Michael Edwards à l’Académie : pire qu’un étranger, un Anglais !
Marx, Groucho bien sûr, disait qu’il n’aimerait pas appartenir à un club qui l’accepterait pour membre. Michael Edwards n’est pas marxiste, ou alors il cache bien son jeu. Contrairement aux apparences, il ne passe pas toutes ses vacances, sports d’hiver compris, à Stratford upon Avon. Bref, il était ravi d’être accueilli ce jeudi à l’Académie française, le premier Anglais à s’y poser pour l’éternité (et le premier élu à susciter la présence d’un invité en kilt ! non loin de… Alain Finkielkraut, nouvel élu mais en civil, pour l’instant ). Conscients d’entrer dans un club de happy few, il saura bientôt s’ils sont également a band of brothers par-delà rituel, pompe et circonstance. Ah cette épée, elle l’aura fait rêver. Tant et si bien que la rumeur parisienne assurait qu’il voulait monter le « Songe d’une nuit d’épée » avec sa Royal Edwards Company. Nous ne sommes pas près d’oublier sa leçon inaugurale de la Chaire européenne en 2001, entièrement consacrée aux différentes traductions d’un vers d’Hamlet, devinez lequel. Sous la Coupole, placé entré entre une hispaniste et un sinisant, il a réussi à ne pas le citer dans son discours, au moment de prendre place dans le fauteuil de Cocteau, Rostand et d’autres (« après deux exclus et un guillotiné, un immigré » lança-t-il, après avoir avoir évoqué sa qualité de « pire qu’un étranger »), et Jean Dutourd dont il eut à prononcer l’éloge.
Poète lui-même tant en anglais qu’en français (il pousse l’excentricité jusqu’à écrire ses oeuvres principalement en français), Michael Edwards est notamment l’auteur d’une discrète somme parue directement en format de poche Le Génie de la poésie anglaise. Cet essai postule que nulle poésie étrangère ne parait aussi étrange aux yeux des français que la poésie anglaise. D’autant qu’elle ne s’inscrit pas dans l’imitation mais dans la réinvention du réel. Comment ce peuple que l’on dit si pragmatique a-t-il pu produire la plus lyrique des poésies ? Le mystère demeure inentamé et c’est tant mieux. Pourquoi le plus grand poète anglais a t il choisi d’écrire avant tout pour le théâtre ? Là, on en sait davantage grâce à quelques milliers d’études savantes et grâce à Michael Edwards. Comme quoi, il arrive que le comparatisme ait du bon. Le titre même de son Racine et Shakespeare est un clin d’oeil à celui d’un essai de Stendhal. Le sien, plus près des textes, gouverné par la bonne vieille méthode inductive anglaise, est vraiment habité par une grâce toute particulière. Cela tient au style, à l’humour mais aussi au sujet qu’il réussit à rendre léger à force d’enthousiasme. Quand on l’a lu, on ne peut plus comparer les mérites et inconvénients des langues française et anglaise sans s’en remettre aux deux dramaturges, piliers de notre rapport poétique au réel, et à leurs tragédies.
A ma gauche, la langue française racinienne: centripète, aspirant à la plénitude et à la pureté de l’un, la découverte d’un ordre entier au-delà de la confusion. Un seul langage produisant un seul type d’émotion. Un lexique de 2000 mots pour atteindre à la perfection que l’on sait. A ma droite, la langue anglaise shakespearienne : centrifuge, aspirant à la foison inépuisable du multiple, artiste au goût très sûr. Des mots faits de souffle révélant « l’élément pneumatique de la langue ». Plusieurs langages produisant autant de types d’émotion. Un lexique de 20 000 mots pour atteindre à la perfection que l’on sait. Chez Racine, on traîne un mourant, chez Shakespeare, des tripes. Chez l’un, ça sent mauvais, chez l’autre, ça pue. Il manque à l’un le touffu du réel quand l’autre en parait si encombré. Ce n’est pourtant pas un combat, tout juste un match avec pour arbitre Michael Edwards désormais armé de son épée d’académicien.
Outre sa courtoisie, sa finesse et son érudition, qui en font un honnête homme de compagnie, Michael Edwards sera parfaitement à sa place aux séances du jeudi, l’interminable chantier du dictionnaire constituant l’occupation principale, en tout cas la seule qui présente un intérêt, des membres de l’Académie française. Question débat, Sir Michael a de l’entrainement depuis qu’il a été coopté dans une compagnie tout aussi prestigieuse, la Cambridge Union society. Il sait comme nul autre évoquer le passage du grave à l’enjoué tel qu’il se manifeste dans Speech ! Speech ! (2000), le poème de Geoffrey Hill qui commence par « Erudition. Pain. Light », se poursuit par des passages du plus haut comique et s’achève par « Amen ». Il manquait sous la coupole un esprit capable d’entretenir ses petits camarades de la question de l’accent chez Wordsworth ou de la présence triviale d’un rat dans Hamlet, chose naturellement impensable dans Bérénice.
Ce qu’on lui doit? Mais tout simplement de nous avoir engagé à lire autrement la littérature. En y prêtant l’oreille, en se mettant à l’écoute de la voix qui se dégage d’un texte et en pratiquant un incessant va et vient entre la recherche fondamentale, avec son cortège de théories et d’analyses, et puis l’expérience, l’attention aux petites choses qui sont chacune un monde et à ce que Baudelaire appelait “une émeute de détails”. Pas de doute, cet homme s’y entend pour nous faire pressentir ce que la langue a de vraiment humain au-delà de notre babil, de l’universel reportage et de l’aboli bibelot d’inanité sonore. Ainsi devient-on un maître de la spéculation littéraire dans l’acception la plus noble de l’expression. Et prince non de la litote, tous les Anglais le sont génétiquement, mais du néologisme. Dans son discours de bienvenue, Frédéric Vitoux eut à coeur à rappeler ses inventions et dilections pour deux mots, notamment, dont il truffe nombre de ses essais : « numineux », du latin numen, pour désigner ce qui est porteur d’une révélation sacrée ; et « thaumasie », du grec thauma, pour évoquer l’émerveillement.
Sir Michael, OBE, est la preuve définitive que non seulement Shakespeare a existé, contrairement à ce que prétendent des hypothèses récurrentes, mais qu’il existe encore. On croit savoir d’autre part qu’il va monter un club de sports au sein de l’Académie française. Le nom de ce cercle sportif a déjà été retenu et même déposé et après enquête auprès du fantôme d’Antoine Blondin, lequel avait renoncé à se présenter à l’Académie eu égard au nombre de bistros entre la rue Mazarine et le quai Conti, je peux vous le livrer en exclusivité : c’est le Racine club de France.
(« Tout à l’heure, à l’Académie » photos Passou ; »Michael Edwards » photo Léa Crespi)
554 Réponses pour Michael Edwards à l’Académie : pire qu’un étranger, un Anglais !
Des journées voulez-vous que je vous passe un coup de Mirror pour que ça brille, désolée mais je suis encore sous le coup d’une rediffusion we need to talk about Kevin. Evidemment vous trouverez que ma digestion est lente et que je métabolise peu de choses pour en faire pratiquement rien, je vous donne raison sur toutes les lignes ne vous esquintez plus à les é crire.
bérénice dit: 23 mai 2014 à 18 h 46 min
Sorry Bérénice. Si vous êtes du genre bipolaire, c’est pas trop mon trip.
Bon, entre la Fontaine et Baudelaire … je réfléchis ..
Et Nerval ?
Bon, en terme de date .. mais ce n’est pas rien Nerval !
Des journées Daphnée je ne vous demande rien.
Remarquez qu’on ne manquera pas d’opposer à l’homme simple (pour le dégourdir un peu, hein) quelques contre)exemples comme, j’imagine, Chénier.
Mais la question n’est pas: avez-vous lu Chénier?
Mais: relisez-vous Chénier, vous est-il vraiment nécessaire?
Si la lecture de Chenier n’a eu lieu qu’une fois, ou si l’intérêt qu’on lui porte n’est que de nature historique (j’ai trouvé un Pléiade d’occasion, mais c’est sa prose de l’époque révolutionnaire qui m’intéresse), ma position n’est pas ébranlée.
L’Homo simplex pourra continuer à se glorifier de son ignorance.
Bien sûr, on change.
Je serais remonté encore en-deçà de la Fontaine, si Marc Fumarolli ne m’avait pas fait (re)découvrir cette pure merveille française.
(Il y en a au moins un, ici, qui pratique les Fables, c’est Prébois).
Tu as raison, ueda, le 18e siècle est un peu une période creuse pour la poésie française.
Mais au 19e d’avant Baudelaire, il y a Musset, Gauthier, Vigny, c’est pas mal. Et Lamartine, ça se défend. (Court ajouterait Hugo.)
Et ta copine a raison, il y a ça quand même :
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène…
Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
« Bon, entre la Fontaine et Baudelaire … je réfléchis ..
Et Nerval ? » (Daaphnée)
Accepté.
Mais ce type est pratiquement un Allemand transposé en France.
(Le privilège de la brute non-littéraire, c’est de pouvoir dire des choses comme ça.
En général, on reste gentil avec lui).
Elle est forte cette Béré de Nice. (zappez-moi, it’s ok ?)
Phil le discours est là:
http://academie-francaise.fr/discours-de-reception-de-m-michael-edwards
Faites vite, après, il faut payer pour lire. A Gallimard, je crois.
Marc Lanfieu dit: 23 mai 2014 à 18 h 52 min
Mais au 19e d’avant Baudelaire, il y a Musset, Gauthier, Vigny
Je connais ces noms.
Mais est-ce que tu les relis?
Tu les emportes en voyage?
Hugo, c’est embêtant parce qu’on ne peut pas dire non.
C’est comme Aragon… « Machin, hélas ».
Attention quand même pour la comparaison, de l’autre côté de la Manche, ils ont Blake, Keats, Coleridge!
Et ne parlons pas de nos bons Chleuhs.
— (A propos de bons Chleuhs, il n’est pas trop tard pour voter Martin.
