les entrepreneurs ; Le Brun, le peintre ; Girardon, Augier, Lourant, les menuisiers ; La Quintinie, l’horticulteur… Le Nôtre est du rapt. Consentant, ébloui. Qu’est-ce qu’un surintendant jongleur comparé au roi de France ? »
Dès lors commencent à Versailles, où Louis XIV installa officiellement la Cour et le gouvernement de la France seulement en 1682, la première série de travaux d’agrandissements et d’embellissements, qui en feront pratiquement un chantier toujours inachevé…
« En ce pays-ci », ainsi que l’on désignait la Cour, au-dessus des « logeants », comme on nommaient alors ceux qui avaient le privilège de demeurer au château, longtemps régnèrent des femmes, dont la plupart n’étaient pas la Reine, mais bien plutôt la Favorite du moment : Au Versailles léger et dansant de la La Vallière succéda le Versailles hautain et capricieux de la Montespan, suivit, durablement, par celui plus austère de Madame de Maintenon. Au siècle suivant, la Pompadour redonna un air de perpétuelle fête et d’insouciance à ces lieux que, après quelques pas timides, maintint à son tour Marie-Antoinette, avant que ne tombe le rideau final.
Ce Versailles d’Ancien Régime, noyau de la politique, des arts et de la mode, un temps dépouillé et laissé en friche, renaquit peu à peu de ses cendres en se transformant démocratiquement en un musée national et international. Non sans retrouver au passage un grand rôle historique, au moment notamment de la Commune ou du Traité de Versailles. Et ensuite, lors des multiples congrès qui y sont toujours organisés.
C’est à la Restauration, en effet, que Louis-Philippe décida, le 1er septembre 1833, d’installer à Versailles un musée historique dédié « A toutes les gloires de la France ». Le Château dès lors cessa définitivement d’être une résidence royale. Après 4 ans de travaux et 20 millions de dépenses, à ses frais, Louis-Philippe put enfin inaugurer son musée.
Autant de périodes dont de nombreux témoins nous ont légué d’inoubliables traces, tant du côté château que du côté parc ou même du côté ville, et que nous pouvons retrouver dans les extraits rassemblés ici.
Car n’oublions pas que Versailles, où se déploie en majesté le plus beau des jardins à la française, est aussi la scène privilégiée de la règle théâtrale des trois unités. Ce Lieu Unique s’il en fût, n’est-il pas le prétexte idéal, conformément à une collection dans laquelle chaque titre s’articule autour d’une unité de lieu, pour vous conter le film, à l’unité de temps infinie et à l’unité d’action aussi multiple que ses auteurs ?
Moteur !

JACQUES BAROZZI
https://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-Versailles#

renato dit: à

Trois versions de Judas, l’écriture présente le style d’un érudit antiquaire. Il contient trois notes et mentionne des personnages réels comme Antônio Conselheiro et Maurice Abramowicz, le premier prédicateur mystique brasilien et le deuxième camarade de classe de JLB pourvus d’attributs imaginaires, plus tard député du Parti communiste suisse ; et un, Jaromir Hladík, inventé.

Vous savez bien et al., que le bashing d’un type comme D., ça ne me fait ni chaud ni froid, car je me fiche de lui et des ses opinions d’emprunt.

et alii dit: à

VErsailles, c’est
« Créé en 1987, à l’initiative du ministère de la Culture, par Vincent Berthier de Lioncourt et Philippe Beaussant, le centre de musique baroque de Versailles a pour mission de retrouver, de restaurer, d’éditer et de diffuser, le plus largement possible, le patrimoine musical français de l’époque baroque (xviie siècle et première moitié du xviiie siècle), une période particulièrement riche, mais jusqu’à présent méconnue, de son histoire musicale.

Situé dans l’hôtel des Menus-Plaisirs de Versailles, l’organisme est associé à l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles.

Il abrite le chœur des pages et des chantres du Centre de musique baroque de Versailles, maîtrise et ensemble de jeunes chanteurs en formation spécialisés dans l’interprétation de la musique baroque française.

