de Pierre Assouline

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Voeux à volonté pour 2023 !

Voeux à volonté pour 2023 !

(« Mitra-Lettre Orange Deluxe » et « Remington TAB-V » sculptures d’Eric Nado)

 

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2 082 Réponses pour Voeux à volonté pour 2023 !

et alii dit: à

michel HOUELLEBECQ,auteur de « sérotonine », n’est pas médecin que je sache; NI Rabelais agronome!

et alii dit: à

oui, il y a un « psy » qui fut ingénieur agronome avant d’être médecin ! qui s’y connait en religionS

honneur de blog dit: à

nous pourrions assisté(sic) à

et un infinitif à la suite,
un!

rose dit: à

Renato

Amor omnia vincit.

(Traduction pour vous : c’est l’amour qui mène au divin).

rose dit: à

Vu Caravage de Michele Placido.

Enthousiaste.

Dans une longue analepse, l’Inquisiteur, magnifiquement joué par Louis Garrel, enquête et retrace la vie du tumulteux Michel Angelo Merisi, sauvage et peintre.
Nous passons deux heures à comprendre comment ce génie déplaît autant à notre Mère l’Église et principalement à la papauté, qui, in fine, le fera assassiner.

L’amour vainqueur est à Berlin. Ses autres toiles partout dans le monde et son art est un chemin vers d.ieu, sans rien de pestiféré ni de scandaleux.
Art sacré.

Isabelle Huppert joue magnifiquement le rôle de la comtesse soutien majeur, avec son fils, de l’artiste empêché ; plutôt crever que céder.

Un film majeur : les lumières y sont, l’art, la vie, le génie de l’artiste, la médiocrité de ceux qui peinturlurent, la soif de pouvoir des puissants, et leur goût de l’argent.

rose dit: à

Ma traduction est personnelle Renato.

renato dit: à

La vérité historique serait une opinion ? car : épuisé, fatigué et souffrant d’une forte fièvre, probablement due à une infection intestinale négligée, Merisi reste à Porto Ercole, où il est inutilement soigné au sanatorium Santa Maria Ausiliatrice de la Confrérie de Santa Croce, près de l’arrière de l’église de Sant ‘Erasmo, où il meurt le 18 juillet 1610.

rose dit: à

Et alii

On en parle beaucoup. Une lampe dans le noir.
et alii dit: à
je ne me souviens pas de l’avoir déjà dit: ce n’est pas impossible ;donc:
« Les États-Unis autorisent un nouveau traitement très attendu contre Alzheimer.
Administré par intraveineuse une fois toutes les deux semaines, il est développé par l’entreprise pharmaceutique japonaise Eisai, en partenariat avec l’américaine Biogen
L’autorisation de la FDA s’appuie sur les résultats d’essais cliniques ayant montré que le médicament permettait de réduire les plaques amyloïdes
WASHINGTON: Les autorités sanitaires américaines ont autorisé vendredi un nouveau médicament contre Alzheimer visant à réduire le déclin cognitif des patients souffrant de cette maladie neurodégénérative, un traitement très attendu après le lancement raté d’un précédent médicament au mécanisme similaire il y a un an et demi.

Le nouveau traitement, qui sera commercialisé sous le nom de Leqembi, est désormais recommandé par l’Agence américaine des médicaments (FDA) pour les patients n’ayant pas encore atteint un stade avancé de la maladie. Administré par intraveineuse une fois toutes les deux semaines,

rose dit: à

Entre Renato entre ne pas avoir d’argument et répéter as vital aeternam le même ?

renato dit: à

Qu’entendez-vous par traduction personnelle, rose ?

renato dit: à

26.500 dollars par an et al.

et alii dit: à

Lorsque j’ai vu l’étiquette-de bagage SNCF- attachée à la carabine se balancer, j’ai dit « attendez »;c’était juste devant la porte , on est rentré, j’ai attrapé l’étiquette,et j’ai lu à haute voix « danger,carabine chargée »,écrit de sa main;aussitôt, il a saisi la carabine, épaulé, et visé au loin, par la fenêtre à l’horizon:rien! ils sont repartis avec la carabine, était-ce son dernier « secret »?qui ne l’a pas tuée , elle, moi non plus d’ailleurs, bonsoir!

et alii dit: à

« « En revendiquant une reconnaissance de la pluralité des modalités d’émancipation féminine, le féminisme islamique se situe dans la lignée de la critique du black feminism », écrivait l’auteure et militante franco-irakienne Zahra Ali dans Féminismes islamiques, paru en 2012. « Ne pas me référer à la révolutionnaire française Olympe de Gouges, mais à Fatima, la fille du prophète Mohammed, cela me semble logique », concède une jeune féministe tunisienne, pourtant peu regardante en matière de religiosité. »
https://www.jeuneafrique.com/mag/426254/societe/feminisme-islamique-mouvement-expansion-rejette-modele-occidental-demancipation/

rose dit: à

Le film montre une autre fin tragique pour Merisi.

closer dit: à

Avatar 2:

« Le triomphe de la haine de l’humanité »

(L’Express)

Jacques dit: à

Avatar 2 :
Sauvons les Na’vi et tuons les humains.

MC dit: à

Quand vous tuez quelqu’un , Rose, et que cela se sait,?vous pouvez vous préparer à avoir des ennuis dans tous les états du monde, y compris les Pontificaux! Pour le reste, l’annexion à la cause homosexuelle, on en revient en constatant qu’elle se fonde sur des textes tardifs et calomnieux ( XVIIeme siècle)

MC dit: à

Ceci, dans un polar américain qui m’a l’air d’une perle de culture; elle était toujours là, comme la Maitrsse d’ecole des Misérables »?!

vadeboncoeur dit: à

MONSIEUR

Je vous dis de m’aider,
Monsieur est lourd.
Je vous dis de crier,
monsieur est sourd.
Je vous dis d’ expliquer,
Monsieur est bête.
Je vous dis d’embarquer,
Monsieur regrette.
Je vous dis de l’ aimer,
Monsieur est vieux.
Je vous dis de prier,
Monsieur est Dieu.
Éteignez la lumière,
Monsieur s’ endort.
Je vous dis de vous taire,
Monsieur est mort.
(N)

renato dit: à

« Quand vous tuez quelqu’un… »

Surtout étant donné le pardon de Paul V.

Pour l’homosexualité les opinions sont contradictoires et cela selon que l’on tienne en compte le contexte des symboles et le choix des figures ou des objets qui apparaît comme le résultat d’une impulsion immédiate, conduisant à des interprétations subjectives et modernisatrices. Ce qui peut résumer ainsi :
Selon certains historiens la référence au maledettismo ne serait qu’une maladresse qui découle d’une exégèse douteuse de certaines peintures du début de la période romaine, qui montrent des personnages efféminés.
Selon d’autres qui se fonde sur les sujets éphébiques, il s’agirait d’une homosexualité imprégnée de catholicisme, comme Pasolini, par exemple.