Sans illusion, sans illusions)
« Qu’aurait dit Vaugelas ? »
Mais il aurait applaudi, Mr Edwards !
« Et Lamartine, ça se défend. »
Tu crois qu’il se défend tout seul?
Ou tu es un peu obligé de l’aider?
« il n’est pas trop tard pour voter Martin »
Il n’est pas trop tard pour faire la nique à uhuh.
« Et Lamartine, ça se défend. »
Tu crois qu’il se défend tout seul?
Ou tu es un peu obligé de l’aider?
N’importe quoi.
« Mon lit est parfumé d’aloès et de myrrhe ;
« L’odorant cinnamome et le nard de Palmyre
« Ont chez moi de l’Egypte embaumé les tapis.
« J’ai placé sur mon front et l’or et le lapis ;
« Venez, mon bien-aimé, m’enivrer de délices
« Jusqu’à l’heure où le jour appelle aux sacrifices :
« Aujourd’hui que l’époux n’est plus dans la cité,
« Au nocturne bonheur soyez don invité ;
« Il est allé bien loin. » — C’était ainsi, dans l’ombre,
Sur les toits aplanis et sous l’oranger sombre,
Qu’une femme parlait, et son bras abaissé
Montrait la porte étroite à l’amant empressé.
Il a franchi le seuil où le cèdre s’entr’ouvre,
Et qu’un verrou secret rapidement recouvre
Vigny
« Il n’est pas trop tard pour faire la nique à uhuh. »
Bonsai-san,
(Ça veut dire des journées dans les arbres en japonais)
Aucune objection si vous êtes une femme.
Ensuite, on voit.
Ça ne marche pas toujours.
Ça s’écroule de soi-même, en quelque sorte.
ueda dit: 23 mai 2014 à 19 h 01 min
Et ne parlons pas de nos bons Chleuhs.
Alors là, cite-m’en un seul que t’emporterais en voyage pour le seul plaisir de la lecture.
Et je te retourne la question : Coleridge, tu le relis ? Vraiment ?
« « Mon lit est parfumé d’aloès et de myrrhe ;
« L’odorant cinnamome et le nard de Palmyre
« Ont chez moi de l’Egypte embaumé les tapis.
« J’ai placé sur mon front et l’or et le lapis ; »
C’est pompeux.
(Mais même Baudelaire succombe à cet orientalisme de pacotille)
« — C’était ainsi, dans l’ombre,
Sur les toits aplanis et sous l’oranger sombre,
Qu’une femme parlait, et son bras abaissé
Montrait la porte étroite à l’amant empressé. »
C’est mieux.
Ça donne envie de lire ces vers deux fois.
« Et je te retourne la question : Coleridge, tu le relis ? Vraiment ? »
Fair enough.
La réponse est oui.
Mon père m’avait mis sous les yeux une yeux une version du Club français du livre de l’ancient mariner (M. Court doit connaître).
Plus tard, j’ai été stupéfait de voir chez ce type saisi par une sorte de trip germanique.
Il a correspondu avec Schelling…
Je te réponds en peau de bête, je ne suis pas un Français raffiné.
…
…l’€urope,…ou se faire amalgamé son identité!,…
…Mercure en fait siennes, des libertés et démocraties!,…pour du vent d’oseille!,…etc!,…
…
« Et ne parlons pas de nos bons Chleuhs.
Alors là, cite-m’en un seul que t’emporterais en voyage pour le seul plaisir de la lecture. »
Là tu m’embêtes davantage parce que je dois réaliser que c’est toujours des textes en prose de ces bons Chleuhs romantiques que j’emporte en voyage.
Ceux de Novalis par exemple (les fragments, hein), et beaucoup d’autres.
Remarque que tout ceci ne montre que mes propres limitations, je ne dis pas le contraire.
Mais le jeu proposé, c’est ne ne pas faire état d’amours imaginaires.
« La réponse est oui. »
Menteur !
The Ancient Mariner, les étudiants en anglais essaient de l’apprendre par cœur pour en recaser des vers dans des disserts, et après ils l’oublient.
Ça, d’accord, ça se relit (surtout le dernier quatrain) :
She took me to her elfin grot,
And there she wept, and sigh’d fill sore,
And there I shut her wild wild eyes
With kisses four.
And there she lulled me asleep,
And there I dream’d—Ah! woe betide!
The latest dream I ever dream’d
On the cold hill’s side.
I saw pale kings and princes too,
Pale warriors, death-pale were they all;
They cried—“La Belle Dame sans Merci
Hath thee in thrall!”
I saw their starved lips in the gloam,
With horrid warning gaped wide,
And I awoke and found me here,
On the cold hill’s side.
And this is why I sojourn here,
Alone and palely loitering,
Though the sedge is wither’d from the lake,
And no birds sing.
Les Assis
Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues
Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs
Le sinciput plaqué de hargnosités vagues
Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ;
Ils ont greffé dans des amours épileptiques
Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs
De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques
S’entrelacent pour les matins et pour les soirs !
Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges,
Sentant les soleils vifs percaliser leur peau,
Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges,
Tremblant du tremblement douloureux du crapaud
Et les Sièges leur ont des bontés : culottée
De brun, la paille cède aux angles de leurs reins ;
L’âme des vieux soleils s’allume emmaillotée
Dans ces tresses d’épis où fermentaient les grains
Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes
Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour,
S’écoutent clapoter des barcarolles tristes,
Et leurs caboches vont dans des roulis d’amour.
– Oh, ne les faites pas lever ! C’est le naufrage…
Ils surgissent, grondant comme des chats giflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés
Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves
Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors
Et leurs boutons d’habit sont des prunelles fauves
Qui vous accrochent l’oeil du fond des corridors !
Puis ils ont une main invisible qui tue :
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l’oeil souffrant de la chienne battue
Et vous suez pris dans un atroce entonnoir
Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales
Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever
Et, de l’aurore au soir, des grappes d’amygdales
Sous leurs mentons chétifs s’agitent à crever
Quand l’austère sommeil a baissé leurs visières
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisière
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ;
Des fleurs d’encre crachant des pollens en virgule
Les bercent, le long des calices accroupis
Tels qu’au fil des glaïeuls le vol des libellules
– Et leur membre s’agace à des barbes d’épis
Arthur Rimbaud
« grondant comme des chats giflés »., « le sinciput plaqué de hargnosités vagues ».. où est-il allé chercher ça…
Poésie à volonté!!!!!!!!!!!!!!!!!
Merci passouline, manqué votre hyperlien. Un jour, vous en serez (pas de l’hyperlien,hein..)
L’exercice de l’éloge réserve des surprises, les meilleurs y perdent leurs faux galons. Dutourd ne votait pas papy Schulz. L’académie comme la pouësie est faite pour les gens compliqués, bons et mauvais « Chleuhs ».
desjournées, pour ceux qui dounlodent pas le discours sortira relié in-12, discounté dans la librairie de la place du Palais Royal (Colette) dans quelques années.
Marc Lanfieu dit: 23 mai 2014 à 19 h 29 min
« La réponse est oui. »
Menteur ! »
Tu me fais de la peine inutilement, tu pourrais me faire crédit.
On a chacun ses idiosyncrasies (ce mot va plaire à Bonsai-sama –sama, c’est encore plus poli que -san).
Je m’ennuie en lisant Schiller, et je m’émerveille en lisant Schelling.
Je sais, c’est bizarre.
Les lecteurs exotiques de Schelling on en trouve aussi en Amérique (Emerson, mais c’est un coquin: il ne le connait que par Coleridge), ou Pierre Leroux.
Leroux, « respect ».
Savais-tu que Vincent Peillon lui a consacré sa thèse?
Dans son action ministérielle, il s’est montré infidèle à l’esprit de cet homme du peuple philosophe…
Il faut être fou pour confier un maroquin à un philosophe (malgré le grand Ibn Tufayl).
Bloom, le monsieur a dit : après La Fontaine et avant Baudelaire.
Bloom-ji,
Cette citation ne s’adresse pas à moi, puisque c’est post-baudelaire.
Marc Lanfieu dit: 23 mai 2014 à 19 h 43 min
Pilpoil pour le timing!
J’ai encore vingt minutes à tuer.
Pas de suggestion, Mmes et MM. les littéraires?
Tiens et Condillac. Qui se souvient encore de Condillac…
Pour très longtemps l’Europe sans Dany ne sera plus la même.
Nous votions « pour » Dany, pas forcément pour son parti mais parce qu’il représentait l’Europe, voter contre lui c’était voter avec lui.
Sans lui l’abstention va culminer.
Les vieux beaufs de PACA vont envoyés Lepen nous représenter, les chômeurs du nord et de l’est vont faire pareil, les uns pour garder farouchement leur pécule, les autres pour en avoir une toute petite part.
Rien ne les réunit, tout les oppose, seule la peur les rassemble.
Aucun espoir.
Dany tu nous manques.
Je pensais que tu me citerais Hölderlin parmi les bons Chleuhs.
Mon « menteur » était prévu pour cette réponse supposée.
Certes, c’est officiellement le plus grand des plus grands, mais je peux pas le lire (je parle du poète, pas du philosophe — que je ne lis jamais non plus, d’ailleurs, soyons franc).
Idem pour les Goethe, Schiller, etc.
Par exemple :
Kennst du das Land, wo die Zitronen blühn,
Im dunkeln Laub die Goldorangen glühn,
Ein sanfter Wind vom blauen Himmel weht,
Die Myrte still und hoch der Lorbeer steht?
Désolé, mais ça le fait pas. Je préfère la traduction de Nerval.
Quand j’entends Zitronen, ça me fait penser à l’enterrement de Lady Di ou à un paon qui crie Léon.
des journées entières dans les arbres dit: 23 mai 2014 à 19 h 46 min
Condillac poète ? Si tu as des exemples, djedla, envoie, je serais curieux de découvrir.
« Marc Lanfieu dit: 23 mai 2014 à 19 h 48 min
Je pensais que tu me citerais Hölderlin parmi les bons Chleuhs.
Mon « menteur » était prévu pour cette réponse supposée.