De la recherche au concert, le Centre de musique baroque de Versailles a mis en place une véritable « chaîne »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_de_musique_baroque_de_Versailles.
mais c’est renato qui choisira la musique s’il veut bien

et alii dit: à

ayant nommé Beaussant, je ne mets pas la bibliographie nombreuse ;je l’ai découvert sur France Musique, comme beaucoup, avant d’aller sur internet donc;
mais il a eu aussi le prix de la langue française!

et alii dit: à

c’est, me semble-t-il, touchant que BEAUSSANT ait été enterré à Versailles à quoi il attacha son nom de son vivant par son oeuvre ;

et alii dit: à

un peu « anecdotique »
« – Pierre BLAIZOT (1742-1808) : libraire ordinaire et ami de Louis XVI. Editeur de l’Almanach de Versailles créé en 1771, son « cabinet littéraire » offrit à partir de 1773 la possibilité de lire toutes les gazettes de France. Il obtint le monopole de la publication des résumés des séances de l’Assemblée Nationale. »
enterré à Versailles
https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article1835

rose dit: à

Ayant nommé Beaussant
Où ?

et alii dit: à

c’est vrai rose que l’heure de l’envoi du post faciliterait le retour!
mais vous allez trouver!

MC dit: à

Le macaque suppose charitablement qu’on ait ouvert vos liens, Sasseur. Ne pas avoir soulevé vous même le problème evident des textes de la Palatine vous fait enrager à ce point là ?

Marie Sasseur dit: à

La version au feminin :
« moyen français pantine, écheveau de soie »

Marie Sasseur dit: à

Et il est 16h13, 04/01/23

et alii dit: à

Penélope Cruz : « Le respect n’est pas la plus grande vertu de la société actuellement »

Marie Sasseur dit: à

Et alien, toujours de bon conseil. Peut-être à la maniere de: Faites ce que je dis , pas ce que je fais.
Et le premier qui n’a pas bâché sur ce blog, n’est pas né !!!
Outre l’exaspération de spams débiles et complètement ridicules du même dément mc sur tout, absolument tout ce que je poste, je n’ai aucun respect pour cet imposteur.

MC dit: à

La marionette Sasseur reprend du service, et tient à le faire savoir. On se demande bien pourquoi.

Marie Sasseur dit: à

Je n’ai pas du tout l’habitude qu’un imposteur perde son temps à m’emmerder avec des sottises absolument démentes.
Il faut que cela se sache.

Janssen J-J dit: à

Lydie Salvayre dit à propos des réseaux sociaux genre RDL : « Évitez en revanche les trop longues discussions qui déclenchent des céphalées, les sujets dits clivants qui déclenchent de l’urticaire, les arguties politiques qui déclenchent des dissensions et les exposés littéraires dont personne n’a rien à foutre » …
Dont acte… Pour la source, voir
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/04/reussir-sa-vie-salvayre/
Bàv,

rose dit: à

Sex appeal.

rose dit: à

Bien d’accord avec Lydie Salvayre.
Cette sentimentalité excessive et dégoulinante.
Appeler sa génitrice Mère, la vouvoyer, ne pas aller à ses obsèques. Plus tard, cracher sur sa tombe, faire une vidéo de son agonie et jeter son matelas par la fenêtre lorsqu’on a quitté le nid de vipères familial.
Dans le désordre.

Bloom dit: à

Incipit de saison:

« Des étendues glacées traversées à jamais par un homme enchaîné (…) »

– En Sibérie, Colin Thubron.

« Les Russes, Derrière la Grande Muraille et L’ombre de la route de la Soie furent salués à leur parution comme des chefs-d’oeuvre dans le monde entier. En Sibérie a été couronné par le prix Nicolas-Bouvier en 2010 ».
Blurb wiki.

J J-J dit: à

c’est du mauriac mélangé à du bazin, là… non ?

J J-J dit: à

Il faut que cela se sache.
-> à force de rabâchage, on reprend du service, mais on oublie tout… >-

et alii dit: à

un voeu exprimé sur la toile
« Plus particulièrement, pour la partie mémorielle de ce projet, nous souhaiterions rendre un hommage à Daniel Albohair, seul Juif parmi les déportés de Saint-Malo, à y être né le 2 juin 1941 et assassiné avec sa mère à Birkenau le 30 juin 1944. Il avait alors 3 ans et il était Français et Malouins. Nous envisageons de faire poser une Stolpersteine à l’endroit où il est né, jadis sur la commune de Paramé (un quartier de St Malo) sans doute au mois de mai, à la date de son arrestation.