Jean Langoncet dit: à

Au regard de La vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même : dans quelle catégorie contemporaine ranger le zèbre ?

D. dit: à

Il serait grand temps de changer de billet au vu des inombrables inepties servies aujourd’hui dans cet espace de commentaire.

S’il vous plait.

closer dit: à

Vous croyez qu’il y aura moins d’inepties sous le prochain billet, D ?

rose dit: à

MC
Dans la longue analepse on revient en détail sur le meurtre.
Il le cherche (le tué) et ils sont quatre à l’attaquer (comme au tout début du film, trois contre un : je veux bien les règles de la chevalerie, mais quand même !!!).
Grosso modo c du duel légitime défense.

renato dit: à

Si vous faites référence aux allégations officielles de sodomie, Jean Langoncet, compte tenu que la « victime » n’était âgé que de 15 ans, aujourd’hui on parlerait de pédophilie. Il y eut autre deux accusations, mais pour une pas de procès et l’autre semble une vengeance.

D. dit: à

Oui, Closer. Nous aurons un petit répit.

rose dit: à

Passer deux heureuses heures avec Giordano Bruno, Artemisia Gentileschi, son père et le Caravage, qu’elle réjouissance !

rose dit: à

Monsieur !

rose dit: à

Closer

Alors cet assassinat est une invention du réalisateur.

rose dit: à

Closer

Article de Gozlan absolument passionnant et les trois commentaires aussi.
Je vous remercie.

rose dit: à

renato dit: à
Qu’entendez-vous par traduction personnelle, rose ?

Renato
C pendant le film que j’ai trouvé cette réponse pour vous. Ce.n’est pas une traduction littérale.
Avez-vous vu ce film ?

renato dit: à

Je n’ai pas vu le film car je me méfie des biopics, mais beaucoup ri au téléphone avec un ami qui l’a vu en italien et m’a parlé de quelques particularités curieuses dans l’usage de la langue. Donc, Merisi était un Lombard du XVIIIe siècle et n’aurait jamais dit « Aò » interaction en dialecte romain qui exprime colère ou ressentiment ; « Dov’è che vai? » mais éventuellement « Dove vai? » ; « Ma non dobbiamo scopà? » scopà pour baiser n’est pas encore entré dans l’usage lombard… nonobstant la télé.

renato dit: à

Oups ! XVIIIe > XVIIe

rose dit: à

Tout début du XVIIème, 1600, 1610.
Bon, il peint d’abord la madone, ils baisent ensuite, elle est déroutée.
Renato, vous n’irez pas le voir vous qui parlez couramment italien ?

renato dit: à

« Alors cet assassinat est une invention du réalisateur. »
Non, c’est une légende comme tant d’autres, enfant je l’ai cru aussi, puis on grandit…
L’invention demande une tête faite pour, et ce réalisateur en est dépourvu.

« C pendant le film que j’ai trouvé cette réponse pour vous. »
Comme quoi, les mauvaises informations produisent des mauvaises traductions.

«… vous n’irez pas le voir vous qui parlez couramment italien ? »
La nationalité d’un produit n’est pas un critère de choix.

9.1 — 6.40

renato dit: à

Pour clarifier, rose, c’est le fondement heuristique de la composition qu’en tant que Lombard* m’intéresse dans la peinture du Merisi, c’est-à-dire la procédure non rigoureuse (intuitive et analogique) qui permet à l’artiste de prédire et de rendre plausible le résultat. Tout le reste, les amours, les bagarres, les duels, le jeu d’argent ne m’intéresse que peu, sauf pour ce qui est de la pensée de la mort qui est, selon l’un de mes profs, dominante chez Merisi, comme l’était chez Buonarroti ; mais pour Michel-Ange la mort était libération et sublimation, tandis que pour le Caravage ce n’est que la fin, l’énigme du tombeau.

« A Rome, la vérité n’était pas exigée de la peinture, mais la dévotion ou la noblesse », écrit Longhi, le critique d’art à qui l’on doit la lecture la plus passionnante, ainsi que la redécouverte de l’œuvre du peintre lombard au XXe siècle. Et c’est lui qui a démontré l’ascendance lombarde du style du Merisi, réfutant les critiques qui liaient sa peinture au luminisme vénitien. Mais au-delà des accointances réelles et des parentés stylistiques entre peintres, reconnaissables par la critique d’art, c’est dans la littérature que s’impose avec évidence la tradition lombarde d’attention au réel et, avec elle, à la vie des gens ordinaires et à leurs manières expressives : de Manzoni à Gadda, pour ne citer que les plus grands.

Pour vous faire une idée de l’art critique de Longhi et de sa prose, voir Le Caravage, Seuil.

renato dit: à

opus ! L’astérisque renvoie à la note relative à Longhi…

et alii dit: à

l’ascendance lombarde
luminisme vénitien.
et là, ce sont quand même des « critères »? déterminants? POUR QUI?

rose dit: à

Je verrai Renato. Noté ces références.
Je navigue en ce moment en Grèce.

Je suis sortie d’un film en me disant « être de nulle part ». Sans doute, cela deviendra’t-il mon viatique. Alors, lombard, napolitain ou calabrais peu me chaut.

rose dit: à

couramment italien ? »
La nationalité d’un produit n’est pas un critère de choix.

Votre manière d’interpréter : voir un film en vo si on parle langue utilisée. Point.
À la ligne.

renato dit: à

Donc un mauvais biopic effacerait le travail d’écrivains, poétes et critiques (Gadda, Pasolini, Longhi, pour ne dire que les plus intéressants) qui ont réfléchi et travaillé sur l’œuvre de Merisi ? extraordinaire XXIe siècle !!!

Marie Sasseur dit: à

« Alors, lombard, napolitain ou calabrais, »

et puis sicilien et surtout romain.

Janssen J-J dit: à

vraiment désolé d’apprendre le décès de Russel Banks, merci Passoul pour le tweet. J’admirais ce romancier américain dont j’avais abordé des romans et des nouvelles… Le plus troublant restera pour moi « Lointain souvenir de la peau », et le plus mystérieux et profond : « La relation de mon enterrement ». On me l’avait fait découvrir dans le cercle parisien, avec « Sous le règne de Bone », et … dûment convaincu de son intérêt, j’avais poursuivi avec les nouvelles (inégales) d' »Un membre permanent de la famille ». « Oh Canada », publié en français à l’automne dernier, attendu avec impatience, m’avait déçu un brin, je l’avoue…
Dieu peut-être merci…, l’annonce de la mort de ce « grand écrivain » (dans mon panthéon subjectif) va relancer mon plaisir de découvrir bien d’autres pépites, chez lui, à n’en point douter…
Repose bien en paix, Russel, tu m’as procuré bien des moments de bonheurs de lecture, Bàt…
(9.1.23_9.30)

Soleil vert dit: à

Russel Banks, j’avais aimé le recueil Un membre permanent de la famille.

rose dit: à

Dans le film, Renato, que vous n’êtes pas allé voir, il y a en substance une, (deux ?), phrase qui dit
« heureux les simples d’esprit qui comprennent sans savoir ».
Ce n’est pas dit comme cela mais cela signifie cela.