Certes, c’est officiellement le plus grand des plus grands, mais je peux pas le lire (je parle du poète, pas du philosophe — que je ne lis jamais non plus, d’ailleurs, soyons franc). »
Permets moi de te serrer la main, camarade, pour ton honnêteté.
La vérité est que je n’ai lu Holderlin qu’à cause des multiples références qui y sont faites par les innombrables philosophes et autres Denker.
Et puis, sa vie est intéressante, sa traversée de la France…
Pareil pour Heine.
J’y viens par petits coups, plus je lis plus j’aime, ce n’est pas un mauvais signe.
C’est normal, je n’ai été capable de lire l’allemand qu’en prose, alors que la poésie en anglais était une récitation routinière.
Le premier qui m’accuse de narcissisme n’est pas mon ami.
En ce genre de matières, ne pas dire « je », c’est ne pas être franc du collier.
Bon, je vous quitte, j’ai un canard sur le feu, comme dit le contrepétiste.
(Ne dites pas à TKT que je suis JC, il croit que je suis D.)
Top!
A plus tard, les littéraires.
Marc Lanfieu dit: 23 mai 2014 à 19 h 56 min
Condilac n’était pas pouète.
Il était responsable de résidence universitaire !
Et accessoirement philosophe et écrivain.
Mais sauras-tu reconnaitre qui l’a cité dans son discours ?
Sir Edwards ?
http://academie-francaise.fr/discours-de-reception-de-m-michael-edwards
Tristan Corbière fera parfaitement l’affaire:
Il se tua d’ardeur, ou mourut de paresse.
S’il vit, c’est par oubli; voici ce qu’il se laisse:
—Son seul regret fut de n’être pas sa maîtresse.—
Il ne naquit par aucun bout,
Fut toujours poussé vent-de-bout,
Et fut un arlequin-ragoût,
Mélange adultère de tout.
Du je-ne-sais-quoi.—Mais ne sachant où;
De l’or,—mais avec pas le sou;
Des nerfs,—sans nerf. Vigueur sans force;
De l’élan,—avec une entorse;
De l’âme,—et pas de violon;
De l’amour,—mais pire étalon.
—Trop de noms pour avoir un nom.—
Coureur d’idéal,—sans idée;
Rime riche,—et jamais rimée;
Sans avoir été,—revenu;
Se retrouvant partout perdu.
Poète, en dépit de ses vers;
Artiste sans art,—à l’envers,
Philosophe,—à tort à travers.
Un drôle sérieux,—pas drôle.
Acteur, il ne sut pas son rôle;
Peintre: il jouait de la musette;
Et musicien: de la palette.
Une tête!—mais pas de tête;
Trop fou pour savoir être bête;
Prenant pour un trait le mot très.
—Ses vers faux furent ses seuls vrais.
Oiseau rare—et de pacotille;
Très mâle … et quelquefois très fille;
Capable de tout,—bon à rien;
Gâchant bien le mal, mal le bien.
Prodigue comme était l’enfant
Du Testament,—sans testament.
Brave, et souvent, par peur du plat,
Mettant ses deux pieds dans le plat.
Coloriste enragé,—mais blême;
Incompris …—surtout de lui-même;
Il pleura, chanta juste faux;
—Et fut un défaut sans défauts.
Ne fut quelqu’un, ni quelque chose
Son naturel était la pose.
Pas poseur,—posant pour l’unique;
Trop naïf, étant trop cynique;
Ne croyant à rien, croyant tout.
—Son goût était dans le dégoût.
Trop crû,—parce qu’il fut trop cuit,
Ressemblant à rien moins qu’à lui,
Il s’amusa de son ennui,
Jusqu’à s’en réveiller la nuit.
Flâneur au large,—à la dérive,
Épave qui jamais n’arrive….
Trop Soi pour se pouvoir souffrir,
L’esprit à sec et la tête ivre,
Fini, mais ne sachant finir,
Il mourut en s’attendant vivre
Et vécut, s’attendant mourir.
Ci-gît,—coeur sans coeur, mal planté,
Trop réussi—comme raté.
Ou M. Vitoux ?
http://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-reception-de-m-michael-edwards
Et c’est par pure charité.
http://plato.stanford.edu/entries/condillac/
Scél Lem Dùib (extrait)
High cold blow
sun is low
brief his day
seas give spray
Poems of the Fianna
c.1100 – traduit de l’irlandais par Flann O’Brien/Myles na Gopaleen
centripète et centrifuge… ( dans le billet)
2000 mots d’un côté; 20000 de l’autre.
Ca c’est un peu de la mécanique à la va comme je te pousse.
Charles Guérin, (1873-1907) Ode à Francis Jammes.
« ô Jammes. . .
ô Jammes, ta maison ressemble à ton visage.
Une barbe de lierre y grimpe; un cèdre ombrage
de ses larges rameaux les pentes de ton toit,
et comme lui ton coeur est sombre, fier et droit.
Le mur bas de ta cour est habillé de mousse.
La maison n’a qu’un humble étage. L’herbe pousse
dans le jardin autour du puits et du laurier.
Quand j’entendis, comme un oiseau mourant, crier
ta grille, un tendre émoi me fit défaillir l’âme.
Je m’en venais vers toi depuis longtemps, ô Jammes,
et je t’ai trouvé tel que je t’avais rêvé.
J’ai vu tes chiens joueurs languir sur le pavé,
et, sous ton chapeau noir et blanc comme une pie,
tes yeux francs me sourire avec mélancolie.
Ta fenêtre pensive encadre l’horizon;
une vitrine, ouverte auprès d’elle, reflète
la campagne parmi tes livres de poète.
Ami, puisqu’ils sont nés, les livres vieilliront;
où nous avons pleuré d’autres hommes riront:
mais que nul de nous deux, malgré l’âge, n’oublie
le jour où fortement nos mains se sont unies.
Jour égal en douceur à l’arrière-saison;
nous écoutions chanter les mésanges des haies,
les cloches bourdonnaient, les voitures passaient…
ce fut un triste et long dimanche des rameaux:
toi, pleurant ton amour et plaintif comme une eau
qui dans l’herbe, la nuit, secrètement sanglote;
moi, plein de mort, rêvant d’un suprême départ
sur la mer où tournoient les barques sans pilotes.
Nous écoutions tinter les sonnailles des chars,
pareillement émus de diverses pensées,
et le ciel gris pesait sur nos âmes blessées.
Reviendrai-je dormir dans ta chambre d’enfant?
Reviendrai-je, les cils caressés par le vent,
attendre la première étoile sous l’auvent,
et respirer dans ton coffret en bois de rose,
parmi l’amas jauni des vieilles lettres closes,
l’amour qui seul survit dans la cendre des choses?
Jammes, quand on se met à ta fenêtre, on voit
des villas et des champs, la montagne et ses neiges;
au-dessous c’est la place où ta mère s’assoit.
Demeure harmonieuse, ami, vous reverrai-je?
Demain? Hélas! Mieux vaut penser au temps d’hier.
Une âme sans patrie habite dans ma chair.
Ce soir, un des plus lourds des soirs où j’ai souffert,
tandis que, de leur flamme éparse sur la mer,
les rayons du soleil couchant doraient la grève,
les cheveux trempés d’air et d’écume, j’allais,
roulé comme un caillou par la force du rêve.
La terrible rumeur des vagues m’appelait,
voix des pays brûlés, des volcans et des îles;
et, le coeur plein de toi, j’ai marqué d’un galet,
veiné comme un bras pur et blanc comme du lait,
le jour où je passai ton seuil, fils de Virgile. »
Paul Léautaud dit magnifiquement ce poème dans ses entretiens à avec Robert Mallet.
…
…bla!,…bla!,…bla!,…bla!,…
…
…résultat des courses!,…du vent!,…etc!,…
…
« …résultat des courses!,…du vent!,…etc!,… »
Giovanni, un peu d’assiduité, quand même.
« Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. »
Je te réponds en peau de bête, je ne suis pas un Français raffiné
zouz en tarzan calçonnant.. »my name is lambère christophe lambère »
…
…Steinmeier sur Youtube!,…l’€uropa is Kaputt!,…vive le Deutch- marck machin libre!,…
…y a pas le feu!,…yes Sir!,…
…
…une autre hier!,…tous les euro-trucs d’employés gagne plus que le premier ministre anglais!,…un peu l’entonnoir des subsides pour fonds privés,…
…on touche le fond,…ouvrez les balises!,…sauve qui peux!,…mes bonbons à la réglisse!,…of scootsch’s!,…holland’s de Bavière!,…
…Alli,…Al l’eau!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…
la dernière fois que je lui ai offert un poème d eLamartine à ta meuf elle m’a enguelée comme du poisson pourri. J’ai pas encore comprsi pourquoi.
Alors, finalement t’es plus allemand que français. ça c’est une surprise.
Moi ce serait Aimé Césaire et Léopold Senghor mais j’ai le cœur en vrille à cause de Caen alors je vais lire Vineland. Même si depuis elle a été reconstruite. Les enfants qui ont été tristes dans leur enfance cela me fout le cœur en vrille. Sujet de BB pareil Marie Nimier en reine du silence et t’es là à te taper des copies à mourir de chagrin (je hais les sujets intrusifs et presque racoleurs).
Préfère encore les papas gâteaux et babas.
…
…çà y est,…elle est là,…
…………………….., on va s’éclaté!,…sauve qui peut!,…
…Calamity Rose descend de diligence-country of Seine St-Denis!,…les colts encore fumants!,…Ah!,…etc!,…
…
…
…elle vous à engueulée comme poisson pourri,..