Un site internet est par ailleurs en cours d’élaboration pour déposer et présenter l’ensemble des travaux des élèves. »
http://www.crif.org/fr/content/interview-crif-parcours-de-deportes-de-saint-malo-le-projet-de-deux-professeurs-passionnes

Jazzi dit: à

Bloom, tu l’as vu « Les Banshees d’Inisherin » de Martin McDonagh, avec Colin Farrell et Brendan Gleeson ?
Beau mais désespérant !

Jean Langoncet dit: à

@@En 1972, soit dix ans après la parution de son premier livre « Good Bye Columbus », Philip Roth était déjà sur la lis…

Du Nobel, des listes et des fantasmes. Un an après l’enregistrement de son premier album en 1961, un an avant l’enregistrement du freewheelin’en 1963

Une compilation de ces enregistrements a été publiée sous le titre Live at The Gaslight 1962
https://www.youtube.com/watch?v=sbJUoz83WjI

Jean Langoncet dit: à

(vu l’allure des versaillais du jour, la République n’a pas de crainte particulière à avoir de ce côté)

rose dit: à

Nous sommes prêts (à nous taper tout bob Dylan).
D.
Pourriez-vous me répondre à cette question, je vous prie ?
On découvre dans un lieu caché et secret deux squelettes.
Dès la découverte, ils -les os- tombent en poussière.
Je ne comprends pas pkoi.

Merci.

Jean Langoncet dit: à

Cela étant, je souhaite à Polo et ses rares ouailles une bonne année 2023 ainsi qu’une alimentation en coquillages et crustacés de première fraîcheur, au pays où les chapelles se vendent à la barre (si yves est encore de ce monde et croise dans les parages)

J J-J dit: à

ils dormaient depuis des plombes à l’abri de la pression atmosphérique, vivant une amour éternelle, mais dès la porte entrouverte, se réveillent au vent de la même pression. Plongent, il n’y a plus d’amour, plus d’éternité. La finitude finale, le détachement. Rien.

rose dit: à

C la pression atmosphérique qui fait que les os tombent en poussière ?
Mais pkoi pas les momies alors ?

MC dit: à

Je me demande si le pillage de Vaux selon Orsena ´ne sort pas de son imagination. Personne ne peut dire ce qui etait ou non plus achevé des jardins, et ce qu’on connaît des statues ( La Couronne, les Bosquets) ce sont les reconstitutions des frères Duchene étonnamment peu nombreuses . Il n’y aura pas de bosquet de la Couronne à Versailles. Pareillement , attestée sur le plan de Le Notre,manque à Versailles, le pré-sovietique Hercule Farnese. Pour un pillage, il laisse peu de traces s’il a eu lieu. Sur le plus beau Jardin Français, on peut hésiter avec Vaux…

et alii dit: à

Teddy Roosevelt’s 1898 Revolver Sells for Nearly $1 M.

Marie Sasseur dit: à

Jeudi 5 janvier, 7h

Et de littérature d’anticipation, postapocalyptique et survivaliste, un peu heroic fantasy, il sera beaucoup question, avec ce pitch:

« Lorsqu’une enclave islamiste se sera créée, encore peuplée par quelques gaulois, et même par quelques juifs très courageux ou très pauvres, alors je pense en effet que des actes de résistance auront lieu – c’est-à-dire des actes terroristes, parce que la résistance, c’est ça »

Ce scénario de communautés un peu tribales dans un monde dévasté a déjà été exploré dans plusieurs romans de cet écrivain.
On peut aussi penser à Conan le barbare revisited, un peu à McCarthy sur sa route, mais c’est bien une gauloiserie de Houellebecq, en réponse au chef de la communauté musulmane de Paris.