Ma mère fonctionne comme cela et elle a une sûreté de vie, qui, tout me temps me déconcerte. Et u e intelligence pratique que je découvre journellement.
Hier soir, par exemple, je tentais de lancer un débat sur un film que je venais de lui raconter (pas Caravage). Elle me rétorqua « tu comprends, toi tu l’as vu le film, alors que moi, je ne l’ai pas vu ».
Alors c’était difficile de débattre. Nous sommes retournées aux.mots fléchés.
La huit, elle n’en a rien eu à foutre.

rose dit: à

Elle a une sûreté de vue.

Sa sûreté de vie, elle l’a perdue en perdant son mari. C’est quelque chose dont je parlerai plus tard.

rose dit: à

et puis sicilien et surtout romain.

Oui, j’ai subi mon père, sorti de la cuisse de Jupiter, jusqu’à finir sa vie à Palmyre.
J’en ai entendu sur les romains.

rose dit: à

Hier, au ciné, ai rencontré un troisième homme (pas un amant ->jazzi).
Qui a eu de l’importance dans ma vie.
Tellement vieilli que j’ai eu peine a le reconnaître.
Égal à lui-même. Beau. Infatué. Intelligent. Cultivé. Une nouvelle femme, comme à chaque fois que je le rencontre. Collectionnite.
Agité quand même. Cherchant partout ses papiers, dont son passeport, pour son identité.
Je lui ai demandé « tu emmènes ton passeport au cinéma ? ». Il m’a répondu que oui, pour son identité.

Il ne m’a pas reconnue non plus, tellement vieille. Tellement grosse. Tellement laide. Tellement abîmée. Tellement marquée par le chagrin. Mais il se souvenait de la moitié du prénom de ma fille aînée, et moi de celui de son fils aîné. Qui, le cadet et lui ont quitté son domicile et cela va beaucoup mieux depuis. À 27 et 30 ans, il était temps. J’en connais un autre (beau infatué et intelligent) qui a mis trente cinq ans à quitter le domicile de ses parents. Un autre qui ne l’a jamais quitté, de toute sa vie.

Les hommes.
Trois hommes importants en deux jours, chez moi, cela n’arrive jamais.

rose dit: à

Bonne journée, je retourne aux pâtés, gros boulot.

rose dit: à

Renato

C’était vous dire que, durant le film, j’ai trouvé l’argument pour vous et c’est ainsi que je vous l’ai dit « l’amour mène au divin ».
Faites en des boulettes.
Bisous

rose dit: à

Égal à lui-même.
Italien.

rose dit: à

Houellebecq /Ernaux ?
In Le Monde.fr

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/01/07/ce-qui-restera-de-michel-houellebecq-n-est-pas-son-uvre-mais-le-fait-qu-elle-a-ete-abondamment-commentee_6157011_3232.html

DÉBATS
« Ce qui restera de Michel Houellebecq n’est pas son œuvre, mais le fait qu’elle a été abondamment commentée »
TRIBUNE
Jean-Philippe Domecq

Ecrivain

La cause idéologique du romancier étant « enfin entendue » après ses déclarations sur les musulmans, l’essayiste Jean-Philippe Domecq regrette, dans une tribune au « Monde », que l’on cherche à préserver son réalisme sociologique à travers son étroite grille de description nihiliste.

Le nombre de lecteurs qui se mordent les doigts d’avoir cru que Michel Houellebecq était un écrivain important s’est encore accru après la parution de son dialogue avec Michel Onfray dans le supplément de la revue Front populaire, où tous deux partent en croisade pour l’Occident, émasculé par l’émancipation individuelle. Reste à sauver l’écrivain de l’idéologue, Céline servant encore de commode modèle.

De ce débat, le seul qui vaille si l’on aime la littérature qui nous révèle, quoi qu’elle ait à nous révéler, Le Monde a fait état : le 4 décembre, Jean Birnbaum recommande Anéantir, de Houellebecq, parmi les « meilleurs livres de l’année » ; le 16 décembre, Marc-Olivier Bherer analyse « la radicalisation d’un auteur à succès » et, huit jours plus tard, Michel Guerrin y revient dans sa chronique titrée « Ernaux et Houellebecq, par leur distance froide, en montrant sans démontrer, sont tout aussi dérangeants et précieux ».

La cause idéologique du romancier étant désormais et enfin entendue, on préserve son réalisme sociologique, en se contentant de son étroite grille de description. Si elle fut « prophétique », comme on l’a beaucoup répété, elle le fut d’un tout-fout-le-camp généralisé qui a frayé la voie politique de la négation de l’autre. Rappelons à nos deux inquiets pour l’Occident que le mépris de l’autre fut la définition du péché qu’inaugura le Christ.

Marie Sasseur dit: à

Allez les vieux, move move move.

« Dans son dernier livre Anéantir paru aux éditions Gallimard, Michel Houellebecq évoque l’évolution du regard sur le vieillissement dans nos sociétés occidentales : «La quasi-totalité des gens d’aujourd’hui considèrent que la valeur d’un être humain décroît au fur et à mesure que son âge augmente ; que la vie d’un jeune homme, et plus encore d’un enfant, a largement plus de valeur que celle d’une très vieille personne». Selon lui, alors même que nos sociétés vieillissent, une large démonétisation de la vieillesse en découle, reléguée dans d’infâmes EPHAD isolés du reste des vivants qu’il décrit dans son roman et que l’actualité du scandale de la chaîne Orpea vient encore rappeler. »

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/aneantir-de-michel-houellebecq-quel-regard-portons-nous-sur-la-vieillesse-20220202

Paul Edel dit: à

Dans les années 😯 Jean Philippe Domecq publia deux excellents textes qui furent remarqués. « Robespierre, derniers temps », 1984 , souvent réédités et « Sirènes, sirènes « 1985, un plaidoyer vibrant pour les courses automobiles . Depuis il publie assez régulièrement des romans assez difficiles à lire ,et qui n’on t que peu d’écho dans la grande presse. En revanche, Domecq est un polémiste-né, souvent brillant, âpre, mordant, il a publié plusieurs textes intéressants dénonçant les travers de la critique littéraire actuelle, son panurgisme , son ronronnement promotionnel et ses renvois d’ascenseur..Il a aussi attaqué assez brillamment l’art contemporain (cible facile dirtez vous ..) Ce qui est dommage c’est que l’oeuvre de Houellebecq, ses positions constituent un beau sujet de polémique, mais Domecq dans le journal « Le monde » se révèle lourdingue et pas toujours clair dans ses arguments.