…vite!,…du vin blanc mousseux!,…non,…il nous reste une demi-bouteille de Monbazillac!,…le bouchon à calé!,…pousse avec le doigt!,…plus profond! Nom de Dieu!,…enfin!,…
…Oh!,…c’est sucré,…en panaché,…avec une pils!,…etc!,…
…je collectionne les meufs à la douzaine!,…Ah!,…
…
J’ai pas encore comprsi pourquoi.
si tu comprssispes pas, tu comprssispes pas épicétou
…
…attributs d’abrutis des diversions objectives!,…Oui!,…mais, encore,…
…
…des Richelieu’s et consort’s!,…le vent en poupe!,…moussaillon!,…le club!,…
…etc!,…
C »est bien qu’on parle de poesie…perso, j’aime…ce que j’aime Moins c »est le narcisse chinois qui monopolise la conversation et qui en plus fait de l’electioneering de bas et age…what a nerve , what a dick…sur le blog d’Arsenal on ne parle jamais de politique…ni de religion…c »est un principe que ce nain de jardin et bien d’autres, devraient adopter….sinon, pour en revenir a la poesie, perso, suis d’accord pour Beaudelaine & Co mais TS Eliot est mon poete moderne favori…que dis-je, moderne? Il a invente la modernite…
Bas eTage, #ucking iPad! quand je dis qu’il monopolise la conversation , je voulais dire qu’il etale sa confiture…oui, on sait que vous ecrivez arabe, chinois et meme zoulou …but for fuck sake, give it a rest…
Michael Edwards est aussi un grand « Miltonist » (comme ils disent là-bas) qui a bien vu à l’oeuvre les génies du ‘wordplay’ que furent certains des poètes de langue anglaise. Pour lui les maîtres anglais écrivent un poème « en continu » depuis Beowulf, Chaucer, Will, Wordsworth, jusqu’ à T.S Eliot, mais là je n’apprends rien à personne.
C’était de fabuleux pétrisseurs de la langue (plus musiciens que sculpteurs, c’est-là tout leur art subtil, leur style), on s’en est aperçu récemment avec l’extraordinaire trouvaille de l’exemplaire, très vraisemblablement lointainement tiré de la bibliothèque personnelle de Shakespeare, d’un dictionnaire « alvéolaire », en quatre langues, latin grec, français et traduction anglaise. Shakespeare l’annota, en retravailla les entrées. Signant par-là une magnifique preuve de la passion poétique qui l’habitait.
Nous, commentateurs lourdement académiques français de la RdL, il nous reste, comme l’espoir d’un accessit à plus de légèreté, la musique répétitive du gars Giovanni, le Jango Edwards du lancer de farine de mots dans une sarbacane qui fait bip-bip. Chacun selon ses moyens, qui ne sont d’ailleurs pas rien. vive la poèsie, bonsoir, à deux mains si vous le foulez bien.
…
…@,…Abdelkader!,…merci!,…on connait la musique » diviser pour régner « ,…
……..et Ops!,…sur une case d’échiquier!,…
……..la sorcière bien aimé viendra nous réveiller!,…
……..en attendant!,…la poussière sur les rôles des pièces,…etc!,…
…
…concept mystique du St-Nicolas!,… » soleil « ,…pour tous,…en absence!,…etc!,…aucun conte de fée populaire!,…rien à rêver!,…des clubs pour conscrits de guerres et intérêts privés!,…
…etc!,…le boudoir au café!,…
…
@giovanni, vous faites du sous TS Eliot ???je comprends walou et la vie est trop courte…il y’a Mesrine enemi public no 1 sur la BBC…alors vous m’excuserez hein…ciao bello…
…
…@,…Abdelkader!,…
……..vous faîte à votre bon plaisir!,…
……..mais, laisser vivre les âmes européennes en mutations dans leurs nostalgies épiques évoluées,…
…sans nous glisser l’entonnoir des comparaisons sous les pieds!,…ou sur la têtes!,…à diversions du balai!,…nous sommes encore chez nous en €urope!,…
…et!,…on fait!,…comme il nous plait!,…contre vents et marées!,…que çà vous plaise ou pas!,…etc!,…bonne nuit!,…j’ai sommeil!,…là!,…etc!,…
…
…sans nous glisser l’entonnoir des comparaisons sous les pieds!,…ou sur la têtes!,…à diversions du balai!,…nous sommes encore chez nous en €urope!,…
Pour commencer, vous pouvez aller vous faire tater…ensuite on verra…
nous sommes encore chez nous en €urope!,…Tain…votre €urope, vous vous la carrez la ou le soleil ne Brille point…perso, je prefere la ou je suis…
Rendons hommage à son frère, immortel lui aussi, Blake Edwards qui réalisa The Party, film où Peter Sellers joue l’indien Hrundi V. Bakshi, responsable du célèbre « Birdie Nam Nam « , cri de guerre alimentaire dans tous les restaurants universitaires de la planète.
… Chez les commentateurs, Bouguereau, lui, propose tous les jours un « Songe d’une nuit des pets ». Fuyons ! Je m’en vais au Festival « Terre de Paroles », avec curiosité et candeur ; j’espère qu’il n ‘y règnera pas la méchanceté rdèlienne…
Et sinon, un anglais à l ‘académie, ça me fait penser au film « Papy fait de la résistance ». Quand Galabru s’apprête à opérer l’aviateur anglais caché dans la cave : « C’est dimanche, amène, on va découper le rosbif ». je suis sûre qu’au moins l’un des académiciens y pensera, à la réception de l’impétrant…
Eh ! Oh ! Attends moi !…
« J’ai pas encore comprsi pourquoi. »
Il ne faut surtout pas chercher à comprsindre…
« Contrairement aux apparences, il ne passe pas toutes ses vacances, sports d’hiver compris, à Stratford upon Avon. »
C’est bien aussi de le préciser.
Voici Eddy the Eagle, que Blondin n’aurait pas manqué de saluer:
http://www.lequipe.fr/Saut-a-skis/Actualites/L-envol-de-l-aigle/442129
Et s’il ne fallait n’en retenir qu’un, lequel?
Des journées vous vous romprez à l’exercice si vous persistez à entretenir ce foyer de résistants poètes, ou bien tenez-vous la flamme et la forme sur le mont qui va avec? Acropolis Adieu, Adieu l’amour.
J ne(-1) saurie. C’est grammaticalement aironé.
un clic sur le site de rencontres france culture et zou!on passe une nuit avec Michael,filles comme garçons sont les bienvenus,Michael n’est pas bégueule.
http://www.franceculture.fr/emission-la-nuit-revee-de-la-nuit-revee-de-michael-edwards-2013-01-06
…
…d’j€Ôn,…sorry,…holiday, ( déjeune,…désolé,…vacance,…),…
…
…un lien de Troie pour évitez le talon d’Achille!,…etc!,…
…
» Nous, commentateurs lourdement académiques français de la RdL, »Xlew.
Parlez pour vous et pour quelques uns mais pas pour tous, merci!
Mine eye hath played the painter, and hath steeledThy beauty’s form in table of my heart ;My body is the frame wherein’tis held,And perspective it is best painter’s art
[…]Mes yeux, les voici peintres, qui ont fixéTes formes, ta beauté, sur mon cœur, cette toile,Et mon corps est le cadre, et l’art du peintreIci, fut de te mettre en perspective […]
C’est ici que ça se passe :
http://www.cairn.info/revue-litterature-2008-2-page-25.htm
…
…@,…colibri rastaquouère du Yorkshire,…sur France-culture!,…etc!,…
…Stop ou encore!,…
on peut pas discuter
zouz demande des poètes entre la fontaine et baudelaire et les trolls bloom et chaloux nous sortent rimbaud corbière guérin.
« The trouble is that imposing your own sense of humour on to others can be perilous »
http://www.debretts.com/british-etiquette/british-behaviour/h/humour
« The trouble is that imposing your own sense of humour on to others can be perilous »
Ça s’adresse plutôt à bouguereau ou plutôt à JC, djedla ?
…une fin de semaine magnifique, en RdL…
‘Humor is emotional chaos remembered in tranquillity.’
James Thurber
merveilleux…
Clo dit: 24 mai 2014 à 7 h 25 min
Fuyons ! Je m’en vais au Festival « Terre de Paroles »
Attention, Clo, les lectures des Lettres du Front d’Ernest Hemingway, Le Brave Soldat Chvéik de Jaroslav Hašek et Voyage au bout de la Nuit de Louis Ferdinand Céline le 24 mai à La Haye de Routot sont complets. Il reste des places pour toutes les autres lectures, mais n’arrivez pas en retard.
M. Court sera présent, alors mettez une jolie robe.
et les trolls bloom et chaloux nous sortent rimbaud corbière guérin
assez de chaloux bachingue
« Songe d’une nuit des pets »
périyouz..
The British have a talent for caustic satire, gallows humour and painful put-downs (both of themselves and others), which reflects their tendency to stoicism in the face of adversity and self-denigration
..sans déconner
chus allé ici et là sur les papiers angliches relatant l’événement de lassouline..je recommande les commentaires..gr!t ov « selfdénigration »
The British have a talent for caustic satire, gallows humour and painful put-downs (both of themselves and others), which reflects their tendency to stoicism in the face of adversity and self-denigration
la morgue a changé de camp les aminches..
« chus allé ici et là sur les papiers angliches relatant l’événement de lassouline »
Debrett’s ?
« Debrett’s was established in 1769, and John Debrett’s work The Peerage was very much the ‘social network’ of its time – a guide to the ruling class running Britain and its Empire. From its Mayfair headquarters in central London Debrett’s became the steward of this aristocratic heritage and the arbiter of society etiquette. »
M. Edwards n’a jamais voulu faire la théorie de tout le théâtre de Corneille. Il parle de quelques unes de ses pièces, Cinna, Polyeucte et quelques autres. Il n’y inclut pas les pièces de la fin.
Il ne s’agit pas, par ailleurs, de « terreur ». Il n’y a plus, justement, les caractéristiques de la tragédie telle qu’Aristote en a fait la théorie dans sa Poétique. Corneille fait évoluer le genre, comme Racine d’ailleurs, mais dans une autre direction que celle de Racine.
Pour bien comprendre ce qui se passe avec Corneille, il faut aussi avoir en tête le livre de Veblen sur la noblesse et son évolution au XVIIè siècle. Veblen est un historien incontournable à cet égard. Raymond Aron le reconnaissait comme un maître, Jean Nagde le cite aussi.