J’ai hâte de lire la suite de  » Soumission « , ici:

https://www.lepoint.fr/politique/exclusif-michel-houellebecq-repond-aux-accusations-04-01-2023-2503751_20.php

Jazzi dit: à

« Sur le plus beau Jardin Français, on peut hésiter avec Vaux… »

« Je ne crois pas que dans le monde entier il soit possible
de trouver un plus beau jardin que celui d’ici… »
PRINCESSE PALATINE

Jazzi dit: à

SAINT-SIMON

Portrait du jardinier

C’est à André Le Nôtre (1613-1700) que l’on doit principalement les jardins de Versailles. Il fut secondé pour le choix des sculptures par Charles Le Brun et pour le fonctionnement des pièces d’eau et fontaines par les frères Pierre et François Francini, les fils du célèbre fontainier Florentin Thomas Francini, réclamé au grand-duc de Toscane par Henri IV. Tandis que La Quintinie, pour sa part, avait en charge le verger et le potager du Roi. Pierre Le Nôtre, son grand-père, était déjà jardinier aux Tuileries lorsque Catherine de Médicis établit le premier jardin. Jean le Nôtre, son père, y fut premier jardinier de Louis XIII. Le jeune André, formé par son père, reçut également une éducation artistique, en peinture dans l’atelier de Simon Vouet au Louvre, et en architecture. Nommé en 1635 premier jardinier de Monsieur, frère du roi, qui résidait au Luxembourg – il s’agit de Gaston d’Orléans qui héritera de ce palais à la mort de Louis XIII -, il succéda officiellement à son père dans sa charge des Tuileries en 1649, qu’il remodèlera à partir de 1664 ; mais c’est à Vaux-le-Vicomte, où il travailla pour Fouquet de 1656 à 1661, qu’il donna les premières mesures de son talent, lequel éclatera à Versailles pour la plus grande gloire du Roi-Soleil. C’est en 1662 en effet, alors qu’il fut nommé contrôleur des Bâtiments du roi, que la responsabilité du parc de Versailles lui échut, mais il travaillera aussi à Clagny, Dampierre, Fontainebleau, Marly, Meudon, Saint-Cloud, Saint-Germain-en-Laye, Sceaux … Considéré comme le créateur du jardin classique, style qui va dominer l’art des jardins jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, son influence s’étendit à toute l’Europe. Le Nôtre fut l’un des rares créateurs ou courtisans qui ne connurent jamais la disgrâce ou la défaveur du roi. Louis XIV lui disait qu’il était un homme heureux, et il eut même droit, chose tout aussi exceptionnelle, aux louanges nécrologiques du duc de Saint-Simon !

« Le Nôtre mourut […] après avoir vécu quatre-vingt-huit ans dans une santé parfaite, [avec] sa tête et toute la justesse et le bon goût de sa capacité ; illustre pour avoir le premier donné les divers dessins de ces beaux jardins qui décorent la France, et qui ont tellement effacé la réputation de ceux d’Italie, qui en effet ne sont plus rien en comparaison, que les plus fameux maîtres en ce genre viennent d’Italie apprendre et admirer ici. Le Nôtre avait une probité, une exactitude, et une droiture qui le faisait estimer et aimer de tout le monde. Jamais il ne sortit de son état ni ne se méconnut, et fut toujours parfaitement désintéressé. Il travaillait pour les particuliers comme pour le roi, et avec la même application, ne cherchait qu’à aider la nature, et à réduire le vrai beau aux moins de frais qu’il pouvait. Il avait une naïveté et une vérité charmante. Le pape pria le roi de le lui prêter pour quelques mois ; en entrant dans la chambre du pape, au lieu de se mettre à genoux, il courut à lui : « Eh ! bonjour, lui dit-il, mon Révérend Père, en lui sautant au col et l’embrassant et le baisant des deux côtés ; « eh ! que vous avez bon visage, et que je suis aise de vous voir et en si bonne santé ! » Le Pape, qui était Clément X Altieri, se mit à rire de tout son cœur ; il fut ravi de cette bizarre entrée, et lui fit mille amitié. À son retour, le Roi le mena dans ses jardins de Versailles, où il lui montra ce qu’il y avait fait depuis son absence. À la colonnade, il ne disait mot ; le Roi le pressa d’en dire son avis : « Eh bien ! Sire, que voulez-vous que je vous dise ? D’un maçon vous avez fait un jardinier (c’était Mansart) ; il vous a donné un plat de son métier. » Le Roi se tut, et chacun sourit ; et il était vrai que ce morceau d’architecture, qui n’était rien moins qu’une fontaine et qui la voulait être, était fort déplacé dans un jardin. Un mois avant sa mort, le Roi, qui aimait à le voir et à le faire causer, le mena dans ses jardins, et, à cause de son grand âge, le fit mettre dans une chaise que des porteurs roulaient à côté de la sienne ; et Le Nôtre disait là : « Ah ! mon pauvre père, si tu vivais et que tu pusses voir un pauvre jardinier comme moi, ton fils, se promener en chaise à côté du plus grand roi du monde, rien ne manquerait à ma joie. » Il était intendant des bâtiments, et logeait aux Tuileries dont il avait soin du jardin, qui est de lui, et du palais. Tout ce qu’il a fait est encore fort au-dessus de tout ce qui a été fait depuis, quelque soin qu’on ait pris de l’imiter et de travailler d’après lui le plus qu’il a été possible. Il disait des parterres qu’ils n’étaient bons que pour les nourrices qui, ne pouvant quitter leurs enfants, s’y promenaient des yeux et les admiraient du deuxième étage. Il y excellait néanmoins comme dans toutes les parties des jardins ; mais il n’en faisait aucune estime, et il avait raison, car c’est où on ne se promène jamais. »
(« Mémoires »)