Paul Edel dit: à

Lire..dans les années 1980 …

Alexia Neuhoff dit: à

l faudrait commencer par revoir l’aspect « prophétique » des écrits de Houellebecq, dégonfler la baudruche en somme. S’il a su flairer l’air du temps au tournant des années 2000 en analysant les ravages du libéralisme économique sur l’individu, bien d’autres que lui, même au plan romanesque, l’ont tenté, ce qui est bien normal à une époque où le libéralisme était au paroxysme de sa puissance mondialisée. Une pandémie internationale (sans parler des bouleversements du climat) a depuis écorné la splendide construction idéologique du libéralisme en en montrant les limites, les vices. Le monde s’en est trouvé changé et des remises en question de ce système soi-disant incontournable sont apparues, notamment là où on les attendait le moins. Houellebecq, assez malin pour se rendre compte que ses « prophéties » ne tiennent plus la route, comble le vide à l’aide de propos scandaleux.

pourmapar dit: à

Il a aussi attaqué assez brillamment l’art contemporain (cible facile dirtez vous ..)

Non, PaulEdel, là encore il a été lourdingue pour employer votre mot, Domecq.
A trop insister dans sa critique de l’art contemporain, il l’a d’ une certaine manière amoindrie.
Bienà vous.

pourmapar dit: à

(cible facile dirtez vous ..)

A l’époque ( années 80 – 90) ce n’était pas facile de critiquer l’art contemporain et désormais il règne dans toutes les petites provinces avec le formatage des « curatrices et curateurs ». ( Quels vilains qualificatifs!)
Nettoyer les écuries d’ Augi’ ART!

renato dit: à

« Un autre qui ne l’a jamais quitté, de toute sa vie. »

Rose, bien que « beau, intelligent et infatué », j’ai quitté mes parents le 24 décembre 1965, jour où je fêtais mes 18 ans ; ai vécu 10 jours à l’hôtel Manzoni et le 3 janvier 66, j’ai finalement dormi dans mon premier chez-moi ; depuis je n’ai plus rien demandé à mes parents ; j’ai payé mes études jusqu’au diplôme et suivi les cours au conservatoire en vendant et achetant (pour des tiers) des œuvres du XVIIe et XVIIIe — j’avais laissé les maisons de père et celle de mère avec dans mon bagage une œuvre de Giacomo Cerutti dit Pitocchetto, tableau qui fut mon premier soutien économique grâce aux conseil de Luca Scacchi (voyez sur Wiki luca scacchi gracco) —.
Donc voyez-vous, je me fous amplement des simples d’esprit, ils n’ont que se donner la peine d’approfondir, mais qu’ils ne comptent pas sur moi… je me fous amplement des biopics assemblés par des incultes… je me fout amplement de l’approbation des autres… en bref, je ne perds pas mon temps seulement pour être dans la vague — plaisir que je laisse, justement, aux simple d’esprit qui ont désormais accès à Instagram… avec toutes les consolations qui vont avec —.

Marie Sasseur dit: à

Pinterest c’est mieux.

Phil dit: à

Intéressant votre relevé des uchronies qui parsèment les « biopics » et leurs adaptations pour spectateurs popcornés, dear Renato. Malheureusement vous n’êtes pas le cœur de cible des marketeurs au cervelet numérisé. Isabelle Huppert conserve toutes les robes de ses films, probablement un dédommagement.

Marie Sasseur dit: à

@ pour vous faire une idée.

Le mieux c’est encore d’y aller voir.

C’était une réussite.

« Sept de ces toiles n’ont jamais été exposées en France dont les trois dernières citées, une des versions de Madeleine en extase n’ayant même été découverte qu’en 2015…Accrochées côte à côte, on peut ici les comparer ! »

https://lagoradesarts.fr/-Caravage-a-Rome-Amis-et-ennemis-.html

Marie Sasseur dit: à

« Ma non dobbiamo scopà? » scopà pour baiser n’est pas encore entré dans l’usage lombard… »

Putain, quel scoop.

closer dit: à

Le quatrième sera le bon, Rose…

Patrice Charoulet dit: à

Excellente publicité

Dans le « Parisien » du lundi 6 janvier 2023  page 7 une pleine page de publicité non signée avec ce simple message : « L’industrie du tabac vous souhaite une mauvaise année 2023 ». Le texte plaît beaucoup au non-fumeur convaincu et militant que je suis. Question : Combien de fumeurs seront incités à ne plus fumer après cela? A mon avis, zéro.
Le message n’étant pas signé, je suppose que l’annonceur est le ministère de la Santé. On s’est fait plaisir, on a trouvé le texte excellent, on a dépensé de l’argent, mais…

lmd dit: à

Je lis dans la présentation du livre Le Beau et la splendeur du vrai
(Jean-Pierre Changeux, François L’Yvonnet chez Albin Michel) :
«Sa réflexion s’étend aussi aux Sciences de l’homme et de la société quand il explique combien est déterminante la contribution de notre équipement cérébral à la genèse des règles éthiques et à la compréhension de l’art et de sa création».
Voilà bien une attaque caractérisée contre ce fichu relativisme («notre équipement cérébral»). Peut-être qu’un véritable esprit scientifique comme JP Changeux, intelligent et sensible, pourrait aller regarder du coté de l’anthropologie. Par exemple, Ph. Descola, Par-delà nature et culture ; ou bien, Les Formes du visible.
Mais après-tout, je vois que le livre Le Beau et la splendeur du vrai n’est disponible que depuis le 4 janvier 2023 ; on a le temps d’aller le feuilleter et se faire une opinion.

rose dit: à

closer

Ne parlez pas de malheur.

rose dit: à

Renato

Merci de votre réponse si développée.
Vous étiez donc un marchand d’art. Dès émancipé.
Je vous propose désormais, très cher Renato, cela me trotte dur dans la tête, de débattre du sujet du divin avec Pierre Assouline, un homme pieux s’il en est.
Pour ma part j’ai donné. Mes bourses sont vides.
Vous êtes aussi borné que le père de mes enfants qui était stalinien, mais brillant, lui.
Bis repetitat, non.

rose dit: à

Ni sainte ni martyre.

rose dit: à

Amen.Jésus Marie Joseph, Gaspard, Melchior et Balthazar.

D. dit: à

renato, borné ? On a pas le droit de dire une telle chose. Non, ce n’est pas possible.

D. dit: à

Ce soir il y aura un nouveau billet très intéressant. Je viens de le voir dans les astres.