Corneille était particulièrement en conformité d’ailleurs avec l’évolution de la noblesse de son temps puisqu’il a lui-même été anobli, qu’il appartenait à la noblesse de robe (comme mes ancêtres du Périgord), c’est-à-dire une noblesse essentiellement formée à l’école du droit. Corneille était avocat et ça se lit dans ses pièces de théâtre.
C’est que l’idéal féodal qui gouvernait la mentalité aristocratique est en train de modifier, à son époque, ses codes : la noblesse de robe prend sa revanche sur la noblesse d’épée, l’activité noble par excellence n’est plus la guerre, mais le gouvernement des affaires d’un Etat. C’est exactement l’enjeu fondamental d’une pièce comme Cinna, dont la poétique change précisément en s’adaptant à cette nouvelle donne socio-politique pour créer un nouveau genre de tragédie.
ça sniffe l’analyse marxizante a la gland des 70’s dracul..comme kabloom avec blake..faut évoluer un peu les mecs
« chus allé ici et là sur les papiers angliches relatant l’événement de lassouline »
ouais, moi aussi. La plupart sont anciens, datent de l’élection ou même de la candidature. Et les commentaires sont plutôt francophobes comme d’hab. (ça doit être Bloom qui les écrit tous)
Pas évident de porter la robe, ML ! http://images.slideplayer.fr/3/1179652/slides/slide_17.jpg
« Amazon tombe le masque, use de sa domination sur le marché de la librairie en ligne et déclare la guerre aux éditeurs »
Comment tuer la poule aux oeufs d’or ou scier la branche sur laquelle on est assis !
Directement du producteur aux consommateurs alors ?
« Amazon tombe le masque »
Quel masque ?
La plupart des intervenants de ce blog connaissaient la règle et commandaient.
Amazon n’est en rien le responsable, sans demande aucune offre ne tient.
Amazon vous remercie toutes et tous.
La photo 2 est étonnante.
« Votre passage en scène dans une minute, Michael »
Quelque chose comme ça.
Touite
« Amazon is, as usual, staying mum.
“We talk when we have something to say,” Jeffrey P. Bezos, the founder and chief executive, said »
Heureusement qu’on n’en fait pas autant.
« Comment tuer la poule aux oeufs d’or ou scier la branche sur laquelle on est assis ! »
Pour réveiller l’auditoire, on pourrait permuter les verbes, Jacques.
Après tout, rien n’interdit de scier un oeuf ni de tuer une branche.
ueda, n’est-ce pas plutôt la photo 3, où dans une lumière crépusculaire ultramarine, l’homme assis dans un fauteuil jaune foule du pied un tapis persan (bakhtiar) rouge sang ?
Passou se serait-il inspiré de « La grande bellezza » ?
La question, ueda, c’est surtout comment passer directement du producteur aux consommateurs sans passer par la case éditeur !
L’éditeur ayant déjà été remplacé par « le service commercial »…
Amusant, HR dans les branches d’un bonsaï, que vous parliez du Debrett’s. Allez sur leur site, c’est plein d’humour. Les Britts bien entendu ont de l’humour, même les Allemands. Quand lesx Allemands ont de l’humour, ont dit souvent qu’ils ont l’humour anglais.
Une femme fidèle d’après un humoriste anglais (auteur Irlandais pour le théâtre), c’est une femme qui d’après le Debrett’s a été marié 5 ou 6 fois, mais a toujours gardé le même amant.
Que les Français ne viennent pas se moquer de l’Etiquette britannique, au départ toute Etiquette a des origines françaises.
À la lecture des commentaires, je trouve étrange que des gens, qui devraient être civilisés et du 21ème siècle, en sont encore à haïr les pays voisins les plus proches. Nationalisme ringard.
« Etranger, pire un anglais »
j’ai bien entendu pris cette phrase de Passouline, pour de l’humour.
Je suis anglophile depuis l’âge de 11 ans, l’année de mon premier été anglais. Fasciné par la langue, l’accent posh, les sandwich à la tomate ou au concombre.
Les gens qui ne se sentent bien que dans leur jus d’origine, surtout localement parlant, me font un peu de peine, peuvent-ils vraiment apprécier ce qui est « Français », quand ils n’ont pas l’expérience de « l’ailleurs » ?
Sir Michael Edwards est franco-anglais, j’aime bien cette recette là.
Question de fin de commentaire:
Passouline, combien de Français sont-ils membres d’instituts culturels de haut niveau, à l’étranger ? Je ne parle pas de la Belgique, petit pays en nombre d’habitant, ils doivent bien devoir recruter ailleurs ?
Un peu à coté du sujet, peut-être, les deux acteurs les mieux payés d’Hollywood en leur temps, Maurice Chevalier et Charles Boyer.
La Culture ne devrait pas connaitre de frontière.
Bref, amusant que Martine le Pen, la super nationaliste, veuille faire des alliances avec ses amis de l’extrême-droite de pays comme la Hongrie ou les pays de langue flamandes.
Échec en Angleterre, du très dandy Parage, idem en Belgique et dans les Pays-Bas. J’espère que le FN, restera un parti des marches, je les vois mal au pouvoir, emprisonné dans un aspic idéologique. Le pire étant quand même leur programme économique.
JCouillle, à vous !
D.bile, attendez que JCulé tirasse le premier !
Vous pourriez difficilement ne faire qu’un, vous êtes multiples, un peu comme une clef plate, difficile parfois de savoir qu’elle bout enfiler.
Et la poule aux oeufs d’or ayant déjà achevée depuis longtemps sa course dans la cocotte-minute des éditeurs : uniquement des coups à court terme au détriments des oeuvres en devenir…
Oui la 3, bien sûr, Jacques.
Bravo pour le Bakhtiar.
La lumière n’est pas gaie.
« Antichambre de la mort » serait un titre possible.
Heureusement qu’on n’en fait pas autant
on est pas de ta chorégraphie zouz nous on cause pour les générations futures
La plupart des intervenants de ce blog connaissaient la règle
roulz pour toi nous c’est roulez djeunesse..on est dla hype l’élite l’ecception..pas des bourrins du cac
Cher TKT, JCouille me prie de vous faire savoir que votre assertion » les deux acteurs les mieux payés d’Hollywood en leur temps, Maurice Chevalier et Charles Boyer » est absolument fausse.
« j’ai bien entendu pris cette phrase de Passouline, pour de l’humour. »
C’est bien. Vous progressez.
(Toutefois, si vous aviez mieux lu, vous sauriez que ce n’est pas une phrase de Passouline mais de M. Edwards lui-même.)
…
…calmer le jeux,…du matin au soir,…
…
…avec tout les rois et princes assassinés!,…souvent entre eux en plus,…
…
…tout le monde se présente, après Alexandre le Grand,…( avec ses lettres patentes ),…à genoux, devant le mur de Gérusalem,…en prières sur le Blog à Passou,…à prier je suis noble!,…à votre bon coeur!,…le paradis perdu!,…
…
…à mourir de rire!,…
…tout au plus, tout le monde est noble et en cela servile à souhait,…à des strates différents dans des panoplies et contextes différents en connivences pour gérer en paix le monde!,…tu parle!,…
…
…et, avec les normes actuelles très divergentes sur la notion de noble d’épée, de robe, ou de queues anoblies par Catherine’s II,…& C° Trust’s,…
…çà nous refait,…tout et n’importe quoi soumis aux papes & croisades pour les banques!,…et j’en passe!,…
…
…un livre,…à ce sujet!,…il y en a de trop!,…
…encore!,…noble comme des chiens à dévorer les cadavres de leurs souverains!,…
…débauches et pots de vins!,…faux en écritures!,…la liste!,…etc!,…
…
D., vous avez l’habitude me contredire, systématiquement. Mes sources sont des dizaines de livres sur Hollywood, achetés dès 1972, tant à NY qu’à L.A. Dans les années 20, Maurice Chevalier habita Tingeltown, il était le mieux payé. Quand Charles Boyer, devint une star, le fameux film avec Greta Garbo, Napoléon et sa maitressse polonaise, il devint un temps, la star la jeux payée.
« La diplomatie culturelle made in Quai d’Orsay ne suffit plus à assurer le rayonnement de la pensée française. »
Le sujet du prochain livre de guerre de Passou-l’Ukainien ou un clin d’oeil amical à Bloom ?
« Mes sources sont des dizaines de livres sur Hollywood, achetés dès 1972 »
Rêver de paillettes et vendre du pinard, quelle tristesse.
La première photographie passoulipienne (celle de l’habit vert de pivert à la queue de magpie bavarde vue de derrière, à travers de bas branchages d’oliviers, avec dans le viseur la ceinture violette de soie lisse de l’aumônier des académiciens, Mgr Dagens ) nous dit qu’une fois devenu immortel, vous n’avez plus besoin de porter des rétroviseurs extérieurs sur vos lunettes, car vous ne craignez plus les « Angles morts » ni les captures sauvages prises de dos par les paparazzi. Le prince des poètes Brisset aimait à rappeler que les académiciens français descendaient en droite ligne des rainettes (the colour green, you know), eh bien voilà Chevalier Michael, bienvenue chez les Froggies, at last. La grenouille coasse et le corbeau croasse but the caravan of the words passes by and goes on.
Bof. D&JC, rêver d’être un scientifique de haut-niveau et être un comptable de base, payé à la française, plus être puceau, faire le troll, je comprends votre amertume.
TKT dit: 24 mai 2014 à 12 h 14 min
D., vous avez l’habitude me contredire, systématiquement.
mais, bourrin pathétique, déplorable maroufle, si l’on devait faire comme D. (c’est la pitié qui doit l’animer je ne vois pas d’autre raison), on passerait notre temps à ne faire que ça.
derrière vos anecdotes copiées-collées depuis votre logiciel des années cinquante (on se souvient tous de votre: »les félins ne tuent jamais par jeu ni par cruauté, seulement guidé par la faim », wouarff ! on peut multiplier les exemples),lorsque vous vous aventurez sur le terrain des idées et de la culture, vous vous vautrez toujours lamentablement,comme le biloute suisshouilleux que vous êtes depuis un demi-siècle. si vous n’étiez pas armé d’un surmoi hyperventilé d’une estime de vous-même à toutes épreuves,il y a longtemps que vous auriez déguerpi d’ici avec ce qui vous reste de queue entre les poteaux
Racine Club de France? Nul doute que l’auteur du discours de réception de Sir Michael,Fred Vitoux, lui-même grand fondu de sport devant l’Eternel, en particulier de vélo (pire que Nucera mais peut-être pas autant qu’Ezine, on rapporte que ses voisins ludoviciens avaient l’habitude de voir son père, alors très âgé, faire un peu d’entraînement sur sa – petite – reine sur leur balcon), aura eu à coeur de voter pour lui, après avoir dûment soutenu l’élection de Finkielkraut. Le sport, très beau domaine littéraire. Blondin, Hemingway, Grozdanovitch, Charyn pour le ping-pong, etc, bonheurs de lecture, thaumasies! thaumasies!