Bloom dit: à

Beau mais désespérant !

Très irlandais. ‘A terrible beauty is born’, disait Yeats.
J’irai dès que je pourrais.

Pour Roth, ce n’est évidemment pas le recueil de nouvelles ‘Goodbye Columbus’ qui justifie son insertion dans la liste des nobélisables (où figurent d’ailleurs bon nombre de Français), mais ‘Portnoy et son complexe’, qui fit l’effet d’une bombe à fragmentation dans le monde occidental. Livre unique, provocateur et délirant d’humour qui ne lui sera jamais pardonné.
C’était le début de l’entreprise rothienne de réglement de compte avec le vaste monde, qui allait le mener à taper sur tout: les Juifs, les non-Juifs, la droite, la gauche, les femmes, les hommes, son pays, les autres pays, les intellos, les beaufs…
Tout le monde en prend pour son grade, ce qui eut pour effet de rendre la justification en un paragraphe de l’attibution du prix impossible.
Roth, le désintégrateur.

Patrice Charoulet dit: à

ETAT DE DROIT

Un Etat de droit est un Etat où tous, y compris les gouvernants, sont soumis à la la loi commune. Cela suppose une justice indépendante, donc la séparation des pouvoirs.
Deux exemples : la France est un Etat de droit. La Russie n’est pas un Etat de droit.

D. dit: à

Rose, est-ce parce que vous êtes préoccupée que vous posez cette question sur les os ?

D. dit: à

Chacun sait qu’en France aujourd’hui la Justice fonctionne très bien, que les lois sont justes, applicables et appliquées, les peines adaptées, justice est bien rendue aux victimes, et tout cela dans des délais raisonnables.
Contents de ceci, allons en effet nous occuper de la Justice dans pays.

D. dit: à

(d’ autres)

rose dit: à

Non je lis un roman foisonnant qui se déroule dans la Loire et il y a bcp de grottes ds lesquelles il y a des caves à vin et aussi des souterrains sous les châteaux. Et, une fois, en explorant des lieux qui étaient fermés depuis belle lurette, ils tombent sur deux squelettes (enlacés♥️) qui à l’ouverture tombent en poussière ;et la seconde fois, un squelette assis (pas debout) enchaîné au pied qui dès l’ouverture tombe en poussière.
Pas encore pigé pkoi l’effet est immédiat.
Et alii moij.crois en la résurrection des corps.

rose dit: à

D.
Vous êtes drôle.
Contente de vous savoir de bonne humeur.

rose dit: à

Vouvray
Bourgueil.

rose dit: à

de réglement de compte avec le vaste monde, qui allait le mener à taper sur tout: les Juifs, les non-Juifs, la droite, la gauche, les femmes, les hommes, son pays, les autres pays, les intellos, les beaufs…

Très pour
Manquent les chinois et les EHPAD. Après, je signe.

rose dit: à

« Le roi lui fait composer un blason « de sable à un chevron d’or accompagné de trois limaçons d’argent, les deux du chef adossés et celui de la pointe contourné. »
Wiki