D. dit: à

Je me fais des endives sauce tomate, en plus.

pourmapar dit: à

Alexandre Vialatte

« Je viens de voir la femme serpent. C’est un spectacle affreux.
Si le président de la République, ou même le curé de la paroisse se permettait de pareilles contorsions, on ne les laisserait pas faire deux secondes. Et pourtant ce sont des gens sérieux à qui il devrait être permis plus qu’à personne.
Tels sont en France les droits de la femme-serpent. Elle se met à cheval sur sa tête ! C’est une vision qui révolte le bon sens. Elle pose une table entre elle et vous ; sur la scène ; et s’aplatit dessus ; de face ; on ne lui voit plus que la tête ; une tête debout sur une table ; sans pieds, sans tronc, sans bras, sans jambes ; une tête de guillotiné. Devrait-on permettre ces choses ? Ensuite elle lève les pieds, les jambes ; et puis encore ; et elle prend la forme d’un C ; et puis d’un O (ses pieds se posent sur sa tête) ; et ensuite elle ouvre les jambes ; la voilà à cheval sur son cou !
Ça ne s’était plus vu depuis la guerre de Troie quand Enée emportait Anchise ; seulement, à ce moment-là, c’était plus naturel ; il y avait l’incendie de Troie, il y avait le feu ; Anchise avait peur pour sa grande barbe ; et Enée faisait son devoir de fils ; il sauvait son père, sa grande barbe ; et en le prenant sur son cou, ce qui n’est pas la façon normale de transporter un père âgé, il pouvait encore sauver autre chose de l’incendie, il pouvait emporter un panier, un matelas ; garder ses bras pour faire les gestes du discours, surtout dans ces grandes circonstances où l’on implore les dieux, où on parle en latin ; il n’y a qu’à voir tout ce qu’il disait dans l’Enéide ; bref, il avait cinquante raisons pour porter un homme sur son cou.
Et puis surtout ils étaient deux ! Ces jambes qui lui pendaient de chaque côté du cou , ce n’étaient pas les siennes ! c’étaient celles de son père ! Ce n’était peut-être pas très joli parce qu’Anchise était extrêmement maigre, avec des mollets à poils blancs, à cause de l’âge et des misères du siège – dix ans de siège éprouvent la vieillesse, et il y avait dix ans que Troie était assiégée – ; mais enfin c’était explicable, c’était pour ainsi dire normal. En un mot, c’était acceptable.
C’était un spectacle complet. Il y avait même deux jambes en trop ; et puis beaucoup plus de bras qu’aux personnes ordinaires, comme dans les statues de Siva ; et deux têtes, comme aux rois de jeux de cartes ; ce sont des choses dont on a l’habitude.
Au lieu que là (est-ce tolérable ? Affreux festin !…), on éprouve l’impression que deux femmes se sont entre-mangées sur cette table du crime, qu’il n’est resté que la tête de l’une, les jambes de l’autre. Je le répète : si M. Coty lui-même se faisait photographier dans une telle position, personne ne voudrait plus de lui comme président de la République.
Je n’irai plus voir la femme-serpent. »
(Prodiges contemporains – La Montagne – 18 décembre 1956)

https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/324332094_489901913077114_2337675911856824438_n.jpg?_nc_cat=110&ccb=1-7&_nc_sid=5cd70e&_nc_ohc=NFxU7QUev_oAX-uXg7F&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfD8y2lW47hREu7_4NN_oIPNxvUETJaAkZuYxRaLAI89SQ&oe=63C051A7

lmd dit: à

Marie Sasseur, il y a un monde épistémologique entre ces deux affirmations ;
« D’où vient le plaisir esthétique devant l’œuvre d’art ? Jean Pierre Changeux, neurobiologiste de réputation internationale et grand collectionneur, nous explique cette fantastique aventure »
et
 »Le cerveau qui se construit progressivement a plusieurs niveaux d’organisation. Le niveau le plus élevé est celui de la conscience et, surtout, de la culture.  »
La seconde est, je crois exacte, l’accumulation et l’organisation des informations qui constituent la culture ont sans doute une place précise dans les cerveaux d’homo sapiens (plus ou moins exercés) ; alors que le plaisir esthétique est une construction culturelle d’une société particulière et demander «d’où vient le plaisir esthétique devant une œuvre d’art , n’est pas du domaine des neuro sciences. Ce serait «Où se localise le plaisir esthétique ?» qui serait la formulation plus exacte.
Mais après-tout, vous avez recopié la promotion d’un livre, vous n’y êtes pour rien.
Et je n’ai pas pris le temps d’écouter les 20minutes de la radio.

rose dit: à

Vu Enquête sur la sexualité, 1964 de Pier Paolo Pasolini.
Dans un film structure en plusieurs chapitres et chaque chapitre en plusieurs parties Pier Paolo Pasolini sillonne l’Itamie pour questionner ses contemporains sur le sexe, au sortie des années 60. De la Lombardie à la Sicile en passant par la Toscane, Florence, Rome, Naples et la Calabre, il soumet ses interviewés à une multitude de questions dont la loi Merlin, la prostitution, le machisme italien, les invertis, le divorce, la liberté des femmes et leur égalité avec les hommes. Long couplet sur la famille, sacrée.

Foisonnant. Passionnant.
Cela se termine par le mariage en blanc de Graziella et Tonino, bon sang ne saurait mentir.
C’était il y a bientôt soixante ans.

Marie Sasseur dit: à

@Mais après-tout, vous avez recopié la promotion d’un livre, vous n’y êtes pour rien.

Prenez le temps d’explorer les liens, lmd.

Janssen J-J dit: à

GE?IE DU CLAIR OBSCUR

@ Il ne m’a pas reconnue non plus, tellement vieille. Tellement grosse. Tellement laide. Tellement abîmée. Tellement marquée par le chagrin.

Quand même !… ne pas se noircir ainsi par goût du contraste avec la beauté l’intelligence et la fatuation du sot’ly’laisse…
Je trouve.
Bàv,

rose dit: à

C le miroir.
Implacable.

rose dit: à

 » Nous progressons. On peut y arriver. H : Dieu vous entende, Michel »

Cépamoi.

D. dit: à

Didier Deschamps a été renouvellé. Je m’en fous complètement mais néanmoins si ça avait été à moi de décider, ça aurait été niet.

D. dit: à

Hier à la messe, il y avait dans les premiers rangs de te ces jeunes asperges…incroyable ce que la physionomie des Français a pu changer. Hélas pas en bien. Cette élongation qui semble de pas avoir de fin est souvent disgracieuse.

Janssen J-J dit: à

MARCHAND d’ART ET d’ARMES :
L’invention demande une tête faite pour
Les mauvaises informations produisent des mauvaises traductions
La nationalité d’un produit n’est pas un critère de choix
Je ne perds pas mon temps seulement pour être dans la vague
Isabelle Huppert garde toutes les robes de ses films
Je me fais des endives sauce tomate, en plus.

J J-J dit: à

Quelle messe ?

D. dit: à

Une autre évolution plûtot désagréable : les voix fémininines qui sont de plus en plus graves, rauques, masculines. Alors qu’autrefois c’était plutôt rare. Je considère toute ces choses comme des signes de la dégéneration. Il faut être attentif aux signes. Il s’agit d’ailleurs sans foute de la dernière génération avant le grand cataclysme. Car il vient, vite et certainement.