TKT dit: 24 mai 2014 à 11 h 38 min
Amusant, HR dans les branches d’un bonsaï, que vous parliez du Debrett’s. Allez sur leur site, c’est plein d’humour.
On peut le dire çakom, TKT (le Dr Lecter a disparu, ce n’est pas une raison pour m’affubler de vos fantasmes), mais Debrett’s je ne l’ai pas sorti de mon imaginaire. C’est dans le billet !
J’aime bien aussi-et surtout- cet humour-là:
https://www.youtube.com/watch?v=TReVaAxoEYg
avec ce qui vous reste de queue entre les poteaux
Du caribou boucané?
Le pervers narcissique à frappé !
Suissehouilleux depuis 50 ans:
Pas vraiment, je suis domcilié en Suisse, officiellement, depuis 44 ans.
En 44 ans, j’ai vécu presque 10 ans ailleurs.
Votre parcours: Auvergne campagnarde, sud-ouest de Paris, Ain, Paris, Melun, peut-être à nouveau Paris… Vous rêvez de Porquerolles, how bizarre, vous devriez rêver du cap d’Antilles ou du cap d’Aïl. D., je vous souhaite de bonnes vacances en Bretagne sur des plages opù les seins nus des femmes vous agressent.
Au finsih, D.JC, vous êtes un roquet frustré, qui rêve d’être un chien de combat.
Soyez content de votre vie, vous réussissez à joindre les deux bouts, vous n’avez besoin que de pas grand chose, pour lire, vous allez lire debout chez Gallimard, gratuitement.
Cap d’Antibes
Les Antilles, pas question, le JCulé est raciste-de-base.
Bon, D., je sors, je lirais vos délires dès mon retour, vers 20 heures.
la Reine des chats dit: 24 mai 2014 à 12 h 45 min
La constance des livres vaut celle du cinéma.
HR, perchée dans les branches, je ne vois pas le rapport entre mes fantasmes et vous. Croyez moi, vous ne me faites pas fantasmer.
Fantasmer c’est avoir du plaisir par procuration.
En effet, le Debrett’s est cité dans la Note, so what ?
Je vous souhaite une jolie après-midi !
TKT dit: 24 mai 2014 à 13 h 31 min
TKT, je ne connais pas HR. Mais j’aimerais bien que le Dr Lecter » se ramène sur l’devant d’la scène ». Il aurait des trucs à dire. Certainement plus interessants que votre suissitude.
http://www.fabula.org/actualites/poesie-et-savoirs-autour-d-yves-bonnefoy_13800.php
« rêver du cap d’Antilles ou du cap d’Aïl »
TKT
Revenu à la réalité Thierry a revu Antibes, mais encore endormi a gardé ce tréma disgracieux.
Dire qu’il essaie de nous faire croire qu’il connait Cannes.
Vivement 20 heures.
En contrepoint du touite,
(car l’article cité qui n’est qu’une recension est un peu cotonneux)
le numéro de la revue de l’IRIS.
Je suppose que Bloom et ses collègues planchent sur la question
« Ici encore, la France s’inscrit dans une tendance lourde de fragilisation constante de l’Europe dans sa diffusion de contenus globaux. Les statistiques internationales montrent une baisse soutenue depuis une dizaine d’années des exportations de films, des programmes télévisés, de la musique, de l’information et des contenus culturels européens à un rythme de 8 % par an. L’inverse des États-Unis qui progressent de 10 % par an.
24
Ce qui est paradoxal dans ces difficultés, c’est que la France, et l’Europe plus largement, restent des acteurs majeurs des industries créatives : dans l’industrie musicale, le leader du marché est français (Universal). Dans l’industrie du livre, les leaders mondiaux sont allemands et français (Bertelsmann qui possède Random House, Lagardère qui possède Hachette Book Group). Enfin, dans le jeu vidéo, la France est le leader mondial avec Vivendi Games (qui possède Activision et Blizzard) et Ubisoft. Ce succès dans l’ordre capitalistique ne se double pas, toutefois, d’un succès dans la nature des contenus produits – au contraire. Activision et Ubisoft, par exemple, sont français mais ils produisent essentiellement des contenus américains ou anglo-saxons. En définitive, et contrairement à ce qu’on pensait à l’époque de la grande théorie des « industries culturelles » – pour reprendre l’expression néomarxiste d’Adorno, de Horkheimer et de l’école de Francfort dans les années 1950 –, un pays peut très bien posséder les moyens de production et ne pas influer sur les contenus produits. Cette nouvelle donne dans l’économie de la culture est à prendre en compte pour comprendre la bataille mondiale des contenus qui se déroule désormais sous nos yeux. »
TKT dit: 24 mai 2014 à 12 h 14 min
Dans les années 20, Maurice Chevalier habita Tingeltown, il était le mieux payé.
source : Le Film Français – Box Office Hollywood.
Les acteurs les mieux payés à Hollywood :
années 20 : Charles Chaplin, Mary Pickford, Douglas Fairbanks.
années 30 : Greta Garbo, Charles Chaplin.
« la bataille mondiale des contenus qui se déroule désormais sous nos yeux »
uhuh ne joue pas au ballon; qu’il soit rond ou ovale, cela lui est étranger.
La chine ? vous voulez rire.
Le contenu n’est plus primordial quand la loi est fixée par le transport et le contenant.
Le vite-penser, vite-en-ligne devient la norme.
Qui coupe la branche ?
Aucune importance, elle sera coupée.
Uhuh, au bas mot, c’est le genre de gars à pomper sur le voisin lors d’une épreuve éliminatoire.
J’interviens pour une simple mise au point.
Je vois ici et là quelqu’un signer Dédé. Tout le monde peut signer Dédé. Ce qui me chagrine c’est que certains ont cru que c’était moi.
Je suis D. et personne d’autre.
TKT, tu me vois partout, mais ce message est mon premier de la journée.
TKT dit: 24 mai 2014 à 13 h 25 min
Cap d’Antibes
raciste-de-base
Oui mais nos Noirs à nous c’est pas des vrais Noirs !
Je ne m’intéresse pas du tout aux revenus des acteurs hollywoodiens. Le cinéma est une illusion diabolique, je n’y vais jamais. Ce n’est évidemment pas un art.
Michael Edwards paraît tellement à sa place sous la Coupole qu’on ne comprend pas pourquoi il a été recalé deux fois avant d’être enfin élu.
Eh bien D. ce soir, c’est la fête des voisins. Avec 24H de décalage horaire. Ce sera donc quiche brocolis-saumon.
https://www.youtube.com/watch?v=7wsQo_HSm98
« Acteurs les mieux payés d’HOOOlywodd
1920 – cHARLie Chaplin, etc…
1930 – Greta Garbo ET cHARLIE chapl… »
MASSIMMO (gargia) choisit Greta…
(en plus il confie qu’elle avait horreur du membre… »)
Oui; Bientôt à l’Académie, Massimo, et Onésiphore ne doit pas en douter
un ins[tant
car le soleil est écla[tant]
(aujourd’hui; discret hommage à la poésie anglaise)
des journées entières dans les arbres dit: 24 mai 2014 à 14 h 16 min
Uhuh, au bas mot, c’est le genre de gars à pomper sur le voisin lors d’une épreuve éliminatoire.
uhuh ne joue pas au ballon; qu’il soit rond ou ovale, cela lui est étranger.
La chine ? vous voulez rire.
Diable…
En voilà du ressentiment, Madame.
Et pourquoi donc s’il vous plaît?
C’est bien mystérieux.
C’est très bien d’être un bonsaï.
On est petit (un peu à l’étroit, c’est sûr) mais on est complet.
C’est plutôt enviable.
(Puisque vous aimez chercher les mots difficiles, ça s’appelle un microcosme).
uhuh, aucun ressentiment; vous êtes tellement, comment dire, exactement ce que j’ai dit:
du genre à pomper sur le voisin lors d’une épreuve éliminatoire.
Bon Dieu les gars ils sont habillés en tilleul ! En un sens, ça change des feuilles de chêne…
« En voilà du ressentiment, Madame.
Et pourquoi donc s’il vous plaît? » (ueda)
c’est ainsi, ueda, qu’y voulez-vous ?
un certain nombre de commentateurs ne peuvent pas vous voir en peinture, il faut vous y faire.
les hypothèses sont multiples : votre soutien appuyé au bof de la rdl (jc), votre suffisance, votre pédantisme… je vous livre ça en vrac, je suppute.
popov vous adore, bien sûr.
des journées entières dans les arbres dit: Ce sera donc quiche brocolis-saumon.
Saumon, saumon… qui remontent jusqu’à la Schlucht, alors ? Au Hohneck…
Sergio, ne nous menton pas, c’est a good idea… les tilleuils.
N’empéche.
« François Cheng est un petit Monsieur modeste et avenant, tiré à quatre épingles, et un grand homme. Mercredi soir, il a évoqué la beauté devant une assemblée de bourgeoisie choisie »
le lien:
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/la-beaute-de-francois-cheng-10632
« … la bataille mondiale des contenus » ?
Les mots « bataille » et « contenus » dans le même environnement donne une image plutôt archaïque, mais bon, ainsi va le monde…
Cela dit, pour produire réellement des contenus il faudrait abolir les Ministères de la culture (les fermer cause faillite).