Janssen J-J dit: à

@ MOMIES les momies sont bandelées : dès qu’on leur enlève les bandelettes hors cage de faraday, le squelette s’en désagrège rapidement. A la crypte des Capucins, les os des squelettes revêtues de leurs somptueuses passementeries sont solidement accrochés entre eux et aux parois des murs : la PA n’y a que peu de prise depuis 400 ans -> les Capucins prient et veillent aux grains de poussière sur la haute aristocratie palermitaine.
@ ETAT DE DROITE, Le simplisme effrayant de l’essentialiation du monde institutionnel par les représentants français de la droite dite républicaine
@ PARIS PANTINE, Madame Hidalgo y est-elle pour quelque chose ?
@ CORMAC MC CARTHY 2023, Très bonne nouvelle.
@ 64 ANS, très mauvaise nouvelle pour notre jeunesse industrieuse et fatiguée.
@ DEGUSTATIONS, Au bout de 5 jours, le goût de la douleur dorsale s’efface en général ainsi que les complaisances hypocondriques, prendre son mal en patience,
@ Eric ORSENNA, frère du Nôtre, Le Vaux… doux
@ Floriant FILIPO, guide suprême de sa plume politique fascistoïde, moinsse l’humour, le sectarisme catholique, l’astrologie, la malbouffe, la littérature, l’a-scientificité technologique.
@ Eric CLAPTON émérite, le saint du jour sur la place de la Victoire du jazz.
Bàv, 5.1.23_10.35 (quid de l’horodateur ?)

rose dit: à

G vu Rosalia à la catacombe des Capucins.
Tjrs pas pigé le phénomène physique qui se produit.

Rosanette dit: à

@ Bloom
Et on rencontre aussi l’inverse
Une amie très proche, prof d’allemand dans un lycée parisien, avait fait écrire par ses élèves une adaptation théâtrale de la nouvelle de Böll. » Le train était à l’heure »
Les élèves ont souhaité l’envoyer à Heinrich Böll, qui loin de se contenter d’un mot de remerciement en forme d’accusé de réception, leur a fait une réponse étoffée avec des observations sur leur texte, des suggestions de modification , et des indications pour une éventuelle mise en scène

Jazzi dit: à

Le léZard se dit que seul l’ami Bloom, pourrait, ici, l’aider à décoder cet impitoyable, mais néanmoins superbe, théorème irlandais !

Janssen J-J dit: à

il ne faut pas y chercher la moindre parabole… Ou y trouver le sens qu’il renvoie à chacun.e au plus profondément de soi… C’est la vie qui est ainsi faite, réaliste et crue, sans aucune possibilité de rémission.

et alii dit: à

palais! tous les palais:
 » Philippe Beaussant était un fin gastronome, et durant l’été 2006, il a régalé les auditeurs de France Musique avec une série d’émissions intitulée L’appétit vient en écoutant !. Tous les jours, Philippe Beaussant délivrait de nouvelles recettes. Aujourd’hui, c’est le clavecin et la poésie de François Couperin qui va inspirer les menus concoctés par Philippe Beaussant, et aiguiser nos oreilles et nos papilles. A la carte, Le Melon à l’aigre doux, la mousseline d’artichauts, le buisson d’écrevisses ou bien encore le poulet aux poivrons et Le blanc-manger aux amandes douces aux côtés des pièces pour clavecin de François Couperin !

Janssen J-J dit: à

Les grottes de Savonnières qui enferment le meilleur Vouvray du monde…

Janssen J-J dit: à

@VDBC, dommage que monsieur Court n’y intervienne point. Sera-t-il dans la salle au moinss ? En cas-là, nous irions volontiers assister à ce passionnant colloque (nb: La thèse de Jérusalem aurait été annulée et reportée à longtemps, en raison de la surenchère actuelle de l’extrême droite fasciste du nouveau gvt bibi Netanyahou).

vadeboncoeur dit: à

Philippe Bordas
59 min ·
Ouverte à tous, la remise du Grand Prix de la critique littéraire, pour « Le Célibataire absolu » aura lieu le mardi 10 janvier à la Société des Gens de Lettres, hôtel de Massa, 38 rue du Faubourg St Jacques, 75014, à partir de 17h30.

https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/324245942_552170536791835_252896108173956007_n.jpg?stp=dst-jpg_p180x540&_nc_cat=102&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=5tYF4nCQ-R0AX_6mSwI&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfD7V11ycHQ1QtHkgLrbp-RHoYxSwuumx-aJnPp7uHxcyA&oe=63BAA403

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*