Clopine dit: à

Perso je considère que les endives sauce tomate sont non seulement une aberration gastronomique, mais une sorte d’atteinte à l’humanité toute entière. D’un autre côté, je ne connais pas l’humanité toute entière, certes. Mais les endives, oui, et comment ! Et les tomates, itou ! Or, je vous le dis solannement, rien à voir entre les pousses renversées au fond de la cave et les gros et rouges légumes ou fruits, personne n’a jamais su faire la distinction en fait, qui restituent le soleil (et aussi, dans les temps anciens, qui profitaient du seau d’aisance de pépé et mémé pour prospérer…). Donc je m’insurge. là. A moi la rdl !

renato dit: à

En voilà un qui se fait des idées « ARMS » !

Marie Sasseur dit: à

Remettre 2 balles dans le chargeur.

Autant C. Askolovitch a eu raison de souligner la récupération plus que hasardeuse et mensongère, faite par Houellebecq d’un texte de Sartre, (préface aux Damnés de la terre de F. Fanon ) autant son texte d’explication de cette même préface , -tentative de pédagogie pour une gourde-, est pour finir bien décevante.

https://www.lepoint.fr/debats/affaire-houellebecq-claude-askolovitch-vole-au-secours-de-sartre-09-01-2023-2504205_2.php#xtor=CS3-190

Il a zappé toutes les décolonisations de L’A.O.F, à la même époque ! pour ne se focaliser que sur l’Algérie et c’est une faute.

Pour oublier tous ces menteurs, on se rappelera heureusement du Goncourt 2021, « la plus secrète mémoire des hommes », de M. Mbougar Sarr, et de  » le devoir de violence  » de Y. Ouologuem indissociable,
et beaucoup plus en rapport avec la préface
au texte de F. Fanon.

D. dit: à

Il faut essayer, Clopine. Vous serez agréablement surprise du mariage harmonieux des saveurs.

renato dit: à

Leibniz, Nouveaux Essais sur l’Entendement Humain

rose dit: à

Moij.mets du citron lorsque je les fais braiser, alors le citron et la tomate, niet.
Team Clopine pour les repas.

Janssen J-J dit: à

moij, fais jamais d’endives farcies, sais pas les faire… Dommage, peuxj pas entrer dans cette discussion passionnante, le regrette bin. Ni dans celle de Leibnitz et ses sbires, du reste, d’autant qu-ai’j pas encore lu son dernier roman, resté sous ma pile. Par contre ou en revanche, je suis pour didier des champs, là peuxj vous dire que c’est un génie du théâtre en rond ! Il va nous mener à la victoire, pas comme mc-macron, hein, les GG de 64 ans !
Bàv,

J J-J dit: à

les GJ 64, putôt…
euh, opus pour oups !…

Janssen J-J dit: à

… il vous dirait de bien distinguer le libéralisme du capitalisme et du néo libéralisme, de revenir aux sources, genre Boltanski et Chiapello, au hasard Baltha…. Sinon, on resterait trop dans l’imprécision, sasn référence et preuve… Mais moij, suis d’accord néanmoins avec votre point de vue, inutile d’ergoter ou de le fignôler. Entre internautes pas trop imbus dard, on se comprend, pas vrai frédérick ? Voui ?

J J-J dit: à

T’as envie de discuter le bout de gras ?…
Non point ! Vam’ coucher. Domani, y’a du taf’tôt.
BN à toutsie.

D. dit: à

L’endive farcie à la mousse de merguez nappée d’un coulis de tomates est un met d’exception.

Jacques dit: à

un mets.

D. dit: à

Il n’y en a qu’un, Jacques.

closer dit: à

Askolovich se fout du monde. L’adjonction d’un « car » ne change rien à l’appel au meurtre de JPS.

B dit: à

Rose, vu le film Le Caravage. En plus de l’esthétisme le film restitue peut être imparfaitement mais réussit à traduire le rôle d’une pensée dominante sur la représentation. Aujourd’hui on dirait la narration .

rose dit: à

B.

Je ne saisis pas tout ça.
J’ai vibré intensément, ce film m’a parlé.

rose dit: à

Cécilia Bartoli.
Je ne dis pas non.
Et serai tentée par Orfeo.
Remarque toutefois ds le discours de celui qui prend sa retraite que Marie Claude Pietragalla à la direction de l’Opéra de Marseille a représenté un échec total. L’artiste n’a pas été acceptée par la troupe.

rose dit: à

M’a parlé.
La seconde heure à pleurer de bonheur silencieusement/discrètement. Surtout de le voir lui, tant obstiné, qui ne cédera jamais, penché sur son oeuvre qu’il poursuit contre toutes les avanies qu’il subit, de la part des autres qui le harcèlent.

Julio Cortazar, ce texte déjà mis en ligne par MàC ?, qui traitait un ici d’axolotl. Avec gentillesse.
Le rapport entre les hommes et les animaux.
https://oeuvresouvertes.net/spip.php?article1573

rose dit: à

Deborah Petrina
Tellement dangereux de chanter pieds nus sur la scène.

rose dit: à

10 janvier 2023
5h42.

rose dit: à

Claire Hédon.

rose dit: à

Alexeï Navalny

6h45 : tu peux aller prendre ta douche sans risquer d’aller au mitard le soir du réveillon.

renato dit: à

Debora sans H !!!

renato dit: à

Je n’apprécie pas particulièrement la peinture de Léger, je dois néanmoins reconnaître sa pertinence quand il dit que « tant que le cinéma sera d’origine littéraire ou théâtrale, il ne sera rien » (1924). Si le cinéma n’est évidemment pas le seul média capable de réordonner et représenter un univers qui se pulvérise (Pynchon, DeLillo), il est le seul capable de le transmettre au plus grand nombre. Nonobstant, c’est rare qu’un film réponde à mes attentes, car c’est l’élargissement du champ d’expression qui m’intéresse (non des figures de signification, mais l’élaboration de stratégies fondées sur la causalité du désordre appliquées aux paysages, figures, gestes, rythmes, comportements) et si, comme il arrive souvent, ce qu’on peut faire avec un film on peut le faire avec une pièce de théâtre ou avec un livre, dans les trois cas, le champ d’expression est plutôt restreint, ce qui me plonge dans l’étonnement par la tristesse et la pauvreté accablante de l’approche et du développement des matériaux. Je ne comprends pas cette étroitesse d’esprit déprimante dans l’approche d’un art chorale capable d’une vraie densité ; de s’opposer à la contemplation ; de souplesse dans la mise en forme de son arrière-plan historique ; d’élaborer des moyens d’élargir un langage. Les intentions ne sont pas suffisantes, car « à peine saisie du regard, l’image cinématographique s’est déjà transformée — la fixer est impossible » (Benjamin cité de mémoire).

Rosanette dit: à

j’ai lu que la fille de Franz Fanon est l’épouse du petit fils de Mendes France
Rencontre inattendue de deux pedigree liés a des pages décisives de la vie politique en France dans les années 50

Marie Sasseur dit: à

Surtout en Algérie.

Marie Sasseur dit: à

@(Benjamin cité de mémoire).