« Saumon, saumon… qui remontent jusqu’à la Schlucht, alors ? Au Hohneck… »
Je n’ai pas trop regardé l’étiquette Sergio.
J’espère simplement faire plaisir à mes voisins.
« abolir les Ministères de la culture » (renato)
En fait c’est surtout le nom qui est mal choisi. Il faut bien un organisme d’Etat pour gérer le patrimoine architectural et muséologique, pour s’occuper du statut social des artistes et auteurs, pour régir les différents droits y afférent, etc.
On a sans doute tort d’appeler ça « culture ». Surtout qu’on n’y rattache jamais les sports ni l’alimentation, alors qu’il n’y a rien de plus culturel que les sports et la cuisine.
« votre soutien appuyé au bof de la rdl (jc) »
Oui, c’est surtout ça. Et à la cruche.
Au fond, ce qu’on reproche à ueda, c’est JC et Daaphnée.
C’est lui qui a choisi, hein.
@Miliou Dormoy
D’accord pour le patrimoine qui aurait passé l’examen du temps ; du tout pour le statut social de l’artiste – je verrais plutôt une instance comme l’ordre des médecins.
pour le statut social de l’artiste – je verrais plutôt une instance comme l’ordre des médecins.
Oui, sauf que l’ordre des médecins peut radier ses membres s’ils ne se conforment pas à certaines règles. Radier un artiste, c’est périlleux. La question des critères peut vite devenir savonneuse.
Maggie c’est Maggie Cheung (je suis presque sûre).
Bises
Certaines personnes confondent les frênes et les hêtres. C’est désolant.
@S. Letort
Il faudrait évidemment doter l’ordre d’un statut adéquat…
des journées entières dans les arbres dit:
François Cheng
Bon ben finalement tout le monde parle français sauf nous, hein ! Va falloir qu’on s’y mette… C’est peut-être bien, après tout !
Sans doute définir les Minstère est un casse tete; voyez, dès que l’industrie (franzö) sort des frontières, le Ministron en question passe le relais aux « Affaires étrangèr.. », tj dépitées qu’elles sont de ne pas avoir la direction des guerres exté, etc… etc…
Mais pour en rester à la Culture;
D’abord cette notion étatique a je crois bien, été inventée à une époque ou les « Sports » n’existaient pas… même si il y avait alors une grande cuisine, et surtout une agri-culture qui régnait en maître sur tout le pays.
Bref je veux parler de la fameuse époque « 1789 »; c’est depuis cette date – et ses expropriations- que furent crées les « Musées »,les Bibliothèques, le « Patrimoine » de ceci et de cela; par-delà les AcAdémies. Mais surtout l’idée (concrète) de « politique-culturelle » et sa terrible illusion…
L’affaire a rebondi ici-même lors des Municipales avec le très symbolique Py du Festyv d’Avygnon. Avec elle c’est l’idée que le Ministère en question produit, oriente, etc…
Moi, j’insiste tj beaucoup là dessus, ce qui advient dans l’instant a été conçu bien antérieurement (comme les bébés, encore qu’avec eux on sait comment). Je veux dire que le Disneyland-Guggenhein de Bilbao ne fera jamais reluire les fastes de la Culture portugaise, pas plus que nulle « politique culturelle » n’a jamais produit Picasso, etc… mais l’on sait qu’elle grenouille merveilleusement autour du Musée parisien de ce peintre.
Oui on vit sur ce mythe forgé avec les « Avant-gardes » des « Années 20 » par exemple, qui en Russie doivent tout au tsarisme en fait vingt ans plus tôt. Car 1917, tout comme 1789 furent des périodes de totale a-culturation si je peux me permettre. On ne doit à la Révolution française, pas même Ingres… quant à tous les grands à venir en Peinture.. ils furent éduqués (pour ce qui est essentiel) dans des écoles religieuses (c’est particulièrement vrai pour Cézanne, Matisse, Picasso…); à voir idem en Littérature, etc…. (Bref le mythe « jules Ferry » ne vaut pas mieux).
Mais j’épilogue, je digresse, je disserte, … en fait à quoi bon. Notre Jack Lang national et son cortège d’Aurélie, Engel… ne suffit-il pas à la démonstration.
Non mais on mettrait des cactus en or sur ces grandes tenues, là ça calmerait…
« un certain nombre de commentateurs ne peuvent pas vous voir en peinture, il faut vous y faire »
C’est tout à fait normal, Popov, je m’y fais très bien.
Pourriez-vous mettre un texte sous votre pseudo, comme on dit mettre un visage sur un nom?
dont Racine qui étudia à Port Royal.
Certains reçurent la tonsure, d’autres non.
Ils étudièrent en tout cas le latin et le grec (le rêve !) : version/thème.
Les War Poets, preuve s’il en faut que la poésie de langue anglaise est fermement ancrée dans le réel ou n’est pas.
Above all I am not concerned with Poetry.
My subject is War, and the Pity of War.
The Poetry is in the Pity.
-Wilfried Owen
Échange part de quiche brocolis saumon contre part de bœuf au gingembre + riz thaï (avec les baguettes).
la poésie de langue anglaise est fermement ancrée dans le réel ou n’est pas
dites « fermement ancrée » et on évite les question sur la solidité du support
définir les Minstère
ma mère de ma mère..
Ha ben on pourrait mettre des havatars avec des muscles énormes ou des soutifs chargés de prospérités…
ma mère de ma mère..un orde des artiss..qu’est ce t’en a péter rénateau du ministère de la culture française..rien normalement..mais si t’es fermement ancré..tzzz
des soutifs chargés de prospérités…
les mamelles de la france sergio..faut pas rigoler avec ça
C’est tout à fait normal, Popov
cette raclure de keupute pas personne peut le kiffer..
Michael Edwards paraît tellement à sa place sous la Coupole
il ressembe a cousteau sur la deuxième..aprés lusitiger..popopo..inamovibe
Merci, Passou, pour Sebastian Barry.
Je viens de terminer A Long Long Way, la der des der au prisme de l’expérience irlandaise, Somme et soulèvement de 1916 compris. Bolllocks et f*cking à profusion, et un Willie Dunne largement aussi mémorable que Bardamu.
La nouvelle génération irlandaise trouve facilement sa place dans le flot quasi-ininterrompu de talents qui depuis plus d’un siècle alimente à gros bouillons le vaste océan de la littérature mondiale, un peu comme tombe la pluie sur le Shannon, la Plaine Centrale et le cimetière où repose Michael Furey, writing surely, surely writing, writing truly, truly writing…
Un de mes collègues en poste à Dublin, « c’est fou comme ils sont doués ces Irlandais… »
il ressembe a cousteau sur la deuxième..aprés lusitiger..
Si tu dis Lusitiger, dis Couseteau, monseigneur mareuty!
J’ai écrit « les Ministéres », bouguereau, donc pas seulement le français : va relire. Bon, c’est vrai que si tu vit de ça…
…
…pas très inspiré cette semaine!,…enfin,…restons moins sérieux pour nous éviter l’Epire sur le Holneck!,…
…
…et des razzia’s,…sur ces esprits-vierges en manques de queues à s’anoblir,…
…
…aux saumons en boîtes qui nous remontent les grandes surfaces, à côté des harengs, des maquereaux en devenir!,…pour des amazones en Catherine’s à nourrir par poses et béatifications en grâce des mains d’artistes chrétiens,…qui les remontent jusqu’à la » Schlucht « ,…
…vingt Dieux, des Picasso, des Matisse à grottes à la Squaw!,…nos églises du fondement, c’est du propre arbitraire!,…
…encore un effort!,…
…pour nos communiantes en football du biberon water-closet,…passer en pénalty’s et cornet de glace à coupe du monde!,…
…le programme des extensions publiques en suivi de con-fesses à confiseries!,…
…la touche du clavier sur la langue!,…
…encore du renaissance gay’s!,…Tudieu!,…etc!,…Bip!,…Ah!,…
…suivant(e)!,…envoyez vite!,…
alors qu’il n’y a rien de plus culturel que les sports
des habitus de brit sousprolétaire qu’il dirait finky
des maquereaux en devenir!
une lisette dgiovanni..tu lèves les filets..et tu boutes les souchi au gras de jambon hors de france
Sant’Angelo Giovanni dit: 24 mai 2014 à 16 h 56 min
le Holneck!,…
Il y a un marathon des crêtes c’est recommandable… Déjà il faut être fou pour prendre le départ, mais à la fin on est sûr de le l’être ! D’ailleurs on comprend même pas que c’est la fin…
C’est mon premier commentaire de la journée.
Tous les autres commentaires, signés D. ou JC, ne sont pas de moi.
Je ne sais pas mentir, je suis catholique et catholique de la tradition.
Thierry, escuses si les commentaires précédents te blessent, ils ne sont pas de moi. Je parle d’un moi-à-jeun, sobre et n’ayant bu que de l’eau du robinet.
J’aime le cinéma, et spécialement les films primés par le Vatican.
J’aime la danse classique, le seul vrai art.
J’aime la glace de chez Bertillon, mon seul vrai luxe avec des chaussettes noires en fil d’Écosse. DD, vous connaissez ?
Mes frères et mes sœurs, aujourd’hui c’est la fête des mères.
» valent qu’un rien plus un rien et 1/2… »
Expressio renatienne parfaitement débile (pléonasme ?)
Le 1/2 peut valoir des milliards et des milliards de neurones.
L’autre moitié c’est la part de keupu.
d’un moi-à-jeun, sobre et n’ayant bu que de l’eau du robinet
pour ça que t’es méchant dédé
D., en jetant un œil à la rubrique cinéma, j’ai remarqué que Barozzi ne vous aimait pas du tout. Est-ce à cause de ses liens avec TKT ou voyez-vous des raisons plus profondes ?
D. le vrai dit: 24 mai 2014 à 14 h 16 min
ce message est mon premier de la journée.
D. le vrai dit: 24 mai 2014 à 17 h 14 min
C’est mon premier commentaire de la journée.
Entre message et commentaire, y a une nuance, bon Dieu !