Eh bien, l’a l’a memoire externe hypertrophiee, l' »artiste ».

Marie Sasseur dit: à

L’a la la lol.

Janssen J-J dit: à

ELARGISSEMENT DU CHANT D’EXPRESSION
De quoiv méditer la journée via une citation de mémoire prétextée à Fernand Léger, qui, apparemment, restait déprimé face l’étroitesse d’esprit borné des gens dans l’approche d’un art choralE dense. Un film ne pouvait pas, selon ce célèbre Pinterest, correspondre à ses attentes, autrement dit… à « l’élaboration de stratégies fondées sur la causalité du désordre appliquées aux paysages, figures, gestes, rythmes, comportements », seule autorisée par la peinture… Ce faisant et nonobstant, il avait la mémoire bien lourde, Fernand-René du Brillant Chateau, qui se demandait d’où lui venait le besoin de comparer son art à celui du cinéma.
LE CHAMP DES IMPOSSIBLES
(10.1.23_9.19)

rose dit: à

L’a la 👍

rose dit: à

Je l’ai écrit sciemment sans H, Debora.
C le correcteur automatique, un ignare.

Janssen J-J dit: à

parfaitement exact, rznette, nous l’avons lu aussi
https://www.babelio.com/auteur/Mireille-Fanon-Mendes-France/285279
c’est d’ailleurs sur une trame analogue de pedigrees improbablement mêlés que Richard Powers fonda son roman : « le temps où nous chantions », montrant comment s’était élargi le champ des possibles dans les mondes musicaux américains. Bàv,

Janssen J-J dit: à

Christiane Taubira, toujours passionnée, toujours passionnante. Madame Taubira, bonjour !

Bolibongo dit: à

T’ obéiras, quoi?

Janssen J-J dit: à

matinalement et sans aucune altération… (?), un internaute cite « de mémoire » W. Benjamin, allusionnant Fernand Léger (1924). Oui, l’hypermnésie a du bon, elle devrait pouvoir en outre facilement laisser à son illustre possesseur le soin de rajouter la source exacte de l’opus, la langue de support et la page, sinon le jour et l’heure de cette lecture.
On reste d’alleurs confondus par tant de cultures personnelles, jetant un oeil d’envie sur ceux dont notre guerre a consumé la vie. Epoustouflésj’ même, dirions-nous ! Bàv 🙂

J J-J dit: à

T’en penses quoi de Christiane, BLBG ?… Une femme à fouet qui saura mater les hommes, un jour ?

et alii dit: à

ceci n’est pas une « réponse » à la lettre de Derrrida envoyée aujourd’hui à propos de « génocide » :
Gérard Haddad : « Le christianisme portait en lui l’idée du génocide des juifs, pas l’islam »
Dans son dernier ouvrage, le psychanalyste français, né à Tunis, prend du recul par rapport au conflit israélo-palestinien. Il met l’accent sur la proximité historique entre Juifs et musulmans, allant jusqu’à appeler au remplacement de la notion de civilisation judéo-chrétienne par celle de « gréco-abrahamique ». Entretien. »
https://www.jeuneafrique.com/651547/societe/gerard-haddad-le-christianisme-portait-en-lui-lidee-du-genocide-des-juifs-pas-lislam/
bonne journée

Jazzi dit: à

Tremblez, bonnes gens, aujourd’hui le léZard vous entraîne sur les traces d’un haut lieu du crime parisien !

Paul Edel dit: à

Renato, je suis bluffé par l’emploi du mot « NONOBSTANT » dans le texte de W. Benjamin.

L’origine?
Nonobstant vient du latin. Il se décompose en trois racines : non, la négation, ob, « devant », et stant, provenant du participe présent du latin stare, qui signifie « être debout ». Donc obstant signifie, littéralement, « être debout devant », c’est-à-dire « faire obstacle ».

Au passage, on notera qu’obstacle a exactement la même origine : un obstacle, c’est ce qui se tient devant, ce qui empêche. Fort logiquement, nonobstant signifie « ne faisant pas obstacle ».

Exemple : j’ai vu un homme blessé au pied qui, nonobstant cela, courait à toute allure. En d’autres termes, sa blessure ne lui faisait pas obstacle.

Le mot nonobstant a perdu sa valeur de participe présent et est plutôt senti maintenant comme une préposition, synonyme de malgré, en dépit de.

Pour reprendre l’exemple : j’ai vu un homme blessé au pied qui, malgré cela, courait à toute allure.

Ce mot a bien vieilli et ne s’emploie plus guère, sauf dans le domaine du droit.

Vous pouvez donc le trouver dans des contrats. Exemple : nonobstant ce qui précède, les parties s’engagent à collaborer, autrement dit ce qui précède ne faisant plus obstacle, les parties s’engagent à collaborer.

La difficulté
D’un point de vue orthographique, nonobstant s’écrivait à l’origine en deux mots, non obstant. Aujourd’hui, nonobstant s’écrit soudé, attaché, parce que le mot obstant, tout seul, n’est plus compris dans la langue française et, comme on l’a vu, il a en même temps perdu sa valeur de participe présent.
A part ça, je n’ai rien compris au texte de Benjamin.Ca doit être très gratifiant pour les privilégiés ayant reçu une education complète qui comprennent ce texte. Je les envie.

Janssen J-J dit: à

Il faudrait changer de sujet, etalii… Par exemple, CT, le roman de Kourkhov nous apprend ce matin que de se coucher sur une litière de six ruches accotées pouvait vous faire retrouver un sommeil apaisé, grâce à une température maintenue à 37° constants. Le remuement constant des abeilles et les ondes diffusées durant leur propre sommeil expliquerait la chaleur de leur foyer. Sans pareille activité collectivement programmée, y compris en pleins hivers des plus rigoureux, elles mourraient rapidement de froid. Bàv, « les abeilles grises »…

J J-J dit: à

@ je n’ai rien compris au texte de Benjamin

Une hypermnésie défaillante de l’internaute en serait-elle la cause, PE ? Me voilà un brin rassuré. Bàv,

Bolibongo dit: à

René Nonobstant.
OK.

renato dit: à

Pour « cinéma art chorale » voir Arnold Hauser, Histoire sociale d’art et de littérature, au chapitre dédié.

Bolibongo dit: à

T’en penses quoi de Christiane, BLBG ?… Une femme à fouet qui saura mater les hommes

Une militante qui cite René Char à la tribune de l’ Asssemblée, je m’ en méfie comme de la peste!
Encore plus d’ une révolutionnaire rad/soc!

et alii dit: à

sur nonobstant!
et non veto pour vétérinaire ‘animaux):
 » Par extension, et en dehors de tout cadre constitutionnel, veto est devenu synonyme de « refus, opposition catégorique ». Il ne faudrait pas que l’amour du latin amène à un fâcheux contresens, que l’on entend hélas parfois, qui pousse à remplacer veto par la locution latine de sens opposé nihil obstat, proprement « rien ne s’oppose », formule par laquelle un censeur ecclésiastique chargé de vérifier la conformité d’un ouvrage aux enseignements de l’Église atteste ne pas s’opposer à la publication de celui-ci. On peut utiliser plaisamment cette formule pour signifier qu’on ne s’oppose pas à quelque chose, mais rappelons que veto et nihil obstat sont deux tours antonymes qu’il convient de ne pas confondre.
https://www.academie-francaise.fr/nihil-obstat-au-sens-de-veto

Bolibongo dit: à

Ne dit-on pas « art choral », plutôt?

( c’est comme d’employer le terme « nationalité » pour désigner un produit…)

Bolibongo dit: à

Bon, j’ai du boulot!

et alii dit: à

Par analogie) (Ironique) Autorisation d’accomplir quelque chose.
Parfois Aragon, dans un sursaut de bon sens, renonçait à égaler André Stil à Stendhal, pour nous enjoindre de revenir aux grands classiques, Hugo et Stendhal lui-même. Du coup, nous pouvions lire Lamiel avec la bonne conscience que nous procurait la bénédiction du Parti. Mais le plus souvent, nous nous passions de ce nihil obstat.
— (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 186)

Jazzi dit: à

N’est-ce pas Clopine qui, nonobstant la Castafiore, se plaignait qu’il n’y avait pas de femmes dans Tintin ?

D. dit: à

Miloute passera encore mais pour la Capitaine Haddoque…🤔…peut-être s’inspirer dr Conchita Wurst ?

et alii dit: à

nna Stepanivna Chevtchenko1 (en ukrainien : Інна Степанівна Шевченко), née le 23 juin 1990 à Kherson, est une militante féministe ukrainienne. Elle est une figure majeure du mouvement Femen.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Inna_Chevtchenko

Jazzi dit: à

Pour parvenir à la parité, il faudrait rebaptiser Macon en Maconne ou Juan-les-Pins en Juan(na)-les-Pines ?

Rosanette dit: à

« nil obstat » ne pas oublier le volet complémentaire de la procedure vaticane d’autorisation a la publication d’un écrit : »imprimatur »= « qu’il soit imprimé »
cette forme verbale du subjonctif est devenue dans notre langue un substantif et ne concerne plus seulement le contrôle ecclésiastique des textes

Jacques dit: à

Ce que veulent les féministes :
Féminiser l’homme et déféminiser la femme.
Les salopes !

Bolibongo dit: à

Les salopes !

Salopette ou salopine?

Bolibongo dit: à

Déjà au temps des précieuses ridicules il était question d’ un féminin à philosophe en philosofesse!

( Dans une notice ironique de C. Tiercelin, sur son facebook, professeure de la chaire de Métaphysique au Collège de France).

et alii dit: à

L’imprimatur (littéralement : qu’il soit imprimé !) est une autorisation officielle de publier, donnée par une autorité de l’Église catholique. Elle est décrite dans le droit canonique, et donnée par l’ordinaire du lieu (l’évêque) où le livre est imprimé. Elle a pour origine la bulle pontificale Inter sollicitudines de 1515.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Imprimatur

Bolibongo dit: à

Laissez l’ église catholique et romaine tranquille, et alii!
D est son inénarrable et insurmontable porte-parole sur ce blog.
Vous ne monterez nullement en chaire, cela n’est pas encore permis aux femmes selon le droit canon.
A moins que l’on vous intronise à l’Église Notre Dame des Liens.

Bolibongo dit: à

Laissez l’ église catholique et romaine tranquille, et alii!

Même si Lacan était catholique par alliance à son frère moine…
 » La vrai religion, c’est la romaine. » Lacan.
Mélanger les religions dans une histoire, c’est une vraie salade dit-il en substance.
In Jacques Lacan, Le triomphe de la religion précédé de Discours aux catholiques, Collection le Champfreudien Seuil éditeur, janvier 2005 page 81.

Bolibongo dit: à

 » La vrai religion, c’est la romaine. » Lacan.

Est-ce bien rentré dans votre petite tête etalii?

et alii dit: à

Dieu me garde’ de postuler :je ne suis pas catholique, et quant aux catholiques, ils savent (et profitent!) que
Depuis le concile Vatican II, seul peut être excommunié un catholique (can. 11). L’excommunication n’est en aucun cas un jugement sur le salut éternel de la personne concernée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Excommunication

et alii dit: à

la romaine est une salade!

et alii dit: à

« Romaine » est un prénom révolutionnaire, présent dans le calendrier républicain, à la date du 11 avril, en faisant allusion à une salade cultivée depuis fort longtemps dans toute l’Europe.

Bolibongo dit: à

La romaine : les racines de Lacan!

et alii dit: à

Les Racines du ciel est un roman de Romain Gary publié le 5 octobre 1956 aux éditions Gallimard. L’œuvre obtient le prix Goncourt la même année.

renato dit: à

N’ayant pas d’arguments, c’est plutôt mesquin de s’en prendre aux erreurs d’orthographe … faites quelque chose de grand, pour une fois.

Rosanette dit: à

avec « Romaine » ce calembour classique en forme d’hémistiche cornélien
Romaine l’es-tu ?

rose dit: à

Rosanette
Excellent !

rose dit: à

Voilà pourquoi.
Mais Lacan, un brin caustique, ne confond pas les torchons et les serviettes. Pour lui, la vraie religion c’est la religion chrétienne. Parce ce qu’elle a concocté, pour l’éternité, l’Incarnation. Le Verbe s’est fait chair avec Jésus. Une sacrée trouvaille, en vérité.

D. dit: à

Le billet va changer. C’est maintenant une question de minutes.
S’il vous reste quelques inepties à dire, c’est tout de suite ou jamais.

Bolibongo dit: à

S’il vous reste quelques inepties à dire, c’est tout de suite ou jamais.

A qui adressez-vous ce message en particulier, Nonobstant?

Bolibongo dit: à

Ineptie est un joli surnom!

D. dit: à

Je pense à tout le monde en particulier, sauf moi-même.

D. dit: à

Vénus a un léger retard sur Pluton. D’où les fluctuations temporelles et extra-temporelles.

D. dit: à

1000 commentaires ineptes, si chacun s’y mais (et je veux être le premier), c’est un objectif atteignable.

D. dit: à

Que vive l’endive.

D. dit: à

Vive la dive endive !!

D. dit: à

Finussons-en par la dive endive, vivent les dives endives !

D. dit: à

N’oublions pas le bon Jean, Abbé de Chamel.

D. dit: à

Braisons, braisons l’endive, avec frénésie.

D. dit: à

Que ceux qui le peuvent saisissent leur merguez !

D. dit: à

Plus que 4.

D. dit: à

Ya que moi uci.

D. dit: à

999ème commentaire, celui qui précède de très preès le 1000ème.

D. dit: à

Je suis le 999ème commentaire. Mon voisin est le 998ème.

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