Comme son nom l’indique, Nigel Farage, leader du UKIP, crypto FN, anti-immigration, anti-européen, a des origines françaises, plus précisément hugenotes, et des ancêtres immigrés et européens.
…
…Sergio,…j’ai été à la Schlucht,…avant de remonter à pieds!,…en traversant un grand cimetière de 14-18,…
…
…tout les gamins que nous étions chantions » Brigitte Bardot!,…Bardot ! Bardot!, »,…sans savoir le con-texte!,…avec » le soleil brille! brille! « ,…début des années 60′,…
…
…bouguereau à 16 h 59 mn,…nerci, pour le lien à » lisette « ,…
…et autres » infidélités de Lisette « ,…
…par Nicolas Brazier,…1835,…
…etc!,…
Bloom, j’ai dans mes veines du vrai sang anglais, d’avant Guillaume-le-Conquérant. Sang royal, Cul i, nourris de châtaignes royales et de salsifis.
Lers poèmes de Wilfried Owen mis en musique par Benjamin Britten dans son War requiem. Magnifique !
« Expressio renatienne… »
D’où l’on voit que ce intervenant n’a pas fréquenté le teatro dell’arte car la proposition « un rien plus un rien et 1/2 » c’est Arlequin… mais bon, les littérateurs… bof…
ce > cet… naturellement…
…
…c’est plus précisément » Hello le soleil brille » d’Annie Cordy,…
…
…il y a tellement de titres qui se ressemblent!,…etc!,…
…
renato dit: 24 mai 2014 à 17 h 46 min
En quoi cela infirme qu’écrit par vous, dans le sens que vous lui donnez, cette expression reste une stupidité ?
Pourquoi répondre à un crétin ?
Renato, je vis avec un chat.
il faut bien que quelqu’un me réponde, dans la vraie vie, les gens me fuient.
D., nous pourrions parler ensemble.
je vous aime bien, vous m’êtes si différent.
J’ai un amour paternel pour vous, j’aimerais remplacer votre papa.
Je ne vous promets pas, de vous regarder dans les yeux, ce serait un acte sexuel. Or le sexe est péché mortel, en dehors de la procréation.
Je ne vous ai jamais attaqué, D., je vous respecte comme vous me respectez. Nous sommes deux génies du commentaire malfaisant, presque des dieux, vous extraterrestre, moi porc-que-rollien.
Attendons 20 heures…
renato dit: 24 mai 2014 à 17 h 59 min
Pourquoi répondre à un crétin ?
Expression renatienne beaucoup plus connue, employée à chaque fois que l’artiste(?) se trouve à court d’arguments, donc très régulièrement.
Tinseltown.
Grand poète anglais, G. M. Hopkins, qui a eu une grande importance notamment pour André du Bouchet.
The wreck of the Deutschland (Le naufrage du Deutschland)
1
Thou mastering me
God ! giver of breath and bread ;
World’s strand, sway of the sea ;
Lord of living and dead ;
Thou hast bound bones and veins in me, fastened me flesh,
And after if almost unmade, what with dread,
Thy doing : and dost thou touch me afresh ?
Over again I feel thy finger and find thee.
Traduction de Pierre Leyris :
1
O Toi, mon maîtriseur —
Dieu ! donneur de souffle et de pain ;
Fibre du monde, mouvance des mers ;
Seigneur des vivants et des morts ;
Tu as lié en moi veines et os, m’as rivé chair,
Pour après coup, quelle terreur ! presque défaire
Ton faire ; et derechef m’attouches-tu ?
De nouveau, de nouveau j’éprouve Ton doigt, je Te trouve.
(Ce n’est que le début, naufrage date de 1875 : une méditation poétique sur le naufrage de l’Occident en vérité)
j’éprouve Ton doigt, je Te trouve.
si bouguereau lit ça, on est foutu.
En parlant de la naissance de la politique cultureLLE en 1789, ou 1917… j’ai oublié la chinoise ! Plus qu’une politique avec col Mao, ce fut une « Révolution culturelle » (ah si on laissait plus de liberté d’action à Aurélie… à Dufflot même).
Bref « que cent fleurs s’épanouissent, que cent écoles rivalisent »… à répéter cent fois en se tapant la tête contre un mur de préférence. Oh oui, quelle richesse de création. Sollers qui ne veut plus qu’écrire en spirale, ou verticalement, etc.. et SA Cie partent voir ça de + près (Macchiocchi qui n’y est jamais allée assure à tous que c’est formidable, que quelque chose d’inouïe est en train de naître… à NE PAS MANQUER surtout. aHURISSANT OUI; c’ESTAu point que Pleynet là-bas en tombera malade!
Sinon, pour revenir à ce sympathique Michael Edwards que je ne connais pas, la formule du papier, selon laquelle, (et à la différence de la notre ?), la poésie anglaise loin d’être « imitation » serait « réinvention du réel » est vraiment une vieille lune (une rationalisation kantienne de Platon; formulation plus qu’ éculée…)
Naïf; J’ai tj cru que l’essentiel était, que les poésies « germaniques » (y compris anglo..)n’aimaient pas la rime des « latines » (?)
Merci de rappeler le « Naufrage du deutschland »
où tout à la fin de la dernière strophe ça ne
rime pas très fort (selon Leyris)
La poésie française depuis Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé n’est plus « imitation » (mimesis) mais création (poiesis). C’est même le propre de la poésie moderne. On part des mots, du langage ; le poète est moins un poète inspiré qu’un artisan du langage qui produit un objet textuel (Francis Ponge dirait aussi Objet/Objeu).
Il s’en explique d’ailleurs dans « My creative method » : « …chaque objet doit imposer au poème une forme rhétorique particulière. Plus de sonnets, d’odes, d’épigrammes : la forme même du poème soit en quelque sorte déterminée par son sujet. »
On pourrait également citer ce qu’écrit Hugo Friedrich de la poésie européenne du XXè siècle, qui va dans le même sens : « les inventions qui peuvent concerner le sujet deviennent secondaires face à celles de la forme. Celle-ci se préoccupe de la création d’une organisation autonome qui doit naître des seuls moyens du langage poétique et non plus des seuls éléments d’une réalité extérieure. »
ce qui signifie, si on veut conceptualiser ce qu’il écrit, que la poésie moderne européenne du XXè siècle n’est pas de l’ordre de la mimesis mais de la poiesis.
Il en parle en des termes analogues pour la peinture de Cézanne. Et quand l’on sait que Heidegger admirait Cézanne au point de concevoir sa propre pensée philosophique comme un commentaire de Cézanne, on a saisi l’importance du langage non seulement dans la création poétique et artistique du XXè siècle mais également dans la pensée elle-même ; et il est de fait qu’en lisant Heidegger, on est saisi par le fait qu’il part souvent pour penser des mots eux-mêmes dont il extrait des sens inédits avec ce travers d’une passion idéologique pour les vieux mots allemands hors d’usage et l’étymologie qui rendent ses textes le plus souvent totalement intraduisibles et suspects en allemand parce que l’étymologie n’a absolument rien de rationnel ; ce n’est qu’une dérive parmi tant d’autres qui produit chez Heidegger une pensée également à la dérive…
Monsieur Legris, Jacques Barozzi m’aime, mais n’ose pas me le déclarer.
Il a compris que je suis l’homme de sa vie, mais il est timide.
Moi, je suis amoureux d’Anette Pareilaumême, elle est comptable de formation et vit, elle aussi, avec un félin.
Nous allons nous marier, mariage non pour tous, mais en solitaire, de l’auto-mariage.
D. prenez comme épouse, votre part féminine !
Anette, prenez comme époux, un homme vierge-par-devant !
Au nom de JC, de Pathos et de Conne-Marante, je vous déclare mari et femme. Que l’église catholique de Rome vous porte bonheur !
Que Sainte Myrtilles vous prenne dans ses bras !
Coréligionaires. Un n en trop et un accent oublié. Excusez. (Napoléon)
Pas lieu de s’excuser : « coreligionnaire » est bien l’orthographe exacte
La poésie française depuis Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé n’est plus « imitation » (mimesis) mais création (poiesis).
Distinction éminemment fragile. J’en reparlerai à Jean de la Fontaine et à Joachim Du Bellay. Il y a toujours une part de mimesis, ne serait-ce que parce qu’on ne crée jamais à partir de rien. Quand Mallarmé utilise le sonnet, il fait de la mimesis.
juste comme signe out of
sur le yes: denier mot chez Joyce qui selon L Murat lui avait été soufflé
Passage de l’Odéon : Sylvia Beach, Adrienne Monnier
Pour la philosophie, voir les contestations de Lévinas
On part des mots, du langage ; le poète est moins un poète inspiré qu’un artisan du langage qui produit un objet textuel (Francis Ponge dirait aussi Objet/Objeu).
Il s’en explique d’ailleurs dans « My creative method » : « …chaque objet doit imposer au poème une forme rhétorique particulière. Plus de sonnets, d’odes, d’épigrammes : la forme même du poème soit en quelque sorte déterminée par son sujet. » (Widergänger)
Belle salade. Si l’objet, comme le dit Ponge, c’est la poétique, c’est l’objet qui prime, pas le langage. Ponge n’est pas Mallarmé. Chez le premier, on ne part pas du langage mais de l’objet. Le ptyx mallarméen, ce n’est pas le truc de Ponge. Faudrait voir aussi à ne pas confondre le langage avec les formes rhétoriques, comme le sonnet ou l’épigramme.
Sapré Bouguereau, il en connait un rayon, il se la travaille, « la postérité ».
Tout autre chose :
A partir de ce jour, mes posts à la RDL seront « protégés ».
Prière de m’envoyer une demande d’autorisation avant de les lire.
(Que c’est con, mon Dieu…).
Bonne soirée,
Prébois s’est levé du pied gauche manifestement aujourd’hui. Dommage pour lui. Il n’a strictement rien compris à Ponge ni à quoi que ce soit que j’ai écrit sur la poésie.
Et il nous fait une de ses salades ! Comme il en a le secret…
Vous avez toute ma compassion, Prébois, pour être aussi malheureux et incapable de vous ouvrir à autrui.
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